La Porte Du Coeur

Date: 58-0316E | La durée est de: 2 heures | La traduction: Shp
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1          Merci. Vous pouvez vous asseoir. J’aimerais certainement remercier tout le monde pour ce grand moment de communion au cours de cette série de réunions. Je parlais à mon fils, à docteur Vayle et à ceux de mon équipe, Léo, Gene, et ils... Nous nous disions que celle-ci est l’une des séries de réunions les plus spirituelles que nous avons eues depuis un certain temps. Vraiment cela... Vous le croyez, n’est-ce pas, frères? Ça l’est vraiment.

            Vous êtes un groupe d’aimables gens. Je ne le dis pas juste pour être courtois. Je le dis, car ça vient de mon coeur. Si jamais je vous dis quelque chose, ça vient de mon coeur. Et je voudrais que vous fassiez de même pour moi. Alors, nous connaissons donc notre position. Soyez toujours sincères dans ce que vous dites, car, sinon, Jésus a dit que c’était de l’hypocrisie si ce que vous dites ne vient pas de votre coeur.

2          J’aimerais donc remercier tout un chacun parmi vous. J’aimerais remercier mes frères ministres, ici, pour le soutien fidèle que vous avez témoigné au cours de cette série de réunions, comment vous vous êtes unis. Vous voici ce soir, ayant congédié vos propres églises et étant venus ici pour vous rassembler avec nous en cette dernière soirée. Frères, que Dieu vous bénisse.

            Je prie que les bénédictions de Dieu reposent sur vous, que votre ministère soit riche et plus magnifique que jamais auparavant, à partir de ce moment-ci. En effet, vous avez été si fidèles, en déployant des efforts pour soutenir la cause que je soutiens, avec autant de bravoure que possible. J’espère revenir chez vous un de ces jours. J’aimerais revenir communier un peu avec vous. Je pensais que nous prendrions peut-être un petit-déjeuner et que j’aurais l’occasion de vous serrer la main. Je n’en ai pas eu l’occasion.

3          Mais vous savez, quand je reviendrai, le Seigneur voulant, que diriez-vous si nous allions pêcher? Aimeriez-vous le faire? Moi, j’aime pêcher. Je n’arrive pas à attraper quelque chose, mais j’aime tenir une canne. Je sais que vous aussi. Le Seigneur voulant, nous pourrons revenir et pêcher un petit moment. J’apprécierais cela.

            Et j’aimerais certainement vous remercier pour votre loyale collaboration. Même Billy me montrait, je pense que c’était hier soir, lui ou le docteur Vayle, l’un ou l’autre, que même le journal, je pense qu’il y avait une petite annonce de soixante dollars et quelques dans le journal, ou soixante-cinq dollars. Et les journaux ont divisé le prix des annonces en deux, ce qui a fait juste trente et quelques dollars. Eh bien, c’est un bon journal. J’apprécie cela.

4          Si un... Si le–si le rédacteur ou un membre du personnel du journal est ici, je ne les connais pas et je viens de l’apprendre récemment, je n’ai pas eu le temps de le leur dire; remerciez-les de ma part. Je les remercie certainement. Et si vous recevez ce journal, écrivez-leur une petite note et dites-leur ce que vous en pensez, que vous appréciez cela. En effet, c’est...

            Tant que vous avez un tel journal dans cette ville, eh bien, vous avez un bon journal. Bon nombre d’entre eux ne publieraient même pas cela, pour commencer; et puis, s’ils le faisaient, ça serait sur un ton critique. Mais c’est un bon journal. Que le Seigneur bénisse ces hommes qui ont fait cela.

            Et puis, nous aimerions remercier les gens qui nous ont permis d’avoir cette salle, ce gymnase de basket. Je pense qu’on l’appelle une armurerie. Un certain homme là à la station d’essence disait à frère Funk, un ami à moi qui est arrivé juste hier soir, en provenance de notre ville d’origine, et il va habiter ici près de vous maintenant; il est dans le gouvernement des Etats-Unis...

5          Il a dit qu’il... Beaucoup de voitures sont arrivées et demandaient constamment où se trouvait l’armurerie. Il se tenait simplement là et criait à l’un... Ils arrivaient à bord du véhicule, ils n’avaient pas besoin d’essence; il disait: «Allez à tel–tel... L’armurerie se trouve dans cette direction-ci.» La prochaine voiture arrivait, il disait: «L’armurerie se trouve dans cette direction-là.» Et nous disons donc: «Merci», et nous continuons. C’est donc très gentil.

            Les restaurants où nous mangions, c’était merveilleux. Nous restions ici au motel Ash Lawn; quel merveilleux homme! Une merveilleuse personne. Et il a simplement été si bon envers nous comme si j’étais son propre fils, un chrétien, un croyant. Et il y a vraiment beaucoup de choses.

            Et là où restait docteur Vayle ... On lui a même réduit le loyer ou quelque chose comme cela, là au motel. Je ne me rappelle plus où il restait. Juste comme... avant de traverser la route par ici, qui passe par la Onzième. Vous avez été très gentils, nous apprécions certainement cela.

6          Eh bien, comme je l’ai appris, toute la dette a été payée, et vous avez aussi fait ça. C’est tout ce que nous demandons. Bon, mais on dit qu’ils ont prélevé une offrande d’amour pour moi ce soir. J’apprécie cela. Eh bien, j’ai... Je suis dans le ministère depuis vingt-sept ans et je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie, je n’ai jamais prélevé une offrande.

            Je me rappelle une fois quand j’étais pasteur du tabernacle baptiste à Jeffersonville; c’était pendant la période de... on dirait des temps difficiles, vous savez, et vous savez que nous sommes simplement des gens pauvres, et juste comme nous tous. Et je–j’en étais arrivé à ne pas joindre les deux bouts. Avez-vous déjà connu de telles situations? Nous tous, n’est-ce pas?

            Et j’ai dit à ma femme, j’ai dit: «Je vais là prélever une offrande.» Nous n’avions même pas un plateau d’offrande. Et quand nous avons bâti l’église, nous avons mis un petit insigne, une petite boîte au fond, il y était mentionné: «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à Moi que vous les avez faites.» Ça payait, comme ça. Et je...

7          Eh bien, les gens m’auraient donné l’offrande, mais je–j’étais jeune et capable de travailler. Ainsi donc, je–je travaillais six jours par semaine, je travaillais durement. Et j’ai dit: «Je n’arrive simplement pas à joindre les deux bouts en ce moment. J’ai une facture.» J’ai dit: «Je vais là solliciter une–une offrande ce soir.»

            Elle a dit: «Je vais y aller te voir le faire.»

            J’ai dit: «D’accord.» Nous habitions juste de l’autre côté de la route, par rapport à l’église, dans une petite maison à deux pièces. Je pense que notre loyer s’élevait à environ six dollars par mois. C’était trop élevé à l’époque. Ainsi, nous... juste une petite cabane... Ainsi, nous avons traversé et j’ai dit: «Mes amis, je vous assure, je ne veux pas faire ceci. Mais, ai-je dit, j’en suis arrivé à contracter des dettes, je–j’ai promis à quelqu’un de le payer sur notre... Nous avons une dette d’environ quatre-vingt pour nos meubles et certaines choses.» Et j’ai dit: «Notre facture de l’épicerie a un peu diminué. Et je gagne seulement trente sept cents par heure.» J’ai dit: «Je me demande si je pourrais faire ceci; je vais faire passer mon chapeau ce soir, et vous... si vous avez quelques pièces d’argent, et que vous voudriez bien m’aider, j’apprécierai cela.»

8          Et le vieux oncle Jim Wisehart (Je ne l’oublierai jamais) s’est levé avec un large sourire (C’était l’un des diacres), il est allé prendre mon chapeau. J’ai vu, juste devant moi, une vieille petite femme assise là, la plus gentille petite créature. Elle est dans la Gloire ce soir. Elle avait l’habitude de porter un de ces petits tabliers avec une poche intérieure, vous savez; on fait passer la main sous le tablier pour l’introduire dans la poche. Je ne sais pas. Voyez? Et elle était une véritable petite sainte de toute façon; elle s’appelait madame Webber.

            Et je l’ai vue mettre la main sous ce vieux tablier. Quand je prêchais, elle s’asseyait, la tête inclinée, priant pour moi, une vraie sainte. Et elle a plongé la main là-dessous et a fait sortir un de ces petits porte-monnaies qui s’ouvrent au-dessus, elle s’est mise à tâter du doigt ces petits compartiments pour faire sortir quelques pièces d’argent. Je vous assure, je ne pouvais pas faire cela.

9          J’ai dit: «Oh! Je vous taquinais simplement, vous tous, pour voir ce que vous feriez.» J’ai dit: «Je n’en avais pas l’intention.» J’ai dit: «Je–je n’en avais pas l’intention.» Oh! Je pleurais dans mon coeur à l’idée que je pourrais recevoir ces pièces d’argent de cette pauvre petite vieille femme.

            Et son frère aîné avait l’habitude de venir. Gene, te souviens-tu de lui? Le vieux frère Ryan, il avait de longs cheveux. Il venait de Benton Harbor, et il plaçait une Bible sous son bras; il roulait à bicyclette jusqu’ici. Et vous pouvez vous imaginer quel spectacle c’était, quand il passait...?... ces cheveux flottant au vent derrière lui, pendant qu’il roulait sur cette bicyclette. Ainsi, il m’a donné cette vieille bicyclette; cela avait rétrogradé pour lui, et il–il... Ce n’est pas un mot à prononcer pour un baptiste, n’est-ce pas? Mais c’est ce qu’elle avait fait. Elle avait simplement cédé; c’était tout. 

            J’ai donc fait réparer les pneus, je suis allé dans un bazar, et je me suis procuré de la peinture de deux couleurs différentes. Et j’ai peint cela à vingt cents, je l’ai vendue à cinq dollars, et j’ai payé la dette. Je n’ai donc pas eu à prélever l’offrande après tout. C’était ma première expérience pour une offrande. Ainsi...

10        J’aurais souhaité ne jamais avoir à le faire, mes amis. Je dépense très peu. Je n’ai pas d’émissions radiophoniques. Je n’ai rien qui exige qu’on collecte de l’argent, mais juste mon petit bureau de travail. Et mes dépenses, à mon bureau chez moi, s’élèvent en moyenne à environ cent dollars par jour. C’est pourquoi je peux aller à des endroits dans de petits groupes.

11        Que pensez-vous qu’Oral Roberts dépense par jour? La dernière fois que j’en ai entendu parler, c’était environ sept ou huit mille dollars par jour. Billy Graham dépense beaucoup de milliers par minute quand il diffuse son émission. Eh bien, Oral Roberts aurait voulu venir à l’un de ces petits endroits et tenir des réveils. Oral Roberts est un très bon frère. C’est un homme bien.

            Je me souviens d’Oral, quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Il avait une petite tente en lambeaux, dressée là dans le–dans le Kansas City, dans le Missouri. J’avais une grande salle là de l’autre côté, et Oral est arrivé, il était sur la touche ce soir-là, il n’était qu’un jeune homme prédicateur. Et nous avons pris des photos ensemble là dans la cour. Il a dit: «Pensez-vous que Dieu exaucera ma prière pour les malades, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Il exaucera la prière de tout le monde.»

            Il a dit: «Là, je pars.» Maintenant, c’est moi qui suis sur la touche par rapport à lui.

12        Mais vous voyez, Dieu savait que je n’avais pas l’intelligence qu’il fallait pour m’occuper d’un tel programme. Oh! la la! La télévision et tout le reste, je–je ne pourrais pas supporter cela, s’il me fallait, vous savez, sortir faire la collecte de l’argent, et–et avec tant de responsabilité, je deviendrais fou. Je ne pourrais donc simplement pas le faire. Et alors, il aimerait venir à ces endroits modestes, mais...

            Je venais de tenir un réveil dans un endroit qui contenait vingt personnes. C’est vrai. Mais vous voyez, je ne fais pas tellement de dépenses. Maintenant, voici comment je m’y prends: je m’attends simplement au Seigneur. Et s’Il me dit d’aller à un endroit où il y a vingt personnes, je n’ai pas d’engagements avec le monde, ni la radio, ni rien, je peux donc aller; et ainsi, je vais simplement tenir un réveil. Que ce soit à Gravel Switch, où que ça soit, c’est en ordre.

13        Et alors, s’Il veut que j’aille prêcher en Afrique, en Inde, ou quelque part comme cela, à un demi-million de gens, Il a toujours quelqu’un pour couvrir les dépenses. Je me mets simplement à l’écart et fais ce qu’Il m’a ordonné, et je m’en tire bien. Ainsi, je–je–j’aime cela. Je–je... Dieu savait que je n’avais pas l’intelligence d’Oral Roberts et des autres. Voyez, Oral Roberts est diplômé d’université, il a fait quatre ans de psychologie. Ainsi, vous pouvez dire que c’est un homme intelligent. Mais moi, je ne suis pas suffisamment intelligent pour cela, et le Seigneur le savait. Ainsi...

            Quelqu’un essayait de me donner un–un... Eh bien, je... c’était l’église du Four Square. Et que leurs coeurs soient bénis, ce sont des gens merveilleux, et ils allaient me décerner là un–un diplôme de doctorat. J’ai dit: «Frères, je suis trop intelligent pour cela.»

14        J’ai dit: «Vous savez, les gens ont assez de bon sens pour savoir qu’un homme qui a un–un doctorat ne va pas supporter ce vieux parler du sud comme le mien et dire: His, Hain’t, tote, fetch, et carry...?... J’ai dit: «Vous savez mieux que ça. Seulement je...»

            J’ai dit: «Je suis content d’avoir suffisamment d’intelligence pour savoir mieux que faire ça.» J’ai dit: «Cela ne me ferait pas prêcher mieux de toute façon et ne ferait pas progresser l’oeuvre de Dieu. J’apprécie cela, mais je préférerais rester Billy Branham, rester juste tel que je suis. C’est comme ça qu’Il m’a créé.»

            Eh bien, je n’ai rien contre ces diplômes. C’est merveilleux. Mais c’est pour les hommes intelligents (c’est vrai), un homme qui connaît ce que... Sa grammaire est bonne de toute façon. Nous aimons donc vraiment les gens. Je mène une vie vraiment simple et modeste.

15        Je parlais à mon petit garçon, Joseph. Oh! la la! C’est vraiment un garçon. Vous savez, je... Combien se souviennent d’avoir assisté à mes réunions quand j’ai eu la vision de sa naissance six ans avant qu’il soit là? J’en ai parlé aux gens, et que son nom serait Joseph.

            Le médecin a dit: «Elle ne peut plus avoir un autre enfant.»

            J’ai dit: «Si, elle le peut.»

            Alors, la prochaine est venue; c’était une fille. Ainsi donc, on m’a taquiné. Les prédicateurs m’ont écrit des lettres de partout, disant: «Tu voulais dire Joséphine, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Non, je voulais dire Joseph.»

            Le médecin a dit: «Elle ne peut plus jamais avoir un autre enfant.»

16        J’ai dit: «Oh! Si, elle le peut. Elle va en avoir un autre de toute façon.» Alors, quand elle est devenue... Nous avions su, quatre ans plus tard, qu’elle allait de nouveau être mère, et la pauvre petite créature, je suis allé au–au... à mon lieu et je priais pour elle. Je suis revenu, et elle ne savait pas comment les choses allaient se passer. Et j’ai dit: «Chérie, ne t’en fais pas. Le Seigneur vient de me dire que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Tout va bien.»

            Elle est donc entrée, et vous savez comment les papas en attente enlèvent toute la peinture du plancher à force de marcher. Alors, nous attendions, et je me demandais ce qui se passait. Une infirmière est descendue, elle a dit: «Révérend Branham?»

            Et j’ai répondu: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Vous avez un beau garçon de sept livres et trois onces [3,9 kg].»

            J’ai dit: «Joseph, tu as mis longtemps à arriver ici, mais papa est content de te voir.»

            Elle a dit: «Vous l’avez appelé Joseph.»

            J’ai dit: «C’est son nom.» Certainement. Ainsi donc...

            Vous savez, quand il était petit, juste un tout petit bébé, il avait une soeur aînée de quatre ans, et une de huit ans: Sara et Rebecca. Et elles aimaient le mordre pour le faire crier, juste pour montrer qu’il n’avait pas de dents, vous savez, juste ses gencives. Elles pensaient que c’était quelque chose. Il n’avait pas de dents, juste ces gencives qui se faisaient voir.

17        Mais il avait bien saisi cela. Je vous assure, il traverse la maison maintenant; il est carré. Les filles montent sur des fauteuils, vont sous le lit, ou n’importe où, il sait mordre aussi, ainsi...?... Il fait briller d’autres gencives maintenant.

            Je lui parlais il y a quelque temps. Il disait: «Reviens à la maison, papa. Je déterre des vers de terre. Nous irons pêcher.» Oh! Nous n’aurons pas le temps d’y aller, mais nous pouvons en parler, vous savez. C’est tout à fait en ordre, juste en parler, le prendre dans mes bras et l’aimer un peu.

            Les enfants représentent beaucoup. Je pense qu’ils sont si doux. Ils sont vraiment authentiques. Le petit Joseph, Sara et Rebecca représentent beaucoup pour moi. Il est venu juste dans notre vieillesse. Me voici à quarante-huit ans, et le petit garçon en a deux.

18        S’il y a des éloges à attribuer à la famille Branham, attribuez-les à la reine, madame Branham, ma femme. Elle a trente-huit ans, elle est grisonnante, elle se tient entre moi et le public; c’est l’une des plus douces femmes qui aient jamais vécu. C’est donc elle qui le mérite, s’il y a quelqu’un...

            Elle se tient au téléphone alors que j’ai vu des appels venant de loin, soixante-quatre appels par heure, jour et nuit. Voyez? Et elle doit endurer tout cela. Donc, cette jolie petite voix que vous entendez au téléphone quand vous appelez là-bas, c’est celle de la reine de la famille Branham et la reine de mon coeur. Que Dieu la bénisse.

19        J’aime une bonne famille. Vous appréciez votre bonne et vieille famille, n’est-ce pas? C’est ce que je pense de Dieu. Quand je pars, je ne... Je pense qu’entre la loi et la grâce, nous ne sommes pas sous la loi, nous avons la grâce. J’en suis si reconnaissant. Quand je suis sur le point d’aller outre-mer, je ne dis pas: «Eh bien, madame Branham, je vais te dire quelque chose. Tu n’auras pas d’autre mari que moi, en mon absence.»

            Et elle ne réplique pas en disant: «Ecoute ceci, jeune homme, toi non plus, tu n’auras pas d’autre femme que moi.» Eh bien, ne serait-ce pas là un foyer?

            Nous prions simplement. Je demande à Dieu de les bénir et de les aider. Elle demande à Dieu de m’aider. Je l’embrasse en guise d’au revoir et je dis: «Au revoir, chérie.» C’est réglé. Peu importe où c’est, je l’aime plus que tout ce qu’il y a sur terre en cette matière. Tant que je l’aime comme cela, qu’elle m’aime autant que je l’aime, nous serons fidèles, l’un à l’autre.

20        Et tant que vous aimez le Seigneur Jésus, peu importe combien de sabbats, ou le fait de manger de la viande, ou n’importe quoi qu’il vous faut faire, vous aimez simplement le Seigneur. Cela prendra soin du reste. Si vous aimez le Seigneur, cela en prendra soin.

            Que le Seigneur vous bénisse. Je n’avais pas l’intention de me tenir ici pour vous raconter mon histoire personnelle. Mais je voulais simplement vous faire savoir que nous menons une vie ordinaire comme vous tous, et nous sommes un ensemble. Et je suis ici en tant que votre frère. Et j’espère qu’un jour, le Seigneur voulant, et que ça vous plaise à tous, et si c’est la volonté du Seigneur, j’aimerais venir à un de ces endroits, par ici, dresser une tente et rester environ six semaines; ainsi, nous pourrions avoir des réunions pour des ministres et tout. Merci.

21        J’aimerais avoir une réunion d’après-midi rien que pour instruire les hommes et ce n’est pas... juste sur les choses spirituelles que je comprends... La théologie, je ne suis pas un docteur, mais instruire les frères, leur montrer comment entrer dans l’Esprit, de façon plus spirituelle. Et alors, prendre chaque soir, rester longtemps... Juste au moment où vous commencez à vous familiariser, c’est alors que vous devez dire au revoir. C’est ça qui dérange. Voyez? Je déteste faire cela. Je commence simplement à bien faire votre connaissance maintenant. Et alors, nous devons nous dire au revoir

            Mais il y aura un temps, mes amis, si jamais nous ne nous rencontrons de ce côté-ci de la rivière, quand le Souper des Noces sera dressé, et que nous nous regarderons par-dessus la table...?... «On dirait que je dois vous avoir vu, je dois vous connaître.» «Oui, j’étais à la réunion de Harrisonburg.» Vous savez, une petite larme de joie coulera sur nos joues. Alors, le Roi entrera dans toute Sa beauté, Il essuiera les larmes de nos yeux en disant: «Ne pleurez pas, tout est fini maintenant, c’est prêt.» J’attends ce jour-là. En attendant, que Dieu vous bénisse.

22        Prions, avant de lire Sa Parole. Adorable Seigneur, oh! combien nous aimerons Te remercier pour cette série de glorieuses réunions. Alors que j’étais assis dans la voiture là dehors, attendant d’entendre Crois seulement, les gens arrivaient à bord de leur voiture, se détournaient, et même pleuraient parce qu’ils ne pouvaient pas entrer. Ô Dieu, bénis richement leur coeur. Accorde-le, Seigneur. Ces pauvres malades qui ne pouvaient pas entrer, guéris chacun d’eux. Tu es Dieu, et je Te présente cette requête en leur faveur.

            Bénis ce bon groupe de ministres, Seigneur, leurs dénominations, et leurs organisations, ainsi que ceux qui n’ont pas d’organisations. Et nous pensons, Seigneur Dieu, sans tenir compte de notre dénomination, que nous sommes des frères. Nous sommes tous un en Ton Fils Jésus. Et nous Te prions de bénir tous les laïcs, chaque membre de ces églises. Ô Dieu, accorde que le réveil à l’ancienne mode éclate maintenant dans cette contrée et fasse entrer dans Ton Royaume des dizaines de milliers de gens. Agis, Père.           

23        Que les paroles que j’avais prononcées l’autre soir se confirment. Après mon départ, les boiteux se lèveront et marcheront, les aveugles verront, les maladies... ils réaliseront qu’ils sont guéris; car nous demandons ces choses, et, Seigneur, de tout mon coeur je crois cela, et eux aussi. Tu as dit dans Ta Parole: «Si vous dites à cette montagne: ‘ôte-toi de là’ et si vous ne doutez point en votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrive, vous le verrez alors s’accomplir.»

            Cela ayant été dit, cette montagne s’est déplacée. Peut-être, juste un petit grain de sable qui est tombé, quand nous lui avons dit de se déplacer, mais c’est en voie. Peut-être que demain, une cuillerée sera ôtée, mais c’est toujours en voie. Cela n’est point remarquable. Des tonnes peuvent tomber sans toujours être remarquées, mais un jour, cela sera plat parce que nous l’avons dit. Jésus a fait la promesse.

24        L’homme estropié pourrait ne même pas être capable de bouger son pied, mais il est en voie d’être libéré. Il a cru cela. Le malade peut ne pas se sentir différemment, mais nous l’avons dit, Seigneur. C’est Ta Parole. Tu honoreras cela. Elle ne retournera pas à vide à Toi. Elle accomplira son but. Accorde, Seigneur, que tous soient guéris.

            Nous Te prions de nous permettre de nous rencontrer encore. Merci d’avoir placé dans le coeur de ces bien-aimés de donner cette offrande à Ton serviteur ce soir. Ô Dieu, je n’en suis pas digne, mais je Te prie de me laisser dépenser chaque sous pour Ta gloire. Accorde-le, Seigneur. Et écoute, mais rends-la-leur au double et que cela soit placé dans leur maison dans la Gloire aussi, quand ils Y arriveront.

25        Guéris les malades ce soir. Parle-nous au travers de la Parole. Eh bien, nous avons tourné les pages de la Bible, mais une seule Personne peut L’interpréter. C’est Celui qui L’a écrite, le Saint-Esprit. Sois près de nous maintenant, Père. Accorde-nous un grand apogée dans le service ce soir. Que toute peur, toute terreur, toute nervosité, tout soit ôté de l’esprit humain maintenant même, afin que Ton Esprit puisse venir ici nous donner le plus grand apogée que nous ayons jamais atteint dans aucune réunion. Accorde-le, Seigneur. Nous ne le demandons pas pour notre gloire, mais pour la gloire de Dieu et pour Son Eglise; au Nom de Son Fils, Jésus, nous le demandons. Amen.

            Maintenant, j’aimerais lire ce soir juste une petite portion dans la Sainte Parole. Et vous lirez tout le chapitre. Je vais prendre le Livre de la Révélation de Jésus-Christ, qui a été donnée à Jean sur l’île de Patmos en 96 après Jésus-Christ. J’aimerais lire au chapitre 3, le verset 20. C’est juste pour un court moment afin que nous puissions passer à la ligne de prière à temps.

            Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

26        C’est une merveilleuse invitation, n’est-ce pas? Si seulement nous considérions cela, ce que cela signifie. «Je me tiens à la porte, et Je frappe.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... verset 20, Il parlait à cet âge de l’Eglise, l’âge de l’Eglise de Laodicée. Il a dit: «Tu dis que tu es riche et tu n’a besoin de rien.» Mais Il a dit: «Tu ne sais pas, tu ne sais pas que tu es pauvre, misérable, malheureux, aveugle, nu, et tu ne le sais pas.» Pensez-y.

27        Savez-vous que nous avons... que l’église chrétienne a les plus grands bâtiments qu’elle ait jamais eus? Savez-vous qu’elle est plus riche que jamais? Savez-vous qu’ils ont les meilleurs théologiens qu’ils aient jamais eus? Elle se dresse là et ses grandes flèches qui montent vers le ciel, avec des orgues d’un demi million de dollars, ses chorales en robes; ses érudits sortent du séminaire, très raffinés, au tout dernier...?... qui peuvent monter à l’estrade sans commettre une seule faute grammaticale, qui peuvent limiter leurs sermons à un temps donné, avec beaucoup de psychologie là-dedans, qui peuvent captiver la pensée des gens à la pensée qu’ils ont.

            Mais pourtant, la Bible déclare que nous sommes pauvres, nous sommes malheureux, nous sommes aveugles, nus et nous ne le savons pas. Eh bien, si un homme était là dans la rue, pouvez-vous vous imaginer quelqu’un descendant la rue, pauvre, misérable, aveugle, malheureux, et nu? Or, si l’homme connaît son état, il cherchera à l’améliorer. Mais le côté triste, c’est quand il ne le sait pas. Il ne comprend pas qu’il est nu. Il pense être riche, et qu’il est–qu’il est très bien habillé, qu’il est en son meilleur état.

28        Eh bien, si telle est la description que Jésus-Christ a donnée de cette église en ce jour-ci, le dernier jour... Je ne veux pas dire que c’est juste ce groupe-ci. Je veux dire... Je parle en général, de l’église universelle. Elle est dans l’une des conditions les plus misérables et elle ne le sait pas. Les gens se disent: «Nous sommes dans une bonne situation. Nous nous portons bien. Bon, cette année, nous–nous avons payé autant pour des missionnaires outre-mer.» Mon intention n’est pas d’être frivole.        

            Je suis moi-même missionnaire. Mais ce qui est misérable, c’est quand une vieille maman fait la lessive sur une planche à laver pour aider à soutenir un missionnaire dans le champ missionnaire, et quand vous arrivez là, vous les trouvez roulant à bord d’une Cadillac climatisée, et prêchant sur un terrain. Je me demande combien de David Livingstone je trouverais. Franchement parlant, j’ai vu un seul que j’appelais missionnaire, c’est un jeune homme estropié, originaire de la Rhodésie.

29        L’une des plus grandes églises que je connais chez les protestants... Je revenais de–de la Rhodésie du Sud, et j’avais été là dans une réunion. Et j’ai vu un passeport américain. Il y avait trois jeunes filles et un jeune homme.

            Et j’ai dit: «Je vois que vous avez des passeports américains.»

            Il s’est retourné et a dit: «Oh! Vous parlez anglais.»

            J’ai dit: «Je suis Américain.» J’ai dit: «Qu’êtes-vous?»

            Il a dit: «Oh! Nous sommes missionnaires.»

            J’ai dit: «C’est bon.» Et j’ai dit: «D’où venez-vous?»

            Et ils venaient pratiquement de près de chez moi, là où il y a un grand séminaire. Et j’ai dit: «C’est bon.» J’ai dit: «Je suis de Jeffersonville, dans l’Indiana.»

            «Oh! a-t-il dit, c’est vrai?»

            J’ai dit: «Depuis combien de temps êtes-vous là?»

            Il a dit: «Nous tendons vers deux ans.»

            Et j’ai dit: «Combien d’âmes avez-vous gagnées à Christ depuis que vous êtes là?» Il a baissé la tête.

30        Et j’ai dit: «Soeurs, combien avez-vous gagné à Christ depuis que vous êtes là?» Mais juste avant que je pose cette question, il a dit: «Comment vous appelez-vous?»

            J’ai dit: «Branham.»

            «Oh! a-t-il dit, c’est vous qui avez causé cette grande agitation là en Afrique, là-bas, là en Afrique du Sud.»

            J’ai dit: «Je ne sais pas s’il y avait de l’agitation ou pas.»

            Il a dit: «Bon, nous avons appris que vous étiez un saint exalté.»

            J’ai dit: «Trente mille purs païens sont venus à Christ avant hier.» J’ai dit: «C’est plus que ce que toutes nos églises ont fait dans les champs missionnaires pendant cent cinquante ans là-bas. Et j’ai trouvé un missionnaire, ou des natifs qui venaient avec des marques au cou comme missionnaires de... comme des chrétiens, portant une idole sur leur bras.»

31        Et j’ai dit à Sidney Smith, le maire de Durban, qui m’amenait au champ de course, au champ de course Audia Park, là où cent cinquante mille, deux cents mille s’étaient rassemblés. Et j’ai dit: «Monsieur Smith, que représente cette marque à leur cou?»

            Il a dit: «Ce sont des chrétiens.»

            J’ai dit: «Et ils portent des idoles?»

            Il a dit: «Eh bien, monsieur Branham, je peux parler sa langue, le songhaï.» Il a dit: «Demandons-lui, parlons-lui.» Il a garé sa voiture au bord de la rue.

            Et j’ai dit: «Bonjour, John.» Il a répondu dans sa langue. Et j’ai dit: «Quoi, êtes-vous chrétien?»

            «Oh! Oui.»

            Et j’ai dit: «Que faites-vous avec cette idole?»

            «Oh! a-t-il dit, mon papa l’a portée.» Et il a dit...

32        J’ai dit: «Ne croyez-vous pas en Dieu?»

            «Oh! Je crois en Amoyah.» Amoyah est un–un mot qu’on utilise et qui signifie la force invisible, comme le vent. «Je crois en Amoyah.»

            J’ai dit: «Mais qu’en est-il de cette idole?»

            Il a dit: «Eh bien, vous voyez, a-t-il dit, un jour, le lion poursuivait mon père, alors il a déposé cela par terre, cette idole, il a allumé un feu, et il a récité la prière que le sorcier lui avait dit. Et le lion s’est enfui. Eh bien, si Amoyah faillit, Ceci ne faillira pas.» Eh bien, c’est ça la force du christianisme en Afrique du Sud, par le missionnaire.

            J’ai dit: «Je suis un Yakta.» Yakta veut dire un chasseur. «Je chasse les lions. Et ce n’est pas cette idole qui avait fait fuir ce lion-là. C’est le feu qui l’avait fait fuir. Il n’y a rien dans cette idole.» Oh! Eh bien, il la portait de toute façon.

33        Mais cet après-midi-là, quand ils ont vu un homme avec une chaîne au cou, mentalement dérangé, être amené à l’estrade, et le Saint-Esprit lui a dit qui il était, d’où il venait, qui étaient son père et sa mère, lui a révélé que son frère avait des béquilles et qu’il était guéri pendant qu’il était assis là derrière comme ça... Et le jeune homme s’est avancé avec les béquilles sur sa tête; il chevauchait une chèvre jaune, et il s’était blessé à la jambe des années auparavant.

            Alors, j’ai vu cet homme en vision et j’ai dit: «Au Nom de Christ, levez-vous». Il ne comprenait pas. Il pensait que je voulais le faire danser. Et il était là, sans habits. Oh! la la! C’était un spectacle horrible, avec une chaîne au cou, conduit comme un chien, il marchait sur ses pieds et ses mains.

34        Je me suis avancé vers le pauvre homme, je l’ai pris par la chaîne et je l’ai relevé. Environ cent cinquante mille personnes en étaient témoins. Et là, quand il s’est tenu debout, après que tout le monde eut dit que s’il était guéri, ils recevraient Christ, alors il s’est levé, dans son bon sens, et les larmes coulaient de son ventre noir, et il a reçu Christ comme son Sauveur. Et trente mille purs païens ont jeté leurs idoles par terre et ont brisé cela, ils ont reçu Christ.

            Il n’y a pas longtemps, à une réunion des Kiwanis, je parlais devant le docteur Davis qui m’a ordonné dans l’Eglise baptiste missionnaire, c’est lui qui m’avait dit que je deviendrais un saint exalté, et j’ai dit: «Docteur Davis, ce que vous appelez saint exalté...» J’ai dit: «Ce que vous taxez de fanatisme a gagné plus d’âmes à Christ en cinq minutes que toute votre théologie et les tracts que vous avez distribués durant les cent cinquante ans passés.» Nu, misérable, aveugle, et tu ne le sais pas. Oh! c’est pitoyable.

35        J’ai dit à ce jeune homme et à cette jeune fille, j’ai dit: «Vous devriez rentrer chez vous faire la vaisselle de votre maman, et prendre soin des enfants.» C’est tout à fait vrai. Aller là, aller dans un camp dire quelques mots à ces natifs pendant qu’ils dansent, et distribuer des tracts. Qu’est-ce qu’un pauvre natif ignorant connaît au sujet d’un tract alors qu’il ne sait même pas distinguer sa main droite de sa main gauche?

            Nous avons misérablement déçu Dieu. Pourquoi? C’est parce que Jésus a dit: «Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle.» Il n’a jamais dit: «Allez par tout le monde et bâtissez les églises.» Il n’a jamais dit: «Allez bâtir des écoles.» Il n’a jamais dit: «Allez bâtir des séminaires.» Il a dit: «Prêchez la Bonne Nouvelle, et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Nous avons échoué.

36        «Je me tiens à la porte et Je frappe: Si quelqu’un ouvre, J’entrerai chez lui et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.» Que peut-il se passer quand un homme frappe à une porte? Que cherche-t-Il à faire en frappant à la porte? Il cherche à entrer. Il cherche à entrer. Il a un message pour vous. Il a une affaire à traiter avec vous. Et de grands hommes au cours des âges ont frappé.

            Et si le grand César, César Auguste descendait chez un paysan à Rome et frappait à sa porte? Ce paysan ouvrirait la porte et verrait le très puissant César qui l’a honoré en venant à sa porte. Oh! Il dirait: «Grand César, entrez. Soyez le bienvenu chez moi. Tout ce que vous désirez ici dedans vous appartient.»

37        Ou, et si feu Adolphe Hitler, le Führer de l’Allemagne, descendait chez un fantassin et frappait à la porte? Et que ce petit soldat, comme nous le dirions, cette petite recrue, allait à la porte, l’ouvrait et qu’il voyait là le Führer de l’Allemagne? Il se tiendrait au garde-à-vous et exécuterait le salut allemand, et dirait: «Grand Führer, vous m’avez honoré en venant chez moi. Oh! Entrez dans ma modeste demeure, grand Führer de l’Allemagne. Tout ce que votre serviteur a et que vous désirez, vous pouvez l’avoir.»

            C’est quand vous êtes le bienvenu qu’on vous invite à entrer. Si je viens chez vous et que vous dites: «Soyez le bienvenu, Frère Branham», j’aurais envie d’entrer. Si je voulais ôter les chaussures et m’étendre en travers du lit, je le ferais. Si je voulais aller au réfrigérateur et me faire un sandwich, j’irais le faire. Si vous me souhaitez la bienvenue, je me sentirais l’un de vous. Je suis le bienvenu. Assurément.

38        Et alors, quel honneur! Vous voyez ce que ça fait, ce n’est pas qui... pas... Ce ne sont pas les coups qui comptent. C’est la personne qui frappe qui importe. C’est l’importance de la personne qui donne les coups qui compte.

            Et si ce soir, si le grand président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, et s’il venait à Harrisonburg et qu’il allait chez le meilleur démocrate qu’il y a dans cette ville? Il se sentirait honoré de le recevoir. Même s’il n’est pas d’accord avec lui sur la politique, mais pourtant il sera honoré que Dwight Eisenhower soit à sa porte; ça serait un honneur pour tout bon démocrate, assurément, parce que c’est le président des Etats-Unis. C’est un homme important.

39        Ou la reine d’Angleterre qui vient de visiter cette nation. Et si cette reine devait venir chez vous, soeur? Et qu’elle frappait à votre porte, et que vous lui ouvriez et disiez: «Qui êtes-vous?» Elle dirait: «C’est moi, la reine d’Angleterre.»

            Même si vous n’êtes pas son sujet, même si elle n’a rien à faire avec vous, mais c’est une femme importante. Elle est la plus grande reine sur la terre. Et tout le monde se sentirait honoré. Eh bien, les journaux publieraient cela partout. La télévision diffuserait cela, que la reine d’Angleterre s’est humiliée en venant frapper à la porte d’une pauvre personne. Que lui diriez-vous? «Oh! Reine, entrez.» Et si elle désirait quelque chose, elle pourrait l’avoir. Même si vous avez quelque chose d’une grande valeur, à votre avis, une petite babiole ou quelque chose comme cela, et même si c’était un–un bien qui se transmet en famille, néanmoins si elle demandait cela, vous le lui donneriez, parce qu’elle est la reine. Et ce serait un grand honneur pour vous de le faire, parce qu’elle est une femme importante, qu’elle est venue chez moi ou chez vous.

40        Mais, oh! qui est plus important que Jésus? Et qui est plus rejeté que Jésus? Cette reine peut désirer quelque chose; Hitler peut désirer quelque chose; Dwight Eisenhower peut désirer quelque chose de vous; mais Jésus veut vous donner la meilleure chose qu’Il puisse vous donner. Et pourtant, il n’y a personne qui soit rejeté de portes plus que Jésus-Christ qui frappe à la porte du coeur. Il est rejeté.

            Et pourtant, si vous fermez à la reine la porte au nez, ou si le petit soldat d’Hitler lui aurait claqué la porte au nez, Hitler l’aurait exécuté. La reine vous aurait maudit. Eisenhower, les journaux l’auraient écrit, que vous avez renvoyé Dwight Eisenhower. Oh! Quelle disgrâce ce serait!

41        Mais pourtant, Jésus frappe à la porte, et les gens pensent qu’ils font quelque chose d’intelligent en Le rejetant. C’est la plus grosse erreur qu’une personne ait jamais commise; renvoyer l’Aimable Jésus de sa porte. C’est la Personne la plus importante de toute l’éternité qui puisse frapper à votre porte.

            Si Eisenhower entrait chez vous, il pourrait seulement vous poser une question, ou–ou demander quelque chose comme cela. Mais si Jésus entre, Il vient vous apporter la Vie Eternelle et sauver votre âme, ou vous apporter une bonne chose. Mais pourtant, Il est rejeté.

            Mais maintenant, vous me direz: «Une minute, Frère Branham. J’ai laissé Jésus entrer dans mon coeur ça fait plusieurs années.» Eh bien, c’est bien. Je suis content que vous l’ayez fait. Mais vous savez, quand on y entre, Jésus entre dans le coeur; ça, c’est la première porte. Mais après, on a tout un tas de petites portes dans toute votre maison, dans votre coeur, juste un petit compartiment secret ici et là, et une petite pièce ici.

42        Vous direz: «Eh bien, vous pouvez entrer, mais n’osez pas ouvrir cette porte-là. N’allez pas à celle-ci. Mais vous pouvez vous tenir juste ici.» Est-ce que vous vous sentirez vraiment le bienvenu? C’est le cas de certains d’entre vous, membres d’église. Vous Le laissez simplement entrer. Oh! Vous voulez qu’Il soit votre Sauveur, mais Lui veut être votre Seigneur. Le Seigneur, c’est Celui qui dirige. Il veut être Celui qui vous dirige, pas seulement votre Sauveur.

            Vous Le voulez comme un Sauveur, mais qu’en est-il de Sa qualité de votre Seigneur, Celui qui exerce le contrôle sur vous, qui contrôle vos émotions, qui contrôle vos pensées, qui contrôle chaque fibre de vous, de sorte que vous pouvez dire comme l’homme qui L’a laissé entrer il y a des années: «Christ est ma vie, et la mort m’est un gain»? Laissez-Le entrer comme ça pour être votre conducteur et votre Seigneur.

43        Eh bien, examinons juste un peu notre coeur. Vous savez, quand Jésus entre, il y a une petite porte, à votre droite, dans le coeur humain. Et c’est la petite porte dont on ne veut pas que quelqu’un s’amuse avec. C’est la porte de votre vie privée.

            «Maintenant, Seigneur, Tu peux me sauver, que je n’aille pas en enfer, mais ne Te mêle pas de ma vie privée. Je ne supporterai pas cela. Eh bien, je vais... je suis membre d’un club de cartes là, où on joue aux cartes chaque mercredi après-midi, et c’est ma propre petite clique. Et je ne veux pas que Tu me dises quoi que ce soit à ce sujet. Si Tu parles au travers d’un prédicateur, je ne rentrerai plus l’écouter.»

            La vie privée: Oh! Nous en avons beaucoup. «Ma propre vie privée.» «Eh bien, si je veux que mes cheveux paraissent comme ceux d’un homme, ce n’est pas Ton affaire. C’est ma vie privée. Si un prédicateur dit quoi que ce soit à ce sujet, je ne rentrerai plus. C’est ma propre vie privée.» Vous n’avez pas de vie. Je peux vous le dire maintenant que ce que vous appelez vie, c’est une vie pervertie et cela a une fin.

44        L’Eglise n’a pas besoin d’un lifting, elle a besoin d’une mort et d’une naissance. Dieu a condamné cet esprit dans le jardin d’Eden. Et un homme doit naître de nouveau et laisser Christ être le Seigneur et le Conducteur de son être. Certainement. Mais, oh! vous ne voulez pas que Christ se mêle de votre vie privée. Cela ne marchera simplement pas.

            Et puis, il y a une autre petite porte (Nous les prendrons rapidement parce que nous n’avons que quelques minutes), une autre petite porte qu’on appelle l’égoïsme. «Je laisserai Christ entrer si... Qu’est-ce que j’en retire?» Oh! Un tel motif! «Je Le laisserai entrer, si–si Tu me promets ceci, que j’irai à une église meilleure que celle que je fréquente, si mon standing social sera un peu plus meilleur.» Combien la fréquentent? Quelle disgrâce que de la fréquenter!

45        Puis, il y a une autre petite porte qu’on appelle le préjugé. Oh! Combien les gens aiment conserver cela! Ils ne veulent pas que Dieu ouvre cette porte. «Eh bien, je vais vous le dire maintenant, elle m’a fait quelque chose, et je ne lui parlerai plus dans la rue. Non, non. Elle sort, elle suspend ses habits chaque jour, mais je ne parlerai plus à ce vieux vaurien. Non, non.» Oh! la la! Le Seigneur dira: «Il y a un prédicateur qui habite au bas de la rue à qui tu ne parles jamais. Et tu l’as évité l’autre jour quand il descendait la rue, et tu ne lui as jamais parlé.»

            «Eh bien, écoute ceci, Seigneur, ne T’en mêle pas, car je vais Te le faire savoir, il ne fait pas partie de ma dénomination.» Il n’y a qu’une seule Eglise. Je suis dans la famille Branham depuis quarante-huit ans et jamais on ne m’a demandé d’adhérer à la famille. Je suis né dans la famille Branham. Et c’est ainsi que vous devenez un chrétien. Vous naissez dans l’Eglise du Dieu vivant. Mais vous ne voulez pas que quelqu’un... «J’ai de petits préjugés dans ma foi.» Vous n’en avez pas beaucoup. «Mais juste un peu de préjugés (Vous voyez), parce que les gens qui fréquentent mon église s’habillent un peu mieux que ceux qui vont dans cette mission là-bas.»

46        Combien ils aiment se moquer de cette petite mission! «Oh! C’est ce groupe-là qui va là-bas à cette mission. Eh bien, je les vois porter les mêmes habits tout le temps.» Mais ils portent des habits que vous ne pouvez pas voir avec vos yeux naturels.

            Il y a quelque temps, un jeune étudiant était dans un séminaire. Une pauvre vieille maman se disait que son enfant deviendrait prédicateur. Ainsi, elle l’a envoyé dans un séminaire apprendre pour devenir prédicateur. Elle faisait la lessive. Alors, un jour, la vieille mère contracta la pneumonie et envoya donc un télégramme à son fils. Le médecin a dit: «Si ce... Tous les deux poumons sont congestionnés, et si vous avez un de vos bien-aimés, vous feriez mieux de le faire venir.»

47        Ainsi, l’infirmière a envoyé chercher son fils, il a dit: «Soyez prêt. Si la fièvre de votre mère ne baisse pas ce matin, il vous faudra venir.» C’est tout. Le jeune homme s’apprêta, mais il n’en entendit plus jamais parler.

            Quelques jours après, une lettre lui parvint de sa mère, elle disait: «Je me porte bien, fils.» Environ une année plus tard, le jeune homme était en visite chez lui. Et après avoir embrassé sa maman, à son arrivée, il a dit: «Maman, il y a une chose que j’ai toujours désiré ardemment te demander.» Il a dit: «Quand tu étais si malade de pneumonie, a-t-il dit, que s’est-il passé? Tu m’avais dit d’être prêt, et puis, je n’ai plus eu de tes nouvelles pendant une semaine; et ensuite, tu étais très bien portante. Qu’est-ce que le médecin t’avait donné?»

            Elle a dit: «Il m’avait abandonnée.»

48        «Eh bien, a-t-il dit, comment t’es-tu rétablie?» Elle a dit: «Fiston, j’ai quelque chose à te raconter.» Elle a dit: «Connais-tu là où se trouvait ce petit magasin, là près de l’allée?»

            «Oui.»

            Elle a dit: «Il y a un groupe de gens qui a emménagé là-bas, qui se dit du Plein Evangile.» Et elle a dit: «Ils étaient là tenant une réunion de prière un soir, le soir où j’ai été très malade, et un message, a-t-on dit, leur est parvenu, disant qu’il y a une femme malade là-bas.» L’une des dames est venue et m’a demandé si je croyais à la guérison divine. Je lui ai dit que je croyais tout ce que Dieu avait.» Et elle a dit, elle lui a dit: «Eh bien, notre pasteur prie pour les malades. Voulez-vous qu’il vienne? Je lui demanderai de venir.»

            Elle a dit: «Certainement.»

49        «Ainsi, le pasteur est venu, a-t-elle dit, il m’a ointe d’huile. Et ils se sont tous agenouillés autour du lit et ont prié pour moi.» Et elle a dit: «Fiston, le lendemain matin, j’étais guérie.» Elle a dit: «Dieu m’a guérie.» Elle a dit: «Oh! Loué soit Son Nom.»

            Le jeune homme, qui avait reçu un de ces fluides d’embaumement en lui, a dit: «Ô maman, eh bien, quelle disgrâce! Eh bien, a-t-il dit, tu sais mieux que ça.» Elle a dit: «Non, je ne le sais pas, fiston.» Il a dit: «Eh bien, c’est... La guérison divine n’existe plus.» Il a dit: «Nous avons appris cela dans le sémi-... cimetière (c’est du pareil). Nous avons appris au séminaire que la guérison divine n’existe pas.»

            «Oh! a-t-elle dit, fiston, tu arrives vraiment en retard pour me raconter cela.» Elle a dit: «Je suis déjà guérie.»

50        Et elle a dit: «Quand je suis allée chez le médecin, il était aussi surpris.»

            Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, as-tu changé de médecins?»

            Elle a dit: «Oui.»

            Il a dit: «Eh bien, quel médecin as-tu eu?»

            Elle a dit: «Docteur Jésus.»

            Alors, le docteur s’est gratté la tête et a dit: «Oh! Est-ce vrai? Où exerce-t-Il? Je ne crois pas avoir déjà entendu parler de Lui.» C’est à ce point qu’ils sont éloignés.

            Et il a dit: «Maman, ne crois jamais de telles histoires.» Il a dit: «Où penses-tu ce prédicateur avait lu?»

            Elle a dit: «Dans Marc 16: ‘Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.’»

            «Oh!» Elle... Il a dit: «Maman, ça, c’est une bande d’illettrés.» Il a dit: «Ces prédicateurs ne connaissent pas grand-chose.» Il a dit: «Ils n’ont pas une instruction universitaire. Eh bien, a-t-il dit, nous avons appris à l’université que Marc 16, du verset 9 jusqu’à la fin, n’est pas inspiré.»

51        Elle a dit: «Alléluia!»

            «Oh! a-t-il dit, maman, tu agis même comme eux.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, alléluia!»

            Il a dit: «Qu’as-tu, maman?»

            Elle a dit: «Je réfléchissais tout simplement. Veux-tu me dire, mon fils, que c’est ce que tu as appris pendant ces trois années à l’université, que Marc 16, du [chapitre] 9 jusqu’à la fin, n’est pas inspiré?»

            Il a dit: «C’est vrai.» Il a dit: «Maman, c’est authentique.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, que Dieu soit loué.» Elle a dit: «Si Dieu a pu me guérir avec une Ecriture qui n’est pas inspirée, que ferait-Il avec une Ecriture qui est vraiment inspirée?» Amen.

            C’est à peu près comme ça. Nu, et pourtant, vous dites être riche. Cette petite partie privée, cette chose, vous ne voulez pas vous abaisser pour vous accommoder avec quelqu’un d’autre... Descendez de vos grands chevaux.

52        Eh bien, je vous dis ceci: cette religion à l’ancienne mode fera que celui qui est en smoking fasse passer ses bras autour de celui qui est en salopette et l’appelle son frère. Cela ferait qu’une femme en robe de soie embrasse celle en calicot et dise: «Soeur.» Cela le fera certainement, quand Dieu entrera dans le coeur pour être le Seigneur. Nous sommes tous au même niveau. Certainement.

            Oh! Il y a une autre petite porte que j’aimerais prendre, examinons-la. C’est la porte de la foi: f-o-i. Oh! Vous affirmez avoir la foi, mais vous savez, dès que Jésus devient Seigneur de votre foi, alors toutes Ses Paroles deviennent réelles pour vous.

53        C’est la raison pour laquelle les gens ne peuvent pas croire à la guérison divine; pourtant, ils sont membres de l’église chrétienne. Ils ont Jésus à la porte. Mais s’Il pouvait se tenir à cette petite porte de la foi, Il deviendrait votre foi. Il serait le Seigneur de votre foi. Je ne peux pas m’imaginer que l’homme qui a écrit la Bible change pour renier la Bible, renier Ses propres Ecrits et être toujours Dieu. La foi, ils ne veulent pas ouvrir cette porte.

            Puis, il y a une autre petite porte avant que nous terminions. Et c’est la porte de vos yeux. Il a dit: «Tu es aveugle, et tu ne le sais pas. Je te conseille d’acheter de moi un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies.» Si jamais vous pouvez ouvrir vos yeux, alors vous regarderez tout autour et verrez dans quelle condition vous vous trouvez.

54        Un certain prédicateur m’a dit, il y a quelque temps, il a dit: «Peu m’importe ce que vous dites. Je ne crois pas que la guérison divine existe.»

            J’ai dit: «Eh bien, pour vous, ce n’est pas pour les incroyants. C’est uniquement pour ceux qui croient. Ce n’était pas fait pour vous. Il a dit Ceux qui croiront. Ce n’est pas pour les incroyants.»

55        Et il a dit: «Alors, frappez-moi de cécité.»

            J’ai dit: «Vous êtes déjà aveugle.»

            Il a dit: «Je veux dire comme dans la Bible.»

            J’ai dit: «C’est ce dont je parle.» J’ai dit: «Je vais vous dire exactement ce que mon Seigneur a dit à votre papa: ‘Arrière de Moi.’» C’est vrai.

            Il a dit: «Mais cet homme était physiquement aveugle, tel que la Bible parle de lui.»

            J’ai dit: «Quand Elie était descendu à Dothan, et toute la matinée qui a suivi, quand Guéhazi s’est réveillé, il a dit: ‘Mon père, nous sommes encerclés par toute l’armée syrienne.’»

            Ce vieux prophète s’est levé et s’est débarrassé du sommeil en se frottant les yeux. Il a dit: «De quoi parles-tu?»

            Il a dit: «Regarde simplement l’armée. Toute la ville est assiégée.»

            Le vieux prophète, tout aussi calme que possible, a dit: «Eh bien, ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre qu’il y en a avec eux.»

            «Eh bien, a-t-il dit, je ne vois personne, à part toi et moi.»

56        Et ce vieux prophète a étendu la main et a dit: «Ô Dieu, ouvre les yeux de ce jeune homme.» Et quand Dieu lui ouvrit les yeux, tout autour de ce vieux prophète se tenaient des anges de feu et les montagnes étaient en feu, et il y avait des chars de feu.

            Alors, il a dit: «Tu vois combien c’est facile? Je vais aller là frapper tous ces gens d’aveuglement.» Et il s’est avancé, et il les a frappés d’aveuglement. Il a dit: «Cherchez-vous Elie?» Ils ont dit: «Oui, c’est lui que nous cherchons.» Ils étaient aveugles. Eh bien, ils ont dit: «Vieil homme à longue barbe, dis-nous où se trouve Elie.»

            «Voulez-vous le voir?»

            «Oui.»

            Il a dit: «Venez.»

57        Et ils le connaissaient tous, mais ils étaient aveugles. Il a dit: «Venez, suivez-moi. Je vous amènerai droit là où il se trouve.» Il connaissait le lieu où les armées israélites se tenaient en embuscade. Et il les a conduits en plein au milieu d’eux. Il a dit: «Eh bien, c’est moi Elie. Ouvrez les yeux.» Aveugles, et ils ne le savent pas... Vous savez, c’est ça le problème avec l’Eglise. Elle est aveugle sans le savoir.

            Mon grand-père était un–un vieux chasseur. Et il avait l’habitude de tendre des pièges et de chasser les ratons laveurs. J’ai acheté une petite queue, un jour, dans un bazar, chez une petite fille Amish, pour l’amener à mon Joseph, afin qu’il la mette à sa–sa petite bicyclette. Et grand-papa attrapait des ratons laveurs, et quand il en extrayait de la matière grasse, il en faisait une espèce de graisse que maman gardait dans une boîte.

58        Et nous habitions dans une vieille maison en bardeaux. Savez-vous ce que signifie un bardeau? Et nous placions une toile au-dessus de nous la nuit quand il neigeait pour nous protéger le visage contre la neige. On pouvait bien voir les étoiles au travers de ces vieux bardeaux.

            Et on attrapait le rhume, et on le sentait dans nos yeux, nous les petits enfants. Et maman, chaque matin, quand elle venait au lit et que nos yeux étaient pleins de matière (c’est ainsi qu’elle appelait cela), de la matière dans tous nos yeux (C’était le froid dans nos yeux), elle descendait prendre la graisse de raton laveur de grand-papa, elle remontait, nous frottait les yeux et les massait avec cette graisse de raton laveur. Et croyez-le ou pas, en quelques minutes, toute la matière quittait nos yeux et nous voyions.

59        Eh bien, connaissez-vous le problème de l’église? Elle a si froid qu’Elle est devenue spirituellement froide. Et il faudra plus que la graisse de raton laveur pour vous ouvrir les yeux. Il faudra l’huile du Saint-Esprit et la puissance de la résurrection de Christ pour ôter de l’église le froid et lui ouvrir les yeux, afin qu’elle voie la Présence du Seigneur Jésus. Laissez-Le vous ouvrir les yeux. Il est le Saint-Esprit, la troisième Personne de la Trinité ici ce soir pour vous lubrifier les yeux avec le collyre de Dieu: vous ouvrir les yeux.

            Vous savez quoi? Les Américains sont... aiment les loisirs. Ils veulent qu’une petite star de Hollywood avec des cheveux ondulés et habillée comme je ne sais quoi vienne divertir; en effet, c’est ce que vous voyez à la télévision. Je suis un prédicateur à l’ancienne mode qui croit qu’il n’y a pas de remède en dehors du Sang de Jésus-Christ. C’est vrai.

60        J’en ai vraiment marre et je suis fatigué de cette évangélisation américaine à la Hollywood, où on parcourt le pays avec des anneaux en diamant, et des femmes aux cheveux courts, et...?... à cause de ces comportements bizarres et on joue au tamtam quelque part, on sautille. C’est une disgrâce. Nous avons besoin du réveil à l’ancienne mode à la Saint Paul et du retour du Saint-Esprit de la Bible dans l’Eglise avec un très bon collyre du Saint-Esprit pour ouvrir les yeux des gens. C’est la vérité. Ouvre nos yeux.

            Alors, quand la vraie chose vient, les gens sont si aveugles qu’ils ne voient pas cela. Et comme Dieu est–est tellement miséricordieux envers nous, c’est devenu ordinaire pour nous. Dieu, malgré toute notre froideur et notre indifférence, continue à envoyer Sa miséricorde.

61        Il y a quelque temps, un homme voulait être inspiré, et il est descendu à la mer pour être inspiré. Et en route, il a rencontré un vieux loup de mer qui en revenait, un vieux marin qui habitait sur la mer, né sur la mer. Et il a dit: «Mon bonhomme, où vas-tu?» Il a dit: «Monsieur, je descends à la mer pour être inspiré. Oh! Je voudrais humer l’air salé. J’aimerais voir le grand océan alors qu’il soulève ses hautes vagues blanches et voir le reflet du ciel sur la mer bleue. J’aimerais entendre les cris des mouettes. Oh! Je suis sûr que je serai inspiré une fois arrivé à la mer. J’ai ardemment désiré voir cela toute ma vie. J’ai ardemment désiré voir la mer.»

            Et le vieux loup de mer lui a dit: «Eh bien, je suis né là-dessus, j’ai navigué les sept mers, et je ne vois rien qui inspire là.» Pourquoi? Il était trop habitué à cela.

62        C’est ça le problème de l’Eglise pentecôtiste et des autres aujourd’hui. Vous êtes tellement habitués à voir la puissance de Dieu, la gloire de Dieu et la bonté de Dieu, que vous ne faites simplement plus attention à cela. C’est vrai. C’est devenu ordinaire. C’est la raison pour laquelle l’Afrique, l’Inde, et ces nations-là qui ne connaissent rien à ce sujet, à la toute première fois que Dieu fait quelque chose, oh! la la! ils viennent à Christ par milliers. Ils n’ont jamais vu cela comme nous. Mais nos jours sont pratiquement terminés, et cela est en train de quitter ici maintenant pour aller dans ces pays-là. Certainement.

63        Là en Louisiane, c’est non loin d’ici, il y avait là un vieux nègre du nom de Gabe. Eh bien, il... Nous l’appelions Gabe, mais son–son vrai nom était Gabriel. Et c’était un bon vieux gars, mais il ne pouvait simplement pas rester en ligne avec l’église et avec la Bible.

            Sa femme était une bien-aimée chrétienne; elle priait pour le vieux Gabe tout le temps. Et le pasteur était un homme bon, un pasteur de couleur. Et c’était un homme sympathique, plein de l’Esprit de Dieu; il avait le Saint-Esprit. Et le pasteur était un chasseur, Gabe aussi. Et ils aimaient chasser ensemble. Mais le vieux Gabe était un si piètre tireur qu’il ne pouvait rien atteindre.

64        Alors, un jour, le pasteur et le vieux Gabe allèrent à la chasse. Et ce jour-là, en chassant, oh! ils avaient tellement tué du gibier qu’en retournant ce soir-là, ils étaient chargés des oiseaux, des lapins et de toutes sortes de gibiers. Et le soleil se couchait–se couchait à l’ouest. Et ils remontaient un petit sentier familier, et le pasteur marchait devant, et c’est à peine s’il pouvait marcher, le vieux Gabe marchait derrière chargé de gibiers.

            Et peu après, le pasteur a senti sa grosse main se poser sur son épaule. Il a dit: «Pasteur.» Et le pasteur s’est arrêté. Le vieux Gabe avait le regard tourné vers le soleil, et alors, il s’est retourné. Et le pasteur a vu les larmes couler sur ses joues. Et il a dit: «Qu’y a-t-il, Gabe?»

65        Il a dit: «Pasteur, on est samedi. Le matin, vous allez voir cet homme au banc des pénitents. Alors, je me relèverai de ce banc des pénitents pour aller me trouver un siège dans cette église à côté de ma sainte femme. Et là, je serai un membre jusqu’à ma mort.»

            Le pasteur s’est arrêté une minute et il a dit: «Gabe, tu sais, je me réjouis d’entendre cela. Eh bien, a-t-il dit, que des fois j’ai prié pour toi et que des fois cette église a prié pour toi. Comment nous t’avons pris et avons fait de bonnes choses pour toi. Tu es resté assis dans l’église et tu as suivi mon ministère. Tu...» [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]

66        C’est pourquoi les messages sont très puissants et ils vont droit au but. «Je me tiens à la porte et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui.» Oh! La bonté de Dieu envers vous, comment le Seigneur Dieu vient ici soir après soir, se manifestant vivant par la résurrection du Seigneur Jésus, accomplissant et faisant les mêmes oeuvres qu’Il avait faites avant de quitter ce monde, Il est revenu maintenant sous la forme du Saint-Esprit, accomplissant les mêmes oeuvres à travers l’Amérique, et les gens restent assis là, mâchant des chewing-gum en disant: «Oui, c’est très bon, Frère Branham.» On apprécie vraiment ça. «Oh! Oui. Oh! Si tu nous engueules trop durement, nous allons attendre et voir Oral Roberts. S’il s’en prend à nous, nous irons chez Billy Graham.» Juste être divertis...

67        Vous ne savez pas combien Il est bon envers vous. Il n’est pas tenu de faire ces choses. Il n’est pas tenu d’apparaître. La raison pour laquelle Il fait cela, c’est qu’Il a promis de le faire. Et Il est bon et plein de miséricorde. Peu importe comment vous Le traitez, Il reviendra droit à la porte y frapper encore. Oh! Laissons-Le venir ce soir. Laissons-Le frapper à la porte de notre coeur ce soir une fois de plus, puis ouvrons notre coeur et disons: «Oui, Seigneur Jésus, maintenant, je crois.»

            Inclinons la tête juste un instant. Solennellement maintenant, je me demande en ce moment grave de prière, je me demande bien si Dieu frapperait au coeur de quelqu’un maintenant même. J’aimerais voir cela juste avant de quitter votre belle ville. Il se peut que je ne vous voie plus encore dans cette vie. Je suis sur le point d’aller en Afrique maintenant et à travers le monde.

68        Mais je–je–je me demande pendant que je suis ici, en tant que votre frère, je me demande bien si Dieu a frappé à votre porte à un moment donné durant cette réunion et a dit: «Mon enfant, laisse-Moi entrer dans ta chambre. Laisse–laisse-Moi entrer par la porte, et alors, si Je suis déjà entré, alors laisse-Moi avoir accès. Laisse-Moi contrôler toute cette indifférence, cet orgueil. Laisse-Moi contrôler cette vie privée. Laisse-Moi me tenir à la porte de ta foi, et alors, si tu n’arrives pas à comprendre ces choses et que tu penses qu’elles sont trop mystérieuses...»

            Vous direz: «Bien, je ne sais pas, Frère Branham, si c’est vrai ou pas. Laissez Dieu oindre vos yeux ce soir avec Son collyre. Ne voulez-vous pas le faire? Pendant que nous avons nos têtes inclinées, combien aimeraient lever la main pour dire à Dieu par cela: «Je veux que Tu m’oignes les yeux, Seigneur. Je veux voir la–la résurrection du Seigneur Jésus»?

69        Que Dieu vous bénisse, madame, assise là, en train de sangloter, de pleurer, certainement. Que Dieu vous bénisse, madame, oui, assise là en train de vous essuyer les yeux. Que quelqu’un d’autre lève la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Que Dieu vous bénisse, jeune fille là derrière. Que Dieu vous bénisse par ici, monsieur, vous le petit homme ici, vous madame, vous, et vous, vous. Vous là derrière, au fond, oui, que Dieu vous bénisse.

            «Oh! Je me tiens à...» Que Dieu vous bénisse là-haut au balcon. «Je me tiens à la porte et Je frappe.» Que Dieu vous bénisse, jeune homme assis ici en bas, juste au tournant décisif de la vie. «Je me tiens à la porte et Je frappe: si quelqu’un écoute Ma voix et vient, s’il ouvre la porte, J’entrerai et Je souperai avec lui, Je m’assiérai à table, Je lui ferai connaître tous Mes mystères.»

70        Oh! Si seulement Dieu pouvait nous faire entrer, comme Il l’a fait pour Cléopas et l’autre qui avaient marché en Sa compagnie toute la journée! Il les a enseignés et leur a prêché toute la journée, et ils ne reconnaissaient toujours pas Qui Il était. Puis, quand Il les a fait entrer à l’intérieur, comme Il vous a fait entrer maintenant, Il a fermé la porte; alors, Il s’est révélé. Leurs yeux s’ouvrirent.

            Eh bien, ils regardaient toute la journée. Ils Le regardaient droit en face, mais ils ne Le reconnaissaient pas. Et leurs yeux s’ouvrirent, et ils reconnurent que c’était le Seigneur. Vous voyez, Il disparut vite de devant eux. Ils rentrèrent rapidement en disant: «Certainement, le Seigneur Jésus est ressuscité des morts.»

            Voulez-vous que vos yeux s’ouvrent pour voir que c’est le dernier jour, voir que c’est la fin de l’âge? Dieu traite avec les Gentils maintenant. Ce sera le dernier tour. La chose suivante, c’est le jugement. Que Dieu te bénisse, jeune homme, assis là, à la fleur de l’âge, un adolescent. Tu choisis la meilleure voie jamais choisie, fils. Maman et papa seront certainement contents de toi, ils seront fiers de savoir que leur fils a levé la main et a accepté Christ.  

71        L’un de ces jours, quand ce battement se refroidira, la mort remontera vos manches, vous refroidirez; tous vos amis se tiendront tout autour, aucun d’eux ne pourra alors rien faire pour vous, ce sera peut-être dans un accident d’automobile, vous serez en train de saigner à mort; sous une voiture, consumé par le feu; ou noyé dans l’eau; quelque chose vous tuera; vous vous en souviendrez: «J’avais levé la main un soir vers Jésus.» C’est le geste le plus brave que vous ayez jamais posé.

            Quelqu’un d’autre juste avant de terminer? Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un là derrière? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est bien, levez la main très haut comme cela. Que Dieu vous bénisse là-haut au bal... Oui, madame, oui, que Dieu soit avec vous. Vers ici, que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, monsieur.

72        Que Dieu vous bénisse par ici, là au fond dans cette direction-ci, derrière moi, là aux balcons, là, ou pas au balcon, je veux dire au vestibule. Que Dieu vous bénisse. Il voit votre main, même si vous êtes derrière les portes là, je ne peux voir que cette unique petite fenêtre. Il voit votre main. Maintenant, prions.

            Père céleste, oh! que Tu es grand! Tu T’es tenu ici à la porte ce soir, et quelques cinquante personnes ou plus, peut-être soixante-quinze ont levé la main pour Te recevoir, sachant que Tu as frappé à leur porte. Il est écrit dans la Parole, par notre Seigneur: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Je ne mettrai pas dehors tous ceux qui viennent à Moi.»

73        Seigneur, ce sont les fruits du Message. Jésus, se tenant à la porte du coeur... Mon rôle ici dans ce réveil touche à la fin pour cette session. Ô Dieu, je suis très content qu’ils aient levé la main. Maintenant, je Te les confie maintenant même. Et je prie, ô Dieu, que le glorieux Saint-Esprit les laisse aller à l’une de ces églises ici quelque part, une bonne église qui enseigne la Bible, une église de leur choix, qu’ils parlent à leur pasteur et disent: «Pasteur, j’étais là à la réunion l’autre soir. J’ai levé la main vers Christ. Ne voudriez-vous pas me baptiser maintenant dans la foi chrétienne? Je veux marcher correctement sur l’étroit chemin et être crédible devant mes voisins et tous ceux avec qui j’entrerai en contact, et servir Dieu, car je L’aime.»

            Ô Dieu, ce pasteur, il sera heureux pour ça. Et il prendra soin de Ton enfant, je crois, Seigneur, comme le bon Samaritain qui avait pris soin de lui dans l’auberge et a dit: «Très bien. S’il vous manque quelque chose, je vous paierai à mon retour.» Accorde-le, ô Dieu. Au Nom de Jésus, je Te les présente. Amen.

74        Je déteste vraiment quitter cette réunion. Je leur ai dit ce soir avant de quitter, j’ai dit: «Il y a dans cette réunion quelque chose qui s’est emparé de mon coeur.» Je pense qu’il y en a ici que je ne verrai plus. Si je reviens dans un an, je... vous ne serez pas là, certains parmi nous. Il se peut que je ne sois plus ici dans un an. Certains parmi nous seront partis.

            Mon témoignage devra subsister au Jugement avec cela devant vous tous. A quoi me servirait-il de donner un faux témoignage? Je préférerais rester chez moi ce soir avec mon petit Joseph, jouer avec lui, là à mon église, me tenir là et prêcher.

75        Combien dans la salle, c’est la première fois pour eux de jamais assister à l’une de mes réunions? Faites voir les mains. Oh! Vous savez, c’est une bonne chose que la foule de la soirée suivante ne soit point arrivée ici. On prétendait avoir renvoyé plusieurs milliers hier soir. Si eux tous étaient venus du coup, il nous aurait fallu avoir une grande tente quelque part. Ils n’ont jamais assisté à l’une de mes réunions auparavant... Eh bien, mes amis, je–je ne prétends pas être un guérisseur.

76        J’aimerais dire une chose avant ceci. Chacun de vous, bien-aimés qui avez levé la main, allez trouver un bon pasteur sans tarder. Voulez-vous promettre de le faire? Nous n’avons pas de place ici pour faire venir les gens pour un appel à l’autel. Mais promettez. Tout ce qu’il vous faut faire...

            Je–je crois à l’autel, certainement. J’y crois. Mais, rappelez-vous, dans la Bible, il est dit: «Tous ceux qui crurent furent ajoutés à l’Eglise.» Voyez? Je pense que vous devriez... Une personne, c’est bien pour elle d’avancer, de prier et de remercier Dieu, de se tenir debout en guise de témoignage public. Je crois cela de tout mon coeur. Mais nous n’avons pas de place ici pour le faire. Eh bien, vous avez promis à Dieu que vous croyez. Je vous ai pris au mot. Lui aussi. Ainsi donc, allez à une église et serrez la main... serrez la main au pasteur, dites-lui que vous voulez devenir membre de son église, faites-vous baptiser.

77        Maintenant, juste quelques instants avant de commencer la ligne de prière, ce que nous... En fait, nous avons commencé à temps; nous avons douze minutes, mais nous n’allons pas prendre tout cela. J’aimerais juste dire aux nouveaux venus, eh bien, je ne prétends pas être un guérisseur divin. M’entendez-vous très bien? Je ne crois pas qu’il existe un homme au monde qui soit un guérisseur divin. Je crois que Dieu est le Seul qui puisse guérir.

            Combien savent que Jésus-Christ n’a jamais prétendu être un guérisseur? Est-ce vrai? Certainement. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres: c’est Mon Père qui demeure en Moi qui fait les oeuvres.» Et: «Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.» Est-ce vrai?

78        Donc, Jésus n’a jamais accompli une oeuvre, d’après Sa propre Parole, dans le sens de guérir les malades ou quoi que ce soit, avant que le Père Lui ait d’abord montré par un miracle... par une vision ce qui allait arriver. C’est Sa propre Parole. Il ne peut pas mentir. C’est Saint Jean 5.19: «En vérité, en vérité (ces termes veulent dire absolument, absolument), Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement.»

            Eh bien, c’est inspiré, la Parole même de Dieu. Puis, observez, qu’a-t-Il fait? Comment s’est-Il manifesté aujourd’hui à la nation? Quelle était la première chose qu’il a faite comme miracle, comme nous le comprenons, afin que les gens voient? Il a prié pour les malades, Il leur a imposé les mains. Mais un miracle...

79        Il y eut un homme du nom de Pierre; Il l’a appelé Pierre, dernièrement son... ou plus tard; son nom était Simon. Et c’était un vieux pêcheur. Et son frère André l’a amené auprès de Jésus. Eh bien, écoutez attentivement pendant juste une minute; vous risquez de manquer l’essentiel. Et il l’a amené auprès de Jésus; et quand il est entré dans la Présence de Jésus, Jésus a dit: «Ton nom est Simon, mais tu seras appelé Céphas.» Et Il a dit: «Tu es le fils de Jonas.» Combien savent cela? C’était un Juif sur qui un miracle avait été accompli. Et finalement, il a fini par avoir en main les clés du Royaume, un homme qui ne pouvait même pas lire son propre nom. La Bible dit que Pierre était un homme du peuple sans instruction (c’est vrai), pas un érudit, un homme du peuple sans instruction, un pêcheur.

80        Eh bien, qu’arriva-t-il après? Il y eut un homme de sa ville, du nom de Philippe. Il fut aussi sauvé. Et il était si enthousiasmé qu’il a contourné la montagne sur environ trente miles [48 km] et il a trouvé son ami du nom de Nathanaël. Ça, c’est un bon signe qu’il était sauvé. Il voulait en parler à quelqu’un d’autre. Il a trouvé Nathanaël, et Nathanaël était en train de prier sous un arbre. Et il a dit: «Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»

            Eh bien, ce fervent Juif s’est épousseté les habits, il a dit: «Eh bien, attends une minute, Philippe. Peut-il venir de cette ville quelque chose de bon (où de ce groupe, ces saints exaltés, ou tout ce que vous voulez les appeler)? Peut-il venir de là quelque chose de bon?» Et il lui a donné la meilleure réponse qu’un homme puisse donner. Il a dit: «Viens, et vois. Sois-en juge.»

81        En route, vers l’autre côté, il lui a dit ce qu’Il avait fait à Pierre, et tout. Ce–c’était à trente miles [48 km]; ainsi, ils avaient beaucoup de temps pour parler, un voyage de toute une journée. Et quand ils sont entrés dans la ligne de prière où Jésus était... Eh bien, observez ce que Jésus a fait. Eh bien, un Hébreux vraiment loyal est venu. Ne manquez pas ceci maintenant.

            Quand il est entré dans la Présence du Fils de Dieu, Jésus l’a regardé et a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.» C’est Saint Jean 1. Combien savent cela, vous les nouveaux venus?

            Et il L’a regardé; il a dit: «Rabbi, quand m’as-Tu connu?» En d’autres termes: «Tu ne m’as jamais vu; par mon habillement, Tu ne me reconnaîtrais pas. Je peux être un Grec. Je peux être un Arabe. Et je peux être un homme malhonnête. Mais Tu me dis que je suis un–un orthodoxe, un authentique et véritable Israélite, et que je suis un homme honnête et droit. Comment m’as-Tu connu? Tu ne m’as jamais vu.»

            Jésus a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Est-ce vrai? Combien savent cela? Eh bien, observez l’attitude de ce Juif, je veux dire un véritable Juif élu.

82        J’aimerais vous poser une question. Combien croient dans l’élection? Vous voulez me dire que vous ne croyez pas dans l’élection? Je comprends que je dois venir enseigner juste un peu. Election: «Nul ne peut venir à Moi si mon Père ne l’attire.»

            Dans l’épître aux Ephésiens, chapitre 1, la Bible déclare que Dieu nous a prédestinés à être les enfants de Dieu, d’adoption, par Jésus-Christ, prédestinés par la prescience. Dieu connaissait tout celui qui serait sauvé avant même la création du monde. Jésus n’est point venu sur la terre pour mourir, pour susciter la pitié et dire: «Quelqu’un aura pitié de Moi et dira: ‘Eh bien, Il est mort, je pense que je vais venir.’» Je ne gérerais pas mon bureau comme cela, vous non plus. Qu’en est-il de Dieu?

83        Dieu a envoyé Jésus ici pour appeler ceux qui, par prescience, Il savait qu’ils viendraient. Certainement qu’Il l’a fait. Dieu... S’Il n’était pas infini, Il ne l’aurait pas su. Mais s’Il était infini, Il connaissait chaque mouche, chaque puce, tout le reste qui serait jamais sur terre, s’Il est le Dieu infini... Combien croient qu’Il est infini?

            Dites-moi ce que signifie infini. Il n’y avait rien qui ait jamais été sur terre sans qu’Il ne l’ait connu avant que le monde fût créé. Il l’a dit. Alors, Il connaît... Il ne veut pas qu’aucun périsse, mais Sa prescience Lui a fait savoir qui périra et qui ne périra pas.

84        C’est pourquoi, quand Paul en parlait dans Corinthiens, là plutôt, ou dans Romains, il a dit: «Avant que les enfants fussent nés, Esaü et Jacob, tous avaient des parents bons et saints, Dieu a dit: ‘J’ai aimé Jacob et j’ai haï Esaü,’ afin que Son élection subsistât.» Combien ont déjà lu cela? Et vous ne pouvez pas croire dans l’élection? Il savait exactement ce qui se passerait. Certainement.

            Il ne veut pas, mais Sa prescience le Lui fait connaître. Il ne dit pas simplement: «Je vais sauver celui-ci et perdre celui-là.» Il veut que vous soyez tous sauvés, mais Sa prescience connaît qui le serait; ainsi donc, Il pouvait prédestiner selon Sa prescience, et c’est ça l’élection. Jésus est venu, et les derniers à être sauvés seront sauvés; l’Eglise rentrera à la Maison.

85        Bon, quand Philippe alla chercher Nathanaël, et que Nathanaël vint voir Jésus, et que Jésus lui dit où il était avant de venir, observez ce que ce Juif a dit. Eh bien, c’est un véritable Juif, élu pour la Vie Eternelle. Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.»

            Mais alors, là se tenaient beaucoup d’érudits. Et qu’ont-ils dit? Ils ont dit: «Il est Béelzébul. Il est un diseur de bonne aventure.» Combien savent qu’Il était taxé de Béelzébul? Voyez, ils savaient, ils pensaient qu’il s’agissait de lire les pensées de cet homme. «Il est Béelzébul, le prince des démons.»

            Jésus a dit: «Je vais vous pardonner pour cela, mais quand le Saint-Esprit sera venu faire cela, un seul mot contre Cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.» Combien savent cela? Que faisait-Il? C’est comme cela qu’Il s’est fait connaître aux Juifs, en faisant cela.

86        Comment s’est-Il fait connaître aux Samaritains? Eh bien, il n’y a que trois nationalités des gens: ce sont les Juifs, les Gentils et les Samaritains: les descendants de Cham, Sem, et Japhet. Et nous le savons. Nous sommes les descendants des fils de Noé.

            Maintenant, remarquez. Alors, quand Il s’est fait connaître aux Samaritains, Il avait renvoyé Ses disciples. Et Il était assis sur cette pierre, car le Père Lui avait dit d’aller là. Il fallait qu’Il passât par la Samarie. Au lieu d’aller droit à Jéricho, Il a contourné la montagne pour aller en Samarie.

            Et Il s’était assis là, et une femme est venue. Nous croyons qu’elle était une prostituée. Elle avait eu six maris. Et quand elle est venue, elle allait faire descendre la cruche pour puiser de l’eau, et alors, Jésus a dit: «Femme, apporte-Moi à boire.»

            Et elle a dit: «Nous avons la ségrégation. Il n’est pas de coutume que les Juifs aient des relations avec les Samaritains. Nous avons la loi de la ségrégation ici.»

            Et Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

87        Que faisait-Il? Il s’est mis à lui parler de l’adoration sur la montagne, à Jérusalem. Il a poursuivi la conversation avec la femme jusqu’à ce qu’Il a saisi son esprit. Il a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.» Observez, pas une Juive, une Samaritaine, et elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «Tu as dit vrai. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»

            Maintenant, observez ce qu’elle a dit. A-t-elle dit: «Il est un diseur de bonne aventure»? Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Et nous savons (quoi?), nous savons (les Samaritains) que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses, mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?»

            Maintenant, observez. Il a interdit... Il n’a jamais accompli ce miracle devant quelqu’un des nations, pas une seule fois. Et Il a dit à Ses disciples de ne pas aller chez les Gentils. Combien savent cela? Et cela n’a jamais été fait depuis ce jour-là jusqu’à celui-ci. Mais c’est maintenant la fin pour les Gentils.

88        Et la façon dont Dieu agit la première fois, si les mêmes circonstances surgissent et que la même chose arrive de nouveau, Dieu est obligé d’agir de la même façon qu’Il avait agi là-bas, sinon Il avait mal agi. Si jamais Il a guéri un homme parce qu’il était malade, Il doit agir de la même façon chaque fois qu’Il est appelé sur la scène, sinon Il avait mal agi en guérissant cet homme-là. Il ne fait acception de personne.

            Si c’est comme ça qu’Il S’est manifesté aux Juifs, le vrai juif a cru cela, l’autre n’a pas cru cela, c’est comme ça qu’Il s’est manifesté aux Samaritains, Il doit faire la même chose chez les Gentils s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il a promis de le faire.

89        Examinez les... vous les érudits, examinez votre histoire et voyez si jamais cela s’est fait depuis ce jour-là jusqu’à aujourd’hui. C’est aujourd’hui le jour. C’est le dernier voyage vers l’Amérique. Après que la miséricorde est rejetée, il reste le jugement.

            Eh bien, mes amis, souvenez-vous de ceci. Ne l’oubliez pas. Lisez vos Ecritures. Une femme toucha Son vêtement, car elle se disait dans son coeur: «Si je peux Le toucher, je serai guérie.» Jésus passait, et tout le monde L’embrassait, ou Lui serrait la main, ou ce que c’était, et cette femme a touché Son vêtement. Elle n’a pas touché physiquement, car le vêtement palestinien est ample.

            Et elle a juste touché le bord de Son vêtement, elle est rentrée et s’est assise, ou s’est tenue debout, ou je ne sais quoi, elle s’est éloignée de Lui. Jésus s’est retourné et a demandé: «Qui M’a touché?»

            Et la femme a dit: «Pas moi.»

            Eux tous ont dit: «Pas moi.»

            Mais Jésus a dit: «Je suis devenu faible; la vertu est sortie de moi.»

            Pierre a dit: «Eh bien, tout le groupe Te touche.»

            Il a dit: «Mais je suis devenu faible.» Alors, Il a promené le regard jusqu’à repérer la femme. Et Il a dit: «Ta foi t’a guérie.»

90        Eh bien, c’était là Jésus hier. Et la Bible dit qu’Il est le Souverain Sacrificateur maintenant même qui peut être touché par le sentiment de notre infirmité. Est-ce vrai? Est-ce ce qu’Il a dit avant Son départ? «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» A-t-Il dit cela? Combien savent cela? Dites: «Amen.»

91        Combien savent qu’Il a dit: «Encore un peu de temps, et le monde (Ce mot grec kosmos qui signifie l’ordre du monde) et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde.» Combien savent cela? Jésus-Christ est le même hie... S’Il est le même, Il doit se manifester le même. Observez ce qu’Il a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments.» Or, ce n’est pas le cep qui porte les fruits. C’est le sarment qui porte les fruits. Et le genre de fruits qu’il porte correspond au genre de fruits, la vie qui sort du cep. Si c’est un potiron, comme je l’ai dit, il portera des potirons.

92        Si vous êtes attaché à une vigne pécheresse, cela portera le péché. Si c’est une vigne-église, il portera les histoires de l’église. Si c’est Christ, il portera les oeuvres de Christ. Absolument. «Je suis le Cep; vous êtes les sarments.» Et maintenant, Il n’a des mains que les miennes et les vôtres, des yeux que les miens et les vôtres. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Et permettez-moi de dire ceci comme je vais partir ce soir. C’est maintenant l’heure pour l’Amérique. Et elle a rejeté cela. J’ai dit il y a deux ans que l’Amérique n’aura plus jamais de réveil. Ecrivez-le dans vos notes et voyez si c’est vrai ou pas. Ça en est fait d’elle.

            Si Dieu laisse l’Amérique s’en tirer avec cette bande d’hypocrites, de pécheurs, d’incrédules qui fréquentent l’église, Il aura à ressusciter Sodome et Gomorrhe et à s’excuser auprès d’elles pour les avoir fait sombrer (c’est vrai), pour être juste. C’est vrai. Même si les anges les avaient frappés d’aveuglement, ils étaient dans les ténèbres, cherchant à tâtons; un esprit perverti. Et ce soir, l’Amérique est dans la même condition, il ne reste que le feu.

93        J’aimerais que vous remarquiez ce qu’était le Message de cet Ange qui était venu et avait cherché à les faire sortir de là. J’aimerais vous donner juste un peu en marge maintenant, juste une minute. Quand l’Ange est venu chez Abraham, Sara était derrière dans la tente. Combien savent cela? Et l’Ange avait le dos tourné à la tente. Combien savent cela? C’est la Bible qui le dit. Et l’Ange qui était Christ... Nous savons que C’était Christ. Il L’a appelé Elohim, ce qui veut dire le Dieu Tout-Puissant dans une forme humaine, Il se tenait là. Et alors, Il regardait Abraham. Il a dit: «A cette même époque, Je vais te visiter.» Et Sara, derrière dans la tente, a fait... [Frère Branham illustre.–N.D.E.] Elle a ri, derrière Son dos. Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri?»

94        Qu’était-ce? C’était le Message de l’Ange à Sodome avant qu’elle soit brûlée. Et on va attraper le feu. Et avant que le feu tombe, ce même Ange avec les mêmes signes et prodiges... Touchez Son vêtement et voyez. Pouvez-vous voir que c’est l’Ange, le dernier avertissement à l’Eglise? Combien comprennent cela maintenant, que c’est clair pour vous? Vous voyez?

            Ce même Ange doit faire la même chose. Il est là, le même Christ. C’est Celui qui était avec Abraham. Il est ici ce soir accomplissant la même chose, et l’Amérique se tient tranquille. Assurément, il ne peut pas en être autrement, il doit en être ainsi. Mais il y a des aigles.

            Ouvrez vos yeux maintenant. Que Dieu oigne vos yeux. Et si Christ fait la même chose, depuis cette estrade ce soir, que ce qu’Il avait fait quand Il marchait en Galilée, je me demande si–si vous rentrerez à la maison comme Cléopas et l’autre, en disant: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Allez-vous croire cela? Que Dieu vous bénisse. Prions.

95        Maintenant, Seigneur, j’ai fait tout ce que je sais faire. Je Te confie la suite du service. Maintenant, oins Ton peuple là, Seigneur. C’est un groupe de gens aimables. Et, Seigneur, la raison pour laquelle j’ai essayé d’être si sévère envers eux, non pas que je pensais qu’ils méritaient qu’on soit sévère, mais je ne faisais qu’avertir, Seigneur, seulement avertir. Et je Te prie de leur permettre de comprendre cela, que je ne fais qu’avertir là et leur faire savoir que c’est maintenant l’heure pour l’Amérique, sa dernière heure.

            «Hâte-toi», a dit Lot, ou plutôt a dit l’ange à Lot. «Sors, viens rapidement. Je ne puis rien faire avant que tu sois d’abord sorti.» Et c’est l’avertissement de l’Ange aujourd’hui, le même Ange, accomplissant les mêmes oeuvres, prouvant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Accorde-le, Seigneur. Frappe à leur porte; ouvre leurs yeux; et puissent-ils Te voir ce soir, car je le demande au Nom de Christ. Amen.

96        J’ai ces mouchoirs ici. Eh bien, dans la Bible, il est dit que... Beaucoup parmi vous disent ici: «Oignez mes mouchoirs.» C’est tout à fait bien. Tout ce que Dieu bénira, je le soutiendrai. Mais si vous me rendez témoignage, dans Actes 19, on n’a pas oint les mouchoirs. On retirait les mouchoirs qui avaient touché le corps de Paul.

            Vous savez, je pense que Paul était très fondamentaliste. Ne le pensez-vous pas? Savez-vous d’où, à mon avis, il a tiré ça? C’est quand la femme, la femme sunamite... Il avait donné à Guéhazi son bâton et avait dit: «Prends ce bâton et dépose-le sur l’enfant.» Guéhazi savait que ce qu’il touchait était béni, et si seulement la femme pouvait croire la même chose.

            Et les gens croyaient en Paul. Ils ont vu le Seigneur à l’oeuvre en lui, et ils avaient cru. Ainsi, ils retiraient des mouchoirs et des linges qui avaient touché son–son corps, et ils allaient vers les malades et les affligés, et ceux-ci étaient guéris.

97        Eh bien, si vous n’en avez pas un ici, et que vous en voulez un, adressez simplement la demande à mon bureau de Jeffersonville. Cela vous sera envoyé gratuitement, les frais de la poste payés. Nous avons... nous en envoyons des milliers par mois à travers le monde. Oh! Quels témoignages! Maintenant, prions pour ces mouchoirs devant moi.

            Seigneur Dieu, il est écrit dans la Bible que quand Israël était coincé, pendant qu’ils essayaient de suivre Tes instructions, ils étaient à la mer Rouge, il y avait de part et d’autre des montagnes et des déserts, et l’armée de Pharaon les suivait, ils avançaient devant une mort subite. Et un écrivain a dit que les yeux de l’Eternel ont regardé en bas, au travers de cette Colonne de Feu, et la mer Rouge a eu peur et elle s’est érigée en murs. Et Israël est passé à sec vers la Terre promise. Maintenant, Seigneur Dieu, alors que j’envoie ces mouchoirs comme signe de la foi des gens, puissent les yeux de Dieu regarder en bas, au travers du Sang de Jésus Son Fils, et quand ils verront ce petit signe déposé sur les malades et les affligés, que le diable, la maladie quitte et que cette per... ce patient entre dans cette Terre promise de la bonne santé. Accorde-le, Seigneur. Je les envoie au Nom de Jésus, dans ce but. Amen.

98        Très bien. La carte de prière...?... Y-1 à 100? Y-1 à 100. Bien, nous les avons tous pris partout, commençons donc par le numéro 1. Nous ne pouvons aligner que très peu à la fois. Ainsi, je vais juste devoir appeler un à la fois jusqu’à ce que j’en aie assez pour remplir cette petite aile-là, puis nous commencerons. Très bien.

            J’aimerais que tout le monde garde sa place et soit aussi respectueux que possible, tout aussi respectueux que vous savez l’être. Asseyez-vous tranquillement maintenant. Nous avons environ huit minutes. Y numéro 1, voulez-vous lever la main?

99        C’est une petite carte juste de cette dimension, comme ceci. Les jeunes gens arrivent ici, les battent ensemble et donnent une carte à tout celui qui en veut, comme cela. Et puis, ce soir-ci, nous appelons à partir de quelque part, faisant venir... c’est simplement pour faire venir les gens ici à l’estrade. Alors, commencez à avoir la foi.

            Combien ici n’ont pas de cartes de prière (Faites-nous voir les mains), et vous voulez que Dieu vous guérisse? Je défie votre foi de regarder à Celui qui est le Souverain Sacrificateur et de dire: «Seigneur Dieu, si cet homme m’a dit la vérité, que... je n’ai pas de carte de prière, mais fais qu’il se retourne et me dise la même chose comme Tu avais fait là-bas. Je ne douterai plus jamais de cela.» Faites cela et voyez ce qui se passe.

100      Hier soir, nous avons formé la ligne de prière et nous n’avons pris personne qui avait de cartes de prière. Combien étaient ici hier soir, et ils savent que nous avons pris juste ceux qui n’avaient pas de cartes de prière? C’est la même chose. La seule chose, c’est juste garder... laisser quelqu’un monter ici pour... Peu importe qui vient, mais ceci garde tout cela en ordre. Il n’y a pas, comme dans une arène, des gens qui entrent en masse. Nous avons vu les gens se battre pour trancher qui monterait le premier; ainsi, nous avons dû leur donner des cartes pour les garder en ligne.

            Y numéro 1, levez la main, s’il vous plaît, quiconque a cela, la carte de prière Y... Est-ce cela? Ou est-ce V que vous avez dit? V, V... Peut être que c’est V numéro 1 alors. Qui a V numéro 1? Quelqu’un a-t-il la carte de prière V? Levez la main. V comme victoire. Oh! Oui, le voilà. Très bien. C’est V.

101      Commençons par V numéro 1 alors. Qui l’a? V numéro 1? Très bien, juste ici. Très bien, monsieur. V numéro 2? V numéro 2, voudriez-vous lever la main? Qui a cela? S’il vous plaît, est-ce quelqu’un là derrière... Est-ce la dame juste là, soeur? V numéro 2?

            Très bien. Venez ici, s’il vous plaît? V numéro 3. Ils sont partout dans la salle maintenant. On les a simplement distribuées, partout dans la salle.

            V numéro 3, levez la main. Agitez cela comme ceci afin que nous puissions... Là derrière? Merci, soeur. Venez ici juste une minute. Nous voulons les mettre en ligne juste ici donc. V numéro 3 ...?... Numéro 4? Qui a le numéro 4? Très bien, madame. Venez juste ici. Numéro 5?

            Regardez la carte de votre voisin, il se peut qu’il soit sourd, il se peut qu’il ne soit pas capable de se lever. Numéro 5? V numéro 6, voudriez-vous lever la main, s’il vous plaît? Juste ici. Numéro 7, voudriez-vous lever la main? Juste ici. Très bien. Numéro 8, voudriez-vous lever la main? V numéro 8. Numéro 8, voudriez-vous lever la main, s’il vous plaît? V numéro 8. Là derrière? Merci. Très bien.

102      Numéro 9? Numéro 9? V numéro 9, voudriez-vous lever la main? Très bien. Numéro 10? C’est bien. Avancez directement maintenant. Numéro 10, voudriez-vous lever la main rapidement? 10. 11? Très bien. 12? 12? Est-ce que j’ai vu cela? Vous allez manquer votre tour. 12, très bien. 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.

            Eh bien, cela importe peu; peu m’importe si quelqu’un d’autre, s’il veut se tenir debout, je continue simplement à appeler. Voudriez-vous que j’en appelle plus? Dites-le. Cela importe peu. Je n’aimerais simplement pas que vous restiez trop longtemps debout. 20? 21, 2, 3...[Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... Nous sommes probablement nés à des endroits séparés des kilomètres, avec un décalage d’âges. Et c’est notre première rencontre de la vie. Maintenant, si Dieu révèle Jésus-Christ à cet homme, exactement comme Il l’avait fait quand Philippe était allé prendre Nathanaël et l’avait ramené...

103      Qu’avait dit Jésus? «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude», juste un croyant chrétien honnête et juste, en d’autres termes.

            Il a dit: «Quand m’as-Tu connu, Rabbi?»

            Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Il a rapidement dit: «Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël.»

            Mais les pharisiens ont dit: «Il est un démon.»

            Eh bien, si cela se fait, ça devrait venir par une sorte de puissance surnaturelle. Nous avons deux Bibles déposées ici devant nous, et nous tous deux, nous avons nos mains levées pour dire que c’est notre première rencontre donc. Eh bien, cela dépend de ce que vous pensez que cela est. Si vous avez les mêmes pensées que les pharisiens, vous aurez leur récompense. Si vous avez les mêmes pensées que Nathanaël, vous aurez sa récompense. Vous aurez la récompense de Dieu si vous pensez que c’est Dieu. Ceci devrait régler la question pour toujours.

104      Eh bien, que nous... Je ne dis pas qu’Il va le faire. Je crois qu’Il le fera. J’ai confiance. Il ne m’a encore jamais fait défaut. Et ça fait environ douze ans. J’ai eu des visions depuis l’âge d’environ dix-huit mois. La première vision que j’aie jamais eue, j’ai dit à ma mère où nous habiterions, et c’était près de New Albany, en Indiana. Nous vivions à des centaines de kilomètres. Nous avons vécu là toute ma vie. Tous, vous voyez bien ici même à l’estrade. C’est tout ce que vous savez. Demandez à mes associés, docteur Vayle et ceux qui nous accompagnent, et observez les grandes visions. Ici, c’est ce que vous, vous suscitez. Ici, c’est votre propre foi qui tire le don de Dieu. Là, c’était ce que cette femme avait fait. Jésus n’en savait rien, mais elle a tiré de Lui la puissance de Dieu par sa foi. Et c’est l’unique chose qui a eu lieu là.

105      Mais quand Dieu a dit à Jésus de s’éloigner et d’attendre la mort de Lazare, puis de revenir, Il a ressuscité le mort. Il n’a jamais dit qu’Il était devenu faible. Dieu L’a simplement élevé et a dit: «Voici comment ça va se passer, et voici ce qui a lieu.» Et Il n’est pas devenu faible à cause de cela. Mais quand une femme a touché Son vêtement, elle se servait du don de Dieu.

            Maintenant, soyez vraiment respectueux. Prions, et observons maintenant.

            Eh bien, monsieur, ceci peut être la dernière fois que nous nous rencontrons sur terre. Et nous voici à notre première rencontre sur terre. J’espère que nous nous rencontrerons plusieurs fois. Mais si le Seigneur Dieu vient maintenant... Et, rappelez-vous, je vous le dis et vous savez que c’est la vérité; je ne connais rien sur vous. Mais si le Seigneur Dieu me révèle quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou pas...

106      Maintenant, si je disais: «Monsieur, vous êtes malade», il se peut que vous ne le soyez pas. Je ne sais pas. Ce serait deviner, peut-être; et ça peut toujours être vrai. Or, vous... Eh bien, je dirais: «Vous allez vous rétablir.» Vous auriez toujours à me croire sur parole. Mais si Dieu me révèle quelque chose, et vous savez si c’est la vérité ou pas, alors vous saurez si c’est Dieu ou pas, n’est-ce pas? Ça serait Dieu, c’est l’unique moyen possible. Maintenant, croyez.

            Eh bien, si l’auditoire peut entendre ma voix... Et vous qui avez vu la photo de l’Ange du Seigneur, Sa Présence est ici. Et au Nom de Jésus-Christ, je prends chaque esprit ici sous mon contrôle pour la gloire de Dieu et la manifestation de Son Fils qui est maintenant présent.

            Cet homme souffre de nervosité, et c’est pour ça qu’il veut que je prie. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vrai, n’est-ce pas, monsieur? Levez la main si c’est vrai. Cela n’a pas été deviné. Ce n’était pas ma voix. C’était autre chose. Croyez-vous que c’était la Sienne?

107      Maintenant, écoutez. Plus je parle à l’homme, plus il sera dit. Voudriez-vous... Est-ce que cela confirmerait quoi que ce soit pour vous, si on Lui parlait un peu plus? Je ne peux pas vous dire ce que j’ai dit. L’unique moyen pour moi de le savoir, c’est par ces bandes. Vous voyez, c’est une vision. J’ai vu cet homme faire quelque chose. Je ne pourrais pas vous dire ce que c’est. Parlons-lui juste un peu. Il a l’air d’un croyant. Eh bien, parlons-lui, et qu’il en soit juge.

            Eh bien, cet homme se tient debout, les yeux fermés, et vous voyez tous qu’il n’a point ouvert les yeux pour regarder vers moi. Oui, je vois l’homme. Il est un peu dérangé par quelque chose. Il souffre des nerfs. C’est ça sa maladie.

            Et à part ça, ce qui le dérange, c’est qu’un de ses bien-aimés est à l’article de la mort, il va mourir. Et c’est un homme plus jeune. Oh! C’est–ce–c’est son fils. Et ce garçon est dans un état horrible. Il a quelque chose qui cloche dans ses poumons. C’est le cancer dans ses poumons. C’est vrai.

108      Et cet homme devant moi est un prédicateur. Et il ne vient pas de cette ville-ci. Il est d’une autre ville avoisinante, il a traversé les montagnes ou quelque chose comme cela pour venir... Il vient d’une ville appelée Charleston, en Virginie Occidentale. Il est venu ici en réponse pour qu’on prie pour lui, pour son bien-aimé qui se meurt. C’est AINSI DIT L’ESPRIT. Croyez-vous que vous recevez ce que vous avez demandé, monsieur? Rentrez chez vous et trouvez cela ainsi, au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

            Croyez-vous? Eh bien, vous là dans l’assistance sans cartes de prière, vous... et vous qui n’allez pas entrer dans cette ligne, mettez-vous à regarder de ce côté-ci et à dire: «Seigneur, je crois aussi», partout, n’importe où dans la salle.

109      Je suppose que nous sommes inconnus l’un à l’autre, madame. Nous le sommes. C’est notre première rencontre, à ce que je sache. Mais le Seigneur Dieu, qui a créé les cieux et la terre, se tient ici pour être notre Témoin. S’Il me révèle... Eh bien, voici un tableau comme celui de la femme au puits, la femme samaritaine. Voyez, c’est un homme et une femme qui se rencontrent pour la première fois.

            Si Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement, alors, s’Il me révèle quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou pas, allez-vous croire que c’est Lui qui parle au travers de votre frère? Allez-vous croire? Vous êtes une croyante, une chrétienne. En effet, votre esprit est accueillant. Je sais que vous êtes une chrétienne.

            La femme souffre d’une nervosité terrible et de faiblesse. Cette faiblesse est causée par une–une intervention chirurgicale. Et cette intervention chirurgicale a eu lieu au niveau d’une glande féminine. Et elle a toujours un écoulement suite à cette intervention chirurgicale. C’est vrai. Levez la main pour ça. Eh bien, ce–c’est terminé, soeur. Vous allez vous rétablir, votre foi vous a donc guérie. Alors, vous pouvez maintenant rentrer chez vous, être en bonne santé et glorifier Dieu. Amen.

110      Voudriez-vous venir? Soyez respectueux maintenant. Soyez simplement en prière. Je suppose que nous sommes inconnus l’un à l’autre. Est-ce notre première rencontre? Vous avez été aux réunions, ici, à la fin de cette série de réunions. Mais je ne vous connais pas? Non. Très bien.

            Alors, si le Seigneur notre Dieu parle et révèle le secret de votre coeur, ou quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou non, vous–vous reconnaîtrez si c’est vrai.

            Prédicateur, vous souffrez de vessie et de glandes, et vous étiez assis là en train de prier. Tout est terminé maintenant. Vous pouvez rentrer chez vous, vous assis juste là en chemise rouge et en cravate rayée. Tout est terminé. Votre foi vous a guéri.

            Qu’a-t-il touché? Je ne connais pas cet homme. Je ne l’ai jamais vu. Sommes-nous inconnus l’un à l’autre, monsieur?

            Est–est-ce que Dieu oint vos yeux avec du collyre? Pouvez-vous... Sont-ils en train de s’ouvrir? Pouvez-vous comprendre que votre frère ici n’a rien à faire avec cela? C’est un don qui fait que vous vous abandonnez simplement au Saint-Esprit.

111      Dieu connaît. Cette dame debout ici souffre de dos. Il a dit que c’était le calcul rénal, le médecin, qui...? ... C’est très bien. Vous croyez que vous allez vous rétablir. Non seulement cela, mais récemment vous êtes tombée et vous vous êtes brisé quelques côtes. A présent, votre vie, vous ne pouvez pas la cacher. Pour ce qui est de vous guérir, je ne le peux pas. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous habitez près d’une ville appelée Elkton. Gracie, vous pouvez retourner, rentrez chez vous, et soyez bien portante. Dieu vous guérit.

            «Si tu peux croire...»

            Jeune dame, croyez-vous? Je vous suis inconnu, mais Dieu vous connaît. Croyez-vous que vous êtes dans Sa Présence? Votre frère ne pourrait pas faire que vous vous sentiez comme cela. Eh bien, si les gens peuvent observer, observer les vrais croyants quand ils viennent à l’estrade, observez l’expression de leur visage. Voyez, pour moi, je vois cette Lumière que vous voyez sur cette photo. Elle est juste autour de la femme.

            J’aimerais vous poser une question, jeune dame. Vous voyez un... Vous savez que la présence de votre frère ne vous donnerait pas ce sentiment-là, n’est-ce pas? N’est-ce pas qu’il y a une atmosphère très douce, humble, douce autour de vous maintenant? Si c’est le cas, levez la main afin que... Voyez? Je regarde droit à cette Lumière qui se meut autour de la dame.

            La dame se tient ici pour quelqu’un d’autre. C’est vrai, votre fille. Si Dieu me révèle ce qui cloche chez votre fille, allez-vous croire? C’est une maladie de peau. Eh bien, rentrez chez vous et posez ces mains que vous avez levées sur elle. Elle se rétablira. Elle va s’en sortir. Ne vous en faites pas. Que Dieu vous bénisse. Partez en croyant.

            «Si tu peux croire...»

112      Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose. Mais le Seigneur Dieu nous connaît tous deux. Croyez-vous qu’Il est capable de faire ceci? Vous venez de l’extérieur de la ville aussi, d’environ cinquante miles [80 km], quelque chose comme cela. Vous souffrez des hémorroïdes. Vous souffrez d’une hernie. Et vous avez une vessie affaissée que vous voulez que Dieu guérisse. Croyez-vous ce qui vous a été dit? Très bien. Croyez simplement. Partez et soyez rétabli, au Nom de Christ.

            «Si tu peux croire...»

113      Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose, n’est-ce pas? Vous m’avez vu une fois avant cette fois-ci. Mais vous savez que je ne vous connais pas, qui vous êtes. Je ne sais pas qui vous êtes. Certainement pas. Mais Dieu le sait. S’Il me révèle qui vous êtes, allez-vous donc croire? Croyez-vous que votre arthrite va être guérie, s’Il le fait? Très bien. Que Dieu accorde cela, c’est ma prière. Votre nom de famille, c’est Walton. Et votre prénom, c’est Lily. Eh bien, passez juste par ici et rentrez chez vous, et retournez à Richmond, en Virginie, et dites aux gens combien Dieu a été bon envers vous.

            «Si tu peux croire, tout est possible.» Croyez-vous?

114      Quelque chose a frappé cette femme juste là derrière, tout à l’heure; en effet, la Lumière est allée de cette femme à cette femme-là. Je vois la même ville apparaître. Elle vient de Richmond, en Virginie, elle est assise là au fond. Et vous priez pour votre fils. Et ce fils est dans un motel. Et ce fils souffre du coeur. Ramenez-le à Richmond. Il se rétablira, si vous croyez cela de tout votre coeur.

            Qui a-t-elle touché? Que lui est-il arrivé? Elle a touché le Souverain Sacrificateur. Certainement. «Si tu peux croire, tout est possible.»

115      Je vois une femme qui s’essuie les yeux. Elle est quelque part en train de prier. Je pense qu’elle est ici. Elle n’est pas de cette ville. Elle vient d’une ville appelée Chester. Elle souffre des yeux. Elle s’appelle Lillian Bush. Rentrez chez vous et soyez rétablie. Jésus-Christ vous a guérie. Croyez-vous? Ayez foi en Dieu. Oh! Combien c’est glorieux!

            Croyez-vous, madame? Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît certes. Vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre. Et ce sont deux personnes. Et elles habitent près d’un endroit où il y a un océan, ou une grande rue... C’est ça. C’est l’océan Atlantique. Elles sont dans une ville appelée Norfolk, en Virginie.

116      Si Dieu me révèle ce qui cloche chez ces personnes, croirez-vous que je suis Son serviteur et croirez-vous qu’Il vous accordera votre requête? L’une d’elles a une tumeur au poumon. L’autre a un cancer au cerveau. Et celle qui a un cancer au cerveau a été opérée. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Croyez-vous? Il en sera selon votre foi. Partez et que Dieu soit avec vous.

            Croyez-vous?

            Eh bien, faites venir le suivant. Combien croient maintenant de tout leur coeur? Regardez. De temps en temps, je sens une petite attraction quelque part ici que... Ne pensez pas que vous pouvez cacher votre vie maintenant. Vous ne le pouvez pas. Vous pensez que c’est de la télépathie. Ce n’est pas de la télépathie, mes amis. Non. Tout celui qui jouit du bon sens, qui s’y connaît un peu sur la télépathie, en sait mieux.

117      Tenez. Cette dame. Je ne la connais pas. Touchez ma main, madame. Si Dieu révèle par ce moyen-ci votre problème, croirez-vous en Lui? Soyez-en juge. Je vais regarder dans cette direction-ci, je ne la regarderai pas. La dame souffre d’une maladie gynécologique. C’est vrai. Enlevez votre main de la mienne, levez-la si c’est vrai. Eh bien, rentrez. Vous êtes guérie.

            Or, la télépathie ne fait pas cela, ami. Arrêtez, ne croyez pas cela. Ayez simplement foi. Vous dites: «Il a deviné cela.» Non, ce n’est pas ça.

            Venez ici, madame. Touchez ma main. Si Dieu me révèle votre maladie, croiriez-vous que je suis Son serviteur? Alors, rentrez prendre votre souper. Votre mal d’estomac vous a quittée. Voyez?

            «Si tu peux croire, tout est possible.»

            Et si je ne vous disais rien, que je vous imposais simplement la main, croirez-vous que vous vous rétablirez? Alors, au Nom du Seigneur Jésus, ô Dieu, accorde-le. Amen. Ayez foi.

118      Très bien. Venez, monsieur. Et si je vous demandais de rentrer directement prendre votre souper aussi, cet ulcère d’estomac causé par la nervosité que vous aviez est parti, me croiriez-vous? Rentrez directement...?...

            Croirez-vous que votre diabète va vous quitter et que vous serez rétabli? Contournez comme ça et soyez rétabli.

119      Croyez-vous que cette arthrite va vous quitter et que vous vous rétablirez? Si vous le croyez, et que vous voulez le croire de tout votre coeur, descendez directement cette marche, et louez Dieu en partant. Cela vous quittera, et vous vous rétablirez.

            Disons: «Merci, Seigneur.»

            Vous avez des palpitations cardiaques. Mais ce n’est pas tellement la maladie du coeur; c’est la maladie d’estomac qui provoque cela. Croyez-vous que Dieu va vous rétablir? Rentrez droit chez vous, dites: «Merci, Seigneur Jésus.»

            Croyez-vous que Dieu va vous guérir de ce mal de dos? Quittez directement l’estrade et dites: «Merci, Dieu bien-aimé.»

            Oh! Croyez-vous, tout ce groupe de gens?

120      Croyez-vous que Jésus-Christ vous guérit...?... Quittez directement l’estrade, en disant: «Merci, Dieu bien-aimé.» Laissez-la rester là juste une minute. Faites-lui faire demi-tour. Elle souffre l’arthrite. Contournez dans cette direction-là, tout en louant Dieu, madame, et dites: «Merci, Seigneur.» C’est bien. Soyez bien portante et rentrez chez vous.

            Dites: «Que le Seigneur soit loué», maintenant. Allez-y, vous serez rétablie.

            Vous souffriez de la même chose, monsieur, descendez donc directement avec elle comme cela, en louant Dieu, en disant: «L’arthrite est partie.»

            Maladie du coeur, vous êtes trop jeune pour en souffrir. Quittez l’estrade; cela vous a quitté maintenant.

121      Disons: «Gloire au Seigneur.» Croyez-vous cela?

            Juste une minute. La dame assise ici même, au bout, souffre de la vessie; croyez-vous que Dieu vous rétablit? Juste ici en bas, croyez-vous que Dieu vous a guérie? Si vous le croyez, rentrez chez vous. Vous avez mis votre mouchoir à la bouche. Soyez guérie. Alléluia.

            Juste ici au bout de la rangée, je vois que vous souffrez des nerfs et de la sinusite. Croyez-vous que Dieu vous guérit? La troisième personne au fond, croyez de tout votre coeur, vous assis là derrière au bout de ce siège. Si vous croyez, vous pouvez être rétabli et rentrer chez vous. Que Dieu vous bénisse. Croyez-vous que Jésus-Christ vit? Croyez-vous que je vous dis la vérité? Alors, si je suis Son serviteur, et que j’ai trouvé grâce à vos yeux, Jésus-Christ a guéri chacun de vous. Il y a mille neuf cents ans qu’Il l’a fait. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est vous lever et recevoir cela.

122      Croyez-vous cela? Eh bien, si vous croyez, je vais prier pour chacun de vous; croyez, vous serez rétabli. Croyez-vous? Très bien. Inclinez la tête juste une minute. J’aimerais que vous répétiez du fond de votre coeur ces mêmes mots que je dis. 

            Dieu Tout-Puissant, [L’assemblée répète après frère Branham: «Dieu Tout-Puissant,»–N.D.E.] Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, moi Ton serviteur, je confesse mes péchés. Je promets d’être Ton serviteur fidèle et véritable, à partir de ce jour.

            Je crois maintenant que nous vivons dans les derniers jours. Je crois que Jésus-Christ a envoyé Ses anges sur la terre comme Il l’a fait à chaque jonction, comme du temps de Noé, comme du temps de la délivrance des enfants d’Israël, et du Seigneur Jésus Lui-même, et dans le dernier jour.

123      Je confesse maintenant toute mon incrédulité. Je crois que Tu as totalement payé ma dette, pour mes péchés, pour ma maladie. Je T’accepte comme Mon Sauveur, et je T’accepte comme mon Guérisseur. A partir de ce soir, avec l’aide de Dieu, je vais témoigner ma guérison pour la gloire de Dieu.

            Je crois que le diable n’a plus aucun droit sur moi, à cause de la grâce de Christ qui est ici ce soir. Je crois maintenant que je suis guéri.

124      Maintenant, restez assis vraiment tranquillement. Gardez la tête inclinée. C’est votre prière. Si vous êtes sincère là-dessus, dites: «Amen», doucement. Eh bien, imaginez-vous juste le grand Saint-Esprit, comme je regarde, s’établir sur vous, le Même qui se tient ici.

            Et si vous me croyez sur parole, les gens sont en train d’être guéris partout, dans toute la salle maintenant. Je ne suis pas un hypocrite. Je ne suis pas un séducteur. Je suis un serviteur de Christ; Dieu vous a prouvé cela. Vous êtes en train d’être guéris maintenant même.

            Eh bien, je vais prier pour vous afin que vous ne doutiez plus. Que dit la Bible? «Allez et ne péchez plus.» Le péché, c’est quoi? L’incrédulité. «Allez et ne doutez plus.»

125      Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, et Donateur de tout don excellent, Tu as entendu la confession de ces gens. Seigneur Dieu, du plus profond de mon pauvre coeur, je leur ai dit la vérité. Je leur ai dit que Tu les as guéris quand Tu es mort au Calvaire il y a mille neuf cents ans. Rends-moi témoignage sur cette vérité, Seigneur.

            Et Tu tiens chaque promesse. Tout ce que Tu as promis, Tu le tiens. Et si Tu as tenu Ta promesse pour apparaître devant nous, là où deux ou trois sont assemblés...? Si Tu as tenu Ta promesse en tant que Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, à combien plus forte raison pourrais-Tu faire ceci. Il ne reste rien. C’est pour les gens maintenant. Oui, je crois, Seigneur, en tant que leur frère, je les ai entendus confesser de leurs lèvres; Tu as aussi entendu, Seigneur, qu’ils croient et qu’ils T’ont accepté comme leur Guérisseur et leur Sauveur.

126      Et maintenant, Seigneur, il ne reste qu’une seule chose qui les empêche d’être complètement guéris; c’est l’incrédulité. C’est Satan qui essaie de les retenir. Ils disent: «Je n’étais pas dans la ligne.» Que change cette ligne? Vous étiez dans la ligne; c’est Lui seul qui change.

            Celui qui a tracé une ligne de Sang depuis le prétoire de Pilate jusqu’à Golgotha, c’est sur cette ligne que nous nous tenons, la ligne du Sang du Seigneur Jésus. Et maintenant, ô Dieu, donne-moi la foi. Donne-moi la puissance. Et je... Exauce ma prière, Seigneur, alors que je prie et que je tiens en échec le diable pour ces gens.

            Satan, tu n’es qu’un séducteur. Tu n’as aucun droit légal de retenir un chrétien plus longtemps. Dans leur prière, ils ont confessé leur péché. Ils ne sont plus ta propriété. Ils sont la propriété de Dieu Jéhovah.

127      Il a envoyé Son Fils qui est mort, oui, Il est ressuscité et Il est ici maintenant même pour donner une preuve à Ses enfants, Son héritage, qu’Il est vivant. Tu ne peux plus les retenir davantage. Je t’adjure, toi démon de doute qui retient ces gens, je t’adjure au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, de sortir de ces gens et de les laisser partir.

            Sors, Satan. Tu as perdu la bataille. Tu as été exposé soirée après soirée ici. Tu n’es rien qu’un menteur, un démon de séduction. Et nous te défions au Nom de Jésus-Christ de sortir de ces gens afin qu’ils soient rétablis.

            Tous ceux qui croient maintenant qu’ils sont guéris, qu’ils se lèvent et qu’ils poussent un cri et louent Dieu. Que Dieu vous bénisse alors que vous vous levez. C’est ce qu’il faut faire. Amen.

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