Une Robe D'Occasion

Date: 56-1206 | La durée est de: 1 heure et 52 minutes | La traduction: Shp
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1          Restez juste debout un instant. Notre Père céleste, nous Te remercions du privilège que nous avons d’être assemblés encore une soirée de ce côté-ci de la Venue du Seigneur. Et puissions-nous vivre et agir ce soir, faire et accepter juste comme nous le ferions si c’était la dernière soirée.

            Accorde-le, Seigneur. S’il y en a ici qui ne Te connaissent pas par le pardon de leurs péchés, dont la vie n’est pas jusqu’à présent remplie par le béni Saint-Esprit, puisse cette soirée être celle où ils Le recevront. Accorde-le, Seigneur.

            Et qu’aussi chaque malade et chaque affligé soit guéri de ses afflictions ce soir, et manifeste Ta main puissante pour guérir les malades et sauver les perdus. Accorde-le, Seigneur, car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé. Amen. Assoyez-vous.

2          Je suis très content du privilège que j’ai d’être de retour dans l’église une fois de plus ce soir. Je crois que quelqu’un a dit une fois : « Je suis dans la joie quand on me dit : ‘Allons à la Maison de l’Eternel.’ » Et ceci est un privilège qui est.-.qui. est rare pour nous tous, de nous assembler pour servir le Seigneur Jésus.

            Et maintenant, je pense que le technicien chargé de ceci peut… Je peux, j’espère que ma voix ne porte pas trop haut. Arrivez-vous à très bien m’entendre ? Et… N’arrivez-vous pas à m’entendre là-bas ? Voudriez-vous relever cela juste un tout petit peu, le chargé de–de la technique, le bout de ces micros, s’il vous plaît ?

            Je ne parle pas trop haut, et je pense donc qu’il est plutôt difficile d’entendre parfois. Maintenant, ça va mieux ? Arrivez-vous à très bien entendre cela maintenant ? C’est bien. Là-haut au balcon, ça va ? Eh bien, c’est bien. D’accord.

3          Maintenant, notre ami, frère Mattsson Boze, parlait cet après-midi, et–et sur la route ce soir, on m’a annoncé qu’il avait eu un message merveilleux. Ainsi, vous qui étiez ici, vous avez eu le privilège d’écouter le message, nous prions donc que vous vous rassuriez, si possible, de venir demain après-midi pour écouter encore son message. Je pense que ses services commencent vers quatorze ou quinze heures, quelque chose comme cela. Ils ont probablement déjà annoncé cela.

            Joseph, comme je l’appelle, je le connais depuis longtemps, et je sais qu’il vit ce qu’il prêche. C’est cela donc l’essentiel. Vous savez, je préférerais que vous me viviez un sermon plutôt que de m’en prêcher un. C’est de loin mieux que cela soit vécu et… plutôt que ça soit prêché. Il faut un vrai serviteur de Dieu pour vivre un sermon, mais pratiquement tout celui qui prêche, à part moi-même, en a peut-être prêché un de temps à autre.

4          Nous faisons donc confiance au Seigneur ce soir que tout le monde sera béni. Et je venais d’entendre que frère Jack Coe ne va pas encore très bien. Et je prie certainement que Dieu guérisse frère Jack Coe. Je–je–je peux me souvenir de frère Jack comme beaucoup parmi vous le connaissent, tel qu’il paraît aujourd’hui, mais la toute première fois que je l’ai vu, il était un jeune garçon mince. Et il…

            J’étais à San Antonio, au Texas. Et il était le petit garçon le plus curieux que j’aie jamais vu alors qu’il n’arrivait pas à comprendre comment Dieu identifiait des choses. Alors, un soir, je sortais, il a dit : « Dites donc, j’aimerais vous poser une question. » On me retirait de l’estrade. Et évidemment, c’était alors que l’onction quittait. On n’est pas mal en point quand elle est là ou une fois qu’on n’en a pas. Mais c’est entre les deux moments que se passe la chose. Tout celui qui connaît les Ecritures sait ce que cela veut dire.

5          Et monsieur Kidson, quelques frères me retiraient du lieu, et–et frère Jack a dit : « Dites donc, dites-moi ce qui cloche chez cette femme ici, et je vous croirai. » Voyez ?

            J’ai dit : « Monsieur, le Seigneur ne travaille pas comme cela. » Voyez ? J’ai dit : « Il ne… Il y eut une fois qu’on a dit : ‘Descends de la croix et je croirai en Toi.’ Il a été dit une fois : ‘Ordonne que ces pierres deviennent des pains et je croirai en Toi.’ Une fois, on Lui a mis un lambeau sur Son visage et on L’a frappé sur la tête, on a dit : « Dis-Toi… dis-nous qui a fait cela et nous croirons en Toi.’ » J’ai dit : « Ce n’est pas ainsi que Dieu travaille. »

            Il a dit : « Monsieur, je suis simplement curieux. »

            J’ai dit : « Ça va. Eh bien, la femme que vous avez a une tumeur dans son flanc. » Et j’ai dit : « Et l’unique problème avec vous, c’est que vous êtes un jeune prédicateur curieux. Vous ne comprenez pas ceci, mais un jour, vous serez sur le champ de travail, prêchant l’Evangile et priant pour les malades. » Et c’est–c’est le commencement de Jack Coe. Il est parti de là même.

6          Et ce soir, il est couché très malade, souffrant de la polio dans ses poumons, je pense ; il est dans un état très–très critique. Et maintenant, frère Jack comme je le connais, dans les champs de travail à l’étranger, là où nous traitons avec la lèpre et tout, et frère Jack a eu à affronter beaucoup de maladies et autres. Et cela… Personne ne peut réellement, en vérité, à part Dieu, apprécier un homme qui s’expose à toutes sortes de choses comme cela.

            Ainsi, je pense donc, avant que nous commencions le service, veuillez bien incliner la tête pour un mot de prière en faveur de frère Jack.

            Notre Père céleste, c’est avec des coeurs inclinés que nous venons devant Toi ce soir, cette aimable église ici à Brooklyn, T’offrir nos sincères actions de grâces pour frère Jack Coe et pour son ministère et pour des choses qu’il a accomplies pour Toi et en Ton Nom.

7          Et maintenant, Père, il est là à l’article de la mort. Oh ! Grand Saint-Esprit, veux-Tu délivrer notre frère ? Nous offrons la prière de la foi, au mieux de notre connaissance. Et nous Te prions de manifester Ta forte puissance de guérison. Et, Père, si possible, je Te prie de donner une vision sur ce qu’il faut aller dire à frère Jack, je partirais sans tarder.

            Et je Te prie d’être miséricordieux envers lui, d’épargner sa vie, de Te souvenir de ses bonnes oeuvres et des choses qu’il a accomplies pour Ton Royaume, l’orphelinat pour de pauvres petits enfants qui sont sans papas et sans mamans. Et, ô Dieu, si–si l’ennemi le retire, qu’adviendra-t-il à cette école-là ?

            Ô Dieu, nous pensons à sa propre famille, à l’oeuvre du Seigneur. Sois miséricordieux envers frère Jack, et je prie que maintenant même, le Saint-Esprit prenne le dessus, qu’Il repousse la polio, que ses poumons reprennent à respirer normalement. Accorde-le, Seigneur. Nous T’offrons humblement cette prière, Seigneur, avec toute la foi que nous avons, croyant que Tu nous exauceras. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Lui qui a dit : « Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai. » Et je prie que cela soit exaucé de cette manière-là pour la gloire de Dieu, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

8          Je vous ai gardés un peu tard hier soir, je vais peut-être tâcher d’être un peu plus bref ce soir. Et j’aimerais lire juste un verset dans les Ecritures, dans l’Ancien Testament, 2 Rois, chapitre 2, verset 20, ou plutôt je veux dire verset 13.

          Et il releva le manteau qu’Elie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s’arrêta au bord du Jourdain.

            Et maintenant, comme thème ce soir, j’aimerais me servir de ceci comme thème : Une Robe d’Occasion. Et puis comme–et puis comme–comme sujet : Se tenir au Jourdain. Et que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole, et en faisant cela, qu’Il suscite la foi dans l’assistance.

9          Je suppose que nous formons à peu près la même assistance qui était ici hier soir. Nous comprenons donc comment nous approcher de Dieu, comme je l’ai expliqué hier soir, comment venir vers Lui et l’opération et la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, et Il est vivant ce soir. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Quant au sujet de ce soir, je sais que vous ici, vous avez un très bon pasteur, un bon prédicateur, et je sais que vous êtes habitués à la prédication. Et je me sens très petit pour me tenir derrière la chaire ici, où frère Hutchins a prêché. En effet, en ce qui me concerne, je ne suis pas un orateur. Je ne suis pas un très bon, j’ai une–une instru-… une très pauvre instruction. Et je–et je fais simplement confiance au Seigneur pour le peu que je fais, que je peux faire pour Lui, mais ce que je sais de Sa Parole, j’aimerais assurément le dire à quelqu’un d’autre, quand nous communions autour de la Parole bénie.

10        Maintenant, à l’époque de cet événement dont nous parlons ce soir, ou aussitôt après la mort d’Achab, Achazia son fils a pris sa place (Pardonnez-moi.) et il avait fait ce qui était mal ; et il tomba par des treillis d’une maison en Samarie. Il était maudit et il était couché, mourant.

            Et alors, comme il était un idolâtre, il a envoyé les hommes depuis la Samarie pour aller consulter Baal-Zebub et… les–les puissances démoniaques sur ce qui lui arriverait, s’il pourrait… par ce grand dieu qu’on appelait Baal, s’il pourrait se rétablir de cette maladie.

            Et sur son chemin vers là, aux messagers qu’il avait envoyés, Dieu qui connaît toute chose a fait venir Son serviteur Elie et a dit : « Va à leur rencontre et dis-leur : ‘Pourquoi faites-vous cela ? Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël ?’ »

            Et quand il a obtenu que les serviteurs rentrent, sur leur chemin de retour, ou quand ils furent retournés, il leur demanda : « Pourquoi n’êtes-vous pas allés transmettre le message ? »

            Et il a dit : « Nous avons rencontré un homme qui nous a dit : ‘AINSI PARLE L’ETERNEL.’ »

            Et alors, le roi a demandé : « Quel genre d’homme était-il ? »

            Il a dit : « C’était un homme vêtu de poil, il avait une ceinture de cuir aux reins. » Et il reconnut que c’était Elie le Thischbite.

11        Dieu, à aucun moment, n’a jamais manqué un véritable témoin sur la terre. Il a toujours eu un vrai témoin quelque part. Et depuis la fondation du monde, Il en a eu. Et aujourd’hui, quelque part, il y a un vrai témoin de Dieu. Au milieu de toutes nos neuf cent soixante-neuf différentes dénominations ici, Dieu a un vrai témoin quelque part.

            Eh bien, à l’époque ancienne, Il avait des prophètes. Après avoir autrefois et de plusieurs manière envoyé le message à nos pères par des prophètes, Dieu, en ce dernier jour, nous a parlé par Son Fils, Jésus-Christ. Ainsi donc, la Parole venait par les prophètes. Aujourd’hui, nous avons des dons de prophétie, et nous avons aussi des prophètes.

12        Et il y a une très grande différence entre un don de prophétie et un prophète. Un don de prophétie, c’est un don qui opère dans l’église ; il peut être sur quelqu’un une soirée, et sur un autre une autre soirée ; et sur un autre encore une autre soirée. Et avant que cela soit reçu par l’église, il doit être jugé par trois différents juges. Et puis, trois témoins doivent accepter cela comme étant la Parole du Seigneur, alors cela est enregistré ; et si cela ne s’accomplit pas, il y a donc eu un mauvais esprit parmi les gens. C’est pourquoi, je pense, nous avons mal utilisé les dons divins de Dieu.

            Dans notre tabernacle, chez nous, au début, quand je… dans notre église baptiste au début, quand j’avais reçu le baptême du Saint-Esprit, et que j’avais eu un appel au ministère, nous avons essayé de chercher Dieu pour les dons spirituels. Nous recevrions tous ceux qui venaient, qui avaient des dons, peut-être une heure avant le début du service.

13        Et les dons de l’Esprit comme quelqu’un qui parlerait en langues inconnues et l’autre qui interpréterait… Et cela ne peut pas être juste une répétition des Ecritures ; en effet, Dieu ne recourt pas aux vaines répétitions. Ça doit être un message direct à l’église. Et puis, si c’était un… pour l’église avant que cela soit reçu par l’église, il devait y avoir au moins trois dons spirituels là. C’était pour les appeler… nous les appelons, par exemple, des juges pour juger. Trois personnes avec le don de discernement, cela est appelé comme ça dans la Bible.

            Et l’un d’eux pouvait se lever et dire : « C’est de la part du Seigneur. »

            Et un autre se lève et dit : « C’est de la part du Seigneur. » Eh bien, les deux remportaient sur l’autre. Ainsi donc, on écrivait le message ; et ensuite, on le plaçait à la chaire. Et cela ne pouvait donc pas être du genre : « Jésus vient bientôt. » Ça, nous le savons. Et les autres choses que les Ecritures ont déclarées…

14        Ça devrait être quelque chose du genre : « Dites : AINSI DIT LE SEIGNEUR, dites à frère Johnson de quitter sa demeure, car elle est près d’une voie ferrée. En effet, demain à quatorze heures, il y aura un accident là, et sa maison sera détruite. » Ou : « Dites à frère Branham que ce soir quelqu’un viendra de telle ville, souffrant de telle maladie, il sera habillé de telle façon. Et il ira vers lui, on l’amènera ce soir à bord d’une ambulance, et dites-lui que cette chose qui est… c’est contre lui. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. »

            Eh bien alors, si ces messages ont été notés, que les témoins ont témoigné que c’était le Saint-Esprit, cela était déposé à la–la chaire, et ensuite, quand l’église commençait à s’assembler, tous les dons avaient déjà joué leur rôle dans une réunion. Rien ne se passait alors, si ce n’est chanter la Parole… chanter les–les cantiques.

15        Et puis, quand je sortais pour parler, c’était en fait dans une pièce, on appuyait un bouton, une lumière rouge s’allumait. J’étais là peut-être tout l’après-midi, priant ; je m’avançais avec–avec le message de la part du Seigneur sur mon coeur. Avant que j’apporte le message à l’estrade, à la chaire, on déposait ces messages là. Je les lisais, ensuite j’allais de l’avant avec le message. Et puis, après le message, l’appel à l’autel.

            Et si les choses qui étaient écrites là s’accomplissaient, nous remerciions le Seigneur et nous Le louions pour cela. Si cela ne s’accomplissait pas, on passait un temps de nettoyage. Il y avait eu un mauvais esprit parmi eux, car Dieu ne dit pas des mensonges. Voyez ?

            Et c’est ainsi que les dons devraient opérer. Et puis, toute cette histoire qui se passe sous le nom des dons devrait être extirpée. Et alors, nul n’aimerait avoir un mauvais esprit sur lui pour mentir et faire de telles choses. On veut ce qui est réel. Il y a un Esprit véritable. Vous n’avez pas à avoir ce genre d’esprit. Dieu a le véritable Esprit pour vous. Ainsi donc, vous n’aimeriez pas ces choses que le diable vous donne.

16        Et si c’était faux, alors tous ces gens-là se repentaient, priaient, jeûnaient, et allaient devant le Seigneur jusqu’à ce que cet esprit les quitte, eux tous. Les témoins aussi, eux tous, ceux qui avaient discerné cela et tout, ils étaient tous en erreur. Et alors, nous avions ôté complètement la chose. Et c’est ainsi que les dons devraient opérer dans l’église, à mon avis. C’est ainsi que cela a merveilleusement marché dans notre église, chez nous.

            Ainsi donc, si cela a marché dans l’église baptiste, cela devrait assurément marcher dans une église pentecôtiste. Cela devrait certainement marcher. Ainsi donc, si… ce–c’est juste de la sincérité. Et vous devez respecter ces dons et leur accorder leur place et tout, là où ils sont… ils devraient être.

            Et la Bible est le patron, juste comment ils devraient s’assembler, et comment ils devraient opérer. Vous n’aurez alors pas d’ennuis, pas du tout, nulle part. Tout se passera exactement selon la volonté du Seigneur. S’Il veut que quelque chose soit dit, Il parlera et Il en donnera l’interprétation, et cela sera placé là, et cela arrivera exactement à la minute, tel que Dieu a dit que ça arriverait.

17        Et, oh, des choses merveilleuses que nous avons vu notre Seigneur accomplir, par ces choses-là. Mais il faut une vie consacrée, une vie abandonnée, et–et tout, et une église qui est purgée chaque jour par le Sang du Seigneur Jésus et ces choses arriveront.

            Et il y a une grande différence entre un don de prophétie et un prophète. Un don de prophétie agira sur l’un, et puis sur l’autre, et il doit être jugé. Mais un prophète a la Parole du Seigneur. Un prophète naît prophète. Voyez ?

            En effet, Jésus-Christ était le Fils de Dieu, Il était–Il était la Semence de la femme promise depuis le jardin d’Eden. Croyez-vous cela ? Moïse naquit prophète. On a reconnu cela, à sa naissance, né, un enfant prophète, le libérateur de–d’Israël.

            Et Jean-Baptiste, sept cent douze ans avant sa venue sur la terre, il était la voix de celui qui crie dans le désert, par le prophète Esaïe.

            Jérémie, Dieu a dit à Jérémie : « Avant que tu sois même formé dans le ventre de ta mère ou que tu sortes, Je te connaissais, Je t’avais consacré, Je t’avais établi prophète des nations. » Voyez ? Les dons et les appels sont sans repentir. Dieu en a. Voyez ? C’est… Oh ! C’est merveilleux… Mais, eh bien, c’est au pasteur de s’en occuper. Je suis ici pour vous prêcher la guérison divine. Très bien.

18        Mais de toute façon, à l’époque, à la… Tant qu’Israël marchait devant Dieu et écoutait les prophètes, et.-.et.-.et avait la chose juste, alors Dieu les exauçait et les bénissait. Et Il fera la même chose dans l’église aujourd’hui, si les gens vont… Le touchent, écoutent et gardent les choses en ordre, et que tout évolue directement selon Christ. Dieu fera la même chose pour l’église.

            Or, Dieu avait Son homme et c’était Elie le Thischbite. Et généralement, Dieu en avait un majeur à l’époque, un prophète majeur. Puis, parfois, Il en aura d’autres, des prophètes mineurs.

            A l’époque d’Elie, Il savait qu’il se préparait pour son enlèvement. Dieu allait l’enlever. Il est donc allé appeler Elisée pour le remplacer. Et il a jeté sa robe sur lui et il l’a appelé au ministère sous l’inspiration du Saint-Esprit.

19        Et alors, à l’époque, ils avaient une école, appelé l’école des prophètes, et c’était un… Nous l’appellerions aujourd’hui un séminaire. Ils avaient vu la grande oeuvre que Dieu accomplissait par Elie, ils se sont donc dit qu’ils s’établiraient une école, et–et ils en feraient éclore quelques-uns, ils auraient quelques prophètes comme Elie dans le pays.

            Eh bien, c’est–c’est une chose noble. Mais cela n’avait jamais marché avec succès. Cela ne marchera jamais aujourd’hui. C’est vrai. Il faut que Dieu appelle. C’est l’unique faille qu’il y a là. Dieu doit appeler. Et si Dieu n’appelle pas, alors ça ne sert à rien au prophète d’aller. Mais si Dieu appelle, Il honorera Sa Parole partout où il va. Dieu sera avec lui.

20        Maintenant, nous voyons ce qu’était devenue cette école des prophètes. Je peux m’imaginer chaque prophète là… Quand Elie y est allé, nous avons vu qu’ils ne menaient pas le bon genre de vie ; en effet, ils disaient : « C’est trop rigoureux par ici, quand Elie vient. » J’imagine que si–si c’était aujourd’hui, ils se débarrasseraient de toutes leurs émissions à la télévision et de tous leurs vieux magazines d’histoire d’amour, ils arrêteraient de fumer, de boire, et toutes ces choses, et se purifieraient.

            S’il y a quelque chose dont on aurait besoin aujourd’hui, ce serait cela. C’est vrai. Tous ceux qui restent à la maison le mercredi soir, s’absentant de la réunion de prière, pour voir Nous aimons Lucy ou Qui aime Lucy, ou je ne sais quoi, une telle personne a besoin d’un moment de repentance à l’autel à l’ancienne mode. C’est tout à fait vrai. Et tout celui qui serait… qui se minimiserait avec de telles choses qui proviennent de Hollywood, et qui se modèlerait sur ces gens immoraux, mariés cinq ou six fois, courant çà et là, et se comportant tel qu’ils se comportent, en vêtements impies, et tout ce qu’ils ont dans ce lieu-là, et en faire votre modèle…

            Eh bien, vous devriez regarder à Jésus-Christ. Vous vous êtes engagé par un voeu vis-à-vis de ces choses qui sont vivantes en Christ. Faites de Lui votre Modèle.

21        Et c’est terrible, si vous voyez comment la… notre grande nation est en train de sombrer et s’écroule, et toutes les émissions pratiquement à la radio et tout, c’est une espèce de blague ou–ou de sales plaisanteries, ou une espèce de choses drôles et grossières qui se racontent. Et toute cette musique qu’on a, du boogie–woogie, ou je ne sais comment on appelle cela, du rock-and-roll, et ces gens impies comme Pres–Presley, et Arthur Godfrey, et ces gens qui débitent des plaisanteries grossières. Et vous ingurgitez cela chaque jour à la radio, et puis vous venez à l’église, vous attendant à une bénédiction. Comment pouvez-vous jeter de l’eau stagnante à un endroit et vous attendre à ce qu’il en sorte de bonnes choses ? Il y a un cochon dans le bourbier quelque part. Nous avons besoin d’un temps de nettoyage. L’église a besoin d’être purgée par le Sang du Seigneur Jésus-Christ afin que vous vous affectionniez aux choses d’En Haut et à la Venue du Seigneur.

22        Or, ces gens mènent leur vie. Que Dieu ait pitié d’eux. Je ne les minimise pas ni rien, mais j’essaie seulement d’insister sur un point pour l’église. Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir un réveil comme nous devrions en avoir. Il n’est pas étonnant que Billy Graham soit en train de crier l’autre jour qu’on n’arrive pas à voir un réveil en ce temps-ci.

            Frère, on a besoin d’un nettoyage depuis la chaire droit jusqu’à la–à la pièce du concierge, dans les églises, dans le pays, c’est ce dont nous avons besoin avant que le Saint-Esprit puisse prendre place. Dieu est un Dieu Saint. C’est vrai. Et maintenant, je ne crois pas que vous irez au Ciel sur base de votre sainteté, mais vous irez au Ciel sur base de Sa Sainteté. Mais ce sont les oeuvres que vous faites qui prouvent ce qui est en vous. C’est vrai. Vous L’aimez et Dieu veut que vous L’aimiez.

            Et si vous L’aimez, vous L’adorerez et vous L’aimerez. Ce qui est dans votre coeur, c’est ce que vous aimez, ce que vous aimez. Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. C’est une chose merveilleuse.

23        Comme je disais de ma femme : « C’est ce que… C’est une affaire d’amour. » Maintenant, quand je vais outre-mer, je ne dis pas : « Eh bien, attends une minute, madame Branham. Je vais te donner une loi maintenant. Je vais outre-mer, et tu n’auras pas d’autres maris. Et ne te mets pas à flirter avec un autre homme », et toutes ces choses.

            Eh bien, à son tour elle dirait : « Eh bien, juste une minute, jeune homme, et j’aimerais te donner des ordres. Tu ne prends pas de femmes pendant que tu seras absent et… » Eh bien, cela… Ne serait-ce pas là une vie à mener ? J’aurais horreur de lui faire confiance comme cela. C’est vrai. Et je pense qu’elle aurait horreur de me faire confiance.

            Mais nous nous aimons l’un l’autre. Quand je suis sur le point de partir, nous nous agenouillons sur le parquet et nous offrons des actions de grâces à Dieu pour le privilège que nous avons d’aller pour l’Evangile et d’être au service du Seigneur. Et je demande à Dieu de bénir mes petits enfants et ma femme et de prendre soin d’eux ; nous nous relevons, je l’embrasse pour lui dire au revoir. Je dis : « Au revoir, chérie, à nous revoir à mon retour. Soyez en prière pour moi. »

            Elle dit : « Je prierai, Billy. » C’est réglé.

24        Eh bien, si jamais… peu m’importe qui c’était. Si pendant que je… si je pensais même que je pouvais sortir avec quelqu’un d’autre et m’en tirer avec cela, je… Même si j’étais sûr qu’elle me pardonnerait cela, je ne le ferais pas. Je L’aime trop. J’ai trop de considération pour elle pour la blesser. Elle me pardonnerait, mais cela lui ferait mal.

            Eh bien, ça, c’est juste l’amour humain. A combien plus forte raison il en sera quand vous aimez le Seigneur Jésus ? Il n’a pas… Vous ne resterez pas à la maison pour suivre ces choses. Vous L’aimez. Vous n’aimerez pas Le blesser. Eh bien, tout ce que vous aimeriez faire, c’est faire quelque chose pour Lui, pour… En effet, vous L’aimez. Même si vous dites : « Il me pardonne cela » (c’est vrai.), Il peut vous pardonner, mais si réellement vous L’aimez, vous n’aimeriez pas faire cela.

25        Et nous avons trop d’écoles des prophètes qui laissent passer ces choses. C’est la vérité. Et j’aimerais vous faire remarquer ces gens-ci. Quand ils étaient allés là, eh bien, Elie est allé les voir un jour. Et l’un d’eux est allé cueillir–cueillir des pois. Et il a cueilli des coloquintes plein son vêtement et il les a fait cuire.

            Or, un gars qui ne sait pas faire la différence entre les coloquintes sauvages et les haricots n’est pas tellement prophète, il n’en a pas l’air. Mais il a jeté cela dans le pot et s’est mis à les faire cuire. Ils étaient en train de faire cuire quelque chose très bien. Et quand ils se sont mis à manger, l’un d’eux s’est rendu compte qu’il devenait malade, et il a dit : « La mort est dans le pot. »

            Eh bien, qu’a fait Elie ? Ils sont allés vers lui, qui avait la double portion. Ils sont donc allés vers lui et ils voulaient savoir quoi faire. Et il n’a jamais dit : « Débarrassez-vous donc de tout cela. » Il a dit : « Ne faites pas cela. » Mais il est allé prendre une poignée de farine, il l’a jetée dans le même pot et a dit : « Maintenant, mangez tout ce que vous voulez. Il y a la vie là-dedans. »

26        Eh bien, ce qui faisait la différence, c’était la farine. Et la farine à l’école, on offrait l’offrande de farine au Seigneur, elle était moulue, chaque grain. Et chaque grain de farine devait être moulu pareillement. Et cette farine représentait Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et une fois qu’Il est projeté dans la mort, cela produit toujours la vie.

            Ce dont nous avons besoin, c’est de Christ dans le pot, où nous faisons cuire du poison. C’est vrai, tout le… Nous n’avons pas besoin de nous débarrasser des méthodistes, des baptistes, des pentecôtistes ; nous avons juste besoin d’une poignée, d’un coeur plein de Christ parmi eux, et toutes ces autres vieilles émissions et autres seront nettoyées. Et la mort sera changée en vie une fois Christ placé dedans.

27        Les séminaires, les écoles, les dénominations, ils sont bons ; mais ils ont besoin de Christ. Les membres sont de braves gens ; ce sont des êtres humains comme vous et moi, qui aiment manger, et ils ont des familles aimables, et ils aiment comme cela. Mais ce dont ils ont besoin, c’est de Christ dans leur vie. Ils n’ont pas besoin d’un standard auquel se mesurer par cela. Christ entre ; Il prend la place de ce standard.

            J’ai grandi dans une campagne où nous avions beaucoup de bois durs. Et en hiver, un petit chêne rabougri conserve toujours ses feuilles tout l’hiver, le chêne le fait. Eh bien, quand le printemps arrive, vous n’avez pas à sortir cueillir toutes–cueillir toutes les feuilles du chêne, les vieilles, afin que les nouvelles puissent pousser. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est attendre et laisser la nouvelle vie monter ; la vieille feuille tombe. C’est tout ce dont nous avons besoin, c’est de Christ, la nouvelle Vie, et toutes les choses du monde seront mortes pour vous. On a juste besoin de Christ dans l’église. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui : plus de Seigneur Jésus ressuscité.

28        Maintenant, remarquez : Or, cette école, je peux m’imaginer chacun d’eux là-bas, ils portent tous leurs Bibles juste comme Elie le faisait, vous savez. Et chacun faisait retentir sa voix comme Elie. C’est encore un grand jour d’imitation. Ne croyez-vous pas cela ?

            Billy Graham était récemment à Louisville, et je vous assure, à chaque programme qui passe, tout le monde dit : « Que le Seigneur vous bénisse vraiment. » Je ne… Ça, c’est juste un être humain, je pense. Et On cherche à parler comme Billy Graham, porter sa Bible comme Billy Graham, ou un évangéliste de passage dans la ville. C’est ainsi que cela… C’est de l’imitation, de l’imitation charnelle.

29        Et maintenant, voici ce qu’il y a. Cela peut blesser juste un peu, mais ma mère me donnait… Nous avons grandi très pauvres, nous–nous avons eu à manger du pain de maïs à base de graisse, de la graisse extraite de peaux de viandes, on faisait cuire cela dans une–dans une casserole, vous savez. On faisait bouillir la graisse pour faire… Et chaque samedi soir, je sais qu’il nous fallait prendre une dose d’huile de ricin. Et je–je–je n’arrive même pas à supporter cela aujourd’hui.

            Et maman disait … Je me tenais le nez. Je disais : « Maman, ça me rend très malade. Je n’arrive même pas à supporter cela. »

            Elle disait : « Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien. » C’est peut-être pareil avec la prédication de l’Evangile. Si cela ne vous remue pas un peu… Et je crains aujourd’hui que beaucoup parmi nous, qui réclament de grandes choses de Dieu, ne fassent que des imitations charnelles… ?... à la manière de quelqu’un d’autre, ils agissent comme ils le font, et ils essaient de nous coller la même chose, et agir comme cela, alors que le christianisme n’est pas de l’imitation ; c’est une vie.

            Le christianisme vient par une naissance lorsque vous naissez de nouveau de l’Esprit de Dieu, et vous devenez une nouvelle créature en Jésus-Christ. Les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Suivez.

30        Et nous trouvons que tout le monde disait : « Eh bien, quand Elie partira, je vais vous dire quoi, vous savez, c’est moi le doyen de l’école. Le manteau tombera sur moi. C’est… C’est moi qui le prendrai au départ d’Elie. »

            Et un autre disait : « Mais, rappelez-vous, je suis aussi professeur ici. Et je suis le doyen en psychologie. C’est moi–moi qui le prendrai, car je sais vraiment comment manipuler les gens. » Tout sur…

            Mais vous savez ce que Dieu a fait, Dieu avait choisi un jeune garçon, un laboureur là. Cela montre bien la différence. Peut-être qu’il ne connaissait pas son abc. Peut-être qu’il ne pouvait pas compter jusqu’à cent, mais c’est lui que Dieu avait choisi. Parfois, le choix de l’homme est de loin différent de celui de Dieu.

31        Une fois, on choisissait un roi. Et quand le prophète est allé là, même le prophète avait une corne d’huile pour oindre un des fils de David. Et on a fait venir un très grand, de six pieds [1,82 m], vous savez. Il a dit : « La robe et la couronne lui iront bien. » Mais Dieu l’a rejeté. Dieu a choisi un petit gars maigre là. La Bible dit : « Un petit homme au teint rosé, portant un manteau en peau de brebis, avec une fronde en main ; il paissait les brebis de son papa. »

            Mais Dieu ne regarde pas à l’apparence ; Dieu regarde à l’intérieur. Et nous essayons de trop exagérer et mettre trop l’accent sur l’apparence extérieure, alors que Dieu regarde le coeur. Amen. Oh ! la la ! Combien nous en avons besoin aujourd’hui, partout, en tout lieu. Le monde entier est corrompu partout. Comment Dieu supportera-t-Il jamais cela ?

32        Mais remarquez, ils sont sortis là. Et Elie, quand il est passé, son temps était pratiquement accompli pour partir, il a parlé à Elisée. Il est passé là où il était, et il a dit : « Maintenant, reste ici. Je vais là à Guilgal. » Vous voyez, il a essayé de le décourager.

            Et souvent, quand une bénédiction est bien en route, le diable essaie tout ce qu’il peut pour nous décourager. Nous endurons des épreuves et des tests. Mais Elisée, étant aussi spirituel, savait qu’il avait un objectif et qu’il n’allait pas le quitter. Il a dit : « L’Eternel est vivant, et ton âme est vivante. Je ne te quitterai pas. » J’aime ça, cette détermination-là.

            Oh ! la la ! Nous recevons une petite chose de la part de Dieu et nous sommes tout découragés en une heure, mais pas Elisée. Il a patiemment attendu le temps. Il savait que c’était près. Il est donc allé à un autre lieu et il a dit : « Reste ici, je te prie, car l’Eternel m’appelle ailleurs. Toi, reste ici derrière. » Mais il n’était pas question pour Elisée de rester. Il avait la révélation de ce que Dieu allait faire.

33        Si donc quelqu’un dit : « Reste donc à la maison ce soir pour regarder la télévision. Il fait trop mauvais temps pour sortir, ne vous en faites pas. Si vous savez que le Seigneur Jésus va venir, oh ! vous allez partir à l’église sans tenir compte du temps qu’il semble faire ou n’importe quoi. Vous allez rester là même. Car nous nous attendons à ce que quelque chose arrive n’importe quand.

            Quand nous voyons Moscou avec des missiles guidés, qui peut frapper toute cette nation en une heure sans jamais quitter Moscou… On envoie juste cette roquette comme cela, avec des explosifs là-dedans, cela explose plusieurs milliers de kilomètres et c’est guidé à l’aide des étoiles et des radars. On largue cela en plein sur Manhattan ici, trois ou quatre de cela du coup. Et il y aura un… sur une circonférence de quinze miles [24 km] de part et d’autre, creusant un trou dans le sol de cent soixante-dix pieds [51 m]. Que feriez-vous ?

            Ou peut-être on en largue du coup cent ou deux cents sur les villes principales du coup, en une heure, il n’y aura plus d’Etats-Unis ni de monde, ça déclenche des réactions en chaîne, et cela cause une destruction totale. Qu’est-ce que cela peut faire ? Où allez-vous fuir ? Autrefois, on disait : « Trouvez-vous un abri antiaérien. » On dit maintenant : « C’est du non-sens. »

34        Mais nous avons un abri antiaérien. Amen. Savez-vous de quoi il est constitué ? Des plumes : Sous Ses plumes (Amen !) pour être emporté, un abri antiaérien, la sûreté, certainement…

            Oh ! la la ! Comment ce prophète, il n’a pas été découragé. Il a dit : « Non, l’Eternel est vivant, et ton âme est vivante, je vais m’attacher à toi. » Ils ont donc continué jusqu’à l’école des prophètes. L’autre a dit : « Reste ici, car je vais au Jourdain. » Il a dit : « L’Eternel est vivant, je ne vais pas te quitter. »

            Ils sont descendus au Jourdain, pour traverser le Jourdain. Alors, Elisée s’est retourné et a dit à Elie… Elie a dit à Elisée : « Que veux-tu ? Pourquoi traînailles-tu ? » Oh ! la la ! J’aime ça. « Pourquoi traînailles-tu ? Que veux-tu ? »

35        Eh bien, la Bible dit : « Demandez beaucoup. » Certainement. Vous savez, nous avons peur que nous ayons à demander trop à Dieu. Mais vous ne pouvez pas trop demander à Dieu quoi que ce soit. Pouvez-vous vous imaginer un petit poisson, d’à peu près cette longueur, en plein océan, dire : « Eh bien, je ferais mieux de boire avec parcimonie, car cela pourrait s’épuiser un jour » ? Du non-sens.

            Pouvez-vous vous imaginer une petite souris, d’à peu près cette taille-là, dans les grands greniers d’Egypte, dire : « Je ferais mieux de manger quelques grains chaque jour et d’être très conservatrice, là, car je vous assure, je pourrais être à court d’ici la fin de l’hiver, avant la prochaine moisson » ? Oh ! la la !

            Eh bien, c’est… Ajoutez dix milliards de fois à cela, et vous pouvez voir combien c’est insensé d’essayer de penser que vous pourrez épuiser l’abondance de bénédictions de Dieu pour vous. Eh bien, oh ! la la ! Il a dit : « Demandez beaucoup afin que votre joie soit parfaite. » Et Elisée allait demander beaucoup. Il a dit : « Je veux une double portion de ton Esprit sur moi. » Oh ! Quelle question, quel désir !

36        Maintenant, rappelez-vous, Elisée et Elie étaient le type de Christ et de l’Eglise. De même qu’Elie fut enlevé et qu’il a renvoyé son manteau pour Elisée, afin qu’il le porte, de même Christ a été enlevé et Il a renvoyé Sa Robe. Il a été demandé un jour par la–la mère de deux de Ses disciples, elle a dit : « Que mes fils s’assoient l’un à Ta droite et l’autre à gauche. »

            Il a dit : « Pouvez-vous boire la coupe que Je bois ? »

            Elle a dit : « Oui. »

            Il a dit : « Pouvez-vous être baptisé du baptême dont je suis baptisé ? »

            Elle a dit : « Oui. »

            Il a dit : « Vous le pouvez. Vous le serez. Mais quant à être assis à droite ou à gauche, ce n’est pas à Moi de l’accorder. » De même qu’Il a été baptisé du Saint-Esprit et Il a dit : « Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais, et vous en ferez davantage », une double portion de l’Esprit de Christ était descendu sur l’église à la Pentecôte. En effet, cela parcourt le monde entier, une double portion comme c’était le cas pour Elie.

37        Eh bien, Elisée voulait trouver une chose dans son esprit, dans son coeur ; il y avait un profond désir. Et quand la profondeur se lance vers la profondeur, il doit y avoir une profondeur pour répondre à cet appel-là. Avant qu’il y ait une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait y avoir de l’eau premièrement où il nagerait. Avant qu’il y ait un arbre qui pousse dans la terre, il devait y avoir premièrement la terre où l’arbre pousserait.

            Avant qu’il y ait un désir dans votre coeur pour davantage de Dieu, il doit y avoir davantage de Dieu quelque part pour répondre à ce désir-là.

38        J’ai vu ici, il y a quelque temps, un petit garçon qui mangeait les gommes des crayons, il a mangé la pédale d’une bicyclette. On l’a amené au laboratoire pour qu’on l’examine. Et on a découvert, plutôt à la clinique, on a découvert que son petit corps avait besoin de soufre. En effet, s’il y avait quelque chose à l’intérieur qui réclamait du soufre, il devait y avoir du soufre pour répondre à cet appel-là.

            Voici, c’est comme ceci. Avant qu’il puisse y avoir une création, il devait y avoir un Créateur pour créer cette création-là. Et si, ce soir, vous désirez être guéri par le Seigneur, il doit y avoir une fontaine ouverte quelque part. C’est vrai. Si vous désirez le baptême du Saint-Esprit dans votre coeur, il doit y avoir quelque chose là pour créer ce désir-là. Quand la profondeur appelle la profondeur, il doit y avoir une profondeur pour y répondre.

39        Et Elisée, oh ! il voulait cet Esprit-là. Et même s’il n’avait pas de promesse pour cela, jusque-là, il savait néanmoins qu’Elie portait une robe. Et il savait qu’il avait porté cette robe-là. Et je peux le voir là debout sur la colline, où toute l’école, des docteurs en théologie et des docteurs en philosophie, se tenait en regardant ce qui allait se passer…

            Mais Elisée avait porté cette robe-là plusieurs années auparavant. Or, Elie devait grandir jusqu’à… Elisée devait grandir jusqu’à ce que cette robe lui convienne. Aujourd’hui, nous essayons de rétrécir la Robe pour qu’elle nous convienne, c’est Dieu qui doit nous tailler pour que nous, nous convenions à la Robe. Voilà la différence. Ce–c’est juste l’inverse.

            Vous devez changer pour convenir au Saint-Esprit de Dieu. Dieu ne changera pas l’Esprit pour qu’Il convienne à votre désir. Voyez ? Mais c’est vous qui devez changer. Alors, Elisée avait grandi plusieurs années jusqu’à ce que la robe lui convienne. Il pensait donc qu’elle lui irait très bien. Il était en route, gravissant la colline.

40        Alors, Elie s’est retourné. Tout ce qu’il voulait savoir était qu’il pouvait donc obtenir cette promesse-là. C’est tout ce qu’il voulait. Et il a dit : « Maintenant, je vais te demander ce que… te dire ce qu’est mon désir. Je veux une double portion de ton Esprit sur moi. Que vas-tu dire ? »

            Elie, le prophète oint, s’est retourné et a dit : « Tu as demandé une chose difficile. Mais cela te sera donné sous une condition. » C’est pareil pour le Saint-Esprit, Il vous est donné sous condition. Voyez ? « Sous condition, si tu peux remplir la condition, c’est-à-dire si tu peux me voir partir, tu auras ce que tu demandes. » C’est tout ce qu’Elisée voulait, c’était la promesse.

            Puisqu’il connaissait la promesse et les conditions de la promesse, alors il a gardé son regard droit sur Elie. Je peux m’imaginer quelqu’un dire : « Monsieur, pourquoi le déranges-tu ? »

            « Je n’ai pas le temps de te parler. Je regarde droit vers lui. »

41        Et aujourd’hui, la promesse… Beaucoup parmi vous ici sont malades. Et la promesse est pour vous. Si tu peux croire. Vous avez la promesse. La promesse se trouve ici dans la Bible. La promesse est pour vous, mais le problème en est que vous laissez les écoles des prophètes et tout le reste vous distraire de part et d’autre, vous parler, vous décourager et vous dire : « Les jours des miracles sont passés. Pareille chose n’existe pas ; c’est la lecture des pensées. C’est de la télépathie mentale », et toutes ces choses. Et vous écoutez cela, et c’est la raison pour laquelle vous ne recevez pas la promesse. Je peux m’imaginer Elisée suivre Elie, le regard droit sur lui. Il n’allait pas se détourner pour regarder, ou il n’a pas regardé en arrière pour dire : « Hein ! Les gars, que pensez-vous que je suis en train de faire ? » S’il l’avait fait, Elie aurait été enlevé sans qu’il ait eu la promesse.

42        Et quand nous nous retournons aujourd’hui pour regarder ceci, regarder les conditions, regarder les symptômes–symptômes… Oh ! Nous disons : « Maintenant, regardez, on avait prié pour moi hier soir. Vous voyez, ma main ne va pas mieux. » Et cela n’arrivera jamais comme ça. Non, non. Ne regardez pas aux symptômes, regardez à la promesse. Amen ! La promesse, c’est ce qu’il y a. Regardez à Celui qui a fait la promesse. C’était Dieu qui avait fait la promesse. C’est la Parole de Dieu qui a l’autorité. C’est Dieu qui a prononcé la promesse. C’est de Lui qu’il s’agit.

            Et vous regardez vos symptômes. Les symptômes sont l’un des plus grands obstacles que Dieu ait à traiter avec, ce sont les symptômes. Et si jamais, s’il y a quelque chose qui cloche, c’est un homme ou une femme qui peut regarder et dire : « Maintenant, je ne me sens pas mieux. Eh bien, on a prié pour moi là à mon église hier soir. Et on croit dans la guérison divine, mais à vrai dire, je ne me sens pas mieux. »

            Ne vous fiez jamais à vos sensations. Jésus n’a jamais dit : « Avez-vous senti cela ? » Il disait : « Avez-vous cru cela ? » Voyez-vous comment vous renversez complètement la chose ? C’est votre foi dans Sa promesse qui accomplit cela. Comme Elisée, il voulait la promesse. Et si Elie avait dit qu’il pouvait avoir cela, pourvu qu’il fixe son regard sur lui, il a fixé son regard sur lui. C’est tout. Amen.

43        Il y avait un homme dans la Bible qui a une fois eu des symptômes. Son nom était Jonas. Vous parlez des symptômes, il en avait eus. Eh bien, il était rétrograde. C’est un grand mot à prononcer pour un baptiste, mais je pense que vous pouvez le faire. Il était donc rétrograde. Dieu lui avait dit de descendre à Ninive, et il est allé à Tarsis, la voie la plus facile.

            Alors, une tempête a éclaté, une mer houleuse. Il avait les mains liées, les pieds liés, on l’a jeté dehors. Un grand poisson passait et il l’a englouti, il est descendu au fond de la mer.

            Tout homme… Nourrissez vos poissons rouges et observez-les, quand ils parcourent les eaux jusqu’à trouver leur proie. Et puis, une fois qu’ils se sont nourris, ils descendent directement et font reposer leurs nageoires au fond de–de–de la ban… de l’océan.

44        Ce grand poisson qui avait avalé Jonas est descendu jusque dans le ventre… au fond de la mer, et il s’est couché là pour se reposer. Maintenant, vous parlez des symptômes, cet homme-là en avait. Pour commencer, il était rétrograde. Ensuite, il avait les pieds et les mains liés derrière lui, et il était sur une mer houleuse, dans le ventre d’un grand poisson, au fond de la mer.

            Et quand il regardait de ce côté-ci, il y avait le ventre du grand poisson ; quand il regardait de ce côté-là, il y avait le ventre du grand poisson. Partout où il regardait, c’était le ventre du grand poisson. Vous parlez des symptômes, il en avait. Il n’y a personne ici qui soit dans pareille condition ce soir. Mais qu’a-t-il dit ? Il a dit : « Ce sont des vanités mensongères. Je ne les regarderai même pas. » Mais il s’est retourné dans le liquide visqueux, avec les algues autour de son cou, dans le ventre du grand poisson, et il a dit : « Eternel, je verrai encore Ton saint temple. » Pas les symptômes, le temple. Pourquoi ?

45        Quand Salomon dédicaçait le temple, il avait prié, disant : « Eternel, si Ton peuple se retrouve en difficultés à n’importe quel moment, et qu’ils regardent ce saint lieu, et prient, exauce donc du haut des cieux. » Et Jonas refusa tous ces symptômes et il les appela des vanités mensongères, parce qu’il avait foi dans la prière de Salomon qui avait dédicacé le temple.

            Et si Jonas a pu faire cela dans ces circonstances, que devrions-nous faire, nous qui ne regardons pas le temple de Salomon, mais le Ciel lui-même où Jésus est assis à la droite de Dieu avec Sa propre promesse, pour intercéder sur base de notre confession ? Les symptômes, certainement pas, nous les renions. Cela n’existe pas. Nous prenons Dieu au Mot, nous fixons le regard sur la promesse, et nous allons de l’avant.

            Quand vous recevez le Saint-Esprit, le diable cherchera à dire : « Vous n’avez rien reçu. » Eh bien, c’est tout ce qu’il sait à ce sujet. Voyez ? Si donc vous lui cédez, vous perdez cela. Mais fixez le regard sur la promesse.

46        Je peux voir Elisée alors qu’il gravit la colline, avec Elie devant lui. Ils vont de l’avant, l’un le regard fixé sur l’autre. Quelqu’un lui crie d’un côté, des gens de l’école de prophètes crient de l’autre côté du Jourdain. Il continuait à fixer son regard droit sur lui, allant droit de l’avant. D’autres parmi eux disent : « Attends une minute ; attends une minute ici. Tu sais, c’est moi le professeur Untel… »

            « Peu m’importe qui tu es ; j’ai la promesse. Je vais droit de l’avant. »

            Ils disent : « Tu sais quoi, le pasteur… »

            « Peu m’importe qui tu es. J’ai mon regard sur la promesse. » C’est ainsi qu’on obtient cela. Gardez votre regard sur la promesse. C’est ça. Restez avec cela ; accrochez-vous à cela. C’est exact. Ne soyez pas des méduses, des gens mous, un pas dedans et un pas dehors, avec des hauts et des bas, comme un ver dans un citron. Mais restez avec le regard sur la promesse. Dieu l’a dit ; c’est réglé. Dieu l’a dit, cela prendra soin de soi en ce qui me concerne. Dieu l’a dit ; Il doit être fidèle à Sa Parole, et Sa Parole est aussi éternelle que Dieu. Il–il a donc gardé son regard sur lui.

47        Peu après, un son retentit depuis le ciel comme cela s’était passé le jour de la Pentecôte. Et le feu descendit comme cela était descendu le jour de la Pentecôte, et cela les a séparés, et comme cela avait séparé Christ des disciples à la Pentecôte.

            Mais Elie monta à bord de ce char de feu, tiré par des chevaux de feu, et s’en alla. Et pendant que le jeune prophète se tenait là, qu’il était là, les yeux levés, il a crié à tue-tête : « Mon père, mon père, char d’Israël et sa cavalerie. » Tout d’un coup, quelque chose tomba sur lui, cela lui convenait bien parfaitement, la robe d’Elie.

            C’est pareil aujourd’hui, frère, pour tout homme qui lève les yeux et dit : « Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Tu as fait une promesse. » Soyez sincère là-dessus, et observez le fond de robe autour de vous. Cela lui convenait exactement. Qu’a-t-il fait ? Il a enlevé ses propres habits et les a déchirés. C’était fini avec les émissions à la télévision et tout le non-sens. Toutes les choses mondaines, les cinémas, boire, fumer, les jeux d’argent, les mensonges, les sales plaisanteries, tout était terminé là. Il a déchiré sa propre robe et il l’a jetée par terre, disant : « J’entre dans le ministère. » Amen.

48        C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Il s’est retourné, il a regardé alors en arrière vers les prophètes. Amen. C’est cela qui vient en premier. Revêtez-vous-en, recevez la promesse ; faites-la descendre dans votre coeur. Ensuite, il s’est retourné et il a regardé vers… Même s’il portait une robe d’occasion, frère. Mais il marchait en conquérant… ?... derrière lui… ?... Alors qu’il se dirigeait vers le Jourdain… Que Dieu soit miséricordieux, frère.

            Nous nous dirigeons aussi vers le Jourdain ce soir. Nous devons nous tenir là au Jourdain. Je suis content de porter une Robe d’occasion, aussi, pas la robe de ma propre justice, car cela ne servirait à rien, mais la Robe de Sa justice. Je Lui fais confiance. Il L’a portée, Il me L’a renvoyée. Je suis content de L’avoir.

49        J’aimerais me revêtir de Sa justice. Je sais qu’il y a une grande ombre placée devant nous. Chacun de nous passe par cette voie-là ce soir, mes amis. A chaque battement de votre coeur, vous vous approchez de cette grande porte appelée la mort. Un jour, vous allez émettre votre dernier battement, et vous entrerez.

            Je sais, en tant que votre évangéliste et serviteur, moi aussi, je dois y aller. Je dois arriver au bout, peu importe combien j’ai prêché à ce sujet. Je dois y arriver, mais ce que je fais, je n’aimerais pas y arriver avec ma propre… ?... les haillons de ma propre justice. Quand je verrai que c’est mon dernier battement, et que je franchirai cette porte-là, j’aimerais être revêtu de la Robe de Sa justice, sachant ceci que je L’ai connu dans la puissance de Sa résurrection, et quand Il appellera d’entre les morts, mon nom sera appelé. C’est l’essentiel dans ma vie ce soir, savoir que je Le connais dans la puissance de Sa résurrection, qu’Il vit et règne. Et je Le connais par le pardon des péchés, par Son Esprit qui traite, par le fait qu’Il se meut et agit. Je sais que c’est Lui.

50        Et comme il… Elisée descendait là, portant la robe, mais quand il est arrivé là près de la rivière, avez-vous remarqué qu’il a enlevé la robe ? La robe était bonne.

            Et, frère, beaucoup de gens aujourd’hui essaient de descendre au Jourdain en robe d’occasion, portant l’étiquette de méthodiste, baptiste, presbytérien, rongée par des doutes, trouée partout et tout, comme cela. N’essayez jamais de traverser le Jourdain avec cela. Ça ne marchera pas. Ça ne marchera certainement pas. Les mites ont tout rongé.

            Peut-être que pour John Wesley, cela avait marché. Peut-être que c’était bon pour son époque, mais vous n’essayez pas de vous fier au fait que vous êtes méthodiste. N’essayez pas non plus de vous fier à la robe baptiste de John Smith. Ne vous fiez pas non plus à la robe luthérienne de Martin Luther, ou du prêtre catholique et sa robe. Ne comptez pas sur le fait d’être de la pentecôte et de la soi-disant aujourd’hui.

            Mais, frère, une fois qu’Elisée était arrivé là, nous voyons qu’il a enlevé cette robe d’Elie. Ce n’est pas une espèce de robe qui compte, mais qu’a-t-il fait ? Il savait que nous tous, nous l’observons. Il ne pouvait pas se fier à la robe d’Elie, mais il a dit : « Où est le Dieu d’Elie ? » Amen !

51        Nous avons eu la Pentecôte, mais où est le Dieu de la Pentecôte ? Où est la Pentecôte, Jésus-Christ ressuscité, qui se manifeste vivant parmi les gens ce soir ? Oh ! Vous réclamez qu’il y ait la Pentecôte dans chaque église. Vous réclamez cela, chez les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les soi-disant Assemblées, tous les autres. Mais où est le Dieu de la Pentecôte ? C’est ça la chose suivante. Ne vous fiez donc pas à une robe mitée et élimée de la pentecôte, que vous portez de nom. Ça ne marchera pas.

            Un autre homme avait peut-être porté cela avec éclat il y a quelques années, mais, frère, cela ne marchera pas sur vous. Mais il faut le Dieu de la Pentecôte. Oui, oui.

52        Alors, il s’est tenu au Jourdain. Alléluia ! Et il s’est tenu au Jourdain et a dit : « Où est le Dieu d’Elie ? » Il savait qu’Il était près. Alors, quand il a pris la robe et qu’il l’a jetée sur les eaux, je vous assure, celles-ci se sont séparées de part et d’autre. Je me demande parfois quand les pentecôtistes, les baptistes, les presbytériens, et les autres se tiennent là et voient le Seigneur Jésus-Christ ressuscité agir avec une grande puissance, comment… eux qui prétendent avoir baisé la coupe d’or des bénédictions de Dieu, comment peuvent-ils se taire et mener le genre de vie qu’ils mènent.

            Et le Dieu de la Pentecôte est en train de se mouvoir parmi les gens. Je me demande, amis, ce que nous rendrons comme compte le jour du Jugement. Je me demande ce qui arriverait en ce temps-là. Si seulement vous saviez que Jésus-Christ vit et règne toujours.

53        La robe d’occasion, mais une fois arrivé au Jourdain, il vous faut avoir le Dieu de la Pentecôte. Il voulait le Dieu d’Elie. Si le serviteur de Dieu fait l’oeuvre de Dieu, il doit avoir la puissance de Dieu. Si les Pentecôtistes portent une robe de la Pentecôte, ils doivent avoir la puissance de la Pentecôte et le Dieu de la Pentecôte, sinon ça ne servira à rien.

            Dites-vous pentecôtiste si vous le voulez, mais où est le Dieu de la Pentecôte ? C’est vrai. Oui, oui. Où est Celui qui apparaît devant eux ? Qui est Celui qui était descendu auprès de Paul cette nuit-là quand il était là dans un navire et qu’il n’y avait plus d’espoir, tout en sécurité ? Et l’Ange du Seigneur est venu vers lui, il a dit : « Paul, ne crains pas. Tu dois comparaître devant César. Et voici, ce… tous ceux qui naviguent avec toi, Je te les donne. »

            Ce petit Juif est monté là sur le pont, avec le ca… les bras tout liés avec des chaînes, il a traversé, les jambes liées avec des chaînes, il s’est avancé là, il a secoué ses mains et a dit : « Ayez bon courage. » Amen.

            Qu’était-ce ? « L’Ange de Dieu que je sers, m’est apparu hier soir, il a dit : ‘Paul, ne crains point.’ Et, messieurs, j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en sera comme il m’a été dit. » Oui, absolument.

54        Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de la Pentecôte, mais du Dieu de la Pentecôte. Vous arrivez au Jourdain, hommes et femmes. Chacun de vous descend au Jourdain. Je ne sais quand ça pourra avoir lieu. Ça peut se faire avant l’aube pour certains parmi nous.

            Mais je vous assure, il arrivera un temps où vous aurez besoin de plus qu’une robe rongée d’une église. Vous allez avoir besoin du Dieu qui avait enflammé l’église à l’époque primitive. Vous aurez à avoir la vision qu’ils avaient eue à l’époque primitive, où ceci avait été porté. Mais les nouvelles écoles sont apparues, et ça a été rongé des trous, des doutes, des superstitions, des théologies et autres au point que cela ne sert à rien du tout. Réclamez le Dieu de la Pentecôte. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Certainement.

55        Le serviteur de Dieu doit invoquer Dieu. Il doit compter sur Dieu, pas sur son église, pas sur sa robe. Il doit compter sur Dieu. Dieu lui demande de faire l’impossible. Pour faire l’impossible, vous devez invoquer Dieu pour que la puissance de Dieu accomplisse l’impossible. Si nous sommes serviteur du Messie, nous devons avoir la puissance du Messie.

            Et il nous l’a promise : « Je suis le Cep, vous êtes les sarments. C’est Moi qui donne la Vie à chaque sarment qui produit le fruit. » Alléluia ! Vous y êtes. Ça y est. Oui, oui.

56        Et l’un de ces quatre matins, je dois arriver à la rivière. Et alors… Probablement, tous les Branham, si je vis jusqu’à devenir vieux, j’espère que je le deviendrais, avec une longue barbe et des cheveux qui pendent tout autour de moi… Quand j’arriverai au bout du chemin, étant sûr d’avoir fait de mon mieux, avoir livré ma dernière bataille, j’aimerais enlever le casque et le déposer sur la plage, ici même au Jourdain, qui cogne contre ses rebords. J’aimerais déposer mes boucliers, enlever la vieille épée de la foi, la remettre dans le fourreau de l’Eternité et m’écrier : « Ô Dieu, envoie Ton… ?... Je rentre à la Maison ce matin. »

            Comme le poète l’a dit : « Il peut voir Adam se retourner et secouer Ève, disant : ‘Chérie, réveille-toi, Cela est ici.’ Ève tend la main et saisit Seth, et dit : ‘Réveille-toi, chéri. Il est ici.’ Seth saisit Abraham, il dit : ‘Réveille-toi, Abraham. Cela est ici.’ » Il y aura un grand moment, pour se réveiller, un de ces quatre matins, quand le Jourdain commencera à se cogner contre le rivage. Je veux connaître le Dieu qui fraie la voie dans le Jourdain plutôt que d’avoir une robe rongée.

57        Comme je disais il n’y a pas longtemps concernant une certaine chose qui s’est passée en Suisse. Quand j’étais en Suisse, non pas… Il y a environ un an, dans ces grandes Alpes suisses, là, il y a un nom que nous connaissions dans l’histoire, qui est pratiquement oublié. Vous, hommes et femmes de mon âge, vous vous souvenez quand nous voyions cela à l’école. C’était la–l’histoire de–d’Arnold von Winkelried. Quel vaillant homme !

            A l’époque, quand la Suisse s’était retirée, elle était allée là, dans de petits territoires, sans minerais dans les montagnes, mais ils avaient de petites fermes. Et ils vivent toujours comme cela, c’est un peuple aimable et doux qui aime le Seigneur là-haut au sommet de la montagne.

58        Et alors, quand des armées des envahisseurs étaient arrivées un jour, toute la Suisse s’était rassemblée dans un petit champ, au pied d’une montagne, pour protéger leurs petites maisons sur des montagnes. Et quand les–les armées des envahisseurs s’avançaient, en une très grande foule, bien formées, avec lances et armures… et tous les hommes comme un mur de pierre, s’avançant vers sa demeure, ils allaient droit détruire la Suisse, violer leurs femmes, tuer leurs enfants, prendre leurs maisons, prendre ce qu’ils avaient.

            La petite armée Suisse s’est rassemblée là en bas, n’ayant rien pour combattre avec, des fourches, et–et–et de vieilles lames de faux, et tout ce qu’ils pouvaient ramasser pour combattre avec, ils n’avaient pas d’armes, ni rien avec lequel combattre, mais ils se sont tenus là sans espoir, sur le flanc d’une montagne. Qu’ont-ils fait ? Tout autour d’eux, cette grande armée s’avançait comme un gros mur, s’avançant là, martelant, martelant.

59        Un petit homme s’est tenu là, sans secours. Finalement, à l’heure cruciale, très sombre, Arnold von Winkelried s’est avancé et a dit : « Hommes Suisses, aujourd’hui, je donne ma vie pour la Suisse. Aujourd’hui, je vais sauver la Suisse. » Alors, il a dit : « Là sur la montagne, il y a une petite maison blanche, il y a là ma charmante femme et mes enfants qui attendent mon retour, mais ils ne me verront plus jamais. » Il a dit : « Car, aujourd’hui, je vais donner ma vie pour la Suisse. »

            Ils ont dit : « Que vas-tu faire, Arnold von Winkelried ? »

            Il a dit : « Suivez-moi simplement et agissez, au mieux de vos possibilités, avec ce que vous avez. » Qu’a-t-il fait ? Il a lâché un cri, il a levé les mains, il a laissé tomber son arme et il a dit : « Place à la liberté ! » Et il a regardé, il a repéré l’endroit où il y avait la plus forte concentration de lances, il a foncé droit là où il y avait ces lances, criant à tue-tête : « Place à la liberté ! »

            Et il a saisi une brassée de ces lances et il se les a enfoncées dans le coeur alors qu’il tombait mort. Et une telle démonstration de bravoure et d’héroïsme a fortifié cette armée-là. Et ces hommes l’ont suivi à toute vitesse, ils ont combattu avec tout ce qu’ils pouvaient, ils ont chassé ces armées-là de leur territoire. Et ils sont libres jusqu’à ce jour.

60        Eh bien, vous pouvez mentionner son nom là en Suisse, et les larmes, un peu de larmes chaudes couleront de leurs joues pour leur héros. Une telle démonstration de bravoure et d’héroïsme, c’est rare qu’on voie cela sur la terre. Mais cela ne représentait pas grand-chose.

            C’est juste comme quelque chose d’autre qui s’est passé un jour. Alors que l’humanité, les fils d’Adam étaient acculés dans un coin par des maladies, des afflictions, et que le péché les rongeait, les dévorait, les poussait en enfer, comme les chefs de corvée, et que le diable avait cassé tout ce qu’ils essayaient, Dieu leur avait envoyé des prophètes. Ils s’étaient simplement débarrassés des prophètes. Dieu leur avait envoyé des juges. Ils s’étaient débarrassés des juges, des rois. Tout, Il avait fait tout… Il leur avait envoyé la loi. Ils ne l’avaient même pas observée. Tout ce qui pouvait être fait avait été fait, et la race d’Adam se tenait là sans secours.

61        La maladie, les afflictions, les indispositions, le péché, tout tenait ce petit groupe de la race d’Adam en échec, de sorte que personne ne pouvait rien faire à ce sujet. Ils étaient sans secours. Le diable et sa grande armée étaient en marche, bien équipée, puissante, des êtres surnaturels. Il y avait un petit peuple naturel, sans rien qu’il pouvait faire. Alors, quelque chose s’est passé au Ciel. Quelqu’Un s’est avancé, du Nom de Jésus, le Précieux Fils de Dieu.

            Il a dit aux anges et à Ses frères : « Aujourd’hui, Je vais donner Ma Vie. Je vais sauver la race d’Adam. » Et Il est descendu, Il a été fait chair, Il a habité parmi nous.

            Un jour, Il se tenait au Calvaire ; alors, Il a vu là où il y avait la plus grande concentration qu’il y a dans toute–toute vie humaine ; la partie la plus sombre de l’esprit, de la vie humaine, c’est la mort. Chaque homme a peur de la mort.

            Et quand Jésus de Nazareth a affronté chaque démon qu’il y a en enfer, Il s’est emparé de la mort juste dans son propre sein, Il a conquis la mort, et Il a renvoyé le Saint-Esprit et a dit : « Prenez ceci et faites de tout votre mieux, libérez les gens… » Oui.

62        Et je vous assure, nous devons combattre, nous avons l’arme la plus puissante. Le diable s’en moque et dit : « Il n’y a rien. » Mais prenez ce soir, recevez le Saint-Esprit et vainquez chaque démon du péché, de l’ivrognerie, quoi que ce soit. Nous l’avons mis en fuite pour être vaincu. Oui. Et un jour, le Grand Capitaine en chef viendra ; alors le péché, la maladie, les chagrins seront terminés. C’est vaincu. Et nous les hommes qui avons le–l’Esprit en notre possession, comme le cep… les sarments du Cep avec l’Esprit, donnant la Vie à l’Eglise par le Saint-Esprit, il nous est ordonné d’aller par tout le monde et de prêcher la Bonne Nouvelle, de chasser les démons et–et d’imposer les mains aux malades, et les malades seront guéris. « Voici, Je suis avec vous, en tête de l’armée, jusqu’à la fin du monde, et Je me manifesterai vivant. Car Je serai le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » Amen.

            Croyez-vous cela, Eglise de Dieu ? Si vous le croyez, acceptons-le ce soir d’un coeur plein et croyons avec tout ce que nous avons en nous, pour croire pour la justice de Christ. Oh ! Comme nous écoutons Sa Parole ! La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole. Maintenant, prions juste un instant.

63        Notre Père céleste, comme ce soir nous voyons le Capitaine de notre salut, le Seigneur Jésus, dans toute Sa splendeur et Sa puissance, ointe, Son Eglise, et Il les a envoyés prêcher l’Evangile par tout le monde. Il a dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En Mon Nom, ils chasseront les mauvais esprits. Ils accompliront de grands signes et de grands prodiges. Je serai avec eux. Je me manifesterai à eux. Je me manifesterai vivant ; même si les croyants Me verront jusqu’à la fin du monde, cependant les incroyants ne Me verront plus. »

            Et, Père, cette promesse que Tu as faite est valable aujourd’hui. Je garde mes yeux là-dessus, comme Elisée gardait ses yeux sur Elie. Tu as dit : « Voici, Je suis avec toi tous les jours, même jusqu’à la fin du monde. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. » Et je sais que ces promesses sont vraies. Et ce soir, nous avons l’espérance et la foi centrées sur cela. Tu as dit que Tu le ferais. Maintenant, la théologie et les passages des Ecritures ont été enseignés aux gens pendant des années, mais maintenant, c’est le temps du soir. C’est maintenant le jour de la restauration de toutes choses.

64        Et nous Te prions, Père céleste, de Te manifester ce soir ici par la grande puissance de la résurrection, avec des bénédictions de la résurrection. Et que chaque personne qui sait et qui reconnaît que cela c’est Toi, Seigneur, puissent-ils mettre leur espérance et… sur la promesse, voyant que Tu leur as promis que Tu ressusciterais d’entre les morts, et que Tu l’as fait. Tu as dit : « Je suis vivant aux siècles des siècles. » Et Tu l’es. « Et Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde. » Et Tu l’es.

            Et Tu as dit : « Les oeuvres qui ont été accomplies en ce moment-là seront accomplies jusqu’à Ton retour. » Et c’est ce qui se passe. Et dans chaque principe Tu es le même que Tu as jamais été. Tu l’es aujourd’hui. Et nous T’aimons pour cela, Seigneur.

            Et que cette église-ci ainsi que ces gens ce soir voient que Tu tiens Ta promesse. Non seulement Tu tiens Ta promesse, que Tu es ressuscité et Tu nous rencontreras, mais que Tu tiens Ta promesse de guérir les malades, de délivrer les gens de mauvais esprits, de déverser le Saint-Esprit sur les gens qui le veulent. Et chaque promesse dans la Bible est vraie. C’est la Semence de Dieu qui a été semée dans le coeur humain et crue par la foi.

            Accorde, ce soir, Seigneur, que Tu te manifestes Toi-même. Et quand nous partirons d’ici ce soir, puissions-nous dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs : « Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous ? » Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

65        Je crois en Dieu, Je crois qu’Il existe. Et ceux qui viennent à Dieu doivent croire qu’Il existe, et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent diligemment.

            Maintenant, à certains parmi vous, les nouveaux venus ici, cela peut paraître un peu étrange, dans une–une église comme celle-ci. Cela peut ne pas… Ils peuvent ne pas adorer ici et les gens louent le Seigneur et disent les choses qu’ils font, agissent peut-être d’une façon un peu étrange pour vous. Mais, ami, si seulement vous aviez reçu ce qu’ils ont, vous vous sentiriez de même. Ouvrez la Bible et voyez cela. Voyez ?

66        C’est aujourd’hui le jour, comme je le disais au sujet des prophètes portant leurs Bibles et les imitations. C’est un grand jour d’imitations. Peignez en rouge vos marches et la semaine prochaine, voyez ce que votre voisin fera. Il peindra aussi en rouge les siennes. Portez un petit chapeau noir à l’église et voyez ce que votre voisin fera. Il portera aussi un chapeau noir. Ils veulent… Achetez un nouveau costume et voyez combien c’est beau, et observez votre voisin, il demandera où vous l’avez acheté. C’est de l’imitation. Ils veulent se comparer. Ils veulent s’égaler.

            Et, frère, peu m’importe que mon pantalon s’accorde avec mon manteau ou que ma chemise s’accorde avec ma cravate. Je veux que mon expérience s’accorde avec la Bible de Dieu. C’est le genre d’accord que l’église devrait avoir. C’est tout à fait exact. Mon Seigneur est ressuscité d’entre les morts, et Il est vivant ce soir. Il est aussi votre Seigneur. Et Il est ici pour vous bénir et pour vous aider.

67        Et voici ce que la Bible est pour moi. C’est soit la vérité, soit une erreur. Si c’est une erreur, je ne veux rien avoir à faire avec cela. Non, non. Je crois que j’aimerais être ce… Si c’est une erreur, je n’aimerais rien avoir à faire avec Cela. Si c’est la vérité, je suis prêt à mourir pour Cela. C’est vrai. Faites-En donc l’un ou l’autre. Que Dieu hâte le jour où soit les soi-disant chrétiens confesseront être chrétiens, soit ils diront ce qu’ils sont pour commencer. Je préférerais être un incroyant plutôt qu’un hypocrite. C’est vrai.

            Soyez ce que vous êtes. Si vous croyez en Christ, dites : « Oui », et pas juste : « Oh ! Je crois ceci, et je–je crois ceci, et je… » Croyez tout cela, ou n’en croyez rien. C’est Dieu. C’est soit la Parole de Dieu, soit ce n’est pas la Parole de Dieu. Si Dieu n’a pas écrit Cela, alors donc… Si une partie de Cela n’est pas vraie, alors l’autre partie n’est pas vraie. C’est vrai.

68        Combien ont déjà entendu parler de Morris Reidhead ? Quelqu’un ici ? Eh bien, c’est le président de la grande… l’une des plus grandes… fondamentalistes, eh bien, les Grandes Missions Soudanaises, les plus grandes au monde. Il se tenait là, après qu’un Indien eut été instruit… (Juste avant que nous formions la ligne de prière.) Il était là. Ai-je dit… J’en ai parlé hier soir ici, je pense, n’est-ce pas, n’est-ce pas… ?...

            Et Mor–Morris Reidhead, c’est un ami à moi. Il est sur le champ de travail, prêchant le–l’Evangile, le plein Evangile. Et quand il était–il était… Il a dit… Cet Indien avait été instruit, c’était un bon garçon. Il était venu étudier ici, je pense que c’était l’électricité ou quelque chose comme cela. Il avait acquis son instruction, un garçon très intelligent, brillant, un musulman.

69        Et quand il retournait outre-mer, monsieur Reidhead lui a dit, il a dit : « Eh bien, fils, a-t-il dit, vous avez acquis votre instruction. Vous allez retourner pour être d’une grande assistance à votre pays. » Il a dit : « Eh bien, pourquoi n’oubliez-vous pas ce vieux prophète mort que vous servez pour accepter le Seigneur Jésus-Christ ressuscité, et ramener Jésus avec vous comme Sauveur ? »

            Alors, le musulman est resté là un petit instant. Il a dit : « Gentil monsieur, a-t-il dit, qu’est-ce que Jésus peut faire de plus pour moi que Mahomet ? » Il a dit : « Eh bien, ils ont tous deux écrit des livres, et nous les croyons. Le nôtre, c’est le Coran. Le Vôtre est appelé la Bible. Vous croyez le Vôtre, et je crois le mien. Ils ont tous deux promis la vie après la mort. Je crois donc que Mahomet a dit la vérité, et vous croyez que Jésus a dit la vérité. Quel bien Jésus peut-Il donc me faire de plus que Mahomet–que Mahomet ne peut pas faire ? »

            « Eh bien, a-t-il dit, eh bien, la première chose, a-t-il dit, c’est que, vous voyez, Mahomet est mort. Et Jésus est vivant. » Il a dit : « C’est là la différence. »

            Et le musulman a dit : « D’accord, monsieur. Est-Il vivant ? » Il a dit : « J’aimerais vous voir prouver cela. »

70        Oh ! Docteur Reidhead a dit : « Je me suis rendu compte que je n’avais pas rencontré un parvenu. J’avais rencontré un homme qui savait de quoi il parlait. » Il a dit : « Est-Il vivant ? »

            Il a dit : « Non, Il est mort, tout comme Mahomet est mort. » Il a dit : « Il n’est pas vivant. »

            Il a dit : « Eh bien, attendez une minute. » Il a dit : « Nous savons qu’Il est vivant. » Il a dit : « En effet, nous Le sentons dans notre coeur, et nous avons la joie de savoir qu’Il revient. »

            Il a dit : « Eh bien, juste un instant, monsieur Reidhead. La religion musulmane peut produire autant de psychologie que le christianisme. » Il a dit : « Nous avons autant de bonheur, autant de cris, autant de joie, de savoir que Mahomet reviendra un jour que vous en éprouvez, de savoir que Jésus reviendra un jour. Qu’en est-il ? » C’est la vérité.

            Il a dit : « Eh bien, attendez une minute. » Et monsieur Reidhead a dit, qu’il a su là même. Il a dit : « Ce jeune homme, il ne se laissait pas facilement faire. »

71        Et il a dit : « Eh bien, a-t-il dit, mais juste une minute », a dit le musulman au chrétien. Il a dit : « Docteur Reidhead, gentil monsieur, a-t-il dit, je n’aimerais pas me moquer de votre religion. J’ai du respect pour la religion de tout homme. Mais, a-t-il dit, vous voyez, monsieur Reidhead, a-t-il dit, Mahomet ne nous a promis que la vie après la mort. » Et il a dit : « Et c’est ce que nous croyons. Mais, a-t-il dit, votre Jésus a promis que vous les enseignants, vous feriez la même chose que Lui avait faite s’Il est ressuscité d’entre les morts. » Il a dit : « Maintenant, nous attendons de vous voir, vous les enseignants, manifester cela, et alors, nous croirons qu’Il est ressuscité d’entre les morts. Avant que vous le fassiez, Il n’est pas ressuscité d’entre les morts. »

            Eh bien, il a dit qu’il s’est tenu là un petit instant, et il a dit : « Eh bien, que voulez-vous dire, par exemple, la guérison des malades ? »

            Il a dit : « Oui, c’est une chose. »

            Il a dit, monsieur Reidhead a dit : « Eh bien, maintenant, vous vous référez probablement à Marc, chapitre 16. »

            Il a dit : « Oui, monsieur, c’est une chose à laquelle je me référais. »

72        Il a dit : « Eh bien, maintenant, dans Marc 16, a-t-il dit, eh bien, les érudits les mieux formés comprennent. » Il a dit : « Eh bien, les–les illettrés prennent le reste de cela, mais, a-t-il dit, nous savons que Marc 16, du verset 9 jusqu’au bout, là où il est dit : ‘Ils chasseront les démons, ils parleront en langues, ils imposeront les mains aux malades et tout,’ a-t-il dit, nous savons, nous les érudits les mieux formés, nous savons que cette partie de la Bible n’est pas inspirée. C’était écrit par le Vatican, et ce n’est pas inspiré. »

            Vous savez ce que le musulman a dit, il a dit : « Ça ne l’est pas ? Quel genre de Bible lisez-vous ? » Il a dit : « Tout le Coran est inspiré. »

            C’est là la faiblesse du christianisme, le soi-disant. Il a dit : « Qu’en est-il donc de Marc 11 : ‘Tout ce que vous demanderez ?’ Qu’en est-il de ceci, quand Il a dit : ‘Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.’ » ?

            Il a dit : « Eh bien, Il a dit : ‘Les oeuvres que Je fais… », Eh bien, il a dit : « Vous voyez, nous–nous prêchons l’Evangile dans le monde entier. » Il a dit : « Ce sont de plus grandes oeuvres. »

            Il a dit : « Vous l’avez fait. Vous avez eu deux mille ans pour prouver qu’Il est vivant, et les deux tiers du monde n’ont jamais entendu parler de Son Nom. » Il a dit : « Que Mahomet ressuscite d’entre les morts, et tout le monde le saura dans vingt-quatre heures. »

73        Ah–ah, vous parlez d’une défaite. Et docteur Reidhead a dit : « Monsieur Branham, a-t-il dit, j’ai cogné mon pied au sol. »

            Il a dit : « Maintenant, monsieur, quand vous prouverez qu’Il est vivant et que vous me laisserez Le voir accomplir les oeuvres par vous Ses enseignants, ce qu’Il avait promis que vous accompliriez, alors je vous croirai. Et les musulmans vous croiront. » Et c’est la vérité. J’ai vu cela être confirmé. Et je sais qu’ils croiront. C’est ce dont le monde a besoin. L’Amérique est toute raffinée avec trop d’instruction, ils se tiennent là et écoutent monsieur, docteur, docteur en philosophie Jones avec tout leur grand, parler à propos des fleurs et autres.

74        Miséricorde, bonté divine ! Ce dont nous avons besoin, c’est de l’Evangile. Et l’Evangile est la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Ce–c’est ce dont le monde… Nous sommes allés construire des églises. Jésus n’a jamais dit : « Construisez une église. » Montrez-moi un passage des Ecritures. « Nous sommes allés construire des écoles. » Il n’a jamais dit : « Construisez des écoles. » Nous avons construit des hôpitaux. Il n’a jamais dit : « Construisez des hôpitaux. » Mais nous l’avons fait. C’est très bien. Je n’ai rien contre cela. Nous l’avons fait. Mais Il n’a jamais ordonné de le faire. Nous avons fait ce qu’Il a dit… les choses mêmes qu’Il nous a ordonné de ne pas faire, nous avons fait cela, ou les choses qu’Il nous a ordonné de faire, nous refusons de le faire. Prêchons et démontrons la puissance de l’Evangile. C’est pourquoi les deux tiers du monde n’ont jamais entendu cela.

75        Et il… Monsieur Reidhead était là dans la pièce, il a dit, dans mon propre bureau, il a dit : « Frère Branham, a-t-il dit, j’ai vu des pentecôtistes donner des coups de pieds aux meubles, et détruire cela, et tout comme cela. Mais, a-t-il dit, j’ai appris qu’il… » Il a dit : « J’ai assez de diplômes pour plâtrer votre mur. » Il a dit : « Quand j’étais un petit garçon de sept ans, je me suis mis à étudier les Ecritures. J’ai donné ma vie à Christ. »

            Il a dit : « Quand j’ai décroché ma licence en lettres, je me suis dit que Christ serait là dedans. » Il a dit : « J’ai décroché ma licence en lettres ; ce n’était pas ça. » Il a dit : « Ensuite, quand j’ai été ordonné, ce n’était pas ça. » Il a dit : « Quand j’ai décroché mon doctorat en droit, je pensais que cela ferait l’affaire. Ce n’était alors pas ça. J’ai donc toute sorte de doctorats auxquels on peut penser, des doctorats à titre honorifique, au point que je peux en plâtrer votre mur. Mais, a-t-il dit, où est Christ dans tout cela ? Est-ce que les enseignants étaient en erreur ? »

            J’ai dit : « Je n’aimerais pas dire que les enseignants étaient en erreur, monsieur. Mais je dis une seule chose, c’est qu’ils ont laissé de côté la clé de voûte. Ils ont laissé de côté la Pierre angulaire. Christ ne réside pas dans une licence en lettres, ou un doctorat en théologie, ou un doctorat en droit ; Christ réside dans la puissance de Sa résurrection dans un coeur qui peut Le recevoir. »

76        Il a dit–il a dit : « Monsieur Branham, puis-je recevoir le Saint-Esprit ici même ? »

            J’ai dit : « Si vous remplissez les conditions de Dieu. »

            Il a dit : « Peu m’importe ce que c’est. J’aimerais connaître Christ. » Je lui ai imposé les mains là et j’ai prié là dans la pièce, il est tombé sous la puissance de Dieu et la tablette à café là, il en a cassé la vitre, et il a reçu le baptême du Saint-Esprit, et il prêche la guérison divine aujourd’hui sur le champ de travail : docteur Morris Reidhead.

77        Pendant que j’étais à Chattanooga, dans le Tennessee, chez mon ami Don Wells, la plus grande église baptiste du Sud, il a reçu le baptême du Saint-Esprit, et plus de deux cents de ces membres avaient reçu le baptême du Saint-Esprit dans cette église baptiste.

            Il y a quelques semaines, quand un doyen luthérien de psych… un doyen là d’une grande école était venu, il me critiquait pour avoir dit que le diable ne pouvait pas guérir. Il s’est moqué de moi, alors que je me basais sur la Parole, en disant que le diable ne pouvait pas guérir.

            Il a dit : « Eh bien, je vais donc vous prouver que le diable peut guérir. » Il a dit : « Nous avons une femme qui habite dans notre ville, elle invoque les morts. » Et il a dit : « Les gens viennent chez elle et elle tire un cheveu de sa tête, elle pince leurs veines, et met le sang dessus, elle descend à la rivière et jette cela par-dessus son épaule. Puis, elle rentre chez elle. Et si elle se retourne et regarde, la maladie revient sur les gens. Si cela arrive, elle la chasse. » Et il a dit : « Environ trente pour cent des gens sont guéris. Alors, vous dites donc que le diable ne peut pas guérir ! » Il a dit : « J’ai honte de vous. J’ai prêché l’Evangile avant votre naissance. » Il a dit : « Vous êtes encore jeune. »

            Durant tous mes quarante-sept ans… Il a dit : « J’ai prêché l’Evangile pendant cinquante ans. »

            J’ai dit : « J’ai donc honte de vous alors. Et vous ne connaissez pas plus les Ecritures que ça. » J’ai dit : « Certainement, la femme… les gens sont guéris ; mais ce n’est pas la sorcière qui ait quoi que ce soit à faire avec la chose. »

78        Il y a dans le pays aujourd’hui des gens qui disent : « J’ai la guérison dans ma main. Sentez cela, sentez cela. » et toutes ces histoires comme cela. C’est du non-sens. C’est de la psychologie.

            Mais les pauvres gens qui s’approchent, viennent en pensant qu’ils s’approchent de Dieu, et Dieu doit honorer la foi ; peu m’importe où est-ce. Ils s’approchent de Dieu au travers des sorciers. Ils pensent qu’ils s’approchent de Dieu en passant par là. Et Dieu doit honorer cette foi.

            C’est pourquoi Il a dit : « En ce jour-là, beaucoup viendront et diront : ‘N’ai-je pas chassé les démons et–et tout en Ton Nom ? » Et ainsi de suite.

            Et cet homme, quand il a entendu cela, il a dit : « J’aimerais que vous veniez à mon collège. » Monsieur Boze en est témoin, juste ici à Minneapolis, une université luthérienne.

79        Je suis allé là, et mon organisateur est allé avec moi et s’est assis là dans un grand bâtiment des scandinaves là, tous étaient assis là, ces étudiants luthériens.

            Il a dit : « Monsieur Branham, j’ai suivi ces réunions, et je demande pardon pour avoir dit que vous étiez un–un devin raffiné. » Il a dit… C’est ainsi qu’il m’avait traité, un devin raffiné. Il a dit : « Je demande pardon pour cela, et j’aimerais que vous me disiez comment… moi et cette école, nous pouvons recevoir le baptême du Saint-Esprit. »

            J’ai dit : « Qu’est-ce que l’Eglise luthérienne va faire ? »

            Il a dit : « Peu m’importe ce que l’Eglise luthérienne dit. Je veux Dieu. »

            J’ai dit : « Est-ce votre avis à vous tous ? »

            Ils ont dit : « Oui. »

            J’ai dit : « Reculez vos chaises de la table et tournez-vous au mur, appuyez-vous–appuyez-vous contre le mur et mettez-vous à prier. » Et je suis allé là et je leur ai imposé les mains. Et soixante-douze étudiants luthériens, avec le doyen, ont reçu le baptême du Saint-Esprit. C’était à Minneapolis, dans le Minnesota. C’est vrai.

80        Qu’est-ce ? Des hommes et des femmes ont soif de Dieu. Ce jour est arrivé. Le Saint-Esprit est ici. Jésus est ici, ressuscité d’entre les morts. Ne parlez pas contre cela. C’est un blasphème. Mais recevez-Le. Il est ici ce soir. Je crois en Christ. Pas vous ? Oui, oui.

            Il existe un faux. Certainement. Qu’est-ce qui fait–fait qu’une chose réelle soit réelle ? Si je voyais un faux dollar, je saurais qu’il a dû y en avoir un véritable à partir duquel cela a été contrefait. Donc, le diable a certainement une imitation, mais il existe un véritable et authentique baptême du Saint-Esprit, un vrai–un vrai Seigneur Jésus ressuscité, qui est fidèle à Sa Parole ; Il est fidèle à chaque Parole qu’Il a prononcée.

81        Maintenant, soyons en prière. Eh bien, amis, encore une chose. Et alors, je pense, demain soir, je vais soit prêcher, soit former la ligne de prière. Je vous garde jusque très tard. Mais j’aimerais vous demander quelque chose. Combien étaient ici à la réunion hier soir ? Faites voir vos mains. Combien n’y étaient pas ? Faites voir vos mains. Oh ! la la ! C’est juste… Où sont tous ceux qui étaient ici hier soir ? Nous ne…

            Voilà ce que c’est, ami. Ecoutons, juste un instant. Si jamais un homme vous dit qu’il est un guérisseur, il est en erreur. Je dois prendre un temps pour expliquer ceci à vous les nouveaux venus.

82        Ecoutez, il n’y a aucun homme qui soit un guérisseur. C’est Christ qui est le Guérisseur. Voyez ? Et c’est uniquement notre foi dans l’oeuvre achevée de Christ au Calvaire. C’est notre foi personnelle. Le salut, la guérison, et chaque bénédiction rédemptrice y est incluse, et chaque bénédiction dans la rédemption, c’était tout ce qui était à la base dans la chute. Tout ce que nous avons perdu dans la chute nous a été restauré au Calvaire.

            La maladie, c’est quoi ? Un attribut du péché. Vous ne pouvez donc pas traiter avec le péché sans traiter avec la maladie. En effet, la maladie est venue après le péché, qui était un attribut du péché. Tout à fait vrai. Maintenant, ne dites pas que c’est Dieu qui fait tomber les gens malades, car vous vous faites attraper sur vos questions là comme les luthériens l’avaient fait. Voyez ? Vous–vous ne pouvez donc pas faire cela.

83        Si–si… L’autre jour, quelqu’un a dit, un ministre me parlait, il a dit : « Oh ! Quelle grande bénédiction, Frère Branham ! Oh ! Le… j’ai vu les gens les plus malades étendus dans des fauteuils roulants. » Et il a dit : « Dieu veut qu’ils soient malades. Il les laisse tomber malades afin qu’Il puisse montrer Ses bénédictions. »

            J’ai dit : « Si cela est donc vrai, c’est qu’alors Jésus-Christ a combattu le but même de Dieu en venant sur la terre. Il guérissait tout celui qui entrait en contact avec Lui, comme je le fais. » Exact.

            Oh ! Frère, ce–c’est peu convaincant. Voyez, ça ne marche simplement pas. Vous feriez tout aussi mieux de voir la réalité en face, c’est que vous ne croyez pas la Bible et vous dites simplement cela, et c’est tout. En effet… Soit vous avez peur de vous avancer et de défier Dieu sur base de Sa promesse comme Elie avait fait. C’est vrai.

84        Maintenant, qu’est-ce qu’est Christ ? Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et quand Il était ici sur terre, Il ne prétendait pas être un guérisseur, n’est-ce pas ? Non, non. Il a dit : « Ce n’est pas Moi. C’est Mon Père qui demeure en Moi. C’est Lui qui opère la guérison. » Est-ce vrai ?

            Et quand Il était là, on L’a interrogé sur un homme dans Saint Jean 5.19 ; nous avons vu cela hier soir. Cet homme transportait son lit sur son épaule comme ceci… Et Il fut interrogé à ce sujet, après qu’Il eut dépassé tous ces affligés et qu’Il eut guéri ce seul homme et qu’Il fut parti. Il fut interrogé. Et nous avons examiné cela hier soir.

            Comment est-Il interrogé ici ? Mais qu’a dit Jésus ? « En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même. » Est-ce vrai ? « Mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement. » Combien de lecteurs de la Bible savent que c’est la vérité, que Jésus l’a dit ?

85        Eh bien, Jésus, d’après Sa propre Parole, ne faisait rien avant d’avoir premièrement vu cela se faire au Père en vision. Est-ce vrai ? Saint Jean 5.19 : « En vérité, en vérité (C’est-à-dire : Absolument, absolument), Je vous le dis, Je ne fais rien de Moi-même ; mais ce que Je vois faire au Père, Je vais ensuite faire ce qu’Il Me montre de faire. Le Père agit jusqu’à présent, Moi aussi J’agis. »

            Maintenant, juste un instant, ensuite nous commencerons la ligne de prière. Quand Il était ici sur terre, Il ne prétendait pas guérir les gens. Tout ce qu’Il faisait, Il regardait et voyait ce que le Père Lui avait dit. Et le Père…

86        Un jour, Philippe alla chercher Nathanaël à trente miles [48 km] de l’autre côté de la montagne. Il le ramena là où était Jésus pendant qu’Il était là. Juste un passage…

            Et quand il revenait, Jésus regarda et les vit. Ils étaient peut-être dans la ligne de prière ou là dans l’assistance, je ne sais pas où c’était. Alors, Jésus les regarda, et Il a regardé Philippe… Nathanaël et Il a dit : « Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude. » Eh bien, cela l’a étonné. Comment a-t-Il su qu’Il était un Israélite ? Et comment a-t-Il su qu’Il était un croyant, un orthodoxe ?

            Eh bien, il a dit : « Comment m’as-Tu connu, Rabbi ? »

            Il a dit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre en train de prier hier, Je t’ai vu. »

            Eh bien, qu’est-ce que le–qu’est-ce que l’Israélite a dit ? Il a dit : « Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël. »

            Jésus a dit : « Parce que Je t’ai dit cela, tu Me crois ? Tu verras de plus grandes choses que ça. »

87        Maintenant, qu’est-ce que les croyants juifs croyaient ? La plus grande église comme nous en avons aujourd’hui, ils ont dit : « Il est un diseur de bonne aventure. Il est Béelzébul. » Est-ce vrai ? Et ils ont dit : « C’est ce qu’Il est. Il est un devin, ou Béelzébul. Il lit leurs pensées. C’est de la télépathie mentale. »

            Qu’est-ce que Jésus leur a dit ? Il a dit : « Vous dites cela contre Moi, Je vous pardonnerai. Mais quand le Saint-Esprit sera venu et qu’Il fera la même chose, si vous dites un mot contre Cela, cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » En effet, ils disaient qu’Il avait un mauvais esprit (Est-ce vrai ?), taxant les oeuvres de Dieu d’un esprit impur.

            Or, si… Il a dit : « Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. » Maintenant, c’est soit la vérité, soit une erreur. Je crois qu’Il est ressuscité d’entre les morts. Et s’Il vient ce soir accomplir parmi vous la même chose qu’Il faisait quand Il était ici sur terre, parmi les gr–groupes comme celui-ci, allez-vous Le recevoir ? Allez-vous dire : « Je vais Le recevoir et je croirai en Lui, je croirai qu’Il est vivant et qu’Il me donnera ce dont j’ai besoin » ?

88        Maintenant, c’est difficile, après avoir parlé ou prêché comme je l’ai fait. Je n’avais pas l’intention de parler si longtemps. Mais il est simplement arrivé que je l’ai fait. Ainsi donc, nous allons demander à Dieu d’être avec nous. Maintenant, je pense que les jeunes gens ont distribué, ont-ils dit, une centaine de cartes. Et hier soir, nous en avons pris la première partie. Et ce soir, commençons avec la deuxième partie de la centaine de cartes, et nous allons… Et demain soir, nous commencerons à partir de quelque part ailleurs, de cela, et la soirée suivante, quelque part ailleurs. Et juste où que nous allons comme ça…

            Maintenant, commençons ce soir par 50. Très bien, regardez donc votre carte de prière et voyez qui a la carte de prière 50. Voudriez-vous lever la main, quelqu’un ? Madame, venez ici même. 51, voudriez-vous… ? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

89        Frère Branham, il s’agit de vous soumettre au Saint-Esprit, juste vous abandonner. Maintenant, peu importe combien Il a cherché à travailler avec moi, Il doit aussi travailler avec vous. Si vous n’arrivez pas à vous soumettre à Lui, alors Il ne peut pas travailler par vous. C’est votre foi. C’est votre foi. Si jamais vous êtes guéri, ça sera votre foi personnelle en Christ. Ça ne peut pas être une quelconque guérison que j’ai, car les hommes ne sont pas des guérisseurs. Même pas un médecin, il n’est pas un guérisseur. Il n’y a pas de médicament qui puisse guérir. Je vais vous le prouver demain.

            Maintenant, j’aimerais que vous m’ameniez un médecin qui dit que le médicament guérit effectivement, je vais vous montrer comment il agit drôlement. Voyez ? Il n’y a aucun médicament qui puisse guérir un simple rhume de foin. Des milliers en meurent chaque année. Il n’y a rien qui puisse guérir… Christ est l’unique Guérisseur. « Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies. » L’hôpital n’a jamais guéri, le médicament n’a jamais guéri, c’est Dieu qui fait tout cela.

            On donne un médicament à quelqu’un, cela le tue, puis on le donne à un autre, il se rétablit alors que deux souffrent de la même maladie. C’est l’Eternel qui est le Guérisseur.

90        Maintenant, maintenant, nous… J’ai… Est-ce la patiente ? Est-ce vous, madame ? Très bien, venez ici juste une minute. Maintenant, j’aimerais d’abord parcourir du regard la ligne de prière d’un bout à l’autre, ici. Maintenant, je vous suis inconnu, pas un inconnu, dans le sens de–de frère et soeur, mais je vous suis inconnu en tant que–en tant que des êtres humains qui se connaissent. Je ne pense pas qu’il y ait dans la salle quelqu’un que je connaisse à part mon frère qui est assis là, Gene. C’est lui qui fait les enregistrements. Ma belle-fille là et mon fils, frère Joseph et frère Hutchins, voici à peu près les seuls que je vois, que je connais dans toute l’église.

            Maintenant, vous n’avez pas à être ici à l’estrade pour être guéri. Vous pouvez être guéri là même où vous êtes. Vous n’avez pas à être assisté par le Saint-Esprit, ici à l’estrade. Vous pouvez parler là.

91        Une femme courut dans la fou–foule une fois et toucha Son vêtement, elle rentra s’asseoir, elle nia l’avoir fait. Mais Jésus dit : « Je me suis senti faible. » Il promena le regard jusqu’à la repérer. Et Il lui parla de sa perte de sang qui avait été guérie. Est-ce vrai ? Assurément.

            Maintenant, est-Il le même aujourd’hui ? S’Il l’est, Il fera la même chose aujourd’hui. Donc, nous avons un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Il peut donc vous guérir aujourd’hui là où vous êtes. Très bien.

92        Maintenant, la dame ici debout, à côté de moi, est une inconnue et je ne la connais pas. Elle ne me connaît pas. Donc, nous nous tenons juste ici. Elle est une chrétienne ; je suis un chrétien. C’est la première rencontre dans la vie, et voici encore une fois un tableau identique ce soir d’une scène de la Bible, une femme au puits. Combien ont déjà entendu parler de cette histoire ? Eh bien, voyons si Jésus était le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Le Père Lui avait dit de monter non pas… Il descendait à Jéricho, mais Il est monté par le chemin de Samarie. Et pendant qu’Il était assis sur le puits là, une femme est sortie, c’était une Samaritaine, et elle a pris… puisant de l’eau. Et Il lui a dit : « Apporte-Moi à boire. » Je me demande pourquoi Il a dit cela.

            Elle a dit : « Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez pareille chose aux Samaritains. Nous n’avons pas de relations.

            Il–Il a dit : « Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui m’aurais demandé à boire. » Il s’est mis à lui parler (Est-ce vrai ?), engageant la conversation. Que faisait-Il ? Il saisissait son esprit. Puis, Il a découvert ce qu’était son problème. Est-ce vrai ? Il a dit : « Va chercher ton mari. »

            Elle a dit : « Je n’ai point de mari. »

            Il a dit : « C’est vrai. Tu en as eu cinq. Et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari. »

93        Eh bien, qu’a-t-elle dit ? Eh bien, écoutez très attentivement maintenant. Qu’a-t-elle dit, vous les nouveaux venus ? Elle a dit : « Je vois que Tu es Prophète. » Eh bien, elle a dit : « Nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses, mais Toi, qui es-Tu ? »

            Il a dit : « Je Le suis. » Si c’était cela le signe du Messie à cette époque-là, c’est le signe du Messie aujourd’hui, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce vrai ?

            Maintenant, voici exactement la même scène. Exactement. Maintenant, voici une femme ici debout. Je… Dieu m’a envoyé à New York. Je ne sais pas. Il m’a simplement envoyé ici. Voici une femme qui monte à l’estrade. Je ne l’ai jamais vue, je ne sais rien sur elle. Elle est assise, elle est debout ici.

94        Maintenant, le Messie peut, par un don divin, descendre révéler à cette femme ce pour quoi elle se tient ici, ce qu’est son problème, de même qu’Il l’avait fait pour cette autre femme-là. S’Il le faisait, serait-ce toujours le signe du Messie pour vous tous ? Croiriez-vous cela ? Vous qui n’avez jamais vu cela, croiriez-vous cela ? Levez la main pour dire : « Je crois cela. » Amen.

            Maintenant, que la dame en soit juge. Maintenant, s’Il vous connaît, soeur, et vous savez que moi, je ne vous connais pas, n’est-ce pas ? Non, je suis inconnu. Et s’Il peut vous révéler votre–votre maladie ou ce pour quoi vous êtes ici (Moi, je ne le sais pas, vous le savez), mais s’Il peut révéler par moi, à moi ce pour quoi vous êtes ici, croirez-vous que vous obtiendrez ce que vous demandez ? Croirez-vous cela ? Eh bien, que le Seigneur l’accorde. J’aimerais que tout le monde reste calme maintenant. Soyez vraiment calme et soyez très respectueux.

95        Maintenant, juste simplement… La dame est consciente qu’il se passe quelque chose. Et si quelqu’un… Frère, avez-vous déjà montré la photo de cet Ange du Seigneur ici, déjà ? Ils ont vu cela. O.K. Maintenant, C’est ce qui est juste près d’elle maintenant. Voyez ? Cette Lumière-là, Cela avance ; la dame entre, si on peut encore m’entendre. La dame s’éloigne.

            Et je la vois. Elle souffre d’une maladie de nerfs terrible, très.-.très nerveuse. Et puis, elle a quelque chose sur les mains, ce n’est pas visible, mais c’est une éruption, on dirait des taches rouges. Ça la dérange et c’est ce qui est à la base de cette maladie de nerfs. C’est vrai. Est-ce vrai, madame ? Si c’est vrai, levez la main, si c’est vrai. Très bien. Très bien.

96        Maintenant, croyez-vous ? Maintenant, suivez, si–si je lui parle davantage, il lui sera davantage dit. Mais cela me fait transpirer. Ça affaiblit beaucoup. C’est une vision. Eh bien, maintenant même, le seul moyen pour moi de savoir ce qui clochait chez elle, c’est de faire jouer cette bande pour découvrir cela (Voyez ?), ce qu’Il lui a dit. Mais il y avait quelque chose.

            Maintenant, juste parler avec la femme, afin que vous sachiez qu’il y a quelque chose de différent. Juste lui parler, peut-être Il pourrait montrer autre chose. Il s’agit juste de saisir son esprit, de m’abandonner au Saint-Esprit, et Lui se tient entre nous, et on s’abandonne simplement. Il me prend et se met à utiliser ma voix pour parler.

97        Il a dit qu’Il avait placé dans l’Eglise des apôtres, des prophètes, des docteurs, des évangélistes et des pasteurs. Ainsi, nous ne pouvons pas sauver l’un et pas l’autre. Et je ne suis pas un fameux prédicateur, mais j’ai été appelé. Je suis né pour faire ceci. Toute ma vie, cela est arrivé. A aucun moment cela n’a jamais échoué, et cela n’échouera jamais parce que ça vient de Dieu.

            Maintenant, la dame, c’est comme s’Il parlerait encore avec elle, par Sa grâce ; elle s’éloigne de moi. Et je la revois. Elle marche dans une pièce, très nerveuse, on dirait. Et elle regarde ses mains. Il y a quelque chose qui fait éruption sur sa main et il y a des taches rouges. Et puis, elle souffre de quelque chose comme des maux de tête. Cela lui fait mal comme un… C’est la sinusite qu’elle a à la tête. Et puis encore, elle a de–elle souffre de–d’estomac, c’est une tumeur dans l’estomac. Et cela a été causé par une chute… ?... ici…

            Maintenant, croyez-vous que je suis Son serviteur, madame… ?... maintenant. Eh bien, c’est Lui, Celui qui était au puits. Eh bien, puis-je guérir la femme ? Certainement pas. Je peux prier pour elle. Je peux prier, mais je ne peux pas la guérir. Maintenant, prions pour elle.

            Père céleste, tout ce dont cette femme a besoin, que si Satan l’a liée, nous par le Nom de Jésus-Christ, nous prenons l’initiative. Et nous demandons qu’il quitte cette femme et qu’il soit chassé au Nom de Jésus-Christ. Amen. Maintenant, allez en vous réjouissant et soyez heureuse, madame. Très bien, madame.

98        Maintenant, cela devrait tout régler. Cela devrait tout régler, vous croyez au Seigneur Jésus-Christ. Si la Bible dit : « Si tu peux… » Vous dites : « Oh ! Elle était sous émotion. » Probablement que si vous aviez été guéri de la même chose, vous auriez aussi un peu d’émotion. Si vous étiez… si seulement vous aviez le coeur ouvert, observez l’expression sur leur visage quand–sur leur visage quand ils croient. Ils ne peuvent pas se tenir dans cette Présence-là sans le savoir. Voyez ? Ce n’est pas moi, c’est Lui.

            Maintenant, maintenant qu’elle rend grâce à Dieu, maintenant je demande à tout le monde ici présent, au Nom de Jésus-Christ, de regarder de ce côté-ci, de croire de tout son coeur, et voir si Dieu ne vous appelle pas à Lui. Voyez ? Je veux dire : Combien n’ont pas de cartes de prière et aimeraient être guéris ? Faites voir les mains. Ceux qui n’ont pas de cartes de prière, levez la main, partout. Voyez, vous y êtes. Eh bien, c’est simplement partout.

99        Maintenant, regardez de ce côté-ci, vous qui n’avez pas de cartes de prière, qui n’allez pas être dans la ligne. Croyez simplement, ayez foi. Maintenant, la petite dame ici debout m’est inconnue. Je ne l’ai jamais vue de ma vie, à ce que je sache. Sommes-nous inconnus l’un à l’autre ? Nous le sommes. Maintenant, s’il y a quelque chose qui cloche chez vous, je ne le sais pas. Mais Dieu le sait certes. Il sait… Il vous connaissait avant la fondation du monde. Il connaît tout ce que vous avez eu dans votre vie. Il sait ce pour quoi vous êtes ici.

            S’Il me disait ce que vous–ce que vous désirez de Sa part, accepteriez-vous cela et croiriez-vous cela ? Maintenant… Si quelque chose que vous… Ça peut être de l’argent, ça peut être pour le foyer ; ça peut… je ne… ça peut être la maladie. Je–je ne sais pas. Lui le sait. Maintenant, le miracle, c’est que, eh bien, si je disais : « Voici un homme dans un fauteuil roulant, il a des membres tordus. » Vous regarderez et vous diriez : « Oh ! Oui, assurément. Je vois cela. » Mais voici une femme qui apparemment est en bonne santé. Pourquoi est-elle ici ?

100      Peut-être qu’elle est une séductrice. Si c’est le cas, observez ce qui lui arrive. Voyez ? Voyez, si c’était cela. Voyez ? Observez ce qui arrive. Combien ont déjà vu cela arriver, quand un séducteur montait à l’estrade ? Oui, oui. Quelqu’un est monté à l’estrade, il a cherché à m’ensorceler un soir. Le gars parcourait des camps militaires en ensorcelant des gens, les faisant aboyer comme un chien et tout comme cela. Alors, le Saint-Esprit a réagi, disant : « Toi enfant du diable. » Et il a été paralysé là même, et il y a de cela trois ans, quatre ans, il est toujours paralysé aujourd’hui. Voyez ? Oui, oui.

            N’osez pas… On ne fait pas la religion. Vous êtes dans la Présence du Saint-Esprit. Voyez ? Ce n’est pas l’homme, c’est Lui. Nous pouvons être non instruits et des gens simples, mais c’est nous que Dieu a appelés au ministère pour faire ceci. Et ceci est Son oeuvre.

101      Maintenant, la petite dame, je–j’aurais bien voulu vous aider d’une façon ou d’une autre, soeur. Si je le pouvais et que je ne le faisais pas, je serais une brute, vous le savez. Mais je–j’aimerais vous aider. Je–j’aimerais voir le Seigneur faire quelque chose de bien pour vous.

            Maintenant, si–si seulement je–je peux m’abandonner au Saint-Esprit ! Je dis : « Maintenant, vous êtes une chrétienne de toute façon ». En effet, le… votre esprit vient vers moi. Voyez ? Maintenant, maintenant que je–j’ai votre esprit sous mon contrôle (Voyez ?), vous ne pouvez pas cacher votre vie, même s’il vous le fallait maintenant (Voyez ?), car c’est devant Dieu.

102      Et je vois que vous êtes–vous êtes très nerveuse aussi. Et vous avez… vous… votre maladie, c’est… Vous avez des problèmes à la tête. C’est dans votre cou et dans vos épaules et le dos. Cela a été causé par une chute que vous avez subie et c’est ce qui a fait ça. C’est vrai, n’est-ce pas ? Maintenant, croyez-vous de tout votre coeur ? Croyez-vous que vous êtes guérie maintenant et que vous allez être rétablie ? Avancez.

            Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, bénis cette femme que je bénis en Ton Nom, réclamant sa guérison par le Nom de Jésus-Christ. Amen. Maintenant, que Dieu vous bénisse. Allez, et que le Seigneur Jésus vous bénisse et vous accorde les meilleurs de Son Royaume. Maintenant, soyez très respectueux. Ne… Soyez simplement–simplement très respectueux. Croyez de tout votre coeur.

103      Jésus a dit : « Je le peux, si vous croyez. » Mais vous devez premièrement croire. Juste un instant. Si notre frère de couleur là… Voudriez-vous reculer d’un côté ? Il y a une vision qui se passe juste là, juste là en bas. Il y a une dame en train de prier. Et je vois cela. Eh bien, oui. La nervosité et une maladie gynécologique… Croyez-vous que Jésus-Christ vous rétablit ? Juste de l’autre côté, maintenant, imposez la main à la–à la dame à côté de vous là. Juste là, juste ici. Non, la dame à côté de vous. C’est ça. Voyez ? Non, la dame en chapeau rouge, imposez la main à la dame là même. Voyez ? Très bien.

            Maintenant, notre Père céleste, au Nom du Seigneur Jésus, nous réclamons cette délivrance. Je prie que le Dieu Tout-Puissant fasse s’accomplir cela maintenant même, pour la gloire de Dieu, au Nom de Jésus. Amen.

104      Je n’arrivais à voir qu’une seule femme, mais cette femme paraissait jeune, et l’autre paraissait vieille, et je n’arrivais pas à identifier où c’était. Et c’était au-dessus de l’homme. J’ai pu avoir la vision. C’était une petite dame assise au bout. Très bien. Vous pouvez regagner votre–votre place maintenant. Que Dieu vous bénisse, madame. Votre simple petite foi a touché Son vêtement. Vous étiez assise là en train de prier à cette fin-là, n’est-ce pas ? Vous étiez assise là en train de prier pour cela, n’est-ce pas ? Si c’est vrai, levez… Tenez-vous debout si vous étiez en train de prier pour cela afin que les gens sachent que c’est ça. Voyez ?

            Comment ai-je su ce pour quoi elle priait ? Elle–elle priait pour que je vous désigne. C’est la raison pour laquelle Il a fait ça. Amen. Maintenant, vous êtes guérie et vous pouvez rentrer chez vous, bien portante. Amen. Que Dieu vous bénisse. Qu’est-ce qui a fait cela ? La femme a touché Son vêtement. Elle ne m’a pas touché. Elle L’a touché. Lui s’est simplement servi de ma voix pour répondre. Nous sommes des sarments. Il est le Cep. C’était le Sien ; ce qui est passé, Il s’est simplement servi de ma voix comme Il se sert de nos yeux, de nos mains et tout.

105      Maintenant, la dame ici m’est inconnue. Je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue de ma vie. Nous sommes de parfaits inconnus, n’est-ce pas ? C’est vrai. Maintenant, je suis content que la soeur de couleur soit ici debout ; en effet, il y a beaucoup de gens de couleur ici ce soir. Et vous pouvez voir que Dieu ne fait acception de personne, de nationalité. C’est Lui qui nous a tous créés. Nos couleurs et autres n’ont rien à faire avec cela.

            Il a parlé à la femme au puits… Voici un parfait tableau de la femme au puits une fois de plus, une fois de plus. Voici un Blanc et une femme de couleur. Voyez, tout à fait : un Juif et une Samaritaine. Et aujourd’hui dans le Sud, on connaît une ségrégation, comme celle qu’on a… qu’on avait à l’époque. Ils connaissaient alors une ségrégation, les Juifs et les Samaritains. Mais Jésus lui a fait savoir que Dieu ne s’occupait pas de leur ségrégation. Dieu, quand ils parlaient, tous les hommes doivent L’adorer en Esprit et en Vérité.

106      Très bien. Comme nous sommes de parfaits inconnus, nous ne nous connaissons pas l’un l’autre, Dieu nous connaît tous deux. S’Il me révèle ce pour quoi vous vous tenez là, allez-vous croire cela ? Est-ce que le reste parmi vous, gens de couleurs, croirez-vous cela de tout votre coeur là dans l’assistance, si Dieu fait cela pour votre soeur de couleur ? Très bien. Que le Seigneur vous bénisse. Encore un contraste, les gens de deux nationalités (Voyez-vous ce que je veux dire ?), et le même Seigneur Jésus qui nous aime tous deux…

            Votre maladie est dans votre flanc. Ce n’est–ce n’est pas gros. C’est une grosseur, c’est une petite grosseur grasse, dans votre flanc droit au niveau de la taille. C’est vrai. A la minute où vous avez placé votre main dessus, avant que j’en aie parlé, que le Seigneur accorde autre chose, afin que l’assistance et les gens de couleur voient que cela vient du Seigneur Jésus. Croyez-vous de tout votre coeur ?

            Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez d’une ville appelée Jamaïque, New York. Et tenez, votre nom est Esther et–et Lewis. Est-ce vrai–est-ce vrai ? Me croyez-vous pour… Vous dites qu’Il connaissait Pierre et les autres. Croyez-vous qu’Il est le même Christ ? Très bien, poursuivez votre chemin, soeur, et que le Seigneur Jésus vous rétablisse, au Nom de Jésus.

107      Croyez-vous de tout votre coeur ? Vous pouvez avoir ce que vous demandez. « Si tu peux croire. »

            Petite dame assise là en train de louer le Seigneur, soeur, vous souffrez d’une–une maladie qui est… qui cause l’insomnie, la nervosité. Vous prenez des somnifères pour dormir. N’est-ce pas vrai ? Très bien. Croyez-vous que Jésus-Christ vous rétablira ? Acceptez-vous cela ? Vous étiez assise là en train de prier et croyant ; levez la main si cela… c’est vrai. Très bien. Voyez ? Très bien, rentrez chez vous et dormez ce soir, je vous envoie au Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas, mais croyez. Tout est possible à ceux qui croient. Jésus a dit : « Si tu peux croire, tout est possible à ceux qui croient. » Mais premièrement, vous devez croire.

108      Si vous croyez, madame, cette hernie et cette nervosité vous quitteront. Si vous croyez, vous assise là en manteau rouge, derrière vous, si vous croyez de tout votre coeur, Jésus-Christ vous rétablira.

            Vous dites : « Vous êtes en train de lire leurs pensées. » Non, monsieur. Sa foi a touché le Seigneur Jésus. C’est vrai. Si tu peux croire… Les conditions sont : si vous pouvez croire. Ce n’est pas pour les incroyants. C’est pour ceux qui peuvent croire. Amen.

            Vous souffrez de l’hypertension, n’est-ce pas ? Mais si vous croyez de tout votre coeur, Jésus-Christ vous rétablira. Celui qui est assis à côté de vous, vous avez, vous avez mal à la jambe, une affection de jambes, vous assis là. Mais Jésus-Christ peut vous rétablir si vous croyez cela. Amen. Amen.

109      Il se déplace ici. Oh ! Que c’est merveilleux ! « Si tu peux croire », c’est ce qu’Il a dit. Croyez-vous, madame ? De tout votre coeur ? Si Dieu me révèle ce pour quoi vous êtes ici, madame, allez-vous croire que je suis Son serviteur ? Maintenant, voici ce que l’Ange a dit : « Si tu peux amener les gens à te croire… » Non pas me croire comme Lui, mais croire qu’Il m’a envoyé pour vous aider. Je suis juste Sa voix. Voyez ? Je suis juste Sa voix en vision, juste comme quand vous regardez n’importe quoi que vous voyez. Eh bien, croyez cela. Que Dieu bénisse votre coeur. Très bien, que le Seigneur vous accorde votre requête.

            Vous en avez une très bonne, madame. Premièrement, vous êtes nerveuse comme vous l’êtes en fait. Ensuite, vous cherchez quelque chose. Vous cherchez Dieu. Vous voulez une marche intime avec Dieu. Vous voulez le baptême du Saint-Esprit ; c’est… ?... Oui, et vous… mais vous… Mais, voyez, cela va vous quitter, et vous recevrez le Saint-Esprit.

110      Maintenant, regardez, Ève cherchait une nouvelle vie quand Satan l’a séduite. Ainsi donc, faites attention, allez de l’avant. J’aimerais prier pour vous afin que Dieu vous accorde le baptême du Saint-Esprit et vous accorde ce que vous désirez. Venez ici.

            Seigneur Jésus, accorde à cette dame la bénédiction, et puisse-t-elle recevoir le Saint-Esprit. Même au… dans sa propre maison ce soir, c’est possible, Seigneur, pour vous à l’église. Accorde qu’elle reçoive cela, au Nom de Christ, je le demande. Amen. Maintenant, allez en croyant, soeur. Il le sait. Il sait ce que vous cherchez, sinon Il ne me l’aurait pas révélé. Maintenant, j’ai… ?... [La soeur parle à frère Branham.–N.D.E.] Oui, soeur. Oui. Oui. Oui. Oui.. Puisse cela se faire, ce qu’Il a fait là même. Voyez ? Cela… Ça s’arrangera pour vous. Allez simplement et croyez Dieu. Allez et croyez de tout votre coeur.

111      Viens, petit garçon. Un beau petit garçon, eh bien, je–je suis sûr que nous sommes inconnus l’un à l’autre. Je vais te poser une question, fiston. Tu as l’air d’un beau petit–petit garçon. Eh bien, savais-tu que Jésus a dit : « Laissez venir à Moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » ? Un petit enfant, c’est le… un modèle du Royaume de Dieu. Il a dit : « Laissez-les venir à Moi et ne les en empêchez pas. »

112      Maintenant, si Jésus était ici aujourd’hui, et que toi, tu venais là où Il était… Tu as appris qu’Il était ici à Brooklyn, et tu es venu vers Lui, et Il est venu vers toi ; maintenant, Il te connaîtrait, n’est-ce pas ? Il–Il ferait ce que Tu… quel était ton… ?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]… brûler d’arriver ici. Et c’est juste comme quand je me retourne, comme quand l’onction frappe. Je n’ai pas l’intention d’essayer d’expliquer cela. On ne peut pas l’expliquer. Je ne connais pas plus à ce sujet que vous. Mais on dirait que cela ne fait que descendre de l’un à l’autre. C’est comme s’Il voulait t’appeler. Mais si seulement tu casses cette croute de l’ombre de doute (Voyez-vous ?), c’est l’unique chose qui t’empêche de recevoir cela. Maintenant, regarde vers Lui.

            Ce cher petit garçon est ici debout. Il est probablement malade, ou quelque chose comme cela. Je ne sais pas. Il est ici debout. Mais ce pauvre petit garçon, un enfant… Eh bien, que le Seigneur l’accorde. Et s’Il le fait, combien Lui feront une promesse ce soir… Si Dieu… que le petit garçon en soit juge. Si–si Dieu, s’Il parle à cet enfant et lui révèle sa vie ou son futur ou n’importe quoi… Eh bien, si je venais ici et que je disais : « Oh ! Le Seigneur dit que tu vas te rétablir », eh bien, tu aurais le droit d’en douter.

            Mais quand le Seigneur vient et que je dis : « La semaine prochaine, ton état va s’améliorer, et dans deux semaines, tu vas te rétablir », tu as le droit d’en douter. Mais quand le Seigneur descend et te dit ce que tu as été auparavant, tu sauras si c’est vrai ou pas. Vois-tu ? Tu sais cela. Ensuite, Il t’annonce ce qui arrivera. Tu peux croire cela, car ça sera tout aussi vrai que l’autre l’était. Il est Dieu.

113      Maintenant, combien diront à Dieu : « Ce soir, je me débarrasserai de toute ombre de doute et je croirai en Toi, si–si Tu révèles à ce petit garçon et que Tu nous mont res que Tu es le même Seigneur Jésus ressuscité dans toute Ta puissance, je–j’accepterai cela » ? Faites-nous voir les mains levées vers Dieu maintenant. Vous faites… C’est bien. Très bien. Que le Seigneur Jésus l’accorde. Partout au balcon, chacun de vous.

            Maintenant, voici un petit–un.. petit garçon. Vous savez combien bon… Je l’ai vu se tenir ici, portant un petit manteau bien coupé, sa petite cravate, son petit pantalon. Savez-vous à quoi je pense ? Là loin dans une patrie, en Afrique du Sud. Les petits enfants là, peut-être, ils n’ont jamais porté d’habits. Ils ne–ils ne savent même pas distinguer la main droite de la main gauche. C’est la raison pour laquelle, amis, je laisse le peuple américain. Mon coeur brûle pour l’Afrique.

114      Ils venaient là… J’ai vu trente mille purs païens avec des idoles en mains accepter du coup Jésus-Christ comme Sauveur personnel. Le Seigneur nous a donné un grand ministère parmi les gens de couleur là. J’y retourne. Il y a quelques soirées, une jeune fille de couleur est montée à l’estrade, elle devait juste marcher comme ceci. Et j’ai dit : « Seigneur, si seulement Tu accordes à cette jeune fille son désir… » En effet, juste avant que j’aie vu ces champs en Afrique, comme cela, en vision. Et je n’arrivais pas à voir la jeune fille à cause de cela. Et ça semblait juste comme un appel vers l’Afrique. Et le Saint-Esprit est descendu et lui a dit qu’elle avait–elle avait connu un accident d’automobile et elle s’était tranché un nerf au niveau de la tête, ici. Et elle n’arrivait pas à entendre, ni à parler, ni à bouger d’un côté. Et j’ai dit : « Saint-Esprit, si Tu accomplis un signe devant cette assistance nombreuse ce soir, que Tu donnes à cette jeune fille une parfaite santé, je ferai des préparatifs pour retourner en Afrique. »

            Et aussitôt que cela a été dit, la jeune fille a lâché un cri, elle a dégagé tous les deux bras, elle était parfaitement normale, avec un nerf tranché, sectionné, elle a crié : « Maman, maman, maman. » Oh ! C’est si bon comme cela, encore.

115      Eh bien, voici un petit garçon ici debout. Je ne sais rien à son sujet. Mais maintenant, vous avez fait une promesse à Dieu, et j’ai fait une promesse à Dieu moi-même en m’abandonnant.

            Maintenant, fiston, j’aimerais donc te parler une minute, sans faire de toi un… J’aimerais simplement voir le Saint-Esprit guérir tout le monde à la fois, vous savez ce que je veux dire. Très bien.

            Maintenant, petit garçon, je te regarde simplement. Comme Pierre, Jacques et Jean, Pierre et Jean passaient par la porte appelée La Belle, dans la Bible. Ils ont dit au boiteux, ils ont dit : « Regarde-nous. » Cela ne veut pas dire les regarder comme étant quelque chose, mais de faire attention à ce qu’ils disaient. Voyez ? « Regarde-nous. »

            Et Elie le prophète a dit : « Si je n’avais égard à Josaphat, je ne te regarderais même pas. » Mais il a dit : « Faites venir le joueur de harpe. » Et l’Esprit est venu sur…

116      [Espace vide sur la bande–N.D.E.]… les muscles. Il a une affection des muscles. Il a été partout. Je le vois aller chez les médecins, et les médecins ne savent même pas ce qui est à la base de cela ni ce que c’est. Je le vois quitter l’hôpital, faire des va-et-vient ; ce sont de différents hôpitaux. Il a même subi une intervention chirurgicale pour cela, rien ne lui a fait du bien. C’est une malédiction du diable. C’est vrai, n’est-ce pas, fiston ? Si c’est vrai, lève la main vers Dieu.

            Maintenant, quant à le guérir, je ne le peux pas. Mais Dieu le peut. C’est vrai. Le petit garçon est couvert de l’ombre. Voyez ? Dieu seul peut faire cela. Et toi, dans cette pièce, il y en a beaucoup ici qui sont couverts de l’ombre. Mais Dieu peut ôter la malédiction. « En Mon Nom, ils chasseront les démons. » Jésus-Christ est ici. Croyez-vous cela ? Alors, vous tous, recevez… et soyez donc guéris. Allez-vous croire cela, vous tous ?

            Pendant que je prie pour le petit garçon, alors, imposez-vous les mains les uns aux autres, voyons ce que le Saint-Esprit fera. Dans la ligne de prière, partout, imposez-vous les mains les uns aux autres. Là, madame. Inclinez la tête partout. Soyez vraiment–vraiment consacrés à Dieu.

117      Ô Père céleste, Auteur de la Vie, Donateur de tout don excellent, envoie Tes bénédictions sur ces gens. Et Tu es ici, Te mouvant parmi les gens dans la ligne de prière, là dans l’assistance, partout. Et les gens reconnaissent que Tu es ici. Ils savent que l’homme ne peut pas faire ces choses, alors que cela leur a été prêché par la Bible, que Jésus de Nazareth est ressuscité d’entre les morts et qu’Il se manifeste comme étant vivant.

118      Un petit garçon se tient ici, il se tient ici, un petit Ethiopien. Et le diable l’a lié. Et, oh ! Satan, tu t’es caché au médecin, mais tu ne peux pas te cacher à Dieu. Je t’adjure par le Dieu vivant de sortir de lui et de laisser le petit garçon tranquille. Quitte-le. Nous venons au Nom de Christ, représentant la mort de Christ et Sa souffrance à notre place. Il est ici ressuscité. Et Il est ici parmi nous ce soir.

            Et tu le sais, tu es donc exposé, et sors de cette assistance. Quitte ces gens, toi démon. Nous t’ordonnons par le Nom de Jésus-Christ, de quitter les gens et de sortir d’eux. Au Nom de Jésus-Christ.

            Maintenant, que tout celui qui croit de tout son coeur garde la tête inclinée, les yeux fermés. Dites ceci : « Seigneur Jésus, entre dans mon coeur, ôte toute ombre de doute, cette vieille robe de doute rongée. Je jette ça. Je me revêts de la foi dans le Saint-Esprit. Je suis la postérité d’Abraham. J’appelle ces choses qui n’étaient pas comme si elles étaient. Je crois que je suis guéri. Je confesse Christ. »

            Satan, sors de ces gens, au Nom de Jésus-Christ. Levez-vous. Rendez gloire à Dieu.

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