L’Aigle Dans Son Nid

Date: 57-0705 | La durée est de: 1 heure et 3 minutes | La traduction: Shp
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1          Je m’excuse de n’avoir pas pu être présent à chaque soirée; mon petit garçon Joseph avait un gros rhume, et il m’a contaminé. Et je suis certainement reconnaissant envers frère Thoms, et envers les gens de l’Afrique du Sud, pour ce petit manteau à plusieurs couleurs. Ha! ha! ha! Et je vais le mettre sur Joseph à un moment donné ce soir ou le matin, le Seigneur voulant. C’est très beau.

            Et c’est un–un grand moment dans la vie de tout homme, quand il peut se tenir devant ceux qui ont été acquis par le Sang de Christ. Ces derniers temps, j’ai eu beaucoup de fardeaux concernant les voyages outre-mer et ainsi de suite.

2          Et juste pour montrer ce que représentent les petites choses, il y a quelques instants, avant que nous ne prenions notre dîner, une petite dame s’est avancée ici et a dit: «Vous semblez fatigué et épuisé, Frère Branham, je vous apporte juste un petit encouragement.» Elle a dit: «Il y a douze ans, à Vandalia, dans l’Illinois, mon fils n’avait que le tiers, ou plutôt il avait perdu le tiers de sa mémoire, des cellules de son cerveau ou quelque chose comme ça, et cela lui a causé l’épilepsie, au point qu’il faisait jusqu’à vingt-cinq crises d’épilepsie par jour.» Elle a dit: «Quand vous avez prié sur un petit linge et qu’on l’a posé sur lui, depuis lors il n’a plus piqué une seule crise.»

            Et la–la petite dame est ici quelque part; je... Elle pourrait lever la main pour que les gens puissent la voir. Elle est assise par ici. Elle m’a serré la main tout à l’heure. La voilà, ici derrière. Oui. Voudriez-vous vous lever un instant, soeur? Nous sommes reconnaissants pour la guérison de votre fils par Jésus-Christ. Que Dieu vous bénisse.

3          Et puis aussi, une petite dame s’est avancée ici et m’a serré la main. Et c’est une petite dame qui était alcoolique il y a quelques années, il y a quelque cinq années, et je l’ai rencontrée là dans le hall. Et elle s’est approchée et m’a serré la main et a renouvelé une fois de plus notre communion fraternelle en rapport avec ce que le Seigneur a fait pour elle, après qu’elle a été chez les Alcooliques Anonymes. Et plusieurs traitements avaient été essayés. Mais un soir, le Seigneur Jésus la persuada de venir à la réunion, et ses péchés lui furent révélés là à l’estrade, et Dieu lui a pardonné, et elle n’a plus goûté à l’alcool depuis ce temps-là. Rosella, êtes-vous là quelque part? Elle était là dans le hall. Et la voici. Que Dieu vous bénisse...?...

            Et puis, juste avant ceci, Rosella, je sais que vous ne saviez rien de ceci; il y avait une–une dame, je crois, qui était une danseuse célèbre, et qui était aussi une narcotique et une alco-... une toxicomane. Et la même soirée où Rosella, je crois, fut guérie, elle fut appelée soit du balcon, soit de l’estrade. Je ne sais plus d’où. Elle s’appelle Helen R-o-m-i-g, Romig, je pense. Elle est dans la salle maintenant, c’est ce que je comprends par ceci. Helen, voudriez-vous bien vous lever? La voilà là derrière, une toxicomane et alcoolique dans le... Combien cela devrait nous faire chanter Grâce étonnante, que... Et je vois ici qu’elle est dans l’oeuvre du Seigneur, les deux, là dans l’oeuvre du Seigneur. Elles ont quitté les–les taudis de la ville pour occuper la plus haute position qu’il y a au monde, en oeuvrant pour Christ. C’est une grâce étonnante, ce que Dieu peut faire.

4          Juste un... Je ne voulais pas prendre cette partie-ci, mais je sais que vous... votre tâche est terminée maintenant, et la convention est clôturée quant à cette partie, à ce que je sache; mais maintenant, nous allons parler de Jésus, chose que vous avez faite tout du long, et je suis très heureux de savoir que cette convention est une convention chrétienne. En quelque lieu que soit le cadavre, là s’assembleront les aigles, toujours. Et nous sommes donc heureux ce soir de ce privilège.

            Maintenant, je vais tâcher de ne pas prendre trop de temps. J’aime vraiment beaucoup parler, si bien qu’il est possible que je donne l’impression que je pourrais sembler vous prendre un peu trop de temps, mais j’espère que ce ne sera pas le cas. J’aimerais lire pour la... que j’ai sur le coeur depuis ces quelques dernières heures, pour un petit message de clôture. Maintenant, la personne qui manipule... le technicien qui s’occupe de ceci, j’espère que vous captez bien ma voix. M’entendez-vous bien partout? Eh bien, c’est–c’est très bien. Là au fond de ce côté-ci aussi? C’est bon. Ma gorge est un peu enrhumée, ou plutôt un peu enrouée, une laryngite, pour avoir beaucoup parlé, et je vais tâcher de parler aussi fort que possible.

5          Maintenant, j’aimerais lire dans le Livre de Deutéronome, le chapitre 32, verset 11, les deux premières lignes du verset 11, comme référence biblique, pour ainsi dire, pendant les quelques moments qui suivent. Et pendant que vous ouvrez cela, vous qui avez vos Bibles, je désire exprimer mes sentiments envers l’Association des Hommes d’Affaires Chrétiens du Plein Evangile. C’est une merveilleuse organisation, s’il y a des hommes ici qui n’en font pas encore partie, il s’agit des hommes d’affaires, je vous conseillerai certainement d’entrer dans cette merveilleuse association où nous n’avons pas de barrières dénominationnelles. Nous n’avons point de loi sinon l’amour; nous n’avons point de credo, sinon Christ, et aucun livre à part la Bible. Et pour nous, elle est ouverte à tous.

            Quand j’étais petit garçon, nous avions l’habitude de courir pour aller nager. Et on... Et nous nous lancions un défi les uns aux autres alors que nous courions vers le vieux point d’eau où nous nagions. Et le dernier à y arriver devait subir des brimades; on devait lui jeter de la boue. D’habitude j’étais le premier à entrer, parce que j’avais moins d’habits que les autres. J’avais juste une salopette avec une ficelle de paille autour d’elle, avec un clou servant de bouton. Y a-t-il ici quelqu’un qui connaît la chose dont je parle? Merci. Tout ce que j’avais à faire, c’était de tirer un bout de ficelle, et j’étais prêt pour me jeter dans l’eau. Ha! ha! ha!

6          Et puis, nous avions un signal. Et quand le... Si l’eau était froide, on gardait un doigt levé, la première personne qui y entrait: Faites attention en entrant, elle est très froide. Si elle était bonne, on levait deux doigts pour dire que c’était très bien. On y plongeait. «Venez, ça va; plongez-y, c’est–c’est bon.» L’eau est chaude et prête.

            Et maintenant, j’espère que cette année le Seigneur bénira chacun de vous, frères, les ministres, les hommes d’affaires, ainsi que vos affaires. Et particulièrement ceux qui vont s’occuper des affaires du Maître, comme j’apprends que des missionnaires vont dans le champ. Et je prie Dieu d’être avec vous. J’espère que dans Sa grande grâce, cette année prochaine, quand la convention de l’amour fraternel se tiendra dans la ville, Dieu nous trouvera là, avec une double portion, absolument. Que le Seigneur vous bénisse.

7          Maintenant, venons-en au côté solennel, à savoir la lecture de la Parole. «La foi vient de ce qu’on entend, de ce qu’on entend la Parole de Dieu.» Maintenant, dans ce Livre de Deutéronome, au chapitre 32, et le... Nous lisons ceci:

Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits...

            Et j’aimerais utiliser comme sujet ce soir: «L’Aigle dans son nid.» Et c’est un–un grand sujet; je crois que Dieu nous permettra de faire comprendre cela comme il faut.

            Etant une personne qui aime le grand air, je me suis souvent demandé pourquoi Dieu a toujours comparé l’aigle à Son héritage. Ma première Bible était la nature. J’aime vraiment la nature. Vous verrez Dieu si vous Le cherchez dans la nature, parce qu’Il est le Créateur de la nature.

            Et ces grands oiseaux et les expériences que j’ai vécues là-haut dans les montagnes où se trouve leur demeure... Je lis la Bible et j’ai fait la garde de bétail, et j’ai été garde-chasse pendant des années; et même ma conversion n’a jamais ôté cela de moi; j’aime vraiment le grand air et j’aime observer comment Dieu se meut dans Son univers.

8          Et ce grand aigle dont nous allons parler ce soir, je vais le comparer à l’héritage de Dieu. Et j’ai lu que rien qu’en Palestine il existe quarante différentes espèces d’aigles. Le mot aigle signifie «qui nourrit avec le bec». C’est un très beau type de Dieu. Dieu nourrit Ses enfants de Sa Parole par la bouche. «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.» Il est donc l’Aigle qui nourrit Ses petits aiglons de Sa Parole. Je crois dans la Parole.

            Et puis, l’aigle a aussi une caractéristique, c’est celle de rajeunir. La Bible dit que l’aigle... «comme l’aigle rajeunit». On croit que l’aigle rajeunit de temps en temps, qu’il redevient jeune; en effet, l’aigle vit longtemps. Mais plus tard, on a découvert que ce n’est pas exactement qu’il rajeunisse comme tel; mais à certaines périodes, il se sent très bien et se comporte comme s’il était jeune. Aussi comparerai-je cela à un réveil, parce que nous sommes les aiglons de Dieu; ils pourraient être un petit peu âgés, mais quand le réveil vient, ils redeviennent tous jeunes, ils se sentent jeunes et se sentent bien. Je me sens mieux quand je sais que la Présence de Dieu est là qu’à n’importe quel autre moment de ma vie, de savoir que la Présence du Seigneur est là.

9          Et puis, nous voyons aussi que l’aigle a deux puissantes ailes. Et ces ailes, c’est pour la délivrance. Et elles représentent aussi le Nouveau et l’Ancien Testaments. Et puis, nous voyons aussi que l’aigle peut voler plus haut dans les cieux que n’importe quel autre oiseau. Vous avez souvent entendu parler de la vue du faucon; ce dernier est un amateur à côté de l’aigle. Eh bien, sa vision est de loin inférieure à celle de l’aigle.

            Et l’aigle monte si haut dans les airs qu’il lui faut avoir une constitution particulière. Aucun autre oiseau ne peut le suivre. Si le faucon osait suivre l’aigle, il périrait en l’air. L’aigle a donc une constitution spéciale pour pouvoir aller très haut.

            Dieu compare Ses prophètes aux aigles, parce qu’ils vont... Et plus haut vous montez, plus loin vous pouvez voir. Et en vue de... Si vous montez très haut sans avoir les yeux qui vous permettent de voir plus loin, il vous sera inutile d’aller plus haut. C’est pourquoi quand Dieu nous amène plus haut, Il a des yeux par lesquels Il nous permet de voir plus loin. J’aime cela. Plus haut vous montez, plus loin vous pouvez voir.

10        Bien des gens cherchent à pointer du doigt quelqu’un qui a essayé d’aller trop haut. Eh bien, il est vrai que l’on trouve des personnes qui essayent de sauter plutôt que de voler, et ils échouent à côté du rivage. Mais ils ne cherchent jamais à pointer du doigt ceux qui ne vont pas assez haut. Eh bien, les autres vont plus haut parce qu’ils voient plus loin.

            Eh bien, l’aigle est un oiseau, le poulet aussi. Mais le poulet ne sait pas grand-chose sur cette atmosphère céleste; il n’en sait pas grand-chose. Et en parlant des aigles, plusieurs fois, là dans l’ouest et là dans les forêts du nord, j’ai observé ce grand chef-d’oeuvre qu’est cet oiseau.

11        Je me souviens qu’une fois, au zoo de Cincinnati, à Cincinnati, dans l’Ohio, j’observais un aigle qui venait d’être capturé. Et c’était un des plus tristes spectacles que j’aie jamais eu le privilège de voir. Ce grand oiseau du ciel avait été capturé, étant pris dans un filet par quelqu’un, et il avait été jeté dans une cage. Et le pauvre ami se sentait tellement dépaysé qu’il s’élançait de toutes ses forces contre les gros barreaux, et battait des ailes pour se retrouver juste renversé sur le dos. Et ce pauvre aigle s’était heurté contre ces barreaux au point que toutes les plumes étaient arrachées de ses ailes, et il avait la tête et la face tout meurtries.

            Et comme je l’observais faire fièrement un recul, et de toutes ses forces il s’élançait contre les barreaux, pour se retrouver juste renvoyé encore au sol. Et pendant qu’il était étendu là sur ce plancher et que ses yeux fatigués regardaient très loin vers les cieux, je me suis dit: «Quel triste spectacle! Il n’a pas été créé pour être ici sur terre, c’est un oiseau du ciel. Toute sa constitution a été conçue pour vivre dans le ciel, loin au-dessus des spectres et des soucis de ce monde. Mais voir un oiseau ainsi conçu, né dans le monde pour voler haut dans les cieux, et se retrouver enfermé cependant dans une cage comme cela, afin qu’il ne puisse plus jamais voler haut dans les cieux...»

12        Et pendant qu’il était étendu là, regardant où il devait voler, pour lequel il était créé et pour lequel il était né... Mais par la ruse de l’homme, il avait été enfermé dans une cage pour toute sa vie. Oh! quel triste spectacle c’était!

            Mais, frères, cela n’est pas du tout un spectacle. Quand on sort ici dans les rues de Chicago et des autres grandes villes, voir des hommes qui sont nés et faits à l’image de Dieu pour être des fils et des filles de Dieu, les voir enfermés dans la cage du péché, de mauvaises habitudes et des soucis de ce monde, c’est une condition bien plus triste que celle de cet aigle.

            L’homme n’a pas été créé pour être lié; l’homme est libre. «Celui que le Fils a affranchi est réellement libre.» Il ne doit pas être lié comme cela. Oh! ça me prendrait des heures pour essayer d’exprimer le sentiment de mon coeur et les différentes choses qui enferment les hommes dans une cage et les privent de leurs privilèges. L’homme est à l’image de Dieu, et il ne doit pas être l’esclave de Satan. Il n’a pas été créé pour être un esclave; il a été créé pour être un fils. Dieu a créé l’homme à Sa propre image. Il a placé en lui une âme immortelle et une soif pour Dieu. Mais l’homme cherche à étancher cette sainte soif bénie avec le whisky, l’alcool, le tabac, les divertissements et le luxe. C’est une disgrâce que d’essayer d’étancher cette sainte soif bénie avec les choses de ce monde. Vous êtes... Les hommes et les femmes sont tout simplement enfermés dans une cage et retenus loin de leur véritable privilège que Dieu leur a donné. Ils sont liés par le péché, non pas que la volonté de Dieu l’ait permis, mais c’est parce qu’ils le pratiquent volontairement.

13        Cela nous ferait du bien d’étudier la vie de l’aigle et de considérer sa constitution, et de comparer notre condition à celle de l’aigle. Et j’espère qu’avec ces quelques mots qui sont peut-être mal agencés, le Saint-Esprit vous aidera à les rassembler et à comprendre ce que je veux dire par là.

            Tout d’abord, l’aigle ne construit pas son nid ici en bas sur la terre; il construit son nid dans le rocher le plus élevé qu’il peut trouver. Il est un type de l’Eglise du Dieu vivant. Vous êtes une ville située non pas dans une vallée, mais sur la montagne. La mère aigle construit son nid loin en haut. Elle fait cela parce que, de cette façon-là, l’ennemi habituel ne peut pas trouver ses petits.

            Oh! quel privilège béni que de savoir que Dieu nous a cachés par le Sang de Jésus dans le rocher du Calvaire, très loin des hurlements de l’ennemi, très haut. Oh! quand je pense à cela, de savoir que nous avons ce grand privilège!

            Et ensuite, quand ces petits viennent au monde, quand ils ont éclos, elle prend soin d’eux. Elle les nourrit. Elle est si haut dans les rochers que le coyote ne peut pas grimper jusqu’à son nid; elle est hors de sa portée.

1          4          Je suis si heureux que nous ayons un Père céleste qui, si seulement nous le Lui permettons, nous placera à un lieu où les hurlements du diable, tout le whisky et les boîtes de nuit ne peuvent pas nous atteindre, loin au-delà des cris de ce monde, de toute sa pompe, de toute cette mixture du monde et de toutes ses foutues fantaisies. Quand un homme a déjà goûté à ce merveilleux don de Dieu, ces choses meurent complètement.

            Et comme elle monte là-haut et place bien son nid dans le rocher, elle nourrit ses petits. Et un jour, elle décide qu’elle ne laissera pas sa couvée être comme des poulets. Vous savez, le poulet est un oiseau tout autant que l’aigle. Mais c’est une créature liée à la terre. Oh! il peut battre des ailes et voler un petit peu, mais c’est à peine s’il peut détacher ses pattes du sol. Cela me fait penser à ce soi-disant christianisme que nous avons aujourd’hui, qui a juste assez de religion pour vous rendre misérable. C’est juste. Oh! vous pouvez dire: «Mon nom est inscrit dans le registre», mais êtes-vous déjà monté très haut dans le ciel?

15        Maintenant, le poulet ne sait pas de quoi parle l’aigle. Mais la mère aigle est certainement décidée, parce qu’elle est une véritable mère. Elle décide que ses enfants ne marcheront pas comme des poulets. Elle veille donc sur eux jusqu’à ce que leurs plumes se soient pleinement développées. Elle veille sur eux. Et un jour, elle décide que c’est le moment de changer de position. Je suis si heureux que Dieu ne nous garde pas dans la monotonie; Il a constamment quelque chose de nouveau, une bénédiction qui suit une autre.

            J’ai entendu le grand poète, comme je chantais son cantique, quand nous le chantions là dans la vieille Eglise baptiste du Kentucky: «Les flots de joie inondent mon âme comme les vagues de la mer qui déferlent.» Et la première fois que je me suis tenu au bord d’une grande étendue d’eau, c’était ici au lac Shore Drive, il y a environ vingt-cinq ans. Et j’ai observé ces énormes vagues venir. Elles venaient tout simplement pour repartir et ensuite revenir. C’est comme ça que je pense, ou plutôt ce que je pense que le prophète avait, ou plutôt le poète, quand il a écrit: «Les flots de joie inondent mon âme comme les vagues de la mer qui déferlent.» Elles viennent et repartent, viennent et repartent, apportant constamment des bénédictions.

16        Et la mère aigle voulait opérer un changement dans l’église, chez ses enfants. Ainsi, quand le prophète parlait ici, il parlait bien sûr principalement de Jacob, montrant qu’il n’y avait point d’autre Dieu devant lui, qu’il ne connaissait aucun autre Dieu. Mais il a dit: «Comme l’aigle éveille sa couvée.» C’est le temps où l’aigle estime que ses petits sont assez mûrs; il faut qu’elle éveille sa couvée.

            Et Dieu fait la même chose dans Son Eglise. Quand nous sommes bien établis sur une chose, alors Dieu éveille de nouveau la couvée. Il a fait sortir Martin Luther du catholicisme, et ils sont devenus si empesés qu’Il a éveillé la couvée et a envoyé Wesley. Ensuite les Wesleyens sont devenus si empesés, Il a éveillé la couvée et a envoyé la Pentecôte. C’est de nouveau le temps où la couvée doit être éveillée, parce que nous nous sommes tellement établis.

17        Un jour que les petits aigles ne s’y attendaient pas du tout, cette vieille mère aigle est rentrée au nid, et en y entrant... Oh! je me suis étendu et je les ai observés, et j’ai pleuré comme un bébé, mes jumelles braquées sur eux, mon cheval attaché loin quelque part, et je les observais. Et elle entre dans le nid, et avec ses grandes ailes, elle fait souffler un grand coup de vent sur eux. Cela leur enlève toutes les plumes lâches. En effet, elle s’apprête à leur faire faire leur premier petit vol en solitaire. Et quand vous faites un vol en solitaire pour le Seigneur, vous ne devez pas avoir des plumes lâches. Elle rentre dans le nid et ils reçoivent un vent impétueux. Ils n’avaient jamais senti cela auparavant, parce qu’ils sont nés dans le creux du rocher. Pourquoi? Ce sont des aigles. Mais Dieu change cela, Il leur donne quelque chose de nouveau.

            De même l’Eglise est née dans le creux du rocher où on ne peut pas être satisfait; des fois Dieu éveille la couvée, Il vient avec un vent impétueux comme Il l’a fait le jour de la Pentecôte, et toutes les vieilles plumes lâches du monde s’envolent. Il envoie un réveil pentecôtiste, et Il secoue le nid.

            Ensuite, Il pousse un certain cri. Oh! tous les petits aiglons comprennent que quelque chose est sur le point d’arriver. Ce sont des aigles, voilà la raison. Quand vous voyez venir un temps de secousses, les aigles sont prêts pour une bénédiction. L’Eglise est prête pour quelque chose, la vraie Eglise de Dieu, quand ils voient venir un temps de secousses.

18        Alors la vieille mère aigle déploie ses ailes, et ses petits aiglons comprennent d’une manière ou d’une autre par leur nature; exactement comme un petit veau qui, dès sa naissance, sait se lever et aller téter sa mère. Il n’y a rien pour le lui apprendre, mais c’est Dieu qui le lui apprend. Ces petits aiglons savent comment placer leurs petites serres dans les ailes de leur mère; et de leurs petits becs, ils s’accrochent à une grosse et solide plume; c’est Dieu qui le leur apprend.

            Et l’Eglise du Dieu vivant sait comment saisir la Parole de Dieu, ces grandes et puissantes ailes de Sa délivrance, et s’attache à chaque promesse divine, quand l’endroit subit une grande secousse. Ils savent comment s’accrocher. Quelque chose le leur apprend tout simplement. Le monde pourrait dire: «C’est du fanatisme», mais eux, ils s’accrochent à l’aile, et ils tiennent fermement, parce que de nature ce sont des aigles. Ils savent ce qu’il faut faire.

19        Et cette vieille mère, quand elle tourne fièrement la tête et voit sa couvée sur ses ailes... Je me suis souvent demandé ce que Dieu fera quand Il verra Son Eglise occuper sa position conformément à la Parole, pour revendiquer chaque promesse que Dieu a faite. Combien Il tournera fièrement Sa tête pour regarder et voir combien Il les aime d’un vrai amour! Il voit chaque membre du corps prendre place côté position, les hommes d’affaires chrétiens à leur place, le prédicateur à sa place, le prophète à sa place...

            Alors cette vieille mère pousse un certain cri, car son coeur est ému, et elle est remplie de joie, du fait que ses petits aiglons connaissent leur place et ils sont tous prêts. Et elle pousse un cri et s’envole dans le ciel. Oh! quel jour, quand Dieu portera Son Eglise sur la Parole, et une certaine heure vient où nous nous envolerons sur les ailes du grand Oiseau tacheté, le grand Aigle de Dieu, le Glorieux Saint-Esprit, étant ancrés dans la Parole.

20        Maintenant, c’est vraiment particulier, ce qu’elle fait ensuite. Elle monte aussi haut que possible, là où... Ces petits aiglons ne murmurent pas du tout. Ils ont leurs petits becs enfoncés dans ces plumes, ils ne peuvent tout simplement pas murmurer. Et c’est–c’est comme ça que Dieu prend Son Eglise. Si vous êtes réellement établi dans la Parole, vous ne murmurez pas, vous tenez simplement ferme. Si Dieu a fait la promesse, Il est capable de tenir Sa promesse.

            Ainsi, ils tiennent fermement. Et en montant dans les hauteurs, elle–il–elle les amène dans les lieux où ils n’avaient jamais imaginé qu’ils seraient. Elle continue à monter dans le ciel bleu et éclatant. Et alors, chose étrange, quand elle arrive là-haut, elle les secoue et lâche chacun d’eux, juste là dans les hauteurs, en plein dans les airs.

21        C’est ce que Dieu fait avec Son Eglise, Il la secoue et la lâche: «Volez de vos propres ailes.» Et ce qui est étrange, tandis qu’elle les secoue et les lâche, elle ne les abandonne pas; elle décrit un grand cercle, s’élance et vole tout autour en les surveillant. Et là, ces petits amis savent ce qu’il faut faire, car c’est la première fois qu’ils battent leurs petites ailes. Oh! ils basculent en faisant des tonneaux et tout le reste, mais ils battent des ailes de toute façon; ils font quelques efforts. Et s’il y a jamais eu un temps où l’église a besoin de battre un peu des ailes, c’est maintenant.

            Eh bien, les petits aiglons ne sont pas inquiets, parce qu’ils sont bien avisés. La mère aigle se met simplement à descendre, descend en piqué directement en dessous de son petit, le récupère et le ramène dans la grâce. Voilà notre glorieuse Mère, le Saint-Esprit. N’ayez donc pas peur du fanatisme ou d’un éclair de chaleur; notre Mère veille sur nous.

22        Elle décrit ces cercles, et est-elle rapide? Vous devriez la voir! Et voici ce qui se passe, elle peut en récupérer tant, et si un petit est épuisé, qu’il a fait des tonneaux à maintes reprises et qu’il n’arrive pas à reprendre le souffle, elle peut en attraper un d’une patte et l’autre de l’autre patte ou l’attraper avec son bec. Oh! ces petits aiglons ne se font aucun souci, parce qu’ils ne comptent pas sur leur propre capacité, mais ils comptent sur cette présence infaillible et sur la capacité de leur mère qui veille sur eux.

            Oh! la la! aussi longtemps qu’Il veille, aussi longtemps qu’il s’agit de Sa Parole, aussi longtemps qu’Il vous a amenés ici, de quoi avez-vous peur? Ils ont tout simplement un jubilé pentecôtiste à l’ancienne mode là-haut, battant tout simplement des ailes, essayant de faire comme maman. Et elle veille sur eux parce qu’ils sont à elle. Oh! comme c’est merveilleux!

23        Ensuite, quand elle en a fini avec eux, qu’ils se sont bien amusés, quand ils sont descendus un peu plus bas, elle file et étend ses grandes ailes, et tous se réjouissent, la convention est terminée. Et ils–ils fixent de nouveau leurs petits becs dans ses ailes comme ceci et disent: «Oh! maman, quel bon moment nous avons passé!» Et elle les amène directement à quelque chose de nouveau, une fois de plus. Elle les dépose sur un très grand espace vert. Ils n’ont jamais posé leurs pattes dans ces endroits auparavant. Ils descendent donc d’un bond et ont simplement un autre jubilé. Et ils sont simplement là, en train de picoter tout aussi calmement. Et quand elle a terminé, elle s’envole jusqu’à un très haut pic, et elle se pose là et surveille ces aiglons. Oh! malheur aux coyotes qui oseraient approcher. Les faucons feraient mieux de ne pas essayer de faire quoi que ce soit. En effet, elle veille sur les siens.

24        Voilà notre Christ ce soir. Quand Il est mort pour nous au Calvaire, Il a gravi les grands remparts de la gloire et Il s’est assis à la droite de la Majesté, et Il veille sur nous. Qu’avons-nous à nous inquiéter de ce que dit ce monde, de ce que pensent les gens? Passez tout simplement de merveilleux moments; réjouissez-vous. Ce monde est plein de névrosés. Aujourd’hui, je vois que certains de ces grands comédiens, je pourrais citer des noms, Elvis Presley, Arthur Godfrey, beaucoup d’autres, ils doivent avoir trois ou quatre psychiatres pour tenir le coup. Mais, frère, si seulement ils pouvaient oublier cette histoire-là et changer ces plaisanteries grossières en des louanges à Dieu à l’ancienne mode, je les présenterais à Quelqu’Un qui veillerait sur eux et les protégerait; ils n’auraient plus besoin de psychiatre. C’est juste.

            Combien c’est donc facile! Ils sont tout simplement à l’aise; ils ont un autre jubilé, picorant tout simplement l’herbe verte qu’ils ne s’étaient jamais imaginé avoir poussé. Si vous ne croyez pas que Dieu a pour vous des choses que vous ignorez, et que ce monde ne peut produire, venez une fois faire un tour. C’est juste.

25        Elle veille sur eux, elle... C’est son héritage; ce sont ses bien-aimés. Ce sont ceux pour qui elle donnerait sa vie; elle veille. Et de fois, quand une tempête se lève... J’étais étendu là, il n’y a pas longtemps, dans le Colorado; j’observais une vieille aigle faire sortir ses petits pour le premier vol, leur vol d’essai. Et quand elle les a amenés dans la vallée, elle est montée là-haut. Une tempête du nord s’est levée; les cieux sont devenus un petit peu gris. Frère Ford sait ce que cela signifie de voir le ciel s’obscurcir sur les montagnes; avant longtemps, les puissants vents balayaient la vallée.

            Et elle les a surveillés aussi longtemps qu’elle le pouvait, parce que la brise soufflait, et alors elle poussa un grand cri et se lança du sommet du rocher jusque dans la vallée; elle déploya ses grandes ailes et chaque aiglon sauta dessus. Et en déployant ses grandes ailes, ce vent descendait cette montagne à environ quarante miles à l’heure [environ 64 km/h–N.D.T.] ou plus, elle a tout simplement percé ce vent et est allée avec eux droit jusque dans le rocher, en un lieu sûr.

26        J’étais étendu là; j’ai pleuré comme un bébé. J’ai dit: «Oh! Jésus, Tu as racheté Ton Eglise; Tu les as mis près des eaux paisibles et de verts pâturages. Ils passent un bon moment à se réjouir et à Te louer. Et Tu as gravi les remparts de la gloire; Tu veilles sur eux. Et un jour, Tu reviendras et étendras Tes ailes pour les ramener en haut dans les cieux, loin de grandes tribulations et des choses qui vont venir sur la terre.»

            Je fus une fois étonné, au sujet de l’aigle. J’ai appris qu’un fermier faisait couver [des oeufs] à une poule. Et autrefois, les femmes connaissaient le nombre d’oeufs qui constituaient la couvée d’une poule. Je doute qu’il y ait ici une femme qui connaît le nombre d’oeufs qu’il faut pour constituer une couvée. Ha! ha! ha! je m’excuse; il en faut quinze, je vous l’ai dit. Ha! ha! ha! Quinze oeufs constituent une couvée.

27        Ce fermier est donc allé prendre un oeuf d’aigle. Et il lui manquait un oeuf pour avoir une couvée, il a donc placé l’oeuf d’aigle sous la poule. Et quand cet oeuf a éclos, c’était la petite créature la plus drôle aux yeux de tous ces petits poulets. Eh bien, il ne pouvait pas comprendre ce qu’ils disaient en piaulant; lui, il parlait un langage différent. Il ne savait pas de quoi parlaient ces poulets. J’espère que vous comprenez ce que je veux dire.

            Ainsi donc, il les observait, et il ne savait pas ce qu’il devait faire. Et eux tous s’en prenaient à lui, parce que, disaient-ils, c’était un drôle de gars. Il l’était peut-être. Mais pour commencer, c’était un aigle. Eux pouvaient étendre leurs petites ailes et les battre là, et il les regardait. Et eux, ils étaient absolument ce qu’ils étaient. Et la vieille poule gloussait, et eux comprenaient chacun de ces gloussements, voilà donc les petits poulets qui accouraient. Mais l’aigle ne comprenait pas ce gloussement. Et il ne pouvait pas venir, parce qu’il ne comprenait pas ce genre de gloussement. Je ne vais pas en dire trop, mais j’espère que vous comprenez de quoi je parle. Il ne comprenait pas cela. Il parlait un langage différent.

28        Vous savez, je parle de certaines de ces vieilles poules qui vous amènent à la plage pour une petite baignade, et à tous ces autres endroits, qui vous ôtent les vêtements et qui vous exposent là et... Oh! vous savez de quoi je parle. Vous les hommes là dans les salles de billard, là-bas où on vous amène et où on vous offre un petit verre amical et tout comme cela. Un vrai enfant de Dieu né de nouveau ne sait rien à ce sujet. Les gens disent: «Oh! nous sommes membres de l’église.» Mais vous, vous ne comprenez pas un gloussement. C’est vrai. Vous êtes né un aigle; Dieu connaît les Siens. Il vous a connus avant la fondation du monde; Il vous a prédestinés à être des fils et des filles de Dieu.

29        Remarquez, ensuite on voit que cette vieille poule, chaque fois qu’elle trouvait une petite bestiole ou quelque chose comme ça, elle appelait ses petits poussins par un gloussement et ils venaient tous, le petit aigle venait derrière et regardait tout autour. Il était une drôle de petite créature. Mais, vous savez, il s’est fait qu’un jour, la poule était dehors, en train de nourrir ses petits dans la basse-cour, et la mère aigle survola le lieu. Et quand elle fit ce survol, sa grande ombre passa au-dessus de la basse-cour; elle regarda en bas, et elle vit son petit. Il connaît les Siens. Et elle poussa un cri à son intention, et alors le petit aiglon tourna la tête et se mit à regarder vers le ciel. C’est de cette façon qu’il aurait dû regarder tout le temps. Et quand il a levé les yeux, elle a encore crié et elle a dit: «Fiston, tu n’es pas un poulet; tu es à moi.»

            Je suis si heureux que Dieu ait des enfants dans tous les milieux, des hommes d’affaires, quoi qu’ils puissent être, mais Dieu connaît les Siens. Et quand ils entendent l’Evangile de la puissance de Jésus-Christ, ils reconnaissent cette voix. «Mes brebis connaissent Ma voix.»

30        Oh! combien j’étais tout courbé avec un grand enclos dénominationnel derrière moi! mais un jour, j’ai entendu une voix venir d’au-dessus de moi, pas du quartier général, pas de l’ancien, pas du conseil des diacres, ni de l’évêque, mais j’ai entendu un cri venant du Ciel. Oh! comme cela a réellement fait tressaillir mon coeur de joie!

            La vieille mère a dit: «Tu n’es pas un poulet; ce n’est pas là ta place. Tu es à moi.» Et il s’est demandé ce qu’il pouvait faire; c’est ce dont il avait besoin.

            Et vous savez, il est possible que beaucoup de petits aigles, qui ont marché dans une vieille cour dénominationnelle de poulets pendant longtemps, sont assis ici ce soir. C’est vrai. Mais j’espère qu’Il vous appellera et qu’Il dira: «Fiston, tu es à Moi.»

            «Que dois-je faire, Seigneur?» C’était là son cri.

            Elle a dit: «Fais tout simplement ton premier grand bond et bats tes ailes.»

            Et il a fait le premier bond et il a battu ses ailes; il s’est rendu compte qu’il n’était plus lié à la terre; en effet, il était perché sur un poteau de la basse-cour, en plein milieu de l’organisation pentecôtiste. Sa mère a dit: «Fiston, tu dois monter plus haut que cela, sinon je ne peux pas te prendre.» Il a dit: «Fais encore un bond et je te porterai sur mes ailes.»

31        S’il y a une chose dont l’Eglise du Dieu vivant a besoin ce soir, c’est de faire encore un bond pour quitter toutes les barrières dénominationnelles, pour quitter tous les ismes. Détachez-vous tout simplement de toute vie–de toute ligne, et allez-vous-en libre, sautez, et Il vous emportera sur les ailes du grand Oiseau tacheté.

            C’est dans des réunions comme celle-ci, c’est à des moments comme celui-ci, c’est dans un auditoire comme celui-ci que nous pouvons faire ce grand bond pour sentir Sa puissance se placer en dessous de nous avec Sa Parole, pour nous emporter loin de ces petits soucis terrestres et autres que nous avons. Il est votre Père; Il vous aime. Et le moment où la couvée doit être éveillée est déjà venu, mais il nous faut faire encore un bond. Nous nous sommes perchés sur un poteau de la basse-cour, mais nous avons besoin d’être libres pour que nous puissions être portés sur Ses ailes en vue de notre premier vol en solitaire. Quelle joie ce sera, quand ce grand jour final viendra! Ceux qui savent faire un bond et battre des ailes, ceux qui savent le faire, un jour Il viendra, le grand Aigle du Ciel viendra avec gloire et Il déploiera Sa grande puissance, le Saint-Esprit, et ceux qui seront magnétisés par cela s’en iront pour toujours dans l’éternité.

32        Il n’y a pas longtemps, je me tenais ici à Gary, dans l’Indiana, un homme m’a amené dans une usine. Et je les observais comme ils balayaient le... A l’heure du départ, ils balayaient leurs petits–leurs petits copeaux qui étaient sur le plancher. Et l’homme m’a parlé et a dit: «Maintenant, observez ceci une minute.» Et il a appuyé sur un bouton, un grand aimant est venu de quelque part tout au fond; l’aimant est descendu, et comme il parcourait cette grande pile de copeaux, ces copeaux s’attachaient directement à ce grand aimant. Il est allé là et il a désactionné l’aimantation, ces copeaux ont été déversés dans la–la grande fonderie et ont été de nouveau fondus, dans la grande marmite pour la fonte.

            Je me suis tenu là un instant et mon–mon coeur bondissait. J’ai dit: «Gloire au Seigneur!»

            Et l’homme a dit: «Qu’y a-t-il, Monsieur Branham?»

            J’ai dit: «Je réfléchissais.»

            Il a dit: «Vous avez certainement dû le faire.» Je pense que je l’avais effrayé.

            Et alors j’ai dit: «Très loin quelque part, il y a un aimant.» Et j’ai dit: «J’aimerais vous poser une question.» J’ai dit: «Pourquoi tous ces copeaux ne sont-ils pas partis?»

            Il a dit: «Monsieur, certains d’entre eux, c’est de l’aluminium; ils ne sont pas aimantés pour être attirés par l’aimant.»

            J’ai crié: «Dieu soit loué!» Et j’ai dit: «Mais pourquoi ce morceau de fer-là n’est pas allé?»

            Il a dit: «Il est fixé au sol avec des boulons.»

            J’ai dit: «Dieu soit loué!»

            Oh! frère, un jour le Seigneur va venir, le grand Aigle du Ciel, et uniquement ceux qui sont aimantés par la puissance du Saint-Esprit vont monter. Des credos, des dénominations, des copeaux d’aluminium, des gens aux pensées superficielles et aux petites ambitions, cloués au sol... Je pense que l’Eglise de Dieu devrait avoir les pensées les plus élevées, que les chrétiens devraient avoir les plus grandes ambitions qu’il y a au monde: Courir vers le but de la vocation céleste de Christ, certainement.

33        Un jour, là-haut sur la montagne, je chassais l’élan. C’était au début de la saison; la neige n’avait pas encore commencé à tomber pour les contraindre à descendre. J’ai donc dû monter droit jusque près de la lisière d’arbres. Je marchais là; il n’y avait personne à soixante-dix miles [112,6 km–N.D.T.] de moi, à ce que je sache. M. Jefferies, le propriétaire du ranch, avait emprunté une autre piste et était allé dans l’autre direction, et nous devions nous rencontrer environ quatre jours plus tard.

            Et ce matin-là, j’ai attaché mon cheval et je suis monté très haut dans ces régions où, il y a des années, je rabattais le bétail. Un jour, pendant que j’étais là-bas, je marchais, chassant l’élan et, tout à coup, une pluie est survenue. Et je me suis mis derrière un arbre, près d’un endroit où des arbres avaient anciennement été renversés par la tempête, qui avait balayé les montagnes des années avant, puis la pluie est passée. Au début de l’automne, en octobre, en haut dans les hautes montagnes du Colorado, il pleut un petit moment, ensuite il y a un peu de neige pendant un petit moment; puis le soleil brille et ainsi de suite.

34        Et j’ai été émerveillé par quelque chose qui s’est produit ce jour-là; c’est toujours resté dans mon coeur. Pendant que je regardais la pluie passer, j’étais un petit peu mouillé; j’ai donc essuyé mon visage et je suis sorti de derrière l’arbre. Pendant que je me tenais là, j’ai entendu à l’extrémité du col un vieux loup qui s’est mis à hurler, et la femelle lui répondait en bas de la vallée.

            Ma mère est une demi-indienne, comme vous le savez tous, et oh! quand David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur...» Quelque chose ici au fond appelle, et j’aime la nature. Et quand j’ai entendu ce vieux loup hurler et la femelle lui répondre, quelque chose tout au fond de moi a commencé à appeler.

            J’ai regardé; le soleil se laissait entrevoir à travers les rochers à l’horizon occidental, pendant qu’il descendait; et j’ai vu ce soleil se déplacer. Et il brillait sur les arbres aux feuilles persistantes qui avaient gelé à cause de la pluie, et un arc-en-ciel s’est formé là. Juste à ce moment-là, au milieu du troupeau d’élans que je poursuivais, j’ai entendu le gros vieil élan mâle beugler là au fond, dans les grands fourrés. Oh! je me suis mis à pleurer; je ne pouvais pas m’en empêcher. Quelque chose en moi aime la nature. «Et quand la profondeur appelle la profondeur, au bruit de Tes cataractes...»

35        S’il y a ici à l’intérieur quelque chose qui appelle une profondeur, il doit y avoir une profondeur pour y répondre. Avant qu’il y eût une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait y avoir de l’eau pour qu’il y nage, sinon il n’aurait pas des nageoires. Avant qu’il y eût un arbre pour pousser sur la terre, il devait d’abord y avoir la terre, sinon il n’y aurait pas d’arbre.

            Il y a quelque temps, quelques années, j’ai lu qu’un petit garçon mangeait les gommes des crayons. Et, par la suite, sa mère l’a vu manger la pédale de la bicyclette. Et on a fini par découvrir qu’il mangeait ce caoutchouc... Un examen à l’hôpital révéla que le petit garçon avait une carence en soufre. S’il y a quelque chose ici à l’intérieur qui a besoin de soufre, il doit y avoir du soufre pour y répondre.

36        Et en d’autres termes, avant qu’il y ait une création il doit y avoir un Créateur pour créer cette création. Il n’y a pas un homme ou une femme ici qui a déjà goûté à Dieu et qui, maintenant même, ne désire pas ardemment davantage de Dieu. Vous cherchez davantage de Dieu. S’il y a ici à l’intérieur un désir pour davantage de Dieu, il doit y avoir quelque part davantage de Dieu à recevoir. Nous devrions tout simplement d’un bond quitter le poteau. C’est ça.

            Et pendant que j’entendais ces cris continuer, j’ai vu ces couleurs de l’arc-en-ciel; j’ai pensé à la tunique de Joseph à diverses couleurs. J’ai pensé à l’arc-en-ciel d’Apocalypse 1, l’alliance que Dieu a faite dans la Genèse avec les hommes de la terre et qu’Il a confirmée à travers Christ. Et pendant que je tournais autour de cet arbre comme un fou, criant à tue-tête... Ça importait peu pour moi. Il se passait quelque chose au fond de moi tel que je ne pouvais pas me tenir tranquille. Je voyais Dieu dans l’arc-en-ciel; je voyais Dieu dans le coucher du soleil. J’entendais Dieu appeler à travers le loup; j’entendais Dieu appeler partout. Si vous avez Dieu en vous, vous verrez Dieu partout où vous regardez. C’est juste. Il doit d’abord entrer ici à l’intérieur. Il doit vous changer d’un poulet en un aigle. Il doit vous donner ici à l’intérieur le désir de faire quelque chose. C’est juste.

37        Et comme je regardais cela, tout à coup j’ai entendu un petit écureuil des pins. Si quelqu’un parmi vous, frères, sait ce qu’est cet animal, c’est le policier des bois: il fait trop de bruit pour rien. Et il se tenait là sur une souche à jacasser, jacasser, jacasser et jacasser. Et je me suis dit: «Petit ami, que fais-tu?» Et le vieux propriétaire du ranch était un vieil homme très rude avant de se convertir. Et il me disait souvent que les écureuils des pins maudissaient. Et j’ai dit au petit ami: «Tsk, tsk, tsk, quel langage!» Mais il continuait tout simplement.

            Mais j’ai observé, ce n’était pas contre moi qu’il jasait; un grand aigle, qui avait été contraint par l’orage à descendre, était sous ces arbres qui avaient été renversés par la tempête. Et le grand gaillard est sorti d’un bond. «Oh! ai-je dit, je comprends pourquoi tu faisais tant de bruit.» Il ne me regardait pas; il regardait cet aigle.

38        Ainsi, comme le grand gaillard avait été contraint à descendre des cieux jusque dans cet endroit où les arbres avaient été renversés par la tempête, je l’ai observé quelques instants; et je me suis dit: «Ô Dieu, pourquoi as-Tu complètement détourné mon attention de l’autre côté pour ceci ici en bas? Qu’y a-t-il dans ceci?» Voilà un pauvre petit écureuil des pins qui ne vaut pas un sou. Voilà un vieil aigle; la seule chose qu’il fait, c’est voler dans le ciel.» Mais je me suis dit: «Pourquoi as-Tu détourné mon attention pour que je regarde par ici?»

            Et pendant que je regardais le vieux gaillard, il ne cessait de remuer ses ailes. Je me suis dit: «As-tu peur de moi?» J’ai dit: «J’ai un fusil ici; je pourrais t’abattre si je le voulais.» Et j’ai pris le fusil comme cela. Je l’ai observé, il... Ses grands yeux me regardaient, et il ne cessait de remuer ses plumes. Et je me suis dit: «Oui, je comprends pourquoi tu es si courageux. Voilà pourquoi tu n’es pas un peureux. Dieu t’a donné ces deux grandes et puissantes ailes. Et tu as confiance dans ces ailes.»

39        Si seulement nous pouvions prendre les ailes de la Bible, la Parole écrite de Dieu, que Dieu a donnée à Son Eglise pour voler, et si nous pouvions faire autant confiance à la Parole de Dieu par le Saint-Esprit, pour qu’Elle produise la brise pour nous emporter... Si seulement nous avions autant confiance que cet aigle en avait dans ses ailes... Il savait qu’il pouvait d’un seul bond se retrouver dans cette lisière des arbres, au-dessus de ces arbres, et que je ne pourrais pas l’abattre si je devais le faire. Il avait confiance en cela.

            Et je l’observais. Au bout d’un moment, il en eut marre d’entendre ce pauvre petit écureuil des pins, et il a tout simplement fait un grand bond et il a simplement battu des ailes quelque deux fois, et savez-vous ce qu’il a fait? Il n’a plus battu des ailes. Il savait comment déployer ses ailes. Et il a tout simplement gardé ses ailes déployées comme cela, et chaque fois que le vent venait, cela l’emportait continuellement plus haut. Et je me suis tenu là à le regarder jusqu’à ce qu’il est devenu un tout petit point. J’ai pleuré là comme un enfant. J’ai pensé: «Ô Dieu, c’est ça; c’est ça.»

40        Si seulement l’Eglise savait comment déployer ses ailes, ses ailes de la foi, pour entrer dans la promesse de Dieu, et non pas battre des ailes en allant de-ci de-là pour se joindre aux méthodistes, se joindre aux baptistes, se joindre aux presbytériens, se joindre aux unitaires, se joindre aux Assemblées, à chaque petit isme qui apparaît, s’y joindre. Ce n’est pas ça. Il est juste question de déployer vos ailes dans Sa promesse et de laisser le Saint-Esprit tout simplement vous emporter plus haut, vous emporter plus haut, continuellement. Il a laissé cette vieille petite marmotte liée à la terre, cet écureuil des pins, se tenant là et faisant: «Cha! cha! cha! les jours des miracles sont passés. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas. Vous n’êtes qu’une bande d’idiots; c’est tout ce qu’il en est.» C’est à peu près comme cela. «Cela n’existe pas.» Il a tout simplement continué à s’éloigner, à s’éloigner, à s’éloigner et à s’éloigner encore, laissant là derrière cette petite créature jacasser et jacasser par ici et jacasser et jacasser par là.

41        Que Dieu nous aide à prendre les ailes de l’aigle pour nous envoler vers chaque promesse divine que Dieu a donnée dans la Bible. Voilà pourquoi ce garçon qui était fou et épileptique est parfaitement guéri ce soir, c’est parce que sa foi était placée dans les ailes. Dieu l’a emporté, l’amenant de la maladie à la bonne santé. Voilà pourquoi cette aimable petite femme est assise là, et que celle-ci est ici derrière: C’étaient des alcooliques, des consommatrices de drogues, des toxicomanes et tout; ce n’est pas parce qu’elles sont allés chez les Alcooliques Anonymes, et qu’elles ont fait ceci et ont reçu des injections. Ce n’est pas ce qu’elles ont fait. Elles ont tout simplement déployé leurs ailes de la foi dans la promesse de Dieu, et elles ont dit: «Ô Dieu, Tu as promis cela; la promesse est mienne.» Et les voici ce soir dans leur état mental normal, en bonne santé, fortes. Et la drogue et le whisky sont toujours dans les poubelles.

42        C’est la raison pour laquelle ce soir vous femme, vous n’êtes pas là dehors, comme une prostituée dans la rue. C’est la raison pour laquelle, messieurs, vous n’êtes pas là dehors dans les rues comme des contrebandiers d’alcool ou des ivrognes, c’est parce que vous avez déployé vos ailes dans la promesse de Dieu; et par la foi, le Saint-Esprit vous a emportés au-delà des barrières dénominationnelles. C’est la raison pour laquelle les Hommes d’Affaires Chrétiens sont ici ce soir et que cette convention se poursuit, c’est parce qu’ils ont déployé leurs ailes, qu’ils ont placé leurs jalons plus loin. C’est la raison pour laquelle il y a cette communion fraternelle ici ce soir, c’est parce que des hommes ont osé déployer leurs ailes.

            Mon ami, permettez-moi de vous dire ceci ce soir: L’aigle est en train d’éveiller sa couvée, et s’il y a quelqu’un dans cette salle ce soir qui oserait déployer ses ailes ou prom-... dans la Parole promise de Dieu, Dieu va vous prendre de cette vie misérable, injuste, impie et égoïste que vous menez pour vous libérer, vous rendre heureux, et faire en sorte que vous viviez au-dessus du péché et que vous viviez dans une atmosphère de bénédictions, dont le monde et les poulets ne savent rien.

43        Inclinons la tête juste un instant pendant que nous méditons sur ces choses. Maintenant, la convention est terminée. La Bible dit: «Que ce qui est digne de louange, que ce qui est vertueux soit l’objet de nos pensées.» En tant que telle, la convention n’a pas produit de grands résultats. Mais, ami pécheur, qu’est-ce que cela a fait pour vous? Si vous avez vu l’attitude des hommes qui marchaient autrefois dans les rues comme vous, et les voici maintenant ici ce soir en tant que des fils et des filles de Dieu... Vous voyez des hommes d’affaires qui avaient l’habitude de tricher, de voler et de mentir, qui avaient l’habitude de rouler leur voisin. Vous voyez comment vivent ce soir des femmes qui menaient une vie immorale. Vous voyez des alcooliques, et–et des trafiquants de drogues et tout le reste, et la vie qu’ils menaient, et considérez où ils vivent ce soir. Ils ont pensé à quelque chose de différent. Il s’agit de Christ. Christ est l’Aigle de l’Eglise. Christ est le Grand Aigle. Il est Celui qui suscite vos émotions.

            C’est Lui qui secoue votre pensée maintenant même. Ne voudriez-vous pas ce soir étendre par la foi la main et prendre cette seule chose que vous avez, votre main, votre coeur et mettre cela sur les ailes de Sa Parole et dire: «Ô Dieu, emporte-moi loin de tous ces soucis et tracas du monde, et fais que je sois à Toi à partir de ce soir.»? Avant que nous priions, et pendant que vos têtes sont inclinées et que tous les chrétiens sont en prière, je me demande ce soir, au Nom de Christ, s’il y a ici quelqu’un qui ne s’est jamais réellement senti libre et heureux en Jésus-Christ, loin des choses du monde, voudriez-vous être libre? Voudriez-vous lever la main vers Lui ce soir pour dire par là: «Frère Branham, priez pour moi. Je désire maintenant être ce chrétien dont vous parlez.»? Voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Levez la... Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un d’autre?

44        Là-haut aux balcons, levez la main pour dire: «Frère Branham, je suis membre d’église.» C’est vrai. «Je suis membre d’une Eglise pentecôtiste.» L’église dont vous êtes membre importe peu. Vous êtes malgré tout lié à la terre par les soucis et d’autres choses de cette vie, pourquoi ne voulez-vous pas être libéré ce soir? Pourquoi ne venez-vous pas, ne montez-vous pas sur cette promesse de Dieu? «Par la foi, Seigneur, ce soir je déploie mes petites ailes que Tu m’as données, les petites ailes de la foi que j’ai; je les battrai en Ton Nom jusqu’à ce que je puisse m’envoler.» Voudriez-vous lever la main et dire: «Priez pour moi, Frère Branham. Je désire maintenant même accepter Christ pour qu’Il m’aide.»? Que Dieu te bénisse, petit ami. Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse au balcon. C’est juste.

            Quelqu’un d’autre? Peu m’importe, membre d’église, quoi que vous soyez, levez simplement la main, dites: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham; je désire maintenant avoir cette expérience.» Que Dieu vous bénisse, monsieur qui êtes là derrière. Que Dieu vous bénisse, tout au fond au coin. Que Dieu vous bénisse au fond, là-haut. C’est juste. Quelqu’un ici en haut au balcon, partout, levez simplement la main. Et à côté de ce...

45        [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.]... prédicateur, et vous prêchez tout simplement pour un gagne-pain, et vous prêchez tout simplement pour gagner votre vie. Frère, levez la main ce soir vers Christ, dites: «Ô Dieu, détache-moi de ces choses.» Si vous prêchez tout simplement pour l’argent que vous en tirez, honte à vous, pasteur, honte à vous. Et vous qui le faites juste pour être populaire ou juste pour aller à des conventions et savourer des bénédictions et avoir la communion, est-ce là la seule chose pour laquelle vous êtes chrétien? Honte à vous. Si vous n’êtes pas disposé à mourir à vous-même et à sacrifier tout ce que vous êtes, frère, pour la cause de Christ, alors honte à vous. Levez la main, dites: «Ô Dieu, crée en moi un coeur pur.» Veuillez lever la main et dire: «Aie pitié de moi, ô Christ.» Plusieurs ont levé leurs mains; nous allons dire un mot de prière juste dans quelques instants. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bien. C’est bien. Levez-la très haut; c’est ça. Amen. Juste pendant que nous attendons un instant...

46        Et vous, les hommes d’affaires? Un de ces jours vous allez laisser vos affaires. Peu importe combien vous êtes prospère, vous allez laisser ces affaires. Chaque sou que vous avez gagné se volatilisera entre les mains des membres de votre famille, et–et il y aura des disputes, de la bagarre, un tas d’histoires. Alors, combien de trésors avez-vous là-bas au Ciel? Que savez-vous de Christ? Le connaissez-vous comme Celui qui bénit votre âme? Souvenez-vous, la pluie tombe aussi bien sur les justes que sur les injustes. Mais voici ce que je veux dire: Connaissez-vous Christ?

            Vous direz: «Oh! je connais très bien la Bible.» Connaître la Bible, ce n’est pas la Vie.

            «Je connais le catéchisme.» Ce n’est pas la Vie. Mais connaître Christ, c’est la Vie. C’est la seule façon dont vous puissiez avoir la Vie. Vous pourriez connaître les affaires, mais connaissez-vous Christ? Vous pourriez connaître la Bible sans connaître Christ. Si vous ne Le connaissez pas selon le vrai pardon des péchés et le baptême du Saint-Esprit... Je ne parle pas d’un tas de bruit; je ne parle pas d’un tas de ceci ou de cela; je veux dire Le connaître Lui, c’est-à-dire que le pardon gratuit des péchés est entré dans votre vie, et les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles. Si vous ne Le connaissez pas comme cela, dans la liberté et l’amour, dans un tel amour divin... Si vous L’aimez suffisamment, vous ne commettrez aucune des choses du monde.

47        C’est comme un homme, s’il aime sa femme, elle n’a pas à s’inquiéter qu’il aille courir. C’est la même chose pour la femme vis-à-vis du mari, le mari vis-à-vis de la femme. Si vous vous aimez d’un vrai amour l’un l’autre, vous serez fidèles l’un à l’autre; vous pouvez avoir confiance l’un dans l’autre. Et si vous aimez réellement Christ, ce n’est pas le fait d’appartenir à Son Eglise. Elle pourrait vous appartenir, et [en même temps] vous pourriez courir avec une autre. Mais si vous l’aimez, vous ne le ferez pas. Ne dites pas que vous l’aimez tout en faisant cela; vous ne l’aimez pas. Les actes sont plus éloquents que les paroles.

            Maintenant, si vous aimez réellement Christ et que vous Le connaissiez réellement, louez le Seigneur. Mais si vous ne Le connaissez pas, dites: «Frère Branham, je veux Le connaître.» Juste avant que nous priions maintenant. Quelqu’un d’autre, s’il y en a, quelqu’un d’autre, je sens comme si... Voilà. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Prions.

48        Pendant ces courts instants qui nous séparent de la fin de cette grande série de réunions, où j’ai appris que beaucoup de gens sont venus à Toi et ont été sauvés, et ont reçu le Saint-Esprit béni dans leur coeur, une expérience qu’ils n’oublieront jamais pendant toute l’éternité... Car c’est là qu’ils sont devenus une partie de Dieu.

            Nous Te remercions pour tout. Nous Te remercions pour ces hommes, ces hommes chrétiens. Dans les réunions, leur convention, ô Dieu, puisses-Tu les bénir. Puissent-ils tout simplement croître et croître et...?.... Nous Te prions, ô Dieu, d’une manière spéciale, de venir à leur coeur maintenant même d’une façon ou d’une autre. Et puissent-ils sentir pour ainsi dire un vent impétueux, comme celui qui est descendu le jour de la Pentecôte. Que chaque chose branlante dans leur vie maintenant soit emportée par ce vent. Qu’une paix parfaite, la joie qui surpasse tout entendement, entre profondément et abondamment dans leur coeur. Que ce soir ils partent d’ici en se réjouissant. Accorde-le, Seigneur. Que les pasteurs les trouvent, les baptisent pour les faire entrer dans la communion fraternelle...

49        ...?... des réunions comme celles-ci, lorsque nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes, c’est à ce moment-là que nous avons à coeur les uns les autres, Christ étant parmi nous, nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes... Pour moi, c’est comme un temps où on est récuré. Eh bien, je pense à ce que nous devrions faire en ce moment; frère Demas m’a demandé d’offrir une prière pour toute l’assemblée juste avant de partir. Et je pense que nous devrions incliner la tête, chacun de nous, dans une prière silencieuse, et rendre grâce à Dieu pour cette grande convention, pour ce qu’Il a fait. Que chacun de nous, à sa propre manière...?... quelque chose, pendant que nous...

            Chantons très lentement Ma foi regarde à Toi. Et chantons d’abord cela juste avant que nous priions. Très doucement maintenant: Ma foi regarde à Toi, très doucement, très bien.

Ma foi regarde (Maintenant, inclinez la tête maintenant.)
Toi...

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