Parle à cette montagne

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Date: 59-1123 | La durée est de: 1 heure 45 minutes | La traduction: MS
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1     Merci. Vous pouvez vous asseoir. Je regrette d’être en retard, mais juste comme j’arrivais, un cas urgent s’est présenté. Ils étaient là dehors dans la cour. Je me suis occupé d’une chère personne qui venait de sortir de l’hôpital dans un état mental désespéré, une petite maman qui avait reçu un choc en perdant son bébé. Et elle venait de l’amener de l’hôpital. Elle était dans un état si désespéré, que j’ai dû m’en occuper tout de suite. Je suis sûr que Dieu a entendu la prière maintenant même, et qu’elle ira bien. Pauvre petit mari si ébranlé. Je sais ce que c’est, j’ai passé par beaucoup de choses semblables moi-même, en perdant ma famille, et je sais ce que cela signifie. Il s’agissait de la mère de Billy. Vous devez passer par ces choses pour réaliser ce qu’elles signifient vraiment, voyez-vous, vous devez y passer. Ceux qui souffrent de ces choses savent sympathiser avec les autres.

2     Et maintenant donc, à chaque fois qu’un cas urgent se produit comme cela, eh bien, souvenez-vous que nous essayons de nous en occuper tout de suite. Toutefois, nous essayons de parler aux autres, à ceux qui peuvent tenir debout, ou rester un moment pour la réunion. Nous essayons de leur parler de manière à édifier une foi autour d’eux.

3     Observez seulement: la plus grande partie des témoignages qui m’arrivent dans mes réunions vient de gens qui sont guéris directement dans l’assistance. Il n’y en a pas beaucoup qui arrivent jusqu’à moi, ici sur l’estrade, pour que je prie pour eux. J’aime prier pour les gens, c’est mon ministère. Mais il n’y en a pas beaucoup pour qui j’arrive à le faire personnellement. Mais c’est le Saint-Esprit, la foi de ces gens grandit où ils sont, et ils sont guéris. Après les réunions, mon secrétariat peut vous le dire, des centaines de lettres affluent de tous les endroits où nous sommes allés.

4     Des aveugles peuvent être assis dans l’assistance, retourner à la maison, et simplement en pensant à cela, une semaine plus tard, ils reçoivent la vue. Ou c’est pendant qu’ils marchent dans la rue que quelque chose s’est produit; ou des paralysés, assis dans une chaise roulante, et tout à coup ils se lèvent, et commencent à courir. Si vous demandez cette bénédiction… quelquefois Dieu ne peut pas répondre immédiatement. Combien savent cela? Souvenez-vous, Daniel avait prié, et je crois que vingt, vingt et un jours, ou quelque chose comme cela, ont passé avant que l’Ange puisse arriver jusqu’à lui. Mais finalement il est arrivé. Attendez seulement. Et nous pourrions raconter tant de témoignages sur les centaines et les centaines de choses qui sont arrivées de cette manière-là.

5     Maintenant, nous essayons de placer les réunions dans le meilleur cadre possible. Nous ne nous spécialisons pas dans la guérison divine, comme on dit, parce que la guérison divine n’est pas le plus important. Et vous ne pouvez pas mettre en avant le moins important, nous savons cela. La grande chose donc que nous recherchons dans tout réveil, c’est premièrement d’amener les âmes perdues à Christ, et de réveiller l’église, la ramenant à un état spirituel, là où elle doit être, une communion intime avec Dieu. Troisièmement, de susciter la communion entre les églises; et quatrièmement, de prier pour les malades. C’est notre but, c’est ce que nous essayons de faire.

6     Ce sont les pécheurs d’abord, la communion entre les églises, et une marche intime entre l’église et Dieu, et ensuite la prière pour les malades.

7     Ce soir, puisque nous sommes lundi soir, je vous dis que je n’attendais pas un tiers des gens qui sont ici. C’est vrai. Je ne pensais pas qu’il y en aurait plus de deux ou trois cents. Habituellement, le lundi soir dans l’est, eh bien, leurs réunions ont assez peu de monde. Mais je crois qu’il y en a plus ici ce soir qu’il y en avait hier après-midi. Et j’ai donc dit, hier après-midi, que ce soir je voulais avoir une soirée que j’aimerais appeler une soirée de consécration.

8     J’aimerais simplement aller à l’intérieur et vous faire connaître un peu ce que le Saint-Esprit fait dans ma propre vie. Et j’espère, en faisant ainsi, que cela vous fera prospérer et vous amènera plus près de Dieu vous-même. Je veux vous parler d’un don divin qui est maintenant près de venir dans l’église. Et je suis sûr que tous parmi nous sont intéressés par tout ce que Dieu est près de faire, et par l’accomplissement des promesses divines. Cela n’a donc encore été raconté qu’une fois, et c’était dans mon propre tabernacle, en Indiana. Ce soir donc, j’allai essayer de vous dire ce qui est arrivé.

9     C’était juste ces derniers jours. C’est nouveau, c’est frais, et j’ai pensé que cela vous aidera, à partir de ce soir, au début de cette semaine de réunions, cela vous aidera à prier pour moi et à prier pour l’église; et que nous puissions tous entrer dans cette grande chose que Dieu a déjà confirmée. Nous pourrions y entrer au cours de cette réunion. Je désire tellement le voir arriver. Je suis exactement comme un enfant qui attend que Noël arrive, attendant simplement dans l’expectative de ce qui va arriver. Ce sera dur pour moi-même, bien sûr, mais ce sera… ce sera une bonne chose pour l’église. C’est ce qui m’intéresse, le peuple de Dieu. Quelque chose qui les aide à croire en Dieu, à prendre un nouvel appui. Ce sera une grande chose pour les malades également.

10     Et avant que nous lisions quelques versets ici auxquels je désire me référer, j’aimerais que nous priions. Et je désire aussi annoncer que demain soir nous désirons faire un rassemblement spécial d’évangélisation, demain soir. Et nous désirons que chacun de vous amène avec lui un pécheur, demain soir, si vous pouvez, un inconverti que vous connaissez. Invitez-les à venir avec vous, parce que nous allons faire un effort spécial pour les pécheurs, demain soir, pour venir recevoir le Seigneur Jésus.

11     Et chaque soir, bien sûr, le Saint-Esprit est ici. Où que vous alliez, Il est toujours là, vous ne serez jamais loin de Lui. David disait que peu importe où il faisait son lit, Dieu était là. Parce que les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent. Pensez-y seulement: ils dressent leur camp et s’assoient juste à côté de vous, et ils vous gardent sans cesse.

12     Dans notre région, là-bas dans le Sud, nous avons beaucoup de noirs qui sont très spirituels. Et ils viennent quelquefois à mes réunions et ils ont l’habitude de chanter un petit chant pour moi. Je me souviens qu’il y avait habituellement une vieille sœur de couleur; comme elle pouvait chanter cela et faire ainsi descendre l’Esprit de Dieu au milieu des gens! Tout le jour, toute la nuit, les anges veillent sur moi. Oh, comme elle pouvait chanter cela. Et donc, je devais toujours me tenir les mains pour m’empêcher de démolir la réunion. Je n’aurais fait que sauter, que pousser des cris et courir partout. Vous ne pensiez pas que je faisais cela, n’est-ce pas? Je le fais pourtant. Je ne le fais pas, mais c’est Lui qui le fait en moi. Je crois que n’importe qui aurait ressenti ce que je ressentais aurait fait la même chose. C’est simplement une expérience. Oui monsieur, ça l’est assurément.

13     Maintenant, souvenez-vous de ces annonces. Et maintenant, inclinons nos têtes, juste avant d’aborder Sa précieuse Parole.

14     Seigneur bien-aimé, nous Te sommes reconnaissants pour le privilège que nous avons de Te connaître comme notre Sauveur personnel. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie. Et donc que l’Esprit de Christ habite en nous, et autour de nous, et parmi nous, et que nous sommes Son peuple qui est appelé de Son Nom, et que les anges veillent sur nous jour et nuit. Ils ne nous quittent jamais, ils ont établi leur camp autour de nous. Et nous pouvons nous attendre à ce que Dieu fasse pratiquement n’importe quoi, à tout instant, à cause de la présence des anges de Dieu, qui sont chargés par Lui de nous garder et de prendre soin de nous.

15     Et maintenant, Père, nous Te demandons que les anges de Dieu prennent leur place ce soir à côté de chaque croyant, et partout dans la salle. Et que quelque chose puisse être dit ou fait qui fasse que cette réunion soit dans notre mémoire et dans notre cœur, un endroit dont nous nous souviendrons tous les jours de notre vie, à cause de l’effusion de la gloire de Dieu, ce soir. Bénis mes frères prédicateurs qui sont assis ici et qui écoutent, me soutenant par la prière et par chaque effort possible. Oh, Dieu, bénis ces frères. Nous Te prions de leur donner de l’onction, de la puissance, et que le désir de leurs cœurs puisse être accompli dans leur vie.

16     Les autres qui sont dans l’auditoire, qu’il en soit de même pour eux, Père. Pardonne-nous nos manquements, car nous en avons beaucoup. Et nous Te prions de bien vouloir prendre Ta Parole maintenant et de la bénir pour nos cœurs. Et je voudrais Te demander, Seigneur, que les gens ne pensent pas, parce que je me réfère à une expérience que Tu m’as donnée, et je dis la vérité, Seigneur, que l’on ne pense pas que c’est pour me mettre en avant, mais que c’est ce que Tu es sur le point de faire pour Ton peuple. Et que tous se réjouissent, et que tous croient, et que cela fasse du bien à tous. Au Nom de Jésus-Christ, nous Te le demandons. Amen.

17     Voilà, il y a bien des années… Combien sont présents dans le bâtiment ce soir, qui se souviennent du temps où je suis venu sur la Côte Ouest au début, priant pour les malades, il y a de cela bien des années? J’étais… Saviez-vous que San Jose était la première invitation que j’ai reçu à l’ouest du Mississippi; San Jose, en Californie. Je ne sais pas qui c’était, mais j’ai reçu une lettre de quelqu’un qui m’invitait à San Jose, immédiatement après que la petite Bettie de Robert Dorty eut été guérie cette fois de cette danse de Saint-Guy. Et ce fut le début du ministère que je commençais dans le champ de travail.

18     Et je me souviens, et nombreux parmi vous sont ceux qui peuvent dire qu’en ce temps-là, lorsque je priais pour les malades, je les prenais par la main et je me tenais simplement là, et alors le Seigneur parlait. Je n’utilisais pas ma propre pensée, et disais simplement ce qui n’allait pas avec la personne. Exactement ce qu’Il m’avait dit qui arriverait la nuit où je L’ai rencontré à Green’s Mill, au camp, lorsqu’Il me dit ce qui se passerait.

19     Puis Il me dit qu’»il arriverait que tu connaîtrais le secret même de leur cœur». Et vous vous souvenez que j’aie dit que cela se passerait ainsi. Combien se souviennent? Ceux de ce temps-là se souviennent que je disais que cela arriverait. Eh bien, vous voyez, cela s’est passé ainsi.

20     Maintenant Il a promis que cela bougerait de nouveau. Maintenant, la dernière fois ici, au printemps dernier, je vous ai parlé à tous de quelque chose qui se préparait à arriver. Je crois que je… pour autant que je me souvienne d’après la bande, j’ai dit que je pourrais presque tendre la main et le toucher, c’était si proche. Combien étaient à la réunion l’année dernière et ont entendu cela? Voyez-vous.

21     Eh bien, je désire vous dire comment cela a avancé, et c’est ce que je désire faire ce soir. Et avant de faire ceci, je crois que Dieu est capable d’accomplir tout ce qu’Il veut accomplir. Il est Dieu. Mais je crois tellement en la Bible, que je crois que ce qu’Il accomplit devrait être reconnu dans la Bible. Ne pensez-vous pas que la Bible doit d’abord en parler? Alors nous savons que nous sommes dans le vrai. Du moment que la Bible… c’est une promesse que Dieu a faite.

22     Maintenant, je désire vous apporter pendant un moment l’infaillibilité de la Parole, pour vous. Premièrement, je désire que vous sachiez que Dieu est infini. Il est si parfait qu’Il savait d’avance tout ce qui serait. Le croyez-vous? Il savait avant même que le monde soit créé que nous serions assis ici ce soir, s’Il est infini. S’Il n’est pas infini, alors Il n’est pas Dieu. Donc, s’Il est limité, Il est comme nous. Mais infini, il n’y a pas moyen d’expliquer cela. Et quoi que ce soit que Dieu dise est parfait. Il ne peut pas l’améliorer ou le retirer. C’est parfait parce que Dieu est parfait et Ses Paroles sont parfaites. Ses promesses ne peuvent jamais faillir.

23     Maintenant, c’est cette sorte-là de foi en Dieu que vous devez avoir quand vous lisez la Bible, pour croire Ses promesses. Vous devez vous rappeler qu’Il est parfait, que Ses Paroles sont parfaites, qu’elles ne peuvent jamais faillir, elles ne peuvent jamais être améliorées, elles sont parfaites pour commencer. Maintenant, nous pouvons construire une meilleure voiture aujourd’hui que nous le pouvions il y a dix ans. Vous pouvez probablement fabriquer un meilleur avion aujourd’hui, les savants le peuvent, parce que nous sommes limités, avançant dans l’arbre de la connaissance. Mais Dieu est parfait pour commencer. Quand Il dit quoi que ce soit, c’est parfait. Cela ne peut jamais être amélioré. Par conséquent, lorsque Dieu fait une promesse, cette promesse est éternellement vraie. Cela ne peut jamais faire autre chose qu’être juste. Et nous voulons penser à cela maintenant, alors que nous lisons Sa Parole.

24     Ouvrez avec moi à Marc, chapitre 11, et commençons à lire au verset 20, de Marc, chapitre 11. Et pendant que vous… en attendant que vous y soyez, je vais vous raconter le début de l’histoire.

25     Jésus venait juste de monter au temple; et étant monté, Il entra dans le temple et commença à chasser les gens qui faisaient le change, les changeurs de monnaies, et ceux qui faisaient des choses qui n’étaient pas justes. Et Il leur disait: «Il est écrit que la maison de Dieu est une maison de prière»; mais ils en avaient fait une caverne de voleurs, de brigands, ils avaient mal utilisé la maison de Dieu. Puis, alors qu’Il partait, Il trouva un figuier le matin suivant qui avait des feuilles, l’arbre portait des feuilles, et Il pensa que peut-être il y aurait des figues. Il y alla donc pour trouver des figues. Et il n’y avait pas de figues dessus, parce que ce n’était pas encore la saison. Et Il dit à l’arbre: «Que désormais personne ne mange jamais de fruit de toi.»

26     Et c’est ici que nous commençons maintenant à lire, au verset 20.
    Et le matin, comme ils passaient, ils virent le figuier séché depuis les racines.
    Et Pierre, se ressouvenant de ce qui s’était passé, Lui dit: Rabbi, voici, le figuier que Tu as maudit est sec.
    Et Jésus, répondant, leur dit: Ayez foi en Dieu.
    En vérité, Je vous dis que quiconque dira à cette montagne: Ôte-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doutera pas dans son cœur, mais croira que ce qu’il dit se fait, tout ce qu’il aura dit lui sera fait.
    C’est pourquoi Je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait.

27     Quand je lisais cela, il y a quelque temps, cela me faisait un peu l’effet d’une douche froide, parce que j’ai toujours enseigné, et je le fais de même ce soir, qu’aucune bénédiction ne peut venir, si ce n’est par l’expiation, que l’expiation a ouvert le chemin pour chaque bénédiction de la rédemption pour laquelle Jésus est mort. Donc, ce passage me rendait perplexe.

28     Maintenant, vous m’avez souvent entendu dire dans les réunions, et je le citerai de nouveau ce soir, que la guérison divine est quelque chose que Dieu a déjà accomplie. Le salut est quelque chose qui est déjà payé. Jésus a payé, Il a été blessé pour nos transgressions, par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Lorsqu’Il est mort au Calvaire, Il a réglé la question du péché et la… toute question qu’il y avait concernant la rédemption de l’homme, même la résurrection, et tout; et Il a prouvé cela par Sa résurrection. Maintenant donc, si une personne dit: «J’ai été sauvé hier soir», «J’ai été sauvé il y a dix ans.» Non. En réalité, vous avez été sauvé il y a dix-neuf cents ans. Vous l’avez seulement accepté hier soir, ou il y a dix ans. Voyez, c’est déjà payé; c’est quelque chose que vous acceptez, qu’Il a déjà accompli pour vous. C’est votre foi en Dieu qui apporte la bénédiction de la Parole que vous revendiquez.

29     Maintenant, je crois que c’est l’Évangile le plus raisonnable et le plus sain qui puisse être prêché, parce que c’est ce que Jésus a fait pour nous. Ce que nous ne pouvions pas faire, Christ l’a fait pour nous et notre foi en Son œuvre accomplie nous apporte la bénédiction, quoi que ce soit que nous demandions. Et c’est ce que je dis dans la ligne ici, quand le Saint-Esprit commence à agir alors, pour donner le discernement, et cela pour faire descendre la Présence de Dieu parmi les gens. Tout comme chanter un cantique, crier, un message donné en d’autres langues, ou quelque chose comme cela, cela fait descendre l’Esprit de Dieu au milieu des gens.

30     Vous avez si souvent entendu votre pasteur prêcher sur la Parole jusqu’à ce que l’Esprit descende parmi les gens et qu’ils crient vraiment. Ils ne pouvaient pas se tenir tranquilles plus longtemps, parce que l’Esprit de Dieu… «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» Cet Esprit de Dieu apporte la Parole de Dieu à l’assemblée et les nourrit; et ils croissent spirituellement par cette Parole. Cela c’est l’Évangile.

31     Et aussi, lorsqu’une fois je lus dans la Bible au sujet de l’enfer. Et je commençai à lire que le mot enfer vient du mot hadès, qui signifie la «tombe». Et pendant trois ou quatre ans, je ne voulais pas prêcher sur l’enfer, parce que, à un endroit il semblait que c’était un feu brûlant, à d’autres endroits la tombe, jusqu’à ce que je trouve la vérité à ce sujet. Alors, lorsque je sus exactement ce que c’était, et cela grâce à l’Ange du Seigneur qui me l’a révélé, parce que je n’ai pas d’instruction, et je me cramponnais seulement à un verset, et je priais et je sondais les Écritures, jusqu’à ce qu’Il vienne et me le révèle. Quand Il se tient devant moi dans cette Lumière que vous voyez sur la photo et le révèle, cela concorde chaque fois parfaitement avec les Écritures, de bout en bout. C’est la raison pour laquelle je sais que c’est l’Ange du Seigneur, parce qu’Il rend témoignage de Sa Parole. Et si cet ange me disait une seule chose qui ne soit pas scripturaire, je ne le croirais pas. Cela doit

32     tout d’abord être selon la Parole. La Parole de Dieu est éternelle. Parce qu’un ange pourrait venir prêcher quelque chose d’autre qui ne soit pas juste, disait Paul, mais si c’est la Parole de Dieu, l’Ange de Dieu confirmera cette Parole à chaque fois comme étant la vérité, si c’est vraiment un Ange venant du Seigneur. Si c’est quelque chose qui ne cadre pas, alors n’écoutez pas cela. Mais si un Ange vient et parle, et qu’il dit exactement ce que la Parole dit, alors cet Ange-là est de Dieu.

33     Voilà. Je ne pouvais donc pas me permettre de prêcher sur ce passage. Comment… Avez-vous remarqué, Jésus dit ici: «En vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne, enlève-toi de là et sois jetée dans la mer, et que vous ne doutez pas, mais que vous croyez dans votre cœur que ce que vous avez dit va s’accomplir, vous pouvez avoir ce que vous avez dit?» Je ne pouvais pas prouver le bien-fondé de cela, parce que je ne pouvais pas le comprendre. Comment donc pouvait-il se faire que je dise quelque chose, étant un homme, et alors qu’en serait-il si je disais quelque chose qui n’était pas conforme à Sa Parole, que je demandais quelque chose qui n’était pas conforme à Sa Parole et que cela doive s’accomplir?

34     Parce que Jésus a dit: «Si vous dites…», pas si Je dis, mais si vous dites, confiant cela à Ses apôtres, aux croyants, quiconque dira à cette montagne, déplace-toi, et s’ils ne doutent pas dans leurs cœurs, mais croient que ce qu’ils ont dit s’accomplira, ils peuvent avoir ce qu’ils ont dit. Pas ce qu’Il a dit, ce que vous dites. Maintenant, pour moi, cela Le retirait de l’expiation et Le remettait entre les mains de quelqu’un. Je ne pouvais pas comprendre cela.

35     Et je… C’était il y a environ trois ou quatre ans que je devins tellement… je relisais simplement cela. Je remarquais que l’arbre sécha, et je pensais que c’était simplement un miracle de Dieu. Mais pourtant, quelque chose commença à travailler mon esprit: As-tu examiné ce passage, que tu peux avoir ce que tu as dit? Si tu le dis, puis que tu crois que tu l’as, tu peux avoir ce que tu as dit? Cela me rendit perplexe. J’évitais seulement cette partie de l’Écriture. Car je réalise ceci, que je suis responsable envers Dieu de ce que je dis devant les rachetés par Son Sang. Je réalise que Dieu me fera répondre de cela au jour du Jugement.

36     Avant de dire quelque chose, je veux donc être certain que c’est juste, autant que c’est possible humainement, et que cela soit juste à travers toutes les Écritures; non seulement juste à un endroit, mais juste à chaque endroit. Cela doit être exactement pareil, cela doit concorder depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Si ce n’est pas le cas, alors il se pourrait que je dise quelque chose de faux.

37     J’ai donc pris les leçons, les commentaires de différentes versions, et même la version Douay, tout ce que je pouvais trouver. Et chaque texte scripturaire, le grec, l’hébreu, tous disent la même chose: Jésus l’a dit, il n’y a pas de controverse. Même dans la version Douay, qui est la version catholique romaine, la version Douay.

38     Et aucune d’entre elles ne la conteste. Mais Jésus l’a dit Lui-même. Quoi que ce soit que vous demandez, vous pouvez recevoir ce que vous avez demandé, si vous ne doutez pas en vos cœurs. Il a dit: «Désormais, quand vous êtes debout en prière, quand vous priez, croyez que vous recevez ce que vous demandez, et cela vous sera donné, si vous pouvez le croire.» Eh bien, voyez, c’est donc de nouveau fondé sur une foi. Je ne veux donc pas que vous perdiez un mot maintenant de ce témoignage. Je désire que vous compariez l’Écriture avec le témoignage. Examinez toujours le témoignage de qui que ce soit, ou leur prédication, par la Parole. Cela doit venir de la Parole de Dieu.

39     Donc, un jour, dans une de mes réunions, il n’y a pas longtemps, il y avait un frère Témoins de Jéhovah qui avait été un peu sceptique concernant les réunions. Et quand il en entendit parler, il vint alors à Louisville. Il avait un garçon dont les jambes étaient tout à fait arquées par la polio. Mais, un soir, il vit un petit garçon qui avait été amené sur une chaise roulante et qui portait plusieurs supports orthopédiques au-dessus des hanches, et ayant une jambe plus courte que l’autre. Le petit enfant se mit à courir partout, sauta sur l’estrade, et prêcha un sermon. Cela le convainquit. Il était entrepreneur. Il s’appelait Wood, Banks Wood. Il vit… Et ce sont mes voisins maintenant; il était de Cresswood, dans le Kentucky.

40     Là-haut, dans l’Ohio, j’avais une grande tente. Il amena son garçon. Et il était assis au fond de la tente. Ce soir-là, le Saint-Esprit alla au fond pendant la réunion, et dit: «L’homme assis là-bas derrière, il s’appelle Banks Wood. Il est de Cresswood, dans le Kentucky, un entrepreneur. Il est Témoins de Jéhovah de religion. Mais il a un garçon avec lui, dont le nom est David, qui a la polio. Une jambe est plus courte que l’autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.»

41     Il ne savait pas quoi faire. Après quelques instants, la mère du garçon dit: «David, lève-toi.» Et lorsque le garçon se leva, il était tout aussi normal et parfait qu’il pouvait l’être. Cela le convainquit. Il arrêta le travail de charpentier, son entreprise, vendit tout ce qu’il avait, acheta une petite maison, la porte juste à côté de chez moi, et il a vécu là depuis.

42     Et M. Banks Wood… Combien le connaissent? Eh bien, vous… beaucoup doivent le connaître. Il vend des livres; il vend souvent des livres dans les réunions avec moi. Sa famille était tout entière Témoins de Jéhovah. C’étaient des gens très bien, vraiment des gens extrêmement gentils. Honnêtes, leur nom est au-dessus de tout reproche dans l’État du Kentucky, des gens biens. L’un de ses frères, qui s’appelle Lyle, vint donc lui faire une visite, parce qu’il l’avait excommunié sur la base de sa foi en Dieu dans la guérison divine, parce qu’il disait que c’était du diable. Mais le garçon est guéri. Le garçon est maintenant un jeune homme qui est marié et il ne… il a dû chercher pour voir quelle jambe c’était qui était estropiée. Et il travaille pour le supermarché; il est une sorte d’acheteur, ou quelque chose comme cela, pour le supermarché; il vient d’y entrer.

43     Et voici, ce M. Lyle vint dans la maison de M. Wood, il dit: «Banks, tu sais en tant que frère que nous t’aimons tous, mais, dit-il, comment as-tu pu dévié à ce point? Comment en es-tu venu à écouter un prédicateur fanatique et à abandonner la foi que ton père t’a enseigné?» Il répondit: «Je n’ai pas abandonné la foi que mon père m’a enseigné; je crois seulement plus.» Il dit: «Je crois cela, plus ce que je sais maintenant.» «Eh bien, répondit-il, quelle est l’espèce de charlatan avec lequel tu t’es associé?» Il répondit: «Il est là-dehors dans le champ, coupant du foin.» Il dit: «Eh bien, veux-tu lui parler?» Il répondit: «Oui, j’aimerais parler avec lui pendant une minute.» Il dit: «J’aimerais juste voir ce qu’il a dans le ventre.» Il m’appela donc là-bas dehors; M. Wood m’appela.

44     Et j’étais sale, vous savez comment c’est. Et j’avais chaud; je suais, et la salopette portait même des marques blanches de transpiration du jour d’avant. Il entra, et dit: «C’est donc vous le prédicateur qui avez dévoyé Banks?» Je répondis: «Non, monsieur, je n’ai pas fait cela. Je suis un… son frère en Christ, qui prêche l’Évangile.» Et nous nous sommes assis pour parler. Ce n’était pas une personne déraisonnable; il était sympathique. Mais il dit: «M. Branham, nous avons été élevés dans la stricte foi des Témoins de Jéhovah. Notre père enseigne parmi les Témoins de Jéhovah.» Je répondis: «C’est bien, je suis assurément heureux d’entendre cela. Vous avez un beau nom. Et j’apprécie vraiment un papa qui vous élève, et une mère qui vous apprend à être des gens honnêtes et intègres comme vous l’êtes.»

45     Et donc, pendant que j’étais là, le Saint-Esprit, dans Sa bonté et Sa grâce… une vision vint sur moi, et je dis: «M. Wood, je vois que vous êtes un homme marié. Vous avez une femme, elle a les cheveux blonds; vous avez deux petits garçons qui ont environ six et huit ans.» Et il se tourna vers Banks d’un air tout chose, et me regarda de nouveau. Je dis: «Vous pensez que Banks m’a raconté cela? Il ne l’a pas fait.» Je dis: «Peut-être savez-vous ceci: Vous avez laissé votre femme, car vous lui êtes infidèle. La nuit dernière, vous étiez avec une femme qui a les cheveux châtains clairs; elle est beaucoup plus jeune que vous. Vous étiez dans un endroit où elle et vous étiez ensemble dans une chambre. Et voilà un homme qui frappe à la porte. Vous vous êtes sauvé par la fenêtre, et c’est une bonne chose que vous n’ayez pas été vers la porte, sinon vous auriez eu une balle dans la tête, parce qu’il avait un pistolet dans la main.» Et il tomba sur le plancher. Il savait que Banks ne lui avait pas raconté cela. Il dit: «M. Branham… oh!… je veux en savoir plus à ce sujet.» Là-même dans la pièce, le Seigneur Jésus le sauva.

46     Il s’en alla le raconter à son papa. Son papa lui dit: «Maintenant c’est toi qui est tout embrouillé.» Voilà donc sa sœur qui arrive. Et la première réunion à laquelle elle assista, elle se convertit, et je la baptisai dans la foi chrétienne. Alors cela fit exploser le papa. Et le voici qui vient.

47     Et donc, Banks était parti quand ma femme et moi arrivions juste à la maison. Et une voiture était arrêtée dans la rue, et un homme d’un certain âge se tenait dans la cour. Et nous lui avons donc parlé, et il dit: «Je suis M. Wood.» Et je dis: «Oui, monsieur.» Je dis: «Euh, je m’appelle Branham.» Je dis: «Je suis content de vous rencontrer.» Il dit: «Eh bien, je suis content de vous rencontrer, M. Branham. Savez-vous où est Banks?» Je dis: «Il est probablement parti à l’épicerie; c’est à cette heure que nous y allons d’habitude. Lui et sa femme sont partis, ne voulez-vous pas entrer?» Et alors il dit: «Non, je ferais mieux de rester ici dehors.» Je dis: «Eh bien, entrez, buvez un verre d’eau et rafraîchissez-vous. Banks entrera dans quelques minutes.» Et il entra quelques instants. Il dit: «Je désire aller pêcher avec vous; avez-vous le temps d’aller pêcher?» Je répondis: «Oh, certainement.» Je voulais l’entreprendre. Il dit donc: «Eh bien, le prochain…»

48     Cette nuit-là, la pluie tomba comme jamais. Le jour suivant donc, nous sommes descendus à… Je dis: «Eh bien, je ne pense pas que ce soit la peine d’aller vers les ruisseaux, tout va être boueux.» Et Lyle dit: «Eh bien, nous pouvons y aller pour essayer.» Nous avons traversé la rivière. Et je priais le Seigneur de m’aider. Je ne voulais pas dire une seule chose concernant la religion. Je voulais le laisser aborder ce sujet, et alors, s’il a faim, il en parlera.

49     Et alors, lorsque nous avons traversé la rivière, j’ai eu une vision. Je dis: «M. Wood, vous pouvez savoir qu’aujourd’hui chaque cours d’eau que nous traverserons sera boueux.» Et je dis: «Puis, lorsque nous arriverons au lac auquel nous allons, il sera bleu et beau. Nous pêcherons jusqu’à environ trois heures trente cet après-midi, sans attraper aucun poisson. Alors, je commencerai à attraper du poisson; je vais en attraper vingt-deux kilos; vous allez en attraper un demi kilo; votre garçon Lyle en attrapera une. Nous arrêterons de pêcher à minuit. Le matin suivant, nous retournerons encore pêcher. J’attraperai un poisson de grande taille. Les poissons qu’ils attraperont seront des poissons-chats bleus. Et le suivant sera un poisson de grande taille. Ensuite nous pêcherons le restant de la journée et nous n’aurons même pas une touche. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.

50     Il jeta un coup d’œil à Banks et fit gentiment un petit sourire moqueur, et regarda autour de lui. C’est exactement ainsi que cela se passa. Et quand il partit ce soir-là, après le second soir où nous ayons pêché toute la journée, cet homme grimpa sur toutes les rives qu’il pouvait pour essayer de faire mordre un poisson, et il ne put même pas avoir une autre touche. J’avais attrapé environ vingt-cinq livres de poissons. Deux d’entre eux faisaient respectivement cinq et huit livres, avec un petit hameçon numéro quatre, et sans épuisette. Si quelqu’un sait quelque chose au sujet de la pêche, il sait qu’il fallait que ce soit Dieu.

51     Et il était assis là à regarder; il marmonnait quelque chose. Et son fils lui dit, le jour d’après: «Eh bien, papa, que penses-tu de cela?» Il répondit: «Eh bien, je pense que si quelqu’un peut voir le poisson avant de l’attraper, je pense qu’il n’y a pas de mal à cela.» Je dis alors: «Mais je ne peux pas toujours faire cela, M. Wood, c’était pour vous.»

52     Je dis: «Maintenant, sans vouloir offenser personne, la Bible déclare: ‘Si quelqu’un parmi vous est prophète ou spirituel, si celui-ci prophétise et que ce qu’il dit arrive, alors écoutez-le.’» Je dis: «Sans vouloir offenser M. Rutherford, mais il a dit que ‘Christ reviendrait en ‘14. Ensuite il a dit que c’était une venue spirituelle’. Et pourtant Il est venu de cette manière le jour de la Pentecôte. Et maintenant, les quatre autres choses qui ne se sont pas accomplies, dis-je, qu’en dites-vous?» Et je l’ai baptisé, cela fait environ trois dimanches, lui et sa femme, dans la foi chrétienne.

53     Son fils et moi sommes retournés à Tucson (pour en venir à mon sujet maintenant), et nous avions de nouveau pêché, quelques semaines environ après cela. Nous étions encore descendus pêcher à Dale Hallow, et ce soir-là, nous avons pris un beau chapelet de poissons, mais nous avons manqué d’appât. Et nous étions debout, jetant notre ligne, pour attraper des petits poissons aux ouïes bleues, qui nous serviraient d’appât. Et M. Banks Wood dit à M. Lyle Wood, les deux étant des frères, il dit: «Nous devrions retourner chez cette dame âgée» — elle avait environ nonante ans. Il dit: «Quand nous étions de petits garçons Témoins de Jéhovah, nous avions l’habitude de descendre là, et elle nous donnait du pain et du beurre. Tu te souviens de ce pain fait à la maison!» Il dit: «Nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés.» C’était la chose à faire.

54     Maintenant, s’il vous plaît, essayez de saisir ceci: C’est parfois simplement la manière dont vous dites les choses qui change toute la situation. Ils avaient dit exactement ce qu’il fallait dire, car à ce moment précis, le Saint-Esprit tomba sur moi de quelque part dans le ciel, et je dis: «AINSI DIT LE SEIGNEUR!»

55     Et, chers amis, il y a ici des gens de la ville d’où je viens, qui m’ont connu depuis mon enfance. Où que ce soit, et en tout temps, je demande que quelqu’un dise s’il a une fois entendu cette prophétie, ou une prophétie, quelle qu’elle soit, qui ne se soit pas accomplie exactement de la manière dont elle avait été apportée. Voyez, c’est enregistré partout. Combien savent que c’est la vérité? Levez la main, vous qui savez que c’est la vérité. C’est sûr. C’est exactement cela, parce que c’est Dieu. Si c’était moi, cela serait faux à chaque fois. Mais si c’est Lui, cela ne peut jamais être faux. Cela ne peut pas être faux.

56     «Eh bien, ils ont dit, qu’est-ce que vous pensez que cela sera?» J’avais dit: «La résurrection d’une petite vie va avoir lieu, ou d’une sorte de petit animal.» Je dis: «Je n’ai pas vu exactement quel animal c’était, mais c’était quelque chose qui est revenu tout à coup à la vie.» Et nous avions parlé sur ce verset. Et ensuite, j’ai pensé: «Eh bien, cela doit être un petit chat que mon petit garçon a tué, je pense.» Nous avons un peu peur des chats à la maison.

57     Et ma petite fille est arrivée un après-midi, elle… la petite Rebekah, et une autre petite fille qui habite la porte à côté, et elles avaient une brave maman chat et elles voulaient la garder. Et je leur dis: «Ça va.» Et elles l’ont mise dans une boîte, et le lendemain matin, nous avions environ huit ou dix petits chatons. Et donc, mon petit Joseph, il avait alors environ deux ans, il a voulu en voir un. Les petites bêtes n’avaient pas encore les yeux ouverts. Il l’a seulement pris et regardé, et il l’a serré, et laissé tomber. La pauvre petite bête a donc eu quelques convulsions, juste comme nous partions. Et j’ai pensé que peut-être, lorsque j’arriverais à la maison, le Seigneur ressusciterait ce petit chat, comme Il l’a fait avec la maman opossum. Vous avez entendu cette histoire-là, parce qu’elle a fait le tour du monde. Ainsi donc, je dis que peut-être ce petit chaton serait ramené à la vie, j’ai pensé cela dans mon cœur, mais je n’ai rien dit.

58     Cette nuit-là, nous avons pêché. Et le matin suivant… Nous n’avions pas attrapé de poissons cette nuit-là avec nos lignes, parce que nous avions servi comme appât ces petits poissons aux ouïes bleues, et ils ne mordaient pas à cela. À peu près au moment où le jour se levait, toutes nos lignes à truite étaient utilisées. Nous sommes entrés dans une petite crique et nous avons pêché au lancer pour attraper des grandes brèmes, qui sont une espèce un peu plus grande de poissons à ouïes bleues.

59     Nous étions donc en train de pêcher ces brèmes au lancer, et M. Lyle Wood avait une canne à moulinet. Et à peine avait-il mis sa ligne à l’eau qu’un pauvre petit poisson aux ouïes bleues vint avaler l’énorme hameçon, qui descendit jusqu’au fond de son petit ventre, et le tira hors de l’eau. Il dit: «Je voudrais que vous puissiez regarder cela! vous ne pouvez même pas voir l’hameçon.» Et il attrapa le poisson comme ceci et tira tout simplement hors de lui les entrailles, les ouïes, et le reste, et le jeta dans l’eau comme cela pour récupérer son hameçon.

60     Et ce petit poisson eut quatre ou cinq soubresauts, déploya ses petites nageoires et mourut là, à la surface de l’eau. Il dit donc: «Mon petit gars, tu as tiré ta dernière cartouche.» Et nous avons continué. J’ai dit: «Lyle, tu ne devrais pas retirer l’hameçon comme cela.» J’essayais de lui dire de mettre un hameçon plus petit. Et il n’était qu’un garçon de ferme, vous savez, qui n’avait jamais beaucoup pêché.

61     Donc, le petit poisson resta là environ une demi-heure. Et le vent se leva et le fit dériver jusqu’à des nénuphars le long de la rive. Et nous étions en train de pêcher, et j’attrapais… nous attrapions d’assez beaux poissons.

62     Et tout à coup quelque chose arriva. Maintenant, je dis ces paroles avec cette Bible ouverte. Maintenant, quelque chose arriva. Et Il descendit comme une onction que je n’avais jamais ressentie ainsi auparavant. Et je… Quelque chose me dit: «Lève-toi.» Et je me levai. Lyle et Banks laissèrent tomber leurs cannes et regardèrent. Lyle dit: «Qu’est-ce qu’il lui prend?» Banks dit: «Fais attention! quelque chose va arriver.»

63     Et quelque chose me dit: «Parle à ce petit poisson, et il vivra de nouveau.» Les ouïes étaient blanches, elles lui pendaient hors de la bouche. Je dis: «Petit poisson, Jésus-Christ te redonne la vie.» Et le Dieu du Ciel est mon juge suprême: ce poisson se retourna et s’enfonça dans cette eau en nageant aussi fort qu’il le pouvait. Et M. Lyle Wood en tomba tout simplement à la renverse dans la barque. Il dit: «C’était pour moi, parce que j’ai dit à la petite bête: ‘Tu as tiré ta dernière cartouche.’» Et je dis: «Non, ce n’était pas cela.»

64     Et je dis: «Maintenant, ce qui me semble étrange, c’est que Dieu, le grand Dieu-Jéhovah, utilise Sa puissance pour ramener à la vie un petit poisson, alors que nous en avions attrapé deux ou trois cents la nuit précédente, et qu’Il utilise Sa puissance pour ramener ce poisson à la vie. Et j’ai au moins trois cents enfants spastiques là-bas sur la liste, pour que je prie pour eux, et avoir une vision pour eux.» Environ trois cents enfants spastiques. Je dis: «C’est une chose que je ne peux pas comprendre. Comment Dieu ferait une chose pareille avec ce petit poisson, et des êtres humains se meurent du cancer, de la leucémie, de toutes sortes de maladies, dans le monde entier, et malgré cela, c’est ce petit poisson qu’Il ramènerait à la vie!»

65     Vers ce moment-là justement, quelque chose me dit: «Marc 11.23»; même verset. Alors que les lépreux couvraient le pays, que la maladie était partout, Dieu utilisa Sa puissance pour maudire un arbre. Dieu s’intéresse à l’arbre, au poisson, tout appartient à Dieu. Et Il montre Sa puissance pour montrer qu’Il est Dieu pour l’arbre, qu’Il est Dieu pour le poisson. Et le petit poisson est revenu à la vie.

66     Je ne pouvais tout simplement pas saisir cela, malgré le verset qui me revenait sans cesse. Comment cela pouvait-il se faire?

67     Fred Sothmann, l’un de mes amis, un ami intime du Canada (il est quelque part ici dans la réunion) il était avec moi dans une campagne en Nouvelle-Angleterre, juste l’année dernière, et nous sommes allés dans les Adirondacks, là où je m’étais perdu cette fois-là; et c’est la seule fois de ma vie où je me sois perdu dans les bois. Et je voulais montrer à frère Fred où étaient ma femme et les enfants… ou Billy, lorsqu’ils attendaient que je revienne, quand j’étais perdu dans cette tempête de neige cette nuit-là.

68     Et alors que nous nous tenions là, à côté d’un petit appentis dans lequel j’avais laissé Meda et Billy pendant que je chassais l’ours, bref, je fis quelques pas à l’écart, et l’Esprit du Seigneur vint sur moi, et je commençai à trembler. Et Il dit… l’Esprit du Seigneur dit: «Il y a un piège qui est préparé pour toi, et fais attention à ce que tu dis.» Fred, où es-tu? Es-tu ici dans la réunion, ce soir? Je sais qu’il est venu. Oui, juste ici au fond. C’est juste? Et nous sommes partis de là, et je dis à frère Sothmann: «Quelque chose va se passer?»

69     Et lorsque nous sommes arrivés à la réunion ce soir-là, je dis à l’auditoire: «Souvenez-vous, AINSI DIT LE SEIGNEUR, il y a un piège qui est préparé pour moi. Que chacun de vous prie pour que je sache ce que je dois faire lorsque ceci arrivera.»

70     Et le soir suivant, cela se produisit. Le diable envoya deux personnes, un jeune homme et une jeune fille pour démolir la réunion. Et c’était à… c’était à, pas dans le New Hampshire, mais dans le Vermont. Fred, est-ce que tu te souviens du nom de la ville? C’était une capitale, voyons, du Vermont. Et nous étions juste de l’autre côté du lac Champlain. Et donc, au cours de la réunion, ce garçon… la fille paraissait être un peu mongole, mais le garçon la tenait… Ils avaient au moins vingt-cinq ans chacun. Mais commettre de tels actes immoraux dans une église! Ils étaient assis à peu près à cette distance-ci de moi.

71     Et quand je commençais à prêcher, il la saisissait, et lui rejetait la tête en arrière, et montait sur elle, et l’embrassait, et ainsi de suite, sans s’inquiéter de la réunion. Et les huissiers ne pouvaient pas le faire tenir tranquille. Et je lui dis depuis l’estrade, je dis: «Jeune homme, ne faites pas cela; vous attirez l’attention sur vous pendant que je prêche.» Et il se mit ouvertement à rire de moi. Je pensai: «Oh! oh, voilà! Voilà le piège, juste là.» Je me remis à parler comme si de rien n’était. Et, oh, il devint si immoral avec elle, que je dus arrêter de nouveau. Je dis: «Ne faites pas cela, Monsieur, s’il vous plaît.» Je dis: «Si vous voulez faire l’amour avec la jeune fille, alors quittez le bâtiment. Mais nous sommes dans une réunion évangélique.» Je dis: «Vous ne devez pas faire cela; s’il vous plaît, ne faites pas cela pendant que je prêche.» Je recommençais, et il fit encore pire.

72     Et alors, lorsque je… je dis: «Ne…» Et quelque chose me dit: «Dis ce que tu veux, et cela sera fait!» Je me tenais là. M. Mercier, le frère qui enregistre les bandes, et tous étaient là; frère Fred, beaucoup de ceux qui sont ici étaient présents.

73     Je ruisselais tout simplement de sueur. Quelque chose me dit: «Dis: Cécité, et il sera aveugle. Dis: Mort, et ils l’emporteront dehors. Dis ce que tu veux.» Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas bouger, et cela me quitta. Je pensai: «Oh, Dieu, que… que dois-je faire?» Et je me tournai et il se tenait là, le visage blanc, qui me regardait, je pensai: «Que dois-je dire?» Puis je me tournai. Il me sembla qu’avant que je sache ce que je disais, je dis: «Je vous pardonne pour votre acte.»

74     Et cela devait être exactement ce qu’il fallait dire. C’était Dieu qui testait une réaction à une action. Cette nuit-là, il me fut révélé que j’avais dit ce qu’il fallait dire. Je savais que tout ceci conduisait à quelque chose, mais qu’est-ce que c’était? Que faire? Vous savez, un don divin, vous devez prendre garde à ce que vous en faites. Vous vous souvenez de ce que Moïse a fait?

75     Ainsi je devais avoir dit ce qu’il fallait: «Je vous pardonne.» Car vous savez, Jean, le jeune Jean, désirait consumer Samarie par le feu une fois, parce qu’ils ne voulaient pas les nourrir. Jésus dit: «Vous ne savez pas quelle sorte d’esprit vous avez. Le Fils de l’homme est venu pour sauver la vie, pas pour la détruire.» Et ces versets n’ont fait que continuer à se déverser sur moi toute la nuit, je n’ai pas dormi. Mais c’était un piège qui m’était préparé par Satan. Il aurait voulu arriver à me faire sortir de mes gonds et me faire dire alors ce qu’il ne fallait pas dire. Mais le Saint-Esprit était là et m’avait prévenu de faire attention à ce que je disais. Oh, la bonté de Dieu! J’étais… C’est vraiment Sa grâce. «Fais attention à ce que tu dis.»

76     Et à partir de ce moment, j’éprouvai un soulagement. Puis environ… Je commençais à noter les différentes choses que je disais inconsciemment, ne sachant pas ce que je disais, et cela arrivait de cette manière-là. Je commençai à en parler.

77     Un jour, cet automne, il y a quelques semaines, je prenais un peu de repos avant de venir à ces réunions-ci. J’étais en train de chasser l’écureuil. Il faut dire que dans notre région, c’est un… ils ne chassent à peu près que le lapin et l’écureuil. Et la raison pour laquelle je faisais cela, c’était pour me détendre avant de venir à ces réunions-ci. M. Sothmann était avec moi ce matin-là; il est venu du Canada pour nous visiter et rester un moment avec nous. Il a acheté une caravane et il vit près de chez nous, lui et quelques autres amis. Et donc nous étions ensemble à chasser l’écureuil avec M. Wood. Et lui aussi vit juste à côté de chez moi. Et il est vraiment un compagnon pour moi.

78     Nous sommes donc partis à la chasse, et c’était le dernier jour où je pouvais aller chasser, parce qu’il était prévu que j’aille au Wyoming le dimanche d’après; et la saison allait se terminer le mardi, et nous étions samedi. C’était la dernière fois que je pouvais chasser l’écureuil dans l’État d’Indiana pour cette saison. Nous avions passablement chassé. Beaucoup de personnes avaient chassé. Ils y avaient beaucoup de chasseurs là-bas, en Indiana, pour l’écureuil. Ils étaient complètement décimés. Ce matin-là était un vilain matin, venteux; le vent soufflait et ils ne veulent tout simplement pas sortir ces jours-là.

79     Et j’allai dans les bois et je marchai jusqu’à environ neuf heures. Je ne pouvais rien voir. Je suis descendu au bord du ruisseau. Il commençait alors à faire vraiment froid en Indiana, le premier octobre environ; je pense que c’était exactement le huit octobre. Et je descendis vers de vieux sycomores. Et les écureuils ne vivent pas dans les sycomores. Ils se tiennent dans les hêtres, les chênes, et ainsi de suite, les arbres au tronc épais, où il y a beaucoup de feuillages.

80     Et je marchais le long d’un ruisseau, et je pensais avoir vu un écureuil sur le versant d’une petite crête. Et il y avait des champs de maïs par là, et les fermiers moissonnaient leur maïs; beaucoup d’entre eux moissonnaient leur maïs, là-dehors. «Eh bien, dis-je, il n’y a pas d’écureuils ce matin, et par ici, il n’y a rien qu’un grand bois de caroubiers, ce qui n’intéresse pas les écureuils.» Les vieux noyers, toutes les feuilles tombaient, ils étaient dépouillés, et aucun écureuil ne pouvait se trouver là. Je dis: «Eh bien, je crois que je vais juste m’asseoir ici un petit moment et me réchauffer un peu, parce que j’avais seulement une chemise sur moi, et pas de veste.

81     Et je me suis assis juste entre deux arbres, où le soleil donnait sur moi. Je posai mes pieds sur l’autre arbre, et j’étais dans une position tout à fait confortable. Je pensai: «Je vais peut-être faire un petit somme.» Et j’ai une petite montre-réveil. Et je pensai: «Je vais régler cette petite montre maintenant pour qu’elle sonne si je viens à m’endormir, et je vais retrouver M. Wood et M. Sothmann en temps convenable», parce qu’ils étaient plus loin sur le chemin, dans un autre bois. J’ai donc réglé ma petite pendule, ma petite montre plutôt, et je me suis assis contre cet arbre. Et juste au moment où je me blottissais contre l’arbre pour me réchauffer, ce verset me revint: «Quoi que ce soit que vous disiez, croyez que ce que vous dites va arriver, et vous pouvez avoir ce que vous dites.»

82     «Eh bien, pensai-je, pourquoi ce verset continue-t-il à me venir à l’esprit, alors que je ne peux pas prêcher là-dessus, parce que je ne sais rien de cela.» Je ne pouvais pas aller devant une assemblée pour essayer d’expliquer ce verset.

83     Bien, je restai assis-là un moment, et je pensai: «Il n’y a qu’une chose à faire. Si jamais je suis appelé à prêcher sur ce sujet, voici comment je m’y prendrai: je dirai: ‘Jésus a dit cela aux disciples et leur a donné cette autorité; c’était à peu près un an et six mois avant que l’expiation soit accomplie. Donc, si cela n’était pas dans l’expiation, c’était de l’autre côté de l’expiation.’ Donc, si jamais quelqu’un me demandait cette question-là, je leur dirais simplement que c’était de l’autre côté de l’expiation. C’est tout ce que je sais.»

84     Car Jésus était encore vivant, l’expiation n’était pas encore accomplie, Il n’était pas blessé pour nos transgressions, et nous n’étions pas encore guéris par Ses meurtrissures. Donc, Il leur a simplement donné ce pouvoir-là de l’autre côté de l’expiation. C’est alors que tout à coup quelque chose me parla et dit: «Qu’en est-il des prophètes?» Eh bien, j’ai commencé à voir alors. Cela a commencé à s’ouvrir pour moi.

85     «Qu’est-ce que tu penses qu’il se passe dans les réunions quand tu te tiens là, penses-tu être celui qui connaît ces gens? penses-tu que c’est toi qui peut prédire et dire à ces gens: ‘Vous allez faire telle et telle chose, et telle et telle chose vous est arrivée, et telle et telle chose vous arrivera’? penses-tu que c’est toi qui le dis?» Oh là là! cela signifie tellement, cela ne m’a jamais quitté.

86     Et je pensai: «Certainement pas, Seigneur, c’est Toi!» «Eh bien, alors, penses-tu que c’est toi qui parles?» Non!
    «Penses-tu que ce sont les prophètes qui parlaient?»

87     «Ne viens-tu pas justement de prêcher sur ce sujet, que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que ce n’étaient pas eux qui parlaient, c’était le Saint-Esprit en eux qui criait. Quoi que ce soit donc que tu dises, si tu es oint, ce ne sera pas toi qui le diras, ce sera le Saint-Esprit qui le dira.» «Eh bien, pensais-je, si ce… C’est juste.»

88     Si la personne, à travers l’expiation, sanctifiée par le Sang de Jésus-Christ, peut vivre dans une sphère de telle intimité avec Dieu, qu’elle peut être tellement, complètement enveloppée en Dieu, par le Sang de Jésus, ce ne serait plus elle qui parle, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses. Et à peine avais-je dit cela, que l’onction du Saint-Esprit me frappa comme jamais dans toute ma vie; Dieu le sait. Je me mis debout sur mes pieds, j’eus peur. Et quelque chose me dit: «Voilà, ceci est le début de ton nouveau ministère. Maintenant, demande ce que tu veux, et cela te sera donné.»

89     Je me tenais là, je ne veux pas être un fanatique, Dieu sait que je désire être raisonnable, juste, honnête, fidèle et véridique. Quand je… J’ai cinquante ans; cela ne peut plus être bien long et je devrai Le rencontrer. Et je veux être sûr que tout est parfaitement en ordre avant de quitter ce monde.

90     Et je pensai: «Je ne veux pas dévier dans quelque chose.» Je pensai: «Peut-être que… Maintenant, je vais me mordre le doigt pour être sûr que je ne dors pas, que je ne suis pas en train de rêver. Donc, il y a quelque chose qui ne va pas.» Et j’avais vraiment tout le visage comme engourdi et tout, comme cela. Je pensai: «Peut-être que j’ai tellement étudié cela, que j’en suis venu à ne plus pouvoir m’en débarrasser.»

91     Et je pensai: «D’habitude, lorsque l’onction vient avec force, une vision suit.» Je pensai: «Eh bien, je vais simplement… je vais simplement attendre ici une minute», et je commençai à étendre mes mains comme ceci et à faire quelques pas. Et quelque chose dit: «Dis ce que tu veux, et cela te sera donné.» J’attendis, et j’écoutai, et je pensai: «Est-ce que… où êtes-vous, Monsieur?» Et je L’entendis de nouveau: «Demande ce que tu veux, et cela te sera donné. Je suis en train de confirmer les choses que Je ferai.»

92     Je dis: «Mais qu’est-ce que je…» Je pensai: «Mais à qui est-ce que je parle?» J’avais l’impression d’avoir perdu la raison. Je pensai: «À qui est-ce que je parle? Je ne vois personne. Où est cette Lumière? D’habitude, c’est Celui qui me parle; il n’y a pas de Lumière ici. Qui êtes-vous? Que voulez-vous?» Je pensai… Quelque chose a dit: «Demande ce que tu veux.»

93     C’est juste, je pensais à ce verset, Marc 11.23: Demandez ce que vous voulez! Je pensai: «Eh bien, que pourrais-je demander, il n’y a pas de malades ici? Qu’est-ce que je pourrais faire?» Je pensai: «Il n’y a rien par… peut-être ai-je perdu l’esprit!» Je dis: «Qu’est-ce que je pourrais demander?» Et quelque chose dit, tout aussi distinctement que vous entendez ma voix: «N’es-tu pas en train de chasser et tu n’as pas de gibier?» Je dis: «C’est juste.» Je pensai: «Seigneur, dis-je, si je fais quelque chose de mal, Tu me pardonnes.» Eh bien, n’est-ce pas terrible? Si vous faites quelque chose de mal! Je dis: «Seigneur, si je fais quelque chose de mal, pardonne-moi, mais est-ce Toi? Est-ce que Tu es en train d’essayer de me faire comprendre ce verset? Est-ce cet autre pas vers lequel nous arrivons? Tu m’as donné une vision et Tu as dit qu’elle serait confirmée dans une petite construction quelque part dans la réunion, lorsque la tente commencerait.» Je dis: «Est-ce à quoi cela conduit? Si c’est le cas, Seigneur, alors je Te prendrai au mot.»

94     Je regardai autour de moi, et je pensai: «Je vais trouver quelque chose d’impossible.» Je trouvai un vieux fourré de caroubiers. Je dis… D’habitude, je règle ma hausse sur cinquante mètres. Le Seigneur… Je ne suis pas un tireur d’élite, mais je… si mon fusil ne fait pas mouche à cinquante mètres, il ne vaut rien. Ainsi donc, j’étais… Je tire les écureuils; je n’en ai jamais tiré un de dos, ni lorsqu’il tourne la tête; je dois le voir comme il faut, et le tirer dans l’œil avec une carabine de calibre .22. Si je n’y arrive pas, je les laisse aller.

95     Ainsi donc, je dis: «Il y a là cinquante mètres», à peu près la longueur de ce bâtiment. Je dis: «Il viendra un jeune écureuil roux qui s’assiéra sur cette grosse branche dénudée là-bas, et je le tirerai depuis ici.» Et voilà l’écureuil qui arriva.

96     Je levai mon fusil, pointai à travers la petite lunette de visée, je vis son œil, je tirai, il tomba par terre. J’ai marché jusque-là pour le regarder; j’ai pensé: «Il saigne! une vision ne saigne pas.» Je l’ai regardé, je l’ai ramassé, je l’ai senti, c’était un véritable écureuil. J’eus vraiment peur. Et j’ai pensé: «Eh bien, tu sais, c’est arrivé comme cela, c’est tout, c’est seulement arrivé ainsi.» Je commençai donc à partir, je pensai: «Mais un écureuil, par ici, dans ce fourré de caroubiers! Ils devraient être là-bas au fond des bois. Ils n’ont pas l’habitude d’en sortir comme cela.» Et j’avais chassé toute la matinée.

97     Je me suis donc tenu là un petit moment, et j’ai dit: «Seigneur, si c’était Toi, la Bible dit que deux ou trois témoins sont une confirmation.» Cela ne peut pas arriver une seconde fois. Je suis donc monté à flanc de colline, et je me suis assis. Et je me suis dit: «Me voilà en train d’agir comme un toqué.» Et j’ai dit: «Eh bien, je vais simplement me préparer à rentrer à la maison maintenant.» J’ai dit: «Cela va…» Et je pensai: «Je crois que je vais essayer.»

98     Et j’ai dit: «Et il viendra un autre écureuil, et il s’assiéra là-bas dans cette vigne, juste à cet endroit-là.» Je baissai mon doigt, et je regardai, je ne vis pas d’écureuil. Je dis: «Eh bien…» Je regardai encore, et je pensai: «Quelle est cette chose là-bas?» Je pris ma lunette, et là se trouvait cet écureuil qui regardait droit vers moi, à cinquante mètres — je tirai l’écureuil. Je marchai jusque-là pour le ramasser, pour voir si c’était une vision, mais ce n’était pas une vision, c’était un écureuil. Je les ai mangés.

99     Donc ils… Et j’ai ramassé celui-là, et je pensai: «Oh là là!…» Je me sentis très bizarre. Je pensai: «Deux…» «Mais tu as dit trois!» «Eh bien, dis-je, ceci … je … je crois bien que c’était Toi, Seigneur.» Je dis: «Peut-être que Tu vas faire quelque chose pour les gens maintenant, que Tu vas aider Ton peuple. Ainsi je Te remercie beaucoup, et je… je Vous remercie, Monsieur.» J’ai enlevé mon chapeau, et j’ai dit: «Je Vous remercie assurément, Monsieur. Je Vous crois maintenant, et Vous allez faire quelque chose pour Votre peuple. Il est certain que j’appré-cie cela, cher Père.» Et je dis: «Maintenant, je vais rentrer à la maison.»

100     Il dit: «Mais tu as dit que tu en voulais trois.» «Eh bien, dis-je, oui.» Il semblait que c’était quelque chose à l’intérieur de moi. Je n’ai pas entendu de voix, mais seulement quelque chose à l’intérieur de moi disait cela. «Eh bien, pensai-je, je vais faire que ce soit cette fois si anormal, que cela devra être quelque chose de surnaturel.» Et je regardai dans le champ, ou vers le champ; il y avait justement une vieille souche bien lisse là-bas, avec une grosse branche qui en sortait. Je dis: «Et il arrivera qu’un jeune écureuil ira sur cette branche, s’assiéra à son extrémité, et regardera les fermiers couper leur maïs, éplucher leur maïs. Et je le tuerai de cet arbre-ci. Il en sera ainsi.»

101     Je me tins là une minute, pas d’écureuil. Je regardai encore, environ cinq minutes passèrent, pas d’écureuil. «Eh bien, je dis, je pensai, eh bien, cela suffit de toute façon. Il est temps que je m’en aille. Je ferais mieux de partir.» Et je commençai à m’éloigner.

102     Et à ce moment-là quelque chose dit: «Mais tu l’as déjà prononcé.» Et l’Écriture dit: «Si tu ne doutes pas dans ton cœur, mais crois que ce que tu as dit…» Alléluia! Je suis resté à attendre debout contre un arbre. Je regardai ailleurs, puis regardai à nouveau; il n’y avait pas d’écureuil. J’attendis encore dix minutes, pas d’écureuil. J’ai dit: «Comment un écureuil pourrait-il venir là?» Je dis donc: «Eh bien, je pense que je n’ai plus qu’à m’en aller. Je vais continuer parce qu’il est l’heure de rejoindre M. Sothmann et les autres. Je vais donc simplement reprendre ma marche.» Je commençai à m’éloigner comme cela, … Il dit: «Est-ce que tu doutes?» Dieu sait comment vous former.

103     «Est-ce que tu doutes de ce que tu as dit?» Je dis: «Non, je ne doute pas.» Et juste quand je disais cela, un jeune écureuil apparut sur cette branche, s’avança jusqu’à son extrémité, s’arrêta et regarda les fermiers. Je le tirai de cet endroit même. Cela faisait mes trois écureuils. «Maintenant, dis-je, je vais voir s’il n’y a pas un autre écureuil sur ce territoire.» Et j’étais à peu près trois heures en retard pour rejoindre M. Sothmann et les autres, et je n’ai même pas pu en entendre un.

104     Je rentrai chez moi et je leur racontai. Cela me tracassait; je ne savais pas ce qu’il fallait en penser. Deux semaines plus tard environ, j’étais descendu dans l’État du Kentucky, où c’était toujours la saison des écureuils, avec des amis, M. Wood et son beau-frère. Et je me tenais là-bas, et nous sommes allés chasser ce matin-là. Et, oh, il y avait un de ces vents, et les feuilles étaient toutes tombées des arbres. Ce n’était pas un temps favorable pour la chasse à l’écureuil. Donc nous… Les bons chasseurs n’en attrapaient pas plus d’un environ par jour. Et vous deviez être… avoir alors un fusil de chasse pour les attraper, et être […] «… et tu les auras!» Je pensai: «Maintenant ici, je… je ne sais pas qu’en penser. C’est trop invraisemblable ce matin. Pour sûr, il n’y a pas d’écureuil ici à cette période de l’année. Et il fait si froid.» Bien que nous soyons revêtus d’une bonne couche de vêtement, je tremblais aussi fort que je pouvais.

105     Je pensai: «Pas d’écureuil. Il y a à peu près cette épaisseur de feuilles sur le sol.» Vous pouviez vous entendre arriver comme un troupeau d’antilopes. J’avançais donc comme cela, et cela me frappa à nouveau, en disant: «Demande ce que tu veux.» Et je m’arrêtai, et posai mon fusil, enlevai mon chapeau, et je dis: «Père céleste, je suis venu ici dans ces montagnes… que signifient ces choses? Est-ce Toi qui me parles, est-ce Toi, Seigneur, où es-Tu? D’habitude je vois cela, Ta Lumière, où es-Tu? Parle-moi, Seigneur, s’il y a quelque chose que Tu veux que je fasse, je le ferai. Ai-je trouvé grâce à Tes yeux?»

106     Je dis: «Je… Parle-moi!» Et Il dit: «Demande ce que tu veux, et cela te sera donné.» Je dis: «Alors, si c’est Toi, j’aurai mes trois écureuils ce matin, des écureuils gris.» Ils sont roux en Indiana. Et je dis: «J’aurai mes trois écureuils.» Quelque chose dit: «De quel côté viendront-ils?» Je pensai: «C’est bien cela!» Je pouvais L’entendre aussi distinctement que vous m’entendez. Je dis: «L’un viendra de cette direction, un autre de celle-là, et le dernier de là-bas.» Je me suis appuyé contre un petit arbre, et j’ai attendu quelques minutes. Je ne voyais pas d’écureuil. Il se faisait tard, il était presque temps de partir.

107     Je regardai encore vers la colline, et tout là-haut, à environ cent vingt mètres, je pense, je vis quelque chose qui semblait être sur une souche. Or, l’écureuil gris est très petit. Je regardai à travers la petite lunette et je ne pouvais pas dire si c’était un écureuil ou non. Je continuai à observer. Il sauta de la souche et commença à descendre sur le côté de l’arbre. Eh bien, c’était un tir de terriblement longue distance. Mais je mis simplement un genou à terre, appuyai mon fusil sur ma main, et tuai l’écureuil.

108     Je dis: «Ainsi donc, le prochain devra venir de ce côté-ci.» Je me tournai donc simplement sur l’arbre, et je dis: «Il viendra de ce côté-ci.» J’attendis environ quinze minutes, voici un écureuil. J’introduisis donc une autre cartouche dans mon fusil, et je mis en joue. Et juste comme je commençais à mettre en joue, le deuxième écureuil arriva. Je dis: «Oh, gloire au Seigneur, voilà le deuxième; ils sont là.» Je me suis donc redressé, et j’ai tiré le premier. Je l’ai tué net d’une balle dans l’œil.

109     Puis, cet autre écureuil a couru, a sauté sur une grosse branche, en est redescendu rapidement, a ramassé une noix et a commencé à la manger. C’était un tir parfait, cinquante mètres environ. J’ai pensé: «Voilà mon deuxième écureuil. Cela fait un, deux, trois, juste ce que j’ai demandé.» J’ai baissé mon fusil et j’ai tiré; et je suis arrivé dans la branche. Or, sur environ cent quarante-neuf écureuils cette année, j’ai seulement manqué cinq coups. J’ai pensé: «Comment ai-je pu manquer cet écureuil-là?» Cela ne l’avait pas effrayé. Il sauta, courut à l’autre bout de la branche et se tint là, et regarda autour de lui.

110     J’ai introduit une autre cartouche dans le fusil, j’ai pensé: «Je suis sûr de l’avoir cette fois-ci.» J’ai mis en joue, je visai en plein dans son œil, et appuyai sur la gâchette. Le coup arriva à environ soixante centimètres en dessous de lui. Je dis: «Oh, là! ce fusil est fichu. Il y a quelque chose qui ne va pas avec ce fusil», sans réfléchir.

111     Et alors il sauta de la branche et courut tout à fait de flanc devant moi. Je dis: «Eh bien, cela fait longtemps que je n’ai pas tiré un écureuil de côté. Mais je vais voir si ce fusil est fichu ou pas.» Je dis: «Je vais simplement l’avoir cette fois-ci. Peut-être que j’ai simplement froid et que je tremble.»

112     J’avisai donc un petit arbuste, j’appuyai le fusil contre l’arbuste, et je mis en joue jusqu’à ce que je l’aie tout à fait de flanc, pas à plus de trente-cinq mètres — l’écureuil descendait la colline en courant. Je visai juste en plein milieu de lui, j’appuyai sur la gâchette, et je ne sais pas où le coup est parti, j’ai manqué l’écureuil.

113     Et je n’avais plus de cartouche dans mon petit, mon vieux petit fusil. L’écureuil s’en alla par-dessus la colline. Et je pensai: «Là, j’ai manqué trois tirs à la file, et de toute la saison je n’en ai manqué que cinq. Comment cela se peut-il?» Alors je pensai: «Je ne pouvais pas atteindre cet écureuil. L’autre devait venir de ce côté-ci.» Deux étaient là.
    Mais Sa Parole est parfaite. Voyez-vous.

114     Alors j’ai commencé à attendre, et il faisait presque sombre. Je dis: «Si l’autre écureuil arrive, il va falloir que je le tire de très près, parce qu’il y a un fourré ici. Et il faut qu’il arrive à travers ce fourré, c’est la seule manière possible.» «Eh bien, je pensais, eh bien, ce n’était pas pareil cette fois-ci, cette onction, peut-être… peut-être qu’il s’est simplement trouvé que j’attrape ces deux-là.» Je suis donc allé ramasser mes écureuils et commencé à m’en aller. Il faisait très sombre dans la combe, et tandis que je commençais à descendre à travers la combe, quelque chose me dit: «Et qu’en est-il de cet autre écureuil?»

115     Je dis: «Eh bien, j’en ai déjà deux, et il est trop tard maintenant. Il m’est même difficile de voir à travers ma lunette. Voyez, c’est trop tard pour en avoir un maintenant…», et je continuai à descendre. Quelque chose me dit: «Fais demi-tour et va attraper l’autre écureuil, tu l’as déjà dit.» Je retournai donc, et je n’avais pas fait dix pas, écoutez bien maintenant, que je vis l’écureuil grimper rapidement à un arbre, à soixante ou soixante-dix mètres de moi. Il faisait si sombre, que s’il n’y avait eu un peu de lumière au sommet de la montagne, je ne l’aurais pas vu. J’épaulai, je ne pouvais pas voir l’écureuil, je continuai à regarder de haut en bas, et je pensai: «Où est-il?» Après quelques instants, il sembla qu’un nœud sortait de l’arbre, je pensai: «C’est sa tête.» Je tirai donc. L’écureuil descendit rapidement de l’arbre, et j’entendis quelque chose heurter les feuilles. J’ai pensé qu’il s’était sauvé. Et à peu près au même moment, à environ quinze mètres de là, un autre écureuil a grimpé sur un arbre. J’ai dit: «C’était cet écureuil-là, je l’ai manqué, il a couru et est monté à cet arbre-là.»

116     Je regardai donc très attentivement; il faisait si sombre et le vent soufflait si fort, je pensais avoir vu des feuilles avec quelque chose bouger. J’ai pensé: «Eh bien, je vais tirer là-dessus de toute façon.» Et je tirai. J’ai entendu cet écureuil tomber sur le sol en faisant un bruit sourd. Je l’avais vraiment tué du premier coup. «Eh bien, dis-je, je l’ai manqué sur cet arbre-là, mais je l’ai eu par ici; c’est juste un petit peu en dehors de la ligne.» J’ai dit: «Je vais aller le ramasser.»

117     J’ai donc grimpé la colline et lorsque je suis arrivé au premier arbre, mon écureuil était étendu là, le premier, exactement dans la direction que j’avais montrée. Dieu dans le Ciel sait que c’est vrai. Juste là où j’avais montré. Bon, et je continuai, je dis: «Eh bien, cela m’en fait quatre. Il m’en a donné un pour faire bon poids. C’est bien. J’ai dit trois, et j’en ai eu quatre. C’est bien.

118     J’allai donc plus loin pour ramasser l’autre écureuil, et il n’était pas là. Et pourtant je savais que j’avais tué cet écureuil-là. Eh bien, j’ai fouillé tout ce qu’il y avait par là, j’ai attendu, j’ai tâté avec mes mains dans les ténèbres, dans les feuilles, j’ai ouvert une vieille souche et ainsi de suite. Je pensais qu’il pouvait n’être que blessé, et s’était caché. Finalement, j’ai trouvé un petit trou dans un chicot d’arbre, et j’enfilai mon bâton là-dedans et commençai à fourrager.

119     J’ai senti quelque chose qui tombait, j’ai dis: C’est l’écureuil! Mais le trou était trop petit pour que mes mains puissent y entrer. Il me fallait une hache ou quelque chose pour le couper. J’ai donc posé un gros caillou, ou un gros bout de bois contre cela, et je suis redescendu. Arrivé au bas de la colline, je racontai cela à mes frères. Ils ont commencé à louer le Seigneur et à crier de joie.

120     Ce soir-là, je le racontai une fois à un groupe de montagnards qui étaient venus et s’étaient rassemblés là. Et tous nous étions en train de louer le Seigneur. L’un de mes diacres, qui s’appelle Tony, qui est dans mon église, il était avec moi, et ce soir-là, quand nous sommes partis pour nous coucher, il a prié devant ces gens-là, en disant: «Maintenant, Seigneur…» (nous lui avions demandé de conduire la prière), il a dit: «Maintenant, Seigneur, pour confirmer que notre frère a dit la vérité, fais-le trouver cet écureuil-là demain dans le tronc, pour que nous sachions qu’il a dit la vérité.» Il me sembla tout simplement que mon cœur allait s’arrêter de battre. «Pour savoir que j’ai dit la vérité!» Quelque chose comme cela, et j’aurais menti à ce sujet! Dieu me préserve d’être hypocrite à ce point. Je pensai: «Comment un homme qui m’aime, un homme de ce calibre, un homme dont la femme était en train de mourir sur le plancher, et les docteurs étaient repartis; j’étais allé et j’avais offert une prière pour elle. Elle s’était levée, elle était allée à l’église avec moi. Comment pourrait-il mettre ma parole en doute, comment a-t-il pu dire cela?»
    Et les autres frères avaient saisi cela.

121     Le matin suivant, à table, tôt avant le lever du jour, il dit: «Eh bien, frère Branham, nous allons monter chercher votre écureuil. Nous en aurons un aujourd’hui de toute façon, parce qu’il sera là-bas, dedans.» J’ai dit: «Frère Tony, tu n’as simplement pas compris. Lorsque j’ai parlé sous l’inspiration, j’ai dit trois écureuils. Ce quatrième n’avait rien à faire avec cela.»
    «Oh, dit-il, il est dans ce tronc de toute manière. C’est comme cela que nous saurons.»

122     Je regardai par-dessus la table, et je pensai: «Frère Tony, est-ce que… est-ce que tu douterais que je dise la vérité?» Et je n’ai rien dit. Les frères se regardaient. Et nous sommes allés dans les bois. Et quand nous avons commencé à laisser les voitures pour partir dans différentes directions, eh bien, j’ai pensé que je monterais chercher mon écureuil, s’il était là. Et je pensai retourner le dire à frère Tony, mais quelque chose me poussait à aller de l’avant. Et je continuai jusqu’à… C’était il y a seulement à peu près une semaine avant que je vienne ici.

123     Et je continuai à monter. Et comme j’arrivais là-haut, quelque chose me dit: «Et si cet écureuil n’était pas là-dedans, qu’est-ce qui va alors se passer? Ton propre diacre dira que cela n’était pas vrai.»

124     Le Seigneur sait que ce que je dis est vrai, parfaitement, exactement au mieux de ma connaissance dans mon cœur. Et je continuais à marcher, je pensais: «Eh bien, il y a une chose de sûr, c’est que j’espère qu’il est là. Ça c’est sûr que je l’espère.» Je n’avais rien dit au sujet de cet écureuil-là, c’était… Vous comprenez tous… combien comprennent de quoi il s’agit? C’est certain. Les trois écureuils, c’était de ceux-là que j’avais parlé. Le quatrième n’avait rien à faire là-dedans.

125     Mais le Seigneur sait comment vous former et ce qu’il faut faire. Donc, pendant que je montais là-haut, cette onction me frappa à nouveau, et dit: «S’il n’y est pas, dis qu’il y soit. Et tu trouveras l’écureuil.» Et je dis: «Seigneur, je Te prends au mot maintenant.» Je dis: «Et je trouverai l’écureuil.» Et je montai sur la montagne. Je pensai: «Je n’ai plus besoin d’avoir peur, parce que je vais le trouver, c’est tout. Je l’ai dit, et le Seigneur a dit que lorsque cette onction était sur moi et que je disais quelque chose, il en serait ainsi, donc j’y vais.»

126     Je fouillais tout du regard. Il fallait environ quinze minutes pour redescendre de la montagne. Je pensai: «Je ferais mieux d’aller prendre mon écureuil.» Je montai là-haut, j’enlevai le bout de bois recouvrant le trou, et je commençai à tâter là-dedans. Et comme… je pouvais tâter cela. Comme j’essayais de le soulever, je sentis comme quelque chose qui retombait comme cela, comme si je retenais l’écureuil à l’extrémité du bâton et qu’il retombait ensuite. J’avais un grand couteau de chasse. Je me procurai une grosse pierre et j’agrandis suffisamment le trou pour y passer ma main.

127     Et en regardant là-dedans, je vis que j’étais en train de soulever des racines qui se trouvaient dans cette vieille souche. Et, Oh là là! ce matin-là était terrible, il y avait du blizzard, et je pensais: «C’est terrible.» Je pensais donc: «Eh bien, il y a une seule chose que je peux faire pour le prouver, Seigneur, cela n’était pas de Ta faute, parce que Toi, quand Tu m’as dit de parler, et j’ai parlé pour ces trois-là; et les trois étaient là. Frère Tony a seulement mal compris, c’est tout.» Et je dis: «Je vais redescendre et le prendre avec les autres frères, et les faire venir ici et leur montrer où est le chicot d’arbre pour qu’ils sachent que je pensais avoir raison… j’ai dit la vérité quand j’ai dit que je savais que l’écureuil était là.» Et je mis… je descendis la colline. Et quelque chose me dit: «Mais tu as dit en montant que tu trouverais l’écureuil!» Amen! Oh, vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait. «Tu as dit que tu trouverais l’écureuil!» J’ai pensé: «Où pourrais-je le trouver?» Voilà les bois, il n’y a plus une feuille sur les arbres, elles sont toutes empilées par là autour, voici l’arbre où l’écureuil est tombé, il n’y a qu’une chose sous laquelle il aurait pu se cacher, cela aurait été sous cette souche, et j’en ai enlevé chaque petit morceau. Il n’y a pas d’autre trou dans l’arbre, nulle part. Voilà le seul endroit.

128     Mais Il dit: «Tu as dit que tu le trouverais.» Bon, je tapai du pied dans les feuilles tout autour, ainsi de suite, j’ai pensé: «Oh, Billy, je crois que tu as pris la mauvaise voie.» Et je commençai à redescendre. Il dit: «Mais tu as dit que tu le trouverais.» Je pensai: «C’est juste. J’ai dit, quand cette onction était sur moi: ‘Je trouverai l’écureuil.’ Et si c’est une confirmation de mon ministère qui recommence, alors l’écureuil doit se trouver quelque part par ici.»

129     Je dis: «Je ne peux pas le trouver, où est-il?» Quelque chose dit: «Regarde sous ce morceau d’écorce.» Et j’allai le ramasser, je commençai à le soulever, je dis: «Oui, gloire au Seigneur, c’est sous cette écorce.» Et je m’avançai pour ramasser le morceau d’écorce, et quelque chose me dit: «Et s’il n’est pas là-dessous?» «Oh, dis-je, ce sera là-dessous.» Et je le ramassai, et il n’y avait pas d’écureuil. Et j’ai pensé: «C’est bizarre.»

130     «Mais, dis-je, c’était la même inspiration qui m’avait dit que les trois seraient là. La même inspiration était sur moi quand j’avais dit que ce serait là. Ainsi cela doit…» Je regardai encore, je vis juste un peu… quelques poils gris qui dépassaient de dessous les feuilles. Je soulevai cela, et mon écureuil était là. Maintenant, parlez-moi d’un petit Irlandais poussant des cris de joie! Vous auriez dû m’entendre descendre cette colline! J’étais vraiment un être heureux.

131     Je rentrai et j’en parlai aux miens, et, Oh là là! comme on se réjouissait tous. Frère Tony dit: «Frère Branham, je ne savais pas que j’avais prié de cette manière-là.» Et j’ai dit: «Mais tu l’as fait.» Et frère Charlie et les autres en parlaient, disant qu’il avait effectivement prié de cette manière-là.

132     Donc le second… puis le jour avant que je vienne ici pour les réunions… Nous sommes partis dimanche après-midi. Samedi après-midi, je m’étais rendu dans la maison d’un homme qui a une fille infirme. Elle a été liée par la polio depuis toute petite; et elle a une trentaine d’années. C’est l’enfant la plus affligée que vous ayez jamais vue; j’ai prié plusieurs fois pour elle. Si j’avais le temps… Et j’ai vu des infirmes presque dans le même état qu’elle être guéris, alors qu’ils étaient assis juste à côté d’elle. Une famille vraiment bien. Si j’avais le temps de vous raconter l’histoire de son père, quand les docteurs lui avaient dit qu’il n’y avait plus d’espoir pour lui. Quatre docteurs étaient passés et avaient dit: «Il n’y a plus d’espoir.» J’avais prié et demandé au Seigneur de le prendre. En rentrant à la maison, j’eus une vision, et c’était: Un prédicateur était là, qui riait de lui parce qu’il croyait à la guérison divine. Il me dit: «Dis à M. Wright que, AINSI DIT LE SEIGNEUR, il creusera la tombe de ce prédicateur qui rit de lui.» Et il l’a fait. Et aujourd’hui il est vivant, en bonne santé et heureux.

133     Et ce qui est arrivé… Mais cette petite fille affligée, assise-là, je n’ai jamais pu comprendre pourquoi Il ne me donnait pas de vision pour cette fille-là. M. Wood et moi nous prenions le dîner là, et je suis descendu — il fait le vin de la communion, pour la table, à l’église — je suis descendu pour le prendre, et cette petite fille me dit: «Frère Branham, est-ce que vous voudriez m’apporter un lapin avant de repartir?»
    Et je dis: «Bien sûr, Édith, frère Wood et moi nous irons te trouver un lapin.»

134     Et nous avons pris le fusil et nous sommes partis. Nous nous sommes absentés un moment et avons attrapé deux lapins. Et nous sommes revenus. Madame Wright nous avait préparé à dîner. Sa fille est veuve. Ils sont pauvres, vous ne pouvez pas savoir combien ils sont pauvres. Vous, par ici, en Californie, vous ne savez pas ce que c’est que des pauvres gens, tant que vous n’êtes pas allés dans quelque chose comme cela. Elle vit dans une petite masure de deux pièces, tout en haut de la colline. Son mari s’est tué il y a deux ans, sous son propre tracteur, un alcoolique; il s’est renversé, et lui a brisé le cou. Et le petit garçon l’a trouvé. Elle a deux adolescents qui sont en train de prendre le mauvais chemin, n’ayant plus de père. Et cette pauvre petite femme, une petite chrétienne humble et tranquille, oh, je ne l’ai jamais entendue élever la voix de sa vie. Et elle bêchait sur ces collines, là-haut, cultivant ce sol ingrat, pour essayer de préparer un petit lopin de maïs pour nourrir ses enfants. Oh, c’était si déchirant de voir cela.

135     Et nous étions assis à table en train de parler. Et ils m’aiment. Ils ont une chambre là-haut que j’appelle ma chambre, lorsque j’y vais. J’étais auparavant pasteur de l’église baptiste de Milltown, ainsi j’avais une chambre chez les Wright.

136     Et je dis, parlant des visions: «Ainsi vous savez…» Je leur dis ce qui devait arriver. Je dis encore: «Maintenant, … comme il doit y avoir quelque chose, la seule chose que je sais, c’est que, si jamais cela arrive ainsi, ce sera une foi que Dieu devra me donner. Parce que, lorsque cette onction vient sur moi, il me semble comme si une super-foi se levait en moi, quelque chose qui ne laisse pas subsister l’ombre d’un doute.» Et je dis: «Oh, combien je crois, exactement comme avec les visions que j’ai eues.» Lorsque le Seigneur me dit dans une vision, va faire une certaine chose, un certain… eh bien, il n’y a pas de doute en ma pensée, je vais simplement le faire. Cela n’a jamais failli, ainsi cela doit arriver.

137     Vous voyez, vous devez croire que ce que vous faites, vous devez avoir foi et confiance. Et j’ai cela dans les visions, quand la vision… Écoutez, ceci peut paraître insensé, mais le Seigneur Dieu qui est ici maintenant sur cette estrade, peut dire le secret de chaque cœur ici, vous dire ce qui sera, et ce qui ne sera pas. Vous le savez, vous le voyez soir après soir.

138     S’Il me disait que George Washington allait se lever demain de sa tombe, du cimetière national, j’inviterais le monde entier à venir voir cela s’accomplir. C’est vrai. Je Le croirais. Il ne m’a jamais trahi. Et j’ai des visions depuis l’âge de dix-huit mois, et pas une seule fois n’ont-elles failli. Et ça n’arrivera jamais, parce que c’est Dieu.

139     Et tandis que je parlais ainsi, je dis: «Si le Seigneur me disait qu’une certaine chose va arriver, telle que la guérison de votre petite sœur infirme qui se trouve ici, la petite Édith,…» Ce sont de pauvres gens, mais, j’étais le bienvenu. On m’offrait un grand bol de haricot, du haricot pinto, accompagné de pain de maïs, et d’oignons coupés en rondelle, et j’aime tellement cela, mmm!!! J’ai été élevé avec cela. Je mangeais et passais un bon moment. Et maman Wright m’avait préparé un clafoutis avec les cerises du petit arbre, celui où j’allais moi-même en cueillir pour l’aider. M. Wright est octogénaire, et elle a dans les soixante-dix ans, avec cette fille affligée. C’est pourquoi je faisais tout ce que je pouvais pour ces personnes. Des pauvres gens. Et nous parlions de la construction de la nouvelle église là-bas, le tabernacle, quand M. Wright me dit: «Comment progresse le financement du tabernacle?» Je répondis: «Frère Wright, je n’y suis pas assez pour le savoir.»

140     Il me dit alors: «Vous savez quoi! Hattie a voulu donner une participation de cinquante dollars pour cette église, et frère Roberson, l’un des administrateurs de l’église, le président, ne voulut pas qu’elle les donne, disant que ça prenait six mois pour retirer cinquante dollars de ces collines, là-bas.» Mais il ajouta: «Mais elle en a donné vingt, et, frère Branham, elle veut…» Je pensai: «Tu sais quoi, j’ai vingt dollars ici dans ma poche; Meda me les a donnés pour acheter des œufs.» Je dis: «Je vais simplement lui donner ces vingt dollars avant que je m’en aille. Elle attend simplement ici, et elle ne le saura jamais.» Ainsi, je lui achetais des glacières et des choses comme cela, parce que je me sentais si peiné pour elle, cette petite mère qui essaie de travailler durement sur cette colline.

141     Ainsi je pensais: «Je vais simplement lui donner ces vingt dollars; c’est ce que je ferai quand je partirai, je vais les glisser quelque part pour qu’elle les reçoive.» Ce sont les vingt dollars qu’elle a donnés à l’église là-bas. Je pensais: «Je lui donnerai cela.»

142     Aussi quand je dis… quelque chose me dit: «Mais ton Seigneur se tenait un jour contre un mur et vit un homme riche mettre des milliers de dollars dans un tronc. Et une petite veuve s’approcha, elle avait seulement trois sous, tout son nécessaire vital. Et qu’aurais-tu fait si tu t’étais trouvé là? Tu aurais vu cette petite veuve mettre ses trois sous, tu aurais couru, et dit: ‘Oh! non, sœur, ne faites pas cela. Ne faites pas cela parce que nous en avons tout plein là-dedans, nous n’en avons pas besoin.’» Mais Jésus ne lui a jamais dit de ne pas le faire. Il l’a laissée faire cela, parce qu’Il savait qu’Il avait quelque chose pour elle plus tard. Vous voyez. Un petit quelque chose de meilleur, vous voyez.

143     Ainsi Il la laissa faire. Dieu aime celui qui donne de bon cœur. Aussi, je dis: «Eh bien, je vais alors laisser mon argent dans ma poche, vous voyez, c’est en ordre.» Alors je vais laisser faire, parce que le Seigneur va peut-être… Nous étions assis là, et je dis: «Maintenant, ces visions qui viennent…» Écoutez attentivement maintenant, nous en arrivons à autre chose.

144     Souvenez-vous, ceci s’est passé il y a moins de deux semaines, ou il y a juste deux semaines. Je dis: «La chose qui m’intrigue, frère Wood, …» Il était assis comme ici, à côté de moi, toujours à table. Nous nous trouvions dans un vieux porche là-bas, qu’ils avaient fermé et muré pour essayer d’en faire une pièce supplémentaire. Les murs étaient recouverts de bardeaux, et la maison était percée de trous.

145     Je dis: «Ce qui m’a toujours tracassé quant à ces écureuils, c’est tout… Frère Wood, nous sommes censés être de bons chasseurs d’écureuils.» J’en chasse depuis que je suis un petit garçon. Et je dis: «Vous êtes un excellent chasseur. Nous avons chassé l’écureuil depuis notre enfance. Dans ces conditions, frère Wood, d’où venaient ces écureuils?» Je lui dis: «Je ne peux pas me l’imaginer. J’étais là et je regardais le paysage, et j’ai dit: ‘Qu’il y ait un écureuil à cet endroit’, cela faisait quarante-cinq minutes que j’étais assis là, et à peine avais-je baissé le doigt que l’écureuil était là. Et à chaque fois, cela se passa de cette façon, l’écureuil venait de nulle part.»

146     Et j’ajoutai: «Je pense que la seule explication est celle-ci: Lorsque Dieu essaya de parler à Abraham pour lui dire comment Il allait le bénir… Si ceci est mon nouveau ministère qui arrive, quelque chose de plus grand qu’Il confirmera finalement dans cette petite construction, si c’est cela, c’est comme Abraham. La chose dont Abraham avait besoin, en Genèse 22, c’était d’un sacrifice à la place de son fils. Et alors, lorsque Dieu retint sa main, qui allait sacrifier son fils, un bélier se trouva là. D’où vint ce bélier? Il était à cent soixante kilomètres de toute civilisation, un voyage de trois jours. Un homme peut marcher quarante kilomètres par jour. Je fais souvent cinquante, ou cinquante-cinq kilomètres à pied. Et aujourd’hui nous nous déplaçons en voiture, et ainsi de suite. En ces jours-là, la seule façon de voyager, c’était soit à dos d’âne, soit à pied. Et il avait marché pendant trois jours, et à ce moment-là, il leva les yeux et vit la montagne au loin. Et en plus, il était au sommet de cette montagne où il n’y a pas d’eau. Et que faisait là ce bélier? Il aurait dû être tué par des bêtes sauvages, puisqu’il était loin de toute civilisation! D’où venait le bélier? C’est pour cette raison qu’Abraham appela l’endroit Jéhovah-Jiré: le Seigneur pourvoira un sacrifice pour Lui-même. Il est capable de l’appeler à l’existence.»

147     Je continuai: «Si le Seigneur confirmait là mon ministère, pour me faire savoir qu’il allait venir en aide à Son peuple par mon intermédiaire, alors le même Jéhovah-Jiré… J’avais besoin d’un écureuil, de même qu’Abraham avait besoin d’un bélier. Et je crois que Jéhovah-Jiré le mit là par Sa même Parole parlée. De toute façon, ce n’était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais. Il l’a dit Lui-même.» Et cette petite sœur Hattie était assise là tranquillement — elle portait un petit bonnet pour se protéger de la poussière, comme en portent les femmes de la campagne là-bas. Elle avait revêtu une petite robe propre pour venir aider sa mère à me préparer un repas. Elle se tenait là avec sa main comme ceci, et elle dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité.» Elle avait dit la chose juste.

148     Voici ma Bible, et je dis ceci en tant que serviteur de Dieu, j’ai à peine pu entendre ses derniers mots. Sa mère essaya de dire quelque chose, mais je ne le compris pas. En disant cela, elle avait dit la chose juste. L’Esprit du Seigneur me dit alors: «Dis-lui de demander ce qu’elle veut, et tu le lui donneras.» Je ne pouvais plus parler. Dans cette pièce, chacun ressentait quelque chose d’inhabituel.
    Je dis: «Sœur Hattie.»
    Elle répondit: «Oui, frère Branham.»

149     Je lui dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, dites quelque chose que vous désirez, peu m’importe ce que c’est, si vous voulez savoir que Dieu m’a donné ce ministère, dites n’importe quelle chose que vous désirez. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous le dites, je le dirai après vous et vous l’aurez immédiatement. Huit personnes étaient là et regardaient.
    Elle répondit: «Frère Branham, que vais-je dire?»
    Je lui dis: «C’est votre affaire.»

150     Il y avait là sa sœur paralysée, son père âgé, elle était pauvre, elle pouvait demander de l’argent, elle pouvait demander tout ce qu’elle voulait. Je lui dis: «Demandez n’importe quelle chose que vous avez dans le cœur. Ce que vous voulez, vous le demandez, et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous, et vous l’aurez.»

151     Elle dit: «Le salut de mes deux garçons.» Je répondis: «Vous l’avez, dans le Nom du Seigneur.» Et ces deux jeunes adolescents, à l’esprit moderne, qui haïssaient la cause même de Christ, s’attrapèrent l’un l’autre et se mirent à crier les bénédictions de Dieu. La puissance de Dieu frappa cet endroit. Banks tomba sur son assiette. Pendant dix minutes, je ne sais ce qui est arrivé. Mes amis, est-ce que vous réalisez ce que c’était?

152     Jamais je n’ai ressenti une telle onction de toute ma vie. C’est la première fois que cela a été réalisé avec un être humain. C’est passé à côté des aristocrates, c’est passé à côté de tout le reste, et c’est arrivé à une pauvre petite veuve vivant là-haut sur les collines.

153     Et Dieu savait ce qu’elle demanderait. Ses deux garçons furent sauvés glorieusement à la minute même où cela a été prononcé. Si elle avait demandé dix mille dollars, il lui aurait été donnés. Si elle avait demandé la guérison de sa sœur, elle lui aurait été donnée. Quoi que ce soit qu’elle aurait demandé, cela lui aurait été donné.

154     Je crois que l’Église du Dieu Vivant est maintenant en train d’arriver dans une sphère qui va secouer le monde entier. Depuis l’époque de Jésus de Nazareth, c’est la première fois qu’il a été dit à un être humain: «Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé.» Quoi que vous désirez. Ne voyez-vous pas que les Paroles de Jésus-Christ sont en train de s’accomplir? Oh, cela va arriver très bientôt, je m’attends à ce que ça arrive dans cette réunion. Je veux que cela arrive maintenant, où cette onction frappera l’Église entière du Dieu Vivant, et qu’elle se lèvera sur ses pieds comme une puissante armée en marche.

155     Les malades seront guéris par une parole, les aveugles verront, les sourds entendront, les morts seront ressuscités, et la puissance de Dieu secouera le monde par l’Église du Dieu Vivant. Nous sommes dans la préparation de cela maintenant. Je crois que cela arrivera très bientôt. Je crois que ce sera exactement de cette façon. Je crois que cela va bientôt frapper l’Église de Dieu, cela va commencer un réveil qui secouera le monde. Je le crois.

156     Le Seigneur Dieu du Ciel, qui a fait les cieux et la terre, dont je suis le serviteur, et je me tiens ici maintenant devant vous dans le Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies. Oh! il y a quelque chose ici. Mon cœur est dans une attente fiévreuse. Je ne peux même pas me reposer dans ma chambre d’hôtel. La nuit dernière, je n’ai pas pu dormir du tout. Cela ne me quitte pas. Je ne pouvais pas dormir le long de la route, je n’ai pu dormir que deux ou trois heures par nuit. Je ne peux simplement pas prendre de repos parce que je sais que quelque chose est sur le point d’arriver. Notre Dieu va agir sur la scène, aussi sûr que nous sommes ici.

157     Aussi sûr que ce qu’Il avait dit autrefois concernant le discernement dans la main, et concernant les secrets des cœurs, Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé parmi les gens. Les gens étaient là, dimanche dernier au matin, dans notre église de Jeffersonville, ou dimanche il y a une semaine maintenant, lorsque j’ai dit cela, et la famille Wright au complet était là, et en a rendu témoignage. La bénédiction n’a pas quitté cette maison, disaient-ils, ils… cela ne semblait pas être le même endroit.

158     Cette petite femme qui n’avait jamais crié de sa vie, je suppose, depuis qu’elle était bébé, vous auriez pu l’entendre crier les louanges de Dieu trois rues plus loin. Et la puissance de Dieu a… nous étions tellement saisis, et comme paralysés, que je ne pouvais rien dire. J’ai dû sortir du bâtiment, oint de la puissance de Dieu.

159     Il est Dieu! Il vit! Je sens qu’une certaine grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant. Je crois que nous devrions nous consacrer ce soir, ne le pensez-vous pas? Es-tu prête, Église de Dieu? Êtes-vous prêts pour une telle action? Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ? Avez-vous confessé toutes vos fautes? Oh, serviteurs de l’Évangile, mes précieux frères, je vous dis la vérité. Ainsi, que Dieu me soit en aide. Il sait que c’est la vérité.

160     Et nous sommes juste en train de pressentir quelque chose qui est très proche maintenant. Je ne sais pas où, quand, ni comment, mais je vous ai dit exactement la vérité de Dieu, et Dieu sait que c’est la vérité. Le Saint-Esprit est ici maintenant. La guérison, la guérison… Laissons notre âme être guérie, ce soir. Mettons-nous en forme.

161     J’ai dit à Billy de ne pas distribuer de cartes de prière, ce soir. Je ne voulais pas de ligne de prière, je désire une consécration. Je désire que cette Église s’approche si près de Dieu, je désire qu’elle soit si près de Dieu, que peut-être dans cette réunion, ici, cela éclatera au milieu de l’Église. Je vous le dis, lorsque cela arrivera, la venue du Seigneur sera imminente. Les ennemis, avec leurs bombes atomiques, arrivent comme un fleuve, mais l’Esprit de Dieu lève constamment un étendard contre lui. Et souvenez-vous, ainsi que je vous l’ai dit depuis le discernement, lorsque je prenais la main des gens, jusqu’au secret des cœurs, comme ces choses se sont à chaque fois accomplies, ainsi ceci est arrivé exactement de la façon dont cela avait été prédit. Et c’est exactement conforme aux Écritures, comme cela vous était prouvé, concernant la connaissance du secret des cœurs. Il a été démontré comment Jésus pouvait regarder les multitudes, et discerner, désignant les personnes qui avaient touché Son vêtement, etc.

162     Aussi, comment cette pluie, la pluie de l’arrière-saison, la pluie de la première et de l’arrière-saison viendraient ensemble, comme nous l’avons vu hier. Exactement. Ne crains pas, Église de Dieu! Je sais que vous avez beaucoup de confusion au milieu de vous, vous avez beaucoup de hauts et de bas, et bien d’autres choses, mais vous êtes quand même l’Église du Dieu Vivant, vous l’êtes par la grâce de Dieu.

163     Peu importe ce que vous avez fait, ou comment vous l’avez fait, Dieu vous pardonne vos péchés. Il veut une consécration.

164     Comme Balaam put dire en regardant Israël: «Ils ont fait toutes les choses les plus viles qui pouvaient se faire.» Mais il manqua de voir qu’ils étaient l’Église du Dieu Vivant. Là se trouvait ce Rocher frappé et ce serpent d’airain devant eux. Une expiation se tenait là pour eux. Et quiconque a été baptisé du Saint-Esprit, le Sang de Jésus-Christ vous purifie de tout péché. Alléluia! L’Esprit du Seigneur est ici maintenant. Je dis cela dans le Nom du Seigneur. Si quelqu’un n’y croyait pas, parlez de votre maladie à Dieu, et découvrez par vous-même. Voyez si ce n’est pas la vérité.
    [Une personne parle en langue; une autre interprète. – N.D.É.] …Amen.

165     J’ai remarqué que quelqu’un était étonné. Laissez-moi rectifier ceci. Une personne a parlé avec peu de mots, une autre a interprété avec beaucoup de mots. La femme passa de l’interprétation à la prophétie. C’est exact. Comprenez-le bien. C’est parfaitement vrai, elle a dit la vérité. Amen. Le Saint-Esprit est ici. La puissance du Dieu Vivant.

166     Malades, il n’y a pas besoin d’être malade. Vous croyez? Y a-t-il quelqu’un qui soit paralysé, affligé? Qu’en est-il de vous là-bas dans la chaise roulante? Croyez-vous? Vous croyez. Il y a un homme qui est assis, là derrière, et qui regarde vers vous, il porte une cravate rouge. L’Ange du Seigneur se tient au-dessus de cet homme. Je ne le connais pas. Pourtant il a une cataracte aux yeux. C’est vrai. Vous n’êtes pas d’ici. Vous êtes de Salt Lake City. C’est votre dernier soir ici. Vous voulez vous en retourner guéri? Levez-vous et acceptez donc votre guérison. Croyez-le. Amen.

167     «Si tu peux croire…» Ayez foi en Dieu. Vous, assis dans cette chaise roulante là-bas, vous êtes en train de mourir. La mort vous a couvert de son ombre par le cancer. Vous ne pouvez plus continuer à vivre en restant assis-là. Vous croyez au Seigneur Dieu, croyez qu’Il est au milieu de nous? Dressez-vous sur vos pieds, repoussez la chaise roulante, et rentrez chez vous.

168     Et vous ici, quelqu’un ici, c’est M. Hammond, qu’en est-il de vous? Vous croyez que le Seigneur Dieu peut vous guérir? Vous êtes là en train de prier. Croyez qu’Il va vous guérir. Si c’est cela, croyez, rentrez chez vous, soyez guéri. Alléluia!

169     Le Seigneur Dieu est au milieu de Son peuple, le croyez-vous? Levons-nous tous. Voici l’heure de la consécration divine. Si vous pouvez croire.

170     Le Seigneur Dieu demande une consécration. Il ne peut répandre cela sur nous tant que nous ne sommes pas totalement soumis à Sa volonté, à Sa puissance. Il ne peut répandre cela tant que nos cœurs ne sont pas entièrement purifiés du péché et des choses du monde, à tel point que le Saint-Esprit puisse nous diriger et nous entourer, comme Il le fait pour moi en cet instant même. Comment puis-je connaître ces choses? Ce n’est pas moi, c’est Lui qui parle. Je vous ai dit la vérité à Son sujet.

171     Il y a quelque chose de nouveau qui est en train de se répandre. Observez et voyez, c’est déjà en train d’arriver. Cela se répandra aussi sûrement que je me tiens sur cette estrade. Très bien. Soyez prêts pour cela, pour recevoir le Seigneur Dieu et de grandes bénédictions. Vous, Églises de Dieu, Église du Dieu Vivant, chacun d’entre vous, maintenant, utilisons cette soirée pour ceci, une consécration, une consécration à Dieu, où vous prendrez…

172     Vous les gens malades, oubliez votre maladie pendant que le Dieu du Ciel se tient ici. Où est-Il? Tout autour de vous, à travers vous, tout en vous, le Dieu du Ciel. Certainement. Levez vos mains, élevez vos voix, consacrez-vous au Seigneur. Seigneur Dieu, je me consacre; aide-moi dans ce nouveau ministère, Seigneur. Que Ta puissance, Ta force et Ta miséricorde m’oignent par le Saint-Esprit. Alors que Tu consacres cette église, et ces choses que j’ai dites au sujet de ces animaux que Tu as appelés à l’existence, Seigneur Dieu, prends Ton Église dans Ta puissance, sous Ta garde, et remplis-la du Saint-Esprit.

173     Oh, Seigneur, pardonne les péchés de l’Église, pardonne nos désaccords, Seigneur, et déverse d’en haut le baptême du Saint-Esprit une nouvelle fois sur Ton peuple. Accorde-le, Seigneur. Mettez vos mains en l’air. Louez-Le. Chantez de glorieuses louanges. Consacrez-vous à Lui.

174     L’homme est hors de sa chaise roulante et loue Dieu les mains en l’air. L’homme qui était dans la chaise roulante en est sorti en donnant gloire à Dieu. Alléluia! Donnez-Lui gloire, vous tous! Laissez le Saint-Esprit prendre la direction de la réunion et la conduire dans la consécration. Que chacun d’entre vous aille au fond de son cœur, extraire toute racine d’amertume, extraire tout le péché, toute l’incrédulité, tout le scepticisme, l’intellectualisme que vous aviez dans le cœur. Jetez-le dehors. Préparez-vous, le Saint-Esprit va faire de grandes choses au milieu de vous. Seigneur Dieu, écoute la prière de Tes enfants se consacrant à Toi.

175     Nous venons avec foi, nous Te croyons, Seigneur, nous Te croyons de tout notre cœur. Nous nous repentons de nos péchés. Seigneur, pardonne-moi de toutes mes fautes. Pardonne leurs fautes, à mes frères dans le ministère. Pardonne ses fautes à l’Église. Seigneur Dieu, sanctifie nos cœurs profondément avec amour, et avec puissance et consécration, que nous trouvions grâce à Tes yeux, Seigneur. Déverse Ta puissance, nous ne ferions pas quelque chose de mal. Je crois que chaque homme ici aurait fait la même chose ce soir-là, lorsqu’il fut donné de prononcer du mal sur ce garçon. Nous n’utiliserions pas Ta puissance pour de mauvaises choses, nous l’utiliserions, Seigneur, seulement pour Ta gloire, pour guérir Tes enfants malades.

176     Oh, Seigneur, envoie Ta puissance, envoie-la sur nous, Seigneur, pas pour notre volonté, mais pour la gloire de Dieu. Les païens sont déchaînés, ils disent que nous imaginons des choses vaines. Mais que le Saint-Esprit secoue de nouveau cet endroit où nous sommes tous assemblés, pour raconter ce que fait la puissance de Dieu. Accorde-le, Seigneur. Que le vent impétueux et puissant balaie complètement nos cœurs de tout péché, de toute iniquité, tous les doutes, toutes les craintes, et puisse chaque personne devenir un saint consacré devant Toi. Entends-nous, Seigneur. Puissions-nous partir d’ici, pleins d’hardiesse. Puissions-nous aller avec dans nos cœurs une paix profonde et bien établie, avec une vraie foi, qui secouera les montagnes, lorsque nous le demanderons. Accorde-le, Seigneur.

177     Bénis mes frères prédicateurs, bénis tous ceux qui sont présents, bénis les malades. Tu as guéri les malades ici. Voici des affligés dans des chaises roulantes qui se lèvent. Ceux qui ont des béquilles les jettent à terre. Les malades et les affligés brandissent leurs mains dans les airs et Te louent. Nous T’aimons, Seigneur, nous croyons en Toi, nous savons que Tu es Dieu, nous savons que toutes ces choses qu’on T’a demandées, Tu as dit, «… quand vous priez, croyez que vous obtenez ce que vous demandez, et cela vous sera donné», c’est Ta Parole, Seigneur, nous la croyons. C’est nos prières. Oh, merci Seigneur Jésus, pour Tes promesses, car elles sont toutes véritables. Elles sont oui et amen pour chacun.

178     Entends-nous, Seigneur, parle à travers nous et utilise-nous pour Ta gloire. Nous nous consacrons à Toi, nous nous dédions. Je me consacre à nouveau ici à la chaire, ce soir, Seigneur. Seigneur Dieu, éprouve-moi. S’il y a quelque mal en moi, ôte-le Seigneur. S’il y a quelque chose pour lequel Tu puisses utiliser pour aider d’avantage dans l’église, et Ton peuple, en vue d’un meilleur ministère, d’une meilleure compréhension de Dieu, me voici, Seigneur, parle, et Ton serviteur écoutera. Je T’écouterai. Seigneur, parle simplement et je ferai tout ce que Tu me diras de faire. Seigneur Dieu, puis-je avoir trouvé grâce à Tes yeux, pas pour ma propre gloire, Tu as éprouvé ça par le feu, Seigneur, mais pour venir en aide à Ton Église, à cause de Ton peuple qui est dispersé maintenant à travers le monde. Qu’ils se rassemblent comme une seule Église, comme une unité, comme un… comme une seule personne, que nous puissions nous tenir dans la puissance de Ta résurrection. Puisses-Tu déverser Ton Esprit, et Tes dons sur l’Église. Ce sera quelque chose d’extraordinaire pour le monde, Seigneur, qui fera connaître à tous les hommes ce qu’ils ont manqué. Accorde-le, Seigneur. Nous T’apportons ces prières pour que Tu répondes, croyant que Tu le feras, dans le Nom de Ton Fils Jésus-Christ. Amen.
Oui, je L’aime, oui, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Il a acquis mon salut
Dans le bois du Calvaire.
    L’aimez-vous vraiment? Levez simplement vos mains, louez-Le maintenant.
Oui, je L’aime, oui, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Il a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.

179     N’est-Il pas merveilleux? N’est-Il pas grand? Sentez-vous que le Saint-Esprit, le Sang de Christ a lavé votre cœur, l’a libéré du péché, que vous vous sentez bien maintenant? Combien ont de nouveau consacré leur vie à Dieu? Levez la main. Je me consacre à Toi, ô Seigneur. Tu es mon Dieu; mon Sauveur est Jésus-Christ. Et maintenant je me donne pleinement et complètement à Toi pour Ton service. Qu’il en soit ainsi dans votre cœur.

180     Je crois que Dieu va faire une grande chose parmi nous. Cela a déjà commencé. Et si ça commence comme ceci, qu’en sera-t-il après quelque temps. Béni soit le Nom du Seigneur! Très bien. Chantons ce bon vieux cantique de l’église avant de nous quitter, Ma foi regarde à Toi. C’est là que nous nous tenons. C’est la seule chose qui déplacera une montagne, que lorsque Dieu va vous oindre d’une foi telle qu’elle ne peut faillir. Ma foi regarde à Toi. Chantons-le maintenant avec nos yeux, nos mains, nos cœurs levés vers Dieu.
Ma foi regarde à Toi
Toi, Agneau du Calvaire, Sauveur divin
Écoute ma prière, ôte tous mes péchés
Que dès aujourd’hui je sois tout à Toi
    Inclinons nos têtes.
Quand je marche dans le sombre labyrinthe de la vie (dans les champs)
Et que la peine se répand autour de moi
Sois Toi-même mon guide
Ordonne aux ténèbres de se changer en jour
Essuie les larmes de douleur
    Et ne me laisse jamais m’éloigner de Toi.

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