La Grande Commission

Date: 57-0804A | La durée est de: 1 heure et 17 minutes | La traduction: Shp
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1          C’est vraiment un privilège pour moi de revenir encore ici dans cette grande arène cet après-midi, à Edmonton, pour passer ce temps de communion avec mes précieux amis canadiens, ainsi qu’avec les gens de toutes les provinces. Nous nous attendons à ce que Dieu nous donne [Ses bénédictions] au-delà de tout ce que nous pouvons faire ou penser.

            Ça fait un bon bout de temps depuis que j’ai été ici dans cette arène la dernière fois. Et il est passé beaucoup d’eau sous le pont depuis ce temps-là, comme nous le disons aux Etats-Unis, mais Dieu reste le même. Il ne change jamais. Il est le même Dieu ici cet après-midi qu’Il l’était quand nous étions ici auparavant.

2          J’ai eu ce grand privilège de prêcher l’Evangile à travers le monde depuis lors, et de voir environ deux millions de personnes venir à Christ au cours de nos réunions. Ça fait bel et bien plus d’un million maintenant. Et nous sommes venus aujourd’hui pour vous saluer au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Et c’est vraiment étrange que je sois ici en ce moment. Deux ou trois fois avant cette occasion-ci, on avait annoncé que je serais ici, mais il s’est passé quelque chose qui a fait que je... Une fois, particulièrement, j’ai été bloqué par la neige, et je ne pouvais pas aller au-delà des montagnes pendant plusieurs jours. Et je ne pouvais pas sortir des montagnes. J’étais vraiment bloqué. Et j’étais à Roundup, dans le Montana, et il y avait une terrible tempête de neige.

3          Et je suis entré là, le temps était aussi beau que là dehors maintenant. Et le lendemain quand je suis sorti, je ne pouvais voir qu’une partie du dessus de ma petite camionnette Chevrolet dans laquelle j’étais. Et nous étions bloqués là dans la neige pendant plusieurs jours, et nous n’avons pas pu arriver ici. Je–je m’excuse pour ça... car je serais peut-être arrivé ici deux ou trois jours plus tôt. Mais mes réunions sont programmées de telle sorte qu’il me faut pratiquement courir d’un endroit à un autre.

            Alors j’étais... cet hiver, j’étais censé revenir ici. Et ainsi, il s’est fait qu’ils ont pris des disposi-... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Juste... Le vice-président de... chrétien... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

4          Cette année, il va faire le tour du monde. Il m’a demandé si–si je pouvais l’accompagner, et je me suis senti contraint de ne pas le faire. Et je lui ai dit que je ne pense pas que je peux le faire. Toutefois, j’ai dit: «S’il est possible que j’aille, j’irai, mais j’aimerais d’abord que monsieur Tommy Hicks ou quelqu’un d’autre aille, monsieur Oral Roberts ou quelqu’un d’autre qui peut prendre ma place.»

            Et il a essayé de fixer cela, puis l’heure est venue où je devais partir. Eh bien, j’ai découvert qu’on avait passé une annonce comme quoi je serais en Allemagne. Deux mille cinq cents ministres rien qu’en Allemagne ont collaboré pour la réunion. Et la salle de prière avait une voie de sortie. Et elle avait quarante mille places assises.

5          Et ensuite, le Saint-Esprit m’a interdit d’y aller. Il m’a envoyé à Edmonton. Pourquoi? Je ne sais pas. Je suis simplement venu ici. Il me semble que c’est mieux d’aller selon la volonté du Seigneur que... Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu... «Il n’y a aucune condamnation», je veux dire, Romains 8.1 «Pour ceux qui sont en Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit.» C’est ce que nous essayons de faire. J’essaie dans tout mon ministère... j’essaie de faire... Bien des fois, je faillis, mais j’essaie de marcher exactement comme Dieu veut et de faire ce qu’Il me dit.

            Mon ministère n’a pas connu un accroissement, je pense, ou plutôt les foules et tout, comme c’était le cas quand j’étais ici auparavant. Mais Il devient plus doux pour moi comme les jours passent. J’étais un jeune garçon quand j’étais ici avant, maintenant je suis un homme d’âge mûr.

6          Y a-t-il quelqu’un ici cet après-midi qui–qui était dans la réunion la dernière fois quand j’étais ici? Faites voir vos mains. Voyez les mains. N’est-ce pas merveilleux? Et plusieurs personnes de ce petit groupe-là sont encore vivantes cet après-midi. Je suis vraiment reconnaissant à Dieu pour avoir épargné votre vie afin que nous puissions encore nous revoir de ce côté-ci du–du Ciel.

            Maintenant, nous ne sommes pas venus auprès de vous... J’aimerais que vous vous rappeliez que nous ne sommes pas venus auprès de vous en tant qu’une dénomination, mais nous sommes venus en tant que votre frère. Je suis venu ici dans un seul but: communier avec tous mes amis. Je suis venu prier pour les enfants de Dieu, les malades du médecin, mes amis, ce n’est pas pour guérir quelqu’un, c’est pour prier pour les gens. Et je crois que Dieu dans Sa miséricorde, nous accordera notre grand désir. Et nous croirons. J’apprécie chaque ministre qui collabore dans cette série de réunions. Nous avons annoncé cela à la hâte, on n’a pas suffisamment annoncé cela parce que le Seigneur avait parlé, et c’est le temps de partir, après ces années, dix ans où on a attendu le moment du retour.

7          Je crois que si tous nous nous rassemblions, nous priions ensemble et que nous restions solidaires, Dieu nous bénira ensemble. N’est-ce pas? Je crois qu’Il le fera, si nous conjuguons nos efforts maintenant. Eh bien, le réveil, un seul ministre ne peut pas l’amener. Ça demande le concours de nous tous ensemble. Seul, je peux... et les vôtres qui sont malades ici, je peux prier–je doute que je puisse offrir une prière pour chacun d’eux en faveur des malades. Mais si vous tous, vous m’aidez, nous pourrons tous ensemble prier pour les malades–offrir une prière en faveur des malades pour chaque personne qui est ici. Ne le croyez-vous pas? Tout le monde à Edmonton, nous le pouvons certainement.

            Mais je–j’ai besoin de vous et tous nous avons besoin de Dieu. Nous avons donc besoin les uns des autres, et nous avons besoin de Dieu. Ainsi prions, jeûnons, et invoquons Dieu, et brisons maintenant nos petites divergences dénominationnelles : ce sont des presbytériens, ce sont des méthodistes, ce sont des pentecôtistes, ce sont des Nazaréens, et–et autres. Mais nous–nous ne dressons pas cette barrière. Nous sommes tous un en Christ. C’est ce qu’a été ma position, et je–je pense que c’est l’une des raisons qui ont fait que mes réunions n’ont pas connu un accroissement comme celles des autres. En effet, je n’ai pas voulu que ça soit quelque chose de grandiose, afin que je puisse aller là où Dieu m’envoie. Il y a quelques mois, j’ai tenu une réunion de réveil dans un bâtiment qui contenait trente personnes, si celui-ci était archicomble. Mais c’est là que le Seigneur m’a envoyé.

8          Eh bien, je... si j’avais une grande station de radio, à l’échelle mondiale, si j’avais une grande chaîne de télévision à l’échelle nationale, ou quelque chose de ce genre–de grands livres, et que sais-je encore, ainsi que des imprimeries, je ne pourrais pas aller à un petit endroit comme celui-là, parce que je ne pourrais simplement pas–je ne pourrais pas me le permettre. Mon–je devrais être là où il y a de grandes foules et pour demander de l’argent et tout afin de faire fonctionner ces stations.

            Mais ce n’est pas ma nature. Je n’ai pas fait ça lorsque j’étais ici auparavant. Je n’ai pas changé le moins du monde. Non, non. Je prêche le même Evangile, je crois au même Seigneur Jésus. Et je suis toujours contre le fait de mendier et de soutirer de l’argent. Nous ne sommes pas venus pour cela.

            Monsieur Sothmann que voici, mon précieux ami, frère Sothmann, est directeur par intérim des réunions, ou plutôt, il rassemble simplement les gens. Et dès que les frais ont été couverts, c’est tout. C’est cela. Juste... Nous ne venons jamais pour de l’argent. Nous venons pour vous aider et communier. Nous voulons être une bénédiction pour vous, et nous sommes sûrs que vous serez une bénédiction pour nous.

9          Et maintenant, dans le... Ils vont avoir, dès demain, un petit étalage de livres par ici. Dans cet étalage de livres, un petit stand, il y aura des livres qui sont–ils les ont. Nous ne disons pas que nous les vendons. Ils ont–nous–ça nous coûte. Je dois les acheter avec une réduction de 40 cents par rapport au prix que nous fixons aux gens, s’ils en veulent; et nous les achetons pour eux. Et si quelqu’un est pauvre, et qu’il n’a pas d’argent, il n’a pas à acheter cela. Nous les lui donnons. Et nous avons quelques disques et ainsi de suite que ces garçons-ci, mes associés, monsieur Mercier et monsieur Goad... Dès demain, ils seront ici avec ces sermons et tout. Si vous voulez avoir l’un de ces sermons comme souvenir de cette série de réunions, ce sont ces garçons qui les vendent... Si vous n’avez pas d’argent pour les acheter maintenant, ils ne les vendent pas. Nous les mettons simplement sur le–le présentoir, ils sont là.

10        Mais bien sûr, cela nous coûte et si vous désirez acheter, nous aider, c’est très bien. Ça dépendra de vous. Et ces... Ça va coûter environ... je pense que les jeunes gens ont dit que leurs bandes...

            J’étais dans une réunion il y a quelque temps et ils exigeaient neuf dollars par bande. Et puis, je suis allé à une autre réunion tout récemment à Chicago, et ils avaient un enregistreur là-bas et ils demandaient sept dollars. Je me suis dit que cela semblait bizarre. Et ces jeunes gens ici achètent les bandes et les revendent et ainsi de suite, ils y enregistrent les messages et puis ils mettent cela sur un autre support. Ça coûte environ... C’est combien, Léo? Trois dollars cinquante cents. Ainsi ça pourrait être le tiers de ce que ça coûtait à une réunion; puis ça coûtait à peu près la moitié de ce que ça coûtait à une autre réunion. Et–et cependant nous–nous nous tirons bien d’affaire malgré cela. Vous voyez donc que nous sommes ici rien que pour communier avec vous, vous aimer, et partager les bénédictions de Dieu les uns avec les autres.

11        J’aimerais expliquer. C’est ce que je... Nous pensions rassembler cet après-midi, certains détails sur les réunions. Puis, nous vous parlerons pendant quelques instants, afin que nous puissions revenir pour commencer les services des lignes de prière. Habituellement dans mes réunions, c’est la prière pour les malades. Lorsque je descends de l’avion ou quelque part, c’est la prière pour les malades; c’est toujours la prière pour les malades. Et j’aime le faire. J’aime bien cela.

12        Eh bien, je ne prends pas la place du médecin. Dieu nous a donné des médecins pour lesquels nous sommes reconnaissants. Mais je dois chercher à travailler avec les médecins. Si le médecin vous donne tous les médicaments qu’il connaît, et que vous ne pouvez pas guérir ou que votre cas dépasse ses connaissances médicales, alors, je sens que j’ai le droit d’aller auprès de Dieu et demander à Dieu de nous aider. Il–Il est le grand Médecin qui a promis de vous guérir.

            Eh bien, j’espère que je ne m’étendrai pas sur quoi que ce soit, ni ne dirai quoi que ce soit de faux ici à l’estrade ou ailleurs. Mais j’ai vu des milliers et des milliers de fois des gens que les médecins avaient abandonnés, qui sont en bonne santé et normaux aujourd’hui; en effet, la prière change les choses. «La prière de la foi sauvera le malade.»

13        J’ai vu la prière accomplir des miracles. Oui, dans ces derniers jours, dans cet âge moderne dans lequel nous vivons, j’ai vu plus de miracles accomplis par Jésus dans mon ministère que j’en ai lu dans tout Son Livre. Jésus-Christ a accompli dans mes réunions plus de miracles que j’en ai lu dans Son Livre, de la Genèse à l’Apocalypse, des miracles du même genre. Il est toujours le même. Il ne change pas.

            Eh bien, nous vivons dans un âge moderne et scientifique, un âge des je-sais-tout, où tout est prouvé par la science. Et si vous retournez dans la Bible, vous trouverez que c’est exactement le même genre d’âge qu’on avait avant la destruction antédiluvienne. Vous le savez tous.

            Et les enfants issus de la lignée de–de Caïn sont devenus des scientifiques. La lignée des enfants de Seth était spirituelle. Ces deux différentes classes de gens existent encore aujourd’hui: les scientifiques et les gens dont la pensée est tournée vers les choses spirituelles. Ils devraient travailler ensemble. Mais c’est vraiment le contraire.

14        Nous découvrons qu’aujourd’hui dans le champ de mission, il se dit beaucoup de choses. Nous découvrons que le docteur en médecine va dire au chirur-... du chirurgien: «Tu n’as pas besoin de te faire charcuter par cet homme. Tu n’as pas besoin d’une opération. Il n’est rien d’autre qu’un boucher.»Eh bien, le chirurgien viendra après, et dira: «Vous n’avez pas besoin des pilules sucrées d’un docteur en médecine. Il vous faut une opération.» Vous y voilà. Nous voyons le chiropraticien qui dira de l’ostéopathe : «Tu n’as pas besoin qu’on te frictionne le dos, il te faut un réajustement des os.» Et l’ostéopathe dira du chiropraticien: «Tu n’as pas besoin de te faire casser le cou. Tes muscles sont très serrés.» Et tous diront: «Le prédicateur est un charlatan.»

15        Frère, quand vous voyez de tels motifs... Pour moi, il me semble que je serai justifié de dire: «Ce sont des motifs égoïstes.» Eh bien, nous savons que le chirurgien aide; nous savons que les médicaments aident, nous savons que le chiropraticien, l’ostéopathe, nous savons que tous aident. Et après tout, c’est à Dieu de guérir, peu importe ce qui vient ou ce qui va. C’est Dieu Seul qui peut guérir.

            Il n’y a jamais eu une goutte de médicament qui ait guéri un homme, ou il n’y a jamais eu un homme équilibré qui ait dit que ça guérit [un homme]. S’il–s’il l’a fait, je peux vous montrer dans une minute combien–combien c’est de la folie. Voyez-vous? Il n’y a qu’un seul Guérisseur; c’est Dieu.

16        Eh bien, aux Etats-Unis, les Cliniques Mayo et John Hopkins sont les plus grandes cliniques que nous ayons. Elles ne prétendent pas guérir. Elles disent: «Nous ne prétendons pas guérir. Nous affirmons que nous assistons la nature. Il n’y a qu’un seul Guérisseur, et c’est Dieu.» J’aimerais juste vous poser une question. Dans Psaume 103.3, le Seigneur a dit: «Je suis l’Eternel qui te guéris de toutes tes maladies.» Combien ont déjà lu cela dans la Bible? Eh bien, est-ce... Pour moi, c’est soit la vérité, soit une erreur. Et si c’est une erreur, le reste pourrait aussi être une erreur. La Bible est la Parole éternelle de Dieu.

17        Et un croyant doit sérieusement reposer sa foi sur la Parole de Dieu. Et la foi ne peut pas reposer sur le sable mouvant de la théologie humaine. Elle doit toujours reposer sur le Rocher inébranlable de la Parole éternelle de Dieu. Dieu l’a dit; et cela règle la chose. S’Il est Dieu, Il doit tenir Sa Parole. Et s’Il ne tient pas Sa Parole, alors Il n’est pas Dieu ou ceci n’est pas Sa Parole.

            Eh bien, c’est la seule base que nous pouvons trouver pour la véritable foi. Elle doit reposer sur la Parole de Dieu. Ainsi, nous savons qu’il y a des miracles qui sont accomplis dans les chirurgiens–par les chirurgiens, au moyen des médicaments et par les chiropraticiens. Il y a des miracles qui sont accomplis. Toutefois, ce n’est pas le chirurgien qui le fait, mais c’est Dieu.

18        J’aimerais vous poser une question. Par exemple, qu’en serait-il si j’étais en train de démarrer une voiture à la manivelle là-bas et que je me cassais le bras, et que je courais chez le médecin et disais: «Guérisseur, guéris mon bras?»

            Il me dirait : « Monsieur, il te faut une guérison mentale.» C’est vrai. Parce qu’il ne peut pas guérir mon bras. Eh bien, maintenant s’il est un médecin guérisseur, et que son médicament guérissait, celui-ci guérirait mon bras. Que fait le médecin? Il remet mon bras en place et Dieu le guérit. Maintenant, un médecin peut enlever une obstruction comme une–une dent pourrie ou l’appendice ou la tumeur, ou quelque chose de ce genre, mais il ne peut pas fabriquer les cellules. Les médicaments non plus ne fabriquent pas les cellules. Dieu seul est le Créateur et les cellules sont une création.

19        Comprenez-vous cela? Vous voyez, Dieu est le Seul qui puisse guérir, Car Il est le Seul qui peut créer. Le diable ne peut pas guérir. Et si quelqu’un dit ou pense cela, ôtez cela de votre tête maintenant même. Le diable n’a jamais opéré une guérison, ou il n’opérera jamais de guérison, absolument pas.

            J’ai vu tout un collège luthérien se convertir à cause de cela. L’homme campait sur une position et il m’a dit que je... Eh bien, j’ai dit...

            «C’est la théologie qui dit que le diable peut guérir...» Et ils ont dit: «Nous connaissons une sorcière qui guérit.» Et je me suis simplement assis et je lui ai écrit une lettre. Il m’a demandé d’aller là, et tout le collège a reçu le baptême du Saint-Esprit (voyez-vous?), tout un collège. Frère Agery. C’est à Minneapolis, dans le Minnesota, le collège Béthanie.

20        Maintenant quand la vérité... La Parole est la vérité, et si je prêche ou que quelque chose qui est en dehors de la Bible, arrive dans cette réunion, alors, attirez mon attention là-dessus. Je ne veux pas de cela. Je ne veux rien d’autre qui–si ce n’est ce qui est dans cette Bible, et je ne veux rien de moins que ce qui est dans cette Bible. Je ne veux pas de choses fantastiques ou d’ismes. Je veux exactement ce que Dieu a dit, pas plus, pas moins. C’est là que ma foi repose, sur ce que Lui a dit. Et je crois qu’Il–que c’est la Parole de Dieu, et Il dit la vérité.

21        Eh bien, le médecin enlève une obstruction. Très bien. Puis Dieu développe les cellules et guérit cela. Comme je le dis souvent: «Tout médicament qui peut guérir l’entaille d’un couteau dans ma main peut guérir l’entaille d’un couteau dans mon veston, si le médicament guérit l’entaille d’un couteau. Mais il n’y a aucun médicament qui peut guérir l’entaille d’un couteau.

            Vous direz: «Eh bien, maintenant, il n’a pas été fait pour votre veston, Monsieur Branham. Il a été fait pour votre main.» Alors si je me coupe la main, et que je tombe mort, et qu’on embaume mon corps avec un liquide qui me donnera une apparence naturelle pendant cinquante ans, et qu’on me suture, qu’on me donne de la pénicilline, un médicament fait à base de soufre, et tous les bons médicaments que nous avons (dont–ou pour lesquels nous sommes reconnaissants), dans cinquante ans à partir d’aujourd’hui, cette entaille sera exactement comme elle l’était quand elle a été faite.

22        Alors si le médicament guérit, pourquoi l’entaille ne guérit-elle pas? Elle ne le peut pas, parce que la vie a quitté. Donc, c’est la vie qui développe les cellules; et la vie, c’est Dieu. Voyez-vous? Il est la Vie. Ainsi, la médecine ne guérit pas. Les médecins ne prétendent pas guérir; ils affirment qu’ils assistent la nature.

            Une fois, je disais cela au cours d’une réunion, et une dame a écrit une note et l’a déposée sur l’estrade ou plutôt sur la chaire. Et le soir précédent–le soir qui a suivi, ou plutôt qui a précédé, elle a dit: «Eh bien, alors Monsieur Branham, je vous demande de me dire ce qu’il en est alors de la pénicilline, quand on vous donne la pénicilline contre–contre un mauvais rhume?»

23        Eh bien, j’ai dit: «Ma chère soeur, la pénicilline ne guérit pas. Aucun médicament ne guérit. C’est Dieu qui guérit.» J’ai dit: «La pénicilline est comme... sur ce principe. Si votre chapeau–ou votre maison était pleine de rats, et que ceux-ci faisaient des trous dans le garde-manger et partout dans les murs, et partout, et que vous mettiez la mort-aux-rats pour les tuer tous, cela ne résoudra pas le problème des trous qui sont dans la maison.»

            C’est ça la pénicilline, elle tue les rats qui sont dans votre corps, mais c’est Dieu qui doit reconstituer les tissus que les rats ont rongés. Il est le Seul Créateur. Voyez-vous? Ainsi, peu importe le sens dans lequel vous prenez cela, c’est Dieu qui est le Guérisseur. Il guérit l’âme; Il guérit le corps. Avant tout, c’est l’âme.

24        Eh bien, la guérison divine et le salut de l’âme ne reposent pas sur la même base. Jésus est mort pour nous sauver. Quand nous sommes sauvés, nous sommes sauvés éternellement. Mais quand nous sommes guéris, physiquement, nous tomberons encore malades. Mais l’âme, c’est la partie immortelle; et Jésus a dit: «Celui qui entend Mes Paroles et croit à Celui qui M’a envoyé, il a (c’est au temps présent) la Vie Eternelle et il ne viendra point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Cela règle la chose.

            Alors, quand nous sommes nés de nouveau, nous devenons une nouvelle créature. Et cette âme est une partie de Dieu. La Vie Eternelle là-bas vient du mot grec «Zoe» qui signifie la Vie même de Dieu. Cela fait de nous des fils et des filles de Dieu. Nous ne pouvons plus périr, pas plus que Dieu ne peut périr, parce qu’on est une partie de Lui.

25        Mais vous... Quand vous êtes malade dans votre corps physique... Avant que ce corps soit racheté, il est toujours sujet aux maladies. C’est tout à fait vrai. Maintenant... Mais il doit mourir. Il doit périr. L’âme aussi devait périr, les pensées. L’âme, c’est la nature de l’esprit. Et ces pensées et tout ce qui est en vous doivent périr, avant que l’homme nouveau naisse en vous pour faire de vous une nouvelle créature en Christ.

            Maintenant, dans les lignes de prière qui vont être formées, les lignes de prière seront... Je ne sais pas exactement ce que nous ferons chaque soir. Nous allons essayer ce soir, par la grâce de Dieu, d’avoir une ligne de prière.

26        Maintenant, ce soir les cartes de prières seront distribuées à un–de 18 h à 19 h. Je pense que les services vont commencer à cette heure-là. Ceux qui désirent obtenir les cartes de prière doivent venir les prendre eux-mêmes, afin de recevoir les instructions. Il y aura un orateur dans la réunion de cet après-midi, qui donnera des instructions sur la guérison du corps et ainsi de suite. Chaque soir, on fera l’appel à l’autel. Amenez vos amis pécheurs. Le–cette...?... cette réunion, excusez-moi, ne présente pas la guérison divine, ça présente Jésus-Christ. Et la guérison divine n’est qu’un appât. Vous ne pouvez pas montrer au poisson le ver–l’hameçon; vous lui montrez le ver. Le poisson mord à l’appât et il prend l’hameçon.

27        Christ a consacré environ 80 % de Son ministère sur la guérison divine pour... et Il a rassemblé Ses foules et à montré Son–a révélé Sa qualité de Messie, puis Il les a appelé à la repentance. Nous essayons de prêcher l’Evangile de la même façon qu’Il l’a été autrefois, car Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est cela notre thème.

            Eh bien, les cartes de prière seront distribuées chaque soir. Depuis que nous étions ici avant, nous avons essayé d’envoyer aux pasteurs les cartes de prière à l’avance. Dès que le premier pasteur faisait entrer sa congrégation, cela réglait la chose pour les autres. Et personne d’autre ne pouvait faire entrer les siens, dans ces petites et courtes séries de réunions. En effet, nous ne prenons pas beaucoup de gens dans la ligne de prière, nous ne sommes jamais restés jusque tard. Et le Seigneur nous a révélé comment nous pouvons diriger une ligne de prière et avoir des centaines de gens dans la ligne de prière, afin qu’on puisse prier pour eux.

28        Maintenant le... Nous avons découvert que cela a engendré de mauvais sentiments parmi les prédicateurs. Puis, je devais faire venir quelqu’un et je le faisais pour... En distribuant les cartes de prière, nous en sommes arrivés à découvrir qu’on les distribue toutes en une seule journée. Et alors si quelqu’un venait le deuxième jour, il n’avait pas de chance, car on distribuait assez de cartes de prière le premier jour pour couvrir toute la réunion. Eh bien, cela n’a donc pas marché.

            Ensuite, je suis arrivé à découvrir que j’avais quelqu’un qui distribuait des cartes de prière, à qui on a offert... Quelqu’un lui a offert cinq cents dollars pour mettre sa femme dans la rangée de devant, afin qu’il soit sûr d’entrer. Eh bien, je devais veiller sur cela. Les magazines et les journaux n’attendent que ça, cette seule chose pour critiquer.

29        Ainsi, j’ai demandé à mon fils de venir avec moi. J’ai deux garçons ici en qui j’ai confiance, monsieur Mercier et monsieur Goad. Et je sais qu’ils ne feront jamais une chose pareille.

            Et d’habitude quand mon fils Billy est là, il distribue les cartes de prière, à moins qu’il soit pressé ou qu’il ait quelque chose d’autre à faire, alors Gene ou Léo, l’un d’eux distribue les cartes de prière. Ainsi, ce ne sont pas des ministres qui distribuent les cartes de peur qu’il n’y ait des réactions après leur départ et que les gens disent: «Eh bien, vous êtes allé donner à un tel une carte de prière et vous ne m’en avez pas donné.» Voyez-vous? C’est ça.

30        Ainsi, nous le faisons avec mon propre fils, et d’habitude les gens ne–les gens s’en prennent à lui, pas autant que cela pouvait se faire si c’était un prédicateur local. Ainsi, on les distribue chaque jour, afin que chaque personne, peu importe si vous venez le premier jour, le deuxième jour, le troisième jour, dans n’importe quelle réunion. Tout le monde a la chance de recevoir une carte de prière. Combien pensent que c’est tout à fait honnête et en ordre? Tout le monde. Vous voyez, cela donne à chacun une chance d’avoir dans–une carte de prière pour entrer dans la ligne de prière.

            Eh bien, les réunions ne sont pas basées sur le fait que je vous impose les mains ou que je prie pour vous. La réunion est solennellement basée sur ceci: sur votre foi dans la résurrection de Jésus-Christ. Je ne crois pas qu’il y ait un homme sur la face de la terre qui ait en lui un pouvoir pour guérir les malades. Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un homme qui a marché sur cette terre, et qui ait eu le pouvoir de guérir les malades, même pas Jésus-Christ. C’est–c’est vrai. Car Il a clairement déclaré: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres, c’est Mon Père qui habite en Moi. C’est Lui qui fait les oeuvres.» Combien savent que c’est la Bible?

31        Et si donc un homme d’ici-bas dit qu’il a la puissance pour guérir les malades, il ne connaît pas les Ecritures. La... La guérison divine est basée sur l’oeuvre achevée de Jésus-Christ sur le Calvaire. C’est une oeuvre achevée.

            Il en est de même du salut. Vous n’avez pas été guéri il y a une année, deux ans, ou plutôt–ou plutôt je veux dire sauvé. Vous n’avez pas été sauvé la semaine passée, ou il y a quarante ans. Vous avez été sauvé il y a mille neuf cents ans quand Jésus est mort au Calvaire. Mais vous avez accepté votre pardon il y a plusieurs années, ou plusieurs soirs, ou je ne sais quand. C’est basé sur la même chose: «Il était blessé pour nos péchés, c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» C’est au temps passé.

            Et chaque bénédiction rédemptrice pour laquelle Jésus est mort au Calvaire est vôtre par la foi, c’est dans l’expiation. «Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris.» Ses bénédictions rédemptrices sont pour l’église depuis que l’expiation a été faite, et les seront jusqu’à ce qu’Il revienne.

32        Eh bien, si vous voulez connaître quelque chose au sujet de la réunion ou de quoi que ce soit, adressez-vous à monsieur Sothmann que voici, à n’importe quel ministre, ou à je ne sais qui ou quelqu’un d’autre. Adressez-vous à l’un des huissiers ou aux garçons, et on apportera cela à monsieur Sothmann. Et il me l’apportera. Et nous prierons pour le cas et nous verrons ce que Dieu dira. Nous serons heureux de vous aider selon tout ce que nous pouvons.

            Maintenant, avant d’ouvrir la Parole et de La prêcher pendant environ vingt minutes, nous allons donner quelques témoignages, et puis, nous allons commencer ce soir et tenir une ligne de prière. Et alors chaque soir... Et nous allons voir si Dieu le permettra. Nous allons prier pour toute personne qui entrera dans ce bâtiment et qui voudra que l’on prie pour elle. Toute chose...

33        Mais maintenant, souvenez-vous, souvenez-vous tous de cette chose; ce qui compte, ce n’est pas le fait que moi je prie pour vous. Ce n’est pas ce que... Eh bien, ce n’est pas seulement moi qui prierai pour vous; ce sera le reste de l’assemblée qui priera pour vous.

            Et remarquez ceci, c’est votre foi en Jésus-Christ ressuscité qui comptera. Et le thème de chaque soirée, c’est: Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. S’Il n’est pas le même, alors nous sommes dans les ténèbres.

34        Eh bien, j’ai été un missionnaire, vous le savez, à travers le monde. J’ai été chez les païens. Je me suis tenu là où j’étais un jour invité par dix-sept différentes religions, et chacune d’elles reniait le christianisme. Et ils ont vu notre Puissant Christ marcher au devant avec cela. Oh! comme c’est merveilleux! Nous ne sommes pas séduits; nous vivons dans–dans la gloire de la véritable et authentique religion et le seul salut qui existent : c’est le christianisme et la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. Amen. Prions juste un moment.

35        Adorable Père, nous avons le grand privilège de venir aujourd’hui dans Ta Présence, la grande et auguste Présence de Dieu. Et nous savons que nous avons le privilège de L’appeler notre Père, le Créateur des cieux et de la terre, Lui qui a créé toute la nature et qui a fait que l’homme domine sur elle. Et dans la chute, l’homme a perdu son autorité par Adam. Mais en Christ, il a été restauré.

            Nous voyons notre Sauveur béni, ce deuxième Adam qui a arrêté le vent et les vagues, Il a été si oint du Saint-Esprit qu’Il a accompli de grands signes et miracles. Les apôtres ont dit le jour de la Pentecôte, s’adressant au monde religieux: «Vous hommes israélites...» Combien Il les a condamnés, parce qu’ils auraient dû reconnaître que c’était le Messie. Car Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage... les miracles et les prodiges qu’Il a opérés par Lui au milieu de vous tous, comme vous en êtes vous-mêmes témoins.

36        Oh! Sauveur Adorable, nous Te prions de nous L’envoyer, ce grand Personnage dont nous attendons la Venue un jour dans un corps physique pour prendre Son église qui attend. Et Il a promis dans Sa Parole que là où deux ou trois seraient assemblés en Son Nom, Il serait au milieu d’eux.

            Et, ô Dieu, nous nous attendons à cela aujourd’hui. Et nous Te prions de nous l’accorder. Donne à cette ville, à cette province, à ce grand territoire canadien, un réveil à l’ancienne mode, pour lequel ils ont prié depuis tant d’années.

37        Les écoles ont envoyé des hommes aux coeurs sincères et ils ont essayé, mais, ô Dieu, les meilleurs d’entre nous ont échoué. Nous avons besoin de Toi, ô Dieu. Tu es le Seul Qui peut accorder ce réveil, et nous Te prions de nous l’accorder. Sauve les perdus; ramène les rétrogrades à la maison, à l’église, et à la communion. Accorde la guérison des corps malades de Tes enfants.

            Et si nous avons trouvé grâce, Seigneur, qu’il y ait même des miracles qui s’opèrent. Ce n’est pas pour dire que–que cela s’est fait parce que nous étions ici, mais c’est afin que Dieu puisse manifester Sa qualité de Messie en Christ dans cet âge-ci aussi. Accorde-le Seigneur. Pardonne nos péchés. Que tous les coeurs s’unissent ensemble dans une même communion, que chaque barrière soit brisée. Accorde-le Seigneur.

            Alors quand les services seront terminés, si c’est Ton bon plaisir que nous passions ces huit jours dans l’humilité, nous inclinons nos coeurs devant Toi et Te remercierons, très précieux Dieu, pour ce que Tu as fait pour nous. Nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé. Amen.

38        Juste par la lecture des Ecritures... En fait, je pense qu’aucune réunion n’est complète sans cette lecture de la Parole. Et maintenant, nous allons essayer de terminer dans quelques instants, afin de vous accorder largement du temps pour prendre votre dîner. Je pense que vous l’appelez dîner ici. Je–je ne conçois pas cela de cette manière-là. Je me dis toujours qu’on me trompe. Là au sud, nous avons le petit déjeuner, le dîner et le souper. Et si j’appelle souper, le dîner, qu’est-ce qui est arrivé à mon dîner? C’est–je ne conçois pas les choses de cette façon-là, et je suis trop avancé en âge pour essayer d’apprendre des nouveautés maintenant en cette matière.

39        Ainsi... après tout, ce n’était pas le dîner du Seigneur, c’est le souper du Seigneur. Eh bien, c’est un peu en faveur [des gens] du Sud. Dans le Livre de saint Marc, au chapitre 16, je vais lire la grande commission.

Enfin, il apparut aux onze pendant qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur coeur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.

Puis il leur dit: Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu.

Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. Amen.

40        Cet âge glorieux dans lequel nous vivons, d’une manière ou d’une autre, a semblé s’éloigner de ceci. Mais je vous ai lu dans la Parole éternelle de Dieu, Il a dit: «Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera ni ne faillira jamais.» Alors si c’est la Parole éternelle de Dieu, ça, c’est une partie d’Elle. Et la portion que je vous ai lue cet après-midi, ce sont les dernières paroles qui sont sorties des lèvres de notre Bien-aimé Sauveur. C’était le mot final à son Eglise universelle.

41        Après qu’Il leur a donné les instructions sur beaucoup de choses, alors Il leur a donné la dernière et grande commission. Et si vous le remarquez, en parlant, Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Souvent, nous essayons de réduire cela à un seul signe. Mais ce n’est pas au singulier. C’est au pluriel. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»

            Et au mieux de ma connaissance, depuis que cette commission a été donnée, dans chaque âge, les gens ont eu des portions de ces signes qui les accompagnaient.

42        Eh bien, la Bible est un Livre oriental. Ce n’est pas un livre occidental. Mais nous sommes un peuple occidental ayant des idées occidentales, et une civilisation occidentale. Et la Bible devient un nouveau livre quand vous La considérez à la lumière des coutumes orientales. Elles ne changent jamais. Elles sont les mêmes.

            Maintenant, quand le Saint-Esprit a été donné, quelques jours après, quarante jours après cette commission... En effet, le Seigneur leur avait ordonné de ne pas prêcher ni de–ni de ne faire quoi que ce soit avant qu’ils n’aient premièrement été revêtus de la puissance d’En haut. Je pense qu’il y a beaucoup à nous reprocher aujourd’hui pour ce qui est de notre confusion. C’est parce que nous n’avons pas attendu la commission de Dieu. Nous sommes allés à l’école et nous avons appris la théologie. C’est tout à fait bien. Mais la théologie seule ne produira pas ce que Christ a dit que la Parole produirait. Même l’enseignement de la Parole correctement mis en ordre, ne produira pas ces signes.

43        Ainsi, peu importe si vous les fermiers–si jamais vous avez du bon blé, à moins que ce blé soit mis en terre, qu’il meurt là, à lui-même, il ne donnera jamais une nouvelle vie. Il en est de même du croyant. Peu importe combien il est bien instruit, à moins qu’il meure dans son intellect, il ne naîtra jamais de nouveau.

44        Je parlais, il y a quelque temps, au grand et célèbre évangéliste Billy Graham. Nos sentiers se sont croisés bien des fois dans le ministère mondial. A Zurich, en Suisse, il a terminé le samedi soir; j’ai commencé le dimanche matin. Et à Louisville, dans le Kentucky, je l’ai entendu dire à un déjeuner: «Voici le modèle.» Et combien j’admire Billy Graham. Beaucoup des siens et sa propre église se sont dressés contre lui, parce qu’il a pris position pour la Parole.

            Mais j’admire un homme qui soutient ses convictions sur la Parole de Dieu. Et il a dit: «Voici le modèle. Quand Paul allait dans une ville et qu’il avait deux convertis, il retournait l’année suivante et il en avait trente, à partir de ces deux.» Il a dit: «Quand je vais dans une ville, et que j’ai ce que les gens appellent vingt mille convertis, quand je reviens l’année suivante, je ne peux même pas en trouver vingt.» Il s’est passé quelque chose.

45        Oh! combien j’avais désiré dire quelque chose. Mais bien sûr, je ne l’ai pas fait. Mais voici ce que je voulais lui dire: «Monsieur Graham, tu as vraiment raison. Mais voici ce qu’il en est, les gens n’ont qu’une conception intellectuelle de Christ, et Christ ne peut pas fonctionner dans l’intellect. Il faut que la chose aille au-delà de l’intellect. Cela doit venir dans le coeur. Et le coeur est une faculté mentale différente.

46        Il y a longtemps, un vieil homme de science disait: «On ne raisonne pas dans cette soi-disant Parole de Dieu, car Dieu a dit dans Sa Parole: «Comme un homme pense dans son coeur...» Et il a dit: «Il n’y a pas dans le coeur de facultés mentales avec lesquelles penser. Dieu voulait donc dire dans la pensée.» Mais si Dieu voulait dire cela, Il aurait dit : « Comme un homme pense dans son esprit.» Mais Dieu ne mâche pas les mots. Il a dit: «Coeur.» Et Il voulait dire: «Coeur.»

            Il y a deux ans à Chicago, la fillette de monsieur Mattsson-Boze, qui est un–un ami personnel à moi, a apporté un journal, elle a dit: «Frère Branham, comme tu le disais dernièrement ici au sujet du coeur, leur science médicale a découvert que dans le coeur humain... La science a découvert un petit compartiment. Un animal n’en a pas, seulement l’homme. Et ils ont dit que c’est l’endroit qu’occupe l’âme.» Ainsi, la Parole de Dieu a donc raison. L’homme pense dans son coeur. Et comme il pense avec son esprit, il raisonne. Et la Bible dit: «Nous devons renverser les raisonnements.» Si donc vous croyez Christ dans le domaine de la raison, comment pouvez-vous accepter Sa Parole alors qu’il vous faut rejeter cela pour laisser la Parole que vous avez saisie dans votre esprit descendre dans votre coeur pour une foi vivante. Voilà la foi.

            «Achetez de Moi de l’or éprouvé par le feu», a dit l’écrivain de l’Apocalypse, Dieu parlait au travers de lui, «l’or qui a été éprouvé et testé.» Voilà.

47        Ainsi, nous devons rejeter le raisonnement. Alors si nous croyons en Dieu, nous devons naître de nouveau, et quand un homme est né de nouveau, il reçoit la nature de son Parent. Dieu n’a pas de puissance de raisonnement. Il parle tout simplement, et c’est tout. Et nous devenons Ses enfants.

            Ce n’est pas étonnant que les gens ne croient pas au Surnaturel. Ils n’ont pas de puissance pour croire. Ils essaient de raisonner là-dessus. Vous ne comprendrez jamais cela. Croyez simplement cela. C’est Dieu qui l’a dit; et cela règle la question.

48        Ainsi, Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Eh bien, nous avons été enseignés que cela n’était que pour les apôtres. Eh bien, si c’était le cas, alors pourquoi a-t-Il dit: «Allez par tout le monde et vers toute la création.»? Ces miracles devaient être prêchés à toute la création dans le monde. L’évangile n’a jamais atteint le monde entier ou toute la création.

            En tant que ministre, je le dis avec honte, la religion chrétienne occupe à peu près la quatrième position. Plus de deux tiers du monde entier n’a jamais entendu parler du Nom de Jésus-Christ. Les deux tiers de la terre du monde aujourd’hui n’ont jamais entendu parler de ce Nom béni.

49        Jésus a dit: «Par tout le monde, voici les miracles qui accompagneront...» Maintenant, quelqu’un dira: «Cela voulait alors dire par tout le monde. Et ils ont effectivement évangélisé le monde en ce temps-là.»

            Eh bien, si c’est le cas, alors Jésus a dit quelque chose de faux dans Matthieu 24: «Quand cette Bonne Nouvelle sera pêchée dans le monde entier, alors viendra la fin.»

            Non, nous pouvons aussi admettre que nous avons renoncé au travail. Nous sommes allés et nous avons organisé les églises; nous avons construit des séminaires, nous avons instruit les gens, nous avons eu des écoles, des hôpitaux, tout cela c’est bien, il n’y a rien contre cela. Mais ce n’est pas ce que Jésus a dit; Il a dit: «Prêchez l’Evangile.»

            Et l’Evangile ne vient pas en paroles seulement, mais par la puissance et la manifestation de la puissance du Saint-Esprit. La Bible a dit qu’ils sont partis prêchant chaque Parole, le Seigneur travaillait avec eux, et les signes les accompagnaient. Dans leur âge, ils auraient fait exactement ce que Jésus a dit.

50        Qu’en est-il de nous dans cet âge-ci? Qu’essayons-nous de faire? Maintenant remarquez, le prophète a dit qu’il viendrait un jour qui ne serait ni jour ni nuit. Mais ce serait un jour sombre.» Mais il a dit: «Au temps du soir, il y aura la Lumière.»

            Avant la fin de la semaine, le Seigneur voulant, j’ai dans mon coeur (je n’ai jamais essayé cela.) de prêcher un sermon sur, Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent.

51        Ainsi, géographiquement, le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest. La civilisation a voyagé avec le soleil. Les civilisations les plus anciennes sont celles de l’Est, et les plus récentes sont celles de l’Ouest.

            Eh bien, nous sommes à la côte Ouest. L’Est et l’Ouest se sont rencontrés. Maintenant, nous avons eu deux mille ans où il n’y a eu rien si ce n’est un jour de lourdeur et sombre. Maintenant, tout le monde le sait, peu importe combien il y a du brouillard, la seule lumière que nous ayons pour éclairer la terre, c’est le soleil. Mais il y a tellement de brouillard, du brouillard épais, que la lumière du soleil ne peut pas percer cela. Et c’est ce genre de jour que nous traversons. Depuis le premier âge, en passant par Luther, Wesley, tout du long, et nous avons traversé ce genre d’âge; on a eu assez de lumière pour que nous sachions que la Bible est vraie. Nous avons accepté Jésus comme [notre] Sauveur. Nous avons formé de grandes dénominations et des organisations, et nous avons bâti de belles églises et des écoles. C’est bien. Mais rappelez-vous, nous avons perdu la première lumière qui a brillé à Jérusalem.

52        Mais le temps du soir est venu. C’était la Lumière pour les gens de l’Est, et le soleil se couche à l’Ouest. Le jour est fort avancé. La Lumière du soir a commencé à briller, le même Jésus qui s’est levé sur la scène au premier âge, et a envoyé le Saint-Esprit sur les premiers apôtres, se lève aujourd’hui avec la guérison sous Ses ailes pour Son peuple.

            Et nous vivons dans la Lumière du soir. Ne soyez pas comme les pharisiens, les sadducéens ou les religieux de ce temps-là, mais marchez dans la Lumière pendant qu’il y a la Lumière pour Y marcher.

53        A présent, j’aimerais donner un petit témoignage personnel à ce merveilleux groupe de gens. Je suis sûr que vous aimeriez connaître un petit témoignage personnel de ce que notre Seigneur béni a fait. Puis nous allons terminer.

            Je vais parler juste pendant un instant étant donné que j’étais sur ce sujet. Quand nous sommes arrivés en Afrique du sud où j’ai eu, je crois, le plus grand appel à l’autel que Dieu a permis que je puisse avoir par la grâce de Dieu... Beaucoup parmi nous étaient de la partie; et il y avait là un véritable et bon frère canadien, frère Ern Baxter, beaucoup d’entre vous le connaissent. Et frère Baxter était là, puis nous nous sommes rendus à Johannesburg. Il était déjà là avant que je n’y arrive.

54        Et le Seigneur avait accompli tellement de choses ce soir-là, que le lendemain matin, toute l’Association Médicale Sud Africaine m’a invité au petit déjeuner, et ils ont dit: «Frère Branham, eh bien, tu nous as fait plus de bien que les missionnaires qui sont venus ici au cours des cinquante dernières années.»

            Tous les hôpitaux étaient ouverts. Les journaux avaient publié cela sur une ou deux pages pleines et le Seigneur avait béni. Un homme est assis ici, cet après-midi, dans l’auditoire, il a été témoin de cela, c’est frère Thoms, un évangéliste sud africain, il est assis ici à ma droite.

55        Et c’était au cours de cette réunion que frère Thoms a été inspiré par le Saint-Esprit, et il est entré dans le champ de mission pour évangéliser les hommes de couleur, comme nous le savons, là en tant que natif; et il a fait une oeuvre merveilleuse là-bas, en sauvant des milliers d’âmes. Et Il est ici maintenant dans un petit voyage pour nous visiter.

            Et les choses en étaient arrivées au point où un jour, monsieur Jackson, un autre ami à moi est venu. Et on a fait de la publicité, on a annoncé cela là en Afrique, et il y avait un lionceau qui était là sur le plancher dans le petit restaurant où il était–il était descendu pour le déjeuner.

56        Et là, ce petit lion était là en train de jouer, et l’homme a dit: «Qu’avez-vous?» Il a dit: «Remplissez mon réservoir d’essence.» Et alors il a dit: «J’ai aussi besoin des biscuits et du thé.» Combien les africains ont acquis des habitudes des Anglais en ce qui concerne leur thé. On a encore beaucoup de cela ici au Canada. J’ai bu tellement de thé que je pensais que si on me piquait avec une épingle, je saignerais du thé, vraiment du thé à chaque moment.

57        Et alors pendant qu’il prenait son thé, il lui a demandé: «Vous êtes en route vers où?» Il a dit: «Vers Johannesburg.» Il a ajouté: «Avez-vous–Avez-vous des affaires là-bas?» Il a répondu: «Non, je vais assister à la réunion que tient monsieur Branham qui est venu de l’Amérique. On tiendra un grand service là-bas et on priera pour les malades.»

            Il a dit: «Si je n’avais pas déjà mis l’essence dans votre réservoir, je n’aurais même pas servi votre voiture. Comment un homme peut avilir ses–ses droits en allant chez un fanatique de ce genre.» Deux jours plus tard, il est passé par-là, et l’homme a couru et l’a saisi par les bras. Et il a dit: «Oh! s’il vous plaît dites-moi, avez-vous serré la main à l’évangéliste? Avez-vous vu ces grandes choses qui ont été accomplies?»

58        Qu’est-ce? C’est la puissance de Jésus, le ressuscité. Et cela a changé l’Afrique en une nuit. Et je n’oublierai jamais les réunions de clôture à Durban où il est difficile d’estimer les foules. Certains disaient: «Cent vingt-cinq mille personnes.» D’autres disaient: «Deux cent mille.» Vous ne pouvez jamais le dire. Et ce n’est pas ça le problème. Mais quand beaucoup ont été défiés, il fallait parler avec beaucoup d’interprètes, à tel point que vous pouviez boire de l’eau avant que tous les interprètes aient terminé de parler. Les Zoulous, les Songhaïs, les Xhosas, les Sothos et beaucoup de ces tribus qui étaient rassemblées là, ils étaient séparés par des clôtures, car ils avaient aussi des guerres tribales...

59        Sidney Smith, le maire de Durban, cette ville qui est le... Je pense que cette ville pourrait être comparée à–à Miami des Etats-Unis, une grande station, bonne pour y passer l’été, un bel endroit. Leur architecture là-bas dépasse de loin ce que nous avons ici aux Etats-Unis.

            Et là... Pendant que nous sortions, monsieur Smith m’a pris, il a dit: «Monsieur Branham, jamais dans l’histoire de l’Afrique, on a vu de tels rassemblements et un tel intérêt.»

            Et j’ai dit: «C’est à cause du Seigneur Jésus.»

60        Et sur le chemin, en sortant, j’ai rencontré un homme, un Noir, que nous connaissons comme un homme de couleur. Et ils étaient très primitifs, certains d’entre eux étaient nus. Et pour vous montrer combien ils sont primitifs; une dame a donné naissance à un enfant, alors qu’elle était assise juste à vingt pieds [10,48 cm–N.D.E] de là où j’étais, et elle a tout simplement pris l’enfant, lui a donné une petite fessée et a commencé à l’allaiter, et elle ne s’est fait aucun scrupule de cela. Il n’y avait pas d’hôpitaux avec des couvertures et des murs en rose, avec quatre ou cinq spécialistes se tenant là.

            Et je me demande si toute notre science a–ne nous a pas beaucoup affaibli en plus des autres torts. Puis j’ai remarqué, quelque chose et j’ai dit: «Cet homme est–porte une étiquette à son cou.» Il a dit: «Eh bien, c’est un chrétien.»

            «Oh!» Et il a dit : «Ce sont les missionnaires qui lui ont mis cette étiquette.» Il a dit: «C’est un chrétien.»

            «Eh bien, ai-je dit, comment se fait-il qu’il porte une idole?»

            Et il a dit: «Je parle le Songhaï, pose-lui simplement la question.»

61        Ainsi, nous avons arrêté la voiture au bord de la route. Je n’étais pas encore apparu devant eux. Ils ne nous connaissaient pas. Ainsi, je me suis approché et j’ai dit... J’ai dit: «Appelez-le par n’importe quel nom.» Et j’ai dit: «Thomas, es-tu chrétien?»

            «Oh, oui, certainement,» a-t-il répondu dans sa langue maternelle. Il était un chrétien.

            J’ai dit: «Pourquoi portes-tu une idole?»

            Oh! a-t-il dit, elle était Dieu, aussi. Si Amoyah... Je crois que c’est le nom correct, frère Thoms. «Amoyah» signifie «une force invisible, le vent.» «S’il arrive que l’inv-–le Dieu invisible faillit, celui-ci ne peut pas faillir.» Et il pouvait recevoir des choses de cette idole qu’il ne pouvait en recevoir de «Amoyah,» en effet, il avait reçu la guérison à partir de son idole. Je répondrai à cela incessamment.

62        Et le missionnaire lui avait dit, Et bien sûr, en lui lisant la Bible (ce que Jésus a fait), que ce temps-là est passé. Ainsi, il est arrivé à découvrir que, c’est la défaillance de nos missionnaires.

            Et aussi, il portait donc cette idole. Et il a dit: «Une idole a une puissance.» Il a dit: «Son père portait cette idole. Et un jour, un lion a poursuivi son père, et celui-ci a déposé la petite idole et a fait un petit feu, il a dit une prière que le sorcier lui avait recommandée, et le lion s’est enfui.» Je lui ai dit que j’étais un chasseur et que j’ai fait la chasse aux lions. Et la prière ne peut jamais faire fuir le lion. C’est le feu qui a fait fuir le lion, parce qu’un animal a peur du feu. Oh, eh bien, il la portait de toute façon. Eh bien, vous appelez cela conversion? Non.

63        Et ce jour-là, après la réunion, il n’y avait pas moyen de distribuer les cartes de prière. Billy, mon garçon, est allé et a distribué les cartes de prière. Il est revenu à la maison et il m’a montré; il n’avait plus de cravate, il n’avait plus de poche ni rien. Alors il a dit: «Papa, ça serait plus facile d’entrer dans une fosse aux lions. Car ces gens en cherchant à attraper ces cartes, ils ont déchiré mes habits.» Il a dit: «J’ai dû m’échapper.» Ainsi j’ai dit... Nous n’avons pas pu distribuer les cartes de prière; ainsi j’ai dit: «Je veux que quelques missionnaires de chaque tribu, chaque groupe de gens ici présent aillent prendre deux personnes de chaque tribu.»

            Ainsi, je leur ai parlé de la Bible, leur disant que Jésus est le Christ ressuscité. Des milliers de musulmans étaient là. Et ce sont des gens les plus difficiles à convertir; ils sont issus des anciens Médo-perses, qui ne changent ni ne se convertissent.

64        Ainsi, quand on les a amenés à l’estrade, la première personne dont je me souviens était une musulmane, elle avait une tache rouge entre ses yeux, une femme d’âge moyen. Et j’ai dit: «Vous êtes une musulmane.»

            Elle a dit: «Oui» par son interprète.

            Et j’ai dit: «Eh bien, pourquoi venez-vous vers moi, qui suis chrétien, pour vous aider? Pourquoi n’allez-vous pas auprès de votre prêtre? Elle a répondu qu’elle croyait que–que je pouvais l’aider. J’ai dit: «Je ne peux pas vous aider. Mais si vous croyez en Jésus-Christ, Il vous aidera.» Finalement elle a saisi la chose. Et j’ai dit: «Si le Seigneur Jésus qui est ressuscité des morts fait ici la même chose qu’Il avait faite quand Il était ici sur terre, croirez-vous en Lui?» Elle a accepté.»L’accepterez-vous comme votre sauveur?» Elle a levé la main pour dire qu’elle accepterait.

            Et le Saint-Esprit est descendu et lui a dit qui elle était, ce qu’elle avait fait, où elle a été, et elle s’est mise à pleurer, et elle a accepté Christ comme son Sauveur personnel.

65        La personne suivante, c’était un petit garçon noir de la tribu zoulou. Les zoulous, ce sont des gens grands et forts. Ce petit garçon venait juste de prendre son dîner. Peut-être certains d’entre vous petits enfants aimeriez que je vous dise ce qu’il prend comme dîner. Très bien. Ils prennent le piquant d’un porc-épic, et l’enfoncent dans la gorge, dans la veine jugulaire de la vache. Et ils laissent l’eau ou plutôt le sang couler dans ce qu’ils appellent un–un gobelet. C’est un–c’est un petit sac en cuir.

            Et alors quand c’est à moitié plein, ils pressent la veine et ensuite, ils traient le lait en le laissant descendre dans ce petit sac, ils prennent un bâton et remuent cela. Oh! c’est délicieux comme une sucette. N’êtes-vous pas heureux de vivre au Canada? Très bien. Mais c’est...

66        Et son petit ventre était ensanglanté au possible à cause du–du sang de–de l’animal, qui y était tombé. Et le petit garçon louchait tellement qu’il devait tenir sa tête d’un côté pour voir. Et quand il a retourné sa petite tête, j’ai dit : « Eh bien, tout le monde peut bien voir que le petit garçon louche. Eh bien, si je pouvais aider ce petit garçon et que je ne le faisais pas, je serais un hypocrite.» Mais j’ai dit: «Je ne peux pas l’aider. Mais si le Saint-Esprit Qui connaît l’enfant révèle ce qui en est la cause, qu’allez-vous croire?» C’était... la musulmane était la première à passer; et celui-ci, c’est un autochtone. Et les Zoulous étaient assis là par milliers.

            Et le Saint-Esprit a dit ceci: «Le petit enfant est né dans une famille chrétienne. Son père et sa mère sont élancés et minces.» Ce qui est vraiment le contraire chez les zoulous. Ils sont costauds [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

67        Et j’ai dit : « Dans la petite hutte où le petit garçon est né, je vois la photo de Christ suspendue au mur.» Le père et la mère qui étaient là à environ 150 yards [58,56 cm–N.D.T.], se sont levés pour dire que c’était la vérité. Et ces gens étaient là, tel que cela avait été décrit. J’ai dit : «bien sûr que je ne peux pas le guérir, mais je peux prier.» Et quand j’ai regardé en arrière, le petit garçon noir était en train de rire, et ses petits yeux étaient aussi droits que les miens.

            Un médecin a couru vers l’estrade et il voulait me poser une question. Monsieur Baxter et monsieur Bosworth l’empêchaient de monter à la chaire. Et le... Ainsi, j’ai compris qu’il y avait des agitations là-bas. Il a dit: « J’aimerais parler à cet homme pendant une minute. Qu’est-il arrivé à cet enfant?» Evidemment je n’avais rien fait.

68        Ainsi, finalement, je me suis retourné, et j’ai dit : « Que voulez-vous docteur?» Il a cherché à savoir comment j’avais su qu’il était un médecin. Ainsi il a dit : «J’aimerais vous poser une question, Monsieur Branham, qu’avez-vous fait à cet enfant-là?

            J’ai dit: «Rien. Je n’étais pas à vingt pieds [10,48 cm–N.D.T.] de lui.»

            Il a dit: «Monsieur Branham, as-tu hypnotisé cet enfant?»

            J’ai dit: «Voulez-vous me dire qu’on vous a octroyé une licence pour exercer la profession de médecin et vous ne connaissez rien au sujet de l’hypnotisme? Si l’hypnotisme peut redresser les yeux d’un enfant, vous ferez mieux de pratiquer l’hypnotisme.»

            Il a dit: «J’ai mis cet enfant sur l’estrade. Et je me suis tenu là et, je l’ai regardé et quelque chose est arrivé.»

            J’ai dit: «Jésus-Christ l’a guéri.»

            Il a dit: «Monsieur Branham...»

69        Et les grands lys... vous, les canadiens... ma femme faisait des commentaires sur le beau jardin de fleurs, et combien vos jolies fleurs... mais oh, vous devriez aller en Afrique. Certains de ces lys de calla sont à la fois jaunes et blancs et mesurent dix-huit pouces [15,46 cm–N.D.T.] de large. Les plus jolies fleurs que vous ayez jamais vues, poussent à l’état sauvage, là dans la jungle. Et on avait placé de grands bouquets de ces fleurs sur l’estrade.

70        Ce petit homme a dit: «Monsieur Branham, je sais qu’il y a une vie dans ce lys. Et il ne peut vivre à moins que cette vie ne soit en elle et je crois que cette vie là, c’est Dieu.» Il a dit: «Mais Dieu est-Il assez tangible pour faire que ce garçon qui louche recouvre la vue?» J’ai dit: «Vous devez me croire. Il y a... Le garçon louchait il y a cinq minutes. Vous le tenez, et il voit. Jésus-Christ qui est omniprésent, est ici, et lui a rendu la vue.»

71        Et on l’a fait partir de l’estrade où il courait. Il a dit: «Alors, j’accepte Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel.» Et quand je quittais Johannesburg, quelques jours plus tard, ce médecin a couru là vers la rampe où des milliers de gens s’étaient rassemblés pour me dire au revoir, et il a couru là sur la rampe, il m’a saisi en passant la main autour de la taille, et s’est mis à pleurer, disant: «Je suis appelé dans le champ missionnaire pour être un médecin missionnaire.» Et il a commencé à parler en langues inconnues là sur cette rampe.

            Et j’ai dit: «C’est merveilleux.» Maintenant, je ne... Je pourrais aborder ce sujet un peu plus tard. Toutefois, ce jour-là quand le Seigneur Jésus a défié... un grand et puissant miracle s’est opéré sur l’estrade en faveur d’un garçon qui était là, qui avait une déficience mentale, qui était estropié. Et le Saint-Esprit a dit : « Maintenant, son frère est en train de penser à lui, il est juste ici dans la foule quelque part; il s’est blessé pendant qu’il était monté soit sur un chien soit sur une chèvre de couleur jaune. Et il est tombé et il s’est blessé au genou, il est estropié et il marche avec des béquilles. Mais AINSI DIT LE SEIGNEUR, le garçon est guéri.

72        Là à distance, à environ deux pâtés de maisons, j’ai entendu un cri, et voici venir le garçon avec les béquilles sur sa tête, parfaitement en bonne santé et guéri. Ensuite quand j’ai regardé, j’ai vu une ombre; et c’était une vision montrant que l’homme allait être guéri. Et j’ai dit: «Combien dans cet auditoire recevront Christ comme leur Sauveur personnel si ce jeune homme est guéri, partout, dans toutes les tribus?» Et j’ai prié, j’ai invoqué notre bien-aimé et adorable Seigneur. Et cet homme s’est tenu debout, il était parfaitement normal et guéri, même mentalement.

            Et pendant que les larmes coulaient sur ses joues, sur son corps noir, j’ai eu le privilège de voir trente mille vrais païens venir à Jésus-Christ en une seule fois. Trente mille, ce serait dix fois plus grand qu’à la Pentecôte. «Les choses que Je fais, vous les ferez aussi. Vous en ferez des plus grandes car Je m’en vais au Père.»

73        Je vous dis cet après-midi, mes chers bien-aimés croyants et concitoyens du Royaume de Dieu, que la grande commission est aussi puissante aujourd’hui, qu’elle l’était aux jours où elle est sortie des lèvres de Jésus-Christ.

            S’Il ne fait pas la même chose dans cette réunion que ce qu’Il a fait autrefois, alors je suis un faux prophète. Mais s’Il le fait, et que vous manquiez de Le recevoir, vous êtes un pécheur. Le mot «pécheur» signifie «incroyant». «Allez et ne soyez plus incrédule, sinon des choses pires vous arriveront.» Il n’y a qu’une seule ligne de démarcation entre un pécheur et un saint; c’est la foi. «Celui qui ne croit pas, il est déjà condamné», a dit Jésus-Christ.

74        Donc, la grande commission. Ce qui fait que nos villes soient dans la condition où elles sont aujourd’hui, c’est parce que nous n’avons pas accompli la grande commission de Jésus-Christ ressuscité, de Sa puissance et de Son amour pour Son église.

            Eh bien, je n’ai rien contre une quelconque église ou contre une quelconque dénomination, car j’appelle un luthérien, un presbytérien, un Anglo-Sax-... qui qu’il soit, un pentecôtiste... Je ne suis membre d’aucune église. Je ne suis pas pentecôtiste. Je ne suis pas presbytérien, même pas nazaréen, un pèlerin de la sainteté, un baptiste pentecôtiste. Je fais partie d’eux tous. Je suis votre frère, et je suis ici pour me rendre utile et être une bénédiction pour vous, et je sais que vous me serez utile et que vous serez une bénédiction pour moi. Puisse Dieu veiller à ce que la réunion ait une grande onction qui fera que chaque église dans les provinces prospère à la suite de cette réunion, et que Dieu en reçoive la gloire. Inclinons la tête juste un instant.

75        Adorable Père céleste, dans Ta Présence, nous avons senti que nous avons un besoin. En lisant les écrits sacrés de ce Livre, nous avons senti notre grand besoin d’un Christ vivant dans ce jour de sceptiques. Et Tu avais connu et vu ceci d’avance, car Tu as dit qu’il viendra un jour où les gens seraient emportés, enflés d’orgueil, aimant les plaisirs plus que Dieu; ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

            Tu as aussi dit: «Je ne vous laisserai pas orphelins. Je prierai le Père, et Il vous enverra un autre Consolateur, qui est le Saint-Esprit. Et encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez. Car Je (pronom personnel) Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde.

76        Très humblement, nous acceptons et croyons que cela est la vérité authentique de Dieu. Et Seigneur, voyant que le jour est fort avancé et que les lumières du soir sont en train de briller... Ô Seigneur, laisse-nous maintenant nous hâter rapidement, laisse-nous racheter le temps; laisse-nous être plein d’entrain pour fournir chaque effort que nous pouvons pour veiller à ce que chaque âme qui a été ordonnée par Dieu pour le salut soit sauvée.

            Comme nous nous tenons ici, nous nous sentons comme le pécheur, comme Tu l’as dit: «Le Royaume de Dieu est semblable à un homme qui a pris un filet et est allé à la mer, il l’a jeté et il a tiré... de toute espèce.»

            Comme nous voulons pêcher dans ce coin-ci, pendant que nous jetons le filet de l’Evangile, puisse-t-il attraper chaque poisson, Seigneur, pour le Royaume. Accorde-le, Seigneur. Puissions-nous trouver faveur à Tes yeux. Et nous savons que nous recevrons cela, parce que Jésus nous a dit: «Si vous demandez quelque chose au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Et nous croyons cela et nous nous attendons à Tes bénédictions comme des enfants humbles. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

77        Avez-vous un mot ou bien que je congédie l’audience? Vous savez, il y a un bon vieux cantique. Si le pianiste peut venir un moment ou dans le cas contraire, nous pouvons juste le chanter sans musique. Parfois, j’aime chanter sans... Je ne sais pas chanter, mais j’aime essayer de le faire. La Bible a dit: «Poussez vers l’Eternel des cris de joie.» Et peut-être c’est tout ce que je fais, mais j’ai beaucoup de joie en faisant cela.

78        J’aimerais maintenant présenter frère Roberts Thoms. Peut-être beaucoup d’entre vous désireraient lui serrer la main, il vient de l’Afrique du Sud. Pouvez-vous vous tenir debout, Frère Thoms, qui êtes venu de l’Afrique du Sud pour communier avec nous dans la réunion. Que le Seigneur vous bénisse, mon frère. Le docteur Lee Vayle est assis juste à côté de lui là-bas. Il est l’un de mes collaborateurs et amis. Docteur Lee Vayle, pouvez-vous vous tenir debout? Il est pasteur de la première église baptiste à Lima, dans l’Ohio, où les baptistes et autres nous avaient donné un grand auditorium, et nous avons tenu là une grande réunion où beaucoup de grands signes et des prodiges ont été accomplis.

            Je suis content de vous voir, mes frères. Et je suis désolé, de ne pas connaître le gentleman qui est entre vous là, mais ça doit être un ami. C’est Frère Wilson, n’est-ce pas? Très bien, Frère Wilson, je pense que vous êtes bien connu ici. Que le Seigneur vous bénisse, Frère Wilson. Très bien.

79        Maintenant, jusqu’à ce que nous nous reverrons à dix-huit heures, soit Billy ou ce garçon-ci... Mon petit garçon a grandi depuis la dernière fois que j’étais ici. Et j’ai un autre petit garçon, Joseph. Beaucoup d’entre vous se souviennent que j’ai prophétisé que ce petit Joseph viendrait. Les années se sont écoulées avant qu’il ne vienne.

            Et une des choses les plus douces s’est produite il y a quelques soirs. J’étais à la convention des Hommes d’Affaires chrétiens à Chicago et frère Thoms est venu par bateau. Et les gens d’Afrique ont confectionné à Joseph un manteau à plusieurs couleurs, et c’est frère Thoms qui l’a apporté. Je lui renverrai sa photo. Et Frère Thoms, je découvre que ce petit manteau a cinq couleurs différentes, et cinq est le nombre de la rédemption: J-é-s-u-s, la f-o-i, [F-a-i-t-h en anglais] et ainsi de suite. Eh bien, c’est très bien.

80        Eh bien, jusqu’à ce que nous nous reverrons, essayons de chanter un couplet de ce cantique. Combien connaissent le cantique, Prends le Nom de Jésus avec toi? Oh! c’est merveilleux! Nous pouvons nous lever maintenant pendant un instant. Maintenant, je me suis compliqué l’existence. Comment vais-je l’entonner?

Le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et peine;
Il va te procurer la joie et le réconfort,
Porte-Le partout où tu vas.

Précieux Nom, oh! combien Il est doux!
Espoir de la terre et joie du ciel.
Précieux Nom, oh! combien Il est doux.
Espoir de la terre et joie...

81        Combien de méthodistes y a-t-il ici? Levez la main. Allez-y, vous les méthodistes, levez donc la main. C’est bien, très bien. Les baptistes, levez la main. Très bien, c’est bien. Les presbytériens, levez la main. Très bien, c’est bien. Les Nazaréens, levez la main. Oh! c’est bien. Très bien. Vous voyez, nous formons tous un groupe de gens [venus] de différentes dénominations. Maintenant, voici ce que je... Combien y a-t-il de chrétiens ici? Levez votre main. Bien.

82        Eh bien, autrefois je faisais un peu l’élevage, je gardais le bétail. Et là, à la forêt Arapaho, dans le Colorado où nous conduisions le bétail, au début du printemps pour les faire paître, je m’asseyais là, ma jambe autour du pommeau de la selle, et j’observais le bétail passer. Le garde forestier comptait le bétail.

            Eh bien, il y en avait d’autres qui passaient là, notre marque à nous, c’était le «tripod». Le suivant c’était le «Turkey trot». Le suivant, c’était le «diamond tee», le «Lazy R» et différents troupeaux sont passés portant différentes marques. Le garde forestier ne mettait pas de doute à leur sujet. Il les comptait au fur et à mesure qu’ils passaient.

83        Mais la chose essentielle était que chaque vache qui passait par la porte devrait être une hereford enregistrée. C’est comme cela que ça se passera au Ciel. Vous tous méthodistes, baptistes, presbytériens, vous pouvez porter vos marques, mais vous devez être un chrétien né de nouveau. Nous y entrons tous sur cette base là. N’est-ce pas vrai? Oui, oui. Maintenant pendant que nous chantons...

Au Nom de Jésus, nous nous inclinons,
Nous nous prosternons à Ses pieds,
Roi des rois, au Ciel, nous Le couronnerons
Quand notre voyage sera terminé.

            Retournons-nous et serrons-nous la main les uns aux autres pendant que nous chantons ce cantique. Et Frère Vayle, nous vous prions de passer ici pour congédier l’assistance si vous le voulez. Ça va, ça va.

Nous nous inclinons au Nom de Jésus, (retournez-vous maintenant et serrons la main à quelqu’un par ici. Cela... juste... quelqu’un à votre...?... C’est juste.)
Oh! Roi des rois au Ciel, nous Le couronnerons,
Quand notre voyage sera terminé.

Précieux nom, oh! combien Il est doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel;
Et joie du Ciel.

            Eh bien, prenez le téléphone; appelez quelqu’un; faites quelque chose. Faites sortir les gens afin que nous puissions faire entrer les pécheurs, et qu’ils soient sauvés pour le Seigneur Jésus. Amenez les malades afin que Dieu les guérisse. Nous nous attendons à de grandes bénédictions, au-delà de toute mesure. Maintenant, pendant que nous inclinons la tête, je demanderai au docteur Lee Vayle de Lima, dans l’Ohio de congédier l’assistance.

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