Les Actes du prophète

Les Actes du prophète

Perry Green

5. L'écriture accomplie



Le 24 janvier 1965, notre frère Branham se trouvait à Phoenix, Arizona. Il y prêchait dans une série de réunions, devant être l'un des principaux prédicateurs de la Convention internationale des hommes d'affaires du plein Evangile, Convention dont le frère Cari Williams était le soutien. Frère Branham était là depuis le 19 janvier et devait y rester jusqu'au 25. Et, un matin, comme ils étaient réunis à l'Auberge Ramada, le 24 janvier donc, il s'apprêtait à apporter un message intitulé « Les douleurs de l'enfantement. »

Quelques jours plus tôt, à Noël, sa femme lui avait fait cadeau d'une nouvelle Bible, exactement semblable à celle qu'il avait employée tant et tant d'années pour prêcher l'Evangile autour du monde. Et ce matin-là, avant de venir à la réunion, au lieu de prendre sa vieille bible pour prêcher, il prit sa nouvelle, simplement parce qu'il avait un texte à y lire et qu'elle lui paraissait plus belle.

Ainsi, quand il vint en chaire et après avoir salué la congrégation, il ouvrit la bible à son texte et s'apprêta à lire le passage des Ecritures où il est parlé du temps de la fin du monde et des choses qui doivent advenir à ce monde, comme une femme dans les douleurs, et il avait intitulé son sermon « douleurs de l'enfantement ». Il devait lire son texte au bas d'une page de sa bible (une bible Scoffield) et, quand il tourna la page, il se trouva que deux pages du livre étaient collées ensemble. Et le verset qu'il devait lire pour continuer son texte se trouvait entre les deux pages. Mais l'autre chapitre commençait au même numéro de verset et. En le lisant, il découvrit que les Ecritures ne correspondaient pas.

Vous pouvez écouter cette bande magnétique intitulée « douleurs de l'enfantement » et vous l'entendrez parlant à la congrégation, puis se retournant et demandant aux serviteurs de Dieu sur la plateforme : « N'est-ce pas là, l'emplacement correct de ce verset des Ecritures ? Est-ce qu'il ne se trouve pas à tel et tel endroit ? » Et comme il tournait les pages en arrière, puis en avant, ne réalisant pas que ces deux pages étaient collées ensemble, il se trouva là, assis, un prêtre catholique chaldéen, nommé l'Evêque Stanley et qui était l'Evêque des Etats-Unis métropolitains pour l'Eglise catholique de Chaldée et qui était aussi un des prédicateurs de cette Convention et il était assis sur l'estrade, au moment où le frère Branham s'adressait à la congrégation. Il était vêtu de ses robes de prêtre, tout en rouge, etc.

Et il se leva et marcha vers frère Branham en disant à peu près ceci : « Tenez bon. Mon fils, car Dieu a un plan dans tout ceci ; tenez, prenez ma Bible. » Ainsi, frère Branham prit la Bible de ce prêtre, y lut son texte qu'il ne trouvait pas dans les pages de sa propre Bible. Puis, il ferma la Bible, la rendit au prêtre et continua son message.

Il prêcha un message intitulé : « Douleurs de l'enfantement ». Il parla des grosses bombes aériennes de la seconde guerre mondiale, et de la guerre des tranchées de la première guerre mondiale, en démontrant que toutes ces choses n'étaient que douleurs d'enfantement, comme une femme en travail et que c'était autant de jugements de Dieu. Que ceci était le commencement des jours de douleurs et que le monde n'était pas capable de supporter une troisième guerre mondiale. II avait même mentionné la bombe atomique tombée sur Hiroshima et les puissants moyens de destruction que possèdent aujourd'hui les hommes et qui, s'il y avait une autre guerre, détruiraient ce monde et qu'il était temps pour nous de voir que l'Ecriture même dit : « C'est le commencement des jours de douleurs. » Et il proclama le jugement sur ce monde.

A la fin de la réunion, il eut un service de guérison. Et comme, ce soir-là, il rentrait à Tucson, Arizona, il s'arrêta dans un restaurant pour permettre aux enfants de manger quelque chose. L'Esprit du Seigneur vint sur lui et lui montra que, dans le quatrième chapitre du livre de Luc, il fut un temps où Jésus Lui-même vint au temple pour prêcher et nous lisons, commençant au verset 18, au verset 17 : « Et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il prouva l'endroit où il était écrit.

C'est aujourd'hui, dans notre Bible, le chapitre 61 d'Esaïe, versets 1 et 2. Et Jésus lut ce verset : « L'Esprit du Seigneur, l'Eternel, est sur moi car il m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le renouvellement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. »

Maintenant, si vous voulez noter ce que disait le Prophète Esaïe, qu'il devait venir quelqu'un sur qui reposerait l'Esprit du Seigneur, qui serait oint pour porter l'Evangile aux pauvres, pas nécessairement aux pauvres financièrement, mais aux pauvres en Esprit, à ceux qui réalisaient qu'ils ne pouvaient pas se soutenir eux-mêmes mais qui dépendaient de la grâce de Dieu et du sang versé de Jésus-Christ.

Car ce n'était pas par le sang versé des chèvres, des veaux et des taureaux ; mais c'était par le prix de l'Agneau immolé dès la fondation du monde. C'était là un message de bonnes nouvelles apporté aux pauvres en esprit, que le Seigneur ne renverrait pas et qui diraient : « Sans Lui, nous ne pouvons rien faire. »

Il devrait aussi prêcher aux cœurs brisés, ceux qui pourraient voir et dire qu'ils ne sont pas satisfaits des choses mises en place et dont le cœur se briserait car la religion elle-même est devenue une forme de piété sans puissance. Il prêcherait également la délivrance aux captifs, à ceux qui se sont laissés captiver par les systèmes et qui ne voyaient pas qu'ils étaient dans les chaînes et qui diraient : « Nous sommes riches. Nous n'avons besoin de rien. » Mais qui, cependant, seraient misérables, pauvres, aveugles et nus.

Ce sont les mêmes conditions que Jésus-Christ trouva quand il vint et prêcha l'Evangile aux pauvres, aux cœurs brisés et aux captifs. Et alors, il devait prêcher aux aveugles le recouvrement de la vue. Tant de gens sont persuades que cela veut dire : « ouvrir les yeux aveugles », les yeux qui ne voient rien physiquement. Mais, cela voulait dire : appliquer un collyre et leur permettre de voir qu'il y a un plan de rédemption. Il s'agissait d'ouvrir les yeux, les yeux spirituels, pour donner aux gens des yeux véritables, afin qu'ils puissent réellement voir ce que Dieu faisait sur la face de la terre.

Pour renvoyer libres les opprimés  ceux qui avaient été chassés parce qu'ils étaient spirituels, ceux que l'on appelait « rejetés », ceux qui avaient été abattus par la religion organisée. Même aux jours de Jésus, si vous ne faisiez pas exactement ce que disaient les Pharisiens et si vous vouliez obéir à Dieu, ils vous mettaient dehors  les opprimés. Jésus, quand il eut lu ces versets en Esaïe 61, dit qu'il continua à «prêcher l'année de grâce du Seigneur ».

Maintenant la Bible nous dit que « Jésus roula le livre, le remit au serviteur et s'assit. Et les yeux de tous ceux qui étaient dans la synagogue étaient fixés sur Lui. Alors Jésus commença à leur dire : « Aujourd'hui, cette parole de l'Ecriture que vous venez d'entendre est accomplie. »

Maintenant, regardez; si vous prenez Jean chapitre 1, verset 32, vous pouvez lire que : Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur Lui. » Le troisième chapitre de Jean, verset 34, déclare : « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. » Or, Jean devait rendre témoignage que l'Esprit de Dieu est sur Celui-ci ; mais exactement comme Jésus-Christ allait çà et là et accomplissait les choses que le Messie devait faire. Il prêchait l'Evangile aux pauvres, aux cœurs brisés. Il apportait la délivrance aux captifs. Il donnait la vue aux aveugles. Il accomplissait même des miracles physiques à un niveau tel qu'ils en furent effrayés et dirent : « Sûrement, Dieu a visité son peuple, car il nous a envoyé un puissant prophète. »

A un autre endroit, une crainte vint sur eux et certains dirent: «Si ce n'est pas Je Christ, le Christ quand II viendra fera-t-il plus de miracles que n'en a fait Celui-ci ? L'Ecriture s'accomplissait et Jésus s'assit même clans la synagogue et dit au peuple le plus religieux de la terre en ce temps-Jà : « Aujourd'hui cette Parole de l'Ecriture que vous venez d'entendre est accomplie. » Et ils ne le savaient pas.

Il était là, avec l'Esprit de Dieu sur Lui, accomplissant les choses que le Prophète Esaïe avait dit qu'il ferait. Et que ferait-il ? 11 publierait l'année de grâce du Seigneur. C'était le temps où les Juifs auraient pu accepter le Seigneur, mais ils Le refusèrent.

Vous demande de remarquer Jésus ferma le livre. Maintenant, prenons Esaïe 61, versets 1 et 2 : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, car II m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux humbles. Il m'a envoyé pour guérir le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance ; pour publie- une année de grâce de l'Eternel. » Remarquez que, selon Luc, il ne lut pas la fin du verset 2 ; mais que dit le verset 2 ? : « Et un jour de vengeance de notre Dieu pour consoler tous les affligés. »

Et maintenant, pour ceux qui n'ont pas saisi ce qui s'est passé parallèlement, à phœnix... II y avait là un homme envoyé de Dieu, sur qui l'Esprit de Dieu demeurait. Et la seconde partie du verset 2 d'Esaïe 61 fut accomplie à Phoenix-Arizona, le 24 janvier 1965, quand un prophète de Dieu, avec l'Esprit d'Elie, fit exactement ce qu'Esaïe avait annoncé : « Il proclamerait un jour de vengeance de notre Dieu. » Et il prêcha le jugement sur ce monde et « douleurs de l'enfantement ». Mais, comme il en était aux jours de Jésus, quand il se leva dans la synagogue et que le prêtre lui tendit la Bible et qu'il la rendit au prêtre en disant : « Aujourd'hui, cette Parole de l'Ecriture eue vous venez d'entendre est accomplie... » Ils ne surent pas de quoi il parlait.

Il en a été ainsi, dans ce siècle-ci, dans cette génération. Le jour de vengeance de notre Dieu a été proclamé par un prophète de Dieu, sur cette terre, ci le peuple religieux n'y a rien vu. Il a aussi réconforté les affligés. II a dit: «II y a un moyen de délivrance: sortez du milieu d'elle, mon peuple, et soyez un peuple séparé. »

Cet homme de Dieu est retourné à Phœnix — Arizona — le 25 janvier, et a prêché ceci à la même chaire que celle où cela avait été accompli et où il avait dit: «Aujourd'hui, celle Ecriture est accomplie.»

Quelques jours plus laid, il revint à Tucson — Arizona — et grimpa dans les montagnes, près de Finger Roche. Et un nuage couleur d'ambre, en forme de parapluie, descendit du ciel cl s'abaissa 1 rois fois au-dessus de la montagne où il priait à proximité du sommel. Les enfants des écoles sortirent de classe pour observer ce phénomène étrange.

Il descendit de ces montagnes, revint à son Assemblée de Jeffersonville et prêcha le mystère que Dieu lui avait donné vingt ans auparavant, le mystère de «Mariage et divorce». Et de même que Moïse reçut l'autorisation d'accorder, en son jour, une lettre de divorce à cause de la dureté de cœur de son peuple, de même Dieu donna à ce prophète de Dieu une permission spéciale pour les membres de l'Epouse qui avaient gâché leur vie dans le passé, par ignorance de ce qui avait été enseigné. Vous pouvez entendre cette doctrine sur une bande ou la lire dans un livre intitulé : « Mariage et Divorce », mot pour mot, comme l'a apportée frère Branham.

Mais, avant de prêcher son Message « Mariage et Divorce », il se tint, une fois de plus, exactement au même endroit où il avait eu, pour la première fois dans sa vie, la vision du Seigneur Jésus-Christ dans un champ Depuis lors, on y avait construit un auditorium d'école et la foule était si nombreuse en février 1965 qu'il dut prêcher tourné tantôt vers la foule de l'auditorium, tantôt vers la foule d'un gymnase. Il se tenait (la hauteur de l'estrade étant approximativement la même) à l'endroit même où, jeune garçon, il était sorti, une nuit, de son lit pour aller prier dehors et s'agenouiller au milieu de ce champ où Jésus lui était apparu.

Et il dit que c'est alors qu'il réalisa et qu'il lui fut montré que Jésus-Christ, dans la vision, ressemblait à la tête de Christ à 33 ans peinte par Hoffman.

Mais, alors en 1965, il se tenait là, dans la même position que celle où il se tenait lorsqu'il avait vu Jésus, des années auparavant, et il prêcha un message intitulé : « Aujourd'hui, cette Ecriture est accomplie. » Il déclara que Dieu avait envoyé7 sur Lui l'Esprit de Dieu et qu'il avait prêché la délivrance aux aveugles ; qu'il avait apporté la liberté et la libération à ceux qui étaient en captivité et donné aux pauvres en esprit un message d'espérance, de miséricorde et de grâce et il avait proclamé le jour de la vengeance de notre Dieu sur cette terre.

« Aujourd'hui, cette Ecriture est accomplie». 


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