Tenir Des Conférences

Date: 60-0608 | La durée est de: 1 heure et 57 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup. Vous pouvez vous asseoir. Nous sommes certainement heureux d’être ici ce soir en cette troisième soirée de la... de cette grande conférence. Et pendant que nous sortions, je m’entretenais avec frère Weston et frère David duPlessis sur le–l’avancement de l’Eglise en ce jour, sur le fait que Dieu est à l’oeuvre parmi toutes les dénominations et fait sortir les gens qui ont faim et soif du Saint-Esprit.

            Nous sommes vraiment reconnaissants pour ces choses.

            Et maintenant, en sortant là, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a serré la main. Il a dit: «Frère Branham, je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer, a-t-il dit, mais... ou de vous parler.» Et il a dit: «J’ai été guéri lors de vos réunions de Palm Beach (Je crois que c’était ça, quelque part).» Oh! je–je pense que lorsque je traverserai la rivière, j’espère voir des milliers de ceux-là qui ont–qui ont été...

2          Parfois la vie ici devient très... Oh! Je ne sais pas. Vous–vous vous empressez, vous êtes dans un tourbillon d’activités, comme ma mère appelait cela; et vous vous retrouvez presque à la case départ. Et de toute façon, je ne vois pas pour quelle raison nous sommes dans un tel empressement. Voyez-vous? Nous ne réalisons pas des choses plus que les gens l’ont fait... le firent au temps de Moody, de Finney, de Knox et de Calvin. Ils se déplaçaient à cheval et en buggy, et ils tenaient de vieilles réunions dans des camps comme ceci, et ils dressaient les tentes dans les bois et prenaient de l’écureuil comme petit déjeuner, et des haricots comme dîner, et il n’y avait aucun problème. Vous souvenez-vous de cela, Frère Sullivan? Il y a très longtemps à cette époque-là, là au Kentucky? [Le frère répond: «Oui, j’aime encore cela.»–N.D.E.]

            Moi aussi, Frère Sullivan. C’est certainement délicieux. Nous venons tous deux du Kentucky et nous avons beaucoup de choses en commun, cet homme par ici au coin. Et il pensait m’avoir eu quand j’étais ici la dernière fois.

            Il a dit: «Je parie que vous ne savez pas ce que c’est qu’une ‘acifidity.’»

            J’ai dit: «Ne me dites pas que j’ignore ce que c’est. Je–j’en portais un paquet autour du cou à l’école au point que je... Personne ne s’assoyait même à côté de moi. Certainement que je sais ce que c’est.»

            Combien savent ce que c’est? Eh bien, je vous prie de regarder les gens du Kentucky qui sont ici. Frère Banks Wood, avez-vous levé la main, là où vous êtes? Eh bien, je vois que vous avez levé la main; c’est bien. C’est une bonne chose que vous l’ayez fait. Frère Wood est l’un des hommes qui étaient là, lui et son frère qui est là, quand le petit poisson est revenu à la vie ce jour-là. Il était–il était présent.

3          Eh bien, nous avons tous au... Si vous passez tous autant que moi de bons moments ici au terrain de camping, eh bien, en visitant les gens et tout...

            Nous passons vraiment des moments merveilleux. Et maintenant, je pense que nous devrions faire en sorte que chaque parcelle de ces réunions compte pour la gloire de Dieu, chaque portion de celles-ci. Eh bien, j’entends les pour et les contre: les uns disent que nous devrions consacrer une soirée de prière pour les malades, et d’autres disent: «Frère, n’arrêtez jamais cela, la façon dont mon âme se régale par contre.» Alors, nous ne savons pas... Mais je pense que nous devrions avoir une soirée de prière pour les malades, prier pour eux. Vous savez, les gens ont reçu comme enseignement que l’on devrait imposer les mains aux malades. Pour moi, tel que je le conçois, pourvu que l’on sache que le Saint-Esprit est là, alors le travail est fait. Voyez-vous? Cela–c’est tout; c’est fini.

4          Et c’est ce que nous voyons outre-mer, frère Mattsson que nous... Aussi longtemps qu’ils peuvent voir quelque chose arriver, s’ils se rendent compte que la puissance surnaturelle de Dieu est là, ils vont tout simplement l’accepter, et ils se lèvent carrément et marchent. S’ils... Ils pourraient tituber pendant un moment, s’ils quittent un fauteuil roulant ou quelque chose comme ça, mais ils vont continuer à se déplacer jusqu’à ce qu’ils partent en marchant. Et ainsi les gens...

            Mais ici, il semble pratiquement que vous devez imposer les mains aux gens; c’est ce qui leur a été enseigné. Eh bien, si vous... Bon, c’est en ordre; c’est parfaitement en ordre. Mais si vous voulez patienter, dans les Saintes Ecritures, c’était une tradition juive, l’imposition des mains.

            Maintenant écoutez, quand la fille de Jaïrus était à l’article de la mort, Jaïrus a dit: «Viens, impose-lui les mains et elle vivra.» Voyez-vous, une tradition juive.

            Mais quand Il est allé à la maison d’un homme des nations, où, le serviteur de ce dernier était couché à l’article de la mort, l’homme a dit: «Je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit; je ne m’estime pas non plus digne de venir auprès de Toi.» C’est la raison pour laquelle il avait envoyé quelqu’un Lui parler. Cet homme a dit: «Dis seulement un mot, et mon serviteur vivra.» Il a dit: «Car je suis un homme qui a des personnes sous mon autorité, et si je dis à un homme: ‘Va!’ il va; et à celui-ci: ‘Viens!’ il vient. En d’autres termes, tous ceux qui sont sous mon autorité doivent m’obéir.» (Et que disait-il, un homme des nations, à Jésus?) «Je reconnais que Tu es le Fils de Dieu, et toutes les maladies sont sous Ton autorité. Tu peux dire à la maladie: ‘Pars!’ et elle doit s’en aller.» Voyez-vous?

            Tout ce qui est sous Son pouvoir est–est–est–est... Et il a reconnu que la maladie, le péché et tout étaient sous–sous le contrôle de Jésus, qu’Il pouvait contrôler cela. Eh bien, je pense que c’est de cette façon que nous devrions considérer cela aujourd’hui; j’ai essayé pendant des années. Mais vous voyez, ce qui fait cela... il y a beaucoup d’autres frères qui sont dans le champ de mission, et ils imposent les mains aux malades et ils obtiennent beaucoup de succès.

            Et cette façon de faire, j’ai simplement étudié cela et j’ai cessé il y a environ un an, et j’ai dit: «Eh bien–eh bien, aussi longtemps que je suis en Amérique, nous allons tout simplement prier pour les malades et leur imposer les mains. C’est tout à fait juste, car je trouve que cela produit de meilleurs résultats.»

5          Mais en fait, la vérité, si le Saint-Esprit peut se tenir ici et aller là-bas dans cet auditoire et faire les mêmes oeuvres qu’Il faisait quand Il demeurait dans un Corps appelé Jésus-Christ, et qu’Il puisse vous donner la foi pour croire cela et me donner un don pour prouver cela, c’est absolument la Présence du Saint-Esprit, pour moi, l’oeuvre est terminée; elle est achevée depuis le Calvaire. Et maintenant, croyez simplement cela et continuez à agir sur base de cela. Ne–n’ayez plus rien à penser là-dessus; c’est tout simplement achevé et c’est tout. Dieu l’a dit et cela est tiré au clair.

            Je continue à parler... Eh bien, vous allez geler ce soir en étant assis là, n’est-ce pas? Ici il fait beau temps. Je préfère que ce soit ainsi, au lieu qu’il fasse extrêmement chaud, vous seriez tout simplement assis là à vous éventer aussi fort que possible.

6          Ainsi maintenant, ce soir je désire lire dans les Saintes Ecritures pour avoir un texte, et je vais m’efforcer de vous laisser sortir aussi vite que possible. Mais avant que je ne le fasse, combien trouvent que ce serait bien d’avoir directement une–une soirée de guérison? J’aimerais voir si les gens sont disposés pour cela. Maintenant, levez vos mains, vous qui trouvez que nous devrions l’avoir directement. Très bien. On dirait que nous devrions en avoir une directement, n’est-ce pas? Certainement, environ quatre-vingt-quinze pour cent. Eh bien, nous aurons alors un service de guérison demain soir. Qu’en pensez-vous? D’accord? Nous aurons un service de guérison demain soir, et nous prierons pour les malades. Nous ne savons pas ce que Dieu fera. Nous ne disons pas que les gens seront guéris. Je... Ils l’ont toujours été, mais nous allons tout simplement faire confiance à Dieu pour les malades demain soir. Qu’en pensez-vous? Et je–je prierai pour vous demain soir.

            Et alors, demain après-midi, je crois (étant donné qu’il y a beaucoup de gens), je verrai... Je ne suis pas fort en matière d’estimation. Je dirais qu’il y a au moins deux mille personnes ou plus, ici. Et ainsi, à ce propos, il pourrait y avoir environ mille cinq cents personnes ici (ou plus), pour qui il faut prier, s’il y en a deux mille. Et puis, il pourrait y avoir... Il y avait un... Ça fera un nombre important, ce qui occasionnerait une bousculade et une congestion; ainsi nous serons peut-être obligés de prendre demain soir, et la soirée suivante. Je me disais que dans une conférence, je devrais simplement parler aux gens, s’ils peuvent supporter cela. Et ensuite, après que la conférence sera terminée, j’aurai deux soirées pour rester ici prier pour les malades, et ce sera samedi et dimanche. Et c’est ce que je comptais faire, juste utiliser ceci pour un appel à l’autel.

7          Maintenant, je suis... j’aimerais dire ceci... que je pense que la guérison divine est une chose glorieuse; c’est l’un des attributs de Dieu (je crois cela) pour guérir les malades. Mais je crois que le salut de l’âme vaut de loin plus que toute guérison divine. Voyez-vous? Ça vaut de loin plus. Et j’ai remarqué l’autre soir, quand je demandais combien de pécheurs étaient présents au camping, qu’il n’y en avait que quatre ou cinq. Et ils sont venus se tenir ici pour recevoir le salut. Et puis, si vous êtes...

8          Si vous n’avez pas encore reçu le Saint-Esprit, écoutez, mon précieux frère. Bien des fois les gens parlent contre cela, disant que ce n’est pas pour aujourd’hui; c’est pour aujourd’hui. Voyez-vous? Le Saint-Esprit... Et ne quittez pas ce terrain de conférence jusqu’à ce que vous L’ayez reçu; accrochez-vous à Dieu. La–la... Continuez simplement...

            Ne–ne–ne vous fabriquez pas une manière à vous, dont vous voulez recevoir Cela (Voyez-vous?), en vous mettant en tête que vous devez voir quelque chose ou éprouver une sensation. Lorsque vous entrerez là pour prier, allez-y tout simplement en disant: «Seigneur, j’entre pour recevoir le Saint-Esprit.» Voyez-vous? Et Il s’occupera du reste. Soyez simplement–simplement très sincère et démolissez toutes les pensées selon lesquelles vous n’allez pas Le recevoir. Souvenez-vous que ce soir, c’est la soirée où vous allez Le recevoir. Voyez-vous? C’est juste ça.

            C’est comme ce qui se passa avec un vieil homme, autrefois. Il–il n’arrivait pas... Il n’arrivait pas à garder son salut. Il–il était sauvé et ensuite, peu après, il faisait quelque chose de mal. Le diable lui disait: «Tu vois, Tu n’as jamais été sauvé.»

            Eh bien, cela a continué pendant longtemps. Et un jour, il est sorti là dans le champ; il a encore prié sérieusement. Il a dit: «Maintenant, Seigneur, je–je–je sais que Tu m’as sauvé.» Alors il a dit: «Satan, je vais te faire quelque chose.»

            Alors il est allé chercher une hache, et il s’est coupé un très gros et long piquet; il l’a enfoncé dans le sol, et il a dit: «Satan, si jamais tu venais vers moi pour me dire que je ne suis pas sauvé, je vais te ramener directement ici et te montrer ce piquet. C’est juste ici que cela est arrivé. (Voyez-vous?) A partir d’ici, je suis sauvé.»

9          Eh bien, enfoncez tout simplement le piquet ce soir. Dites: «Satan, à partir de cet instant même, je vais rester à ce piquet jusqu’à ce que–jusqu’à ce que Dieu me donne le Saint-Esprit. Tu ne me raviras plus cela, et... ou, tu ne m’ôteras plus mes pensées, tu ne me feras plus croire que je suis trop fatigué ou que je devrais faire autre chose.»

            Aussi longtemps que vous avez de telles pensées, vous ne Le recevrez jamais. Vous devriez entrer là en disant: «C’est le moment où je vais Le recevoir. C’est mon heure.» Et–et vous Le recevrez.

            Mettez-vous vraiment–vraiment au travail avec Dieu, et Dieu se mettra vraiment au travail avec vous. C’est juste. «Approchez-vous de Moi, et Je m’approcherai de vous, dit l’Eternel.»

10        Bon, demain soir, le Seigneur voulant, j’enverrai Billy Paul (Mon fils) ici pour–pour distribuer des cartes de prière à vous qui voulez que l’on prie pour vous. Combien de gens venant d’autres Etats, pour qui on doit prier, sont ici maintenant? Ou des gens qui ne sont pas de cette ville et qui sont ici présents? Faites voir vos mains. Oh! il y a suffisamment de monde pour beaucoup de cartes de prière, il va donc les distribuer tôt, ainsi cela ne dérangera pas le reste de la réunion. D’habitude, à quelle heure est-ce que vous... les gens commencent-ils à venir à la réunion, Frère Sullivan? [Frère Sullivan répond: «A n’importe quel moment, à partir de 17 heures, Frère Branham.»–N.D.E.]

            Ça va, de 17 heures jusqu’à environ 18 heures 30 alors, demain soir venez ici et–et nous distribuerons les cartes de prière, et nous appellerons la ligne, et nous prierons pour les gens au fur et à mesure qu’ils passeront sur l’estrade.

11        Maintenant, le texte de ce soir est un texte très étrange. Et cependant, c’est un très bon texte pour... et un texte bien connu. Et il se trouve dans Esaïe, au chapitre 1, verset 18. Et je crois... lisons quelques versets avant cela, et faisons un con-... voyons si nous pouvons en tirer un contexte. Commençons au verset 15 ou plutôt au verset 16, c’est peut-être mieux.

          Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal.

          Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve.

          Venez... plaidons! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.

            Et maintenant, si je peux considérer cela comme un texte pour ceci, pour en tirer un contexte, j’aimerais intituler ce dont je voudrais parler ce soir: Tenir des conférences. Et inclinons la tête maintenant pour une conférence avec Dieu avant que nous n’allions plus loin.

12        Notre très Bienveillant et Aimable Père, le Dieu de toute vie, qui nous a envoyé Ton aimable Fils, le Seigneur Jésus, afin qu’Il soit l’expiation de nos–de nos péchés; Il a pris la forme de la chair du péché, et a été fait péché pour nous afin que nous qui sommes indignes nous soyons rapprochés de Dieu, au travers de l’effusion du Sang une fois pour toutes. Et nous nous sommes rassemblés ici dans cette conférence, Seigneur, durant ces soirées, pas juste pour être vus des autres, ou pas tellement pour nous associer les uns aux autres. Seigneur, nous prions que, si c’est ce qu’a été l’attitude des gens (et la mienne) jusqu’à ce moment-ci, Tu nous pardonnes nos péchés.

            Nous sommes arrivés, Seigneur, dans l’âge où la mort frappe. Nous sommes arrivés au temps où nous sentons qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps. Et nous nous sommes rassemblés ici dans un seul but, celui de nous rapprocher de Toi. Nous voulons que nos péchés soient sous le Sang; nous voulons une communion intime; nous voulons en parler avec Toi, Seigneur, avant que Tu ne viennes. Car en ce jour-là, ce sera alors trop tard.

13        Et nous Te prions ce soir, Père divin, de placer une telle faim dans les coeurs des gens qu’il se tiendra tout le long des rives de cette rivière des réunions de prière: des hommes dans un état désespéré rechercheront Dieu, sachant qu’il leur faut trouver le repos de leurs âmes et recevoir le Saint-Esprit, sinon ils plongeront un jour dans une éternité sans Te connaître. Ô Dieu, sois miséricordieux envers nous. Et tandis que nous voyons nos églises et nos propres groupes du Plein Evangile commencer à se refroidir, et qu’il semble ne plus y avoir de gémissements à cause des âmes perdues; on ne voit plus ces prières sincères et cette méditation de toute la nuit sur la Parole. Et nous semblons avoir tout simplement dérivé, Seigneur. Pardonne-nous, ô Dieu, et fais que nous nous renouvelions ce soir par le Saint-Esprit.

            Quand nous pouvons penser aux jours passés, à l’âge des méthodistes, quand ils priaient toute la nuit et versaient des larmes amères à cause des perdus, et ils n’avaient point de paix. Et ce soir, on dirait que nous pouvons bien nous habiller, nous asseoir et écouter, et rentrer chez nous indifférents. Ô Seigneur, secoue nos coeurs ce soir; place en nous le zèle pour les âmes perdues. Puissent les ministres et les laïcs, chaque personne devenir une partie du Royaume, ayant un désir ardent de faire une tournée dans les villes et partout, de tirer des égouts les perdus et–et les récupérer comme des tisons pour le Seigneur. Accorde-le, Père.

14        Nous lisons dans la Bible qu’il est dit que l’Ange est allé marquer ceux qui soupiraient et gémissaient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville. Et nous comprenons par les Ecritures que c’était à la Première Venue du Saint-Esprit dans la ville de Jérusalem. Et ensuite, à Sa Seconde Venue, dans le... cet âge où Il appelle à sortir des nations un peuple qui puisse porter Son Nom, combien plus devrions-nous être préoccupés, soupirer et gémir à cause des abominations qui se commettent. Nous voyons des églises pratiquer le rock-and-roll, jouer à la loterie, organiser toutes sortes de concours de natation et ainsi de suite dans l’église, alors que les réunions de prière et les réunions de veille de la nuit sont oubliées.

15        Ô Dieu, ramène-nous à la véritable chose. Que le Saint-Esprit vienne parmi ces gens ce soir, Seigneur, et commence une Pentecôte juste ici. Accorde-le, Seigneur, dans chaque coeur; ils en ont réellement besoin. C’est le désir de leur coeur de faire cela, mais le souci du monde et la vitesse avec laquelle le temps passe leur ont fait la cour et les ont tout simplement séduits et détournés de cela. Seigneur, commence à partir de cette chaire, à partir de moi, et va dans l’auditoire. Et agis comme jamais auparavant, et donne-nous un zèle pour les âmes perdues. Accorde-le, Seigneur.

            Ces commentaires qui seront faits à partir de la Parole (si telle est Ta volonté), nous prions que cela soit une semence dans les coeurs des gens, pour répondre à cette prière pour Ton serviteur. Accorde-le, Seigneur. Nous croyons... Et je crois de tout mon coeur, que si une telle réunion se tenait en ce lieu, il y aurait constamment un service de guérison. Satan et sa puissance ne pourraient demeurer dans un groupe aussi saint que cela. Accorde-le, Seigneur. Je Te confie tout cela, et je m’attends à ce que Tu prononces la Parole maintenant; laisse Ton Saint-Esprit L’interpréter aux coeurs des gens. Car nous le demandons au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus. Amen.

16        A propos du–du sujet de ce soir: Les Conférences, ces derniers temps nous avons beaucoup entendu parler des conférences. Partout où vous prenez un journal, vous y voyez presque toujours qu’un diplomate ou une autorité a tenu une conférence à certains endroits, et–et que certaines choses sont arrivées. Et nous nous demandons à quoi servent les conférences. Pourquoi–pourquoi tient-on des conférences? Quel est leur but? C’est pour réunir les gens, et débattre de différentes choses. Quand nous nous réunissons à une conférence, nous devons discuter ensemble sur des problèmes.

            Et je pense que ceci est l’une des plus belles Ecritures, quand Dieu a dit: «Venez, et que vous et Moi tenions une conférence. Réunissons-nous, plaidons un peu sur les choses. Et si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine. Si seulement vous venez et que nous plaidions ensemble là-dessus.»

            Et nous voyons ce soir (comme tout le monde le sait) que nous perdons vraiment du terrain. En tant qu’un peuple, nous perdons du terrain. Le monde se glisse parmi nous d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez le voir, le sentir, et vous pouvez le remarquer. Le monde s’infiltre parmi nous. Je pense donc que ce devrait être un moment merveilleux pour nous de tenir une conférence, et de venir nous entretenir là-dessus avec Dieu pour voir quel est le problème.

17        Je lisais l’autobiographie de Charles G. Finney, comment, étant un avocat, il... Beaucoup de nos lois sont basées sur la Bible, cela l’a poussé à–à étudier la Bible. Et il y a lu que Dieu a fait ces promesses, et il a vu l’église, que tant de gens priaient pour un réveil et que leur prière avait échouée. C’est parce qu’ils manquaient la foi.

            Quand vous demandez quelque chose à Dieu, invoquez-Le, parlez-Lui, et n’arrêtez pas jusqu’à ce que vous obteniez la réponse. Alors, vous saurez comment vous y prendre désormais.

            Et j’ai lu qu’il s’y est pris d’une manière simple comme un enfant, et qu’il a tenu cette conférence avec Dieu, et il en a parlé avec Lui, et il était l’un des plus grands guerriers de l’âge que nous ayons eus, depuis saint Paul. En effet, il en a parlé avec Dieu, et il a possédé son terrain, et il a possédé là où il se tenait, et il s’est tenu là avec Dieu et ensuite, il a continué.

            C’est ce qu’il nous faut faire. C’est ce qui peut se faire juste ici sur ce camping, et cela accomplira plus que cinq cents autres rassemblements.

18        Alors, vous direz: «Laissons le prédicateur le faire.» C’est une affaire individuelle; cela concerne chacun d’entre nous. Le prédicateur peut le faire lui-même. Il pourrait prier et recevoir la bénédiction pour son âme, et rester tout l’après-midi sous l’onction du Saint-Esprit pour entrer dans la présence de son assemblée étant sous l’onction, sentant la puissance de Dieu, mais si cette assemblée n’est pas restée dans la même atmosphère... Voyez-vous, ça change les choses. Il doit faire entrer l’assemblée dans la même atmosphère. Mais alors, quand l’assemblée est prête à rencontrer le Saint-Esprit, alors je vous assure, les pécheurs se frayeront leur chemin jusqu’au Calvaire en pleurant. Si nous pouvons simplement prendre cela en tant qu’individu... Vous êtes tout autant responsable que n’importe lequel de ces ministres. Dieu vous tiendra responsable en tant qu’individu.

19        Et Il a dit: «S’il y a un quelconque péché, s’il y a un quelconque doute, s’il y a un mal quelconque, venez et parlons-en. Discutons-en ensemble; voyons qu’est-ce qui ne va pas. Et si vos péchés sont comme le cramoisi (or, le péché c’est l’incrédulité, nous savons cela), si vous avez douté, si vous vous êtes demandé quand vous recevriez le Saint-Esprit ou quand vous seriez guéri et ainsi de suite; si vos doutes sont rouges comme la pourpre, ils seront blancs comme la neige.» Voyez-vous?

            Dieu a fait la promesse; Dieu tiendra Sa promesse. Et Il nous a adressé à chacun d’entre nous une invitation pour venir. «Réunissons-nous...»

            A la fin de la Bible il est dit: «Quiconque veut, qu’il vienne. Que celui qui entend vienne, que celui qui a soif vienne. Quiconque veut, qu’il vienne.» C’est une invitation.

            Et qu’en serait-il si vous étiez si intelligent que le président de nos Etats-Unis vous demandait d’aller tenir une conférence avec Khrouchtchev? Quel honneur serait-ce que le président vous invite à aller vous entretenir avec lui, trouvant que–que vous êtes capable de tenir une conférence avec Khrouchtchev! Mais, souvenez-vous, ici il ne s’agit pas du président, mais c’est le Dieu du Ciel qui vous a adressé une invitation de venir pour une conférence avec Lui, pour votre bien.

20        Eh bien, les conférences sont des rassemblements. Et généralement, les conférences se tiennent à un moment, quand on est dans un état d’urgence. Eh bien, il y a quelque temps, nous avons eu ce que nous connaissons sous le nom de «La Conférence des Quatre Grands». Elle fut tenue lors de la Seconde Guerre mondiale, quand on en est arrivé à un moment crucial. Quand le monde libre ne savait plus quoi faire, ils ont réuni ce qu’ils pensaient être les hommes les plus intelligents qu’ils avaient. Et ils les ont réunis, parce qu’ils devaient réunir tout ce qu’ils avaient pour donner la réponse sur ce qu’il fallait faire.

            Je pense qu’aujourd’hui il est temps que les pentecôtistes se mettent ensemble, qu’ils mettent de côté leurs différends et se mettent ensemble sur une même base. Car nos églises deviennent trop relâchées. Je pense qu’il nous faut tenir une conférence de toute la nuit et toute la journée avec Dieu, sur: «Qu’allons-nous faire?», car le moment est crucial.

            Et quand notre président des Etats-Unis, M. Churchill et différents diplomates de tout le monde libre se sont réunis, ils ont tenu une conférence. Et ils ont débattu de la question et ont pris des décisions sur certaines choses, et ils ont décidé de la manière de s’y prendre pour gagner cette guerre, afin que le monde puisse rester libre.

21        Je me souviens d’un ministre de Louisville, au Kentucky (un ami à moi) au temps de cette conférence. Les gens attendaient de voir ce que serait le rapport, quelles décisions seraient prises. Et ce ministre était... avait sa radio allumée, et il suivait le rapport de la conférence. Et–et c’était au temps où Mussolini, Hitler et les autres étaient en train de progresser considérablement. Et pendant qu’il suivait avec tout ce qu’il y avait en lui, pour écouter, pour voir ce que serait le résultat (ce qu’ils avaient décidé de faire), quelqu’un a frappé à la porte. Et il est allé à la porte, et un homme se tenait là avec un tas de papiers sous le bras, un enfant, avec une longue chevelure lui tombant au niveau du cou; il portait une sorte de salopette rabaissée au niveau des hanches comme un hippie moderne.

            Et il a dit: «Dites donc, prédicateur, vous êtes le pasteur de l’église qui est ici; vous avez une grande influence dans cette ville.» Il a dit: «Je–j’écris des poèmes.» Il a dit: «Je–je voudrais que vous veniez me donner une recommandation, afin que je puisse faire publier ma poésie.»

            Et ce ministre a dit: «Fiston, entre juste un instant. J’essaye de suivre le rapport de cette conférence pour savoir ce qu’il en est de notre nation, pour savoir ce qu’ils ont décidé de faire.» Et il a dit: «Ne voudrais-tu pas entrer et t’asseoir jusqu’à ce que ce soit fini?»– Oh! a-t-il dit, ceci est plus important que d’écouter cela!

            Oh! Pour une personne... Si nous sommes de vrais Américains, il n’y a rien de plus important que de suivre une telle conférence pour voir où nous nous tenons. C’est ainsi que les gens agissent aujourd’hui en rapport avec l’église. Ils sortent ici, ils courent çà et là, et ils font des extravagances avec le monde; et ils n’ont pas le temps d’aller à l’église pour écouter, ou de s’asseoir dans une conférence pour écouter l’Evangile être prêché. Oh! nous devrions nous intéresser à chaque réunion et à chaque conférence où se réunit le peuple de Dieu; nous devrions nous intéresser à cela.

22        Voyez, on est en un moment crucial. Ils ont donc tenu la Conférence des Quatre Grands, et Dieu leur a donné une conduite. Ensuite, on a eu la Conférence de Genève, et il y en eut une autre qu’on a appelée la Conférence de Paris. Et notre cher président, Dwight Eisenhower, a fait récemment une tournée partout dans le monde libre, tenant des conférences et tout.

            Mais, vous savez, Dieu tient aussi des conférences. Et quand un moment crucial survient, une grande urgence, que l’Eglise est dans un état d’urgence, Dieu convoque une conférence. Et faisons un recul dans le passé maintenant pour quelques minutes, et plaçons notre coeur droit dans la Parole maintenant, et écoutons pendant quelques minutes. Considérons quelques conférences que Dieu a tenues. Nous voyons les conférences du monde, et nous entendons parler de leurs résultats. Maintenant, faisons un recul dans le passé pour voir quelques conférences de Dieu.

23        Je désire commencer ce soir à partir de la Conférence de l’Eden. Il y avait... Quand Dieu a créé l’homme à Son image et qu’Il a retiré une côte de son côté et en a fait une femme, quand Il lui a fait une aide et qu’Il les a placés dans le jardin d’Eden pour qu’ils soient Ses enfants bien-aimés... Quand Ses enfants sont... furent perdus, cette information choquante parvint au Ciel: «Tes enfants sont perdus!» Dieu a mis de côté tout ce qu’il y avait au Ciel. Il n’a pas voulu envoyer un ange à leur recherche; Il n’a pas voulu envoyer une légion d’anges. Dieu est venu Lui-même à la recherche de Son propre enfant perdu, parce qu’il y avait un état d’urgence.

            Quel beau tableau pour quelqu’un qui ne croit pas dans la divinité de Jésus-Christ! Dieu fut manifesté dans la chair en Jésus-Christ pour venir sur terre, Il n’a pas confié cela aux mains d’un ange ou à l’autorité d’une église; mais Il vint Lui-même, Il fut fait chair et habita parmi nous, Il alla à la recherche de Son enfant perdu.

24        Et alors, quand... sans doute que Micaël et Gabriel se sont peut-être avancés. Quand le message parvint au Ciel, disant: «Tes enfants sont perdus; ils ont péché et ils se sont éloignés», Dieu n’a pas pris Gabriel pour dire: «Descends chercher Mes enfants.» Il est venu Lui-même! C’était un travail qui concerne l’homme, un travail qui concernait Dieu. C’est la raison pour laquelle je crois qu’en ce jour où nous vivons, alors que les gens cherchent à faire de Jésus juste un prophète, Il était plus qu’un prophète; Il était Dieu manifesté dans la chair, le Fils divin du Dieu vivant. Il était plus qu’un simple voyant ou un homme de bien; Il était Dieu manifesté dans la chair. Dieu Lui-même est descendu pour racheter l’homme, exactement comme Il le fit dans le jardin d’Eden. Oh! Béni soit le Nom du Seigneur. C’est cela l’amour. Dieu a tant aimé le monde qu’Il s’est créé un corps pour y habiter et tabernacler ici parmi nous pour nous sauver.

25        Il n’est pas étonnant que des gens soient devenus fous en essayant d’expliquer l’amour de Dieu. Ce dernier couplet (je crois que c’est cela) de ce fameux et merveilleux cantique «L’amour de Dieu, combien il est riche et pur!»

            Et si nous remplissions l’océan d’encre,

            Et que les cieux étaient faits d’un parchemin;

            Et que chaque tige sur terre était une plume,

            Et tout homme un écrivain de carrière;

            Décrire l’amour du Dieu céleste

            Dessècherait l’océan;

            Ou le rouleau ne pourrait en contenir le tout,

            Même étendu d’un bout à l’autre du ciel.

            Ce dernier couplet fut retrouvé affiché au mur d’un asile de fous. Aucun esprit ne pourrait comprendre l’amour que Dieu a pour Son peuple. Quand Son fils fut perdu, Il a voulu aller Lui-même. Une mère s’élancerait dans un feu pour prendre son bébé quand il est en danger. Un papa sauterait du cinquantième étage pour crier... essayer de prendre son enfant, il ferait n’importe quoi; il donnerait sa vie. C’est ce que Dieu pense au sujet de Son peuple, de Son Eglise, de Ses enfants lorsqu’ils sont perdus. «Plaidons, dit l’Eternel.»

26        Quand Dieu fut informé de cet–cet état d’urgence choquant... Je pense, la première nouvelle qui parvint au Ciel, ce fut lorsqu’Il a appris que Ses enfants étaient perdus. Et Il est venu étant surexcité; Il a parcouru le jardin, cherchant sous chaque buisson:

            «Adam! Oh! Mon fils Adam, où es-tu?»

            Adam et Ève se tenaient là, derrière un buisson, avec leurs feuilles de figuier qu’ils avaient cousues. Le Père faisait des va-et-vient en criant: «Où es-tu? Où es-tu?»... Ce même Dieu fait des va-et-vient dans les allées soirée après soirée, criant la même chose: «Où es-tu? Où es-tu?» Et Il trouve Adam et Ève dans la même condition, avec une sorte de credo qu’ils ont, ou de dénomination sur laquelle ils–ils comptent pour leur salut, se cachant encore derrière une théologie faite de main d’homme, alors que Dieu a pris des dispositions pour vous quand Il a donné Son Fils pour qu’Il meure à votre place. Vous devez–devez naître de nouveau. Les credos ne marcheront pas; une telle conférence se tient dans une certaine association. Mais la conférence de Dieu se tient en Eden, pour régler la question de vos péchés. Et une conférence fut tenue au Calvaire (nous y arriverons plus tard) pour s’occuper de vos péchés et régler le problème du péché, celui de votre maladie et de tout ce qui vous arrivera, le... Cela a déjà été étudié; des dispositions ont été prises. La seule chose que nous devons faire, c’est venir à Dieu, plaider et dire: «Seigneur, je–je n’avais pas l’intention de faire cela.» Des dispositions ont déjà été prises pour cela.

27        Nous voyons donc ensuite que, lorsque Dieu les a trouvés quelque part debout derrière les buissons, tout tremblants et portant des tabliers en feuilles de figuier, Dieu... Comme toujours, pour les conférences du monde, ils cherchent toujours à aller à Genève en Suisse, à un bel endroit, de façon à recevoir l’inspiration. On arrange certains endroits, et alors on convoque la conférence. Je pense que Dieu, quand Il a trouvé Adam et Ève cachés là-bas derrière un buisson... Ils ne pouvaient pas en sortir. Ils ont dit: «Nous ne pouvons pas nous présenter, Père. Nous sommes nus.»

            «Qui vous a dit que vous étiez nus?»

            Alors, ils se sont mis, comme c’est toujours le cas, à faire porter le chapeau à l’autre comme on le dit dans l’armée. Dieu a regardé tout autour et Il a trouvé un arbre, un certain endroit, un endroit qu’Il a trouvé très beau. Et Il a pris quelques peaux, et Il les leur a lancées dans les buissons, et Il a dit: «Couvrez-vous avec ceci, et venez devant Moi.»

            Et ils ont tenu une conférence; ils ont parlé du problème. Alors Dieu a pris des dispositions pour eux. Oh! Je suis heureux qu’il y ait eu la Conférence de l’Eden, qu’Il ne nous ait pas laissés aller sous les feuilles de figuier ou quelque chose que nous pouvons coudre, mais Dieu a tué un animal pour couvrir leurs péchés et Il leur a donné une promesse, à savoir qu’au travers de la Semence de la femme, Il écraserait la tête du serpent, annonçant d’avance ce qu’Il ferait.

28        Je suis si heureux pour la Conférence de l’Eden–d’Eden; là Il a frayé une voie, Il a pris des dispositions, une voie pour ôter le péché. Il a frayé une voie afin que vous puissiez revenir, être ramené dans la communion. Alors que vous seriez perdu et que vous vous tiendriez quelque part, ruiné, sans Dieu, Dieu a pris des dispositions lors de cette conférence. Et Il a pris une... juste pris des dispositions temporairement jusqu’à ce que les véritables dispositions soient données au travers du sacrifice de la Vie de Christ. Il a dit qu’Il–que c’est ce qui se ferait, mais dans cet intervalle de temps, l’agneau devait mourir jusqu’en ce temps-là, jusqu’à ce que l’Agneau de Dieu vienne, Celui qui devait écraser la tête du serpent, laquelle devait blesser Son talon, jusqu’au Calvaire.

            Cette conférence était une réussite. Oh! Elle vaincra le diable partout. La Parole de Dieu vaincra Satan n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quelles circonstances. «Si vos péchés sont comme le cramoisi...»

            Vous avez dit: «Dans toutes les circonstances, Frère Branham?» C’est exactement ce que cela dit. «Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils seront blancs comme la neige. La seule chose que je vous demande de faire, c’est de venir au lieu que J’ai préparé, à l’autel.» Dieu a fait un autel. Il y a un autel; il y a un endroit où vous rencontrez Dieu. «Venez et parlez-en avec Moi. J’ai un lieu préparé et un remède pour vous.»

29        La première conférence a eu lieu en Eden. Il a pris des dispositions. Le premier état d’urgence fut décrété, et Dieu a donné la réponse et Il a donné des dispositions. Mais les gens ne veulent pas accepter ces dispositions, on ne sait pas trop pourquoi. Mais ce fut là que Dieu tint la première conférence avec l’homme lors de l’état d’urgence; Dieu a pris la décision. Ce n’est pas à nous de décider de ce que nous devrions faire; c’est Dieu qui décide de ce qui doit se faire. C’est Dieu qui a dit: «Vous devez naître de nouveau.» Ce n’est pas la–l’association d’une dénomination; c’est Dieu qui a dit cela.

            Et c’est Dieu qui a dit: «Si vous ne naissez d’eau et d’Esprit, vous ne pouvez voir le Royaume des Cieux.» Vous devez naître; c’est cela le remède de Dieu; c’est ce qu’Il avait décidé quand Il a ramené la race humaine dans Sa Présence. Voilà. Si ce n’est pas direct, je ne connais pas cela. C’était cela Sa décision. C’était le Sang qui était le moyen, pas les feuilles, ni une quelconque autre sorte de couverture. Mais la décision de Dieu, lors de la conférence de Dieu, pour les enfants de Dieu qui étaient perdus, la disposition qui avait été prise c’était le Sang, ça a été le Sang, ça l’a toujours été, et ça le sera toujours.

30        Et tenez-vous fermement là-dessus, comme Job d’autrefois qui ne s’en tenait qu’à l’holocauste. On peut vous accuser d’être ceci, cela, d’être un saint exalté ou tout ce qu’ils veulent dire, mais aussi longtemps que vous vous en tenez à ce sacrifice de Sang, que vous gardez vos mains posées sur la tête de Jésus-Christ, en confessant vos péchés, et faisant bon accueil au Saint-Esprit, et que Celui-ci témoigne qu’Il vous a agréé... C’était cela la décision de Dieu. C’est cela la disposition qui avait été prise à la première conférence.

            Je suis si heureux qu’ils aient tenu cette conférence. Cela a réglé la question du péché pour toujours, quand Il a tenu cette conférence. Dans la plénitude des temps Il a envoyé Son Fils, créé à l’image de la chair du péché, Lequel a ôté les péchés et a délivré ceux qui étaient sous le sang des boucs et des brebis, et qui attendaient ce temps-là, et Il les a fait entrer dans la Présence de Dieu. Oh! quelle chose glorieuse de savoir que cette conférence s’était tenue! J’en suis si heureux; je sais que tout chrétien ici est heureux que cette conférence ait été tenue. C’était une conférence.

31        Et puis, parlons d’une autre conférence, lors d’un état d’urgence. Je vais appeler cette conférence la–la Conférence du Buisson Ardent. Dieu avait fait une promesse à Son peuple, et le temps de l’accomplissement de cette promesse était proche. Et Il avait choisi un homme, un prophète, pour faire sortir Son peuple d’Egypte. Mais ce prophète s’était enfui, après avoir essayé de le faire par lui-même.

            Voyez-vous, c’est très exactement ce qui s’était passé en Eden, on essayait encore de se faire des tabliers en feuilles de figuier. Moïse était un homme intelligent; il pouvait enseigner la sa-... la sagesse de son–enseigner aux Egyptiens la sagesse. Il était intelligent; il avait reçu toute leur instruction; c’était un militaire; un grand homme. Et il a essayé de le faire par son intellectualisme, il a essayé de délivrer le peuple de l’esclavage des Egyptiens par son intellectualisme. Cela n’a pas marché. Et aujourd’hui ça ne marchera pas. Dieu a pourvu à une voie; Dieu a une voie pour la délivrance du péché. Et cela ne vient pas par la puissance intellectuelle; cela vient à travers le Sang, et la couverture du Seigneur Jésus.

32        Moïse a essayé ses feuilles de figuier à lui, et ç’a échoué. Cela a échoué à l’époque, cela a échoué en Eden; cela échouera aujourd’hui, cela échouera chaque fois. Vous devez naître de nouveau. Vous devez venir selon la voie de Dieu, que Sa conférence... où il a été décidé de ce qu’il faut faire pour les pécheurs. Et vous devez en venir à ces dispositions.

            Moïse a essayé comme Adam; il s’est couvert et il a dit: «Je suis un grand homme.» Et il a vu un de ses frères être maltraité, et il a dit: «Eh bien, je suis un grand homme; je sais comment faire ça.» Il a tué l’Egyptien, ce qui était une erreur.

           

            Vous voyez donc, il a essayé la voie des feuilles de figuier comme Adam, comme des milliers essaient de le faire dans ce pays même aujourd’hui. La voie des feuilles de figuier ne marchera pas; Dieu a condamné cela à cette conférence. Alléluia. Excusez-moi.

            Non, ne m’excusez pas. Ne le faites pas. Non, monsieur, je voulais bien dire cela; c’est juste. Je ne suis pas hors de moi; je me sens tout simplement bien. Voyez-vous? En effet, je sais qu’il n’existe qu’une seule voie pour arriver au Ciel: c’est au travers de Jésus-Christ; c’est la voie à laquelle Dieu a pourvu; c’est la voie qui a été préparée. Le Saint-Esprit est cette voie-là; rien ne prendra Sa place: aucune théologie, aucune église, aucun grand bâtiment, aucune organisation ni rien ne prendra la place du Sang de Jésus-Christ. La Voie de Dieu, le Saint-Esprit, être rempli du Saint-Esprit... La promesse est pour vous, si seulement vous la recevez. Dieu a pris des dispositions pour quiconque veut. La conférence s’est déjà tenue; les décisions ont déjà été prises.

33        Tout au travers des âges, des hommes se sont achoppés à cela, c’est si simple: juste accepter le Sang. Vous ne pouvez pas vous couvrir vous-même; prenez la couverture de Dieu. Vous ne pouvez pas apprendre comment le faire; il n’est pas question d’apprendre cela. Dieu le fait Lui-même, c’est surnaturel! C’est au travers de la vie; c’est Dieu qui couvre. Vous ne pouvez pas le faire. Et peu importe combien vous essayez de le faire, vous ne pouvez pas vous purifier du péché en adhérant à des églises et en adoptant des credos, pas plus qu’un léopard ne peut ôter ses taches en les léchant. Absolument pas. Plus il les lèche, plus elles deviennent brillantes. Vous devez mourir à vous-même, à vos propres pensées. Abandonnez-vous, et laissez le Saint-Esprit vous couvrir de Sa Présence et de Sa puissance. C’est cela la décision de Dieu. C’est là que la conférence s’est tenue; c’est là que la décision fut prise. C’est ce que...

            Ce sont les lois de Dieu. Ne cherchons pas à imaginer quelque chose d’autre. Prenons tout simplement ce qu’Il a dit à ce sujet. Prenez la voie à laquelle Dieu a pourvu. C’est ça. Prenez cela; acceptez cela; croyez cela. Dieu a pris la décision. Il n’a pas voulu laisser un ange prendre la décision; Il n’a pas voulu laisser Gabriel prendre cette décision; Il n’a pas voulu laisser Micaël la prendre. Il est venu pour le faire Lui-même. Alléluia! Et quand Il fut fait chair, et qu’Il a habité parmi nous, et qu’Il est mort pour nous, Il a frayé la voie Lui-même. Voilà pourquoi Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Aucun homme...

            Il l’a déclaré au travers des âges. Cela a toujours été la Voie de Dieu. Dieu le fait Lui-même. Ce sont Ses propres enfants; Il ne confiera pas cela à un ange. Si donc Il ne veut pas confier cela à un ange, Il ne veut pas confier cela à une conférence ou à un groupe d’hommes, que ce soient des évêques, des papes, quoi qu’ils puissent être. Peu importe combien ils sont merveilleux, cela peut être très bien, mais Jésus-Christ est la voie à laquelle Dieu a pourvu. C’est la voie qu’Il a déclarée; Il a décidé cela à Sa conférence. C’est cela la voie. C’est ce que nous devons...

34        Nous devons nous conformer à Ses exigences. Que serait-il arrivé si, lorsque les Nations Unies s’étaient réunies, ou plutôt les–les Quatre Grands, si une nation avait suivi leur voie en disant: «Eh bien, je vais prendre ce chemin-ci.», et que l’autre nation ait suivi telle autre voie, elles auraient–elles auraient été divisées. Elles auraient perdu la guerre. Il en est de même pour nous les pentecôtistes. Nous devons nous unir et venir à Dieu selon Ses termes à Lui au travers du Saint-Esprit.

            Dieu avait décidé que ce prophète allait délivrer Son peuple, et le prophète a fait exactement comme Son premier fils (Adam); il a pris la route des feuilles de figuier. Ce n’était donc pas bon; Dieu a condamné cela. Et alors, Dieu a dû aller à sa recherche. Il s’était enfui là au loin, avait épousé une femme et il avait eu un enfant, Guerschom. Il avait épousé Séph–Séphora et il vivait là-bas (la fille d’un–d’un sacrificateur de Madian), et il était un gracieux vieux berger, pour qui tout allait bien, n’ayant aucun problème. 

            Et voilà venir Dieu, exactement comme Il le fit en Eden. Quelque chose s’est présenté devant Lui; cela a de nouveau choqué le Ciel, comme ce fut le cas en Eden. Avant la Conférence de l’Eden... Cela a choqué le Ciel, qu’était-ce?

            «J’ai entendu les gémissements de mon peuple.» Alléluia. «J’ai entendu leurs gémissements et j’ai vu leur sueur et leur sang, et le dur labeur auquel les oppresseurs les soumettent. Je suis descendu pour voir pourquoi ils ne sont pas sortis de là.» Alors Il a regardé tout autour, et Il a vu ce prophète en fuite quelque part: la route des feuilles de figuier.

35        C’est exactement ce qu’Il trouve aujourd’hui. Il trouve son prédicateur qui s’en va étudier de la théologie dans une grande école, pour être soumis à un test par un psychiatre afin de voir s’il est suffisamment intelligent pour être missionnaire ou pour amener quelqu’un au salut. C’est là qu’Il le trouve, là dans ce pétrin. Oh! Ce dont l’Eglise a besoin ce soir, c’est d’une autre conférence, d’une conférence convoquée par Dieu! Oui.

            Il l’a donc trouvé. Il a regardé partout dans le désert, cherchant partout. Je peux voir cette Lumière descendre dans chaque petite crevasse, dans chaque petite mare, partout; Il est allé partout pour trouver où était cet homme. Et au bout d’un moment Il l’a trouvé, marchant d’un air détendu au pied du mont Horeb, oh! passant de bons moments, peut-être jouant avec ses enfants et passant de bons moments. Et il avait une ravissante petite femme, et il vivait à l’aise. Et Il l’a trouvé dans cette situation-là.

            Alors Il a dit: «Je dois convoquer une conférence; Je dois encore ramener ce prophète fugitif à sa vocation.»

            J’espère qu’Il fait cela pour beaucoup qui sont en ce lieu-ci. Oh! Aussitôt, Il a choisi...

            Il a dit: «Je vais voir où Je peux Me trouver un buisson. Je dois attirer son attention d’une façon ou d’une autre.» Alors Dieu est monté sur un buisson et s’est tenu là. Oh! Quand Moïse a vu ce buisson, au sommet duquel se tenait cette grande Colonne de Feu en train de brûler, sans que le buisson ne se consume... Il a convoqué une conférence. Je vous assure, une fois que vous marchez sur ces sables sacrés, dans l’une des conférences de Dieu, vous vous en irez une personne différente. Une fois que vous...

36        Adam s’en est allé un homme différent; Moïse s’en est allé un homme différent. Certainement. Il était alors équipé pour aller. Oh! Parfois, cela vous fait faire des choses tout à fait ridicules aux yeux du monde extérieur. Cela vous fera faire des choses que vous ne pensiez pas que vous feriez. Mais, souvenez-vous, vous avez été dans la Présence de Dieu.

            Et permettez-moi de dire ceci tout de suite: Il n’y a point de prédicateur ordonné par Dieu, qui a été ordonné à se tenir derrière la chaire sacrée tant qu’il n’a pas premièrement été en conférence avec Dieu et qu’il ne s’est pas tenu sur ce sable sacré, où lui et Dieu seul se sont tenus. Vous n’avez pas le droit de le faire; vous n’en avez pas le droit. Peu m’importe le nombre de doctorats que vous avez; ça ne représente pas grand-chose [Frère Branham claque les doigts.–N.D.E.] pour Dieu, rien du tout. Il vous faut avoir été en conférence. Ils ont dû la tenir là, Moïse a dû le faire, pour rencontrer Dieu; il a dû recevoir les ordres de Dieu; et c’est là qu’elle s’est tenue.

37        Et maintenant, il y a tant de différentes doctrines et tout aujourd’hui, des serpents à la langue habile, au point qu’ils peuvent tout expliquer avec la Bible, placer la chose dans un autre jour. Des serpents, je ne m’excuse pas du tout pour cela. C’est exactement ce que c’était. Avec des manières obséquieuses, ils vont là, tout étincelants, raffinés, avec une chevelure ondulante, et portant un smoking; c’est cela l’aspect du diable. Ce n’est pas un vieux croquemitaine, avec du whisky coulant de sa bouche; en ces jours-ci c’est un démon raffiné, je vous assure. La Bible dit qu’il est si subtil qu’il séduirait même les élus si c’était possible. C’est juste.

            Oh! C’est un étudiant de la Bible, un érudit. Quand il a rencontré Jésus, il Lui a cité les Ecritures l’une après l’autre. Jésus a dit: «Mais il est aussi écrit...» Amen? Il était une certaine personne.

38        Ainsi, Moïse... Il était là exactement comme vous devez l’être. Peu importe combien un homme est éloquent, peu importe combien les gens essaient d’expliquer cela... Si jamais vous avez été derrière le désert, si vous avez été convoqué dans la Présence de Dieu, vous vous êtes tenu là, vous Lui avez parlé et avez senti Sa puissance vous pénétrer comme cette Lumière qui sortit de ce buisson et qui était au-dessus de Moïse, et vous êtes certain d’avoir parlé à Dieu face à face, tous les démons du monde ne pourraient jamais vous en dissuader à force d’explications. Pas du tout. C’est le lieu où vous avez rencontré Dieu. Satan ne peut rien faire  d’autre, parce que c’est un lieu ancré dans votre âme, si bien que rien d’autre ne pourrait remplacer.

            Vous êtes passé de la mort à la Vie et vous êtes né de nouveau. Vous êtes sur ce terrain sacré et personne... Le diable ne peut pas mettre ses pieds sales là. Il peut expliquer les Ecritures et dire que c’était pour un autre âge, et que ceci c’est pour un autre âge, et que cela c’est pour un autre âge. Ça ne... Mais pour ce qui est de connaître Dieu, vous L’avez rencontré face à face, et vous savez de quoi vous parlez.

39        Eh bien, c’est ce que Moïse n’avait pas encore fait. Voyez-vous? Il avait toute la théologie, mais il avait suivi la route des feuilles de figuier. Voyez-vous? Mais alors... Exactement comme l’avait fait Adam. Mais il voulait être sage; il voulait connaître quelque chose.

            Souvenez-vous, c’était la technique de Satan. «Vous serez sage et vous aurez la connaissance. Maintenant vous n’avez pas la connaissance, mais je vais vous donner de la sagesse, si vous allez à mon école.» Il vous en donnera tout un tas, tout ce que vous voulez.

            Mais il vous faut juste connaître une seule chose: Jésus-Christ est mort pour sauver les pécheurs, et venez à Lui; acceptez-Le; repentez-vous. C’est exact. Tout aussi simple... Il est dit, Esaïe a dit: «Même l’insensé ne pourrait pas s’égarer sur ce chemin.» Dieu l’a rendu si simple. Je suis heureux qu’Il ait fait cela, sinon je n’aurais jamais compris cela. Il l’a donc rendu simple afin que tous nous puissions comprendre. C’est ainsi que Dieu l’a fait.

40        Eh bien, quand Il a parlé à Moïse au buisson ardent, Moïse a pu voir Dieu de près. Il était arrivé à un point où il n’était jamais arrivé auparavant. Quelque chose s’est ancré en lui; une foi s’est élevée en lui. Alors qu’il n’avait pas pu accomplir la chose avec une armée, voilà qu’il allait le faire lui-même, lui et Dieu, avec un vieux bâton crochu. Voyez-vous? Il avait pris part à une conférence.

            Il est directement descendu en Egypte, et il a fait exactement ce que Dieu lui a dit de faire. Il a accompli des miracles et des prodiges, et tout le reste. Et Dieu a laissé des moments difficiles le secouer, le renverser, le retourner, mais il s’est aussitôt relevé et a dit: «Je sais que c’est vrai! J’ai rencontré Dieu; et je vais les faire sortir de là.»

41        Quand Jannès et Jambrès ont pu se tenir là et ont jeté par terre leurs bâtons qui se sont changés en serpents, et qu’ils ont pu faire exactement les mêmes choses... Exactement comme un spirite peut pratiquement le faire aujourd’hui, «séduire même les élus si c’était possible», rassembler de grandes foules et avoir de grands ceci et tout. Cela n’arrête pas du tout la chose. Si jamais vous avez été dans la Présence de Dieu, vous savez où vous vous tenez. Vous connaissez qui est votre Père; vous connaissez votre généalogie. Si un homme n’a rien d’autre qu’une poignée de main et un nom inscrit dans un registre, et une lettre d’une certaine église, il ne sait pas qui est son papa. C’est juste.

            S’il y a une chose dont j’ai toujours eu pitié, c’est le mulet. Ne... Eh bien, Dieu a créé toutes choses, mais Il n’a pas créé le mulet. Non, non. C’est comme Booth Clibborn avait l’habitude de le dire, Il ne l’a pas créé. Non. Vous savez, c’est le produit de l’homme. Il–il–il a croisé le cheval et l’ânesse; c’est ce qui a produit le mulet. Il ne peut plus retracer ses origines; il ne peut plus se reproduire. C’est juste. Il doit rester juste tel qu’il est. Et s’il y a un ignorant, c’est bien le mulet. C’est juste. Eh bien, vous pouvez vous tenir là et lui crier dessus, et lui hurler dessus autant que vous le voulez, il dressera ces grandes oreilles et vous regardera tout simplement. C’est...

42        J’en ai vu beaucoup aux réunions. Vous parlez du baptême du Saint-Esprit; ils se lèvent et rentrent chez eux comme un mulet. C’est tout à fait exact. Il ne sait pas qui est son père; il se tient tout simplement là à regarder et il fait: «Hi-ham, hi-ham [Frère Branham imite le cri du mulet.–N.D.E.] Les jours des miracles sont passés, hi-ham. Cela n’existe pas. Him-ham, hi-ham.»

            Or, le cheval n’est pas comme cela. Il est aimable et doux, il s’approche et pose son cou sur votre épaule, et pousse un hennissement; il est aimable. Mais pas une espèce de vieux mulet ignorant. Eh bien, il ne sait pas qui est son papa, qui était sa maman. Il ne peut pas retracer sa lignée, il ne peut pas se reproduire. Il est juste un... C’est un hybride.

            Et c’est un–c’est là le problème d’un bon nombre de soi-disant chrétiens aujourd’hui: ils s’hybrident avec le monde. Il n’est pas étonnant que vous ne puissiez jamais vous stabiliser: on est irrésolu, jamais en mesure de parvenir à la connaissance de la vérité. L’homme doit connaître Dieu par la nouvelle naissance, et il doit naître de nouveau et être rempli du Saint-Esprit; il doit se tenir sur cette mer... ces traces-là, où Moïse s’était tenu; il doit se tenir dans la Présence de Dieu et tenir une conférence. C’est à ce moment-là que Dieu a appelé l’homme. Certainement.

43        Moïse s’est directement rendu en Egypte, et cela en dépit des difficultés qui surgissaient. Tous les Egyptiens et tous les autres pouvaient accomplir, opérer et imiter  les choses; cela n’a pas arrêté Moïse. Il a continué à avancer, parce qu’il a été en conférence avec Dieu. Des charmeurs de serpents et oh! je ne... des gens qui marchent dans le feu et tous les autres pourraient se présenter, mais un homme qui a reçu le Saint-Esprit sait exactement où il se tient, s’il a été en conférence et s’est entretenu avec Dieu, s’il est né... Ces choses ne le secouent pas; certainement pas. Il sait en qui il croit; il sait qui est son papa.

            N’est-ce pas très merveilleux de contempler un cheval de pure race? Quand vous remontez son pedigree, vous savez qui était son papa, qui était son grand-père, qui était son arrière-grand-père; vous continuez à remonter simplement. Il a un pedigree. Je vous assure, nous avons trop de chrétiens qui surgissent au hasard et qui n’ont pas de pedigree.

            Il dit: «J’étais méthodiste la semaine passée,  baptiste la semaine précédente et presbytérien avant cela, pentecôtiste avant cela et...» Oh! la la! ils n’ont pas de pedigree du tout.

44        Mais un homme qui s’est approché de Dieu, qui s’est tenu dans la Présence de Dieu et qui accepte la grâce et le salut de Dieu, qui est né de nouveau, qui est rempli du Saint-Esprit, est un fils de Dieu. Alléluia! Tous les démons de l’enfer ne peuvent l’en détacher; il sait où il se tient. Il sait qui est son papa. Il sait d’où vient sa force; il sait en qui il a cru, il connaît son Dieu! Certainement. Il connaît Sa Parole; il s’en tient à Elle. Il croit en Dieu. Il mange... Il mange la nourriture des enfants; il mange la nourriture des brebis. Il y en a trop aujourd’hui qui se nourrissent de mauvaises herbes au lieu de la nourriture des brebis–ce qui fait qu’ils meurent de faim.

            Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est le retour du Saint-Esprit pour nourrir les enfants dans les verts pâturages ombragés et près des eaux paisibles. Certainement. La paix de Dieu est comme une rivière qui coule dans notre âme, ayant l’assurance que nous sommes passés de la mort à la Vie, et que nous sommes de nouvelles créatures en Jésus-Christ.

45        Très bien, il a fait très exactement ce que Dieu lui a dit de faire. Sur le chemin, il a rencontré de l’opposition. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] C’est juste. Vous allez en rencontrer en plein dans la ligne du devoir, pendant que vous témoignez pour Dieu et faites la chose juste. Vous allez vous heurter–vous allez vous heurter à un obstacle. La mer Rouge se trouvait là.

            Maintenant, nous allons parler d’une autre conférence. Nous allons dire... appeler celle-ci la Conférence de la mer Rouge. Moïse était juste dans la ligne du devoir quand il s’est heurté à un obstacle. La mer Rouge se tenait là devant lui, l’armée de Pharaon arrivait, il y avait des montagnes et le désert de part et d’autre, il n’y avait point d’issue pour s’échapper, apparemment.

            Eh bien, lorsque nous sommes dans la ligne du devoir et que nous nous butons à quelque chose comme cela, c’est le moment de convoquer une conférence. Je pense que c’est là qu’en est arrivée l’Eglise pentecôtiste ce soir. Alors que nous sommes dans la ligne du devoir, essayant de soutenir la chose juste, il y a un point où nous nous heurtons à un obstacle quelque part. Il est temps de tenir une Conférence de la mer Rouge. Nous devons traverser jusqu’à la rive; Dieu a fait la promesse. Nous devons traverser.

46        Et ils en sont arrivés à cette Conférence de la mer Rouge. Qu’a fait Moïse? Il ne devint pas tout frustré et excité. Il n’a pas dit: «Eh bien, je vais me joindre à ce groupe-ci ou aller vers cet autre groupe-là. Ou, je vais accepter Pharaon; peut-être que j’avais tort, et il me faut tenir une conférence de paix avec lui.»

            Non, non. Il était dans la ligne du devoir et il est resté dans la ligne du devoir. Mais la chose qu’il a faite, c’était d’aller choisir un grand rocher quelque part, je–j’imagine. Et il s’est tenu derrière ce grand rocher, et il est resté là pendant quelques instants. Et il a dit: «Seigneur Dieu, je suis dans la ligne du devoir; j’ai fait tout ce que Tu m’as dit de faire. Maintenant, je me bute à quelque chose.»

            Savez-vous quelle décision a été prise? J’imagine voir des anges se tenant sur chaque rocher, tout autour comme ceci. Moïse était juste en bas, Dieu se tenait là, l’écoutant.

            Il a dit: «Je suis juste dans la ligne du devoir, et voilà l’armée de Pharaon qui arrive. Et je sais que Tu es ici quelque part, car Tu étais en train de briller là-haut dans cette Colonne de Feu; Tu es donc ici quelque part.» Et tous les anges se sont rassemblés tout autour, et les anges ont tourné leurs yeux vers Dieu, pour voir ce qu’Il allait dire.

            Il a dit à l’un des anges: «Va lui parler, et dis-lui de se tenir debout. Va de l’avant.» Amen!

            Vous n’entendrez jamais Dieu vous dire de reculer. Ne reculez jamais; allez de l’avant aussi longtemps que vous êtes dans la ligne du devoir. Nous avons un... Nous avons reçu la justification, et nous ne savons pas ce que signifie la sanctification; c’est la ligne du devoir; allez de l’avant. Si vous êtes sanctifié et que vous n’ayez pas reçu le Saint-Esprit, c’est la ligne du devoir; allez de l’avant. Si vous êtes malade et ne pouvez pas vous rétablir, si vous avez fait tout ce que le médecin vous a dit de faire et que malgré tout vous ne vous rétablissiez pas, votre ligne du devoir, c’est d’aller de l’avant. «Va de l’avant; parle au peuple, et puis allez de l’avant.» Continuez simplement à marcher.

            Moïse a parlé au peuple, il a dit: «Calmez-vous.» Il a ramassé son bâton, et il s’est mis en marche en direction de la mer Rouge. La mer s’est tout simplement retirée.

            C’est ce que signifie une conférence: ôter l’opposition. Amen. Alors vous pouvez tenir un service de guérison; quand vous avez écarté tous les Thomas, et tous ceux qui doutent et tous les ceci et les cela, et tous les formalistes, que vous avez complètement ôté toutes les feuilles de figuier des gens, et que vous avez couvert ces derniers avec le Sang; alors, ils sont des fils et des filles de Dieu.

47        Comme je l’ai souvent dit... Maintenant, c’est juste comme le printemps; la vieille mère oiseau va sortir et... elle va construire un grand nid et le tapisser complètement de plumes et l’apprêter pour les oisillons. Et elle pourrait pondre toute une couvée d’oeufs, mais si elle n’a pas été avec le mâle, ces oeufs resteront là et pourriront. Ils n’écloront jamais; ils ne sont pas fécondés.

            Et il en est de même d’un bon nombre de membres d’église: ils viennent à l’église et vous leur donnez de petites tapes dans le dos; ils s’habillent bien, ils donnent beaucoup d’argent à l’église et tout, et ils prennent pratiquement soin du prédicateur. Ils sont tout le temps sortis pour une rencontre mondaine ou pour quelque chose de ce genre, pour toutes sortes de ces choses...

            Mais s’ils n’ont pas été en contact avec le Mâle, Jésus-Christ, c’est tout simplement comme un nid plein d’oeufs pourris. Vous feriez mieux de vous débarrasser de la chose et de recommencer. Il nous faut le baptême du Saint-Esprit et une conférence avec Dieu pour entrer en contact avec le Mâle, Jésus-Christ. Il est le Mâle de l’Eglise; Il est l’Epoux de l’Epouse. Entrez en contact avec Lui et soyez rempli de Son Esprit, l’Epoux.

48        Ainsi Moïse a pris part à cette Conférence de la mer Rouge, il a reçu des ordres et il est allé de l’avant. Il y a une autre conférence que je voulais... J’en ai noté une dizaine ici, mais je voulais me dépêcher pour en arriver à une maintenant.

            Il y eut une fois une Conférence de Gethsémané, où Jésus en tant qu’Homme... Jésus était le Fils de Dieu, le Fils de Dieu créé. Dieu a couvert Marie de Son ombre et Il a créé une cellule de Sang en elle, et cela a produit le Fils, Jésus-Christ. Et Dieu est descendu et a habité en Lui; en Lui était la plénitude de la Divinité corporellement.

            1 Timothée 3.16 dit: «Sans contredit, le mystère de la piété est grand: car Dieu a été manifesté en chair, vu des anges (et ainsi de suite), élevé au Ciel.» Oh! Dieu... Pas un prophète, Dieu fut fait chair et habita parmi nous. Il était là, Emmanuel. Le Saint-Esprit L’a appelé Emmanuel: «Dieu avec nous». Et maintenant, c’est Dieu en nous, le même Esprit. Nous, nous Le recevons dans une portion, dans une mesure; Lui, Il L’a reçu sans portion ou sans mesure. En Lui habitait la plénitude de Dieu. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ, et tout ce que Christ était, Il l’a déversé dans l’Eglise. Amen. «En ce jour-là, vous saurez que Je suis dans le Père, le Père en Moi, Moi en vous et vous en Moi.» Oh! la la! Quand ce jour-là viendra! Maintenant, nous continuons à travailler, nous avons reçu des ordonnances... nous continuons simplement à aller de l’avant.

49        Gethsémané est arrivé à un certain point. Il aurait pu être Roi; Il n’était pas obligé de mourir. Mais va-t-Il l’accepter? Il a dit dans cette conférence, alors que les anges se tenaient de tout côté pour voir quelle serait Sa décision; alors que les gens étaient... les gens Lui crachaient au visage et qu’ils voulaient Lui faire n’importe quoi, Il a dit: «Que Ma volonté ne se fasse pas, mais la Tienne.» Oh! si nous pouvions faire cela!

            Vous direz: «Eh bien, maintenant écoutez, frère Branham, si je reçois le Saint-Esprit, ma mère, mon père, mon patron, mon...» Mais qu’en est-il de votre Seigneur? C’est cela l’important. Qu’est-ce qu’un... Que va-t-il dire à ce sujet si vous rejetez Cela? «Eh bien, mon église...» Eh bien, qu’est-ce que...? Je sais que ça peut être en ordre, mais qu’en est-il de votre Seigneur? Vous voyez, votre église ne peut pas vous sauver, il faut que le Seigneur le fasse. Voyez-vous? Vous voyez, vous devez prendre cette décision; vous devez en arriver à ce moment-là; tout le monde forcement. Chaque fils qui vient à Dieu doit être éprouvé par Dieu, corrigé, châtié, pour voir s’il est un vrai fils de Dieu. La... Il se tenait là. Il a dit: «Que Ma volonté ne se fasse pas, mais la Tienne.»

50        Alors, il y eut une autre conférence; je désire en parler directement. Et c’était la Conférence de la Pentecôte. Oh! Frère, combien il nous faut encore une de ces conférences! Ces gens étaient au nombre de cent vingt, tous les fruits de Son ministère, de toutes les grandes réunions qu’Il avait tenues, sur des dizaines de milliers qu’Il avait guéris, Il en avait cent vingt sur toute une nation, qui étaient prêts à prendre position pour Lui. Après que ces gens eurent vu tout ce qui pouvait se faire, toutes sortes de miracles et tout le reste, Il en avait cent vingt qui étaient attachés à Lui.

            Et ils avaient entendu Dieu dire ceci: «Mais après ceci, vous recevrez la puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous. Alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et partout dans le monde. Vous devez aller partout dans le monde et–et établir l’Eglise, établir la foi parmi les gens. Voici, Je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin du monde. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront des serpents, ils boiront des breuvages mortels, ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.» Oh! la la! «Mais attendez un peu, n’y allez pas encore. Il va se tenir une conférence; je vais vous envoyer des instructions. Montez simplement à Jérusalem et attendez là-bas. Allumez votre radio et attendez le rapport.»

51        Comment allez-vous faire marcher cette Eglise? Je dis ceci avec décence, respect, amour et égards pour chaque homme, chaque femme de chaque dénomination: «Nous montons là-bas pour voir si nous devons avoir des dénominations ou pas. Allons-nous la diriger sur base d’un tas de credos? Allons-nous la diriger de telle manière ou de telle autre manière? Comment allons-nous le faire? Eh bien, montons et attendons jusqu’à la fin de la conférence. Jésus est allé au Père; nous allons voir ce qui va revenir dans quelques minutes.»

            Ils ont donc attendu: «Combien de temps va-t-on attendre?»

            - Jusqu’à la fin de la conférence.

            - Combien de jours? Deux?

            - Non, jusqu’à la fin: jusqu’à ce que...

            - Jusqu’à quoi?

            - Jusqu’à la fin de la conférence.

            Très bien. Après que la conférence fut terminée, ils étaient tous là-haut en train d’attendre, ces cent vingt attendaient pour voir ce qui allait arriver, comment ils devaient diriger l’Eglise, ce qu’ils devaient faire. Devaient-ils tenir un très grand registre et y mettre tous les noms? Ou devraient-ils... Que devaient-ils faire? Eh bien, ils vont en recevoir les prémices.

52        Et pendant qu’ils étaient assis ensemble, un prêtre est monté avec la sainte eucharistie dans une boîte, il a dit: «Tirez la langue.» Cela n’a-t-il pas l’air stupide?

            Voici venir quelqu’un avec une petite salière remplie d’eau, et il dit: «Nous devons...» Vous savez. Rien comme...

            Ou, voici un prédicateur pentecôtiste qui descend la route. Le docteur Untel a dit: «Donnez-moi la main d’association, et nous allons inscrire votre nom sur le registre.» Cela–cela n’aurait-il pas l’air de la Pentecôte? C’est ce que nous essayons d’en faire. Qu’est-ce? Ne vous fâchez pas contre moi. Voyez-vous? Ce sont toujours des feuilles de figuier. Absolument, ce sont des feuilles de figuier.

            Ils attendaient dans cette conférence pour voir ce qui arriverait à l’Eglise, et il est dit: «Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux (Les résultats étaient là.), et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues fendues, semblables à des langues de feu, se posèrent sur eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.»

53        Il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, des hommes pieux de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, les gens accoururent, et ils furent confondus, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue maternelle.

            D’autres s’en moquaient, riaient et disaient: «Ils sont pleins de vin doux.» Ecoutez maintenant le porte-parole principal, après qu’il eut reçu le rapport de la conférence. Il a dit: «Hommes Juifs, et vous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. (Les bars ne sont pas encore ouverts. Non, monsieur.) C’est ici la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: ‘Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair.’» C’est de cette façon-là que l’Eglise doit être conduite.

54        Oh! ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres: «Frères, que ferons-nous?»

            Il a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon des péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse de l’Eglise est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

            C’était le rapport de la conférence que Dieu avait tenue avec Son Fils au Ciel. C’est de cette façon que l’Eglise a été mise en ordre. Alléluia! Le Saint-Esprit devait diriger l’Eglise, pas des évêques, des archevêques, des papes, des pères et des grands-pères; mais Elle devait être dirigée par le Saint-Esprit. Il doit en être ainsi; c’est ce que la conférence de Dieu... C’était cela le rapport. C’était supposé être ainsi. Tout le reste en dehors de cela est un tas de feuilles de figuier, et ce n’est bon à rien. Sortez de derrière ces feuilles, et déchirez-les donc; dépouillez-vous devant Dieu. Ayez un... Venez et soyez réconciliés.

            «Venez et entrez en conférence avec Moi; parlons-en. Si votre incrédulité est comme le cramoisi, je la rendrai aussi blanche que la neige.» Il vous en donnera la confirmation. La conférence... La Conférence de la Pentecôte.

55        J’ai une autre conférence, et ensuite nous allons arrêter. Nous en avons tant ici, mais j’en ai encore une que je dois aborder. Ensuite, quatre ou cinq jours après la Pentecôte, un jour Pierre et Jean se rendaient au temple pour prier. Un infirme était couché là, il était plutôt boiteux de naissance, il avait environ quarante ans. Et il faisait cliqueter sa petite coupe et avait besoin de quelque chose.

            Et je peux prouver que Pierre et Jean étaient des prédicateurs pentecôtistes. Ils ont dit: «Nous n’avons ni argent ni or.» C’est juste; absolument. Ils ont dit: «Nous n’avons ni argent ni or. Je n’ai pas d’argent; mais ce que j’ai, je vais te le donner.»

            Ô Dieu, permets-moi d’avoir cela! Je n’ai pas besoin d’argent, j’ai besoin de cela! «Ce que j’ai... J’ai la foi en Lui. J’ai été rempli de Son Esprit; Il demeure dans mon coeur. Il vit en moi de même qu’Il a vécu en Christ, pas dans la même mesure, mais Il est... Je suis Son fils. Ce que j’ai, je vais te le donner. Au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.» Fiou! Oh! la la! Une conférence devait se tenir.

56        Que font les gens? La grande église du sanhédrin, la grande organisation, a dit: «Nous allons mettre fin à ce non-sens. Il n’y aura rien de cette guérison divine par ici; les jours des miracles sont passés.» Certainement, c’est ce qu’ils croyaient. «Il en était peut-être ainsi là jadis, au temps de Moïse.»

            Mais Moïse a dit... «Au temps de Moïse, c’était là jadis, quelque part ailleurs.» On renvoie toujours cela dans le passé ou quelque part dans le futur.

            Une fois, j’ai entendu quelqu’un dire que la guérison divine, ce sera dans le Millénium. Eh bien, à ce moment-là vous aurez un corps glorifié, à quoi vous servira la guérison divine? C’est le dia diable qui essaye de vous renvoyer à quelque chose là-bas, dans un certain millénium où vous serez quelque chose; vous êtes maintenant même des fils et des filles de Dieu. Amen. Si votre théologie faite de main d’homme vous offre juste une petite patate froide et vous a dit d’attendre, allez-y. Mais moi, j’ai reçu un dîner complet du Saint-Esprit. Comment... Eh bien, que Dieu soit béni; c’est juste.

57        Ils veulent vous dire de vous tenir juste ici à l’écart, et de manger des épluchures de pommes de terre ou de manger des os, et ils vous disent que tout le poulet s’en est allé il y a des années. Ne croyez pas ça. Dieu a un repas complet et copieux pour un homme mûr qui a une pleine foi dans le Fils de Dieu et qui croit la chose et suit les instructions.

            Le menu dit: «Quiconque veut qu’il vienne.» Et: «La promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Alléluia! (Je crois que je peux jouer cette chose maintenant même. Vraiment.) C’est juste, frère. Le même Saint-Esprit avec les mêmes miracles, avec les mêmes prodiges, avec la même puissance... Absolument; le Saint-Esprit de Dieu... Oh! je sais que cela fait que vous semblez stupide pour le monde, mais que vous importe le monde?

58        Je pense que c’est comme l’a fait David: il était tellement rempli de la gloire de Dieu, quand il a vu cette arche venir; il est sorti là en courant et il a lancé les jambes bien haut en l’air, et il s’est mis à danser tout autour.

            Et sa petite femme prétentieuse (du type dénominationnel) a regardé par la fenêtre, et a dit: «Oh! Qu’est-ce qu’il m’embarrasse!» Alors, ce soir-là, quand David est rentré chez lui, elle a dit: «David, que faisais-tu là dehors (te comportant comme un idiot, en d’autres termes), en dansant tout autour et en te comportant drôlement, lançant les jambes bien haut en l’air?»

            Il a dit: «Je dansais et je me réjouissais devant l’Eternel.»

            Dieu a regardé du haut des Cieux, Il a dit: «David, tu es un homme selon Mon coeur.» Certainement.

            Et sa femme devint tout enflée à ce sujet, et que s’est-il passé? Elle est restée stérile toute sa vie; Dieu a placé une malédiction sur elle. «Maudit soit quiconque touche à l’oint de Dieu. Ne touchez pas à Mes oints.» C’est juste. «Car, il vaudrait mieux pour vous qu’on suspendît une meule à votre cou et qu’on vous jetât au fond de la mer que d’offenser l’un (c’est juste) de ces petits qui croient en Moi. Et voici les miracles qui accompagneront ces petits qui croient en Moi.»

            C’est ce qui fait la différence; cela vous montre si vous avez été à la conférence ou pas. C’est juste. «Voici les miracles qui les accompagneront.» Oh! Il est si bon. Il n’y a pas moyen d’arrêter, n’est-ce pas? Terminons-en avec cette conférence-ci.

59        Ils les ont amenés là-bas, et ils ont dit: «Eh bien, qu’ils tournent le dos. Nous allons le fouetter un petit peu.» Ils ont dit: «Permettez-moi de vous dire quelque chose maintenant même: ne prêchez plus la guérison divine au Nom de Jésus.»

            Pierre a dit: «Eh bien, il n’y a qu’une seule chose.» (Ils les ont libérés.) Il a dit: «Jean, allons tenir une conférence.»

            Ils sont montés, et ils ont contacté les autres, et ils se sont réunis. L’un a dit: «Eh bien, le Seigneur a fait telle chose par ici.» Quand ce groupe pentecôtiste s’est réuni, des témoignages venaient de partout, de ce que Dieu avait fait.

            Ils ont dit: «Tenons une conférence.»

            Ils se sont donc tous réunis et ils se sont tous agenouillés. Tel que nous devrions le faire ce soir. C’est juste.

            Ils se sont tous agenouillés et ils ont dit: «Seigneur, pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples?» Ils ont dit: «En effet, contre Ton Saint Fils, Jésus...»  Et ils ont dit: «Ô Seigneur, donne-nous la puissance et la pleine assurance en étendant Tes saintes mains pour guérir les malades.» Ils tenaient une conférence, et ils attendaient le rapport. Et juste à ce moment-là, le rapport est venu du Ciel. Et alors, la puissance a rempli l’endroit et a secoué le bâtiment où ils s’étaient réunis. Et ils proclamèrent la Parole de Dieu avec pleine assurance, et prêchèrent la guérison divine jusqu’à la mort du dernier d’entre eux.

60        Des conférences... Oh! Il y en a beaucoup. Des urgences... Qu’allaient-ils faire? La loi leur interdisait de le faire. «Qui allons-nous écouter, la loi ou Dieu?» Pierre a dit juste là au milieu de tous ces...

            Ils ont dit: «Ne prêchez plus au Nom de Jésus.»

            Il a dit: «Qui dois-je écouter, vous ou Dieu?» C’est exact.

            Et ils ont dit que Pierre était un homme du peuple sans instruction; il n’avait pas assez d’instruction pour écrire son propre nom, et pourtant il lui fut confié les clés du Royaume. Dieu a vraiment une manière de faire les choses! N’est-ce pas merveilleux? Absolument. Dieu lui a donné les clés et lui a dit: «Ce que tu lieras sur terre, Je le lierai au Ciel.»

            Et il ne savait même pas écrire son propre nom. Pas du tout. Quel homme à qui laisser les clés! Mais ils... Mais les gens ont eu de la considération pour lui; ils ont compris qu’il avait été avec Jésus. C’est ce que les gens ont besoin de savoir aujourd’hui. Il avait été une fois en conférence avec Jésus, et il avait reçu quelque chose.

61        Maintenant, frère, est-ce que... Permettez–permettez-moi d’aborder encore une seule petite conférence avant de terminer. Ecoutez, il y a une autre conférence qui vient. Vous pourriez ne pas avoir assisté à la Conférence de Genèse; je  n’y ai pas assisté, moi non plus. Vous pourriez ne pas avoir assisté à la Conférence des Quatre Grands, ni à la Conférence de Paris ni à l’une de ces autres conférences. Et vous pourriez ne jamais avoir assisté à une conférence avec Dieu ici. Mais permettez-moi de vous dire ceci, mon ami: il y en a une à laquelle vous allez assister, et c’est celle-ci: le Jugement.

            Tous y seront. Vous assisterez à cette conférence-là. Et il n’y a qu’une seule chose que Dieu reconnaîtra, c’est le Sang de Son propre Fils. Etes-vous couvert par ce Sang, mon ami? Oh! vous allez vers cela; peu m’importe qui vous êtes. Vous allez vous tenir dans la Présence de Dieu, et cela va déterminer votre destinée éternelle, lors de Son jugement...

            «Et quand Je verrai le Sang (rien d’autre que le Sang) ... Quand Je verrai le Sang, Je passerai par-dessus vous.»

62        Combien ici n’ont jamais assisté à la Conférence du Saint-Esprit de Dieu, et n’ont jamais été remplis de Lui? Faites voir vos mains; ceux qui n’ont pas encore été remplis du Saint-Esprit. Levez la main. Combien dans la salle n’ont jamais reçu le Saint-Esprit?

            Y a-t-il un pécheur ici qui n’a jamais été du tout en conférence avec Dieu? Levez la main et dites: «Je n’ai jamais été en conférence avec Dieu. Je–je suis un pécheur.» Maintenant, soyez sincère; soyez sincère. «Je n’ai jamais été en conférence.»

            Permettez-moi juste de dire ceci avant de terminer, je–je me sens poussé à faire cela maintenant même. En tant que ministre (je confesse), cela m’effrayait toujours quand je pensais à la mort, ce qui m’arriverait entre maintenant (quand je mourrai) et la Venue du Seigneur Jésus. Quand je rencontrerais mes amis au Ciel, ils seraient de petits esprits. Je pensais que cet esprit sortirait de moi, et je disais: «Il pourrait y avoir...»

            Je verrais frère Sullivan, et je dirais: «Ça doit être frère Sullivan, ce petit esprit. Je ne peux  pas lui serrer la main; sa main est pourrie dans la tombe. Je–je ne peux pas le regarder avec des yeux, parce que ses yeux ont disparu; les miens aussi. (Voyez-vous?) Je–je–je ne peux pas le toucher; parce qu’il n’est qu’un esprit.» Cela m’inquiétait; je–je voulais leur parler.

63        L’autre dimanche matin, il y a environ trois semaines, j’étais couché dans le lit. Et je me suis réveillé vers 7 heures; nous allons à l’église à 9 h 30. Et je me suis levé, et j’ai regardé mon épouse, et elle était profondément endormie. Et je me suis simplement mis à réfléchir à cela.

            Je ne cessais d’entendre quelque chose dire: «Avance; continue simplement d’avancer.»

            J’ai dit: «Eh bien, j’ai cinquante ans. Je–je dois faire quelque chose pour le Seigneur; je n’ai encore rien fait. Et il m’a mis... ma vie ici, et je... Et oh! la la! tout le monde sait que quelque chose m’est arrivé: j’étais un grateron, et Il a fait de moi un grain de blé. Je–je ne sais pas comment cela s’est fait.» J’ai dit: «Comment cela se pourrait-il?»

            Et j’ai dit: «Que puis-je faire, Seigneur?  J’ai cinquante ans et–et je–je... Mes jours sont comptés; il ne me reste plus beaucoup de temps.» J’ai dit: «Que puis-je faire pour faire quelque chose pour Toi?»

            Je ne cessais d’entendre une voix dire: «Avance.»

64        Maintenant, souvenez-vous, les amis, voici ma Bible posée ici. Si je suis un fanatique, je n’en suis pas conscient. Mon... Si je le suis, je–je n’en sais rien. Je–je crois que mon coeur est avec Dieu, et je crois qu’Il l’a prouvé devant vous. Je pourrais être en erreur sur certaines choses, mais si c’est le cas, c’est inconsciemment que je suis en erreur. Voyez-vous? Et puis, quand nous étions...

            Je–je réfléchissais là-dessus, et je ne cessais d’entendre quelque chose dire: «Avance.»

            J’ai dit: «Qui est-ce?» J’ai dit: «Ça doit être ma femme.» J’ai dit: «Qu’as-tu dit, chérie?» Elle n’a pas bougé.

            Je l’ai secouée. J’ai dit: «Meda?»

            Elle a dit: «Hein?» Elle était profondément endormie.

            Et j’ai dit: «Eh bien, ce n’était pas elle.»

            J’ai encore entendu cela. Cela disait: «Continue à avancer.»

65        Eh bien, je connais les visions. Cela pourrait avoir été une vision; si c’était le cas, je n’en ai jamais eu de pareille. Et j’ai dit: «Peut-être que c’est moi qui le dis.»

            En effet, une fois, pendant que j’allais à une réunion, j’avais un grand fardeau et j’étais tout affligé, et je me suis agenouillé sur le plancher pour prier afin de me débarrasser de ce fardeau. Et j’ai entendu quelqu’un se tenir à la porte et débiter juste quelque chose, parler en allemand ou quelque chose comme ça. Je me suis dit: «Eh bien, je me demande qui ce doit être.» Je me suis levé doucement et je n’ai vu personne. Je me suis dit: «Eh bien, c’est où ça?» C’était moi, je parlais moi-même. Voyez-vous? Et je me suis tenu très calme jusqu’à ce que cela s’est terminé. Et c’était quand cette femme-là, vous savez (vous le savez tous. Je pense que je vous l’ai dit), qui fut guérie... Elle était étendue au bord d’une route, elle saignait abondamment. Et une demi-heure plus tard, elle était là tout à fait normale et bien portante, le Saint-Esprit était en train d’intercéder. Et alors...

            Et j’ai pensé que c’était peut-être moi qui disais: «Continue d’avancer.» J’ai donc mis mon doigt sur ma bouche, comme ceci.

            Et j’ai entendu cela dire: «Continue à avancer, à avancer.»

            J’ai dit: «Qui es-Tu, Toi qui me parles? Qui est dans cette chambre?»

            Et c’est comme cela que cela vient, juste comme les visions ici. C’est tout aussi réel, juste une voix, juste comme vous entendez la mienne, cela a dit: «Continue à avancer.»

            Et j’ai dit: «Continuez à avancer?»

            Cela a dit: «La grande récompense est juste devant.»

            Et j’ai dit: «Voulez-vous dire que j’ai traversé le rideau?»

            Cela a dit: «Oui.» Cela a dit: «Aimerais-tu voir cela?»

            J’ai dit: «Oui. Cela m’aiderait, si seulement je peux voir.»

66        Et quelque chose s’est produit; je me suis senti quittant ce corps. Maintenant, je n’avais jamais eu une vision comme cela. J’ai regardé en arrière et je me suis vu couché là, appuyé contre la tête du lit avec mes mains levées comme ceci. Voyez-vous? Et je me suis regardé, et je me suis dit: «Je suis en train de mourir.» Et je me suis mis à sortir et aussitôt, je–je suis arrivé à un petit endroit qui était plutôt disposé comme cela. Et dès que je suis arrivé là, voilà que des milliers de gens venaient, et ils étaient tous jeunes.

            Maintenant, je suis dans un groupe mixte. Je suis votre frère. Et écoutez, je dis ceci au Nom du Seigneur. Vous me rencontrerez tous là-bas si vous êtes en ordre. Mais ces jeunes filles qui venaient vers moi jetaient leurs bras autour de moi et criaient: «Mon précieux frère...»

67        Maintenant écoutez, j’ai... Quand j’étais un pécheur, je n’ai jamais couru. Je n’étais pas immoral pour courir avec les femmes. Et peu importe combien un homme essaie de mener une vie sainte et combien sa vie est pieuse, si une femme passe ses bras autour de lui, il éprouve une sensation humaine. Eh bien, vous feriez mieux... Peu importe, vous pourriez dire que vous êtes sanctifié (et je crois aussi à la sanctification), mais vous êtes toujours un homme. C’est l’exacte vérité. Il y a une sensation. Je ne dis pas que vous agiriez mal, certainement pas. La puissance de Dieu vous garde, et vous continuez votre chemin. Mais dans ce lieu-là, il n’y avait pas cette sensation humaine.

            Et voilà que des gens venaient, jeter leurs bras autour de moi, disant: «Mon précieux frère.»

            Toutes ces femmes avaient de longs cheveux, des robes blanches, elles étaient pieds nus. Elles étaient jeunes, elles avaient environ... Elles semblaient avoir entre dix-huit et vingt ans. Je...

            Elles me saisissaient et jetaient leurs bras autour de moi et disaient: «Ô notre précieux frère», et elles m’étreignaient tout simplement comme cela, et s’en allaient. Et quelqu’un d’autre...

            J’ai vu ma première épouse s’approcher. Eh bien, elle était morte quand elle avait environ vingt-deux ans; elle n’avait pas changé. Elle est venue en courant. J’ai dit: «Certainement qu’elle va m’appeler son mari.»

            Elle s’est approchée, elle s’est mise à sourire et elle a jeté ses bras autour de moi. Elle a dit: «Mon bien-aimé frère.» Et puis, elle a étreint une certaine femme qui venait de m’étreindre, une jeune fille.

68        Et voilà venir des hommes, c’est comme s’ils étaient... ils avaient une chevelure plutôt épaisse, qui leur descendait jusqu’aux épaules. Et c’étaient les gens les plus beaux que je n’eusse jamais vus: des yeux comme des étoiles, des dents blanches comme des perles. Ils jetaient leurs bras autour de moi et disaient: «Ô notre précieux frère.»

            Et l’un d’eux a crié à l’autre, disant: «Penses-y, il est arrivé. Il est finalement arrivé.»

            Et je me suis dit: «Suis-je mort et ceci est-ce... Suis-je entré dans la Gloire? Est-ce bien cela?» Et je me suis dit: «Ce n’est pas possible.»

            Et j’ai regardé et j’ai encore entendu cette voix qui m’avait parlé là dans ma chambre. J’ai regardé en arrière, et je me suis vu étendu là sur le lit. Pareille chose ne m’était jamais arrivée. Cela m’a fait quelque chose; je ne peux plus jamais être le même. Ainsi donc, cela...

            Je–je regardais et je me suis dit: «Qu’est-ce?» Je me suis dit: «Eh bien, tous ces gens sont jeunes.» Et j’ai baissé les yeux et j’étais jeune. Je–j’étais redevenu un jeune homme. J’ai dit: «Eh bien, c’est étrange.» Et j’ai regardé et...

            Je ne peux l’expliquer. Je ne peux pas trouver les mots pour exprimer cela; si je disais superbe, ou–ou–ou suprême, ou–ou parfait, ça ne conviendrait pas. Ils–ils... Il–il n’y avait pas de demain; il n’y avait pas d’hier. Ils –ils–ils étaient dans l’éternité. Et ils n’étaient jamais fatigués; ils ne devaient pas manger. Pourtant ils avaient des sens: je pouvais les toucher; ils pouvaient parler; ils me regardaient. Ils avaient des sens.

            Et j’ai dit: «Je–je ne comprends pas ceci.»

            Et cette voix a dit: «C’est l’amour parfait.» Elle a dit: «N’est-ce pas ce que tu disais que le Saint-Esprit était?»

            J’ai dit: «Si.»

            «Et c’est l’amour parfait.»

69        Et à ce moment-là, un grand groupe d’hommes m’a soulevé et m’a amené à un endroit, et on m’a placé à un endroit un peu plus haut, comme une–une tribune ou quelque chose comme cela. Et les gens étaient là; je pouvais les voir par dizaines de milliers arriver de partout, tous jeunes et beaux; ils accouraient et m’étreignaient.

            J’ai dit: «Eh bien, je ne comprends pas ceci.»

            Et juste à ce moment-là, une belle jeune femme est venue en courant. Et elle a dit: «Oh! mon bien-aimé frère.» Elle a dit: «Nous sommes si heureux de te voir. Sois le bienvenu.» Et elle s’est éloignée.

            Et j’ai dit: «Gloire au Seigneur, soeur!» J’ai regardé autour de moi.

            Et alors je me suis dit: «Qu’est-ce? Que se passe-t-il? Qu’est-il arrivé?»

            Juste à ce moment-là, une voix a dit: «Dans la Bible il est dit que Jacob et les autres étaient recueillis auprès de leur peuple; ceci est pareil à cela, quand tu seras recueilli auprès de ton–quand tu seras recueilli auprès de ton peuple.»

            J’ai dit: «Sont-ils tous des Branham?» J’ai dit: «Je–je n’aurais jamais cru qu’il y en avait tant.»

            Il a dit: «Ils ne sont pas des Branham.» Il a dit: «Ce sont tes convertis; ce sont tes convertis.» Il a dit: «Cette femme que tu étais en train d’admirer, a-t-Il dit, sais-tu quel âge elle avait quand tu l’as conduite à Christ?»

            J’ai dit: «Je n’ai aucune idée.»

            Il a dit: «Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans.» Il a dit: «Tu vois, elle est jeune pour toujours.»

            Et elle a levé les yeux vers moi. Elle a dit: «Frère Branham, un jour Jésus viendra et alors, nous retournerons sur la terre.» Et elle a dit: «Alors, nous recevrons nos corps glorifiés; alors nous vivrons pour toujours.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, je... Eh bien, pourquoi–pourquoi–pourquoi m’avez-vous placé ici en haut?»

            Et ils ont dit: «Tu étais un conducteur; tu nous as conduits.»

            J’ai dit: «Oh! Laissez-moi voir Jésus, si j’ai traversé. Je désire Le voir.»

            Et cette Voix a dit: «Tu ne peux pas Le voir maintenant.» Elle a dit: «Il viendra, mais Il viendra d’abord vers toi.» Et Elle a dit: «Il te jugera par l’Evangile que tu as prêché...» Et j’ai dit: «Par l’Evangile que je prêche?»

            «Oui.»

            Et j’ai dit: «Saint Paul devra-t-il aussi se tenir devant ses convertis?»

            Elle a dit: «Absolument, il le fera lui aussi.»

            J’ai dit: «Je n’ai pas changé un seul mot; je m’en suis tenu très exactement à ce que la Bible dit. Peu m’importe ce que quiconque a dit, ou n’a pas dit; je m’en tiens strictement à cela comme cela. Si donc le groupe de Paul est sauvé, le mien l’est aussi.»

            Et on dirait qu’une grande clameur venant des milliers et des milliers de gens s’est fait entendre, disant: «Nous savons cela.»

            J’ai dit: «Gloire à Dieu! Je n’ai jamais été aussi heureux d’être resté fidèle à la Parole.»

            Voyez-vous? «Je n’ai jamais été aussi heureux.»

70        Et juste à ce moment-là, j’ai regardé... Il y a des années j’avais un vieux chien de chasse; il s’appelait Fritz. Et il était à moitié Airdale et à moitié Newfoundland; c’était un très grand chien. Et il allait avec moi partout quand j’allais chasser; et c’était le meilleur animal que j’eusse jamais eu. Il restait avec moi, et grâce à la chasse, il me procurait des habits pour l’école, obligeant les opossums et les moufettes à se réfugier dans les arbres, et que sais-je encore que je prenais au piège. Et ainsi, il me procurait constamment des habits pour l’école. Et peu importe là où je le laissais, il retrouvait le chemin de la maison.

            Et quand nous avons emménagé en ville, un jour, un policier est venu et il a jeté du poison dans la cour et l’a tué. Quand je suis rentré à la maison et que je l’ai enterré... J’avais environ seize, dix-sept ans. Et je tassais la dernière motte de terre là-dessus.

            J’ai dit: «Fritz, je vais–je–je vais tuer cet homme pour avoir fait ceci.»

            Je suis entré dans la maison, j’ai pris mon fusil, et je me suis mis en route vers la station de police pour chercher cet homme. Et alors que j’étais en route, une vieille petite Ford est venue à toute allure derrière moi; c’était mon père.

            Il a arraché de mes mains ce fusil, c’était un tout petit homme, il m’a donné une gifle à la tempe et il a dit: «Monte dans la voiture.»

            Et je suis rentré, et j’ai dit: «Fritz...» Je suis allé à sa tombe, j’ai dit: «Fritz, voici ce que je vais... Même si papa ne me laisse pas régler la chose de cette manière-là, je le trouverai un jour en train de marcher dans la rue, et je perdrai le contrôle de ma voiture. Je te promets que je lui rendrai la pareille (Voyez-vous?) pour t’avoir tué.» Et j’étais sérieux.

            Et environ un an plus tard, je fus sauvé. Et j’ai conduit cet homme à Dieu, et je l’ai enterré après qu’il fut sauvé: Monsieur Short, le policier...

71        Mon vieux chien était mort. Je m’étais toujours dit après que je fus sauvé, je me disais: «Je me demande si, quand j’arriverai là-bas, je verrai le vieux Fritz.» Et pendant que j’étais assis là, j’ai vu le vieux Fritz qui venait là vers moi, descendant la colline. Et il avait la langue pendante, vous savez, et il haletait comme cela, et me regardait. Je regardais et j’ai vu venir là derrière lui le vieux Prince, mon cheval, mon cheval de selle. Et il est venu vers moi en courant, et il a passé son cou autour de moi.

            Et j’ai dit: «Ô Dieu, qu’est-ce?»

            Juste à ce moment-là, une voix a parlé, disant: «Tous ceux que tu as aimés et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés. Nous sommes tous ici ensemble.» Oh! la la! Mon coeur a tout simplement fondu au-dedans de moi. «Tous ceux que tu as aimés et tous ceux qui t’ont aimé sont rassemblés ici avec toi pour rencontrer Dieu.»

            Et j’ai dit: «Oh! Gloire à Dieu!» Et à peu près à ce moment-là, j’ai senti que je me déplaçais. J’ai dit: «Je ne dois pas retourner, n’est-ce pas?» Et j’ai continué... Et juste en une minute, j’étais de nouveau là dans le lit.

72        Mes amis, la mort ne change pas un homme; elle ne change que votre lieu d’habitation. J’ai une femme, une très douce femme assise juste là. J’ai trois petits enfants, deux jeunes filles et un petit garçon, ainsi que Billy Paul. Je désire vivre pour eux. Mais mon premier objectif, c’est de vivre pour Christ, pour mon ministère.

            En second lieu, j’aimerais vivre assez longtemps pour voir mon petit Joseph qui est assis là devenir un ministre, recevoir l’Esprit que je vais lui laisser. Puisse l’Esprit qui est sur moi venir sur lui. Quand je l’ai consacré à Dieu, alors qu’il était là dans les bras de sa mère... Je ne sais pas, il y avait dix ou quinze bébés.

            Quand je l’ai pris, l’Esprit m’a saisi et a dit: «Joseph, mon fils, tu es un prophète.» Ô Dieu, permets que l’Esprit qui est sur moi vienne sur mon fils dans une double portion.

73        Quand j’arriverai au bout du chemin et que je ne saurai plus aller plus loin, je désire remettre cette Bible à Joseph et dire: «Mon chéri, ne... Ne fais de compromis avec aucune Parole. Reste fidèle à Dieu; même si cela exige tout, reste fidèle à Dieu.»

            Quand je pourrai te voir faire cela, voir Joseph prendre ma Bible et s’avancer à la chaire comme un serviteur de Dieu oint, alors tout sera terminé; c’est tout ce que je peux faire pour Dieu. Ce sera un jour de joie, quand je saurai que cette vieille coquille toute ridée et épuisée pourra être échangée contre une autre. Alors q’il y a une fuite dans cette vieille maison, que la vie s’en échappe, il y a une meilleure demeure là-bas de l’autre côté de la rivière.

74        Ecoutez, les amis. Où que cela se trouve, moins que le temps d’un souffle nous en sépare ce soir. De tout mon coeur, c’est la première fois que je raconte cela en dehors de ma propre église. De tout mon coeur, par la grâce de Dieu, avec tout ce que je pourrais faire, je promets à Dieu que je tirerai chaque âme s’il le faut, je la contraindrai, ainsi que tout le reste à venir à Jésus-Christ. Car quel moment était-ce quand ces gens... Ces femmes et ces hommes aux yeux brillants se tenaient là, leurs bras autour de moi et criaient: «Mon bien-aimé frère», et de savoir que c’est mon ministère qui a fait qu’ils se trouvent là. Ô Dieu, aide-moi à gagner toujours des âmes à Christ, c’est cela ma prière. Prions.

75        Père céleste, alors que nous sommes maintenant au point culminant même de cette série de réunions, nous sommes ici en conférence avec nos frères, avec nos précieux frères, Seigneur, qui croient cet Evangile. Ces prédicateurs du Plein Evangile qui se tenaient dans la rue, beaucoup d’entre eux ici présents, alors que j’étais encore un garçon pécheur, et ils prêchaient cette même Parole ainsi que le baptême de l’Esprit. Bon nombre de mères âgées et grisonnantes qui sont ici ont broyé le maïs, et–et ont essayé de faire du pain pour leurs enfants, et elles les ont rationnés à table pour essayer de faire avancer l’Evangile. Et les voici assis ici ce soir, âgés et grisonnants, beaucoup d’entre eux sont épuisés et ont les épaules voûtées. Je leur ai serré la main ici sur ce camping et je sais qu’ils sont ici.

            Ô Dieu, révèle-leur que juste le temps d’un souffle, après avoir quitté ici, ils redeviendront des jeunes hommes et des jeunes femmes pour vivre pour toujours dans un pays où il n’y aura plus de cheveux gris ni de rides, où il n’y aura ni maladie ni chagrin. Oh! à cause de ce glorieux endroit, où que cela fût, Seigneur, là où j’étais ce soir-là... ou plutôt ce matin-là. Je prie, ô Dieu, que chaque personne ici... Ecoute-moi, ô Dieu; si j’ai donc trouvé grâce à Tes yeux, que ma prière soit exaucée. Chaque personne qui est sur ce camping, puissé-je la rencontrer, chacun d’entre eux, de l’autre côté dans cet endroit glorieux, où que ce fût, quoi que ce fût, Seigneur. Permets que je les rencontre dans ce lieu-là. Je les aime, et ils m’aiment. Et Tu m’as dit, Seigneur: «Tous ceux que tu as aimés et tous ceux qui t’ont aimé sont rassemblés ici pour être avec toi.»

76        Ô Dieu, accorde que ce groupe croisse par millions. Accorde-le, Père. Aie pitié de nous. Ne me laisse jamais, dans toute ma vie, Seigneur, ne me laisse jamais faire des compromis avec une seule Parole de cette Bible. En effet, je le sais, je serai d’abord jugé, et leur destinée éternelle dépend de cela. Viens en aide, Seigneur. Fais que je sois honnête et sincère, et–et que je dise aux gens qu’ils doivent être remplis du Saint-Esprit; accorde-le, Seigneur. Ils doivent naître de nouveau. Accorde-le.

            Aide-nous; pardonne-nous nos péchés. Ô Dieu, ce soir il y a ici des hommes et des femmes qui ont levé la main: c’était pour montrer qu’ils n’ont pas le Saint-Esprit. Accorde, Seigneur, que ceci soit la soirée, que ceci soit le moment où un esprit s’emparera d’eux, un esprit qui soupire et qui a soif. «Heureux vous qui avez faim et soif de la justice, car vous serez rassasiés.» C’est ce que Tu as dit, Seigneur. Tu l’as promis; je Te cite Ta Parole, Seigneur. S’ils ont faim et soif, Tu as promis de les rassasier, et je crois que chaque Parole que Tu as prononcée est la Vérité. Seigneur, qu’ils soient remplis ce soir. Accorde-le, Seigneur.

77        S’il y a un pécheur ici, et qu’il a plutôt trompé sa propre conscience tout à l’heure (homme ou femme), et qu’il sait qu’il est un pécheur et qu’il n’a pas levé la main, ô Dieu, honte à lui. Appelle-le à sortir de derrière le buisson; couvre-le de la peau du–du Seigneur Jésus, de Sa couverture, l’Esprit. Il fut vêtu et–et abrité par le Saint-Esprit.

            Fais que cela vienne sur eux ce soir, Seigneur; convainc-les. Puissent-ils sortir et tenir une conférence avec Toi, et être réconciliés avec Dieu au travers du Sang de Jésus-Christ. Accorde-le, Seigneur. Je prie au Nom de Jésus.

78        Et pendant que nous avons la tête inclinée, y a-t-il des pécheurs–des pécheurs ici qui aimeraient s’approcher ici juste une minute? Peut-être que cela ne vous aidera pas, mais je désire me rassurer de ceci. Je vous ai dit l’exacte vérité, assurément. Dieu le sait. Je désire me rassurer qu’il n’y a pas un seul pécheur sur ce camping. Permettez-moi de dire ceci, AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut entrer dans le Royaume.»

            Et si vous êtes ici ce soir, AINSI DIT L’ESPRIT DE DIEU qui est en moi, je dis la vérité, je ne mens point. La chose même qui confirme cela est une réponse de cet Esprit prophétique qui discerne les pensées, qui vous révèle ce que vous avez fait, ce que vous ferez, ce qui vous arrivera, toutes les situations difficiles, et chaque fois d’une façon parfaite, année après année. C’est la confirmation que je vous ai dit la vérité, que ceci...

79        A qui est venue la Parole de l’Eternel? Au prophète. Il avait la Parole de l’Eternel. N’écoutez pas une certaine conception des feuilles de figuier. Venez et croyez; venez et recevez. Et Jésus-Christ, qui est mon Juge, sait que je vous ai dit... que je suis allé à un endroit qui est glorieux, où les vieux sont redevenus jeunes, où ils vivaient pour toujours et pour ne plus jamais mourir, et avec une promesse de retourner sur terre pour recevoir un corps glorifié. Dieu sait que c’est la vérité.

            Je vous invite, mon ami pécheur. Je vous en prie, permettez-moi de vous supplier; laissez-moi vous persuader. Si m’agenouiller peut servir à quelque chose, si pleurer, si persuader peut aider, laissez-moi vous persuader. Ne suivez pas un autre chemin, mais venez à Jésus maintenant, jeunes et vieux. Et soyez réconciliés avec Dieu. Je me tiens ici en tant que ministre de l’Evangile, je suis disposé à vous prendre par la main et à prier pour vous. Voulez-vous bien venir ici maintenant vers moi et laisser que nous priions ensemble, mon ami pécheur? Qui que vous soyez, jeune ou vieux, j’attends de vous recevoir. Voulez-vous venir maintenant pendant qu’il y a du temps pour la grâce et que c’est le moment où Dieu vous appelle?

80        Que Dieu vous bénisse, j’en vois deux, un homme et une femme, qui s’avancent, ils descendent carrément. Frère Joseph, si vous pouvez aller là un instant, et aider le frère à venir directement ici, ainsi que la soeur. Y a-t-il un autre pécheur qui veut me laisser le persuader? Voulez-vous venir vous réconcilier avec Dieu? Voici venir un petit garçon et une fillette.

            Je dis la vérité en Christ, je ne mens point. Nul homme ne peut prendre la doctrine que je prêche et la réfuter. Personne ne peut le faire. Je n’ai jamais vu quelqu’un qui soit capable de le faire; c’est la vérité de l’Evangile. Le discernement de l’Esprit est parfait; personne ne peut dire que ce n’est pas parfait. Et je vous le dis maintenant; il y a un lieu parfait, un Ciel parfait, un Dieu parfait, un Sauveur parfait, un Sang parfait, une expiation parfaite, un état parfait pour vous.

81        Maintenant, si vous êtes un membre d’église et que vous ayez juste fait une confession, dépouillez-vous maintenant ce soir de ces feuilles de figuier. Approchez ici devant cet auditoire et tenez-vous ici afin que je puisse prier avec vous. Voulez-vous venir? Regardez tout simplement les gens qui se rassemblent ici maintenant. 

            Voici ce que Jésus a dit: «Celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints anges.»

            Ils viennent ici pour se tenir à côté de... Voici même un homme portant des béquilles, qui essaie de monter les marches. Cela devrait couvrir de honte certains d’entre vous qui sont en mesure de marcher, de venir sans béquilles. Ma prière est qu’ils descendent sans béquilles.

            Venez, certains d’entre vous peuvent venir par ici. Venez ici, montez comme ceci, et venez ici. Voulez-vous venir? Je vous attends. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Venez juste là. D’autres pécheurs voudraient-ils... Levez-vous tout simplement et venez. Laissez-moi vous persuader au Nom de Christ.

82        Voici un couple âgé venir bras dessus bras dessous. Comme c’est doux de savoir que même à cet âge, ils viennent maintenant pour se réconcilier avec Dieu. Ecoutez, regardez-moi! Si ce couple-ci qui vient avec une profonde sincérité... Je dis ceci au Nom du Seigneur Jésus: s’ils viennent avec une profonde sincérité, je les rencontrerai dans un autre pays où ils seront de nouveau un jeune couple, et je leur serrerai la main.

            Oh! Vous passez au-dessus de cela; c’est si simple. Dieu n’a pas rendu la chose compliquée, avec un tas de règlements que vous devez apprendre. Savez-vous ce que nous sommes en train d’essayer de faire?

            Quelqu’un dira: «Que suis-je–dois-je faire pour être sauvé?»

            Vous direz: «Vous devez cesser de fumer; vous devez cesser de boire.» Nous disons aux gens ce qu’ils doivent cesser de faire.

            Paul a dit à cet homme ce qu’il devait faire: «Crois au Seigneur Jésus-Christ.» C’est tout. Pas ce que vous devez cesser de faire, ce que vous devez faire pour être sauvé. Croyez premièrement; ces autres choses vont se régler d’elles-mêmes. Croyez d’abord.

83        Voulez-vous venir, pécheur? Je vais juste attendre encore un peu. En effet, avant que je ne me lève du lit, j’ai secoué mon épouse. Elle est assise juste là maintenant, elle dormait encore, et je l’ai secouée.

            J’ai dit: «Chérie?»

            Elle a dit: «Quoi?»

            J’ai dit: «Quelque chose s’est passé.» Et je le lui ai raconté.

            Je suis descendu du lit. Il y a une image de Jésus juste au-dessus de mon lit. Au-dessus de ce côté, et Il a les mains dans la position de la prière et cela a été gravé pour moi en Allemagne, comme souvenir. Et de l’autre côté, il y a la vieille petite cabane où j’habitais autrefois; un artiste allemand a peint cela sur la toile. Et juste derrière de cet autre côté, il y a la photo de l’Ange du Seigneur qui se tient au-dessus... Vous en avez la photo, beaucoup d’entre vous.

            J’ai levé les yeux. J’ai dit: «Devant Dieu, devant Christ, devant l’armée céleste, je Te promets, ô Dieu, de persuader et de supplier et de per-... et même de contraindre les gens à venir. Car même s’ils doivent se fâcher un peu contre moi...»

84        Cette vieille femme de quatre-vingt-dix ans se tenait là dans la beauté de la jeunesse, me regardant, et elle a dit: «Ô mon précieux frère!»

            Et celui qui me parlait a dit: «La raison pour laquelle elle dit cela est qu’elle avait plus de quatre-vingt-dix ans quand tu l’as conduite à Jésus. Maintenant, elle ne peut plus jamais vieillir ni mourir.» Il n’est pas étonnant qu’elle fût si reconnaissante.

            Ne voulez-vous pas venir? Quelqu’un d’autre? Y a-t-il quelqu’un d’autre qui voudrait se lever? D’une façon ou d’une autre, je me sens contraint à le faire, je sens que je–je–je ne fais pas de mon mieux. Venez, laissez-moi vous persuader, laissez-moi vous demander de venir. Y a-t-il quelqu’un d’autre? Y a-t-il quelqu’un d’autre, quelqu’un qui voudrait simplement se lever et dire: «Oui, frère prédicateur, je désire venir maintenant. Je crois que chaque parole que vous avez dite est la vérité. Je viens pour me réconcilier avec Dieu.»

85        Vous tous, mes précieux amis, depuis ce petit garçon et tout autour jusque à cet homme d’âge moyen, je vous l’assure sincèrement, je vous ai dit la vérité. Que Dieu me frappe si je ne vous ai pas dit la vérité. Voyez-vous? C’est juste. J’ai été honnête avec vous. Je vous reverrai, si vous êtes réellement sincères. Je vous reverrai dans un pays où vous serrez tous jeunes, où la mort aura disparu. Je parle au Nom du Seigneur Jésus; je ne mens pas. C’est vrai.

            Maintenant, tu es venu; quelque chose t’a attiré. Quelque chose a dit: «Viens.» J’espère que Dieu fera de toi un prédicateur, fiston (je l’espère), qui apportera l’Evangile, peut-être après que tu seras venu un jour à la tombe de frère Branham et que tu auras dit: «Oui, un soir il m’a parlé à Chautauqua, dans l’Ohio.» Puisse Dieu vous l’accorder, à vous les petits garçons et les petites filles.

86        Combien ici n’ont pas reçu le Saint-Esprit? Voudriez-vous venir vous tenir juste ici pendant que nous prions? Venez tout simplement pour un mot de prière.

            Souvenez-vous: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut entrer dans le Royaume. La promesse est pour vous et pour vos enfants...»

            Je ne pense pas que nous ayons de la place pour eux ici en haut, Frère Sullivan. Je veux qu’ils placent tout simplement... qu’ils remplissent cette allée-là. Juste un instant, je désire prier. Je–je–je–je veux que ceci soit fait correctement; je veux que cela soit fait comme il faut. Vous l’avez bien fait, je le sais, Frère Sullivan. Vous ne laisseriez personne entrer là dans cette salle, à moins que ce soit de vrais instructeurs. C’est bien. De saints hommes se sont occupés de tout ceci.

87        Maintenant, nous ne vous condamnons pas. Nous ne condamnons pas votre religion, quand nous parlons des presbytériens, des méthodistes ou des baptistes. C’est bien, que Dieu bénisse les presbytériens, les méthodistes et les baptistes. Mais il vous faut être un presbytérien, un méthodiste ou un baptiste qui a le Saint-Esprit. C’est ce qu’il vous faut. Voyez-vous? Quoi que vous soyez, il vous faut être chrétien. Restez–restez dans votre église; c’est en ordre. Vous serez une lumière dans cette église pour conduire les autres.

            Et laissez-moi vous dire, les amis, vous ne connaissez pas ce qu’est le bonheur (souvenez-vous-en) jusqu’à ce que vous aurez traversé là dans ce pays et que vous aurez vu réellement ce que c’est. Ecoutez, ferais-je ceci en tant que serviteur de Christ? Je place cette Bible sur mon coeur et je dis: «J’ai... Cela ne pourrait pas entrer... Si c’était un... le premier ciel que j’ai eu le privilège de voir, et que Paul ait été ravi au troisième ciel, qu’a-t-il vu?

88        Il n’est pas étonnant qu’il ait dit: «Ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment.»

            Vous direz alors: «Frère Branham, Paul a dit que nous devons croire au Seigneur Jésus-Christ.»

            C’est correct. Mais Paul a aussi dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru? Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

            C’est la question suivante. Eh bien, il vous faut recevoir le Saint-Esprit, n’est-ce pas? Ces gens veulent être sauvés; vous devez recevoir le Saint-Esprit. Maintenant, est-ce là tous ceux qui viennent? Est-ce là tous ceux qu’il y a dans la salle ou autour de la salle, qui n’ont pas reçu le Saint-Esprit? Très bien.

89        Maintenant, si Dieu tient Sa promesse... Je peux prouver cela à cet instant-ci. Le Saint-Esprit peut se tenir ici et appeler un groupe de gens dans cet auditoire et leur parler. C’est juste un don. Vous devez simplement... vous devez simplement vous abandonner à Dieu et attendre cela. Et cela se met à parler. Vous tous... Combien ont déjà vu cela être opéré? Bien sûr que beaucoup d’entre vous ont déjà vu cela, soirée après soirée. Je dis la vérité.

            Maintenant, si vous êtes sincère et croyez ceci de tout votre coeur, vous allez recevoir le Saint-Esprit. Vous allez Le recevoir. Maintenant, ne faites pas attention à quelqu’un autour de vous; peut-être qu’il fait une certaine chose, quelqu’un d’autre... Ne le regardez pas; regardez au sacrifice. Vous allez entrer pour tenir une conférence. Vous allez en parler avec Dieu maintenant même, tenir une conférence. «Seigneur, quelque chose m’a dit qu’il me faut le Saint-Esprit. Me voici pour Le recevoir. Ouvre les fenêtres, Seigneur; je suis prêt pour cela.»

90        Et vous ici: «Seigneur, je désire... Je désire être Ton enfant. Je reçois maintenant Jésus comme mon Sauveur personnel.» Voulez-vous faire cela, chacun d’entre vous? Chacun... Veux-tu Le recevoir, fiston, comme ton Sauveur? Et vous là-bas tout autour? Voulez-vous Le recevoir comme votre Sauveur, tout le long ici? Très bien.

            Voulez-vous recevoir le Saint-Esprit? Vous allez entrer maintenant pour tenir une conférence, pour recevoir le Saint-Esprit? Est-ce juste, levez la main vers Dieu. «Je vais entrer pour recevoir le Saint-Esprit.»

            Tous ceux qui veulent aimer Jésus, levez la main. «Je désire Le servir; je vais Le recevoir maintenant même. Il n’y a rien que je puisse faire; je L’accepte comme mon Sauveur, Quelqu’Un qui est mort pour moi.»

91        Maintenant, oserais-je vous laisser partir d’ici sans que je sois sûr (aussi sûr que je puisse l’être humainement parlant) que Dieu... Je désire vous rencontrer là-bas de l’autre côté. Je désire vous rencontrer, vous les enfants; je désire vous rencontrer, les amis. Je désire vous rencontrer.

            Maintenant, de tout mon coeur, je vais prier. Et je voudrais que tout le monde dans cette salle incline la tête; je désire que vous ne cherchiez pas à partir maintenant. Nous allons prier pour les malades dans quelques minutes. Et je voudrais que vous incliniez la tête, et je voudrais que vous priiez avec moi afin que Dieu sauve ces gens qui sont ici. Je crois de tout mon coeur, avec tout ce qui est en moi, qu’ils sont déjà sauvés. Je vais simplement offrir des actions de grâces à Dieu. Ils ont déjà accepté Jésus; ils ont levé la main pour montrer qu’ils désiraient... Qu’ils L’ont accepté comme Sauveur.

            «Et celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints anges. Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle; il ne viendra point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» C’est la Bible.

92        Mais je veux que vous priiez; je veux que vous remerciiez Dieu. Ensuite nous allons tous aller ici dans cette autre salle par ici, et nous allons y rester jusqu’à ce que quelque chose nous arrive. Inclinons la tête partout; priez avec moi, vous tous les saints. A votre propre manière dans votre coeur, priez pour ces gens.

            Cher Jésus, comment le saurais-je? Ceci pourrait être le dernier sermon que j’ai apporté. Ceci pourrait être ma dernière occasion pour appeler un pécheur à la repentance. Je ne sais pas, Seigneur; je crois que je serai en mesure de le faire pendant des années jusqu’à ce que Tu viennes, si c’est possible et que Tu le permettes. Mais voici des jeunes, des personnes d’âge moyen, des personnes âgées, debout sur l’estrade, humblement, avec douceur, même ces petits enfants avec les yeux couverts de larmes, qui viennent pour Te recevoir comme leur Sauveur. Tu as dit ceci dans Ta propre Parole: «Je ne les mettrai pas dehors.»

            Ils sont donc à Toi, Seigneur; ils sont les trophées du message de ce soir. Ils sont à Toi, parce que Jésus est mort. Tu as dit: «Tous ceux que le Père m’a donnés viendront à Moi; Je n’en perdrai aucun. Je leur donnerai la Vie Eternelle, Je les ressusciterai au dernier jour.» C’est Ta Parole, Seigneur.

            Tu as dit: «Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle; il ne viendra point en condamnation (ou en jugement), mais il est passé de la mort à la Vie.»

93        Seigneur, je les ai appelés; le Saint-Esprit leur a parlé. Ils ont répondu et ils sont venus; maintenant ils sont à Toi, Seigneur. Je Te les confie comme–comme Dieu les offre à Jésus comme des dons d’amour de Sa grâce. Bénis-les, Seigneur. Puis-je être en mesure, dans ce pays-là (où Tu m’as amené l’autre jour) de revoir ces gens, et de leur serrer la main. Combien ils passeront le bras autour de mon cou et je passerai aussi mes bras autour de leur cou, les appelant frère et soeur!  La vieille vie charnelle et de péché aura disparu, et toute la vieille nature du péché ne sera plus, et alors nous serons réellement des frères et des soeurs purs. Quel temps ce sera, ô Dieu! Que cela vienne vite, Seigneur Jésus; que cela vienne vite.

            Nous Te prions de transformer ces gens ce soir, Père. Tous ceux que Tu as appelés, as-Tu dit, Tu les as justifiés, et tous ceux que Tu as justifiés, Tu les a glorifiés. Je prie qu’ils soient désormais à Toi; je les remets entre Tes mains, au Nom de Jésus, Ton Fils.

94        Beaucoup se tiennent ici autour de cet autel, au bout de cette rangée: des hommes et des femmes, des garçons et des filles, qui T’ont–ont accepté comme Sauveur personnel. Ils veulent être remplis du Saint-Esprit. Pierre a dit le jour de la Pentecôte que la promesse était pour eux. Et nous voyons que c’est vrai dans chaque âge et que depuis lors tout homme qui vient ayant faim et soif, Tu ne le rejettes pas. Tu le rassasies toujours; Tu tiens Ta Parole. Je prie, ô Dieu, ce soir, de tout mon coeur, et avec tout ce qui est en moi, qu’aucun de ceux-ci... Je réclame chacun d’eux pour Toi.

            Satan, toi l’esprit de doute, toi l’esprit d’incrédulité, je t’ordonne au Nom de Jésus-Christ, le Juste Fils de Dieu, quitte-les. Que le Saint-Esprit de Dieu tombe sur eux ce soir et qu’ils soient remplis du Saint-Esprit de Dieu. Que chacun d’eux sorte demain sur cette base, et prêche l’Evangile, témoigne, aille partout; qu’il répande partout la nouvelle que le Saint-Esprit est toujours réel. Accorde-le, Seigneur.

            Je Te les confie, c’est ma sincère prière, et il est dit: «La prière fervente du juste est d’une grande efficace.» Alors que des centaines de justes sont ici, des hommes et des femmes, en train de prier, ô Dieu, reçois-les. Nous Te les confions au Nom de Jésus. Amen.

95        Très bien, le conducteur... L’homme qui doit les conduire est juste ici. Tournez-vous maintenant directement de ce côté vers la salle de prière. Descendez directement comme ceci, frère, soeur. Le frère a fait placer une porte là, sortez de ce... Je pense que c’est par là qu’on descend. Ne pouvez-vous pas... ce rideau juste là afin qu’ils puissent entrer là? Très bien, frère Sullivan va s’en occuper.

            Allez maintenant droit comme ceci, pour le–pour le–le service où l’on cherche le Saint-Esprit, le service où on L’attend. Ne sortez pas de là! Entrez là avec détermination...

            Vous direz: «Je suis fatigué.» C’est le diable!

            Vous direz: «J’entre; j’espère que je vais Le recevoir ce soir.» C’est toujours le diable!

            «J’entre pour Le recevoir parce que Dieu me L’a donné. Il me L’a promis et je Le cherche. Je vais tenir une conférence et je vais rester dans cette conférence jusqu’à ce que Dieu vienne et me réponde.» C’est comme ça qu’il faut s’y prendre. «Ô Dieu, si Tu ne me donnes pas le Saint-Esprit, Tu me retrouveras étendu mort ici.» C’est... Soyez sincère; Dieu sera sincère avec vous.

            Je L’aime, je L’aime,

            Parce que...

            «Frère Branham parle à quelqu’un.–N.D.E.] Juste ici. Retournez carrément pour Le recevoir. Il est juste là à vous attendre, là où vous...

96        J’ai quelque chose de doux. Cette petite chérie, cette jolie petite chérie aux cheveux blonds–elle est à peu près comme ma petite Sara qui est assise là –, elle a dit: «Frère Branham, je désirais juste vous dire quelque chose. Quand vous étiez ici...» Est-ce l’année passée, chérie, que j’étais ici l’autre fois? Elle était couverte de verrues. Elle a dit que j’ai prié pour elle et les verrues ont complètement disparu. Et elle a senti ce soir qu’elle devait venir donner sa vie à Jésus. Comme tu es brave! Que Dieu te bénisse, ma chérie. Rentre... Certains d’entre vous...?.... montrer...?... là derrière. Comme tu es brave!

            Je L’aime (Oh! la la!)

            ...Il m’aima le premier (Levons les mains)

            Et acquit mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

            Fredonnons cela. [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] (Oh! gloire à Son Nom. Combien cela fait frémir mon coeur!)

            ... mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

97        N’êtes-vous pas heureux d’avoir tenu une conférence avec Lui il n’y a pas longtemps? N’êtes-vous pas heureux qu’Il ait été là pour vous exaucer, pour vous sceller du Sceau de Sa grâce et de Son Esprit jusqu’au jour de votre rédemption?

            Il n’y a pas longtemps un homme m’a dit... un très précieux ami, un vieil ami prédicateur, c’était à l’époque où j’étais dans l’Eglise baptiste. Il a dit: «Frère Branham, Abraham a cru Dieu, et cela lui fut imputé à justice.»

            J’ai dit: «C’est juste, docteur.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qu’Abraham pouvait faire d’autre que croire?»

            J’ai dit: «Rien de plus. Mais Dieu lui a donné le sceau de la circoncision comme confirmation de sa foi, pour montrer qu’il était réconcilié.»

            J’ai dit: «Vous a-t-il déjà scellé du Saint-Esprit, docteur?» Voyez-vous? Si vous dites que vous avez la foi et qu’Il ne vous a pas encore donné le Saint-Esprit, Il n’a jamais reconnu votre foi. Voyez-vous? Après qu’Abraham a cru Dieu, Dieu lui a donné le sceau de la circoncision comme le signe qu’Il était réconcilié avec lui ou qu’Il avait reconnu sa foi.

            Si vous dites: «J’ai la foi en Dieu», mais qu’Il ne vous ait pas donné le Saint-Esprit, Il ne vous a pas encore reconnu. Il y a encore quelque chose qui manque. Mais quand Il vous donne le Saint-Esprit, Il vous a scellé jusqu’au jour de votre rédemption. Oh! la la! Il n’y a aucune crainte; marchez tout simplement et criez: «Je L’aime.»

            Oh! la la! Juste encore une fois, ça semble si bon. Ecoutez, cela ne paraît-il pas si bon? En mourant...

            Vous direz: «Cela semble-t-il bien que les gens meurent?»

            Oui, j’aime les entendre mourir comme cela. Amen. Le Seigneur a dit: «Précieuse à ses yeux est la mort de ses saints.» C’est juste, c’est juste. J’aime les entendre mourir comme cela; ils meurent à eux-mêmes. Absolument.

            Vous direz: «Ils se débattent beaucoup.» Eh bien, ils meurent péniblement; c’est tout. Mais ils–ils–ils seront certainement morts. Et ensuite, ils naîtront de nouveau. Amen.

            Je L’aime, je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier

            Et acquit mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

98        Je regardais pour voir; je vous ai gardés jusque tard. Je me suis dit: «Je vais m’excuser.» Je me suis dit: «Non. Paul a prêché ce même Evangile pendant toute une nuit.» Un garçon est tombé du loft et il est mort. Paul est allé et il a étendu son corps sur lui (en effet, il était rempli du Saint-Esprit), il a étendu son corps sur lui et il a dit: «Sa vie revient en lui. Tout va bien.»

            Combien ici ont le Saint-Esprit? Très bien, combien sont malades? Levez la main. Très bien, vous qui avez le Saint-Esprit, imposez-vous les mains les uns aux autres. Le même Saint-Esprit qui était en Paul est en vous; le même Evangile est prêché avec la même puissance.

            Il n’a pas dit: «Voici les signes qui accompagneront les prédicateurs.» Il a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, tous ceux qui auront cru.»

99        Imposez-vous les mains les uns aux autres et priez maintenant les uns pour les autres. Observez ce qui arrive. Soeur, frère, vous qui êtes dans ces fauteuils roulants et consorts, qu’en dites-vous? Que ceci soit l’heure. Frère Boze, imposez les mains à–aux gens qui sont là dans la rangée. D’autres parmi vous, priez les uns pour les autres. C’est ça! Vous êtes tous des prédicateurs (la prière), remplis du Saint-Esprit.

            Ô Dieu, au Nom de Jésus, répands Ton Esprit sur ces gens. Envoie le Saint-Esprit avec une grande puissance; donne l’onction. Guéris ces gens que représentent ces mouchoirs et tout. Accorde-le, Seigneur. Fais entrer Ton Esprit et Ta puissance dans ces gens. Qu’ils fassent la prière de la foi les uns pour les autres. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» C’est une conférence. Que le Saint-Esprit vienne et secoue le bâtiment où nous nous sommes rassemblés, et que toute maladie et autres quittent et sortent de ces gens. Je condamne le diable et toutes ses oeuvres, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

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