L’Aveugle Bartimée

Date: 59-0208 | La durée est de: 54 minutes | La traduction: Shp
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1          Je suis désolé que nous n’ayons pas de places assises pour les gens. Mais nous serons vraiment bref. Nous vous remercions de votre précieuse collaboration. Je voudrais saisir cette occasion pour dire à ce groupe de prédicateurs que j’apprécie certainement votre précieuse collaboration, mes frères. Comme je le disais, c’est pour la première fois que ces églises ont donc annulé leurs réunions du dimanche soir. Je vous remercie certainement. Que la bénédiction de Dieu repose sur vous tous.

            Et à vous qui êtes ici sur le parc, et qui n’avez pas une église où vous vous sentez chez vous, je vous recommande ces hommes pour que vous considériez leurs églises comme vos églises. Ce sont des hommes qui croient ce même Message que je prêche. Eux aussi combattent ardemment pour la foi qui a été transmise une fois pour toutes aux saints. Si j’habitais ici à Porto Rico, je serais membre de l’une de leurs églises, de celle qui serait la plus proche de moi.

2          Je voudrais saisir cette occasion pour remercier également les Hommes d’Affaires Chrétiens de m’avoir invité ici. Eh bien, j’espère que votre chapitre prospérera et que vous accomplirez de merveilleuses oeuvres pour le Royaume de Dieu, que votre chapitre soutient, c’est-à-dire, assister l’église, unir le Corps du Christ en une seule unité. S’il y a sur le parc un homme d’affaires qui n’est pas encore membre de ce chapitre, je lui recommande ces hommes comme étant une bonne communauté qui jouit des bénédictions de Jésus-Christ; ce sont de vrais gentlemen chrétiens. Je vous recommanderais de vous joindre à ce chapitre. Vous n’êtes pas tenu d’être membre d’une quelconque église, ou d’une quelconque dénomination; ils ne recherchent que la communion.

            A vous tous qui avez été sauvés dans cette série de réunions, trouvez-vous une bonne église maintenant; faites-vous baptiser et devenez membres de cette église-là.

            Et j’aimerais remercier Sally Olson pour sa précieuse collaboration.

3          Aujourd’hui, j’ai eu le privilège de parler avec quelques Porto Ricains dans la prison. Je voudrais dire ceci: le bel esprit que j’ai trouvé parmi vous, la prison ne l’a pas ôté. Même en prison, ils restent toujours les mêmes: aimables et gentils. Et quand l’Esprit de Dieu est venu là, ils ont eu tout autant de joie que nous en avons ici sur le terrain. Vous ne pouvez jamais mettre un saint quelque part sans que Dieu ne vienne pour être avec lui. Il y en a eu un qui était entré dans le ventre d’un gros poisson; Dieu est venu et Il était avec lui. Il y en a eu trois qui étaient entrés dans une fournaise ardente, Dieu est allé et...?... eux. Il y en a eu un qui était entré dans la fosse aux lions, Dieu y est entré avec lui. Vous ne pouvez cacher un saint à son Dieu

4          Sally Olson, cette femme occupe une place dans mon coeur. Là, je ne le savais pas jusque récemment, mais maintenant je vois son fardeau. Quoiqu’elle soit Scandinave, elle dit cependant: «Frère Branham, ce peuple est mon peuple.» Ils l’aiment. Ce n’est pas étonnant, une personne si aimable, une petite...?...

            J’ai vu ces beaux petits enfants porto ricains, quand je suis arrivé à l’aéroport l’autre soir, sans papa, sans maman, et ils sont venus vers moi et m’ont entouré de leurs bras, ils m’ont embrassé. C’était fait. Moi aussi, j’ai des enfants. Je sais ce que ça signifie que d’être aimé, et de... et d’aimer les autres. Que Dieu bénisse cette petite...?...

5          A vous tous, les bien-aimés, j’ai prêché à des foules plus importantes, mais jamais je n’ai prêché à des gens plus gentils. Si c’est la volonté de Dieu et si c’est votre désir, j’aimerai revenir un de ces jours...?... Merci. Je le ferai. Comme je me sens aussi bien accueilli, je pense que le Saint-Esprit m’enverra. Merci. Merci. Cela me fait quelque chose dans le coeur.

            Les frères venaient de me dire qu’on a prélevé une offrande pour moi. Mes amis, ce n’est pas une offrande sollicitée. Jamais de ma vie je n’ai prélevé une offrande. Mais je ne sais comment la restituer maintenant. Je vais vous faire une promesse; je vais l’investir pour l’avancement de l’oeuvre de Christ. Que le Seigneur vous bénisse et vous rende cela au centuple.

            Je peux vraiment vous parler toute la nuit. Et quand je reviendrai, nous chercherons à trouver un grand bâtiment où tout le monde pourra être assis; nous ferons alors deux ou trois semaines. Merci. Et je suis sûr que le Saint-Esprit pourra agir davantage dans des circonstances comme cela. En attendant que nous revenions, annoncez-le à tout le monde et tenez des réunions de prière. La prière, c’est ce qui change les choses. C’est là le secret de tout ceci, la prière. Je passe une grande partie de ma vie dans la prière, parfois je prie des semaines et des semaines.

6          Maintenant, nous allons directement aborder les Ecritures. Je–je déteste vraiment commencer. J’ai ce soir un petit fardeau sur le coeur pour vous. Je vous aime dans mon coeur. Ça, c’est un esprit humble. J’aurais souhaité parler votre langue. J’aurais bien voulu vous exprimer ce que je pense. Mais je prie que le Saint-Esprit l’exprime à ma place. Je suis sincère là-dessus.

            Je pense donc qu’il y a ici des gens qui, si je devais revenir dans six mois, seront morts. Il y en aura qui ne seront plus; dans un auditoire de cette grandeur, avec beaucoup de personnes âgées, peut-être que moi aussi je pourrais partir avant ce moment-là. Mais si–s’il y en a qui seront partis, il n’y a pas de doute à cela, ceci est la dernière fois que nous nous voyons les uns les autres, tels que nous sommes là ce soir, avant de nous tenir dans Sa Présence et de Le voir, Lui qui est invisible parmi nous ce soir.

7          Puis, j’aimerais dire aux pasteurs: il y a eu une très forte pression de la foi. Chaque soir, je m’effondre pratiquement. L’Esprit agit vraiment parmi les gens. Je suis sûr qu’après mon départ, des semaines après, les gens iront vers leurs pasteurs et diront... rendant témoignage de leur guérison. Absolument. Et, rappelez-vous, s’il n’en est pas ainsi, alors je suis un faux prophète. Mais c’est la vérité. Il y en a beaucoup qui sont guéris, je ne peux tout simplement pas le dire assez vite. Il m’est très rare de constater cela dans mes réunions.

            Tenez, j’aimerais également remercier cet excellent interprète. Je sais qu’il ne voudrait pas interpréter cela comme ça. J’ai eu beaucoup d’interprètes, mais c’est très rare que l’on trouve un interprète si rempli du Saint-Esprit qu’il saisit la chose et peut l’interpréter exactement comme le Saint-Esprit le dit. Cela montre que le même Saint-Esprit est à l’oeuvre parmi nous. Que Dieu le bénisse. Et que Dieu bénisse ce garçon aussi.

8          Ces gens sont si humbles, vous devez les laisser interpréter les uns pour les autres. Dieu va... Dieu demeure dans l’humilité. Maintenant, abordons notre texte. Le sujet de notre prédication est: «L’aveugle Bartimée». Bartimée.

            Il y a quelque temps, j’ai lu une histoire sur l’aveugle Bartimée. Et on raconte qu’il était aveugle depuis plusieurs années, depuis qu’il était jeune homme. Et il était devenu un mendiant, comme les Ecritures le déclarent. Et il avait une épouse et une fillette. Et la fillette avait environ douze ans. Et il n’avait jamais vu son visage.

9          Et en ce temps-là, il y avait beaucoup de mendiants. Et les hommes, les hommes d’affaires (et les touristes) allaient au travail le matin. Ils devaient... Ils leur donnaient une pièce de monnaie, ce qu’ils avaient dû épargner pour ce jour-là. Et si le mendiant n’avait rien pour attirer l’attention des passants, eh bien alors, il n’obtenait rien.

            Et on raconte que l’aveugle Bartimée avait deux petites tourterelles qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre. Et cela attirait l’attention des passants.

10        Et puis, une nuit, son épouse tomba malade. Ils firent venir un médecin. Ce médecin dit: «Je ne peux rien faire pour ‘Imée’, elle va mourir.» Alors, Bartimée sortit en longeant la maison, tâtant avec ses mains, et il cria: «Jéhovah, que ferais-je sans elle? Je Te promets que, si Tu la laisses vivre, demain je T’offrirai mes petites tourterelles.» Et sa femme s’étant rétablie, il les offrit.

            Pas plus tard... Peu après, sa fillette tomba malade. Et il sortit pour prier pour elle. Il ne lui restait rien à offrir, à part son agneau.

11        Eh bien, sans doute que vous avez vu les chiens conduire les aveugles. Mais à l’époque, c’était un agneau qui conduisait les gens–les aveugles. Et Bartimée avait un agneau qui le conduisait au portail de Jéricho où il mendiait. Sa fillette s’est donc rétablie. Et alors, il monta offrir cet agneau.

            Et à son entrée dans le temple, le sacrificateur lui demanda: «Aveugle Bartimée, où vas-tu?»

            Il répondit: «Je vais offrir mon agneau. J’ai promis à Dieu que je l’offrirai.»

            Le sacrificateur dit: «Oh, Bartimée, tu ne peux pas faire cela. Je vais te donner de l’argent, et tu vas t’acheter un agneau pour le sacrifice.»

            Il dit: «Non, sacrificateur. Je n’ai jamais promis à Dieu un agneau; je Lui ai promis cet agneau-ci.»

            Et il dit: «Bartimée, tu ne peux pas faire cela; cet agneau-là, ce sont tes yeux.»

            Il dit: «C’est vrai, sacrificateur. Mais si Bartimée tient sa promesse envers Dieu, Dieu pourvoira d’un agneau pour servir des yeux à Bartimée.» Amen.

12        Ça a dû être un matin froid. Il avait rêvé toute la nuit qu’il voyait de nouveau. Et il s’est amené tard au portail. Tous les hommes d’affaires étaient déjà entrés dans la ville. Et il n’y avait que quelques touristes en ces jours-là, alors que pouvait-il faire? Il n’obtiendrait donc aucun sou. Comment trouverait-il quelque chose à manger? Il a prêté l’oreille. Il n’entendait personne.

            Il a donc occupé sa place à côté du portail. Il a tâté tout autour jusqu’à ce qu’il eût trouvé une grosse pierre, qui était tombée à l’époque où Dieu avait fait écrouler les murs de Jéricho. C’était un matin froid. Il s’est assis sous le soleil chaud. Et il était assis là. Et il s’est mis à penser à ce qu’il avait vu en rêve la nuit dernière. Oh, quel beau rêve! Il avait rêvé qu’il voyait. Alors, il a incliné la tête et s’est mis à penser aux années passées, quand il était un petit garçon. Nous tous, nous aimons remonter à ce temps-là et penser aux scènes d’enfance.

13        Et il s’est mis à penser à l’époque où, petit garçon, il courait sur les collines, juste un petit garçon juif d’environ sept ou huit ans. Oh, comme il aimait cueillir les petites fleurs jaunes sur les rives du Jourdain! Et les belles fleurs de la colline de la Palestine, quelles belles couleurs! Et, oh! comme ses petits yeux sombres contemplaient ces fleurs! Et alors, il voyait de gros nuages blancs dans les cieux radieux. Mais, à présent, il était plongé dans les ténèbres depuis beaucoup, beaucoup d’années.

            Puis, il s’est rappelé combien il se sentait heureux quand sa mère, une Juive, l’appelait pour son repas de midi. Et, après qu’il avait mangé, elle le prenait dans ses bras, elle allait sous la véranda et se mettait à le bercer pour sa sieste de midi. Elle caressait ses cheveux noirs vers l’arrière, le tapotait sur la joue, et, oh! comme ses yeux regardaient le beau visage de sa maman. Sa maman... oh, il pouvait bien s’en souvenir.

14        Et il se rappelait aussi qu’elle lui racontait des histoires de la Bible. C’est une bonne chose pour vous les mamans de raconter ces histoires à vos enfants. «Elevez l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera devenu grand, il–il ne se détournera pas de vous.» C’est ce que disent les Ecritures. Et elle le berçait, et lui parlait du Grand Jéhovah.

            Il y avait une histoire qu’il aimait particulièrement: l’histoire du temps d’Elie, le prophète. Il aimait penser à ce très puissant prophète et à la femme sunamite. Combien cette femme était une bonne femme! Bien qu’elle fût Sunamite, elle avait reconnu que ce prophète était un homme de Dieu. Et elle aimait lui faire du bien. Ainsi, un jour, elle a amené son mari à construire une petite chambre pour ce prophète, de sorte que pendant ses déplacements, cet homme puisse simplement rester dans cette petite chambre, à côté de leur maison.

15        Et, un jour, quand Elisée et son serviteur sont passés par-là, et qu’il a vu combien il était bien traité par cette femme, il a tenu à faire quelque chose de bien pour elle. Ils ont donc découvert qu’elle n’avait pas d’enfant.

            Et sa mère brossait la petite chevelure du petit Bartimée en la ramenant en arrière, et disait: «Bartimée, toute mère aimerait un petit garçon comme toi.»

            Ainsi, le prophète pensait que ce serait la meilleure chose qui puisse arriver à cette gentille dame, parce qu’elle prenait soin de lui à cause du Seigneur. Il a donc prié pour la femme, et elle a eu un petit garçon.

16        Et quand ce dernier a atteint l’âge d’environ douze ans, un jour, il était dans le champ de moisson avec son papa, et il a dû attraper un coup de soleil. Il a crié: «Ma tête! Ma tête!» Et le serviteur l’a emmené auprès de sa maman. Elle l’a porté sur son genou, mais son état a empiré. Et peu après, il n’y avait plus de souffle en lui. Il était mort.

            Et observez ce que cette mère a fait. Elle ne l’a jamais couché sur son–son petit lit; elle ne l’a pas non plus couché sur son lit à elle. Mais elle est allée le coucher sur le lit du prophète. Voilà un bon endroit où le coucher.

            Et alors, elle a dit à son mari... tout le monde pleurait. Elle a dit: «Selle une mule (mule) et chevauche. Ne t’arrête pas. Je monte dans les montagnes, à la caverne où reste le prophète.»

            Oh, son mari a dit: «Ça ne vaut plus la peine maintenant.»

            Elle a dit: «Tout va bien.» Et elle est partie trouver l’homme de Dieu qui avait pu–qui avait pu prononcer une bénédiction, qui avait pu donner une prophétie pour leur annoncer le moment où l’enfant allait naître. Assurément, si Dieu a pu donner un enfant, c’est qu’Il était capable de dire pourquoi Il le reprenait. Amen.

17        Alors, nous la voyons s’approcher du prophète. Le prophète a regardé, et il l’a vue venir. Eh bien, Dieu ne dit pas toujours tout à Son prophète; Il ne lui dit que ce qu’Il veut qu’il sache. Dieu n’avait pas dit à Elisée que l’enfant était mort. Voici ce qu’il a dit: «Voilà venir la Sunamite, elle est abattue, mais Dieu m’a caché la chose.» Il a demandé à la femme: «Est-ce que tout va bien pour toi, ton mari, et l’enfant?»

            Ecoutez sa réponse: «Tout va bien.» Son enfant était devenu un cadavre, son mari était dans tous ses états, et son coeur à elle, brisé. Mais «Tout va bien». Pourquoi? Elle est devant le représentant de Dieu. Elle savait que quelque chose devait se produire. J’aime ça. Et elle s’est agenouillée à ses pieds et a commencé à lui parler.

18        Il a dit à son serviteur Guéhazi: «Prends mon bâton et va auprès de cet enfant. Et si quelqu’un essaye de t’arrêter, ne t’arrête pas. Va.» C’est ça le Message.

            Voilà le Message pour les prédicateurs aujourd’hui. Ne vous arrêtez pas pour–pour des fêtes en société et autres, pour des jeux d’arnaque dans l’église, pour des soirées dansantes. Le Message est urgent. Les gens meurent dans le péché et dans les offenses. Nous n’avons pas le temps de discuter sur la théologie: êtes-vous méthodiste? baptiste? catholique? Cela ne change rien. Amenez le Message là-bas.

            Eh bien, je pense que c’est de là que Paul a tiré l’imposition des mouchoirs sur les gens, car je crois que Paul était un fondamentaliste. Et, vous voyez, Elisée savait que Dieu était en lui et que tout ce qu’il touchait était béni. S’il pouvait amener cette femme à croire la même chose...

19        Mais la foi de la femme n’était pas dans le bâton, c’était dans le prophète. Ce bâton pouvait faire l’affaire en l’absence du prophète. Mais le prophète était alors là. Et elle a donc dit: «Le Seigneur ton Dieu est vivant et ton âme est à jamais vivante, je ne te quitterai point.» J’aime ça. S’en tenir à ses convictions. Nous avons au–aujourd’hui devant nous le Représentant de Dieu sur la terre, le Saint-Esprit.

            Eh bien, Dieu a donné la promesse. Accrochez-vous simplement à l’Esprit de Dieu et n’ayez pas peur. «Je ne vais pas lâcher prise. Je vais m’accrocher à Ta Parole, Seigneur. Je ne lâcherai pas prise.»

20        Elisée savait que le seul moyen pour lui de se débarrasser de cette femme, c’était d’aller avec elle. Alors, il a ceint ses reins, et il est allé à la maison. Il a rencontré son serviteur qui revenait...?... Elisée est entré dans la chambre, il a fermé la porte, il a laissé les incrédules dehors, il a fait des va-et-vient jusqu’à ce que l’Esprit est venu sur lui. Alors, il a couru et s’est étendu sur l’enfant. L’enfant a éternué sept fois, et il a sauté sur ses genoux.

21        Oh, comme il aimait cette petite histoire! Oh, il pensait: «Si seulement j’avais vécu à cette époque, j’aurais demandé à ce prophète de prier pour mes yeux aveugles.»

            Et juste à ce moment-là, il a entendu quelque chose venir. C’étaient les sabots d’une petite mule. Et il a entendu quelqu’un qui courait devant cela. Il a pris son manteau en lambeaux, l’a enfilé, et il s’est tenu là: «Ayez pitié de moi! Donnez-moi une pièce de monnaie. Je n’ai eu aucun sou aujourd’hui. J’ai une fillette affamée à la maison. J’ai une femme affamée à la maison. S’il vous plaît, venez-moi en aide.»

22        Tout d’un coup, une voix s’est fait entendre là: «Laisse-moi passer, mendiant aveugle. Je n’ai pas de temps pour les mendiants aveugles aujourd’hui. Je suis un serviteur de l’Eternel, et c’est moi le chef de l’association des ministres de Jérusalem. J’ai appris qu’il y a un fanatique de prophète de la Galilée qui fait des va-et-vient dans cette ville aujourd’hui. Et l’association de Jéricho m’a fait venir. Nous allons tenir un conseil aujourd’hui. Nous allons veiller à ce qu’Il n’opère pas de guérisons ici. Nous venons ici pour L’en empêcher. Laisse-moi passer. Je dois poursuivre mon chemin.» Et il est parti.

            L’aveugle Bartimée est retourné à son rocher en tâtant son chemin. Le soleil était là, et il y avait donc de l’ombrage là. Il est retourné sous le soleil, s’est trouvé un autre rocher où il s’est assis et a continué son rêve. Il a dit: «Pensez-y donc, ces prophètes-là mêmes, Elie et Elisée, sont passés par ce même chemin ici, bras dessus bras dessous, allant vers le Jourdain; il a frappé l’eau avec son manteau et ils ont traversé. Et l’autre a frappé cela et il est revenu. Le Jourdain avait séché.»

23        «Pensez-y! Ils sont passés à cent yards [91 m–N.D.T.] de cet endroit où je suis assis. Si seulement j’avais vécu à l’époque, j’aurais accouru là et j’aurais dit: ‘Oh, prophètes de Dieu, priez pour moi’, et ils auraient prié et mes yeux aveugles se seraient ouverts. Mais, hélas, le sacrificateur, lui, dit que les jours des miracles sont passés, qu’il n’y a plus de guérison, qu’il n’y a plus de prophètes et que ces jours-là sont passés.’»

            Il s’est alors souvenu de ce que sa mère lui disait, qu’à cinq cents yards [457 m–N.D.T.] de l’endroit où il était assis, le grand Josué avait, par la puissance de Dieu, ouvert le Jourdain et fait entrer son peuple dans le pays. Qu’est devenu ce Grand Jéhovah?

24        Il s’est ensuite souvenu que Josué, en faisant le tour des murs un après-midi, a vu un Homme se tenant là; Celui-ci dégaina Son épée, Il est allé à la rencontre de Josué. Josué, le vaillant guerrier, a dégainé son épée et s’est écrié: «Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis?» Et cet Homme a dit: «Non. Mais Je suis le Chef de l’Armée de l’Eternel.» Josué a jeté son épée par terre, il a ôté son chapeau, et il a jeté son bouclier par terre.

            A peine savait-il que ce même Chef était à une centaine de yards [91 m–N.D.T.] de là où il était, sortant de la ville. Oh, alléluia! Ce même Chef de l’Armée de l’Eternel est ici maintenant même, le Même.

25        Et il a entendu du bruit, et les gens poussaient des cris. Les uns disaient une chose et les autres, une autre. Alors, il a entendu quelqu’un dire: «Hosanna au Roi!»

            Et il a entendu d’autres dire: «Au diable ce fanatique! Il faut l’expulser de notre ville.»

            Alors, l’aveugle Bartimée s’est demandé pourquoi ce vacarme. Alors il a entendu une voix dire: «Toi qui peux ressusciter les morts, Toi qui dis avoir ressuscité un homme du nom de Lazare, viens par ici, nous en avons tout un cimetière plein, viens en ressusciter quelques-uns.» Oh, les critiqueurs sont dans tous les âges.

26        Mais devant cette foule marchait un petit Homme d’apparence frêle, Son visage tourné vers Jérusalem. Il allait là pour mourir pour les péchés du monde. Et tout le poids de chaque péché était sur Lui. Il n’entendait pas leurs cris. Et on Lui jetait des fruits pourris, sans doute, pour se moquer de Lui. «Laisse-moi Te voir guérir quelqu’un.»

            Et l’aveugle Bartimée a reconnu la voix du même sacrificateur qui lui avait parlé. Alors, il s’est demandé ce qui se passait. Il s’est donc mis à crier: «Que se passe-t-il?»

            Et quelqu’un a dit: «Tais-toi. Laisse-moi passer.» Et il l’a repoussé. Le pauvre homme est tombé. Et il s’est écrié: «Que quelqu’un me dise pourquoi tous ces cris?»

27        Peu après, une très gentille dame assise–s’est assise. Elle a dit: «Pauvre homme, que veux-tu?»

            «Madame, j’aimerais savoir pourquoi ce bruit?»

            «Oh, dit-elle, monsieur, n’avez-vous pas appris que Jésus de Nazareth, le Prophète de Galilée, est en train de passer?»

            «Non, madame. Je n’ai jamais entendu parler de Lui.»

            «Oh, monsieur, êtes-vous un Israélite? Et ne connaissez-vous pas les Ecritures? Je suis une–je suis une disciple de Jésus de Nazareth.»

            «Est-ce que tous Ses disciples sont gentils comme vous?»

            «Assurément. Ils manifestent de la courtoisie, ils sont gentils.»

            Alors il a dit: «Qu’en est-il de ce Prophète?» Quand il a dit: «Vous savez, Moïse...»

            Elle a dit: «Moïse a dit que l’Eternel notre Dieu suscitera un Prophète-Dieu. Savez-vous cela?»

            «Oh, a-t-il dit, est-ce Lui, le Fils de David?»

            «Oui.»

            Il a dit: «Comment le saurai-je?»

            «Oh, a-t-elle dit, attends un instant. On a eu un–un–un petit déjeuner ce matin dans la ville, on Lui a offert un petit déjeuner. Et vous avez connu ce publicain du nom de Zachée.»

            «Oui, je me souviens de lui.»

            «Il était monté dans un sycomore, il s’était entouré de toutes les feuilles, se disant: ‘S’Il est un Prophète, même un prophète ne peut pas me repérer ici.’ Alors il était assis là dans l’arbre, et quand Jésus est passé par là, Il s’est arrêté en dessous de cet arbre, Il a levé les yeux et a dit: ‘Zachée, descends.’»

            «Oh, c’est donc un Prophète.» Il y a encore des prophètes! «Oh, a-t-il dit, où est-Il alors maintenant?»

            «Oh, Il est là loin sur la route.»

            «Mais, pensez-vous qu’Il peut m’entendre?»

            «Priez simplement, monsieur.»

            Alors il s’est mis à crier: «Jésus, Toi le Fils de David, aie pitié de moi.» Un homme de rien, en lambeaux, pauvre et aveugle. Mais il a crié: «Toi le Fils de David, aie pitié de moi.»

28        Eh bien, Jésus n’a peut-être pas entendu sa voix; Il était à cent ou deux cents yards [91 m ou 182 m–N.D.T.] de lui, et les gens criaient. Il ne l’a pas entendu. On Lui faisait des histoires. Et Il pensait à Jérusalem. Mais la foi de ce mendiant aveugle L’a arrêté; alors Il s’est retourné. Que se passe-t-il? Il a dit: «Amenez-le ici.» Que s’est-il passé? Ce pauvre mendiant a arrêté Jésus sur Son chemin vers Jérusalem. Votre foi peut faire la même chose ce soir. Il s’est retourné, et Il s’est mis à regarder. Il a dit: «Amenez-le ici.» Que s’est-il passé? Dieu avait pourvu à un Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée.

            Il est pourvu au même Agneau ce soir pour chaque personne ici et partout. Il passe. Laissez votre foi L’arrêter...?... Le cri de votre coeur: «Oh, Jésus, Toi le Fils de David, aie pitié de moi. Ceci est la dernière soirée de notre série de réunions, aie pitié de moi.» Il s’arrêtera et fera la même chose qu’Il avait faite en ce temps-là, car Il est l’Agneau auquel Dieu a pourvu pour tout ce dont vous avez besoin.

29        Inclinons la tête partout et prions en silence. Mes précieux amis, je sais que dans quelques minutes, nous allons nous séparer pour ne plus nous revoir, pour certains qui sont ici, jusqu’à ce que nous nous rencontrions à Ses pieds.

            J’aimerais vous poser une question du fond de mon coeur. Vous qui ne Le connaissez pas comme votre Sauveur, vous qui ne savez pas encore qu’Il est l’Agneau auquel il a été pourvu pour vous, pendant que vous avez la tête inclinée, voudriez-vous dire ceci: «Frère Branham, priez pour moi»? Je crois que Dieu exaucera votre prière. Et je vais lever la main vers Dieu pour dire: «Jésus, Toi le Fils de David, aie pitié de moi.» Maintenant levez la main, gardez la tête inclinée, partout dans l’assistance, ceux qui veulent...?... Que Dieu vous bénisse. Gardez la main levée, partout. Jésus s’arrêtera pour vous ce soir, si vous voulez que vos yeux s’ouvrent, vos yeux spirituels, levez la main. Que Dieu vous bénisse.

30        Maintenant, prions. Ô Seigneur, comme l’aveugle Fanny Crosby a dit dans le passé:

Ne me passe pas, ô doux Sauveur,

Ecoute mon humble cri.

Quand Tu appelles les autres,

Ne me passe pas.

Toi la source de tout mon réconfort,

Plus que vie pour moi,

Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi?

Ou qui d’autre au ciel à part Toi?

            Ô Jésus, touche chaque coeur représenté par une main levée, pardonne à chacun son incrédulité. Je prie que le Glorieux Saint-Esprit descende maintenant même et qu’Il entre dans leurs coeurs, qu’Il les remplisse de la puissance–de la puissance de la foi, afin qu’ils puissent T’arrêter pour leurs besoins tout au long de leur pèlerinage sur cette terre. Reçois-les dans Ton Royaume. Il est écrit dans Ta Parole–et Seigneur, Ta Parole est la vérité: «Celui qui entend Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

31        J’aimerais parler à cette femme... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Généralement, dans mes réunions, ce sont les organisateurs qui prêchent. Moi, je sors directement de la chambre, je passe à la ligne de prière. Lorsque je prêche comme maintenant, je suis sous une autre onction; c’est le même Esprit, mais, voyez-vous, lorsqu’on prêche, on en absorbe par le Saint-Esprit. Mais quand on est ici, on en dégage, et ça vous soutire la vie. Et si une seule vision a suffi pour que Jésus se sente faible, qu’est-ce que cela me fera, à moi un pécheur sauvé par la grâce?

            Une dame, si elle peut m’entendre, croyez-vous que je suis Son prophète, ou Son serviteur? Si Dieu connaît votre coeur, Il le connaît en fait, et vous êtes consciente que quelque chose se passe... Entre cette femme et moi, il y a une Lumière. Pour moi, c’est le même Saint-Esprit qui avait conduit les enfants d’Israël dans le désert. C’est le même qui, après Sa résurrection, a envoyé cette Lumière qui a frappé Paul sur le chemin de Damas. C’est le même Jésus qui s’est tenu à côté de la femme au puits.

32        S’Il me dit ce qu’il y a dans votre coeur, pourquoi vous êtes ici, quelque chose que vous savez que moi j’ignore, allez-vous croire qu’Il est le Fils de Dieu? Quelque chose doit arriver. Cette femme souffre de la nervosité. C’est vrai. Elle a aussi le diabète. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Maintenant, afin que l’auditoire puisse le savoir, faites signe de la main, si c’est vrai. Croyez-vous que le Dieu qui connaissait le nom de Simon, peut me dire votre nom, peut me dire qui vous êtes, croirez-vous cela? Alors, Marie, rentrez à la maison.

            Eh bien, vous dans l’auditoire, croyez maintenant. Eh bien, l’onction est sur l’auditoire. Cet homme debout juste ici souffre d’un mal de dos. Très bien, croyez-vous? Si vous croyez cela, vous pouvez l’avoir...?... petit homme, faites simplement signe de la main. Vous priiez...?... Vous étiez en train de dire: «Ô Dieu, permets qu’il m’appelle.» Vous êtes petit de taille comme Zachée, mais Il savait que vous étiez là. Vous êtes guéri.

33        Juste derrière lui, la gloire de Dieu est descendue..?... se tient là avec un tuberculeux. S’il croit, vous pouvez être rétabli. Jésus-Christ vous rétablit. Je veux...je veux demander à cet auditoire, qui est-ce que ces gens ont touché? Ils ont touché le Souverain Sacrificateur. Il est le même aujourd’hui. Amen.

            Cette femme, je ne la connais pas. Mais c’est Dieu qui la connaît en fait. Si c’est vrai, levez la main. Si Dieu me révèle le secret de votre coeur, ce que vous voulez, quelque chose que vous savez que j’ignore, allez-vous croire au Fils de Dieu? Cette femme souffre des nerfs. Et cela vous a affectée, elle n’arrive pas à dormir (C’est vrai), agitée. Pensez-vous que j’ai deviné cela? Eh bien, arrêtez d’avoir de telles pensées. Observez. Tenez. Cette femme a quelqu’un d’autre qui lui tient à coeur, pour qui elle prie. Si Dieu me révèle cela, allez-vous croire que je suis Son prophète? C’est votre frère. Votre frère... Croyez-vous qu’Il peut me dire le problème de votre frère? Le diabè-... le diabète. C’est vrai. Il n’est pas ici. Il habite une autre île: la République de Dominion. Soyez vraiment respectueux.

34        La dame assise juste ici, en train de prier, souffre de l’asthme. Si vous croyez... Je vais vous dire quoi, madame, c’est à vous que je parle, c’est une catholique. Elle offre ses prières avec le chapelet. Levez-vous. Acceptez-vous Jésus? Levez la main. Vos péchés vous sont pardonnés. Allez votre chemin en paix. Alléluia! Vous êtes guérie.

            Soyez respectueux. Vous qui êtes assise à côté d’elle, je la vois encore là. C’est une femme. Elle a l’arthrite. C’est une... Son nom est Maria. Croyez et vous serez guérie. Amen.

            La dame ici, elle m’est inconnue. C’est vrai. Je ne vous connais pas. Si Dieu me révèle votre problème...

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