Le Rideau Du Temps

Date: 55-0302 | La durée est de: 1 heure et 47 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, les amis. Nous sommes heureux d’être à Phoenix ce soir à ce culte, mais nous regrettons que ça soit la dernière soirée. Nous espérons donc que Dieu nous accordera Ses plus grandes bénédictions ce soir, et qu’il n’y aura aucun malade, aucun affligé parmi nous lorsque nous quitterons ce soir. J’aimerais que vous par ici, vous qui êtes sur les brancards, sur les lits de camp, et les fauteuils roulants, j’aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi ce soir. J’aimerais que vous croyiez de tout votre coeur. J’aimerais vous voir tous sortir ce soir en marchant, guéris.

            Il vous aime, les amis. Le fait que vos maladies et autres semblent incurables, ça c’est simplement Satan qui vous le dit. Vous guérir n’est pas plus difficile pour Lui que de guérir n’importe qui d’autre. Croyez de tout votre coeur ce soir. Croyez simplement cela ; cela ne change rien combien vous... ce que votre esprit dit à ce sujet ; acceptez simplement ce que Dieu dit à ce sujet. Je sais que c’est la vérité. Je ne vous l’aurais pas dit, si je n’étais pas réellement sûr que c’est absolument la vérité.

2          Bon, nous voulons premièrement remercier, je pense, frère Moore ; généralement c’est le manager qui le fait, mais je–j’aimerais saisir cette occasion moi-même pour vous remercier tous de votre contribution pour que cette série de réunions soit la meilleure, je pense, qui a... que nous ayons jamais tenue à Phoenix. C’est la série de réunions la plus spirituelle et la plus ordonnée de toutes les réunions que j’ai déjà tenues à Phoenix.

            Je voudrais remercier ce merveilleux groupe de ministres, les ministres qui ont collaboré, qui nous ont aidés à tenir cette série de réunions. Tous les sponsors, beaucoup d’entre eux n’ont pas pu sponsoriser, parce qu’ils avaient leurs propres réunions de réveil et d’autres choses en cours. Jamais nous n’essayons de, oh ! d’organiser quelque chose de si grand que tout le monde sera obligé de fermer son église. Certains frères ont de grandes tentes et autres ; ils étaient obligés... Tout le monde était obligé de fermer, sinon les gens ne pourraient pas venir. Oh ! je n’ai jamais tenu mes réunions de cette façon-là. Et je rends les choses simples et modestes, juste pour aller faire le mieux que je peux.

            J’apprécie tous ceux qui sont effectivement venus. Et ceux qui n’ont pas pu venir, eh bien, je les apprécie autant. Ainsi nos dépenses sont bas, notre budget n’est pas très gonflé ; et par conséquent, nous n’avons pas à faire pression sur les gens, nous prélevons simplement une offrande ordinaire et nous payons nos dettes. Et aussitôt que le budget est élaboré, tout est réglé.

3          Et j’entends dire que ce soir on a donné une offrande d’amour pour moi ; j’apprécie certainement cela. J’aurais souhaité ne pas devoir prendre cela. J’ai une grande obligation ; vous pouvez imaginer ce que c’est. Et comme le bureau fonctionne tout le temps, il me faut cent dollars par jour, peu importe l’endroit où je me trouve. Ça, ce n’est qu’à Jeffersonville, que je tienne des services ou pas. Vous pouvez vous rendre compte à quel point je suis redevable.

            Et, eh bien, nous envoyons beaucoup de cartes de prière, comme celles qu’on a ici. Et nous en envoyons partout dans le monde. Parfois nous en envoyons mille en un seul jour. Et vous êtes tous les bienvenus, à tout moment que je peux vous être d’un quelconque secours, eh bien, écrivez-moi et tenez-moi informé. Je ne dis pas que... Voyez, bien des fois les gens disent: «Ecrivez-moi», juste pour obtenir votre adresse. Mais je n’ai pas d’émission de radio à sponsoriser. Je n’ai rien, juste... vous... rien du tout juste pour que je puisse vous aider. Pour ce qui est de vous envoyer un linge de prière ou quelque chose du genre, je serai heureux de le faire. Prier pour vous, ça je serai heureux de le faire.

4          Et maintenant, j’aimerais remercier chacun de vous pour votre collaboration ; vous tous pour être venus, pour tout ce que vous avez donné. Et l’offrande d’amour de ce soir, chaque sou qui ne devra pas exactement aller dans notre petite... Quant à notre mode de vie, nous menons une existence pauvre juste comme les autres. Les gens ne comprennent pas pourquoi ayant été dans le champ de mission plus longtemps que tous les autres, je n’aie cependant rien. C’est parce que je dépense le peu que j’ai dans les missions à l’étranger, mes amis, tout. Dieu est mon Juge solennel pour cela (Vous voyez?), que tout ce que je reçois, je...

            Quand il est question des finances, quand nous essayons de mener une vie ordinaire comme le reste du monde, alors le peu qui nous reste, je l’économise, je l’économise, jusqu’à ce que j’aie assez d’argent pour nous permettre d’aller outre-mer. Nous partons alors prêcher l’Evangile à ceux qui ne L’ont jamais entendu auparavant, pour gagner des milliers et des milliers à Christ. Lorsque notre argent s’épuise, nous revenons. Nous revenons en Amérique et nous allons visiter nos amis. Ils nous aident un peu, et aussitôt que nous avons économisé assez, nous voilà repartis.

5          Maintenant, je le sais, j’ai beaucoup d’amis. J’ai des amis qui sont assis juste ici dans cette salle ce soir, qui disent tout simplement: «Tenez, Frère Branham, je vais vous établir un chèque pour vous permettre d’aller outre-mer.»Mais cela ne serait pas juste vis-à-vis d’autres personnes. Voyez-vous? Chacun de nous aimerait avoir sa petite part là-dedans. C’est juste. Chacun y a sa part de dix cents, quinze cents, vingt-cinq cents, peu importe ce que c’est, ça contribue à l’avancement du Royaume. Et ainsi, je suis alors sûr que c’est le Seigneur qui m’envoie là-bas.

            Je pense qu’avant de vous revoir, j’aurai probablement effectué une autre tournée outre-mer. Il y en a une qui est en vue maintenant pour toute l’Afrique, le Tanganyika, la Rhodésie, et en Inde une fois de plus. Et ainsi, nous espérons que vous serez en train de prier pour nous, pendant que nous ferons notre voyage.

6          J’ai rencontré aujourd’hui un ami, qui m’a dit de ne pas citer leurs noms à l’estrade, mais s’il est présent, il sait combien nous les apprécions, eux tous. Je les aime de tout mon coeur. Et puis, certaines personnes ont été... Ils savent que je suis un–j’aime bien chasser, j’ai donc mangé beaucoup de gibier. Ils m’ont amené...

            Deux ou trois personnes m’ont apporté de la viande de cerf là où je restais. Ils m’ont apporté de l’élan, même du bison, du pécari, ainsi j’ai–j’ai vraiment passé un temps merveilleux.

            C’est ma première fois de manger certains de ces gibiers. C’était vraiment bon. Que le Seigneur vous bénisse. Vous ne savez pas combien j’ai aimé cela. Je vous adresse tous mes remerciements. Et c’est la première fois que j’ai goûté du sanglier ou–ou du bison, c’était vraiment bon. Et j’apprécie beaucoup cela. Et la viande de l’élan et du cerf était délicieuse. J’aime vraiment ce genre de nourriture. Je ne sais pas ce qui me fait raffoler cela, mais je–j’aime ça de toute façon. J’aime le bois et le plein air. J’aime donc tout ce qui s’y rattache. Ainsi je vous apprécie très–très infiniment.

7          Et maintenant, vous tous qui vous êtes assemblés, quelle foi merveilleuse, ça a été merveilleux ! Pour moi, ça a été un peu dur, les amis. Ça a été la première fois dans mes réunions où j’ai essayé de faire mon propre appel à l’autel, de prêcher, de faire mon appel à l’autel, d’amener les gens à Christ, et puis de prier pour les malades. Ça a été vraiment dur. Pour les quelques derniers jours, j’étais presque exténué. En effet, ceci ce n’est pas l’unique réunion à laquelle je participe.

            Je vais immédiatement me rendre en Californie. Nous avons déjà apprêté maintenant la plupart de nos bagages, nous sommes prêts à partir pour la Californie. Et nous serons là-bas, et puis nous reviendrons directement à Macon, en Géorgie. De là, on ira directement à... dans le Colorado, et nous continuerons sans arrêt. Et ça devient certainement un peu fatiguant.

8          Eh bien, une fois... les plus grands transports de joie que j’ai eus dans mes réunions, surtout récemment... je remets toujours l’appel à l’autel au manager, à quelqu’un. Mais moi je... Combien cela me fait tressaillir de joie de voir les gens se lever et accepter le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel ! Et j’en suis si heureux.

            Et j’aimerais faire... j’aimerais que les ministres comprennent, mes sponsors et mes proches, que j’aimerais revenir un jour à Phoenix, si Dieu le veut, juste pour tenir des services de prédication de l’Evangile et appeler les gens à l’autel et leur imposer les mains pour qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Avec... C’est le discernement, les visions qui m’épuisent tant.

9          Combien parmi vous aimeraient que nous revenions pour tenir une réunion de ce genre? Aimeriez-vous cela? Eh bien, que Dieu vous bénisse. Merci beaucoup. Peut-être prier pour les malades, mais pas sous le discernement, de sorte que je puisse rester longtemps (Vous voyez?), au lieu de rester seulement quelques soirées et devoir ensuite repartir ; eh bien, nous pourrions rester plus longtemps. Tous mes remerciements.

            Alors que j’effectue ma tournée à travers la nation pour le moment, avant d’aller outre-mer, c’est ce que je demande. A Los Angeles, chez les Hommes d’Affaires Chrétiens, les cinq premières soirées de réunions consisteront à prêcher et à imposer les mains aux malades, et à prier pour eux à mesure qu’ils passeront dans la ligne. Nous prendrons chacun d’eux à ce moment-là.

10        Et maintenant, ce n’est pas exactement de cette façon-là que je me sers de mon ministère, mais c’est de cette façon que les gens ont été enseignés, et c’est ce qu’ils croient, j’aimerais donc procéder de cette manière pendant un temps. Vous ne pouvez pas mélanger les choses ; en effet, lorsque les visions commencent au début, alors vous n’en avez pas le contrôle ; elles continuent tout simplement. Et maintenant, ce soir j’aurais aimé pouvoir vous expliquer et vous dire comment ça se passe, mais je ne le saurais pas. Ça reste un mystère pour moi autant que ça l’est pour vous.

            Maintenant, je pense que cela couvre tout, à l’exception des gardiens, des huissiers et ainsi de suite. Nous sommes reconnaissants à cette fraternité du Temple Shriner de nous avoir permis d’obtenir cet amphithéâtre. J’espère que les gardiens, les managers et les autres sont présents. S’ils ne sont pas là, nous vous prions de leur transmettre notre appréciation la plus profonde. C’est pour la deuxième fois qu’ils nous l’accordent, et nous apprécions cela. Que le Seigneur les bénisse tous.

11        Et nous remercions aussi les huissiers qui ont été si gentils pour nous aider à apprêter la ligne de prière. Et surtout un petit huissier qui accompagne Billy, qui m’aide par ici, un petit homme. C’est un merveilleux petit gars, j’ai dû lui serrer la main il y a quelques instants. Et lorsqu’ils me conduisent pour me faire entrer, ils ne parlent pas, comme tout le monde le sait. Ainsi nous passons à l’estrade après être sorti de la prière.

            Et nous remercions certainement ce frère. Et les autres aussi, frère Ballard et tout ce merveilleux groupe de frères qui sont assis ici derrière, frère Walk–Fuller, oh ! ils sont très nombreux. Je reconnais leurs visages, mais parfois leurs noms m’échappent. Je pense que ce sont des hommes merveilleux. Et je crois, l’un d’eux, je crois que c’est frère Fuller, commence un réveil juste après ceci, n’est-ce pas? Ce sera demain soir, nous en faisons certainement l’annonce. Ce frère Fuller ici présent, du... est-ce du Fuller Tabernacle? Faith Temple [Temple de la Foi]. Avez-vous déjà annoncé cela ici? Je pense que de toute façon...

12        Et nous sommes vraiment heureux d’annoncer n’importe quel réveil, à tout moment, et le lieu où ils vont tenir... Dépêchez-vous, hâtez-vous, que tout le monde assiste à ces réveils qui sont maintenant annoncés, et allez directement de l’avant et servez le Seigneur. Ne laissez pas la lumière de votre maison s’éteindre. Continuez simplement à avancer avec ces réveils.

            Oh ! c’est si merveilleux de savoir que le Seigneur Jésus est vivant aujourd’hui, n’est-ce pas? Il vit et Il règne au-dedans de nos coeurs... Et maintenant ce soir je n’aimerais pas prendre beaucoup de temps. J’aimerais parler juste un petit peu sur la Parole, et ensuite entrer directement dans la ligne de prière pour les malades.

            J’avais plutôt annoncé que je ferais peut-être juste un appel...?... Et puis, j’ai plutôt ressenti que nous devrions laisser peut-être simplement cela au Seigneur, pour voir ce qu’Il va faire à ce sujet, jusqu’à la fin de la–la route, lorsque nous en arriverons à ce moment-là. Parfois Il nous laisse simplement aller jusqu’au dernier moment, alors Il nous dit ce qu’il faut faire. Mais nous L’aimons pour cela, n’est-ce pas?

13        Eh bien, que le Seigneur vous bénisse. Priez pour moi. Combien parmi vous promettent qu’ils vont prier pour moi? Je... vraiment je... Que Dieu vous bénisse (Oh ! la la !), les enfants par ici... Je pense simplement entrer pour serrer les mains aux gens. Et combien j’aimerais traverser cette allée-ci ce soir. Je... C’est vraiment la vérité, j’aimerais aller à la maison avec chacun d’entre vous, passer toute la nuit, m’asseoir et causer un peu, me lever le matin et bavarder. J’aimerais faire cela ; mon coeur désire ardemment rencontrer les gens comme cela. Mais je suis presque obligé de me tenir isolé à cause du genre de ministère que j’ai, parce que c’est... Je ne peux tout simplement pas le faire, et tenir les réunions. Mais Dieu sait que je vous aime.

            Je prends donc rendez-vous avec chacun de vous. Ceci... Lorsque je vous verrai dans le Pays de gloire, si Dieu me permet d’être là avec vous, j’aimerais venir là et m’asseoir pendant mille ans avec chacun de vous et causer. Et nous allons simplement–simplement... Nous aurons infiniment du temps pour en parler. Nous allons nous dire tout à ce moment-là, n’est-ce pas? Ne sera-ce pas merveilleux de nous asseoir là, près de l’Arbre de la Vie?

14        Et vous savez que nous serons agrémentés par les... tous les grands chanteurs. Il y aura Sankey, Beverly Shea, et tous les autres, là-bas sur la colline, juste chantant les louanges de Dieu. Nous nous assiérons près de l’Arbre de la Vie, où les eaux sortent du dessous du Trône. Ne sera-ce pas merveilleux? Oh ! je soupire après ce jour. Qu’est-ce que ça fait pour un chrétien qui est réellement ancré en Christ? Car dès que ce vieux tabernacle terrestre est ôté, nous entrons directement dans un autre, qui se trouve juste là. Oh ! la la ! N’est-ce pas merveilleux?

            Pensez-y, on tombe malade et on est fatigué et brisé, chagriné, rien ne marche, le monde est tout agité, pensez-y bien. «Viens, Seigneur Jésus.» Bien vite, ce vieux corps tremblant commence à dépérir, et vous ressentez les douleurs le gagner, les vagues froides de la mort qui vous envahissent. Puis lorsque vous vous tenez là de l’autre côté et que vous regardez, il y a un corps tout nouveau qui se tient juste là. Juste en sortant de celui-ci, vous entrez dans celui-là.

15        «Nous savons, en effet, que, si cette tente terrestre est détruite, nous en avons déjà une autre qui attend», nous allons simplement entrer dans cette tente-là. Une nouvelle tente, qui n’est pas faite de main d’homme, mais Dieu Lui-même l’a faite, Dieu l’a façonnée pour être éternelle, la gloire de Dieu. D’y entrer directement, de redevenir une nouvelle créature et jeune, pour ne plus jamais tomber malade... Oh ! la la ! Que peut... Eh bien, la mort n’a pas de–d’emprise sur un chrétien, n’est-ce pas? La mort, c’est tout simplement quelque chose pour amener le chrétien directement dans la Présence de son Créateur. Il est merveilleux lorsque vous pouvez penser à Lui dans ce sens-là, n’est-ce pas juste? Le fait que la mort ne peut pas avoir de l’emprise sur un chrétien, elle ne fait que l’emmener directement...

            Maintenant, quel genre de corps ça sera, avant que nous retournions pour prendre ce corps-ci? Je ne sais pas ; cela n’est pas encore révélé à l’homme. Mais nous savons que nous ne serons pas un esprit après que nous aurons quitté ici. L’esprit quittera cette tente, pour entrer dans une autre que Dieu a faite. Ce n’est pas simplement un esprit ; c’est un corps. Amen. Ça a une forme, ça a une physionomie, tout. Oh ! Ce sera merveilleux, n’est-ce pas?

16        Maintenant, on va juste lire une petite portion de la Parole, parce que Ses Paroles ne vont pas faillir. Mes paroles à moi failliront, et la parole de n’importe quel autre homme faillira, mais Sa Parole ne faillira pas. Ainsi dans Saint Luc... Je prêche beaucoup sur l’Ancien Testament, ce soir je me suis dit que je devrais un petit peu changer, et prendre quelque chose dans le–le Nouveau Testament. Etant donné que je suis un typologue, je dois faire plutôt demi-tour pour prendre une ligne dans l’Ancien Testament, pour être sûr de ce que le Nouveau Testament est. Ainsi je crois que si j’ai l’ombre de la chose, je saurai exactement ce que c’est, lorsque cette chose sera là, si nous voyons l’ombre de la chose.

            Maintenant, dans le Nouveau Testament, Saint Luc, au–au chapitre 24, à partir du verset 30. Juste pour avoir une Ecriture qui nous serve de référence. Nous lisons ceci dans ces versets:

Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.

Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux.

Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures?

17        A présent, demandons-Lui, Lui le Seigneur Jésus ressuscité, de bien vouloir nous ouvrir les Ecritures en ce moment, pendant que nous sommes assis et que nous nous attendons à Lui. Inclinons la tête, pendant que nous prions.

            Notre Bien-Aimé Sauveur, nous sommes venus à Toi ce soir, avec des coeurs ouverts, du mieux que nous les connaissons. Nous venons à Toi avec cette assurance bénie, qui a été placée tout au fond de notre être, à savoir que Tu es le Fils du Dieu vivant, que Tu es mort pour nos péchés, que Tu nous sépares donc du péché, et que Tu es ressuscité d’entre les morts, et que maintenant Tu es assis à la droite de la Majesté Divine dans les lieux célestes et Tu as envoyé sur terre le Saint-Esprit.

            Et nous Te rendons grâces pour le témoignage du Saint-Esprit, qui confirme la Parole avec des signes qui L’accompagnent. Nous Te remercions pour cette merveilleuse et glorieuse série de réunions, car c’est seulement par Ta grâce que nous avons pu être en mesure de–de communier ici. Combien nous avons communié autour de la Parole, et autour de l’Esprit de Dieu. Nous sommes tous membres des différentes organisations, pour ainsi dire, mais tous ensemble nous sommes dans ce... assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ, et nous avons ouvert nos coeurs à la Parole, et nous avons laissé le Saint-Esprit entrer. Nourris-nous.

            Des centaines de gens T’ont reçu comme leur Sauveur ; nous en sommes si reconnaissants. Et les malades, les infirmes, ceux qui ont été cloués dans les fauteuils roulants, paralysés, ceux qui étaient couchés sur les lits de camp, les brancards, ont été guéris et sont sortis en marchant. Les aveugles, les sourds, les muets, toutes sortes de maladies ont été guéries. Et Toi, ô Dieu, Tu es venu au milieu du peuple, et leur foi a attiré des Paroles surnaturelles, leur expliquant leur vie, ce qu’ils ont fait, ce qu’ils doivent faire, et ce qui arrivera. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...

18        ...Dieu, qui était une partie de Dieu. Dieu a vu ce que serait la fin depuis le commencement, et le Logos est venu sur la terre, Lequel était Christ la Parole, la Parole parlée de Dieu, une partie de Dieu, Il a été fait chair et a habité parmi nous. Et alors, nous sommes sortis de Christ, ce qui fait que la même Vie qui était en Dieu est entrée en Christ, et puis en vous. Et tout aussi sûr que Dieu a ressuscité Celui-ci, nous devons aboutir à la même chose, si le même Esprit est en nous. Parce que c’est l’Esprit de Dieu qui fait de nous des fils et des filles de Dieu.

            Oh ! N’est-ce pas merveilleux? Comment recevons-nous cela? En croyant au Seigneur Jésus-Christ, voilà. Et en acceptant cela, alors Dieu en retour nous donne le Saint-Esprit, qui crie dans nos coeurs: «Abba Père, mon Dieu, mon Dieu.» Et alors nous sommes ressuscités dans les derniers jours pour être enlevés. Et Il a dit: «En ce jour-là vous connaîtrez que Je suis dans le Père, le Père en Moi, Moi en vous, et vous en Moi.»

19        Voilà l’Esprit qui sort de Dieu, manifesté comme étant le Logos, Il est descendu et a été fait chair, et a habité parmi nous, il est re–res-... mort, Il a pris sur Lui le salaire du péché, Il est ressuscité, Il est assis à la Majesté Divine dans les lieux célestes, à la Droite de Dieu. Et le Saint-Esprit revient, amenant le même Esprit dans les individus maintenant, pour rétablir la relation entre eux et leur Créateur. N’est-ce pas merveilleux?

            Alors toutes les bombes atomiques et tous les... Avez-vous vu le journal aujourd’hui? On dirait que la guerre est sur le point d’éclater une fois de plus ; ils sont en train de se braquer leurs armes. Qu’est-ce que cela change pour un véritable croyant, le nombre d’armes qu’ils braquent? Amen. Dieu tient les rênes dans Ses mains. Amen. Et lorsqu’il sera temps pour que nous quittions ici, que ça soit par... quelle que soit la manière par laquelle nous quitterons ; il n’y a rien, ni la mort, ni rien d’autre qui puisse nous séparer de Dieu. Nous avons la Vie Eternelle. Nous ne pouvons pas venir en jugement, parce que Christ l’a dit: Nous sommes déjà passés de la mort à la Vie.

20        Nous sommes maintenant à Jérusalem, le commencement de notre texte de ce soir, ça avait été une très merveilleuse période de trois ans et demi. Ils avaient eu un réveil. Et les gens avaient été dans une très grande attente d’un Homme que le monde et l’église avaient rejeté, le Seigneur Jésus. Il était considéré comme un fanatique. C’est comme nous le dirions aujourd’hui, si nous devions le dire dans les termes modernes, Il était un saint exalté. Il était complètement en désaccord avec leur théologie. Et pourtant, Dieu avait confirmé qu’Il était avec Lui.

            Pierre a dit dans Actes 2, il a dit: «Hommes Israélites, vous auriez dû reconnaître ceci. Car ce Jésus de Nazareth était un Homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous, par des signes et des prodiges que Dieu a opérés par Lui, au milieu de vous tous, et vous en êtes tous témoins. Vous auriez dû reconnaître cela, mais, a-t-il dit, vous avez crucifié le Prince de la Vie par la main des impies. Dieu L’a donc ressuscité, et nous en sommes témoins.» Voilà. Dieu a prouvé que c’était Son Fils bien-aimé, par des signes et des prodiges qu’Il a opérés, montrant que Dieu était avec Lui.

21        J’aimerais vous demander quelque chose, vous les croyants, surtout à vous mes frères ministres qui êtes ici derrière. Au cours des deux derniers mille ans, chaque fois que l’Eglise a eu un réveil, ou chaque fois que l’Eglise a eu un réveil, des signes et des prodiges accompagnaient ce réveil. Absolument. Les signes du Dieu surnaturel vivant dans les gens, qui donne aux gens une vision. Quelle espérance avons-nous, si nous ne sommes pas sûrs qu’il y a quelque chose de surnaturel?

            Tout homme essaie de regarder au-delà du rideau du temps. Vous savez que vous venez de quelque part ; vous allez quelque part ; il faut donc jeter un petit coup d’oeil au-delà du rideau du temps. Moïse voulait voir cela. Dieu l’a laissé voir cela. Nous pouvons donc voir cela aussi, Christ le ressuscité.

22        Maintenant, l’Eglise qui avait quitté ses affiliations avec–avec la grande église juive orthodoxe de ce temps-là, le sanhédrin, elle était sortie, et avait suivi le Seigneur Jésus. Peu importe combien les gens avaient jeté le discrédit sur Son Nom en L’appelant «Enfant illégitime», eux avaient reconnu que Dieu était en Lui.

            Il a dit: «Mes brebis connaissent Ma Voix.» Vous voyez, ils étaient spirituels à l’intérieur, et lorsqu’ils L’ont vu, ils ont reconnu qu’Il était différent des sacrificateurs, des docteurs de la loi et des autres. Aussi L’ont-ils suivi partout où Il allait. Ils L’aimaient. Les gens ne pouvaient pas Le comprendre. Il était un Mystère, même pour les apôtres. Personne ne pouvait Le comprendre, parce qu’il y avait deux Personnes qui parlaient tout le temps.

23        La Personne de Jésus-Christ parlait, et Dieu parlait aussi en Lui. Parfois c’était Christ Lui-même ; parfois c’était le Père qui habitait en Lui. Vous voyez cela? Il... Les gens ne pouvaient pas comprendre certaines choses qu’Il disait ; Il leur parlait en énigmes. Finalement Jésus, un jour, pendant qu’Il leur parlait, a dit: «Je suis venu de Dieu ; Je suis venu dans le monde ; et Je retourne à Dieu.»

            Et alors les disciples ont dit: «Maintenant Tu parles ouvertement. Maintenant nous comprenons, et nous croyons que–que Tu sais toutes choses, et à cause de ceci nous croyons que Tu es le Fils de Dieu. Nous croyons en Toi, maintenant, parce que Tu sais toutes choses ; Dieu Te montre toutes choses, et Tu n’as pas besoin que quelqu’un Te le dise, parce que Dieu Te le montre tout simplement. Et voilà pourquoi nous croyons que Tu es sorti de Dieu.» Voyez, après qu’ils... Juste avant Sa crucifixion, Saint Jean, je crois, vers le chapitre 15 ou 17, je ne me rappelle plus, c’est le chapitre 15, je pense.

24        Très bien, remarquez, maintenant ils L’aimaient et ils croyaient en Lui, parce qu’ils avaient vu Ses oeuvres, montrant que Dieu était avec Lui, confirmant la Parole qu’Il prêchait. Voyez, un homme peut venir et dire n’importe quoi. Ça, ce n’est que la parole d’un homme. Mais lorsque Dieu vient là et dit: «C’est la vérité», qu’Il confirme cela, alors vous feriez mieux de croire cela, parce que c’est Dieu qui l’a dit. Vous voyez?

            Ainsi Il disait que Dieu était en Lui. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres ; c’est Mon Père qui habite en Moi ; c’est Lui qui fait les oeuvres. Je ne fais rien de Moi-même ; Je ne fais que ce que le Père Me montre, c’est ce que Je fais.» Eux ils ont découvert que ce que le Père Lui montrait, ce qu’Il Lui disait, c’était très exactement la vérité.

25        Il se tenait devant l’assistance, et Il discernait les pensées des gens. Il a dit: «Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos coeurs?» Et Il discernait les choses comme cela ; les gens savaient que cela venait de Dieu. Et Il a dit que les choses qu’Il avait faites, que le Père les Lui avait montrées, Il voyait que tout ce qu’Il disait était la Vérité. Ainsi, c’était là un signe pour les Juifs de toute façon.

            «S’il y a parmi vous un homme qui est spirituel ou un prophète, Moi l’Eternel, Je Me ferai connaître à lui par des visions, Je lui parlerai dans des songes. Et si ce que ce prophète dit s’accomplit, alors écoutez-le, car Je suis avec lui. Mais si cela ne s’accomplit pas, alors ne l’écoutez pas, Je ne lui ai pas parlé. C’est simplement faux et charnel, Je ne l’ai pas entendu, ou plutôt Je n’ai pas été avec lui.»

            Mais c’était un signe, et ils avaient vu que Dieu effectivement se manifestait au travers de Christ. Et c’est exactement ce que l’Ecriture dit: «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même.»

26        Maintenant, remarquez, puis vint le temps de déception. Ce grand Personnage merveilleux qui pouvait parler aux morts, et ceux-ci ressuscitaient... Pas tous les morts, Il n’a parlé qu’à trois morts, d’après les récits des Ecritures. Et les trois sont ressuscités, parce que trois constituent un témoignage, un–un témoignage. «Toute parole sera établie sur la déposition de deux ou trois témoins.» Et chaque fois, Il disait que c’est le Père qui faisait cela, que le Père Lui montrait ce qu’il fallait faire.

            Maintenant, ils voient un Homme qui pouvait ressusciter les morts, mourir Lui-même. Et pas juste mourir d’une mort ordinaire, tomber malade et mourir, mais on L’a exposé là et on L’a raillé, un Homme qui pouvait discerner les pensées des gens et leur révéler ce qu’ils faisaient, et puis quand le test est arrivé, l’épreuve, on Lui a mis un bandeau à la tête, et on L’a frappé sur la tête avec un bâton, et on Lui a dit: «Toi qui prophétises, dis-nous qui T’a frappé ; et nous croirons en Toi maintenant.»

            Et quelqu’un a étendu la main et Lui a arraché la barbe de Son visage, et Lui a craché au visage. Une Personne divine, comment était-ce possible? J’imagine que Ses disciples ont dit: «Eh bien, pourquoi ne fait-Il pas quelque chose à ce sujet?» Eh bien, s’Il avait fait quelque chose à ce sujet, vous et moi, nous serions dans une condition horrible ce soir. Il ne pouvait rien faire à ce sujet, se sauver Lui-même et sauver les autres. Il devait se livrer Lui-même.

27        Ainsi Il ne faisait pas le clown avec Ses dons et Sa puissance. Ils L’ont frappé sur la tête et ils ont dit: «Eh bien, dis-nous qui–qui T’a frappé.» Et puis, lorsqu’Il était sur la croix, Lui qui avait pu sauver les autres et calmer la mer en furie, Le voici qui avait une forte fièvre, et Il se mourait, le sang sortait de Ses veines, et les Juifs disaient: «Maintenant, si Tu es le Fils de Dieu, montre-nous un miracle. Fais quelque chose devant nous. Descends de la croix, et nous croirons que Tu es le Fils de Dieu. Nous croirons en Toi si Tu descends de la croix.» Voyez, cet esprit de critique, et Dieu a simplement laissé ces choses arriver de la sorte, «afin que cela confonde les sages et les intelligents et soit révélé aux enfants qui veulent apprendre». Il vous faut oublier tout ce que vous connaissez, et vous soumettre à l’Esprit de Dieu, alors Dieu peut se mettre à vous enseigner.

28        N’essayez pas de vous en aller et d’acquérir toutes ces grandes instructions et éruditions pour connaître Dieu. Vous ne connaîtrez pas Dieu par l’érudition ; on connaît Dieu par la foi. Vous croyez en Lui, et Dieu se révèle à vous. J’aime cela, pas vous? Il a rendu cela si simple, si humble.

            Maintenant, c’est si modeste, et c’est si simple que les sages ne peuvent pas comprendre cela. Cela a été tellement simplifié que les sages ne comprennent pas cela. Ils essaient de rendre cela compliqué pour l’église.

            Ils essaient de faire de cela tout un tas de choses que vous devez faire pour vous sanctifier, arrêter de faire ceci, de faire cela, et tout, ceci, cela, et... Eh bien, ce n’est pas ça du tout ; croyez tout simplement cela, et acceptez cela, et cela règle la question. Dieu entrera dans votre coeur, et Il prendra soin du reste. Si jamais Il peut gagner le–le... dans votre coeur, gagner une place dans votre coeur, alors le reste ira de soi. J’aime cela.

29        Remarquez, comment donc un Homme divin, que les gens pensaient être le Roi qui devait venir, le Libérateur d’Israël, comment cet Homme pouvait-Il s’humilier, laisser les Gentils impies Le frapper à la tête sans leur dire un mot? Pourquoi n’a-t-Il pas montré Sa puissance? Dieu a des temps et des voies pour faire les choses. Ils Lui ont arraché la barbe, ils Lui ont craché au visage, quelle insulte ! «Fais quelque chose ; Tu es le Roi.»

            Il a dit: «Je pourrais demander à Mon Père, et Il M’enverrait douze légions d’anges, mais Mon Royaume n’est pas de ce monde.» Voyez-vous? Il a dit: «Vous ne comprenez pas cela.»

            Oh ! Ils ont dit: «Ôtez cet hérétique !» Et ils L’ont fait monter là-haut et L’ont crucifié, et Il est mort, et ils L’ont enterré, et ils se sont débarrassés de Lui, et ils L’ont scellé dans la tombe. Maintenant, vous parlez d’un peuple déçu qui devait aller affronter une fois de plus le monde, après qu’ils étaient sortis de leurs églises, qu’ils avaient cru dans ce type de religion... Et ils étaient sortis de leurs églises, ensuite ils devaient retourner et affronter encore leurs églises, après que la chose même qu’ils avaient crue, apparemment, avait failli. Ils avaient... Ils... Apparemment il n’y avait plus aucun espoir.

30        La Personne même qu’ils avaient pensé être le Dieu Prophète, ou le–le Messie, on L’avait tellement maltraité devant les gens qu’Il était vraiment impuissant et sans secours. Lorsqu’Il était là parmi les gens, Il avait accompli toutes sortes de signes, mais quand Il se tenait là au tribunal, Il n’a même pas essayé de se défendre, Il a simplement laissé les gens Le frapper ici et là, L’attacher contre un poteau pour y être flagellé, Il les a laissés prendre ces martinets, munis de grosses boules de plomb au bout du cuir, et Lui lacérer le dos avec, et pendant qu’ils Lui flagellaient le dos, Il n’a point ouvert la bouche.

            Ils L’ont amené au sommet de la colline, ils L’ont cloué sur une croix, ils L’ont soulevé et ils L’ont placé là, et la chair de Ses mains s’arrachait. Et Il criait même, implorant miséricorde. C’est vrai. Maintenant, dans la pensée des gens, comment pouvait-Il être le Fils de Dieu, Lui qui pouvait laisser les gens Le traiter ainsi, Le meurtrir et Le traiter de la sorte? Vous voyez, leur ignorance des Ecritures, c’est ce qui a fait qu’ils agissent, qu’ils–qu’ils fassent cela. Maintenant, nous verrons cela dans quelques minutes.

31        Très bien, ils L’ont enseveli...?... le sabbat était passé, le premier jour de la semaine était venu, ainsi ils avaient donc veillé à cause du sabbat. Pierre a pris ses filets de pêche, et il voulait retourner pour reprendre ses activités commerciales, la pêche. «Eh bien, je pense que j’étais dans l’erreur après tout. Peut-être que cet Homme était un fanatique.»

            Je peux le voir, Cléopas et ses amis dire: «Eh bien, retournons à Emmaüs ; c’est terminé. L’Homme en qui nous avions tant confiance comme étant un véritable et authentique Homme divin envoyé de Dieu, une véritable Personne divine, qui pourtant aurait dû à coup sûr être... Peut-être que la grande église avait raison: c’était de la télépathie ; Il lisait les pensées des gens.» Vous voyez?

            Les hommes se disaient: «Peut-être, Il... Il était réellement un spirite. Peut-être qu’Il n’était qu’un spirite, voilà pourquoi la terre a tremblé et tout, lorsqu’Il est mort là-haut. Peut-être qu’Il n’était que ce que les prêtres disaient de Lui, un Béelzébul. Ce que toute l’église... Peut-être que c’était juste.»

            Ainsi il a pris son ami, et il a dit: «Allons maintenant, retournons–retournons à Emmaüs, chez nous, et nous allons reprendre notre métier de charpentier (ou peu importe ce que c’était), recommencer la construction», ou peu importe ce qu’ils voulaient faire. Ils étaient tous découragés, alors qu’ils marchaient sur le chemin, tristes, ignorant que le Seigneur béni était ressuscité le matin de Pâques, et qu’Il était vivant parmi le peuple.

32        Frère, la botanique ne signifie pas seulement des fleurs et ces autres choses, ça signifie aussi la résurrection, dans ce cas-là. Amen. Juste comme au printemps, lorsque les fleurs de Pâques s’épanouissent, tout est si beau, un type même de la nature ; la résurrection doit avoir lieu au printemps. C’est la raison pour laquelle la résurrection se fait au printemps ; la résurrection de tout, et certainement que le Roi de la nature est ressuscité, le Créateur de la nature est ressuscité avec le reste de la nature qui est ressuscité.

            Et les voici, en route vers chez eux, marchant sur la route. Vraiment j’aurais–j’aurais aimé les écouter, pas vous, juste une minute, me tenir là et voir ce qu’ils disaient? J’entends l’un d’eux dire: «Eh bien, Cléopas, qu’en penses-tu? Je suis déçu, moi. Eh bien, j’imagine que nous allons devoir encore affronter ce prédicateur, lui dire: ‘Je pense que nous avions tort concernant cet Homme.’ Oh ! la la ! Je déteste faire cela ; j’avais vraiment fondé ma confiance en Lui.»

33        Et remarquez, pendant qu’ils parlaient de Lui, qu’ils s’entretenaient à Son sujet, Il est apparu. C’est une bonne façon de L’amener à venir auprès de vous: parlez de Lui tout le temps. Amen. Gardez votre conversation centrée non pas sur qui est... ou sur quelle chaîne de télévision sera diffusée la prochaine pièce de théâtre, ou le prochain film qui va paraître, ou qui sera élu président ; parlez de Jésus.

            En ces jours-ci les chrétiens parlent de tout, sauf de Christ. Sortez, ils ont toujours un tas de non-sens et tout dont ils veulent parler ou quelque chose du genre, mais jamais ils ne parlent de Christ. Parlez de Lui. Chantez Ses cantiques. Aimez-Le ; gardez-Le sur votre coeur et dans votre esprit tout le long du jour et toute la nuit.

            David disait au sujet de... qu’il aimerait attacher les lois à ses doigts et aux colonnes de son lit, ainsi il serait constamment devant Lui. Voilà ; gardez-Le devant vous dans votre mémoire, dans vos pensées, dans vos louanges, dans vos propos. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est garder Christ devant vous. Voilà la manière de Le garder près de vous.

34        Pendant qu’ils étaient en train de parler de Lui, Il est apparu sur la scène, Il leur était inconnu. Beaucoup de gens qui L’aimaient réellement ne savaient pas qu’Il était ressuscité des morts. Et c’est... et si ce n’est pas le vrai sens du mot ce soir, je ne sais pas ce que c’est. Beaucoup de gens qui aiment réellement le Seigneur Jésus ne peuvent pas comprendre qu’Il est ici.

            Il est dans cette salle en ce moment même. Il agit parmi les gens, le Seigneur Jésus ressuscité. C’est si difficile pour les gens de voir cela. Ecoutez, vous qui êtes assis tout le long ici dans ces fauteuils, dans ces lits de camp et autres, si vous pouviez voir cela, vous alliez... si vous croyez cela de tout votre coeur, et acceptez Sa Parole, vous sortirez d’ici ce soir en parfaite santé, bien portant. Oui, car Il est ressuscité des morts.

            Remarquez, Il marchait avec eux, ils L’aimaient, mais eux ne le savaient pas ; eux ne savaient pas qu’Il était ressuscité. Bien des fois Il est resté à côté de vous, et même là peut-être, lorsque vous avez failli connaître un accident. Il s’est passé quelque chose ; vous ne savez pas ce qui s’est passé. Il s’est passé quelque chose ; c’était Lui. Lorsque le médecin est venu et qu’il a dit: «Le bébé, je ne vois pas comment il peut survivre.» Et peu après, le bébé s’est rétabli ; c’était Jésus. Il est avec vous. Oh ! Comme c’est merveilleux !

35        Il y a longtemps, une petite femme qui était... Je me rappelle qu’elle est allée vivre là en bas, non loin de mon église ; c’est là qu’elle habite maintenant, à Jeffersonville. Elle était dans un sanatorium à Waverly Hills, et on l’a amenée, et ils ont dit: «Le médecin a dit qu’elle va certainement mourir dans peu de temps.» Ils estimaient qu’il ne lui restait que, je pense, dix jours, deux semaines à vivre ; un cas de tuberculose. Et je suis allé là pour la voir.

            Ils m’ont appelé ça fait environ–ça fait environ huit ou dix ans, c’était juste avant que je ne vienne à Phoenix pour la première fois. Je me suis rendu là et je me suis mis à prier pour la femme. Elle avait environ cinq gosses. Et j’ai prié avec elle ce soir-là ; et pendant que je priais, je me suis relevé, et je l’ai même vue avec des cheveux teints en gris. Et elle était... ses cheveux étaient brun sombre. Et je l’ai vue avec des cheveux teints en gris. Ses enfants sont entrés, et lui ont serré la main, quelques années plus tard. Et j’ai dit: «Soeur, AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous allez vivre.»

            Elle a commencé à pleurer. Elle a dit: «Révérend Branham, il s’est passé quelque chose dans mon coeur.» Elle a dit: «Je–je–je sens vraiment que je vais vivre. Quelque Chose vient de me convaincre que je vais être guérie.»

            J’ai dit: «Vous êtes guérie, car c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

            Je suis remonté, je le leur ai dit à l’église. Il y avait un homme qui habitait la porte qui suivait la mienne, un précieux ami, et il avait comme occupation de fabriquer des objets en cuir. A propos, il m’avait fabriqué ce portefeuille que j’ai... que je porte depuis dix ans. Il l’avait fait en peau de daim que j’avais moi-même attrapé: j’ai l’image de mon tabernacle dessus ; et à l’intérieur il y a un poisson par ici et une tête de cerf ici. Il m’a donc fait ce vieux portefeuille, et je le porte comme souvenir de cela, depuis si longtemps.

36        C’était un homme de science qui était totalement et parfaitement infidèle. Il travaillait au dépôt du gouvernement. Il ne croyait pas à l’existence de Dieu. Il disait: «Quiconque croit une telle chose est fou.» Il disait: «Ces gens sont...»

            Je–je n’arrive pas à comprendre facilement comment les gens peuvent avoir cela dans leur esprit. Ce matin, pendant que j’étais dans le bureau d’un homme d’affaires, ici dans cette ville, avec quelques ministres, ils parlaient de la façon dont l’islam est en train de gagner du terrain là en Afrique. Ecoutez, vingt-cinq musulmans contre un chrétien, c’est la pression. Pourquoi? Dans l’islam on est uni, il y a l’unité. Ils croient que le Coran est inspiré.

37        Nous les chrétiens, au départ, nous sommes séparés entre catholiques et protestants. Les catholiques disent: «La Bible est inspirée, mais l’Eglise catholique est au-dessus de la Bible.»

            Les protestants eux disent: «Eh bien, Elle est inspirée pour autant que je la crois. Le reste n’est pas inspiré.»

            Des disputes, des luttes, des discussions, des séparations, oh ! c’est pitoyable. Je suis certainement heureux que Dieu se soit emparé de moi avant que l’église ne le fasse (C’est juste. Oui, oui.), que Dieu m’ait enseigné le premier, parce que probablement je serais un incroyant. Lorsque je vois les gens qui se disent chrétiens et–et l’église et toutes ces choses, chacun veut chercher la petite bête et tout chez l’autre, et ils se séparent, apparemment, n’ayant pas la foi. Certainement.

38        Maintenant cet homme était un parfait infidèle. Et quelqu’un a répandu la nouvelle le jour suivant que j’avais dit cela de cette femme. Je n’étais pas encore parti pour tenir des services. J’étais en train de faire la patrouille sur une ligne de haute tension et mes habits étaient en lambeaux. Je suis monté sur ma vieille bicyclette, et je suis allé me procurer quelques provisions au magasin, et je devais tourner au coin où cette femme habitait, juste deux pâtés de maisons en bas de là où je me trouvais. Et voici venir cet infidèle qui descendait la rue. Et il m’a parlé.

            J’ai dit: «Bonjour, monsieur.»

            Et il a dit: «Salut, prédicateur.» Il a dit: «Juste une minute, j’aimerais vous parler.» Il a dit: «N’avez-vous pas honte de vous-même?»

            Et j’ai dit: «Quoi?»

            Il a dit: «Vous avez dit à cette pauvre petite mère mourante là-bas qu’elle allait vivre, nourrissant ces gens d’un faux espoir comme cela.»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne les ai jamais nourris d’un faux espoir.»

            Il a dit: «Eh bien, elle est mourante.» Il a dit: «Son mari travaille avec moi là au gouvernement.» Et il a dit: «Il m’a dit que vous vous êtes rendu là hier soir, et, ou plutôt c’était donc avant-hier soir, et que vous avez prié pour elle. Et elle... vous lui avez dit qu’elle allait se rétablir et qu’elle vivrait jusqu’à la vieillesse.»

            J’ai dit: «C’est juste. Ce n’est pas moi qui ai dit cela ; c’est Dieu qui a dit cela.»

            Il a dit: «C’est du non-sens, a-t-il dit, honte à vous. Vous devriez être assez gentleman pour ne pas laisser les gens compter sur de telles choses, de telles faussetés.»

            J’ai dit: «Ce n’est pas faux.»

            Il a dit: «Allez-vous-en avec de telles faussetés !» Il s’est retourné et s’en est allé.

39        Je me suis dit: «Eh bien, OK.» Et j’ai continué mon chemin et je me suis procuré mes provisions, et je suis revenu. Environ deux ou trois jours après cela... Il avait une jolie petite femme qui était une croyante, et ainsi je... ma femme la connaissait très bien, elle a dit qu’elle était une jolie dame. Elle était membre de l’Eglise chrétienne. Alors ma femme m’a dit, lorsque j’entrais, elle a dit: «Eh bien, madame Andrews est très malade, Billy.» Elle a dit: «Tu devrais aller la voir.»

            J’ai dit: «Ça va.» J’ai dit: «Son mari est cet infidèle-là, ai-je dit, je–je dois y aller doucement.»

            J’ai donc dit: «J’irai lui demander si je peux lui amener le bois d’allumage et du charbon, et peut-être qu’il demandera... peut-être qu’elle me demandera si j’aimerais prier pour elle.»

            Ainsi je suis allé, et j’ai dit: «Bonsoir, monsieur Andrews.»

            Il a dit: «Salut, pasteur.»

            Et j’ai dit: «J’ai appris que votre femme est malade.»

            Il a dit: «Oui, c’est ça, mais j’ai un bon médecin qui s’occupe d’elle.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je voulais juste vous demander, Monsieur Andrews, étant donné que nous sommes des voisins très proches, si je pouvais vous aider pour vous procurer du charbon ou faire une course à l’épicerie, n’importe quoi, je–je le ferai pour vous.»

            Il a dit: «Oh ! Bon, merci beaucoup.» Mais il a dit: «Nous avons un bon médecin qui s’occupe d’elle ; tout ira très bien.» Et il m’a dit qui était ce médecin de la ville.

            Et j’ai dit: «C’est un homme bien.» J’ai dit: «Et je l’apprécie beaucoup.»

            «Oui, nous avons la situation sous contrôle, a-t-il dit, elle a l’appendicite.» Et il a dit: «Tout ira bien, a-t-il dit, il insensibilise cela ; ce sera OK.»

            Et j’ai dit: «Merci, monsieur Andrews, j’espère certainement qu’il en est ainsi. Si je peux vous être d’un quelconque secours, j’habite à côté de vous ; appelez-moi tout simplement.» Il a fermé la porte, il est rentré, il n’était pas plutôt intéressé. Eh bien, le lendemain le médecin est venu et a dit: «Il nous faudra l’amener à l’hôpital ; elle gonfle terriblement.» Il a dit: «Il nous faudra l’amener à l’hôpital pour l’opération.»

40        Ainsi, ils l’ont amenée à l’hôpital, et lorsqu’ils ont prélevé son sang, le test a révélé qu’elle n’avait pas d’appendicite. Ils ont donc envoyé chercher un spécialiste à Louisville.

            Et ils ont fait venir le spécialiste là, et celui-ci l’a examinée, et après l’examen il a dit: «Elle n’a plus que quatre à six heures à vivre. Il y a un caillot de sang tout près de son coeur, c’est ce qui provoque le gonflement.» Il a dit: «Elle va trépasser ; c’est tout.»

            Alors le lendemain matin ma femme m’en a parlé et a dit: «Madame Andrews va mourir, Billy.» Elle a dit: «Je viens d’apprendre qu’elle a un caillot de sang. L’infirmière, l’une de mes amies infirmière m’a appelée et a dit: ‘Elle est sur le point de mourir.’ Elle a dit: ‘Elle est déjà inconsciente.’»

            J’ai dit: «C’est déplorable, Meda, ça me fait beaucoup de peine d’entendre ça. La pauvre !» J’ai dit: «Nous allons tout simplement prier pour elle.» Ainsi nous avons prié, et j’ai continué et je suis allé au travail.

41        Et il pleuvinait, et je voulais aller dans les champs. Quelque Chose ne cessait de me dire: «Fais demi-tour et rentre. Fais demi-tour et rentre.»

            Je me suis donc dit: «Eh bien, je vais faire demi-tour et rentrer.» Je suis donc rentré, j’ai appelé et j’ai tourné dans... Il faisait mauvais temps, alors je ne pouvais pas travailler à cause de cela, parce que je savais que le Seigneur voulait quelque chose. Ainsi, peu après, j’étais assis là, et je démontais mon vieux fusil, et je le nettoyais. Et tout à coup, voici venir monsieur Andrews, faisant le contour de la maison, il marchait là, il avait le bonnet enfoncé jusqu’aux oreilles, il a frappé à la porte et il a dit: «Madame Branham, a-t-il dit, est-ce que le pasteur Branham est là?»

            Elle a dit: «Oui, Monsieur Andrews, veuillez entrer.» Il est donc entré.

            J’ai dit: «Salut, Monsieur Andrews ; prenez place.» J’ai tout simplement continué à travailler sur mon fusil, vous savez.

            Et il a dit: «Pasteur.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Ma–ma femme est gravement malade. Avez-vous appris cela?»

            J’ai dit: «Oui, j’ai appris qu’elle était mourante, Monsieur Andrews.» J’ai dit: «C’est vraiment dommage.» J’ai dit: «Bien sûr, vous avez un très bon médecin là-bas.» Et j’ai dit: «Je–j’espère vraiment qu’elle se porte très bien.»

            Il a continué... Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, nous avons eu un spécialiste ; avez-vous appris cela?»

            J’ai dit: «Oui, on m’a fait savoir que vous en avez eu un, Monsieur Andrews. J’ai appris que c’était un caillot de sang près du coeur.»

            Il a dit: «Oui, a-t-il dit, c’est exact.» Il a continué: «Oh ! la la ! a-t-il dit, elle est en très mauvais état.»

            J’ai dit: «Oui, oui, c’est vraiment dommage.»

42        Je me suis dit: «Tu en as pour ton compte. Tu m’en as fait voir de toutes les couleurs, maintenant c’est alors à ton tour de transpirer un peu.» Ainsi j’ai simplement continué à nettoyer mon fusil, je l’ai laissé transpirer. J’ai donc continué à nettoyer mon fusil, et je l’examinais comme cela. Il était déjà propre, mais je voulais tout simplement qu’il transpire encore un peu. Et j’ai continué à examiner ma carabine comme cela.

            Et il a dit: «Pasteur, a-t-il dit, vous savez quoi?»

            J’ai dit: «Vous dites, Monsieur Andrews?»

            Il a dit: «Pourriez-vous lui venir en aide un petit peu?»

            Et j’ai dit: «Que voulez-vous dire?»

            Il a dit: «Vous comprenez.»

            J’ai dit: «Vous voulez dire que je prie pour elle?»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Je pensais que vous ne croyez pas dans de telles histoires.» J’ai dit: «Si je me rappelle bien, vous m’avez dit il n’y a pas une semaine, là-bas au coin, que vous ne croyiez même pas que Dieu existe.»

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, vous comprenez...»

            Je me suis dit: «Oui, lorsque le moment sera venu, tu croiras. C’est juste, que cela s’approche une fois assez de ta propre porte, tu croiras cela.» Et j’ai dit: «Eh bien, il n’y a pas de quoi, Monsieur Andrews.»

            Ce qu’il... Il a dit: «Voudr-... voudriez-vous aller prier pour elle?»

            J’ai dit: «J’aimerais vous demander quelque chose, Monsieur Andrews.» J’ai dit: «Et je vous demanderais de vous agenouiller ici avec moi, et que nous priions pour elle juste ici.»

            Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, c’est à peine si je–je–je sais ce qu’il faut faire.»

            J’ai dit: «Agenouillez-vous tout simplement ici ; je vais vous donner des instructions.»

43        Alors il s’est agenouillé là. J’ai dit: «Maintenant, levez vos mains, et dites...» J’ai dit: «La première chose: du fond de votre coeur dites: ‘Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, un pécheur.’» Je l’ai donc amené à prier, et il s’est mis à pleurer. Mais oh ! oh ! la la ! nous avons eu un...

            Il a dit–il s’est relevé et a essuyé ses yeux ; il a dit: «Eh bien, pasteur, vous–vous–vous pensez maintenant qu’elle recevra du secours?» J’ai dit... Il a dit: «Voudriez-vous aller?»

            Et j’ai dit: «Oui, je vais aller la voir.» Alors j’ai dit à Meda: «Porte ton manteau.» Nous sommes allés là, et alors, elle ne nous a pas reconnus: à la voir, ses yeux étaient tout gonflés comme ça et ses lèvres étaient retournées. Ainsi, lorsque la petite infirmière est entrée, elle a dit: «Venez, Frère Branham.» Elle m’a conduit là. Et je me suis agenouillé et j’ai prié pour elle, j’ai posé ma main sur elle, je me suis tenu là un petit peu. Ma femme aussi s’est tenue là, et elle a dit: «Tu vois quelque chose?»

            J’ai dit: «Non, chérie, je ne vois rien.»

            Nous sommes sortis et nous avons fait un tour du côté où étaient les bébés et nous avons jeté un coup d’oeil là du côté de la maternité, vous savez, où tous les bébés étaient couchés. Elle parlait d’eux. Je suis encore retourné vers monsieur Andrews ; juste au moment où j’ai franchi la porte, j’ai vu cela. Oh ! la la ! j’ai dit: «Chérie, ça va passer. Ne t’en fais pas ; Dieu a entendu.»

44        Et je suis rentré chez moi. Monsieur Andrews est venu et il a dit: «Qu’en pensez-vous, pasteur?»

            J’ai dit: «Elle va vivre.»

            Il s’est mis à pleurer, oh ! la la ! Et il–j’ai dit: «Elle va vivre.» J’ai dit: «Ne vous inquiétez pas ; Dieu l’a déjà dit par le même moyen de la vision, Il a dit que cette femme-là allait vivre, et maintenant elle est debout là-bas, cette femme.» J’ai dit: «Bon», madame Reece alors...

            Et j’ai dit: «Maintenant, elle aussi va vivre.»

            Et il a dit: «Oh ! Je suis si heureux, pasteur.»

            Quelques instants après le téléphone a sonné, et il est parti. Et on lui a dit: «Venez auprès de votre femme sans tarder ; elle est mourante.»

            Alors il est venu me le dire, et j’ai dit: «Croyez-vous ce que je vous ai dit?»

            Il a dit: «Oh ! Pasteur, je veux bien, a-t-il dit, mais ils me disent qu’elle est mourante.»

            J’ai dit: «Ce qu’ils disent ne change rien du tout.» J’ai dit: «Lorsque Dieu dit quelque chose, cela doit s’accomplir parfaitement à la lettre.»

            Alors il a dit... Ainsi aussitôt, vous savez, il a dit: «Oh ! je ne peux pas aller voir cela.»

            J’ai dit: «Assister à quoi?» J’ai dit: «Vous pensez toujours qu’elle va mourir, n’est-ce pas?»

            Il a dit: «Je suis simplement tout nerveux.»

            J’ai pensé: «C’est bon pour toi maintenant même (Vous voyez?), de bien transpirer.»

45        J’ai donc laissé la chose aller de soi ; peu après, il y a eu un autre appel téléphonique ; on l’a appelé de l’autre côté de la rue. Le voilà qui traverse, puis il est revenu. Et alors il a dit: «Je suis obligé d’aller à l’hôpital immédiatement.» Alors il s’est rendu à l’hôpital.

            Et moi–Meda a dit: «Qu’en penses-tu?»

            Et j’ai dit: «Eh bien, ne t’inquiète pas là-dessus. Dieu l’a déjà dit ; cela règle la question.» J’ai dit: «Si d’ici trois jours cette femme ne me fait pas une tarte aux pommes, et que je ne la déguste pas en étant assis sur cette porche, alors je suis un faux prophète.» C’est juste. Elle a pu vraiment en faire une délicieuse. Ainsi je–je le savais ; aussi le lui ai-je dit. Je le leur ai dit juste là à l’hôpital, je l’ai dit à l’infirmière. J’ai dit: «Elle me fera une tarte d’ici trois jours. Au cas contraire, alors je vais–je vais quitter le ministère.» C’est juste. J’ai dit: «Parce que cela est absolument la vérité.»

46        Et, vous savez, il est revenu traversant le champ quelques instants après, la morve coulant de ses narines, et il était en train de sauter, de bondir comme cela. Et il a dit: «Pasteur, pasteur, devinez ce qui est arrivé.» Il a dit: «Je me suis rendu là pour la voir, et au moment où je suis arrivé, a-t-il dit, le... quelque chose s’est défait, et toute l’eau est sortie d’elle, et elle était assise dans un lit et elle a dit qu’elle avait faim. J’ai appelé l’infirmière.» Et il a dit: «On lui a apporté du bouillon, et elle a dit: ‘Enlevez cette histoire ; je veux des saucisses de Francfort et de la choucroute.’» Il a dit: «Elle est tout à fait normale et en bonne santé...» Aujourd’hui elle est vivante. Et le Dieu du Ciel qui a baissé Ses regards...

            Et presqu’une semaine après cela il m’a fabriqué ce petit portefeuille que j’ai toujours porté depuis lors dans ma poche, à travers le monde. C’est juste ; c’est la vérité ; Dieu dans le Ciel le sait. Elle est vivante ce soir. Pourquoi? Parce que Jésus-Christ vit, elle aussi vit. Que Dieu bénisse...?... Vous voyez? C’est vrai.

47        Lorsque Jésus leur a parlé, Il a commencé à leur révéler... Remarquez, la chose même... Ils ont dit–Il a dit: «Pourquoi êtes-vous tristes?» Les chrétiens ne devraient pas être tristes ; ils devraient être heureux, très heureux, dans la joie. Il a dit: «Pourquoi êtes-vous si tristes?»

            Lui... ils ont répondu: «Es-Tu un étranger, qui ignore que Jésus de Nazareth, un Prophète, Lui dont nous nous attendions qu’Il prenne le trône de David...» Ils ont dit: «Nous avions tous foi en Lui. Il a accompli de grands miracles et prodiges devant nous, et quel grand Prophète Il était. Et ensuite ils L’ont livré... Les gens L’ont livré à Pilate, ils L’ont crucifié, ils L’ont enseveli.» Et ils ont dit: «C’est le troisième jour depuis que ces choses sont arrivées.» Ils ont dit: «Certaines femmes d’entre nous se sont rendues à la tombe, probablement pour y déposer quelques fleurs ou on ne sait quoi, et, ont-ils dit, elles ont dit que la tombe était vide ; et elles ont vu une vision où il leur a été dit qu’Il était ressuscité d’entre les morts.» Et ils ont dit: «Eh bien, alors, évidemment nous croyons que c’est une histoire ridicule.» Et ils ont dit: «Et puis, ont-ils dit, une autre personne de notre groupe a dit qu’elle a vu quelque chose à ce sujet.»

            Et ils ont continué, et Il a dit... Il a commencé... Suivez attentivement. Jésus ne s’est pas mis à discuter avec eux ni à parler. Il a dit... Observez ce qu’Il a fait: Il s’est directement référé à la Parole. C’est cela, frère, la Parole de Dieu, c’est la base et le fondement de tout salut et toute guérison ; ça réside dans la Parole, ce n’est pas dans vos sentiments, ce n’est pas dans ce que vous pensez à ce sujet, mais c’est dans ce que Dieu a dit à ce sujet. Amen. Oh ! J’aurais souhaité avoir une punaise pour attacher cela dans votre coeur, là où cela ne pourra jamais quitter.

48        Juste aujourd’hui, j’étais en train de lire un petit passage des Ecritures, Joël... Amos 8.11, là où il est dit qu’il y aurait une famine, non pas du pain, ou non pas du pain et de l’eau, mais d’entendre la Parole de Dieu ; que les gens iraient d’une mer à l’autre, de l’est à l’ouest, çà et là, partout, pour chercher la–la Parole de Dieu et ils ne La trouveraient pas. Si cela ne correspond pas à la situation de cette nation en ce temps-ci, je ne sais pas à quoi cela correspond. C’est juste. Nous n’avons pas besoin de pain ; nous en avons beaucoup. Nous avons beaucoup à manger, beaucoup d’habits à porter, de belles maisons où habiter, et tout ; mais il y a une famine d’entendre la Parole de Dieu. L’homme ne sait que croire. C’est vrai.

            On est dans la confusion totale ; l’un dit ceci, et l’autre dit cela ; et l’un dit ceci, et l’autre dit autre chose. Fondez vos pensées sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR ; Dieu confirmera cela.

49        Jésus s’est directement référé aux Ecritures et a commencé à déverser la Parole ; Il a dit: «Hommes sans intelligence et dont le coeur est lent à comprendre.» Il est retourné dans l’Ancien Testament et Il a commencé à prouver que Christ devrait souffrir et ressusciter le troisième jour.

            Alors ils sont arrivés au petit village où ils se rendaient, ainsi ils sont entrés dans le restaurant. Alors Il a fait comme s’Il continuait son chemin. Vous est-il déjà arrivé une fois... Peut-être ce pauvre homme souffrant qui est couché là sur ce lit de camp, Il a fait comme s’Il allait vous passer ; Il ne va pas vous passer. Vous voyez? Invitez-Le à entrer.

            Peut-être ce pauvre homme qui est assis là avec une–une béquille, cet homme assis ici dans un fauteuil roulant, Jésus pourrait faire comme s’Il va vous passer ce soir, mais Il ne le fera pas. Invitez-Le tout simplement à venir vers vous pour voir ce qui se passe. Invitez-Le tout simplement à entrer.

            Ils ont dit: «Oh ! Entre ; nous aimons vraiment T’entendre enseigner la Parole. Nous avons entendu tous les pharisiens et les autres ; mais il y a dans Ton enseignement quelque chose de différent. Entre, enseigne-nous encore un tout petit peu.» Alors ils sont entrés. Et une fois à l’intérieur, c’était peut-être une modeste petite hutte, peu importe combien elle était modeste, mais ce n’est jamais trop modeste pour qu’Il ne puisse pas y entrer.

50        Peu importe combien vous êtes pauvre, combien vous êtes démuni, vous ne serez jamais trop démuni pour que Jésus ne réponde pas à votre invitation. Peu importe à quel point vous avez péché, ce que vous avez fait, adressez-Lui une invitation, Il viendra directement chez vous et Il y fera Sa demeure. N’est-ce pas merveilleux?

            Très bien, ils L’ont invité à entrer, et une fois à l’intérieur, les portes fermées derrière Lui, Il enfermera le reste du monde à l’extérieur. Maintenant, si ce soir vous êtes un peu superstitieux, concernant la Présence du Seigneur, pendant que la réunion va se poursuivre, invitez-Le à entrer dans votre coeur, et ensuite fermez la porte, laissant toute votre incrédulité dehors. Voyez s’Il ne se fera pas connaître à vous.

51        Une fois là à l’intérieur, ils se sont assis à table ; et la servante s’est probablement présentée, et ils ont commandé leur souper. Et pendant qu’on servait le souper à table, sans doute que Son coeur battait pendant qu’Il les regardait et qu’eux Le regardaient, Il... Ils ne savaient pas qui c’était. Eh bien, la Bible dit que leurs yeux étaient empêchés de Le reconnaître ; ils ne–ils ne comprenaient pas. Ils étaient bel et bien assis avec Lui, ils avaient bel et bien marché en Sa compagnie, ils s’entretenaient bel et bien avec Lui ; ils étaient en train de manger avec Lui, mais ils ne savaient pas qui Il était.

            Et mon ami, cela est vrai au possible aujourd’hui. Cela est tout aussi vrai que le fait que je me tiens debout à cette estrade, le Ressuscité Jésus-Christ est juste dans cette salle, parlant aux individus juste en ce moment. Si seulement vous pouviez reconnaître que c’est Sa voix à Lui. Je prie qu’Il se manifeste après un moment, et qu’Il vous confirme qu’Il est ici dans cette salle.

            Jésus n’est pas mort, Il est ressuscité des morts. Et Il est ici sur terre, continuant le ministère qu’Il avait lorsqu’Il était ici sur terre dans un corps physique. Il continue à l’exercer au travers des êtres humains comme Il l’avait promis. «Vous ferez aussi les mêmes choses que Je fais.» Chaque jour Il accomplissait la volonté du Père, c’est ce pour quoi Il était venu. Et Il est ici ce soir.

52        Et lorsqu’Il était avec Ses disciples là à l’intérieur, assis à table, Il les a regardés, Il a pensé: «Eh bien, vous M’avez donc entendu enseigner l’Evangile. Vous M’avez entendu prêcher l’Evangile aujourd’hui, Je crois donc que Je vais simplement vous faire savoir que c’est bien Moi.» Alors Il a pris du pain, et Il a simplement fait la chose un peu différemment des autres hommes ; ils se sont alors rendu compte que c’était Lui. Et leurs yeux s’ouvrirent, et ils Le reconnurent, et Il disparut de devant eux.

            Oh ! la la ! Ils avaient effectué une distance d’un chemin de sabbat, pour se rendre là-bas, mais ils sont certainement retournés d’un pas léger, le coeur déchargé, sautant et bondissant, louant le Seigneur. Ils ont su qu’Il était ressuscité des morts. Ils sont retournés... Il n’est donc pas retourné pour discuter de leur religion ; ils sont retournés avec une seule chose dans le coeur: Jésus-Christ était ressuscité des morts.

53        Voilà la chose essentielle ce soir. Cessez de discuter sur vos religions, de discuter sur vos différentes doctrines, de discuter sur les différentes églises dénominationnelles, de discuter sur les différentes nations ; ce dont le monde a besoin de savoir ce soir, c’est que Jésus-Christ est ressuscité des morts, et qu’Il vit parmi les hommes. Amen. Il n’est pas question de discuter sur le fait de mettre le doigt sur ceci, et de retrancher ceci, de retirer ceci, de dire que ceci est inspiré ; oubliez tout simplement cela, et regardez à Lui, et croyez qu’Il est ressuscité des morts, et Il se manifestera à vous. Amen. C’est si simple...

            Vous direz: «Eh bien, si un Ange prêchait cela», Dieu n’a pas ordonné des Anges pour prêcher l’Evangile. Il a ordonné des hommes pour prêcher l’Evangile. Il n’a jamais dit aux Anges: «Je serai avec vous et en vous.» C’est aux hommes qu’Il a dit: «Je serai avec vous et en vous.» Il n’a jamais dit aux Anges: «Vous ferez aussi les choses que Je fais.» C’est aux hommes qu’Il a dit: «Vous ferez aussi les choses que Je fais.»

            L’Evangile vient par la prédication de la Parole. Dieu se manifeste au travers des êtres humains. Amen. Les seuls yeux que Dieu a sur terre ce soir sont les miens et les vôtres. Les seules mains qu’Il a sont nos mains à nous ; Dieu travaille dans Son peuple ; Dieu dans l’univers, Dieu dans Sa Parole, Dieu est dans Son Fils, Dieu est dans Son peuple.

54        Dieu est ici en ce moment, ressuscité des morts, soirée après soirée, Il confirme qu’Il est vivant parmi nous, amenant les pécheurs, les pécheurs morts, étrangers, séparés de Dieu, Il les amène à reconnaître Dieu ; Il sauve leurs âmes, Il les remplit du Saint-Esprit, Il guérit les malades, Il rend la vue aux aveugles.

            Réveillez-vous, oh ! les amis. Ne soyez pas emportés à tout vent de doctrine, disant: «Le temps des miracles est passé ; ces choses sont pour un autre âge.» Ne soyez pas ballotés, croyez au Seigneur Jésus ressuscité. C’était là leur enseignement à cette époque-là lorsqu’Il est ressuscité et–en ce matin de Pâques là. Mais Il était vivant, et Il est ici ce soir. Il est ici ; n’oubliez jamais cela.

            Si jamais vous ne vous souvenez pas d’une chose que je vous ai déjà dite, souvenez-vous de moi par ceci: Jésus-Christ le Fils de Dieu est ressuscité des morts et Il est vivant aujourd’hui parmi les hommes, à la recherche des pécheurs, guérissant les malades et les affligés. Il est en tout le même qu’Il a toujours été et qu’Il sera toujours, le même hier, aujourd’hui et éternellement, le Seigneur Jésus, qui cherche les pécheurs perdus.

55        Etes-vous perdu? Si vous êtes sauvé, c’est merveilleux. Mais si vous êtes perdu, Dieu a préparé une voie pour vous sauver. La pire des choses que je puisse imaginer, c’est quelqu’un de perdu. Etant un–un chasseur, je vais dans les montagnes... Juste une minute avant de terminer donc, et puis nous allons commencer à prier pour les malades, juste dans un instant. Je sens que le Saint-Esprit voudrait que j’invite les gens à monter ici et que je prie pour eux.

            Maintenant, une fois j’étais perdu dans les bois. Je suis monté jusque près de la frontière canadienne où j’étais. Je me disais que je m’y connaissais trop bien comme homme des bois pour me perdre. Et c’est lorsque vous vous fiez à vous-même que vous vous perdez ; c’est à ce moment-là que vous vous perdez. C’est à ce moment-là qu’Adam s’est perdu, lorsqu’il s’est fié à lui-même, en se faisant des feuilles de figuier pour s’en couvrir. Vous voyez? Il devait venir sur base des mérites du Sang versé.

56        Et quand vous vous dites: «Oh ! je vais à l’église ; je suis aussi bon que vous, pasteur.» Vous l’êtes certainement, mais êtes-vous bon autant que Dieu veut que vous soyez? Pour commencer vous n’êtes pas bon, et moi non plus je ne suis pas bon pour commencer. La seule bonté qui est en nous, c’est ce que Dieu a fait pour nous à travers Jésus-Christ. C’est juste. Oui, oui. Nous sommes tous des pécheurs, mais l’unique façon pour que nous soyons sauvés, c’est en acceptant le Seigneur Jésus et Son pardon gratuit.

            Eh bien, je m’étais totalement égaré. J’ai dit à ma femme que j’allais retourner. Je l’avais amenée ; Billy n’était qu’un petit enfant, un tout petit gars d’environ trois, quatre ans. Je crois qu’il avait cinq ans. Et nous étions très loin au sommet des Adirondacks, près de la frontière canadienne. Et nous avions parcouru en voiture environ vingt-cinq, trente miles [40 km, 48 km] en montant une vieille route en rondins comme cela, où on avait coupé du bois, coupé du bois à pâte. Et nous sommes arrivés au camp du garde forestier. J’avais fait la chasse là depuis des années.

57        J’ai dit à ma femme que j’allais faire la chasse à l’ours, et j’ai dit: «Je me rends là pour chasser le cerf, et je vais attraper un cerf, puis je vais revenir ; je serai de retour d’ici midi.»

            Elle a dit: «Je t’attendrai.» Il avait fait froid cette nuit-là ; nous avions dû prendre le petit Billy et le placer entre nous deux, pour qu’il ne meure pas de froid ; par ce temps froid de novembre les branches d’arbres gelaient et tombaient de ces derniers. Il y avait un petit abri pour se reposer, et la cabane était fermée.

            Le mont Hurricane, la tour le surplombait là, et nous voulions aller tout au fond dans l’autre partie de la contrée pour chasser.

            Ainsi il allait ouvrir la cabane, et elle pourrait y entrer, et elle et Billy pourraient y rester pendant que nous effectuerions une petite randonnée et que nous serions partis. Ainsi, elle était presque une enfant elle-même, dans les vingt et un, vingt-deux ans. Et ainsi, cette nuit-là–cette nuit-là nous avons failli geler. Alors on a fait un petit feu et un petit appentis, et puis alors le lendemain matin, je suis sorti pour aller attraper un cerf, parce qu’il était censé venir ce jour-là.

            Et ainsi, je lui ai dit que je serais de retour à midi. Et je suis allé de l’autre côté de la colline pour relever les traces du gibier. Je suis revenu en longeant la crête, et je–j’ai vu un lynx roux traverser, et je ne pouvais pas m’approcher assez de lui pour l’abattre, alors j’ai gravi une colline. Et j’ai longé la piste le long du flanc et je suis entré dans une grosse tanière d’ours. Et il n’y avait rien dedans ; je suis revenu, je suis descendu vers les géants, ce qu’on appelle les géants. C’est une grande forêt dense qui s’étend là sur des kilomètres et des kilomètres, qui ressemble complètement à une forêt des régions basses par là et dont les arbres sont couverts comme d’une sorte de bitume.

58        Alors je suis descendu très loin là sur le côté, et j’ai vu là un cerf, un gros cerf, et je l’ai abattu. Lorsque j’ai terminé là, j’ai dit: «Eh bien maintenant, écoutez, il est quatorze heures passées, il faut donc que je me dépêche.» Et je suis retourné, j’ai repris le chemin du retour dans cette direction. Je... un... est survenu... l’orage venait, il y avait du brouillard. Lorsqu’il y a du brouillard dans la forêt, n’importe quel chasseur sait que c’est un temps dangereux. C’est à peine si vous pouvez voir vos mains devant vous.

            Eh bien, je me suis mis à marcher. J’ai dit: «Il faut que je me dépêche.» Et j’ai fait un contour ; j’ai continué à marcher, à marcher, à marcher, à marcher. Je me suis dit: «Eh bien, oh ! la la ! à quel endroit est-ce que j’avais pris le tournant?» Et bien vite, je me suis arrêté par hasard, j’ai regardé, et je me suis dit: «Eh bien, j’ai vu cet endroit quelque part.» J’ai levé les yeux, et mon cerf était suspendu là. J’ai compris que j’avais tourné en rond quelque part. Ainsi j’ai dit: «Maintenant, je dois aller dans une certaine direction.» Et j’ai encore marché, je suis retourné au même endroit à trois reprises, directement.

            Eh bien, les Indiens appellent cela la marche de la mort, vous savez. Ainsi c’est ce que vous faites ; vous tournez en rond. Et je m’en suis rendu compte, mais comment allais-je en sortir? Et alors, l’orage était pratiquement descendu, soufflant dans les sommets des arbres, le brouillard tournoyait. Et je me suis dit: «Maintenant, la chose raisonnable à faire...» Je pourrais entrer quelque part, et–et aller quelque part et me retirer là jusqu’à ce que l’orage soit terminé, et ensuite monter jusqu’à un endroit élevé pour voir où je me trouvais, et continuer. Mais j’avais une femme et un enfant là-bas, qui gèleraient à mort et qui mourraient ce soir-là. Ils n’avaient jamais été dans les bois dans leur vie. Ils ne savaient pas comment se débrouiller, et cela leur donnait une peur bleue de toute façon. En effet, je savais que tous les deux mourraient ce soir-là ; et il fallait que je les rejoigne. Et quel sentiment ! Oh ! la la ! L’enfant et ma femme mourir dans les bois ce soir-là !

59        Et... mais je pensais que je m’y connaissais trop pour me perdre dans les bois. Ainsi donc j’ai fait un contour ; je me suis dit–je me suis dit: «Eh bien maintenant, voici que je dois aller dans une direction.» Je me suis dit: «Quand j’ai gravi la montagne, le vent me frappait au visage. Je suis descendu dans cette direction, ainsi cela devrait être dans cette direction.» Je me suis demandé: «Maintenant, quand l’orage approchait, il venait dans quelle direction?»

            Et le vent avait changé de direction, et dans ces poches et ces circuits le vent va souffler dans n’importe quelle direction, ça va souffler dans cette direction pendant un moment, et ensuite ça va souffler dans l’autre direction pendant un moment. Et oh ! le ciel était nuageux, une bourrasque soufflait, il y avait de la mousse des deux côtés des arbres là dans ce lieu encaissé, au point qu’il n’y avait rien que je pouvais trouver pour me servir de repère. Mais là au fond, évidemment le vent ne descend pas jusque là comme lors d’un blizzard, et puis les deux côtés étaient épais. Je ne pouvais rien trouver du tout pour m’aider à sortir des bois.

60        Alors je me suis dit: «Eh bien...» Je–j’ai commencé à devenir nerveux. Et n’importe qui sait ce qui arrive, à ce moment-là vous attrapez la fièvre ; soit vous vous suicidez, soit vous mourez. Alors j’ai dit: «Oh ! la la !» J’ai pensé: «Il faut que je sorte d’ici ; il faut que...» J’ai dit... Je me suis assis une minute. J’ai dit... Je me suis frappé d’un côté du visage, j’ai dit: «Ecoute, William Branham, tu ne t’es pas perdu. Qu’est-ce qui te prend, mon garçon? Tu sais comment sortir d’ici.» J’étais en train de me leurrer.

            J’étais perdu, certainement j’étais perdu. J’ai dit: «Eh bien, tu t’y connais trop dans les bois, et tu ne peux jamais te perdre. Mon Dieu, qu’aurait pensé ton grand-père à ton sujet, de te voir assis ici agir comme ça? Eh bien, lève-toi d’ici.» Je me suis levé et j’ai avancé encore un peu, et j’étais néanmoins perdu ; c’est tout. Et j’ai dit: «Eh bien, il faut que je fasse un... Il faut que je sorte d’ici d’une manière ou d’une autre.» Alors j’ai dit: «Je vais aller droit dans ce sens en ligne droite.» Et j’ai dit: «Je ne vais pas me tourner du tout. Je vais aller tout droit dans cette direction, et je suis sûr que je vais bien atteindre directement la montagne Hurricane. Si seulement je vois le mont Hurricane, je saurai où est la tour, et je pourrai descendre à partir de là. Je ne sais pas si je suis à l’est ou si je suis à l’ouest de la tour, ni l’endroit où je me trouve.»

61        Le brouillard s’est mis donc à souffler, les arbres ont commencé à craquer, ainsi j’ai dit: «Voilà, je vais droit dans cette direction.» Et je commençais à me mettre dans tous mes états. Quelque chose me parlait à l’oreille, disant: «Je suis un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... «Je suis l’Eternel ; Je suis un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.»

            Je me suis dit: «Ecoute, je–je suis certain que je vais sortir maintenant. Il y a quelque chose qui ne marche pas en moi.» Vous voyez? J’ai dit: «J’entends des voix. Je–il–il y a quelque chose qui cloche en moi.» J’ai dit: «Ecoute, ressaisis-toi, mon garçon, qu’est-ce qui te prend? Il faut que tu continues. Tu n’es pas perdu. Tu connais exactement où tu te trouves, maintenant continue.» Et j’ai pensé–j’ai baissé les yeux par là ; il était déjà seize heures trente.

            Et j’ai pensé: «Oh ! la la ! J’étais supposé être là à midi. Elle est en train de pousser des cris maintenant.» En effet, elle savait... Cette gosse dans le bois, elle n’a jamais été dans les bois dans sa vie, et avec ce petit enfant là-haut. Elle ne savait même pas comment faire un feu, ni rien.

62        Ainsi ils auraient peur de sortir comme cela, il y a–il y a certainement des animaux sauvages et... Rien ne pouvait leur nuire, naturellement, mais ils avaient–ils avaient peur. Ainsi, j’ai simplement continué à marcher et j’entendais sans cesse quelque chose dire: «Je suis un–un secours qui ne manque jamais en temps de détresse. Un... jamais... Je suis le Seigneur. Je suis un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.»

            Je me suis arrêté et je me suis dit: «Je me demande si ça pourrait être Lui qui est en train de me parler?» J’ai dit: «Suis-je assez homme pour admettre que je suis perdu? Suis-je assez homme pour admettre que je suis perdu?» J’ai ôté mon chapeau, je l’ai déposé par terre, et j’ai dit: «Dieu bien-aimé, je suis perdu. Je suis perdu ; je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas comment sortir d’ici.» Je me suis agenouillé sur mon chapeau, et j’ai posé mon fusil contre l’arbre.

            J’ai dit: «Père, je suis totalement perdu, je suis... en ayant en moi ce sentiment que je peux m’en tirer tout seul, je–je mérite de mourir ; mais, Seigneur, aie pitié de ma pauvre petite femme et de mon enfant qui sont là-bas. Ils vont aussi mourir. Eux ils sont dignes de vivre ; mais moi, je ne le suis pas. Mais je suis... Seigneur, je suis perdu, et veux-Tu m’aider à cause d’eux?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas ce qu’il faut faire. Si c’est Toi qui parles, disant que Tu es un secours qui ne manque jamais dans la détresse, sois ma boussole maintenant. Fais-moi sortir. Il n’y a aucun signe naturel autour de moi. Mais je suis perdu. Veux-Tu m’aider?»

63        Je me suis relevé, j’ai essuyé mes yeux et j’ai pensé: «Eh bien, ô Dieu, dirige-moi. J’y vais, je ne sais quelle direction prendre, mais je vais marcher. Je crois que je suis venu par ici.» J’ai dit: «Je vais... maintenant, ça c’est mon avis. Je vais prendre cette direction.» Et j’ai porté mon chapeau, j’ai pris mon fusil, et j’ai commencé à aller dans cette direction.

            Eh bien, tout aussi vrai que je me tiens ici sur cette estrade ce soir, avec cette Bible, j’ai senti Quelqu’Un poser Sa main sur mon épaule. Et je me suis retourné pour voir qui c’était, et juste au moment où je me suis retourné, le brouillard s’est dissipé, il s’est écarté dans cette direction. Et j’ai vu la tour sur le mont Hurricane, derrière dans cette direction.

            Je me suis tourné aussitôt dans cette direction et j’ai fait face à la tour, j’ai ôté mon chapeau, j’ai déposé mon fusil à terre, et j’ai levé les mains. J’ai dit: «Ô Dieu, oh ! combien j’apprécie ceci ! Seigneur, je me dirigeais droit vers le Canada. Je me retrouverais à... je n’allais jamais m’en sortir.» J’ai dit: «Seigneur...» C’était ma propre opinion. Et parfois en suivant votre propre opinion, chaque fois vous irez à côté. Priez et demandez à Dieu ce qu’il faut faire.

64        Et j’ai regardé en direction de cela ; j’ai pensé: «Il faut que je garde mon visage dirigé droit dans cette direction.» Maintenant, le brouillard a encore couvert les lieux. Il s’était dissipé assez pour que je voie que le... Je savais que si je pouvais monter jusqu’à cette tour ou traverser cette ligne jusque de l’autre côté de la montagne...

            J’avais aidé le garde-forestier à placer cette ligne téléphonique qui descendait jusqu’au camp où sa femme restait en été. Et je savais que si jamais je pouvais arriver jusque là, je tiendrais cette ligne. Peu importe combien l’orage faisait rage, je pouvais retrouver mon chemin vers ma famille. Et je... pendant que je me tenais là, en train de regarder dans cette direction-là, Quelque Chose est venu vers moi et m’a dit: «Oui, tu étais aussi perdu et dans une situation pire que ça. Mais garde tout simplement tes yeux fixés sur le Calvaire.»

            Je me suis mis à marcher, à marcher, comme cela. Je ne pouvais pas faire un détour ; je ne pouvais pas faire un contour ; cela me détournerait de mon–mon chemin. J’étais presque, au moins à cinq miles [8 km] de là. Et à ce moment-là il commençait à faire sombre. Je suis entré dans les buissons, et des cerfs sautaient devant moi. J’ai failli tomber et m’écorcher complètement les jambes. Il faisait sombre et j’étais en train alors d’accélérer à ce moment-là, essayant de monter ces falaises et tout, essayant de garder mon itinéraire le mieux possible.

65        Et je me suis dit: «Maintenant je suis au sommet, on dirait.» Maintenant, je ne voyais pas cette ligne, alors j’ai simplement gardé mes mains levées comme ceci. J’ai mis ma carabine sur l’épaule en bandoulière, j’ai levé mes mains et j’ai continué à marcher. J’ai dit: «J’ai les mains levées, Seigneur. Fais que je touche cette ligne lorsque j’y arriverai.» La neige me frappait au visage, elle m’effleurait. J’ai continué à marcher ; et tout à coup ma main a touché quelque chose. J’ai senti cela ; c’était ce fil. Oh ! la la ! Vous ne savez pas le sentiment que j’ai éprouvé. Je savais que si je suivais ce fil-là, sans le lâcher, que si je suivais ce fil en descendant cette colline sur environ deux miles et demi [4 km] ou trois [4,8 km], je retrouverais bien ma femme et mon enfant là au bas de la colline.

            Et là, ceci m’est venu à l’esprit: Oui, tout homme est étranger à Dieu, il est séparé de Lui dans ce monde, il ne sait pas où il va, il est emporté çà et là. Mais si vous regardez au Calvaire et que vous gardiez vos mains levées vers Dieu, et acceptiez Christ comme votre Sauveur jusqu’à ce que quelque chose frappe votre main, c’est ça le chemin du retour à la Maison. Suivez alors la conduite du Saint-Esprit. De votre main tenez Sa main immuable ; elle vous conduira droit jusque vers votre Seigneur Jésus, Celui qui vous aime. Croyez-vous cela?

66        Inclinons la tête juste un moment et prions. Notre Père céleste, je pense à ce vieux chant, qui dit: «Autrefois j’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé ; j’étais aveugle, mais maintenant je vois.» Et je pense à cet orage aveuglant ce soir-là, et mon coeur bondissait, alors que la fièvre attaquait mon corps, j’ai eu une peur bleue, comprenant que j’allais périr cette nuit-là, et ma femme et mon enfant aussi...

            Ô Dieu, il y a peut-être des hommes et des femmes assis ici ce soir, qui sont aussi, spirituellement parlant, dans la même situation malencontreuse. Leurs familles périront si papa ne vient pas, ou si maman ne vient pas rapidement. Les enfants seront emportés ici dans le monde. Puissent-ils ce soir regarder au travers de ce brouillard qui est suspendu au-dessus de la terre et voir le Calvaire, qu’ils lèvent leurs mains vers le Seigneur Jésus et touchent la ligne de sauvetage qui conduit jusqu’à la maison.

           

            Accorde-le, Seigneur, dans notre dernière soirée de cette série de réunions. Bénis toute femme et tout homme qui est perdu et rétif. Peut-être qu’ils se sont confiés dans le bras de chair. Peut-être qu’ils se sont confiés dans un credo d’église, mais ils n’ont jamais touché cette ligne. Ils n’ont jamais eu cette assurance bénie dans leur coeur, comme quoi ceci est la ligne qui mène au bonheur, à la liberté et au Seigneur Jésus, la ligne qui va du Calvaire jusqu’à la Gloire.

            Puisse toute personne étrangère titubant et qui est dans l’obscurité dans cette salle ce soir étendre sa main, ô Père, et chercher juste un moment. Ils toucheront quelque chose qui ancrera la foi dans leur coeur, qui les conduira jusque dans la Gloire.

67        Pendant que nous avons nos têtes inclinées, que tout le monde soit en prière. Si je dois retourner d’ici une année, beaucoup d’entre vous ici ne seront plus de ce monde. Il y a deux mille personnes, je pense, ici ce soir ; quelqu’un peut sortir discrètement. Etes-vous en train de tituber dans l’obscurité? Et vous venez aux réunions, vous regardez, et vous voyez les signes du Seigneur Jésus ressuscité ; vous écoutez la Parole ; Il vous parle là au fond, et vous titubez tout le long du chemin dans l’obscurité, veuillez lever la main vers Lui ce soir, et dites: «Seigneur Jésus, je–j’aimerais toucher la ligne de sauvetage en ce moment. Je lève mes mains, je...» Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, oui, vous. C’est bien, partout. Que Dieu vous bénisse, maman, avec... Que Dieu te bénisse, jeune homme. Que Dieu te bénisse, petit garçon. Là tout au fond, y a-t-il quelqu’un parmi ceux qui sont debout là au fond, qui aimerait dire...

            Levez la main, pas vers moi, mais vers Dieu. Que Dieu vous bénisse, le frère espagnol. Que Dieu vous bénisse, la demoiselle. Que Dieu vous bénisse, la dame blanche qui est assise là. Là au balcon, à ma gauche, oui, vous tous regardez là au-dessus les mains par là. Touchez simplement cela juste une minute et dites: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, un pécheur.»

68        Que Dieu vous bénisse, la dame espagnole par ici. Au balcon à droite, levez vos mains et dites: «Oui, je crois en Lui maintenant même. J’ai erré dans toutes sortes d’obscurité. En réalité, je ne le savais même pas ; je suis allé à l’église. Oh ! Oui, j’ai fait inscrire mon nom dans le registre. Mais en réalité, quant à avoir cette espérance de manière à l’avoir dans ma main juste en ce moment, en réalité je n’ai jamais eu cette assurance. Mais maintenant, je viens fermement sur base du Sang versé de Jésus et de Sa puissance de résurrection. Et cet Esprit du Ressuscité parle à mon coeur, et je lève mes mains juste en ce moment, pour dire: ‘Ô Dieu, voici j’ai levé ma main pour saisir la ligne de sauvetage.’»

            Plusieurs dizaines de personnes ont levé leurs mains. Quelqu’un d’autre aimerait-il lever la main maintenant, quelqu’un qui n’a pas levé sa main il y a quelques instants, quelque part? Que Dieu vous bénisse là-haut, frère. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse là, soeur. Que Dieu vous bénisse là au fond, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur ; je vois votre main. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, frère, là au fond ; je vois votre main. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, vous, vous par ici, la petite dame qui a les deux mains levées. Quelqu’un d’autre? L’homme qui est assis ici, que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est une bonne façon d’obtenir la guérison, il est juste question d’accepter le Seigneur comme cela. Quelqu’un d’autre? Un petit garçon ici a levé les deux mains, que Dieu te bénisse, chéri. Quelqu’un d’autre? Une dame par ici, une dame âgée, qui a levé les mains, oui. «J’ai perdu beaucoup d’années, mais je reviens à la maison maintenant.»

69        Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, frère, par ici. Quelqu’un d’autre? Souvenez-vous, lorsque vous levez la main, et que vous êtes sincère dans votre coeur, Dieu est obligé de faire cela à l’instant. Que Dieu bénisse, la soeur de couleur qui est assise ici. Le frère par ici qui a la main levée, en petit pull-over brun, que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse la dame qui est assise par ici ; c’est juste, soeur.

            Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle», maintenant même. Que Dieu vous bénisse, frère là au fond, qui avez les deux mains levées et qui juste en ce moment même êtes en train de recevoir Jésus. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Le jeune homme là-bas, juste dans le...

70        Qu’a dit Jésus? «Vous avez, maintenant même, la Vie Eternelle. Celui qui écoute Mes Paroles,» (j’ai fait de mon mieux pour vous les apporter), «maintenant, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement.»

            Que Dieu vous bénisse, soeur, là-bas à côté du poteau, la jeune fille espagnole. «Il a la Vie Eternelle, il ne mourra jamais, il ne mourra jamais...» Si vous avez pris la résolution de tout votre coeur. Que Dieu vous bénisse, maman, la femme âgée. Il faut que quelqu’un l’aide à tenir sa main levée, mais vous venez auprès du Seigneur Jésus.

            Vous dites: «Frère Branham, est-ce que–qu’est-ce que cela veut dire?» Cela veut dire que vous êtes passé de la mort à la Vie, juste là. Dieu prendra soin du reste, pour ce qui est de vous donner le Saint-Esprit. Prenez une fois la résolution dans votre coeur ; laissez Christ venir dans votre coeur, alors vous croîtrez dans la grâce de Dieu. Dieu va simplement vous dévoiler la chose. Premièrement commencez correctement. Agenouillez-vous. «La foi–c’est par la foi que vous êtes sauvé, par le moyen de la grâce, non pas des oeuvres, afin que personne ne se glorifie.» Il n’y a rien que vous puissiez faire, cesser de faire ceci ou cesser de faire cela. Croyez simplement ; Dieu vous sauve par la grâce.

71        Que Dieu vous bénisse, soeur, vous là au-dessus, qui avez la main levée. Que Dieu vous bénisse, la demoiselle, là au fond ; et vous, vous, vous, oh ! la la ! c’est juste. Ce sont les nouveaux qui sont en train de lever la main partout, acceptant le Seigneur Jésus. Oh ! la la ! Je pense que nous sommes environ soixante ou soixante-dix maintenant. Que quelqu’un d’autre qui n’a pas levé la main lève la main et dise: «Ô Dieu, souviens-toi de moi.»

            Que Dieu te bénisse, la petite, la petite dame là-bas, qui a levé le mouchoir. Partout ailleurs avant que nous commencions à prier. Que Dieu vous bénisse, je vois cet homme là au fond, oui là au fond, le frère espagnol, là au fond, vous qui tenez la main d’une autre personne levée, oui, je vous vois. Que Dieu vous bénisse ; Dieu vous voit. Que Dieu bénisse, la petite fille là-bas qui a levé la main. C’est juste une enfant, mais elle vient au Seigneur. Très bien, que Dieu vous bénisse par ici, soeur. Oh ! C’est merveilleux.

72        Attendons juste quelques instants, pour donner au Saint-Esprit juste le temps de parler aux coeurs. Peut-être qu’Il est en train de se mouvoir au-dessus de l’assistance, frappant à chaque porte. Qui vous a dit de lever la main? Qui vous a dit cela? Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire. Et tout celui qui vient à Moi», après que Mon Père a frappé à son coeur, tout celui qui vient, qui lève les mains pour saisir la ligne de sauvetage: «Je lui donnerai la Vie Eternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.»

            Un jour, lorsque la vie vous quittera en glougloutant dans votre gorge, peut-être dans un accident d’automobile, peut-être par une fièvre, par la maladie, ou simplement lorsque la mort viendra vous prendre, lorsque vous sentirez les vagues froides de douleurs vous envahir, et que vos amis seront en train de pleurer, vous verrez ce Rédempteur béni se tenant là, les bras étendus pour prendre votre âme et l’introduire dans un nouveau corps, un nouvel homme, un jeune homme ou une jeune fille, qui ne vieillira plus jamais, et qui vivra dans Sa Présence éternellement. En effet, ce que vous aurez fait, c’était de croire simplement et de lever la main.

73        Que Dieu te bénisse, la plus douce petite fille aux cheveux blonds bouclés, qui est assise par ici, la main levée, et dont les petits yeux sont remplis de larmes, regardant dans cette direction. Vous direz: «Dieu n’est pas en train de parler à cette enfant.» Bien sûr qu’Il est en train de lui parler. Elle n’a pas encore rendu son coeur insensible avec les choses du monde. Elle est innocente, ce n’est qu’une petite enfant d’environ six, sept ans. Que Dieu te bénisse, ma soeur là-bas, la demoiselle. Maintenant, s’il y a quelqu’un d’autre, avant que nous terminions.

            Que Dieu vous bénisse, il y a toute une rangée de gens, apparemment, qui s’avancent là au fond. Je suis désolé de devoir terminer, et vous levez encore la main pour le salut. Combien ici dans la salle en ce moment aimeraient recevoir le Saint-Esprit? Voulez-vous levez la main? Partout dans la salle, partout. Oh ! la la ! Regardez simplement ces mains partout. Que Dieu soit miséricordieux. Prions maintenant. Que tout le monde ait la tête baissée, et les yeux fermés.

74        Jésus est ressuscité des morts. Oh ! la la ! De penser que celle-ci est la soirée où nous allons donc nous séparer... Toutefois vous avez accepté Christ. Nous nous reverrons dans un endroit où nous ne nous séparerons plus jamais, simplement parce que vous L’avez accepté ce soir, voilà qui change tout.

            Père céleste, la grande série des réunions de Phoenix tire maintenant à sa fin. Et à la fin, beaucoup, beaucoup de pécheurs ont levé la main vers Toi, sur base de l’enseignement de la Parole selon laquelle Tu as dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, il ne mourra point ou ne viendra point en jugement», il ne sera pas condamné. Il ne sera plus condamné devant Dieu, mais il a accepté Jésus-Christ et les souffrances qu’Il a endurées à sa place.

75        Maintenant, ô Père, continue à les conduire humblement et doucement alors qu’ils gardent leurs mains agrippées à la ligne de sauvetage, marchant vers la Gloire. Ne veux-Tu pas les bénir en ce moment? Sauve chacun d’eux, Père. Que dans Ton Royaume, je puisse les voir et leur serrer la main. Et si cela est possible, puisses-Tu nous faire revivre le service de ce soir à ce moment-là. Ils diront: «Oui, c’était à cette réunion-là, c’est là... C’est moi qui avais levé la main.»

            Et Dieu dira: «Oui, Je t’avais vu. J’ai tiré ton coeur, tu as levé la main ; et Je t’ai agréé. Et maintenant tu es Mon enfant bien-aimé ; entre dans les joies de la Vie qui ont été préparées pour toi depuis la fondation du monde. Entre dans la joie.»

76        Nous Te remercions, Père. Ceux qui sont déjà venus à Toi et qui veulent être remplis du Saint-Esprit, et se mettre à part pour le service, accorde-le-leur aussi, Seigneur. Finalement, à la fin de la route, lorsque la vie sera complètement terminée et que le grand souper des noces sera offert, là à cette table longue de milliers de kilomètres, ceux qui ont été lavés par le Sang de tous les âges seront assis là tout autour. Le Roi fera son entrée, Il essuiera les larmes de leurs yeux, et dira: «Il n’y a plus de souffrance maintenant. Il n’y a plus de raison de pleurer maintenant ; nous sommes tous ici. Venez, vous les bénis de Mon Père.»

            En attendant ce temps-là, Père, garde-les heureux dans leurs âmes, purifie-les de toute impureté et de toute injustice. Puissent-ils marcher chaque jour en naviguant vers la Gloire, amenant d’autres à Toi. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé, qui les a appelés maintenant à la Vie Eternelle. Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

77        Croyez de tout votre coeur, de toute votre force. Ôtez simplement tous les sentiments que vous pouvez vous imaginer, ou toutes les superstitions que vous ressentez, jetez-les tout simplement de côté. Alors regardez tout droit à Dieu et dites: «Je crois cela de tout mon coeur, solennellement.» Et observez et voyez ce que le Saint-Esprit fera.

            Maintenant, tout le monde est-il prêt? Maintenant, pour la gloire de Dieu, et pour le témoignage de la résurrection de Jésus-Christ, je prends tout esprit qui est dans la salle sous mon contrôle. Maintenant, soyez respectueux ; ne vous déplacez pas, tenez-vous tranquilles, s’il vous plaît. Maintenant, en cette soirée de clôture, faites-moi cette faveur, au Nom de Jésus, je vous prie. Soyez très respectueux, tenez-vous tranquilles. Les gens vont m’observer. Ils ne voudront pas me laisser trop longtemps avec cette ligne. Et alors... En effet, je suis très faible et très fatigué.

78        Et je vous aime tous avec la chaleur de l’amour chrétien. Que Dieu vous bénisse. Quand l’onction vient sur moi, bien sûr je ne sais pas quand on me retire de la chaire, ou ce qui se passe. Et j’espère vous revoir, dans peu de temps. En attendant, je serai en train de prier pour vous. Que Dieu vous bénisse. Très bien, madame. Maintenant, veuillez vous approcher ici juste un instant, soeur. Maintenant, nous sommes en principe, je suppose que nous sommes des inconnus l’un pour l’autre. C’est ça. Vous m’avez déjà vu, mais je ne veux pas dire que je ne vous connais pas. Je... si je vous connais, je ne vous reconnais pas. Je ne vous reconnais pas.

            Et nous nous sommes simplement vus l’un l’autre, c’est juste comme si vous étiez dans l’auditoire et qu’en vous retournant vous me voyiez.

            Mais quant à savoir qui vous êtes, où vous êtes, ce qui est arrivé, c’est–c’est impossible, n’est-ce pas? A moins que ça soit révélé au moyen d’une révélation spirituelle, ou d’une vision, ou de l’un des moyens pour connaître les choses. Je n’ai aucune idée du motif de votre présence ici, pas plus que je ne connais le motif, eh bien, de la présence de qui que ce soit d’autre ici. Je ne le connais pas ; mais Lui, Il connait le motif de votre présence ici. Et Il peut me révéler le motif de votre présence ici, me montrer ce pour quoi vous êtes ici. Je pourrais vous le dire, si c’est pour la guérison de votre corps donc, eh bien, Dieu pourrait, Il pourrait faire cela par votre foi, quand vous croyez.

79        Je vois que vous servez le Seigneur en indépendant. Ainsi, mais s’Il–s’Il me révèle le motif de votre présence ici... Maintenant, je suis en train de vous parler juste comme un homme qui parle à une femme, juste comme Jésus parlait à la femme à Samarie.

            Maintenant, à l’assistance, voici une femme que je ne connais pas. Il se pourrait que vous la connaissiez. Etes-vous d’ici, de Phoenix, n’est-ce pas? Vous êtes de Phoenix? Les gens là dans l’assistance la connaissent, n’est-ce pas? Eh bien, moi je ne la connais pas. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Mais vous savez si ceci est la vérité ou pas. Et vous savez si je connais quelque chose à son sujet ou pas. Je n’en ai aucun moyen ; je ne connais pas cette femme, sans parler de connaître quelque chose à son sujet.

80        Maintenant, l’unique façon dont cela pourrait se faire... Si cela était fait conformément aux Ecritures, eh bien, détournez-vous de la vieille sorte de credo que vous avez appris et regardons à la Bible. Jésus a dit: «Vous ferez aussi les choses que Je fais.» Maintenant, lorsqu’Il a rencontré une femme comme ceci, Il a commencé à lui parler. Et aussitôt, vous savez, Il a trouvé exactement où résidait son problème. Et dans ce cas-là, elle était une femme qui avait cinq maris. Il a dit: «Va–va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’en ai pas.»

            Il a dit: «Tu en as eu cinq.»

            Elle a dit: «Je vois que Tu es Prophète.» Elle a dit: «Je sais que lorsque le Messie viendra, ce sera là Son signe.» Voyez, le signe du Messie, de faire cela... Les gens aujourd’hui disent que c’est de la télépathie, que c’est le diable. Il n’est pas étonnant que nous soyons dans l’état dans lequel nous sommes. C’est le Seigneur Jésus ressuscité, le signe du Messie.

            Mais cette femme a dit: «Qui es-Tu, Toi?»

            Il a dit: «Je Le suis.»

            Elle est entrée dans la ville en courant, et elle a dit: «Venez, voir...» Un réveil a commencé dans cette ville, simplement à cause du témoignage d’une seule femme, après qu’Il lui a dit–après qu’Il lui a dit une chose. Si ceci n’est parfaitement pas un cas similaire, à part le fait de connaître ce qu’elle a comme problème, ce soir. Est-ce juste? Est-ce que tout le monde reconnaît cela?

81        Maintenant, vous... c’est une femme de Phoenix, a-t-elle dit. Et vous la connaissez tous. Beaucoup d’entre vous ont levé la main ; vous la connaissez. Maintenant le Seigneur peut me révéler ce qu’elle a comme problème. Mais si elle est–si elle est ici pour un problème de ménage, un problème financier, ou pour la guérison, parce qu’elle est malade, ou quoi que ce soit, ou s’il s’agit de son âme, quoi que cela puisse être, Dieu peut le révéler. Et elle saura si cela est vrai ou pas. Alors s’Il connaît ce qui était, certainement qu’Il connaît ce qui sera.

            Maintenant, que tout le monde soit respectueux. Maintenant, pendant que je parle à cette femme, juste pour capter son esprit...

            Eh bien, j’attends plutôt que vous vous calmiez, s’il vous plaît. Ne vous déplacez pas. Il y a toute sorte d’esprits ici ce soir (Vous voyez?), qui se déplacent, je veux dire la maladie. Et maintenant voyez, surtout chez les enfants. Les enfants, ça attrape les enfants si facilement. Ainsi ne–ne... juste au moment où j’ai dit cela, l’épilepsie commence à tirer. C’est juste. C’est la chose que... Aussitôt que ces... Vous...

            Je vous assure, connaître les choses spirituelles, mes amis, voyez juste comment les paroles changent les attitudes spirituelles, et tout. Vous voyez? Dès qu’il m’a entendu dire cela, alors l’épilepsie a commencé à agir.

82        Maintenant, maintenant j’aimerais simplement vous parler juste un instant. Juste pour voir votre esprit humain. Maintenant, si Dieu... Etant donné que vous êtes... vous êtes un croyant chrétien. Et si Dieu ôte, ou plutôt s’Il intervient et me dit pourquoi vous êtes ici, alors vous croirez. Vous savez bien que croire vient de Dieu.

            Avant tout, vous avez des difficultés pour manger ; il s’agit d’une maladie de l’estomac. Vous avez une maladie de l’estomac, c’est la gastrite, dans l’estomac. En effet, cela fait remonter des choses jusqu’à la bouche et tout. C’est la gastrite dans l’estomac.

            Et puis, vous avez un–un bras qui est mal-en-point. Il s’agit de votre bras gauche. Et il a été écrasé par une automobile. C’est la vérité. Vous croyez maintenant? Vous croyez maintenant? Approchez.

            Père céleste, je Te prie de bénir maintenant. Donne-lui le désir de son coeur. Au Nom de Jésus-Christ, je le demande. Amen.

83        Ayez la foi, croyez de tout votre coeur. Maintenant, nous sommes totalement des inconnus l’un pour l’autre aussi. Maintenant, voici le tableau parfait du Seigneur Jésus au puits. Lui était un Juif, et cette femme était une Samaritaine: il y avait un problème racial, juste comme on en a aujourd’hui, moi je suis un Blanc, et vous une femme de couleur. Mais il s’agit de... Jésus leur a fait savoir immédiatement que cela ne changeait rien pour Dieu. Nous sommes tous issus d’une seule personne. Nous sommes tous les enfants de Dieu.

            Mais que ça soit les Juifs, les Gentils, les Blancs, les hommes de couleur, les Jaunes, les Bruns, cela ne fait aucun problème. Dieu, par un seul Sang, par Son Fils, Jésus-Christ, nous a tous rachetés. Et par cela, nous sommes devenus des frères et des soeurs. Maintenant, étant donné que je vous suis étranger, croyez-vous que Dieu fera quelque chose pour vous, comme Il...

84        Maintenant, vous savez que je ne vous connais pas, n’est-ce pas, madame? Je–je... nous ne nous connaissons pas. Mais vous–vous souffrez d’une–d’une maladie des nerfs. Vous êtes nerveuse, agitée. Vous avez beaucoup de choses dans votre coeur, le chagrin. Vous êtes complètement brisée au sujet de quelque chose. Je vois qu’il commence à faire sombre, et à faire de plus en plus sombre. Il semble y avoir quelqu’un qui se tient là au fond, mais c’est un homme. Il titube en se penchant de côté ; il rentre à la maison. C’est votre mari ; c’est un ivrogne. Et vous êtes ici pour... Aie pitié, ô Dieu. Très bien. C’est vrai, soeur. Approchez. Père, je Te prie de lui accorder ce qu’elle demande au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse.

            Bonsoir, soeur. Je voudrais que vous soyez respectueux, partout. S’il vous plaît, ne vous déplacez pas. Maintenant, madame, nous sommes des inconnus l’un pour l’autre. Nous ne nous connaissons pas, n’est-ce pas? Nous sommes de parfaits inconnus? Eh bien, Jésus-Christ le Fils de Dieu est mort pour... sauver.

85        Vous avez un problème au côté, n’est-ce pas, soeur, vous qui êtes assise là, juste là devant? Vous avez un problème au côté. Une chose vraiment étrange est arrivée lorsque cette dame a appris quelque chose au sujet d’un bien-aimé il y a quelques instants ; en effet, vous priez aussi pour un bien-aimé: c’est un papa qui n’est pas sauvé. Je le vois debout, et vous priez pour lui. C’est vrai, n’est-ce pas? Que Dieu vous bénisse, jeune dame.

            Maintenant, là vous... Ces deux–ces deux personnes qui sont assises juste là au bout, vous souffrez de l’épilepsie. C’est juste. Toi, démon, au Nom de Jésus-Christ, quitte-les, sors d’eux.

            Croyez-vous maintenant, madame, de tout votre coeur? Croyez-vous que Jésus-Christ le Fils de Dieu est ici pour vous guérir? Je crois que vous le croyez. Vous êtes–vous vous êtes rendu compte juste maintenant, que vous êtes dans la Présence de Quelque Chose, n’est-ce pas, soeur? C’est Sa Présence. N’est-ce pas que ça vous donne une sensation merveilleuse de se tenir dans cette Présence?

86        Maintenant, si c’est juste, afin que l’assistance voie, levez la main. Cette merveilleuse consolation de l’amour qui, on dirait, se déverse... Vous–vous souffrez d’une maladie aux poumons, c’est un problème de poumons. Il semble que vous avez eu de... Une de vos côtes s’est déplacée, n’est-ce pas? Ou quelque chose du genre, une sorte de problème de côte? C’est sous votre... déplacement des côtes, oui. Je vois qu’on vous ôte ou qu’on vous fait quelque chose aux côtes.

            Et vous êtes... vous avez une–une déviation de la colonne vertébrale. Et ça provoque une maladie de l’estomac, parce que l’estomac est poussé d’un côté, et ils ont dit que l’estomac est repoussé dans une mauvaise position. Et puis, vous avez des douleurs dans le dos. C’est la vérité. Croyez-vous que Jésus-Christ est ici pour vous guérir? Si c’est donc Lui qui parle, alors ce n’est pas moi.

            Venez, permettez que je vous impose les mains. Ô Dieu, au Nom du Seigneur Jésus-Christ, guéris notre soeur et donne-lui tout ce qu’elle demande. Au Nom de Jésus. Amen. Ayez la foi ; ne doutez pas.

87        Maintenant, soeur, vous qui êtes assise là et qui avez une maladie de foie, vous qui êtes assise juste là, vous étiez alors en train de prier. Vous disiez: «Ô Dieu, permets qu’il me parle, et je croirai.» N’est-ce pas exactement ce que vous avez dit? Levez la main si c’est...?... Maintenant, tenez-vous debout. La maladie du foie vous a quittée, soeur.

            Bonsoir, monsieur. Croyez-vous? Nous ne nous connaissons pas, frère. Jésus-Christ nous connaît tous les deux. Si Dieu me dit exactement le motif de votre présence ici, accepterez-vous de recevoir ce pour quoi vous êtes venu ici par Jésus-Christ? L’accepterez-vous? Il y a une ombre de la mort qui est suspendue au-dessus de vous. Et cela est causé par quelque chose dans votre estomac. Et il s’agit d’un cancer dans l’estomac. Croyez-vous maintenant, que Jésus-Christ va vous guérir? Acceptez-vous cela juste en ce moment sur base de Son Sang versé? Alors allez manger. Au Nom de Jésus-Christ, que le démon quitte mon frère. Amen.

88        Ayez la foi ; ne doutez pas. Jésus a dit: «Si tu peux croire...» C’est ça, petit ami. Amen. Cette femme indienne qui est assise là au bout, elle avait la tête inclinée et priait tout à l’heure ; elle a un peigne dans les cheveux. L’Ange du Seigneur, cette Lumière, est suspendue au-dessus de la femme. Elle souffre d’un rhume des foins. C’est vrai, la dame indienne. Jésus-Christ vous guérit.

            Dites donc, votre amie qui est assise à côté de vous, cette autre femme indienne là, elle souffre de maux de tête. Posez votre main sur elle aussi, afin qu’elle soit aussi guérie. Levez la main là-bas, madame, et recevez votre guérison par Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Amen. Ça y est: elle est guérie. Le trait sombre et obscur est en train de quitter, de s’en aller. Il y a quelque chose de blanc qui le repousse. C’est terminé. Ayez la foi.

89        Est-ce la patiente? Croyez-vous, madame, de tout votre coeur que je suis le serviteur de Dieu? Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue. Mais votre vie, vous ne saurez pas la cacher maintenant, parce que j’ai contacté votre esprit par Jésus-Christ. Vous êtes ici pour une chose noble. Vous êtes une femme stérile et vous voulez avoir des enfants. Et vous voulez que je vous impose les mains, afin que vous receviez un enfant. Père céleste, donne à cette femme le désir de son coeur. Je la bénis, en tant que Ton serviteur, au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus. Amen.

            Ayez la foi. Ne doutez pas. Vous voulez être guérie de cette arthrite, vous qui êtes assise juste là au fond? Levez-vous ; votre foi vous a guérie, soeur. C’est juste, levez-vous, levez les mains et que les gens voient que vous êtes guérie. Absolument, vous en êtes délivrée maintenant. Amen. Votre foi vous guérit. Amen. Ayez foi en Dieu ; ne doutez pas.

90        Approchez, madame. Vous croyez? Je suis un inconnu pour vous. Nous ne nous connaissons pas, je pense, mais Jésus-Christ nous connaît tous les deux. Les esprits sont en train d’implorer du secours. Je... Juste un instant, madame. Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre, nous ne nous sommes jamais vus, si je... si le Saint-Esprit, plutôt, par moi révèle ce qu’est votre maladie, allez-vous croire? Et allez-vous croire que cela vient de Dieu?

            L’assistance va-t-elle croire que cela vient de Dieu? Eh bien, naturellement, plus je vous parle, plus des choses pourraient être dites, mais vous êtes tellement bouleversée. Je vois quelque chose autour de votre bras. Vous souffrez de la tension. Et aussi vous avez un esprit qui vous étouffe. C’est un goitre dans votre gorge, qui vous étouffe, c’est un goitre interne. C’est la vérité. Vous n’êtes pas de cette contrée. Vous venez d’une contrée lointaine de l’est. Vous venez de Grand View, dans le Tennessee. C’est juste. Est-ce que cela vous choque? Vous vous appelez Mlle Lily Edwards, aussi. C’est vrai. Maintenant, rentrez chez vous et soyez guérie au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Ayez la foi.

91        Bonsoir. La première chose que je vais vous dire, mon ami, concerne votre–votre vie avec Dieu. Vous n’êtes pas–vous n’êtes pas satisfait vous-même de votre marche. Vous voulez une marche un peu plus rapprochée avec le Seigneur. C’est vrai. Je vous vois le Lui demander en prière. Et puis, je vois que vous avez une grosseur. Et cette grosseur est en train de se développer. Et elle se trouve dans l’estomac. N’est-ce pas vrai?

            Vous voulez une marche plus rapprochée avec Dieu? Vous voulez être guéri? Alors croyez que ce qui vous parle, ce n’est pas votre frère, le Seigneur Jésus-Christ vous l’accordera. Allez-vous le faire? Alors au Nom de Jésus-Christ le Fils de Dieu, recevez ce que vous demandez. Amen.

92        Vous êtes près du Royaume, soeur. Madame... Cette femme, est-ce elle la patiente? Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre, je pense. Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît.

            Vous êtes une croyante. Vous ne vous tenez pas ici pour vous-même. Vous vous tenez ici pour un ami. Et vous venez de recevoir une sorte de message venant de cet ami. On va l’opérer le matin pour un cas de cancer. Et c’est près d’un grand lac ou de quelque chose comme ça, c’est près de Chicago, dans l’Illinois. C’est juste. Ô Dieu, au Nom du Seigneur Jésus, accorde la guérison de tout ce qu’elle demande, au Nom de Jésus.

            Le Seigneur Jésus peut guérir la maladie du coeur tout autant qu’Il peut guérir n’importe quelle maladie. Croyez-vous cela? Croyez-vous que vous allez obtenir cela maintenant? Au Nom de Jésus, allez et recevez cela. Amen.

93        Approchez, madame. Croyez-vous de tout votre coeur? Je dois vraiment me dépêcher un peu. Juste, pour que je ne reste pas longtemps debout ici. Regardez encore dans cette direction juste une minute. Croyez-vous? Aimeriez-vous aller prendre votre souper? Cette maladie de l’estomac qui vous a dérangée, qui vous a complètement bouleversée, qui vous donne des crampes, qui vous fait mal, c’est ce qui vous cause aussi une double... des problèmes gynécologiques. Poursuivez votre chemin, Jésus-Christ vous guérit.

            Croyez-vous? Croyez-vous que Dieu vous guérira de cette anémie? Croyez-vous que vous pouvez rentrer chez vous, et être guérie de cette anémie? Que Dieu vous bénisse. Partez, et recevez ce que vous demandez, au Nom de Jésus.

            Ça va, approchez, madame. Je vous vois lever cela pendant que vous vous approchez...?... Non, ce n’est pas ça, vous n’avez pas une hanche brisée ; c’est l’arthrite qui vous dérange. Croyez-vous que votre... que Jésus-Christ va vous guérir? Allez, et soyez guérie au Nom de Jésus.

94        Voulez-vous approcher, madame? Croyez-vous? Voulez-vous être rétablie de ce mal de dos, de cette maladie des reins? Croyez-vous que Jésus-Christ vous guérit? Alors partez, Jésus-Christ vous guérit et vous rétablit totalement. Amen.

            Votre arthrite a été guérie pendant que vous étiez assis juste là-bas, monsieur, ce soir. Vous êtes déjà passé par...?... Très bien, vous étiez assis là dans l’assistance en train de me regarder ce soir, juste là-bas. Il y a une grande fraîcheur qui a parcouru votre estomac ; c’est à ce moment-là que l’ulcère vous a quittée. Vous êtes guérie.

            Bonsoir. Votre maladie du coeur est terminée, frère. Partez, en vous réjouissant et en louant Dieu. Croyez de tout votre coeur.

            Les yeux et l’estomac, mais Jésus-Christ vous guérit. Ayez la foi.

            Juste une minute. Ne craignez pas ; votre maladie des reins et tout vous ont quittée, madame. Partez, en croyant.

            La maladie de l’estomac, n’importe quoi, Dieu peut guérir tout cela, n’est-ce pas? Il peut vous guérir, Il peut vous guérir parfaitement. Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, j’offre cette prière pour mon frère. Amen. Tant de... Ecoutez, c’est vraiment partout. Ecoutez, c’est partout.

95        Vous avez une maladie du coeur, madame. Tout celui qui a une maladie du coeur, tenez-vous debout juste un instant. Voyez ce que je vous ai dit? Comment va-t-on discerner? Cela vient de partout. Tenez-vous ici juste une minute. Croyez de tout votre coeur maintenant. Tenez-vous ici ; restez debout une minute.

            Ecoutez, madame. Vous avez la tuberculose. Tout celui qui a la tuberculose, tenez-vous debout juste une minute. D’un bond tenez-vous debout sans tarder...?... Soyez–soyez loyal ; croyez de tout votre coeur. Les poumons, les poumons, ça continue. Ça va, monsieur. Tenez-vous debout de toute façon. Vous n’avez pas la tuberculose, vous ; mais vous avez la pneumonie dans vos poumons. C’est juste, vous qui vous tenez juste là. C’est juste, vous. Tenez-vous tranquille.

            Cet homme qui est étendu juste ici a la pneumonie dans ses poumons, celui qui est sur ce brancard. Levez-vous, monsieur, Jésus-Christ vous gué...?.. Vous autres, tenez-vous debout une minute. Levez-vous. Ô Dieu, au Nom de Jésus-Christ le Fils de Dieu, je T’apporte ces malades et ces affligés. Je réprimande chaque démon qui a lié les gens, la tuberculose, tout, tous ces infirmes, ces malades, ces affligés, ô Dieu, au Nom de Jésus, ôte cela. Croyez cela. Sors de...?... Tenez-vous debout partout, et soyez guéris.

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