Qu’Entends-Tu, Élie?

Date: 59-0609 | La durée est de: 1 heure et 23 minutes | La traduction: Shp
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1          [Un frère présente frère Branham.–N.D.E.]

            Merci, Frère Joseph. C’est très gentil de votre part et de la part de frère Joseph. Maintenant, inclinons la tête juste un moment pour la prière.

2          Ô Seigneur, avec une telle ardeur et ce bon accueil dans une église parmi Ton peuple, il me serait difficile de trouver les mots appropriés pour exprimer mes sentiments. Mais je sais que Tu peux faire en sorte que chacun d’eux comprenne et sache combien je leur suis reconnaissant et combien je Te suis très reconnaissant pour mon amitié avec les gens de Chicago.

3          Seigneur, je Te prie de bénir cette convention. Que cette convention soit différente de celles que nous avons déjà eues. Accorde que ça soit le même genre de convention, mais une des plus glorieuses, Seigneur. Puisse-t-il y arriver quelque chose qui fera que nous soyons assis près du buisson ardent et que nous écoutions ce qu’Il a à nous dire pendant ce temps. Puissions-nous nous attendre à Lui, car nous savons qu’Il est notre Force et notre Vie.

4          Nous Te remercions pour frère Joseph. Nous sommes si heureux que Tu l’aies ramené, que Tu lui aies accordé de glorieuses réunions et qu’il ait servi d’instrument pour toutes les âmes qu’il T’a apportées, et que les ministres ont été une aide pour la grande Eglise du Dieu vivant dans d’autres pays. Car nous croyons réellement, ô Dieu, que ça ne va pas tarder que nous verrons Celui que nous avons aimé et ardemment désiré voir, et nous croyons que la grande Eglise de Dieu rachetée se tiendra debout, rachetée à Son image. Oh! combien je soupire après ce jour-là, quand la trompette sonnera et que les morts commenceront à ressusciter, quand nous serons enlevés avec eux à la rencontre du Seigneur dans les airs. Nous attendons impatiemment ce glorieux événement.

5          Aide-nous, maintenant Père, pendant ces réunions à–à... Comme nous sommes assis à l’ombre de l’arbre, comme autrefois à l’école, aide-nous à Te connaître davantage, de sorte que quand nous quitterons cette convention, nous soyons mieux équipés que nous l’étions quand nous sommes arrivés. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

6          [Un frère fait un communiqué concernant les aménagements en rapport avec la convention.–N.D.E.] Bien... Là... Il nous a été enseigné que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Il est vrai que je suis censé être dans les Îles Fiji en ce moment-ci. Mais à cause de certaines difficultés, j’ai dû reporter cela. Et puis, j’ai immédiatement téléphoné à frère Joseph pour lui dire que j’étais disponible pour venir à Chicago.

7          Et cela... Comme d’habitude, et c’est aussi le cas maintenant, c’est toujours un grand plaisir pour moi de venir à Chicago. Je pense que c’est le centre du pays, et sans doute l’un de grands centres du monde.

8          Et depuis longtemps, Chicago avait besoin d’un réveil, un vrai réveil. Et de grands ministres ont eu à–à coeur de tenir ce réveil. Et cette ville est comme les autres villes à travers le monde, elle est pleine de péchés et a besoin d’un réveil.

9          Il y a quelques jours, je me promenais en ville. Et je suis par naissance un homme du Sud, et j’aime vraiment parler aux gens partout où je les rencontre. Je tenais compte de... C’est la coutume dans le Sud de–de se parler, que l’on se connaisse ou pas. Nous sommes des êtres humains, et nous voyageons à travers le monde et nous aimerions nous souhaiter mutuellement les–les bonnes choses, en nous disant: «Bonjour!», ou quelque chose comme ça. Quand vous traversez la rivière Ohio, vous voyez immédiatement la différence. Rien que cette rivière marque la différence.

10        Et j’étais en ville, ma femme me disait: «Pourquoi parles-tu à ces gens? Ils ne te parlent pas. Certains d’entre eux ont l’air des gens qui pourraient foncer sur vous.»

11        J’ai dit: «Eh bien, vous savez, le peuple de Dieu est toujours minoritaire.» J’ai ajouté: «Ils sont peut-être–peut-être dix pour cent.» Mais j’ai ajouté: «Je... Si je parle à tout le monde, alors je–je suis sûr d’atteindre ces dix pour cent quelque part.» C’est un...

12        Mais je–j’aime, mes amis, être amical. Je–j’aime amener tous ceux que je rencontre à... comme si je les connaissais. Je sais que parfois les gens vous regardent très drôlement; et ils se tiennent là pour vous regarder lorsque vous descendez la rue, se demandant ce qui vous prend, comme si quelque chose clochait. Il y a quelque chose qui cloche. Je suis né de nouveau de l’Esprit de Dieu. Et cela–cela rend quelqu’un un peu bizarre. Je suis si heureux d’avoir découvert cela.

            Au cours d’une soirée cette semaine, le Seigneur voulant, j’aimerais parler là-dessus, ce que ça signifie naître de nouveau.

13        Et ainsi, nous sommes heureux d’être ici pour nous joindre à cette convention. Je pense que ça fait trois ou quatre ans d’affilée que je suis invité à prêcher à cette convention, c’est la quatrième année. Et je suis reconnaissant envers ces gens, mes frères, et à vous tous d’avoir été si gentils.

14        Et maintenant, pour cette petite église-ci, je me dis toujours ceci. J’espère que je... Si j’ai tort, que le Seigneur me pardonne. Mais je–je sens que l’on peut avoir une meilleure réunion dans une église. Je... En effet, dans ces grandes salles et tout... Elles sont convenables pour qu’on y installe les gens. Mais j’espère que ce n’est pas de la superstition, mais il me semble toujours qu’il s’y passe trop d’actions méchantes, des combats, des jeux d’argent, [on y prend] du whisky. Et c’est devenu des lieux hantés par les mauvais esprits.

15        Mais dans une église, le Saint-Esprit y reste, y demeure pratiquement. Je–j’aime être là où se trouve le Saint-Esprit. Je me sens plus chez moi, vous savez, je... quand je suis là où se trouve le Saint-Esprit, surtout à l’église, car les gens y amènent le Saint-Esprit. Nous en sommes reconnaissants.

16        Et maintenant, je ne voudrais pas vous fatiguer chaque soir en vous retenant longtemps. A ce que je sache, c’est un peu une habitude pour moi. Je suis si lent que ça me prend beaucoup de temps pour dire ce que je voudrais dire. Et j’aime toujours dire la vérité. Je n’ai plus à y penser, vous savez, car j’ai dit la vérité; et ensuite, je n’ai plus à rectifier cela. Si vous racontez quelque chose de faux, vous devez surveiller tout ce que vous dites, car vous pourriez avoir à revenir là-dessus une fois. Mais si vous prenez votre temps et que vous dites la vérité, alors vous oubliez cela parce que c’est la vérité et c’est... Si jamais vous devez y revenir, vous êtes sûr de ce que vous avez dit, parce que c’est la vérité.

17        Mon père me disait toujours de faire cela. Il disait: «Prends ton temps et dis la vérité, et tu n’auras jamais à revenir en arrière.» Eh bien, c’est–c’est une bonne philosophie.

18        Et ainsi, je vais essayer de vous laisser partir chaque soir si... J’allais venir un peu plus tôt. Mais je pense que mon bon ami Joseph a téléphoné et a dit que... d’être ici 15 minutes avant. Et maintenant, peut-être demain soir on sera là un peu plus tôt.

19        Et je pense que nous devrions avoir une soirée consacrée à la guérison pendant cette période. Ne le pensez-vous pas tous? Et je vais arrêter de prêcher pour prier pour les malades, car d’habitude il y a tout un groupe de gens malades dans ces conventions. Disons que nous allons consacrer le vendredi soir à un service de guérison. Comment appréciez-vous cela? Très bien. Ce sera bien. Très bien. Oui.

20        Et puis, le samedi matin, je pense que je suis censé prêcher pour les Hommes d’Affaires Chrétiens, c’est juste, à leur déjeuner. Et je suis toujours... [Un frère informe frère Branham–N.D.E.] Quand? Le vendredi matin et–et le samedi matin, ce sera les Hommes d’Affaires Chrétiens. Eh bien, ce sera bien. Et puis, le dimanche soir, je pense que frère Osborn aura son progr-... ou plutôt projettera son film... [Un frère informe frère Branham.–N.D.E.] Oh! je suis désolé... Le dimanche soir... Très bien. Une autre réunion... Vous voyez combien il me lie là? Ça va. Ce sera alors le dimanche soir.

21        Et maintenant, nous allons lire une petite portion de la Parole et aborder cela rapidement. Et souvenez-vous donc, mon frère et ma soeur, que ce que nous essayons de faire, c’est venir dans la maison de Dieu comme dans un lieu de correction, un endroit où nous nous asseyons et où nous nous nourrissons de la Parole de Dieu, et nous en ressortons changés.

22        Je pense que c’était en Finlande; nous descendions la route et nous nous sommes arrêtés quelque part. Et un groupe de petits Finlandais coupait du grain. Il y avait un... Une personne était sortie pour chercher de l’eau pour leur déjeuner qu’ils prenaient sous un arbre. Nous nous sommes arrêtés. Nous avons distribué quelques petites brochures, nous avons prié et avons commencé à parler du Seigneur. Et dix-sept personnes ont reçu le Saint-Esprit juste là sous cet arbre. Et je... On s’était arrêté en passant, on a répandu un peu la Vérité de l’Evangile et... aux gens aux coeurs affamés.

23        Et nous espérons que c’est ce que sera cette convention pour toute personne qui n’a pas [encore] reçu le Saint-Esprit, et que ces personnes Le recevront pendant cette période.

24        Maintenant, j’aimerais tirer mon sujet de 1 Rois chapitre 19, au... les cinq dernières lettres, ou plutôt les cinq derniers mots... du–du verset 9.

Qu’entends-tu, Elie?

            Cela ne nous dérangerait pas de Lui parler encore dans la prière pendant que nous aurons la tête inclinée.

25        Seigneur, que nos coeurs soient ouverts ce soir pour écouter la Parole du Seigneur, et puisses-Tu venir maintenant nous prendre, circoncire nos lèvres, nos coeurs et nos oreilles, et que le Saint-Esprit nous communique la chose qu’Il veut que nous sachions, afin que nous connaissions Dieu, Le craignions, L’aimions et Le servions de tout notre être; car Tu connais notre corps frêle et notre constitution. Nous Te demandons de bien vouloir pardonner chaque péché que nous avons commis. Fais de nous des chrétiens sincères et consacrés, afin que nous soyons si salés que les incroyants auront soif d’être comme l’Eglise du Dieu vivant. Accorde-le, Seigneur. Parle-nous maintenant, pendant que nous nous attendons davantage à Toi. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

26        C’était un jour à marquer d’une pierre blanche pour le prophète. Mais il était très fatigué. Ce jour-là, il était devenu un des plus grands qu’il avait–un des plus grands prophètes de l’époque, car il avait accompli un des miracles les plus remarquables [jamais accomplis]. Et franchement, je ne crois pas qu’il y ait jamais eu une époque où Dieu a accompli Son miracle de cette façon-là. Mais il était fatigué, et il était épuisé.

27        Et généralement, quand cela se passe après quelque chose de glorieux, observez l’ennemi. Et c’était à... Quand de toute façon il était à bout de nerfs et qu’il était sur le point de craquer, de connaître une dépression, c’était à ce moment que Jézabel a agi avec rudesse.

28        Et ça, c’est une astuce du diable. Tous les chrétiens le savent. Tout homme ou toute femme qui a déjà fait une grande expérience en Christ sait combien cela est vrai.

29        Regardez notre Seigneur. Après Son glorieux couronnement terrestre, quand Il a été baptisé et que Dieu, le Saint-Esprit, est descendu du Ciel sous forme d’une Colombe et qu’Il a rempli Son tabernacle, aussitôt après, Il a été emmené au désert pendant quarante jours et y a été tenté par le diable.

30        Je pense que c’était Paul qui, après avoir parlé du troisième ciel, immédiatement après, il a parlé de l’écharde dans la chair.

31        Et la femme de chaque pasteur sait surveiller celui-ci le lundi s’il a passé une journée glorieuse le dimanche, car il est... Vous feriez mieux de le laisser dormir, je pense, le lundi matin. La meilleure chose qu’il puisse faire, c’est laisser passer cela en dormant. Et c’est une bonne chose, car c’est ce que Dieu a laissé Elie faire, il a plutôt laissé passer cela en dormant.

32        Mais cela montre que lorsque Dieu fait quelque chose, Satan est toujours présent pour contrecarrer cela ou démolir cela, ou faire ce qu’il peut pour interrompre cela.

33        Et il était épuisé. Il était complètement à bout de nerfs et... Et–et c’est comme les gens d’aujourd’hui. Nous avons besoin d’un genêt. J’ai prêché aux gens fatigués, aux gens nerveux; je prie pour des gens nerveux. Et c’est un monde nerveux, des névrosés, bouleversé en ce moment, ce monde où nous vivons. Tout le monde est à bout de nerfs, comme nous pouvons le dire ou le déclarer; et il suffit d’un rien pour que les gens soient troublés.

34        Le peuple de Dieu est ainsi. Le monde est ainsi. Nous avons tous besoin d’un genêt, d’un lieu de repos. J’espère que cette convention sera un genêt.

35        Les asiles d’aliénés sont remplis. Les hôpitaux sont remplis. Et la criminalité chez les jeunes bat son plein. Et nous vivons dans un temps terrible. Et les hommes essaient de noyer cela dans le whisky ou ils essaient de se soulager en jouant aux cartes ou en faisant des plaisanteries. Mais ce dont nous avons besoin, c’est d’un genêt, un endroit où nous pouvons rester calmes devant Dieu.

36        Il y a donc trois étapes en rapport avec ceci, et nous voulons en parler: le mont Carmel, le genêt et la caverne.

37        Le prophète était à bout de nerfs; en effet, il venait de sortir de l’onction. Il était sous cette onction depuis longtemps, et Dieu prenait soin de lui. J’aime cela. Dieu avait pris soin de Son serviteur et l’avait nourri par le canal des corbeaux, attendant que l’heure vienne, et il l’a abreuvé à Kérith. Mais maintenant, après que ce glorieux miracle avait été accompli, Elie est sorti sous l’onction, les nerfs tout tendus...

38        Oh! comme je compatis avec lui! Mon coeur a toujours saigné pour Elie lorsque je pense à... Sous l’onction du Saint-Esprit, il avait fait descendre le feu du ciel et a accompli des miracles. Et la chose qui l’avait bouleversé plus que n’importe quoi, c’était le fait que Jézabel et sa foule avaient ignoré les miracles.

39        Et les gens font encore cela aujourd’hui. Lorsque Dieu accomplit des miracles, cela ne change pas l’incrédule, il s’en moque.

40        Elie avait accompli ces choses au Nom de l’Eternel, et Jézabel avait même proféré des menaces pour lui ôter la vie. Elle avait déclaré: «Que je sois comme l’un de ces prophètes de Baal que–qu’il a tués si je ne lui coupe pas la tête demain avant cette même heure.» Cela ne fait que provoquer le diable. Et Elie s’est sûrement dit que cette femme méchante allait changer d’avis.

41        Mais, vous savez, Dieu appelle tout simplement un certain peuple. Et Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement.»

42        Et quelquefois, nous nous interrogeons après que nous avons prêché, prié, jeûné, crié, et quand ensuite nous avons vu les résultats d’un réveil; et ensuite de voir les villes méchantes tourner le dos à cela et s’en moquer. Les journaux publient cela en le taxant de fanatisme. Ne pensez pas que cela soit étrange; en effet, cela est arrivé tout au long des âges. Les gens s’en vont et leur collent un nom très vulgaire, ou ils leur collent une sorte de qualificatif impropre, juste quelque chose pour minimiser les oeuvres de Dieu.

43        Ainsi, la raison pour laquelle je dis ceci est que les hommes et les femmes qui croient en Dieu, ayant vu l’oeuvre de Dieu, nous nous demandons cependant pourquoi Chicago ne connaît pas de réveil; c’est cela la réponse. Chicago ne connaîtra jamais de réveil...ou plutôt l’Amérique ne connaîtra jamais de réveil avant que Dieu ne l’envoie. Et Il a secoué cette nation par des signes, des prodiges et des miracles; mais les gens s’en éloignent constamment. Et c’est le même motif que Jézabel avait. «Je leur couperai la tête, je fermerai leurs églises», s’ils le peuvent. Nous avons toujours des droits constitutionnels. La loi garde ces portes-ci ouvertes en ce moment par des droits constitutionnels.

44        Mais Elie était épuisé et avait le cafard. Et puis Jézabel a proféré cette menace qui a presque donné à Elie une dépression nerveuse. Vous voyez, certaines personnes pensent que les prophètes de Dieu devraient continuellement être en train de bombarder tout le temps. Mais Dieu veut qu’ils aillent à l’écart.

45        Vous savez, il y a des gens parmi nous qui mangent, mangent et ne font jamais d’exercices physiques et [il y en a] d’autres qui font la gymnastique à outrance, mais ils n’ont pas l’occasion de manger. Nous nous asseyons dans ces conventions et–et nous mangeons la Parole de Dieu et la bonté de Dieu, et nous en sortons insolents et gras et cela, nous ne disons rien à ce sujet. Nous devrions sortir et utiliser cette énergie ainsi que ces témoignages pour la gloire du Seigneur Jésus.

46        Vous savez, beaucoup de gens pensent que le prophète devrait aller comme une–une fusée. S’il va comme une fusée, il tombera aussitôt comme une fusée aussi.

47        Aujourd’hui, en venant de Jeffersonville, je suivais la radio; les gens essaient de lancer un Spoutnik ou quelque chose de ce genre, dépensant des millions de dollars par an pour essayer de surpasser la Russie avec le... pour aller à la lune. Ce n’est pas étonnant que nous soyons une bande de névrosés. Qu’avons-nous à faire avec la lune lorsque nous ne pouvons pas–nous ne pouvons pas prendre soin de ce que nous avons ici sur terre? Nous ne sommes pas en mesure de contrôler ceci. Mais vous voyez, tout ça, c’est un mouvement scientifique. Ils ont complètement mis Dieu de côté.

48        Autrefois, avant cela, l’homme a essayé de bâtir une tour pour s’éloigner de la terre. Et Dieu ne leur a tout simplement pas accordé l’unité. Et je pense aux hommes d’aujourd’hui qui essaient de bâtir ces tours pour monter jusqu’à la lune. Ils siègent là-bas maintenant tenant toutes sortes de conférences sans unité. Ils ne peuvent pas parler les uns la langue des autres.

49        Il y a une seule langue que nous devrions tous connaître, et c’est la langue de Dieu, l’amour de Dieu les uns envers les autres, la fraternité entre les hommes. Lorsque nous apprendrons cette sorte de tour–cette sorte de langue, il y aura une tour qui descendra des cieux, qui nous prendra tous pour nous amener dans la Gloire; ce sera l’échelle de Jacob que Dieu nous laissera tous monter l’un de ces jours.

50        Il était fatigué et épuisé, mais Dieu prenait soin de Son prophète. Je pense à la bonté que Dieu avait montrée à Elie lorsqu’Il l’a pris là sous l’arbre et que ce dernier a quitté son–qu’il est sorti de sa propre province pour se rendre là dans une autre province, et Dieu y a laissé Son serviteur. Et puis celui-ci a couru jusque dans la jungle, très loin là dans le désert, dans un lieu indiqué. Je crois que ce genêt avait été planté sur ce terrain-là pour ce but-là.

51        Dieu l’a laissé se coucher là sous le genêt et l’a endormi afin qu’il se repose un tout petit peu. Et puis Dieu savait qu’il avait faim, et Il l’a réveillé. Un Ange l’a touché. Et il y avait là un ... des–des gâteaux cuits qui étaient posés sur du charbon. Et le prophète a mangé ces gâteaux et s’est rendormi. Certainement qu’il était très fatigué. Ce réveil qu’il avait tenu, ces miracles qu’il avait accomplis et les effets du surnaturel sur lui, l’avaient épuisé. Et puis l’Ange l’a laissé dormir un tout petit peu, et ensuite Il l’a réveillé une fois de plus et Il lui a dit: «Mange encore parce que le voyage est très difficile.»

52        Oh! combien nous avons besoin, dans ce voyage où nous sommes en ce moment, de trouver un lieu de repos pour nous régaler de la Parole de Dieu, afin qu’Elle nous fortifie. Nuit après nuit, je vais au bureau et je me repose; je reviens le lendemain matin frais et je mange encore plus, car il y a un grand voyage et une grande bataille devant pour l’Eglise. Je crois que nous sommes restés des enfants assez longtemps. Dieu va maintenant faire passer Son Eglise à l’état d’adulte. Et nous avons joué et nous nous sommes amusés comme des enfants; mais maintenant il nous faudra abandonner ces choses enfantines pour agir en adultes, des gens qui ont atteint la maturité.

53        Je crois que c’était Paul qui a dit: «Lorsque j’étais un enfant, je parlais comme un enfant...» parce qu’il pensait comme un enfant. Mais il est temps que nous commencions à réfléchir maintenant comme des hommes et des femmes, car nous devons passer aux choses sérieuses.

54        Et puis ensuite, nous voyons le prophète arriver à la caverne. Je me demande vraiment quelle espèce de vitamine il y avait dans ce gâteau qu’il avait mangé. Ça l’a gardé en forme pendant quarante jours. Ne pensez-vous pas que le savant de ce jour aurait aimé prendre l’un de ces gâteaux de maïs et l’examiner au laboratoire pour découvrir combien de produits chimiques et de vitamines il y avait là-dedans? Cela a pu garder un homme très fort pendant quarante jours, en train de marcher. Dieu a encore un laboratoire plein de ces vitamines, et ces vitamines sont là en vue du voyage.

55        Et lorsque nous le voyons dans la caverne, très loin là-bas, retiré dans une caverne... Et Dieu voulait lui parler. Et la Bible dit qu’il y avait un vent puissant qui est passé, puis un tremblement de terre, et ensuite il y a eu un–un grand déchirement et un tremblement de terre. Mais Elie est resté tranquille. Et quelque temps après, il y a eu un murmure doux et léger qui s’est fait entendre. Et Elie a reconnu que c’était Dieu. Et il s’est couvert la face avec son manteau et il est sorti à Sa rencontre.

56        Je me demande si nous, l’église, nous n’avons pas trop entendu des vents violents, des tonnerres, du sang et des éclairs au point que nous avons manqué d’entendre ce murmure doux et léger. Et il est temps que nous y revenions maintenant.

57        Cela n’a point touché Elie. Elie était l’un des aigles de Dieu. Il était assis là au fond de la caverne écoutant toutes ces choses passer. Et pourtant, c’est Dieu qui accomplissait ces choses, mais il voulait quelque chose de meilleur. Elie était Son aigle.

            J’aime toujours ce cantique:

Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force.
Ils monteront avec des ailes d’aigle.

            Et il y a un certain vers là-dedans qui dit quelque chose comme ceci:

Apprends-moi, Seigneur, à attendre lorsque les coeurs sont enflammés,
Laisse-moi m’humilier et invoquer Ton Nom;
Apprends-moi à ne pas compter sur ce que font les autres,
Mais à attendre dans la prière ce murmure doux et léger de Ta part.

58        Nous les Américains, nous aimons de grandes choses et beaucoup de bruit. Combien cela est différent. Combien cela fait un retour de flamme sur nous. Ça, c’était une petite chose, quelque chose de petit et de tranquille. Vous savez, l’Amérique aime coloniser, de grandes choses, suivre la grande église; accomplir de grandes choses, avoir les foules les plus immenses, quelque chose qui peut attirer plus d’attention. C’est tout simplement quelque chose d’inné pour nous de faire cela. Mais, oh! combien nous avons prouvé que nous avons manqué Dieu! Là où il y a tant de bruit...

59        Maintenant, je crois aux bruits. Certainement. Mais ce n’est pas ça qui importe. Elie savait que c’est Dieu qui faisait le bruit, mais il attendait quelque chose d’autre. Ô Dieu! laisse-moi attendre.

60        Peu m’importe qui tient le plus grand réveil et qui attire la plus grande foule, ou quoi que ce soit concernant la plus grande église ou la plus grande dénomination. Laisse-moi attendre jusqu’à ce que j’entende ce murmure doux et léger.

61        Je me suis demandé si nous n’avons pas pris trop de temps à rester des méthodistes, des baptistes, et à nous faire de différentes dénominations au point que nous manquons d’entendre ce murmure doux et léger. En effet, nous voyons nos églises tomber en décadence, la fraternité se briser et les choses qui se passent; et nous voyons que quelque chose cloche. Et nous avons eu cependant des vents, des pluies, des inondations et toutes sortes des choses. Mais où est ce murmure doux et léger?

62        Les gens recherchent de grandes choses, celui qui peut dresser la plus grande tente, celui qui va bâtir la plus grande église. Et nous les pentecôtistes, nous en sommes arrivés là. Et si nous allons à une réunion et que tout le monde ne court pas dans les allées, parlant en langues et sautant sur leurs sièges, nous n’avons pas eu de réunion. Nous gagnerions à nous tenir tranquilles jusqu’à ce que nous entendions quelque chose venant du Ciel: un murmure doux et léger.

63        Nous avons besoin de l’enseignement apostolique, de la puissance apostolique. Cette puissance apostolique, ce n’est pas tout à fait un bruit; c’est le Saint-Esprit et l’amour de Dieu qui font que nous ayons besoin de Jésus-Christ.

64        Les gens aiment coloniser, faire des cultes, avoir une forme de dénomination. Ils y entrent pour cacher leurs propres péchés. «Je suis membre de tel ou tel groupe, et je suis membre de telle église. C’est la plus grande église.» Peu m’importe combien cette église est grande, il y a une seule chose qui cache le péché, c’est le Sang de Jésus-Christ.

65        Aujourd’hui, nous entendons tellement dire que Dieu est un Dieu bon. Il l’est. Mais Il est un Dieu de colère aussi. Il est un Dieu de jugement. Il est un Dieu de justice. Et Sa sainteté exige la justice. Il incombe à Dieu d’être juste parce qu’Il est saint. Il juge et condamne de même qu’Il bénit.

66        Mais aujourd’hui, nous nous sommes dit que parce que nous pouvons faire beaucoup de bruit ou former une grande dénomination, ou–ou faire quelque chose de grand–de grand et de bruyant... Sortez là dans la rue et battez un orchestre, ou plutôt un tam-tam, beaucoup de gens suivront cela parce que cela fait du bruit.

67        Je crois que Paul s’y est référé une fois et il a dit: «C’est comme de l’airain qui raisonne ou une cymbale qui retentit...» Si nous avons toutes ces choses et que nous n’avons pas l’amour de Dieu mélangé à cela, cela ne vaut rien. Ne partons pas de cette convention avec la–l’idée d’une réunion ordinaire des pentecôtistes seulement. Mais partons de cette convention, si c’est la volonté de Dieu, avec beaucoup d’amour et de puissance divine du Saint-Esprit dans notre vie, à tel point que cela changera tout motif que nous avons et façonnera et modèlera nos vies à l’image de Jésus-Christ.

68        Prenez cela, mes frères et mes soeurs. J’aime l’église. Je l’aime tellement que je suis jaloux d’elle. Les gens pensent que je combats l’église. Je ne la combats pas. J’essaie tout simplement de montrer à l’église un secret qu’elle devrait connaître. Ne cherchons pas tellement de grandes choses, car elles failliront. Vous savez, nous considérons les grandes choses. Nous pensons que les grandes choses font l’affaire, si nous pouvons avoir de grandes et magnifiques écoles... Qu’ont produit nos écoles cette année-ci? Avez-vous remarqué que beaucoup de nos écoles religieuses sont prêtes à fermer à cause de la perversion, des pervertis? Des homosexuels dans nos écoles... Ce dont le peuple a besoin, ce n’est pas d’une colonisation et de grands mouvements, nous avons besoin de... Dieu a besoin des individus.

69        Les hommes ont peur de parler; ils ont peur de prendre position. Il leur faut quelque chose derrière pour les soutenir, une grande dénomination ou une organisation ou un grand groupe. Ce que les hommes devraient... Un homme appelé de Dieu a besoin du Saint-Esprit derrière lui pour le soutenir. Vous vous tenez seul. Aujourd’hui, nous ne le faisons pas. Nous nous tenons là en tant qu’une organisation. Nous nous tenons en tant qu’un mouvement. Nous nous tenons en tant que ceci ou cela.

70        Mais Dieu a besoin des hommes en tant que des individus comme c’était le cas pour Elie. Il était le seul qui était resté à sa connaissance, mais il défendait des principes justes. Les bruits et les tremblements ne l’ont pas dérangé. Il a attendu jusqu’à ce qu’il entende ce murmure doux et léger, c’est alors qu’il a répondu.

71        Nous pouvons avoir des rassemblements à travers le pays. Nous pouvons avoir de grands stades pleins de monde. Nous pouvons avoir toutes sortes de choses qui se déroulent. Cela ne servira jamais avant que Dieu ne parle individuellement au coeur de l’homme, c’est l’unique chose qui changera l’homme. C’est l’unique chose qui fera qu’il se couvre le visage et qu’il entre dans la Présence de Dieu. C’est ce dont l’église a besoin, mes amis. Il nous faut ce type de condition.

72        Il y a quelque temps, quelqu’un disait, il a dit: «Frère Branham, le seul problème avec vos réunions, a-t-il dit, c’est que lorsque le Saint-Esprit vous oint et que vous voyez ces visions, nous vous croyons à ce moment-là. Mais, oh! Cette vieille prédication froide et formaliste que vous a...» Eh bien, si le Saint-Esprit peut montrer des visions, c’est le même Saint-Esprit qui parle d’une autre manière.

73        Dieu ne fera pas une telle chose. Nous avons besoin de la correction. Oh! Il nous faut retourner, nous tenir tranquilles, écouter jusqu’à ce que quelque chose se produise au-dedans de nous, une voix qui se fait entendre depuis le Ciel.

74        Mais nous voulons une sorte de soutien. L’homme pense que, parce qu’il devient prédicateur, s’il ne va pas dans une grande organisation pour amener ces gens à le soutenir, eh bien, il ne sera pas en mesure de prêcher.

75        Si Dieu vous a appelé à prêcher, prêchez même s’il faut vous tenir seul. Prêchez de toute façon. C’est Dieu qui vous a parlé. Sortez là et prêchez. C’est votre droit qui vous a été donné par Dieu.

76        Je préférerais écouter un homme comme cela plutôt que d’avoir tout, quelqu’un qui possède tous les doctorats en théologie et en philosophie derrière lui. C’est ce qui a ruiné l’église aujourd’hui. L’église a suivi la [haute] classe, les cultes et les associations. Ces choses sont en ordre, mais ces choses n’appartiennent pas à la Maison de Dieu. Dieu a besoin des hommes envoyés de Dieu, oints depuis le Ciel, qui ont entendu l’histoire de Dieu et qui ont été remplis de Son Esprit, des hommes qui se tiennent sur la conviction de leur coeur.

77        Considérez Elie, considérez Elisée qui l’a suivi. Considérez Jean-Baptiste en son temps. Considérez Paul. Tous l’avaient abandonné, mais il tenait toujours bon parce qu’il avait rencontré Dieu. Il avait entendu une Voix lui parler un jour.

78        Considérez John Wesley, Martin Luther, Calvin. Les hommes qui avaient fait quelque chose pour Dieu, c’étaient des hommes qui avaient entendu Dieu et qui s’en étaient tenus à leurs convictions, des hommes qui avaient écouté et qui avaient attendu. Ce que les autres disaient ne changeait rien; ils avaient attendu jusqu’à ce qu’ils aient entendu Dieu. Ces grands réveils qui sont en cours, ça paraît comme ces vents violents, ces puissantes tours et toutes ces choses qui se passent; eux attendent. C’est ce que font toujours les aigles de Dieu, jusqu’au moment où ils peuvent entendre cette Voix leur parler.

79        Vous savez, les grandes choses ne font pas beaucoup de bruit. Avez-vous déjà réfléchi là-dessus? Eh bien, vous savez, le soleil peut tirer dix millions de barils d’eaux avec moins de bruit que nous pour remplir un verre d’eau en pompant. D’habitude, les grandes choses opèrent dans le silence. Avez-vous déjà entendu les planètes tourner les unes autour des autres? Non, mais combien ces planètes sont grandes? Avez-vous déjà entendu le jour faire du bruit quand il se lève? Et pourtant il dissipe toutes les ténèbres, et c’est tellement silencieux que cela ne nous réveille même pas. Mais ça dissipe toute la nuit.

80        Ce dont l’église pentecôtiste a besoin aujourd’hui, c’est du lever du jour, d’un placement du jour; et alors les gens se tiendront tranquilles jusqu’à ce que Dieu entre dans leurs coeurs et dissipe la nuit. Nous pensons que si la nuit est dissipée, une petite obscurité quelque part, nous devons mettre la ville en pièces. Nous n’avons pas à mettre la ville en pièces. Dieu a dit: «Tenez-vous tranquilles et sachez que Je suis Dieu.» Il a dit à Moïse, Il a ordonné à Moïse de se tenir tranquille. Il a dit: «Observe et vois ce que je vais faire.»

81        Ce dont nous avons besoin, frère... Nous sommes allés avant la charrue... Nous avons mis la charrue avant le cheval.

82        C’est comme un messager qui, une fois, s’est mis à courir. Il a entendu quelque chose; il s’est mis à courir. Mais lorsqu’il est arrivé à destination, il n’avait rien à dire lorsqu’il est arrivé là. Je pense que c’est tout à fait ce qui ne va pas aujourd’hui. Nous avons entendu beaucoup de choses arriver; alors nous nous sommes mis à courir. Eh bien, nous ne savons pas pourquoi nous courons. Attendons jusqu’à ce que nous entendions quelque chose de Dieu; jusqu’à ce que Dieu parle à notre coeur et que nous ayons obtenu un message, quelque chose qui fera que ce murmure doux et léger change chaque fibre en nous.

83        Si les églises, les laïcs, les prédicateurs ainsi que les prêtres ce soir pouvaient s’attendre à Dieu quelque part dans leur caverne jusqu’à ce que cela arrive, toutes les barrières confessionnelles seraient brisées et les hommes seraient des frères. Oui.

84        Nous sommes nerveux et bouleversés. Ils sont toujours le peuple de Dieu. C’est exactement comme Elie; il était un homme de Dieu, mais il lui fallait une expérience de la caverne.

85        Avez-vous déjà remarqué? Ce n’est pas le petit rapide qui reflète les étoiles, faisant beaucoup de bruit. C’est le petit étang calme qui reflète les étoiles. Et bien des fois, nous nous sommes trop confiés à un rapide. Je crois que le rapide contient de l’eau. Mais vous savez ce qui fait qu’il fasse des clapotis? C’est parce qu’il est peu profond. C’est vrai.

86        Je me rappelle une fois que mon père et moi, nous sommes allés dans le champ pour prendre de la nourriture dans un wagon. Je ne sais pas combien d’entre vous, les jeunes gens qui sont ici, ont grandi à la ferme. Nous avions cette espèce de vieux chariot en bois que nous amenions là. Et chaque fois que nous heurtions une bosse, le chariot faisait pan! pan! crac! boum! boum! boum! Il bondissait et produisait le bruit le plus désagréable que j’aie jamais entendu. Mais nous le chargions et le remplissions de bonnes choses du champ autant que nous le pouvions, et nous retournions sur les mêmes bosses, mais le chariot ne faisait plus le moindre bruit. Il était chargé.

87        Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est d’un chargement; c’est d’être rempli de l’amour divin de Dieu et de Sa puissance et d’attendre jusqu’à ce que ce murmure doux et léger nous rencontre. Dans cette convention, attendons jusqu’à ce que nous entendions Sa Voix. C’est une invitation qu’on nous lance. Attendons jusqu’à ce que nous sachions ce que nous faisons. Attendons jusqu’à ce que Sa Voix parle, et alors nous saurons quelle direction prendre. Cela devrait... Pour moi, cela m’apporte la conviction.

88        Quelqu’un dira: «Eh bien, maintenant, écoutez, Frère Branham. Vous voyez, si la foule se met à courir, eh bien, je... Ne pensez-vous pas que nous devrions aussi la suivre?» –Attendez-vous à Dieu. –Devrais-je adhérer à cette église? –Attendez-vous à Dieu. Vous voyez?–Pensez-vous que si on tenait un grand réveil par ici...?

            Attendez-vous à Dieu.

89        Vous voyez? Quoique Dieu dise... Que... Attendez jusqu’à ce que Dieu parle, alors vous pouvez parler. Vous avez un message. Oh! vous pouvez entrer dans l’eau, courir tout autour et faire beaucoup de bruit, mais attendez-vous à Dieu.

90        Qu’entends-tu? Qu’entendez-vous dans toutes ces choses qui se produisent? Qu’avez-vous entendu dans cela? Nous avons entendu des confusions; nous avons entendu des hauts–des hauts et des bas; et nous avons organisé plusieurs différentes organisations; nous avons accompli de grandes choses comme cela. Mais où est Dieu dans tout cela?

91        Nous avons besoin des hommes qui sont oints, des hommes qui savent où ils se tiennent, des hommes qui ont rencontré Dieu face à face et qui Lui ont parlé. «Vous serez Mes témoins après que le Saint-Esprit sera venu sur vous. Les choses que Je fais, vous les ferez aussi, après que le Saint-Esprit sera venu sur vous. Vous serez Mes témoins. Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.» Il nous faut attendre.

92        Après qu’ils avaient été avec Lui, Jésus leur a dit ... Oh! ils ont considéré comment ils étaient sortis; ils se réjouissaient à leur retour de ce que les démons leur étaient soumis. Jésus a dit: «Vous n’êtes pas encore prêts. Montez à Jérusalem et attendez jusqu’à ce que vous soyez remplis.» Vous ferez trop de bruits, vous aurez beau avoir toute la vapeur et rien du tout, elle s’échappera par le sifflet, et vous n’aurez pas de la vapeur pour faire tourner les–les roues.

93        Nous pouvons témoigner, sautiller, chanter et faire toutes sortes de choses semblables. Mais avant que Dieu ne nous amène au point où nous pouvons nous reconnaître les uns les autres comme des frères, avant que toute malice, toute envie, toute lutte et toutes choses soient sorties de nous, nos sautillements, nos cris, nos louanges à Dieu, nos organisations, nos parlers en langues, notre guérison des malades, les miracles que nous accomplissons, et tout autre chose, cela ne rimera à rien. Revenez et attendez dans la caverne jusqu’à ce que nous entendions ce murmure doux et léger qui nous appelle au service de Dieu. Oh! combien nous en avons besoin! Combien le monde en a besoin! C’est ce dont nous avons besoin. Dieu pourvoira.

94        Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, si tout le monde allait à... Qu’en serait-il si je... si tout le monde suivait ce mouvement-ci ou si tout le monde suivait ce mouvement-là...?» Vous, suivez Christ. Attendez un peu.

95        Vous savez, nous avons des oiseaux. Certains d’entre eux sont des oiseaux migrateurs. Certains d’entre eux, aussitôt que la première petite brise fraîche vient, ils s’en vont au sud aussi vite que possible. Mais il y a certains oiseaux qui restent ici. Eh bien, un oiseau dira: «...?... Vous feriez mieux de venir nous rejoindre, les vers sont mieux par ici.» Mais d’une manière ou d’une autre, cet oiseau-là qui reste ici, Dieu le nourrit bien pendant l’hiver de la même façon qu’Il nourrit celui qui s’est déplacé là-bas. Dieu fraye toujours une voie pour vous. C’est vrai. Et il a été prouvé que cet oiseau casanier qui reste est de loin en meilleure santé et plus fort que celui qui se rend au sud.

96        Nous n’avons pas besoin de nous tracasser. Vous oubliez qu’il existe un Dieu. Nous nous mettons dans tous nos états et nous nous disons: «Oh! eh bien, si je ne peux pas faire ceci, si je peux agir comme ceci et si je n’arrive pas à me joindre à ce...» Tenez-vous tranquille et attendez que Dieu vous parle. Voilà la chose. Disons par exemple...

97        Et si–et si le lapin... Que se passerait-il s’il devait quitter la forêt du nord pour se rendre par bonds en Floride pour y vivre? Eh bien, jamais il ne–jamais il n’y parviendrait avec ses petits bonds comme cela. Eh bien, que se passerait-il si quelqu’un disait: «Eh bien, attendez, nous allons y aller avec la science, mon gars. Si vous restez ici, il y aura trente pieds [environ 10 m–N.D.T.] de neige. Tu te retrouveras juste en-dessous de cette neige et tu mourras étouffé.»

98        Vous savez, le lapin survit là où il se trouve et Dieu lui fait une paire de raquettes à neige et il saute par là, et il fait des bonds juste au-dessus de la neige. Et Dieu le nourrit au-dessus de la neige parce que quelque chose lui dit: «Reste là et attend.» Il n’a pas encore de raquette, mais Dieu pourvoira aux raquettes s’il attend tout simplement. Le lapin qui a les raquettes à neige sautille là au-dessus, sur le sol, mangeant des bourgeons tendres et doux sur les arbres et il reste chez lui. Certainement.

99        Qu’en serait-t-il de la petite biche si elle devait se mettre à courir à travers Chicago et qu’elle empruntait cette allée à l’extérieur par ici, pour se rendre en Floride à toute vitesse? Eh bien, elle serait en danger. Dieu le sait. Ainsi, Dieu fait en sorte qu’elle soit satisfaite telle qu’elle est et lui donne deux petits sabots pointus. Et elle creuse dans cette neige jusqu’à trente pieds et mange toute la mousse qui pousse au sol, et elle devient grasse au possible pendant l’hiver. Vous voyez? Dieu prend soin d’elle.

100      Qu’en serait-il du pauvre vieil ours, qui est lourd tel qu’il l’est? Que se passerait-il si Dieu... Que se passerait-il si quelqu’un disait: «Et si Dieu faisait pousser sur toi des raquettes à neige, mon gars? Qu’en ferais-tu? Eh bien, tu es si lourd, tu les écraserais de toute façon.» Il ne se lasse pas. Il y a quelque chose qui lui dit simplement d’attendre. Lorsque l’hiver viendra... Lorsque ce temps arrivera, Dieu prendra soin de la situation. Il n’a pas besoin de se mettre à sautiller et à s’agiter disant: «Oh! la la! Tous les oiseaux s’en vont au sud. Je ferais mieux d’essayer.» Eh bien, il se tuerait lui-même, ou quelqu’un d’autre le tuerait en y allant.

101      C’est ce que les églises essaient de faire, elles essaient de suivre un certain modèle et d’imiter cela, de se joindre à quelque chose, de courir après ceci et cela. Attendez-vous au Seigneur. Il pourvoira pour vous. Qu’entendez-vous? Entendez-vous la Voix?

102      Cet ours entend la Voix de Dieu. Il ne fait pas pousser des raquettes à neige. Mais que fait-il? Il sort tout simplement et il se couche; il s’étend là, il dort et oublie la chose pendant tout l’hiver. Que les autres se mettent à courir par-ci par-là s’ils le veulent, il va faire un bon somme pendant l’hiver. Pourquoi? Dieu fraye une voie pour lui. Il écoute. La nature parle.

103      Cette mère ourse s’accouple [avec le mâle] en octobre. Elle va se coucher. Elle ne se réveille plus jusqu’en mi-mai. Ces oursons naissent en février. Et si la mère ourse disait: «Eh bien, attendez une minute. Mes petits vont naître; il se passera trois mois avant que je les voie.» Les petits amis naissent, juste comme de petits rats, de tous petits bestiaux, nus, comme de jeunes rats. Eh bien, comment ces petits compagnons pourraient-ils trouver un lieu? Eh bien, comment prendra-t-on soin d’eux?

104      Elle ne s’en fait pas à ce sujet. Elle sait que quelque chose lui parle disant que Dieu se chargera de la situation. Lorsque ces petits rats... ces petites créatures sont nées en février, pendant tout ce temps froid, là sous cet amoncellement de neige, quelque chose fait que le petit ami se tienne sur ses pieds et marche tout autour de sa mère jusqu’à atteindre la mamelle, et il se met à téter, et il se couche juste là et il tète pendant trois mois. Et lorsque la maman se réveille, elle dit: «Bonjour, les enfants.» Elle fait une petite promenade et continue son chemin.

105      Elle ne s’agite pas pour se rendre là au sud. Elle ne s’agite pas pour faire venir forcément le médecin par là prendre soin de tous ces petits et que sais-je encore, lorsqu’ils naissent. Elle dort et oublie la chose. Amen. Si seulement l’église pouvait avoir le bon sens de l’ourse pour s’attendre à Dieu...

106      Lorsque le général Byrd faisait son expédition pour aller au pôle Sud, il s’est dit que ses gens, les amis qui étaient avec lui, devaient avoir besoin du lait frais. Ainsi, il a voulu amener avec lui un petit troupeau de boeufs, de bonnes vaches laitières, pour qu’ils aient du lait là-bas dans cette zone froide, l’Antarctique. Il s’est donc dit: «Eh bien, nous allons amener des vaches.» Et par hasard, ils ont réfléchi et se sont dit: «Si nous déplaçons ces vaches d’ici, de cette zone tempérée vers cette zone froide, ces vaches attraperont la pneumonie et mourront, si nous les amenons là-bas.» Aussi sont-ils partis leur faire beaucoup de manteaux, de gros manteaux à fourrure et ils en ont revêtu ces vaches. Mais vous savez quoi? Lorsqu’ils sont arrivés là, ils se sont rendus compte que ces vaches n’en avaient pas besoin. Dieu avait fait pousser sur elles de longs poils; ainsi, elles n’avaient même pas besoin de robes faites de mains d’hommes.

107      C’est ainsi qu’est l’église aujourd’hui. Peu m’importe si vous êtes jeté là-bas dans la rue avec une boîte métallique dans la main... Si vous avez un tambourin à la main, si vous êtes un travailleur à la mission, vous n’avez pas besoin d’être un Billy Graham ou un Oral Roberts. Attendez-vous au Seigneur. Il pourvoira à tout ce dont vous avez besoin. Attendez jusqu’à ce que vous entendiez ce murmure doux et léger. C’est ce dont nous avons besoin. Attendez.

108      Qu’entends-tu? Que peux-tu entendre? Et qu’as-tu entendu pendant ces années? Nous avons eu des miracles. Nous avons eu des choses pour lesquelles Dieu a fait attendre des hommes. Il a accompli des miracles. Cela n’a jamais changé le pays. Les gens continuent... Le péché bat son plein et est pire qu’avant, et le péché est entré jusqu’au sein de l’église et l’a mise en pièces. Qu’ont fait nos miracles? Qu’ont fait nos campagnes de guérison? Je crois dans la guérison divine. Sûrement. Mais vous ne pouvez jamais donner plus d’importance à ce qui est mineur. La guérison divine est une chose mineure. Nous ne pouvons jamais donner plus d’importance à ces choses.

109      L’église devrait atteindre la maturité. Et nous avons eu des vents violents et nous avons eu toutes sortes de sensations. Où en est l’église? Où en sommes-nous aujourd’hui? Il y a toujours plus de dénominations qui croissent chaque jour, on colonise et tout, mais les hommes restent toujours les mêmes.

110      Ce dont nous avons besoin, c’est d’attendre jusqu’à ce que nous entendions la Voix de Dieu en tant que des individus. Tout homme et toute femme dans cette convention... Peu importe si Jim Jones et les autres qui sont avec vous (s’ils) ne font pas cela; vous, faites-le quand même. Retirez-vous là au fond d’une caverne et attendez là jusqu’à ce que Dieu vous parle. Ne vous déplacez pas. Il parlera certainement.

111      Un message, le Seigneur voulant, que je... Il me l’a donné dans mon tabernacle il y a quelques soirs après que je suis revenu de la Californie. Et je prêchais là-dessus, sur ce qu’est la nouvelle naissance. Et j’ai prêché jusqu’au point où moi-même, j’ai eu la conviction. Le jour suivant, je me suis rendu dans ma caverne.

112      Une dame s’est adressée à l’un de mes associés qui est ici présent, monsieur Mercier, là au camping. J’étais sorti avec son mari pour pêcher. Le frère Bosworth m’a raconté une petite plaisanterie. J’ai raconté cela à son mari. C’était une simple petite chose. Mais cela... Je... juste aussi simple que... J’ai dit: «Un petit garçon était debout, regardant dans le berceau où était son jeune frère, un bébé, qui venait de naître quelques jours auparavant. Et les pieds de celui-ci étaient pointés en l’air, et ses petites gencives étaient suspendues comme cela, hurlant comme s’il était en train de tempêter. Et la petite mère a regardé le petit ami qui était debout là, et ce dernier a dit: ‘Maman, c’est toi qui disais que ce bébé est venu du ciel?’»

            Elle a répondu: «Oui, fiston.»

            Le petit a dit: «Eh bien, il n’est pas étonnant qu’il ait été chassé de là.»

113      Eh bien, pour moi, ce n’était qu’une petite plaisanterie. Mais j’ai raconté cela à un homme, et voilà qu’il est allé la raconter à sa femme et sa femme a dit: «Tu veux dire que frère Branham peut raconter une plaisanterie?»

114      Eh bien, vous voyez, ce n’était pas bien pour moi de faire cela. Certainement que ce n’était pas bien. Quelquefois nous négligeons les choses. Paul a dit: «Si le fait de manger de la viande met une pierre d’achoppement sur la route de mon frère, je ne mangerai plus de viande aussi longtemps que le monde existera.»

115      Eh bien, l’homme a essayé de justifier cela, disant: «Dans les réunions de frère Branham, a-t-il dit, il devient si tendu, étant sous l’onction, avec les visions qu’il voit et toutes ces choses, qu’il lui faut se détendre.»

            Sa femme a dit: «Mais toi, tu n’es pas frère Branham, et tu ne tiens pas ce genre de réunions.»

116      Vous voyez, cela met une pierre d’achoppement. Nous devons faire attention à ce que nous faisons. Et Dieu va nous juger pour la façon dont nous agissons et pour ce que nous faisons. Peu m’importe si nous avons des vents impétueux, si nous guérissons les malades et que sais-je encore. Jésus a dit: «Plusieurs viendront à Moi en ce jour-là et diront: ‘N’ai-je pas chassé les démons en Ton Nom? N’ai-je pas accompli plusieurs oeuvres puissantes?’» Et Il leur dira: «Eloignez-vous de Moi, vous qui commettez l’iniquité, je ne vous ai même pas connus.»

117      Je n’aimerais pas me tenir avec ce groupe-là. S’il y a quelque chose dans mon coeur, j’aimerais être honnête au possible lorsque je me tiendrai devant Dieu.

118      Je me suis senti condamné à cause de cela. Alors, quand j’étais en train de prêcher, j’étais sous une enquête sur les impôts concernant mon église et concernant ma campagne. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... J’étais mal à l’aise. Et pendant environ six mois, il m’a fallu déterrer l’attestation de naissance de ma grand-mère, pratiquement, pour l’administration. Alors que ces contrebandiers d’alcool, ces fabricants clandestins des liqueurs et tout, ainsi que ces joueurs des jeux d’argent et ces gens de la cigarette s’en tirent et...

119      Et vous, les fumeurs de cigarette, n’avez-vous pas honte? Avez-vous vu dans le... je crois, dans le Reader’s Digest? Je peux surestimer ou sous-estimer cela, je pense que cent trente-trois mille personnes vont mourir cette année à cause de la cigarette qu’elles fument. Et cela... La plupart... Quatre-vingt-dix pour cent de ces gens sont des soi-disant membres d’église. Qu’est-ce qui ne va pas? Nous sommes tombés quelque part.

120      Je descendais la rue le dimanche. Et un prédicateur se tenait là en train de prier pour un... Là en bas de chez moi, il y a un... Ils ont créé une petite ligue, ils disent que c’est pour prendre les–les jeunes gens et organiser pour eux un championnat de baseball. Et ils avaient un prédicateur qui se tenait là, bénissant le terrain.

121      Lorsque j’avais 17 ans, j’étais un jeune homme très actif. Je jouais comme bloqueur, et je jouais pour l’église méthodiste dans un–dans un championnat de l’église. Et tout jeune garçon qui jouait au baseball le dimanche ne pouvait pas jouer pour les églises. Et maintenant, voici les mêmes prédicateurs se tenir là, bénissant l’endroit. Qu’est-ce qui est arrivé de toute façon?

122      Nos vents impétueux nous ont-ils amenés quelque part? Nos tonnerres, nos éclairs, le sang et toutes ces choses nous ont-ils amenés quelque part? Cela nous a-t-il rendus plus doux et plus humbles devant Dieu? Nous avons besoin de retourner dans la Présence de Dieu une fois de plus. C’est tout à fait vrai. Nous nous sommes relâchés et nous nous reposons sur des sensations et tout. Retournons à Dieu.

123      Je me suis senti condamné en me tenant à la chaire. Je vais confesser cela juste ici, parce que cela m’est déjà pardonné. Je prenais mon dîner, et le téléphone a sonné. C’était un numéro privé, nous avons une permanence téléphonique. Et–et le téléphone a sonné. Et je me suis demandé si c’était peut-être quelqu’un qui me connaissait. Ma femme est entrée là et elle a pris le téléphone. Elle a dit: «C’est encore ces hommes du gouvernement.»

124      Oh! J’ai senti comme si on allait m’arracher la tête de toute façon. J’étais très nerveux et bouleversé. Je devais aller fouiller ceci, fouiller cela et puis j’étais troublé par là comme ceci et je devais aller prendre l’église, les diacres pour faire ceci et les administrateurs pour faire cela. J’étais très fatigué. Vous savez ce que j’ai fait? J’ai dit: «Dites-leur que je ne suis pas ici pour le moment.» Et je suis sorti de la maison en courant et j’ai tourné là derrière la maison.

            Lorsque je suis rentré dans la maison, ma femme m’a regardé; et c’est une bien-aimée. Elle a dit: «Billy, est-ce que ça, c’était vraiment correct?»

125      J’ai dit: «Certainement. Je n’étais pas ici à l’intérieur, juste à ce moment-là.» Vous voyez, parfois vous agissez comme si la chose est vraie alors que c’est un mensonge de toute façon. Dieu ne veut pas que nous mentions ou que nous disions de petits mensonges innocents, ou que nous puissions nous esquiver [dans un coin]. Tout doit être clair et dans les règles. Je me suis senti condamné pour cela. J’y ai pensé tout l’après-midi. Je me suis mis à prier pour quelqu’un. Je n’ai pas pu prier pour la personne.

126      Ecoutez juste une minute. «Si notre coeur ne nous condamne pas...» Mais s’il y a quelque chose dans votre vie qui vous condamne, vous ferez mieux d’arranger cette chose. Peu m’importe ce que c’est au monde... Vous–vous ne pourrez pas opérer correctement. Le Saint-Esprit ne peut pas traiter avec vous. Lorsque vous avez en vous des préjugés, l’égoïsme et toutes ces choses, le Saint-Esprit ne peut jamais vous bénir. Vous pourriez obtenir des émotions intellectuelles, une surexcitation.

127      Laissez-moi vous expliquer quelque chose. Par exemple, lorsqu’une–lorsqu’une femme se marie, si elle craint qu’elle n’aura pas d’enfant, elle n’en aura pas. Non. Mais laissez-la aller adopter un bébé, alors elle en aura un. Eh bien, les livres affirment que dans neuf cas sur dix, c’est ce qui se fait. Pourquoi? Cela dispose le corps de la femme dans la bonne émotion. Eh bien, vous voyez si... Demandez à votre médecin si ce n’est pas vrai. Pourquoi? Cela la place dans une bonne attitude.

128      Job a dit: «Les choses que je craignais beaucoup me sont arrivées.» Voyez, vous ne... Il vous faut être au-dessus de toutes choses, là où vous n’avez ni condamnation ni rien. Vous devez vivre comme de véritables chrétiens. Vivez dans la Présence de Dieu. Vivez chaque jour, chaque heure, chaque instant. Ne dites rien, ne faites rien, n’allez nulle part. Que tout ce que vous faites, vous le fassiez comme Christ, toutes vos actions. Dieu nous exige de nous abstenir absolument de toutes les choses du monde; la séparation. Le monde veut des mélangeurs de choses.

129      Ils iront à la plage pour se baigner ou pour avoir des parties de cartes au sous-sol et des jeux d’arnaque dans l’église. Laissez-moi vous le dire, Dieu veut des séparateurs qui sépareront les hommes et les femmes du péché. Ecoutez. Cela condamne.

130      Laissez-moi vous montrer quelque chose. Disons par exemple, en ce temps-ci... Maintenant, il est exactement 22 h moins le quart à ma montre. Qu’arriverait-il si Joseph qui est ici présent... Et je sais qu’il ne le voudra pas... Mais si d’ici une semaine il était... Il était... Eh bien, s’il n’était pas un chrétien et qu’il–qu’il voulait défendre son ami. Et s’il essayait donc de dire qu’il était à Philadelphie en cette période-ci, le mardi soir du 8 ou 10, peu importe la date d’aujourd’hui: le 9; que le 9 juin à 22 h moins le quart il était à Philadelphie parce qu’il devait défendre cet ami. Très bien. Ils croiront sa parole. Il dira: «Je jure solennellement.»

131      Voyez, il peut le dire intellectuellement. Mais là au fond de son âme, il sait que c’est faux. Ainsi, ils m’intenteront un procès. Et ils diront: «Monsieur Boze, jurez-vous solennellement que vous étiez à Philadelphie, à tel endroit, le–le soir du mardi 9 juin 1959?»

132      «Je jure solennellement que j’étais juste ici avec mon ami, juste ici à tel endroit.»

133      On dira: «Allez prendre le détecteur de mensonge, attachez-le lui aux poignets.» On lui demandera: «Monsieur Boze, voudriez-vous tenir vos mains et jurer pour cela?»

134      Il peut se dire: «Eh bien, il me faut présenter cela de telle manière que ça paraisse vrai.» Il peut faire semblant.

            «Oui, oui, mon très précieux ami. Je jure solennellement ici que j’étais à tel endroit ici à Philadelphie ce soir-là.»

135      Ce détecteur de mensonge dira: «Il est en train de dire un mensonge.» Pourquoi? Intellectuellement, il essaie de faire paraître la chose correcte; il le dit de façon correcte. Mais son coeur dit non. Il s’agit là de son âme. C’est là que Dieu habite.

136      L’homme n’a pas été créé pour mentir. L’homme a été créé pour dire la vérité. Ainsi, si vous ne pouvez pas rejeter un vieux préjugé et de l’égoïsme, comment vous attendez-vous à ce que Dieu réponde à votre prière? Oh! vous pouvez parler en langues, sauter sur les sièges, crier et battre le tambourin, parler de votre voisin là-bas. Ne vous attendez pas à ce que Dieu exauce votre prière. Oh! oui, c’est vrai.

137      Ainsi, lorsque j’ai commencé à prier pour un enfant malade... Je suis allé lui imposer les mains, mais le Saint-Esprit a dit: «Tu as dit que tu n’étais pas dans la maison, qu’en dis-tu?» Je... Vous voyez, s’il y a une vibration... S’il y a quelque chose en imposant les mains... Si vous n’êtes pas en ordre avec Dieu, et–et qu’il y a une condamnation là, vous saurez dans votre coeur que Dieu ne va pas vous répondre. Eh bien, c’est la vérité, mes frères.

138      Eh bien, je me suis senti tellement condamné que je ne voulais plus de cela. J’ai tout simplement fermé la porte et je suis allé dans ma caverne. Vous savez tous que j’ai une caverne. Je suis resté là dans cette caverne. J’ai prié; j’ai crié. J’ai dit: «O Dieu! il y a des gens malades qui viennent. Je regrette d’avoir dit cela. Je n’ai pas seulement menti, mais j’ai amené ma femme à mentir. Elle a dit que je n’étais pas là. Pour rien au monde, elle n’aurait dit cela, si je ne lui avais pas demandé de le faire.» Et j’étais complètement troublé.

139      Nous n’avons pas besoin de nous agiter sur quoi que ce soit. Dieu est avec nous; qui peut être contre nous? Vous ne devez rien garder dans l’obscurité et rien ne doit rester dans l’ombre. Présentez-vous et soyez véridique.

140      Et si vous savez que vous devriez naître de nouveau, être rempli du Saint-Esprit et avoir une expérience comme ils l’ont eu le jour de la Pentecôte, mais que vous laissiez un credo d’une église vous empêcher d’accepter quelque chose que vous savez être la vérité, ne vous attendez pas à ce que Dieu réponde à votre prière. Il ne le fera pas. C’est vrai.

141      «Mon église ne parle pas, et mon église ne...» Peu m’importe ce que votre église croit; ce qui compte, c’est ce que Dieu a dit. Vous savez que vous devez naître de nouveau, et vous devez être semblable à Christ. Et si vous n’avez pas encore fait cette expérience, toute la condamnation du monde et les choses du monde ne vous ont pas encore quitté; retournez dans la caverne ou sous le genêt immédiatement, entrez dans la caverne aussi vite que possible, écoutez et voyez ce que vous pouvez entendre. Vous entendrez quelque chose qui dépasse le vent violent. Vous entendrez quelque chose qui dépasse une sensation ou la guérison divine, ou du sang, du feu, de la fumée ou peu importe ce que vous avez, toutes ces choses qui se déroulent, ou une grande église, ou se joindre à ceci, ou un culte ou quelque chose à laquelle vous devez adhérer, ou une grande organisation; vous entendrez une Voix vous parler. Vous entendrez Dieu descendre dans cette âme et vous demander de tout confesser et de tout arranger.

142      J’aimerais vous dire ce qui est arrivé, pendant que je clôture. Je n’ai jamais dit ce qui est arrivé. Je n’aimerais pas le dire. Je ne le dirai pas; en effet, Satan ne peut pas saisir cela tant que cela est dans mon coeur. C’est Dieu qui y habite. Mais si je le dis, il l’entendra, et il bloquera toutes les voies. C’était là mon problème. J’aime tellement les gens que je dis toujours tout et j’annonce cela. Mais cette fois-ci, je garde cela. Eh bien, vous n’en savez rien. Cela arrivera. La première chose, vous verrez cela.

143      Et je me suis retiré là pour prier. J’ai dit: «Ô Dieu! je ne suis même pas digne d’être Ton serviteur. Moi, je me suis tenu là avec un homme que j’aime et je lui ai raconté une plaisanterie qui a pu mettre une pierre d’achoppement sur sa route. Et pourtant, je suis contre les plaisanteries. Ces petites choses, je me suis dit... J’étais simplement en train de me détendre. Nous étions à la pêche. J’ai dit: «Vous savez ce que frère Bosworth m’a raconté?» Et il... je lui ai raconté cette petite plaisanterie. Vous voyez? Cela a fait comme un retour de flamme. Pourquoi? Dieu me préparait là même pour que je me débarrasse de cette chose.

144      Vous devez être prêt [pour cela] si vous allez prier pour les malades et leur imposer les mains; c’est un détecteur de mensonge; cela détectera la chose et vous amènera à dire la vérité; en effet, ça indiquera si vous mentez. Si vous mentez, quel bien cela vous fait-il d’imposer les mains aux malades et de demander leur guérison? Il vous faut être honnête, mes amis. C’est vrai.

145      J’ai honte de le dire devant l’église, mais je l’ai fait effectivement. Et alors, lorsque Dieu m’a pardonné... Et j’étais là à l’intérieur en train de pleurer pendant un moment. Je suis entré là dans cette vieille caverne et tous mes meubles sont là. Ce n’est pas moi qui les y ai mis. C’est une caverne que j’ai tout simplement découverte. Là, les agents fédéraux ne pourraient jamais me découvrir. Non, ils... Je remonte des ruisseaux, je traverse des vallons et je passe par-dessus des branches; ils–ils ne me découvriront jamais. Il vous faut descendre un arbre, descendre un arbre, c’était sous des racines, et vous rentrez dans la caverne comme cela; et là-dedans, il y a un autel, un support, une croix en–en pierre ainsi qu’une grande table. Comment elle a été taillée, je ne saurais vous le dire. Et il y a là ces deux pièces qui forment la croix, et un endroit où me coucher, un creux dans le roc comme ceci. C’est tout aussi parfait que possible. Je me retire là pour prier.

146      Et puis, après que je–que j’étais sûr que mes péchés m’avaient été pardonnés, je suis sorti. Toujours je... à l’entrée du creux de la caverne, il y a une très grosse pierre, pratiquement aussi grande que la moitié de... Oh! c’est deux ou trois fois plus grand que ça, c’est presque aussi haut que ce piano-là. Et je me tiens sur cette pierre, et je regarde toujours à l’est. Il y a là une grande région montagneuse comme ça. Et je regardais à l’est, me tenant là sur cette pierre juste devant ma caverne, et j’adorais le Seigneur.

147      Oh! je L’ai tellement adoré que je me suis mis à pleurer. Il était 15 h. Je me tenais là à l’extérieur et j’ai dit: «O Dieu! pardonne-moi. Peu m’importe si cela me coûte la vie.» J’ai dit: «Pardonne ma femme. C’est moi qui l’ai amenée à dire cela, Seigneur. Elle ne l’aurait pas dit. Mais je n’aurais pas dû le dire. Je devrais vivre mieux que cela, sortir là prier pour Tes enfants malades et leur imposer les mains. Tu m’as condamné, et j’ai su que Tu n’allais pas me répondre avant que ce péché soit confessé et arrangé.»

148      Et j’ai téléphoné à l’homme et j’ai arrangé cela. J’ai dit: «J’ai menti. Et j’ai entraîné ma femme à mentir. Pardonnez-moi pour cela. Ma femme a dit que je...»

            «C’est très bien, Révérend Branham. Je pense que vous êtes vraiment brisé.»

149      J’ai dit: «J’avais senti comme si j’allais perdre la tête. Mais cela ne change rien. Cela ne me donne pas le droit de mentir. Je devrais dire la vérité, peu importe combien ça blesse.»

150      Alors quoi? J’étais debout là et je pleurais. Et quelque chose a dit quelque chose comme ceci. J’ai dit: «Seigneur, une fois Moïse voulait Te voir et Tu l’as amené là au creux du rocher, et Tu l’as caché là. Et lorsque Tu es passé, Moïse a dit que c’était comme le dos d’un homme.»

151      Le feuillage est trop lourd. Le soleil se couchait de l’autre côté de... derrière moi comme ceci et je regardais vers l’est. J’avais levé les mains et il faisait aussi calme que possible. Il m’est arrivé de remarquer là dans le buisson un petit vent qui a commencé à souffler, ce vent a traversé le buisson et est passé tout près de la caverne à côté de moi, il a continué là, longeant le flanc. Je n’oublierai jamais cela tant que je vivrais.

152      Ô Dieu, laisse-moi me tenir tranquille. Cache-moi dans le creux du rocher, Seigneur. J’aimerais entendre ce murmure doux et léger.

153      Lorsque j’ai su que j’étais pardonné, j’ai vu ces feuilles bouger de ce petit vent. Ce n’était pas un vent qui soufflait partout, c’était juste un petit vent comme celui que j’avais entendu dans le buisson lorsque j’étais un petit garçon. Vous avez... Ce vent est descendu là d’un côté et s’en est allé, en passant très doucement, il est passé près de l’endroit où j’étais comme ceci et...?... Les feuilles ont bougé, et il est passé juste à côté de la caverne et il est descendu. Qu’est-ce que cela signifie pour moi? Il s’agit toujours du même vent d’autrefois, lorsque j’avais sept ans, quand je transportais de l’eau pour cet alcool de contrebande. Il m’a rencontré là dans le buisson ce jour-là, ç’a soufflé dans ce buisson et une Voix a retenti: «Ne fume jamais, ne bois jamais ni ne souille ton corps d’aucune manière. Il y a un travail que tu dois faire lorsque tu seras grand.»

154      Frère, qu’entendez-vous dans tout ceci? Etes-vous...? Entendez-vous beaucoup de bruit pour former une organisation? Voulez-vous porter un manteau ecclésiastique? Ou voulez-vous attendre ce murmure doux et léger qui grandira et fera de vous ce que vous devriez être, et qui fera de vous un véritable chrétien? Pensez-y. Qu’entends-tu, Elie? Qu’entends-tu, Chicago? Attendons ce murmure doux et léger dans cette convention.

155      Maintenant, inclinons la tête un moment. Je me pose des questions pour les membres du Corps de Christ qui sont ici ce soir. Eh bien, arrêtez-vous une minute et réfléchissez. Vous, membres d’église, vous qui êtes membres du Corps de Christ, sans tenir compte de l’église que vous fréquentez... Cela n’a rien à voir avec la chose, parce qu’il y a la corruption dans toutes ces églises, exactement comme il y en a dans la ville. Mais combien aimeraient dire: «Ô Dieu, pour moi, pendant ce temps, au cours de cette convention, j’aimerais amener mon âme là dans le creux du rocher, j’attendrai là jusqu’à ce que j’entende un murmure doux et léger qui m’oindra, fera de moi Ton véritable témoin et me donnera un tel amour, une telle naissance...»

156      Eh bien, avec chaque tête baissée, tous les yeux fermés, voici les laïcs et les membres de l’église, voulez-vous lever la main et dire: «Ô Dieu! souviens-Toi de moi, place-moi dans le creux et parle-moi par un murmure doux et léger! J’ai entendu des vents violents; j’ai entendu des tonnerres, des éclairs, des... Mais j’aimerais entendre un murmure doux et léger qui m’oindra et m’enverra à mon poste du devoir en étant une personne différente.» Que Dieu vous bénisse. Quatre-vingt-dix pour cent de cet auditoire ont levé la main.

157      Prions. Ô Seigneur, les voici. Pardonne-moi, Seigneur, je n’avais pas l’intention de dire cela de cette manière. Nous voici, Seigneur. Aussi sûr que je me tiens ici, ô Dieu! je crois que Tu appelles Ton Eglise à entrer dans une caverne en ce moment pour que Tu lui parles. Et Seigneur, il ne faut pas absolument que ça soit une–une caverne taillée, comme celle dans laquelle le prophète s’était caché; mais ça peut être une petite caverne dans notre mémoire; ça peut être une caverne dans notre âme, où nous pouvons nous retirer, nous arrêter et faire l’inventaire, nous examiner, puis écouter pour voir ce que nous pouvons entendre. Nous avons entendu le [bruit du] vent, et nous en sommes reconnaissants; nous avons entendu les vents violents; nous avons entendu le grondement des réveils; nous avons vu les miracles du mont Carmel; et nous avons vu l’échec. Et Seigneur, nous sommes fatigués ce soir. Nous sommes nerveux. Nous avons besoin de Toi. Nous sommes couchés ici sous le genêt. Nourris-nous de Ta Vérité, Seigneur: Ta Parole est la Vérité. Et puis, prends-nous d’ici en ce moment, Seigneur, pour nous amener à la caverne, et laisse-nous nous cacher là dans le creux du rocher jusqu’à ce que nous entendions ce murmure doux et léger.

158      Et que cette convention ne devienne vraiment pas une grande clameur, un jubilé, mais qu’elle devienne une expérience, des sanglots, la repentance dans les coeurs des hommes et un–un esprit de réveil qui les ravive, qui les ramène une fois de plus à Dieu et à cette expérience douce et humble comme le soir où nous avons été sauvés, Seigneur.

159      Nous confessons nos péchés. Nous sommes sincères. Nous–nous confessons cela devant Dieu et devant les hommes. Seigneur. Lorsque je pense à ce que j’ai dit à ma femme là, en lui disant: «Dis-leur que je ne suis pas à la maison, je–je–je suis dehors juste en ce moment. Je–je ne suis pas ici en ce moment-ci.» Seigneur, je me suis senti condamné pour cela. Mais Tu m’as pardonné cela et maintenant je suis plus avisé.

160      Oh! rends nos vies douces, Seigneur. Déverses-y l’huile, le baume de Galaad et l’onction, Seigneur, et oins nos âmes de Ta bonté et de Ta miséricorde afin que nous puissions entendre Dieu nous parler encore. Accorde-le, Seigneur.

161      A l’intention de chaque personne qui est ici, et aux autres à travers la nation: nous avons vu, Seigneur, que les tonnerres, les vents, les tremblements de terre et... Cela n’a pas apporté des résultats, Seigneur. Les gens sont... les gens veulent toujours former plus de dénominations et se diviser, ils veulent coloniser et–et séparer les hommes les uns des autres. Ô Dieu! laisse-nous nous tenir tranquilles jusqu’à ce que nous entendions la Voix de Dieu, qui fusionne nos âmes les unes avec les autres. Accorde-le, Seigneur. Exauce-nous, pardonne-nous et donne-nous cet Esprit afin que nous vivions jour après jour.

162      Guéris la maladie au milieu de nous, Seigneur. Ceux qui sont ici, qui ne se sentent pas bien, Père, nous prions qu’ils n’aient même pas à attendre le service de guérison du vendredi soir, mais puissent-ils–puissent-ils juste en ce moment dans cette douceur, là au fond du creux, écouter la Voix de Dieu parler, disant: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Et alors ça ne sera pas le fait de passer par des lignes de prière, et–et à différents endroits, ni des évangélistes qui leur imposent les mains, mais ce sera une expérience qui fera qu’ils vont toujours se sou-... Ils sauront qu’il s’est produit quelque chose. Accorde-le, Père.

163      Mais par-dessus toute chose, pardonne-nous nos offenses. Nous aimerions nous tenir irréprochables en ce jour-là. Car nous demandons ceci au Nom de Jésus et à cause de Lui. Amen.

164      Pouvez-vous me jouer cet hymne: Etre comme Jésus? M’entendez-vous? Etre comme Jésus, sur terre je désire ardemment être comme Lui.

            Le connaissez-vous? Est-ce là ce que vous aimeriez être? Certainement. Combien connaissent ce chant? Faisons... Très bien. Chantons cela maintenant dans l’adoration: Etre comme Jésus. C’est mon désir. J’ai besoin de Son Esprit. C’est quelque chose que je–je–je... Vous ne pouvez pas nettoyer vos taches, pas plus qu’un léopard ne peut enlever ses taches en les léchant. Vous ne le pouvez pas. Adorons-Le tout simplement et disons-Lui d’ôter [de nous] toute conscience du péché, toute incrédulité, et qu’Il établisse en nous cette–cette chose qui nous fera savoir où nous nous tenons; il n’y a point de péché sur notre chemin. Dieu répond à la prière et nous savons que c’est la vérité. Mais si notre coeur nous condamne, alors Dieu ne nous entendra pas. S’il y a une condamnation, ôte cela, ô Dieu.

165      Chantons maintenant; si vous pouvez m’aider. Donnez-nous un accord, si vous le connaissez. Très bien. Alors je vais vous montrer un chant que nous pouvons chanter, un certain bon et vieux cantique. Je sens vraiment que l’Esprit veut que nous L’adorions en chantant en ce moment. Vous sentez-vous ainsi? Aimeriez-vous chanter quelque chose au–au Seigneur Jésus, quelque chose, et Le rendre...

166      Vous savez, c’est ça chanter. Vous savez, le prophète a dit... Il était complètement dérangé, c’était Elie. Et il a dit: «N’eût été par égard à la présence de Josaphat, je ne t’aurais même pas regardé. Mais néanmoins, faites-moi venir un joueur de harpe.» Et ce dernier a commencé à chanter et à jouer de cet instrument. Et pendant qu’il jouait, alors l’Esprit de Dieu est venu sur le prophète. Vous vous souvenez de cette histoire ou pas?

167      Oh! comme c’est merveilleux d’être comme Lui! Combien connaissent ce vieux chant: De la place, de la place, il y a de la place à la Fontaine pour moi? Combien connaissent cette chanson-là? La connaissez-vous, soeur, cette chanson-là? Hein? Pardon? Vous la connaissez?

168      Eh bien! maintenant, vous pouvez avoir toutes les petites chansons que vous voulez, les petits chants de jubilé. C’est bon. Mais quant à moi, ramenez-moi avec ces cantiques-ci. Je crois qu’ils sont... Lorsqu’il a pris la plume et qu’il s’est mis à écrire...

            Combien connaissent ce vieux chant: Plus près de Toi, mon Dieu? Ça, c’est un ancien. J’aime cela aussi. Donnez-nous un accord de cela, soeur: Plus près de Toi, mon Dieu.

169      Vous direz: «C’est un chant funèbre.» Nous avons besoin d’un chant funèbre. C’est vrai. Je veux que tous les péchés qui sont en moi, qui sont vivants en moi meurent. Pas vous? Avant que vous ne soyez vraiment brisé, vous ne serez jamais bien modelé. Oh! combien ce chant est merveilleux!

Mon Dieu plus près de Toi,
Plus près de Toi!
Même si c’est la croix qui me relève,
Mon chant sera toujours:
Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi, mon Dieu.
Plus près de...

            Fermons les yeux maintenant, et levons les mains et chantons cela.

Plus près... mon Dieu.

170      Dieu, notre Père, modèle nos coeurs et change-les, Seigneur. S’il y a le péché parmi nous, ôte-le du milieu de nous. Peu nous importe le niveau que nous devons atteindre, Seigneur, s’il nous faut être traités de tous les noms, méprisés et rejetés, laisse-nous être près de Toi, Seigneur. [Frère Branham commence à fredonner–N.D.E.]

171      Ô Seigneur! nous T’aimons, Père! Ô Dieu! pardonne-nous...?... L’un de ces jours, Seigneur, si Tu tardes, nous descendrons les allées ici étant des personnes différentes, en train de parler, de converser. Oh! pardonne-nous maintenant, Seigneur, nos manquements. Nous T’adorons. Nous sommes simplement comme des enfants, Seigneur, adorant dans l’Esprit. Laisse que cette petite brise, ce vent dans lequel Dieu se trouvait devant la caverne ce jour-là, dont je parlais, mais que cela puisse traverser chaque coeur ici présent, Seigneur. Qu’un murmure doux et léger parle. Dénonce nos péchés, pardonne-nous pendant que nous nous attendons à Toi, Seigneur. Au Nom de Jésus, nous prions. Amen.

172      Je ne connais pas votre opinion. Chaque homme a son opinion. Mais pour moi, ceci se passe lorsque Christ vient, ce sentiment doux et humble. Pour moi, c’est le murmure doux et léger qui parle plus fort que le vent impétueux. Croyez-vous sincèrement dans votre coeur que c’est vrai? Certainement, c’est cela.

173      Maintenant, tenez donc la main de quelqu’un qui est assis à côté de vous. Chantons cela une fois de plus. Serrez la main de quelqu’un qui est près de vous pendant que nous–pendant que nous chantons cela: Plus près de Toi, mon Dieu. Serrez tout simplement la main à quelqu’un. Je sais qu’il y a toutes les différentes églises qui sont assises ici maintenant. Chantons simplement cela une fois de plus.

Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi!
Même si c’est la croix qui me relève;
Mon chant sera toujours,
Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi!

174      Que Dieu vous accorde de ne jamais sortir de cette attitude dans laquelle vous êtes maintenant. Restez doux devant Dieu, attendez Sa Voix, la petite Voix douce et tendre qui parle, qui chassera toute votre culpabilité et votre honte, le Sang de Jésus.

            Que Dieu vous bénisse maintenant. Y a-t-il quelque chose de plus que vous aimeriez dire, Frère Joseph? Très bien. Que Dieu vous bénisse maintenant. A demain.

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