Expectative

Date: 61-0207 | La durée est de: 1 heure et 32 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. C’est certainement un privilège d’être de nouveau de retour ce soir à Long Beach, pour avoir ce moment de communion la semaine qui vient. Et c’était plutôt une surprise pour moi d’apprendre que j’allais rester à Long Beach pendant ce long moment de prolongation. Et je pense que lorsque frère Arganbright m’a appelé pour que je vienne à la côte ouest à partir de Phoenix, il m’a demandé de passer une soirée à Los Angeles et une soirée ici. Et puis, lorsque je me rends compte que j’ai... ou plutôt une soirée, je voudrais dire une semaine dans chacune de ces villes, excusez-moi. Et puis, je me rends compte que j’ai deux semaines ici: de dimanche à dimanche, je pense que c’est ça, de mardi à dimanche, et de dimanche à dimanche. Et ainsi, nous nous attendons donc à passer des moments merveilleux. Maintenant, nous ne pouvons qu’avoir de bons moments dans le Seigneur lorsque nous L’adorons tous ensemble. C’est ce que nous devons faire.

            Et maintenant, je parlais aujourd’hui au pasteur et–et je lui ai demandé de quel genre de service il s’agissait, était-ce l’anticipation sur le réveil, ou devrions-nous avoir un service de guérison? Et il a dit: «Juste comme le Seigneur conduira.» Alors, c’est pratiquement ce que je me disais, ce que je pouvais demander. C’est ce que nous voulons, vous savez, là où le Seigneur conduit. Et puis, si le Seigneur a la prééminence, alors tout ira bien.

2          Et c’est... Je pense que c’est la deuxième fois que je viens à ce tabernacle. Je pense que c’est à cet endroit que nous sommes venus (N’est-ce pas, Frère Gene?) un soir, il y a de cela deux ou trois ans, ou quelque chose comme cela. Et... Cela fait environ deux ans, oui... Et puis, je m’étais rendu une fois ici à l’auditorium municipal, lorsque nous... la première fois que je suis venu à la côte ouest. Et ainsi, au départ, je sens un peu comme si je suis l’un de vous; non seulement parce que j’avais déjà été ici, mais parce que, comme vous, j’ai déjà été au même endroit pour trouver le salut: au Calvaire. Et c’est là que nous... La seule Fontaine que je connaisse, c’est cette Fontaine du Calvaire, là où Dieu a déversé Ses bénédictions sur la race humaine, et c’est là que j’ai reçu la mienne, sous le Sang du Seigneur Jésus.

3          Et maintenant, si le Seigneur le veut, j’aimerais juste voir combien de personnes désirent que l’on prie pour elles, afin d’avoir une soirée de service de guérison? Voyons si nous pouvons lever la main partout. Eh bien, c’est un bon petit groupe pour un service de guérison, alors... pour une église, de toute façon. Et ainsi, eh bien, demain soir, aimeriez-vous avoir un service de guérison demain soir, serait-ce en ordre? Très bien. Je vais demander aux jeunes gens qui sont ici de distribuer les cartes de prière vers 18 h 30, ou à peu près à cette heure-là, afin que cela ne puisse pas déranger les autres étapes de la réunion. Et puis, demain soir, nous allons prier pour les malades, Dieu voulant.

            Et puis, nous allons voir alors selon Sa conduite et selon l’évolution, nous allons voir combien... Vous savez, dans une petite église, lors d’une réunion comme celle-ci, nous pouvons prier pour tous les malades en une seule soirée. Donc, être ici durant treize soirées, ça va être–être un vrai service de guérison. Si donc les gens viennent, et que les malades continuent d’affluer, eh bien, nous allons continuer de prier pour eux au fur et à mesure–au fur et à mesure qu’ils viendront.

4          Et alors, peut-être que cette semaine qui vient, ou plutôt la semaine suivante, si c’est la volonté du Seigneur... Je viens de terminer, j’ai terminé chez moi au Tabernacle la série de sept derniers âges de l’Eglise du Livre d’Apocalypse, avant que je commence la tournée de cette année. Et peut-être, le Seigneur voulant, j’aimerais prendre la semaine suivante pour les quatre cavaliers de l’Apocalypse, et consacrer une soirée pour chaque cheval et chaque cavalier, et ce que cela représente, et le temps dans lequel nous vivons.

            Je pense que ce–ce serait–nous devrions tous être avertis des choses qui sont arrivées–qui arrivent. Ce qui manque à l’Eglise aujourd’hui, c’est l’avertissement pour se préparer. Je crois réellement, qu’il y a quarante ans l’Eglise était en meilleure condition pour la Venue de Christ qu’elle ne l’est aujourd’hui. Quarante ans... J’en parlais l’autre jour au Westward Ho, à la Convention des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, comment en quarante ans l’Eglise a perdu du terrain, juste comme c’était le cas dans le désert. Mais, alors que les vieux batailleurs sont morts, c’est maintenant le moment, où nous devrions nous mettre ensemble, et nous mettre en marche pour le Royaume de Dieu, aller de l’autre côté et prendre pleinement possession de la bénédiction. Et selon que le Seigneur conduira cette semaine, nous parlerons de ces sujets, en nous préparant.

5          Eh bien, un ministre ne peut pas produire un réveil. Aucun ministre ne peut produire un réveil. Il n’amène pas cela avec lui, et l’unique chose qu’il peut faire, c’est juste d’être fidèle à Dieu et à Sa Parole, et le réveil devra venir par le peuple, dans vos foyers, dans votre vie. Maintenant, un réveil ne consiste pas à ajouter de nouveaux membres à l’église; c’est le fait de réveiller ce que l’on possède déjà. «Réveiller» signifie «ramener». Ainsi donc, un réveil...

6          Il y a quelques années, je me tenais pour la première fois près d’une grande étendue d’eau, et c’était le lac Michigan. Et j’avais environ... je venais d’être ordonné dans l’Eglise baptiste missionnaire. J’avais environ vingt ou vingt et un ans. Et je me suis rendu là, au moment où se tenait–se tenait un grand service du lever du Soleil de Pâques, au bord du lac. Et j’avais fait connaissance avec Paul Rader, et il était censé prêcher à cette réunion-là. Et je voulais visiter le tabernacle pendant que j’étais à Chicago. Et c’était la première fois que je voyais une si grande étendue d’eau. Et je me suis engagé sur le Lakeshore Drive [Route touristique qui longe le rivage du lac Michigan–N.D.T.], et je me suis tenu là pendant un moment, et j’observais toutes ces vagues qui bondissaient, se répandant simplement–simplement partout. J’ai pensé: «Pourquoi le lac est-il si excité? Pourquoi toute cette excitation?» Et les petites vagues se formaient, et elles filaient ensuite pour devenir de très grosses vagues, et elles bondissaient les unes contre les autres et se brisaient; et–et l’écume volait, et puis, elle retombait. Puis, j’ai vu les grosses vagues revenir se briser sur la berge comme ce que vous voyez par ici, mais c’était là quelque chose de neuf pour–pour moi, un–un–un serviteur qui ne fréquente pas la mer. J’ai donc remarqué comment...?...

7          Et j’ai dit: «Eh bien, qu’est-ce que cela doit être, que le lac ait un réveil? C’est ce que cela doit être. Il est en train de passer de bons moments, bondissant tout simplement.» Je me suis dit: «C’est–c’est bon; c’est bien. Mais vous savez, je me suis–j’ai dit, eh bien, je me demande s’il reçoit une bonne quantité d’eau de plus pendant son réveil?» Je me suis dit: «Non, il n’y a pas une goutte d’eau de plus là-dedans à l’instant qu’il y en avait lorsqu’il était parfaitement calme, pas une seule goutte. C’est la même eau, mais il a simplement un réveil, en bondissant.» Je me suis dit: «Eh bien, quel bien cela fait-il?» J’ai fini par comprendre que, lorsqu’il a un réveil et qu’il bondit comme cela, il rejette toute sa saleté sur le rivage. C’est ce dont l’Eglise a besoin, un réveil; se débarrasser de toutes les mondanités et de toutes les choses du monde afin qu’elle paraisse claire, qu’elle soit de nouveau belle. Lorsque tout se calme, il a toujours la même quantité d’eau.

            Mais ce qui provoque cela dans la mer, c’est un vent qui vient, et qui commence à souffler dans le sens contraire aux vagues, sur la masse d’eau, et la soulève. Eh bien, ce dont l’Eglise a besoin ce soir, c’est d’un vent impétueux qui descendra de nouveau sur Elle, pour la ranimer et faire sortir la mondanité et les choses du monde. Et c’est de cette façon-là qu’elle commence un réveil. Et puis, lorsqu’elle va se calmer, toute l’Eglise sera alors dans l’état qu’il faut pour commencer donc à recevoir de Dieu les dons spirituels et les bénédictions, et c’est ce dont nous avons besoin.

8          Je ne crois pas que le réveil que nous attendons viendra de la manière dont nous l’attendons. Cela vient toujours de façon contraire à celle dont nous l’attendons. Christ est venu d’une manière différente, Jean-Baptiste également. Eh bien, si quelqu’un avait réfléchi... Je pense que si certains interprètes des Ecritures du temps de Jean avaient dit: «La voix de celui qui crie dans le désert: préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.»... J’imagine que certains d’entre eux pensaient que Dieu ferait descendre du Ciel le corridor, et serait escorté par les anges en descendant sur la terre, et un grand prophète revêtu de dignité descendrait de la Gloire. Et cela devait être tellement glorieux que tous les lieux abaissés seraient élevés et que tous les lieux élevés seraient abaissés. Et que les montagnes devaient sauter comme de petits béliers et toutes les feuilles battre des mains. Quel événement cela devait être, ce que les gens ont certainement attendu de voir en ces jours-là! Mais, que s’est-il passé? Un vieux prédicateur enveloppé d’une peau de brebis, qui ne prenait probablement pas de bain tous les trois ou quatre mois, est sorti du désert, et il s’est tenu dans la boue qui lui arrivait jusqu’aux genoux et criait: «Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche.» C’est à ce moment-là que les lieux élevés ont été abaissés et que les lieux abaissés ont été élevés.

9          Ce que l’homme appelle grand, Dieu l’appelle folie. Et ce que l’homme appelle folie, Dieu l’appelle grand. Alors, ce que nous devons faire, c’est retourner au programme de Dieu et voir ce que Dieu veut que nous fassions, après tout. Et le seul moyen que je connaisse pour y arriver, c’est la prière. La prière c’est la clé. C’est la réponse. La prière change les circonstances. La prière est l’arme la plus puissante qui ait jamais été placée entre les–les mains des êtres humains. Aucune bombe atomique, aucune bombe à hydrogène n’est aussi puissante que la prière. La prière changera la pensée de Dieu. Le savez-vous? Une fois, c’est ce que cela avait fait.

            Un prophète avait été envoyé vers le roi dans sa chambre, et il est dit qu’il est monté lui dire qu’AINSI PARLE L’ETERNEL, il ne descendra pas du lit, il va mourir juste là où il est. Esaïe est monté dire cela à Ezéchias. Et j’imagine que toutes les–les grandes personnalités se tenaient à la porte, les paysans se tenaient là dans le parvis extérieur, lorsqu’il est arrivé, ils ont dit: «Ô prophète de Dieu, qu’adviendra-t-il à notre roi?»

            «AINSI PARLE L’ETERNEL, il va mourir.» Il est allé vers les soldats qui ont dit: «Ô grand prophète, que dit l’Eternel au sujet de notre roi?»

            «AINSI PARLE L’ETERNEL, il va mourir.» Et c’était vrai; l’Eternel le lui avait dit. Il est descendu et il est entré dans sa petite hutte quelque part derrière le désert.

10        Et Ezéchias a tourné son visage contre le mur et a pleuré amèrement, et il a dit: «Eternel Dieu, je Te supplie de considérer mon cas; j’ai marché devant Ta face avec intégrité de coeur. J’ai besoin de quinze années de plus pour mettre mon royaume en ordre.» Et, vous savez, en principe, si Dieu voulait dire quelque chose, Il le lui aurait dit alors qu’il Lui parlait. Mais Dieu a des façons de faire les choses. Vous devez suivre la voie de Dieu et la manière de Dieu de faire les choses. Aussi longtemps que nous essayons de nous introduire par nous-mêmes, cela ne marchera donc pas. Et nous ne pouvons tout simplement pas nous prendre comme modèle les uns les autres, nous devons vivre d’une façon individuelle devant Dieu.

            Eh bien, évidemment, la plus grande personnalité du pays, c’était le roi. La plus grande Personnalité du Ciel, c’était Dieu. Le plus grand homme de la terre parlant au plus grand Homme du Ciel–le plus grand du Ciel, mais toutefois, la grande puissance du Ciel ne pouvait pas répondre au roi. En effet, il n’était pas appelé à cela, il était simplement un roi. Et alors, Il s’est adressé à Esaïe (c’était Son prophète), et Il a dit: «Va lui dire que J’ai entendu Ses prières et Je vais lui épargner la vie pendant ces quinze ans.» Eh bien, combien, pensez-vous, ce prophète a dû être embarrassé en retournant! «Pourquoi retournes-tu, ô prophète?»

            «AINSI PARLE L’ETERNEL, tu vas vivre.» Et il venait de sortir en disant: «AINSI PARLE L’ETERNEL, il va mourir.» Il est revenu avec l’«AINSI PARLE L’ETERNEL, il va vivre. AINSI PARLE L’ETERNEL, il va vivre.» Pourquoi? Qu’est-ce qui avait changé cela? La prière. Voilà le secret. La prière ouvre des portes, la prière. «Tout ce que vous demanderez en prière avec foi, en croyant, vous le recevrez. Demandez beaucoup afin que votre joie soit parfaite.»

11        Demandons ce soir à Dieu de ne rien ménager, mais de déverser les puissances des Cieux, même s’Il doit nous secouer, nous mettre en pièces pour que nous allions à la maison du potier afin d’être remodelés. Si c’est ce qu’il faut, c’est ce que je désire. Je pense que c’est ce que tout croyant honnête désire, peu importe ce que cela exige. Maintenant, gardons cela à l’esprit, alors que les réunions vont se poursuivre. «Peu importe ce que cela exige, Seigneur, je veux toutefois que Tu me ravives. Si c’est quelque chose que je suis en train de faire, quelque chose que je ne devrais pas faire, ou quelque chose que j’aurais dû faire, démolis-moi tout simplement et remodèle-moi, afin que je puisse T’obéir.» Et avec ce but-là dans le coeur, Dieu va entrer en scène, aussi sûr que je me tiens derrière cette chaire. C’est juste.

12        Maintenant, c’est la première fois que je peux me souvenir, dans toute l’histoire de mes réunions, que je suis allé à un endroit pour tenir un réveil, et non un service de guérison. Et je suis tout simplement content que cela ait été programmé de cette manière. Je pensais peut-être que ce serait comme ceci, que nous irions jusqu’à Los Angeles passer quelques soirées ici et là, comme cela, mais cela s’est déroulé d’une manière ou d’une autre, ou plutôt tel que cela a été prévu dans la grande économie de Dieu, que je devais être ici dans une église, je pense, pendant ces deux semaines, en train de tenir un réveil. C’est donc peut-être de cette manière que Dieu veut cela; alors, nous allons simplement Lui confier cela. C’est Lui le Chef, n’est-ce pas? Combien L’aiment? Oh! vous êtes tous... C’est bien, alors, à ce qu’il paraît tous les croyants L’aiment. C’est bon.

            Eh bien, nous allons–nous allons prêcher ce soir pour préparer nos coeurs pour le service de guérison de demain soir. Puis, le–le jeudi soir, nous allons immédiatement commencer le texte de l’Evangile et ainsi de suite, le Seigneur voulant. Et prions que Dieu nous fasse entrer dans un tel réveil, le dimanche, que la gloire de Dieu va se répandre partout autour de nous, et Dieu va se mouvoir parmi nous avec de grands miracles et des prodiges, et des centaines de gens vont recevoir le Saint-Esprit, pour–pour–pour aller partout.

13        Maintenant, nous ne... nous ne voulons donc pas dire... Un véritable et glorieux réveil n’est pas annoncé par de grands titres dans les journaux et des choses de ce genre. Non, non. Il y a une chose qui manquait dans la vie de Jésus-Christ. Je n’aime pas dire cela, mais c’était ça. Il manquait une chose à Jésus-Christ: un sens de mise en scène moderne. Il n’était pas un homme de spectacle, non. Il... Les gens... Aujourd’hui, tout le monde doit avoir de très gros titres dans les journaux pour se vanter de ce qu’ils font. Ça c’est un prétentieux. C’est juste. Ce n’est pas un serviteur de Dieu. Un serviteur de Dieu est humble, il se tient en retrait.

            Et lorsqu’un réveil commence, regardez ce qui arrive toujours; lorsque cela est arrivé au temps de Jésus, il n’y avait qu’une minorité, juste quelques personnes. Regardez ce que Jean avait là sur le rivage, juste quelques personnes des régions avoisinantes s’étaient rassemblées pour L’écouter. Environ quatre-vingt-dix-neuf pour cent d’entre eux ont rejeté Son message et sont partis. Et pourtant c’était un grand réveil et c’était un temps de secousse. Dieu secoue les choses, et les gens ne se rendent pas compte que cela se produit. Voyez-vous, Dieu secoue Son Eglise. Le réveil est pour Son Eglise. Je crois que l’Eglise a été appelée à sortir maintenant. Mais la chose à faire revivre, c’est de raviver cette Eglise et la ramener à sa place en la secouant.

14        Quelqu’un a dit: «Pourquoi perds-tu ton temps avec une bande de pentecôtistes, de saints exaltés et consorts?» Eh bien, c’est là où j’ai été envoyé. Je suis l’un d’eux. Alors, ils–ils ont dit: «Pourquoi n’accomplis-tu–tu pas ces signes, pourquoi ne vas-tu pas jusque dans les grandes villes, les grands palais et autres?» Si vous faites attention, c’est exactement la même chose qui avait été dite à notre Seigneur. Même Ses–même Ses frères Lui ont dit: «Pourquoi ne Te présentes-Tu pas à Caïphe ou ne vas-Tu pas dans certains grands palais pour Te montrer Toi-même. Si Tu es cet Homme, ce Christ, qu’ils sachent qui Tu es.»

            Il a dit: «Votre temps est toujours prêt.» Il n’est pas allé là-bas avec eux. Et Son heure n’était pas encore venue. Il n’était pas un homme de spectacle. Et je pense que c’est cela le problème de l’église aujourd’hui; elle offre tellement de spectacles au lieu d’avoir suffisamment de Christ. Vous voyez? Nous avons besoin de Christ, pas de spectacles, Christ. Nous avons besoin d’avoir des coeurs en bon état. Et lorsque nous arriverons à ce point-là, nous nous rendons compte que Dieu est tout simplement le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il ne faillit point.

            Maintenant, inclinons la tête juste un moment et approchons-nous de l’Auteur avant d’aborder Sa Parole.

15        Notre Père céleste, nous sommes vraiment un peuple privilégié ce soir d’être rassemblés ici dans une nation libre, où nous pouvons adorer Dieu d’après la–la voix de notre propre conscience. Nous sommes tellement contents de cela, et de la porte qui est encore ouverte dans notre pays, tout en sachant que cela ne durera donc pas très longtemps, avant que cette occasion nous soit ôtée. Et, Seigneur, ce sera une chose glorieuse, lorsque cela se produira, parce qu’à ce moment-là, l’amour de Dieu nous contraindra au point que nos coeurs s’uniront.

            Je prie, Père, pour cette semaine qui vient, pour Long Beach, et pour cette Eglise appelée par Dieu à se rassembler, là où les enfants de Dieu se rassemblent. Et l’Eglise, ce sont ceux qui constituent le Corps. Et nous prions, ô Dieu, pour ce pasteur. Je Te prie de bénir, Seigneur, et à cause de ses bras et de son coeur ouverts, pour qu’un réveil commence, que leurs prières ne soient pas vaines. Mais puisses-Tu nous exaucer cette semaine par un réveil qui balayera et embrasera d’un bout à l’autre cette côte ouest, ô Seigneur.

16        Et le peuple de Dieu comprendra que, comme il en était au temps d’Ezéchiel, où les ossements s’étaient rassemblés et que la peau poussa dessus, et qu’ils se tinrent debout, et cependant, ils avaient besoin qu’on prophétise sur eux, pour que la vie entre en eux. Père céleste, nous pourrions nous organiser, unir les églises, et–et joindre nos mains et unir les os, mais il faudra cependant la prophétie d’un vent puissant pour ramener la vie en nous. Père, nous prions que ce ne soit pas seulement une–une très longue réunion, mais que ce soit un réveil qui va secouer réellement chaque coeur, chaque foyer, chaque église, chaque membre, jusqu’à ce que le Saint-Esprit aura la prééminence dans chaque vie.

            Dès ce moment-là, ô Seigneur, les ouvriers iront partout dans les coins de rues et sur les chemins, non pas avec un visage couvert de honte, mais en tant que de vaillants soldats brûlants, avec des visages comme celui d’Etienne, comme une maison en feu par un temps de grand vent. On ne pouvait pas l’arrêter, ni le sanhédrin non plus. Mais il leur a crié: «Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d’oreilles...» Même la mort n’a pas arrêté son message. Cela est allé jusqu’à Saul de Tarse, cela ne l’a pas du tout quitté jusqu’à ce que, ô Dieu, Tu l’as battu sur le feu et Tu l’as lancé, et il est devenu l’apôtre pour l’âge des Gentils. Ce seul homme-là, alors qu’il se mourait, il s’est agenouillé et a dit: «Je vois Jésus debout à la droite de Dieu», qui le regardait...

17        Ô Dieu, nous Te prions d’envoyer le Saint-Esprit avec une telle puissance de conviction qu’Il mettra cet air de détermination sur chaque coeur et sur chaque visage qui s’est rassemblé dans cette église. Accorde, ô Seigneur, qu’il y ait un temps de sondage des âmes, car nous comprenons que nous vivons dans une heure tardive, plus tardive que nous ne le pensons. Tu as dit que Tu viendrais «au moment où vous ne vous y attendez pas», cela pourrait donc être à n’importe quel moment.

            Je Te prie, ô Père, de m’aider. Je parlais, il y a quelques instants, de la vision des quatre cavaliers, de la guérison divine, de tout ce qui pourrait advenir... ô Seigneur, nous T’ouvrons simplement nos coeurs. Viens T’occuper de nous, ô Seigneur, selon notre besoin. Retranche de nous le monde, Seigneur. Prends Ton épée bien aiguisée à deux tranchants, la Parole, et juge les pensées de nos coeurs et de nos esprits, et rappelle-nous là où nous avons failli. Et que nous n’arrêtions de prier que lorsque nous verrons l’exaucement de nos prières. Accorde-le, Père. Circoncis mes lèvres; circoncis les coeurs de gens, que je puisse parler et qu’ils puissent écouter la Parole du Seigneur. Nous demandons ceci pour la gloire de Dieu, au Nom de Son Fils Jésus-Christ. Amen.

18        Je prie le Seigneur Jésus que ce réveil commence dès maintenant, que tout le monde ait faim et soif... Maintenant, apprêtez-vous tout simplement, chaque personne; ne vous attendez pas au voisin; cela n’a rien à voir avec le voisin, mais nous-mêmes. Jeûnons, prions, invoquons Dieu. Téléphonons, appelons quelqu’un, amenons-le. Conduisons nos enfants dans la prière. Rassemblons nos familles. Ouvrons simplement nos coeurs et disons: «Seigneur, nous voici.»

            Maintenant, en prévision du service de demain soir pour le service de guérison, les jeunes gens seront là avec les cartes de prière vers 18 h 30. Vous qui désirez avoir une carte de prière, venez et que les malades viennent tout autour de moi, juste ici. Beaucoup d’entre vous qui avez déjà assisté aux réunions, vous savez comment ça marche. Je... Ce serait mieux pour quelqu’un ayant la foi, et qui croit, de s’asseoir ici, de s’asseoir devant, plutôt que là derrière, parce que bien des fois, lorsque je les vois là derrière, je... Il y a tellement de choses qui se produisent d’ici jusque-là, pendant que cela... là où les canaux (comme j’appelle cela), ou–ou plutôt les rayons de foi qui viennent du milieu de gens, cela produit une certaine confusion. Toutefois, cela va partout dans la foule avec des milliers et des milliers de gens. Mais, j’aimerais plutôt avoir les malades ici devant, tout autour de moi.

19        Eh bien, ce soir, j’aimerais parler d’un sujet... J’aimerais d’abord vous lire un verset tiré des Ecritures, qui se trouve dans Luc, chapitre 2, verset 26.

          Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

          Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.

            Maintenant, j’aimerais prendre comme sujet l’Expectative. Eh bien, avant que vous ne soyez dans l’expectative, il faut que la foi accompagne cette expectative. Il n’y a que deux éléments au monde qui contrôlent le monde ce soir; c’est la peur et la foi. La Russie cherche à amener tout le monde à avoir peur d’elle, et nous, nous cherchons à amener tout le monde à avoir foi en Dieu. Voilà la différence. Ce sont ces deux éléments qui contrôlent toutes les nations, tout le monde, toutes les églises, les individus; ce sont la peur, et la foi.

20        Or, la peur n’a pas de vertu, aucune du tout. Elle est complètement inutile, cela ne... Elle n’a rien de bon en elle. Si je devais être fusillé le matin, je serais fusillé, à quoi me servirait-il d’avoir peur? Quel bien cela me ferait-il? Vous diriez: «Eh bien, à quoi cela vous servirait-il d’avoir la foi?» La foi pourrait me délivrer. Mais la peur ne m’aidera pas du tout. Vous vous mettrez dans tous vos états et deviendrez encore plus nerveux qu’au moment d’être fusillé. Ayons donc la foi. La foi peut me délivrer, et même si elle ne me délivre pas, à quoi bon d’avoir peur de toute façon? Restez simplement avec la foi et accrochez-vous-y. Prenez la promesse de Dieu et restez avec Dieu.

21        Et maintenant, alors que nous commençons à lire la Parole et à enseigner la Parole... Pour rien au monde je ne sortirai de la Parole. Et, souvenez-vous, vous devez croire ceci concernant Dieu: Dieu tient Sa Parole. Il le fera. S’Il ne le fait pas, Il n’est pas Dieu. Il est... Dieu est infini. Et lorsque quelque chose est infini, c’est... Eh bien, il n’y a pas moyen d’expliquer ce que c’est que l’infini. Mais nous, nous sommes limités. Par conséquent, nous pouvons dire une chose et le lendemain, ou plutôt, une heure après ou cinq minutes après, il nous faudra changer cela et dire: «Oh! je me suis trompé.» Mais Dieu ne peut pas faire cela s’Il est infini. En effet, Il donne Sa–Il donne Sa–Sa–Sa promesse, et Il ne peut jamais revenir là-dessus. Sa promesse est toujours la meilleure; Sa décision est toujours parfaite. Et si cela est parfait, cela ne peut jamais être plus parfait, cela doit donc être toujours correct. Eh bien, si par conséquent vous avez la foi...

22        Je parlais à un–à un médecin, il y a quelque temps, à propos de l’un de ses patients qui avait été guéri. Il a dit: «Eh bien, Billy (C’est un ami à moi.), il y a–il n’y a pas de doute du tout.» Il a dit: «Tiens, le cancer se trouvait là, a-t-il dit, j’ai opéré cet homme et je n’ai pas pu atteindre cela, cela se trouvait dans sa gorge.» Et il a dit... Et c’était le beau-frère de ce médecin, et il a dit: «Cela a complètement disparu.» Et certaines personnes se trouvaient là dehors avec le gérant du motel pendant que nous tenions la réunion; il racontait cela à tout le monde, disant que c’était la foi qui avait fait cela. Il a dit: «Oui, Billy, je crois cela.» Il a dit: «Maintenant, pour ce qui est d’avoir la foi, a-t-il dit, maintenant, je crois que s’il pouvait sortir toucher un arbre et dire qu’il avait la foi dans...»

            J’ai dit: «Non, cela ne marchera pas.»

            Il a dit: «S’il avait la foi.»

            J’ai dit: «Il n’a aucune base pour sa foi.» Eh bien, toucher un arbre en ayant la foi, ça c’est de la superstition. Vous devez avoir une base pour votre foi. «Et la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu.» Maintenant, avant... Si vous prenez cela juste comme si c’était un reportage d’un journal ou quelque chose, alors, vous ne pouvez pas avoir foi en cela; ces gens commettront des erreurs parce que ce sont des humains. Mais cette Bible ne commet pas d’erreurs. Elle doit être parfaite, parce que c’est la Parole de Dieu. Et Dieu ne vaut pas plus que Sa Parole, ou bien, vous ne valez pas plus que votre parole. Moi, je ne vaux pas plus que ma parole. Ainsi donc, lorsque la Bible déclare une chose, souvenez-vous-en, c’est réglé pour toujours.

23        Et si jamais Dieu est appelé sur scène pour prendre une décision sur un certain problème, la décision qu’Il prendra lorsqu’Il est encore appelé sur la scène pour le même problème devra être la même. Il ne peut pas la changer pour une autre décision, et dire: «Eh bien, J’ai fait ça pour celui-ci, et... mais Je ne ferai pas ça pour celui-là.» Maintenant, s’Il fait cela, alors Il avait pris une mauvaise décision la première fois. Il a donc fait Sa Parole de telle sorte que «Si tu crois...»

            Lorsqu’Il... un homme Lui a demandé pardon pour ses péchés, et que Dieu a pardonné cet homme de ses péchés, si vous venez, ou n’importe qui vient sur cette même base en demandant humblement pardon sur base de la foi, Dieu est tenu de faire la même chose qu’Il avait faite la première fois pour cet homme-là. Et si jamais un homme est malade et qu’il invoque Dieu, si jamais Dieu guérit cette personne, si jamais Il guérissait une personne, et sur la même base qu’Il a amené cet homme-là pour sa guérison, si jamais Il est de nouveau invoqué, Il doit garder la même décision. S’Il ne le fait pas, c’est qu’Il s’était trompé; et si alors Il s’était trompé, Il n’est pas infini. Et s’Il–s’Il n’est pas infini, alors Il n’est pas Dieu.

24        Vous voyez, vous devez revenir immédiatement pour reconnaître que cette Parole est la Vérité. Eh bien, c’est exactement ce qui me donne une position ferme en Christ, parce que je crois que la Parole est la Vérité. Elle ne peut simplement pas faillir. Elle ne peut pas faillir, pas plus que Dieu ne peut faillir, parce que c’est Dieu. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous.» Hébreux 4 nous dit que la Parole de Dieu est efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, coupant de deux côtés jusque dans la moelle des os; elle juge même les sentiments et les pensées du coeur. Lorsque Jésus regardait l’assistance et connaissait leurs pensées, qu’était-ce? Il était la Parole. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Eh bien, les gens auraient dû reconnaître cela, qu’Il était la Parole de Dieu rendue manifeste. Maintenant, cette même Parole parlée de Dieu, le Saint-Esprit peut rendre manifeste chaque promesse de Dieu, si seulement vous la croyez.

25        Or, l’expectative doit être bâtie sur quelque chose qui est accompagné de la foi. En effet, si vous vous attendez à quelque chose, c’est parce que quelque chose a été promis ou quelque chose comme cela. Alors, si vous voulez avoir une véritable expectative, cela doit être bâti sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Considérez Noé. C’était...

            Des fois, Dieu vous a demandé de faire des choses qui étaient ridicules selon votre propre entendement humain. Eh bien, souvenez-vous, si vous allez entrer dans ce réveil en essayant de comprendre quelque chose, vous feriez tout aussi bien de sortir pour commencer, parce que vous ne devez pas faire cela. Rappelez-vous, Dieu ne connaît pas l’homme par... ou Dieu... Ou plutôt l’homme ne connaît pas Dieu par son intellect. Il Le connaît par son coeur. Au jardin d’Eden, eh bien, l’homme a été divisé entre Dieu et Satan. Satan a pris sa tête; Dieu a pris son coeur. Par son intellect, l’homme essaie de soutenir des choses, mais par la foi en Dieu, dans son coeur, Il l’amènera à croire des choses que la raison ne confirmera même pas. «Car la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Voyez-vous, c’est... Il doit croire la Parole de Dieu. Oh! frère, si seulement vous pouvez bien faire descendre et enfoncer cela dans votre coeur, cela amènera chaque démon à sauter et à quitter immédiatement. Voyez-vous? Alors... Oh! c’est ce que ça–ça fait.

            Maintenant, je–je–je sais de quoi je parle. J’ai eu... Cela fait maintenant trente et un ans depuis que je suis dans le ministère. Et je–je sais de quoi je parle. Et sincèrement, de toute ma vie, jamais, je n’ai jamais demandé quelque chose à Dieu, avec cette Bible ouverte, qu’Il ne m’ait donné ou qu’Il ne m’ait dit pourquoi Il ne pouvait pas le faire. C’est juste. En effet, des fois, Il ne peut pas me donner la chose parce que je pense que j’en ai besoin, mais Lui en sait mieux. Néanmoins Il est toujours venu me dire pourquoi. Et alors, je–je sais que c’est vrai. Ainsi, Dieu tient Sa Parole. Vous pouvez tout simplement vous reposer sur cela.

26        Eh bien, lorsque Dieu avait demandé à Noé de construire une arche, eh bien, celui-ci a agi avec crainte, sachant... Pouvez-vous imaginer ce que les critiqueurs disaient? Noé s’attendait à ce qu’il pleuve, parce que Dieu avait dit qu’il allait pleuvoir. Or, il n’avait jamais plu sur la terre. Imaginez les critiqueurs qui disaient: «Oh! regardez, ce pauvre vieil homme qui a pratiquement perdu la tête.» Mais lui disait... «Noé, où est cette pluie? Dis-moi où elle est; je n’en vois pas du tout là-haut. Il–il ne tombe pas de pluie là-haut, il n’en est jamais tombé, il n’en tombera jamais.»

            Mais Noé disait: «Dieu l’a dit. Cela règle la question. Si Dieu l’a dit, Il peut créer la pluie là-haut, s’Il veut.» Ainsi, il s’attendait à ce qu’il pleuve, il a alors pris des dispositions en prévision de la pluie. Oh! j’aime cela. Oh! prenez des dispositions aussi longtemps que vous entendez la Parole de Dieu, prenez donc des dispositions, car cela se produira, et soyez dans l’expectative. Oh! je commence à me sentir religieux avec cela pour commencer. Vous voyez? De penser que... Dieu l’a dit, alors prenez... Attendez-vous à cela.

27        Maintenant, si Dieu a promis un réveil ici, nous allons l’avoir. Apprêtons-nous pour cela. Si Dieu a promis de guérir, apprêtons-nous pour cela. Si Jésus a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais», apprêtons-nous pour cela. Débarrassons-nous de tout, soyons prêts. Nous sommes en plein dans cette heure-là. Alors, juste... Maintenant, cela pourrait sembler de la folie. Eh bien, vous dites: «Eh bien, comment cela se produirait-il dans un jour comme celui-ci, alors que tout ceci...» Peu importe ce qui est contraire à cela, ce–c’est faux. Nous ne voyons pas cela; je ne vois aucune espérance dans cela, à ce qu’il paraît. Mais si Dieu l’a dit, faisons-le de toute façon, parce que Dieu l’a dit; cela arrivera de toute façon. Je–je m’attends à cela.

            Je crois que Jésus revient. La science a prouvé que l’on peut prendre de quelque chose un peu de pollen et un peu de mucus et mettre là-dedans quelque chose et ainsi de suite comme ça, et ils prétendent qu’ils peuvent pratiquement créer une vie humaine. Oh! ils sont tellement intelligents qu’ils peuvent... ils ont placé là-haut dans les cieux un spoutnik avec à l’intérieur le coeur d’un homme battant. Cela ne me dérange pas du tout. Ils disent: «Eh bien, un de ces jours, vous allez vous rendre compte que toute cette religion dont vous parlez, c’est de la folie.» Non, ça ne sera pas le cas. Jésus sera ici. Nous aurons un Millénium. Nous irons à la Maison dans la Gloire. Je m’attends à cela, alors, je me prépare pour cela; j’attends cela chaque jour, je suis prêt. «Quand reviendra-t-Il?» Je ne sais pas, mais s’Il ne vient pas aujourd’hui, j’attendrai demain. Je m’attends à cela. Je m’attends à cela, tout simplement parce qu’Il l’a dit, et je vis chaque jour dans l’expectative. C’est juste. Vous devez être dans l’expectative, certainement. Noé était dans l’expectative.

28        Abraham, eh bien, lorsqu’il a entendu la Parole de Dieu, il était venu du pays de Chaldée, dans la cité d’Ur, venant peut-être de Schinear, il était issu peut-être d’une famille païenne à ce que je sache. Mais un jour... Disons qu’il était un fermier dans sa ferme, et Dieu lui parla. Il avait soixante-quinze ans, sa femme en avait soixante-cinq. Et Il a dit: «Abraham, tu vas avoir un bébé par ta femme, Sara.» Eh bien, il est parti et il a fait tous les préparatifs. Pourquoi? Il s’attendait à cela. Il attendait la venue du bébé à tout moment. «Sera-ce au prochain vingt-huitième jour? Vous en saurez quelque chose.»

            «Je ne sais pas. Si ce n’est pas le cas, peut-être que ce sera le vingt-huitième jour prochain.» La première fois, j’imagine qu’il a dit à Sara: «Comment te sens-tu, chérie?» Après que le premier mois se fut écoulé.

            «Aucun changement.»

            «Dieu soit loué! nous allons l’avoir de toute façon. Oui. Va de l’avant et confectionne de petits chaussons et apprête le petit paletot; achète toutes les couches et les épingles, parce que nous allons avoir ce bébé. C’est juste. Je m’attends à cela. C’est juste. Mets ces choses dans ta malle de l’espérance et soit prête parce que ce bébé vient.» Une année passa. «Aucun changement, chérie?»

            «Aucun du tout.»

            «Nous allons l’avoir de toute façon. Je m’y attends.»Dieu a dit: «Sépare-toi de ta famille.» Bien des fois, c’est ce que vous devez faire, vous séparer de ce tas d’incrédulité. Et, souvenez-vous, avant qu’Abraham ait pleinement obéi à Dieu... La bénédiction ne vint que lorsqu’il eut pleinement obéi à Dieu. Il avait amené son père, et celui-ci lui causa des ennuis. Et puis, finalement, ce fut Lot avec un berger qui lui causèrent des ennuis. Et puis, aussitôt qu’il s’est séparé de tout, comme Dieu... Il avait pleinement obéi. Lorsqu’il est parvenu à une pleine obéissance, alors Dieu apporta la bénédiction.

29        Maintenant, l’Eglise pentecôtiste attendait une–une visitation dans la Terre promise, pour une complète restauration des dons et de tout le reste. Mais aussitôt qu’elle s’est mise à parler en langues et à interpréter, les gens ont alors commencé à s’organiser, à former diverses organisations, en se séparant et des choses comme cela. Vous vous battez depuis quarante ans. Vous continuerez à vous battre aussi longtemps que vous faites cela. Mais lorsque vous vous mettez ensemble comme l’avaient fait les disciples au jour de la Pentecôte, vous vous réunissez, alors, attendez-vous à ce que Dieu accomplisse quelque chose. «Si le peuple sur qui est invoqué Mon Nom s’assemble et prie, alors Je l’exaucerai des cieux.»

            Maintenant, si nous faisons cela, nous pouvons nous attendre à quelque chose. Avant cela, nous ferions mieux de ne pas nous y attendre, parce que ça ne viendra pas. Nous devons pleinement obéir à Dieu. Vous devez en arriver à un point où les–les Assemblées de Dieu et l’Eglise de Dieu, et l’Eglise de Dieu des Foursquares, et les unitaires, les binitaires, les trinitaires, les quinquétaires et tous ces autres petits ismes que vous avez adorés, vous allez oublier vos différends et vous allez vous mettre ensemble pour prier, alors, je vais m’attendre à entendre quelque chose du Ciel. Vous... Oh! ils diront: «Eh bien, ils vont faire ce...»

30        Eh bien, l’autre jour, une certaine organisation, pendant que j’étais à Beaumont, au Texas, puisque j’avais fait asseoir sur l’estrade [des ministres] venant d’environ quarante-deux églises (Une seule église m’avait parrainé), et c’étaient tous des gens très bien. Et l’ancien du district m’a appelé et a dit: «J’ai tracé une ligne à partir d’ici, Monsieur Branham, je vais vous exclure. Vous avez fait asseoir sur l’estrade un homme qui a été mal baptisé.»

            «Eh bien, ai-je dit, je vais faire quelque chose différent de cela. Je vais tracer une autre ligne, et vous inclure. Vous, vous m’avez exclu par une ligne, moi, je vais en tracer une autre et vous inclure.» C’est juste.

            Voilà donc ce qu’il en est; déployons nos tentes jusque là au loin, pour faire entrer d’autres frères. Certainement, c’est ce que nous devrions faire. Et ensuite, après que nous aurons fait cela, nous pouvons nous attendre à ce que Dieu réponde. Mais tant que nous n’aurons pas fait cela, Il ne répondra pas, parce que nous devons nous séparer des choses du monde. Et aussi longtemps que l’Eglise pentecôtiste continuera de convoiter les choses du monde, ceci, cela et tout le reste, et... vous ferez tout aussi bien de la quitter. A moins que vous reveniez encore au véritable Evangile, que vous reveniez à la Parole de Dieu, que vous reveniez à l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, nous ne prospérerons jamais jusqu’à ce que nous aurons fait cela. Dieu ne nous exaucera pas jusqu’à ce que nous Lui aurons obéi pleinement. Absolument. Lorsque Abraham a pleinement obéi à Dieu, alors il a compris... après avoir totalement fait cela, alors aussitôt trois Anges sont venus et ont annoncé la naissance du bébé, et il les a accompagnés. Mais Abraham n’a pas du tout lâché prise, il a continué à attendre cela, il a continué à attendre cela, et finalement, il s’est retrouvé complètement en plein dans la volonté du Seigneur et alors, la chose s’est accomplie. Mais tant qu’il n’avait pas fait cela, cela n’allait tout simplement pas s’accomplir.

31        Moïse... Des fois cela amène les gens à se comporter de façon bizarre lorsque–lorsque Dieu leur parle. Moïse était un grand théologien. Il avait appris toute la sagesse des Egyptiens. Eh bien, certainement, il n’y avait rien que Moïse ignorait. Eh bien, je me demande si autrefois là-bas dans le désert, pendant qu’il gardait les moutons, ce qui serait arrivé s’il s’était dit: «Je pense que je vais retourner en Egypte pour–pour perfectionner peut-être un peu (oh!) ma mathématique.» Eh bien, il en savait si long là-dessus qu’il pouvait enseigner ses maîtres. Il n’avait besoin d’aucune instruction. Il n’avait rien à apprendre, car il connaissait tout. Avec toute sa connaissance, il était un raté.

32        Eh bien, je crois dans les écoles bibliques. Je crois que nous devons faire cela. Nous devons avoir des écoles bibliques. Mon fils vient de sortir de Waxahachie. J’ai une fille qui s’apprête à y entrer. L’école de l’Assemblée de Dieu de Waxahachie, à Waxahachie, au Texas. Je crois dans cela. Mais, frère, lorsque nous nous mettons à enseigner dans le... nos écoles et nos séminaires, juste la manière correcte de s’exprimer et ainsi de suite et tout, l’instruction et ainsi de suite... Ce dont nous avons besoin aujourd’hui dans le séminaire et tout, c’est d’un retour à Dieu, un retour à Dieu, non pas nos programmes d’instruction, mais notre programme du salut. «Allez par tout le monde, et créez des séminaires.» Non, non. «Allez par tout le monde, construisez des églises.» Non, non. C’est très bien. «Allez et construisez des hôpitaux.» Non, non. Ce n’était pas là la commission qui a été donnée à l’Eglise. L’église construit des hôpitaux. L’église construit des écoles. L’église construit des édifices. Mais, voici ce qu’était la commission: «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle.» Qu’est-ce que la Bonne Nouvelle? Elle ne consiste pas seulement en paroles, a dit Paul, mais aussi en la manifestation de la Parole. «L’Evangile ne nous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance et démonstration du Saint-Esprit.» En d’autres termes: «Allez par tout le monde, et démontrez la puissance de la résurrection. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Le simple fait d’enseigner la Parole ne suffira pas; vous devez avoir la puissance du Saint-Esprit derrière cette Parole pour La vivifier de nouveau. Amen. Elle reviendra à la Vie.

33        Vous direz: «Oh! Frère Branham, ça c’était il y a deux mille ans.» Très bien, vous le critiqueur, j’aimerais vous faire taire tout de suite. Voyez-vous? Il n’y a pas longtemps, comme vous l’avez lu dans le magasine Life, les gens sont entrés dans les grands greniers de l’Egypte et ils ont pris un peu de blé que Joseph y avait mis; ils l’ont planté, et cela a poussé. Ils ont pris une (qu’était-ce?)–une semence de tournesol ou quelque chose de ce genre, cela fait quatre mille ans, dans le–dans la tombe de l’ancien–du vieux roi Toutankhamon; une semence de tournesol qu’ils ont plantée, et Dieu avait préservé cette vie-là. Absolument. «Même si ma peau est détruite, quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu.» La Parole de Dieu ne sera jamais détruite. La Parole de Dieu, si vous La plantez dans la bonne condition, sur la Parole de Dieu, elle fera exactement la même chose qu’au commencement. C’est juste. C’est correct.

34        Il y a quelque temps je me trouvais là dans le Kentucky, faisant la chasse à l’écureuil. Eh bien, je–je... C’est ce que je fais pour me détendre; je–je fais la chasse, je tire à la cible et ainsi de suite, je m’amuse avec les armes. C’est juste un passe-temps. Et j’avais un petit fusil Winchester modèle 75. Je me suis tenu à une distance de 50 mètres et j’ai enfoncé d’affilée neuf punaises de moquette avec cela. Et puis, lorsque je tire sur un écureuil, je dois voir les quatre coins de son oeil. S’il me face, je ne tire pas sur lui. S’il me tourne le dos, je ne tire pas sur lui. Il doit être bien positionné. S’il se trouve à 30 mètres, je le laisserai tranquille, à 20 mètres... Il faut qu’il soit à 50 mètres. C’est juste parce que cela me suffit comme distance.

            Un jour ce petit fusil s’est déréglé. Et je ne suis pas du tout parvenu à le remettre en point. Je l’ai fait aléser, et j’ai fait mon possible, j’ai serré et desserré, une cinq millième vibration ici suffirait pour le faire dévier d’un demi-pouce [1,27 cm] à 100 mètres. Alors, vous voyez, vous... une partie de cela est serrée, et l’autre partie est relâchée; il vous faut l’avoir au point. Alors, je l’ai renvoyé à la société Winchester, et j’ai leur lettre chez moi en ce moment. Ils ont dit: «Révérend Branham, il n’y a rien d’anormal dans ce fusil.» Ils ont dit: «Ce fusil peut atteindre un point de mire d’un pouce à une distance de 25 mètres, et un modèle 75 ne fera pas mieux.» Ils ont dit: «Ce n’est pas un fusil pour tirer à la cible pour commencer.» Ils ont dit: «Cette arme ne possède qu’une seule vis qui la maintient. Par conséquent, elle doit connaître des vibrations.» Eh bien, ça, c’était d’après l’homme qui avait fabriqué et produit le fusil, la société Winchester, les preuves. Cet homme qui avait passé sa vie à fabriquer ce fusil ainsi que les ingénieurs ont dit: «Le mieux que vous pouvez en obtenir, c’est tirer dans un point de mire d’un pouce à une distance de 25 mètres. Alors que moi, j’enfonçais des punaises à 50 mètres avec ce fusil là.

35        Or, un jour j’étais assis sous un arbre, et je pleurais tout simplement. Il y avait là-haut frère Wood et deux de mes amis, qui chassaient des écureuils. Je... Eux ne se souciaient pas de l’endroit où ils atteignaient l’écureuil; ils tiraient tout simplement. Et peu importe l’endroit où il était atteint, c’était en ordre pour eux. Quant à moi, je pensais que si je pouvais atteindre sa joue, ou un peu derrière les oreilles, ou quelque part, c’était raté. Il me fallait l’atteindre à l’oeil, sinon, c’était raté. Et je me suis dit: «Eh bien, ce que la société Winchester a dit ne change rien; je suis sûr que ça fera l’affaire, puisque je l’ai déjà vu faire cela.»

            Et un matin, j’étais assis là sous un vieux petit arbre courbé, en train de pleurer; j’étais devenu tellement nerveux que je me suis mis à pleurer. J’ai dit: «Seigneur, me voici loin des réunions, ici dans les bois, cherchant à me détendre. Et une petite créature nerveuse comme moi, pourquoi as-Tu cherché à m’envoyer tenir des réunions de toute façon? Pour commencer, je ne vaux rien; et pourquoi as-Tu envoyé une personne comme moi? En principe, Tu devrais trouver un homme, quelqu’un qui était stable et calme.» Et je restais assis là, continuant de pleurer et de parler au Seigneur, les deux mains levées et les larmes coulant sur mes joues.

36        J’ai entendu une Voix, c’était cette Lumière dans les broussailles; Il a dit: «Je t’ai créé pour–de cette manière pour un but. Bien, tu sais que cela... tu ne peux pas être satisfait tant que ce fusil... peu importe ce que n’importe qui dit, tu sais que cela enfonce la punaise (Voyez?) à 50 mètres.» Et ensuite, Il a dit: «La raison pour laquelle Je t’ai créé ainsi, c’est parce que ce que quelqu’un d’autre dit ne change rien pour toi. Tu vois? ‘Les bou-... les jours des miracles sont passés. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas.’»

            Suivez. Cela existe. En effet, je sais que c’est vrai. Ces apôtres avaient reçu le même Saint-Esprit; ils voyaient des visions, ils–ils ressuscitaient les morts; ils guérissaient les malades; ils accomplissaient de grands miracles, signes, et prodiges. Et si seulement nous pouvons arriver à bien ajuster la chose ... Vous ne pourrez pas dire: «Oh! ce jour-là... Cette église-là dit ceci. Et mon église était la plus ancienne, et ceci était cela.» Cela n’a pas de sens pour moi. Si–si eux ont fait enfoncer la punaise avec cela, cela l’enfoncera encore. Si eux avaient amené un réveil qui avait secoué le monde par la puissance et les promesses de Dieu, nous ferons la même chose, si nous acceptons la promesse et si nous nous attendons à ce que cela arrive. Mais vous devez croire la chose. Vous ne pouvez pas y croire à moitié.

            Et vous savez quoi? Lorsque je me suis levé de dessous cet arbre, après qu’Il m’a parlé et que je suis sorti de là, je n’ai plus jamais tripoté ce fusil une seule fois. Et voici assis ici mon fils avec qui je le recharge. Depuis lors, ce fusil a toujours enfoncé ces punaises à 50 mètres. C’est juste. Je n’ai plus jamais tripoté cela... Vous voyez, Il essayait de me faire quelque chose pour me montrer comment je devrais me comporter. C’est dans des moments difficiles et tout le reste que les gens disent: «Oh! Frère Branham...

37        Un type me disait il n’y a pas longtemps, il a dit: «Si vous venez adhérer à notre organisation, nous allons faire telle et telle chose, si vous voulez tout simplement faire des compromis sur quelques...»

            J’ai dit: «Des compromis? Des compromis?» J’ai dit: «Je suis étonné qu’un homme de Dieu comme vous, avec un diplôme de doctorat, demande à un serviteur de Dieu de faire des compromis sur la Parole de Dieu.» J’ai dit: «Je n’ai pas cela dans le sang.» Pas du tout. Je vais rester carrément accroché à cela. Je crois dans le Saint-Esprit et dans la puissance du Saint-Esprit. Je crois que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et je suis dans cette expectative qu’Il suscitera une Eglise qui ira à Sa rencontre avec la même puissance qu’elle avait au commencement. Certainement, si nous nous y attendons, si nous avons foi en Dieu et nous croyons qu’Il va le faire. L’expectative.

38        Malgré toute sa théologie, Moïse n’était jamais arrivé quelque part. Il se trouvait là-bas, un poltron, fuyant derrière les montagnes, dans le désert, en faisant paître les troupeaux de son beau-père. Mais un jour, il a rencontré Dieu, et alors, il a eu une expérience avec Dieu, et il est descendu en Egypte pour prendre contrôle sur l’Egypte. Eh bien, cela pourrait paraître vraiment de la folie pour un vieil homme de quatre-vingts ans, avec une barbe qui pendait très bas comme ceci et probablement avec une tête chauve rougeoyant au soleil, et il était entièrement velu, ayant en main un bâton recourbé, et sa femme assise à califourchon sur un mulet, et un petit...?... enfant assis sur sa hanche, il s’en allait. Les gens disaient: «Où vas-tu Moïse?»

            «Je descends prendre contrôle sur l’Egypte, je vais faire l’invasion de cette nation.» Vous savez, lorsque vous croyez la promesse de Dieu, cela vous fait vous comporter comme un fou aux yeux du monde. Eh bien, c’était une invasion par un seul homme qui descendait s’emparer d’une nation aussi grande que la Russie aujourd’hui. Bien sûr, il descendait... Et la chose est qu’il–il s’en est emparé, il l’a effectivement fait. Il avait tué un homme là-bas et il a eu des ennuis. Il y est retourné et a détruit toute une nation, et il en a été glorifié. (Voyez-vous?) Voilà. Il était un meurtrier pour avoir tué un homme, et–et ensuite, il était un saint pour s’être emparé de toute une nation. Mais un jour, il est descendu étant dans l’expectative, convaincu que Dieu tient Sa Parole. Amen. Il s’attendait à cela. «Comment vas-tu le faire, Moïse?»

            «Je l’ignore, mais je–je suis certain que Lui va le faire. Dieu l’a dit, c’est cela; c’est tout.»

            «Tu vas emmener deux millions et demi de gens là dans ce désert et les nourrir? Comment vas-tu les nourrir?»

            «Je ne sais pas. Je m’attends à ce que Dieu accomplisse quelque chose à ce sujet.» Il l’a fait. C’est tout. Il s’attendait à quelque chose.

39        L’ennui est que nous allons à l’église, nous chantons des cantiques et le pasteur nous parle des roses et des fleurs, puis nous retournons chez nous. Oh! la la! Voilà pourquoi nous n’arrivons nulle part. Voilà le problème de nos Eglises pentecôtistes. C’est... Eh bien, je–je ne viens jamais ici pour vous tapoter dans le dos; je viens ici vous dire la vérité. Vous voyez? Oh! l’Eglise pentecôtiste s’est lancée dans la construction des bâtiments; elle s’est lancée dans la formation des dénominations; et elle est allée partout, elle s’est disloquée, elle s’est déchirée, elle a connu les sorties, les séparations et la ségrégation. Et, oh! elle va avoir... Celle-ci veut être la plus grande église, et celle-là veut être la plus grande. Aussi longtemps que vous faites cela, elle n’arrivera nulle part. Rappelez-vous, je vous le dis dans le Nom du Seigneur.

            Mais lorsque vous vous unirez, oh! la la! c’est ça, lorsque vous obéirez pleinement à Dieu: «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» Lorsque vous faites sortir une portion de théologie pour faire entrer là un peu d’amour, cela produira des oeuvres, des prodiges, et–et des miracles. Mais c’est ce que nous devons avoir. Pour qui? Pour tout le monde. «Oh! pour ce vieux groupe des Assemblées de Dieu, ou ce vieux groupe de l’Eglise de Dieu, ces vieux unitaires, ou ces trinitaires, ou ces quinquétaires, ou qui qu’ils soient? Moi les aimer? Je ne peux pas les aimer; ils sont antéchrist.» Vous êtes vous-même perdu, frère, lorsque vous pensez comme cela. C’est juste. Vous n’êtes pas en ordre avec Dieu. Si vous ne pouvez pas tendre une main à votre pire ennemi pour essayer de le gagner à Christ, alors l’Esprit de Christ n’est pas en vous. Car «Il est venu chez les Siens, et les Siens ne L’ont point reçu.» Cependant Il avait donné Sa Vie pour Ses ennemis. C’est ce qu’Il a fait. Comme c’est vrai.

40        Et cet Esprit de Dieu en vous vous amène à avoir le même sentiment à l’égard de tout le monde. Lorsque vous en arrivez au point... Eh bien, vous ne pouvez pas juste simuler cela. Le diable sait si vous simulez cela ou pas. Je peux voir là cet enfant épileptique, un jour, et dix jours avant cela Jésus leur avait donné le pouvoir de chasser les démons, et–et de ressusciter les morts, de guérir les malades et d’accomplir toutes sortes de miracles. Ils réussissaient très bien. Ils sont revenus, et ont dit: «Même les démons nous sont soumis.» Ils passaient de bons moments. Quelques jours après cela, ils étaient là tous dépassés. Ils avaient rencontré là un homme; ce dernier savait que ce n’était pas...faire... il ne voulait pas adhérer à leur association, alors, ils lui ont même interdit de chasser les démons. Vous voyez, l’amertume s’était introduite. Vous voyez? «Oh! nous lui avons interdit de le faire; il ne voulait pas se joindre à notre assemblée. Alors, nous lui avons dit de ne plus le faire.»

            Jésus a dit: «Ne faites pas cela. Car, il n’est personne qui, faisant un miracle en Mon Nom, puisse aussitôt après parler en mal de Moi. Et il n’est pas contre Moi; celui qui est pour Moi, n’est pas contre Moi.»

41        Alors, nous voyons donc, qu’avec ce genre d’attitude, ils ont eu là le cas d’un enfant épileptique, et ils ont tout simplement crié sur lui, ils ont prié et tapé du pied; et–et je peux m’imaginer que l’un d’eux s’est avancé et a dit: «Voici de quelle manière je l’ai fait là-bas. Vous, frères, reculez; vous tous, vous ne savez pas comment procéder. Voici comment le faire.» Un prétentieux, vous savez. «Alléluia, gloire à Dieu.» Il a secoué l’enfant, il a déversé un peu d’huile sur lui, il l’a de nouveau secoué. «Voilà comment j’ai procédé.» Oui, oui. Cela... mais cette fois-là ça n’a pas marché. C’est là le problème qu’on a aujourd’hui. C’est ce que... Ça ne marche pas tellement bien. Vous voyez?

            Mais au bout de quelque temps, Quelqu’un s’est avancé calmement. Oh! le père a couru vers Lui et a dit: «Seigneur, aie pitié de mon enfant. Un démon le tourmente de diverses manières.» Et lorsque Jésus a chassé de lui le démon, alors les disciples se sont avancés et ont dit: «Pourquoi n’avons-nous pas pu faire cela? Qu’est-ce qui n’allait pas?»

            Il n’a jamais dit: «J’ai retiré Ma puissance.» Il a dit: «C’est à cause de votre incrédulité, pour utiliser la puissance que je vous ai donnée.» Voilà le problème de l’église aujourd’hui. Elle est dégonflée. Elle a... Elle ne s’attend à rien. Elle est simplement assise là, molle et morte. Ce qu’il nous faut, c’est être dans l’expectative.

42        Siméon, ce grand saint de Dieu, était un homme de bonne réputation. Oh! aujourd’hui il se trouve que les gens disent: «Mais, un instant, monsieur; je suis un homme d’affaires. Je suis médecin. Je suis–je suis professeur.» Vous ne valez pas mieux qu’un autre. Et lorsque vous pensez que vous valez mieux que quelqu’un d’autre, alors, vous n’êtes pas du tout ce que vous devriez être, disent les Ecritures. Vous voyez? Lorsque vous en arrivez au point... Vous devez... Comment pouvez-vous avoir la foi lorsque vous vous attendez à recevoir des honneurs les uns des autres? Vous voyez? Vous devez toujours user de prévenances réciproques. La Vie de Christ, c’est d’user de prévenances envers votre frère ou votre soeur. Et s’ils sont dans l’erreur, ce n’est pas grave. Vous n’en ferez jamais de meilleures personnes en leur donnant des coups. Entourez-le de votre bras et relevez-le. J’aime cet ancien Evangile. Je vais vous dire ce que cela produira, cela–cela amènera un homme en smoking à s’asseoir à côté d’un homme en salopette, et cela les amènera à s’entourer des bras l’un l’autre et à s’appeler frères. C’est juste. Cela amènera une femme en robe de calicot et une autre en robe de soie à s’appeler soeurs. C’est ce que cela fera assurément: c’est un Evangile droit, au ciel bleu. Et c’est ce que cela–cela fera certainement.

43        Eh bien, Siméon était cependant un homme de bonne réputation. Il était un vieux sage d’environ quatre-vingts ans. Eh bien, il s’en allait partout, disant à tout le monde: «Je ne mourrai pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.» Eh bien, la Bible dit... Qu’est-ce qui poussait Siméon à faire cela? C’est parce que le Saint-Esprit était sur lui. Voilà la différence. Le Saint-Esprit était sur lui. Maintenant, je peux m’imaginer la grande dénomination dont il était membre dire: «Oh! le pauvre vieux, il a un pied dans la tombe et l’autre en train de glisser rapidement. Laissez-le tranquille, avant longtemps ce sera fini. Il va très bientôt mourir. Alors, laissez-le simplement se réjouir, et aller de l’avant. Il a–il a une petite, une sorte de petite illusion, alors–un petit quelque chose qui cloche, vous savez.»

            Mais Siméon croyait toujours à cela; il ne se souciait pas de sa réputation. Il en a parlé à tout le monde. Il s’attendait à Le voir. Il disait qu’il ne verrait pas la mort avant de voir le Christ du Seigneur.»

            Je peux entendre certains grands rabbins, vous savez, se tenir là devant les jeunes, vous savez, ils connaissaient toute la... ils avaient des doctorats en philosophie, des doctorats en droit et tous les autres doctorats, et ainsi de suite, et avec tout ce qu’ils avaient comme instruction, vous savez. Et–et ils disaient: «Eh bien, le pauvre vieux, il a été un bon vieux sacrificateur en son temps, mais, oh! laissez-le simplement tranquille; il a un peu perdu la tête.»

            Mais lui allait partout annoncer cela, il ne se souciait pas de sa réputation en tant que sage. C’est ce dont il parlait, il–il avait le Saint-Esprit. Il a dit: «Le Saint-Esprit me l’a révélé.» Vous voyez, il s’attendait à voir cela. Il a dit: «Oui, j’ai tout apprêté. Lorsque je Le verrai, je saurai exactement ce que je ferai. Absolument. J’ai tout apprêté parce que je m’attends à Le voir.» Pourquoi? Le Saint-Esprit l’a dit.

44        Eh bien, il n’existe pas deux Saint-Esprit; il n’existe qu’un seul Saint-Esprit (C’est juste.), un seul Saint-Esprit. Et le même Saint-Esprit qui avait conduit Siméon à croire qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur, le même Saint-Esprit me dit: «Quelque chose va se produire.» Amen. Je le crois. Et Il vous dit la même chose. Attendons-nous à cela. Soyons prêts pour cela, apprêtons-nous. C’est comme lorsque nous allons en voyage, nous mettons tout dans la valise. Pas dans ce–ce type de voyage, vous videz votre valise de tout. Nous avons donc mis trop de choses dans la valise. Le problème est que nous devons faire le déchargement. Alors pour ce voyage, déchargez-vous. Vous devez vous tenir au beau milieu du chemin.

45        L’un des précieux frères, frère... j’allais dire Deweece, je crois; non, non, c’est Oral Roberts. Oh! c’est le responsable des Assemblées de Dieu de l’Indiana. Son nom m’échappe maintenant. De toute façon... Frère Weed, Roy Weed, je crois que vous le connaissez tous, frère Weed. Un jour, mon cousin, frère Vivert qui a une des plus grandes Eglises des assemblées pentecôtistes de Dieu à l’est à Evansville, dans l’Indiana. Tout un pâté de maisons, c’était simplement l’espace que couvrait la réunion. Alors, ils avaient un... je crois qu’on appelait cela la Salle Cinq Cents. De l’autre côté de la rue se trouvait un garage, alors frère Vivert l’a simplement acheté (et son frère dirigeait une compétition à Indianapolis), et il pouvait avoir des milliers de gens à l’école du dimanche. Il avait donc là une école pour hommes où il enseignait un dimanche matin, une classe de cinq cents personnes. J’étais donc censé prêcher ce matin-là dans la classe des hommes. J’étais assis derrière frère Roy, et frère Roy a dit: «Vous savez, j’ai entendu un homme dire (et il s’agissait de moi) que le–le milieu de la route, c’est l’endroit qu’il faut.» Il a dit: «Le milieu de la route...» Je crois cela. Dieu dit dans Esaïe 35: «Il y aura une grande route.» Beaucoup d’entre vous les chers frères nazaréens, vous avez coutume de chanter La Grande Route de la sainteté. Non, il y aura une grande route et (‘et’, c’est une conjonction; il relie votre phrase.)–et une route, et elle sera appelée «le chemin de la sainteté», non pas la grande route de la sainteté, mais plutôt le chemin de la sainteté. Lorsqu’une route est correctement construite, l’eau dégage la crasse d’un côté et de l’autre de la route. Ainsi donc, vous devriez être soit très froid et guindé, soit fanatique de... Mais le chemin se trouve juste au milieu de la route, et cela conduit tout droit vers le calvaire, juste sur ce chemin-là.

46        Alors, frère Weed s’est levé et a dit: «Un homme... Cela est contraire au code de la route, a-t-il dit. Si un homme conduit au milieu de la route, il se fera tuer. Il a dit: «Cela est contraire au code de la route.» Il ignorait que j’étais assis derrière lui. Je l’ai touché à l’épaule; j’ai dit: «C’est ça, frère; vous êtes tout simplement lié à la terre, vous êtes... Ai-je dit; sur cette route vous ne roulez pas dans le sens opposé. C’est juste une voie à sens unique qui va dans ce sens là.» Et ainsi... C’est–c’est un frère doux, tout aussi bon que l’on puisse penser. Oh! la la! cela ne–ne fait pas d’eux des gens meilleurs par rapport à frère Weed. Mais c’était vraiment malin, vous savez; il a dit: «Eh bien, si vous conduisez au milieu de la route, vous allez vous faire cogner.» J’ai dit: «Frère Weed, nous n’allons pas nous faire cogner. Nous allons droit dans un seul sens. Seulement dans ce sens-là. Nous ne roulons pas du tout dans l’autre sens.» C’est un ticket aller, je suis content d’avoir donc cela, pas vous? Un ticket aller... Ce que le Saint-Esprit révèle au travers de Sa Parole, je crois que c’est la Vérité; nous nous tenons simplement à cela.

47        Siméon était donc un homme de bonne réputation parmi le peuple. Mais il n’avait pas honte. Certains d’entre nous prétendent avoir le Saint-Esprit; nous recevons de Dieu une révélation, selon laquelle nous devons arrêter de faire les choses que nous faisons. «Mais cependant si je le fais, je–je sors avec le voisin d’ici, et que va-t-il penser de moi?»

            Certaines d’entre vous les femmes, vous vous coupez les cheveux, vous savez, parce que Suzie l’a fait. «Eh bien, s’il m’arrivait de laisser pousser mes cheveux, on me traiterait de démodée.» Oui, oui. Mais le Saint-Esprit vous dit que vous devriez le faire. C’est ce que dit la Bible. Eh bien, si on vous dit quelque chose de différent, ne le croyez pas; c’est un mensonge; parce que Dieu a dit que c’est ainsi. Voyez?

            Et toutes ces autres choses que nous soutenons dans l’Eglise pentecôtiste parce que les baptistes ont fait cela, parce que les presbytériens font cela. Et les gens pensent que je suis un fanatique démodé. Voir nos femmes pentecôtistes porter des robes dans lesquelles elles ont l’air d’être moulées. Une femme me parlait l’autre jour, elle a dit: «Mais Frère Branham, a-t-elle dit, eh bien, ils ne confectionnent rien d’autre en dehors de cela.» Mais, on a des machines à coudre et des tissus; il n’y a donc pas d’excuse. Jésus a dit: «Si vous...» Jésus a dit: «Si vous faites cela, au jour du Jugement vous serez coupable d’avoir commis adultère. La Bible dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.» Et lorsque vous vous habillez comme cela, et qu’un pécheur vous regarde, il répondra au jour du Jugement, et vous répondrez pour vous être présentée comme cela à lui. Vous serez donc coupable d’avoir commis un adultère, que vous ayez fait l’acte ou pas, parce que Jésus a dit: «Quiconque regarde», et c’est vous qui vous êtes présentée comme cela. En fait, c’est ce qu’un pécheur fera. Oh! Eglise pentecôtiste, revenez à Dieu, revenez.

48        Oh! qu’est-ce qui s’est passé depuis la rue Azusa, jusqu’aujourd’hui? Sur la rue Azusa, c’était une honte d’avoir un recueil de cantiques dans le–dans l’église, au début de la Pentecôte. Les gens chantaient dans l’Esprit. Tout se faisait dans l’Esprit. Eh bien, c’est comme David duPlessis l’a dit: «Nous avons beaucoup de petits-enfants pentecôtistes.» Dieu n’a pas du tout des petits-fils. Vous avez eu des fils et des filles. Vous avez amené vos enfants à l’église. Juste parce que vous étiez pentecôtiste, vos enfants sont venus et ont été inscrits depuis le berceau, ils ont grandi et ils prétendent être des pentecôtistes, mais ils ne connaissent rien de l’expérience qui amène les femmes à se sanctifier, les hommes à se sanctifier, et les églises à se sanctifier. Je ferais mieux de me taire aussi, sinon... Mais c’est la vérité. Nous devons de nouveau revenir à cette expérience-là. Très bien. Je m’attends à ce qu’Il accomplisse quelque chose avant qu’Il vienne. Et je–je crois que je verrai cela. Très bien.

49        Et cela lui avait été révélé; c’est pour cette raison qu’il pouvait se tenir sur la Parole. Il a dit: «Le Saint-Esprit m’a révélé que je ne mourrai pas; Je sais que je suis un vieil homme, mais, je ne mourrai pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.» C’est ce que David attendait, c’est ce que Moïse attendait. Et depuis, le jardin d’Eden, pendant quatre mille ans, les gens ont attendu cela. Et il a dit: «Je verrai cela. (Amen.) Je verrai cela.»

            «Comment sais-tu que tu verras cela?»

            «J’ai une bonne raison: le Saint-Esprit me l’a révélé.» Oh! la la!

            Vous a-t-Il révélé, vous qui êtes là-bas sur ce lit de camp ce soir, frère, qu’Il–ou vous qui êtes là-bas sur ces fauteuils roulants, qu’Il va vous rétablir? S’Il vous l’a révélé, vous allez recevoir cela. C’est tout. Vous a-t-Il révélé, vous pécheur, que vous allez recevoir le Saint-Esprit? Vous allez obtenir cela s’Il le révèle. Vous qui souffrez du coeur, d’un cancer, d’une tumeur, et que sais-je encore, vous a-t-Il révélé que vous allez être guéri? Vous allez recevoir cela. Suivez simplement sa conduite.

50        «Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu», ils ne sont pas conduits par je ne sais quel fanatique ou par des organisations ou quelque chose d’autre, ils sont conduits par l’Esprit de Dieu. Le Saint-Esprit a été donné à l’Eglise pour être le Surveillant, le Tuteur qui a pour mission d’élever les enfants de Dieu, non pas nos évêques, nos cardinaux, et les autres, mais le Saint-Esprit. Je m’attends au Saint-Esprit, non pas à une dénomination, ni à un évêque, ni à un prêtre catholique, ni à un prédicateur baptiste, ni à un prédicateur pentecôtiste; je m’attends à ce que le Saint-Esprit descende et mette en ordre l’Eglise qui ira Le rencontrer, remplie de la puissance de la résurrection de Christ. Je m’attends à cela; je le crois. Dieu l’a promis, il y aura là une église sans tache ni ride. Je m’attends à cela, parce que Dieu a dit qu’il en sera ainsi.

            Quelqu’un m’a dit: «Frère Branham, ne craignez-vous pas de commettre une erreur là sur l’estrade un soir pendant ce discernement?» Non, monsieur. Il m’a dit qu’Il me soutiendrait; je m’attends à ce qu’Il le fasse. C’est tout à fait juste. «Ne craignez-vous pas que certaines de ces prophéties soient fausses?» Si je craignais, j’arrêterais de les donner. Si je ne craignais pas... J’ai confiance en Celui qui me parle, et je m’attends à ce qu’il en soit ainsi. Il a dit qu’Il le ferait, et je suis... Jusqu’ici cela n’a jamais failli, et cela ne faillira jamais, parce que je m’attends à ce qu’Il tienne Sa Parole révélée par le Saint-Esprit. «Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu.»

51        Maintenant, présentons un petit tableau avant de terminer. Maintenant, allez-vous vous attendre à un grand service de guérison demain soir, vous attendre à ce que le Seigneur déverse Ses bénédictions demain soir? Assurément. Attendons-nous à cela; soyons dans l’expectative. Oh! Je m’attends à ce que l’église soit en feu, à ce que la gloire du Seigneur tombe partout, que les pécheurs viennent autour de l’autel, et que les gens soient sauvés et remplis du Saint-Esprit; et juste une oeuvre glorieuse. Mon attente et mon espoir sont établis bien plus haut. Je me suis senti conduit à venir en Californie, et Il va accomplir quelque chose pour quelqu’un; ça c’est sûr. Je m’attends à ce que cela arrive, parce que je me sens conduit à le faire. Je me sens conduit à dire ce que je dis. Je me sens conduit à faire les choses que je fais, autrement, je ne le ferais pas. Il me faut être conduit pour cela. Et alors, je m’attends à ce que quelque chose se produise.

52        Eh bien, disons que c’est le lundi matin, il y a environ deux millions et demi des gens en Israël en ce temps; ils sont sous l’autorité du gouvernement romain. Et le vieux Siméon arrive. Peut-être que son devoir était d’accomplir quelque chose à l’église, et quelque temps après, le voici qui se tient debout là derrière, et il prend le rouleau. Il s’assoit là-bas dans son bureau d’études; le vieil homme n’est pas encore sorti. Il est vieux, très vieux. Et pendant qu’il se tient là, il prend un rouleau. Et ce matin-là, disons qu’il a pris le rouleau d’Esaïe. Et il a lu là dans Esaïe 9.5: «Un Enfant nous est né, (Oh!) un Fils nous est donné: on L’appellera Conseiller, Dieu puissant, Prince de la paix, Père éternel.»

            «Oh! de qui le prophète parle-t-il? C’est de ce Messie qui va venir; c’est Lui que je verrai d’après ce que le Saint-Esprit m’a révélé.»

53        Or, il n’y avait pas de télévision en ce temps-là, Dieu merci! Donc, ils n’avaient pas le–toutes sortes de propagandes, d’informations, de journaux, de reportages. Jésus était déjà né. Alors, huit jours après... Je pense qu’avec une population de deux millions et demi, il y avait des centaines de mères ce matin là pour la circoncision de leurs enfants mâles. Eh bien, les mamans seules, vous savez combien elles aiment leurs petits. Elles les tapotent au menton, ils n’ont pas encore de dents. J’aime voir un petit bébé qui n’a pas de dents, vous savez, juste ses petites gencives brillantes. Et je peux m’imaginer les mères se tenant là avec leurs petits bébés enveloppés dans de jolies petites couvertures tricotées, les tapotant sur les joues comme cela. Et une petite vierge s’est approchée, tenant un bébé enveloppé de langes. Et j’ai appris, selon l’histoire, que les langes de notre Seigneur provenaient du derrière de l’attelage d’un boeuf, qui pendait dans l’étable. On labourait avec cet attelage, avec ce... et ils avaient enlevés cela pour y envelopper le bébé.

            Je m’imagine en train de voir ces filles de la haute classe, certaines des meilleures filles d’Hollywood, s’avancer là, vous savez, se tenant debout dans l’église, leurs noms figuraient dans le registre (Oh! la la! c’étaient des membres connus.), avec leurs petits bébés tout parfumés, vous savez, avec des langes tricotées et de petits chaussons et tout apprêtés, vous savez, elles s’avancent... Et le sacrificateur allait s’assurer qu’elles mettraient de belles sommes sur le plateau d’offrandes, et vous savez: «Oui, Madame Untel, votre mari c’est docteur Untel», comme cela, vous savez. Elles recevaient cet honneur (oh! la la!) elles en étaient toutes fières.

54        Et cette petite fille est entrée avec un Bébé enveloppé de la couverture provenant du derrière de l’attelage de boeuf. Et j’entends quelqu’un dire: «Chut, vous avez entendu cette nouvelle qui circule, n’est-ce pas? Vous n’avez pas entendu cette nouvelle qui circule? Cette fille a eu ce Bébé de Joseph avant qu’ils soient mariés. Oh! c’est terrible. Oh! c’est... Vous–vous... C’est horrible! Voyez-vous? Oh! ce–c’est une disgrâce. Et elle dit que ce Bébé est venu par une naissance virginale.»

            Elle n’a prêté aucune attention à cela; elle était sûre du petit Trésor qu’elle tenait dans ses bras. Elle savait dans son coeur à qui appartenait ce Bébé. Elle savait que c’était le Fils de Dieu. Peu importe combien on se moquait d’elle et qu’on disait: «Ne–ne vous associez pas avec elle. Si les gens vous voient en sa compagnie, alors, ils vous classeront dans sa catégorie.» C’est ce qui se passe aujourd’hui. Je crains que ce soit le problème de nos Eglises pentecôtistes. Vous ne voulez plus être l’un d’entre eux. Vous ne voulez pas de cette expérience à l’ancienne mode du baptême du... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... mode aussi. C’est tout à fait juste.

55        Eh bien, elle s’est avancée et, dans son coeur, elle savait à qui appartenait ce Bébé. Que les gens racontent ce qu’ils veulent; elle savait à qui appartenait ce Bébé. Et vous aussi, vous savez d’où vient cette expérience. Ce Bébé de Christ qui est né dans votre coeur, vous n’avez pas honte de l’Evangile de Jésus-Christ. Paul a dit: «Je n’ai pas honte de l’Evangile de Jésus-Christ, car c’est une puissance de Dieu pour le salut.» J’aime cela, certainement. Lorsqu’Il se tenait là, parlant ce jour-là à Festus, ou plutôt à Félix, je crois que c’était ça, il a dit...

            Il a dit: «Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien.»

            Et Paul lui a parlé, il a dit: «Selon la voie qu’on appelle secte (Ce qui veut dire folie, démence.), c’est selon cette voie que j’adore le Dieu de nos pères.» Je suis heureux de me joindre à lui ce soir, pas vous, gens de la Pentecôte? N’êtes-vous pas heureux ce soir de dire: «Je suis l’un d’entre eux.»

            Nous avions coutume de chanter un petit cantique pentecôtiste.

            Ils étaient rassemblés dans la chambre haute,

            Ils priaient tous en Son Nom,

            Ils étaient baptisés du Saint-Esprit,

            Et la puissance pour le service vint;

            Ce qu’Il a fait pour eux en ce jour-là,

            Il le fera de même pour toi,

            Je suis vraiment heureux de dire:

            Je suis l’un d’entre eux.

            N’en êtes-vous pas heureux? Oh! je suis vraiment heureux d’être l’un d’entre eux.

56        Elle s’est avancée avec ce Bébé. Et toutes les autres disaient: «Ne vous approchez donc pas d’elle maintenant; eh bien, c’est une sainte exaltée.» Ou quelque chose comme cela, vous savez. Regardez simplement... Peut-être que j’ai dit là la chose qu’il ne fallait pas, mais j’espère que ce n’est pas le cas.

            Elle connaissait donc ce Bébé; elle savait à qui Il appartenait. Elle savait que c’était le Fils de Dieu, peu importe combien c’était la disgrâce. Et vous savez que si vous avez déjà reçu le Saint-Esprit, vous savez que c’est cela l’expérience de Dieu pour vous. Et vous savez d’où vous venez. Vous savez de quelle fosse vous avez été tiré. Vous savez ce qui vous a sauvé, vous savez ce qui vous a rendu différent.

            Et elle s’est avancée, disant: «Ça ne dérange pas, ce que les gens disent. Je n’y prêterai aucune attention. Je vais juste regarder à Toi, Chéri.»

            Oh! Si seulement l’Eglise pentecôtiste pouvait tomber amoureuse de Christ comme cela. «Seigneur, je vais regarder à Toi, Chéri. Tu es le Chéri de Dieu. Quoique rejeté. Je vais me rendre... je vais me conduire comme un véritable chrétien. Je vais marcher dans la Lumière de la croix, avec des bras ouverts, des bras d’amour et de tendresse.»

            «Oui, je sais à qui Tu appartiens, Chéri. Tu es un Cadeau qui m’a été offert par Dieu.»

57        Et tout d’abord, vous savez, le vieux Siméon était assis là dans la pièce, lisant Esaïe 9.6. Et le Saint-Esprit... Maintenant, suivez, si le Saint-Esprit vous a promis quelque chose et que vous vous attendiez à cela, il appartient alors au Saint-Esprit de veiller à ce que vous soyez conduit à cela. Combien s’attendent à un réveil? Très bien. Eh bien, peut-être que c’est le moment où Il va vous conduire à cela. S’il y a un réveil en route, Il va vous amener juste là-dedans. Combien s’attendent à la guérison? Assurément, très bien, alors, vous voici juste à la Fontaine.

            Ecoutez. David avait dit: «Lorsque la profondeur appelle la profondeur.» S’il y a une profondeur qui appelle à l’intérieur, il doit y avoir une profondeur quelque part pour répondre à cette profondeur-là. Voyez-vous ce que je veux dire? Avant qu’il y... Vous vivez ici au bord de la mer. Avant qu’il y eût une nageoire sur le dos d’un poisson, il a dû y avoir premièrement une eau pour que le poisson puisse y nager; sinon, il n’aurait jamais eu de nageoire. Avant qu’un arbre poussât de la terre, il a dû y avoir d’abord une terre; sinon, il n’y aurait pas eu d’arbre pour y pousser.

58        Comme je l’ai toujours raconté, il y a quelque temps j’ai lu dans le journal, un article au sujet d’un petit garçon qui ne cessait de manger les gommes de ses crayons à l’école; et on l’a retourné à la maison et on a demandé à sa mère ce qui n’allait pas chez ce petit enfant. Et un jour, elle l’a trouvé dehors en train de manger la pédale d’une bicyclette. Elle l’a alors amené au laboratoire pour–ou plutôt à la clinique pour qu’on examine son–son sang et tout. Lorsqu’on a examiné le petit garçon, on a découvert qu’il avait besoin de soufre. Son petit corps avait terriblement besoin de soufre. Or, le soufre se trouve dans le caoutchouc. Alors regardez maintenant, avant qu’il y ait ce grand besoin de soufre, il a dû premièrement y avoir du soufre pour répondre à ce besoin.

            En d’autres termes, avant qu’il y ait une création, il devait y avoir un Créateur pour créer la création. Voyez-vous ce que je veux dire? Maintenant, si vous avez soif de plus de Dieu... Combien aimeraient avoir plus de Dieu? Eh bien, cela montre qu’il y a plus de Dieu que vous pouvez avoir. C’est juste. Vous désirez être guéri? Eh bien, aussi certain que vous croyez que Dieu est un Guérisseur, il y a une Fontaine ouverte quelque part; sinon, vous n’éprouveriez jamais ce désir. Si vous éprouvez un désir ardent d’avoir le Saint-Esprit, cela montre qu’il y a quelque part une Fontaine ouverte remplie du Saint-Esprit. Vous voyez, il doit y avoir un Créateur pour créer la création. Et ensuite, il doit y avoir quelque chose là pour répondre à cette création.

59        Eh bien, le Saint-Esprit était alors tenu de le conduire à cette Fontaine. Amen. Si vous vous y attendez, le même Saint-Esprit vous conduira à cette Fontaine là. Elle doit être ouverte quelque part. Si vous avez ce désir ardent dans votre coeur, le Saint-Esprit est tenu de vous conduire à cela, juste à cette Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel, là où les pécheurs (c’est-à-dire les incroyants) plongent dans le flot, et perdent toute leur incrédulité. C’est juste. Oh! vous devez en arriver à un point où vous pouvez dépasser tout doute qu’il y a dans votre pensée. N’aimeriez-vous pas être comme cela? Eh bien, il y a une Fontaine quelque part pour accomplir cela. C’est ce que vous cherchez, c’est ce que vous cherchez.

            Eh bien, alors à ce moment-là, si c’est ce que vous cherchez, si vous en rendez témoignage et vous vous attendez à cela parce que c’était une promesse (et chaque promesse dans le Livre vous appartient), c’est donc ce que vous cherchez, alors si cela était tout près de lui, le Saint-Esprit était obligé de le conduire à cet endroit où se trouvait Christ. C’est cela le devoir du Saint-Esprit.

            Eh bien, si vous croyez dans la guérison, le Saint-Esprit a le devoir de vous conduire jusqu’à cette Fontaine. Maintenant, vous n’avez pas à y entrer, mais c’est Lui qui va conduire la chose, vous la montrer. Si vous cherchez le Saint-Esprit, alors le Saint-Esprit vous conduira directement jusqu’à l’endroit où vous pouvez recevoir le Saint-Esprit, si vous Le laissez tout simplement vous conduire.

60        Je peux entendre le Saint-Esprit dans cette pièce ce matin-là dire à Siméon: «Lève-toi.»

            «Où veux-Tu que j’aille, Seigneur?»

            «Ce n’est pas à toi de le savoir, continue simplement d’avancer.» Le voilà qui s’avance, ne sachant où il va, il marche tout simplement. Il entre dans la pièce, il regarde tout autour. «Continue simplement d’avancer Siméon.»

            «Où, Seigneur?»

            «Continue simplement d’avancer. Continue simplement d’avancer.»

            «Que dois-je faire?»

            «Continue simplement d’avancer. Je vais te conduire.» Etes-vous disposé à Le laisser faire cela, non pas prendre votre pensée à vous, mais prendre simplement Sa pensée? «Que la pensée qui était en Christ soit en vous.» Ne critiquez pas. Si vous ne comprenez pas la chose, cherchez-la dans les Ecritures et voyez si c’est juste ou pas. Vous voyez? «Continue simplement d’avancer.»

61        Maintenant, il se dirige vers cette file de femmes, peut-être qu’il y en avait trois ou quatre cents qui se tenaient là. Je le vois qui longe la file. «Seigneur, je...?... Tu m’as dit un jour, et le Saint-Esprit sur moi m’a révélé bien des choses. Tu ne m’as jamais déçu. J’ignore ce que Tu me veux ce matin, mais Tu m’as dit de continuer simplement à avancer; alors me voici.» En avançant... Au bout de quelque temps, aussitôt que ses yeux sont tombés sur cette jeune femme... Toutes les autres se tenaient là derrière, comme des croyants frontaliers, vous savez, elles se tenaient là derrière de côté: «Les jours des miracles sont passés», et ainsi de suite. Mais, vous savez, pour un coeur affamé qui est conduit par Dieu, il sait où il en est lorsqu’il découvre la chose. Il–il sait qu’il est arrivé quelque part.

            Ainsi Siméon, lorsqu’il est arrivé tout près de l’endroit où se trouvait ce Bébé, je peux juste voir le vieux sage, les grosses larmes brillantes coulant sur ses joues couvertes de barbe, tendre les bras et prendre ce petit Bébé dans ses bras; il a levé les yeux vers le Ciel, oh! quel sentiment! «Seigneur, maintenant, laisse Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole: car mes yeux ont vu Ton Salut. La chose même que tout le monde critiquait et dont on se moquait, c’est Ton salut. Laisse Ton serviteur s’en aller maintenant en paix, selon Ta Parole. Maintenant, je suis prêt à partir, car mes yeux ont vu Ton Salut.»

62        Là au fond, dans un coin, se trouvait une vieille prophétesse aveugle; mais elle pouvait voir directement à travers ce mur parce qu’elle était une prophétesse. Elle aussi attendait la consolation d’Israël. Et le Saint-Esprit était sur elle, elle était aveugle, elle était étendue là dans un coin. Elle s’est levée. Le Saint-Esprit doit lui avoir dit: «Lève-toi, Anne.» La voici qui vient à travers le temple, elle était physiquement aveugle, mais elle voyait beaucoup plus loin que bon nombre de gens qui se tenaient là avec de bons yeux. Oh! c’est ce genre de vue que je désire. La voici qui vient, titubant à travers la salle, aveugle. Elle est allée tout droit là où se trouvait ce Bébé. Oh! la la! elle a levé les mains et elle a béni Dieu, elle a béni Marie, elle a prophétisé juste là devant eux, disant que l’Enfant allait amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et tout cela, et qu’une épée allait transpercer le coeur de Marie.» Et les prophètes avaient annoncé cela.

63        Or, si cette vieille femme aveugle a pu être conduite à cet endroit-là, sans la vue naturelle, pour voir cette Fontaine remplie de sang, à combien plus forte raison est-Il capable de vous conduire ce soir, vous qui avez une bonne vue, vers la croix, pour voir de vos yeux spirituels. Ne cherchez pas les applaudissements du monde; vous n’en aurez pas. Mais, soyez prêts à sacrifier votre prestige. Tout ce que vous êtes, sacrifiez-le pour le Royaume de Dieu. Sacrifiez votre temps pour la prière. Sacrifiez votre vie. Sacrifiez vos parties de cartes. Sacrifiez toutes les choses du monde, rendez cela au diable. Laissez-le avoir cela, cela lui appartient. Vous, marchez avec Christ.

64        Une fois, cela fait quelques années, un grand musicien américain était en visite en Russie; et il a joué une ouverture à Moscou. Et il est dit qu’il avait joué cela tellement avec brio, étant un si grand génie, que le public s’est levé par milliers et a crié et a tapé du pied, et les gens criaient pour qu’il rejoue le morceau. Et le jeune homme se tenait simplement là. Et il a continué de regarder comme cela. Eh bien, on... tout le monde s’est mis à se demander ce qui lui arrivait. Ne voulait-il pas accepter leurs applaudissements? Tous applaudissaient.

            C’est cela le problème que nous avons aujourd’hui; nous cherchons que quelqu’un nous tapote dans le dos, disant: «Oh! vous êtes ceci, cela.» Ne recherchez pas cela; le monde ne le fera jamais. Si le tapotement doit venir, ça sera dans le coeur par le Seigneur Jésus-Christ. Vous voyez? Ne cherchez pas à ce que le monde dise: «Oh! madame Jones, elle est une bonne...» Non, non, ne cherchez pas cela. On va vous critiquer. Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.» Souvenez-vous tout simplement, si cela n’arrive pas, alors il y a quelque chose qui cloche quelque part; faites un examen. Revenons, et voyons là où nous sommes sortis de la ligne. Nous cherchons quelque chose qui va dire: «Nous avons–nous sommes membres de  la plus grande organisation pentecôtiste. Nous sommes membres de ceci ou de cela.» Vous voyez? Ne recherchez pas cela, si vous le faites vous sortez du chemin étroit et resserré.

65        Cet homme, il était... les gens applaudissaient, criaient et disaient: «Il devrait s’incliner en guise de salut. C’est juste. ‘Oh! merci beaucoup. Merci beaucoup. Je vais jouer un meilleur petit morceau cette fois-ci.’» Mais, ce n’est pas ce qu’il faisait. Et les gens se sont arrêtés. Ils se sont tous regardés les uns les autres, et ils ont encore tous applaudi et ont tapé du pied. Mais ce jeune homme n’a prêté aucune attention au public qui tapait du pied ou qui battait des mains. Il s’est fait qu’ils ont observé une chose: il avait les yeux fixés comme cela, là-haut au balcon. Et il regardait là-haut pour voir (son vieux maître était assis là-haut) le vieux maître de musique. Il voulait savoir ce qu’il allait dire à ce sujet. Il ne se préoccupait pas de ce que les gens disaient; il voulait savoir ce que lui disait. Et je pense que c’est ce que nous devrions penser dans ce réveil qui approche. Ne nous soucions pas de ce que le monde va penser; continuons à regarder Là-Haut pour voir ce que le Maître va dire, le Maître qui nous a donné le Saint-Esprit, le Maître qui nous a enseigné à vivre correctement, le Maître qui nous a donné Sa Parole, le Maître qui nous a donné Sa Vie. Vivons pour Lui qui est mort pour nous, et ne prêtons nullement attention au monde; voyons plutôt ce que Lui en dira. Sur ce, venons demain soir en étant dans une grande attente pour voir la manifestation de Dieu guérissant les malades et les affligés.

66        Inclinons la tête juste un instant. Etes-vous dans l’expectative, église? Vous attendez-vous à ce que Dieu déverse Son Esprit? Y a-t-il un pécheur ici qui aimerait commencer ce soir et s’avancer jusqu’à l’autel et dire: «Je veux m’agenouiller et prier, Frère Branham. Je–je m’attends à ce que Dieu me sauve ce soir; je–j’ai franchi cette porte-là, étant dans cette attente-là.» Si vous êtes ici; venez. Qu’est-ce qui t’a conduit à franchir cette porte, fiston? Qu’est-ce qui vous a conduit à franchir cette porte, vous jeune dame? Qu’est-ce qui a fait cela? Qu’est-ce qui vous a arraché de ce groupe d’adolescents, des gens inconscients, qui sont dans le monde?

            Lorsque je suis arrivé dans cette ville hier soir, on dirait pratiquement une bande de voyous qui se tenaient ici à un certain endroit, portant des jackets de motards, des pantalons descendus à mi-chemin sur les hanches et certains... suffisamment de cheveux et donnant l’impression que cela... plus que ce que les femmes ont sur la tête comme cela, ils étaient assis là, et... Qu’est-ce qui arrive à ce monde? Qu’est-ce qui ne va pas? Oh! jeune homme, jeune femme, sortez de cette folie. Le Saint-Esprit vous a conduit ici ce soir. Levez la main et acceptez-Le comme votre Sauveur personnel ce soir. Il ôtera tous vos péchés et vous donnera une joie dont vous ne connaissez encore rien, jusqu’à ce que vous L’aurez accepté. Il n’est pas nécessaire que vous soyez jeune, même les vieux peuvent faire de même.

67        Dans la prière de clôture, combien aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans la prière? Levez la main et dites: «Souvenez-vous de moi, frère.» Que Dieu vous bénisse; que Dieu vous bénisse, partout. C’est bien, partout. C’est bien. Vous qui avez une requête sur votre coeur, dites: «Ô Dieu, je m’attends à ce que Tu me répondes au cours de ce réveil. J’ai des enfants qui sont perdus. J’ai un père qui est perdu, une mère, un frère, une soeur ou un bien-aimé, un voisin qui est perdu. Souviens-Toi d’eux, Seigneur.» Levez simplement la main. Il va–Il–Il va exaucer cela; Il le saura. Dites simplement ceci dans votre coeur: «Sauve ce bien-aimé.» Maintenant, si vous avez levé la main vers Lui, alors, allez chercher ce bien-aimé et amenez-le. Amenez-le. Voilà, c’est bien. Amenez-les ici afin que vous puissiez les amener à la Fontaine, comme–comme Philippe était parti prendre Nathanaël pour l’amener auprès du Seigneur Jésus. Il lui a dit où il se trouvait, sous l’arbre, lorsque Philippe l’a trouvé.

68        Notre Père céleste, nous sommes heureux ce soir pour le privilège que nous avons de nous tenir debout dans cette église et de prier pour les gens. Nous sommes reconnaissants pour Ta Parole: Ta Parole est la Vie, Seigneur. Et je Te prie d’envoyer le réveil que nous demandons. Et maintenant, Seigneur, moi-même personnellement je Te demande quelque chose. S’il Te plaît, cher Père céleste, mets l’expectative dans les coeurs des gens. Puissent-ils ne jamais oublier cela. Tout au long de ces soirées, si nous continuons à nous réunir, puissent-ils se souvenir ce soir, qu’ils attendent cela. Nous venons chaque soir, nous disons: «Eh bien, cela ne s’était pas du tout produit hier soir, mais cela... je vais m’attendre à cela demain soir. Cela va–cela va se produire demain soir. Ce sera moi. Ce sera moi qui recevrai le Saint-Esprit. Ce sera moi–moi le premier à me repentir de mes péchés à l’autel. Ce sera moi le premier que Dieu sanctifiera et duquel Il ôtera tout ce qui est du monde. Seigneur, j’ai honte de ma vie. J’ai honte de la manière dont je me suis comporté. Je–j’aimerais que Tu enlèves cela de moi, que Tu me donnes quelque chose de si glorieux, Seigneur, que je ne voudrais plus retourner dans ce bourbier des cochons.» Comme la Bible le dit clairement. «Comme la truie retourne à son bourbier, et le chien à sa vomissure...» Et nous pouvons voir, Seigneur, que beaucoup de nos pentecôtistes se comportent de la même manière; ils sortent du monde et y retournent carrément.

            Ô Dieu, Je Te prie, ne les laisse–laisse pas penser, Seigneur, que je cherche à les réprimander; mais j’essaie simplement de placer les Ecritures devant eux. Et il leur faudra marcher sur Cela, Seigneur, et rejeter Cela de côté avant de continuer dans le mal. Je prie que chaque personne, moi-même, nous tous, nous fassions un inventaire de nos vies et comparions cela avec les exigences de Dieu. Accorde-le, Père.

69        Pardonne-nous nos péchés, pardonne-nous nos fautes et nos erreurs. Que le Sang du Seigneur Jésus sanctifie cette petite église ce soir. Ô Dieu, que chaque personne qui se trouve ici soit touchée par le Saint-Esprit à l’instant même, Père. Accorde-le. Puisse-t-Il venir, je Te prie, Seigneur, et commencer un réveil juste ici dans cette ville. Accorde-le, Seigneur. Fais de cette église un modèle, une–une église modèle. Et que les gens puissent venir de différentes régions pour regarder ici et voir la manière dont les gens se conduisent et comment ils se débarrassent des choses du monde, pour retourner dans le véritable et authentique sentier de la Pentecôte, celui de véritables et authentiques expériences de la Pentecôte, en marchant avec Toi, sans reproche. Accorde-le, Seigneur.

            Alors, les autres églises verront; elles diront: «Eh bien, si–si ce frère peut avoir son église comme cela, et que tous les gens peuvent se rassembler et être d’un seul coeur, et–et qu’ils peuvent tendre la main pour tout le monde, et considérer la grande différence qu’il y a en eux, Seigneur, alors, ils auront faim et soif.»

            Tu as dit: «Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.»

70        Ô Dieu, ce n’est pas que les gens aimeraient m’écouter; ferme si possible leurs oreilles. Mais je–j’aimerais dire ceci, Père: je regarde ce que l’Eglise pentecôtiste devient. Ô Dieu, nous professons la sainteté, et que sommes-nous devenus? Du sel qui a perdu sa saveur. Ô Dieu, ramène sans tarder la saveur au sel, afin que cela puisse entrer en contact avec ce monde pourri, afin que cela puisse... Cela produit une saveur lorsqu’il entre en contact. Et cela possède la vie; cela sauve. Ô Dieu, fais que nous soyons une saveur pour le monde; accorde-le, Seigneur. Mets en nous la saveur pour fortifier l’église, afin que les gens puissent entrer par cette porte pour voir la puissance de résurrection du Seigneur Jésus agir parmi le peuple, pour qu’Il se manifeste comme étant vivant à jamais.

            Que nous ne puissions pas regarder aux applaudissements de gens, ni à l’opinion de gens, de quarante mille personnes qui sont dans la réunion pour faire un réveil. Ô Dieu, ça, ce n’est pas un réveil. Je prie que le Saint-Esprit s’empare de quelques coeurs et secoue l’église pour produire un véritable réveil de la Pentecôte. Accorde-le, Seigneur. Tu as promis d’exaucer les prières. Et je crois que Tu le feras, alors que je Te confie le service ainsi que le peuple afin que Tu exauces nos prières et accomplisses nos désirs. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.

71        Chantons ce bon vieux cantique de l’église. J’aime cela. C’est l’un de mes cantiques favoris. Donnez-nous un accord. «Je L’aime, je L’aime, parce qu’Il m’aima le premier, et acquit mon salut au Calvaire.» Connaissez-vous cela? [Frère Branham s’éclaircit la voix.–N.D.E.] Excusez-moi.

                 Je L’aime, (Maintenant, adorons; nous avons eu un message tranchant. Adorons.)

                 ... L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

72        Maintenant, alors que nous le chantons de nouveau, serrez la main à quelqu’un qui est devant vous, derrière vous. Nous ne sommes pas encore congédiés, alors serrons-nous simplement la main pendant que nous chantons. Serrez la main aux méthodistes, aux baptistes, aux unitaires, aux binitaires, à ceux de l’Eglise de Dieu, à ceux des Assemblées de Dieu et du Foursquare. Nous sommes tous du Foursquare. Traçons nos lignes au-delà de toute barrière dénominationnelle et soyons des frères. Je vois des gens assis ici ce soir, j’en reconnais quelques-uns, un ami catholique. Je vois un autre, un frère Dunkard, un frère Amish, comme cela, qui sont assis ici ce soir. Nous sommes tous un, par un seul Esprit, nous avons tous été formés pour boire à une seule Fontaine.

                 Je L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

73        Eh bien, bien des fois, les paroles tranchent très profondément et très durement. Mais, rappelez-vous (vous voyez?), nous sommes circoncis; cela retranche les noeuds. Vous voyez? Nous sommes circoncis par la Parole de Dieu. Et la... Elle tranche, mais c’est bon pour vous, Elle vous taille. Emondez un arbre, et il portera plus de fruits. Ne laissez pas trop de bouts de noeuds pousser dessus. C’est cela le problème aujourd’hui, nous avons trop de bouts de noeuds qui poussent de ce sens-ci et dans ce sens-là, trop de clubs, trop de ceci et trop de cela. Revenons à une chose, le Calvaire, là où nous pouvons chanter avec notre coeur. Et vous vous humilierez davantage...

74        Je–je continue simplement–je cherche à éluder un problème ici. Je vais le dire. Lors de ma dernière réunion à Tucson, en Arizona, il y a trois ou quatre soirées, j’ai vu entrer là des Blancs empesés, des pentecôtistes empesés au possible. J’ai vu entrer là de pauvres vieux Mexicains. Ils étaient là ce matin-là pendant que je prêchais au service du matin. Ils étaient assis dans cette église-là toute la journée, de 9 h 00’ du matin jus-... eh bien, c’était à 8 h 00’, autour de  7 h 00’, je pense, ou plutôt de 8 h 00’ qu’ils sont entrés. Et ils se sont assis et sont restés carrément là dans cette église jusqu’au soir. Et lorsque le moment est arrivé, lorsque le Saint-Esprit est descendu au milieu de la salle, qui ont été guéris? Les Espagnols, les Mexicains. Le Saint-Esprit est allé juste à travers l’assistance et a fait se lever les malades et les affligés et tout le reste comme cela, amenant...?... Les Espagnols, les humbles. En venant ils s’attendaient à cela. Ils n’avaient rien du monde, ils regardaient simplement à Christ.

75        Tout récemment, je me trouvais en Allemagne. Frère Arganbright, qui est l’un de vos frères de la Californie ici, un des Hommes d’Affaires Chrétiens, je crois que c’est le secrétaire, ou quelque chose comme cela, ou plutôt le trésorier, ou quelque chose de ce genre chez les Hommes d’Affaires Chrétiens, ou l’un des responsables. Un très bon frère, il n’est pas ici ce soir, sinon, il se trouverait sur l’estrade. Miner Arganbright est un homme droit. C’est un homme de bien. Vous pouvez faire confiance à Miner Arganbright en tant que chrétien. J’ai été avec lui dans toutes sortes de réunions. Il était assis là ce soir-là, lorsque quinze sorciers, se tenant de chaque côté, essayaient de faire emporter la tente par le vent. Et on a vu là la tempête se lever, là où il y avait trente ou quarante mille personnes, et cette tente était secouée, lorsque ces sorciers ont coupé cette plume à l’aide d’une paire de ciseaux et qu’ils l’ont pointée vers moi, puis ils sont allés par là, faisant des enchantements et disant qu’ils allaient faire venir la tempête. Et ils l’ont fait. Ne les sous-mes... estimez pas. Ils ont donc fait venir la tempête. Ils ont dit: «Nous allons faire emporter cela par le vent.» Et cette grande tente montait et descendait comme cela.

            J’ai dit: «Frère Arganbright, priez.» J’ai dit: «Frère Rauster, n’interprétez pas ceci.»

            J’ai dit: «Seigneur Dieu, lorsque Je suis descendu de cet avion l’autre jour au Nom du Seigneur Jésus, Tu m’as dit que Tu Te tiendrais à me côtés au moment des troubles. Tu ne m’as jamais déçu. Par conséquent, Seigneur, cette foule est tout agitée; il y a des centaines et des milliers de communistes assis ici, ainsi que cette petite fille aveugle qui vient d’être guérie.» J’ai dit: «C’est Toi, ô Dieu, qui peux faire partir ce nuage; ainsi je réprimande ce nuage.» Dieu est mon Juge; juste au milieu de la tente, le nuage a commencé à se dissiper et il s’est éloigné comme ceci. Et en moins d’une minute, le soleil a brillé. Le tonnerre grondait comme cela, pendant qu’on se tenait là. Oui.

76        Et j’ai remarqué les Suisses. Les Suisses n’ont jamais eu de problèmes. Ils sont comme les Américains. Ils sont biens nourris, et oh! la la! ils sont tout aussi suffisants, si vous voulez bien exprimer–si vous voulez bien excuser l’expression. Nous sommes ceci et cela; nous sommes des zwinglistes; nous sommes–nous sommes des luthériens, nous n’avons pas besoin d’écouter de telles affaires.» Et tous ces pauvres Allemands étaient découragés. Nous avons compté cent quatre-vingts bus pleins, ces grandes bus pleins au toit vitré, qui étaient venus là où environ cinquante mille personnes s’étaient rassemblées, là dans cette grande arène. Et lorsque... Que s’est-il passé? Quand le Saint-Esprit s’est mis à descendre, Il a appelé tous les Allemands qui se trouvaient là. Et eux, Il les a laissés assis juste là où ils étaient assis, toujours malades, toujours dans leur péché. Ils étaient assis juste là. Et Il a guéri les Allemands qui étaient venus, étant dans l’expectative et ayant les bras ouverts. Ils avaient été abattus au point (ces chrétiens qui se trouvaient là sous le règne d’Hitler et les autres)–ils avaient été abattus au point où ils avaient dû chercher Dieu pour obtenir miséricorde. Oh! Dieu sait comment faire les choses.

            Mes amis, prenez garde, que cela ne soit pas votre cas. Venez en étant dans l’expectative; soyez prêts. Mettez de côté tout petit fardeau qui vous enveloppe si facilement, et venez d’un coeur humble, vous attendant à ce que Dieu tienne Sa Parole. Il le fera.

                 Je L’aime, (Fermons nos yeux maintenant et levons la main.) je L’aime

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

                 Je... (Merci, Seigneur)... L’aime,

                 Parce que... (Fermez simplement les yeux et représentez-vous ce qu’Il a fait pour vous. Par la foi, posez vos mains sur Ses cheveux ensanglantés. Sentez Sa douleur, Son agonie.) ...acquit mon salut,

                 Sur le bois du Calvaire. (Levons-nous maintenant.)

                 Je L’aime, je... (Adorez-le maintenant, levez simplement les mains; adorons-Le maintenant.),

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut,

                 Sur le... du Calvaire.

77        Fredonnons-le pour Lui. Regardons là au Calvaire. Les vents soufflent, Son dos est attaché à la croix, Il a du Sang et des crachats sur le visage.

            Je vais par la foi, Seigneur, je regarde à ces clous qui ont été enfoncés dans Tes pieds et dans Tes mains. Je pose mes mains sur cette perforation de Ton côté. Je–je sens la déchirure faite par les clous. Tu es mort afin que moi, je vive, Seigneur. Laisse-moi renoncer à moi-même, Seigneur. Laisse-moi renoncer à tout mon orgueil et à toute la folie de ma vie. Laisse-moi sentir cela dans mon coeur ce soir, Seigneur. Laisse cette église sentir cela dans son coeur. «Acquit mon salut au Calvaire.» C’est Toi l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Et moi, je suis le pécheur là. Ôte mes péchés. Ô Agneau de Dieu, je viens. Je viens, confessant mes fautes. Je viens, confessant mes erreurs. Et je confesse que je ne suis pas digne de vivre, mais, Seigneur, laisse-moi vivre pour Celui qui est mort pour moi. Laisse-moi abandonner toutes les choses du monde afin d’être trouvé en Lui comme un serviteur fidèle. Bénis cette église, Père, alors que nous Te fredonnons ce cantique d’un coeur reconnaissant, le chantant du fond de nos coeurs. Tu as dit: «Que tu as tiré de nos coeurs des mélodies de joie», parce que l’huile de joie de Dieu a été déversée dans nos âmes.

                 Je L’aime, (Maintenant, adorez-Le dans votre coeur.) je L’aime

                 Parce que...?...

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