Avoir Soif De La Vie

Date: 59-0414 | La durée est de: 1 heure et 13 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1          ...pendant quelques instants pour la prière. Inclinons la tête. Et pendant que nous sommes... nous avons nos têtes inclinées, j’aimerais que chacun de vous prie surtout pour une–une soeur à l’article de la mort qui a été amenée ici de l’hôpital et qu’il demande à Dieu d’être miséricordieux en ce moment-ci. Peut-être pouvons-nous trouver grâce à Ses yeux maintenant pour elle.

            Seigneur, Tu es Dieu. Tu étais Dieu avant l’existence du monde. Et quand il n’y aura plus de monde, Tu resteras toujours Dieu. Et nous venons à Toi confesser toutes nos fautes, tous nos péchés et toutes nos erreurs, Te demandant de nous pardonner, de purifier notre coeur et notre esprit de toute ombre de doute.

2          Et que Ton Esprit s’approche tellement en cette heure-ci que Tu guériras cette précieuse femme malade pour qui nous prions avec tant de sincérité. Toi seul, seul, Seigneur, peux faire cela. Et qu’il en soit ainsi, Seigneur. Nous T’aimons, et nous sommes, nous... Nous disons comme le père de ce jeune garçon: «Viens au secours de notre incrédulité, Seigneur», afin que nous soyons fortifiés en cette heure-ci pour cette prière, qu’elle Te parvienne, de telle manière qu’elle touche le bord de Ton vêtement. Puisses-Tu, en retour, parler à cette femme, et la laisser vivre pour la gloire du Royaume de Dieu.

            Et nous prions pour les autres qui sont dans la Présence divine et ceux qui sont dans cette Présence à la radio. Que Ton Esprit guérissant soit sur eux. Et pardonne-nous nos péchés et toutes nos offenses. Donne-nous de Ta Parole ce soir, afin que nous puissions nous En régaler. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3          Nous commençons une nouvelle semaine ici à Angelus Temple. Et nous espérons trouver grâce aux yeux du Dieu Tout-Puissant pour continuer. Billy me disait que beaucoup de gens dans la salle ont des cartes de prière. Probablement que certaines soirées, je–je ne les ai pas prises. Plusieurs parmi vous ont des cartes de prière; d’autres proviennent d’autres réunions et ils détiennent encore les cartes de prière reçues dans les réunions précédentes. Je me disais que demain soir, le Seigneur voulant, vous qui savez... qui avez des cartes de prière, demain soir, nous prendrons toutes les cartes de prière dans la ligne de prière; nous commencerons demain soir le service de prière pour les malades. Et nous apprécierons si vous le dites aux gens qui–qui n’ont pas encore été dans la ligne de prière et qui détiennent une carte de prière; qu’ils veuillent bien être ici demain soir pour le service de prière pour les malades.

4          Généralement, je ne fais pas passer la ligne de prière chaque soir à cause du discernement, par exemple, cela m’affaiblit beaucoup. Et j’ai plusieurs réunions. S’il n’y avait que celle-ci, ce serait différent. Mais je vais quitter celle-ci pour une autre, une autre, et outre-mer, et...

            Et lorsque je quittais chez moi, j’ai laissé, je pense, présentement des invitations d’environ quatre cents villes principales des Etats-Unis pour des réunions; rien qu’ici aux Etats-Unis, sans compter tous les pays sous les cieux: l’Afrique, l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Siam, les îles, l’Europe, l’Asie, partout, on ne fait qu’appeler, implorer, signer des pétitions, et–et les autorités municipales les signent pour des réunions.

5          Et mon ministère est plus prospère outre-mer. Mais je n’aimerais pas aller là demander aux gens de me payer le voyage et tout. Je vais ici, et juste ce que les gens me donnent, je l’épargne, tout ce que je peux, jusqu’à en avoir assez pour y aller; alors, je peux moi-même payer le voyage avec l’argent des Américains, pour aller auprès de ces pauvres gens qui n’ont pas suffisamment de quoi manger. Je connais ce soir des missionnaires qui prêchent l’Evangile dans les jungles et qui prennent deux repas par semaine, qui n’ont pas de souliers aux pieds. Eh bien, comment pouvez-vous vous attendre à ce que moi, je vive dans le luxe alors qu’on consent de tels sacrifices? Eh bien, ils se tiendront au jour du Jugement et nous condamneront pour ce que nous avons et que nous aurions dû cependant partager.

            Je garde mes réunions simples, comme vous le voyez. Je n’ai pas d’émissions radiophoniques ni d’émissions télévisées, rien de grandiose. Je–je les garde simples, ainsi, je peux utiliser chaque sou que je peux pour les–les champs missionnaires, faire tout mon possible. Mes dépenses sont passablement élevées.

6          Mon... là à mon bureau, nous recevons des milliers de lettres, et nous avons là quatre téléphones opérationnels. J’ai vu des fois où on recevait par heure soixante-quatre appels téléphoniques de loin, toutes les vingt-quatre heures. Ainsi donc, vous pouvez comprendre: des malades et des affligés qui appellent. Et c’est–c’est à l’échelle nationale et internationale. Je viens d’appeler l’Allemagne... de recevoir un appel de l’Allemagne cet après-midi. Et on appelle de diverses parties du monde. Et mes dépenses chez moi s’élèvent à environ cent cinquante dollars par jour, rien que pour mon bureau et autres chez moi. Et puis, j’ai environ dix différents bureaux à travers le pays, où je fais traduire mon courrier pour le renvoyer dans les champs missionnaires. Vous voyez, là en Allemagne, en Suisse, en Finlande, c’est dans toutes les différentes langues, il nous faut avoir quelqu’un pour traduire cela afin de le renvoyer. Priez donc pour moi. J’ai eu un parcours difficile de quelques kilomètres, et je–je suis sûr que j’en ai encore de dur devant moi. Continuez donc simplement à prier, gardez les yeux levés, croyant.

7          Eh bien, demain soir, nous allons aborder un sujet en série. Demain soir, je vais commencer dans Genèse, chapitre 12, prendre mercredi, jeudi, vendredi pour édifier la foi et enseigner sur la foi, juste pour faire suite à la réunion de ce matin, de notre bien-aimé frère duPlessis, édifier la foi à partir de la vie d’Abraham, et essayer d’examiner un sujet en série, pendant trois soirées, sur la foi d’Abraham. Demain après-midi à 14 h 30, je serai à Pisgah Home Church. Je pense que c’est sur la 60e rue, ou quelque part là. Je me trompe probablement là-dessus. Je ne connais pas très bien la ville; on doit venir me chercher. Ça sera demain après-midi à 14 h 30. Puis, demain soir, on reviendra ici pour aborder ce sujet en série.

8          Eh bien, ce soir, je me disais que nous aurions peut-être un petit et court sujet, et–et nous verrons ce que le Seigneur voudra que nous fassions. J’aimerais que vous preniez ce soir le Psaume 63, si vous voulez lire après moi.

            Je pense qu’il est important de lire la Parole; en effet, aucun su... service n’est complet si on n’a pas d’abord lu la Parole de Dieu. Eh bien, Il n’a jamais promis de bénir ma parole, mais Il a en fait promis de bénir Sa propre Parole. Donc, ma parole faillira, Sa Parole ne faillira jamais. Ainsi donc, je pense que chaque soir, si nous pouvons lire juste un petit verset ou deux de Sa Parole, cela me rassure que peut-être... Si le Saint-Esprit ne s’empare pas de ce que j’essaie de dire, Il l’a déjà dit de toute façon dans ce que j’ai lu. Cela vaut donc la peine.

Ô Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau.

Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire.

Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes... célèbrent tes louanges.

            La première fois que j’ai lu ce passage des Ecritures, je me suis mis à me demander de quoi David devait être en train de parler. On dirait que cela... C’est ce qui m’a amené à méditer, alors que, à mon avis, la plus grande chose que quelqu’un peut avoir, c’est la vie. Je ne peux m’imaginer autre chose plus importante que la vie. C’est pourquoi nous prêchons et nous fournissons des efforts énormes pour dire: «Vous devez naître de nouveau. Cette vie doit être changée.»

9          Aujourd’hui, j’ai reçu une lettre, et peut-être que cette personne est ici présente, d’une jeune dame de couleur; à en juger, par sa lettre, c’est apparemment une femme très, très instruite, qui était venue à la réunion. Et elle m’a demandé de ne pas le dire, ou de ne pas mentionner le nom de ce médecin, parce que... Je comprends. Certainement, cela amènerait d’autres médecins à appeler cet homme-là, à le critiquer, et tout.

            Mais cette jeune femme a été examinée, et elle avait deux grosses enflures au flanc. Et comme elle est presbytérienne de foi, elle n’accordait pas beaucoup d’importance à la guérison divine. Mais ces deux grosses tumeurs, de loin plus grosses que des pamplemousses, étaient devenues malignes. Et c’était dans un état si avancé que le médecin a dit qu’il n’y avait pas moyen de pratiquer une intervention chirurgicale, que là... qu’elle ne pouvait pas en être délivrée. D’une façon ou d’une autre, à partir des rayons X, ou je ne sais quoi qu’on avait fait, cela montrait que ces deux enflures étaient dans un état avancé. Et cela... ses flancs lui faisaient très mal, elle n’arrivait même pas à supporter les habits qu’elle portait, à peine.

10        Et alors, elle est venue à l’église et elle a entendu. Vous savez, la foi vient de ce qu’on entend. Et elle savait qu’elle se mourait. Elle est donc venue à l’église et elle a dit: «J’ai lu un passage des Ecritures.» Je vais essayer de répéter cela aussi fidèlement que possible. Et peut-être que demain soir, si vous le voulez, j’apporterai la lettre, mais je ne mentionnerai pas le nom de cette femme, mais je vous montrerai cela.

            Et elle a dit qu’elle... «Lorsque je lisais les Ecritures, elle a dit: «Ô Seigneur, fais qu’il se tourne vers moi et–et qu’il me parle.» Et elle a dit que je... à peine avait-elle dit cela, j’ai déposé la Bible, je l’ai regardée. Mais alors, je n’ai pas parlé. Quelques instants après, a-t-elle dit, elle a encore prié: «Ô Seigneur, fais qu’il me regarde, car si Tu ne me guéris pas, je mourai absolument. Ma vie est arrivée à la fin.» Elle a dit que le... que je me suis retourné et j’ai regardé. Et alors, elle a dit que vers la fin du service, j’ai dit: «Vous là avec la tumeur, levez-vous, car Jésus-Christ vous a guérie.» Elle dit avoir regardé tout autour pour voir s’il y avait quelqu’un d’autre autour d’elle. Elle a dit que j’avais dit: «Vous, en telle robe (ou quelque chose comme cela), levez-vous, car Jésus vous a guérie.»

11        Puis, elle est allée chez son médecin après cela. Ces deux grosses enflures avaient diminué. Elle est allée chez le médecin, et le médecin a dit: «Ça doit avoir été une intervention chirurgicale parfaite; en effet, il n’y en a aucune trace, pas une seule.» Le... Et sans doute que cette femme est dans la salle ce soir. J’ai reçu la lettre.

            Et évidemment, je suis... Je ne joue pas avec de telles choses. Je dis cela uniquement pour la gloire de Dieu. Je n’ai pas de magazines et autres où publier pareille chose. Mais je sais une seule chose, les gens sont guéris. J’ai un grand tas de lettres qui sont arrivées, les appels téléphoniques des gens qui ont quitté cet endroit, cette réunion, et qui sont guéris de maladies graves et dont la vie a été épargnée par la grâce du Dieu Tout-Puissant.

12        Donc, la vie est une chose importante. Nous voulons tous vivre. Et quand j’entends David dire ici dans les Psaumes, dire: «Car Ta bonté vaut mieux que la vie. Mes lèvres célèbrent Tes louanges. Et je Te contemple dans le sanctuaire pour voir Ta puissance. Mon âme a soif de Toi dans une terre aride, desséchée, sans eau»... Eh bien, lorsque je me suis mis à méditer là-dessus, je me suis dit: «Il doit y avoir plusieurs sortes de vie, car qu’est-ce qui peut être plus importante que la vie?»

13        C’est votre vie qui vous contrôle. C’est votre vie qui fait de vous ce que vous êtes. Elle–elle gère vos–vos motifs. Et c’est–c’est bien vous. Et elle–elle vous contrôle. Si vous avez un bon coeur, un bon esprit, vous avez une bonne vie. Si vous avez un mauvais coeur, de mauvaises pensées, vous avez une mauvaise vie. C’est comme il y a quelques années là dans le Sud, ils–ils avaient l’habitude... A l’époque de l’esclavage, on prenait des êtres humains et–et on les vendait, les gens de couleur, comme des esclaves. On allait dans de grandes plantations, et–et des négociants passaient par-là et–et achetaient ces esclaves à un certain prix; ils les emmenaient pour les revendre afin d’en tirer profit, juste comme on revendrait aujourd’hui des voitures d’occasion ou quelque chose comme cela. Pensez combien c’était mauvais: prendre la vie humaine pour laquelle Christ est mort, la vendre, en faire un esclave. Dieu a créé l’homme, l’homme a fait des esclaves.

14        Alors, il y a eu un certain négociant qui est passé dans une vieille plantation où il y avait beaucoup d’esclaves. Et alors, ces esclaves étaient loin de chez eux. Ils pouvaient... ils avaient été volés en Afrique et amenés ici pour être vendus. Ils savaient qu’ils ne retourneraient plus jamais dans leur patrie. Ils étaient tristes. Ils–ils ne voulaient pas travailler. Ils n’avaient pas d’ambition. Ainsi donc, on prenait parfois des fouets et on les fouettait pour les faire travailler, juste comme vous le feriez avec un–un cheval ou un animal.

            Et ce négociant d’esclaves est passé par là, il a visité ses esclaves pour voir combien il pouvait en acheter. Il a trouvé là un jeune homme, on n’avait pas à le fouetter. Il avait le torse bombé, le menton relevé. Il s’attelait bien à la tâche tout le temps. Et alors, le négociant a dit au maître: «Dites donc, j’aimerais acheter cet esclave-là.»

            Mais le maître a dit: «Celui-là n’est pas à vendre.»

            «Eh bien, a-t-il dit, qu’est-ce qui le rend si différent des autres esclaves?» Il a dit: «Peut-être que c’est lui le chef, peut-être que vous avez fait de lui le chef des autres.»

            Et le maître a dit: «Non, je n’ai jamais fait de lui le chef. C’est juste un esclave.»

            «Eh bien, a-t-il dit, peut-être que vous le nourrissez mieux que les autres esclaves.»

            Il a dit: «Non. Ils mangent tous là à la cuisine, eux tous ensemble.»

            Alors, le négociant a dit: «Qu’est-ce qui rend ce jeune homme si différent des autres?»

            Alors, le maître lui a dit: «Je m’étais posé cette question pendant un temps.» Et il a ajouté: «Vous savez, un jour, j’ai découvert que là, dans sa patrie d’origine, le père de ce jeune homme est roi d’une tribu. Et quand bien même il est étranger, loin de chez lui, il sait toujours qu’il est le fils du roi, et il se conduit en conséquence.»

15        Et je me suis dit que si un esclave, qui est loin de chez lui, se reconnaît fils du roi d’une tribu, à combien plus forte raison les enfants de Dieu devraient se conduire comme des fils et des filles de Dieu pendant qu’ils sont au loin dans ce monde. Combien nous devrions embrasser ces promesses de Dieu! Combien nous devrions chérir ces choses et les apprécier. Il ne convient pas à un chrétien d’être conduit par l’incrédulité. Un chrétien devrait avoir le menton relevé. Il devrait être prêt à croire tout ce que Dieu dit; peu importe ce que c’est. Cela gardera le moral des autres haut. Cela va... Nous sommes fils et filles de Dieu. Et nous devons nous conduire en conséquence.

            Certaines personnes pensent que la vie consiste juste dans le montant d’argent qu’on peut avoir pendant qu’on est ici sur terre. Ce n’est pas ça la vie. Et pour d’autres, c’est le plaisir, un grand moment qu’ils peuvent passer, ceux qu’ils fréquentent, la classe sociale à laquelle ils peuvent adhérer, ou la loge ou–ou quelque chose qu’ils peuvent faire. Ils s’imaginent que c’est ça la vie, si on peut devenir membre de Four Hundred, ou figurer dans le Who’s Who. Beaucoup de gens cherchent à figurer dans ce livre, le Who’s Who.

16        Je... Mon nom n’y figurera jamais. Mais je l’ai fait inscrire dans le meilleur Livre, le Livre de Vie dans la Gloire, où Dieu... dans le Who’s Who de Dieu. Un jour, je suis né de nouveau, alors mon nom a été inscrit dans le Who’s Who de Dieu.

            Eh bien, je sais qu’il y a une chambre très noire placée devant nous. Et chaque fois que nos coeurs battent, nous sommes à un battement plus près d’elle. Et elle est appelée la mort. Et un jour, le coeur battra pour la dernière fois, et il me faudra y entrer. Mais j’ai une glorieuse espérance, c’est celle-ci: «Je Le connais dans la puissance de Sa résurrection, de sorte que, quand Il appellera, je sortirai d’entre les morts, en ce glorieux jour.»

            Je ne voudrais pas aller en lâche. J’aimerais me revêtir des robes de Sa Justice, y entrer, sachant que je Le connais par une expérience personnelle et que je suis né de nouveau de la Vie Eternelle. Si jamais je n’ai aucun ami sur terre, j’aimerais Le connaître. Si je ne connais pas très bien Sa Parole, j’aimerais Le connaître, Lui.

17        Il y a quelque temps, un–un homme à Ft. Wayne, dans l’Indiana, m’a dit, il a dit: «Frère Branham...» Et il était dans les coulisses, à Ft. Wayne Gospel Tabernacle. Il a dit: «C’est une honte, votre grammaire.»

            J’ai dit: «Je sais que c’est horrible.» J’ai dit: «Je n’ai pas reçu d’instruction, nous étions dix enfants. Papa est mort et il me fallait prendre soin de neuf autres.»

            Et il a dit: «Ce n’est pas une excuse. Vous êtes maintenant un homme.»

            J’ai dit: «Mais je suis tellement occupé à prier pour les malades. Je n’ai pas le temps.»

            Il a dit: «Le... Un homme qui parle à une assistance comme vous le faites, et qui utilise une grammaire comme celle que vous utilisez!» Et il a dit: «Hier soir, vous parliez là du haut de la chaire, a-t-il dit, vous avez dit: ‘Vous tous, montez ici à la pole-pit» Il a dit: «Ces gens vous apprécieront davantage si vous dites pul-pit [chaire].»

            J’ai dit: «Frère, je ne crois pas ça. Il importe peu à ces gens que je dise pul-pit ou pole-pit, tant que je mène la vie, que je prêche l’Evangile et que je manifeste ce que Dieu dit par la puissance de Sa résurrection.» C’est ce à quoi les gens s’attendent, les gens sincères. Juste... la vie...

18        Il y a quelque temps, j’étais dans une grande ville, dans un autre pays. Et nous avions tenu une grande réunion dans une grande arène sur glace. Et ce soir-là, alors que je rentrais à l’hôtel, il y avait une certaine loge d’ici, en Amérique, qui tenait sa grande convention là à cet hôtel. Et cet après-midi-là, jamais de ma vie je n’avais vu en une fois autant de gens ivres, à peine. Et alors, à mon retour ce soir-là, il y avait des bouteilles de whisky partout, ils se tapaient ce qu’on appelle un grand moment. C’est vraiment dommage que l’Amérique se soit vendue à pareille chose. Et c’est la pire au monde.

19        Eh bien, j’ai voyagé pratiquement dans le monde entier; j’ai été plusieurs fois dans beaucoup de pays. Mais c’est aux Etats-Unis d’Amérique, je pense, qu’on a le plus besoin de missionnaires que partout ailleurs dans le monde. C’est tout à fait vrai. Il est plus difficile de traiter avec un païen instruit qu’avec un païen non instruit; en effet, celui-là pense tout connaître alors qu’il ne connait rien. Eh bien, je ne voudrais pas être discourtois, mais je voudrais être sincère. C’est la vérité.

20        Il y a quelques jours à Porto Rico, nous restions au... j’étais... à un hôtel de quatrième classe à peu près; en effet, je ne pense pas qu’un chrétien devrait avoir tout hyperchic. Jésus n’avait même pas où reposer Sa tête. Et pourtant, nous, il nous faut conduire une Cadillac pour être spirituels. Eh bien, il y a quelque chose qui cloche.

            Il y avait là un vieil homme qui, on dirait, s’accrochait aux Hommes d’Affaires Chrétiens. Je ne connais pas exactement son nom. Nous étions là dans un autre grand hôtel. Oh! C’était un beau bâtiment immense. Il fallait des centaines de dollars pour passer une semaine dans cette histoire. Alors, ce vieil homme d’environ quatre-vingts ans, un cheminot retraité... Il y avait des Portoricains, des gens normaux, habillés. Les Américains sont arrivés là, à moitié vêtus, nus, à moitié ivres, titubant. Le vieil homme m’a regardé et a dit: «Les prix sont plus élevés ici, mais le coût de la vie est moins cher.» C’est à peu près ça la réaction.

21        Parfois, c’est une disgrâce, la façon dont... On va dans un autre pays et on voit comment agissent ces gens qui viennent de ce pays-ci. On leur a tant prêché l’Evangile, et ensuite, ils agissent comme cela; eh bien, vous serez condamnés deux fois au jour du Jugement. Eh bien, c’est une honte. Je suis monté dans l’ascenseur cette nuit-là, il y avait des bouteilles de whisky partout. Et j’ai dit à ce jeune homme, j’ai dit: «On dirait que la–la compagnie du verre avait un... assurément un grand jour.»

            Il a dit: «Jamais de ma vie je n’ai vu pareille chose.» Il a dit: «Je ne voudrais rien dire à ce sujet, parce que vous êtes Américain.»

            J’ai dit: «Oui, mais parfois, de tels actes me font honte d’en être un.»

            Alors, il a arrêté à un certain étage et m’a fait sortir. Et une fois sorti de l’ascenseur, je me suis dirigé vers ma chambre, j’ai entendu quelqu’un pousser des cris et hurler. J’ai regardé, deux jeunes femmes, peut-être des mères, parcouraient la chambre... le couloir, toutes les deux portaient des bagues de mariage. Elles semblaient avoir la vingtaine bien tassée. Et elles ne portaient que de petits sous-vêtements, elles tenaient une bouteille de whisky en mains. Et des hommes tellement ivres essayaient de sortir pour saisir ces femmes, les tirer et les faire tomber.

22        Et j’ai reculé à un petit endroit et je me suis arrêté quelques minutes. Cela m’a fait vraiment honte. Alors, je... je les ai vues traverser là, elles se sont arrêtées juste en face de moi; alors, l’une d’elles a pris la bouteille, elle en a avalé une bonne gorgée, elle a tendu à l’autre, elle a soulevé son petit jupon, elle a jeté les pieds en l’air et s’est écriée: «Youpi! c’est ça la vie.»

            Je me suis avancé au milieu du couloir, je les ai saisies toutes les deux par la main. C’est pourquoi je sais qu’elles portaient les bagues de mariage. Peut-être qu’un mari était resté à la maison quelque part garder les enfants. Et c’est tout aussi mauvais avec les hommes. Le péché est péché de tout côté. Tout est corruption. «Oh! on se tape juste un petit divertissement pur», ont-elles dit. Un divertissement pur? C’est le péché.

            Dieu vous fera payer pour cela. Dieu fera payer cela à la nation. Il fera payer cela aux individus. Nous vendons aux gens du whisky, des histoires, des cigarettes, qui leur donnent le cancer; et on leur dit ceci, cela et autre; et puis, nous nous demandons ce qui ne va pas.

23        Et elles passaient là, je les ai retenues par les mains comme cela, et–et j’ai dit: «Excusez-moi. Vous avez dit: ‘C’est ça la vie.’» J’ai dit: «C’est la mort. C’est seulement la mort voilée.» C’est vrai. Et cette jeune fille a regardé çà et là et a dit: «Mais nous ne commettons aucun mal.» J’essayais de la retenir. J’ai dit: «Ecoute ça. Je suis...»

            Elle a dit: «Ne voudriez-vous pas prendre une gorgée?»

            J’ai dit: «Je suis prédicateur, prédicateur de l’Evangile.» Alors, elles ont commencé à tirer pour reculer. J’ai dit: «Agenouillez-vous avec moi ici sur le pavement juste une minute. Vous allez vous dégriser et rentrer chez vous auprès de vos enfants.» Elles se sont dégagées en tirant, et elles ont filé dans le couloir, tombant l’une sur l’autre. C’était une tenue qui ne conviendrait pas à porter chez soi avec les rideaux tirés, celle qu’elles portaient. Et puis, elles appelaient cela la vie. C’est la mort. Certainement.

24        Et le monde en est si plein aujourd’hui, ils appellent cela de grands moments et... On en a trop ici sur la Côte Ouest, beaucoup d’éclat. Et j’ai vu que cela s’est infiltré dans des églises, on cherche à donner de l’éclat à l’église. L’église, ce n’est pas l’éclat, c’est un lieu où prêcher la justice, la sainteté, la pureté et la puissance de sanctification du Saint-Esprit dans la vie humaine. Oh! C’est une disgrâce. Qu’est-ce qui pousse une personne à faire cela? Pourquoi? Est-ce...

            Et alors, si Satan n’arrive pas à vous bander les yeux pour faire cela, il vous fera faire autre chose. Il vous donnera le désir de devenir religieux. Et alors, il vous laissera aller serrer la main à un prédicateur quelque part, inscrire votre nom dans un registre, et penser être devenu religieux.

25        J’ai une fois demandé à une jeune fille qui passait à l’estrade, j’ai demandé: «Etes-vous chrétienne?» Eh bien, elle s’est sentie contrariée. Elle a dit: «Je vous fais comprendre que je suis membre de telle et telle église.»

            J’ai dit: «Cela n’a rien à faire avec la chose, rien du tout.» L’autre a dit...On lui avait demandé une fois... C’était frère Bosworth qui avait demandé à une jeune fille; je l’ai entendu demander cela à l’estrade, il a demandé: «Etes-vous chrétienne?»

            Elle a dit: «Je vous apprends que j’allume une chandelle chaque soir.» Comme si cela avait quelque chose à faire avec la chose.

            Etre chrétien veut dire être comme Christ, être né de Son Esprit, être purifié par le Saint-Esprit et le Feu, devenir une nouvelle créature, créée à l’image et par la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus.

26        Ce qui pousse les gens à désirer faire cela, c’est leur constitution. Ils ne peuvent pas s’en empêcher. Dieu les a créés de façon à avoir soif. Il a créé un homme... Lorsqu’Il a créé l’homme, Il l’a créé de façon à avoir soif. Mais Il l’a créé... Il a mis en lui la soif de Dieu. Et comment un homme, ou une femme, ose-t-il chercher à satisfaire cette sainte soif qui est en lui avec les choses du monde? Vous n’avez pas droit de faire cela. Dieu vous a créé de façon à avoir soif de Lui. Et vous ne serez jamais satisfait tant que vous ne buvez pas à cette Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel; là, les pécheurs plongés dans ce flot perdent toute tache de leur culpabilité. Vous ne pouvez pas vous satisfaire vous-même. Vous sortez vous enivrer, vous revenez et vous avez des maux de tête. Le lendemain matin, vous vous réveillez, vous reprenez; et le jour suivant, on consomme encore cela. Vous devenez tellement nerveux que vous ne pouvez pas vous contenir, vous fumez cigarette après cigarette, sans savoir que vous amassez des charbons ardents avec ça. Eh bien, chaque cigarette que vous fumez vous rendra plus nerveux.

27        Et qu’est-ce qui–qu’est-ce qui fait ça? C’est le diable. C’est Dieu seul qui peut calmer vos nerfs. C’est Dieu seul qui peut vous donner la portion satisfaisante; c’est Son Esprit. La raison pour laquelle vous faites ces choses, c’est que vous substituez ces choses à la vraie soif que Dieu a placée en vous pour le Saint-Esprit. «Oh! Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos.» Il est la Fontaine de la Vie. Ce que je dis de Jésus, c’est qu’Il est la Fontaine inépuisable de la Vie à laquelle un homme peut s’abreuver et être satisfait. Voilà pourquoi vous avez cette constitution. Voilà pourquoi vous éprouvez cette soif en vous.

            Et alors, s’il ne peut pas vous amener à boire, et que les médecins peuvent vous effrayer à mort en vous disant que la cigarette cause le cancer de gorge, alors il vous laissera adhérer à une église et continuer à vivre pour le monde. Il vous a toujours eu. Vous n’êtes toujours pas satisfait.

28        Il ne peut pas y avoir de satisfaction en dehors de la nouvelle naissance. Un homme a été créé pour ça. C’est la constitution que Dieu vous a donnée. Et ja-... Vous ne serez jamais satisfait jusqu’à ce que vous étanchiez cette soif avec le Saint-Esprit. Une fois que vous prenez une gorgée de cette Fontaine-là, vous devenez une nouvelle créature. Les vieux désirs passent; tout devient nouveau pour vous. Alors, cette portion satisfaisante comme celle de l’enfant étendu sur le sein de sa mère, tirant d’elle la vie... C’est ce que Jésus est. Il est cette portion. Le chrétien n’a pas le droit de se vanter de l’église dénominationnelle dont il est membre, et d’oser dire que cela satisfait. Ma mère était telle et telle, et je–je le suis aussi. Cela n’a rien à faire avec la chose. Et nul n’a le droit de chercher à satisfaire cette sainte soif et cette sainte faim qui se trouvent dans son âme avec les choses du monde. Vous ne faites que pervertir cette chose très précieuse que Dieu a placée en vous. Dieu vous a fait de telle façon que vous ayez soif de Lui. Et vous pervertissez cela en écoutant le diable; vous avez soif et vous cherchez à satisfaire cette soif avec les choses du monde. Jésus a dit... ou la Bible dit: «Si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même point en vous.»

29        Voyez-vous ce qui nous manque aujourd’hui? Voyez-vous comment... pourquoi ce soir les gens qui sont peut-être membres d’église restent à la maison au temps du réveil pour suivre une émission télévisée? Ils vont–ils vont rester chez eux pour voir un carnaval, ou suivre un discours politique ou quelque chose comme cela. C’est parce qu’ils ont soif, mais ils cherchent à satisfaire cette soif avec les choses du monde.

            Si seulement vous ouvrez une fois ce coeur-là à Dieu... David dit dans un autre Psaume, il dit: «Comme une biche soupire après un courant d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»

30        Il n’est pas étonnant qu’il nous arrive de venir à une réunion, de voir la manifestation de la puissance de Dieu, et ensuite, de nous en aller en disant: «Oh! eh bien, je... il n’y avait rien là.»

            Maman me disait: «Vous ne pouvez pas, d’un navet, tirer du sang.» Si l’Esprit de Dieu est en vous et que vous voyez la Parole de Dieu être accomplie, cela vous réjouira. Quelque chose doit se passer.

            Une fois, Jésus entrait dans une ville, Il a dit: «S’ils se taisent, les pierres crieront aussitôt.» Quelque chose doit se passer lorsque l’Esprit de Dieu entre.

31        David était un homme de bois. Il savait ce que c’est le bois. Il connaissait les animaux. Oh! Je l’ai entendu écrire sur les verts pâturages et les eaux calmes. Il pouvait apprécier cela, car c’est là qu’il trouvait Dieu. Qui peut contempler une fleur et dire que Dieu n’existe pas? Avez-vous déjà vu comment sa petite semence pousse au printemps, puis une jolie petite fleur apparaît là? Et peu après, elle est frappée par la gelée, et elle meurt, inclinant sa petite tête. Et puis, Dieu tient un service funèbre pour Ses fleurs. Je ne sais pas si vous le savez ou pas, mais Il le fait. Les pluies d’automne tombent et les larmes de pleurs tombent du ciel, ça ensevelit cette petite semence. Dans ma contrée, quand il y a l’hiver froid, la terre est gelée à une profondeur de peut-être un pied [30 cm]. Cette petite semence gèle, la pulpe sort de la petite semence, le pétale n’est plus, la fleur n’est plus, le bulbe n’est plus, la semence a disparu, la pulpe aussi. Mais que le soleil recommence à se lever au printemps, cette petite fleur revivra. Certainement. Et si Dieu a frayé une voie pour qu’une fleur revive, à combien plus forte raison a-t-Il frayé une voie pour qu’un homme à Sa propre image revive? David étudiait la nature, et son coeur éprouvait un vif désir. Un jour, il a tellement réclamé Dieu qu’il a dit: «Comme une biche soupire après un courant d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»

32        Je suis un chasseur. Et je pense que je parle à plusieurs chasseurs. Et tout le monde sait que, si jamais vous tirez sur une biche et que vous la blessez et que cette biche peut atteindre l’eau, vous n’allez jamais l’attraper. Elle–elle boira de l’eau, gravira la colline, redescendra boire de l’eau, puis elle gravira la colline. Cette eau fraîche arrêtera son hémorragie, et vous ne la rattraperez jamais.

            Et David observait dans la région où il habitait... Comme en Afrique, il y a des chiens sauvages, et ces chiens sauvages ressemblent un peu au loup de chez nous. Et ils ont deux crocs de sang qui pendent aux bouts de leur gueule. Et ils sont très ingénieux pour attraper des biches, juste comme le diable. Et, généralement, ce sont eux qui voient la biche. Et si une petite biche erre çà et là seule, c’est là un lieu propice pour en attraper une.

33        C’est ce que je pense parfois, que les petites biches de Dieu errent parfois loin de la bergerie. Il peut y en avoir ici ce soir qui ont erré loin de la protection de l’église, de la protection de bien-aimés qui auraient prié pour eux et les auraient aidés à revenir à Dieu, qui les auraient gardés d’aplomb pour venir à l’église écouter l’Evangile. Il peut y en avoir là, à l’écoute de la radio, qui ont erré.

            Et alors, observez ces chiens tueurs, ces chiens de meute. Ils se mettent à se faufiler très lentement comme un chat. Et ils parcourent une petite distance. Il y a quelque chose à ce sujet, c’est que cette biche peut pratiquement pressentir qu’il y a quelque chose qui cloche. Elle dresse sa petite tête, elle devient nerveuse.

            Il n’y a personne qui m’écoute ce soir, il n’y a pas un rétrograde qui ignore que depuis qu’il a quitté la bergerie de Dieu, il est devenu nerveux et bouleversé. Il y a quelque chose qui cloche.

34        Plus d’une petite fille qui écoute ce soir, qui a eu une bonne maman et un papa qui a essayé de lui enseigner ce qui est bien, est quelque part là dans un bar, ou loin de Dieu. Et alors qu’elle essaie d’étancher cette soif qui est dans son coeur avec un peu de ce rock-and-roll des adolescents modernes, ce qui est du diable...

            Et c’est à cause de certains parmi vous les prédicateurs qui laissez cela être aussi enseigné dans vos églises. Toute église qui tombe assez bas pour avoir à divertir ses jeunes gens avec le rock-and-roll doit changer l’écriteau sur sa porte. Ce n’est plus une maison de Dieu.

            Tout récemment, j’étais quelque part et... je–j’étais dans un hôtel, et l’YMCA (Union chrétienne des jeunes hommes) ou l’YWCA (Union chrétienne des jeunes femmes) était de l’autre côté de la route, en face de moi. Eh bien, j’ai dû fermer les stores, les faire descendre pour méditer sur l’Evangile. En effet, des enseignants enseignaient le rock-and-roll ou cette histoire de boogie woogie, ou je ne sais comment on appelle cette sottise. C’est une honte! Que représente C là? C’est censé représenter Christ. On essaie de se satisfaire avec cette espèce de sottise alors que c’est du diable, et ça condamnera votre âme. Certainement. Un vrai chrétien né de nouveau ne fera pas ce genre d’histoires. C’est vrai.

35        Et alors, ces loups s’approchent de là où se trouvent des brebis. Et ce soir, beaucoup parmi vous, petites filles ici qui écoutez ce... ce qu’on appelle un sifflement admiratif, vous savez, ils ont un–un sifflement. Et vous pensez être malignes. Jeune fille, vous ne vous rendez pas compte du danger dans lequel vous êtes. Alors, ils s’approchent de très près. Ils observent la biche jusqu’à ce qu’ils auront une occasion. Et c’est tout... Un jeune garçon qui pousse des cris aigus comme cela, siffle et crie aux jeunes filles dans les rues n’est pas digne de fréquenter une jeune fille décente. Eh bien, c’est une trop grosse bouchée. Mais je préférerais être sincère ici plutôt qu’être condamné au Jugement. Je vais dire la vérité. C’est tout ce que je sais: dire la vérité.

36        Ce dont l’église a besoin ce soir, c’est de revenir à l’Evangile, revenir à l’Evangile à l’ancienne mode, revenir à la connaissance du salut et à cette soif-là. Si vous aimez Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme et de tout votre esprit, vous ne vous retrouverez pas là dans ce genre d’endroits. C’est si doux de Lui faire confiance et de croire en Lui. Il est la portion satisfaisante. Il est votre Vie.

37        Alors, ces gros et vieux loups, ou plutôt ces chiens, lorsqu’ils aperçoivent la biche... Eh bien, ils ont une technique pour s’y prendre. Ils s’en approchent autant que possible. Et puis, ils courent, enfoncent leurs crocs au cou de la biche, juste derrière l’oreille, au bourrelet de chair; et alors, ils se balancent de tout leur poids. Et ces immenses crocs, comme des lances, lorsque le loup pèse de tout son poids vers le bas, arrachent la petite gorge de cet animal; la biche fera quelques bonds et c’en sera fini d’elle. Ce sera donc tout pour elle. Et en quelques minutes, des chiens lui tombent dessus, la mettent bien en pièces, arrachent morceau après morceau, la mettant en pièces.

38        Ecoutez, soeur et frère, je ne voulais pas vous blesser, vous les jeune gens, en parlant de ce que vous appelez vos loisirs. Je n’aimerais pas vous blesser, je vous aime. Mais, jeune soeur, vous êtes jeune, vierge, et vous n’avez jamais été dans ce genre de fêtes; et commencez cela une seule fois, et ces chiens de meute de l’enfer vous tomberont dessus. Ils vous dépouilleront de toute votre moralité. Et vous ne serez qu’une... Peu importe combien vous vous repentirez, combien vous essayerez de revenir, cette marque vous suivra jusqu’à votre tombe. Tenez-vous loin d’eux. Eloignez-vous-en. Dieu a de quoi avoir soif pour vous, c’est Lui. Il donnera satisfaction. Et ces choses seront tellement mortes que vous n’en entendrez même pas parler.

39        Eh bien, parfois, le chien rate le cou de la biche. Alors, il a un autre endroit par où attraper cette petite biche, c’est au flanc. Eh bien, le flanc, c’est le milieu, ou plutôt le point d’appui de la biche. Et la partie postérieure pèse plus que la partie antérieure, quand on y ajoute les reins, le cou et autres, ça lui donne pratiquement un équilibre. Alors, si le chien ou le loup peut l’attraper au flanc, qu’il se mette à osciller cela, il va aussitôt renverser la biche. Et la même chose arrivera, les chiens lui tomberont dessus en quelques minutes et la mettront simplement en pièces.

            Mais lorsque le chien qui est en tête, le guide de la meute, ce... le plus populaire rock-and-roller, ou... Vous savez de quoi je parle. Si seulement il arrive à s’en emparer, eh bien, si jamais il saisit... Si cette biche est très habile et qu’elle sait comment s’en tirer, elle va vite basculer un peu de côté, et son tendre petit corps permettra au chien d’arracher de sa gueule tout un morceau de chair, et si elle est rapide et qu’elle peut vite manoeuvrer...

40        Oh! le conseil que je vous donne, soeur, frère, s’il vous attrape, c’est de vite faire des manoeuvres, faire un bond de toutes vos forces vers le Ciel. Eloignez-vous-en. Tirez-vous. N’ayez rien d’autre à faire avec cela. Éloignez-vous-en vite. Si vous êtes sur le point de mettre votre première cigarette à la bouche ce soir, ou de prendre votre premier verre, ou d’aller pour la première fois à la partie du rock-and-roll, ou de dire–dire à maman le premier mensonge, éloignez-vous-en. C’est le diable.

41        Et alors, une fois qu’il s’écarte, le sang gicle. Et si cette petite biche est très rapide (en fait, elle court plus vite que le chien), si elle peut courir pour sauver le peu de vie qui lui reste, jusqu’à échapper à la meute, gravir les collines et sauter par-dessus des endroits alors que les chiens auraient à traverser les buissons, elle saute simplement par-dessus les buissons, courant de toutes ses forces. Et alors, après qu’elle aura échappé au chien... Peut-être qu’il y en a qui m’écoutent ce soir qui ont fait ça, juste–juste y échapper. Qu’allez-vous faire? Quel est le problème?

42        Voyez-vous cette petite biche? Je l’ai observée plusieurs fois. Elle dresse sa petite tête en l’air, et elle ne fait que haleter. [Frère Branham imite le halètement.–N.D.E.] Il lui faut simplement trouver de l’eau. Il lui faut simplement trouver cela. Elle saigne. Elle se meurt. Chaque fois que son coeur bat, le sang jaillit là où le morceau de chair a été arraché de son flanc. Et si elle ne trouve pas d’eau, elle mourra aussitôt. Alors, vous pouvez vous représenter la sincérité et l’honnêteté de cette biche. Elle courra au sommet de la colline, elle regardera en haletant. [Frère Branham imite le halètement.–N.D.E.] Elle regardera ailleurs, tout en haletant de toutes ses forces. Elle a le nez en l’air, elle–elle flaire l’eau. Il lui faut trouver de l’eau, sinon elle périra. Et, frère, si cet Angelus Temple... Si ces gens qui sont ici ce soir ont une telle soif de Dieu, un réveil éclaterait ici dans quelques minutes et balayerait tout le pays.

43        «Comme une biche soupire après le courant d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu.» Lorsque vous en arrivez à soit L’avoir absolument, soit mourir... Vous ne pouvez pas continuer sans Lui. Il est votre Vie. Il vous faut L’avoir. Il est... C’en est pratiquement fini de vous, et vous regardez tout en cherchant.

            Jésus a dit: «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» Rassasiés de quoi? Non pas de credos, ni de dénominations, ni de divertissements du monde, mais rassasiés du Saint-Esprit qui est notre Portion satisfaisante, qui nous donne cette vie qui satisfait.

            Le Dieu du Ciel est dans cette salle ce soir. Le Dieu qui a créé les cieux et la terre est ici ce soir. C’est ce qui fait de Lui Dieu pour moi. Il occupait les lieux très hauts au Ciel et Il a occupé le lieu le plus bas sur la terre. Il est venu des Cieux les plus élevés et il est allé à l’enfer le plus bas. Il est devenu vous afin que vous, par Sa grâce, vous deveniez Lui, des fils et des filles de Dieu. Et Il est dans la salle ce soir. Soirée après soirée, Il se manifeste.

44        On a trop prêché à l’église. Généralement, les gens viennent à l’église, ils disent: «Eh bien, nous irons...» Ils y vont des fois juste par devoir. Parfois, ils y vont parce qu’il y a certains prédicateurs, de grands hommes du pays, du moment, qui peuvent bien apporter un sermon. Ils vont pour écouter cela.

            Mais ce pour quoi nous devrions à vrai dire aller à l’église, c’est pour–pour trouver Christ. Allons à l’église pour adorer jusqu’à nous débarrasser de toute culpabilité, de toute honte, et débarrasser notre coeur de toute la mondanité et de ses ténèbres, et laisser Christ entrer, la Portion satisfaisante de Dieu. Alors, vous aurez la Vie Eternelle.

45        Son Esprit est ici. Son Esprit veut agir dans cette église. Inclinons la tête. [Une soeur parle en langues, une autre interprète.–N.D.E.]... Les Ecritures déclarent: s’il y en a qui un parle en langues et qu’un autre interprète... Voyez? S’il n’y a point d’interprète, alors il n’y a rien. Mais s’il y a un interprète, alors c’est Dieu qui parle, une–une Voix pour l’église. Combien nous sommes reconnaissant pour le Royaume de Dieu. Le Seigneur Jésus est ici maintenant.

            J’aimerais que notre soeur soit prête à l’orgue ici, pour juste quelques notes: Il y a une Fontaine remplie du Sang tiré de veines d’Emmanuel. Pendant qu’elle en donne l’accord, vous qui suivez à la radio, j’aurais souhaité que vous soyez ici dans cet Angelus Temple pour ressentir l’atmosphère qui s’est établie, cette crainte révérencielle, le Saint-Esprit de Dieu. Pensez-y là.

46        La Bible déclare aussi: «S’il survient des hommes du peuple, que quelqu’un parle en langues et qu’il n’y ait pas d’interprète, ils penseraient que vous êtes des barbares ou autre. Mais s’il y en a un qui prophétise et révèle les secrets du coeur, alors eux tous tomberont sur leur face et diront: ‘Dieu est réellement au milieu de vous.’»

            Dieu est dans notre bâtiment. Dieu est au milieu de nous ce soir. Dieu est dans Son saint temple. Il essaie de vous presser à venir à Lui. Ne vous contentez pas d’être un baptiste, un méthodiste, ou un pentecôtiste, ou je ne sais quoi que vous pouvez être. Ce–c’est en ordre. Je... Ces dénominations sont une bonne chose. Voyez? J’ai de la considération pour chacune d’elles, chaque dénomination. Je–je renvoie des gens à leurs églises d’origine. Cela... Ce n’est pas à la dénomination que je m’en prends, c’est à l’état mondain dans lequel nous nous retrouvons. Voyez? Venez, devenez un chrétien, puis fréquentez l’église de votre choix. C’est ça la chose. C’est devenir un chrétien, c’est ce dont nous parlons. Et si vous aimez l’Eglise baptiste, allez à l’Eglise baptiste. Naissez de nouveau dans l’Eglise baptiste. Si vous êtes catholique, naissez de nouveau, et restez dans l’Eglise catholique. Presbytérien, faites de même. Mais premièrement, avant de retourner, recevez le Saint-Esprit. Naissez de nouveau, et vous deviendrez une Lumière. Vous aiderez les autres à venir, si seulement vous croyez cela.

47        [Une soeur parle en langues. Espace vide sur la bande–N.D.E.] Les Ecritures sont véridiques. C’est le Saint-Esprit qui parle. De même que ça se passe ici. Cette petite dame assise ici, s’essuyant le visage là même, souffre du coeur. Oui. Croyez-vous que le Seigneur va vous guérir maintenant, soeur? Vous assise là au bout de la rangée, ici même, souffrant du coeur, croyez-vous que Dieu vous guérira? Si vous pouvez croire cela de tout votre coeur, Dieu le fera pour vous.

            La dame assise là derrière en train de prier pour son bien-aimé qui est très nerveux, elle est assise juste là derrière, croyez-vous que Dieu guérira ce bien-aimé? La Bible dit: «Si tu peux croire, tout est possible.» Croyez-vous cela?

            Des complications... assis là à gauche de ce poteau-là. Si vous croyez cela de tout votre coeur, Dieu vous l’accordera. Dieu est Dieu. Croyez-vous cela?

48        Vous ici en lunettes, la dame assise ici, souffrant des maux de tête. Croyez-vous que Dieu vous guérira, soeur? Très bien. Non, vous assise ici même. Elle a une... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Elle porte des lunettes, grisonnante par devant, regardant ici même. Croyez-vous que Dieu vous guérira, soeur? Oui, vous. Levez–levez simplement la main là. C’est vous. Non, la dame juste là derrière. Vous–vous n’en souffrez plus maintenant. Cela vous a quittée. Cela vous a quittée. Amen. «Si tu peux croire. Tout est possible à celui qui croit.» Croyez-vous cela? La Bible dit: «Si tu peux croire.» Oh! Il est si réel.

49        Ce prédicateur assis ici même, en train de se poser des questions, il a peur du cancer. Si seulement vous avez foi et que vous croyez, vous ne souffrirez plus de ce cancer-là. «Si tu peux croire!» C’est-à-dire, si vous pouvez croire cela...

            Vous assis ici derrière, il y a un autre prédicateur assis là. Il est avec sa femme et son enfant. L’enfant souffre de l’asthme, la femme est sur le point de subir une intervention chirurgicale. C’est vrai. C’est vous qui avez la main levée, c’est bien vous. Imposez la main à l’enfant. L’enfant... La mère et le père, placez vos mains ensemble l’un sur l’autre.

            Ô Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, que l’on sache ce soir que Tu es Dieu. Je Te prie de les guérir. Accorde-le, Seigneur. Ton Esprit se manifeste à nous. Accorde cette guérison à tous ces gens. Maintenant, qu’ils soient physiquement et spirituellement guéris au Nom de Jésus-Christ. Amen.

50        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Il y a une Fontaine remplie du Sang. ...?...

Il y a une Fontaine remplie du sang,

Tiré des veines d’Emmanuel,

Et les pécheurs plongés dans ce flot,

Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

Perdent toutes les taches de leur culpabilité;

Perdent toutes les taches de leur culpabilité;

Et les pécheurs plongés dans ce flot,

Perdent toutes...

            Inclinez maintenant la tête avec révérence et dans le calme. Réfléchissez-y. Ami pécheur, pendant que vous avez votre tête inclinée, et vous qui suivez à la radio aussi, voudriez-vous marquer juste une pause d’une minute dans ce tohu-bohu de la vie? Savez-vous que vous pourrez ne pas être compté parmi les vivants au matin? Et si vous n’avez pas cette Vie Eternelle, vous êtes perdu. Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir le Royaume de Dieu.»

51        Venez, ami pécheur, là à la radio, et recevez-Le maintenant même comme votre Sauveur personnel; ne voudriez-vous pas le faire? Inclinez-vous là dans la pièce où vous êtes, ou... peu importe qui est à côté de vous, n’ayez pas honte de Lui. Il n’aura pas honte de vous en ce jour-là. Agenouillez-vous simplement partout où vous êtes.

            Vous papa et maman qui, peut-être, n’aviez pas élevé vos enfants comme vous le devriez (C’est peut-être ça la raison pour laquelle ils sont dans le monde ce soir), pourquoi ne vous approchez-vous pas simplement de la maman maintenant et ne l’entourez-vous pas de votre bras en disant: «Chérie, c’est vrai. Nous sommes comme l’enfant prodigue, nous avons gaspillé nos richesses par une vie déréglée. Cela ne pouvait jamais nous satisfaire. Allons à Christ ce soir.» Faites cela, ne voudriez-vous pas le faire, ami, vous là à l’écoute de la radio? Et vous ici, dans cette assistance visible, combien parmi vous aimeraient dire: «Frère Branham, souvenez-vous de moi dans la prière. J’aimerais me consacrer à Dieu.» Levez la main, partout dans la salle, partout. Oh! la la! Oh! la la!

52        Y a-t-il ici un pécheur ou un rétrograde qui–qui a entendu ce grognement du loup, senti la morsure de ses crocs, qui aimerait venir ici même se tenir ici pendant que nous offrons la prière? Ça semble bien être une petite chose, mais c’est une grande chose. J’aimerais que vous descendiez ici. J’aimerais descendre vous serrer la main. Vous, mes amis pécheurs, venez ici même. Laissez-moi descendre prier avec vous, le voudriez-vous? Que Dieu vous bénisse, madame. Avancez ici. C’est bien. Une seule âme vaut dix mille mondes. Maintenant, pendant que nous chantons, que chaque pécheur vienne.

Il y a une Fontaine...

            Venez. Venez, monsieur...?... Que Dieu vous bénisse, fils. Que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est comme ça.

... des veines d’Emmanuel,

Et les pécheurs plongés...

            C’est bien, mesdames, venez. Avez-vous soif? Cherchez-vous à trouver quelque chose pour l’étancher? C’est bien. Venez. C’est bien.

Perdent toutes les taches de leur culpabilité,

Perdent toutes...

            Venez, ami pécheur, descendez des balcons. Venez le long des côtés comme cela. J’aimerais vous serrer la main alors que vous passez par cette estrade ici.

Les pécheurs plongés dans ce flot,

Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

Le voleur mourant s’est réjoui de...

            Venez, pécheur et rétrograde. Ne voudriez-vous pas venir maintenant vous agenouiller à l’autel? Venez directement... ici... A vous qui suivez à la radio, il y a ici à l’autel un grand groupe à genoux, depuis que nous avons fait l’appel à l’autel: des hommes, des femmes, des jeunes et des vieux.

...vil comme lui,

Oter tous mes péchés.

53        Maintenant, pendant qu’elle joue ce cantique une fois de plus, je me demande ce soir... Je sens vraiment qu’il devrait y en avoir plus que ceci. Nous sommes très reconnaissant pour ces pécheurs qui se sont agenouillés ici à l’autel. Ils en ont marre de chercher à se satisfaire avec juste l’une ou l’autre chose bizarre du monde. Ils en ont marre. Ils sont–ils sont complètement finis, pour utiliser une expression du monde, mais ils sont simplement finis avec ça. Ils veulent quelque chose de réel. Ils vont recevoir cela. Le Dieu même qui connaît votre coeur sait que c’est vrai. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bien. Venez donc ici. Ne voudriez-vous pas venir?

            Maintenant, il peut y avoir ici des membres d’églises, des membres de certaines églises ici à Los Angeles et ailleurs. Vous avez passé cette semaine et la semaine passée ici, vous avez vu le Saint-Esprit agir. Maintenant, c’est la Chose même qui me dit dans mon coeur maintenant qu’il vous faut venir ici. Ne voudriez-vous pas venir? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Venez directement. Sortez de l’assistance et venez ici. Comment... J’attends, je retarde un peu plus longtemps. Eh bien, qui aimerait lever la main pour dire: «Frère Branham, je sais que je suis en erreur. Priez pour moi que j’aie assez de courage de venir.» Nous ne croyons pas dans le fait d’aller là derrière prendre donc les gens. Je ne fais pas ça. Si le Saint-Esprit ne peut pas suffisamment vous convaincre que vous êtes en erreur, pour venir ici, vous mettre en ordre...

54        Maintenant, et si maintenant même vous sentiez quelque chose bouger, ce temple commencer à s’écrouler, ou un tremblement de terre secouer cette ville, ou une bombe frapper quelque part, et que ça soit simplement pulvérisé, et que vous alliez mourir, que feriez-vous? Etes-vous tout prêt à partir? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Ouais, toute la famille vient. C’est bien. Venez. C’est bien. Que Dieu vous bénisse, madame. Agenouillez-vous donc à l’autel. Ceci est le geste de plus grande bravoure que vous ayez jamais posé: venir à Christ.

            Si vous n’êtes pas sûr d’être en ordre avec Dieu, n’attendez pas trop longtemps. L’un de ces jours, il y aura la résurrection, et Jésus va venir. Je... Vous direz: «Ça fait longtemps que j’entends parler de cela, Frère Branham.» Mais celle-ci peut être la dernière fois que vous en entendez donc parler. Rappelez-vous, ceci peut être la fin de temps pour vous ce soir. Il se peut que vous n’ayez plus jamais une occasion. Avant l’aube, vous pourrez être en train de serrer l’oreiller en mourant, alors que vos veines se refroidissent dans les bras. Venez. C’est vrai. C’est vrai. Venez directement. C’est bien.

55        Vous direz: «Frère Branham, vous effrayez les gens.» Non, je ne les effraie pas. Je vous dis la vérité. Vous devez rencontrer Dieu. Vous allez soit Le rencontrer ici, soit Le rencontrer en colère au Jugement. Vous Le rencontrez ici pendant qu’Il vous implore. Vous Le rencontrerez là, alors, comme votre Juge; maintenant, Il est votre Sauveur. Ne voudriez-vous pas venir pendant que nous chantons un autre couplet? Et vous qui... les membres d’église, nous ne vous demandons pas d’adhérer à Angelus Temple. Nous aimerions vous avoir ici, c’est assez vrai. Nous avons de merveilleux membres d’église ici, et de merveilleux pasteurs, et–et autres; une bonne salle, et c’est vraiment une merveilleuse église. Nous aimerions vous avoir ici. Mais si vous ne voulez pas... si vous voulez retourner à votre propre église... Nous ne voulons pas que vous quittiez votre église; nous aimerions simplement que vous veniez vous rassurer d’être en ordre avec Dieu. Voyez? C’est–c’est ce que nous essayons de faire, c’est que vous soyez en ordre.

56        L’heure vient, et elle est déjà venue, où nous ne pourrons plus faire la religion. C’est Dieu qui est à l’oeuvre dans l’église. Nous devons avoir cela. Si votre âme a soif de quelque chose, et que vous cherchez à satisfaire cela avec un credo, vous cherchez à satisfaire cela avec autre chose, abandonnez cela ce soir et venez ici; ne voudriez-vous pas venir? Venez maintenant pendant que nous chantons une fois de plus. Très bien. Tous ensemble.

Dans un chant plus noble et doux,

Je chanterai Ton...

            Ne voudriez-vous pas venir? Venez maintenant. Je vous invite. Rappelez-vous, la prochaine fois que vous entendrez ma voix, ça pourra être au Jugement. Rappelez-vous, je vous ai offert Jésus.

            Si vous vous demandez comment ces choses sont accomplies, l’interprétation par l’Esprit, comment Il discerne les esprits, venez. Entrez en Dieu maintenant. Remplissez-En votre coeur.

            Combien ici–combien ici aimeraient se consacrer à Dieu? Levez la main pour dire: «J’aimerais vraiment m’approcher un peu plus de Dieu.» Venez donc. Venez directement, vous tous qui voulez vous reconsacrer, sentir l’Esprit de Dieu dans votre vie, davantage, plus puissant.

57        Peut-être que vous cherchez le Saint-Esprit. Vous êtes déjà venu et vous avez confessé votre foi, mais vous aimeriez recevoir le Saint-Esprit, vous aimeriez vous reconsacrer. Nous voulons que le réveil continue. Venez donc maintenant, ne le voulez-vous pas? Venez ici devant. C’est bien. Oh! C’est bien. Ils viennent de partout: les jeunes comme les vieux descendent. Vous qui suivez à la radio, eh bien, vous auriez dû être ici pour voir ceci. Il y a des gens qui viennent dans chaque allée. Je vois la sincérité, certains pleurent... Oh! Voilà ce que j’aime: voir des gens venir adorer mon Seigneur; voir des gens, des hommes et des femmes, assoiffés de la justice: «Heureux êtes-vous, quand vous aurez faim et soif de la justice, car vous serez rassasiés.»

58        Il y a... Cette Fontaine est remplie du Sang maintenant même. Si vous n’êtes pas là où vous devriez être, vous les pentecôtistes, les baptistes, les presbytériens, les méthodistes, quoi que vous soyez, venez maintenant même, ne voudriez-vous pas venir? C’est bien. Venez avec les autres. Vous ne serez pas seuls. Ils sont entassés partout ici maintenant, autour... les autels sont pleins, les sièges autour sont pleins, et ils continuent à venir. Continuez simplement à venir. Continuez simplement à venir.

            Ne laissez pas cette meute de l’enfer détruire votre précieuse vie. Si vous basculez assez loin pour lui échapper, elle vous rattrapera. Ne la laissez pas faire cela, ces vieux poisons en vous. Trouvez l’Eau. Trouvez l’Eau, l’Eau de la Vie. Jésus est cette Eau de la Vie. Venez. C’est ça.

59        Maintenant, que tous les travailleurs indépendants se rassemblent autour de ces gens. Tous les travailleurs indépendants qui sont ici, rassemblez-vous ici autour de ces gens maintenant. Nous allons prier. C’est bien. C’est bien. Venez.

            Maintenant, mon ami, j’aimerais vous dire quelque chose. Vous qui êtes ici dans cette assistance visible et vous qui suivez à la radio, celui-ci est l’un des moments les plus glorieux de ma vie. Vous autres, vous pouvez rester assis un moment, si vous le voulez.

            Lorsque j’étais encore un jeune prédicateur, il y a eu une–une jeune fille qui m’avait demandé si–si je voulais aller à la danse avec elle. C’était une–une soeur à un prédicateur. Je lui ai répondu: «Non.»

            Elle a dit: «Tu ne bois pas, tu ne fumes pas, tu ne vas pas aux danses, où trouves-tu ton plaisir?»

60        Je tenais une réunion sous tente. La soirée suivante, il y a eu un appel à l’autel à peu près comme celui-ci, les gens s’étaient rassemblés. J’ai fait signe à cette jeune fille. Elle est venue là où j’étais. J’ai dit: «Soeur, ceci me procure plus de plaisir que toutes les choses du monde: voir des pécheurs venir s’agenouiller, se prosterner, consacrer leur vie à Dieu.» Une profonde consécration, c’est ce que j’aime voir. Abandonnez vos vies.

            Maintenant, que chacun de vous ici à l’autel, vous êtes... et vous là à la radio, inclinez-vous maintenant pour la prière aussi. Peut-être qu’il n’y a pas un travailleur indépendant là à la radio, mais le Saint-Esprit est là; c’est Lui qui vous dirige.

            Maintenant, chacun de vous, priez à votre propre manière, confessez vos torts et demandez à Dieu d’être miséricordieux envers vous, et Il le fera certainement. Maintenant, avec vos têtes inclinées, partout, je vais demander à frère Duffield de monter ici prier pour vous qui suivez à la radio et pour vous qui êtes ici à l’autel. Que Dieu vous bénisse donc. Pendant que vous avez tous la tête inclinée, prions pour ceux qui sont à l’autel, pendant que nous avons nos têtes inclinées, partout. Maintenant, soyez prêts, à la radio, d’accepter Christ pendant que notre frère nous conduit dans la prière.

Up