Laisser Échapper La Pression

Date: 62-0622B | La durée est de: 50 minutes | La traduction: Shp
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1          ... compté parmi un groupe comme celui-ci, d’être de nouveau ici ce matin. Frère Shakarian... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Le Seigneur lui a épargné la vie. Comme nouvelle, c’était certainement affligeant pour moi de la prendre. Mais, je suis tellement heureux que les choses que nous prêchons agissent aussi parmi nous, de voir que Dieu guérit les malades et les affligés.

            Et nous avons juste quelques instants, environ deux minutes pour parler. Et ensuite, j’aimerais prier pour ceux qui nous suivent par la radio, et ceux qui sont dans le besoin.

2          Nous venons juste de quitter Southern Pines, en Caroline du Nord, où le Seigneur a accompli un grand miracle. Un soir, lorsque nous sommes arrivés ... C’était trop tard pour la petite dame qui était venue avec un bébé hydrocéphale d’obtenir une carte de prière pour entrer dans la ligne de prière. Mais elle se tenait là, derrière les rideaux, tenant ce précieux petit enfant, les larmes lui coulant sur les joues, comme seul l’amour maternel peut le faire pour un bébé. Et sa petite tête était tellement enflée que ses petits yeux étaient exorbités, et de grosses veines se dessinaient sur sa tête, à force d’avoir reçu une sorte de piqûre du médecin chaque jour pour le garder en vie pendant cette journée-là.

3          Et comme je passais là, j’ai regardé et j’ai vu cette mère qui tenait ce petit bébé, et j’ai dit à Billy, mon fils: «Ce pauvre petit enfant...»

            Et il a dit: «Et, papa, elle m’a demandé une carte de prière.» Et il a dit: «Elle–elle est venue trop tard. Je les ai toutes distribuées.»

            J’ai dit: «Bien, dis-leur tout simplement de chanter encore le cantique Crois seulement, et je vais vite descendre là prier pour le bébé.»

            Et je suis descendu, et j’ai prié pour le petit enfant, et j’ai demandé à notre Seigneur d’avoir pitié de lui. Et cette dame a ramené le petit enfant à la maison ce soir-là. Et le lendemain matin, lorsqu’elle s’est réveillée, à sa grande surprise, elle a regardé le petit enfant, et les grosses veines avaient disparu. La tête était pratiquement normale.

            Alors, elle a immédiatement couru avec le bébé chez le médecin, et le médecin était très étonné, et il a dit que cela... Il a examiné son sang, ou tout ce qu’ils devaient faire pour l’injection. «Eh bien, a-t-il dit, il n’en a plus besoin.»

4          Et cela a provoqué une grande agitation dans toute la contrée. C’était vraiment un autre témoignage pour la gloire de Dieu, de savoir qu’Il–qu’Il répond à la prière lorsque les coeurs sont sincères et veulent croire en Lui. Il n’y a pour Lui rien de trop difficile à accomplir. Et je crois qu’Il aime simplement faire cela pour Son peuple.

            Eh bien, on va me remettre un tas de requêtes, juste dans un instant, pour ceux qui ont appelé au téléphone et qui ont demandé qu’on prie pour eux. Et vous qui nous suivez par la–par la radio, j’aimerais que vous soyez prêts et que vous soyez dans l’expectative. Soyez persévérants et tenez-vous-en à la promesse de Dieu, parce que la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur Dieu le relèvera. C’est l’Ecriture.

5          Et si seulement vous pouvez vous tenir dans cette atmosphère céleste dans laquelle je me tiens ce matin, ici à la cafétéria Clifton, où il y a littéralement des centaines des gens entassés à l’intérieur, tous des croyants qui croient et qui vont se joindre à moi dans la prière, afin de prier pour vous et pour vos bien-aimés. Peu importe ce que c’est, pourquoi ne pas simplement élever cela maintenant devant Dieu, et croire que Dieu va nous exaucer et répondre à la prière?

6          Maintenant, vous devez continuer avec cette foi que vous avez au moment où vous sentez que la Présence du Seigneur est avec vous. Or, bien des gens se demandent ce qui se produit lorsqu’ils–lorsqu’il semble qu’ils sont guéris, et qu’après un certain temps ils ressentent le contraire. C’est parce que lorsque la prière est faite, et la Présence du Seigneur est avec vous, la foi augmente. Et ensuite, lorsque la foi vous quitte, eh bien, alors quelque chose vous est arrivé. Vous devez garder cette foi-là. Ne laissez jamais ce sentiment vous quitter. Souvenez-vous toujours que Dieu a répondu. C’est Sa Parole. Il ne peut pas se rétracter là-dessus. Il doit tenir Sa Parole. Et pour vous encourager, sachant que Dieu a fait la promesse...

7          Et je crois que la Bible, c’est Dieu sous forme écrite. Nous savons qu’ «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. La Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.» Et voici Ses promesses. Il nous les a données, et nous devons les chérir. Et maintenant, il n’y a qu’une seule chose qui vivifiera cette Parole; c’est le Saint-Esprit. C’est Lui qui apporte la vie à la semence. Et lorsque le... Dieu déverse Son Esprit sur la terre, comme Il l’a promis pour ces derniers jours, quelle que soit la sorte de semence que l’Esprit déverse sur... Ce sont les eaux, juste comme...

            Christ a été frappé, comme le rocher dans le désert pour un peuple qui périssait, qui se mourait, qui avait besoin d’eau, Christ a été frappé afin que l’eau de la Vie soit déversée sur eux.

            Maintenant, l’assemblée, à vous qui nous suivez par la radio, si seulement vous pouviez voir, les gens sont maintenant debout. Tenez-vous prêts maintenant pour la prière. Imposez-vous les mains les uns aux autres, posez votre main sur la radio, ou plutôt, à l’endroit où vous êtes malade, et ensuite, prions ensemble.

8          Notre Bienveillant Père céleste, alors que nous nous approchons maintenant de Ton Trône de grâce en ce Nom tout suffisant du Seigneur Jésus... Et nous venons en croyant et en déposant nos prières et notre foi sur l’autel, avec tous ceux qui sont ici, en faveur de ceux qui sont à travers le pays, qui sont malades et dans le besoin ce matin. Père céleste, c’est comme une répétition d’Actes 4. Lorsque les gens ont prié, le bâtiment où ils étaient assemblés trembla, et la puissance de Dieu descendit sur les gens.

            Que Satan libère chaque personne qui est liée, et qui nous suit par la radio ce matin, et qui écoute. Qu’il y ait un tel... un événement parmi eux, à tel point que ce sera comme le témoignage que nous venons juste de donner au sujet du petit bébé hydrocéphale. Que chaque maladie quitte les gens. Que la puissance qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, et qui nous L’a présenté vivant après deux mille ans, que cette puissance vivifie chaque malade et les guérisse. Accorde-le, Père. Nous les recommandons à Toi, maintenant, avec nos prières, avec le sacrifice de Christ qui va devant nous, au Nom du Seigneur Jésus-Christ, et pour Sa gloire. Amen.

            [Un frère conduit le cantique Crois seulement.–N.D.E.]

            Encore une fois.

            [Le frère conduit encore le cantique.]

            [Espace vide sur la bande.]

9          L’Ecriture dit qu’il y aura une pluie de la première et de l’arrière-saison. Eh bien, maintenant, le terme hébreu (je n’arrive pas à prononcer cela maintenant), mais «la première pluie» signifie «la mise en terre de la semence». Voyez-vous? La semence est donc plantée maintenant, et elle est en train d’être plantée à travers toutes ces organisations.

            Maintenant, lorsque l’Esprit se met à descendre dans cette glorieuse portion, Il se reproduira selon Son espèce. Alors, prions que le–le Saint-Esprit plante les Semences dans toutes ces organisations, et lorsque la grande pluie viendra qu’une moisson en sorte.

10        Prions. Notre Père céleste, nos coeurs sont émus ce matin d’une vive émotion à cause de cette occasion de voir les gens entrer en cette heure, où les Lumières du soir commencent à briller. Que la glorieuse puissance de Dieu descende dans cette organisation des Adventistes du Septième jour. Depuis les conducteurs jusqu’à la plus petite église, que le Saint-Esprit se déverse sur eux, Seigneur. Puissent-ils recevoir à travers le pays une Pentecôte et une grande moisson d’âmes pour le Royaume de Dieu. Accorde-le, Seigneur, à travers le monde. Oins ces gens... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] [Un parler en langues et une interprétation sont donnés.] [Espace vide sur la bande.] [Un frère joue en solo L’hymne de bataille de la république avec une trompette. Un frère chante en solo Je ne décevrai pas le Seigneur. Et Que Tu es grand, suivi par un duo d’harmonica.]

11        Merci. Je ne sais quoi dire. Les mots me manquent tout simplement. J’en ai tellement entendu que je suis tout simplement comblé. N’est-ce pas merveilleux? Combien notre Seigneur... C’est juste... Je suis très heureux. Je crois que je me suis senti conduit à venir ici ce matin. C’est tellement bon d’être ici, d’être assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ.

            Nous sommes si reconnaissants d’écouter... (de frère Harold. Je n’arrive pas à prononcer son nom, alors, je dois simplement l’appeler Harold.) d’entendre comment le Seigneur l’a conduit dans ce merveilleux endroit, et ce qu’ils accomplissent.

            Je dirais certainement, en rapport avec cela, que lorsque vous allez dans d’autres pays, vers ces gens qui sont là-bas, il faut un message de Pentecôte pour secouer ces gens-là. Voyez-vous? Ils–ils ont toute la théologie, et tous les–les traités, et ainsi de suite. Mais il leur faut voir Dieu en action. C’est ce qui les attire. En un seul appel à l’autel à Durban, lors de mes dernières réunions là-bas, nous avons compté trente mille personnes, de purs païens, qui sont venues à Christ en une seule fois (Voyez-vous?), parce qu’ils avaient vu quelque chose qu’ils pouvaient palper.

12        J’aimerais dire cela, concernant ce–le grand missionnaire de l’Inde, Hudson Taylor. Un–un jeune Chinois est allé vers lui un matin et a dit: «Docteur Taylor, a-t-il dit, j’ai simplement reçu Christ dans mon coeur, et mon âme est enflammée de l’Esprit de Dieu qui est en moi.» Il a dit: «Devrais-je étudier... A quelle école devrais-je aller pour étudier et décrocher mon baccalauréat, et tout?»

            Monsieur Taylor a dit: «N’attends pas que la chandelle soit à moitié consumée pour montrer la lumière.»

            C’est juste. C’est ce que je pense aussi. Lorsque... C’est ça le problème. Les gens attendent, et on les fait entrer dans ces séminaires, et on fait sortir d’eux tout ce que Dieu a placé en eux. Voyez-vous?

            Je–je pense, partez aussitôt que la chandelle est allumée. Si vous n’en savez pas davantage, dites-leur comment elle s’est allumée. C’est tout ce qu’ils doivent savoir. Dites-leur tout simplement–simplement comment elle s’est allumée, et laissez-les s’enflammer. Le reste ira de soi. Juste... allez tout simplement. Dites-leur comment la chandelle s’est allumée, et laissez-les s’allumer, et ils en parleront à quelqu’un d’autre. Et c’est maintenant le moment d’allumer la chandelle. C’est vrai, c’est juste. Eh bien, je serais assez fou pour traînailler avant d’aller prêcher une chose comme cela. Vous savez cela.

13        C’est comme lorsque je me trouvais ici une fois dans une excellente université, et quelqu’un a dit: «Frère Branham, vous avez écrit quelques livres. J’aimerais vous conférer un diplôme de docteur.»

            J’ai dit: «Je suis trop avisé pour accepter cela.»

            Il a dit: «Pourquoi pensez-vous cela?»

            J’ai dit: «Les gens connaissent mon vieux parler du Kentucky; ‘les his’, ‘les hain’t’, les ‘tote’ et... Avec un tel parler, et dire que je suis un docteur? Les gens ont assez de bon sens pour ne pas croire cela. Je suis donc trop avisé pour faire cela.» Donc, nous connaissons nos capacités.

            Mais c’est bon d’être ici, au milieu de ce merveilleux groupe. Et juste alors que j’écoutais les–les cloches de joie sonner dans chaque coeur, un petit passage de l’Ecriture m’est venu à l’esprit, que je pourrais juste utiliser, je dirais, pendant quelques quinze minutes ou un peu plus comme cela, frère. Il... je me sens certainement petit, et je présente mes excuses à frère Harold. Je suis arrivé ici ce matin juste au moment où il devait prêcher, et ensuite... parmi les gens. Et puis, on m’a appelé à monter ici. Je me sens embarrassé, et je présente mes excuses à frère Harold, je... [Frère Harold dit: «Puis-je dire juste une chose en rapport avec cela?»–N.D.E.] Oui, vous pouvez dire quelque chose. [Frère Harold s’adresse à l’assistance.]

14        L’humilité, c’est la voie vers le succès. C’est juste. Je vous invite à venir à la réunion de ce soir, au... J’ai appelé cela le Cow Palace, et j’ai embrouillé tout le monde. On m’a dit une fois que c’était le Cow Palace, et j’ai découvert que cela se trouve ici, à San Francisco. [Quelqu’un dit: «Great Western Fairgrounds.»] Great Western Fairgrounds. Et nous aurons des moments glorieux là-bas, avec un groupe de frères. Nous sommes juste comme, eh bien, comme une petite photo que j’ai vue une fois.

15        J’étais là-haut dans le Nord-Ouest en train de pêcher, et j’avais amené une ligne pour la pêche à la truite (Beaucoup d’entre vous les frères ici, vous êtes des pêcheurs), et je portais sur mon dos une petite tente à deux places. Et j’étais très loin, là-haut dans les montagnes. Et j’avais une petite tente à deux places et quelques matériels, vous savez. Et je faisais la pêche à la truite. Et j’en avais attrapé assez pour manger. Et ensuite, j’avais simplement libéré les autres. Et j’aime tout simplement pêcher ceux qui sont dans les petits ruisseaux.

            Et derrière moi, il y avait des saules d’élan qui retenaient constamment ma ligne. Un matin, je me suis dit: «Eh bien, je vais descendre chercher une–ma petite hache pour couper tous ces saules d’élan, pour éviter que ma petite mouche artificielle soit retenue dans les–dans les saules.»

16        Et alors, j’ai quitté la tente, et je suis descendu, et j’ai coupé cela; et j’avais ma petite hache, j’ai attrapé mes poissons, et je suis revenu. Et une vieille mère ourse et ses oursons étaient entrés dans ma tente, et ils l’avaient complètement mise en pièces.

            Et alors, un ours est juste comme... Vous avez entendu parler de l’ours qu’on avait enfermé dans une vitrine. Le problème n’est pas ce qu’ils détruisent... ce n’est pas ce qu’ils mangent, mais plutôt ce qu’ils détruisent. J’avais un petit tuyau de poêle, elle a tout simplement mis cela en pièces juste pour entendre cela faire du bruit. Et alors, j’ai remarqué... Et je–j’aime vraiment... Eh bien, y a-t-il ici quelqu’un qui vient du Kentucky? J’aime les flapjacks [Crêpes–N.D.T.], vous savez. On... Ici vous les appelez «pancakes», je crois. Et alors, je–j’aime verser de la mélasse dessus. Et–et je–je–je ne suis pas... je ne les asperge pas, je les baptise. Alors, j’aime vraiment en déverser dessus, vous savez, alors j’ai dû... beaucoup–beaucoup de mélasse.

17        Et–et ce qui est étrange, lorsque je me suis approché, la vieille mère ourse a fui de l’autre côté et a appelé ses oursons d’un cri tendre, et un ourson a fui avec elle. L’autre petit ourson est tout simplement resté là, il avait le dos tourné vers moi. C’était un tout petit gars, et c’était au printemps. Je me suis bien gardé de m’approcher tout près de ce petit ourson, parce que la mère pouvait me griffer. Alors je... Et cette dernière a continué à l’appeler d’un cri tendre. Et je me suis demandé: «Qu’est-ce qu’il a, ce petit ourson?»

            Et j’ai regardé de côté, il avait sa tête toute penchée comme ceci, vous savez. Tantôt, il levait sa patte, tantôt, il la baissait. Et je me suis dit: «Qu’est-ce qu’il a?» J’ai fait un détour, sans jamais perdre de vue un certain arbre, afin de pouvoir y grimper avant que la mère ne puisse me charger. J’ai fait un détour, et ce petit ourson s’était emparé de mon seau de mélasse, et il en avait ôté le–son–le couvercle. Et naturellement, il ne savait pas comment boire cela; et il plongeait tout simplement sa patte là-dedans comme ceci, et ramenait cela sur son visage et léchait comme ceci. Et ils aiment ce qui est sucré, et il était couvert de mélasse de la tête jusqu’au bas des pattes. Et il léchait cela.

18        Et j’ai crié: «Sors de là!» Et il n’a prêté aucune attention à moi. Et sa mère l’appelait; il ne prêtait toujours aucune attention à moi. Je me suis dit: «Eh bien, il a trouvé quelque chose de très bon.» Alors, lorsqu’il s’est retourné, il n’arrivait pas à ouvrir ses yeux, tellement ils étaient collés, étant pleins de mélasse, vous savez: la petite créature offrait le plus drôle des spectacles.

            Je me suis dit: «Oui, il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le champ. Ça, c’est certain.» Je me suis dit: «C’est exactement comme une véritable réunion de Pentecôte à l’ancienne mode, comme celle de ce matin»; et nous plongeons nos mains dans la mélasse aussi profondément que possible, et nous léchons cela.

            Vous savez, en fait, lorsqu’il a finalement laissé tomber le seau et qu’il a couru vers les autres qui avaient peur de s’approcher là pour s’en emparer, ceux-ci l’ont léché, ils se sont mis à lécher la mélasse dont il était couvert.

            Alors, c’est à peu près ce que nous sommes en train de faire ce matin, nous léchons la mélasse de ces témoignages.

19        J’ai apprécié le témoignage de soeur Shakarian. Et ce petit Stevie, comment il a grandi ici. J’avais l’habitude de lui donner une tape sur la tête, et maintenant, il peut m’en donner une sur la tête. Oh! la la! il a grandi, et il est devenu un très bon garçon, et il a suivi sa... Ce n’est pas étonnant, il est issu d’une bonne famille, il y a quelque chose derrière. Je vois frère Demos après tout ceci, et frère Williams, et oh! tant d’autres qui sont ici. Je ne sais tout simplement pas comment le dire, mais je suis reconnaissant d’être ici, pour ces bons moments de communion. Et ce genre d’endroit, c’est juste comme le Ciel pour moi, nous nous asseyons tout simplement comme ceci et nous éprouvons une grande joie. Maintenant, comme nous nous sommes réjouis... Quelque chose m’est venu à la pensée il y a quelques instants, une Ecriture. Et juste avant que nous abordions cette Ecriture, nous pouvons prier, juste un instant.

20        Ô Dieu, notre Bienveillant Père, nous venons dans Ta Présence maintenant au moyen de la grâce, en vertu de l’invitation de notre Seigneur qui dit: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Nous sommes certains que cela nous sera accordé. Nous Te sommes reconnaissants pour ce rassemblement aujourd’hui dans cette chambre haute. Oh! si seulement ce monde aveugle pouvait voir et éprouver cette joie, chaque ivrogne quitterait la rue et viendrait, ô Dieu, si seulement ils savaient ce que signifie la vraie joie! Et ils essaient de prendre de l’alcool et de boire, et plusieurs s’étalent sur les plages, restent dans des boîtes de nuits, essayant de substituer quelque chose à cette grande joie que Dieu leur a donné à recevoir sur cette terre. Ô Dieu, je prie qu’il y ait une lumière qui parte d’ici aujourd’hui, une lumière qui amènera beaucoup de gens à cette connaissance salvatrice; et que la joie de Dieu soit dans leurs coeurs.

            Merci, Père. Alors que je vais citer ces quelques paroles, bénis-les pour la réussite du service. Au Nom de Jésus. Amen.

21        Dans le Livre d’Esaïe, j’aimerais juste citer un verset pour un–juste pour quelques minutes. Esaïe 32.2:

            Et le–le nom de l’Eternel est une tour forte. Il est un rocher dans une terre altérée, un abri dans la tempête.

            J’aimerais centrer ma pensée sur ça: Le Rocher dans une terre altérée. Et je... En voyant ce groupe de gens, cela me rappelle plutôt quelque chose. En fait, j’aimerais déclarer ceci, ou intituler ce texte comme ceci: Laisser échapper la pression. Je pense que c’est ce qui s’est produit ce matin.

            Vous savez, le monde est sous pression. Tout va à une allure vertigineuse, et les gens ne savent pas où ils vont. Ils descendent la rue à quatre-vingt-dix miles à l’heure [144 km/h], pour s’arrêter dans une buvette et boire pendant deux heures avant de retourner chez eux. Et ils semblent vraiment être sous une grande pression: tout le monde est irascible, tout le monde se pousse et se bouscule. Et je–je me demande tout simplement quel remède il faut.

22        Ensuite, je me souviens qu’il y a quelques jours, notre pasteur... Je venais d’arriver, et j’étais en retard à cause des visites, et les gens s’étaient rassemblés, vous savez, les gens qui venaient de plusieurs nations se trouvaient là, et ils restaient dans les hôtels, dans les motels et tout le reste, attendant. Et alors, le pasteur était épuisé. Il ne pouvait pas effectuer certaines de ses visites, parmi lesquelles il y avait des cas urgents. Alors, je me suis occupé de quelques-unes des visites qu’il devait effectuer, et je suis allé voir quelques personnes à–à–à l’hôpital municipal.

            Et le–la chambre 331, je crois, c’était cela le numéro. J’étais allé voir une femme qui allait subir une–une opération. Et je me suis rendu au numéro 331, et la femme en question n’y était pas. Alors, je suis remonté, et une infirmière se tenait là, tapant du pied. Et j’ai dit: «Bonjour.» J’ai dit: «Pouvez-vous me dire où se trouve mademoiselle Unetelle?» J’ai dit: «Elle est censée être dans la chambre 331.»Elle a dit: «Eh bien, si elle est censée se trouver dans la chambre 331, elle y est.»

            Je me suis dit: «Oh! la la!» J’ai dit: «Oui, madame. Merci.»

            Je suis de nouveau retourné au 331, et on m’a dit: «Eh bien, peut-être que c’est au 332, de l’autre côté du hall.»

            Ils ont dit: «Non. Elle n’est pas ici. Il se pourrait que ce soit au 231.» Alors, j’ai descendu l’escalier, et il y avait là un petit médecin assis là au bureau, un petit homme. C’est le premier homme que j’aie rencontré, qui était autant large qu’il était grand de taille. Donc, il était assis là au standard, et je suis passé à côté, et j’ai dit: «Salut.» Il m’a simplement regardé d’un air un peu étrange, et je me suis dit: «Non, non, je n’aimerais pas lui demander.»

23        Alors, je suis descendu dans une salle, et il y avait là une dame qui sortait de la salle d’opération (une dame portant un masque au visage) et–et l’infirmière était là au rez-de-chaussée. Elle est allée à la réception, et j’ai dit: «Madame, je suis un peu embrouillé.» J’ai dit: «Je suis monté là-haut voir une dame au numéro 331, elle n’y est pas. Et je n’arrive pas à trouver... On m’a dit qu’elle se trouve peut-être au–au 231.»

            Elle a dit: «Eh bien, alors, cherchez au numéro 231.»

            J’ai dit: «Bien, merci.» Oh! la la!

            Je n’arrivais pas à trouver la salle 231. Alors, je suis un peu descendu au hall. Le petit médecin s’avançait, tenant en main son stéthoscope, il faisait tournoyer cela comme ceci. J’ai dit: «Bonsoir, monsieur.» J’ai dit: «Je cherche le numéro 231. Pouvez-vous me l’indiquer?»

            Il a dit: «Allez dans ce sens, puis dans l’autre sens.»

            J’ai dit: «Merci pour le renseignement.» Qu’est-ce que c’est?

            Je suis retourné, et il y avait là une autre dame assise à un bureau, et elle me paraissait plutôt calme; alors j’ai dit: «Madame, pouvez-vous me donner un renseignement?» Je lui ai raconté mon histoire. J’ai dit: «Je suis un peu embrouillé. Je suis un prédicateur. Je suis ici pour une visite.» Elle a dit: «Un instant, monsieur.» Elle est allée là-bas, elle a regardé dans le registre, elle a dit: «Oui, allez juste là au coin. Elle–et elle est au 241.»

            Alors je me suis dit: «Eh bien, Dieu soit loué! voilà quelqu’un qui avait laissé échapper la pression.»

24        Voyez-vous, c’est juste une pression qui est accumulée. C’est l’âge dans lequel nous vivons: un âge des névrosés, où les gens ne savent quoi faire, ni où ils vont. Et les médecins n’ont pas la réponse à cela, car les psychiatres eux-mêmes se font soigner par des psychiatres. Alors, ils n’ont pas la réponse.

            Mais il y a certainement une réponse quelque part. Nous pouvons traiter de cela pendant des heures et des heures. Mais je me disais que c’est Dieu qui a la réponse. Si les gens pouvaient simplement s’asseoir dans un endroit comme celui-ci, et faire échapper la pression (voyez-vous?), avec les gens qui sont–qui sont entrés dans l’éternité. Ce n’est pas que nous y entrerons; nous y sommes déjà entrés. C’est juste.

25        Je prêchais l’autre soir... Je ne dis rien qui vaille quelque chose, mais parfois le Seigneur me donne quelque chose. Et lorsque je dis cela, je crois que c’est profond, parce que c’est Lui qui me le donne. Et je pensais que (J’en ai parlé au cours d’une réunion l’autre soir.) je disais que les enfants de Dieu étaient une fois des esclaves, ils n’avaient rien à manger et ils vivaient dans des conditions misérables dans lesquelles ils se trouvaient. Et du désert vint un prophète, et il leur a parlé d’un pays où coulait le lait et le miel.

26        Et alors, ils n’avaient jamais été dans ce pays-là. Ils n’en savaient rien, toutefois, ils ont suivi ce prophète. Finalement, ils arrivèrent à Kadès Barnéa. Et là, Josué, le grand guerrier (ce qui signifie Jéhovah Sauveur) traversa le Jourdain et ramena la preuve que ce pays-là existait; là-bas un l’homme pouvait vivre en paix, élever sa famille, ses enfants, et former une nation, et Dieu allait les bénir. Et il ramena la preuve que Dieu n’avait pas menti au peuple, témoignant que ce pays là existait bel et bien. Et c’était un bon pays, où coulait le lait et le miel. Ils ramenèrent une grappe de raisins que transportaient deux hommes.

            Ensuite, après quelque temps, l’homme devait mourir. Bien sûr, après qu’il avait vécu et élevé ses enfants, il devait faire face à la tombe. Finalement, ce glorieux pays était devenu un... Tous les flancs des collines (ou plutôt, beaucoup de flancs des collines, devrais-je dire) étaient devenus des cimetières, et leurs bien-aimés reposaient dans ces tombes.

27        Puis, une fois, vint un autre grand guerrier: Jésus de Nazareth, Jéhovah fait chair, habitant parmi nous. Il est descendu et nous a dit: «Il y a plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père.» Bien que vous ayez un pays, où vous pouvez vous construire des maisons, élever vos enfants, faire vos cultures et... Mais il existe un Pays où l’homme ne meurt pas, où vous n’avez pas à vieillir et à mourir. Il était le Josué dans notre–pour nous, et Il est arrivé à Son Kadès Barnéa, le trône du jugement; en fait, Kadès Barnéa était le trône du jugement. Et là, Kadès Barnéa pour Lui, c’était le Calvaire, là où Il a porté tous nos péchés.

28        Et ensuite, Il a traversé ce que nous appelons le Jourdain (la mort), et le matin de Pâques Il est revenu, nous ramenant la preuve que l’homme peut vivre après la mort. Ensuite, Il a aussi rapporté une grappe de raisins, et Il leur a dit d’attendre là-haut jusqu’au jour de la Pentecôte. Ils en ont tous pris une bouchée et ont reçu la–la preuve que l’homme est–est–peut de nouveau vivre, et nous vivons de nouveau. Nous sommes ressuscités des oeuvres de la mort à une nouvelle Vie; et maintenant, nous sommes déjà assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, nous sommes déjà dans l’éternité, parce que nous sommes devenus une partie de Sa Vie, la Vie Eternelle. Et la Vie Eternelle, c’est la Vie de Dieu–de Dieu; en effet, nous sommes des fils et des filles de Dieu. Tout ce qui a un commencement a une fin. Ainsi donc, les choses qui n’ont pas eu de commencement sont celles qui n’ont pas de fin; et ça, c’est seulement Dieu. Nous devenons donc une partie de Sa Vie.

29        Pensez-y. Dieu, au jour de la Pentecôte, cette Colonne de Feu s’était divisée et des langues de feu se sont posées sur chacun d’eux, Dieu s’était séparé en–s’était divisé, parmi Son peuple. Nous devenons la Vie même de Dieu en nous. Alors, nous sommes morts aux choses du monde, et nous sommes ressuscités avec Christ, et nous sommes assis dans les lieux célestes, regardant en arrière d’où nous sommes venus. C’est suffisant pour que nous puisions y penser.

            Et cela laisse échapper la pression, cela ôte la pression lorsque nous reconnaissons la position que nous occupons maintenant en Christ, en recevant le Saint-Esprit–la Vie propre de Dieu (le mot grec Zoe qui signifie la Vie propre de Dieu) demeurant en vous. Et vous ne pouvez pas mourir, pas plus que Dieu ne peut mourir. Nous sommes éternels avec l’Eternel (Amen.), attendant ce glorieux moment de la rédemption du corps.

            Et nous sommes déjà morts, et nos vies sont cachées en Dieu à travers Christ et scellées par le Saint-Esprit. Le diable est complètement hors du tableau. Et lorsque nous nous asseyons comme ceci dans les lieux célestes avec Christ, en Lui, alors nous pouvons certainement laisser échapper la pression.

30        Je prends par exemple cette nuit mémorable là en Egypte (à laquelle nous pensons tous, cette nuit mémorable de la Pâques), lorsque toute l’Egypte était dans la désolation. Chacun courait de maison en maison, et les hurlements se faisaient entendre partout. Mais Israël pouvait rester tout aussi calme que possible au milieu de cette détresse. Il n’avait qu’une seule chose à faire: appliquer le sang sur le linteau, et il y aurait... vous pouviez vous reposer tranquillement. Et si Israël pouvait regarder sur le montant de la porte, où le sang était appliqué, et se rendre compte que la mort allait passer par-dessus (c’était le Sang de l’Agneau en préfiguration), à combien plus forte raison pouvons-nous avoir de l’assurance lorsque Dieu...

31        Ce n’est pas pour parler contre mes frères baptistes. C’est comme un frère venait de dire, ils ont dit: «Nous avons reçu le Saint-Esprit lorsque nous avons cru.» Paul a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

            Et un remarquable frère baptiste m’a rencontré il n’y a pas longtemps, il m’a dit, il a dit: «Frère Branham, pour un baptiste que vous êtes, a-t-il dit, ce–c’est incroyable de vous entendre dire que nous ne recevons pas le Saint-Esprit lorsque nous croyons.» Il a dit: «Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.»

            J’ai dit: «Et Dieu lui donna le sceau comme confirmation. Il avait agréé sa foi, lorsqu’Il lui a donné le sceau de la circoncision. Donc, maintenant la circoncision c’est le Saint-Esprit. Il circoncit notre coeur, et nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie. Nous sommes ressuscités avec Christ dans la résurrection.» J’ai dit: «Eh bien, lorsque nous comprenons cela, nous regardons en arrière dans nos vies et nous voyons ce que nous étions.»

32        S’il y a des gens de couleur ici (permettez cette expression), mais la dame de couleur, qui avait donné le témoignage à la convention une fois, a dit (elle s’est levée et a donné son témoignage), elle a dit: «Eh bien, j’aimerais dire ceci, a-t-elle dit, je–je ne suis ne pas ce que je devrais être, et je ne suis pas ce que je voudrais être. Et puis encore, je sais que je ne suis plus ce que j’étais.» Alors c’était–c’était la chose.

            Donc, nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie, parce que nous sommes vivants. Nous ne sommes plus ce que nous étions. Oh! c’est merveilleux de savoir que la pression peut être libérée. C’est tout. «Le Nom de l’Eternel est une tour forte; et le juste s’y réfugie. Et Il est un rocher dans une terre altérée», un rocher dans une terre altérée.

33        Je lisais une fois au sujet d’un grand aigle. J’ai prêché une fois dans une convention sur l’aigle; en effet, le seul moyen que je connaisse pour prêcher, c’est d’observer la nature. Et Dieu vit dans la nature. Quand on observe l’aigle, en voyant ses traits... et là au temple par ici, j’ai prêché sur L’Agneau et la Colombe, la nature de ces... Et voyez-vous, à travers toutes ces choses, c’est Dieu qui nous parle.

            Et il y a un seul type d’aigle (Il en existe quarante espèces différentes.); ce nom signifie «celui qui déchire avec le bec». Et l’aigle, lorsqu’il devient vieux, une croûte se forme sur sa tête. Et il vieillit, il devient presque aveugle, il n’arrive presque plus à se déplacer.

34        Finalement, lorsqu’il s’affaiblit et que toutes ses plumes deviennent branlantes, de sorte qu’il n’arrive plus à voler très haut, alors il va jusque–il monte très haut dans les montagnes jusqu’à ce qu’il trouve un certain rocher. Là il se pose donc sur ce rocher. Ce qu’il doit faire, c’est cogner sa tête contre ce rocher jusqu’à ce que toute cette croûte se détache. Et on dit qu’il continuera à cogner sa tête jusqu’à ce que cela va saigner. Il va presque s’exténuer à force d’y cogner la tête. Il va revenir s’y cogner de nouveau jusqu’à ce que toute la croûte soit partie. Lorsque toute cette croûte-là se détache de sa tête, bien qu’il saigne et qu’il est blessé, il a l’assurance. Il va se relever et s’envoler avec les vieilles plumes qu’il a en poussant un cri. Il laisse échapper la pression. Pourquoi? Il sait qu’aussitôt que toute cette croûte s’est détachée, il va renouveler sa vie. Il se renouvelle. La nouvelle vie vient certainement lorsque toute la croûte disparaît.

35        Et lorsque je pense ce que... combien notre Dieu est glorieux pour se soucier de Son aigle, pour donner à cet aigle un moyen de renouveler sa vie lorsqu’il devient vieux... La seule chose qu’il a à faire c’est de cogner sa tête pour enlever cette croûte. Et c’est une chose merveilleuse.

            Mais oh! je connais un autre Rocher contre lequel l’homme peut se cogner pour enlever la croûte du monde, jusqu’à ce que toute l’incrédulité tombe, tout ombre et toute chaîne tombent, jusqu’à ce que le monde sorte complètement de lui, et toute l’incrédulité, tout l’orgueil et toute la raideur sortent de lui à force de se cogner, alors, la nouvelle vie doit venir sûrement. Alors, vous pouvez laisser échapper la vapeur et commencer tout simplement à vous réjouir, parce que la nouvelle vie doit sûrement venir.

            Aussi longtemps que vous pouvez faire sortir l’incrédulité de vous en cognant, ôter ces choses; n’adoptez pas un certain dogme, un certain credo ou quelque chose que l’homme a inventé, mais acceptez simplement la pure Parole de Dieu, croyez-La et restez là jusqu’à ce qu’Elle devienne une réalité pour vous. Je vous assure, la nouvelle naissance est en route. C’est exact. Nous pourrons alors laisser échapper la pression, parce que la nouvelle naissance est en route.

36        Je prêchais une fois là-haut dans les montagnes du Kentucky, et j’avais fait un–un appel à l’autel. Et un malabar était venu là, il voulait me jeter hors de l’estrade. C’était pendant la moisson du maïs, et il... la jambe de son pantalon était déchirée, et il avait un clou là-dedans. Il allait monter sur l’estrade pour jeter ce saint exalté de petit prédicateur hors de l’estrade. Alors on m’a dit qu’il venait. Et lorsqu’il est arrivé à la porte (il y avait là quatre ou cinq grands gaillards, les bras croisés comme ceci), je continuais tout simplement de prêcher. Et il a attendu un peu trop longtemps. Il ne pouvait pas directement atteindre l’autel. Il s’est effondré au milieu de la salle et il s’est mis à lever les mains en l’air, en criant: «Ô Dieu, aie pitié de moi, un pécheur», implorant à l’autel.

37        Et ensuite, lorsque le Saint-Esprit est descendu et a révélé et lui a dit ce qu’il avait fait, alors qu’il se tenait là... Voilà ce qui l’a neutralisé. Alors qu’il se tenait là, et qu’il lui a été dit qu’il courait avec cette autre femme (et sa femme était assise là, avec deux enfants), cela l’a confondu, l’acte même qu’il avait commis. Il a compris qu’il fallait plus qu’un homme pour faire cela. Il fallait Dieu pour faire une chose pareille. Et il a poussé un cri en venant à l’autel, il criait: «Aie pitié de moi, ô Dieu. Je suis un pécheur.»

38        Le lendemain, il est revenu, il a dit: «Frère Branham, j’ai fait un songe hier soir, où j’étais devenu un lapin me tenant là dans le champ.» Il a dit: «Un grand chien de meute me pourchassait.» Et il a dit: «Et j’ai détalé de toutes mes forces. Et je ne savais où aller.» Il a dit: «Et j’ai regardé sur la montagne, il y avait là un grand rocher ayant une ouverture.» Il a dit: «Je me suis dit que si jamais je peux atteindre ce rocher, je pourrais vraiment laisser échapper la pression.» Il a dit: «Le chien de meute était tellement proche que je pouvais sentir son souffle sur mes talons.» Il a dit: «Mais lorsque je suis entré à l’intérieur, je me suis assis et j’ai laissé échapper la pression.»

            C’est une bonne chose qu’il faut faire. Il existe un Rocher où nous pouvons trouver... Il est un Rocher dans une terre altérée, c’est là où nous pouvons nous asseoir et laisser échapper la pression.

39        Et maintenant, mes amis, il est 11 heures, je sais que nous sommes censés partir maintenant. Et je suis très heureux d’être ici ce matin, ayant laissé échapper toute la pression, et de me tenir parmi des gens comme ceux-ci. Que le Seigneur vous bénisse très–très abondamment, et priez pour moi. Que Dieu vous bénisse. [Un frère s’adresse à l’assemblée.–N.D.E.] Amen. C’est très...?... [Espace vide sur la bande].

40        Vous avez tous compris que tout récemment j’ai failli me faire tuer. Vous–vous l’avez appris, au sujet d’un fusil qui avait explosé, un des... Monsieur Weatherby, par ici avait alésé un fusil. C’était un fusil qui était réalésé, et c’était un fusil Winchester. J’ai toujours désiré avoir un Weatherby Magnum, parce que je fais la chasse. C’est le seul exutoire que je possède. Et frère Art Wilson avait donné à mon fils un fusil modèle 270, excusez-moi, c’était un Roberts modèle 257. Et Billy est gaucher, il ne pouvait donc pas se servir de ce fusil, parce que c’était un fusil à culasse mobile, modèle 70, vous les frères qui faites la chasse... Et c’est–c’était mon...

41        Vous savez, ma mère, qui est allée au Ciel il y a quelques semaines, était une demi-Indienne; et j’aime tout simplement la nature. Et c’est là où je vais faire la chasse.

            Et je–je ne suis jamais arrivé à... J’ai des amis qui auraient bien voulu m’acheter un fusil Weatherby. C’est vrai. J’en ai. Mais je ne voulais pas laisser un ami m’acheter un fusil Weatherby, et mettre autant d’argent dans cela, alors que j’ai des amis qui sont des missionnaires et qui n’ont pas des chaussures à porter. Je ne pouvais pas faire cela. Non, je ne pouvais tout simplement pas le faire.

            Alors, un frère a dit: «Je vais faire aléser ce fusil pour toi, Billy, et ça marchera.»

42        Monsieur Weatherby l’avait alésé. Lorsque je l’ai récupéré, j’ai introduit une cartouche dedans, et je l’ai levé pour tirer comme cela, et cela m’a explosé au visage. Cela a projeté le canon à 50 mètres devant moi et la monture de ce côté. Et le–tout ce que je pouvais voir, c’était un feu rouge qui montait aussi haut que ce plafond comme cela, et le sang giclait et se rependait partout. Et je me suis relevé tranquillement. Je pensais que j’étais mort. Et c’était vraiment effroyable.

43        J’en ai tiré un petit–un petit message. Voyez, ce fusil, pour commencer, n’était pas un Weatherby. Si dès le départ cela avait été un Weatherby, ça aurait marché, parce que l’acier aurait supporté la pression. Cela a–ça a cédé à la pression qui s’était accumulée. Monsieur Weatherby a été très gentil. Il est venu chercher le fusil. Il n’arrivait pas à comprendre ce qui s’était passé, et je pensais que c’était la chambre à munitions qui avait causé cela.

            Maintenant, (voyez-vous?) si ce fusil avait été un Weatherby, dès le départ, il n’aurait jamais explosé.

44        Et maintenant écoutez, mes amis, laissez-moi vous dire ceci: Lorsque vous sortez, professant le christianisme, ne prenez pas juste une idée de reconversion. Vous allez exploser tôt ou tard. N’essayez pas d’imiter quelqu’un d’autre. Ecoutez. N’essayez pas de faire semblant, d’adhérer à une église, ou de chanter des cantiques. Vous devez naître de nouveau et commencer dès le commencement. Alors, cela supportera la pression aussi longtemps que vous contiendrez cela pour que cela n’explose pas. Que Dieu vous bénisse. Et je suis reconnaissant du fait que, vous tous, vous allez prier pour moi maintenant. Dieu...

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