L’Aveugle Bartimée

Date: 55-1115 | La durée est de: 1 heure et 39 minutes | La traduction: Shp
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1          Amen. Disons: «Gloire au Seigneur!» de cette manière pour ce merveilleux cantique. N’est-ce pas la vérité? Lorsque Jésus viendra, tout sera changé à ce moment-là, n’est-ce pas? L’obscurité, les ténèbres disparaîtront complètement.

            Et nous sommes très heureux de ce que Jésus a promis qu’Il viendrait là où deux ou trois seraient assemblés en Son Nom. Ainsi nous savons qu’Il sera ici ce soir, Il est déjà ici, parce que nous sommes rassemblés en Son Nom.

            Chaque soir, après minuit, lorsque je reviens bien à moi, quelqu’un me dit, mon fils ou ma femme dit: «Tu as gardé les gens trop longtemps ce soir, Billy. Ces gens vont au travail. Tu vois combien viennent. Et il fait très froid dans cette tente.» Alors je vais essayer de vous libérer un peu plus tôt, si je le peux donc. Ainsi priez avec moi, et priez pour moi, et je ferai de mon mieux pour me dépêcher ce soir.

2          Bien, je suis très reconnaissant. Nous avons une civière et un fauteuil roulant de moins ce soir. Gloire à Dieu! C’est bon, par rapport à hier soir. Je crois que ce sera votre soirée ce soir, soeur, et vous aussi soeur, ce soir, et que vous n’aurez plus à rester dans ce fauteuil roulant ou dans cette civière demain soir. Et je crois que les gens, n’importe lequel d’entre vous tous... Vous serez assis là dans cette assistance, là au fond, demain soir, ou dans votre propre église, ou partout où vous allez.

3          Maintenant, aux nouveaux convertis qui viennent d’être convertis dans cette série de réunions ; ne restez tout simplement pas oisifs. Trouvez-vous une bonne église à fréquenter. Regardez par ici. Si vous êtes de cette vallée, et des environs par ici quelque part, regardez ces pasteurs qui viennent ici sur l’estrade, et qui nous assistent dans cette série de réunions. Ils croient dans ce genre de ministère. Allez donc dans leurs églises et dites-leur que vous voulez devenir membre là.

            Et si je vivais quelque part dans ce voisinage, ou près de chez eux, je serais un membre de leur église, parce que je les apprécie. Et ils se sont tenus juste ici sur l’estrade, ce soir, afin que chacun sache ce qu’ils croient. Et si vous n’êtes pas de cette ville, si vous venez d’une autre ville, trouvez-vous une bonne église quelque part, une bonne église qui prêche l’Evangile et qui croit dans la guérison divine. Maintenant, si vous êtes...

4          Je ne connais pas beaucoup d’églises en montant dans ce sens. J’en connais quelques-unes en descendant dans l’autre sens. Je connais l’Angelus Temple, une très bonne église. Elle se trouve juste à Los Angeles. Et je connais le docteur Teeford et–et Roth McPherson, et le docteur Cummings et tous–tous ces très bons frères, une très bonne église. Les gens du Foursquare sont de bonnes gens. Si vous habitez près du temple, eh bien, souvenez-vous-en.

            J’ai tenu des réunions pour eux dans tout le pays, frère Beard qui vient de l’ouest est un très bon ami à moi. Et j’ai assisté à leurs conventions et ainsi de suite, ce sont de très braves gens. Et Roth McPherson, je pense que c’est l’un des meilleurs hommes que j’aie jamais rencontrés, un homme très bien.

5          Ensuite il y a frère O. L. Jaggers qui vient de l’église mondiale là-bas, un autre homme très bien. J’ai tenu des réunions pour lui, nous avons eu une glorieuse communion là-bas.

            Maintenant, il y a une petite discorde parmi ces églises, mais que cela ne vous dérange pas. Ce sont de bonnes églises. C’est un... C’est très bien, ce sont des frères. Ils sont très bien, tous sont des hommes bien, eux tous. C’est juste. Ils sont certes un peu en désaccord de temps en... Eh bien, ils pensent plutôt qu’ils sont concurrents ; cela les garde un peu spirituels. Si vous ne laissez pas cela aller plus loin que ça, ce sera en ordre.

            Mais j’aime vraiment frère Jaggers, et j’aime frère Teeford, ainsi que frère McPherson et tous les autres. Ils ont tous été de très précieux frères pour moi. Et je les aime tous. Alors leurs petits différents, eh bien, cela–cela est normal. Cela arrive même dans des familles, vous savez. Et ainsi, à ce qu’il paraît, la famille de Dieu ne marche pas plus parfaitement que nos familles. Ainsi tous les deux types de familles sont en ordre l’une et l’autre. Ce sont de bons frères, tous. Ce sont de braves gens.

6          Et je crois qu’il y a un frère A. A. Allen qui tient un réveil là quelque part, à Los Angeles, là-bas. Je ne le connais pas très bien. J’ai entendu parler de lui, mais je ne le connais pas. Toutefois, c’est un frère qui tient des réunions de guérison. Et–et s’il y a quelqu’un qui habite de ce côté-là, eh bien... Bien sûr, frère Allen est un évangéliste comme moi. Il n’a pas d’église fixe.

            Et puis, il y a un frère Leroy Kopp par là qui a une église. Et je le connais très bien, c’est un très bon frère chrétien. Et, oh! il y a plein de bonnes églises par ici, que vous pouvez fréquenter.

            Ne l’oubliez pas, parmi toutes ces bonnes églises, vous devriez en trouver une quelque part. Et trouvez-vous une église, qu’elle devienne votre église et allez-y, et dites-leur que vous voulez devenir membre de leur corps des croyants.

7          Et ensuite, souvenez-vous, ensuite allez dans les autres églises et communiez avec les gens de là aussi. En tant que chrétien, ne rejetez jamais quelqu’un, peu importe s’il est un pentecôtiste, ou s’il est un baptiste, ou un méthodiste. Souvenez-vous, c’est votre frère de toute façon. Voyez? C’est juste. Tenez-vous-en à cela.

            Si vous ne ressentez pas cela, alors vous devez revenir en arrière. Voyez? C’est juste. Vous devrez revenir en arrière parce que vous n’êtes pas allé assez loin, vous savez. Vous...

8          Je parlais l’autre jour à un frère méthodiste, un de mes amis. Et il (nous avons beaucoup communié ensemble)–il était pasteur de l’église méthodiste de New Albany. Et nous sommes tous deux nés là au Kentucky. Je suis né dans une vallée et lui dans l’autre vallée. C’est ainsi que nous avons pris chacun sa direction là-bas. Et ainsi...

            Et lorsque... je l’appelais frère Lum. Son nom était Edwards. Et ainsi, si je faisais un converti, et que celui-ci dise: «Eh bien, frère Billy, disait-il, je... Mon père et ma mère étaient méthodistes et moi, je... Par conséquent je–je ne peux pas être baptisé par immersion. Je–je–j’aimerais que vous m’aspergiez.»

            Eh bien, il–il ne ferait jamais un bon membre d’église pour moi là. Alors je lui disais: «Je vais vous dire quoi. J’ai un des meilleurs frères là à New Albany (Voyez?), juste en bas non loin de mon église, à trois miles [4,8 km], et il a un... Il est pasteur d’une église méthodiste très spirituelle.» Je disais: «C’est un homme merveilleux.» Je disais: «Il fait un peu sec, il n’y a pas beaucoup d’eau par là.» Mais je disais: «Je–je vous assure, vous devriez aller là-bas vers lui. Alors, je vais vous amener chez lui.»

            C’était là mon converti qui voulait devenir un méthodiste. Si lui en avait un qui désirait être un baptiste et qui voulait réellement être immergé, il disait: «Eh bien, vous ne serez jamais un bon membre d’église pour moi, mais j’ai un grand ami là à Jeffersonville, au tabernacle ; il s’appelle Billy. Je vous assure, Billy va vous noyer. Il vous tiendra là jusqu’à ce que chaque bulle...?... monte et... C’est un bon gars.»

            Ainsi c’est le genre de communion que nous avions. Je le taquinais et je disais: «Il fait très sec chez lui, parce qu’il n’a pas beaucoup d’eau là à New Albany, vous savez.» Et alors, il disait qu’il y avait tellement d’humidité là que j’allais le noyer. Mais nous avions notre communion entre méthodiste et baptiste. Et j’allais prêcher pour lui, et lui aussi venait prêcher pour moi.

            Maintenant, si les méthodistes et les baptistes font cela, certainement que ces autres églises peuvent le faire. C’est–c’est juste. Nous sommes donc tous frères en Jésus-Christ. Le croyez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Amen. C’est merveilleux.

9          Maintenant, nous allons ouvrir Sa Parole. Et je vais déposer ma montre ici afin d’être sûr que je ne ferai pas trop longtemps. Voyez? Maintenant, chérie, tu ne vas pas m’engueuler après cette réunion. Vous voyez? Je–je vais chronométrer mon temps moi-même ce soir, si possible.

            Eh bien... Oh! elle ne m’engueule pas, elle est un ange. Je l’ai tout simplement dit comme cela. Elle me dit tout simplement: «Maintenant, Billy, tu sais que ce sont des gens qui travaillent et qu’ils doivent se dépêcher.» Et je sais de quoi il s’agit. C’est juste.

            Ainsi prions. Que chacun soit vraiment en prière. Et, souvenez-vous, il nous reste juste quelques soirées, et nous allons devoir quitter la Californie, votre belle ville ici, ou votre bel Etat, pour retourner en Louisiane. Je vais partir d’ici pour une série de réunions en Louisiane, et peut-être que je vais de nouveau retourner outre-mer pour un long voyage outre-mer. Ainsi parlons tout simplement à l’Auteur maintenant avant que nous lisions Sa Parole.

10        Maintenant, Père céleste, nous venons humblement à Toi au Nom de Ton Bien-Aimé Fils, le Seigneur Jésus, pour Te rendre grâces et Te louer pour tout ce que Tu as fait pour nous.

            Ce petit voyage de quelques années de communion avec Toi, combien nos coeurs sont heureux parce que nous T’avons vu sauver des pécheurs et les remplir de Ton Saint-Esprit ; Tu as fait d’eux des ministres de l’Evangile, Tu as pris des prostituées de la rue et Tu en as fait de véritables et authentiques dames. Oh! combien nous T’en remercions!

            Nous T’avons vu prendre ce cas des gens qui étaient cloués au lit, alors que Tes bien-aimés médecins les avaient tout simplement abandonnés et avaient dit: «On ne peut plus rien faire, ils vont mourir.», et de Te voir les relever en parfaite santé, des gens bien portants, nous sommes reconnaissants, Père, et nous n’avons pas suffisamment de mots pour exprimer cela avec des termes humains. Mais reçois simplement l’adoration de nos coeurs alors que nous répandons nos âmes à Toi en actions de grâces.

            Et maintenant, Père, ne veux-Tu pas nous ouvrir Ta Parole ce soir et venir rester avec nous pendant un moment. Sauve ceux qui ne sont pas sauvés, et remplis du Saint-Esprit ceux qui ne L’ont pas ce soir. Et nous Te prions aussi, Père, de guérir chaque malade qui est au milieu de nous.

11        Nous sommes si heureux d’entendre les témoignages d’hier soir sur ce que Tu as fait. Et je prie que, si cela est possible, Tu nous accordes une double portion ce soir et que Tu guérisses tout le monde qui est dans Ta divine Présence. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

            Maintenant, souvenez-vous, la base de la réunion... Cela marche difficilement. Et un jour, comme vous le savez tous à partir d’une vision, vous qui venez de Los Angeles, un jour ce ministère va... Je vais arrêter cela en Amérique. Voyez-vous? Et ensuite.... Je ne peux pas l’arrêter maintenant parce que, lorsque les gens viennent, cela continue d’opérer.

            Mais un jour cela va s’arrêter, lorsqu’une petite dame montera sur l’estrade portant une robe brune avec un bébé dans ses bras. Et elle aura des cheveux noirs, et le bébé sera enveloppé dans une couverture blanche. Et ce sera la fin de ce type de ministère pour moi en Amérique, jusqu’à ce que le Seigneur Jésus en ait besoin.

            Mais cela continuera outre-mer. Vous voyez? Ici j’appellerai simplement les gens, je les ferai passer dans des lignes de prière et je prierai pour eux. Les Américains, c’est si difficile pour eux de voir. Ils ont tant de choses sous le nom du surnaturel, ils se tiennent plutôt en retrait, et ils en doutent. Ils n’y peuvent rien.

12        Les Américains sont très endoctrinés. Vous voyez, l’un d’eux dira: «Eh bien, docteur Dupont dit que c’est de l’hypnotisme.»

            Un autre dira: «Eh bien, mon pasteur a dit que c’est un fanatique.»

            Celui-ci dira: «Eh bien, je vous assure. Je... Mon pasteur a dit que c’est du diable.»

            Celui-là dira: «Eh bien, mon pasteur ne sait qu’en penser.»

            Vous voyez? Et ce sont des bergers. Et c’est très bien. Ils sont... Voyez? Mais ce que vous faites, vous fondez vos conclusions sur leurs décisions. Vous devez prendre votre propre décision. Voyez? Alors ce que c’est...

            Autre chose... Si une chose comme cela dans le domaine du surnaturel peut arriver en Inde, et tout le monde se lèvera et tous seront guéris.

            J’ai vu un seul homme s’avancer à l’estrade en Afrique. Eh bien, on l’avait conduit à l’aide d’une chaîne attachée à son cou, on l’avait fait monter sur l’estrade comme cela. Et le Saint-Esprit avait révélé à cet homme de quelle tribu il venait.

            Et une mahométane venait de passer dans la ligne de prière, Il avait fait la même chose: Il lui avait révélé quel médecin elle était allée consulter, et tout à ce sujet. Et ces gens se sont mis à pleurer tout simplement, presque tous ces mahométans qui étaient là sont venus à Christ à l’instant même. Mais cette dame a été guérie et a été rétablie, et ces choses lui ont été révélées.

            Trente mille convertis sont venus à Christ et vingt-cinq mille cas de guérisons manifestes se sont produits en une seule minute. On a même pris de grands camions qui ont été remplis de ces béquilles, de ces vieux lits de camp, et de fauteuils roulants, et de bâtons, et de canes avec lesquelles ils avaient marché, pour les emporter loin de ce champ de course.

13        Et plus d’une année après, les journaux de Durban ont publié un article au sujet de la réunion, et ont dit qu’une seule tribu, les Swazis par là, ils avaient emmené, j’oublie combien de camions chargés d’armes à feu, et de montres, et d’objets qu’ils avaient volés. Ils ont absolument tout rendu. Ils ne voulaient plus rien à avoir avec le péché.

            Et on n’avait pas besoin de dire aux gens qui étaient assis là, nus au possible, des hommes, des femmes et tout... On n’avait pas besoin de leur dire de porter des vêtements. Laissez-les simplement trouver Christ, cela leur fera porter...

            C’est comme si les gens sont plutôt en train de perdre la vue en Amérique, n’est-ce pas? C’est juste. Mais eux, c’étaient vraiment des païens.

14        Ceci semble très cru: Je... Une dame qui était assise pas plus loin que cette dame qui est assise dans un fauteuil roulant, a donné naissance à son bébé, pendant qu’elle était assise juste là, et elle l’a simplement ramassé. Et c’était tout. Voyez? Et on n’y prête pas attention. Et... Là dans les tribus...

            Mais ces gens simples, ils ne doutent jamais. Ils ne doutent pas. Dès qu’ils voient quelque chose s’accomplir, pour eux c’est réglé, pour eux tous. Parlez-leur tout simplement, et ils vont se lever et abandonner cela. Peut-être qu’il y en a un qui n’arrive pas à marcher, il essaie de faire un pas. Et bien vite, vous savez, le voilà qui se met à courir. En voici un autre venir de ce côté. Et dès qu’il voit celui-ci marcher, et lui aussi se met à marcher. Et puis, bien vite, vous savez, ça fait une juste très grande foule compacte. Voilà tout. C’est tout ce que vous avez à dire. C’est fini à ce moment-là.

            Et ensuite, j’ai fait mon appel à l’autel et trente mille purs païens qui n’avaient jamais connu quoi que ce soit sur Jésus-Christ, L’ont accepté à la fois et ils ont brisé leurs idoles en les jetant par terre, au point que c’était comme une tempête de poussière qui s’était levée à l’endroit où ils se trouvaient.

            Mais les Américains, nous en Amérique, oh! nous nous posons des questions, disant: «Eh bien, ce n’est pas exactement... Il n’est pas membre de mon église. Et je–je n’en sais rien. Eh bien, je vous assure. Je–je suis très intelligent. Je suis instruit.» Vous seriez bien mieux si vous ne l’étiez pas, si c’est de cette manière que vous y allez. C’est juste.

            Eh bien, nous devons simplement supporter ces choses. Nous sommes une grande civilisation. Mais je crains que nous soyons arrivés à la fin.

15        Très bien. Dans le Livre de Saint Luc, au chapitre 18, et le verset 35, juste pour un passage à lire, juste pour un petit moment d’entretien. Je vais surveiller ma montre ici, et aussitôt que cela indiquera vingt et une heures, nous allons arrêter et commencer la ligne de prière, afin que nous puissions partir à vingt et une heures trente, si possible: le verset 35 maintenant du chapitre 18 de Saint Luc.

Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.

            Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à Sa Parole.

16        Nous connaissons tous ce passage des Ecritures. Et dans une soirée comme celle-ci, vous n’allez pas essayer de prêcher, parce que cela... l’onction... J’ai passé tout l’après-midi à prier rien que pour l’onction afin de voir les visions approcher. Et ensuite–ensuite lorsque je viens ici et que je me mets vraiment à prêcher, alors aussitôt, vous savez, ça disparaît. Et à ce moment-là je suis... Vous passez un moment terrible.

            Alors je dois juste parler un peu, pour sonder l’atmosphère de la foule et les amener tous à se calmer, ainsi que chaque esprit. Ce qui compte ce n’est pas tellement que les gens qui sont ici se calment, mais l’esprit. A ce moment-là, vous pouvez commencer la ligne de prière. Voyez?

17        Et maintenant, tournons nos pensées vers cette scène ce soir. Faisons un retour en arrière, ceci s’est passé juste à la fin du ministère de Jésus.

            Hier soir nous avions parlé du début de Son ministère, comment Dieu Lui avait donné une vision pour se déplacer et s’en aller. Ensuite, parce que Son ami allait mourir, Dieu allait manifester Sa puissance à travers Son Fils, Christ, pour ressusciter cet homme...

            Maintenant, ce soir nous allons aborder cela sous un autre angle, à la fin de Son ministère. Et il avait accompli beaucoup de miracles dans le pays ; toutefois il en était en ce temps-là comme il en est aujourd’hui. Peu importe le nombre de miracles qui pouvaient être accomplis, il y aura toujours des gens qui ne croiront pas.

            Et ainsi, notre scène de ce soir s’ouvre sur une affaire vraiment triste. C’est un aveugle. Et il était assis, déprimé.

18        Imaginons tout simplement, alors que nous... Abordons cela sous forme de drame. Et imaginons que le soleil est en train de se coucher. On est après quinze heures, peut-être, et les très hautes murailles de Jéricho...

            Eh bien, cet aveugle s’est recroquevillé sur le côté de ces murailles. Et il est–comme nous avons appris, il était un mendiant. Et il s’appelait l’aveugle... Il s’appelait Bartimée. Beaucoup parmi vous prononcent cela Bartimée. L’une ou l’autre appellation, c’est en ordre. Et il était... Ses chances... Peut-être qu’il gagnait difficilement sa vie. Les historiens nous ont appris qu’il était un homme marié, il avait un foyer. Mais il gagnait difficilement sa vie parce qu’il mendiait, et il y avait beaucoup de mendiants en ces jours-là.

            Il y avait... Les lépreux étaient des mendiants. Oh! cet horrible fléau de lèpre, personne ne pouvait passer près d’un lépreux sans éprouver un drôle de sentiment.

            Je les ai vus. Autrefois, je pensais que la lèpre était contagieuse, que vous pouvez attraper cela par contagion. Mais vous ne pouvez pas attraper la lèpre par contagion. Je les ai étreints et je les ai embrassés, et tout. Vous ne pouvez pas attraper la lèpre par contagion. C’est un... Cela est dû à une mauvaise alimentation.

            Et j’ai eu des lépreux qui n’avaient que des moignons en guise de bras, et ils agitaient leurs petits moignons de part et d’autre, essayant de m’embrasser dans les lignes de prière et tout. De pauvres vieilles femmes sur les rues et... Parfois la lèpre ronge les orteils à tel point que ça se dresse là juste comme une grosse verrue, d’à peu près cette taille, tout blanc. Mais simplement... Oh! la lèpre est une chose horrible à voir! Quelle chose horrible que d’avoir la lèpre! La science médicale n’a encore aucun remède pour cela. Et c’est une maladie vraiment horrible. Ce n’est pas une chose pénible, mais c’est... C’est tellement pathétique de voir quelqu’un qui perd les mains et ainsi de suite ; et peut-être une partie de leur visage et leurs oreilles sont rongées par la lèpre. Et c’est blanc, c’est très horrible à voir.

            Et il y avait beaucoup de lépreux en ces jours-là, et les gens... Les gens sortaient le matin. Peut-être qu’un homme ne pouvait donner une pièce de monnaie qu’à un seul mendiant ; peut-être qu’il... Le premier homme qu’il rencontrait, c’est à lui qu’il donnait cette pièce de monnaie. C’était fini pour toute la journée. Il ne pouvait pas en donner à tous, parce qu’il y avait des mendiants à chaque coin: des mendiants aveugles, des mendiants boiteux, des mendiants, et il y avait des lépreux, et toutes sortes de malades qui étaient simplement couchés là, en train de mendier. C’était la scène que notre Seigneur avait vue pendant qu’Il était ici sur terre.

19        Dans l’oriental–en Orient plutôt, les choses n’ont pas beaucoup changé. J’ai été en Orient, et j’ai vu des astrologues, des mages, assis dans la rue, en train de scruter le ciel, pratiquement comme cela se faisait au temps où Jésus était venu. Ils portent toujours leurs pagnes et des turbans sur la tête et ainsi de suite, toujours curieux, et ils veulent poser des questions, et parler des choses surnaturelles, et ainsi de suite.

            Et ainsi, ce pauvre vieil aveugle était assis là, peut-être que c’était pendant l’automne et peut-être qu’il se demandait comment il allait gagner de l’argent pendant l’hiver. Et il fait très frais là-bas.

            Et il était assis au bord de la route, en train de mendier. Peut-être qu’il mangerait aujourd’hui, et demain il ne pourrait pas manger. Peut-être que le jour suivant il ne pourrait pas manger, et qu’ensuite il pourrait en avoir encore assez.

            Je me souviens de Bombay... Je n’oublierai jamais lorsque nous sommes arrivés là-bas. C’était à Bombay, en Inde: c’est vraiment un endroit où il y a beaucoup de nécessiteux. Vous savez qu’ils venaient de recouvrer leur liberté à la suite de la faillite il y a quelques... ça fait environ cinq ou six ans.

20        Et il y a quatre cent soixante-dix millions d’habitants en Inde ; mais plusieurs millions d’entre eux sont des mendiants. Ils s’étendent là sur la rue comme un tas de bois, juste là à Bombay.

            Et je me souviens qu’après la première soirée... Et les gens savaient où nous logions, à l’hôtel Taj Mahal. Le lendemain matin...

            J’avais un peu d’argent, c’était en monnaie américaine. J’avais reçu des offrandes pour les missions outre-mer, et j’avais mis cela là jusqu’à ce que nous ayons suffisamment d’argent pour partir là-bas ; alors nous allions prêcher l’Evangile, et puis nous revenions et tenions d’autres réunions en Amérique, ensuite nous rassemblions suffisamment d’argent et nous allions là-bas prêcher et ensuite nous revenions.

            Et ainsi, j’avais un peu d’argent que les gens m’avaient donné pour remettre à ces gens-là. Et alors je suis sorti. Je me suis dit: «Eh bien, je vais simplement changer cela en–en monnaie indienne, le roupie. Et alors je suis sorti là sur la rue. Et je vous assure, on devait presque avoir chaque... l’armée pour me tirer de la rue. Les gens vous marcheront dessus et tout, ils vous écraseront, des mendiants, lorsqu’ils ont su que j’étais là. C’était pitoyable.

21        Le lendemain matin, lorsque monsieur Baxter et les autres sont venus me chercher pour aller déjeuner, et je suis allé là-bas... Et je... Arrivé là, j’ai regardé à l’extérieur, et il y avait des mendiants qui s’étaient alignés partout.

            Et je me suis tenu là, et j’avais tout un tas de ces pièces de monnaie, ces roupies. Elles valent environ vingt-quatre cents la pièce, ce qu’un homme qui va travailler, une femme ou un homme, l’un ou l’autre, ira au travail vers quatre heures du matin et il va travailler jusqu’à vingt-deux heures portant un panier sur sa tête, il va transporter du béton en montant de grands escaliers et il va déverser cela quelque part ; tout leur corps sera recouvert de la poussière du béton et tout, pour gagner une roupie par jour, et ils sont heureux de gagner cela.

            Et ils peuvent acheter un peu de curry, et c’est presque ça. Les gens qui marchent dans les rues, et de petits singes affamés les suivent, cherchant partout pour voir s’ils peuvent trouver quelque chose à manger. Ils sont vraiment nécessiteux.

            Et ainsi j’avais tout un tas de ces roupies, je me suis tenu là à la fenêtre et je me suis mis à les jeter dehors comme ça. Et je vous assure, c’est un miracle qu’ils ne se soient pas fait tuer, juste à cause de ces roupies. Et les gens criaient et tombaient les uns sur les autres, car les Américains m’avaient donné cela pour que je les leur donne, pour m’assurer que cela n’irait jamais dans une société et, ou que quelqu’un dépense cela et ainsi de suite. Mais cela est allé directement aux individus. C’est de cette manière que j’aime donner cela, juste à la personne à qui cela est destiné.

22        Eh bien, ensuite lorsque je suis allé prendre mon petit déjeuner... Je vous assure, il y avait un cri durant toutes les heures de la nuit. Cela vous briserait le coeur. Je m’avançais à la fenêtre, et il y avait là des mères tenant leurs bébés et leurs tout petits bras, et leurs joues étaient complètement décharnées, et leurs ventres ballonnés à cause de la faim ; les pauvres mères avaient de la peine à se tenir debout. Elle mendiait pour son bébé. Peu lui importait si elle mourait, pourvu qu’elle ne laisse pas son bébé mourir de faim.

            Eh bien, comment allez-vous donc donner cela à la mère, pendant que tout le monde se tient là à côté, avec–avec des lépreux et tout? Alors quand je suis entré là pour essayer de prendre mon déjeuner... Je les entendais toute la journée et toute la nuit, là dehors en train de crier: «Padre, padre!»

            Padre c’est un... C’est un... Je pense que c’est un mot espagnol qui veut dire père ou pasteur. Et je... Ils criaient tout simplement toute la journée et toute la nuit. Je leur ai donné tout l’argent que j’avais, que Dieu bénisse leurs petits coeurs. Je–j’avais pitié d’eux.

23        Et de voir tous ces mendiants, je me tenais là à la fenêtre et j’ai reculé. On m’apportais mon petit déjeuner là: une orange et deux gâteaux. Aussitôt que ces gens...

            Ce thé amer... Je prenais tellement de thé que c’était du thé–du thé... Je pense que vous devriez y mettre le...?... des feuilles de thé. Cela... Tout le temps c’était du thé, du thé, du thé, à chaque heure. Et ils apportaient cela. Et je ne disais rien parce que c’était compris dans la note d’hôtel. Vous voyez? Alors je prenais ces oranges et ces gâteaux, et j’allais là à la fenêtre, et je les jetais à ces mères et à ces enfants. Oh! la la! Et j’ai vu un...

            Et j’ai dit à Billy, mon fils, j’ai dit: «Je me demande comment cet homme qui n’a pas de bras va donc prendre cela.» Il ne se tenait que sur les moignons à la place de ses orteils comme cela, sur ses pieds qui n’étaient que des moignons. La lèpre lui avait rongé les pieds. Et, finalement, nous l’avons fait passer d’un côté, où nous avons pu lui jeter une roupie.

            Savez-vous comment il a pris cela? Et ces rues par où passe le bétail, et, oh! la la! c’est difficile d’y passer sans retenir votre souffle... Il a pris cela à l’aide de sa langue, et il a descendu la rue avec ces prothèses de toutes ses forces...?... Peut-être qu’il était allé se procurer un peu de curry aux pattes de mouton et le reste pour manger.

            Frère, je vous assure, je suis un humain. Cela–cela a failli me tuer de voir ces petits bébés. Et je me suis dit: «Miséricorde! Ô Dieu, combien de temps cela va-t-il durer?»

24        Et nous sommes ici–nous sommes ici, nous jetons dans la rue beaucoup de nourriture, de quoi nourrir presque tous ces gens. Mais écoutez.

            Je sais que ceci sort du sentier battu, de mon sujet. J’aimerais vous dire quelque chose, vous le dire juste en passant.

            La semaine passée je devais prêcher. Mais j’aimerais dire ceci. Ecoutez, allons là-bas et disons à cet homme-là qu’il est notre frère. Très bien. C’est ce que nous faisons. Nous envoyons des gens là-bas, et il voit l’Américain sortir de la voiture, du bateau, conduire une très grosse et belle voiture et passer.

            Et cet homme-là s’installe sur une vieille flaque de boue, quelques tiges d’une certaine plante qu’il cultive là. Son–ses petits-enfants... Son arrière grand-père avait grandi dans l’ignorance. Son père est là, ses enfants grandissent de la même manière. Sa femme se lave dans cette mare, et lui ira là à pas chancelants pour boire l’eau de cette même mare.

            Et si nous sommes frères, sur un pied d’égalité, comment se fait-il que telle personne vient très bien habillée, et si... J’ai honte de le dire, mais bien des fois, il est prétentieux, et approchez cet homme, et ensuite, essayez de lui parler du christianisme, il se posera des questions.

25        Maintenant, ce qui est arrivé, le communisme est allé et lui a dit que c’est complètement faux, et il leur a donné une fausse économie là. Mais donnez-lui de l’espérance en disant: «Oui, c’est ainsi qu’il faut s’y prendre.» Il s’agit là des capitalistes et ainsi de suite. Et bien vite, vous savez...

            La cause en est que nous avons investi notre argent dans les cannettes de bière et les capuchons et des choses semblables, et les missionnaires devaient vivre des centimes qu’on donne à l’autel presque une fois le mois. Et, frère, nous avons semé, et nous allons récolter ce que nous avons semé. Souvenez-vous-en. Assurément.

            Oh! la la! les mendiants! Je peux voir le vieil aveugle Bartimée assis là, près de la porte. Considérons-le pendant quelques instants... Juste comme ce... en tant qu’individu. Imaginons tout simplement que nous le voyons assis là et que nous pouvons capter ses pensées.

            J’imagine qu’il était assis là en train de grelotter sous les vents, les manches usées de ses vêtements pendaient. Il ne voit pas. Si on pouvait l’opérer pour la cécité, eh bien, il n’avait pas d’argent pour cela. Peut-être que les médecins ne pouvaient rien faire pour lui, parce que je pense que cela était loin au-delà de leur compétence, et surtout à l’époque. Alors il tremblait de froid.

26        Et j’imagine qu’il est un croyant. Il pensait aux jours d’autrefois: «Vous savez quoi? Je suis assis juste près de ce mur.»

            Et juste là, à environ cent yards [91,4 m] de l’endroit où il se trouve, c’était le même chemin par lequel, bien des années auparavant, le grand guerrier Josué avait marché, faisant le tour de ces murailles lorsque les murailles étaient tombées. Mais à moins de cent yards de l’endroit où Josué s’était avancé vers les portes un jour, le Capitaine de l’armée de l’Eternel s’était tenu là avec Son épée nue. Mais hélas, ces jours sont passés.

            Le même Jéricho où cet aveugle était assis, je peux imaginer Bartimée dire: «Oh! si seulement j’avais vécu en ce temps-là, lorsque Jéhovah était réel pour Son peuple, lorsque Jéhovah accomplissait réellement des miracles pour nous! Mais ‘ces jours-là sont passés,’ a dit le sacrificateur. Cela s’était passé il y a des centaines d’années. Jéhovah ne fait plus ces choses aujourd’hui.»

            Et puis, juste sur cette même route là aussi, Elie et Elisée étaient descendus bras dessus bras dessous, en route vers le Jourdain, là où ils ont frappé l’eau, et cela–et l’eau s’est séparée de part et d’autre, et ils ont traversé à sec.

27        Je peux imaginer l’aveugle Bartimée dire: «Oh! si seulement j’avais vécu en ce jour-là, lorsque ces puissants prophètes étaient passés par ce chemin-là, je me serais avancé vers eux et j’aurais dit: ‘Prophète de Dieu, aie pitié de moi et redonne-moi la vue.’ Mais hélas, le sacrificateur dit que les jours des miracles sont passés. Nous n’en avons donc plus. De toute façon, d’après leur dire, il paraît que Jéhovah a perdu toute Sa force.»

            Ils essaient effectivement de dire la même chose aujourd’hui. Mais Il est toujours Jéhovah Dieu, et Sa même puissance, la même compassion qu’Il avait, Il l’aura toujours. Ils avaient à l’époque ce genre de personnes qui reniaient Sa puissance, qui reniaient Ses miracles, qui reniaient Ses signes. Et nous en avons encore aujourd’hui et nous en aurons jusqu’à la fin du monde.

28        On avait à l’époque ces gens-là qui croyaient effectivement et qui ont reçu la chose. Nous les avons aujourd’hui, ceux qui croient et reçoivent. Et s’il y a un lendemain, ils vont toujours croire et recevoir.

            Jésus a dit: «Je marcherai à vos côtés, jusqu’à la fin du monde.» Amen. «Je serai avec vous, un Compagnon, votre Concitoyen. Je marcherai avec vous. Je vous conduirai dans le sentier que vous devrez suivre, si seulement vous Me laissez vous conduire.» J’aime cela. «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. Jusqu’à ce que tout sera fini, Je serai avec vous.»

            Remarquez. Ensuite il s’est dit: «Oh! si seulement j’avais vécu au temps où les miracles étaient réels! Me voici dans un état où les médecins ne peuvent rien faire pour moi. Je suis un pauvre mendiant. J’ai une famille chez moi. Peut-être qu’aujourd’hui je ne recevrai aucune pièce de monnaie. Mes enfants et ma femme ont faim, je sais qu’elle a faim. Et je n’ai aucun autre moyen pour gagner ma vie. Oh! si seulement je voyais, je me trouverais un travail quelque part dans un champ de blé. Mais je ne vois pas.»

29        Maintenant, j’imagine que pendant qu’il est assis là, Dieu commence à traiter avec son coeur et prépare quelque chose. Mais il ne savait guère que juste là au coin de la rue se trouvait la Fontaine de Vie. Alléluia!

            Juste en tournant le coin, lorsque vous commencez à penser à la guérison divine, que vous vous mettez à penser à Christ... Gardez constamment votre pensée sur Lui. «Que ce qui est digne de louange, que ce qui est vertueux,» dit la Bible, «soit l’objet de vos pensées.»

            Si une pensée vous vient à l’esprit: «Eh bien, peut-être que cela est impossible. Peut-être...» Ôtez cela immédiatement de votre esprit. Pensez aux choses qui sont positives. Ne laissez jamais une pensée négative traverser votre esprit. Le... Ne laissez pas cela s’arrêter, de toute façon, si cela commence. Gardez vos pensées positives sur Jésus.

30        Ne vous mettez pas à penser, vous qui êtes assis là dans un fauteuil roulant, vous, que votre situation est désespérée et que vous êtes sans secours. Vous ne l’êtes pas. Ne laissez jamais cette pensée négative vous passer à l’esprit. Ne laissez jamais cela s’ancrer. Vous ne pouvez rien au fait que cela vous passe à l’esprit (C’est juste.), mais ne laissez jamais cela s’arrêter dans votre esprit.

            C’est comme le disait le vieux fermier: «Je ne peux pas empêcher les oiseaux de survoler ma ferme.» Mais il avait un fusil à double canons, il a dit: «Je peux certainement les empêcher de se percher.» Faites donc de même, vous aussi. Vous voyez? Ne les laissez pas se percher. Laissez-les passer tout simplement.

            Maintenant, voici l’arme qu’il faut utiliser. C’est un fusil à double canons, à la fois l’Ancien et le Nouveau Testament, c’est aussi un très bon fusil. Je vous assure, cela les tiendra tous à distance.

            Très bien. L’aveugle Bartimée était assis là, et tout cela lui traversait l’esprit: «Si seulement j’avais vécu ici lorsque ces prophètes descendaient cette route se dirigeant vers le Jourdain, je les aurais arrêtés pendant quelques instants juste pour leur parler un peu, et leur demander de prier pour moi. Et je crois que Jéhovah m’aurait redonné la vue.»

31        Eh bien, tout d’un coup, il a entendu un bruit. Vous savez, c’est étrange, généralement lorsque Jésus est dans les environs, il y a un petit bruit tout autour. Vous savez, je–j’aime plutôt cela ; c’est un peu bruyant, vous savez. Et vous savez, le seul moyen par lequel les gens pouvaient savoir qu’Aaron était en vie lorsqu’il entrait dans le Saint des saints... Il portait sur les bords de son vêtement, il portait une grenade et une clochette. Et c’était le seul moyen par lequel les gens pouvaient savoir s’il était en vie ou pas, cela produisait un petit bruit pendant qu’il était là à l’intérieur.

            Je crains qu’il faille que nous ayons de nouveau une grenade et une clochette pour produire un peu plus de–un peu plus de bruit.

            Et alors, bien souvent là où se trouvait Jésus, s’il n’y avait pas quelqu’un qui criait, il y avait quelqu’un qui Lui cherchait chicane, qui faisait un certain genre de bruit.

            Eh bien, de là au tournant un bruit venait. Et bien vite, vous savez, tout le lieu était–grouillait de monde. Et le vieux mendiant était assis là dehors tout seul... Et il semblait qu’un peu plus loin, probablement à une distance qui ferait deux fois cette tente, c’est là que la route passe par Jéricho.

32        Et là le long de cette route, c’est peut-être là qu’il y avait ce bruit. Et il y avait des gens qui passaient par là et chaque... Certains criaient: «Ôtez-Le! Ôtez-Le!» Et le sacrificateur criait: «Espèce d’hypocrite! Tu ne vaux rien!» Et certains criaient: «Hosanna! Hosanna!» Oh! c’était une multitude de gens de toute espèce.

            Mais là venait le Capitaine de l’Armée de l’Eternel, en personne, Celui qui était venu à la rencontre de Josué. Amen. N’est-Il pas le Capitaine de l’Armée? Il était l’Ange de l’Alliance, la Colonne de Feu qui conduisit les enfants d’Israël. Il était là, et voici qu’Il était encore venu pendant que les gens étaient en train de dire: «Les jours des miracles sont passés. Il n’y a plus d’espérance.» Le Capitaine de l’armée de l’Eternel venait, Il passait par là, juste à l’heure. Il arrive toujours au moment qu’il faut.

33        Le voici qui arrive. Naturellement, cet aveugle ne le savait pas. Je peux l’imaginer en train d’écouter, il retourne la tête, pour s’assurer s’il peut entendre mieux de l’autre oreille. Soudain, quelqu’un lui marche sur les pieds et ainsi de suite, et le repousse. Je peux l’entendre dire: «Pourquoi tout ce bruit?» Personne ne prêtait attention à lui, tout le monde continuait tout simplement.

            Il entendait certains qui disaient: «Ôtez-Le! Retourne à Nazareth d’où Tu viens! Nous n’avons pas besoin de Ta... ici dans cette contrée. Va-T’en!» Toutes sortes de bruits...?... criaient: «C’est l’Eternel des Armées. Hosanna! Hosanna dans les lieux très hauts.»

            La foule... Les uns chahutaient, ils Lui jetaient probablement des fruits pourris, et tout le reste.

            Mais Jésus marchait devant la foule, oh! la la! Son visage levé vers le ciel. Qu’est-ce qui L’attendait? Il allait directement à Jérusalem mourir pour les péchés du monde. Etant donné qu’Il était le Fils de Dieu, le Roi de tous les prophètes, et le–et sachant ce qui L’attendait, Sa pensée, bien sûr, était fixée sur cela.

            Il ne prêtait pas attention à la foule qui hurlait, disant: «Ôtez ceci, et ôtez cela!», ni à ceux qui criaient: «Hosanna!» Il ne pouvait pas écouter cela, Ses disciples avaient du mal à empêcher qu’il y ait une émeute à cause de Lui. Certains essayaient de Le toucher pour être guéris ; d’autres voulaient Le gifler ou Le frapper avec un objet pour L’assommer, et les disciples continuaient leur travail, et les repousser...

            Jésus, pendant cette marche sereine, calme et régulière, alors qu’Il descendait la route, sur Sa route, le visage tourné vers Son Père céleste, marchant comme un Fils obéissant, correctement... Et alors qu’Il avançait, tout le monde criait...

34        Je crois qu’il y avait une gentille dame, peut-être, pendant que l’aveugle Bartimée disait: «Quel–pourquoi tout ce bruit? Je me demande tout simplement pourquoi tout ce bruit.»

            Et peut-être qu’une gentille dame s’est penchée vers lui et a dit: «Eh bien, mendiant aveugle, c’est Jésus de Nazareth qui passe.»

            Oh! cela a suscité de nouvelles espérances. Comment cela? Quelque chose... Il ne voyait pas, mais avec tout le sens de l’ouïe qu’il avait...

            La vue n’est pas toujours... Voir n’est pas toujours synonyme de croire. Parfois entendre, c’est croire. La foi vient de ce qu’on entend, pas de ce qu’on voit, c’est de ce qu’on entend.

            Quelqu’un lui a dit que Jésus de Nazareth... «Oh! est-ce ce prophète-là qui guérit les malades?»

            «Oui, ça doit être Lui», a dit la dame.

            Certains criaient à Son sujet et disaient: «C’est Lui qui a guéri mon bébé.» Un autre homme qui marchait là a dit: «J’étais infirme.» Il portait des béquilles à l’aide desquelles il marchait. Mais le sacrificateur pensait...

            «Oh! a-t-il dit, arrêtez-Le pour moi.»

            «L’arrêter? Eh bien, on ne saura pas L’arrêter. Regarde-Le!» Il avançait là sur Son chemin.

            Et alors, le vieux mendiant aveugle s’est tenu debout et a crié: «Ô Jésus, Fils de David, aie pitié de moi! Ô Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!»

            Eh bien, vous savez, au milieu de toute cette foule grouillante, qui s’était amassée, une foule qui se disputait, Jésus qui avait le visage tourné vers les cieux, marchant droit en direction du Calvaire pour y être crucifié, portant les fardeaux du monde entier sur Ses épaules, n’aurait jamais entendu ce pauvre vieil aveugle maigre qui était loin là-bas près de cette clôture, ou près de cette muraille en train de crier: «Aie pitié de moi!», pendant que les gens criaient, disant toutes sortes de choses. Et alors que Lui montait la route...

            L’aveugle Bartimée essayait de dire: «Oh...» Certains lui disaient: «Tais-toi! Il est là-bas loin sur la route.» Il...

            Cela ne l’a pas arrêté. Il a levé sa tête, il a crié: «Ô Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!»

            Que s’est-il passé? Qu’est-il arrivé? La même chose qui s’était produite lorsque cette femme-là toucha Son vêtement. Il a compris que c’était l’occasion où il était le plus proche de Lui. Il comprit que probablement c’était l’unique occasion où il aura été le plus proche de Lui dans ce voyage de la vie ici. Alors l’unique moyen pour pouvoir L’atteindre, c’était d’élever toute la foi qu’il avait pour croire que Jésus n’allait pas le passer outre.

35        Sa foi arrêta Jésus de Nazareth sur Sa route vers Jérusalem. Tout d’un coup, pendant qu’Il marchait, Il s’est arrêté, Il a regardé autour de Lui. Qu’était-ce? Sa pensée occupée par le Calvaire, les péchés du monde sur Ses épaules, avec une populace qui hurlait de chaque côté, un pauvre mendiant illettré... La foi de cet homme L’a arrêté net sur Son chemin. Et Il s’est retourné, Il l’a regardé, et a dit: «Que veux-tu?»

            Alors il a dit: «Seigneur, que je...»

            «Que veux-tu que Je fasse pour toi?»

            Il a dit: «Que je recouvre la vue.»

            Il a dit: «Ta foi t’a guéri.»

            Je peux le voir alors qu’Il se retourne, le vieil aveugle Bartimée se tenait là sur la route disant: «Il m’a dit que j’étais guéri?» Je le vois qui essaie de regarder sa main. Il a dit...

            Oh! j’entends quelqu’un qui essaie de dire: «Tu n’as connu aucun changement. Tu–tu–tu n’as connu aucun changement.»

36        «Mais, mais, mais c’est ce qu’Il m’a dit. Il m’a dit que... Et quelque temps après il... La lumière du jour a commencé à briller autour de lui. Bien vite, vous savez, il a vu ses mains. Le voici qui remonte la route, en criant, en poussant des cris, et en louant le Seigneur. Sa foi l’avait guéri. Sa foi était tellement grande que cela a arrêté Jésus de Nazareth, et il a tenu une conversation avec Lui. Si un mendiant aveugle, qui n’avait pas suffisamment de vêtements pour se couvrir la peau a pu arrêter...

            Peut-être que c’était un homme qui pouvait à peine écrire son propre nom ; si sa foi a pu arrêter Jésus de Nazareth au milieu d’une foule de gens qui réclamait Son Sang, alors qu’Il avait un fardeau sur le coeur, et qui savait que la mort L’attendait là au Calvaire, à combien plus forte raison votre foi devrait-elle L’arrêter ce soir et L’amener vers vos besoins personnels! Alléluia!

37        Oh! la la! je lisais un petit récit sur cet homme tout récemment. Peut-être que je ne l’avais lu que pendant quelques instants. On disait qu’il avait une petite fille. Il ne l’avait jamais vue. Et il avait toujours prié pour voir cette petite fille.

            Et on m’a raconté que l’aveugle Bartimée avait un–deux petites colombes qui émerveillaient les gens. Il vous fallait faire quelque chose pour attirer l’attention des gens, des passants. Sinon avec tant de mendiants, on ne pouvait pas–rien obtenir du tout. Mais s’ils pouvaient avoir ces petites colombes pour faire de petites culbutes l’une sur l’autre de sorte que... (Eh bien, il se peut que cette histoire soit une fiction.) Elles faisaient de petites culbutes l’une sur l’autre, eh bien, et cela arrêtait les gens et ils observaient ces petites colombes ; ensuite ils se disaient: «Oh! eh bien, je vais lui donner une pièce de monnaie.» Voyez? C’est de cette manière qu’il parvenait à gagner sa subsistance.

38        Et ainsi il est rapporté qu’un soir sa femme était tombée malade. Il est allé prier, et il a dit: «Ô Dieu, je ne possède rien. Je suis un pauvre mendiant. Mais si Tu guéris ma femme, demain je–je T’offrirai ces deux tourterelles en sacrifice.» Ainsi sa femme s’est rétablie, et il a tenu sa parole.

39        Il est dit que peu après cela sa petite fille tomba malade, tellement malade qu’elle allait mourir. Et il est dit que le vieux mendiant aveugle pleura presque toute la nuit. Et il est dit qu’il est sorti pour aller prier, et il a dit: «Seigneur, je n’ai rien d’autre à te donner.»

            Mais de nos jours, nous avons des chiens, vous savez, pour conduire les aveugles. On dit qu’en ce temps-là ils se servaient d’un agneau ; cet agneau était harnaché et dressé pour conduire les aveugles.

            Il a dit: «Eternel, il ne me reste qu’une seule chose, et c’est mon agneau. Mais si seulement Tu... Si Tu guéris ma fillette et ne la laisses pas mourir... Je ne l’ai jamais vue. Si Tu laisses simplement ma fillette vivre, je–je Te promets que demain je Te donnerai mon agneau en sacrifice.» Eh bien, l’historien a dit que le Seigneur a guéri sa petite fille.

40        Le lendemain il était en route pour amener l’agneau pour le sacrifice–au temple pour le sacrifier, il est dit que Caïphe, le souverain sacrificateur, se tenait près du mur du temple, et il a dit: «Aveugle Bartimée, où vas-tu?»

            Il a dit: «Oh! souverain sacrificateur, est-ce là ta voix?» Il a dit: «Je vais au temple sacrifier cet agneau. Dieu a guéri ma fillette, je Lui ai promis de Lui donner cet agneau.»

            Et il est dit que le souverain sacrificateur a dit: «Oh! aveugle Bartimée, tu ne peux pas sacrifier cet agneau. Tiens, je vais te donner un peu d’argent et tu iras acheter un agneau au marché là-bas et tu donneras en sacrifice cet agneau- là.»

            Il a dit: «Oh! souverain sacrificateur, je n’ai jamais promis à Dieu un agneau ; je Lui ai promis cet agneau-ci.»

            Ce dernier a dit: «Mais, aveugle Bartimée, tu ne peux pas donner cet agneau. Cet agneau, ce sont tes yeux. C’est tout ce que tu as comme yeux, aveugle Bartimée. Tu ne peux pas offrir cet agneau. Ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «Oh! souverain sacrificateur, je tiens ma promesse envers Dieu, et Dieu pourvoira à un Agneau pour l’aveugle Bartimée.»

            C’était par un jour froid. Mais lorsque ce bruit est venu du côté du bâtiment, Dieu a pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée.

            Mon cher ami, il a été pourvu au même Agneau pour vous ce soir. Si vous êtes un pécheur et que vos yeux ne se soient jamais ouverts pour voir la Lumière de Dieu en tant qu’un homme ou une femme sauvée, un garçon ou une fille sauvée, cet Agneau a été offert en sacrifice pour vous ce soir. Et si vous êtes malade, à l’article de la mort, et que votre médecin a fait tout ce qu’il pouvait... Cet homme a fait ce qu’il pouvait. Mais il y a un Agneau pour votre maladie ce soir.

41        Et inclinons la tête alors que nous parlons à cet Agneau. Ô Dieu, la Bible nous enseigne que sur le Trône, là dans le pays de gloire un Homme était assis, tenant un Livre scellé des sept sceaux au dos. Et le prophète a pleuré parce qu’aucun homme n’était digne de prendre le Livre pour en briser les sceaux. Et un Agneau s’est avancé, Celui qui avait été immolé dès la fondation du monde. Et cet Agneau était digne de prendre le Livre et d’en briser les sceaux: l’Agneau de Dieu.

            Je peux simplement imaginer lorsque l’aveugle Bartimée a su que Jean s’était arrêté de toute façon, ou qu’il était entré dans la Présence de cet Agneau auquel il était pourvu pour lui... Nous le voyons donc, pas en train d’essayer de plier son manteau et de le poser soigneusement afin qu’il, eh bien, au cas où il ne recevait pas la vue, eh bien, qu’il soit en mesure de le retrouver. Nous avons appris qu’il avait jeté son vêtement. Il savait qu’il allait le retrouver. Alors il s’est simplement approché de l’Agneau...

42        Oh! viens, ô Toi Agneau de Dieu. Ce soir, chasse la cécité des yeux de ces gens qui comptent sur le fait qu’ils ont adhéré à l’église ou sur quelque chose de physique qui est arrivé. Ô Dieu, que l’amour de Dieu se déverse dans leur coeur. Accorde-le, Seigneur. Ôte toute la nature de pierre et que l’amour divin se déverse dans leur coeur par cet Agneau ce soir, et guéris les malades. Car nous le demandons en Son Nom.

            Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande s’il y a ici ce soir quelqu’un qui, peut-être, marchait à tâtons dans les ténèbres de l’église, ne sachant tout simplement pas quel chemin prendre, ne sachant pas s’il faut devenir un méthodiste, ou rester un presbytérien, ou un pentecôtiste, ou s’il y a parmi vous quelqu’un qui ne sait tout simplement pas quoi faire. Ne voulez-vous pas qu’Il vous redonne votre vue spirituelle ce soir en vous bénissant et en chassant de vous tous les doutes?

            Si vous êtes un pécheur ici et désirez qu’on se souvienne de vous dans la prière, levez simplement votre main vers Dieu pendant que tout le monde est en train de prier maintenant. Et je prierai pour vous, et toute l’assemblée priera également. Voulez-vous lever la main, vous qui avez besoin de Christ ce soir et qui savez que vous avez besoin de Christ? Voulez-vous lever la main? Je ne connais pas votre coeur, c’est Dieu qui le connaît. Mais l’Agneau qui est passé par Jéricho ce jour-là....

43        Que Dieu vous bénisse, là derrière, mon bien-aimé frère. Que Dieu vous bénisse, oui, et vous, ma soeur. Y a-t-il quelqu’un d’autre qui aimerait lever sa main? Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Je vous vois là derrière. Et que Dieu vous bénisse, mon frère qui est assis là près de ce poteau. Que Dieu vous bénisse, vous ici à ma gauche, oui, vous qui êtes assis aussi près de ce poteau-là, un autre homme.

            «Jésus, Fils de David, aie pitié de moi! Ô Dieu, je sais que je–je peux... Ceci pourrait être ma dernière soirée sur terre. Je dois Te rencontrer. J’ai négligé cela. Je ne suis vraiment pas certain du salut de mon âme. J’aimerais que Tu te souviennes de moi, ô Dieu, maintenant même, que dans cette réunion... Je–je veux que Tu me sauves ce soir et que Tu redresses réellement mon coeur afin que lorsque la mort me frappera, que je sentirais mon pouls s’en aller, que je serai en train de me presser contre un oreiller en mourant, que le médecin sortira de la pièce et dira: «On ne peut plus rien faire. Il est mort, ou elle est morte. Mes bien-aimés vont quitter la chambre en pleurant, les vapeurs froides de la mort seront en train de flotter dans la pièce, ô Dieu, j’aimerais Te voir illuminer la vallée de l’ombre de la mort. J’aimerais que Tu arranges cela maintenant.»

44        Voulez-vous lever la main, y a-t-il quelqu’un qui n’a pas levé la main? Que Dieu vous bénisse, mon frère. Oui, monsieur...?... par cela.

            Vous savez, ça fait trente-trois ans, depuis que j’ai réglé cela. Depuis lors, je suis heureux. J’ai dit au Seigneur que je–je n’aimerais pas avoir des ennuis à la rivière. Chaque jour je fais l’inventaire de ma vie. Je n’aimerais pas avoir des ennuis.

45        Ce sera horrible ce matin-là, tous ces hurlements et ces pleurs que vous n’avez jamais entendus, les hommes riches jetant leur argent sur les rues, les arcs-en-ciel vacilleront dans les cieux, des éclairs jailliront, des tonnerres gronderont, la lune se changera en sang et dégouttera comme des gouttes–des gouttes de sang noir qui tomberont, le soleil refusera de briller, les rochers gronderont, les atomes exploseront partout, le feu tombera... Oui, oui. Je n’aimerais pas avoir des ennuis à ce moment-là. J’aimerais m’en assurer. J’aimerais en être sûr maintenant même, parce que, vous savez, ça pourrait être la dernière heure pour moi d’être ici, pour vous, ou pour n’importe qui. Ce sera complètement fini à ce moment-là. L’arbre tombe du côté où il penche.

            Y aurait-il une autre personne, juste avant que nous terminions maintenant et que nous offrions la prière? Vous savez, Dieu connaît votre coeur. Ne vous confiez pas dans la théologie. Ne vous confiez pas dans la connaissance de votre tête. Si vous n’avez pas eu une véritable expérience avec Dieu, et que vous ne soyez pas sûr d’être passé de la mort à la Vie, que l’amour divin de Dieu règne dans votre coeur, ne courez pas de risque, mon ami. Souvenez-vous, je vous le dis au Nom du Seigneur, rien d’autre ne marchera.

46        Oh! vous direz: «Je prêche l’Evangile.» Ça importe peu. «J’ai chassé des démons. J’ai tenu des réunions de guérison.» Cela importe peu.

            Jésus a dit: «Plusieurs viendront à Moi en ce jour-là, disant: «Seigneur, n’ai-je pas prêché en Ton Nom? N’ai-je pas prophétisé en Ton Nom? N’ai-je pas chassé des démons et accompli beaucoup de miracles en Ton Nom? Il dira: «Eloignez-vous de Moi, ouvriers d’iniquités. Je ne vous ai jamais connus.»

            Vous ferez mieux d’être certain. Avant que nous priions, encore une fois. S’il y a des mains qui ne se sont pas encore levées, voulez-vous lever votre main pour la prière?

            Très bien. Nous pouvons... Que Dieu vous bénisse, maman, et que Dieu vous bénisse. Je vois votre main. Ça va.

47        Prions maintenant. Bienveillant Père céleste, il y a un jeune et un vieux qui tous les deux ont levé leur main. Passe près d’eux, maintenant, je Te prie, Jésus. Prononce simplement des Paroles de paix là au plus profond de leur coeur. Ils n’auraient pas levé leur main si Tu ne le leur as pas dit. Mais ils l’ont fait. Et Tu as dit dans Ta Parole: «Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Nous savons que maintenant même les ombres sombres de la mort qui étaient suspendues au-dessus de ces gens, se changent et se retirent maintenant, et que l’espoir vient. Nous ne voyons pas cela avec un oeil physique, mais avec un oeil spirituel, qu’ils ont fait ce qui est juste et ils ont donc accepté Christ comme leur Sauveur. Ô Dieu, je prie que toutes leurs ténèbres s’envolent, et que les puissances du tentateur et de doute soient brisées, et qu’ils mènent une vie chrétienne et vivent dans la Lumière pour le reste de leurs jours, et qu’ils rentrent à la maison auprès de Toi en paix à la fin des temps.

            Ô Dieu, accorde que dans l’autre monde un soir, ou plutôt un jour, car il n’y aura pas de nuit, que je les rencontre là, si ce n’est pas ici sur terre, qu’on soit assis là-bas dans le Royaume, là où Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, Paul, Pierre, Jacques, Jean, là où beaucoup de nos amis ici: Paul Rader, le bien-aimé frère Upshaw et tant d’autres, oh! ces vaillants soldats qui sont passés au-delà du voile. Ils sont simplement passés au-delà du voile, ils comprennent. Puis-je les rencontrer tous, avec ceux qui sont ici ce soir et qui T’ont accepté.

            En attendant, ô Père, garde-les doux et heureux dans leur expérience avec Toi. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

48        Mes amis, je ne suis plus un petit garçon. J’ai passé bien des tests, mais je n’ai jamais rien vu qui puisse surpasser l’amour. Cela ôte tout simplement tout du chemin. L’amour conquiert les animaux sauvages. L’amour conquiert. C’est la force la plus conquérante qui soit, parce que c’est Dieu.

            Savez-vous pourquoi je peux vous aider? Parce que vous m’aimez et que vous me croyez. Si vous ne me croyiez pas, peu importe quelle sorte d’oeuvres Dieu pourrait accomplir par moi, vous n’en tireriez aucun profit. Le savez-vous? C’est ça mon succès avec le Seigneur: les gens m’aiment et je les aime. Et c’est de là que vient le succès. Autrement, n’eût été...

            Considérez Jésus. Il a dit: «Si je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres de Mon Père, alors croyez à cause des oeuvres.» Voyez-vous?

            Or, une femme a touché Son vêtement, et elle a été guérie. Un aveugle a crié à Lui et a été guéri. Mais...

49        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... lui ne croyait pas qu’Il était un Prophète, et il y avait un groupe de Juifs qui ne croyaient pas cela. Et ils Lui ont mis un bandeau sur le visage, ils L’ont frappé au sommet de la tête, et ils ont dit: «Maintenant, Toi le prophétiseur, dis-nous qui T’a frappé. Si Tu connais toutes choses, dis-nous qui T’a frappé et nous Te croirons, si Tu nous le dis maintenant.» Il n’a point ouvert la bouche.

            Non, les oeuvres de Dieu ne consistent pas à faire le clown. Jésus n’était pas venu pour faire le clown en ce temps-là ; Il ne vient pas pour faire le clown aujourd’hui. Satan a essayé de Le tenter, il a dit: «Fais un miracle. Fais-le, que je le voie.»

            N’avez-vous jamais entendu les gens dire cela? «Fais quelque chose et que je le voie. J’aimerais t’y voir.»

            Tout récemment, un homme, ne sachant pas... Un frère, pendant que j’étais en train de prêcher dans l’Arkansas, a dit: «Je vais... pour une seule preuve physique d’une personne qui a déjà été guérie, par guérison divine, nous allons payer mille dollars, notre église.» Je suis allé là et j’ai pris deux médecins et environ quatre cas de personnes qui avaient été guéris du cancer (d’après les déclarations des médecins.) et je les ai amenés chez lui à la maison. J’ai dit: «Nous allons envoyer cet argent-là dans le champ missionnaire à l’étranger.»

            Lorsque je me suis présenté à la porte: «Oh! a-t-il dit, êtes-vous le révérend Branham?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Il a dit: «Eh bien, il faut que vous alliez ici quelque part au Texas, et nous amènerons une petite fille là, et j’aimerais que vous soyez là parmi mes frères, a-t-il dit, moi je n’ai pas cet argent.»

            J’ai dit: «Non, je viens prendre cela. Voici des gens que les médecins avaient abandonnés et qui souffraient du cancer d’après leurs déclarations, et nous avons prié pour eux, et Jésus les a guéris. Or, vous avez dit à la radio que c’est ce que vous donneriez. Maintenant, donnez-nous cela.»

50        J’ai dit: «En voici une, une infirmière de Mayo, un membre du staff de la clinique du docteur Mayo, une de leurs infirmières. Nous voulons toucher ces mille dollars.»

            Il a dit: «Eh bien, maintenant nous irons là, nous allons prendre une personne, une petite fille, je vais lui couper la main avec un couteau, et ensuite vous allez tenir cette main devant mes frères, et guérir cela, et alors nous croirons cela.»

            J’ai dit: «Frère, c’est vous qui avez besoin de la guérison pour une déficience mentale.» J’ai dit: «C’est–c’est vraiment...» J’ai dit: «Toute personne qui aurait une telle pensée, il y a quelque chose qui cloche ici dans sa tête.» Voyez-vous? C’est... J’ai dit: «C’est ce même vieil esprit qui avait dit: ‘Descends de la croix et nous Te croirons.’»

            Ce même vieil esprit a dit: «Fais un miracle ici devant moi, et nous Te croirons.»

            J’ai dit: «Frère, vous êtes... Je prie que Dieu... Je vous aime, et ce n’est pas par hypocrisie.» J’ai dit: «Mais je vous aime, et je prie qu’un jour Dieu ait pitié de votre âme pécheresse.»

            Il a dit: «Je ne commets pas de péché, moi.»

51        Et j’ai dit: «Qu’est-ce que le péché? Le péché, c’est l’incrédulité.» C’est l’unique péché qui soit, c’est l’incrédulité. J’ai dit: «Certainement que c’est ça le péché.»

            Maintenant, ne soyons pas des pécheurs, des incrédules, ce soir, mais unissons notre foi et croyons de tout notre coeur. Voulez-vous le faire pendant que nous prions pour les quinze ou vingt prochaines minutes? Très bien.

            [Frère Branham demande quelque chose à quelqu’un.–N.D.E.] «Vous distribuez encore la série A? Oh! la série F, vous avez distribué la série F. Je pensais, ça fait deux jours, il y en avait deux cents. Très bien. Nous allons changer ce soir, nous allons donc prendre les cartes de prière de la série F. Combien de cartes de prière avez-vous distribuées, cent?» Cent cartes de prière de la série F. Commençons à partir de... Commençons à partir du numéro 20 ce soir. Qui a F-20. Voyez si je suis... F-20? 21, qui a F-21, levez la main. Voyez si nous sommes en ordre maintenant.

52        Jetez un coup d’oeil sur la carte de prière de votre voisin. Il peut être sourd, peut-être muet. Observez ces cartes sur les lits de camp, et ainsi de suite. Et...

            Avez-vous une carte de prière, madame? Oui. Très bien. Avez-vous une carte de prière là-bas? Très bien.

            F-21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30. Maintenant, laissons-les s’aligner d’abord, juste ici. Très bien.

            Très bien. Pendant qu’ils viennent... Maintenant, regardez autour de vous. S’il y a quelqu’un qui ne peut pas se lever, eh bien, vous–levez simplement la main et nous demanderons aux huissiers de les transporter ici. Voyez?

            Très bien. Maintenant, c’est, je pense, de 20 à 30. Bon, 31, 32, 33, 34, 35, qu’ils s’ajoutent maintenant. Très bien. Ça devrait être de 20 à 35. Maintenant qu’ils se tiennent d’abord là: F-20 jusqu’à F-35. Maintenant, nous voyons comment ils s’alignent. Peut-être que nous pourrons en prendre davantage et nous verrons donc comment faire.

53        Maintenant, j’ai besoin de toute votre attention à présent pour les quelques prochaines minutes. Maintenant, écoutez, mon cher ami: celle-ci est votre réunion. Maintenant, je... Ce soir, en parlant de ceci, après...?... expliquer les réunions de guérison...

            Eh bien, souvenez-vous, je ne crois pas qu’il y a un homme qui possède une vertu pour guérir quelqu’un. Je ne crois pas qu’il y ait quelqu’un qui possède une certaine puissance pour guérir quelqu’un. Je crois qu’il y a deux choses qui ne peuvent pas se faire: d’abord aucun homme ne peut pardonner les péchés ni guérir la maladie. Retenez cela. Personne ne peut le faire, parce que Jésus l’a déjà fait au Calvaire, et vous acceptez cela comme votre foi personnelle dans Ses oeuvres achevées. Le croyez-vous? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Voyez? Vous...

54        Or, Dieu a établi quelques signes dans l’Eglise. Premièrement, le prédicateur. C’est le meilleur signe, la prédication de la Parole. Eh bien, si c’était moi, si vous ne pouvez pas me croire sur parole, cela réglerait la chose. Mais pas notre Père ; ensuite Il place d’autres signes dans l’Eglise. Après les prédicateurs, Il place les docteurs, Il place les prophètes, Il place les dons de guérison. Cela ne veut pas dire que ces gens-là guérissent donc ; cela veut dire la foi dans la guérison. Voyez-vous?

            C’est juste comme la prédication, c’est la même chose, cela n’a aucune puissance pour guérir. Lorsque vous prétendez que vous avez la puissance de guérir, alors vous ôtez cela du Calvaire.

            Je crois que si vous prétendez cela, frère, à mon... Si je me trompe, pardonnez-moi. Mais tel que je vois les Ecritures, c’est une oeuvre qui a déjà été achevée. Comment pourrait-on...

55        Un–un frère qui fait partie des Hommes d’Affaires Chrétiens m’avait acheté ce costume et me l’a offert. Cela a été acheté. Ça fait environ une année qu’il me l’a donné ; c’était avant que j’aille outre-mer. Il a dit: «Billy, il te faut un costume.» Le mien était usé au col. Et il est allé acheter ce costume et me l’a offert.

            Maintenant, point n’est besoin que quelqu’un essaie de payer pour cela. On a déjà payé pour cela. Cela m’appartient par un don, est-ce vrai? C’est ainsi qu’il en est du salut, c’est ainsi qu’il en est de la guérison. «Il a été blessé pour nos péchés, par Ses meurtrissures, nous avons été guéris.» Est-ce vrai?

            Maintenant, combien... Est-ce qu’on les a tous fait monter? Oui? Est-ce que tout le monde est là? Vous voulez encore quelques-uns, ou est-ce que... Eh bien, ça importe peu, le nombre de gens qui se tiennent là. Nous... Ce n’est pas ça l’idée de la chose. Ce qui est essentiel, mes amis, c’est d’amener le Saint-Esprit à opérer parmi les gens.

            Maintenant, écoutez. Voici une dame qui se tient ici. Ceci est un don divin. Et voici une dame qui se tient ici devant moi. Elle m’est parfaitement inconnue. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Sommes-nous des inconnus, soeur, l’un pour l’autre? Certainement.

56        Maintenant, mettez-vous ici. Bon, premièrement je peux vous dire, à propos de la Bible, qu’Elle est la Parole éternelle de Dieu, et c’est la Vérité. Et tout ce qui est contraire à Cela n’est pas de Dieu, à mon avis. Il faut que ça soit Ceci, c’est la fondation. C’est la Parole de Dieu, en premier lieu. Très bien.

            Ensuite, en deuxième position, Il a des prédicateurs qui viennent prêcher cette Parole, qui La comprennent et apportent cela aux gens. Et puis, la chose suivante, Il établit des prophètes dans l’Eglise. Les prophètes sont des voyants qui voient les choses à l’avance, et disent des choses qui vont arriver. Et tout cela par l’Esprit de Dieu.

            Et lorsque Jésus était ici sur terre, à l’intention des nouveaux venus, Il ne prétendait jamais être un guérisseur. Combien savent cela? Levez la main. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui guéris.» Il a dit: «Je–Je... Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres. C’est Mon Père qui habite en Moi. C’est Lui qui fait les oeuvres.» Est-ce juste?

57        Et Jésus a dit: «En vérité, en vérité...» Saint Jean 5.19: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils (Le corps), Je ne peux rien faire... (Le Fils, Son Esprit), Je ne peux rien faire de Moi-même, sinon ce que le Père qui est en Moi me montre. (Voyez?) Et ce que le Père Me montre en vision, c’est ce que Je vais faire.» Est-ce ce qu’Il a dit?

            «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne fait rien de Lui-même, mais ce que le Fils voit faire au Père, Il le fait pareillement.» Lorsqu’on L’a interrogé pour ne pas avoir guéri tous ces gens qui étaient là à la piscine de Béthesda, Il n’avait guéri qu’un seul homme qui était couché sur un grabat.

            Observez attentivement. Et Jésus savait que cet homme était là, et qu’il était là depuis longtemps, dans cet état. Est-ce juste? Combien savent que l’Ecriture dit cela? Jésus savait qu’il se trouvait là, qu’il était... Bien sûr, comment a-t-Il su cela? le Père le Lui avait montré.

            Il y avait là des infirmes, des aveugles, des gens aux membres tordus, des estropiés, et des boiteux, et Jésus est passé carrément au milieu d’eux jusqu’à ce qu’Il a trouvé cet homme que Dieu Lui avait montré. Il était là. Il a dit: «Monsieur, veux-tu être guéri, monsieur?»

            Celui-ci a dit: «Je n’ai personne pour me plonger dans l’eau.» Il a dit: «Quelqu’un me devance.»

            Il lui a dit: «Prends ton lit et rentre chez toi.»

            Cet homme n’a jamais douté de cela. Il a simplement pris son lit, il l’a posé sur ses épaules, et il s’est mis... La force a commencé à revenir, et il s’en est allé. Jésus s’est éloigné et a laissé tous les autres, parce que le Père ne Lui avait montré personne d’autre. Voyez-vous?

            La femme au puits... Voici encore la même scène, on a une femme ce soir pour commencer. Maintenant écoutez. Elle est une femme, et moi je suis un homme. Eh bien, nous ne nous sommes jamais rencontrés dans la vie. Maintenant, voyons si ceci est scripturaire.

58        Or, Jésus s’est avancé et Il s’est assis près d’un puits. C’est le Père qui L’avait envoyé à ce puits. Il ne savait pas... C’est tout ce qu’Il savait. Il s’est rendu au puits, Il est monté là, en passant par la Samarie.

            Or, Dieu le Père... Ne croyez-vous pas qu’Il agit en nous? N’a-t-Il pas dit qu’Il le ferait? «Les choses mêmes que Je fais, vous les ferez aussi.»

            Il monte là et s’assoit près du puits. Eh bien, c’est ce que le Père Lui avait dit de faire.

59        Le Père M’a envoyé dans la vallée San Fernando, en Californie, dans cette réunion sous tente. Je suis tout simplement venu. C’est tout ce que je sais. Me voici. Et cette femme se tient là.

            Eh bien, une femme est sortie de la ville pour puiser de l’eau, alors Jésus s’est mis à lui parler. Il a dit: «Apporte-moi à boire.»

            Elle a dit: «Il n’est pas de coutume que vous les Juifs demandiez pareille chose à nous les Samaritains, nous n’avons pas de relations.»

            Eh bien, Ils ont commencé la conversation, Ils ont continué à parler, jusqu’à ce que Jésus a découvert très exactement où se trouvait son problème. Il a dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «C’est juste. Tu en as eu cinq.»

            Elle a dit: «Je vois que Tu es Prophète.» Elle a dit: «Eh bien, nous savons, nous les Samaritains, nous savons que lorsque le Messie viendra, Il nous annoncera toutes choses.» Mais elle ne comprenait pas qui Il était. Elle a dit: «Tu dois être Prophète.»

60        Jésus lui a dit qu’Il était le Messie. Est-ce juste? Et lorsqu’Il lui a dit cela, elle est entrée dans la ville en courant et a dit aux hommes, elle a dit: «Venez voir un Homme. Je me tenais là dehors, j’étais sortie pour puiser de l’eau, et cet Homme m’a dit les mauvaises choses que je fais.» Ou peu importe la manière dont elle avait exprimé cela. Elle a dit: «Ne serait-ce pas le Messie même? N’est-ce pas là le signe montrant ce que serait le Christ?»

            Maintenant, qu’est-ce que la grande église pensait de Lui en ce jour-là? Que disaient-ils qu’Il était? «Béelzébul, le diable, le chef de tous les diseurs de bonne aventure et tout ce qu’il y a de mal.»

            Mais qu’a-t-elle dit qu’Il était? Le Messie. Elle savait que c’était le signe du Messie.

            Et si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, cela est toujours le signe du Messie. C’est juste.

            Donc, il ne s’agit pas de moi, je ne suis qu’un homme, qui... Vous n’êtes qu’un homme ; des femmes. Elle n’est qu’une femme, je suis un homme. Mais le Messie, le Jésus ressuscité qui a dit: «Ces choses...» «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus (les incrédules) ; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. Et les choses mêmes que Je fais, vous les ferez aussi.» Quoi? Comme le Père le Lui montrait. Allons-y sous forme d’un drame.

61        Maintenant, comme je l’ai expliqué hier soir, comment des visions comme celles-ci, c’est simplement secondaire. La vision principale, c’est lorsque Lui-même se manifeste. Mais celle-ci est secondaire.

            Maintenant, je vais vous demander à vous tous, s’il vous plaît, d’être très respectueux. Je vais vous faire une proposition. Je vais regarder dans cette ligne, tout d’abord. Je ne crois pas... Vous tous, personne parmi vous ne me connaît, n’est-ce pas? Il n’y a que... qui me connaît. Levez la main si nous ne nous connaissons pas, vous tous qui êtes dans cette ligne de prière là, levez la main si nous ne nous connaissons pas tous. Très bien.

            Combien parmi vous là dans l’assistance n’ont pas de carte de prière, et cependant veulent être guéris, et nous sommes des inconnus l’un pour l’autre? Faites voir vos mains en les levant, partout.

            Très bien. Ayez simplement la foi. Maintenant souvenez-vous, l’aveugle Bartimée qui a pu tirer la foi du Seigneur Jésus... Cette femme-là a touché Son vêtement.

62        Maintenant, si Jésus vient et accomplit juste ici, Lui qui est juste ici, visiblement devant vous, et je déclare...

            Et si quelqu’un voudrait bien prendre ma place et monter ici, vous êtes le bienvenu à ce micro. Très bien, venons-en à la ligne de prière. Si vous ne croyez pas que c’est vrai et que c’est de Dieu, eh bien, venez prendre le micro. Vous êtes le bienvenu.

            Maintenant, mais tenez. Si c’est le cas, et si je dis la Vérité, je dis la vérité concernant Christ, alors si je parle de Lui et dis la vérité, Il est obligé de répondre et de confirmer que j’ai dit la vérité. Alors vous avez le droit de douter de moi maintenant. Mais s’Il fait ce que je dis qu’Il fera, qu’Il est ressuscité des morts et qu’Il fait les mêmes oeuvres, alors si donc vous doutez, à ce moment-là que Dieu ait pitié de votre âme pécheresse. C’est tout ce que je–je connais.

            Maintenant, si Jésus fait la même chose par le canal de cette femme ici, alors qu’elle sait que nous ne nous sommes jamais rencontrés dans la vie... S’Il le fait, et s’Il sait pourquoi elle est ici, comme Il savait ce pourquoi cette femme était là, est-ce que chacun de vous d’un commun accord et d’un seul coeur, croira au Seigneur Jésus-Christ, et croira qu’Il va vous donner ce soir, ce que vous êtes venu chercher? Allez-vous le faire? Voulez-vous lever la main? Je souhaiterais que chacun de vous qui le croit réellement lève sa main. Il vous regarde. Amen. Que Dieu vous bénisse.

63        Maintenant, Père céleste, je–je ne sais plus quoi faire avec toute la connaissance que j’ai... Je n’en ai aucune, sinon celle qui vient de Toi. Et je prie, Père, que maintenant Tu te meuves au-dessus de ce petit auditoire, et que les Anges de Dieu viennent se mouvoir tout près ce soir.

            C’est une soirée froide. Ils ont longtemps souffert, en restant assis ici dans ce froid. Récompense-les, Seigneur, en les guérissant tous. Accorde-le, Seigneur. Que ceci soit une soirée où chacun sera guéri.

            Et maintenant, Père, envoie l’Ange de l’Eternel et tiens-Toi ici près de Ton humble serviteur et oins-moi. Je... Tu sais, Seigneur, que je ne connais pas ces gens. Ils me sont inconnus. Mais Toi, Tu les connais. Et je Te prie de m’aider, Seigneur, et de me donner les choses mêmes que ces gens sont venus chercher ici, afin qu’ils sachent que Tu es ressuscité des morts, et que Tu es vivant ici ce soir, et que Tu es disposé à les aider. Et Ton attitude envers eux aujourd’hui, si Tu es ressuscité des morts et que Tu t’es confirmé dans la puissance, alors Ton attitude est la même qu’elle a été en ce jour-là. Accorde-le, Père, et bénis-nous et pardonne-nous nos péchés. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

64        Maintenant, que tout le monde soit respectueux. Je crois que ce mouchoir qui est ici, c’est peut-être pour qu’on prie dessus. Cela ira chez une dame. Et en voici un autre. C’est peut-être pour la même raison. Et je prie sur ces mouchoirs, c’est juste une lettre personnelle qui m’est adressée.

            Notre Père céleste, bénis ces mouchoirs pour le but pour lequel ils ont été envoyés. Je le demande au Nom de Jésus. Amen.

            Bon, maintenant, soeur, vous restez juste... C’est très bien, vous pouvez lui dire de rester juste là. La distance n’a rien à faire avec la chose. L’unique raison pour laquelle je fais ceci, c’est parce que je suis... J’essaie de vous isoler de toute cette masse de gens pour vous contacter.

            Même Jésus avait envoyé Ses disciples au loin alors qu’Il devait entrer en contact avec cette femme-là. Voyez? Avez-vous déjà lu ce récit? Je me demande si vous y avez déjà pensé, de pouvoir vous tenir là où cette femme s’était tenue. Ne serait-ce pas merveilleux? Vous avez toujours pensé que vous–ce–ce serait merveilleux.

            Si seulement vous saviez, ma bien-aimée soeur, que vous vous tenez dans la même position. C’est vrai. Vous êtes consciente maintenant, en tant que croyante, que quelque chose est en train de se passer. Depuis que je me suis retourné dans cette direction et que je me suis mis à parler, une sensation très douce et très humble vous a envahie. Est-ce vrai? Si c’est vrai, levez la main afin que les gens voient. C’est vrai. Parce qu’entre vous et moi... Vous n’avez probablement jamais vu la photo de cette Lumière qui est en train de tournoyer entre vous et moi.

65        Très bientôt, Dieu voulant, ce sera... Peut-être que vous êtes simplement dans les trois dimensions. Ça c’est une autre dimension. Cela descend sur moi. Mais c’est un Esprit. Voyez-vous? C’est dans un autre monde.

            Les gens qui sont morts ne sont pas partis. Ils sont–ils sont près de nous, les Anges et tout le reste. «Les Anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent.»

            Souvenez-vous d’Elie ce matin-là à Dothan, lorsque ce jeune homme a dit: «Oh! les armées des Syriens sont sur nous.»

            Elie a dit: «Ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux.» Ce jeune homme ne voyait personne. Le prophète a dit: «Ô Dieu, ouvre les yeux de ce jeune homme.»

            Et lorsqu’Il lui a ouvert les yeux, autour de ce vieux prophète il y avait–il y avait des Anges de feu et des chars de feu. Ils étaient juste... Donc ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux.

            Et il s’agit donc de cette dimension, c’est inné. Peut-être que vous ne verrez jamais cela, vous ne verrez jamais de telles choses. Mais croyez cela de toute façon. Combien grande est la récompense de ceux qui n’ont jamais vu et qui cependant croient. Mais certains d’entre nous sont nés pour cela. C’est Dieu qui établit cela dans l’Eglise, dès la naissance. Les prophètes ne sont pas établis par les hommes, c’est un don inné. Tout au long des Ecritures, c’est quelque chose avec lequel la personne est née, depuis l’enfance...

66        Et maintenant, une dame se tient devant moi... Et je... Si l’assistance m’entend encore, l’Ange de l’Eternel est en train de s’installer. Et je sais qu’on m’entend quelque part. Mais elle souffre de ce qu’elle pense être une côte brisée. C’est dans son côté. Elle a une grosseur sur son côté ou une sorte de nodule. Et cela est dû à un ventilateur qui l’avait heurtée... quelque chose qui l’avait heurtée. Et c’est ce qui a provoqué ceci. Est-ce vrai?

            Maintenant, je ne sais pas ce que j’ai dit, mais ce n’était pas moi qui le disais. C’était quelque chose d’autre qui disait cela. Mais était-ce vrai, ce qui a été dit? Si c’était vrai, levez la main.

            Eh bien, vous savez, il y a ici quelque chose qui dépasse l’homme. Est-ce vrai? Eh bien, vous savez si c’est vrai ou pas. Vous en êtes témoin. Et si c’est vrai que... Elle a levé sa main vers l’assistance pour montrer que c’est juste. Et cette femme se tient ici avec cette Bible posée devant nous, vous savez qu’elle ne dirait pas quelque chose de faux, et elle est aussi une chrétienne, à part cela. C’est vrai.

            Dans ce cas, qui est ici? Jésus de Nazareth, qui est ressuscité des morts. C’est Son Esprit qui est en train d’opérer.

            Maintenant, approchez, soeur. Peu importe ce que c’était, si... Jésus a dit ces mots. Lorsque... Les dernières Paroles qu’Il a prononcées lorsqu’Il a quitté la terre: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru (Marc 16): s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.»

67        Maintenant, je dois être un croyant pour que quelque chose se produise juste comme cela avait eu lieu, parce que c’est Dieu qui vous prouve que je suis un croyant. Est-ce juste? Et vous êtes une croyante, sinon je ne serais jamais en mesure de le faire. C’était votre foi qui a fait cela.

            Maintenant, nous sommes tellement proches de Dieu, qu’arrivera-t-il donc si j’impose les mains aux malades, qu’arrivera-t-il? Ils seront guéris.

            Maintenant, notre Père céleste, en obéissance aux commandements de notre Précieux Seigneur Jésus, j’impose les mains à ma soeur et je demande que Ses Paroles s’accomplissent. Et quel que soit ce qui ne va pas chez cette femme, puisse-t-elle être guérie, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Partez, soyez heureuse et réjouissez-vous. Eh bien, écoutez, oubliez cela. Si c’était la maladie, quelque chose qui cloche en vous, ou si c’est quelque chose que quelqu’un d’autre désire, quoi que ce soit, oubliez cela, tout à ce sujet. C’est entièrement fini. Partez, louant Dieu pour cela. Voyez? Ça ira très bien. Amen.

            Oh! Il est merveilleux. Je sais que vous pensez que j’ai perdu la tête, mais ce n’est pas le cas. Non, non, je suis très conscient.

68        Très bien. Ayez simplement la foi. Très bien. Est-ce... Laissez cette dame venir ici. Venez directement, soeur.

            Maintenant, je pense que vous et moi, nous ne nous connaissons pas, n’est-ce pas? Et vous et moi. Nous sommes nés à des années d’intervalle, et nous sommes... Mais nous–nous avons le même Seigneur Jésus, n’est-ce pas, soeur? Eh bien, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue. Mais Jésus connaît tout ce qui vous concerne.

            Et vous avez lu dans la Bible là où, dans l’Ancien Testament, les prophètes avaient fait cela. Et Dieu a promis la même chose. Et le plus grand de tous les prophètes, et de tous les rois, et des seigneurs, et le Maître de tous, c’était Jésus. Lorsqu’Il était ici sur terre, Il a fait Sa... pratiquement la même chose, seulement de plus glorieux. Ensuite Il est parti et Il a dit: «Vous ferez aussi les choses mêmes que Je fais, jusqu’à la fin du monde.» Ainsi, c’est simplement Jésus dans Son Eglise, n’est-ce pas? Si ce n’est pas le cas...

            Maintenant, je ne sais pas... Je ne pourrais pas vous guérir, si vous êtes malade. Je ne sais pas. Mais si vous êtes malade, je ne saurais vous guérir. C’est Jésus qui devrait vous guérir, n’est-ce pas? Et... Mais Il le fera si vous le croyez. Maintenant, simplement Il... en sachant...

            Maintenant, que se passerait-il s’Il se tenait ici, portant ce complet qu’Il a dit à frère Gardener de me donner? Eh bien, qu’arrivera-t-il si... S’Il se tenait ici, portant ce complet, maintenant Il ne pourrait pas dire: «Maintenant, approche, Je vais te guérir.» Non, Il ne le ferait pas. S’Il le faisait, Il devrait revenir sur Sa Parole. Il dirait: «Mon enfant, ne crois-tu pas que Je l’ai fait lorsque Je suis mort au Calvaire, que c’est là que J’ai acquis ta guérison?»

            Vous diriez: «Oui, Seigneur.»

            Alors Il dirait: «Qu’il te soit alors fait selon ta foi.» Est-ce vrai?

69        Or, que se passerait-il si le Père Lui montrait et Lui disait... Il pourrait vous dire ce qui cloche en vous ou quelque chose comme cela, n’est-ce pas? Il pourrait être en mesure de le faire. C’est tout ce qu’Il pourrait faire. Maintenant, Il... C’est la même chose qu’Il est en train de faire ici ce soir, seulement Il travaille au travers des êtres humains.

            Maintenant, croyez de tout votre coeur et Il vous guérira certainement. Je crois qu’Il le fera. N’est-ce pas, mère? Ne croyez-vous pas qu’Il vous guérira? Il vous guérira certainement.

            Que Dieu m’aide à faire quelque chose pour élever votre foi. Je vois une chose, cette femme... Si l’assistance entend encore ma voix, il y a une ombre qui environne cette femme. Elle est très très malade. Elle a un problème dans ses reins. C’est juste. C’est un cancer dans le rein. Elle a aussi l’arthrite, parce que je la vois, elle a de la peine à se déplacer par moment.

            La vision semble disparaître. Ces choses sont vraies, de toute façon, n’est-ce pas? Elles sont vraies.

70        Est-ce que vous croyez maintenant? Cette femme est juge. La vision semble en quelque sorte disparaître. Un instant. Laissez-moi lui parler encore juste pour contacter votre âme, soeur.

            Maintenant, regardez-moi pendant un moment. Il semble qu’il y a quelque chose qu’Il aimerait... Je vous vois d’une certaine manière, vous essayez de vous déplacer ou de regarder, ou... Non, c’est à propos de votre bras. Sur un... sur un de vos bras... Vous avez quelque chose sous votre bras. C’est le bras gauche. Jésus peut guérir cela aussi. Le croyez-vous? C’est une grosseur, ce qui est une tumeur, et c’est juste sous votre bras gauche. Mais Jésus-Christ peut vous guérir. Le croyez-vous? Alors approchez. Ayez la foi maintenant.

            Prions. Notre Père céleste, j’impose les mains sur cette femme, et je prie que comme l’aveugle Bartimée s’était tenu là et avait reçu la vue, elle aussi, Seigneur, reçoive sa guérison et que ces ombres de la mort la quittent. Qu’elle parte et soit guérie. Je demande cette bénédiction en priant pour ma soeur au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Partez, en vous réjouissant et étant heureuse, tout en rendant grâces à Dieu, et portez-vous bien.

71        Très bien. Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre, je pense, n’est-ce pas, soeur? Et... Mais Dieu nous connaît tous les deux, n’est-ce pas? Il nous connaît tous les deux.

            Maintenant, s’il y avait quelque chose... Si j’avais une sorte de guérison ou quelque chose... Tout d’abord, si je disais cela, je serais en erreur. Je serais en dehors des Ecritures. Mais si j’avais cela, et disons que j’aie cela, et si j’étais un médecin et savais ce qui cloche en vous, et qu’ensuite je ne le fasse pas, je serais un hypocrite (Oui, oui.), si je pouvais vous aider et que je refuse de le faire. Mais la seule chose que je peux faire, c’est juste dépendre de ce qu’Il me dit. Et ça c’est pour la foi, c’est votre foi en Christ.

            Quelque chose vient d’arriver. Maintenant, que tout le monde soit très respectueux. Quelqu’un était en train de prier. Oh! le voici. Gloire à Dieu! Merci, soeur, pour la prière. J’ai entendu votre prière. Jésus aussi. Votre zona va vous quitter maintenant, vous qui êtes assise là, la main levée comme ceci, cette mère-là, vous qui êtes assise là avec votre main levée. Maintenant, vous... oui, vous pouvez poursuivre votre chemin maintenant en vous réjouissant. Il a exaucé votre prière. Merci, soeur, pour votre foi en Dieu. Amen. N’est-Il pas merveilleux, soeur? C’est votre foi qui fait cela.

72        Maintenant, priez. Soyez en prière, soeur. Vous tous soyez en prière.

            Maintenant, cette dame est une inconnue pour moi... Maintenant, je–je vous parle juste en tant que Son serviteur... Cela continue à agir dans l’auditoire. La foi est en train de monter là-bas. Vous voyez? Parfois je ne sais pas de quoi il s’agit, je dois faire juste ce qu’Il me dit de faire. Pendant que l’Esprit du Seigneur commence à opérer, je dois simplement agir à mesure que Cela évolue avec moi. Vous voyez? C’est entièrement une chose...

            Le voilà au-dessus d’une femme qui est très nerveuse, assise juste là. Et son mari s’est appuyé sur elle. Il souffre d’une hernie. Et les deux sont en train de prier pour être guéris. Est-ce juste? Vous êtes mari et femme. Je vous vois tous les deux dans une même chambre. Vous... Très bien. Imposez-vous les mains.

            Père céleste, au Nom de Jésus, qu’ils soient guéris. Leur foi, Seigneur, T’a touché et a produit ceci. Au Nom de Jésus, qu’ils soient guéris. Amen.

            Que Dieu vous bénisse, mon cher frère et ma chère soeur. C’est votre foi qui a fait ça. Votre foi seule. Si vous pouvez croire. Oh! la la! N’est-Il pas merveilleux?

73        Il y a un autre homme et sa femme assis juste là derrière, et la femme souffre d’une hernie, elle est assise juste en ligne droite avec eux. Et cet homme a des problèmes d’audition, il a aussi des hémorroïdes. Et ils sont assis juste au-dessus là, l’homme et la femme. Vous êtes guéris, tous les deux. Jésus-Christ vous...

            Vous m’entendez maintenant, n’est-ce pas, frère? Vos oreilles s’ouvrent. Gloire à Dieu! Voilà, notre Seigneur Jésus-Christ dans Sa miséricorde infinie... assis là-bas ayant la foi. Qu’est-ce qui fait cela? La même foi qui était dans l’aveugle Bartimée. Vous devriez tous croire.

            C’est suspendu au-dessus de cette dame sur la civière. Je me pose des questions concernant sa foi. Elle est très malade: elle souffre de l’asthme. Elle a la tuberculose, l’arthrite. C’est juste, n’est-ce pas, jeune fille, vous dans la...?... C’est vrai. Mère, si seulement vous pouvez croire, et si vous croyez que je suis le prophète de Dieu, aussitôt que cette réunion sera finie, emportez ce lit de camp, posez-le quelque part et rentrez chez vous. Voyez? Ayez la foi. Croyez.

74        Maintenant, madame, un moment. Je regrette. Je dois suivre cela lorsqu’Elle se déplace.

            Ne vous déplacez pas, que personne ne se déplace. Voyez? Cela... L’Ange du Seigneur est une Lumière. C’est une Colonne de Feu (Voyez?), c’est une Lumière, c’est comme une Lumière émeraude qui brûle, et Cela se déplace. Et–et vous vous déplacez, parfois... C’est une âme humaine. Vous êtes tous comme, sous contrôle. Si vous vous déplacez... Et je connais l’endroit exact où le sceptique est assis, je sais là où les croyants sont assis. Je dois observer cela exactement. Lorsque Cela se déplace, c’est un conflit, c’est dans le spirituel.

75        Maintenant, La voici. Il semble que vous pouvez voir Cela. Je vois le sang couler. Cela vient de cette personne qui est assise juste là, à environ trois rangées au fond ; la personne est assise là ; elle a un écoulement de sang qui provient des poumons. Elle souffre, un écoulement de sang. Oui, oui.

            Maintenant, ayez la foi. Ne doutez pas, mais croyez, et Jésus-Christ vous rétablira. «Si tu crois, tout est possible.» Maintenant, est-ce que vous croyez, soeur?

76        Cet homme assis juste de ce côté-là souffre de la prostatite, celui qui est assis juste là derrière, qui est on dirait en train de me regarder, c’est un homme plutôt âgé. Si vous croyez, mon bien-aimé frère, cela vous quittera et cela ne reviendra plus jamais. J’ai confiance en Dieu que vous avez la foi et que vous croyez de tout votre coeur. Vous recevrez ce que vous avez demandé. C’est merveilleux.

            Maintenant, cette dame... Je regrette, soeur. Je dois... Je vois de très hautes montagnes qui apparaissent devant moi, de très grandes montagnes. Elles sont entièrement couvertes de neige.

            Oh! vous êtes ici pour quelqu’un d’autre. Et cette personne habite sur une montagne. C’est Denver, dans le Colorado. Et c’est un homme. Et c’est un de vos parents. Et c’est un–il n’est pas encore sauvé. Il n’est pas un chrétien ; il y a une obscurité qui entoure cet homme. Et il a été dans un certain hôpital, et il a subi une opération du cerveau. Et ils ont endommagé les nerfs, et il... C’était un nerf qui donne l’équilibre ; cet homme n’arrive plus à marcher. Vous essayez de... Il ne peut pas s’asseoir ou marcher comme cela. Et c’est votre beau-frère. C’est l’exacte vérité.

77        Maintenant ce mouchoir avec lequel vous avez essuyé les larmes de vos yeux, envoyez-lui cela au Nom du Seigneur Jésus et qu’il soit guéri.

            Ayez simplement la foi. Ne doutez pas. Croyez, et vous recevrez. «Si tu crois, tu recevras.» La Bible dit que vous allez recevoir.

            Je vois constamment une femme espagnole assise à mi-hauteur juste ici quelque part. Je ne sais pas dire exactement où, alors soyez simplement en prière là où vous êtes. Vous pouvez même être derrière moi. Je ne sais pas. Mais, s’il vous plaît, soyez respectueux ; et soyez tranquille juste pendant quelques moments.

            Oh! quel Merveilleux Seigneur Jésus nous avons! Combien Il est bon! Combien Il est précieux! Il fait toutes choses bien.

            Maintenant, si je peux attirer l’attention de cette petite dame ici, qui se tient devant moi. Soeur, ne pleurez pas. Voyez? Bartimée peut-être avait pleuré. Mais si vous avez besoin de quelque chose, Jésus est ici pour pourvoir à tout ce dont vous avez besoin.

            Eh bien, je suis votre frère, et je ne peux que vous dire la vérité, soeur. Et vous savez que je ne vous connais pas, ou que je ne sais rien de ce qui vous concerne. Vous le savez bien. N’est-ce pas, soeur? Mais, ne pouvez-vous pas croire que je vous dis la vérité au sujet de la Bible, que Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement?

78        Que se passerait-il si vous vous teniez dans Sa Présence? Il saura tout ce qui vous concerne que le Père Lui révélera. Est-ce juste? La femme a touché Son vêtement, seulement Il n’a pas pu le dire jusqu’à ce que le Père le Lui a montré. Il a dit: «Ce que le Père Me montre, c’est ce que Je fais.»

            Oh! la la! Quelle merveilleuse foi est en action dans cette assistance, oh! si vous... Après que je serai parti d’ici, des semaines après, vous allez vous rendre compte que vous êtes guéris. Vous allez guérir. Je ne savais pas l’exprimer. C’est vraiment partout, à ce qu’il semble.

            C’est comme s’il... Je regarde autour de moi, et tout devient clair, dans cette direction. Et ensuite, quelle foi! Vous êtes en train de recevoir votre guérison. Vous–vous allez le remarquer. Peut-être... Observez simplement et voyez, les pasteurs, si vos fidèles ne viennent pas vous dire qu’ils étaient–qu’ils ont été guéris ici et qu’ils n’étaient même pas tout près... Personne ne leur a parlé, rien. Ils sont en train de recevoir leur guérison de toute façon. Vous ne savez tout simplement pas mentionner cela comme il y en a tellement maintenant.

            Alors peut-être qu’avec notre soeur ici... Vous avez un... Je vois une affection dans votre gorge. Vous avez une affection de la gorge. C’est juste. Et vous êtes très nerveuse, inquiète. Et quelque chose venait de vous arriver, c’est comme une crise cardiaque. Vous avez eu une crise cardiaque tout récemment, et cela vous a laissée très faible et nerveuse. Approchez.

            Bien-Aimé Père céleste, Toi l’Auteur de la Vie et le Donateur de tout don excellent, envoie Tes bénédictions sur cette femme, Ton humble servante, Seigneur. Et guéris-la, et guéris-la entièrement. Je le demande au Nom de Jésus, le Fils de Dieu. Amen.

            Maintenant, partez. Ne doutez de rien, soeur. Vous êtes bénie de Dieu maintenant. Et j’ai demandé, et je crois que je reçois ce que je demande. Ne le croyez-vous pas? Alors partez, déclarez cela, et vous aurez ce que vous avez demandé. Amen.

79        Ayez foi en Dieu. Est-ce que vous croyez? Maintenant, s’il vous plaît... Je–je pense peut-être que je suis... Suis-je... Oui, je suis un peu en retard, peut-être. Eh bien, un instant. Que tout le monde soit vraiment... J’essaie de travailler pour vous, pour Dieu, pour votre intérêt. Et si vous restez simplement tranquille, et que vous ne vous déplaciez pas pendant une minute...

            Laissez-moi parler à cette femme. Est-ce la patiente, monsieur? Que le Seigneur vous bénisse, madame. Est-ce que vous parlez l’anglais? C’est très bien.

            Maintenant, vous voyez, ici, il faut être très respectueux. Vous direz: «Frère Branham, qu’est-ce que cela a à faire avec la chose?» Enormément. Une fois, Jésus allait guérir une personne, Il l’a amenée loin de la foule et Il l’a amenée en dehors de la ville, et a prié pour cette personne. Est-ce juste?

80        Une fois lorsque la fille de Jaïrus était morte, tout le monde pleurait et faisait des histoires, Il les a tous fait sortir hors de la maison. Est-ce juste? Voyez? Oui. Votre–votre–votre... La manière dont vous vous déplacez, vos actions... Voyez, vous êtes dans un autre monde.

            Oh! je vous aime de tout mon coeur. J’aimerais que vous puissiez simplement recevoir mon Seigneur Jésus maintenant même. Vous verrez arriver une des plus glorieuses choses que vous ayez jamais vues dans votre vie. Mais croyez simplement.

            Maintenant, voici une femme ; c’est peut-être une Espagnole. Je–je ne sais pas. Mais Dieu la connaît. Pas moi. Si Dieu, notre Père céleste, parle à cette femme au travers du Saint-Esprit, et qu’Il utilise mes lèvres, pendant que je m’abandonne à Lui, et s’Il me révèle la raison pour laquelle cette femme espagnole est ici, vous tous, à la fois, allez-vous dire: «Cela réglera la chose pour moi pour de bon? Je vais donc croire maintenant même au Seigneur Jésus-Christ et L’accepter.»? Allez-vous le faire? Très bien. Dans ce cas nous pouvons prier, et tout le monde sera guéri.

            Vous êtes déjà guéri. Je veux dire, acceptez cela. Voyez-vous? Quand vous acceptez cela, c’est à ce moment-là que nous le savons.

81        Très bien, soeur. Que le Seigneur Jésus l’accorde. Vous êtes une Espagnole et moi un Irlandais, et nous sommes nés à des années d’intervalle, et–et tout ; nous ne nous connaissons pas. Mais Jésus nous connaît tous les deux. Il sait tout ce qui nous concerne.

            Vous avez une maladie des nerfs, et une maladie de l’estomac (C’est juste.), vous avez également une affection de l’oeil. C’est juste. Vous n’êtes pas d’ici. Vous n’êtes pas de cette localité. Non, vous venez d’une autre ville appelée El Monte, en Californie, quelque chose comme ça. C’est juste. Et vous vous appelez Naomi. C’est vrai. Votre nom de famille est Moore. Et le numéro de votre maison c’est 502, c’est quelque chose comme la rue Mullhill. C’est juste. Est-ce juste? Maintenant, retournez guérie. Jésus-Christ vous guérit.

            Ô Dieu, aie pitié, je Te prie, au Nom de Jésus. Est-ce que vous croyez?

            Monsieur, voulez-vous aller prendre votre souper? Eh bien, allez vous procurer un bon et gros hamburger et mangez cela. Votre maladie de l’estomac vous a quitté. Amen. Partez et soyez...

            Approchez. Sans aucune opération, la tumeur a disparu. Continuez simplement votre route, en vous réjouissant.

82        Disons: «Gloire au Seigneur!» Le Saint-Esprit est ici si vous pouvez seulement croire. Voici la chose. C’est ce qu’il faut pour y arriver.

            Si vous croyez, le coeur ne vous dérangera plus. Continuez simplement de marcher, à vous réjouir et à remercier Dieu de tout votre coeur et de toute votre âme. Disons: «Gloire au Seigneur!»

            Si vous pouvez avoir la foi... Vous avez éprouvé une drôle de sensation, lorsque j’ai parlé de la maladie d’estomac qu’a cet homme, n’est-ce pas? Maintenant, allez et faites de même. Prenez votre souper au Nom de Jésus.

83        Est-ce que vous croyez là-bas? Voulez-vous tous être guéris maintenant même? Très bien, alors faites ceci. Inclinez la tête juste un moment. Maintenant répétez cette prière. Répétez cette prière que je dis.

            [L’assemblée répète la prière suivante de Frère Branham.–N.D.E.] Bien-Aimé Père céleste, je crois maintenant que Jésus Ton Fils est ressuscité des morts, et qu’Il a pardonné mes péchés, et a guéri ma maladie. J’accepte Cela maintenant même. Je crois que Tu es ici sous la forme de l’Esprit, faisant les mêmes choses que Tu avais faites lorsque Tu étais ici dans la chair. Et je T’accepte comme mon Guérisseur. Aide-moi, Seigneur, à ne plus jamais douter.

84        Maintenant, gardez silence, restez enfermés avec Dieu. Gardez vos têtes inclinées. C’est votre prière.

            Maintenant, regardez à Lui par la foi. Par les yeux de la foi maintenant, avec vos yeux physiques fermés, tournez le regard vers Lui, imaginez simplement, Il se tient là, juste là à vos côtés, Ses bras sont étendus. Maintenant, il n’y a qu’une seule chose qui vous empêche de recevoir cela. Juste au-dessus de vous est suspendue une ombre noire. C’est Satan, un douteur qui essaie de dire: «Eh bien, je... quelque chose d’autre.»

            Maintenant, je vais réprimander ce doute, cette chose qui fait–qui peut vous amener à douter. C’est ma prière. Maintenant, restez simplement enfermé avec Dieu pendant que je prie pour vous, croyez que la puissance guérissante de Dieu va entrer en vous par votre propre foi maintenant même. La puissance guérissante de Dieu est en train de s’installer juste en vous par votre foi parce que vous recevez cela.

            Tous les cancers sont en train de sortir. Les maladies d’estomac sont en train de quitter. Les maladies gynécologiques sont en train de quitter. Toutes les maladies sont en train de quitter.

            Maintenant, Père céleste, ils ont confessé. Ils T’ont amené leurs problèmes. Et maintenant je les amène à Toi. Et maintenant, ce démon de doute qui pourrait planer sur ces gens, qui pourrait les amener à douter...

85        Satan, tu as perdu la bataille. Pendant des années tu as gardé l’humanité enfermée dans le doute, mais Dieu dans Sa miséricorde nous a envoyé la Lumière. Et tu es le séducteur. Et tu es exposé, tu n’as plus aucun droit légal. Jésus-Christ le Fils de Dieu t’a dépouillé au Calvaire de tout ce que tu avais. Et tu n’es qu’un bluffeur. Et nous te défions, par le Sang de Jésus. Tu ne peux plus nous faire douter, alors sors de ces gens, quitte-les, sors de ce tabernacle ce soir! Je t’adjure, au Nom de Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, que chaque doute sorte de chaque personne, et que Jésus-Christ les guérisse complètement. Pour la gloire de Dieu, je demande ceci au Nom de Jésus. Et, Satan, tu es réprimandé! Sors d’eux!

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