Avoir Soif De La Vie

Date: 57-0630 | La durée est de: 59 minutes | La traduction: Shp
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1          Seigneur, Tu nous as permis de vivre en ce jour pour voir ces grands prodiges et miracles qui s’accomplissent par Ta main. Et il n’y a personne ici qui est plus conscient que moi que ce n’est pas Ton serviteur qui connaît ces choses. C’est Toi, Seigneur. Et par Ta promesse Tu as promis que Tu ferais ces choses, et Tu tiens toujours Ta promesse. Et pour ceci nous sommes reconnaissants et nous Te rendons gloire. Bénis-nous cet après-midi à travers la Parole, ce soir à travers ce grand service de guérison. Nous Te louerons au Nom de Christ. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          J’essayais juste de réfléchir il y a quelques instants... [Quelqu’un ajuste le micro.–N.D.E.] Si vous voulez relever cela aussi haut que possible. Je... Quelqu’un a-t-il déjà contracté la grippe? Juste en caressant mon petit garçon Joseph, je pense que je dois avoir contracté son gros rhume, et ma gorge est très mal-en-point. J’ai une gorge de prédicateur. En vingt-cinq ans je n’ai jamais connu un temps où ma gorge n’est pas constamment rouge, parce que je prêche, je prie pour les malades jour et nuit, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année. Voyez-vous? Et cela me fait constamment tousser. Et ainsi, je suis un petit–petit... Cela va... cela n’a jamais fait mal. Je ne crois pas que j’aie déjà eu un mal de gorge, je n’ai jamais eu un mal de gorge ; elle est simplement surexploitée. Et puis j’ai attrapé ce rhume là-dedans, bien sûr, et cela fait enfler le larynx, et puis, comme elle est très irritée, cela permet aux microbes d’entrer.

3          J’étais... Quelque chose par ici... Oh ! Oui, je lisais une lettre. Je regrette que je ne l’aie pas apportée ; je savais que je devais faire quelque chose. Rosella, est-elle ici cet après-midi? Rosella Griffin? Oui. Billy aimerait te voir et ensuite faire cet arrangement pour toi. Je lisais ta lettre tout à l’heure. Et ainsi, ils...

            Cette dame est entrée (elle est ici quelque part) dans cet–cet... je pense que c’est cet auditorium juste ici, cette église. Et le Saint-Esprit lui a parlé, Il a dit: «Madame, vous avez le cancer.» Elle était venue ici de quelque part, de l’ouest. Et elle a dit que lorsque je suis descendu de l’estrade, j’ai dit... Elle a dit à son mari: «Eh bien, ce n’est pas possible. A-t-elle dit, eh bien, je n’ai rien dit lorsque frère Branham a dit cela, a-t-elle dit, mais je–je me suis tout simplement dit: ‘Eh bien, un instant. Je sais...’» Et puis elle a dit... je lui ai parlé, je lui ai dit qui elle était, d’où elle venait, quels étaient ses symptômes, et tout, et je lui ai dit que les médecins n’arrivaient pas à trouver sa maladie. Mais j’ai dit: «Vous avez le cancer.» Et elle a douté de cela.

            Et donc, j’ai reçu les lettres. Je vais les apporter ce soir. Ce sera un bon moment ce soir. Et maintenant, elle est à l’hôpital, à l’article de la mort à la suite d’un cancer. Voyez-vous? Ça se trouvait là ; le médecin n’arrivait pas à trouver cela ; mais le Saint-Esprit savait que ça se trouvait là.

            Maintenant, maintenant, je ne dis pas ceci (Voyez-vous?)... mais peut-être que si elle n’avait pas douté de cela, l’histoire aurait été différente aujourd’hui (Voyez-vous, voyez-vous?), si elle n’avait pas douté de cela. Vous devez croire... Eh bien, quant à moi, vous n’êtes pas obligé de me croire ; je ne suis qu’un homme. Mais lorsque Lui dit quelque chose, c’est la vérité. (Voyez-vous?) ; c’est la vérité.

4          Et ainsi une fois dans une réunion, c’était au Canada, tout au nord ici au... Je n’arrive pas à me rappeler le nom de cette ville qui fait face à Detroit, Windsor, dans l’Ontario. Et il y avait un–un homme qui était entré furtivement dans la réunion. Et il pensait que c’était de la télépathie. Et il avait écrit sur sa carte de prière, au verso: «Je souffre de plusieurs maladies», et des choses comme cela. Il ne souffrait d’aucune maladie. Et lorsqu’il est monté sur l’estrade, il s’est fait qu’il était dans la ligne de prière, et probablement pendant que je priais pour les malades, et il a dit: «Pouvez-vous me dire ce qui ne va pas chez moi?» Et frère Baxter allait le faire passer.

            J’ai dit: «Un instant.» Il a dit: «J’aimerais savoir ce qui ne va pas chez moi.»

            Frère Baxter a dit: «Nous ne procédons pas comme cela.»

            Eh bien, ça aurait été mieux pour lui s’il avait écouté frère Baxter (Voyez-vous?), s’il était passé. Mais hélas, il lui fallait s’arrêter. Et lorsqu’il s’est arrêté, alors le Saint-Esprit lui a dit: «Vous n’avez rien, vous ne souffrez d’aucune maladie du tout.»

            Il a dit: «Oh ! Si, a-t-il dit, regardez sur ma carte de prière qu’ils ont là-bas.»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce que vous avez écrit sur votre carte de prière ; vous–vous n’avez rien comme maladie.»

            Il a dit: «Oh ! Si.»

            J’ai dit: «Eh bien, vous ne...»

            Il a dit: «Je suis malade, a-t-il dit, j’ai–j’ai écrit cela sur ma carte de prière.»

            J’ai dit: «J’ignore tout de ce qui est écrit sur votre carte de prière ; je ne regarde jamais cela. Vous recevez simplement une carte, vous... Vous écrivez dessus tout ce que vous voulez. Mais moi, je ne vois pas cela, ce sont les ministres qui les prennent.» Et il a dit... Mais il a dit...

5          J’ai dit: «Il se pourrait que vous ayez été malade, et peut-être que vous aviez la–la foi et vous avez été guéri.»

            «Oh ! a-t-il dit, voilà bien la chose, c’est ça !» Il s’est retourné.

            Et juste à ce moment-là, j’ai regardé et il y avait une vision. J’ai dit: «Pourquoi le diable a-t-il mis dans votre coeur de faire cela?» J’ai dit: «Vous êtes...» Eh bien, s’il y a dans cette salle une personne qui est membre de cette église-là, je ne parle pas contre votre église. J’ai dit: «Vous êtes un ministre de l’Eglise du Christ.» Ils aiment des disputes. J’ai dit: «Vous êtes un prédicateur de l’Eglise du Christ. Hier soir, vous étiez assis en compagnie d’un homme qui portait un costume gris et une cravate rouge. Et vous étiez assis à une table recouverte d’une petite nappe verte ; et une femme aux cheveux blonds était assise à côté de vous, et vous disiez que c’était de la télépathie. Et vous êtes venu dans cette réunion aujourd’hui, et vous avez écrit cela dessus, en vous disant que vous pourriez faire passer cela et en faire de la télépathie afin d’amener l’Esprit de Dieu à commettre une erreur.» J’ai dit: «C’est vous qui êtes démasqué.»

            Et juste à ce moment-là, l’homme qui était assis là-haut a dit: «Monsieur Branham, c’est moi la personne qui était avec lui.» Il a dit: «C’est ma femme qui est assise juste ici, elle était avec lui.»

            J’ai dit: «Les choses que vous avez écrites sur votre carte, vous les avez: et le cancer et la tuberculose.» Et il s’est écroulé sur l’estrade. Mais la dernière fois que j’ai eu de ses nouvelles... Je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles, juste une lettre qui venait d’une certaine personne, disant qu’il était dans un état critique. Ainsi nous ne jouons pas à la religion.

6          L’infaillibilité du Saint-Esprit. Ce n’est pas l’infaillibilité de l’homme, l’homme n’a aucune infaillibilité. Mais le Saint-Esprit est absolument infaillible. N’ayez aucune prétention. Soyez ce que vous êtes. Lorsque vous dites: «J’accepte maintenant Christ comme mon Guérisseur», soyez sérieux lorsque vous dites cela. Ne vous glissez tout simplement pas dans un coin pour dire: «Eh bien, je vais essayer avec frère Roberts lorsqu’il viendra ou quelqu’un d’autre.» Ne faites jamais cela. C’est dangereux, très dangereux. Et vous–vous, soyez simplement ce que vous êtes. Et si vous n’êtes pas un chrétien, ne dites pas que vous en êtes un.

            Si vous êtes un pécheur, avouez-le. Dieu le sait. Et maintenant, votre–votre condition pécheresse... Le simple fait d’être membre d’une église ne vous aidera pas du tout. Vous pourriez faire une confession, vous pourriez inscrire votre nom sur le registre, et mener une vie juste, et être toujours un pécheur. Vous devez naître de nouveau, non pas par une conception mentale, mais par quelque chose qui s’est produit dans votre coeur. Voyez-vous? C’est ce qui doit arriver, mes amis. Ne laissez jamais le diable vous aveugler sur cela. Cela ne vient pas par une conception intellectuelle ; cela vient par la naissance. Et votre vie doit s’accorder exactement à cela. C’est ce que vous devez avoir.

7          J’aimerais lire [un passage des Ecritures] et prendre environ vingt ou trente minutes de votre temps. Je suis enroué. Mais j’aimerais tenir un service évangélique ce soir, c’est ce que le Seigneur a donné, afin de prier pour les malades.

            Maintenant, j’ai choisi pour cet après-midi un sujet qui se trouve dans Psaume 63, les trois premiers versets.

Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon–mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau.

Ainsi je te contemple dans ton sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire.

Car ta bonté vaut mieux que la vie: mes lèvres célèbrent tes louanges.

8          Nous avons le texte le plus inhabituel cet après-midi, comme passage de la sainte Parole de Dieu. Lorsque j’ai lu ceci, cela m’a simplement fait faire volte-face. Et je me disais en moi-même: «De quoi le prophète parlait-il lorsqu’il a dit: ‘Ta bonté vaut mieux que la vie.’» Il n’y a rien de meilleur que la vie. Et puis: «Ta bonté vaut mieux que la vie ; mes lèvres célèbrent Tes louanges.» Eh bien, je me suis dit: «Il doit y avoir différentes sortes de vie.»

            Maintenant, bien des gens commencent à réfléchir sur la vie. Et maintenant, étant donné que je me sens libre, je n’ai jamais cherché à taire quoi que ce soit. Jamais dans ma vie, je n’ai intentionnellement cité le nom d’une personne ou le nom de quelqu’un. J’ai réprimandé le péché, j’ai prêché ce que je pensais être correct, mais je n’ai jamais manqué d’égard envers un frère. Il pourrait être en erreur, et moi aussi je pourrais être en erreur. Mais quand bien même il serait en erreur, je ne l’exclus pas de ma–de ma communion avec Christ et lui. Nous sommes frères.

9          Mais j’ai entendu un ministre hier soir. Il s’est fait qu’il y avait une télévision dans notre chambre, et je ne m’intéresse pas tellement à la télévision, comme vous le savez. Et si c’est une chose correcte, c’est en ordre. Mais il y a si peu de bonnes choses là-dedans ; je n’en ai tout simplement pas une dans ma maison.

            Et ainsi c’était un évangéliste renommé qui prêchait le soir dernier et qui a dit: «Lorsqu’un homme naît, il reçoit une vie, et c’est avec cette vie-là qu’il vivra éternellement.»

            Eh bien, un homme d’un tel calibre ! Mais je me suis simplement demandé. Et si jamais il s’était assis pour réfléchir ; la Bible a dit: «L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.» Absolument.

10        Tout ce qui a un commencement a une fin. Et ce sont les choses qui n’avaient pas de commencement qui n’ont pas de fin. Et il n’existe qu’une seule Vie Eternelle. Elle se trouve en Dieu. Et toute autre vie a une fin. Mais Dieu n’a pas de fin, parce qu’Il n’a pas eu de commencement. Et comme nous sommes une partie de Dieu, nous avons la Vie Eternelle avec Dieu. Mais tout ce qui a toute autre sorte de vie a eu un commencement ; et cela a une fin. Seules les choses éternelles demeurent.

            Eh bien, l’expression «pour toujours» s’accompagne d’une conjonction, «pour toujours et pour toujours». «Pour toujours» c’est un espace de temps. Mais l’éternité n’a ni commencement ni fin. C’est simplement un cercle parfait. Cela n’a point de fin du tout. C’est l’éternité. Pour toujours... C’est comme, vous voyez, pour toujours et (conjonction) pour toujours. Deux espaces de temps. Mais l’éternité et la Vie Eternelle signifient la même chose. Voyez-vous? C’est dans la même catégorie ; parce que cela n’a pas eu de commencement, et cela n’aura pas de fin non plus ; c’est éternellement la même chose. Cela a toujours été la même chose et sera toujours la même chose.

11        Maintenant, on est dans l’église de frère Joseph, où je me sens aussi libre que si j’étais dans mon tabernacle, pour poser une petite base ici avant de vous apporter mon message de la part du Seigneur, j’aimerais juste apporter un petit enseignement de la Bible pendant un instant. Il existe dans le monde un Esprit qui est un amour véritable, pur et sans mélange. Et cet amour vient du Grand Esprit ; c’est Dieu. Il existe dans le monde un Esprit qui est une justice pure et sans mélange. Cet Esprit-là vient de Dieu. Et tous les Esprits de justice, d’amour, de pureté, c’est Dieu. C’est éternel, cela dure éternellement, cela n’a ni commencement ni fin ; c’est Dieu.

12        Le Logos qui est sorti de Dieu comme... Sans vouloir manquer d’égard aux fidèles catholiques, mais l’Eglise catholique, je... Mes origines, ma famille est catholique. Et j’ai le (vous les–les catholiques qui êtes ici)–le livre intitulé Les Réalités de notre foi. Et ils utilisent l’expression «fils éternel» de Dieu. Cette expression n’a pas de sens d’après moi. Le mot éternel signifie «éternité, ce qui n’a ni commencement ni fin». Et «fils» signifie «ce qui a eu un commencement». Alors comment pourrait-il... Il peut y avoir un Dieu éternel, mais jamais un fils éternel. Un fils, c’est quelqu’un qui a été engendré. Donc cela a eu un commencement.

            Ainsi... Et le Logos, lequel était le Fils de Dieu, est sorti ; Il a été créé par cette grande Fontaine de pureté, Dieu, et alors que ces Esprits sortaient, cela créa le Logos. Et c’était un Corps. Et cela avait la forme de ce que nous sommes maintenant. En effet, selon le langage du clergé, ça s’appelle une théophanie. C’est un corps dans lequel il n’y a pas d’esprit. C’est un corps qui vous attend, vous les chrétiens. Aussitôt que la vie quitte celui-ci, vous entrez dans ce corps-là. Lorsque cette tente terrestre est détruite, nous en avons déjà une qui attend, une théophanie.

13        Maintenant, lorsque Dieu était dans une théophanie, laquelle était Christ qui se formait, ensuite cette théophanie s’est faite chair et a habité parmi nous. C’était alors pour faire le rachat. Il est descendu de là au travers de ceci afin de racheter cette créature, lui donner la Vie et la ramener à la Vie Eternelle. Voyez-vous?

            Or, il n’existe qu’une seule Vie Eternelle, et Elle se trouve en Dieu seul. Et seul Dieu a la Vie Eternelle. Et nous avons reçu le privilège de devenir les fils de Dieu. C’est donc cette Parole qui dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.» Le mot grec zoe est utilisé là pour désigner la Vie même de Dieu. La créature qui L’accepte devient une partie de Dieu, et elle est aussi éternelle que Dieu. C’est vrai. Nous n’avons aucune raison d’en douter. C’est la Parole éternelle de Dieu qui dure à jamais. Et tout ce qui a eu un commencement a une fin. Alors quel...

14        Où–où le péché a-t-il commencé? Le péché a commencé au jardin d’Eden, et le péché a une fin. Alors si David a crié: «Ô Eternel, mon Dieu, mon âme a soif de Toi dans une terre desséchée, sans eau. Car pour moi Ta bonté vaut mieux que la vie», il y a forcément deux différents types de vie. Et il existe deux types de vie. Et lorsqu’un homme naît dans ce monde, il n’est rien d’autre qu’un produit du péché lorsqu’il naît, parce qu’il vient par un désir sexuel. Il est tout simplement un produit du péché. C’est ce qu’il est d’après la Bible. «Il est né dans le péché, conçu dans l’iniquité, il est venu au monde en proférant des mensonges.»

            Et pourtant il a la vie. Mais cette vie-là est une vie pervertie. Cette vie était...

15        Satan ne peut pas créer la vie. Il peut seulement pervertir ce que Dieu a créé. Satan n’a aucun moyen...?... Il n’existe qu’un seul Créateur, c’est Dieu. Satan ne peut pas guérir ; les médicaments ne peuvent pas guérir. Rien d’autre ne peut guérir à part Dieu, parce qu’Il est le seul Créateur. Et toute personne intelligente en sait suffisamment pour reconnaître qu’il n’existe aucun médicament, aucun remède, ni rien au monde qui puisse créer la vie. Dieu est la seule et unique Personne qui peut guérir dans toute la création ; en effet, Il a dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.»

16        Maintenant, nous voyons les différents types de vie. Voilà la raison pour laquelle cet homme est né comme étant un produit d’Adam, lequel était un produit du péché pour avoir écouté sa femme, et la femme était un produit du péché qui venait de Satan. Et Adam a suivi sa femme dans le péché, un type parfait de Christ, qui est allé avec Sa... l’Epouse pour porter les péchés de celle-ci, tout comme Adam a porté le péché d’Ève et a quitté le jardin d’Eden, non pas qu’il fût séduit, mais il est parti sciemment avec elle, de même que Christ n’était pas séduit, Satan ne pouvait pas Le séduire. «Si Tu es le Fils de Dieu.» Il savait qu’Il L’était. Mais Il s’est avancé délibérément, et Il a porté le péché de l’Eglise. C’est Lui qui a porté nos péchés.

17        Et maintenant, tout ce qui sort de ce cycle de la Vie Eternelle, lorsque cela retournera dans son cycle, dans cette éternité sans fin, aucun aspect, aucune forme de péché n’y entrera, de toute façon. Eh bien, voici un prédicateur baptiste qui croit dans la sainteté.

            Remarquez, cela doit être purifié ; cette personne doit être purifiée. Et il n’existe qu’une seule chose qui peut le purifier: c’est le Sang de Jésus-Christ. Rien d’autre ne peut le faire.

18        Alors je me suis donc demandé, lorsqu’il s’est écrié: «Ô Dieu, mon Dieu, pour moi Ta bonté vaut mieux que la vie.» Il doit donc y avoir deux différentes sortes de vie. Je me suis mis à étudier cela. Comment est-ce possible, deux différentes sortes de vie? Eh bien, je me suis mis à réfléchir sur le fait que bien des gens pensent que lorsqu’ils sont ici dans la rue, courant çà et là, et qu’ils vont à divers endroits, ils mènent la vraie vie. Voilà le problème.

            J’ai observé de jeunes mères prendre leurs enfants et leur apprendre les claquettes [type de danse–N.D.T.]. «Eh bien, j’aimerais qu’elle puisse un peu vivre.» J’ai vu de jeunes dames se déshabiller, n’avoir sur elles que le minimum que la loi accepte, et sortir, et elles disaient: «Je vis la vraie vie.» Et cette femme ignore qu’elle est morte quoique vivante.

19        Récemment dans une autre ville, je suis entré dans ma chambre d’hôtel. Et il y avait là un club Kiwanis, ou un certain club, ils tenaient une réunion dans cette ville, ils avaient un rassemblement, une convention. Et lorsque je suis entré, j’ai pris l’ascenseur, il y avait deux jeunes dames qui descendaient, n’ayant sur elles que leurs sous-vêtements, tenant en main une bouteille de whisky, elles criaient: «Youpi !» Elles allaient, et elles laissaient les hommes les traîner d’une chambre à l’autre. Et je me suis tenu en retrait à l’ombre pour observer. Et lorsqu’elles se sont approchées de moi, oh ! c’était si vulgaire. C’étaient deux femmes, sans doute des femmes mariées, et leurs maris étaient à la maison, et elles se disaient peut-être qu’elles s’offraient un petit amusement innocent. Pareille chose n’existe pas.

            Et puis elles étaient là-haut, criant: «Youpi !» là, et elles se détendaient en quelque sorte, comme elles appelleraient cela. L’une d’elles s’était arrêtée et a dit: «Youpi ! C’est ça la vie.»

            J’ai dit: «Oh ! Non, ça ce n’est pas la vie ; ça c’est la mort. La Bible dit: ‘La femme qui vit dans les plaisirs est morte quoique vivante.’» C’est ce que dit la Bible.

20        Et bien des fois le diable cherche à vous dire que c’est ça la vie. Mais c’est la mort. Remarquez aussi que cette vie-là devient tellement misérable que les gens prennent cette vie-là, ils prennent un revolver et se font sauter la cervelle. Il y en aura beaucoup à Chicago peut-être durant cet été. Il y en aura beaucoup qui vont sauter du haut des tours et se noyer. Il y en aura à Chicago dans les quelques prochaines semaines qui ouvriront leurs bonbonnes de gaz et se tueront. Il y en aura qui vont sciemment se placer devant des automobiles et se faire tuer. Certains vont prendre du poison, et les gens se suicident partout. Ce genre de vie devient si dangereuse que nous comprenons que le prophète ne parlait pas de ce genre de vie là. Ça, c’est la mort. C’est la mort sous forme de la vie.

            C’est ce qu’Hollywood a offert aux Etats-Unis. C’est perverti. Cela a déshabillé nos femmes. Cela a–cela a fait toutes sortes de mauvaises choses. Cela a rendu nos hommes... Cela a produit des choses ici qui ont changé le vrai cours de la vie en mort. Même notre nation se meurt.

21        Je parlais il y a quelques instants avec ma femme, lorsque nous étions assis dans un petit endroit. Et il y avait ces femmes qui entraient là, chacune d’elles avec une cigarette, une certaine... une petite fille était assise là, elle avait épilé ses cils, elle s’était maquillée comme le diable, c’était étiré vers l’arrière et crochu sur le côté. Et elle était debout, la pauvre petite, elle n’avait pas plus de dix-huit ans, elle fumait, et elle aspirait avec une contorsion de la bouche, faisant la chose la plus horrible, et elle renvoyait la fumée par le nez, ne se rendant pas compte qu’elle était morte par ses offenses et ses péchés. «Si vous souillez ce temple, Dieu le détruira.»

22        Quel est le problème aujourd’hui? Nous avons tellement de chaires faibles qui ont peur de prêcher un enfer perpétuel brûlant, et de mettre les gens en garde contre ces choses, et qui laissent l’église aller d’une manière aussi paresseuse et relâchée que possible. Et j’ai dit: «Chérie, par où pourrions-nous commencer?» Notre nation est corrompue. Notre politique est pourrie au possible. Nos industries et notre économie sont pourries au possible. Même l’industrie automobile, il vous faut six ou huit mois pour débarrasser votre voiture de tous les défauts [de fabrication]. C’est à la chaîne, l’assemblage se fait à la chaîne, et c’est mis ensemble, quelle différence cela fait-il?

            Notre féminité est brisée. La maternité de l’Amérique est ruinée. La moralité est aussi corrompue que dans n’importe quelle nation qui existe au monde. Quel est le problème? C’est parce que les gens ont aimé les choses du monde plus qu’ils n’ont aimé Dieu, et ils se sont pervertis. C’est l’exacte vérité.

            Pas seulement cela, mais nos églises ont fait faillite. Nous avons de pauvres petits prédicateurs efféminés à la chaire, qui se tiennent là dans... Je ne critique pas certains. Mais ils se tiennent là, et pour eux c’est un gagne-pain. C’est juste une offrande, ou pour se faire une popularité en passant à la télévision ou à la radio. Je ne vendrais jamais mon droit d’aînesse de Jésus-Christ pour la télévision et la popularité qu’il y a dans le monde. Non, non. La Vie vaut plus que ces vilaines choses impies. Je préférerais trouver grâce aux yeux de Christ plutôt que d’être le président du monde. Oh ! Quelle condition que celle dans laquelle le monde se trouve !

23        Il n’y a pas longtemps, je connaissais une église de notre pays, et beaucoup d’autres à travers le pays, et elles se soucient de... elles ne se soucient de rien. Et je ne réprimande pas les gens. Mais, frère, je devrai rendre compte au jour du Jugement pour le Message que j’apporte aux gens. Dieu, la seule chose qu’Il peut faire... Non, rien ne peut sauver cette nation. Elle est finie. Il ne peut pas y avoir de réveil dans le monde entier en cette heure-ci. Il n’y a rien sur quoi bâtir. Elle est pourrie au possible.

            Lorsqu’on en arrive à avoir un endroit aussi vulgaire et sale que Paris, en France, qui a été le trône de Satan pour le... pendant des centaines d’années: les femmes, la vulgarité, la méchanceté, lorsque les gens... Il y a vingt ans nous allions là-bas prendre leurs modes pour habiller nos femmes. Nous sommes tombés si bas que ce sont eux qui viennent ici pour prendre nos modes pour habiller leurs femmes. C’est juste. Les journaux et les magazines publient cela. Et ces pauvres gens se lancent là-dedans.

24        Il n’y a qu’une seule chose que le Saint-Esprit est en train de faire: c’est de sauver ceux qu’Il peut sauver, de faire sortir les élus de Dieu. Quant à moi, aussi longtemps que j’aurai le souffle de vie en moi, je crierai et je condamnerai la chose. Je ne peux pas arrêter cela. Dieu a dit que cela viendrait. Je ne peux pas arrêter cela. Mais j’élèverai ma voix contre cela, afin que lorsque Dieu jouera Son enregistrement au jour du Jugement, ces gens reconnaissent qu’on leur avait dit la vérité de toute façon par la Parole du Dieu vivant. Et Dieu a confirmé cela par des miracles et des prodiges. A ce moment-là ce sera entre leurs mains. C’est juste.

25        Ecoutez, mes amis. Dieu a créé l’homme de façon que celui-ci ait soif. Dieu a placé une soif dans l’homme. L’homme a été créé de façon qu’il ait soif. Et voulez-vous me dire que vous cherchez à étancher cette sainte soif bénie avec le monde, et avec les programmes du diable? Vous essayez d’étancher cette soif en prenant du whisky, cette soif que Dieu a placée en vous pour que vous ayez soif de Lui? Il y a quelque chose dans l’homme qui fait qu’il ait soif ; Dieu a créé cette soif pour que l’homme puisse avoir soif de Lui. Mais vous essayez de l’étancher avec les plaisirs.

            Et ce peuple américain l’a étanchée avec les plaisirs, la folie. C’est juste. Cette sainte soif bénie... Vous vous déshabillez sur ces plages. Vous vous adonnez à ces salles de billard, vous jouez aux cartes, vous buvez un verre amical, et toutes ces bêtises que vous faites, et vous restez chez vous le mercredi soir à regarder la télévision au lieu d’aller à l’église. Que faites-vous? Vous essayez d’étancher cette sainte soif. Vous devez l’étancher d’une certaine manière. Et vous rejetez Christ, et le diable déverse en vous ses eaux sales. C’est vrai. Et vous pensez avoir raison. Mais la Bible dit: «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.» La mort, c’est un anéantissement total, c’est la séparation. N’essayez jamais d’étancher cette soif bénie avec quelque chose que le diable fait entrer en vous.

26        Maintenant, ce n’est pas seulement... Vous direz: «Eh bien, je ne suis pas un ivrogne. Je ne joue pas au jeu d’argent. Je ne cherche pas le plaisir.» Mais, frère, si le diable ne peut pas vous avoir d’une manière, il essayera une autre. Et le diable a essayé de l’étancher avec son genre de vie à lui, la soif que Dieu vous a donnée pour Sa Vie à Lui. Il vous laisse juste adhérer à l’église. Il vous laisse crier. Il vous laisse parler en langues. Il vous laisse avoir toutes sortes de manifestations, et pourtant, vous buvez les eaux souillées de porcheries du diable. C’est l’exacte vérité.

            Lorsqu’un homme a soif de Dieu, tout son être est livré à Dieu. Les gens vont partout aujourd’hui, et adhèrent à des églises, et vivent comme le diable. Ils pensent qu’ils étanchent cette soif-là. «Je fréquente l’église ; cela règle la question.» Bien des fois je parle aux gens lorsqu’ils viennent à la Pâques, c’est bien souvent à ce moment-là que chacun désire montrer son nouveau chapeau. Ils vont venir à la Pâques ; et vous feriez mieux de leur souhaiter un joyeux noël, parce que vous ne les reverrez plus jusqu’à la prochaine Pâques. Et pourtant ce sont des membres d’églises. Ce sont des membres de cette dénomination. Mais un membre de l’Eglise qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, son âme ne peut pas vivre de pain seulement, mais de chaque Parole qui sort de la bouche de Dieu. Dieu vous a donné cette sainte soif bénie pour que vous ayez soif de Lui. Et puis vous la pervertissez. Vous donnez à cela quelque chose d’autre. Cette faim, cette chose que vous aimeriez faire, testez cela et voyez de quoi cela a soif ; voyez qu’est-ce que cela désire.

27        Ecoutez ce qu’a dit David ici: «Mon âme a soif de Toi dans une terre desséchée, sans eau.» Oh ! Pouvez-vous vous imaginer dans une terre desséchée, sans eau? C’est prendre un... c’est comme faire sortir un poisson hors de l’eau. Ça le tuerait aussitôt. Et le véritable saint de Dieu né de nouveau, ce n’est pas juste une fois le matin lorsque vous vous levez, mais c’est durant toute la journée, cette soif bénie réclame Dieu. Et vous fumez une cigarette pour vous calmer les nerfs au lieu de prier, et vous êtes un membre d’église. Vous prenez un petit verre amical tout en vous disant chrétien, pour vous calmer les nerfs, au lieu de laisser Dieu vous calmer, de L’aimer.

28        Vous allez et vous embrassez un autre homme, vous vous livrez à un petit amusement innocent, vous avez un petit rendez-vous avec quelqu’un à côté, un petit baiser l’après-midi à la porte de derrière pour satisfaire cette soif que Dieu a placée en vous pour que vous ayez soif de Lui. Et vous prenez la femme d’un autre, et vous partez avec elle, et vous vivez avec elle dans un hôtel, et vous vous méconduisez comme cela. Je ne dis pas que vous le faites ; vous pourriez être ici. Si c’est le cas, que Dieu consume cela dans votre âme (C’est vrai.), quand vous vous dites que vous avez un petit amusement innocent. Il y a un oeil qui voit tout, qui vous observe.

            Et le diable essaie d’enflammer vos passions pour d’autres femmes pendant qu’elles font des allées et venues dans la rue, à moitié vêtues. Et vous regardez longuement (vous êtes presque à moitié tombé) ces femmes sales, vulgaires, puantes là, portant ces sales petits vêtements.

            Et vous homme qui laissez votre femme faire cela, cela montre de quoi vous êtes fait. Cela montre le genre d’homme que vous êtes. L’homme est le chef de la famille ; il est le chef de la maison. Mais aujourd’hui les femmes sont devenues le chef de la maison, le chef d’usine, le chef de l’église, et de tout le reste, parce que la chose est devenue un conglomérat de péchés. Et Satan s’est emparé d’Ève, et il continue à l’utiliser. L’Amérique est une nation de la femme.

29        Tout récemment en Allemagne, ou plutôt en Suisse, une dame me parlait, une chrétienne ; elle a dit: «Frère Branham, j’aimerais me rendre en Amérique. J’entends dire que là les dames sont vraiment... Eh bien, elles ont une grande influence là-bas.» Pas en Suisse. Non, non. «Bien, nous n’avons aucun...» J’ai dit: «Mais voici les conséquences. Cela entraîne la prostitution.» Rien qu’ici à Chicago, selon ce qui est écrit dans vos journaux, vous avez deux mille cas d’avortements chaque jour, deux mille cas d’avortements. Deux mille bébés innocents meurent chaque jour à cause de la souillure. Comment pouvez-vous avoir un réveil dans de telles circonstances?

            Combien de prostituées ont couru la rue hier soir, et combien d’hommes sont allés avec d’autres femmes, et combien de femmes sont allées avec d’autres hommes? Et des jeunes filles vendent leur moralité, et elles courent la rue, à tel point que finalement elles se retrouvent ici dans les quartiers pauvres et délabrés. Alors que je parcourais la ville de Chicago hier soir, je regardais ce qui se passait. Comment pouvez-vous vous attendre à ce que le Saint-Esprit déverse un réveil sur une telle histoire? Cela doit avoir un endroit où s’ancrer.

30        Et les gens vont dans les églises par ici le matin, et ils écoutent un petit sermon insignifiant au sujet de quelque chose, ils rentrent chez eux et ils pensent être chrétiens, et ils ferment l’église de bonne heure. Si le pasteur prêche plus de vingt minutes sur les roses, ou sur qui sera le prochain président, ou sur quelque chose du genre, ils vont le révoquer et placer un nouveau pasteur. Cette bande d’hypocrites, destinés à l’enfer, vulgaires, cherchant les plaisirs, la Bible dit: «Les gens seront emportés, enflés d’orgueil, aimant les plaisirs plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, intempérants, et ennemis des gens de bien.»

            Ô Dieu, donne-nous le christianisme à l’ancienne mode, des expériences de la nouvelle naissance. Si cette soif–cette soif est en vous, c’est plutôt dans un but.

31        La femme a été créée femme pour l’homme. L’homme n’a pas été créé pour la femme, c’est la femme qui a été créée pour l’homme. Mais une femme a été créée pour un homme, pas un h-o-m-m-e, h-o-m-m-e, pas des hommes, beaucoup d’hommes, mais au singulier. C’est juste. Mais lorsqu’elles vendent leur moralité, lorsqu’elles se livrent au scandale, et les hommes de même, vous pervertissez la cause même pour laquelle Dieu vous a créé femme ou homme. Et puis vous appelez cela la vie. C’est la mort. Ensuite vous allez à l’église, et vous adhérez à l’église, vous inscrivez votre nom sur le registre de l’église, et vous devenez un membre d’une église, et vous vivez comme le monde. Ça, c’est pervertir la chose même que Dieu avait voulu que vous soyez, cette soif que Dieu a placée en vous pour être comme Lui, pour L’aimer et avoir soif de Lui. Les pasteurs, et les églises, et vous-même, vous vous êtes dépouillés de cette chose merveilleuse et bénie que Dieu a prévue pour que vous puissiez l’utiliser, cette soif: avoir soif, avoir soif.

32        Oh ! si seulement l’Eglise pentecôtiste pouvait satisfaire cette soif en Dieu au lieu de suivre un certain évangéliste, ou une certaine émotion, ou un certain petit isme, ou une petite sensation, combien ils seraient de loin mieux ! Vous suivriez le Saint-Esprit dans l’amour divin au lieu de suivre des sensations et de petits dons, et des choses comme cela, combien vous seriez de loin mieux ! Dieu ne veut pas que vous puissiez courir après des dons ; Il veut que vous ayez soif de Lui.

33        Remarquez, David a dit encore, comme il était un psalmiste... Et il était un homme des bois ; il vivait dans les bois. Il savait ce que ça signifie de vivre dans les bois. Et dans ses écrits il parlait toujours des eaux calmes, des verts pâturages, et des endroits ombragés. Il savait ce que c’était, parce qu’un berger doit voir ces choses. Il doit connaître où se trouvent ces beaux endroits.

            Bien des fois j’ai été dans le désert, allant là à cheval, juste des endroits où je devais conduire mon cheval. Le pauvre animal était tellement altéré, nous n’avions rien à boire, le cheval et moi. Combien nous avions soif ! Oh ! si seulement je pouvais trouver une piste quelque part pour retourner !

34        Et quand donc vous êtes dans cet état-là, le diable commence à vous montrer des mirages. Savez-vous ce que c’est qu’un mirage? Avez-vous déjà été sur la route, où, en regardant, vous avez vu le soleil briller sur la route, on dirait une grande étendue d’eau? Oh ! Cela vous trompera.

            Tout récemment par ici, j’ai vu un groupe d’oies qui venaient du Canada, ou plutôt c’étaient des canards. Et ils ont vu un de ces mirages sur la route, et ils sont tombés sur la route et se sont tous écrasés. Et ils pensaient que c’était de l’eau.

            Oh ! Le diable a tendu beaucoup de pièges aux gens. Cela paraît comme de l’eau. Et j’ai vu des gens qui avaient soif, et qui étaient allés à ces endroits-là y tomber, regarder, penser qu’ils étaient dans l’eau. On dirait un grand courant d’eau, ils se jetaient du sable sur la tête pensant que c’était de l’eau. Et ce n’est que du sable brûlant.

35        Et le diable vous a dit, vous petite dame, et vous soeur, que si vous faites toutes ces choses, et vous frère, que si vous faites toutes ces choses et que vous preniez un petit verre amical, un tas de sales choses qui relèvent d’un esprit étroit... «Eh bien, vous ne devriez pas écouter ce vieux prédicateur cinglé. Vous n’avez pas besoin de cette Bible ; Elle a été traduite quatre, cinq fois, ça ne vaut rien. Vous pouvez adhérer à l’église et être un bon citoyen.» Ce n’est qu’un mirage que le diable vous a montré. Vous ne faites qu’augmenter vos chagrins tout le temps.

            Mais il y a une Fontaine remplie de Sang tiré des veines d’Emmanuel, et les pécheurs plongés dans ce flot perdent tous les désirs pour le monde. «Car si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.» C’est la portion satisfaisante de Dieu, qu’Il a préparée pour chacun de vous. C’est pour quiconque veut.

36        David ; il a écrit une fois dans les psaumes ; il a dit, je crois dans Psaume 47, il a dit: «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu !» Oh ! Lorsque je pense à cela, David était un homme des bois. Et j’ai été dans cette région-là ; vous y voyez bien des fois beaucoup de cerfs qui se promènent. La biche est un cerf femelle. Et si vous observez la nature, vous y verrez Dieu. Et il y a des chiens sauvages dans cette contrée. Et ils dévorent les cerfs. Et ils viennent en meutes. Et ils attaquent les cerfs par surprise. Et l’une des choses qu’ils font, les leaders, c’est de trancher ce petit, ce que nous appelons le tendon du jarret à l’arrière. Et ils arrachent tout un morceau. Alors ils ne peuvent plus courir. Ces chiens mangeront autant qu’ils le peuvent ; ensuite les autres ne pourront pas aller bien loin. Et alors, ils deviennent à ce moment-là une proie facile à poursuivre directement, et ils les attrapent.

            C’est de cette façon que procède le diable. Il va vous éloigner des réunions de prière. Dès lors il vous a tranché le tendon du jarret. Vous allez de cette église à celle-là, et vous allez courir çà et là, mais chaque fois que le diable voudra vous dévorer, il vous tient sous son contrôle. Lorsqu’il détruit votre vie de prière, frère, vous êtes fini. C’est juste. Lorsqu’il coupe cette soif que vous avez et la pervertit en la tournant vers les choses du monde, il vous tient là où il veut vous avoir. Il va vous laisser manger par ici jusqu’à ce que vous arriverez à un certain point, ensuite il va ruiner votre vie qui sera sans Dieu juste là. Il le fera certainement.

37        Maintenant, les chiens, la meute de l’enfer, c’est la meute qui pourchasse l’église. Elle le fait certainement. Mais écoutez, eh bien, un véritable... Lorsque certains de ces chiens sauvages ont mangé Jézabel... Savez-vous qu’un chien ne mange pas la chair humaine? Ils ne lèchent même pas le sang d’un être humain. Vous n’arriverez pas à les faire approcher de cela. Non, non. Mais ici, c’était une certaine espèce de chien. C’était un chien sauvage, pas un chien domestique, mais un chien sauvage. Les chiens sauvages, ce sont des loups, ils ressemblent aux loups. Et ils peuvent manger l’être humain. Mais si vous remarquez, ces chiens sauvages sont venus et ont mangé Jézabel. C’était une certaine espèce de chien.

            Et c’est ce qu’il en est aujourd’hui. Le diable possède une meute de chiens sauvages qui sont dehors. Les gens appellent cela un sifflement de loup et tout le reste, vous jeunes gens. Mais, souvenez-vous, c’est une meute de l’enfer, qui vous pourchasse, et qui vous fait penser que vous êtes populaire. Les garçons vous sifflent, parce que vous êtes habillée tel que vous l’êtes. Pauvre petite créature, vous ne savez pas ce que vous faites. C’est juste. Vous ignorez que vous êtes une proie du diable. C’est le diable. Vous écoutez sa voix.

38        Oh ! Il peut même parler avec beaucoup d’éloquence. Il peut même être pasteur d’une église. Mais laissez-moi vous dire, il faut un véritable berger pour faire la différence entre le gémissement d’un bouc et le gémissement d’un agneau. Tous les deux bêlent de la même façon. Vous pouvez distinguer cela si vous êtes un berger. Si vous connaissez votre brebis, vous pourrez reconnaître son appel, mais si vous ne la connaissez pas, écoutez l’un d’eux, vous ne pourrez pas dire si c’était un bouc ou un agneau qui bêlait. Le diable peut bêler exactement comme un agneau. C’est l’exacte vérité.

39        Mais David, lui il a dit: «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»

            Et vous voyez ces petits cerfs là dans le désert, alors qu’ils gambadent et passent un bon moment. Et tout d’abord, une meute de chiens sauvages les poursuivent et les attrapent. Eh bien, un des endroits favoris que vise un loup ou un chien sauvage pour attraper un cerf, c’est juste derrière le pelage de l’oreille. Il y a une grosse artère qui passe par là, et elle descend tout le long du cou. Si le loup peut bondir, y planter directement ses crocs, le–le... ensuite lorsque le loup se jette de tout son poids, ce sont deux grandes artères, et il tranche carrément le cou du cerf. Et le petit cerf titube à quelques reprises et ç’en est fait de lui, il sera entièrement couvert de loups, et il est dévoré en un rien de temps.

            Un autre endroit favori pour les chiens sauvages, ou les loups, pour attraper le cerf, c’est au flanc. Il va l’attraper au flanc, et lorsque le loup se jette de tout son poids, pour tomber pratiquement à la partie du milieu du petit cerf, cela le déséquilibre. Et alors il tombe. Et il l’attrape.

40        Et des fois, lorsque les chiens sauvages attrapent le petit cerf, et que ce dernier est assez rapide pour manoeuvrer, il peut rapidement sauter d’un côté, le chien perd son emprise, parce qu’avec la secousse, il arrache un morceau du flanc du petit cerf. Alors le sang se met à gicler. Si le loup a manqué l’artère ici, et qu’il a coupé juste un peu en bas, le petit cerf, peut-être s’il est rapide et peut manoeuvrer, il peut échapper au chien. Alors, le voilà qui le poursuit, il le poursuit en suivant les traces de sang.

            Et ce petit cerf... Tout chasseur qui est ici sait que si vous blessez un cerf, et s’il arrive à trouver de l’eau, vous ferez mieux d’arrêter de suivre sa trace. Il peut vivre du moment qu’il trouve de l’eau ; mais s’il n’arrive pas à trouver de l’eau, ç’en est fait de lui.

            Et pouvez-vous vous imaginer, alors que David se tenait là, observant ce petit cerf, et ce dernier est blessé par la meute de chiens sauvages, et il a soif d’un courant d’eau. Il lui faut trouver cette eau, sinon il va périr. S’il n’arrive pas à atteindre ce courant d’eau, il va mourir. La meute est juste à ses trousses. Il doit soit trouver ce courant d’eau, soit périr.

            David a dit: «Comme une biche soupire après le courant d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»

            Je dois T’avoir, sinon je vais mourir. Je ne peux pas continuer. Je suis au bout du rouleau. Si je n’arrive pas à Te trouver, Seigneur, je vais mourir. «Heureux ceux qui ont faim et soif du courant d’eau, car ils le trouveront.»

41        Oui, pour chaque pécheur il y a une Fontaine remplie de Sang, tiré des veines d’Emmanuel. Vous qui avez soif et désirez être justes, il y a une Fontaine ouverte aujourd’hui pour vous. La meute de l’enfer vous a peut-être blessé. Ils vous ont peut-être coupé de cette manière ou de cette autre manière. Ils ont peut-être tranché une artère, ont bu votre sang, et vous ont envoyé à ces endroits où il y a du plaisir fou. Si vous voulez réellement guérir de cela, il y a un courant d’eau ouvert aujourd’hui. C’est l’amour du Seigneur Jésus-Christ, Son Esprit coulant gratuitement comme étant le Saint-Esprit.

            «Que celui qui veut vienne et qu’il boive aux fontaines des eaux de la Vie gratuitement.»

            Celui qui veut? Oui. Que vous soyez noir, blanc, brun, jaune, qui que vous soyez: méthodiste, baptiste, presbytérien, un membre de l’Eglise de Dieu, un membre de l’Eglise du Christ, catholique, pentecôtiste, qui que vous soyez ; jeune, vieux, un homme d’âge moyen, il y a une Fontaine ouverte. Et les eaux de la Vie coulent gratuitement, et le Saint-Esprit dit: «Venez, vous tous qui êtes fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos. Heureux êtes-vous lorsque vous avez faim et soif, car Je vais vous rassasier.» Vous serez rassasié. Et «comme une biche soupire après des courants d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu».

42        Je dirais ceci en conclusion: Le problème qu’a l’Eglise pentecôtiste, méthodiste, baptiste, presbytérienne et toutes les autres, c’est leur assemblée. Si cette assemblée a réellement soif de Dieu, elle chassera de là ce pauvre petit prédicateur et placera quelqu’un là qui lui prêchera l’Evangile. C’est juste.

            Vous ne pouvez pas vous rendre en ville aujourd’hui, vous les commerçants et vous les hommes d’affaires, qui êtes ici dans cette convention... Et vous les cordonniers, qu’en serait-il si vous vendiez ces vieilles chaussures à l’ancienne mode, qui avaient un bouton et que les femmes avaient l’habitude de porter? Vous receviez un chausse-pied avec lorsque vous achetiez cela. Qu’en serait-il si vous essayiez de vendre cette chaussure-là à Chicago aujourd’hui? Pensez-vous que vous allez faire des affaires? Non, non. Et cela a cinq fois plus de cuir que ces sales talons aiguilles qu’ils fabriquent pour les femmes avec la petite cheville comme cela, et leurs orteils inclinés, et leurs talons haussés. On leur fait payer vingt-cinq ou trente-cinq dollars pour un morceau de cuir qui vaut environ quarante-cinq cents, et elles sont suffisamment folles pour acheter cela. Mais pourquoi cela? Pourquoi les marchands ne... S’il leur dit la vérité, elles ne veulent pas de cela. C’est l’exacte vérité.

43        La jupe que votre mère avait coutume de porter, qui couvrait tout son corps, et elle l’achetait probablement à trois dollars ou à un dollar et demi ; mais vous, vous allez en ville et vous payez trente-cinq dollars pour une vulgaire petite chose, dans laquelle le diable vous a moulée pour sortir ici et qui vous amènera à rendre compte au jour du Jugement pour avoir commis adultère. Faites attention, prédicateur ! Vous direz: «Je n’ai jamais commis adultère.» Je n’en sais rien. La Bible dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Et peu importe combien vous menez une vie vertueuse, combien vous menez une vie pure, combien vous êtes fidèle à votre mari ; si vous vous habillez de manière à amener un homme à vous regarder comme cela, à la barre du Jugement, ce pécheur va répondre pour avoir commis adultère, et c’est vous qui aurez commis cela. C’est vrai. Maintenant, retenez cela, mon cher ami. Réfléchissez bien à cela pendant un instant.

            «Quiconque, a dit Jésus-Christ, quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Et avant qu’il commette adultère, c’est la femme qui a dû s’exposer de cette manière-là ; comme elle s’est moulée dedans et a l’air sexy, là sur la rue. Peu importe combien elle est pure sur le plan moral, elle est une adultère dans le Livre de Dieu. Voilà votre Hollywood ; voilà votre démon.

44        Vous pourriez me détester pour ceci, mais, frère, au jour du Jugement vous verrez que je vous avais dit la vérité. C’est l’exacte vérité. Maintenant, faites le nettoyage, mettez-vous en ordre. Enseignez aux autres à faire de même ; dans votre âme, vous allez commencer à avoir soif. «Ô Dieu, peu m’importe vos fantaisies et votre popularité, il me faut avoir Christ, sinon je vais mourir.» Lorsque l’Eglise pentecôtiste arrivera à ce point-là, Dieu entrera en scène. Et il n’entrera jamais en scène jusqu’à ce que les gens commenceront à avoir soif de Lui plutôt que d’avoir soif des choses du monde. Prions pendant un instant alors que nous y réfléchissons.

            Etes-vous coupable? Etes-vous en train de prier? Tout le monde, dites une petite prière dans votre coeur... «Suis-je coupable de cela?» Examinez votre âme à la lumière du Livre de Dieu aujourd’hui. «Quel genre de vie ai-je mené?»

            «Ô Eternel, ô mon Dieu, Tu es mon Dieu. Tôt dans ma jeunesse je Te cherche. Mon âme a soif de Toi. Mon corps...» Oh ! la la ! Vous ne voulez pas être dévêtue, vous ne voulez pas faire ça. Vous ne voulez pas être plein d’alcool et de toutes ces affaires. «Mon corps soupire après Toi dans une terre desséchée, sans eau, pour voir Ta puissance...» Quoi? «Je veux voir Ta puissance, Seigneur, Ta gloire, Ta puissance pour guérir les malades, pour exalter, que Ta gloire se répande sur les gens comme une grande fontaine des réunions religieuses à l’ancienne mode ; Te voir comme je T’ai vu dans Ton sanctuaire. Parce que Ta bonté vaut mieux que la vie pour moi», la vie avec un «v» minuscule, «mes lèvres publieront Tes louanges.»

45        Avez-vous soif? Voulez-vous réellement devenir un véritable chrétien? Si vous voulez réellement devenir un chrétien à l’ancienne mode, il y a quelque chose en vous qui vous fait désirer cela. Voulez-vous aller au Ciel? Souvenez-vous que les animaux ne cherchent pas à aller au Ciel. L’animal n’a pas d’âme. L’animal ne sait pas ce que c’est que la Vie dans l’Au-delà. Mais vous, vous savez ce que c’est que la Vie dans l’Au-delà. Vous désirez ardemment avoir cette Vie dans l’Au-delà ; l’animal ne le peut pas ; il n’a pas d’âme. Mais vous avez été créé avec une âme en vous. Et cette âme vous a été donnée pour prendre une décision. Ce coeur qui est en vous, c’est cela qui prend la décision. Et l’animal ne peut pas prendre une décision, parce qu’il n’a rien en lui pour prendre une décision.

46        Mais il y a quelque chose en vous qui désire ardemment Dieu, et vous essayez d’étancher cela peut-être en restant chez vous dans une chambre climatisée, en regardant la télévision, et vous restez chez vous, loin de la réunion de prière, et vous ne lisez jamais la Bible, vous allez à l’église le dimanche matin, et ensuite vous retournez peut-être, vous payez le pasteur, et vous attendez qu’un évangéliste vienne dans votre ville. Et vous vous asseyez peut-être là derrière et vous dites: «Eh bien, ce prédicateur-là est un gars très bien. Je vous assure, je l’apprécie. J’aime sa façon de sourire. Je–je–j’aime les petites plaisanteries qu’il fait.» Frère, ça, ce n’est pas la vie ; c’est la mort. C’est la mort.

            Mais avez-vous réellement un désir ardent d’une pièce où vous pouvez entrer, vous asseoir à l’ombre du vieil arbre de la Bible, lever des yeux embués de larmes et dire: «Ô Sauveur béni, Tu me guideras jusqu’à ce que j’atteindrai ce rivage sain.»? Y a-t-il quelque chose dans votre coeur qui vous pousse à désirer ardemment L’aimer, Le louer et L’adorer? Toutes les choses du monde sont mortes en vous, il vous faut uniquement Christ ou vous mourez. «Je dois avoir Christ ou périr.»

47        Maintenant, je voudrais que chaque tête soit inclinée, et que chaque oeil soit fermé, et que chacun soit en prière. Soyez honnête. Soyez sincère. Si vous êtes sérieux, vous qui avez levé les mains vers Dieu et qui dites: «Eternel Dieu, à partir de ce jour, s’il Te plaît, je sais, je–je–je... Ces choses que je fais ne sont pas justes. Mais je veux T’aimer. Je veux avoir ce que ce prédicateur a dit aujourd’hui à Ton sujet à partir de la Bible ; ma soif se porte sur Toi comme la biche qui a soif du courant d’eau. Et cette soif que j’ai, Seigneur, un jour je m’attends à devenir une grande personne.» Oh ! J’avais moi aussi ce désir-là, mais après que j’ai traversé la frontière là-bas... «Je m’attends à être un enfant de Dieu.»

            Désirez-vous réellement être cela? Si c’est le cas, voulez-vous simplement lever la main vers Lui, et dire: «Ô Dieu, c’est moi ; je lève maintenant ma main pour dire que mon âme a soif de Toi, ô Dieu.» Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Et que Dieu vous bénisse, vous et vous. Y a-t-il quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse. Je ne... Que Dieu vous bénisse, et vous, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur, et vous madame.

48        Vous pourriez être des membres d’église ; cela n’a rien à voir avec la chose. Vous pouvez être un membre d’église et être aussi noir qu’une prostituée qui est là dans la rue. Je sais que vous direz: «Ça c’est une prédication dure, Frère Branham.». Si vous venez ici la nuit, ou à tout autre moment, et que vous observiez la vie, et de voir les choses que le Seigneur Jésus accomplit, exactement selon la Parole, assurément, je devrais avoir une certaine conception de ce que signifie Christ. Je sais une chose, frère ; le diable a perverti la vie ; il a perverti l’action de l’église. Il a perverti cela à tel point qu’il a perverti les gens. Et la chose la plus difficile au monde, c’est d’amener les gens à voir la vraie vérité. C’est juste. Oh ! Les gens manquent cela à des milliers de kilomètres.

49        Avez-vous réellement un ardent désir pour Lui? Si c’est le cas, voulez-vous lever encore la main? Que Dieu vous bénisse. Maintenant, continuez simplement à prier. Vous qui Le désirez ardemment, je me demande si vous pouvez venir ici juste une minute et me laisser prier avec vous juste une minute. Voulez-vous vous lever de votre siège calmement? Je vais... Je n’appellerai personne. Je vais laisser le Saint-Esprit appeler. Quittez simplement vos sièges. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. Quittez simplement votre siège et venez ici, et je veux prier pour vous. Tenez-vous juste le long, de ce côté-ci de l’autel, s’il vous plaît.

            Pendant que l’organiste est en train de jouer. Je ne vais pas en dire plus ; je vais simplement attendre pendant un instant. Je vais laisser le Saint-Esprit appeler. Venez juste ici et tenez-vous ici. Il y a une fontaine ouverte. Vous voulez être un chrétien à l’ancienne mode, n’est-ce pas? Votre âme a-t-elle réellement soif de Dieu? Voulez-vous plutôt vous habiller d’une manière décente, avoir un peu chaud, comme vous le dites? Tout le monde sait que lorsque vous ôtez vos vêtements, vous avez plus chaud, certainement. Allez dans un désert quelque part là où il y a réellement de la chaleur. Certainement. Vous direz: «Eh bien, j’aimerais...»

50        C’est juste. C’est bon. Les gens montent et descendent les allées. Dans ce petit groupe cet après-midi beaucoup se rassemblent ici autour de l’autel. Venez si vous avez réellement soif. Avez-vous été mordu par le diable? Vous voulez vraiment servir Dieu. Vous désirez avoir cette soif en vous. Vous voulez qu’elle soit étanchée. Si c’est le cas, venez, c’est le moment. Ou en êtes-vous arrivé à un point où vous êtes tellement endurci, tellement dur et insensible que rien ne peut plus vous toucher? Alors traversez la ligne qui sépare ceci: cette ligne qui sépare la vie de la mort.

            Maintenant, souvenez-vous, si je suis un serviteur de Dieu, Dieu confirmera que je dis la vérité. Il y a des gens qui croient vraiment qu’ils ont raison, alors qu’ils ont tort. «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort.» Si vous n’êtes pas né de nouveau de l’Esprit de Dieu, et que votre seul désir n’est pas de L’aimer, chaque jour, à chaque heure, à chaque minute du jour lorsque vous êtes réveillé, quand vous êtes sur le lit, que vous Le louez, et que votre amour étant pour Lui ; et les choses du monde, toute cette affaire moderne étant complètement morte pour vous, vous feriez mieux de prendre votre place à l’autel.

            Pendant que nous attendons encore un peu... Maintenant, Il y a une Fontaine, s’il vous plaît, très doucement, pendant que tout le monde avance.

Il y a une fontaine remplie... (Doucement maintenant.)
Tiré des veines d’Emmanuel,
Et les pécheurs plongés dans...

            Vous direz: «Frère Branham, je suis un chrétien.» Si votre âme vous condamne, venez ici et confessez Jésus. Ce serait mieux de le faire ici plutôt que de le faire lorsque vous serez pesé dans la balance de Dieu.

Perdent toute leur... de culpabilité (Que Dieu vous bénisse, vous le marin.)
Perdent toute leur... de culpabilité

51        Soyez simplement en prière ; le Saint-Esprit parle. Ce petit coeur en vous est en train de frémir.

...pécheurs plongés dans ce flot

            Ce soir dites...?... dites: «Frère, prédicateur, j’ai ardemment désiré une chose ; je ne savais pas ce que c’était.» Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle ce désir ardent a été placé en vous, elle est juste ici. C’est ici que vous désirez ardemment être. Le diable essaie de vous empêcher de voir cela. Mais je prie de tout mon coeur pendant que je me tiens ici: «Ô Dieu, ouvre les yeux de leur entendement.» Je vous aime.

            Comme frère Joseph Boze me l’a dit bien des fois: «Frère Branham, Chicago vous aime.» Et j’aime Chicago.

            Mais écoutez, un véritable papa sera honnête envers ses enfants. S’il doit de temps en temps les fouetter, c’est–c’est un véritable papa. Bien sûr, un véritable papa corrigera ses enfants. Et, mes amis, j’aimerais vous dire ; n’essayez jamais d’aller au Ciel autrement qu’en ayant cet ardent désir et l’amour de Dieu dans votre coeur. Si vous n’avez pas encore été en contact avec cette grande Fontaine dont j’ai parlé au début, là où Dieu fait jaillir... Eh bien, il pervertit cela. Vous voyez? Et tandis que cela jaillit, Satan pervertit cela, il dit: «Oh ! bien, ceci, et ceci, et ceci.» Faites attention ! Cela doit être authentique.

52        Avez-vous déjà entendu ce petit cantique qui dit ceci? Soeur, continuez simplement à jouer votre cantique. C’est très bien.

Frère, en dehors du Sauveur aujourd’hui,
Risquer votre âme pour des choses qui pourrissent,
Oh ! qu’en serait-il aujourd’hui si Dieu t’appelait,
Alors que donnerais-tu en échange de ton âme?

            Ecoutez attentivement maintenant. Chacun de vous qui n’est pas autour de l’autel, sondez cela maintenant.

Alors quand bientôt tu te tiendras à la barre du Jugement,
Et lorsque tu seras pesé dans la balance de Dieu au Ciel,
Si tu es condamné pour mourir éternellement,
Alors que donnerais-tu en échange de ton âme?

            Pensez-y. Et cette pesée pourrait se faire dans la prochaine demi-heure pour chaque personne qui est ici. Comment savez-vous que ceci n’est pas votre dernière chance? Et ne venez pas à moins que vous soyez réellement sincère. Mais s’il y a la moindre soif dans votre coeur... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... je dois T’avoir ou mourir.

            Voyez-vous qui se sont rassemblés ici autour de l’autel cet après-midi? C’est probablement des méthodistes, des baptistes, des presbytériens, des luthériens, des pentecôtistes, et ceux qui ne sont membres d’aucune église du tout. Mais il y a une soif là. Ils ont un ardent désir. Je vais attendre un peu plus longtemps. Il me reste encore quelques minutes. Cela fait une heure que je suis ici. J’ai promis de ne prendre qu’une heure. Je vais attendre encore quelques minutes.

53        J’aimerais maintenant vous dire une chose. Vous devez venir, avancez-vous carrément. Vous avez assisté à ces réunions. Maintenant, débarrassez-vous de tout sentiment de doute. Je veux que vous qui êtes à l’autel en ce moment, que vous ne puissiez vous appuyer sur aucune émotion du tout, aucune émotion. Je veux que vous considériez très exactement ce que Dieu a dit.

            Maintenant, écoutez, je sais que les luthériens ont dit: «Le juste vivra par la foi.» C’est bien. Beaucoup ont commencé, mais ils n’étaient pas justes.

            Les méthodistes ont dit: «Frère, lorsque vous criez, vous L’avez.» Beaucoup ont poussé des cris et ne L’avaient pas.

            Les pentecôtistes ont dit: «Lorsque vous parlez en langues, vous L’avez.» Des milliers parlent en langues et ne L’ont pas. Leur vie prouve qu’ils ne L’ont pas.

            Jésus a dit: «C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Les fruits de quoi? De l’église?

54        [Espace vide sur la bande–N.D.E.] C’est un sentiment très doux dans votre coeur, de savoir que vous êtes passé de la mort à la Vie, que vous êtes en paix avec Dieu, un coeur très tendre qui se nourrit des choses de Dieu, plutôt que d’avoir tout le... Maintenant, souvenez-vous, je crois dans le fait de crier ; je crois dans le parler en langues ; je crois dans tout ce que Dieu a dit. Je crois dans chaque miracle, dans chaque signe. Mais je préférerais avoir Ceci plutôt que tout le reste mis ensemble. Ne préféreriez-vous pas avoir Cela? Je préférerais que ce très doux, bienveillant Saint-Esprit entre dans ma vie et fasse disparaître tout ce qui est du monde, que d’avoir tout le bruit et...

            Eh bien, je crois dans le fait de crier, évidemment. Je crie et je hurle, moi-même. C’est vrai. Je crois dans chaque don. Sinon, je ne serais pas ici en train de prêcher la guérison. Je crois dans toutes ces choses. Mais, frère, ce n’est pas encore la chose. Ce n’est pas la chose. Ces dons et ces miracles, ce n’est pas cela. C’est Christ dans le coeur. Voilà. Alors vous allez demeurer. C’est cela la Vie.

            Que Dieu vous bénisse maintenant. On va distribuer les cartes de prière à dix-huit heures. Et maintenant, que le Seigneur vous bénisse. Je vais remettre ce service au pasteur pendant que je vais prier et m’apprêter pour le service de guérison de ce soir. Que Dieu soit avec vous, jusqu’à ce que nous nous revoyions.

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