La Loi Qui Possède Une Ombre

Date: 56-0621 | La durée est de: 1 heure et 15 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci Frère Joseph...?...

Tout est possible, crois seulement.
Crois seulement, crois seulement,
Tout est possible, crois seulement.

            Bonsoir, les amis. Inclinons la tête pendant que nous nous tenons debout pour parler à notre Seigneur. Notre Père céleste, nous Te sommes très reconnaissants ce soir pour ce privilège que nous avons de nous rassembler ici, dans cette belle et grande église de Philadelphie, pour rencontrer un grand groupe d’adorateurs, et notre cher et bien-aimé pasteur, frère Boze, ainsi que plusieurs... [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.]

            Et bonsoir à la grande église de Philadelphie, et à tous ses membres, ainsi qu’à ceux qui travaillent dans le staff. Et c’est certainement un privilège pour moi d’être ici ce soir, pour vous parler dans ce service. J’ai très chaud, mais c’est ce que nous aimons, une réunion bien chaude, il n’y a rien de pareil.

            Je remercie notre cher et bien-aimé frère pour l’accueil [chaleureux] qu’il nous a témoigné ici, et aussi pour les fleurs qui ont été offertes au frère et à moi. Il y a... Vous savez, les fleurs prêchent des sermons, le savez-vous? C’est juste. C’est une expression d’amour, c’est ce que sont les fleurs. Mais elles prêchent aussi un sermon parce que c’est quelque chose que Dieu a créé. Et elles sont belles.

2          Eh bien, la semaine passée, j’étais à Indianapolis, et–et le Seigneur était–est venu à notre rencontre là dans une merveilleuse réunion. Et votre cher pasteur qui a toujours été pour moi un ami très intime... Vous savez, il m’aime quand il sait que je suis dans l’erreur. C’est ce qui fait de lui un si grand ami. Peu importe... Bien des fois, je dis: «Joseph, j’aurais bien voulu pouvoir faire cela, mon frère, mais je ne puis tout simplement pas le faire.»

            Et pour certaines choses qui sont réellement légitimes (et peu importe ce que vous devez faire), cela importe peu pour Joseph. Ça ne le dérange pas de toute façon. Vous savez, n’importe qui pourrait être votre ami quand vous êtes dans le bon. Mais il est toujours votre ami, quand vous–vous êtes dans l’erreur, c’est ça un véritable ami.

            Je me souviens qu’on avait autrefois un petit poème à l’école. Beaucoup d’entre vous qui êtes de mon âge, vous pouvez vous en souvenir, je pense. Certains... Je ne me souviens que de la dernière partie ou quelque chose comme ceci:

Un homme qui parle mais qui n’agit pas
Est semblable à un jardin rempli de mauvaises herbes.

            C’était quelque chose de ce genre. Et nombreux sont des amis quand tout va bien, mais les véritables amis qui vous restent attachés comme un frère sont–sont appréciés, et ils sont très, très merveilleux. Nous apprécions cela; j’apprécie cela.

3          Maintenant, ce soir nous sommes en route pour quitter très tôt matin, à l’aube, si nous pouvons conduire pendant le temps chaud jusqu’à Minneapolis. Le petit-déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens se tiendra samedi matin à l’hôtel Legion. Nous devrons y rencontrer plusieurs délégations. Certains viendront de la ville où frère Joseph désirait que j’aille depuis longtemps. Ils ont là une délégation qui vient de l’Egypte, pour voir la possibilité d’organiser des réunions en Egypte.

            Et–et puis, à partir de là... Je crois qu’un autre groupe de... On a l’YMCA [Young Man Christian’s Association: Union chrétienne des jeunes gens–N.D.T.] qui organisera la rencontre de la délégation là-bas, une délégation des ministres non pentecôtistes du Grand Minneapolis, et plusieurs autres choses. Et la réunion sera très particulière. Pour ce qui est d’être annoncé, nous sommes... Personne n’a été annoncé comme orateur. Eh bien, moi, j’ai le petit-déjeuner. Mais tout le reste, ça devra être tout simplement tel que le Saint-Esprit conduira. Et c’est supposé être monsieur Roberts, Tommy Hicks et bien d’autres merveilleux frères qui sont dans le champ. Il s’agira de s’asseoir simplement dans la réunion, et ce que le Saint-Esprit dit de faire, on y va et on fait la chose.

            Je crois que ce devrait être très bien, n’est-ce pas? Je pense vraiment que c’est en ordre. Faites sortir le formalisme de la chose, et donnez une fois l’occasion à Dieu de dire ce qu’Il désire dire. Nous les prédicateurs, nous disons toujours ce que nous avons à dire, alors donnons à Dieu l’occasion de parler. Et je suis...

4          Et nos braves amis d’Afrique du Sud, a-t-on dit, seront aussi là. A ce que je comprenne, il se peut qu’ils soient présents à la réunion ce soir. Demain soir... Ils sont censés être là demain soir. Ces hommes, j’en ai rencontré un de ceux qui avaient préparé, je pense, la réunion de Johannesburg ou de Dur-... Je crois, la réunion de Durban, un frère très bien. Et si je comprends bien donc, c’est l’un de leurs meilleurs orateurs, parmi les orateurs influents. Et s’ils parlent ici demain soir, il incombe à tout Chicago qui peut remplir ce petit endroit d’être là demain soir pour écouter...

            J’ai... ils ont des photos; je ne sais pas s’ils les montreront ou pas. Ils ont des photos de gens de la tribu zouloue et des émeutes des païens, et ils ont beaucoup de ces choses pour lesquelles il serait très intéressant de rencontrer ces frères. Et c’est demain soir, n’est-ce pas, Frère Joseph? Oh! la la! je m’excuse de... [Frère Boze présente quelqu’un.–N.D.E.]...?... Eh bien, c’est très bien. Le frère, la soeur Masarino et la famille, nous sommes certainement heureux, moi et cette assemblée, j’en suis sûr, de vous avoir ici.

5          Je suis entré avec un petit retard ce soir; mais un prédicateur m’a présenté à l’église des Frères Unis l’autre soir, en disant: «Les amis, voici monsieur Branham, le retardataire.»

            J’ai dit: «C’est vrai.» J’ai dit: «J’étais même en retard d’environ deux heures à mon mariage. Maintenant, si seulement je peux être en retard de quelques années à mes funérailles, eh bien, ce sera très bien.»

            J’ai donc dû me dépêcher, et j’ai dû me dépêcher pour entendre l’un de leurs cantiques, je pense, la porte était entrouverte quand j’étais dans le bureau du pasteur, ils chantaient En avant soldats chrétiens. Et, je vous assure, c’était vraiment merveilleux. J’ai entendu beaucoup de leurs cantiques; je suis certain que vous apprécieriez leur musique.

6          Tout le monde sait ce que je vous ai dit: «Cherchez-moi au Ciel», n’est-ce pas? Vous savez, le–le fleuve de la Vie sort du dessous du Trône de Dieu, il descend, fait une courbure et descend comme ceci, en direction de l’avenue de la Gloire, c’est juste là qu’il tourne. Eh bien, tout le choeur angélique et les musiciens se tiendront là sur cette colline, chantant et jouant leurs harpes. Et–et de ce côté-ci de la colline, j’espère qu’il y aura un petit arbre pour que je puisse m’y appuyer et laisser cela me pénétrer jusqu’à ce que j’en aie vraiment assez.

            J’aime vraiment le chant et la musique. Je sais que c’est le cas pour nous tous. Combien connaissent l’ordre de bataille pour le Seigneur? Savez-vous quelle est la première chose qui précédait dans la bataille? Les chanteurs et les musiciens avançaient en chantant, pas en pleurant et en gémissant. Ils–ils avançaient en chantant; puis après venait l’arche de l’alliance. Ils précédaient donc l’arche. Et puis, après venaient les combattants. C’est donc une bonne chose. C’est un ordre tout à fait scripturaire pour un service religieux. D’abord la musique, ensuite la Parole, ensuite la bataille. Tout cela est donc ordonné par le Seigneur.

7          Ecoutez ces frères. Et maintenant, priez beaucoup pour moi, s’il vous plaît. J’ai quelques décisions très vitales à prendre à Minneapolis, en rapport avec les programmes futurs de réunions. Et je–je demande certainement... Dites donc, je crois que je suis en quelque sorte un second pasteur associé ici, est-ce juste? Et je–je demande donc à mon église de prier pour moi.

            Je crois que John Wesley a déclaré que le monde entier était sa paroisse, est-ce juste? Il en est donc ainsi. Je sens que vous êtes mes frères et soeurs en Christ, et j’apprécie certainement le moment de communion que je passe avec chacun de vous sans exception.

            Eh bien, j’aime tant la Parole. J’aime tout simplement En parler. Et ce soir je me suis dit que peut-être ce serait approprié, juste pour un petit moment, comme il fait chaud, et... que nous ayons une bonne leçon d’école du dimanche à l’ancienne mode jeudi soir. N’aimeriez-vous pas cela, qu’on enseigne juste un peu la Parole? J’aime l’école du dimanche, et j’aime l’enseignement de la Parole.

8          Et en rentrant, j’ai dû m’empresser, et je n’ai pas eu l’occasion de jeter un coup d’oeil sur quelque chose; ainsi lorsque je suis entré dans le bureau, il m’est arrivé de tomber sur cette Ecriture. Et vous tous qui avez des Bibles, ouvrons maintenant le Livre des Hébreux, le chapitre 10, pour commencer, c’est ici un très beau tableau pour de grands–de grands enseignements du Seigneur.

            Le Livre des Hébreux était adressé aux Juifs, il sépare la loi de la grâce, tel que Paul le leur a écrit ici. Il y avait eu bien des discussions dans l’église pour savoir si l’on pouvait manger de la viande ou si l’on pouvait s’associer aux Gentils. Et je pense que Paul a écrit cette Epître-ci aux Hébreux, c’est l’une des lettres les plus remarquables de la Bible. Pour moi, c’est une lettre importante, car elle–elle montre la loi et–et la grâce. Elle sépare les deux.

            Et maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à Sa Parole, et qu’Il vienne nous visiter. Et maintenant, priez beaucoup alors que nous essayons d’enseigner. Je ne suis pas un enseignant. Et mon don dans l’Eglise, c’est de prier pour les malades.

9          Et dites donc, au fait, nous en parlons: combien étaient là-bas aux réunions d’Indianapolis? Vous souvenez-vous du... Je pense qu’ils ont dit hier soir qu’une fille muette ou quelque chose comme ça... Combien se souviennent de la petite Rosella, quel est son nom de famille? L’alcoolique qui avait... Grif-... Grif-... Griffin–Griffin. Est-elle là ce soir, Rosella? Elle vient de Joliet. Et Rosella, je... Elle m’a téléphoné quelques soirées après cela, et je crois que soit elle a pris la fille d’une école pour muets là-bas, soit elle était avec elle quand elle était là.

            La fille est née sourde-muette, elle n’avait jamais de toute sa vie entendu ni prononcé un seul son, et le Seigneur lui a donné une ouïe parfaite et un parler correct à l’estrade, devant plus de dix mille personnes. N’est-Il pas merveilleux? Et maintenant, le... [Frère Boze interrompt.–N.D.E.] Oui, frère. [Frère Boze donne un témoignage d’un homme guéri du cancer.] Oui, oui. J’ai une lettre là-dessus dans mon bureau; c’était juste, monsieur. [Frère Boze donne le témoignage d’une dame guérie qui avait une tumeur.] N’est-Il pas merveilleux?

10        Je–je crois vraiment que les gens commencent maintenant à comprendre ce que j’ai essayé de leur dire depuis plusieurs années, à propos de la guérison. Alors que je prenais une des lettres quand je suis passé au bureau, l’homme était assis là, il avait un–un bras paralysé, et ses mains s’étaient recroquevillées au point qu’il n’était même plus en mesure de redresser les doigts pour se couper les ongles. Les ongles étaient retournés et perçaient ses mains. Et il devrait subir une opération chirurgicale pour que ça soit coupé–pour qu’on les coupe.

            Il a dit, pendant qu’il était assis là, il a dit: «Je vous enverrai une photo, Frère Branham, celle d’avant et celle d’après.» Et il a dit: «J’ai tout simplement saisi la pensée.» Il s’est passé à Indianapolis quelque chose que je... qui n’était jamais arrivé auparavant. Après avoir eu une longue ligne de prière et que j’étais devenu si faible que je pouvais à peine bouger, alors tout à coup, quelque chose m’a saisi. Et j’ai levé les yeux là, et il y avait une vision des gens qui, pour ainsi dire, criaient dans la ligne.

            Et vous qui étiez à Indianapolis, vous savez que des centaines et des centaines ont entouré l’autel et ont donné leur vie à Christ. Il a dit qu’il était assis là comme cela. Et il a dit: «Vous savez, je comprends maintenant de quoi parle cet homme.» Et il a senti quelque chose picoter et brûler dans ses mains. Et c’étaient ses doigts qui s’ouvraient comme cela et sa main s’est ouverte; il était–il était guéri.»Et–et voyez, sur la route...»

11        L’homme qui a dit qu’il avait le cancer dans le–au dos, cela a tout simplement disparu. Voyez-vous? La pensée, les gens commencent à comprendre juste maintenant. Ils ont été habitués à l’imposition des mains, et–et l’aspersion de l’eau, à de l’eau bénite ou à quelque chose que l’on vous met dessus, vous savez ou quelque chose... Ces choses sont bonnes, mais c’est secondaire. La manière initiale et la manière correcte, c’est juste comme vous recevez le Saint-Esprit.

            «Comme Pierre prononce–prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur ceux qui écoutaient cela.» Les gens étaient prêts. Et il y eut des guérisons en masse; il ne s’agissait pas de très longues et fatigantes lignes de prière. C’est juste à ce moment-là que la Présence des Anges de Dieu et du Saint-Esprit apportent une délivrance parfaite de toute chose.

            Le monde doit être évangélisé dans l’immédiat. Nous devons aller. Deux tiers du monde n’ont même jamais entendu parler de Christ. Et nous devons nous hâter de le faire. On n’a pas le temps pour faire juste venir une centaine ce soir, et le lendemain soir vous êtes complètement épuisé. C’est maintenant même que le groupe entier est guéri en masse. Et en Afrique, vingt-cinq mille personnes ont été guéries à la suite d’une seule prière. Pensez-y.

12        Et l’autre soir à l’estrade... Je n’aimerais pas commencer ce témoignage, je ferais donc mieux de passer rapidement à la Parole. Mais afin que vous sachiez pourquoi sur mon coeur... Ces frères viendront demain soir, c’est très étrange, je sens qu’il faut que j’aille en Afrique. Des difficultés ont surgi, pas de mon côté, mais du côté d’autres personnes qui me sont associées, comme–comme le comprend frère Boze. Et je venais, je faisais la dédicace d’une église, et certaines personnes sont venues et ont dit: «Frère Branham, ne voudriez-vous pas tenir une petite ligne de prière?»

            J’ai dit: «Eh bien, frère, certainement.» J’ai dit: «Je peux prier pour les malades; il n’y en a pas beaucoup.» Une petite église d’une capacité d’environ deux cents personnes, c’est un jeune frère qui est juste sorti des grandes tribulations et d’une vie d’ivrognerie et qui a été sauvé; et je suis allé à l’Eglise de Dieu et j’ai fait la dédicace d’une merveilleuse petite église, le pasteur s’appelle Cash, Junior Cash, à Charlestown, dans l’Indiana.

13        Quelqu’un est venu et a dit: «Que voulez-vous dire?», un prédicateur, il a dit: «J’ai une église d’une capacité avoisinant mille cinq cents personnes, et j’ai appris par téléphone que vous êtes... Et vous voici de retour ici dans une... Et vous n’êtes pas venu à mon église. Et vous voici de retour ici dans les marécages, dans un petit bâtiment en briques, ou plutôt en béton et qui est de travers.»

            Alors j’ai dit: «Vous n’avez pas besoin d’aide. Lui en a besoin.» C’est lui qui a besoin d’aide.

            Et dans la ligne, pendant que je priais pour les malades, j’ai vu venir une–une fille, une fille de couleur. Et nous savons que les gens de la–la race noire, les gens de couleur, viennent... leur terre d’origine est l’Afrique. Tout comme l’homme jaune vient de la Chine, l’Anglo-saxon vient de l’Irlande, de l’Angleterre et ainsi de suite, de la Suède. Quand ils se sont séparés en Eden, ou plutôt à Babylone, certains d’entre nous sont descendus jusque dans les pays chauds, et certains sont allés dans les pays au climat tempéré, et d’autres sont allés tout là-haut au nord. Et certains sont devenus tout blancs, et d’autres sont devenus bruns, d’autres jaunes, d’autres noirs, mais ils sont tous sortis d’un seul sang, et c’était Adam.

            Dieu a fait d’un seul sang toutes les nations. Tout homme, le Noir, le Jaune, le Brun, le Blanc, si vous faites une transfusion du plasma, c’est pareil, exactement pareil. La couleur de la peau des gens est tout simplement due au climat.

14        Et en allant–en voyant le temps approcher, lorsque... J’ai noté au dos de ma Bible une vision montrant que nous allons partir en Afrique. Ils ont amené cette jeune fille éthiopienne. Et pendant qu’elle montait, j’ai remarqué qu’elle balançait sa jambe. Et elle était plutôt une... ce que l’on appelle une fille svelte, mince, d’environ quinze ans, très maigre, une demoiselle bien habillée. Mais j’ai remarqué que sa bouche était en mouvement. Elle était relevée comme cela, et les larmes coulaient sur ses joues. Eh bien, je me suis demandé quel était le problème de cette enfant. Eh bien, lorsque monsieur Cash est venu à l’estrade, sa mère était derrière elle; il a dit: «Frère Branham, cette fille a eu un–un nerf endommagé à la suite d’un accident de voiture, qui lui a détruit quelque chose, le nerf qui–qui l’empêche d’entendre et de parler. Elle ne parlera ni n’entendra plus jamais.» Et il a dit: «C’était un accident de voiture, c’est...» Et il a dit: «Ainsi, cela a aussi fait qu’un autre nerf que le médecin devrait rattacher fasse que sa jambe soit dans cet état; elle est raide sur le côté.»

            Eh bien, j’ai dit: «C’est certainement bien dommage pour la pauvre enfant. J’ai de la compassion pour elle.» J’ai dit: «Amenez-la ici, et laissez-moi prier pour elle.»

15        Ainsi, pendant qu’elle venait, j’ai regardé par-dessus la tête de cette fille; aucune vision ne vint; ces hautes herbes apparurent, de petits monticules de fourmilières et des choses typiques de l’Afrique du Sud. L’herbe bougeait, je pouvais même entendre le vent souffler. J’ai compris que quelque chose était arrivé. Cela m’a quitté; je ne savais que dire. Je me suis tenu là quelques instants. J’ai dit: «Eh bien, les amis, j’aimerais faire bien comprendre ceci. Je viens de voir apparaître devant moi une vision pour l’Afrique.»

            J’ai dit: «Il se peut que quelqu’un soit peut-être en route vers ici, ou peut-être que Dieu veut que j’aille là-bas; il est temps que la vision s’accomplisse; en fait, ce sera de loin plus glorieux que ne l’était l’autre.» Ainsi, comme... J’ai dit: «Père céleste, nous ne cherchons pas des signes.» Combien savent qui est celui qui cherche des signes? «Une génération méchante et adultère.» Est-ce juste? Nous ne voulons pas être mis dans cette catégorie-là.

16        Mais j’ai dit: «Nous ne le sommes pas, mais toutefois, Tu donnes des signes. Et je Te demande de le faire. J’ai prié, voulant savoir s’il faut aller et ainsi de suite, quand aller et tout le reste. Mais maintenant, si cette jeune fille qui se tient ici, et cette vision est apparue... Si Tu désires que je sois prêt à aller en Afrique, veux-Tu bien donner à cette petite enfant, à cette pauvre petite créature qui est ici, une chrétienne... Bien que le médecin ait déclaré que les nerfs sont endommagés (il faudrait une création), voudrais-Tu lui rendre une parfaite santé? Et ce sera un signe entre Toi et moi, que je dois me préparer pour aller en Afrique.»

            Je ne savais pas qu’à ce même moment ces frères, qui seront ici demain soir, avaient pris la mer en vue de prendre des dispositions pour la campagne en Afrique; je ne savais rien à ce sujet. Et quand j’ai retiré la main de cette jeune fille, elle a crié: «Maman, regarde!» Et elle était tout aussi normale qu’elle l’avait été dans sa vie.

            Et il y avait quelques personnes là qui venaient des églises vraiment formalistes, lesquelles nient l’existence même du Saint-Esprit, une grande dénomination dans le monde aujourd’hui. Ils discuteraient ou se battraient avec vous sans retenue, pour soutenir que les miracles n’existent pas. Un important groupe de ces gens s’est avancé là, un à un, mari et femme, ils m’ont serré la main et ont dit: «Frère Branham, nous avons cru aux miracles, et ceci confirme que Dieu existe. Car cette fille habite dans notre voisinage.»

17        Voilà! C’est juste. Ainsi, Dieu a encore la domination et le règne. Alléluia! Oh! combien nous L’aimons!

 «La loi qui possède une ombre des biens à venir...» Ecoutez cela: «La loi qui possède une ombre des biens à venir...»

            Eh bien, si nous devrions recourir à des types; en fait, je fais–fais beaucoup de typologie. Ainsi donc la loi était une ombre, donc toute la loi ne pouvait pas être obscurité. Il doit y avoir un certain pourcentage de lumière dans les ténèbres pour produire une ombre. Est-ce juste?

            Ainsi, bien des gens, quand ils citent le Psaume 23, ils le citent mal quand ils disent: «Je traverse la vallée sombre de l’ombre de la mort.» Eh bien, si c’était une vallée sombre, il n’y aurait pas d’ombre. Ainsi, vous voyez, la mort elle-même est sous la loi... Pour David, la mort n’est donc qu’une ombre. Il y a beaucoup de lumière dans la mort. Eh bien, si c’était entièrement sombre, oh! la la! ce serait horrible, mais la mort n’est qu’une ombre. Il doit donc y avoir un mélange de lumière et de ténèbres pour produire l’ombre. N’est-ce pas merveilleux, de savoir quelle lutte dans...?...

18        Eh bien, combien connaissent frère Bosworth? Oh! combien glorieuses étaient les réunions qu’il a tenues à Chicago! Pendant que j’étais à Indianapolis, son épouse m’a téléphoné; elle a dit: «Frère Branham, votre vieil ami est mourant.» Elle a dit: «Il a fait le râle d’agonie toute la journée. Et nous avons essayé de vous localiser partout. Il est sous la tente à oxygène, inconscient. Et il a fait un râle toute la journée. Je crois qu’il sera parti avant le matin. Et frère Branham, nous désirons que vous prêchiez à ses funérailles.»

            J’ai dit: «Soeur Bosworth, ne dites pas cela. Parlons de quelque chose d’autre.» Et nous sommes allés et nous nous sommes agenouillés devant Dieu, et nous avons annoncé cela ce soir-là à l’église qui comptait des milliers de personnes. Et le soir suivant, frère Bosworth m’a téléphoné et m’a parlé au téléphone. Oui, monsieur.

            Il a dit: «Frère Branham, j’aimerais être avec vous au Cadle Tabernacle dans un réveil.» Il a dit: «Peut-être que nous pourrons y aller un jour, dans les quelques prochaines années.»

            Oh! j’aime ce courage. Aucune ombre, rien–rien–rien de négatif; c’est entièrement positif. Ce vieil enseignant sait exactement où il se tient. Et tout lecteur de la Bible sait que tout ce que la mort peut faire, c’est de mettre une ombre ou un épouvantail devant vous. Mais elle ne peut pas vous retenir. Christ a détruit toutes ces puissances des ténèbres, et Il a libéré ceux qui étaient au paradis, dans les ombres, pour les faire entrer maintenant dans le positif, dans la Présence de Dieu notre Père. Quelle pensée! pas simplement une pensée, mais une vérité que Dieu a manifestée au travers de Sa Parole.

19        Tout ce que la loi faisait, c’était de préfigurer Jésus-Christ. Car en Lui se trouve la perfection. Et si je m’éloignais du soleil, et qu’il y avait un–un soleil derrière moi, cela projetterait une ombre. Je pourrais regarder cette ombre et dire tout à fait à quoi je ressemble. Que je sois un–un oiseau qui vole, ou une bête à quatre pattes, ou quoi que je puisse être, cela projetterait une ombre.

            Et la loi projetait tout simplement une ombre de la Venue du Seigneur Jésus. Ici au chapitre suivant d’Hébreux, au chapitre 11, Paul parle là, il a parlé de grands héros de la foi, comment ils ont échappé au tranchant de l’épée et étaient... Les gueules des lions ont été fermées, et de merveilleuses choses accomplies alors que les gens vivaient sous l’ombre. Et si tout cela a été accompli par la foi, à combien plus forte raison devrions-nous être en mesure de le faire aujourd’hui, pendant que la réalité est ici, après que Christ est venu, a accompli toute la loi, et est devenu un Christ réel, vivant, ressuscité et glorifié parmi nous! Quel genre de personnes devrions-nous être?

20        Eh bien, je crois que bientôt vient le temps où la guérison sera... une guérison miracle deviendra une chose si ordinaire... Il nous faut avoir la foi de l’enlèvement dans l’Eglise pour partir d’ici l’un de ces jours. «La loi qui possède une ombre...», elle a préfiguré toutes choses. Nous pourrions remonter dans le passé, si seulement le temps nous le permettait, et considérer les choses glorieuses tout du long, depuis la venue de l’arche lors du déluge, comment Moïse était en Egypte, et beaucoup d’autres grands personnages au changement des dispensations, comment la loi, par la parole qu’elle avait, était prépondérante, et comment tout le reste céda la place quand la loi de Dieu a déployé la loi.

21        Eh bien, si la Parole de Dieu [dans les gens] à travers la loi a parlé et a pris l’initiative, combien plus le Saint-Esprit devrait-Il le faire dans un être humain né de nouveau par la grâce et appelé de Dieu? Cela devrait être le–le feu qui était derrière cette Parole quand Elle a été envoyée par le baptême du Saint-Esprit. Que devrait-ce être aujourd’hui? La Parole ayant un si grand effet, sachant que «les cieux et la terre passeront, mais la Parole de Dieu ne passera jamais.» Et la loi était la Parole parlée–la Parole écrite de Dieu. Suivez attentivement, Elle était gardée dans un lieu sacré. Elle était aspergée de sang, une couronne était placée dessus, pour montrer que c’était la Parole du Roi. Et, bien que c’était couvert d’une ombre, comme aujourd’hui, le sang qui était aspergé sur les croyants quand la Parole de Dieu est apportée par le croyant...

            Et quel effet cela devrait-il avoir aujourd’hui, alors que là c’était l’aspersion du sang d’un agneau et qu’ici c’est l’aspersion du Sang de Jésus-Christ, et que notre conscience est lavée du péché et–et des souillures? Combien cette loi devrait être puissante! C’est là que je vois la faiblesse de l’église du Plein Evangile, elle n’a pas la foi dans cette merveilleuse Parole qu’ils ont reçue.

22        Arrêtons-nous ici juste un instant, remontons dans le passé et écoutons pendant quelques minutes ce qu’était cette Parole. Cette Parole que nous lisons dans cette Bible ce soir n’est pas venue à l’existence juste par la plume de saint Paul, de Luc, de Marc et de Jean; cette Parole que nous lisons dans la Bible était la Parole parlée avant que le monde ne vînt à l’existence. Amen. La seule chose qu’ils ont faite, c’était juste d’écrire ce que Dieu avait déjà prononcé. La Bible dit: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.»

            Maintenant, faisons un petit voyage imaginaire jusqu’avant que le monde ne commence. Savez-vous que Jésus était l’Agneau immolé depuis la fondation du monde? Eh bien, ôtons les rideaux et écoutons cela juste un instant. Alors cela vous encouragera pour tout ce dont vous avez besoin. Aussi longtemps que vous voyez que c’est écrit ici, accrochez-vous à cela, Dieu va–Dieu va confirmer cela.

23        Pensez-y, le monde, pendant qu’il tourne dans son cycle, c’est l’éternité. L’éternité est tout simplement comme un cercle parfait; cela n’a ni coin ni fin. Si je commençais à décrire un cercle parfait ici ce soir, en faisant des tours et des tours autour de ce pupitre, ce cercle pourrait dépasser le pupitre, la salle, la terre, et pendant des milliards d’années et des «ainions» de temps à venir, il continuerait toujours à s’étendre, ce cercle parfait sans fin. C’est ainsi qu’était Dieu dans l’éternité au commencement.

            Maintenant, nous ne pouvons pas dire de Satan qu’il est un créateur; il pervertit tout simplement ce que Dieu a déjà créé. Dieu vous a créé pour que vous soyez parfait, et Satan vous a perverti en quelque chose d’imparfait. Dieu vous a permis d’être un... à votre femme... une chérie, légalement mariée. Mais aimer quelqu’un d’autre, c’est pervertir ce vrai amour que vous devriez avoir pour votre propre femme. C’est ce que fait Satan.

24        Votre amour devrait être pour Christ, sans souillure. Mais Satan pervertit cet amour en le tournant vers quelque chose du monde. Il le pervertit. Ainsi donc quand il a perverti le bien en mal et qu’il a entraîné les anges avec lui, un petit bloc s’est détaché de ce cercle parfait de l’éternité et est tombé dans un endroit appelé le temps. Cela entre carrément ici, cela tourne et sors carrément ici. Le temps... L’éternité continue à exister à travers le temps.

            Maintenant, quand Christ a vu ce que Satan avait fait, quand Dieu a vu cela là dans le passé, au commencement du temps... Remarquez maintenant, alors qu’au commencement Dieu n’était pas plus sage, ou plutôt, n’était pas moins sage qu’Il l’est ce soir... Dieu est infini. Croyez-vous cela? Dieu est infini. Il ne peut donc jamais changer.

            Or nous, nous devenons un peu plus intelligents au fur et à mesure que nous avançons en âge. Le monde entier devient un peu plus intelligent. Autrefois vous alliez à l’église à bord d’une Ford modèle T. Ce soir, vous pouvez avoir une V-8 dans la même histoire. Autrefois, la seule manière dont vous pouviez traverser l’océan, c’était à bord d’un vieux navire à voiles. Ce soir, un avion à réaction vous fera traverser. Vous voyez, nous devenons plus intelligents. Mais pas Dieu, Dieu était parfait au commencement, et Il sera tout aussi parfait à la fin.

25        Maintenant, voici ce que j’aime, écoutez cela maintenant. Si Dieu est infini et parfait, et qu’Il ne peut pas commettre d’erreur (Me suivez-vous?), si Dieu ne peut pas commettre d’erreur, alors la manière dont Il avait agi au commencement, quand une crise était survenue, Il doit agir de la même manière quand la même crise survient, sinon Il avait mal agi quand Il avait agi là-bas. Comprenez-vous cela?

            Donc, quand Dieu dit quelque chose, Il doit s’en tenir à cela pour être Dieu. Amen. Cela devrait rendre religieux un méthodiste, n’est-ce pas? Considérez cela. Dieu doit s’en tenir à Sa Parole. Si vous croyez cela, dites amen. Il doit La tenir. Si donc lorsqu’une crise survint sur la terre, comme quand le peuple était mourant dans le désert et que Dieu avait élevé un serpent d’airain pour leur guérison... En effet, ils avaient des médecins et autres avec eux, si seulement ils en avaient, qui n’avaient pas pu... aucun de leurs remèdes de l’Egypte n’avait pu soigner leur maladie, et Dieu a dû donc agir.

26        Et si une crise survenait aujourd’hui, alors que nous avons plus de maladies que le monde n’a jamais connues, des maladies comme le cancer, les troubles cardiaques, que les médecins ne peuvent pas traiter, alors Dieu est tenu d’agir de la même façon qu’Il l’avait fait jadis, sinon Il avait commis une erreur quand Il avait agi cette fois-là. Certainement, le bon sens prouverait cela, même si cela n’était pas écrit dans la Parole. Il doit être le même.

            Ainsi, quand Dieu prononce la Parole, pour toujours cela... c’est une partie de Lui. Cela ne peut pas faillir, pas plus que Dieu ne peut faillir. Si une seule Parole de Dieu peut faillir, alors Dieu n’est pas infini, et Il n’est pas non plus omni-... omnipotent. S’Il doit retirer cela, alors Il devient un mortel comme moi. C’est juste. Mais quand Il parle, c’est parfait. Amen. Oh! c’est ce que j’aime, c’est parfait. Et nous sommes parfaits par la Parole.

27        La loi qui possède une ombre des biens à venir et non l’exacte représentation des choses... Ces mêmes sacrifices qu’on offrait perpétuellement chaque année ne pouvaient amener les assistants à la perfection. Dans l’Evangile de saint Matthieu, Jésus a dit: «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Comment allez-vous l’être? Comment pouvez-vous l’être? Comment pouvez-vous être aussi parfait que Dieu? Pourtant, c’était une commission ou plutôt un commandement de Jésus-Christ, d’être aussi parfait que l’est Dieu au Ciel.

            Alors vous direz: «Qui peut être sauvé?» Retenez cela juste un instant. Voyons comment on arrive à cette perfection. Maintenant, Dieu, là au commencement, quand Il vit d’avance au travers de ce fil du temps, et Il savait qu’il devrait y avoir un remède pour sauver ceux qui désireraient être sauvés... ceux qui avaient faim d’être là-bas dans ce Royaume, Il a dû frayer une voie pour racheter ces gens-là.

28        S’Il était infini au commencement, jamais une puce, une grenouille, une mouche ni rien d’autre n’est venu sur la terre sans qu’Il l’ait su avant que le monde ne soit formé. Amen. Pensez-y. Il vous connaissait; Il me connaissait. Afin de... sachant que nos coeurs auraient faim et soif de Lui, Il devait donner un remède. Son grand amour, Sa glorieuse puissance et Sa glorieuse loi Le contraignaient à le faire. Il ne pouvait rien faire d’autre pour être Dieu que de frayer une voie.

            Alors, quand Il a regardé au travers du courant du temps, de ce bout-ci de la chute jusqu’à ce bout-là de la chute, savez-vous ce que Dieu a fait? Dieu n’a rien fait d’autre qu’annoncer aussitôt à ce moment-là la Venue de Jésus-Christ, Son propre Fils, dans Lequel Il–Il tabernacla sur terre, Il descendit pour... des cieux, fut fait chair et habita parmi nous, nous racheta, retourna au Ciel, et Il se tient ici à l’autre bout. Et, oh! cette grande route que vit Esaïe, à cet endroit-là, traversant l’espace de temps, Christ se tient à l’autre bout, au bout où Il nous accueille.

29        J’illustrais ici un petit quelque chose l’autre soir pour les enfants, et je parlais du père et de la mère de Moïse, comment ils ont rendu le petit bébé, comment ils l’ont confié à Dieu qui le leur avait donné. J’ai dit: «Eh bien, si vous voulez sauver votre âme, la conserver, vous la perdrez. Si vous la rendez à Dieu, vous la préserverez.» Et cela est dit à cinq reprises dans la Bible. Bon, et j’ai dit: «Si–si le père et la mère de Moïse l’avaient conservé, ils l’auraient perdu; en le rendant à Dieu, ils l’ont préservé.»

30        Et ce jour-là, quand ils l’ont poussé au milieu des roseaux et des joncs, Dieu s’est levé de Son Trône, Sa robe majestueuse Lui tombait tout autour, Il s’est avancé là et a dit: «Viens ici, Gabriel, vous tous les Anges, venez ici. Regardez là sur la terre; j’ai quelqu’un qui croit en Moi. Je leur ai donné ce bébé, et ils Me le rendent. Eux, ils ne sont pas en mesure de le garder, parce que les sorciers de l’enfer vont s’emparer de lui.» Ces vieilles femmes allaient partout là-bas et faisaient éclater leurs petites têtes, et elles les jetaient en pâture aux crocodiles qu’elles engraissaient avec ces bébés.

            Il a dit: «Nous allons... Si nous le gardons, elles le tueront; nous le perdrons, mais si nous le rendons à Dieu, nous le préserverons.» Et cette petite barque dans laquelle vous naviguez ce soir, vous avez une petite chose là-dedans, c’est une âme. Si vous la conservez, vous la perdrez. Continuez à la conserver, continuez à aller vers le monde et à agir comme les autres, et vous la perdrez. Mais si vous la rendez à Celui qui vous l’a donnée, vous la préserverez. Amen. Croyez tout simplement en Lui.

31        Et ils ont placé ce petit bébé dans la caisse, et ils l’ont poussé là. Je peux entendre Dieu dire: «Gabriel, viens ici une minute.» Il a appelé dix mille Anges en ordre de marche, et Il les a alignés tout le long du Nil. «Veillez à ce qu’aucun crocodile ne s’approche de cela. Et quand il arrivera à un tourbillon, veillez à ce qu’il passe sans problème.» Vous allez...?... beaucoup de tourbillons dans cette vie, mon frère, mais si Dieu a appelé des Anges en ordre de marche pour veiller à cela, ne vous en faites pas, Il va vous en faire sortir. Amen.

            Remarquez, et la petite caisse était enduite de poix. Je peux imaginer pourquoi on a mis ce goudron là-dessus, vous savez, comme ce qu’on a sur les rues. Un vieux crocodile a commencé à avancer son museau là, quelle odeur! il a reculé. Et nous l’observons, tout à coup, il est pris de panique et il s’éloigne. Pourquoi? Gabriel se tient au-dessus de cette caisse qui descend le fleuve en flottant. C’est la raison pour laquelle ils ne pouvaient pas y toucher. Il avait été rendu à Celui qui l’avait donné.

32        Et il en est ainsi ce soir; Dieu laisse Ses Anges veiller sur nous. «Les Anges de Dieu campent tout autour.» Ils ne font pas des va-et-vient; ils restent ici. J’aime cela. «Les Anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent.»

            Je peux entendre Gabriel dire: «Mais, Seigneur, où vas-Tu te tenir tout ce temps?»

            «Je vais me tenir au bout pour l’accueillir là à l’autre bout.» Il sera là-bas pour recevoir cela quand cela arrivera là-bas. C’est là qu’Il se tient ce soir: au bout pour nous accueillir. Il se tient aux portails de la gloire, au bout pour nous accueillir, pour accueillir Ses enfants. Et un jour, quand la vie sera terminée, Il étendra la main et enroulera le bout de la route de la sainteté autour de Sa main, et Il tirera fortement. Et alors, quand elle sera brisée ici, Il ramènera chaque saint en l’élevant droit jusque dans le domaine de l’éternité, et l’éternité continuera à travers les âges. Il est au bout pour nous accueillir.

            De quoi avez-vous peur? Avez-vous peur qu’Il ne le fasse pas? Bien sûr qu’Il le fera. Aussi sûr qu’il y a un Dieu au Ciel, Il le fera. Et Il est au bout pour nous accueillir. Oh! la la! considérez cela.

33        Alors, quand Dieu s’est tenu là, Il a dit: «Voici Mon programme.» Et maintenant, une parole, «au commencement était la Parole...» Or, une parole est une pensée exprimée. Eh bien, Dieu pensait cela. Eh bien, ce n’était qu’une pensée. Mais quand Il l’exprima, cela devint une Parole. Et une fois que cela est exprimé, Il ne peut pas la retirer. Il doit s’en tenir à cela.

            C’est donc pour cette raison que la Bible déclare clairement que Jésus était l’Agneau de Dieu immolé avant la fondation du monde. Car, à l’instant même où Dieu a prononcé la chose, Il fut immolé dans le Ciel à ce moment-là. La seule chose qu’Il avait à faire, c’était de matérialiser cela. La seule chose qu’Il avait à faire, c’était d’amener cela au point culminant. Quatre mille ans plus tard avant qu’il ne soit immolé en réalité. Mais quand Dieu a prononcé la chose, c’était si parfait que cela devait s’accomplir, et cela a pu être enregistré comme un document dans le Ciel, parce que Dieu l’avait dit, cela devait s’accomplir.

34        Il n’est pas étonnant qu’Il ait dit: «Ta postérité écrasera la tête du serpent.» Eh bien, vous direz: «C’était Jésus.» Permettez-moi de vous dire une chose. Combien de chrétiens, de chrétiens nés de nouveau y a-t-il ici? Levez la main. Assurément, vous tous. Très bien, savez-vous qu’au même moment où Il fut immolé, vous avez été agréés? Le savez-vous?

            Oh! vous direz: «Frère Branham, j’ai été sauvé il y a environ une semaine. Gloire à Dieu! un nouveau nom a été écrit dans la gloire.»

            Attendez une minute, je ne cherche pas à me singulariser, mais la Bible présente la chose autrement. La Bible dit, dans le Livre de l’Apocalypse, que dans les derniers jours l’antichrist serait très religieux. Et qu’il irait çà et là et agirait comme une personne religieuse. Et qu’il sé-... séduirait tous les hommes sur la face de la terre, ceux dont les noms n’ont pas été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau depuis quand? Le réveil? Depuis la fondation du monde.

            Au même moment où il avait été annoncé que l’Agneau serait immolé, et que la tache de Sang avait alors été assignée, votre nom y était associé à ce moment-là même, et il a été inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. La seule chose que vous avez dû faire, c’était de vite paraître au temps où Dieu vous a appelé par le Saint-Esprit, et il est dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’appelle. Et tout celui qui vient à Moi, Je lui donnerai la Vie Eternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.» Fiou!

35        J’aurais souhaité avoir deux fois ma taille, peut-être que je pourrais crier deux fois plus fort que ça. Pensez-y, avant que le monde ne fût formé, quand le Livre de Vie de l’Agneau fut proclamé là à l’aube du temps, votre nom était associé à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection de Christ. Fiou! De quoi avez-vous peur? Il est là-haut au bout pour nous accueillir; ici Il a Ses Anges qui veillent sur nous...?... Il a...?... est ressuscité et a dit qu’Il allait faire quelque chose.

            Si vous voulez sortir de la caisse d’un bond, allez-y. Mais moi, je désire demeurer bien là. «Seigneur, Tu l’as dit; Ceci est Ta Parole. Ce que Tu as prononcé là autrefois, quand Tu as déclaré que j’Y suis associé, je demeure dans la Parole.» Il l’a dit. Qu’est-ce que la Parole? Le prophète a parlé; le Saint-Esprit descendait et proclamait simplement la Parole au travers des prophètes tandis qu’ils écrivaient dans le Livre ce que Dieu a prononcé avant la fondation du monde. «Au commencement était la Parole.» Alléluia!

36        [Espace non enregistrée sur la bande–N.D.E.]...?... quand tout ce qu’Il possédait, Christ l’a ramené à l’Eglise et l’a donné à l’Eglise. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ, et tout ce que Christ était, Il l’a déversé dans l’Eglise. «Et Je suis avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde: Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

            Oh! Eglise du Dieu vivant, comment peux-tu...?... sur de petites choses qui sont si insignifiantes? Pourquoi ne places-tu pas ta foi dans la Parole du Dieu vivant? Et considère les hommes d’autrefois, les ombres, des hommes comme Abraham et les autres, qui ont appelé ces choses qui n’étaient pas comme si elles étaient. Dieu l’avait dit.

37        Quand on a probablement demandé à Abraham qui était sous la loi à l’époque: «Monsieur, qu’est-ce qui t’arrive? Tu as cent ans, et ta femme en a quatre-vingt-dix, et tu dis que tu vas avoir un enfant?»

            –Gloire à Dieu! oui, monsieur.

            –Eh bien, monsieur, tu es fou. Et il y a quelque chose qui cloche dans ta tête. Tu ferais mieux d’aller voir un médecin. Il y a quelque chose qui cloche en toi, Abraham.

            –Non, ce n’est pas ça. J’ai tout simplement connu un changement dans mon coeur.

            Supposons qu’un homme de cent ans et sa femme de quatre-vingt-dix ans aillent aujourd’hui au cabinet d’un médecin et disent: «Docteur, nous voudrions qu’on nous apprête une chambre de maternité. Ma femme va avoir un bébé»?

            Le médecin dirait: «Eh bien, je–je vous demande, monsieur, si–si vous pouvez juste sortir un peu de la salle...» Il sonnerait et dirait: «Monsieur le psychiatre, venez vite ici. Amenez vos menottes.»

            Certainement, parce que la sagesse de Dieu est une folie pour le monde, et la sagesse du monde est une folie pour Dieu. Mais ceux qui peuvent arriver quelque part avec Dieu doivent accepter la Parole de Dieu et déclarer que la chose est ainsi. Hé! frère, cela vaincra le diable partout. Cela guérira chaque malade qui est dans cette salle. Cela donnera à tout le monde qui est ici le baptême du Saint-Esprit, c’est la promesse qui vous a été faite.

38        Pourquoi êtes-vous ici? Si vous êtes ici en tant qu’un véritable croyant et que vous êtes assis ici, désirant servir le Seigneur, Dieu est dans l’obligation de l’accorder. Et vous ne pourriez pas avoir ce désir dans votre coeur si Dieu ne l’y avait pas créé. Autrefois, vous n’aviez pas cela, mais Dieu l’a créé Lui-même. Chacun de vous... peut-être qu’il y a des malades ici qui diront: «J’aurais souhaité pouvoir être guéri, Frère Branham. Je souffre de l’estomac depuis des années, ou des maux de tête» ou quelque chose de ce genre.

            Dieu est ici pour le faire. Vous voyez, cela–ce n’est pas Dieu; c’est vous. Voyez-vous, Il–Il est ici pour le faire. Sa Parole est réelle, si vous pouvez seulement vous En emparer et dire: «C’est vrai.» La raison pour laquelle... Voyez-vous, la raison pour laquelle vous avez été si facilement sauvé, pour laquelle vous avez été guéri à un moment donné, c’est parce que vous avez été choisi avant la fondation du monde.

            Votre nom a été inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau, et vous gardez toujours cette nature d’un fils et d’une fille de Dieu. Oh! vous êtes entré...?... Et pourtant, vous ne cessez de vous gratter la tête et de vous dire: «Tu sais, je devrais faire cela. Il y a quelque chose que je... Eh bien, je–je le ferai un peu plus tard.» Finalement, c’est arrivé; et vous voilà.

            Eh bien, la guérison est incluse dans ceci. Vous croyez dans la guérison, sinon vous ne seriez pas venu pour en entendre parler. Eh bien, si vous pouviez vous en emparer de la même manière que vous l’avez fait pour votre salut, vous obtiendriez les mêmes résultats, forcément.

39        Or, la loi qui possède une ombre des biens à venir ne peut jamais rendre l’adorateur parfait. Eh bien, pourquoi ne pouvait-elle pas le faire? Parce qu’il n’y avait rien là pour le rendre parfait. La loi était une ombre. Dans l’Ancien Testament, quand les gens allaient faire une offrande, l’homme amenait un agneau. Il l’amenait là et il–il confessait ses péchés, il plaçait ses mains sur la tête de l’agneau, et il disait à Dieu qu’il regrettait ce qu’il avait fait.»

            Le sacrificateur tranchait la gorge de l’agneau, la veine jugulaire par ici, et le petit ami se mettait à gigoter, à saigner, en mourant, et les mains de l’adorateur étaient baignées de sang, et il sentait le frémissement et la douleur de ce petit agneau étendu là, en train de souffrir. Il gardait les yeux dessus; l’agneau faisait des soubresauts et souffrait, il faisait des soubresauts et souffrait comme cela. Et l’adorateur se disait: «Cela devrait être moi. Quelle personne horrible je suis!»

40        Maintenant suivez, puis l’homme sortait directement de là sans être parfait; il ne pouvait pas l’être. Parce que, quand il faisait cela, il sortait de là avec dans son coeur le même désir d’aller faire la même chose qu’il avait faite avant d’entrer là, il avait toujours le même... Pourquoi avait-il le même désir? Pour quelle raison? La cellule de sang avait été brisée dans l’agneau, lequel était l’ombre de l’Agneau de Dieu.

            Eh bien, quand cette cellule de sang était brisée et qu’elle éclatait, la vie qui était dans cette cellule de sang ou dans le li-... ou plutôt dans l’agneau, ce qui consistait... Cela venait d’une seule cellule de sang, tout cela retournait à une cellule de sang principale du germe qui était le pollen venant de la-... du mâle. Et quand cette cellule de sang était brisée et que cette vie était séparée ici, la vie qui était dans cette cellule de sang ne pouvait pas revenir sur l’adorateur. Pas du tout.

            En effet, comment pourrait-il se faire qu’un animal qui n’a pas d’âme, comment pourrait-il se faire que l’esprit d’une brute revienne et s’accorde avec un esprit humain? Cela était impossible, parce qu’elle n’avait pas d’âme; c’était un animal. Eh bien, mais lorsque l’adorateur...

41        Ecoutez ceci. Ici au chapitre suivant des Hébreux, il est dit: «Ceux qui rendent le cu-...» Quelques versets plus bas, ici, il est dit: «Car dans ce cas ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés. Mais Lui, par Son propre sacrifice, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.»

            Ils sont amenés à la perfection pour combien de temps? Pour toujours. Alors qu’est-ce que le Saint-Esprit, mon ami? Il y a tant de choses que nous avons prises pour le Saint-Esprit. Vous les luthériens, oh! la la! vous pensez que parce que vous adhérez à l’Eglise luthérienne, «le juste vivra par la foi», les luthériens disent: «Nous L’avons reçu.» Mais ils se sont rendu compte que ce n’était pas le cas. Vous les méthodistes, quand vous avez été sanctifiés et que vous avez crié et battu les mains, et que vous avez couru dans l’allée, vous pensiez que vous L’aviez reçu. Mais vous avez fini par vous rendre compte que ce n’était pas le cas.

            Les pentecôtistes, quand ils ont pu parler en langues ou danser dans l’Esprit, ils se sont dit qu’ils L’avaient reçu. Mais ils se sont rendu compte que ce n’était pas le cas. C’est juste. Toutes ces choses sont bonnes, mais ce n’est pas la chose. Il s’agit de la Personne, le Saint-Esprit Lui-même, le Christ ressuscité.

42        Et quand vous posez vos mains par la foi sur le Sacrifice que Dieu a agréé et auquel Il a pourvu, qui était absolument parfait... Il y a là le corps de Christ. Et du côté d’Adam fut tirée une côte qui a formé son épouse. Et du côté de Christ sont sortis le Sang, l’eau et l’Esprit pour former Son Epouse.

            Et comment entrons-nous dans ce Corps? «Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps.» Et Romains 8.1 dit: «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit.» Ils sont comme Abraham; ils appellent les choses qui ne sont pas comme si elles étaient, parce qu’ils sont morts aux choses du monde et sont vivants de nouveau en Jésus-Christ par le baptême du Saint-Esprit. Amen.

43        Il se pourrait qu’il y ait des semences de foin et de sassafras dessus, mais cela vous sauvera, aussi sûr que je me tiens à cette chaire. Amen. Remarquez: «Celui qui rend le culte, étant une fois purifié, n’a plus sac-... n’a plus le désir du péché.» Il n’a plus aucune conscience; le mot «conscience» veut dire «désir». Cherchez et voyez si ce n’est pas juste. La conscience c’est ce qu’il y a là-dedans, là à l’intérieur et qui vous donne les désirs. C’est votre conscience qui fait que vous fassiez la chose ou que vous ne la fassiez pas; c’est votre désir.

            Ainsi donc, si celui qui rend le culte, sous la loi, ne pouvait pas être purifié, parce que l’agneau n’était qu’une ombre, et que l’homme s’en allait avec le même désir, bien que cela préfigurait exactement le vrai Agneau qui venait... Et puis, quand Dieu a envoyé Son Agneau et que ce dernier est mort, alors celui qui rend le culte, en venant, en plaçant ses mains par la foi sur les mèches baignées de Sang du Seigneur Jésus, et que dans votre coeur vous pouvez apprécier le fait qu’Il était le Seul qui pouvait venir vous racheter, et que vous seriez perdu et iriez en enfer... Et alors, pour apprécier Son amour pour vous quand vous n’étiez pas digne d’être aimé, pour apprécier le fait qu’Il vous a connu d’avance, que vous auriez à coeur de le faire, et pour apprécier la conduite du Saint-Esprit pour vous amener à ce point-là, Il met cela... Et vous placez vos mains sur Lui par la foi et vous renoncez à votre propre vie de pécheur et acceptez Sa Vie à la place, alors le Sang de Jésus-Christ vous purifie. Et la Vie qui était dans la cellule de Sang de Christ, qui n’était rien d’autre que Dieu Lui-même, le Saint-Esprit, revient dans votre vie et s’unit à votre corps, et vous vous comportez et marchez en menant une vie chrétienne jusqu’au jour où vous quitterez la terre. Et le diable ne pourra pas vous toucher s’il devait le faire. Amen.

44        Alors chaque promesse dans le Livre est vôtre. Il ne peut pas le faire, pourquoi? La cellule de sang, d’où est-elle venue? D’où est-elle venue chez l’agneau, chez la petite brebis? D’où est-elle venue? Du bélier, le mâle. Il s’agissait d’un désir sexuel. C’était le péché. Après le... que Dieu avait déclaré que c’est... qu’Il l’avait accepté dans Sa volonté permissive, mais ce n’était jamais la volonté parfaite. «Dieu fit l’homme de la poussière de la terre et souffla le souffle de vie en lui, et il devint une âme vivante.»

            Mais ensuite, il y eut une altération, et la femme est devenue l’instrument pour amener la vie, et c’est la raison pour laquelle le corps doit retourner. On doit donc d’abord prendre soin de l’âme pour commencer une nouvelle vie. Avez-vous compris cela? Eh bien, quand la vie de l’agneau était brisée au lieu–au lieu où il était sacrifié, celui qui rend le culte, en ayant ses mains baignées de sang, réalisait qu’il était un pécheur; c’était là une ombre du Calvaire.

            Mais celui qui rendait le culte ne pouvait pas être amené à la perfection, parce que la vie qui sortait de l’agneau ne pouvait pas ramener cet homme dans le corps de l’agneau, parce qu’il était un humain. L’agneau était–avait une nature différente. Sa nature était différente. Eh bien, si la vie de l’agneau pouvait revenir sur l’adorateur, il retournerait brouter de l’herbe et se comporterait comme un agneau, parce que l’agneau était une brute. Il ne pouvait donc pas être amené à la perfection.

45        Mais ici, une fois que celui qui rend le culte est purifié de ses péchés, la Vie même qui était dans ce Corps-là revient et baptise cet individu du Saint-Esprit. Et maintenant, cet Agneau-ci n’était pas né par un désir sexuel. L’origine de cette Cellule de sang, c’était que le Dieu Tout-Puissant l’avait créée dans le sein de Marie. Aucun homme n’avait rien à voir avec cela.

            Et cette seule Cellule de Sang dans laquelle Dieu Lui-même était descendu et est entré, s’est développée jusqu’à former un corps appelé Christ, et Il est venu dans la plénitude de l’Esprit et a vécu dedans... Alors quand donc cette Cellule de Sang fut brisée là à cause du péché, chaque homme qui vient à Christ, et qui est purifié par ce Sang n’a plus aucune conscience du péché, et est parfaitement ancré en Christ pour le jour de sa rédemption.

            Ephésiens 4.30 dit: «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés pour le jour de votre rédemption.» Amen. Oh! cela fait fuir le diable, quand le croyant comprend où il est, quand il... ce qu’il est. «Oh! il n’y a rien de bon en moi, Frère Branham.» C’est vrai. Jamais je n’ai été bon, et vous non plus. Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet; c’est le bon côté de la chose. Mais quand vous pouvez simplement reconnaître cela, que vous n’êtes pas bon, alors vous ne vous confierez pas dans votre propre bonté.

46        S’il y avait une chose que vous pouviez faire pour mériter cela, vous auriez quelque chose au sujet duquel vous venter. «Seigneur, je T’ai cherché jour et nuit.» Mais vous ne pouvez pas Lui dire cela. Il a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire.» Et c’est Dieu qui cherche l’homme, et ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu. Vous n’avez donc rien à dire sinon: «Ô Dieu, c’est Ta grâce qui a fait cela.» Et là, aussi longtemps que vous êtes agréé dans le Bien-aimé, comment Dieu peut-Il vous faire passer en jugement quand Il a déjà jugé Christ à votre place?

            Comment pourriez-vous devoir souffrir pour vos péchés alors que Christ a déjà souffert pour cela? Dieu serait une personne infidèle et affreuse (C’est juste), étant donné que Jésus-Christ a entièrement payé le prix et que vous avez accepté cela. Et aussi longtemps que Dieu a agréé Christ, Il vous a agréé avec Christ. Et quand l’a-t-Il fait? Avant la fondation du monde, quand Il a appelé la chose à l’existence par la Parole, Il a dit que vous étiez racheté avec Lui.

            Et vos noms ont été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde, et puis vous avez peur. Fiou! «Oh! si je pouvais seulement continuer à tenir bon.» Mais j’ai cessé de faire cela il y a bien longtemps. Je n’ai même jamais essayé de faire cela pour commencer. J’ai simplement lâché, et je L’ai laissé tenir.

            Quelqu’un a dit, quand j’étais malade cette fois-là, quand je fus guéri, il a dit: «Frère Branham, avez-vous gardé votre religion pendant que vous étiez tombé malade?»

            J’ai dit: «Non monsieur; c’est elle qui m’a gardé.» Voilà la différence. Et c’est ce qui est arrivé.

47        Quand Dieu faisait entrer un Israélite... Abraham crut Dieu. Nous parlions, le pasteur Boze et moi, à un très remarquable conducteur chrétien, l’un des plus grands qu’il y a au monde aujourd’hui, l’un des plus grands, dans son bureau l’autre jour, nous parlions là-dessus. Voyez-vous, ce qui compte, ce n’est pas ce que nous avons fait; c’est ce que Christ a fait. Ce n’est pas ce que je vais faire qui compte; c’est ce que Lui a déjà fait.

            Je sais que je ne suis pas bon, je ne l’ai jamais été et ne le serai jamais. Néanmoins dans la Présence de Dieu, je suis absolument parfait, parce qu’il ne s’agit pas de moi. Il ne me voit pas du tout; Il voit Christ. Je suis en Christ. Et mon nom a été associé à Lui à la fondation du monde. J’attends tout simplement que la corde soit tirée. Et nous irons, l’un de ces jours bénis, à Sa rencontre dans les airs.

            Quelqu’un dit: «Frère Branham, n’avez-vous pas peur?» Vous savez, bien des fois, il y a très longtemps quand j’étais un jeune prédicateur, oh! les gens venaient me demander: «Frère Branham, eh bien, s’il en est ainsi, eh bien, je... alors je peux faire tout ce que je veux.»

            J’ai dit: «C’est juste, certainement. Faites tout ce que vous voulez. Si le mal est dans votre coeur, alors vous n’avez jamais été au Calvaire.» Ça, c’est sûr.

48        Je fais toujours ce que je veux. Dieu me laisse faire ce que je veux, et j’en suis très heureux. Si je faisais ce que le diable voudrait que je fasse, c’est difficile à dire ce que je ferais, mais je... si je faisais ce que je voulais faire comme avant que je sois sauvé... Mais maintenant, il y a un nouvel Esprit là à l’intérieur. Et ce n’est pas l’esprit d’un agneau, ni l’esprit de William Branham; c’est l’Esprit de Jésus-Christ qui me fait aimer ceux qui ne sont pas dignes d’être aimés, et qui me fait faire des choses que je n’avais jamais pensé faire. C’est Lui. Eh bien, si c’était moi, savez-vous ce que je dirais ce soir? J’aurais appelé monsieur Boze et aurais dit: «Dis donc, mon gars, écoute, cela fait deux nuits que je suis debout; je n’ai pas du tout fermé l’oeil. Je n’ai dormi qu’environ deux heures les deux dernières nuits, faisant des va-et-vient, et les gens se tenant à la porte et tout le reste. Et, tard la nuit, j’essaye de me coucher quelques minutes, et l’on me réveille de nouveau et le sommeil est coupé, et alors il s’en va; puis, en voilà un autre, si bien que j’ai dû rester à la maison.»

            Mais il y avait en moi quelque chose qui n’était pas moi, qui disait: «Tu es censé être à Chicago ce soir.» Et chez moi il était 12 h 30. Il fallait parcourir en voiture environ 280 miles [450 km–N.D.T.] à travers cette circulation [intense]. J’ai dit: «Seigneur, j’y vais. Aide-moi.» Et Il l’a fait, je suis arrivé juste à temps. J’étais là.

            Voyez-vous, c’est quelque chose qui est en vous. «Ceux... Il n’y a donc maintenant aucune condamnation (C’est impossible) pour ceux qui sont en Christ, car ils marchent, non selon la convoitise de la chair; mais selon l’Esprit.» Et si vous aimez le Seigneur, vous voudrez faire tout ce que vous pouvez pour Lui plaire.

49        Eh bien, prenons cela comme ceci, afin que les–que les hommes du peuple puissent comprendre. Si vous aimez votre épouse comme il faut... J’aime beaucoup mon épouse, oh! la la! Eh bien, supposons qu’il arrive qu’une autre femme vienne et dise: «Billy, je t’aime aussi.» Et c’est une très jolie jeune fille et elle dit: «Je t’aime.» Eh bien, elle ne le fera pas, mais si elle le faisait. Voyez-vous?

            Savez-vous ce que je lui dirais? Je dirais: «Ecoute, soeur, agenouille-toi ici une minute; je désire prier un peu avec toi à ce propos.» Voyez-vous? Pourquoi?

            Eh bien, vous direz: «Bill, tu es en Afrique, en Asie, ou ailleurs; ton épouse ne le saura jamais.» Ça pourrait être vrai. Et même si jamais elle ne le savait, moi, je le saurais. Voyez-vous? Je le saurais.

            Et autre chose, si je l’aime comme il faut... Vous direz: «Eh bien, elle vous aime tellement qu’elle vous pardonnerait.» Ça pourrait être aussi le cas. Mais je l’aime beaucoup trop pour faire cela. Voyez-vous? C’est ça la grâce. Ce n’est pas que j’aie fait quelque chose; mais c’est juste mon amour pour elle. Il en est ainsi de notre amour envers Christ, lorsque nous sommes nés de nouveau et que nous nous rendons compte que nous sommes des fils et des filles de Dieu; ce n’est pas que j’aie à faire ceci et à... Paul a dit: «Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile.»

50        Ce n’est donc pas à cause d’une loi que je dois prêcher l’Evangile; ce n’est pas à cause d’une loi que je dois faire telle ou telle autre chose; c’est parce que j’aime tant le Seigneur Jésus-Christ. J’aime simplement faire cela. Et si vous L’aimez de cette façon-là... Aussi longtemps que moi, j’aime mon épouse comme cela, elle n’a pas du tout à s’inquiéter. Et aussi longtemps qu’elle m’aime comme cela, elle n’a pas à s’inquiéter.

            Nous ne nous approchons pas l’un de l’autre, en disant: «Eh bien, dirait-elle, maintenant écoute ceci, Monsieur Branham; je vais te dire quelque chose en cet instant. Tu vas dans ce voyage; je vais te donner carrément la loi. Ne me sois pas infidèle, jeune homme. Pas question. Ne fais pas cela.»

            Eh bien, après qu’elle a donné la loi, alors je me retourne et je dis: «Eh bien, ma belle, laisse-moi te dire quelque chose. Pendant mon absence, tu n’auras point d’autre mari. Ne fais pas ceci, ne fais pas cela.» Eh bien, ce n’est pas ce que nous disons. Certainement, je l’aime tant que je lui fais donc confiance. Et elle m’aime tant, c’est réciproque. Ainsi nous... Et je dis: «Au revoir chérie; prie sans cesse pour moi.»

            «Très bien, chéri, je prierai toujours pour toi. Ne tarde pas à rentrer.»

            «Très bien.» C’est tout ce qu’il en est. Voyez-vous? Elle n’a pas une grande loi disant: «Tu dois rentrer et être comme ceci, te faire asperger, être confirmé, et être amené à ceci, à cela, à ces choses-ci et à ces choses-là, et tous ces différents ordres, et des choses semblables. Si tu ne danses pas les pieds croisés comme ceci, ce n’est pas correct; tu dois danser les pieds croisés comme ceci.»

51        Il y a quelque temps, une jeune dame est venue me voir, à l’époque où les femmes portaient ces jupes qu’on appelle «jupes scandales». Elle est venue me voir, et elle a dit: «Frère Branham, j’aimerais vous poser une question.»

            J’ai dit: «Oui madame, ma soeur.»

            Elle a dit: «Pensez-vous que c’est mal pour une jeune fille chrétienne de porter une jupe scandale?» Elle a dit: «Pensez-vous que je...»

            J’ai dit: «Pourquoi donc une jeune fille chrétienne aurait-elle besoin d’une jupe scandale?» Si elle est une chrétienne, elle sera si loin de cela que (oh!) cela sera aussi mort pour elle que... Son amour est pour Christ et elle ne sera pas une personne qui scandalise. C’est juste. Ça brûle les shorts, n’est-ce pas? C’est juste.

52        Si vous aimez le Seigneur, vous agirez différemment. Maintenant, vous pouvez beau prêcher la libération des femmes ou des hommes, tout ce que vous voulez, mais cela ne changera jamais la Bible. La Parole de Dieu est vraie, et cela vaut pour vous les pentecôtistes aussi. Oui, oui. Oh! vous avez laissé tomber les barrières d’une manière ou d’une autre, quelque chose est arrivé.

            Autrefois les choses n’étaient pas telles qu’elles sont maintenant. C’est juste à cause de la faiblesse à la chaire, et juste parce que vous vous êtes mêlés à des histoires. Si le Saint-Esprit autrefois vous enseignait mieux que cela, votre maman et tout, et ensuite vous commencez à faire ceci aujourd’hui, le Saint-Esprit ne change pas. Il est tout le temps le même, tout le temps et tout le temps.

            Savez-vous ce que je commence à penser: bien des fois les gens reçoivent l’esprit les uns des autres plutôt que le Saint-Esprit. Observez comment ils agissent. Quand vous entrez dans une église où le–le pasteur est du genre frivole, tout excité et moabite, vous verrez la congrégation agir de la même manière.

            Frère, je vous assure, il vous incombe de vous agenouiller et de prier Dieu jusqu’à ce que le véritable Esprit chrétien entre dans votre coeur et règle tous les problèmes. Vous savez, la Bible dit: «Dans les derniers jours il y aura la famine, non pas la disette du pain et de l’eau seulement, mais la faim et la soif d’entendre la Parole de Dieu.» C’est juste. Et c’est aussi vrai que deux et deux font quatre, mon ami. C’est une honte.

53        En effet, cela n’amène jamais celui qui rend le culte... Autrement n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que celui qui rend le culte, étant une fois purifié, n’a plus aucune conscience du péché? C’est complètement parti.

            Eh bien, celui qui rend le culte, étant une fois purifié, comment cela se fait-il? Quand la Vie du sacrifice revient sur celui qui rend le culte, alors c’est l’humilité, la patience, la bonté, la longanimité, la bienveillance, la foi. Voyez-vous ce que je veux dire? Maintenant–maintenant qu’avons-nous fait, nous les méthodistes? Nous voulions crier pour recevoir la chose. Que voulons-nous faire, nous les pentecôtistes? Nous voulons parler en langues pour recevoir la chose. Mais ce n’est pas cela. Ce n’est pas ça le fruit de l’Esprit.

            Non, non, le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la patience, la douceur. Il n’y a aucune évidence visible de cela, pas une seule évidence charnelle; le tout c’est dans le domaine surnaturel. C’est juste. C’est la force cachée qui est en vous. La Vie de Jésus-Christ revient sur celui qui rend le culte, pendant que vous avez les mains posées sur Sa tête et confessez que vous avez tort.

54        Maintenant écoutez, un brave frère baptiste a dit l’autre jour: «Frère Branham.» Pas l’autre jour, cela fait quelques années. Il a dit: «Comment? N’est-ce pas qu’Abraham crut Dieu et cela lui fut imputé à justice?»

            J’ai dit: «C’est juste.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qu’un homme pourrait faire d’autre que de croire Dieu? Que pourrait-il faire d’autre que d’avoir la foi?»

            J’ai dit: «C’est tout ce qu’il peut faire. C’est tout ce qu’Abraham a fait. Mais Dieu a donné à Abraham le sceau de la circoncision comme confirmation qu’Il avait agréé sa foi.» Et j’ai dit: «Quand donc les vieilles choses sont passées, toutes choses deviennent nouvelles, quand vous faites votre confession, vous croyez et acceptez le Seigneur Jésus, et quand vous devenez doux, patient, bienveillant, et que vous avez la foi pour croire Dieu, pour croire la guérison divine, pour croire toute la Bible, pour croire tout ce que Dieu dit, c’est cela donc l’évidence que vous êtes sauvé. Dieu a circoncis votre coeur et Il a ôté toute votre incrédulité, et alors vous croyez en Lui.»

55        Que veut dire le mot péché? Le péché, c’est l’incrédulité. Jésus a dit dans Saint Jean, chapitre 4: «Celui qui ne croit pas est déjà condamné.» Vous n’avez pas à faire quoi que ce soit; vous êtes déjà condamné. Eh bien, boire, commettre adultère et faire des choses semblables, ce n’est pas ça le péché. Vous faites cela parce que vous êtes un incrédule. Vous êtes un incrédule pour commencer. C’est la raison pour laquelle vous faites ces choses.

            Eh bien, une fois que vous vous mettez en ordre avec Christ, ces choses vont tout simplement... elles sont ôtées par la circoncision à l’autel. Quand Dieu–quand vous confessez cela, Dieu ôte tout simplement cela, Il met Sa propre Vie à l’intérieur. Et alors, vous êtes en Christ et vous ne pouvez pas venir en jugement.

            Jésus a dit dans Saint Jean 5.24: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est déjà passé de la mort à la Vie.» Il ne peut pas vous amener en jugement; vous êtes déjà jugé. Et alors le Saint-Esprit revient pour vous faire vivre cette vie différente, avec le sceau de la circoncision de Dieu dans votre coeur pour prouver que vous avez été... cessé de boire, de fumer, de jouer aux jeux d’argent, de maudire, d’être incrédule, et de ne pas croire la guérison divine et les oeuvres de Dieu, et que vous avez reçu Dieu. Et c’est un Sceau que tout le monde reconnaît désormais.

56        Autrefois, vous rentriez à la maison comme, oh! la la! en colère et vous donniez des coups de pieds dans quelque chose et, oh! la la! combien vous faisiez des histoires! C’est comme le vieil homme qui a été converti une fois, on raconte qu’il était sauvé. Je ne raconte pas ceci pour plaisanter; je le dis juste pour que vous... Je ne crois pas dans les plaisanteries, mais c’est pour que vous puissiez comprendre ce que je veux dire. Il montait la route en chantant; il avait l’habitude de maudire et de faire des histoires, de faire du tapage et de hurler. Il est allé à une vieille petite réunion et il a été réellement sauvé; il a remonté la route en chantant: Jésus, garde-moi près de la croix. Quand il est arrivé près de la porte, raconte-t-on, l’un des vieux chiens a jeté un coup d’oeil par là, et il a dit au vieux chat qui était près du coin, il a dit: «Ecoute-moi ça, s’il te plaît.» Il les chassait toujours de la véranda à coups de pied et tout, ce chien a dit: «Je parie qu’il n’a pas reçu la Chose.» Le chat a dit: «Couche-toi ici, et moi, je vais me coucher ici; nous allons voir s’il L’a reçue ou pas.»

            Quand l’homme est arrivé tout près, ç’en était trop pour eux. Alors le chien a filé au bas de la maison, et le chat a contourné la maison. L’homme est ressorti et est allé à la grange. Il donnait toujours des coups aux poulets tout autour, il frappait tout; il était méchant, c’était tout simplement le diable en lui. Alors le vieux coq a dit: «Il se mettait toujours fort en colère contre moi quand je chantais pour le réveiller le matin, je vais le mettre à l’épreuve.»

            Il a donc chanté très fort et ensuite s’est envolé; c’était trop pour lui. La vieille vache a dit: «Eh bien, je suis dans une affreuse situation, il m’a mis un collier, il m’a attachée à un poteau et je dois supporter cela.» Toute la volaille et les autres bêtes se sont rassemblées tout autour et ont dit: «Mets-le à l’épreuve.» Ils ont dit: «Tout ce que tu as à faire, c’est de le battre à la queue–avec ta queue en plein sur son visage pour observer ce qui va se passer.» Ils ont dit: «Nous allons voir s’il a la religion ou pas.»

            La vieille vache pensait que c’était difficile à faire. Mais lui, alors qu’il se tenait là, il chantait: Jésus, garde-moi près de la croix, juste en train de traire la vache. De sa queue, la vieille vache lui donna un coup au visage comme cela. Il la tapota dans le dos et dit: «Ma chère vache, ma pauvre!» Il a dit: «Que le Seigneur soit béni, tu n’as pas fait exprès.»

            Tous dirent: «Il a réellement reçu la Chose.» Eh bien, c’est juste.

57        C’est cela l’évidence, frère; vous êtes passé de la mort à la Vie. Et toutes les choses que vous faisiez autrefois sont passées, parce que la Vie de Jésus-Christ a placé le Saint-Esprit au-dedans, vous contrôlant, vous une nouvelle créature. Et étant une fois purifié, vous n’avez plus de désir du péché aussi longtemps que vous vivrez sur la terre.

            Si donc vous êtes constamment faible et que vous avez des hauts et des bas, n’oubliez pas, vous pourriez avoir accepté cela mentalement, mais sans jamais être passé par l’expérience de la nouvelle naissance, alors que la douceur, la bonté et la patience prennent la place de cette théologie mentale... Oh! vous direz: «Ecoutez ceci, Monsieur Branham, je–j’étudie la Bible. Notre pasteur et ainsi de suite, je–j’ai suivi des cours bibliques.»

            Oui, le diable aussi. Il en sait–il en sait plus là-dessus que vous n’en saurez jamais. C’est juste. Mais il y a une chose: il ne peut pas recevoir le Saint-Esprit. Vous, vous le pouvez. C’est juste. Aussi longtemps que–qu’il–qu’il ne peut pas vous atteindre... Car vous êtes mort, votre vie est cachée en Dieu et scellée du Saint-Esprit. Hum! comment pourrait-il vous avoir? Pour commencer, vous êtes mort. Avez-vous déjà entendu un mort dire un mensonge? Avez-vous déjà entendu un mort réagir en se querellant avec vous? Tenez-vous près du cercueil et querellez-le toute la nuit, il ne dira pas un seul mot. Pourquoi? Il est mort.

58        Et vous vous reconnaissez comme étant mort, et votre vie est cachée en Dieu au travers de Christ, et scellée du Saint-Esprit. Et la seule manière pour le diable de pouvoir vous avoir, c’est de passer par le même lavage que vous et de recevoir le même Esprit que vous, et alors il sera votre frère. Voyez-vous? Il ne peut donc pas vous avoir. Pour commencer, c’est vous qui ne vous êtes jamais approché de Christ comme il faut. Vous en êtes au point où vous dites: «Eh bien, je–je suis toujours... Frère Branham, je–je... vous savez, le Seigneur ne m’a jamais sanctifié de ceci.»

            S’Il vous a sanctifié d’une chose, Il vous a sanctifié de tout ce qui s’y rapporte. Il prend toute votre âme, tout votre corps et tout votre esprit. C’est juste. Ne soyez pas séduit, frère. «Celui qui violait la loi de Moïse mourait sans miséricorde, sur la déposition d’un ou de deux témoins. De quel pire châtiment celui qui aura foulé aux pieds le Sang de Jésus-Christ et qui aura tenu pour profane l’alliance par laquelle il a été sanctifié et qui aura outragé l’oeuvre de la grâce...» Voilà.

            La Bible dit qu’il est impossible pour cet homme de faire cela. Elle dit: «Si un homme a été une fois éclairé, a eu part au Saint-Esprit et a goûté aux puissances du siècle à venir, il lui est impossible, s’il tombe, d’être encore renouvelé et amené à la repentance.» Si donc vous avez constamment des hauts et des bas, souvenez-vous, frère, vous n’êtes pas encore venu correctement à Jésus-Christ. Si...

59        La Bible dit: «N’aimez pas le monde ni les choses du monde.» Et si vous aimez le monde, l’amour de Dieu n’est même point en vous...?... Vous êtes tout simplement excité émotionnellement, mentalement pour une sorte de religion, une sorte de théologie qui vous a été enseignée, et jamais dans votre vie vous ne vous êtes retrouvé face à face avec Jésus-Christ ni L’avez rencontré; et vous n’êtes pas né de nouveau. Car une fois que vous tombez amoureux de Christ, le monde meurt sur-le-champ et pour l’éternité.

            Car vous êtes scellé du Saint-Esprit pour le jour de votre rédemption, et vous êtes mort, et votre vie est cachée en Dieu à travers Christ, et scellée là du Saint-Esprit. Votre destinée est dès lors fixée, au moment où vous êtes scellé du Saint-Esprit.

60        Considérez un vieux wagon de marchandises quand on le charge, après qu’on y ait mis ceci et cela... Eh bien, le wagon pourrait... Et si cela pouvait être un être humain, alors cela pourrait le faire, cela pourrait sautiller sur la voie et dire: «Oh! regardez où je suis.» Vous n’êtes pas encore né, mon garçon.

            Avant que le Saint-Esprit ne soit placé ici sur vous... avant que ce wagon ne soit scellé jusqu’à sa destination, l’inspecteur vient. Il inspecte la chose entière; il examine et voit si tout est bien serré. Le problème aujourd’hui est que dans nos églises pentecôtistes, nous avons une religion surchargée. C’est vrai. C’est vrai. Au lieu de retourner à l’Evangile de Christ à l’ancienne mode, lavé par le Sang (C’est juste), nous avons trop d’émotions, trop d’histoires mentales dedans et d’émotions psychiques, au lieu d’être réellement établis et sauvés. En effet, vous pouvez observer cela quand le Saint-Esprit vient dans des réunions et apporte la Parole, les gens ne savent pas comment recevoir cela. Si ce canal était ouvert, le Saint-Esprit coulerait vite dans cela; c’est comme de l’eau qui s’infiltre à travers une fissure dans le sable. Amen. Croyez-vous cela?

61        Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un bon brisement à l’ancienne mode. Observez le prophète qui est allé à la maison du potier pour être brisé et remodelé. Ce dont l’Eglise pentecôtiste du Plein Evangile a besoin aujourd’hui, c’est un bon brisement à l’ancienne mode, retourner pour être remodelée. Croyez-vous cela? Prions alors pendant que nous avons la tête inclinée.

            Notre Père céleste, ça semble si bon de se tenir ici dans l’église de Philadelphie et de sentir la réponse de l’Esprit, et de savoir que la Parole pénètre profondément dans les coeurs des gens, de se rendre compte qu’ils La reçoivent et que c’est la Vie pour eux. Oh! comme ils aiment cette Parole! Et mon âme est simplement nourrie de voir les gens répondre à cette Parole, bien que je n’aie pas la capacité de L’apporter tel qu’il se devrait.

            Mais, Père, je prie que cela puisse aider quelqu’un. Afin que la personne qui est faible, dans le besoin et qui titube, relève ces genoux faibles et chancelants, qu’elle redresse ces mains qui pendent; que celles-ci soient relevées et qu’ils se réjouissent, parce qu’il ne nous sert à rien de mener une vie vaincue, d’avancer...

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