L’Aigle Qui Éveille Sa Couvée

Date: 58-0500 | La durée est de: 1 heure et 3 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. C’est un privilège d’être ici ce soir pour parler au Nom du Seigneur. Et comme je l’ai constaté, on connaît un peu de problème avec la... ma seconde voix. Ceci est un sermon. Cet appareil est parfaitement muet tant que quelque chose ne se trouve pas derrière lui pour parler au travers de cela. C’est pareil pour un ministre, il est muet tant que le Saint-Esprit ne parle pas au travers de lui, et alors, il devient un serviteur de Christ.

            Eh bien, je pense que demain matin il y aura un petit-déjeuner pour les... je pense, pour les chrétiens... Je pense que c’est juste pour les chrétiens; cela n’est pas destiné aux ministres. Et généralement, ce sont les hommes d’affaires, chaque fois que je parle. Et c’est leur... La prochaine convention sera la leur. Et alors, je ne faisais que faire signe de tête à frère Vayle. Il est là derrière en train de vérifier l’acoustique, voir si c’est en ordre.

2          Demain soir, il y aura donc la prière pour les malades. Je vais tâcher de vous laisser sortir. Je disais à frère Vayle il y a quelques minutes: «Je vais écourter mon message d’à peu près un quart, car nous sommes juste un peu en retard.» Mais demain soir, c’est la soirée où nous prierons pour les malades. Eh bien, prenez les téléphones demain, faites venir les malades ici.

            Eh bien, les cartes de prière seront distribuées demain après-midi, à la réunion de l’après-midi, à l’église. Et ceux qui sont en dehors de la ville, qui viennent de l’extérieur de la ville, qui travaillent et qui ne peuvent pas... J’ai demandé aux jeunes gens ici d’apporter quelques cartes de prière ici demain soir à dix-huit heures trente, pour ceux qui ne pourront pas venir à la réunion de l’après-midi. Si tout cela est possible, venez à la réunion de l’après-midi, recevez des cartes de prière auprès des jeunes gens là, sinon demain soir à dix-huit heures trente, à l’auditorium.

3          Maintenant, nous aimerions aborder directement le message, très vite. Nous nous attendons à voir beaucoup d’entre vous demain au petit-déjeuner. Je suppose que cela vous a été annoncé ici. Et nous vous attendrons demain. Et puis... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... là nous continuons avec le service à la Convention Internationale des Hommes d’Affaires Chrétiens.

            Je lis une portion de la Parole de Dieu dans le Livre de Deutéronome, au chapitre 32, verset 11.

Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes.

            Hier soir, j’avais annoncé que je parlerais ce soir, le Seigneur voulant, sur L’Aigle qui éveille sa couvée. J’en ai parlé auparavant là en Virginie il y a quelques mois. Je sais que c’était assez long, c’est pourquoi je vais essayer de parler de quelques points essentiels.

4          Mais il y a dans la nature quelque chose tel que si vous regardez la nature, vous verrez Dieu. Et Dieu habite dans Son univers, dans Son peuple, dans Sa Parole, dans Son Fils. Il habite bien dans Ses fleurs; Il habite dans tout. Dieu est universel, omniprésent.

            Et maintenant, on pense à l’aigle. Je me suis souvent demandé pourquoi Dieu comparait cet héritage à un aigle. Et puis, cela a suscité ma curiosité, étant moi-même un garde forestier et–et en observant les caractéristiques de l’aigle et, oh! comme j’ai étudié la nature... Ma première Bible a été la nature. J’avais l’habitude de... Avant que je connaisse un seul mot de la Bible...

            Quand j’avais vingt et un ans, un homme m’a dit de chercher Jacques 5.14 dans la Bible, et j’ai cherché cela dans la Genèse: à vingt et un ans. Et à vingt-deux ans, j’ai été ordonné prédicateur baptiste à l’Eglise baptiste missionnaire. Le Seigneur a été bon envers moi. Mais j’ai étudié Dieu dans la nature, c’est là que je L’ai trouvé.

5          C’est juste comme une fleur. Je vous ai vues, vous les femmes ici, avec vos fleurs, comment elles s’épanouissent en été, puis la mort les arrête. Elles inclinent leurs petites têtes et cèdent leur vie. Les pétales tombent, une petite semence noire tombe, alors, on organise un cortège funèbre. Saviez-vous cela? Dieu organise un cortège funèbre pour Ses fleurs. Assurément. Les pluies d’automne tombent et déversent leurs larmes, et elles font pousser de petites semences noires. Puis arrive l’hiver froid, elle gèle, la pulpe quitte, elle sort précipitamment de la semence et s’en va. Au printemps, il n’y a pas de bulbes, pas de pulpe, pas de semences, rien qu’on puisse trouver, et pourtant, Dieu a préservé la vie à l’intérieur. Et aussitôt que le soleil, à l’orient, commence à briller et à réchauffer la terre... Il n’y a pas de science qui puisse trouver ce petit grain de vie, et pourtant il est là, et il revivra. Et si Dieu a frayé une voie pour qu’une fleur revive, à combien plus forte raison en a-t-Il frayée une pour qu’un homme revive.

6          Il y a quelque temps, je prenais une crème glacée avec un vieux prédicateur méthodiste, un ami à moi. Il avait l’habitude de chanter un petit cantique au sujet duquel je vous ai prêché. Eh bien, c’était un vrai méthodiste. Il n’était pas...?... juste, juste comme beaucoup de méthodistes aujourd’hui, qui se contentent de fréquenter l’église. Il était un méthodiste; il avait eu une expérience.

            C’est comme je l’ai souvent dit aux pentecôtistes, vous les pentecôtistes, vous avez reçu le même Saint-Esprit que les baptistes. Or, nous ne sommes pas le genre de baptistes qui serrent la main et adhèrent à l’église. Nous nous agenouillons à l’autel et nous nous cognons au dos les uns les autres jusqu’à ce que nous terminions. Quand nous terminions, nous avions quelque chose. Dieu sait que nous avons besoin davantage de baptistes de ce genre, ce genre de baptistes à l’ancienne mode, pas juste ceux qui croient dans la grâce et qui jettent beaucoup de disgrâce sur l’Evangile, mais ceux qui croient dans la grâce de Dieu et qui vivent cela par le Saint-Esprit.

7          Alors, je prenais une crème glacée avec ce vieux méthodiste, un ami à moi. Et on suivait l’Heure de l’Agriculture. Et là à Louisville, dans le Kentucky, il y a une émission à la radio et on y disait que le petit club 4-H avait fabriqué une machine qui pouvait produire un grain de maïs tout aussi parfait que celui qui a poussé dans le champ. On disait qu’on pouvait plonger la main dans le sac qui avait... prendre ce qui était produit par la machine, plonger la main dans un autre sac où se trouvait ce qui avait poussé dans le champ, les mélanger, il n’y avait pas du tout moyen de les distinguer. Si vous les ameniez au laboratoire, que vous les ouvriez, tous les deux ont la même quantité de calcium, d’humidité, et le germe du grain était exactement identique. Et tout exactement... On faisait avec tous les deux de bons flocons de maïs, pareils, et d’aussi bons gruaux de maïs, d’aussi bon maïs concassé, tout pareil avec l’un qu’avec l’autre. Et on disait qu’il n’y avait qu’un seul moyen d’arriver réellement à les distinguer: c’était de les planter. J’ai dit à ce vieux méthodiste: «Eh bien, si vous ne voulez pas que je vous embarrasse, vous feriez mieux de me tenir la main.»

8          Vous pouvez agir comme un chrétien; vous pouvez vous habiller comme un chrétien; vous pouvez imiter un chrétien à tout point de vue; mais si ce grain de Vie n’est pas à l’intérieur, vous ne ressusciterez jamais à la résurrection. Cette machine peut y introduire toute l’humidité et tout le calcium, mais elle ne peut pas y introduire la vie; ça, c’est l’oeuvre de Dieu seul. Vous pouvez être un chrétien, être tout aussi loyal et parfait dans votre église que vous le pouvez, mais si vous ne naissez pas de nouveau, vous resterez là à la résurrection. Seule la Vie Eternelle, la Vie de Dieu, c’est ce qu’Il ressuscitera de la poussière de la terre.

9          Ainsi, en observant l’aigle, les oiseaux, souvent ça a été un grand plaisir pour moi de les observer. Et je me suis mis à lire sur ce que les aigles étaient, combien d’espèces il en existait. Et vous serez surpris de savoir qu’il y a quarante différentes espèces d’aigles. Le mot même signifie un porteur, ou celui–celui qui nourrit avec le bec, avec la bouche.

            Et c’est comme Lui. Il n’est pas étonnant que Dieu ait comparé Son héritage aux aigles, Son prophète. En effet, ils nourrissent de la Parole, avec la bouche, en prêchant. C’est pourquoi Il les a comparés aux aigles, ils nourrissent le troupeau par leur bouche. «La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole.» Voilà donc la raison, une raison pour laquelle Il les compare aux aigles. Et une autre raison pour laquelle Il les a comparés aux aigles, c’est qu’un aigle est un oiseau spécial. Il peut voler plus haut que tout autre oiseau qui existe. Oh! Je connais beaucoup de gens ici; vous pensez que le faucon... Le faucon ne lui est pas du tout égal. Eh bien, si le faucon osait voler aussi haut que l’aigle, il se désintégrerait simplement dans les airs. Le faucon peut être en tête... l’aigle peut distancer le faucon à tout moment. Il peut monter si haut que le faucon n’arriverait même pas à respirer.

10        Et puis, pour monter là-haut, il lui faudra (C’est à cela que ça revient) avoir une perception de loin. Puis, autre chose, il devra être un oiseau d’une constitution spéciale. S’il ne... Les plumes de ses ailes sont si dures que vous ne pouvez pas les arracher avec des tenailles. Il doit en être ainsi pour maintenir son grand poids dans cet air fin. Alors, quand il monte là-haut, il doit être un oiseau spécial, un oiseau d’une constitution spéciale, sinon il ne montera jamais là-haut.

            Et c’est pareil pour un chrétien. Il n’est pas juste rapiécé, ou quelque chose comme cela, une espèce d’oiseau tripoté. Il est né et il est devenu chrétien par la naissance. C’est un oiseau d’une constitution spéciale. Mais Dieu l’a ainsi conçu, de telle manière qu’il monte haut, très haut, qu’il s’élève au-dessus des choses du monde et voie à distance des choses à venir. Eh bien, cela ne lui servirait à rien de monter là-haut s’il ne peut pas rester là, ou de tirer un quelconque profit pendant qu’il est là. Et c’est pareil pour le–le prophète, le prédicateur, qui peut monter dans l’Esprit, loin au-delà de tout, monter loin dans les hauteurs de l’inspiration. Un vrai serviteur de Dieu peut monter si haut que l’esprit ordinaire ne peut même pas le suivre, parce qu’il est un oiseau d’une constitution spéciale. Oh! combien j’aime y penser!

11        J’ai toujours aimé de toute façon être un peu différent de choses que je n’aime pas. Et je n’aime pas le monde ni les choses du monde. Et je suis content de savoir qu’ils ont une constitution différente, qu’ils ont juste été créés différents.

            Eh bien, vous savez, les petits troglodytes qui parcourent la terre et une buse peut s’élever, mais elle ne peut jamais suivre un aigle; elle mourrait. Je suis vraiment très content que Dieu ait des aigles qui peuvent monter au-dessus des choses du monde, là très haut. Il doit être un oiseau d’une constitution spéciale pour y parvenir.

            J’ai aussi remarqué qu’il... La raison pour laquelle il monte là-haut et qu’il est un oiseau spécial, ce n’est pas parce qu’il désire être un oiseau spécial, mais c’est que Dieu l’a créé un oiseau spécial. Il est un oiseau spécial parce qu’il est né un oiseau spécial. Et c’est pourquoi beaucoup de membres tièdes d’église ne peuvent pas suivre un vrai chrétien dans les choses spirituelles; il n’est jamais né de nouveau. Il n’a jamais été conçu à cette fin-là. Il n’est pas étonnant qu’il n’arrive pas à comprendre Cela, il ne peut même pas voir.

12        Et autre chose au sujet de l’aigle: L’aigle renouvelle sa jeunesse, il renouvelle ses forces et sa jeunesse. Cela représente également l’Eglise. En effet, un homme peut devenir rétrograde et s’éloigner de Dieu, et on peut le mettre dans un bon réveil quelque part, et il renouvelle son alliance, il renouvelle sa jeunesse. Il revient à Dieu, il sent comme s’il est complètement lavé et prêt à repartir. C’est ce que fait l’aigle. Il vieillit, et ses–ses–ses habitudes et autres commencent à faillir. Il n’arrive plus à bien voir. Puis, tout d’un coup, quelque chose lui arrive, et il redevient un oiseau jeune.

13        Eh bien, je me souviens de la première réunion de la pentecôte à laquelle j’aie jamais assisté, c’était à Mishawaka, dans l’Indiana. Il y avait environ cinq cents prédicateurs à l’estrade. Et on a dit: «Nous aimerions que tout homme ici présent se lève simplement et dise de quelle église il est membre, ainsi que son nom.» Et je me suis simplement levé et j’ai dit: «William Branham, évangéliste, baptiste», je me suis rassis. Eux tous étaient passés. Et, ce jour-là, j’avais vu que beaucoup de jeunes prédicateurs avaient prêché. Et–et j’avais suivi leur message. Je me suis dit qu’ils étaient un peu bruyants, mais vous savez, si vous n’êtes pas un peu bruyant, c’est un signe que vous êtes–un signe que vous êtes mort. Si votre religion n’a pas d’émotion... Je peux vous le prouver, tout ce qui n’a pas d’émotion est mort. C’est vrai.

            Quand Aaron entrait dans le Saint des saints, on mettait une grenade et une clochette. Et c’était l’unique moyen pour eux de savoir qu’il était toujours en vie, c’est qu’il faisait du bruit là-dedans. C’est pratiquement l’unique moyen pour vous de dire que l’église est vivante, c’est quand vous entendez un bon amen de temps à autre, ou quelque chose qui témoigne qu’il y a toujours la Vie là quelque part.

14        Et je me souviens de ce soir-là. On avait aligné un vieux prédicateur là. Il avait à peu près quatre-vingts ans, on a dû l’aider à monter à la chaire; il avait juste une petite couronne de coton tout autour. C’était un vieux prédicateur noir, avec juste une petite couronne de coton tout autour comme ceci, et un énorme vieux... un de ces vieux manteaux de prédicateurs, au col... et à la queue de pigeon, comme nous les appelions, il s’est avancé là à l’estrade, il a jeté cela sur... Et c’est à peine si le vieil homme pouvait parler. Alors, il a dit: «Enfants...» Il a annoncé son sujet dans Job: «Où étais-tu quand je fondais la terre? Dis-le-moi. Sur quoi ses bases sont-elles appuyées? Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie.»

            Oh! Ce jour-là, tous les ministres avaient parlé de la vie du Seigneur Jésus sur la terre, mais lui L’a pris un million d’années environ avant la fondation du monde, quand les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie, il L’a amené dans l’arc-en-ciel horizontal dans la Seconde Venue. Il avait fait environ cinq minutes à l’estrade, et directement il a sauté en l’air, il a claqué les talons ensemble et a dit: «Gloire!» Il a dit: «Vous n’avez pas assez de place ici pour que j’y prêche.» Il s’est déchaussé là comme un petit enfant. J’avais environ vingt-trois ans. J’ai dit: «C’est ce que je veux. Si cela produit de tels effets sur un vieil homme, que fera-t-Il à un jeune homme? J’ai besoin d’une portion de cela.» Oh! je suis si content que cela soit pour tous. Ainsi donc, l’aigle renouvelle sa jeunesse. «Et ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force; ils prennent le vol comme les aigles, ils courent comme l’éclair, ils marchent et ne se fatiguent point.» Et, oh! comme le Seigneur nous donne effectivement ces petits...?...

15        Eh bien, une autre chose qu’a l’aigle, c’est un oiseau dont les ambitions sont de ne pas laisser ses petits souffrir un mal. Il construit son nid très haut, dans les rocs. Et là, il construit son nid, pour ses petits. Combien c’est différent des autres oiseaux! Oh! Eux construisent leur nid très bas. Mais l’aigle monte haut pour construire son nid.

            Il y a quelque temps, j’étais là à Cincinnati, dans l’Ohio, au–au zoo. J’ai deux fillettes et un petit garçon; et, oh! comme j’aime les petits enfants! Et chaque fois que je m’absente longtemps d’eux, je reviens, je rentre à la maison, l’un veut monter sur le dos. Vous savez comment ça se passe. Et j’aime vraiment les petits enfants. Et je vais me servir d’eux maintenant pour une allégorie. Il y a quelque temps...

16        Elles se réveillent un matin, et celle qui se réveille ce matin monte la première sur mon genou. Et Rebecca est un peu plus âgée que Sara, Rebecca s’est donc levée la première, elle est entrée en courant, elle a sauté sur ma jambe et s’est assise à califourchon. Et ses jambes sont longues, et ça pend jusqu’au plancher. Et elle m’a entouré de ses bras et s’est mise à m’étreindre. Et juste à ce moment-là, la plus petite fillette est entrée dans la pièce. Elle a regardé, Rebecca s’est tournée vers Sara et a dit: «Sara, j’ai pris tout papa. Il ne reste rien pour toi.»

            Et la petite, la fillette a plissé ses petites lèvres pour pleurer, je lui ai fait signe, j’ai dégagé mon autre jambe. Elle est venue, elle a sauté sur mon genou et je l’ai entourée de mes bras. Alors, elle a roulé ces grands yeux bruns, elle a regardé Rebecca et a dit: «Rebecca, peut-être que tu as pris tout papa, mais papa m’a prise tout entière.»

            C’est ce qui se passe, frère. Vous pouvez avoir toute la théologie et tout, mais j’aimerais que Christ me prenne tout entier. Tout ce que je suis, chaque fibre et chaque particule, je veux qu’Il me possède. Oh! Comme ce Dieu et... accomplit Sa grande et merveilleuse oeuvre!

17        Un jour, j’étais là dans le Colorado, là où je chasse souvent l’élan. Et il y avait... Oh! C’était au début de l’automne, et la neige n’était pas encore tombée, et les troupeaux d’élans étaient en haut. Le garde forestier, monsieur Jeffrey, et moi, nous avions fait le garde forestier ensemble pendant des années là. Nous avons chassé et nous connaissions le terrain comme vous–comme vous connaissez votre ville ici.

            Et alors, nous étions à deux jours de marche de la... Troublesome ...?... là à la rivière Troublesome. Alors, nous nous sommes séparés ce matin-là. Il a dit: «Billy, je vais chercher quelques moutons là», des moutons sauvages, des moutons de montagne. Il a dit: «Je te rencontrerai en bas, à l’autre limite du camp», qui était à environ soixante-quinze miles [120 km]. Il a dit: «Je te rencontrerai là en bas, après le lendemain, à peu près, car il y a des élans dans cette région.» J’ai dit: «O.K., Jeff.»

18        Je suis donc monté directement à la lisière. J’ai attaché mes chevaux là au bout, j’allais revenir un jour après, ou quelque chose comme cela, les prendre. Et je me promenais. Et en cette période de l’année, il y a... Eh bien, il pleut, et puis, le soleil brille; ensuite, il neige, et le soleil brille. Et un orage avait éclaté là. Alors, je me suis caché derrière un arbre et je me suis tenu comme ceci, jusqu’à la fin de l’orage. Il pleuvait et le vent soufflait. Et je me suis tenu là, pensant combien Dieu est bon et combien j’aime me retrouver seul avec Lui là-haut dans la montagne. Et il y avait un arbre abattu par le vent près de là où je me tenais; là où un tourbillon, en soufflant, avait abattu des arbres.

            Et puis, après que l’orage était passé, je me suis mis à méditer sur les Ecritures, les grandes réunions. Et alors, le soleil se couchait à l’ouest, et un grand oeil regardait dans la vallée. Et là, les arbres à feuilles persistantes avaient gelé, là très haut. Après l’orage, il s’est formé un arc-en-ciel.

19        Et, oh! David a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur.» S’il y a en vous quelque chose qui aime Dieu, et que vous arrivez à voir quelque chose de pieux, il y a là quelque chose qui s’empare de vous et qui vous saisit.

            Et je me rappelle bien. J’ai dit: «Le voici, Jéhovah, le grand Oeil qui regarde.» Voici l’arc-en-ciel; c’est Son alliance. Et j’ai dit... Dans le Nouveau Testament, je me suis rappelé avoir lu qu’Il avait l’aspect de la pierre de Jaspe et de Sardoine, Benjamin et Ruben, le Premier et le Dernier, l’alliance et l’arc-en-ciel sur Sa tête.

            Et juste à ce moment-là, un vieil ours gris a hurlé sur la montagne et sa compagne a répondu dans la vallée.

            Ma mère est mi-Indienne, ma conversion ne m’en a jamais dépouillé. Oh! Quelque chose commence à appeler, une profondeur appelant une autre profondeur, des cris sauvages. Puis, j’ai entendu beugler un vieil élan qui s’était détaché du troupeau. Et alors, quelque chose s’est mis à s’écrier en moi: «Ô Dieu, Tu es présent. Te voilà dans les cris du loup. Te voici dans le beuglement de l’élan. Te voici dans l’arc-en-ciel. Te voilà dans le coucher du soleil. Seigneur, Tu es partout.»

20        Et puis, je fus frappé par un petit écureuil de pin qui avait bondi, un petit animal d’à peu près cette taille. Et il était juste comme un hibou Irlandais, faisant de l’épate. Il s’est mis à bondir çà et là, à se comporter comme s’il allait me tailler en pièces.

            «Eh bien, ai-je dit, petit animal...» Ce que j’ai fait quand j’ai senti cet appel très profond, c’est que j’ai déposé mon fusil par terre contre un arbre, j’ai tourné, tourné, et tourné autour de l’arbre, de toutes mes forces, alors que je criais à tue-tête. «Eh bien, si quelqu’un était là dans les bois, il aurait dit: «Il y a un fou là.» Mais peu m’importait ce qu’on pensait, j’adorais Dieu; c’est tout ce qui m’intéressait. Je savais qu’Il était là. Et une personne peut juste crier dans l’église, ses cris ne sont pas agréables. Vous devez... Partout où vous voyez Dieu, exprimez-vous à Lui et aimez-Le...

            Alors, je me suis dit: «T’ai-je provoqué, petit animal?» Il m’est arrivé de remarquer qu’il ne m’accordait pas tellement d’attention, mais il avait incliné sa petite tête et regardait tout autour. Il regardait en bas vers l’arbre abattu par le vent. Les vents et l’orage avaient forcé un gros aigle à atterrir (Nous avons dans le Colorado l’aigle brun, c’est un oiseau très grand.) Il avait été forcé à descendre là; et c’est ce qui agaçait l’écureuil.

21        «Eh bien, me suis-je dit, Seigneur, pourquoi m’as-Tu arrêté de crier, pour quelque chose comme cela? Ce gros aigle avait bondi sur l’une des branches, c’était un bel oiseau avec de très gros yeux gris. Il s’est perché là, tout droit. Et j’ai dit: «Bon, que veux-Tu me faire voir dans cet aigle? Veux-Tu dire que je peux Te voir dans cet aigle-là? Pourquoi as-Tu interrompu mon adoration, tel que je tournais et tournais autour de cet arbre?» Alors, je me suis dit: «Eh bien, il y a une seule chose que je peux voir en lui, c’est qu’il n’a pas peur.» Et les créatures de Dieu n’ont jamais peur. Vous n’avez peur de rien.

            Puis aussi, j’ai également vu... Je lui ai dit: «Sais-tu que je peux te tirer dessus?» Je lui parlais simplement, n’ayant là personne d’autre à qui parler, il n’y avait que lui, le Seigneur et moi. Alors, j’ai dit: «Sais-tu que je peux te tirer dessus?» Et j’ai fait comme si j’allais tendre la main pour prendre mon fusil. J’ai vu ces gros yeux me regarder. Et j’ai vu qu’il se mettait à bouger ces ailes, vérifiant que tout était–était en état. Il savait que Dieu lui avait donné deux ailes, et il pouvait se fier à ces deux ailes. Et il savait qu’avant que je puisse mettre mon fusil sur mon épaule, il se retrouverait à la cime de l’arbre, et que je ne le reverrais plus. Il savait ce qu’il faisait.

22        Oh! Je me suis dit: «A combien plus forte raison, si–si Dieu a donné à un aigle deux ailes et qu’il sait où il se tient avec cela, que devrait faire un chrétien avec le baptême du Saint-Esprit? Combien il devrait savoir où il se tient.» Car il–il a vu que je n’allais pas lui faire du mal; en effet, je l’appréciais. Mais il en avait marre d’écouter ce drôle de petit écureuil de pin: «Jacasser, jacasser, jacasser; jacasser, jacasser, jacasser.» Et finalement, il a simplement donné quelques grands coups d’ailes ou il a fait quelques bonds, il a battu ses ailes environ deux fois, et il était au-delà de l’arbre. Et j’ai alors vu ce que Dieu voulait dire.

            Il n’a plus jamais battu les ailes; il savait simplement comment déployer ces grosses et fortes ailes. Et à chaque coup de vent, une rafale, il naviguait simplement à ce coup de vent, sans cesse, sans cesse; il n’a point bougé une plume. Il savait simplement comment déployer ses ailes, et il est allé au-delà de ce drôle de petit écureuil de pin, jusqu’à ce qu’il est devenu un petit point. Je me suis tenu là et j’ai pleuré comme un enfant.

23        J’ai dit: «C’est ça, ô Dieu. Il n’est pas question de se joindre aux méthodistes, peu importe que vous vous joigniez aux baptistes, que vous alliez chez les pentecôtistes. Ce n’est pas ça. Il est juste question de savoir comment disposer vos ailes face à la puissance de Sa foi. Et quand le Saint-Esprit arrive, comme c’est le cas ici, éloignez-vous, partant sans cesse, sans cesse, sans cesse, vous éloignant de cette jacasserie, jacasserie ici: «Oh! Les jours des miracles sont passés. Jacasserie, jacasserie, la guérison divine n’existe pas. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas.» Déployez simplement votre foi face à la puissance de Son Esprit et éloignez-vous sans adhérer aux baptistes, aux méthodistes, ou aux pentecôtistes, ou à aucun d’eux. Eloignez-vous simplement par la puissance du Saint-Esprit. Déployez simplement votre foi et dites: «Ô Dieu, Tu es toujours vivant et Tu règnes, Tu es le même Seigneur Jésus.» Eloignez-vous sur Ses bénédictions. Certainement. Il l’a promis.

24        Un jour, la petite Sara et moi visitions un zoo. Et j’ai vu le spectacle le plus triste, je pense, que j’aie jamais vu. C’était un aigle dans une cage. Il ne faisait pas longtemps qu’on l’avait placé là. Ce très gros oiseau n’avait plus de plumes sur la tête, toutes ses ailes étaient repoussées de côté. Je l’observais. Il s’étalait par terre, secouant la tête. Il se relevait, il regardait ces barres. Il tournait et marchait dans cette direction jusqu’à ce qu’il reprenait; il s’envolait là et se cognait la tête contre ces barres, battant ses ailes, et retombait par terre. Il se relevait, regardait les barres quelque part ailleurs, il revenait, reprenait, et il en arrivait là. Il se cognait la tête, là où il cognait la tête il n’y avait plus de plumes sur sa tête ni sur ses ailes. Et quand finalement il était terrassé par cela, il restait couché là et de ses yeux las, il scrutait le ciel... Qu’était-ce? C’était un oiseau céleste. Il était né pour s’élever là dans les cieux. Et il était là dans une cage, sans aucun moyen d’être encore libre.

25        Je me suis dit que c’était le spectacle le plus triste. Je donnerais à cet homme cent dollars au-dessus du prix d’achat de cet aigle s’il me laissait ouvrir cette porte-là pour le libérer. Oh! A l’idée qu’il était né pour voler dans le ciel bleu, alors il regarde là-haut, il ne peut pas le faire. Quelqu’un l’a mis dans une cage.

            Je me suis dit que c’était un spectacle triste. Mais, frère, quand je vois des hommes et des femmes qui sont nés pour être des fils et des filles de Dieu enfermés dans une vieille cage de théologie dénominationnelle, au point de dire: «Les jours de miracles sont passés»... Quand... et vous abstenir de la chose réelle de Dieu, errer ici, cherchant à satisfaire cette sainte faim que Dieu a placée en vous pour avoir soif de Lui, satisfaire cela en portant des shorts, en buvant et en adhérant aux églises, tous ces credos et autres. C’est le spectacle le plus triste que j’aie jamais vu. Vous êtes nés pour être des hommes et des femmes de Dieu, pour vous élever dans les–les lieux inexplorés et explorer l’inconnu. Dieu vous a ainsi créé, pas pour être enfermé dans une cage avec «Ma dénomination ne croit pas aux miracles.» Peu m’importe ce que votre dénomination fait. Votre Sauveur l’a dit. C’est réglé. Ne laissez aucun homme vous mettre dans une cage. Vous n’avez pas besoin d’être dans une cage. Vous avez besoin d’être libre. Vous... La raison pour laquelle vous levez les yeux vers le haut, c’est que vous êtes né aigle. La raison pour laquelle vous aimez faire cela, c’est que Dieu vous a créé ainsi. Vous ne pouvez pas rester enfermé dans un poulailler. Vous avez été créé pour être un aigle, pour voler dans les cieux, les cieux au-dessus, planer dans l’inconnu, entrer dans la puissance du Dieu vivant.

26        Vous n’avez pas été créé pour être comme les autres oiseaux. C’est ça le problème ce soir. C’est ce que votre coeur recherche, c’est d’être lâché et libéré, parce que vous êtes un aigle pour commencer.

            Un aigle est un aigle pour commencer. Il est né un aigle. C’est ce qui fait qu’il a faim et soif de la justice. Mais tant que vous restez dans une cage où l’on dit: «Les jours des miracles sont passés. Oh! N’écoutez pas ces fanatiques. Il n’existe pas de guérison divine. Il n’existe pas de baptême du Saint-Esprit. Ce n’est qu’une bande de saints qui se roulent par terre sous l’effet de l’Esprit», ne croyez pas cela. Ne croyez pas cela.

            Il y a un Homme qui a payé le prix, qui ouvrira la porte n’importe quand que vous le souhaiterez, et vous volerez pour retourner à la Maison, par la puissance de ces bénédictions. Cet Homme, c’est Jésus-Christ. Il est mort pour vous faire sortir du magasin de prêteur sur gage du diable, pour vous libérer en Jésus-Christ, afin que vous puissiez sonder les cieux au-dessus...?...

27        Cependant, un aigle, tout ce qu’il entend, combien il est différent d’un poulet, mais tous les deux sont des oiseaux. Un poulet, c’est quoi? Un poulet, c’est son frère dénominationnel, mais c’est un poulet. Combien il est différent d’un poulet! L’aigle monte aussi haut qu’il le peut et construit son nid dans le creux du rocher. Et il monte là-haut de sorte qu’aucun prédateur ne peut l’atteindre.

            C’est ainsi qu’un vrai prédicateur bâtit son église; pareil à un aigle de Dieu, il la place sur la Parole et l’Esprit de Dieu, de sorte que le... tous les vieux toxicomen et tous ceux qui portent des shorts, et des fumeurs des cigarettes, et les joueurs de jeu d’argent de hi-han ne peuvent pas supporter cela. En effet, Il peut envoyer des aigles si haut, et ils naissent dans le Royaume de Dieu, que tous les vieux...?... d’Elvis Presley, d’Arthur Godfrey, cette bande de niaiseries. Détournez-vous-en carrément. En effet, vous êtes des aigles à l’heure de Dieu...?... est à l’Esprit du Dieu vivant. Ils ont de hautes ambitions.

28        Jésus a dit: «Vous êtes une ville située sur la colline, qui éclaire tout le monde.» Et la véritable Eglise de Dieu est bâtie avec l’ambition de ne pas s’arrêter à une quelconque organisation. Elle croit dans la puissance et la résurrection de Christ, Elle s’élève au-delà de ces vieux nids de poulets que nous avons par ici. C’est vrai.

            Une vieille poule construira son nid... Regardez comment elle s’en occupe. Elle l’asperge, la déshydrate, et d’une façon ou d’une autre elle asperge une poudre antiparasitaire, toutes sortes de produits comme cela, endoctrinée. C’est quoi ça? Rien qu’un...?... un lieu avec un...?... un lieu pour le monde, un lieu pour les malades, tout ce qui arrive. Frère, un homme qui est né de l’Esprit de Dieu n’a pas à être tout endoctriné, à adhérer à telle église, à tel cercle. Il est né de l’Esprit de Dieu, un homme libre, il se tient là-dessus, il compte sur le Dieu vivant pour qu’Il prenne soin de lui, advienne que pourra. Votre plus grande ambition, c’est de vivre pour Dieu.

29        La vieille poule va sortir pour construire son nid. Elle se construira un nid, un très grand poulailler, et placera un grand tas de fils là-dessus et mettra de la paille là-dedans et tout comme cela; c’est juste un oiseau apprivoisé, c’est tout ce qu’il y a. Quand elle prend ses petits, ils ne savent rien des lieux célestes.

            Mais l’aigle monte là-haut, il construit son nid. Et que des fois je les ai observés à l’aide de mes jumelles, là au sommet de la montagne. Vous devriez observer l’aigle et tous les soins qu’il met à construire son nid. Elle sort et prend de très gros morceaux de bois. Elle va directement à un petit pic étroit comme ceci, tout en haut, là où il n’y a pas de serpent; il n’y a rien qui puisse l’atteindre.

            Je suis si content que l’Eglise du Dieu vivant soit bâtie de la même manière. Elle est bâtie au-dessus de toutes les choses du monde. Elle est très haut au-dessus de cela. En effet, Elle ne lui ressemble même plus. Si vous aimez le monde et les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous. C’est vrai.

30        Et puis, cette vieille aigle prendra ces gros morceaux de bois et, oh! comme elle va les mettre dans ces petits creux, elle va les disposer là jusqu’à ce qu’ils soient haut. Ensuite, elle va prendre des ronces, elle va enrouler cela tout autour et rattacher ce nid-là si hermétiquement que les vents ne pourront pas l’emporter. Oh! comme Dieu prend soin des Siens!

            Et puis, elle sortira... Elle veut que tout soit vraiment confortable pour ses petits qui viennent. Alors, quand elle tue un mouton ou des lapins, elle amènera cette substance. Et elle se servira de son gros bec pour garnir ces petits endroits piquants de la peau des lapins, de la peau de mouton, et rendra cela très doux, très confortable.

            C’est ainsi que Dieu s’y prend quand Il prend soin de l’un de Ses enfants. Il rend toujours le nid confortable. Tout de...?... et tout, tous les fardeaux sont ôtés. Vous devenez juste une brebis une fois né de nouveau. Dieu prend soin de vous.

31        Puis, oh! comme elle prend soin de ces petits, elle veille sur eux, elle les nourrit, elle prend soin d’eux. Elle sort et attrape un mouton. Elle sort et attrape un poisson. Elle veille sur leur nourriture. Et les aigles mangent... Les aigles spirituels se nourrissent de la Parole du Dieu vivant: «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole.»

            L’homme ne vivra pas de dénomination. Il ne vivra pas de credos ou de prières. Il vivra de la Parole de Dieu. «Que toute Parole qui sort de la bouche de Dieu...» Il n’aime donc plus le monde, il ne peut pas supporter cela. Il en est sorti. Il n’est pas une buse. Il est un aigle.

32        Remarquez; puis, peu après, il arrive que ces aiglons commencent à porter des plumes. Oh! comme la mère se réjouit de voir ces plumes sur les aiglons. Peu après, ces plumes atteignent une bonne taille. Or, rappelez-vous, ils n’étaient jamais sortis de ce nid-là. Et cette vieille mère aigle est déterminée à ce que ses petits ne deviennent pas des poulets. Ils ne contracteront pas les habitudes des poulets.

            J’en suis si content, que les enfants de Dieu... que Dieu soit déterminé par le Saint-Esprit à ce que Ses enfants remplis de l’Esprit ne deviennent pas des chrétiens formalistes de dénomination, de soi-disant chrétiens. Il est déterminé là-dessus. Et après, ils font sortir un peu des plumes. Puis, un temps arrive, ce qu’on appelle l’éveil de la couvée. J’ai souvent observé cela. Cette vieille mère aigle descendra un jour, elle regardera ces petits et elle dira: «D’accord.» Elle les amènera à se tenir debout. Elle se tiendra sur le nid. Elle déploiera ses énormes ailes, elle se mettra à éventer ce nid-là de toutes ses forces. Pourquoi? Peu de temps après, elle va amener ces aiglons dans un vol solitaire. Ils ne deviendront pas des poulets, attachés à la terre: «Les jours des miracles sont passés. Telle et telle chose n’existent pas. Et...»

33        Mais elle va leur faire faire un vol solitaire. Et si ces plumes sont molles, ils se briseront le cou. Elle doit donc les débarrasser des plumes molles à force d’éventer avec ses propres ailes, avant qu’elle puisse les amener dans un vol solitaire.

            Frère, je vous assure, si jamais l’Eglise pentecôtiste a besoin d’être éventée par des ailes, c’est maintenant même, pour qu’elle se débarrasse de toutes les plumes molles. C’est vrai. Trop molles, trop...?... les choses du monde. Toutes ces églises sont coupables de la même chose, l’une après l’autre. Et remarquez, elle doit les débarrasser de ces plumes; sinon, ils se briseront le cou. Et il y a trop de plumes molles. Et elle–elle a–elle a un équipement pour s’y prendre. Elle a deux grandes ailes. Et Dieu a un équipement pour s’y prendre, et l’Ancien et le Nouveau Testaments, Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. Que pensez-vous qu’il arrive à ces aiglons qui sont nés dans ce creux du rocher, qui ont été tout le temps couverts par leur mère et qui, pour la première fois, sentent ce vent impétueux descendre?

34        Mais d’une façon ou d’une autre, Dieu a une façon d’éveiller la couvée par un vent impétueux même le jour de la Pentecôte. Et nous avons besoin d’un autre vent impétueux du Saint-Esprit pour faire s’envoler les plumes molles de l’Eglise pentecôtiste en éventant. Vous savez que c’est la vérité. Vous les baptistes, les presbytériens et le reste d’entre vous, vous avez besoin que toutes ces plumes molles s’envolent au vent. Vous ne pouvez rien dire; on vous coupera le cou.

            Et vous les poussins, ça ne sert à rien d’essayer d’y penser. Il n’est pas étonnant que vous ne puissiez pas recevoir cela. Eh bien, prenez par exemple une vieille poule qui s’envole jusque là-haut, elle se désintégrerait. C’est vrai. Elle ne peut pas supporter cela. Elle doit être un–un aigle, sinon elle ne peut pas supporter cela. Vous ne pouvez pas recevoir cela. Il vous faut naître de nouveau avant de jamais comprendre et voir le surnaturel. C’est vrai.

35        Alors, la vieille aigle se tient là, elle fait s’envoler toutes les plumes de ses aiglons en éventant. Oh! Frère, quel temps! Puis, la chose suivante qu’elle fait, elle entre là-dedans, elle enlève toutes ces petites peaux de moutons et autres qu’elle avait installés dans ce nid-là, elle se sert de son bec pour les jeter là sur la colline. Elle est déterminée à ce qu’ils ne deviennent pas des poussins. Et elle va rendre ce nid-là si désagréable pour eux qu’ils seront obligés d’en sortir.

            Ainsi donc, nous vous plaçons sur des épines. Chaque fois que vous vous assoyez, il y a une épine. Partout, il y a une épine. Partout, vous vous arrêtez, il y a une épine. Dieu fait cela à dessein. La vieille aigle veut qu’il en soit ainsi pour eux.

36        Et avez-vous constaté, quand le vent impétueux vous a frappé et que vous avez commencé à entrer en Dieu, que partout où vous vous cognez il y avait une épine? Vous avez essayé...?... le témoignage...?... monde. Et aussitôt que vous avez raconté à votre meilleur ami, il a dit: «Hein, tu es allé voir les saints qui se roulent par terre sous l’effet de l’Esprit, n’est-ce pas?» Une épine... Soyez prêts, vous allez effectuer un tour, c’est l’unique chose que je peux vous dire. Dieu ne fait que vous préparer.

            Vous allez voir le pasteur et vous lui dites: «Pasteur, hier soir, quand je priais, quelque chose m’est arrivé tout d’un coup; ma vie est changée, et je me sens différent.»

            «Eh bien, tenez, n’allez pas répandre cela dans notre église»; une autre épine. Il rend le nid si désagréable qu’il vous faut en sortir. Vous ne pouvez plus le supporter. En effet, si vous ne le pouvez pas, vous ne pouvez pas supporter cela, cela montre que vous n’étiez pas un aigle pour commencer.

37        Puis, peu après, quand elle enlève tout cela, il les rend tous mal à l’aise; alors la vieille mère aigle monte sur le nid. Et, vous savez, à vrai dire l’aiglon n’avait jamais vu la taille de sa maman, un oiseau. Il monte donc sur le nid... Vous devriez voir cela; c’est une vraie scène. Et elle monte sur le nid, elle se met à leur roucouler, leur roucouler d’une voix d’aigle. Oh! Cela sonne bon. Puis, elle étend ses grandes ailes: «Voyez combien je suis grande!» Et ces aiglons se mettent à dire: «Oh! Maman, que tu es un gros oiseau!» Eh bien, certains d’entre eux, ces aigles mesurent 14 pieds [4 m], d’un bout à l’autre des ailes, les ailes étendues. Ils peuvent prendre un veau et l’emporter. Et cet aiglon ne s’est jamais rendu compte de ce qu’est sa maman jusqu’au moment où il se met à la contempler, alors qu’elle se met à exhiber sa puissance.

            Beaucoup d’entre vous sont assis ici malades ce soir. Vous, les baptistes, méthodistes et presbytériens, le médecin vous a abandonnés, vous les pentecôtistes aussi, c’est parce que Dieu cherche à vous montrer, ou à vous amener là-haut, Il déploie Sa puissance et dit: «Regardez combien Je suis grand.»

            Dieu va vous amener dans un vol un de ces jours, et Il veut que vous sachiez: «Que Tu es grand.»

            Avez-vous déjà observé le système solaire la nuit? Comment ces drôles de petites étoiles et lunes ne paraissent que comme des insectes, de petits grains de sable sur ses plumes. Assurément: «Que Tu es grand!»

            Et on dit: «Il ne peut pas guérir les malades»? Quel genre de pasteur serait-ce?

38        «Que Tu es grand!» Il veut que vous Le regardiez. Pourquoi? Il veut vous entraîner dans un envol. Il veut vous donner quelque chose de bien. En effet, n’êtes-vous pas fatigué d’être un poulet? Ne cherchez pas à être un poulet. Soyons des aigles.

            Ainsi donc, elle déploie ses grandes ailes, elle dit: «Regardez combien grande je suis». Elle exhibe ces immenses ailes. «Voyez-vous combien grande je suis?» Ils sentent un courant d’air passer.

            C’est pareil pour un homme qui s’agenouille devant Dieu quand le Saint-Esprit commence à se mouvoir sur lui: «Que Tu es grand! Que Tu es grand!»

            «Fais-moi confiance. Peux-tu me faire confiance?»

39        Alors, l’aiglon hérisse ses ailes et dit: «Maman, je suis juste comme toi. Je suis prêt.» Et elle plane sur son nid. Elle voltige au-dessus de ses petits. Et chacun de ces aiglons... Elle abaisse ces grandes ailes, chaque aiglon monte dessus et enfonce ses petites serres dans ses très solides ailes et, à l’aide de son petit bec, saisit des plumes. Vous ne pouvez pas les arracher avec des tenailles. Certainement pas. Cela doit en être ainsi pour soutenir ces petits.

            Oh! béni soit le Seigneur! Tenez la main immuable de Dieu. Je n’apporte rien dans mes bras, je m’accroche simplement à Ta croix. Que le monde dise: «Saint exalté, fanatique, guérisseur divin», tout ce qu’ils veulent. Laissez-moi tenir la main immuable de Dieu; placer mes espoirs de façon infaillible, pas dans les mérites d’une quelconque église, ni d’un prêtre, ni d’un prédicateur, mais placer ma foi dans les mérites de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui m’a libéré de la loi du péché et de la mort. Certainement. Laissez-moi tenir Sa main immuable, en prenant l’envol.

40        Peu après, quand tous les petits aiglons sont rassemblés sur son aile... j’aime me représenter cela.

            J’étais en séjour à Gary, dans l’Indiana, il y a quelque temps, là d’où vient frère Goad ici. Et on m’avait amené visiter une aciérie. Je me suis dit: «Oh! C’est merveilleux! Je me suis toujours demandé comment c’est.»

            Et chaque homme, à son poste de devoir, travaillait sur ses tours, vous savez; il y avait des copeaux par terre. Puis, un petit sifflet a retenti. Chaque homme a balayé les copeaux et les a amenés juste au milieu de la pièce après le travail de l’aciérie.

            Et j’ai dit: «Qu’allez-vous faire, monsieur?»

            Il a dit: «Tenez-vous ici, monsieur Branham, et vous verrez quelque chose.»

            J’ai dit: «D’accord.» Je me suis tenu là. Peu après, un autre coup de sifflet a retenti, tous les hommes sont sortis. Et alors, après qu’eux tous étaient sortis, il a appuyé sur un petit bouton. Et j’ai entendu quelque chose venir à distance, rugissant, rugissant, rugissant.

41        Je me suis dit: «Qu’est-ce?» Et cela est descendu. C’était un énorme aimant. Et alors que cela parcourait le plancher, juste dans cette allée-là, tous ces copeaux étaient directement enlevés par cela et ils allaient dans un cubilot. On les démagnétisait et ils y tombaient pour être remodelés.

            J’ai dit: «Alléluia!»

            Il a dit: «Pardon?»

            J’ai dit: «Je disais: ‘Alléluia’, ce qui veut dire ‘Gloire à notre Dieu.’» Il a dit: «Je ne le savais pas.»J’ai dit: «Où va cette histoire?»Il a dit: «Cela doit être modelé et recyclé.»

42        J’ai dit: «Je pense à un autre grand Aimant qui viendra un jour. Et Il va prendre mon vieux corps que voici, et Il va le remodeler.» J’ai dit: «J’aimerais vous poser une question: Pourquoi tous ces copeaux ne sont-ils pas partis?»

            Il a dit: «Monsieur, certains d’entre eux sont en aluminium. Ils ne sont pas aimantés par rapport à cela.»

            J’ai dit: «Gloire au Seigneur!» J’ai dit: «Quel est le problème avec ce morceau de fer là qui n’est pas parti?»

            Il a dit: «Cela est fixé au sol.»

            J’ai dit: «C’est ça. C’est ça.»

            Oh! Ne soyez pas démagnétisé ou cloué au sol par un quelconque credo, mais soyez libre en Christ lorsqu’Il viendra, et alors, Son Esprit va vous prendre et faire de vous une nouvelle créature, vous modeler à Sa propre image.

43        Comme je le constate, cette vieille aigle, comme je reviens sur elle, elle a poussé un cri vraiment aigu à trois ou quatre reprises. Elle a déployé ses grandes ailes, elle a pris ces petits oiseaux, et elle est montée, montée, montée, montée. L’air devenait plus léger. Ils auraient péri s’ils n’étaient pas des aigles. Mais elle savait ce qu’ils étaient. C’était sa propre couvée.

            Si jamais Dieu vous fait une promesse ici de monter là-dessus, Il vous donnera du souffle, du souffle. Il vous donnera du souffle pour subsister. Il vous accordera la grâce. Montez seulement sur Ses ailes de promesse, voyez s’Il n’accomplira pas cela.

44        Et elle s’élève très haut, loin dans l’air. Or, en voici le côté drôle. Savez-vous ce qu’elle a fait une fois montée là-haut? Elle s’est dégagée d’eux tous, en les ôtant de ses ailes. Ils n’allaient pas devenir des poulets. Ils devaient voler. Mais ces aiglons tournoyaient, effectuant un saut périlleux. Quel était le problème? Ils tournoyaient et tout le reste. Ils ne s’en souciaient pas. Ils volaient. Pensez-vous qu’elle s’éloignait d’eux? Absolument pas. Elle les propulsait simplement de côté et se mettait à les surveiller. Oh! la la! Si l’un d’eux allait de travers, elle le récupérait. La grâce étonnante le récupérait, le relevait, le remettant dans le...

45        Oh! Il est réel. Son oeil est sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. Il se peut que je ne sois pas formaliste. Il se peut que je sois tout de travers, mais j’essaie de toute façon de voler, passant un bon jubilé de la Pentecôte, battant mes ailes de la Pentecôte, battant simplement l’air de toutes mes forces, et chantant la grâce de Dieu, à haute voix, autant que je sais le faire. Il est le même... Pourquoi?

            Il n’a pas peur. Et sa maman est là. Il est un aigle pour commencer. Il n’a pas peur. Et quand bien même il tournoie, se retourne, s’il va trop de travers, elle descend directement, le récupère, le ramène encore dans la grâce. C’est ainsi qu’Il s’y prend jusqu’à ce que l’aiglon apprenne comment voler.

            Oh! comme c’est différent d’un poulet, de sa couvée! Il parcourt simplement la basse-cour avec les siens terrestres; c’est tout ce qu’il sait.

46        Un jour, un homme allait faire couver une poule. Et il avait seulement quatorze oeufs. Combien en faut-il pour une couvée? Quinze, n’est-ce pas? Et il n’arrivait pas à trouver cet autre oeuf. Alors, raconte-t-on, il a trouvé un oeuf d’aigle. Il a fait couver cet oeuf d’aigle en le plaçant sous une poule. Et quand eux tous furent éclos, aux yeux de ces poulets, c’était la petite créature la plus drôle qu’ils aient jamais vue. Pratiquement... C’est à peu près le... que nous les amenons à l’église, à peu près un par couvée. C’est vrai. Il peut être un drôle d’oiseau, mais c’est un aigle. «Oh! Nous irons à l’association d’assistance aux dames.»

            «Merci, je n’ai pas du tout le désir d’y aller.»

            «Ne voudriez-vous pas jouer ce soir au billard?»

            «Je ne le pense pas.» Il y en a pratiquement un par couvée. C’est pratiquement ainsi que ça marche.

47        Il est donc une créature étrange à observer, ce drôle d’aiglon, comme il regarde çà et là. Il ne peut pas contracter les habitudes de ces poulets. Eh bien, eux grattaient dans le tas de fumier; lui ne s’y connaissait pas.

            Et ces gens, là, qui croient en un petit verre d’amitié et–et qui vont aux courses des chevaux, qui suivent Arthur Godfrey, Elvis Presley, et Nous aimons Suzy, mais qui ne vont pas à la réunion de prière. Un vrai chrétien ne peut pas comprendre ces choses. Il entend les «Cot, cot, cot, cot, viens par ici ce soir. Cot, cot, cot...?... cot, cot, cot, cot, afin que nous suivions Nous aimons Suzy.’» L’aiglon dit: «Je ne comprends pas ça. Il y a en moi quelque chose qui ne veut pas faire cela.» J’en suis si content, pas vous?

48        «Je ne peux simplement pas comprendre pourquoi ils font cela.» Il est un aigle pour commencer. Il est né aigle. Peu importe, il peut être né dans un nid de poulet, mais c’est un aigle. Oh! la la! C’est un aigle parce qu’il était un aigle pour commencer. Sa vie était celle d’un aigle.

            Alors, les vieilles poules s’approchent là, grattent dans ces vieilles choses mortes et mangent cette vieille charogne qui n’était pas bonne. L’aiglon ne pouvait simplement pas supporter une telle nourriture, il ne pouvait pas comprendre pourquoi elles faisaient cela. Alors, un jour, il s’est rendu compte que là dans la basse-cour, il n’arrivait simplement pas à comprendre pourquoi tout allait comme cela, et pourquoi il devait donc être le–le vilain oiseau du groupe, tellement différent des autres.

49        Et il est arrivé que la vieille mère survolait la basse-cour. Elle a reconnu que c’était son petit. Elle a crié: «Fiston, tu n’es pas un poulet. Tu es à moi.»

            Oh! Je me rappelle quand j’ai entendu cela. Pas vous? «Sortez de cette histoire; sortez du milieu d’eux; séparez-vous, dit Dieu. Ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Vous deviendrez Mes fils et Mes filles, Je serai votre Dieu. Ne vous mettez pas sous un même joug avec des infidèles, mais sortez de là.» Si jamais il y a eu un temps pour sortir, ça devrait être maintenant même. Sortez et séparez-vous des choses du monde.

            Cette vieille aigle a dit: «Hé, ça a l’air réel.» Peut-être qu’il était parti à l’église ce soir-là et qu’il avait crié. Quelqu’un a dit: «Amen! Gloire à Dieu! Alléluia!» Ça a l’air bien réel. Cela convenait à sa nature, vous voyez. Il était un aigle pour commencer. Savez-vous ce qui est arrivé? Il avait tourné sa petite tête, il s’est mis à regarder vers le haut, à regarder tout autour. Il a dit: «Assurément. C’est là ma place. Mais les autres ne montent pas.» Il a dit à la vieille mère poule: «Peut-on monter là-haut?»

            «Non, ne commence pas ce fanatisme parmi mes poulets. Ne te mets pas à enseigner ces choses par ici. Nous t’excommunierons aussitôt.»

50        La chose suivante, vous savez, un autre réveil est venu. Tenez, l’aigle a survolé; elle a dit: «Toi...?... tu n’es pas un poulet. Tu es à moi. Monte.»

            Il a dit: «Eh bien, maman, comment vais-je monter là? On me dit que je dois rester ici.»

            Elle a dit: «Cours simplement, et bats tes ailes, chéri, je te rattraperai.» Alors, le petit junior a fait un bond, il a battu ses ailes, il a atteint le poteau de la basse-cour, en plein milieu de l’organisation pentecôtiste, sortant de l’Eglise baptiste, pour entrer directement dans l’organisation pentecôtiste.

            Et la vieille mère est encore passée par là, elle a dit: «Junior, si tu ne peux pas monter plus haut que ça, je ne peux pas te recevoir.»

            Vous devez monter plus haut que votre organisation. Entrez dans le surnaturel, le Saint-Esprit de Dieu, si vous êtes des aigles. Que Dieu bénisse votre coeur, frère. Lâchez tout ce que vous avez, vous pouvez voler...?... continuez si vous suivez...?...

51        Les aigles mangent la nourriture des aigles. Alléluia! Vous ne pouvez pas être un poulet. Un poulet ne peut pas être un aigle. Vous êtes prédestinés par Dieu à être des aigles. Vous êtes nés pour être des aigles. Vous faites partie de la famille des aigles. Votre esprit vient du Dieu Qui a créé les cieux et la terre, Qui croit tout. Et, du néant, Il a créé le monde.

            Si vous êtes Son enfant, vous direz amen à tout ce qu’Il dit. C’est la vérité. Et vous vous tenez sur Sa Parole. Si le Saint-Esprit est en vous, Il rendra témoignage à Dieu que vous êtes Son enfant et qu’aucun tas de credos ou de dénominations ne vous retiendra loin de Dieu. Vous irez, parce que vous êtes de Dieu.

            Et, oh! quand le Saint-Esprit de Dieu crie dans la salle, crie vers les gens, travaille parmi nous...

            Tenez, l’autre soir, Il parlait, Il appelait, montrant aux gens qu’Il est juste le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il est mêmement ici ce soir.

52        Inclinons la tête juste une minute. J’aimerais vous poser une question. Si vous n’êtes pas un aigle, voudriez-vous devenir un aigle? Levez la main pour dire: «Ô Dieu, saisis ma main alors que je la lève.» Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Ça va. «Fais de moi un aigle, Seigneur; je ne l’ai pas été, mais je veux le devenir. J’aimerais entrer dans une sphère où les dénominations ne me lieront pas.» Je ne dis donc pas de quitter votre dénomination là, vous baptiste, méthodiste et pentecôtiste. Ce n’est pas ce que je dis. Mais devenez-y un aigle. Il y a là d’autres aigles.

53        Levez la main et dites: «Ô Dieu, prends ma main et touche-moi ici même ce soir et fais-moi entrer dans les lieux célestes.» Assurément, Il est Dieu. Vous...?... fou, comme la guérison divine, parce que vous êtes nés pour croire cela. Il y a en vous quelque chose qui dit que c’est réel.

            Seigneur Dieu, prends ces mains qui ont été levées. Fais-les sortir du vieux nid et fais-leur savoir que l’Esprit de Dieu qui est ici maintenant les appelle à une marche plus intime, à une expérience plus glorieuse, pas juste une expérience d’inscrire leur nom dans un registre, sortir, inscrire le nom dans un registre des pentecôtistes, ou n’importe quel autre registre, sortir, mais cela veut dire naître du Saint-Esprit.

            Ô Dieu, que le cri du Saint-Esprit retentisse profondément dans leurs coeurs, ce soir. Puissent-ils se lever et être remplis de l’Esprit. Et un jour, quand Tu viendras, ils s’envoleront dans les cieux par Ton Esprit et par Ta grâce. Accorde-le, au Nom de Jésus. Amen.

54        L’aimez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Sans musique, ou donnez-nous un accord: Je L’aime. Combien connaissent cela? Chantons-le maintenant. D’accord:

            Je L’aime, tout le monde maintenant.

Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier
Et acquit mon salut,
Sur le bois du Calvaire.

            Allons...?...

Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier
Et acquit mon salut,
Sur le bois du Calvaire.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

... Sauveur divin
Maintenant, écoute-moi quand je prie,
Ôte toute ma culpabilité...

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

55        Comme la mère aigle qui voltigeait sur son petit, appelant, appelant: «Monte, chéri, monte, tu es un aigle. C’était pour toi», le glorieux Saint-Esprit, la Colonne de Feu, survole cette salle ce soir, cherchant: «Vole vers Moi, mon fils. Tu es né de Mon Esprit.» Le Seigneur Jésus est ici.

            Combien de chrétiens y a-t-il ici? Levez la main...?... Levez la main, vos mains très haut. Que Dieu vous bénisse. Vous n’avez pas besoin de cartes de prière. Je crois que le Saint-Esprit me dit maintenant même qu’Il veut vous prouver qu’Il est Dieu, qu’Il est ici dans la salle, ici dans cette réunion. Nous n’avons pas de cartes de prière. Nous n’en avons pas dans le bâtiment. Nous n’en avons pas besoin. Je crois que Dieu est sur le point de faire quelque chose maintenant même. Amen.

56        Vous qui avez à coeur... Combien étaient ici à la réunion l’autre soir et ont vu comment Jésus fait la même...?... Comment la femme avait touché Son vêtement, Il s’est retourné et lui a parlé de sa perte de sang...?... Maintenant, ayez foi et croyez.

            Oh! Donc je... Dans mon... Je ne peux pas vous le dire. C’est une vue, pas une vue... Il y a cinq sens qui contrôlent le corps: la vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. Mais le sixième sens, c’est la foi. Vous ne voyez pas, vous ne goûtez pas, ou vous ne voyez pas, vous ne sentez pas par l’odorat, vous n’écoutez pas, mais cela est là. C’est juste comme ce–ce micro ici devant moi; en effet, c’est...?... Si un homme se tenait ici, je pourrais voir cela. Mais l’unique moyen pour moi de dire qu’un homme bouge, c’est de le regarder. Mais avec cette onction qu’il y a maintenant, je le sais d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’il bouge je peux le dire. Priez pour votre besoin.

57        Si Dieu, ici même maintenant où nous nous tenons... Et chacun de vous sait que je vous suis inconnu. Si Dieu fait quelque chose pour vous ici comme Il avait fait par Son Fils, ce qu’Il avait promis de faire, combien parmi vous L’aimeraient et reconnaîtraient qu’Il est...?... ce sont nos coeurs qui ont été...?...

            Dieu peut voir votre main. Je suis Ton serviteur. Eux aussi. Que cela s’accomplisse, Seigneur, afin qu’ils sachent que Tu es Dieu, et que je leur dis la vérité. Peut-être que je ne suis pas en mesure de raffiner un sermon, comme un ministre le devrait, mais, Seigneur, je Te connais certainement. Et je sais que Tu es...?... Et viens en aide, Seigneur. Maintenant, prononce la Parole à ma...?... Prononce la Parole à Ta propre manière. Nous nous confions à Toi au Nom de Jésus. Amen. Restez bien tranquilles. Croyez.

58        Il y eut une femme qui toucha Son vêtement. Elle retourna dans l’assistance. Et Jésus s’est retourné et a dit: «Qui M’a touché?» Ce Saint-Esprit dont je parle est le même aujourd’hui; Il vit dans Son Eglise, Il doit donc agir de même. Il est le Saint-Esprit.

            Vous qui êtes malades maintenant, priez. Demain soir, il y aura une ligne de guérison normale; ce soir aussi. Tenez. Oui, oui. Tenez-vous là juste une minute, vous qui êtes venus ici. Je ne vous connais pas. Evidemment, vous n’avez pas de carte de prière; aucun homme ne connaît l’autre. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Si Christ me révèle votre maladie, accepterez-vous cela? Croirez-vous que vous serez guéri, ou quel que soit votre besoin?

            Et vous savez, pendant que vous êtes assis là même en train de me regarder, quelque chose est en train de se passer maintenant même. Si c’est vrai, levez la main. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. C’est probablement notre première rencontre donc. Mais si vous croyez de tout votre coeur, la maladie du coeur vous a quitté. Vous souffriez du coeur, n’est-ce pas? Si c’est vrai, faites signe de la main comme ceci. Rentrez vous asseoir.

59        A propos, cet homme assis à côté de vous, là, souffrait aussi du coeur, juste à côté de vous. C’est vrai. Vous ne pourrez pas me cacher votre vie, s’il vous le fallait. Mais quand j’ai parlé à cet homme-là, cela vous a alarmé; croyez-vous donc? C’est vrai. Maintenant, allez et soyez guéri. Jésus-Christ vous guérit. Si c’est vrai, tenez-vous debout. Vous y êtes...?...

            Je vous défie de croire cela. Alléluia! La vieille mère aigle vous appelle. Que certains parmi vous croient. Que certains parmi vous croient. Par la foi, croyez. Et assoyez... soyez respectueux. Ne vous déplacez pas. Quelque part dans l’assistance... Le petit homme...?... Vous souffrez aussi du coeur; vous avez piqué une crise terrible aujourd’hui...?... après une autre. Mais c’est la maladie du coeur, monsieur, la faiblesse, la maladie des nerfs. Oubliez cela. Rentrez chez vous; soyez bien portant.

            Vous venez de loin et, en route vers ici, vous avez été déçu. Quelque chose s’est déchiré. Cela ira bien. Ne vous en faites pas. Vous vous rétablirez. Je ne vous connais pas. Dieu vous connaît.

60        Qu’en est-il de cette jeune dame assise ici, qui me regarde si sincèrement? Croyez-vous que Jésus-Christ est le Fils de Dieu? Croyez-vous que je suis Son–Son serviteur? Croyez-vous que cet Esprit qui est ici, c’est Son Esprit qui est à l’oeuvre au travers de moi...? Vous avez besoin de la prière, n’est-ce pas? Si je vous disais par–par l’Esprit de Dieu, juste comme la femme qui avait touché Son vêtement, que vous L’avez aussi touché. Je ne vous ai jamais vue de ma vie, n’est-ce pas? Je ne sais rien à votre sujet. Mais vous souffrez de la colonne vertébrale. C’est vrai. Vous en avez souffert, vous n’en souffrez plus maintenant. Rentrez chez vous, bien portante. Amen. Croyez-vous?

61        Qu’en est-il de certains d’entre vous dans cette direction-ci? Que quelqu’un par ici croie. Croyez-vous de tout votre coeur? Qu’en est-il de vous, madame, assise là? Avez-vous levé la main pour montrer que vous avez besoin de la guérison? Vous assise là au bout, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue de ma vie, à ce que je sache. Peut-être que vous m’avez vu, mais moi je ne vous connais pas. Si Dieu m’explique, me fait savoir que vous avez touché Son vêtement... Quelque chose est arrivé. Je ne vous parlerais pas si cet Ange ne se tenait pas au-dessus de vous, cette Lumière-là. Avez-vous déjà vu Sa photo? Eh bien, c’est exactement ce qui fait que vous vous sentez comme cela. Il est juste au-dessus de vous. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. C’est vrai. Si c’est vrai, levez la main, que je vous suis inconnu. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Vous avez un esprit étouffant, c’est le goitre à l’intérieur de votre cou. Vous n’êtes pas de cette contrée. Vous venez d’une ville, au sud d’ici. Vous venez d’Orlando, en Floride. C’est tout à fait vrai, AINSI DIT LE SEIGNEUR. Croyez-vous? Oh! Son oeil est sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. Que tous ceux qui croient en Lui se tiennent debout et Lui rendent louange et gloire. Adorez-Le. C’est maintenant l’heure pour vous de L’adorer. Que le Seigneur Dieu l’accorde.

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