Et Ta Postérité Possédera La Porte De Ses Ennemis

Date: 61-0213 | La durée est de: 1 heure | La traduction: Shp
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1          Restons debout et inclinons simplement la tête pour un mot de prière. Notre Bienveillant Père céleste, nous nous approchons de nouveau de Toi, en demandant le pardon de nos péchés et de nos offenses, et en Te priant d’avoir pitié de nous, ô Père. Nous Te prions, Seigneur, de pardonner toutes nos transgressions, et de nous conduire dans les sentiers de la Lumière et de la Vie. Et, Seigneur, rends-nous tellement salés que les autres avec qui nous entrerons en contact éprouveront le désir d’être chrétiens. Nous savons que le sel a une saveur quand on entre en contact avec. Et, Père, nous Te prions de nous donner la force du sel, et puissions-nous tellement désirer entrer en contact avec le monde extérieur, qui se meurt, que cela pourra être une saveur pour eux.

            Nous avons appris que nous sommes des lettres écrites, lues de tous les hommes. Et, Père, alors que nous professons avoir cette glorieuse expérience de la Pentecôte, nous prions que nos vies soient tellement ainsi qu’elles seront si salées pour le monde, que les gens auront l’ardent désir d’être aussi comme cela. Donne-nous de Ton Saint-Esprit, Seigneur, afin que nous puissions montrer au monde que notre foi dans notre Sauveur est confirmée, à savoir qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est vivant parmi nous jour après jour, nous guidant, nous conduisant, nous nourrissant, pendant que nous marchons près des eaux paisibles et à l’ombre de verts pâturages.

            Nous Te prions de nous bénir ce soir par la Parole. Guéris les malades et les affligés; sauve les perdus. Tires-en gloire pour Ton grand Nom, car nous le demandons en Ton Nom, Jésus-Christ. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          Nous sommes vraiment... considérons ceci comme un grand privilège d’être de retour ce soir ici à l’église, afin de prêcher de nouveau la Parole aux gens. Et ça aura été un glorieux jour aujourd’hui. Je suis si heureux de rencontrer des chrétiens, de rencontrer des gens véritablement nés de nouveau. J’espère que vous ne pensez pas que, en déclarant et en disant ces choses, je pense que la Californie renferme tous les pécheurs. Ils sont partout dans le monde. Et maintenant, j’ai...

            Hier soir, alors que je m’approchais de... Je m’étais rendu au centre-ville les après-midi, et j’ai remarqué certaines personnes, la manière dont elles se comportaient, juste comme si elles étaient dans d’autres parties du monde.

            Et lorsque je suis entré hier soir, une très jolie petite fille a reculé là depuis l’estrade, depuis la chorale, je pense que c’était cela, et elle a reculé là. C’était une Canadienne, une très jolie petite demoiselle, propre, et c’était une vraie, juste une vraie demoiselle. J’espère que ma Rebecca sera comme cela lorsqu’elle atteindra son âge. Une fille canadienne... Alors ce soir, lorsque je suis arrivé, une petite dame se tenait là dehors à côté du mur, elle se tenait là dehors, lorsque mon fils, ma belle-fille et moi-même sommes arrivés, de l’Arkansas; elle attendait là dehors dans le froid, juste pour me serrer la main. Elle a dit qu’elle se souvenait lorsque j’étais à Hot Springs, il y a de cela bien des années, la famille Humbard. Et de voir simplement des gens comme cela, cela fait que la vie vaille la peine d’être vécue.

3          Vous savez, nous vivons pour servir, et pour faire ce que nous pouvons pour ces gens, et pour essayer d’aider d’autres personnes qui, peut-être, ne connaissent pas la joie de vivre cette vie. Certaines personnes pensent que lorsque vous devenez un chrétien, cela ôte–cela ôte simplement toute la joie de vivre. C’est juste le contraire. Je–j’ai vécu les deux vies.

            Voici trente et un ans que je prêche, et j’ai... Je n’échangerai pas cette vie même s’il n’y avait pas de Ciel où aller à la fin de cette vie, même s’il n’y avait pas de Jésus à voir. J’ai plus de joie de vivre de cette manière un seul jour que je–j’en aurais en vivant pendant dix ans d’une autre manière, s’il n’y avait rien après cette vie. Mais... Cela vient réellement de mon coeur, en tant que votre frère et serviteur de Dieu. Il y a une telle paix et une telle satisfaction de savoir que lorsque vous allez vous coucher, même si vous ne vous réveillez jamais, cela ne change rien. Voyez? Vous êtes–vous êtes–vous êtes sauvé, cette–cette ancre tient bon derrière le voile là quelque part, quelque chose qui nous dit que le bonheur se trouve juste de l’autre côté.

4          Billy m’a dit hier soir, quand je quittais, il a dit: «Papa, penses-tu que tu pourrais arriver un jour à terminer à 21 heures?»

            J’ai dit: «Un jour, je l’espère.» Mais je... Vous êtes un peuple si gentil auquel parler. Et vous... Il n’y a pas moyen d’arrêter.

            Et il a dit: «Bien, d’abord, tu avais parlé environ trente minutes avant de commencer ton sermon.»

            J’ai dit: «Eh bien, Billy, je vais... je ne le ferai pas ce soir. Je vais–je vais entrer immédiatement dans le sermon, afin que je puisse laisser les gens sortir.»

5          Nous avons une–encore une semaine pleine. Et puis, nous devons ensuite partir d’ici pour aller jusqu’à Visalia et, de là, nous partirons directement jusque dans l’Ohio, de nouveau dans la neige, et en Virginie où je pense qu’ils ont maintenant là-bas dix-sept pouces [43 cm] de neiges. Ensuite, nous retournerons dans l’Illinois, à Bloomington, jusqu’à Chicago. Et ensuite, nous irons jusqu’au nord de la Colombie-Britannique, où il neige abondamment. Et ensuite, j’espère, le Seigneur voulant, peut-être cet été, retourner outre-mer, car c’est là que mon coeur se trouve. C’est vrai. Vous le feriez aussi.

            Vous penserez: «Eh bien, vous ne nous aimez pas.» Si, je vous aime. Mais vous êtes déjà ancrés en Christ, et ces gens là-bas ont tellement faim et soif. Et maintenant, si je travaillais pour vous, et que je pouvais cueillir... je cueillais des fraises. D’un côté de la route par ici, je peux cueillir cinquante gallons par jour. Et de ce côté de la route, je peux cueillir deux quarts d’un gallon par jour. Eh bien, dans quel champ devrais-je travailler? Certainement, vous comprenez ce que je veux dire.

6          Mais il y a une chose sur le fait de tenir des réunions ici. Les Américains ont de l’argent, et ce sont eux qui doivent parrainer. Ces gens là-bas n’arrivent même pas à manger, sinon ce que... Et c’est vraiment terrible. Vous ne comprendrez jamais ce que c’est. Cela ne touchera jamais votre coeur jusqu’à ce que vous vous teniez dans la rue une fois, en train de prêcher, et que vous voyiez une petite mère avec son petit bébé au ventre ballonné à ce point-ci, mourant de faim, et essayant de vous tendre son bébé. Elle sait qu’elle va aussi mourir de faim. Eh bien, et si vous prenez celui-là? Il y en a un autre ici, un autre ici, un autre ici, et il y en a tout simplement partout. Voyez-vous? Et c’est pitoyable.

            Et quand vous revenez ici, de penser que nous jetons à la poubelle ce qui suffirait pour nourrir ces gens-là! Et il y a simplement quelque chose... Quelque part, les systèmes économiques du monde ne sont pas correctement équilibrés. Ce n’est simplement pas correct. Et nous n’y pouvons rien. Vous pouvez remarquer cela, mais (voyez?), je ne suis qu’un seul Américain. Et c’est... juste un seul chrétien. Et nous pouvons revenir et vous le raconter. Et ce soir, il est vrai que beaucoup de missionnaires prennent un ou deux repas par semaine, n’ont pas de chaussures aux pieds, avec un seul pantalon usé ou quelque chose dont ils s’enveloppent, allant dans les jungles prêcher l’Evangile, cet Evangile que nous prêchons juste ici. Et ce n’est simplement pas correct, cela ne semble simplement pas correct, pourtant, ils ne se plaignent pas. Ils vont carrément de l’avant, et ils le font de toute façon. Et cela vous brise pratiquement le coeur de voir cela. J’ai dit: «Ce gars-là...» «C’est un missionnaire.»Lorsque nous étions à Durban, en Afrique du Sud, c’est là que, je pense, j’ai eu le plus grand appel à l’autel que le Seigneur m’ait jamais donné. Nous avons enregistré trente mille convertis pour un seul appel à l’autel. Pensez-y simplement. Trente mille pures indigènes ont reçu Christ comme leur Sauveur personnel lorsqu’ils ont vu cela se produire, juste ce que vous avez vu ici hier soir. Ils ont faim et soif. Et lorsqu’ils voient quelque chose de réel... Mais, vous voyez, nous ici en Amérique, nous avons tout simplement toutes sortes d’évangélistes. Si l’un d’eux ne nous plaît pas, nous le laissons tout simplement tomber, nous en cherchons un autre. Et, vous savez, nous en avons une telle variété. Et–et bien vite, eh bien, cela devient tellement ordinaire pour nous que nous oublions cela. Ces gens là-bas ont vraiment soif de Dieu.

7          J’ai vu de petits garçons noirs qui se tenaient comme cela, de petits enfants, qui n’avaient jamais su ce qu’était un costume. Ils n’avaient jamais su... Bien, nous avions quelques crèmes glacées faites à la maison, et l’un d’eux s’est avancé. Et j’ai mis cela dans sa main. Il a laissé tomber cela et a poussé un cri. J’ai demandé à monsieur ou plutôt à l’homme qui se tenait à mes côtés: «Qu’est-ce qu’il a dit?»

            Il a dit: «Chef, ça m’a brûlé.»

            C’était froid, vous savez. Il n’avait jamais touché quelque chose de froid. Voyez-vous? Il a dit: «Ça m’a brûlé.» On les voyait là-bas, lorsqu’ils allaient chercher de l’eau à boire, et les crocodiles les dévoraient. Et on les voyait venir deux mois à l’avance, lorsqu’ils ont appris que j’allais venir là prier pour leurs malades. Ils venaient, transportant leurs bien-aimés sur des civières artisanales, des planches, et tout ce qu’ils pouvaient avoir. Et lorsqu’ils... un lion venait, ils les faisaient monter sur un arbre quelque part jusqu’à ce que le lion soit parti, ensuite, ils les faisaient descendre. Quel sacrifice! A travers les jungles. Et ensuite, de les voir étendus sur une distance d’au moins quatre ou cinq pâtés de maisons, au point que vous ne pouvez même pas voir jusqu’où ils s’étendaient, ils étaient couchés là, juste...

8          Et lorsqu’ils ont vu un seul homme être guéri sur l’estrade... Je me suis retourné, et par le truchement de quinze différents interprètes ... On était simplement obligé de noter ce qu’on avait dit à la fin. Mais, lorsque je leur ai demandé si les missionnaires leur avaient dit qui était ce Grand Jésus, la réponse était «oui»; cependant, ils leur avaient aussi dit que les jours des miracles étaient passés.

            J’ai dit: «Eh bien, qu’était-Il autrefois alors? Ce qu’Il était autrefois, Il reste le même s’Il est vivant.» Vous voyez? Et lorsqu’ils ont vu la preuve qu’Il était le même, j’ai juste fait une prière, une prière d’ensemble, et le docteur F.F. Bosworth (Quelqu’un a-t-il déjà entendu parler de lui? Presque tout le monde. L’un des plus grands saints que j’aie jamais rencontrés dans ma vie.) estima qu’entre vingt-cinq et trente mille miracles spontanés se sont produits en une fois.

9          Le lendemain matin, monsieur Sydney Smith, le maire de–de–de Durban, m’a téléphoné et a dit: «Regardez depuis votre chambre d’hôtel par la fenêtre qui donne sur le rivage.»

            J’ai dit: «De quoi s’agit-il?»

            J’ai dit: «Je vais voir si je peux arriver là à temps. C’est en train de passer.» Bien, j’étais assis là. Je me suis demandé, qu’est-ce que le maire voulait dire? Et ce soir-là même, une femme était morte là-bas ce jour-là, une de ses amis. J’ai prié pour elle, elle était revenue à la vie. Les journaux avaient publié cela en grands titres. Et je me suis approché...

            Vous voyez, lorsque les gens s’humilient réellement, oublient tout le reste et croient simplement au Seigneur, n’importe quoi se produit. Et puis... Mais vous devez croire cela. C’est tout. Juste... Non, il ne s’agit simplement pas de forcer cela, mais de le croire simplement (voyez-vous?), juste comme...

10        Et ainsi, il m’a appelé. Et j’ai entendu quelque chose faire un bruit, et je suis descendu dans la rue. Eh bien, ils avaient–ils avaient des guerres tribales entre eux. Mais, lorsque je me suis avancé sur l’estrade... Il y avait, je crois, quinze différentes tribus là, toutes se trouvaient là avec leurs sorciers, les chefs et autres. Et ils étaient tous d’un commun accord, environ deux cent mille personnes, et ils chantaient chacun dans sa langue maternelle, tous à l’unisson, Tout est possible, crois seulement.

            Frère Bosworth a dit qu’il avait entraîné des orchestres symphoniques, et qu’il était allé jouer au Madison Square Garden avec un orchestre qui avait cent et quelques instruments, et il a dit que jamais... Il a dit que certains d’entre eux jouaient une octave plus haut et une octave plus bas, des voix exercées. Mais il a dit que ces gens faisaient tous un. Et ils ne savent pas distinguer leur main droite de leur main gauche, c’était simplement une musique parfaite. Je peux le voir encore, alors qu’il ôtait ses lunettes, et il s’est mis à essuyer ses yeux. Il a dit: «Frère Branham, ceci est mon couronnement, d’entendre cela.»

            J’ai dit: «Ça, c’est le Saint-Esprit. C’est la seule chose qui puisse les faire chanter.»

11        Et le lendemain, lorsque je suis allé à la fenêtre et que j’ai regardé dehors, j’ai cru que mon coeur allait bondir et sortir de moi. J’ai regardé. Sept de ces grands camions d’Afrique descendaient la rue. Ils sont à peu près longs comme d’ici jusqu’au... oh! presque la largeur de cette salle. Ils ont quatre ou six roues. Et ils étaient chargés autant que possible de vieilles planches, de morceaux de bois, et d’objets que ces gens avaient utilisés la veille pour marcher. Et ceux qui avaient marché avec cela suivaient derrière, sur une distance de plusieurs pâtés de maisons. Six de ces gra-... Sept de ces grands camions pleins, comme cela, ils descendaient la rue, ces gens qui étaient infirmes la veille, et les mains en l’air, ils chantaient: Tout est possible, crois seulement. Je vous assure. Vous comprenez pourquoi... ce que je veux dire? C’est juste... cela... Votre coeur saigne simplement pour retourner auprès d’eux, vous voyez, il bondit tout simplement pour voir ce que vous pourriez faire pour eux.

            Et j’ai un journal, l’un des journaux de Durban, qui dit que l’une des tribus, la tribu Songhaï... J’ai oublié combien de gens ils avaient ramenés les semaines qui ont suivi. Et ils étaient... Et lorsqu’ils sont rentrés, ils en avaient fini avec le péché, ils ont restitué des armes à feu, des montres, et ce qu’ils avaient volé au... ils vivent dans les quartiers des Noirs, vous savez, lorsqu’ils allaient en ville, ils volaient.

12        Maintenant, excusez-moi, mes soeurs, pour cette façon rude de m’exprimer, et ne pensez pas que j’essaie de rendre quelque chose–d’insister fort là-dessus. Mais, j’aimerais juste vous poser une question. C’est supposé que nous vivons dans un pays civilisé. Et ce baptême du Saint-Esprit dont nous parlons... Et j’ai vu des gens recevoir le baptême du Saint-Esprit, des gens qui ne savaient pas distinguer leur main droite de leur main gauche. Et vous savez ce qu’ils font lorsqu’ils reçoivent le Saint-Esprit? Ils agissent juste comme vous lorsque vous Le recevez; ils font la même chose. Et ils ne savent pas distinguer leur main droite de leur main gauche. Et il y avait des femmes qui se tenaient là sur ce champ de course, sans vêtements, pas plus que lorsqu’elles étaient nées. Et elles se tenaient là, des jeunes comme celles qui étaient avancées en âge, toutes pareillement. Et je leur ai demandé, j’ai dit: «Maintenant, j’aimerais que vous... voudriez-vous recevoir ce Jésus qui a fait que cet homme qui était complètement infirme puisse se tenir droit et marcher, alors qu’il lui a été dit...» Et j’ai dit: «Je... alors que vos sorciers pensaient que j’étais en train de lire sa pensée.» J’ai dit: «Maintenant, cela prouve que c’est le Dieu du Ciel qui l’a guéri.» J’ai dit: «Combien voudraient Le recevoir comme leur Sauveur personnel?» Et ils ont levé la main par milliers.

13        Frère Baxter et les autres ont dit: «Je crois qu’ils doivent avoir compris qu’il s’agit de la guérison physique.»

            J’ai dit: «Répétez-le par le truchement des interprètes.» J’ai dit: Je ne parle pas de la guérison physique. Je parle de recevoir Christ, Quelqu’un qui vous aime. Et je comprends que vous n’avez pas la belle part ici, juste comme nos Indiens là-bas en Amérique, terre où Dieu les avait placés. Mais, ai-je dit, vous–vous faites l’objet d’une injustice. Mais il y en a Un qui vous fera justice. C’est le Seigneur Jésus, et il vous faut Le recevoir comme votre Sauveur personnel, et vous pourrez retourner chez vous au Ciel.» Et j’ai dit: «Levez la main. Que ceux qui ont amené des idoles les brisent par terre.» Et ils ont brisé leurs idoles, et ils ont levé leurs mains. Trente mille purs païens. J’ai dit: «Alors que vous avez les mains levées, recevez Jésus pour le baptême du Saint-Esprit.» Et alors, ces gens... Certaines femmes se tenaient là, nues, avec juste un petit morceau d’étoffe... Savez-vous ce qu’elles ont fait pour s’éloigner de là? Elles ont croisé leurs bras pour s’éloigner.

14        Eh bien, ce qui me semble étrange est qu’une femme qui ne sait pas distinguer sa main droite de sa main gauche, aussitôt que Christ est venu dans son coeur, elle s’est rendu compte qu’elle était nue, et elle a cherché à se cacher; tandis que nous qui sommes supposés être une nation chrétienne, nous enlevons continuellement les habits. Pouvez-vous me l’expliquer? Je–j’aimerais juste vous poser cette question. Je... Et toutes... Je ne le dis pas pour plaisanter. Ceci n’est pas un endroit où plaisanter. Ceci c’est la chaire, la chaire de Dieu. Voyez-vous? N’est-ce pas vrai? Cela... Pouvez-vous comprendre cela? Un indigène qui ne connaît rien au sujet de Dieu, et aussitôt que Christ vient dans leur coeur, elles se rendent compte qu’elles sont nues. Et nous qui sommes supposés être des chrétiens, constamment, chaque année, dans la mesure où la loi se garde de vous chasser de la rue, vous les enlevez chaque année. Il y a quelque chose qui cloche quelque part. Peut-être que c’est... Peut-être que c’est moi. Peut-être que c’est moi qui ai tort. Je ne sais pas. Si j’ai tort, alors la Parole a tort. J’aime m’en tenir à la Parole.

15        Bon, pardonne-moi, Billy. J’ai fait encore la même chose. Je crois que j’avais demandé à frère Borders de lire quelques... J’ai quelques annonces ici, mais j’aimerais les prendre un peu plus tard, parce qu’il fait tard. Et je vais essayer de vous laisser sortir à 21 heures, si je le peux.

            Maintenant, pour la lecture j’aimerais prendre une Ecriture dans Genèse, chapitre 22, les dix derniers mots du verset 17:

          Et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. [And thy seed shall possess the gate of his enemies. Version anglaise–N.D.T.]

16        Eh bien, nous étions en train d’étudier Abraham, comment Dieu était avec Abraham, et ce qu’Il a fait pour lui. Hier soir, le samedi, nous avons laissé Abraham, vous savez, là où Dieu les avait changés, lui et Sara, en un jeune homme et une jeune femme. Aimez-vous cela? Le croyez-vous? Ils sont rentrés, et elle a eu l’enfant. Et nous avons prouvé par les Ecritures que Sara était redevenue une jeune femme, car il y avait un jeune roi là-bas, Abimélec, qui était tombé amoureux d’elle. Et j’ai reçu une petite note sur cela, qui dit: «Frère Branham, ils vivaient simplement un peu plus longtemps en ce temps-là.» Quelqu’un n’est pas vraiment d’accord. Bien sûr, ce n’est pas un problème. Mais, j’aimerais bien vous faire comprendre cela, mon frère.

            Remarquez, les Ecritures disent: «Et ils étaient tous deux avancés en âge.» Vous voyez? Ils étaient âgés. Et alors, Il les a ramenés à un jeune homme et à une jeune femme pour montrer ce qu’Il fera de toute la postérité d’Abraham. Maintenant, nous voyons ces glorieuses promesses qu’Il a faites.

17        Et puis, nous voyons qu’Abraham était stérile. Sara était peut... peut-être stérile. Peut-être que c’était Sara qui était stérile. Mais après... Le corps d’Abraham, comme le dit la Bible dans Romains, chapitre 4, était usé, et nous voyons que quarante ans après, lorsque sa femme mourut, il s’est remarié et il a eu sept autres fils, sans compter les filles, après cela. Alors vous voyez, cela... Vous... entre les lignes, vous savez, Dieu a simplement fait quelque chose pour eux. C’est vrai. Il les a simplement changés et les a ramenés à un jeune couple.

            Je suis si heureux d’avoir cette occasion, et de pouvoir apporter aux gens l’un des plus glorieux trésors qu’il y a au monde, de leur dire que nous sommes héritiers de cette promesse avec Abraham. Nous sommes enfants d’Abraham. Comment les sommes-nous? En adhérant à une église? Non. En étant morts en Christ, en recevant le Saint-Esprit. Alors, nous sommes la postérité d’Abraham, et nous sommes héritiers avec lui en vertu de la promesse. Ne manquez pas de saisir cela, mes amis chrétiens. Tenez-vous-en à cela.

18        Si je fais entendre un petit sifflement pendant que je parle... Vous savez tous que j’étais un boxeur. Je faisais de la boxe. Et j’ai participé à trois championnats d’Etat. Je n’ai perdu qu’un seul combat dans ma vie. Et j’ai souri à un type une fois, lorsqu’il–il m’a donné un coup qui m’a manqué, et il m’a frappé en plein sur la bouche. Et cela m’a fait perdre deux dents là, et cela a cassé le coin de l’une d’elles. Et juste l’autre jour, j’en ai perdu le plombage. Alors, je–je sifflote un petit peu de temps en temps. Je pensais une fois combien c’était désagréable. Et je me souviens de madame Graham, la femme du célèbre évangéliste Billy Graham, elle a dit que le–l’un des glorieux moments de sa vie qui... Il lui manque une dent devant, vous savez, et il porte un dentier. Et il a perdu cette dent, et il était temps pour lui de passer à l’antenne. Et il a dit qu’il sifflotait terriblement, et simplement il–et il devait se tenir tout près du micro. Elle a dit: «Oh! Billy était vraiment en train de faire une prière», et le portier, tout le monde cherchait partout, les grooms essayaient de retrouver cette dent, où elle se trouvait. On a finalement trouvé qu’elle était tombée de la poche de son pantalon, et elle se trouvait dans sa chaussure. Quelqu’un l’a trouvée dans l’une de ses chaussures. Et–et elle a raconté cela en parlant de lui lorsqu’elle était à Louisville. Et voici donc ce qu’il faisait, il prenait une serviette après avoir pris un bain, et il la mettait au-dessus de la porte comme cela, et cela faisait une grande raie sale. Et elle était trop courte pour atteindre cette raie et ôter cela, vous savez. Nous avons donc tous nos défauts, vous voyez, tous, même les meilleurs.

19        Donc, nous voyons alors qu’Abraham et Sara avaient reçu ce petit enfant. A l’âge d’environ douze ans, il fut pris... Dieu demanda à Abraham, ou... d’amener son propre fils sur la montagne et de l’offrir en sacrifice, de lui ôter la vie. Et Abraham ne douta pas de Dieu, parce qu’il savait que s’il–que s’il avait obéi à Dieu comme il l’avait fait, qu’il avait attendu pendant vingt-cinq ans, de sorte qu’il l’avait reçu comme venant des morts, alors, qu’en est-il de cela? Etaient-ils avancés en âge ou non? Puisqu’il l’avait reçu comme venant des morts, il savait qu’il était pleinement persuadé que Dieu était capable de le ressusciter des morts. Voyez-vous? En effet, il était pratiquement mort, sa vie au-dedans de lui, en tant que mâle, était morte; Sara, le sein de Sara était mort et elle était simplement... Elle l’a simplement reçu comme venant des morts. Alors, il était certain que Dieu était capable de ressusciter, puisqu’Il avait gardé Sa promesse.

            Alors, nous voyons que, lorsqu’on arrive à la pleine obéissance, quand donc il était sur le point d’ôter la vie à son propre fils, l’Ange du Seigneur l’appela des cieux et retint sa main. Et il y avait un bélier derrière lui. Et il prit le bélier qui était retenu dans les herbes ou les plantes rampantes par ses–par ses cornes, et il offrit le bélier à la place de son propre fils. Et nous en avons parlé. D’où venait ce bélier?

            Or, Abraham se trouvait à deux journées de marche, et alors il leva les yeux et vit la montagne au loin. Il était à au moins soixante-quinze ou cent miles [120,7 ou 160,9 km] de la civilisation, en haut sur le sommet de la montagne, là où il n’y a ni verdure ni eau. Et il roula les pierres, et prépara l’autel, et il n’y avait pas de bélier là. Et si un bélier se trouvait là-haut, les bêtes sauvages l’auraient tué depuis longtemps, s’il s’aventurait là comme cela. Et c’est la raison pour laquelle il a appelé cet endroit Jéhovah Jiré, l’Eternel se pourvoira d’un sacrifice. Je crois que Dieu a parlé et ce bélier est venu à l’existence. Et nous voyons que ce n’était pas une vision. Une vision ne saigne pas. Il tua le bélier, et le sang coula du bélier, et il l’offrit à la place de son propre fils. Savez-vous qui était ce bélier? Le Seigneur Jésus-Christ. C’est exact. Cela... Au figuré, c’était Lui.

20        Alors Dieu était tellement content de cette pleine obéissance. Dieu a éprouvé Son patriarche. Il a éprouvé Son serviteur. Et tout fils qui vient à Dieu doit être quoi? Testé. Châtié. C’est là que beaucoup tombent, parce que nous n’arrivons pas à supporter cette épreuve. Quelqu’un peut venir à l’autel pendant le réveil. Et observez peu après, les dures épreuves commencent à venir. Jésus a clairement enseigné cela, Il a dit: «Un semeur sortit pour semer la semence. Une partie tomba le long du chemin, une autre partie tomba sur le sol pierreux, et parmi les ronces et les épines, et une autre tomba dans la bonne terre.» Et Il a dit que c’est de cette manière que la Parole est allée, qu’elle sort. Certains entendent la Parole, ils sortent. Les oiseaux viennent et mangent cela. Voyez-vous, ils ne–ils n’en font rien de bon. D’autres s’avancent le même soir. Oh! ils veulent accomplir de grandes choses. Mais dès que les épreuves surviennent, cela les étouffe. Une partie sur le parcours tombe dans la bonne terre, et cela produit au centuple.

21        Puissions-nous être ce centuple. Allons très loin, vendons tout ce qui est du monde, regardons à Christ et croyons en Lui de tout notre coeur. C’est comme cela que ces choses se produisent. C’est comme cela que les visions viennent. C’est comme cela que la puissance que le... de Dieu se meut au milieu de nous, c’est lorsque nous sommes... Quand il n’y a aucune racine d’amertume, quand tout a été purifié, et que le Saint-Esprit peut agir à travers nous, alors, nous devenons un canal. Qu’arriverait-il s’il y avait un court-circuit dans ce haut-parleur ce soir? Vous ne seriez pas en mesure de m’entendre. Ce serait plein de parasites. Vous ne comprendriez pas ce que je suis en train de dire. Eh bien, c’est exactement comme nous. C’est–c’est muet, jusqu’à ce que quelque chose produise un bruit dedans. Cela ne peut pas parler de soi-même. Et c’est pareil avec nous. Nous ne savons rien au sujet des cieux. Il faut cependant que le Saint-Esprit descende et utilise nos yeux pour produire des visions, nos lèvres pour parler et prophétiser, et–et–et prononcer les paroles, et observez les choses s’accomplir.

            «Demandez ce que vous voudrez en Mon Nom, cela vous sera accordé.» Vous voyez? «Si vous demeurez en Moi, et que Mes Paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez point en votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrivera; vous le verrez s’accomplir.» Saint Marc 11, 22 et 23. Donc, nous savons que ces choses sont vraies.

22        Maintenant, nous voyons qu’Abraham avait d’abord été éprouvé. Et après qu’il eut enduré les épreuves... Et que dit la Bible que nous sommes si nous n’arrivons pas à supporter le châtiment de Dieu? Nous devenons alors des enfants illégitimes, de prétendus enfants, mais pas de véritables enfants de Dieu.

            Les enfants de Dieu connaissent exactement là où ils se tiennent. Ils connaissent là où ils ont placé leur espérance, leur foi, leur confiance. Rien ne peut les secouer et les bouger de là. «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront.» C’est juste. Et alors... «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi. Celui qui écoute Mes paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Voilà l’Ecriture. Vous voyez? Saint Jean 5.24. Ils croient cela. Ils ont accepté cela. Quelque chose leur est arrivé. Ils sont devenus de nouvelles créatures. Ils ont une nouvelle nature. Ils sont–ils sont un nouvel être, ils sont alors une nouvelle créature.

            Le mot grec signifie «nouvelle création». Il s’agit d’une nouvelle création. Vous avez été recréés à partir de ce que vous étiez [pour être] à l’image d’un fils de Dieu et d’une fille de Dieu. C’est tout simplement une vie si merv-... C’est le plus glorieux miracle qui se soit jamais produit, lorsqu’un pécheur devient un chrétien.

23        Par exemple, voici un arbre épineux qui pousse. C’est–c’est une vie, cet arbre épineux. Et il est couvert d’épines, il porte de drôles de feuilles. Alors, vous voyez, il faut quelque chose d’autre en dehors de toute oeuvre humaine pour changer cet arbre épineux, et en faire disparaître ces épines, pour qu’elles puissent juste se déplier et devenir de très jolies feuilles lisses, et pour qu’il porte des oranges.

            Alors, vous voyez, qu’est-ce qu’il faudrait faire? Vous devez transférer la vie d’un oranger dans cet arbre épineux, et ensuite, il va réellement produire des oranges, parce que la vie qui se trouve à l’intérieur est celle de l’oranger. Evidemment, vous ne pourrez pas le faire de façon naturelle. Cela ne–cela ne changera pas de cette manière.

            Et, c’est ce que nous sommes. Par exemple, nous sommes maintenant un–un blé, un grain de blé dans le grenier de Dieu, alors que nous étions un grateron. Et Dieu nous a changés d’un grateron en un grain de blé. Cela rend les fruits différents, en changeant votre esprit, vos idées personnelles. C’est le plus grand miracle qui soit jamais arrivé, lorsqu’un homme ou une femme est née de nouveau de l’Esprit de Dieu, et devient une nouvelle création en Jésus-Christ.

24        Bien, nous voyons donc que Dieu a dit à Abraham: «Parce que tu as fait ceci...» Et Il fit passer le patriarche par cette grande épreuve, Il a dit: «Ta postérité possédera les portes de l’ennemi», de ses ennemis, les ennemis, c’est au pluriel. «Ils posséderont les portes de l’ennemi.» Eh bien, il s’agit de sa postérité. Maintenant, en parlant de la postérité, de qui parle-t-Il? La postérité, c’est l’Eglise.

            Comment entrons-nous dans l’Eglise? Ce n’est pas en y adhérant, mais en y naissant. Vous voyez, je–je crois que nous avons notre organisation, nos dénominations, et il n’y a pas de mal dans toutes ces choses. Mais cela ne nous fait pas entrer dans l’Eglise. Nous pouvons adhérer à chacune d’elles, et pourtant ne pas être dans l’Eglise. Vous ne–vous n’adhérez pas à l’Eglise, vous naissez dans l’Eglise. Vous devenez la famille de Dieu. Eh bien, je suis dans la famille Branham depuis cinquante et un ans, on ne m’a jamais demandé d’adhérer à cette famille, parce que j’étais un Branham à ma naissance. Je suis né dans cette famille. Je–je suis un Branham de naissance.

            C’est comme cela que vous devenez un chrétien, par la naissance. Lorsque vous naissez de nouveau, vous devenez une nouvelle créature, une nouvelle création en Jésus-Christ, et toutes les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Quel merveilleux... J’aimerais poser une question à l’église. Quel plus grand trésor pourriez-vous trouver sur terre ce soir? Que pouvez-vous trouver ce soir que vous échangeriez contre cette espérance? Eh bien, rien ne pourrait y être comparé de quelque manière que ce soit, cette glorieuse espérance.

25        Maintenant, souvenez-vous, Ta postérité possédera les portes de son ennemi. La postérité possédera. Eh bien, maintenant Il parle de la postérité d’Abraham. Et comment devenons-nous la postérité d’Abraham? En étant morts en Christ, Galates 3. Nous, lorsque nous mourons en Christ, nous devenons la postérité d’Abraham. Vous voyez? Nous–nous sommes morts aux choses du monde, et nous devenons une nouvelle créature en Christ Jésus. Alors, le Saint-Esprit qui était en Christ se trouve en nous. Et cela fait de nous la postérité d’Abraham, et cela nous donne la foi d’Abraham. Vous voyez? C’est pour cette raison que les gens disent: «Oh! je ne croirai pas à la guérison divine.»

            Je parlais à un certain ministre. Je n’ai rien contre cet homme, il a le droit d’avoir ses idées. Il est un Américain comme nous. Et il a dit: «Frère Branham, cela m’importe peu que vous accomplissiez dix mille miracles. C’est toujours... Je ne crois pas à la guérison.»

            J’ai dit: «Certainement pas. Ce–ce n’était pas pour les incrédules, c’était seulement pour ceux qui croient.» Voyez-vous? C’est vrai. Ce–ce n’est pas pour les incrédules. Cela n’était destiné qu’aux croyants. Voilà tout. Le Saint-Esprit est pour ceux qui croient. La guérison divine est pour ceux qui croient. Pas pour les incrédules; elle est pour les croyants.

26        Eh bien, vous savez, les gens... Jésus est venu juste au moment où les gens prêchaient contre cela, et tout le reste, mais Il a bonnement continué à guérir malgré tout. Et peu importe combien les autres disaient que le Saint-Esprit n’existait pas, les gens ont tout simplement continué à recevoir Cela malgré tout. Voyez-vous? Ils pouvaient ne pas être en mesure de l’expliquer. Ils ne peuvent pas expliquer combien de molécules il y a dans un pouce... ou combien de kilomètres nous séparent de la lune; mais ils savent qu’ils ont reçu quelque chose, et ils s’en réjouissent.

            Et ceci n’est pas une plaisanterie, mais l’histoire a été racontée récemment dans l’une des réunions des Hommes d’Affaires Chrétiens. Une vieille soeur de couleur voulait donner un témoignage. Elle l’a dit un peu à la manière des gens du Sud.

            Elle a dit: «Je veux donner mon témoignage.» Elle a dit: «Je ne suis pas ce que je veux être. Et je ne suis pas ce que je devrais être. Mais cependant, je ne suis plus ce que j’étais.» Je pense donc que c’est de cette façon que l’Eglise pourrait le dire ce soir. Il se pourrait que nous ne soyons pas ce que nous voulons être. Et il se pourrait que nous ne soyons pas ce que nous voulons être, mais... et ce que nous devrions être. Mais, nous savons qu’il s’est passé quelque chose, nous ne sommes plus ce que nous étions. Je le sais, parce que vous êtes passés de la mort à la Vie. Quelque chose s’est passé et nous le savons. Quelque chose s’est passé dans nos vies. Cela fait de nous la postérité d’Abraham, parce que nous sommes en Christ.

27        Maintenant, sa postérité... Eh bien, parlant de la postérité, Jésus a dit ceci, qu’il vaudrait de loin mieux qu’on vous suspendît au cou une meule de moulin et qu’on vous jetât au fond de la mer plutôt que de scandaliser cette postérité d’Abraham. «Le plus petit de ceux qui croient en Moi, ce serait un...» Et Dieu dit à Abraham: «Je bénirai quiconque te bénira, et je maudirai quiconque te maudira.»

            Eh bien, un peu plus tard, au courant de cette semaine, je vais prendre Le Sceau de Dieu et La Marque de la bête, et dit... prendre deux soirées là-dessus. Je veux que vous soyez sûrs de comprendre cela, si vous le pouvez. Vous écoutez tant le hit-parade et tout. Mais, regardez comment c’est simple lorsque la Bible révèle cela, combien c’est facile de voir cela?...?... Le pour et le contre de la chose.

28        Maintenant, si vous remarquez, Il a dit qu’Il bénirait celui qu’Abraham... celui qui bénirait Abraham et sa postérité serait béni, et qu’Il maudirait celui qui maudirait Abraham. Maintenant, observez simplement cela chez les Juifs, voyez ce qui s’est passé. Observez cela parmi les chrétiens, voyez ce qui s’est passé. C’est toujours ainsi. Alors, vous voyez, il possédera la porte de l’ennemi.

            Faisons un recul dans le passé et voyons quelques personnes qui faisaient partie de la postérité d’Abraham sous l’alliance juive, puis, ramenons cela chez les Gentils lorsque nous avons été greffés de l’âge juif à l’âge des Gentils, pour qu’Il prenne un peuple qui portât Son Nom.

            Alors, prenons quelques hommes qui étaient la postérité d’Abraham, et voyons s’ils avaient possédé la porte de l’ennemi.

29        Prenons par exemple... Eh bien, parlons un moment du... le moment où les enfants d’Israël ont été emmenés captifs à Babylone. D’abord, il y eut un moment où ils devaient passer par une épreuve. Il y a toujours des épreuves. Il fait toujours plus sombre avant le lever du jour, dans–dans le naturel. Et vous aurez toujours des épreuves avant d’avoir la victoire. S’il n’y a pas de guerre, alors il n’y a pas de victoire.

            Et alors, les enfants hébreux là-bas avaient été amenés à un point où le roi avait promulgué un–un édit selon lequel toute personne qui ne s’inclinerait pas devant cette statue serait jetée dans le feu d’une fournaise, ou plutôt dans une fournaise de feu. Et puis, lorsqu’ils...?... résolus dans leurs coeurs qu’ils n’allaient pas se souiller. Ils voulaient vivre plus près de Dieu. Eh bien, les trois enfants hébreux, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, étaient la postérité d’Abraham. Ils avaient la promesse de Dieu selon laquelle sa postérité posséderait la porte de l’ennemi.

30        Maintenant, je peux m’imaginer que lorsqu’une épreuve survient... Quelle est la première chose qui sert de refuge à un enfant de Dieu lorsqu’une épreuve survient? L’arme la plus puissante qui ait jamais été placée dans les mains de l’humanité, c’est la prière. Elle change même toutes choses. Cela a même fait changer d’avis à Dieu une fois.

            Dieu avait dit à son prophète de monter dire au roi qu’il allait mourir. Et le roi tourna son visage contre le mur, et dit: «Ô Eternel, souviens-Toi de moi. J’ai marché devant Toi avec intégrité de coeur. J’ai besoin de quinze ans de plus.» Et Dieu épargna sa vie quinze ans de plus. La prière change les choses.

            Ensuite, nous remarquons donc que, lorsque ces enfants hébreux sont allés à une réunion de prière cette nuit-là, ils ont dit: «Qu’allons-nous faire?» Il devait y avoir une–une réunion, et une décision devait être prise. Nul doute qu’ils ont prié toute la nuit. Et leur décision était unanime, parce qu’ils avaient décidé qu’ils ne pouvaient renier Dieu au moment de l’épreuve. Ne serait-ce pas une bonne chose pour l’Eglise tout entière aujourd’hui?

            Lorsque la décision est prise à propos de: «Devrais-je retourner aux choses du monde? Ferais-je comme les autres?»... Chaque chrétien se retrouve devant cette décision. Elle est devant vous chaque jour. Comment allons-nous le faire? Vous devez prendre votre décision.

31        Et ils ont pris leur décision, sans tenir compte de ce qui se passait, ils n’allaient pas s’éloigner de Dieu, c’est vrai, parce qu’ils avaient la promesse de Dieu selon laquelle ils étaient la postérité d’Abraham, et ils connaissaient leur position, et ils savaient où ils se tenaient. Et ils l’ont signifié au roi et ont dit: «Maintenant...»

            Les autres ont dit: «Nous allons vous jeter dans cette fournaise ardente si vous ne vous prosternez pas devant ce dieu.»

            Et ils ont dit: «Ô roi, vis éternellement. Notre Dieu est capable de nous délivrer de cette fournaise ardente. Il est capable de le faire. S’Il ne le fait pas, nous n’allons néanmoins pas nous prosterner devant cette statue. Nous avons pris notre décision. Nous avons pris le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur, et nous allons rester fidèles à cela.» Oh! la la! c’est ce dont l’Eglise a besoin.

32        Or, vous devez prendre la même initiative lorsqu’il est question de la guérison divine. Lorsqu’il est question de quoi que ce soit que Dieu a promis, prenez l’initiative et tenez-vous là. Dieu a fait la promesse. Il est tenu d’accomplir Sa promesse. Aussi longtemps que vous êtes la postérité d’Abraham, Il doit répondre. Alors, n’ayez aucun doute dans votre esprit. Gardez ces doutes loin de vous. Tenez-vous tout droit sur la Croix maintenant. Regardez droit à Celui qui a fait la promesse. Je ne L’ai jamais vu faillir, et je n’ai jamais lu qu’Il a failli. Et vous ne lirez jamais cela parce qu’Il ne peut faillir, Il est Dieu. Il a fait la promesse. Il l’a faite tout au début ici dans la Genèse. C’est le chapitre semence. «Et ta postérité possédera la porte des ennemis.» Pas «un ennemi», «des ennemis», chacun d’eux, tous.

33        Eh bien, cet ennemi, c’était la fournaise ardente. Ainsi, je peux me représenter ce matin-là... Illustrons cela par un drame juste un petit peu. Cela réjouit vraiment mon coeur lorsque je vais... Vous savez, après qu’ils ont pris leur décision... Je crois que Dieu écoute, mais Dieu n’est pas toujours tenu de répondre immédiatement à la prière. Vous voyez? Dieu répond en Son temps. Si vous Lui avez demandé et croyez en Lui, alors Il répondra en Son temps.

            Ainsi, j’ima-... imagine qu’il y avait dans la Gloire ... Lorsqu’ils priaient, je peux voir les Anges debout autour du Trône sur lequel Dieu est assis, disant: «Ils sont en prière, ils sont sous pression.»

            «Oui, mais, ils vont rester fidèles. J’ai confiance en eux. Ils sont la postérité de Mon serviteur Abraham. C’est pourquoi ils vont rester fidèles.»

34        Bien, le lendemain matin, le roi a peut-être dit: «Avez-vous accepté maintenant de vous prosterner devant mon dieu?»

            Ils ont dit: «Non, nous n’allons pas nous prosterner.»

            «Bien, nous...»

            Cela enflamma son indignation, il fit chauffer la fournaise sept fois plus que d’ordinaire. Et il prit quelques hommes robustes et forts. Ils s’avancèrent pour les jeter dans la fournaise. Et comme ils s’approchaient, il paraissait que l’heure sombre avait sonné.

            C’est cela l’impression qu’ont les chrétiens, lorsque quelqu’un... La jeune fille, lorsqu’elle est persuadée par un garçon qu’elle aime vraiment de fumer sa première cigarette, lorsqu’elle est forcée peut-être de prendre un–un verre pour la première fois, de prendre son premier cocktail à la réception offerte par son patron; ou l’homme qui a une femme et une famille chez lui, lorsqu’une femme immorale essaie de lui faire les yeux doux... Vous avez ces barrières à la porte. Mais, si vous allez simplement... Vous avez l’impression que Dieu vous a abandonné. Continuez simplement à marcher fermement. Regardez à Lui. Continuez simplement à avancer.

35        Et ils se sont avancés directement. Et, vous savez, c’est nous qui devenons nerveux. Qu’en serait-il si vous acceptez votre guérison soir après soir? Eh bien, vous vous dites: «Oh! demain... Je–je suis–je continue de tousser. Ma main est toujours infirme.» Cela n’a rien à voir avec la chose. Lorsque réellement et sincèrement vous avez accepté du fond de votre coeur que c’est une oeuvre achevée que Christ a accomplie pour vous, c’est terminé. C’en est fait de cela. Oui, oui. Accrochez-vous-y tout simplement.

            Maintenant, ils continuaient d’avancer. Je peux imaginer Schadrac jeter un coup d’oeil à Méschac et dire: «Etes-vous sûr que nous avons suffisamment prié?»

            «Oui.» Ils ont carrément continué d’avancer, la fournaise devenait de plus en plus chaude, au point que la peau de leur visage s’en allait presque. La Bible dit même que les hommes qui les ont jetés dedans, la chaleur intense de cette fournaise les a tués. Ça semblait être l’heure la plus sombre. Ils se sont avancés jusqu’au bord de la fournaise.

            Mais, vous savez, cela... parfois, Dieu laisse les choses en arriver là afin de vous éprouver. Vous ne pouvez jamais... Abraham n’a jamais possédé la porte de l’ennemi avant qu’il fût premièrement éprouvé. Et vous ne posséderez jamais la porte de l’ennemi avant que vous ne passiez par des épreuves. «Certains par les eaux, d’autres par les flots, d’autres par de dures épreuves, mais tous par le Sang. Dieu conduit Ses enfants.» Voyez-vous, vous devez premièrement être éprouvé. Oh! les enfants illégitimes tombent donc lors des épreuves; mais le véritable enfant de Dieu reste fidèle. Il sait où se trouve sa possession. Il sait là où il se tient. Il sait ce qui lui est arrivé. Il sait qu’il est passé de la mort à la Vie. Et il sait que Dieu répond à la prière.

36        Bon, nous les voyons qui montent. Ils n’étaient plus qu’à un pas de la fournaise ardente. Ils semblaient totalement vaincus. Cela peut être ... J’ai vu des cas de cancer où la personne était pratiquement arrivée à son dernier souffle. Récemment, un frère qui était couché suite à l’arthrite avait ses mains étendues comme ceci. Le Saint-Esprit lui a parlé, Il a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu es guéri.» Il est rentré chez lui et son état a empiré. Il a dit: «Je ne peux pas m’empêcher. Cet homme ne me connaissait pas. Il ne m’a jamais vu de sa vie.» Il habitait Phoenix. Il a dit: «Il ne m’a jamais vu de sa vie. Comment a-t-il pu me dire qui je suis? J’ai compris par sa façon de parler qu’il n’est pas un éducateur. Je sais qu’il y avait quelque chose de surnaturel. Et je... Quelque chose s’est produit.» On ne pouvait même pas enlever le coussin. Lorsqu’on a enlevé le coussin de ses mains, il a dit: «Oh! madame, madame, fais attention.» Oh! il criait tout simplement.

            Et elle a dit: «Chéri, ne crains-tu pas d’amener l’opprobre sur la religion même que nous croyons?»Il a dit: «Je ne le peux pas. Je le crois dans mon coeur, que cela arrivera.» Et son état devint si critique. Il était couché sur le dos, et sa fillette essayait de lui mettre un chiffon humide sur le visage. Il sentit qu’il allait s’évanouir. Et il leva les yeux, et il a dit qu’il vit Christ apparaître devant lui sur la Croix. Et il a dit... Lorsqu’il courba la tête pour mourir... Il pensa que son souffle s’en allait, il n’arrivait plus à respirer. L’arthrite s’était répandue dans tout son corps. Et lorsqu’il courba la tête pour mourir, il vit Christ incliner la Sienne là. Tout d’un coup, il fit un grand bond, quitta le fauteuil et se mit à marcher partout dans la pièce...?... Pourquoi? Il posséda la porte lorsqu’Il se rendit à la Croix. Mais, vous devez premièrement posséder. Vous devez passer l’épreuve.

37        Les enfants hébreux en étaient arrivés à ce point-là. Parfois nous pensons qu’il fait vraiment sombre. Mais, souvenez-vous, c’est à l’heure la plus sombre que Jésus vient. C’étaient Marie et Marthe, les petites soeurs de Lazare, une famille chrétienne qui avait quitté leur synagogue pour croire au Seigneur Jésus, et c’était l’heure la plus sombre pour eux. Ils étaient sortis de leur église. Ils ne pouvaient plus y retourner. Tout celui qui confessait être disciple de Jésus était excommunié de l’église parce qu’Il était [considéré comme] un–un extrémiste, quelqu’un qui allait partout et déchirait leurs églises. Et ils ne voulaient pas de cela, alors, ils ont dit: «Quiconque essayera de Le suivre, eh bien, nous allons l’exclure de notre communion.» Ils étaient donc exclus de la communion. Et ils ne pouvaient plus retourner à l’église. Ils allaient–étaient devenus des hérétiques.

            Et puis, l’Homme même pour Lequel ils étaient sortis, le Seigneur Jésus... l’Homme même pour Lequel ils étaient sortis, elles L’avaient envoyé chercher, afin de venir prier pour leur frère, quand il était étendu mourant d’hémorragie. Et elles... Il refusa de venir. Elles L’ont envoyé chercher une deuxième fois, et Il refusa de venir. Oh! combien l’heure était donc sombre! Finalement, minuit vint, sonna, et le jeune homme mourut. On le mit dans la tombe. Il y était depuis quatre jours. La corruption s’était déjà installée dans son corps. Les vers étaient en lui. Les bestioles de la terre grouillaient dans sa chair. L’heure la plus sombre qu’elles eussent jamais vue. C’est en cette heure-là que Jésus vint, juste en cette heure sombre.

38        Oh! une femme qui... a dit il n’y a pas longtemps, elle a dit: «Frère Branham...» Je parlais de la résurrection de Lazare.

            Elle a dit: «Vous ne voulez pas dire... Vous vantez trop Jésus, disant qu’Il était divin.»

            J’ai dit: «Oui, Il était divin.»

            Elle a dit: «Bien, je vous prouverai par votre Bible qu’Il ne L’était pas.»

            J’ai dit: «Allez-y.»

            Et elle a dit: «Bien, au chapitre 11 de Saint Jean, il est dit qu’Il s’est rendu à la tombe de Lazare, qu’Il pleura.»

            J’ai dit: «Cela n’a–cela n’a rien à faire avec la chose. Il était à la fois Homme et Dieu.» J’ai dit: «Il était vraiment un Homme, lorsqu’Il pleurait. Mais lorsqu’Il s’est tenu près de la tombe d’un homme qui était mort depuis quatre jours et dont le nez s’était déjà affaissé, et dont le corps était rongé par les bestioles, et qu’Il a dit: ‘Lazare, sors!’ Il fallait que ça soit plus qu’un homme.» Oui, oui.

39        Il était un Homme lorsqu’Il descendit de la montagne cette nuit-là, cherchant quelque chose à manger sur cet olivier, et Il n’y trouva rien. Il était un Homme lorsqu’Il avait faim. Mais lorsqu’Il prit cinq petits pains et deux morceaux de poissons et nourrit cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. Oui, monsieur. C’était Dieu dans cet Homme. Oui, monsieur.

            Il était un Homme lorsqu’Il était couché là au fond de ce petit bateau ce soir-là. Quarante mille démons de la mer avaient juré de Le noyer, ce vieux petit bateau était ballotté comme un bouchon de bouteille. Le diable a dit: «Nous L’avons eu maintenant. Il dort. Nous allons Le noyer.» Il était un Homme, fatigué et épuisé, couché là à l’arrière de ce bateau-là, avec un oreiller, Il était endormi. Mais, frères, une fois qu’Il s’est réveillé, oh! la la! Il a placé Son pied sur la proue du navire, Il a levé les yeux et a dit: «Silence! Tais-toi!», et le vent et les vagues Lui ont obéi. C’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans cet Homme.

            C’était un Homme qui implorait miséricorde sur la Croix. C’est vrai. «Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Il mourut implorant miséricorde. C’est vrai. Mais au matin du troisième jour, lorsqu’Il brisa le sceau de la mort et ressuscita le troisième jour, Il monta en haut, Il était plus qu’un homme. Toute personne qui a réalisé quelque chose croyait cela. C’est vrai. Les poètes, les auteurs, les prophètes, que sais-je encore, croient cela.

40        Maintenant, les enfants hébreux passaient par leur épreuve. Ils étaient juste arrivés au dernier moment, ils étaient sur le point d’entrer dans la fournaise. Vous savez quoi? Parfois, nous regardons ce qui se passe ici sur terre, mais il y a quelque chose qui se passe au Ciel au même moment. Nous pouvons ne pas être en mesure de le voir, mais cela se déroule de toute façon. [Frère Branham tousse.–N.D.E.] Excusez-moi. Tournons maintenant notre caméra vers le Ciel. Je peux voir Jésus assis sur le Trône, le jour était sur le point de poindre. La fumée de la fournaise montait jusqu’aux cieux. Je Le vois assis là-bas regardant en bas pour voir ce qu’ils sont en train de faire. C’est ce qu’Il fait pour vous et moi lorsque nous passons par les épreuves. Il avait promis que la postérité d’Abraham posséderait la porte de l’ennemi. Je le crois.

41        Je Le vois qui observe. Tout d’un coup, un Ange puissant s’avance à Sa droite, il se tient au garde-à-vous; il met sa main sur son épée, c’est Gabriel. Il dit: «Père, as-Tu regardé là en bas? C’est la postérité d’Abraham. Ils sont–ils croient en Toi. Ils ont prié toute la nuit. Et ils vont droit à la mort. Laisse-moi descendre là-bas. Je vais changer la scène.» Je crois qu’Il aurait pu le faire. C’est vrai.

            Il a dit: «C’est vrai, Gabriel. Tu es un brave Ange. Tiens-toi simplement là.»

            Voici un autre qui s’avance. Son nom est Absinthe. Il est le–Il est l’Ange qui contrôle toutes les eaux. Je peux le voir se tenir au garde-à-vous, et il dit: «Père, as-Tu regardé en bas, à Babylone?»

            «Oui, je les ai observés toute la nuit.» Oh! Son oeil est sur le passereau, et je sais qu’Il m’observe. «Je les ai observés toute la nuit.»

            «Ils sont sur le point de brûler trois hommes là-bas ce matin, des descendants d’Abraham qui T’ont cru sur Parole, et qui se sont tenus vaillamment là-dessus. Tu te rappelles, une fois Tu m’as dit de lâcher toutes les eaux. J’ai le contrôle. Laisse-moi descendre. J’effacerai Babylone de la carte.» Il aurait pu le faire.

            Je peux L’entendre dire: «C’est vrai, Absinthe. Tu es un Ange extraordinaire. Tu–tu as fait exactement tout ce que Je t’ai dit depuis que tu as créé–Je t’ai créé. Tu l’as fait, toi aussi Gabriel. Mais, vous savez, Je vais descendre Moi-même. Ça, c’est Mon travail.» Oh! la la!

42        Juste au moment où les autres allaient faire leur dernier pas, je peux Le voir qui se lève. Sa robe sacerdotale tombe autour de Lui là où Il est assis ce soir, elle est maculée de sang, Il fait l’intercession sur base de notre confession, car Il est mort pour accomplir tout ce que nous demandons. Où est notre foi en Lui?

            Le voilà debout, Il fait un signe comme ceci, et voici venir un grand nuage blanc tout près de Lui. Il monte dessus, Il appelle le vent de l’est, du nord, du sud, et de l’ouest pour les monter comme des chevaux. Il tend la main et prend un éclair qui zigzague, et Il le fait claquer dans les cieux. Avant même que les autres ne puissent y entrer, Il était dans la four-... la fournaise ardente avec eux. Il s’est tenu là avec une grande palme provenant de quelque part là, près de l’Arbre de Vie, et Il éloignait d’eux les flammes de feu en les éventant comme cela. Il a dit: «Je voudrais juste en parler avec vous les enfants. Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham. J’ai fait la promesse, et Me voici pour l’accomplir», Il tenait les flammes de feu loin d’eux. Oh! oui. Ils ouvrirent la porte. Le roi a demandé: «Combien d’hommes avez-vous mis là-dedans?»

            Ils ont dit: «Trois.»

            Il a dit: «Il y en a Un de plus là-dedans, et Il ressemble au Fils de Dieu.» Il était le Fils de Dieu. Pourquoi? Ils... après qu’ils ont été éprouvés, ils ont possédé la porte de l’ennemi. Amen.

43        Daniel fut amené à la même chose après qu’il a été mis à l’épreuve pour voir s’il allait prier ou non. Il tira le rideau, s’agenouilla et pria tout simplement comme il l’avait toujours fait. Oui, monsieur. Il pria tout simplement comme il l’avait toujours fait. Et que se passa-t-il? Il fut mis à l’épreuve. Ils ont dit: «Nous allons te jeter en pâture aux lions», et on les avait affamés pendant des semaines. Il a dit: «Mon Dieu est capable de me délivrer de ces lions.» Après qu’il eut été mis à l’épreuve, que se passa-t-il? Il posséda la porte de l’ennemi. Pourquoi? Il était fidèle à Dieu.

            Moïse, après avoir été fidèle à Dieu, est passé par des épreuves, et il a amené les enfants d’Israël directement sur le sentier du devoir. Toute la nature s’opposait à cela. Il y avait des montagnes et le désert d’un côté, et l’armée de pharaon qui les poursuivait, et la mer Rouge qui leur barrait la route. Eh bien, ils étaient pris au piège. A ce qu’il paraissait, Dieu était un piètre général en les amenant tout droit dans ce coin-là et pour les laisser périr.

44        Dieu aime faire cela. Dieu aime montrer Sa main puissante. Oui, Il aime le faire. Il aime manifester Sa puissance. Il attend ce soir de pouvoir manifester cela en vous; de prendre ce pécheur et lui faire faire demi-tour, de prendre cette femme de mauvaise réputation et la changer en une sainte femme pieuse, de prendre cette fille qui a pris le mauvais chemin, ce garçon qui a pris le mauvais chemin, les ramener à l’endroit qu’il faut et en faire des fils et des filles de Dieu. Il est prêt à prendre cet homme qui se meurt du cancer, cet homme qui souffre du coeur, celui qui est aveugle, celui qui est affligé, s’il peut simplement placer sa foi là-dedans, cela le détournera de la mort et l’amènera à la Vie, il va commencer à rendre témoignage. Il attend de faire cela. Il vous amène carrément dans un piège pour voir ce que vous allez faire. Il les a amenés directement dans ce piège-là. Il semblait que la nature elle-même se cachait la face. Oui.

            Un écrivain a dit une fois que lorsqu’ils sont arrivés à cet endroit-là, les enfants d’Israël se demandaient ce que Moïse allait faire. Il avait un seul ordre: «Allez de l’avant.» Si vous êtes dans la ligne du devoir, peu importe ce qui fait obstacle... les plus glorieuses expériences que j’aie jamais faites, c’est quand je me retrouve en face de quelque chose que je ne peux pas passer par-dessus, ou passer par-dessous; et je me tiens simplement là et observe Dieu frayer une voie à travers cela. Voilà comment s’y prendre. Avancez simplement. Continuez d’avancer. Plaquez votre nez contre cela. Continuez simplement d’avancer. Continuez simplement à aller. Dieu frayera une voie.

45        A ce vieil homme de couleur là-bas dans le Sud, qui portait une Bible, quelqu’un a demandé: «Pourquoi portes-tu cette Bible, Moïse? Tu ne sais pas lire.»

            Il a dit: «Je la crois.»

            L’autre a demandé: «Eh bien, comment–comment sais-tu qu’elle est vraie.»

            Il a dit: «Eh bien, c’est... je la crois de la couverture à la couverture, la couverture aussi.» Il a dit: «Il est écrit dessus La Sainte Bible.»

            L’autre a dit: «Je pense que tu crois tout ce qui est à l’intérieur.»

            Il a dit: «Oui, monsieur.»

            «Je pense que tout ce que Dieu te dirait de faire, tu le feras.»

            Il a dit: «Je le ferai.»

            L’autre a dit: «Et s’Il te disait de sauter et de traverser ce mur, ce mur de pierres? Comment vas-tu le traverser?»

            Il a dit: «S’Il me dit de sauter, je sauterai. Il y fera un trou lorsque j’y arriverai.»

            C’est donc vrai. C’est donc la chose que vous devez faire, c’est de prendre Dieu au Mot, de croire la chose, et de sauter de toute façon. Si vous savez que vous pouvez expliquer cela, comprendre cela, alors, ce n’est plus la foi. Votre foi c’est ce que vous croyez qu’Il a fait pour vous. «La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.» Vous ne voyez pas cela. Vous ne pouvez pas le comprendre. Il est impossible de comprendre Dieu. Vous devez simplement croire en Lui et continuer à marcher. C’est ce qu’Il a dit. C’est de cette manière que je me tiens à la chaire pour les visions. C’est ce que... Il me dit d’aller faire certaines choses qui semblent humainement impossibles, et vous savez tous cela. C’est humainement impossible, mais Il a dit de le faire. Allez-y tout simplement. Il est le seul qui prend soin de cela. Et Il le fera. Oui. Comme Tu es grand.

46        Lorsque Moïse fut pris au piège à cet endroit-ci, eh bien, il était juste dans la ligne du devoir, juste dans la ligne du devoir. Dieu l’avait conduit droit à cet endroit-là. Qu’allait-il faire? La mer Rouge, c’était tout à fait un piège qui avait été tendu. Mais Moïse a simplement continué d’avancer. Je pense qu’un écrivain a dit que Dieu a regardé en bas au travers de cette Colonne de Feu avec des yeux courroucés, Il a regardé cette mer Rouge qui essayait de barrer la route à Ses enfants qui étaient dans la ligne du devoir. Et il a dit que la mer eut peur, elle se retira et fraya tout simplement un chemin pour eux.

            Eh bien, s’Il a pu regarder à travers une Colonne de Feu et faire cela, qu’est-ce que cela ferait s’Il regardait au travers du Sang de Son propre Fils? Il y avait quelqu’un qui confessait, qui se tenait là avec une promesse selon laquelle Dieu avait juré d’en prendre soin, et Il jura qu’Il allait–que la postérité d’Abraham posséderait les portes de l’ennemi. Certainement. Il est obligé de le faire à cause du Sang de Son propre Fils qui est sur le propitiatoire ce soir. Oh! si nous pouvions nous éloigner de ces idées terre à terre, et regarder au-delà, et voir celui qui a fait la promesse, le Dieu même de la création. Oui.

47        Josué aussi, après qu’il a été mis à l’épreuve à Kadès, il est revenu etquatre-vingt-dix pour cent de ministres ont dit: «Nous ne pouvons pas nous en emparer.»

            Josué a dit: «Nous sommes plus que capables de nous en emparer», lui et Caleb. Et il était... les seules deux personnes qui traversèrent sur les deux millions et demi de gens. Que fit-Il? Il descendit au Jourdain qui l’empêchait d’accéder à la Terre promise. Mais il posséda la porte de l’ennemi. Pourquoi? Parce qu’il avait pris Dieu au Mot. Il avait été éprouvé, et il a cru en cela. Il savait que Dieu tient Sa Parole. Alors il posséda la porte de l’ennemi.

            Je pourrais continuer et continuer là-dessus, mais j’ai dépassé le temps. Tous ces grands guerriers, chacun d’eux, ils ont accompli des choses glorieuses, il–il–de glorieux miracles, et ils erraient partout, vêtus de peau de brebis, dans le désert, et ils étaient dénués de tout, et certains ont été sciés, et toutes sortes de sorts. C’est comme Hébreux 11 le dit, tous ces grands guerriers sont morts. Chacun d’eux est mort.

48        Mais un jour, un jour glorieux, cette Semence royale d’Abraham vint, née d’une vierge. Oui. Lorsqu’Il marchait sur la terre, Il était la véritable Semence d’Abraham. Il marchait sur la terre, Il posséda la porte de la maladie pour les gens. Il posséda la porte de l’affliction. Tous... Au jardin de Gethsémané, dans la cour ce matin-là, Il posséda les portes de la tentation. Sur la montagne de la transfiguration, là Il prouva qui Il était. Lorsque le diable L’amena sur une autre montagne, Il posséda l’autorité sur l’ennemi pour montrer qu’Il pouvait le faire. «Si Tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pains.» Il n’avait pas besoin de le faire. Il a dit: «Il est écrit, l’homme ne vivra pas de pain seulement.» Il prit la Parole de Dieu, étant une véritable Semence d’Abraham, et posséda chaque bénédiction que Dieu avait promise. Oui, oui.

            Il se tint là, quand Il fut tenté, Il dit: «Je pourrais demander à Mon Père immédiatement, et Il M’enverrait vingt légions d’anges.» Que ferait une seule légion d’anges? Vingt légions d’anges. Ils pouvaient changer les choses s’Il le voulait. C’est juste. Mais Il devait être tenté de toutes les manières comme nous. Il se tenait là, des poignées de barbes arrachées de Son visage, avec sur Sa face du sang et des crachats de moquerie des soldats ivres. Ils ont mis un chiffon autour de Sa tête comme ceci, et ils L’ont frappé à la tête avec un bâton, ils ont dit: «Maintenant, Tu as dit que Tu étais un prophète, Tu peux lire la pensée des gens. Dis-nous qui T’a frappé. Dis-nous qui T’a frappé.» Il aurait pu le faire. Mais dans ce cas, Il aurait écouté le diable. Il posséda la porte de l’ennemi. Il endura la tentation. Ô Dieu, quel Homme! C’est juste.

49        Puis, lorsqu’Il mourut à la croix, le séjour des morts a pris Sa précieuse âme. La Bible dit que Son âme est descendue au séjour des morts. C’est tout à fait exact. Le séjour des morts a capturé Son âme et l’a amenée là-bas. Mais, frère, en ce troisième jour Il posséda les portes de la mort, du séjour des morts, de la tombe et Il ressuscita le troisième jour, et vainquit tout cela. Il vainquit la maladie, la mort, le séjour des morts, la tombe et toutes choses. Je crois qu’Il dégagea complètement la porte de ses charnières en la secouant et les fit sortir, Il s’éleva en haut, Il monta en haut. Et ce soir, vous êtes plus que vainqueurs. Sa postérité possédera les portes de l’ennemi. Oui, monsieur. Il posséda chaque porte. Il conquit chaque maladie. Il conquit chaque péché, Il conquit chaque tentation. Il conquit la mort, Il conquit le séjour des morts, Il conquit la tombe. Il posséda la porte de toutes ces choses. Et en Lui, nous sommes plus que vainqueurs, alléluia! parce qu’Il a conquis cela pour nous. Oh! nous ne saurons jamais ce qu’était cette véritable Postérité d’Abraham, ce que Cela représentait réellement pour nous.

50        Le diable a douté de Lui. Le diable... Il y eut une fois où, comme on le dit, il avait de la poudre dans les yeux. Lorsqu’il L’amena sur la montagne, comme je le disais il y a quelques instants, il a dit: «Cela se pourrait-il? Cet homme n’est qu’un prophète. Pourrait-Il être le Fils de Dieu?» Il a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu», cela montrait qu’il doutait. «Si Tu es le Fils de Dieu, ordonne à ces pierres de se changer en pains. Car Tu as faim. Tu as jeûné pendant quarante jours. Mange.»

            Jésus a dit: «Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement.» Il L’a amené sur le faîte du Temple, il a dit: «Jette-Toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à Ses Anges à Ton sujet, et ils Te porteront, de peur que Ton pied ne heurte contre une pierre.»

            Il a dit: «Oui. Et il est aussi écrit...» Pour toute chose, Il l’affrontait avec la Parole de Dieu, parce qu’Il était la véritable Postérité d’Abraham.

51        Il posséda chaque porte de la tentation. Oh! comment le fit-Il? Il était un Homme. Il était un Homme comme vous et moi. Il avait le droit de se marier. Il avait le droit d’avoir un foyer. Il avait droit aux choses que nous avons. Il avait le droit d’avoir des vêtements. Il aurait pu le faire. Un Homme qui pouvait changer l’eau en vin, qui pouvait savoir où se trouvait un poisson qui avait une pièce de monnaie dans la bouche, eh bien, Il possédait les cieux et la terre. Mais pourtant, Il s’est abstenu de toutes ces choses.

            Les plus douces Paroles de la Bible, c’est lorsqu’Il a dit: «Père, Je me sanctifie Moi-même, afin que Je puisse les sanctifier.» Qu’est-ce qu’Il essayait de faire? Il montrait un exemple. Il a envoyé douze hommes avec un Evangile qui pouvait conquérir le monde, et Il compte sur vous et sur moi pour le faire. S’Il peut se sanctifier Lui-même comme cela, pourquoi ne devrions-nous pas mettre de côté chaque échec, chaque doute, et tout le reste, et nous sanctifier nous-mêmes? Car nous sommes la postérité d’Abraham à travers Lui, nous sommes plus que vainqueurs à travers Lui. Oui.

            Il avait le droit de se marier. Il avait le droit d’avoir un foyer. Il avait le droit de poser sa tête sur un oreiller. Mais «les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où Il puisse reposer Sa tête». Pourquoi? «Je me sanctifie Moi-même, Père. Je fais cela à cause d’eux.» A cause d’eux, non pas parce qu’Il était obligé de le faire, mais à cause d’eux, Il conquit chaque ennemi.

52        Il se tenait là dans la salle d’audience ce jour-là, ou dans la cour, alors qu’on L’avait jugé et faussement accusé... La seule chose qui fut trouvée contre Lui, c’était d’avoir vidé le jour du sabbat. Il a dit: «Je suis le Maître du Sabbat», et Il L’était. «Et Il se fait Lui-même Dieu», et Il était Dieu. Et là, il y eut toutes ces fausses accusations et ainsi de suite, et de faux témoins contre Lui. Finalement, Il fut battu avec un grand fouet au point que Ses côtes étaient visibles, et ils ôtèrent la petite robe qu’Il avait sur Lui. Ils Le battirent après L’avoir lié à un poteau. Qu’était-ce? C’était la véritable Semence royale d’Abraham.

            C’est là que nous nous tenons se soir.

            Ma foi n’est bâtie sur rien de moins

            Que le Sang de Jésus et Sa justice;

            Quand tout cède autour de mon âme,

            Alors Il est tout mon espoir et mon refuge.

            Car sur Christ, le Roc solide, je me tiens;

            Tout autre terrain n’est que sable mouvant,

            Tout autre terrain n’est que sable mouvant.

            C’est de là que je tire mon espérance, juste là sur ce Roc solide.

            La Postérité d’Abraham. Il posséda chaque porte, même celle de la mort et du séjour des morts. Voyez-Le là. Il avait des moqueries... Cette femme essayait encore de laver Ses pieds. Ils ont placé un chiffon sur Sa face et ont dit: «Si tu es un prophète, dis-nous qui t’a frappé, nous croirons en toi.» Quand Il était sur la Croix, ils ont dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, descends et nous croirons en Toi.» Ils ne croyaient pas en Lui de toute façon, peu importe ce qu’Il avait fait. Il ne leur prêtait pas attention.

53        Jetons un petit coup d’oeil sur Lui ce matin, ou plutôt ce soir. C’était une terrible matinée ce matin-là. Nous sommes au fond d’une salle. Faisons juste... Je vais prendre cette assemblée... J’aimerais que vous observiez une chose. Allons à la fenêtre. J’entends une foule bruyante. Qu’y a-t-il? Levons les rideaux et regardons dehors. J’entends quelque chose cahoter, et qui descend la rue. Qu’est-ce que c’est? C’est une croix que l’on traîne dans la rue, «pan-pan» sur ce vieux pavé, et ça monte à Golgotha. C’est la Semence d’Abraham. Voilà venir le second Adam.

            Dans le jardin d’Eden, lorsque Dieu avait... à Sa sainteté et fidélité à Sa Parole, lorsqu’Adam et Ève s’étaient méconduits, lorsque Dieu Lui-même courrait çà et là dans le jardin, criant: «Adam, Adam, où es-tu? Où es-tu, Adam?» Si quelqu’un veut savoir... Qui était cet Homme, Jésus, qui était Cet Homme qui était venu à la recherche de Son premier fils perdu? Dieu a-t-Il envoyé un Ange? Il est venu Lui-même. Il vint Lui-même. C’est comme cela qu’Il est venu. Vous voulez faire...

54        [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... justice. Et s’il n’y a pas de justice, il n’y a point de loi. Si vous n’avez pas de justice, de jugement qui va avec cela, inutile d’avoir une loi. A quoi servira-t-il d’avoir une loi qui dit: «Si vous brûlez un feu rouge, vous écopez une amande de dix dollars», et qu’ensuite on ne... dise: «Ne brûlez pas le feu rouge», et qu’il n’y ait aucune amande derrière cela, aucune pénalité à payer, aucun jugement? Sans jugement, il n’y a pas de justice. Alors, la justice devait mourir. C’était donc la seule chose qu’il pouvait faire.

55        Et alors, lorsqu’Il a vu Ève qui se tenait là, cette jolie petite femme; cet homme bien viril, très musclé se tenait là, le sang de cette vieille peau sanglante de brebis coulait sur ses bras; la petite Ève se tenait là, la plus belle femme qui ait jamais existé dans le monde, parce qu’elle a été créée par la propre main de Dieu... Ses yeux étaient comme les étoiles des cieux. Elle n’avait nullement besoin des produits de Max Factor pour se faire belle. Et lorsqu’elle avait... au-dessus comme ceci. Et voilà elle se tenait là, et le sang coulait sur son joli petit corps alors qu’elle se tenait là, regardant la face de Dieu, dans cette grande Lumière qui était suspendue là dans ces palmiers. «Sortez de Ma Présence.»

            Maintenant, observez Adam comme il commence à s’éloigner, et cette vieille peau sanglante de brebis heurtait ses jambes. Dieu ne pouvait pas supporter cela, Il était un Père.

            Il a dit: «Un instant. Je mettrai inimitié entre ta postérité et la postérité du serpent.»

56        Où se trouvait-elle? La voici au Calvaire. Le voici qui monte, ce second Adam (Dieu Lui-même était descendu et s’était fait Homme), Il montait la colline. Le diable a toujours haï cette Parole, mais Elle est vraie. Oui, monsieur. Il était plus qu’un prophète. Aujourd’hui les gens qui ont cet évangile social disent que Jésus était juste un homme de bien, un–un philosophe, que c’était agréable d’entendre Ses enseignements. S’Il n’était pas Dieu, si cela n’était pas le Sang d’Emmanuel, alors Il était un homme comme moi, c’est juste, et nous sommes perdus. Il était Dieu. Dieu, le Saint-Esprit avait couvert Marie de Son ombre et avait créé une cellule de Sang, cela n’a pas produit un sang juif, pas un sang des Gentils, mais le propre Sang de Dieu. Le Sang vient du sexe mâle. Et ceci est un Sang créé, sans du tout l’intervention du sexe. Et c’était Dieu Lui-même qui montait la colline, là.

            Considérons-Le. Il avait une petite robe sur les épaules. C’était d’un seul tissu sans couture. Je remarque alors qu’Il s’en va marchant... Je Le regarde par la foi, je vous Le montre à tous par la foi. De petites taches rouges recouvrent tout le dos de cette tunique. D’où provient cela? Au fur et à mesure qu’Il avance sur la rue et que la croix frotte Son épaule, je remarque que ces petites taches s’étendent de plus en plus. C’est quoi, ces taches? Que se passe-t-il? Tout d’un coup, elles deviennent toutes une énorme tache de sang. Puis, j’entends quelque chose d’autre heurter Sa jambe: le second Adam monte la colline avec un vêtement sanglant qui heurte Sa jambe.

57        Vous savez, Satan a dit... il a regardé tout autour, il a dit: «Vous savez quoi? Je ne crois même pas qu’il soit un prophète maintenant. Je sais que cela ne peut pas être Dieu. Dieu n’agirait pas comme cela, laisser cette bande d’ivrognes L’écraser comme cela, les laisser Le traiter de saint exalté. (Je m’adresse à vous.) Les laisser Le traiter de vieux jeu, de quelque chose comme cela. ‘Tu es un vieux fanatique.’ Il ne le ferait jamais.»

            Mais ce... Il était Dieu. Son Royaume était d’En Haut. Ses délégués aussi. Leur Royaume est d’En Haut. Ils se comportent comme des gens venus de Là-Haut, ils parlent de Là-Haut. Là où se trouvent leurs trésors, c’est là que se trouvent leurs coeurs. Ils parlent de cela.

58        Alors qu’Il monte la colline, je peux voir la mort. Satan envoya cet aiguillon de la mort là-bas. Il a dit: «Descends et prends-le maintenant.» Il a dit: «Descends et prends-le. C’est maintenant l’heure de l’avoir.» Cet abeille, comme une grosse vieille abeille de la mort, se met à bourdonner tout autour de Lui, bourdonnant tout autour, tout autour de Lui, disant: «Oui, regardez-Le saigner. Regardez-Le, le visage couvert de crachats. Regardez les gens se moquer de Lui et Le ridiculiser.»

            Je vois une petite femme qui accourt et qui dit: «Qu’a-t-Il fait? Quel mal a-t-Il fait? Qu’a-t-Il fait, sinon nous prêcher l’Evangile? Qu’a-t-Il fait, sinon guérir vos malades?» Quelqu’un la gifle et l’écarte du chemin.

            Il dit: «Allez-vous écouter cette espèce de folle au lieu d’écouter votre prêtre? Montez la colline avec Lui.» Ils Le frappent de nouveau. Il monte la colline. L’abeille dit: «Je L’aurai dans un instant quand on va Le pendre à la croix.»

59        Vous connaissez tous les insectes, les abeilles et les autres possèdent un aiguillon. Et la mort est une abeille. Elle possède un aiguillon. Mais, vous savez quoi? Lorsque l’une de ces abeilles plante son aiguillon très profondément, elle y laisse son aiguillon. Frères, lorsqu’elle planta son aiguillon dans cette chair, ce n’était pas un homme. Elle planta son aiguillon dans la chair d’Emmanuel. Et alors, elle y laissa son aiguillon. Je vous assure, vous la postérité d’Abraham maintenant, il peut bourdonner et faire du bruit, mais il n’a plus d’aiguillon. L’un d’entre eux, arrivé à l’heure de sa mort, a dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô Tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!»

            Oui, il peut bourdonner et faire beaucoup de bruit et un tas d’histoires, amener un hôpital... dans un hôpital et parler aux médecins qui se tiennent là, alors qu’un groupe de gens crient et pleurent; mais regardez-le en face et dites: «Ô mort, où est ton aiguillon? Je peux pointer la Semence royale d’Abraham là-bas, Celui par le Sang duquel je suis né. Il a arraché cet aiguillon de la mort. C’est pourquoi, mort, tu n’as pas d’aiguillon pour moi. Tombe, je te détruirai un jour. Où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, et Sa postérité possédera les portes de ses ennemis, possédera la porte de tous ses ennemis.

            Et lorsqu’Il vint, Il posséda chaque porte: la porte de la maladie, la porte de la mort, la porte du séjour des morts, la porte de la tentation, la porte de la tombe. Il posséda chaque porte et nous la donne gratuitement, et nous rend plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés, et qui s’est donné pour nous.

60        Inclinons la tête juste un instant alors que nous méditons là-dessus. Je ne sais pas si par hasard... Combien il y en a ce soir dans cette salle ici, qui ne Le connaissent pas comme leur Sauveur, et qui savent que leur vie n’est pas en ordre avec Dieu? Voudriez-vous lever la main et dire: «Priez pour moi, Frère Branham. Dans cette prière de clôture, j’aimerais que vous priiez pour moi.» Que Dieu vous bénisse, là derrière au coin. Que Dieu vous bénisse, la dame là tout au fond. Y en a-t-il d’autres? Combien y en a-t-il encore en haut au balcon? Puis-je voir quelques mains se lever là haut? C’est tout le monde. Que Dieu vous bénisse, là au fond. Que Dieu vous bénisse, madame, par ici. Quelqu’un d’autre voudrait-il lever la main? Cela ne vous fera pas de mal. Oh! la la! levez simplement la main, dites: «Je...» Vous vous connaissez vous-même. Dites: «Frère Branham, je ne suis pas la postérité d’Abraham. Je suis un membre d’église.» Que Dieu vous bénisse, monsieur, par ici. «Je–je ne suis pas la postérité d’Abraham.» Que Dieu vous bénisse, madame, juste ici. Que le Seigneur vous bénisse richement ce soir. Là à ma droite, oui, que le Seigneur vous bénisse.

            Quelqu’un d’autre? Dites... Levez la main, levez simplement la main, dites: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham, dans votre prière. J’aimerais–j’aimerais être la postérité d’Abraham.» En effet, souvenez-vous, si vous n’êtes pas la postérité d’Abraham, vous n’êtes pas inclus dans la promesse.

61        Eh bien, vous pouvez être membre d’une certaine église, c’est en ordre. Oui, monsieur. Je n’ai rien contre le fait d’être membre d’une église. Je pense que c’est une bonne chose. Mais, frère, soeur, cela ne vous aidera pas du tout à l’heure de votre mort, ou à la Venue du Seigneur Jésus. Il vous faudra être la postérité d’Abraham.

            Et la seule manière que vous puissiez être la postérité d’Abraham, c’est en renonçant à vous-même, en mourant à vous-même et en naissant de nouveau du Saint-Esprit, puisque c’est la Vie qui était en Christ qui fait de nous la postérité d’Abraham. Nous devenons Sa postérité par le Saint-Esprit qui nous a été donné par la promesse de Dieu. «Et la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

62        Huit ou dix mains se sont levées. Y en a-t-il d’autres qui sont sincères, honnêtes? Soyez simplement sincère avec vous-même. Si vous êtes un membre d’église, nous ne vous demandons pas de venir adhérer à cette église-ci. Non. Nous voulons tout simplement que vous soyez la postérité d’Abraham.

            Frère, soeur, je pourrais ne plus jamais vous revoir dans cette vie. Mais là-bas, à la barre du Jugement, je vais devoir faire face à vous. Vous voyez? Maintenant, souvenez-vous de cette soirée, le treizième jour de février, 1961. Lorsque ce jour va se dérouler là-bas, sur le tableau du Ciel du Jugement, vous vous souviendrez de cette réunion.

            Que Dieu vous bénisse, là-bas contre le mur. «J’aimerais croire en Jésus. J’aimerais devenir la postérité d’Abraham ce soir.» Maintenant, la Bible dit que le Juif, ce n’est pas celui qui l’est au dehors, mais celui qui l’est au dedans. Sa–sa postérité possédera la porte de l’ennemi.

            Nous avons mis l’ennemi en débandade maintenant. Dix ou douze mains se sont déjà levées. Cela... Nous montrons que nous avons mis l’ennemi en débandade. Y a-t-il quelqu’un d’autre pour se joindre à nos rangs ce soir? Levez la main et dites... Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Y en a-t-il là derrière? Que Dieu vous bénisse là derrière. Oui, mon frère, en haut au balcon, que Dieu vous bénisse. Oui. Joignez-vous à nos rangs. Nous mettons l’ennemi en fuite maintenant.

63        Hier soir, nous L’avons chassé des malades. Considérez les cas de cancer et autres qui ont été délivrés ici hier soir. L’ennemi s’enfuit maintenant. La semaine passée, nous avons juste livré bataille, fait des entailles, et tout ce que nous pouvions faire. Mais, nous mettons l’ennemi en fuite. Voyez?

            Maintenant, beaucoup s’avancent, beaucoup entrent dans les rangs. Ils prennent... les remplissent carrément. Il y a... Ne voulez-vous pas vous joindre à nous ce soir, joindre vos mains avec Dieu ce soir, mourir aux choses du monde et accepter Christ comme votre Sauveur? Voulez-vous lever la main avant que nous priions? Dites: «Souvenez-vous de moi.» Que Dieu vous bénisse là derrière, là au fond. Je vois votre main là tout au fond. Encore un autre?

            Qu’en est-il de quelqu’un juste ici tout près qui n’est pas un chrétien? Dites: «J’aimerais que vous vous souveniez de moi, Frère Branham. Priez simplement pour moi, pendant que vous priez. Souvenez-vous simplement de moi dans votre prière.» Je le ferai. Très bien. Maintenant, gardons la tête inclinée.

64        Maintenant, Père céleste, personne d’entre nous ne sait si nous serons ici demain. Ceci pourrait être la dernière soirée que nous passons sur cette terre. Un jour, je fermerai cette Bible pour la dernière fois. Un jour, je fermerai mes yeux, où j’inclinerai ma tête pour la dernière fois. Et chaque personne ici fera de même. Nous ignorons quand ce moment viendra, Seigneur. Nous savons qu’il y a une grande chambre noire devant chacun de nous, devant tout être humain. Ça s’appelle la mort.

            Et alors que nous pensons à l’auteur de Thanatopsis chaque fois que notre coeur bat, nous nous rapprochons d’un battement de cette chambre. Chaque fois que mon coeur bas, et chaque fois que cette horloge fait tic-tac, nous nous en approchons d’un battement. Et un jour, il arrivera à son dernier battement.

            Ô Dieu, nous ne désirons point... J’intercède pour ces gens. Nous ne désirons point entrer dans cette chambre en criant, en pleurant, et en souhaitant avoir plus de temps à vivre, quelques minutes pour nous repentir. Ô Dieu, nous désirons y entrer avec courage. Nous désirons y entrer en tant que postérité d’Abraham, avec la promesse dans nos coeurs, sachant ceci, que nous Le connaissons dans la puissance de Sa résurrection; qu’un jour, lorsqu’Il appellera, nous sortirons d’entre les morts et ressusciterons, et nous irons pour être avec Lui, pour être toujours avec Lui.

65        Je prie pour ceux-ci qui ont levé la main, Seigneur. Beaucoup ont levé la main. Ils sont sincères, ô Dieu. Ils–ils ne l’ont pas fait par leur propre force. Une puissance doit leur avoir été donnée, et c’est Ta puissance. Ils ont levé la main pour montrer qu’ils étaient sincères en cela.

            Ô Dieu, il est écrit dans la Parole que la prière fervente du juste... Or, nul d’entre nous n’est juste, mais nous acceptons Sa justice. Et nous amenons Son Sang au devant de Toi. Nous amenons Sa Parole au devant de Toi, comme Il a dit: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.»

            Maintenant, nous amenons ces gens par la foi, juste au devant de Toi, Seigneur. Les voici. Ils ont péché. Ils ont mal agi. Ils veulent recevoir le pardon de leurs péchés. Ils ont levé la main vers Toi afin que... et pour que je prie pour eux, car ils regrettent d’avoir fait cela. Seigneur Jésus, pardonne-leur. Puissent-ils trouver cette douce et véritable paix, qui surpasse toute intelligence–toute intelligence, à savoir que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils, afin que–qu’ils puissent avoir le courage de lever leurs mains.

66        Et accorde-leur, Seigneur, de comprendre aussi qu’ils ont été choisis, sinon ils n’auraient jamais levé la main. Car Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.» Révèle-leur que Dieu le Père se tient à leurs côtés, qu’Il parle à leurs coeurs, et qu’ils ont fait ce choix. Et il a aussi dit: «Celui qui entend Ma Parole, et croit à Celui qui M’a envoyé est passé de la mort à la Vie, et il ne viendra point en jugement; mais il est déjà passé de la mort à la Vie», il a maintenant la Vie Eternelle. Dieu notre Père, Tu n’en rejetteras aucun.

            Et je Te prie d’être miséricordieux envers ceux-ci. Et je Te prie de les aider et de leur donner du courage maintenant, après que j’ai cité cette Ecriture, que c’est Toi qui les as amenés à lever la main, car c’est ce que Tu as dit. «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire; et tous ceux que le Père M’a donnés viendront.»

            Et révèle-leur que cette confession même prouve carrément que Tu as pardonné leurs péchés. Maintenant, qu’ils n’aient pas honte de cela. Puissent-ils se tenir avec courage et dire: «Oui, j’accepte maintenant sur base de Sa Parole que je ne passerai point par le jugement des condamnés, puisque Dieu a parlé à mon coeur, et j’ai levé ma main pour montrer que je L’ai accepté comme mon Sauveur. Je voulais qu’on se souvienne de moi dans la prière.» Accorde-le, Père.

67        Maintenant, pendant que nous avons la tête inclinée, je demande à tout celui qui a levé la main, si vous croyez ce que je vous dis... Chrétiens, priez. Dieu a dit ceci. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.» Eh bien, qu’est-ce qui vous a poussé à lever la main? C’est le Saint-Esprit qui vous l’a dit là, Il vous a convaincu que vous avez tort. «Tous ceux que le Père m’a donnés (ou tous ceux à qui je parle) viendront (Et vous avez–vous avez levé la main. ‘Je suis un pécheur. J’ai besoin du pardon. J’ai mal agi.’); Je ne les rejetterai point... Je leur donnerai la Vie Eternelle, Je le ressusciterai au dernier jour.»

            Maintenant, il y a encore une chose que j’aimerais que vous fassiez. «Celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints Anges.» Maintenant, je vais vous demander de faire une chose concernant la bonté de Dieu. Pensez simplement combien Il a été bon en vous laissant lever votre main.

68        J’ai parlé à une jeune fille lorsque j’étais encore un prédicateur baptiste. Je me trouvais à Nashville, dans le Tennessee. Et je me suis senti conduit à lui dire que je croyais que Dieu l’appelait pour la dernière fois. Elle m’a rencontré à l’extérieur de l’église ce soir-là. Et elle a dit: «Ne m’embarrassez plus jamais comme cela.»

            J’ai dit: «Je ne vous ai pas du tout embarrassé. Je ne crois pas.» Elle était la fille d’un diacre.

            Elle a dit: «Je suis jeune. Et j’ai tout le temps pour faire cela.»

            J’ai dit: «Mademoiselle, je ne vous aurais jamais pointé du doigt si je ne pensais pas que c’était vrai. Je n’aurais jamais fait un appel à l’autel si je ne pensais pas...» Et elle m’a terriblement rabroué.

69        Environ deux ans plus tard, j’étais là-bas avec mon vieil ami, frère Morrison, de l’Eglise baptiste, pour tenir d’autres réunions. Et alors, je descendais la rue. Et c’était une jolie demoiselle. Elle descendait la rue (cela fait vingt-cinq ans, et son jupon pendait. Oh! combien elle semblait dégoûtante! Je me suis dit: «Ça ne peut pas être cette fille de diacre là.») Et elle m’a vu. Elle a ébauché un sourire, et elle a détourné la tête. Je me suis rapproché d’elle.

            Elle a dit: «Bonjour, prédicateur.»

            Et j’ai dit: «Bonjour.»

            Elle s’est tenue là au coin un petit peu, et elle a dit: «Voulez-vous venir avec moi dans ma chambre?»

            J’ai dit: «Merci, mais je suis un peu pressé.»

            Elle a plongé la main dans son sac à main, et elle a dit: «Voulez-vous une cigarette?»

            J’ai dit: «Eh bien, n’avez-vous pas honte de dire cela?»

            Elle a dit: «Peut-être que vous prendrez un verre avec moi. Je payerai si vous en prenez un.»

            Et j’ai dit: «Honte à vous, mademoiselle. N’avez-vous pas honte de demander pareille chose à un serviteur de Christ?» Et je me suis mis à m’éloigner. J’ai dit: «Je prierai pour vous.»

            Elle a dit: «Un instant. C’est inutile.»

            J’ai dit: «Pourquoi?»

            Elle a dit: «Vous souvenez-vous de ce soir-là, lorsque je me tenais à côté de ce rosier, à côté de cette Eglise baptiste?»

            Et j’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Mon père est toujours diacre là-bas.»

            Elle a dit: «Vous pouvez dire ceci partout où vous irez, partout où vous allez, si vous le voulez.»

            Elle a dit: «C’était mon dernier appel.»

            Elle a dit: «Vous savez, depuis ce temps-là...» Elle a dit: «Je sentais toujours dans mon coeur un appel pour venir à Dieu.» Elle a dit: «Mais depuis ce temps-là, a-t-elle dit, je ne fais que m’endurcir de plus en plus.»

            Maintenant, voici la déclaration que cette fille a faite, elle a dit: «Mon coeur est devenu tellement endurci contre Dieu, contre l’église et tout le reste, a-t-elle dit, que je pourrais voir l’âme de ma propre mère frire en enfer comme une crêpe et m’en moquer.» Vous voyez?

70        Maintenant, Il est miséricordieux envers vous. Il a frappé à votre coeur, et vous avez levé la main: «Oui, Seigneur, j’ai tort.» C’était le Père. Maintenant, confessez-lui suffisamment... Voulez-vous simplement vous tenir debout? Je vous demanderai de ne rien faire d’autre, juste vous tenir debout, afin que les gens voient que c’est Dieu qui a frappé à votre coeur. Maintenant, souvenez-vous, vous les vrais enfants d’Abraham, «Dieu a frappé à mon coeur. Je veux me tenir debout, juste afin que les gens le sachent.» Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu te bénisse, jeune homme. Que quelqu’un d’autre se tienne debout. Très bien. Très bien, maintenant. «Je crois maintenant.» Tenez-vous simplement debout un instant, juste un instant. S’il vous plaît, tenez-vous tous simplement debout. C’est bien. Y a-t-il quelqu’un d’autre qui aimerait se tenir debout juste en cet instant et dire: «Il a frappé à mon coeur. Je n’avais jamais levé la main, mais je vais me tenir debout pour Lui maintenant même. J’aimerais me tenir debout maintenant même. Je crois que je vais me tenir debout pour Lui maintenant même, parce qu’Il a frappé à mon coeur. Je n’aimerais jamais que mon coeur se retrouve dans une si mauvaise condition. Pendant qu’il est tendre, je vais me lever.»?

71        Maintenant, je vous dis ceci sur base de l’autorité de la Parole de Dieu. Si vous vous tenez debout pour Lui ici, Il se tiendra debout pour vous au Jugement. «Celui qui Me confesse devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints Anges.» J’aimerais vous demander, chers chrétiens, vous qui êtes devenus chrétiens en Christ maintenant même, vous qui venez de recevoir la–l’invitation pour devenir la postérité d’Abraham, trouvez une bonne église et faites-vous baptiser. Que Dieu vous bénisse, soeur, pour vous être tenue debout comme cela. C’est très bien.

            Maintenant, restez simplement debout. J’aimerais prier de nouveaux pour vous. Trouvez une bonne église, et faites-vous baptiser du baptême chrétien, et cherchez le baptême du Saint-Esprit. Il y a des jeunes qui sont debout, des jeunes gens qui pourraient devenir des ministres et des missionnaires. Que Dieu bénisse votre noble vie.

            Maintenant, vous qui avez incliné la tête, j’aimerais que vous ouvriez les yeux et que vous regardiez pour voir qui sont ces gens. Et j’aimerais que maintenant, alors que nous nous levons, que vous leur donniez la main d’association, en tant que des croyants chrétiens. Dites: «Soyez les bienvenus.» Invitez-les dans votre église ou quelque chose comme ça. Maintenant, tenons-nous tous debout. Alors que vous leur serrez la main, dites: «Soyez les bienvenus dans le Royaume de Dieu ce soir, dites, mon frère pèlerin béni.» Tournez tout autour, chacun de vous, et serrez la main de ces gens maintenant, pendant que nous chantons.

            Tel que je suis, sans défense,

            Sinon Ton Sang...

            C’est ça, chrétiens, soyez très doux. Je suis en train de regarder au balcon. Des jeunes gens sont en larmes, des gens qui se serrent la main.

            Et Tu m’as appelé à venir à Toi;

            Ô Agneau de Dieu, je viens, je viens.

72        Frère Buntain dit qu’il y a une salle de prière en bas. Comment y accédez-vous, frère? Juste en passant par la porte, si vous voulez descendre juste dans un instant. Et je vais lui remettre le service.

            Et il se peut que certains d’entre vous n’aient pas... Combien n’ont jamais reçu le baptême du Saint-Esprit et le cherchent, levez la main. Vous voulez être...

            Que Dieu vous bénisse. «Que celui qui veut, vienne.» Est-ce juste? Eh bien, n’êtes-vous pas heureux, vous qui avez levé la main et qui avez confessé Christ ce soir? Si vous en êtes très heureux dans votre coeur, levez votre main afin que les gens voient, vous qui avez levé la main. Vous qui... Regardez tous là, cent pour cent. Oui, monsieur. C’est ça. Combien d’entre vous sont heureux d’être des chrétiens ce soir, levez la main.

73        Que dit la Bible? Sa postérité possédera la porte de l’ennemi. Amen. Nous avons conquis ce soir en Christ, notre Puissant Conquérant. Nous avons brisé les murs du péché, nous avons brisé les murs de l’indifférence, et les âmes sont entrées dans le Royaume de Dieu pour ressusciter à la Résurrection, aux derniers jours. N’êtes-vous pas heureux?

            Très bien, soeur. «Je L’aime, je L’aime, parce qu’Il m’aima le premier.» Tout le monde maintenant, tous ensemble.

            Je L’aime, je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier

            Et acquit mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

            Oh! ne L’aimez-vous pas? Eh bien, ne partez pas maintenant. J’aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi. Maintenant, alors que nous chantons encore cela, j’aimerais que vous serriez la main à quelqu’un devant vous, à quelqu’un qui est derrière vous, à droite et à gauche, et que vous disiez: «Que Dieu vous bénisse, frère ou soeur pèlerin. Je suis heureux d’être ici dans la maison de Dieu avec vous.» Faisons cela maintenant alors que nous chantons cela.

            Je L’aime, je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier

            Et acquit mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

            Maintenant, chantons-Lui cela alors que nous levons les mains vers Lui.

            Je (...?..) L’aime...

            Je vous confie le service, à votre pasteur.

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