Celui Qui Est En Vous

Date: 63-1110E | La durée est de: 2 heures 3 minutes | La traduction: MS
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1     Merci. Que le Seigneur te bénisse. Restons debout un instant, alors que nous prions. Inclinons maintenant nos têtes et que tous ceux qui aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans cette prière lèvent la main et disent: «Ô Dieu, pense à moi.»

2     Oh, Dieu très saint et miséricordieux, nous apportons ces personnes devant Toi, avec leurs requêtes. Elles ont demandé qu’on se souvienne d’elles; Seigneur, ma main est aussi levée. Je Te prie d’être miséricordieux envers nous. Tu connais nos besoins et nous dirons, comme Tu nous as enseignés à prier, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Et ce soir, Père, nous réclamons Ta miséricorde et la liberté d’esprit, pour que nous puissions apporter aux gens la vérité de l’Évangile et ce que nous croyons être le Message de l’heure pour Ton Église. Seigneur, nous Te prions, afin que nous soyons une partie de cette Église qui est appelée à sortir en ces derniers jours. Père, si nous ne sommes pas cette partie, alors révèle-nous ce que nous devons faire pour le devenir et donne-nous la grâce et la puissance en cette heure d’épreuve pour tous ceux qui habitent sur la terre. Donne-nous Ton Saint-Esprit, pour nous conduire et nous guider, afin que nous puissions à la fin venir à Toi dans la paix, en vue de cette Vie éternelle que tous les croyants attendent depuis que le temps existe. Aide-nous, Seigneur. Nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen! Vous pouvez vous asseoir.

3     Je suis vraiment reconnaissant pour le privilège d’être ici ce soir, et pour la grâce de Dieu qui nous a été donnée au travers de Jésus.

4     Et au sujet du Message de ce matin [Les âmes qui sont en prison maintenant — N.D.T.], je veux que tout le monde comprenne parfai-tement. Je m’en remets à Dieu, espérant que ce n’est pas le temps en question. Voyez-vous? Mais le Message est vrai. Le Message est vrai. Un jour, cela arrivera, si ce n’est pas déjà le cas. Et cela ressemble tellement à ce temps-là, que je me suis senti comme Paul, qui déclara il y a longtemps: «Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher.» Voyez-vous? Tout ce qui doit être fait.

5     J’ai dit une chose ce matin que je regrette avoir prononcée. J’ai mentionné le nom d’un frère qui, je pense, est dans l’erreur. Je n’aurais pas dû le faire. Je ne mentionne jamais de nom de personne. Et s’il arrivait que la bande tombe entre ses mains, j’aimerais le voir et lui parler, parce que je pense que ce frère est un homme grand et bon, qui a prêché ici même de cette chaire, frère David DuPlessis. Et ce n’était pas mon intention de mentionner son nom; j’étais inquiet au sujet du Message, etc., à savoir : «Et si c’était maintenant?», et j’ai mentionné le nom de ce frère. Je ne fais pas cela d’habitude. Je regrette de l’avoir fait. J’aime frère David DuPlessis. Il est notre frère et je pense vraiment qu’un homme intelligent comme lui devrait être plus instruit dans l’Écriture.

6     Je vais vous dire ce qui en est. C’est… l’entretien que David et moi avons eu. À un moment donné, il a parlé pour moi dans les réunions. Il a prêché de cette chaire, ou dans l’ancienne église. Et son frère Justus a été mon interprète en Afrique du Sud, où je dois retourner. Ils sortent d’une bonne famille, d’un foyer pentecôtiste; c’est un homme vraiment très bien. Je crois que David a été une fois président des Assemblées pentecôtistes mondiales et de la Conférence pentecôtiste mondiale. Il a été l’un des présidents. Plus tard, il est venu aux États-Unis et s’est établi au Texas avec frère Gordon Lindsay; puis il a commencé à prêcher dans différents endroits.

7     Mais la raison pour laquelle je pense que notre cher frère a commis une erreur, ce qui peut m’arriver, ou à n’importe qui, c’est qu’il a commencé à fréquenter les gens de la haute société. Il parlait continuellement de l’Université de Princeton et des endroits qui l’invitaient, pensant qu’il faisait ce qui était juste et qu’il mettait de la nourriture dans la machine. Voyez-vous? Et avec quel zèle! Et non seulement cela, mais il s’est mis à collaborer avec les hommes d’affaires du Plein Évangile, qui cautionnent mes réunions dans le monde entier. Voyez-vous? J’aime ces hommes, mais je ne suis certainement pas d’accord avec leurs principes. Ils ont quitté leurs principes du début, et maintenant ils deviennent comme n’importe quelle autre organisation. Voyez-vous? Pourquoi? C’est qu’ils ne veulent pas rester simplement pentecôtistes, mais croient pouvoir mélanger la Pentecôte au reste.

8     Et il me semble que frère DuPlessis, un homme merveilleux comme lui, devrait connaître suffisamment l’Écriture pour savoir que lorsqu’il voit la vierge endormie essayer d’acheter de l’huile, le temps est passé. Voyez-vous? Souvenez-vous: Quand elle vint pour acheter de l’huile, il n’y en avait plus. C’est l’Écriture. Et elle dit à l’Église: «Donnez-nous de votre huile», mais elle n’en reçut point. Elle peut faire des sauts, parler en langues, et quoi encore, mais selon la propre Parole de Dieu, elle n’en reçut point. Voyez-vous? Elle se trouva dehors dans les ténèbres où il y eut des pleurs et des grincements de dents, tandis que l’Épouse élue était déjà entrée. Les vierges sages avaient de l’huile dans leurs lampes.

9     Je connais un autre homme… quelque chose qui est arrivé l’autre jour. Ce qu’il y a, c’est que ces braves gens arrivent à avoir une certaine, vous savez ce que je veux dire, une certaine emprise sur les gens. Et ils ont l’impression que c’est Dieu qui fait cela, alors que souvent c’est le diable. Voyez-vous?

10     Jésus eut l’occasion de venir devant Hérode. Il eut l’occasion d’être devant beaucoup de monde et ils voulurent L’utiliser comme curiosité. Voyez-vous? C’est tout ce qu’ils essaient de faire de la Pentecôte. La Pentecôte est sortie de ces choses pour être différente. Mais, «comme une truie retourne à son bourbier et un chien à ce qu’il a vomi», elle est retournée à cela et se trouve maintenant dans le Conseil œcuménique. Voyez-vous? C’est malheureux. C’est dommage.

11     Ô Dieu, garde-moi petit et humble, afin que Tu puisses révéler Ta vérité. Voyez-vous, je ne veux jamais faire cela. Pas de lumière éclatante, pas d’éclat vif et de tape-à-l’œil venant du monde. Laissez-moi prendre le chemin avec le petit nombre des méprisés du Seigneur. Laissez-moi rester avec la Parole.

12     Maintenant, parlons du Conseil œcuménique qui fusionne avec le Vatican. Croyez-vous qu’ils pourraient fusionner avec la Parole? Peut-être avec l’organisation, mais ils ne peuvent pas le faire avec la Parole. C’est vrai. Ainsi, il ne faut pas établir de compromis. Voyez-vous? Une organisation, c’est pareil; tout est pareil. C’est parfaitement dans la ligne: mère et fille. Mais quand il s’agit de cette Parole, je suis aussi fermement opposé aux baptistes, méthodistes, presbytériens qu’au catholicisme, parce que c’est la mère et la fille, d’après cette Parole. C’est à cette Parole que je suis fidèle. Voyez-vous? À ceci, à chaque Parole qu’elle contient.

13     Maintenant, ce cher frère… lui et sa femme sont de bons amis. Beaucoup parmi vous ont vu le magazine. Or, comment ce cher frère, envoyé par Dieu, a-t-il pu laisser sa femme…  Quelqu’un lui a dit qu’elle ressemblait à Jacqueline Kennedy et elle s’est fait une de ces volumineuses coupes de cheveux, et ensuite… Qu’est-ce? Elle s’est mêlée tout le temps à ce genre de personnes, et finalement… Si un homme bon prend une mauvaise femme, soit elle deviendra une femme bonne… je veux dire, si un homme bon prend une femme mauvaise, soit elle deviendra une femme bonne, soit lui deviendra un homme mauvais. Montrez-moi qui vous fréquentez, et je vous dirai qui vous êtes. Voyez-vous? Qui se ressemble s’assemble. Restez éloignés de ce qui brille!

14     L’autre jour, je suis descendu dans une mine située au sommet des montagnes frontalières, entre l’Arizona et le Mexique. Frère Sothmann, qui est ici, et moi étions ensemble. Je suis entré là-dedans et j’ai déterré un morceau de ce … cela ressemble tout à fait à de l’or. Mais ce qui vous permet de reconnaître que ce n’est pas de l’or, c’est que ça brille plus que de l’or. Ça brille, tandis que l’or ne brille pas, il rayonne. Voyez-vous? Et cette matière s’appelle «l’or du fou». Ça ne vaut pas même autant que la pierre dans laquelle il se trouve. C’est du sulfure de fer. Je pense que le… Les hommes de science prétendent que l’eau et les acides qui ont suintés n’ont pas été suffisants pour le durcir et pour que cela devienne de l’or. Ainsi ça brille plus, mais ça ne contient pas les éléments chimiques nécessaires. Et c’est à ceci que ressemble beaucoup de ce soi-disant christianisme, voyez-vous. Cela brille comme Hollywood; mais l’Église rayonne de l’Évangile. Voyez-vous?

15     Maintenant, une sœur ici, Billy vient de me le montrer, a eu la gentillesse d’aller chercher ce magazine Life, de faire agrandir la photographie représentant les sept anges, et de me l’envoyer. C’est la photographie. Et si vous remarquez ici, alors que cela s’en allait et remontait, après que les anges eurent apporté leur Message, c’était en forme de pyramide, exactement comme je vous l’avais annoncé trois mois avant que cela n’arrive. Est-ce vrai? Et l’ange le plus important, avec ses ailes de côté… Vous vous souvenez de lui, j’avais dit à son sujet qu’il avait la tête… venant pour me parler. Ne voyez-vous pas les ailes, là? Et voici l’ange. Exactement tel que cela avait été annoncé.

16     Dieu seul peut faire cela. On a aussi ici la photographie d’une femme qui a déclaré… Souvent les gens disent…

17     Dans le discernement, je dis parfois: «Cette personne est couverte de l’ombre de la mort, une ombre noire.»

18     Certains disent ensuite: «Eh bien, c’est simplement lui qui l’a dit.» Vous voyez que les gens qui ne vont pas jusqu’au bout ne peuvent pas voir cela. Ils peuvent pousser des cris avec vous, ils peuvent parler avec vous, mais quand il s’agit de vraiment croire le tout, corps et âme, ils ne peuvent pas le faire. Mais, voyez-vous, si Dieu est dans cela et que c’est la vérité, c’est pour la dernière fois de l’histoire. C’est la dernière fois dans l’histoire du monde. On arrive à la fin. Un jour, il n’y aura plus de temps. Dieu confirme tout, à la fois spirituellement et scientifiquement.

19     Dans mes jeunes années, j’ai dit: «C’est une colonne de Lumière qui ressemble à une étoile.»

20     Combien se souviennent que dans le passé, ils appelèrent cela une «étoile». Quand elle apparut, ici sur la rivière, et qu’Il dit: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé…»

21     Finalement, elle est descendue, et une photographie en a été prise. D’habitude, nous en avions une ici quelque part. Oui, ils disent que c’est dans le coin, mais je ne peux pas la voir… C’est prouvé scientifiquement que c’est la vérité.

22     Et maintenant, quand il est dit que les gens étaient «couverts d’une ombre». Il y a là une femme, une photographe. Cette photographie est tout à fait semblable à n’importe quelle autre. J’ai dit… (une personne se posait des questions à ce sujet)… et j’ai dit à la femme: «Vous êtes couverte de l’ombre de la mort. C’est un cancer. Il y a une ombre noire.» Et l’autre se tourna et prit la photographie. Cette dame est venue pour témoigner, et elle est peut-être ici, ce soir, voyez-vous. Maintenant, voici la femme au capuchon noir. Très bien. Voici la preuve scientifique que c’est la vérité. Et immédiatement après que la femme eut été déclarée guérie, ils prirent une photographie, et ce n’était plus là. Alors qu’est-ce qui frappa l’objectif? Et quelle chose disparut quand il fut déclaré qu’elle était guérie? Voyez-vous.

23     Je me suis tenu là et je vous ai dit que les anges viendraient. Frère Fred étant un… J’ai vu frère Fred il y a quelques instants. Je pensais qu’il était ici, mais je l’ai perdu de vue quelque part… Oh, là-bas, au fond. Oui, c’est juste. Il était à trois kilomètres ou deux, ou peut-être trois kilomètres de l’endroit où j’étais. Il entendit l’explosion et vit les rochers et tout le reste, quand le coup partit. Est-ce vrai, frère Fred? Et il y avait l’ange qui me renvoya avec le Message. Et ils étaient placés en forme de pyramide, comme je l’avais annoncé avant que je parte, vous disant de quelle manière ils apparaîtraient. À travers le pays, plusieurs photographes le photographièrent, jusqu’au Mexique; il avait 48 kilomètres de haut et 43 kilomètres de large. Il était si haut que même l’humidité de pouvait pas… L’humidité ne va pas plus haut que treize à quatorze kilomètres et demi. Alors, c’était un endroit où il n’y avait rien pour produire de l’humidité. Voyez-vous. Et c’était, soit haut de 43 kilomètres et large de 48, ou l’inverse, 48 kilomètres de haut et 43 kilomètres de large, l’un ou l’autre. Le magazine Life en a parlé, ou le Look. Lequel était-ce? Look ou Life? Life. Le magazine Life. Je crois que c’était dans le numéro du 17 mai. C’est cela.

24     Maintenant, voilà, il est prouvé scientifiquement que c’est la vérité. C’est pourquoi nous ne nous inquiétons pas de savoir si c’est la vérité. À la fois scientifiquement et spirituellement, ce qui avait été annoncé est arrivé. Ainsi, le Message des sept sceaux, une fois apporté, représente le Message de la Bible entière. Les sept sceaux terminent le Nouveau Testament et le scellent. C’est vrai. Maintenant, nous savons cela à la fois par déclaration prophétique, par témoignage scientifique, et par la Parole. Trois ont rendu témoignage que c’est la vérité.

25     C’est pourquoi nous savons que nous sommes à la fin des temps; nous y sommes. Je ne connais pas la distance qui nous en sépare. Il ne nous le dira jamais, car Sa venue sera semblable à celle d’un voleur dans la nuit, mais, mon ami, mon frère, ma sœur, soyons néanmoins prêts. Éprouvons-nous nous-mêmes, voyez-vous, parce que le monde continuera comme avant. Ils ne sauront même pas que c’est arrivé. Quand les portes de la miséricorde seront fermées, les prédicateurs continueront à prêcher le salut, à inciter les gens à se repentir, et ils continueront ainsi, comme ça toujours été le cas. Ce fut ainsi dans d’autres âges et ce sera pareil dans cet âge. Et l’Enlèvement sera si soudain et si rapide que le monde ne se rendra même pas compte qu’ils sont partis. C’est vrai. Ils n’en sauront rien. Il viendra et s’éclipsera avec elle. Elle sera partie, qu’ils n’en sauront rien. Ainsi, soyez en prière. Priez pour moi. Je prie pour vous. Nous ne savons pas quand cette heure arrivera, mais nous croyons que ce sera bientôt. Tenez-vous éloignés de ce qui brille. Restez avec l’Évangile, voyez-vous. Restez maintenant à cet endroit même et priez.

26     Maintenant, Billy m’a écrit une lettre, ou plutôt une note que j’ai ici, me disant: «Quelqu’un aimerait consacrer un bébé.» Si c’est juste… est-ce le cas? Levez la main si… Oui, deux bébés. Très bien. Amenez-les par ici. Et frère Neville… Je me demande si notre sœur pourrait venir un moment au piano pour la consécration des bébés. Nous ne voulons pas en laisser aucun de côté.

27     Maintenant, souvenez-vous, à cette heure-ci demain soir, Dieu voulant, je serai à New York City. Nous allons là-bas sur le champ de bataille, pour combattre le bon combat de la foi.

28     Par ici, sœurs, s’il vous plaît. Juste ici devant. Je les prendrai… Merci. Et maintenant, nous sommes…

29     Combien veulent prier pour moi? Maintenant, si Dieu le veut, ce que j’espère, dimanche dans une semaine, si c’est en ordre avec frère Neville, dimanche dans une semaine, je repasserai ici avant d’aller en Louisiane, et je m’arrêterai pour une réunion à l’église.

30     Je veux tous vous remercier de votre gentillesse, en particulier la dame qui m’a envoyé ce chocolat là-bas; j’apprécie cela. Je ne sais pas qui est cette dame, mais quelqu’un m’a envoyé une boîte de chocolats et quelques petites friandises. C’était vraiment, vraiment délicieux. J’en ai encore l’estomac bien garni et je vous en remercie. Et vous pensez que ces petites choses ne veulent pas dire beaucoup?  Au contraire.
    Ce sont de petites marques d’affection. Et différentes personnes ont donné des petits cadeaux à Billy Paul pour qu’il me les transmette. Je les ai reçus et vous ne savez pas combien j’apprécie cela. Que Dieu vous bénisse. Je m’en souviendrai, et combien, à plus forte raison, Lui s’en souvient, voyez-vous? «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites.» Voyez-vous? On fera miséricorde à qui aura fait miséricorde.

31     Maintenant, nous avons ici de gentils petits enfants. Voulez-vous… Je désire que vous restiez là et que vous chantiez ensuite. Faites-les entrer. Très bien. Vous, frères, venez ici une minute. Eh bien, voici le premier. Une paire de petits yeux bruns qui me regardent avec un beau grand sourire. Une petite fille? [Sharon Rose.] C’est un grand nom pour moi, en souvenir de ma petite fille qui est partie… Vous lui avez donné un nom avant sa naissance; si c’était une petite fille, vous alliez l’appeler Sharon Rose… Cela devait en être une… Vous savez quoi? Je ne sais pas si vous le savez ou non, mais si ma femme était ici, probablement elle s’évanouirait presque, car c’est le même genre de robe que ma petite fille portait à sa consécration, la petite Sharon Rose. Celle-là sera peut-être… Puisse celle-ci vivre là où Dieu a repris la mienne. Quel est votre nom de famille, madame? Êtes-vous de la ville, ici? [Chicago.] Frère et sœur Goodman! Que Dieu vous bénisse. Et vous savez, ma petite Sharon lui ressemblait. Je ne pense pas qu’il y ait ici quelqu’un qui se souvienne d’elle, comment elle était. Elle avait aussi de petits yeux bruns, comme sa maman. C’était vraiment une gentille petite fille, avec des cheveux foncés. Elle avait environ… Quel âge a le bébé? [Cinq mois.] Elle avait huit mois quand Dieu l’a reprise. Je l’ai revue peu de temps après. Vous connaissez l’histoire. Oui, vous l’avez à la maison sur bande. Sharon Rose vient du mot… j’ai inversé le mot, la rose de Saron. Et Il avait besoin d’une petite sur Son autel, c’est pourquoi Il l’a reprise. Mais je serai de nouveau avec elle. Puisse votre petite Sharon vivre pour accomplir la vie qu’elle aurait vécue ici sur la terre. Et puisse-t-elle être avec vous dans la gloire, de même que je crois que ma petite Sharon sera avec moi.
    Bonjour! Vous parlez d’une petite fille sympathique, regardez ça. Tu ne fais que sourire. Inclinons nos têtes.
    Dieu bien-aimé, alors que je tiens ce petit trésor, une petite Sharon Rose, Tu sais Seigneur à quoi je pense dans mon cœur, c’est pourquoi je n’ai pas besoin de l’exprimer. Béni soit le Seigneur qui donne ces petits joyaux dans nos cœurs. Bénis cette famille Goodman. Puissent les parents être honorés, ce qu’ils sont, pour avoir un tel joyau dans leur foyer. Puisse-t-elle rester dans leur foyer, Seigneur. Et s’il y a un lendemain, fais-en une femme honorable pour demain.  Et maintenant, Seigneur Dieu, en obéissance à la mission que Tu nous as donnée par Ton exemple, Tu as pris les petits enfants dans Tes bras et Tu les as bénis. Tu as dit: «Laissez venir à moi les petits enfants.» Et ils apportent vers moi le bébé, me reconnaissant pour Ton serviteur, étant donné que Tu as envoyé Tes serviteurs pour continuer Ton œuvre. Et il y a là Tes serviteurs frère Neville, frère Capps, et moi. Et maintenant, Seigneur Dieu, des bras du père et de la mère, nous Te donnons la petite Sharon Rose Goodman, que nous consacrons pour une vie de service, au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse. Cinq enfants à part elle, comme c’est charmant. Que Dieu vous bénisse, frère Goodman. Que Dieu vous bénisse, sœur Goodman. Et puisse le Seigneur bénir la petite Sharon.
    Bonjour, frère. Voyons… [Arneff.] Arneff, c’est juste… Vraiment, ah! [William.] William Arneff. [James William Arneff.] C’est un gentil garçon. Vous savez, il y a des choses que lui et moi avons déjà en commun: le prénom et la façon dont nous séparons nos cheveux. C’est un bon garçon. Jimmy, je pense que c’est ainsi que vous l’appelez? [James.] James. Bon, je me demande si je pourrai le tenir; je ne sais pas si je… Nous sommes de vrais copains, tu le sais, n’est-ce pas? Très bien. Inclinons nos têtes.
    Seigneur Dieu, Tu as béni ce foyer, la famille Arneff, avec ce gentil petit garçon. Et je Te prie de bénir son père, sa mère et ses bien-aimés. Ils sont chrétiens. Et Tu sais avec quelle force son père a combattu ses cigarettes et différentes choses; mais un jour, c’est venu au travers du AINSI DIT LE SEIGNEUR. Il était pareil à la femme qui persistait pour arriver là-bas. Bien que son commerce ne marchât pas et que tout semblât aller mal, il a néanmoins pris une partie de son argent et a attendu, d’une entrevue à une autre, jusqu’à ce qu’un matin, cela arrive. Il croyait que cela arriverait. Maintenant, il apporte son petit garçon dont la venue a été une bénédiction pour lui. Oh, Dieu, le fruit de leur union. Je bénis ce petit James William Arneff, au Nom de Jésus-Christ. Donne-lui une longue vie. Fais-en un homme digne de Ton Évangile pour demain, s’il y a un lendemain. Et finalement, dans le Royaume qui doit venir, puissions-nous y être ensemble. En tant que Tes serviteurs, nous lui imposons les mains et le consacrons à Jésus-Christ pour une vie de service. Amen.
    Vous en avez encore deux? Oh, ce sont les mêmes. Très bien. Je crois que tu pourrais presque… Maintenant, voici Alvin et… Al et Martha. Laissons l’assemblée… j’aime qu’ils voient les enfants. Je pense que lorsqu’ils sont petits et jeunes, ils sont charmants. Maintenant, imposons-leur les mains.
    De même, Dieu tout-puissant, nous, tes serviteurs, posons nos mains sur ces enfants qui sont le petit frère et la petite sœur de ce petit garçon qui vient d’être consacré. Nous leur imposons les mains pour leur consécration, venant du père et de la mère, pour les placer dans les bras de Jésus-Christ, pour une vie de service, au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse. Que le Seigneur soit avec vous.
    Ce jeune homme, oh, c’est un grand garçon. Je pouvais coiffer mes cheveux comme cela dans le passé… Comment s’appelle-t-il? [Harold Keith Walker.] Quel brave garçon. Je me demande… je ne sais pas, il me regarde un peu comme s’il allait… Vraiment, c’est un gentil garçon. C’est un petit amour. Harold… Harold… Harold Keith Walker.
    Dieu tout-puissant, des bras des parents aux bras de Jésus-Christ, nous T’apportons le petit Harold Keith Walker. Nous lui imposons les mains pour sa consécration au Dieu tout-puissant. Comme le père et la mère désirent que leur enfant soit élevé dans la crainte de Dieu s’il y a un lendemain, fais de lui un serviteur digne de cette consécration. Car nous, Tes serviteurs, posons nos mains sur cet enfant et le consacrons au Seigneur Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse, frère. Est-ce sœur Walker? C’est très bien. Vous avez un gentil garçon, et puisse Dieu vous bénir.
    Bien, monsieur… Cette petite fille… C’est frère Grimsley… ah, Gramby. Je mélange les noms. Je connais un frère Grimsley et je continue à penser que c’est lui. Frère Gramby apporte cette petite fille, et quand elle est venue au monde, elle avait une grosse nodosité au visage. J’ai prié pour elle et la nodosité a disparu. Et maintenant ils veulent que nous prions parce que… Les parents sont-ils chrétiens? [Ils ne sont pas chrétiens et ils ont peur qu’un mauvais esprit soit en train de prendre possession de leur enfant. Et ils veulent qu’il s’en aille.]
    Prions. Seigneur Jésus, Tu as manifesté Ta grâce sur cette enfant penchée là sur l’autel, en faisant disparaître cette tumeur, cette nodosité de sa bouche. Maintenant, un mauvais esprit essaie de prendre la vie de cette enfant. Il n’y a pas de doute que Tu pourrais utiliser cette fille et que Tu projettes de le faire, mais Satan essaie de contrecarrer Ton plan. C’est pourquoi, nous ordonnons à Satan, au Nom de Jésus-Christ, de retirer ses mains et de s’éloigner de cette enfant. Et nous la donnons au Seigneur Jésus-Christ pour la gloire de Dieu. Amen. Croyez, frère Gramby. L’enfant paraît bien un peu petite pour avoir la foi, mais ce sera ainsi.

32     Je L’aime, pas vous? Il est merveilleux. J’ai promis, ce soir, que je sortirais vers 8 heures 30, ainsi cela me donne une demi-heure. Maintenant, je ne sais pas, mais ce sera peut-être un petit peu plus tard que cela. Mais maintenant…

33     Je suis content de voir frère Dauch ici, ce matin. Je ne sais pas où est allé l’autre homme, mais ce matin, s’il a un sosie… il y avait là un homme assis au fond qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Je me suis dit: «Lequel est frère Dauch?» J’ai regardé de long en large et j’allais lui donner un nom, mais j’étais si pris par le Message… Vous savez, frère Dauch, vous êtes toujours le même. Je suis si content de le voir dans cette condition.

34     Récemment, j’ai reçu un téléphone de Tucson afin qu’on prie de nouveau pour lui, car quelque chose d’autre lui était arrivé. Frère Dauch a, je pense, quatre-vingt-dix ou quatre-vingt-onze ans. À cet âge, votre corps commence à tomber en douves. «Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours.» Et parfois, quand le corps en arrive au point où rien ne tient ensemble, je sais qu’il tient une Main. Bien qu’il ne soit qu’une poignée de poussière, Dieu a promis de le ressusciter au dernier jour. Et je suis si reconnaissant.

35     Je me souviens de frère Dauch quand il est entré dans l’eau, ici, pour être baptisé au Nom de Jésus-Christ; il n’avait même pas d’habits de baptême, mais il voulait le faire quand même. Et Dieu a été bon pour cet homme. Pensez, il a dépassé de vingt ans le temps que Dieu lui avait fixé. Voyez-vous? Si ce n’est pas la grâce! Et l’autre jour, il était encore étendu dans une extrême faiblesse, secoué en plus par une crise cardiaque. Si Dieu n’a pas guéri cet homme et ne l’a pas relevé! Et je crois que depuis lors, son médecin est décédé. Est-ce vrai?  Oui, même le médecin, un médecin juif qui le soignait et qui m’a parlé de lui dans le hall déjà n’est plus. Voyez-vous? Oh! combien Son amour est profond! Combien Ton amour est grand, Seigneur!

36     Nous avons ici quelques mouchoirs sur lesquels nous allons prier dans quelques instants, mais je vais vous parler un peu de la foi. Et ensuite, nous verrons comment le Seigneur conduit et ce que nous allons faire après. Laissons cela simplement entre Ses mains; c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

37     Oh, être assis ensemble dans les lieux célestes! J’ai parlé à des amis aujourd’hui, après être sorti du Blue Boar, et j’ai dit: «Allez-vous rester pour le service?
    — Oui.»

38     J’ai dit: «Vous devrez probablement conduire jusqu’à minuit ou une heure.» Il prévoit d’arriver chez eux vers six heures du matin; cela fait un long trajet. Souvenez-vous que ce sont des humains et qu’il leur arrive d’être fatigués comme moi. Ils vont jusque tout au sud du Tennessee. Que le Seigneur les bénisse!

39     Je pourrais dire autant de choses que cela prendrait tout le temps, mais je ne vous vois pas si souvent et j’aime pouvoir vous parler d’une façon ou d’une autre. Mais si je n’arrive pas à vous dire combien je pense à vous, ici… Voyez-vous, je veux le dire à ces frères dont certains ont fermé leur église.

40     Frère Jackson a donné ce matin cette belle interprétation d’une langue inconnue dans laquelle un frère avait parlé, confirmant et appuyant que c’était Dieu. Avez-vous remarqué? Il n’a jamais dit que ce n’était pas juste. Il n’a jamais dit que ce n’était pas ainsi. Il a simplement donné un avertissement selon lequel il fallait écouter. Voyez-vous? Ainsi, frère Junior était ici ce matin et a renvoyé sa réunion. Et je crois savoir que d’autres frères des églises près de Sellersburg…

41     Et frère Ruddell, il était ici ce matin. Je ne sais pas s’ils sont là ce soir ou pas… Oui, ils sont de nouveau là ce soir. Eh bien, que le Seigneur vous bénisse, frère Ruddell. Et vous… je n’arrive pas à exprimer ce que je pense, mais peut-être… mais quand nous serons de l’autre côté, je veux m’asseoir avec chacun de vous dix mille ans, vous voyez. Ainsi, nous pourrons en rediscuter.

42     Ainsi, pendant que la moisson est mûre et que les ouvriers sont peu nombreux, mettons-nous à creuser, là, au cas où il y aurait un pécheur à côté. Il y a peut-être quelqu’un pour qui ce soir apportera un changement dans le cours de sa vie. Et si ce n’est pas arrivé ce matin, ce soir verra peut-être le Livre se fermer. Souvenez-vous que pas un seul de plus n’entrera, quand ces noms auront été rachetés! Avant…

43     Maintenant, que chacun écoute attentivement avant que je lise l’Écriture. Tous ceux qui devaient être une fois rachetés, Dieu mit leurs noms dans le Livre de Vie de l’Agneau, avant même que le monde fut créé. Combien le savent? C’est l’Écriture. Et l’antichrist, dans les derniers jours, ressemblera tellement à la chose véritable, à la véritable Église, comme le fut Judas, qu’il séduirait même les élus, s’il était possible. Est-ce vrai? Mais nul ne peut venir à Jésus si Dieu ne l’y envoie, et tout ce que Dieu Lui a donné viendra à Lui. Et quand Il prend ce Livre, le dernier nom…

44     Voyez-vous, tous dans l’âge de Luther, Il les a fait sortir. Tous dans l’âge de Wesley, Il les a fait sortir. Tous dans les différents âges, l’âge pentecôtiste, Il les a fait sortir. Ils sont de ce côté et ils ne seront pas jugés avec eux; ils seront enlevés. Et quand apparaît ce dernier nom qui avait été placé dans le Livre de Vie de l’Agneau qui fut immolé avant la fondation du monde, quand ce dernier nom a été racheté, Son œuvre est terminée. Il s’avance pour réclamer ceux qu’Il a rachetés.

45     Cela fait saigner notre cœur. Mais si cela continuait encore mille ans, il n’y aurait pas un seul racheté de plus. Nul ne peut être racheté à moins d’avoir été placé dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde. Qui sont-ils? — Je ne sais pas. Personne ne le sait, voyez-vous. Dieu seul. J’espère fermement que le nom de chacun d’entre nous est dans ce Livre. Si le mien y était, je suis sûr d’y être. S’il n’y était pas, je n’y serai pas, c’est tout. Voyez-vous, cela dépend de Dieu. «Cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» Voyez-vous?

46     Maintenant, approchons-nous de la Parole avec tout le respect et la sincérité possible. Je pense que c’est une chose que nous devons faire, voyez-vous. Arrêtons autant de non-sens! Soyez respectueux, sincère! Je prête attention parfois à ces confessions, quand ils… à la télévision, quand ils eurent cette réunion de Billy Graham. Je n’ai rien contre Billy Graham, mais là-bas, en Californie, l’homme prêcha un merveilleux message ce dernier soir; il prêcha exactement la même chose que moi ici, il n’y a pas longtemps, sur Daniel: «Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger.» Combien l’ont vu? Beaucoup parmi vous, je pense.

47     Regardez. Avez-vous remarqué ces gens qui venaient des couloirs en mâchant du chewing-gum, en se taquinant et riant? Ce n’est pas marcher entre la vie et la mort, ce n’est pas avoir du regret pour ses péchés et se repentir, voyez-vous? C’est simplement ce que Billy a dit: «Prendre une décision.» Et une décision froide, l’œil sec, n’est rien, voyez-vous; ce n’est rien. Vous devez avoir du regret pour vos péchés et vous en séparer. Billy lui-même a dit, pour prouver cela: «De ces trente mille, vous ne pouvez pas en trouver trente une année plus tard.» L’autre jour, j’ai dit: «Qu’y a-t-il avec New York? J’ai eu là cette grande réunion, et qu’est-il arrivé? Maintenant, le péché est pire que jamais.» Et ça continuera à empirer!

48     Il n’y aura pas de repentance nationale. La nation est finie. Seulement vous en tant qu’individus. Mais bientôt ce sera terminé, si ce n’est pas déjà le cas. Maintenant, inscrivez simplement cela, vous jeunes gens. Voyez jusqu’à quel point frère Branham… ce n’est pas frère Branham, voyez si ce que j’ai dit est juste ou faux. Le péché deviendra toujours pire, jusqu’à ce qu’un jour, les cieux s’enflamment. Elle tombera sur la terre et la terre brûlera avec une grande chaleur. Mais les rachetés ne seront pas ici à ce moment-là, ils seront partis.

49     Maintenant, dans le livre de Saint Marc, au chapitre 11; I Jean 4.4, et Matthieu 28.20, j’aimerais lire…

50     Maintenant, premièrement j’aimerais lire dans Saint Marc, au chapitre 11, et les versets 12 à 24. Écoutez maintenant très attentivement ce passage de l’Écriture. Ceci servira de base à un petit témoignage et à quelques paroles d’exhortation. Et ensuite nous verrons ce que le Seigneur veut que nous fassions. Que chacun reste assis, et soyez en prière maintenant, pendant que nous lisons.

51     Marc 11.12:
    Le lendemain, après qu'ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim.
    Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, Il alla voir s'Il y trouverait quelque chose; et, s'en étant approché, Il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues.
    Prenant alors la parole, Il lui dit: Que jamais personne ne mange de ton fruit! Et Ses disciples L'entendirent.
    Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; Il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons;
    et Il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple.
    Et Il enseignait et disait: N'est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.
    Les principaux sacrificateurs et les scribes, L'ayant entendu, cherchèrent les moyens de Le faire périr; car ils Le craignaient, parce que toute la foule était frappée de Sa doctrine.
    Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.
    Le matin… (maintenant, c'est un autre jour) …en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu'aux racines.
    En vingt-quatre heures, le miracle était arrivé, après qu'Il lui eut dit: «Que personne ne mange…» À ce moment-là, rien ne semblait être arrivé; mais d'ici le jour suivant, il avait séché.
    Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus: Rabbi, regarde, le figuier que Tu as maudit a séché.
    Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu.
    Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.
    C'est pourquoi Je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.
    Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.
    Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
    Il y a une condition.

52     Maintenant, j’aimerais lire I Jean 4.4:
    Vous, petit enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que… (écoutez attentivement!) …Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

53     Puis-je le lire de nouveau:
    Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus… (parlant de l’antichrist) …parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
    Deux pronoms, voyez-vous. Celui, un pronom démonstratif.
    Celui qui est dans le monde et Celui qui est en vous. Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

54     Maintenant, le chapitre 28 de Saint Matthieu, et le verset 20:
    Enseignez-leur à observer tout ce que Je vous ai prescrit. Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

55     Ce soir, j’aimerais prendre le texte suivant: Celui qui est en vous. Et sur ce thème j’aimerais construire votre foi, en vue bien sûr d’un service de prière. Et pour commencer, aussi vite que…

56     Maintenant, c’est comme je vous l’ai dit, j’aime vous mettre au courant des événements qui sont arrivés, et, généralement, j’attends de venir ici à l’église pour en parler. Ensuite, si d’autres veulent l’entendre, ils peuvent écouter les bandes; mais j’attends d’être ici. À propos de l’événement dont je vais vous parler maintenant, il y a ici plusieurs témoins, des frères chrétiens. Frère Banks Wood était présent. Il y avait aussi frère David Wood. Et encore frère Evans et son fils Ronald, qui sont également ici. Il y avait aussi notre fidèle diacre, frère Wheeler. Comme autre personne présente, il y avait frère Mann. Frère Mann est-il ici? … de New Albany? Un prédicateur méthodiste que j’ai baptisé récemment au Nom de Jésus-Christ. Il y était aussi quand c’est arrivé.

57     Cela faisait un certain temps, voire plusieurs années, que j’avais un lourd fardeau sur ma poitrine, ou plutôt dans mon cœur. C’était comme si j’avais fait quelque chose de faux. Et à plusieurs reprises, j’ai regardé dans ma vie ce qui pouvait être faux. «Seigneur, si j’ai fait quelque chose de faux, alors révèle-le-moi et j’irai le rectifier.» Mais rien ne m’était révélé. Je disais: «Ai-je blessé quelqu’un? Ai-je laissé quelque chose d’inachevé? Ai-je… Est-ce que je lis assez? Est-ce que je prie assez?» Et je lisais et je priais, et je pensais: «Révèle-le-moi, ai-je blessé quelqu’un? Si c’est le cas, j’irai le rectifier. Montre-le-moi simplement, je ne veux pas ce fardeau.» Et durant ces cinq dernières années, depuis que j’ai quitté le champ missionnaire, j’ai eu un fardeau dans mon cœur.

58     Je suis allé dans la montagne, je suis allé au bord de la mer, j’ai été partout, et j’ai prié, j’ai prié et j’ai prié, et cela ne voulait pas diminuer. J’ai pensé à toutes sortes de choses, me demandant si j’avais fait quelque chose. Mais ça ne voulait toujours pas diminuer. J’étais comme en esclavage. C’est très étrange que cela se soit dissipé au moment où ce Message a été apporté ce matin. Est-ce Dieu qui le retenait en vue de ceci? Je ne sais pas. Voyez-vous, je… ces choses sont toutes dans mon esprit. Vous pouvez vous imaginer ce qu’il y a dans le cœur d’un homme quand vous devez supporter cela. Voyez-vous? Savoir ce qui arrive et devoir le dire aux gens, conscient que certains l’interpréteront mal, et que les uns partiront dans cette direction, et les autres dans cette autre direction. Vous savez comment c’est; certains le croiront, d’autres ne le croiront pas, et… Mais c’est ce que vous devez endurer.

59     Comment pouvez-vous le dire sans blesser? Comment devez-vous le dire pour obtenir le résultat désiré? Comment devez-vous le dire, afin de montrer aux gens que vous ne cherchez pas à les accuser, mais que vous les aimez? Comment pouvez-vous être strict et ferme, et pourtant être plein d’amour et… Comment allez-vous le présenter? Mais malheur à moi si je ne l’annonce pas! Voyez-vous? Vous y êtes. Voyez-vous? Ce n’est pas étonnant que cela vous rende nerveux et travaillé.

60     J’étais venu d’Arizona pour rencontrer ici un groupe de frères qui vont chaque année chasser avec moi dans le Colorado. Maintenant, certaines personnes m’ont demandé: «Pourquoi allez-vous chasser? Qu’est-ce qui vous pousse à le faire?» Voyez-vous? Ici vous vous rechargez, et moi je me vide. Là-bas, je me recharge, pour que je puisse me vider ensuite. Voyez-vous. Je n’y vais pas simplement pour tirer du gibier. N’importe qui, ici, qui part avec moi, sait que j’ai passé à côté de centaines de bêtes sans jamais les tirer. Je ne fais pas cela.

61     Ici, il n’y a pas longtemps, j’ai commencé à tirer du gibier pour les hommes d’affaires chrétiens. «Quand tu partiras, me disait-on, Billy, attrape-moi un mâle. — Attrape-moi une femelle. — Attrape un élan. — Attrape-moi ceci ou cela.» Je partais et je tirais du gibier à gauche et à droite. Le Seigneur m’a aidé à voir et à trouver le gibier et, étant un assez bon tireur, à les toucher. Eux restaient simplement assis à parler de leurs affaires.

62     Puis le Seigneur me dit de ne plus faire cela. J’en ai eu du regret; c’est pourquoi je Lui ai promis que je ne le ferais plus, vous savez. J’ai dit: «Si c’est une urgence et que quelqu’un en a besoin, je le ferai. Mais s’ils n’en ont pas besoin, je ne le ferai pas.» Car ces hommes ont suffisamment d’argent pour s’acheter du bœuf ou autre. Ainsi, pourquoi devrais-je le faire? Laissez l’animal vivre, si vous n’avez pas l’intention de l’utiliser.

63     Ainsi, je pars simplement pour être seul. Et n’importe quel homme qui va chasser avec moi sait que je ne chasse avec personne. Je pars de mon côté pour être seul. Je vais avec eux pour pouvoir fraterniser le soir et nous tenir debout en cercle pour prier, etc. Mais cette année, il y avait là, en haut de la montagne, beaucoup d’autres prédicateurs, entre autres notre frère Palmer. Je crois l’avoir vu il y a quelques instants. Le voilà qui est assis là, frère Palmer. Et un certain frère Bob Lambert; il était ici ce matin. J’ai reconnu sa voix quelque part. Je pense qu’il est toujours ici. Il y avait aussi frère… les deux frères Martin. Je pense qu’ils sont ici. Sont-ils ici, les frères Martin? Frère Martin. Vous m’avez téléphoné l’autre jour, c’était bien. Cet homme a été guéri, ce frère prédicateur.

64     Êtes-vous ici, pour lequel j’ai prié au téléphone l’autre jour? J’ai oublié son nom. Il vient de l’Arkansas. Sa femme m’a téléphoné; l’homme était tout enflé de côté, avec une forte fièvre, et il se mourait. Le même homme qui a été désigné à Little Rock… ou à la réunion de Hot Springs. Il a bonne façon. S’il est ici, je pense qu’il ne va pas se lever, maintenant. Mais j’ai oublié son nom. Je ne peux pas me rappeler son nom. Blair! Frère Blair. Il se trouvait à la réunion de Little Rock. Combien étaient à… je veux dire, à Hot Springs? Combien étaient à la réunion? Et le Saint-Esprit appela cet homme et lui dit que le diable essayait de l’amener à me renier, disant que j’étais un faux prophète. Et l’homme attesta que c’était la vérité. Voyez-vous ce que le diable était en train de faire? Cet homme ne va pas chez le médecin, parce qu’il ne croit pas que ce soit juste. Mais Satan savait que cette maladie allait le frapper et qu’il pourrait le faire mourir à ce moment-là. Voyez-vous? Ainsi, il essayait de faire en sorte qu’il me renie. Et le Saint-Esprit, dans Sa grâce, le désigna et lui dit de ne pas faire cela. Cet homme m’était inconnu. Il lui dit de ne pas faire cela.

65     Et l’autre soir, sa femme m’appela, en disant: «Frère Branham, je crois qu’il est en train de mourir.» Elle ajouta: «Il est tout enflé, et la fièvre… il est presque hors de lui-même. La dernière chose qu’il a dite, c’était: `Appelle frère Branham.’» 
    J’ai dit: «Avez-vous quelque chose, un mouchoir dans votre sac?
    — Non.» J’étais à Tucson, elle était en Arkansas.
    Et je dis: «Avez-vous autre chose?»
    Elle répondit: «Je crois… son foulard.»
    Je dis: «Bon, posez votre main sur le foulard. Et maintenant, tenez le récepteur dans l’autre main.» Et j’ai prié en demandant à Dieu d’être miséricordieux et de faire partir cet ennemi.

66     Et elle alla poser le foulard sur cet homme. Et le matin suivant, c’est lui qui m’appela. Voyez-vous? En vingt-quatre heures environ, ou même moins.

67     Notre cher frère, je ne l’ai pas encore vu ce soir, frère Roy Roberson. Vous savez, frère Roy était militaire. S’il est ici, j’espère qu’il comprendra, parce que je ne condamne pas cela. Là, tout est strict; il était sergent à l’armée, vous savez, et habitué à commander des hommes. Il dit: «Eh bien, toutes ces choses spirituelles sont pour les autres.» Voyez-vous, pas pour lui! Mais le Seigneur l’épargna. Il devrait être mort. On l’a considéré comme mort pendant longtemps, mais le Seigneur l’a guéri. Il L’a suivi depuis ce moment-là. Mais de toutes les choses spirituelles, il n’en savait rien, des visions non plus.

68     Et ici, il n’y a pas longtemps, beaucoup connaissent la vision qu’eut frère Roy. Avant même que j’aille là-bas, me voyant debout sur la montagne, avec cette Lumière et une Voix qui venait de là, cela enleva tout doute dans le cœur de frère Roy.

69     Et l’autre soir, il fut frappé à tel point qu’il tomba très malade et que sa température monta beaucoup. Le médecin lui avait donné des médicaments, mais ils ne lui faisaient aucun bien et il en était même arrivé au point où il ne pouvait plus bouger. Ses jambes et son corps étaient comme paralysés.

70     Le pauvre frère avait été touché par des éclats d’obus d’un 88 allemand, et cela le… je crois que tout son détachement fut tué à l’exception de lui, qui était là, grièvement blessé.

71     Et savez-vous ce qui est arrivé? J’ai dit à sa femme, sœur Roberson, de… je lui dis: «Avez-vous quelque chose là-bas?»

72     Et elle répondit: «J’ai un mouchoir sur lequel il désire que l’on prie.

73     — Allez le chercher.» J’étais donc à Tucson. Elle a posé sa main là-dessus, j’ai prié, chassé cela, et dit: «Sœur Roberson, ça va disparaître.»

74     Quelque chose venait de me dire: «Ça va disparaître, dis-le!» Et en une demi-heure, la fièvre avait disparu et il était à la cuisine cherchant quelque chose à manger. Voyez-vous?

75     Ce que j’essaie de dire, c’est, ne perdez jamais confiance. Ne laissez pas Satan vous dire du mal de moi, parce qu’il y en a beaucoup. Mais gardez cette confiance, parce que si vous ne le faites pas, cela n’arrivera pas. Ne regardez pas à moi en tant qu’homme. Je suis un homme, je suis plein de fautes. Mais regardez à ce que je dis à Son sujet. C’est Lui, c’est de Lui qu’il s’agit.

76     Alors que nous étions là-haut dans le Colorado… Nous y étions retournés et il avait fait très sec; le gibier était rare. Le Seigneur avait béni frère Wheeler et lui avait donné un beau trophée. Nous en étions si heureux, car c’était la première fois qu’il était allé chasser dans les bois, et le Seigneur l’avait béni. Ensuite, j’ai tiré un beau trophée que je recherchais depuis vingt ans, frère Banks et moi l’avions longtemps pourchassé. Et quand je tirai avec mon fusil… J’avais amené mon fusil d’une région chaude et le changement de température avait fait gonfler le fût, si bien qu’il tira plusieurs centimètres à côté. L’animal, debout entre les arbres, fut touché au mauvais endroit. S’il avait été touché plus bas, il eut été tué avec humanité en une seconde. Mais il fut touché si haut, qu’il sauta et tomba comme cela.

77     Billy était avec moi, et il dit: «Il a été touché.» Je le croyais aussi; mais quand nous sommes arrivés sur place, ce n’était pas le cas. Ainsi, il dit: «Tu as touché un arbre.» J’ai regardé de haut en bas, mais il n’y avait pas de marque à aucun arbre. Ensuite, je suis parti à sa recherche. C’est alors que vint un signe d’avertissement. Il y avait une centaine d’hommes, juste au-dessus de nous. Frère Palmer et les autres en sont témoins. Frère Evans aussi, c’est juste, il y était. Frère Welch Evans et son garçon Ronnie (je crois que je l’ai nommé il y a quelques instants). De nombreux hommes étaient partis au-dessus de nous vers ce qu’on appelle le camp des vaches, le point d’attache du cow-boy, où il monte à cheval et garde les vaches séparées. Dans le temps, j’ai aussi été dans ce camp surveiller le bétail et le garder séparé.

78     Ainsi, il y avait là environ cent hommes. Tout le monde sait que dans cette contrée, lorsqu’un blizzard est annoncé, la meilleure chose à faire, c’est de partir immédiatement. Ainsi, frère Palmer et les autres partirent tôt, parce qu’ils n’avaient qu’une transmission à trois vitesses à leur voiture et qu’ils devaient partir de là, parce que le temps… Si vous êtes là, il se peut que vous ayez à y rester des semaines. Ainsi, ils dirent: «Il y a un blizzard qui vient. Les prévisions du temps, les journaux, la radio l’ont annoncé.» Chargement après chargement, pratiquement tout ce qu’il y avait là-bas partit. Ils partirent immédiatement, parce qu’ils savaient que c’était la chose à faire.

79     Mais mes frères avaient deux permis pour chasser le cerf et ils ne voulaient pas partir. Je dis alors: «Eh bien, restons.» Mais, j’avais une réunion environ six jours plus tard, et je devais retourner à Tucson.

80     En outre, ma petite femme… Nous avons été mariés vingt-deux ans. Et pendant vingt ans, le jour de notre anniversaire, je m’étais trouvé chaque fois là-bas. Ça s’est trouvé que cela tombait sur cette date. Alors, j’ai trouvé un petit coin où j’allais toujours prier. Il ressemblait à l’endroit où je l’avais emmenée, un jour.

81     Vous savez, j’ai fait un petit quelque chose. Comme je n’avais pas assez d’argent pour faire à la fois une tournée de chasse et ma lune de miel, j’ai pris en quelque sorte ma femme dans une tournée de chasse, en guise de lune de miel. Ainsi nous étions à New York, et je me souviens l’avoir aidée à passer par-dessus les troncs pour arriver à un certain endroit. Et j’ai là-bas un petit coin où je pense toujours à elle, quand j’y vais au moment de notre anniversaire. Le 23 octobre tombe pendant la période de chasse, et pendant vingt ans je n’ai pas été à la maison; j’étais toujours là-bas.

82     Ainsi, ce jour-là, c’était notre anniversaire. Et frère Mann… Je dis: «Maintenant, si vous, frères…» Je dis, autour du feu ce matin-là, ou plutôt ce soir-là: «Si vous voulez tous rester, souvenez-vous que nous serons peut-être ici un mois.» J’ai vu tomber six mètres et demi de neige en une nuit. Vous alliez là-bas et c’était parfaitement sec et beau. Mais le matin suivant, il y avait comme ça de neige, peut-être plus haut que votre tente. Alors, vous restiez là jusqu’à ce que ça fonde. Ainsi, vous êtes à vingt-cinq ou trente kilomètres à l’intérieur d’un lieu sauvage, c’est pourquoi j’ai dit… Et s’il y a une urgence, bien sûr, on envoie des hélicoptères et on vous en fait sortir, mais si… Généralement, si personne n’est en danger de mort, il faut attendre là.

83     Ainsi, tout le monde fila dès qu’ils entendirent les prévisions du temps. Quant à nous, nous étions là-bas, et je dis: «Maintenant, décidez-vous! Si vous voulez rester, je suis ici pour chasser avec vous. Je téléphonerai à mon épouse pour lui dire: Heureux anniversaire!  Puis, nous irons faire des emplettes, parce que nous devrons peut-être rester ici.» Nous n’avions plus de pain. Et je ne veux plus voir ces grandes crêpes pendant longtemps! Ah, ces crêpes! J’en avais mangé au Canada pendant vingt et un jours et j’en avais sûrement ma ration. Ainsi, je voulais acheter du pain.

84     Ils dirent qu’ils voulaient rester. Ainsi, il n’y avait rien d’autre à faire que de rester. Frère Mann et moi, nous sommes partis acheter des provisions. Je voulus téléphoner à mon épouse, mais personne ne répondait. Personne ne répondait. J’attendis environ une heure, jusqu’à ce que nous ayons fait nos emplettes. Je retournai téléphoner, mais elle ne répondait toujours pas. Je dus alors téléphoner à sœur Evans, — je crois que sœur Evans est ici, je lui ai dit… Oui, frère et sœur Evans sont ici.

85     Je téléphonai donc à sœur Evans de la part de son mari et lui dis ce qui en était. Elle dit: «Eh bien, je téléphonerai à sœur Branham et lui souhaiterai un heureux anniversaire.» Mais à ce moment-là elle était partie faire des emplettes pour les enfants.

86     Puis nous sommes rentrés. Le lendemain, le ciel était couvert de nuages. Il n’avait pas plu là-bas pendant tout l’automne et c’était vraiment sec. Ils durent prolonger la saison de la chasse de quelques jours à cause de la sécheresse. Ce matin-là, je dis aux frères: «Maintenant, à la première goutte de pluie, au premier flocon de neige, ou premier grésil ou autre, revenez au camp aussi vite que possible, car dans les quinze minutes qui suivront, vous ne pourrez plus voir votre main devant vous. Voyez-vous? Ça va commencer à souffler en rafales, et, quelle que soit votre connaissance de la région, vous serez bloqués où vous serez et vous périrez. Car il arrive que vous ne pouvez même pas respirer à cause du grésil qui souffle si fort, et vous mourez sur place.» Et j’ajoutai: «Dès que ce grésil commencera à tomber, revenez au camp aussi vite que possible, peu importe où vous serez.»

87     Puis je dis: «Montez là-haut et mettez-vous dans ces ravins. Moi, je monterai très haut et ferai rouler des pierres pour faire peur aux cerfs; cela les fera descendre et vous attraperez ce que vous voudrez.»

88     Je commençai à grimper très haut et comme j’arrivais à un endroit que nous appelons la selle… J’ai l’habitude de passer par là pour aller au lieu dit Quaker Knob, qui se trouve juste sur la ligne de partage des eaux continentales, là-bas, tout en haut. Et comme j’arrivais presque à cette petite selle, les nuages devinrent toujours plus noirs. Il ne restait plus une voiture, il n’y avait que nous là-haut et le cow-boy au camp. Le temps continua à se gâter et au bout de quelques minutes, il commença à pleuvoir… Je pris mon fusil et le mis sous ma veste pour éviter que la lunette se couvre de buée et que le fût soit mouillé. Il se pouvait que je rencontre un ours ou quelque chose d’autre en revenant, c’est pourquoi je tins la lunette comme cela. Je m’assis quelques minutes sous un arbre. J’étais assis là et je priais. Je dis: «Seigneur Dieu, Tu es le grand Jéhovah et je T’aime.»

89     Que d’expériences j’ai vécues! J’ai montré aux frères, à frère Palmer et aux autres, les endroits où l’aigle… Vous savez, je l’ai vu s’élever ce jour-là comme… C’est là que toutes ces choses sont arrivées. C’est quelque chose de sentimental pour moi. J’ai vécu tellement d’expériences merveilleuses avec mon Seigneur là-bas dans ces montagnes. Vous ne pouvez pas aller là-bas sans Le voir; Il est partout.

90     Alors que j’étais assis là, le grésil commença à tomber et le vent à souffler. Je dis: «Je connais le chemin pour descendre, mais je ferais mieux de partir d’ici immédiatement.»

91     Je regardai vers le bas; je ne pouvais même plus voir ce qu’il y avait en contre-bas, avec ces nuages qui tourbillonnaient et ce grésil qui soufflait. Et voilà! c’était le blizzard. On avait annoncé depuis plusieurs jours qu’un grand blizzard viendrait.

92     Frère Tom est ici. Frère Tom Simpson, alors qu’il venait du Canada, entendit les prévisions du temps et on lui déconseilla de traverser cette partie du pays, parce que les prévisions du temps disaient: «Il va y avoir un blizzard.» Où êtes-vous frère Tom? Je pense que… oui, le voilà. Le blizzard arrivait. Tout le monde avait pris ses dispositions en vue de cela.

93     Je remis mon fusil sous ma chemise comme ceci, ma chemise rouge, et je me mis à redescendre de la montagne. Je marchais et j’étais maintenant à environ huit cents mètres de la selle. Oh là là! avec ces flocons de neige gros comme ça et le vent qui tourbillonnait et soufflait sur cette montagne, je ne pouvais plus en voir le pied. Je pouvais voir à environ six mètres devant moi ou peut-être neuf mètres, et je savais que je devais descendre ce qu’on appelle le dos d’âne, une petite crête, et que je devais ensuite arriver au ruisseau; je savais que je devais le suivre. Je savais aussi où aller si ça se gâtait vraiment.

94     Ainsi, je me mis à descendre, et à mi-chemin environ, quelque chose me dit aussi clairement que vous pouvez m’entendre: «Arrête-toi et fais demi-tour!»

95     Oh, je pensai: «Qu’est-ce qui me prend? Peut-être que ce n’est que mon imagination.» Mais, je ne pus pas faire un pas de plus en avant.

96     David m’avait préparé un sandwich ce matin-là, et je pense qu’il essayait de me rendre la pareille pour en avoir préparé un une fois pour son papa, avec des oignons et du miel. C’est tout ce que nous avions. Ainsi, il m’en prépara un avec de la charcuterie, et oh! je ne sais pas du tout ce qu’il y avait là-dedans! Je l’avais dans ma chemise; il avait été mouillé à travers ma chemise, et je pensai: «Je vais m’arrêter et manger ça, et peut-être qu’ensuite tout ira bien.» Je sortis le sandwich; il était environ dix heures, et je commençai à manger. Alors que je mangeais le sandwich, je pensai: «Maintenant, ça va bien aller pour moi», et je me remis en marche. Mais quelque chose me dit: «Retourne d’où tu viens!»

97     Retourner dans cette tempête! Huit cents mètres ou plus en haut de la montagne, dans ce bois sombre où vous pouviez à peine voir plus loin que d’ici à cet orgue, mais, je deviens vieux! Voilà trente-trois ans que je suis chrétien, et je sais que peu importe combien cela peut paraître ridicule, obéissez toujours au Seigneur. Faites ce que le Seigneur dit.

98     Je fis demi-tour et repartis vers la selle, en cherchant mon chemin. Oh, le grésil devenait toujours plus fort et il faisait toujours plus sombre. Je m’assis là et je mis ma veste comme ceci, ou plutôt ma chemise sur la lunette. Je m’assis. Je pensai: «Que suis-je en train de faire ici? Pourquoi revenir ici?»

99     J’attendis quelques minutes. Puis je me levai et aussi clairement que j’eus souhaité l’entendre, une voix me dit: «Je suis le Créateur des cieux et de la terre! J’ai créé le vent et la pluie.» J’enlevai mon chapeau.

100     Je dis: «Grand Jéhovah, est-ce Toi?»

101     Il dit: «Je suis celui qui a fait cesser les vents sur la mer. Je suis celui qui a apaisé les vagues. J’ai créé les cieux et la terre. Ne suis-Je pas celui qui t’a dit de parler et qu’ainsi des écureuils ont été créés. Je suis Dieu.»

102     Maintenant, quand une voix vous parle, observez l’Écriture. Si ce n’est pas scripturaire, laissez cela. Peu importe combien cela paraît clair, restez-en éloigné.

103     Je dis: «Oui, Seigneur.»

104     Il dit: Parle au vent dans cette tempête et il s’en ira.» Maintenant, cette Bible se trouve devant moi, ma vie est là-dedans.

105     Je me levai et dis: «Je ne doute pas de Ta voix, Seigneur!» Et j’ajoutai: «Nuages, neige, pluie, grésil, votre présence me déplaît. Au Nom de Jésus-Christ, retournez d’où vous êtes venus! Et maintenant, j’ordonne au soleil d’apparaître immédiatement et de briller pendant quatre jours, jusqu’à ce que notre tournée de chasse soit terminée et que je parte avec mes frères.»

106     Ça jaillissait comme ça: WHOOOOSSSSH. Ça commença à faire WHOOOSH; et ensuite, cela fit WHEW WHEW WHEW WHE, et ça s’arrêta!

107     Je restai tranquille. Mes frères là-haut se demandaient ce qui arrivait. Le grésil et la pluie s’arrêtèrent. Un vent se mit à tournoyer sur la montagne et à soulever les nuages; l’un partit de ce côté, en direction de l’est; l’autre, au nord, puis à l’ouest et au sud. Et dans les quelques minutes qui suivirent, le soleil se mit à briller et à faire sentir sa chaleur. C’est la vérité! Dieu sait que c’est la vérité. Et j’étais là, mon chapeau à la main, regardant tout autour de moi.

108     Vous pensez, je devins comme paralysé.

109     Je pensai: «Le Dieu même de la création… tout est dans Sa main! Qu’est-Il en train de me montrer?»

110     Je ramassai mon fusil, essuyai la lunette et me mis à redescendre la colline. Et quelque chose me dit: «Pourquoi ne viens-tu pas te promener avec Moi dans ce lieu sauvage et marcher un peu avec Moi?»

111     «Oui, Seigneur, de tout mon cœur, ce serait l’une des choses les plus merveilleuses que de marcher avec Toi.» Mon fusil à l’épaule, je me mis donc à marcher entre ces arbres vierges, où jamais une hache n’avait été utilisée.

112     Alors que je marchais sur ces pistes de gibier, je pensai: «Je crois que je vais monter à l’endroit où… C’était hier notre anniversaire et je vais rester là-bas quelques minutes. Ceci afin de rendre un petit salut à Meda, à l’endroit où il y a plusieurs trembles sur un petit mamelon.» Et je dis: «Je crois que je vais marcher jusque là pour marquer notre anniversaire. Puis je redescendrai de l’autre côté de ces bois sombres. Je me dirigerai vers les pics Corral et je reviendrai par là.» J’étais réjoui tout en marchant.

113     Je disais: «Père, je sais que Tu marches avec moi. Quel privilège! Je ne pourrais marcher avec personne de plus grand, car c’est Dieu Lui-même!» Et ce soleil chaud, même quand je quittai les montagnes…

114     Je me suis arrêté à des stations d’essence, et j’ai dit: «Quel beau jour!» C’était trois jours plus tard; il ne plut pas dans cette partie du pays jusqu’à la fin des quatre jours. Le soleil brilla chaque jour. Est-ce vrai, frères? Voyez-vous. Et pas un nuage dans le ciel.

115     En arrivant à la station d’essence, je dis: «C’est vraiment une belle journée.
    — Oui, en effet.»
    Je dis: «Il a fait terriblement sec.»

116     Il a dit: «C’est étrange! …(ce service-man dit)… vous savez, on nous a dit que nous allions avoir un gros blizzard, mais tout à coup, il s’est arrêté!»

117     Continuant ma route, j’arrivai à la frontière du Nouveau Mexique. Mon fils Billy et moi, nous entrâmes là-bas dans un petit magasin pour acheter… le matin de notre départ, et je dis: «C’est vraiment une belle journée.
    — Oui, en effet.»
    Je dis: «On dirait que ça été assez sec.
    — Oui, c’est vrai.»
    Je dis: «Êtes-vous d’ici?»

118     Il répondit: «Non, je viens du Wisconsin, de par là-bas.» Il ajouta: «J’habite ici depuis vingt ans environ; ainsi, je pense que je peux me considérer chez moi.»

119     Je dis: «Vous êtes alors un indigène, je pense.» «Oui, monsieur», me répondit-il. Je dis: «On dirait que ça été très poussiéreux?»

120     Il dit: «Vous savez, la chose la plus étrange est arrivée. On nous a annoncé que nous aurions du blizzard et beaucoup de neige. Cela a effectivement commencé, puis ça s’est arrêté!»

121     Je dis: «Vraiment?»

122     Puis, j’arrivai à la maison. Frère Tom déclara qu’il avait été averti de ne pas aller dans cette direction, un blizzard étant attendu. Et il avait traversé la région sans même une goutte de pluie ou quoi que ce soit d’autre. Il est toujours Dieu, voyez-vous, Il ne change pas.

123     Voyez-vous, alors que je marchais là-bas, je suivais… J’espère que ma femme ne recevra pas cette bande, voyez-vous. Je vais vous dire quelque chose. Et je ne vous dis… Je vous dis simplement la vérité, voyez-vous, et c’est la seule façon d’agir. Je me suis souvent demandé pourquoi elle ne se plaignait pas de ce que j’allais faire ces tournées un jour d’anniversaire. Savez-vous ce que j’avais conçu dans mon esprit? Je dis: «Il y a tellement de gens autour de la maison, et je suis toujours…» Vous savez combien je suis nerveux. Et tout ce dont je veux parler, c’est de Dieu, de la Bible ou autre. «… Peut-être qu’elle pense simplement que c’est un peu de repos pour elle. Elle se débarrassait de moi pendant quelques jours en m’envoyant à la chasse.» Et je pensais à moitié à cela tout en marchant là-bas.

124     Mais, je lui demanderai pardon, et j’ai demandé à Dieu de me pardonner d’avoir de telles pensées, parce que cela circulait. Je pensai: «Eh bien, elle pense…» Eh bien, miséricorde! C’est une travailleuse, vous savez, et tout le temps, quand elle est à la cuisine ou quelque part dans…

125     Et n’importe qui parmi vous la connaît; cette machine à laver marche tout le temps. Ainsi, je sortais, la prenais par le bras en disant: «Ne lave pas comme ça! Parle-moi. Je t’aime. Je veux que tu me dises quelque chose. Dis-moi que tu m’aimes aussi.»

126     Elle répondait: «Mais tu sais que je t’aime», puis elle se remettait à laver aussi fort qu’elle pouvait.

127     «Je ne veux pas que tu fasses cela. Je veux que tu entres et que tu t’assoies près de moi.

128     — Oh, Bill, j’ai tellement de travail maintenant!»

129     Et je pensai: «Eh bien, vois-tu, continue à monter ici, ça lui laissera le temps de faire son travail.» Je marchais là en pensant à cela. Maintenant, souvenez-vous, j’ai posé cette Bible ici, afin que vous voyez que je suis devant la Parole.

130     Alors que je continuais à marcher, quelque chose m’est arrivé. Premièrement, je pensai à la fois où je l’avais emmenée là-bas pour notre lune de miel. C’était une jolie fille aux cheveux noirs, petite, aux yeux bruns, et je la soulevais par-dessus ces troncs, vous savez, et j’essayais d’arriver avec elle à l’endroit où j’avais tué un ours. Et je voulais montrer à ma femme où j’avais attrapé cet ours. Elle avait mes bottes de cow-boy aux pieds. Et cela fait environ vingt-deux ans ou vingt et un ans de cela; je crois que cela fait vingt-deux ans. Nous nous sommes mariés en 1941. Et je la soulevais, vous savez, par-dessus ces troncs.

131     Et je pensai: «Maintenant, ce pauvre petit être qui a dû me supporter est grisonnant.»  Et je pensai: Eh bien, je… je fis: «[Frère Branham se racle la gorge. — N.D.É.]» Je ne m’étais pas rasé depuis quelques jours et je découvris que j’étais moi aussi grisonnant. Et je vis ma barbe qui poussait toute grise, et je pensai: «Mon vieil ami, tu es presque fini maintenant. Si tu veux faire quelque chose, tu ferais mieux de te dépêcher. Tu te fais aussi vieux.» Voyez-vous.

132     Et ainsi, alors que je me promenais, quelque chose arriva. Tout à coup, je me revis un jeune homme. Mon comportement et mes pensées étaient ceux d’un jeune homme. J’avais la tête inclinée, et comme je levais les yeux, je la vis, aussi distinctement que jamais, debout devant moi, les bras tendus. Je m’arrêtai, frottai mon visage et regardai. Je dis: «Meda, est-ce toi, chérie?»

133     Je regardai ici et je pensai: «Maintenant, qu’est-il arrivé?» Et je pensai: «Oui, je suis en train de marcher avec Lui.» Et cela changea alors, j’étais de nouveau un vieil homme et la vision avait disparu devant moi.

134     Je m’arrêtai, j’enlevai de nouveau mon chapeau, je le mis sur mon cœur et je dis: «Jésus, mon cœur a été si chargé pendant des années. Je n’ai pas besoin de Te dire que je suis chargé. Je me suis repenti, je me suis repenti, j’ai fait tout ce que je savais, mais pourquoi ce fardeau ne me quitte-t-il pas?»

135     Et je me remis en marche. Et alors que je gravissais ce petit mamelon qui se trouvait à trente ou quarante mètres devant moi, je commençai à me sentir très faible. Et il y avait là un petit tremble d’environ vingt-cinq centimètres de diamètre qui se dressait et formait comme une flèche pour s’élever à nouveau. Et quand j’arrivai là, je me sentis si faible que je titubais. J’avais remis mon chapeau, et j’appuyai ma tête contre ceci; c’était juste ce qu’il fallait pour que je puisse appuyer ma tête contre ce petit tremble, comme ceci. C’était plutôt un peuplier, ça ressemblait à un bouleau, vous voyez. Et j’étais appuyé là-contre. J’étais simplement debout, là, la tête inclinée, les rayons du soleil me chauffant le dos, et je pensai: «Le Dieu même, qui a fait partir cette pluie et ce vent…»

136     Et j’entendis quelque chose qui faisait «pat pat pat».

137     Je pensai: «Qu’est-ce donc? L’eau s’est tout évaporée, le soleil brille. Qu’est-ce qui fait ce bruit?» Je regardai par terre, et c’était l’eau venant de mes propres yeux qui coulait sur ma barbe grisonnante et tombait goutte à goutte devant moi sur les feuilles que Dieu avait séchées. Et je me tenais comme ceci, appuyé contre l’arbre. Et mes mains… cette main en bas, ma tête appuyée contre l’arbre, ma main sur la bretelle du fusil comme ceci, j’étais là qui pleurais.

138     Je dis: «Ô Dieu, je ne suis pas digne d’être Ton serviteur. Je regrette, j’ai fait beaucoup de fautes. Ce n’était pas mon intention de faire des fautes, Seigneur. Tu as été bon pour moi.»

139     J’avais les yeux fermés, et j’entendis quelque chose qui faisait: «Stomp, stomp; stomp, stomp.»

140     Je levai les yeux, et juste devant moi se trouvaient trois cerfs. Et je pensai: «Il y a celui de frère Evans, celui de frère Wood…; voilà les trois cerfs.» Voyez-vous. C’était juste ce que je cherchais et je me ressaisis immédiatement. Je tendis le bras pour saisir mon fusil et je dis: «Je ne peux pas faire cela. J’ai promis à Dieu que je ne le ferais pas.» Voyez-vous. Je Lui ai promis que je ne le ferais pas.

141     Et quelque chose me dit: «Mais voilà justement…»

142     Et je pensai: «Oui, une fois, il y avait un homme qui dit à David: `Dieu l’a livré entre tes mains!’« Vous savez, le roi Saül.

143     Et Joab lui dit: «Tue-le! Il est couché là!»

144     Il dit: «Que Dieu me garde de toucher à Son oint.»

145     Et ces cerfs étaient là en train de me regarder. Je pensai: «Ils ne peuvent pas se sauver. C’est impossible pour eux de se sauver. Ils ne sont pas à trente mètres de moi et j’ai ce fusil. Je suis ici et voilà trois cerfs. Non, je ne peux pas le faire. Je ne peux simplement pas le faire.» C’était une daine et deux grands faons. Ainsi, je ne pouvais simplement pas prendre mon fusil. Je dis: «Je ne peux pas le faire.» Je n’ai pas bougé. Je suis resté simplement là. J’ai dit: «Je ne peux pas le faire, parce que j’ai promis à Dieu que je ne le ferais pas, car, en fait, ces frères n’ont pas besoin de ces cerfs.» Voyez-vous. «Je ne peux pas faire ceci. Je ne peux simplement pas le faire.»

146     Et cette daine s’approcha… Maintenant, écoutez. Il y avait eu une centaine d’hommes qui avaient cherché à leur tirer dessus pendant quatre ou cinq jours. Sont-ils craintifs? À la première tache de rouge (et j’avais une chemise rouge et une casquette rouge) au premier signe, ils s’éclipsent. Mais ils étaient là tous les trois qui me regardaient en face.

147     Je dis: «Mère, prends tes deux bébés et pars dans les bois. Tu es entre mes mains. Ta vie est entre mes mains, mais je ne vais pas te faire de mal. J’ai promis à Dieu que je ne le ferais pas.» Voyez-vous. Et elle s’approcha encore. Elle me regarda. Tous les trois s’approchèrent, jusqu’à ce qu’ils soient arrivés si près qu’ils auraient pu presque manger dans mes mains. Et le vent soufflait directement sur eux. Alors, elle fit demi-tour, recula un peu… tous les trois.

148     Et la voilà qui revint de nouveau et s’avança jusqu’à devant moi. Je n’ai pas bougé, je suis simplement resté là. J’ai dit: «Va, pars dans les bois, je les aime aussi. Vis.» Voyez-vous. «Ta vie est entre mes mains, mais je t’épargnerai. Tu ne pourrais pas t’échapper et tu le sais.» J’aurais pu les tuer tous les trois en une seconde environ, ou en tout cas, en trois secondes, juste le temps de faire feu, et ils n’auraient pu s’échapper, étant donné qu’ils étaient juste devant moi, voyez-vous. Et je dis: «Je vous épargnerai. Allez et vivez.» Je suis resté là. Et ils sont repartis dans les bois.

149     Je m’essuyai le visage comme cela, et à ce moment-là quelque chose arriva. Une Voix parla très clairement de ce ciel bleu sans nuage. Tout cela était arrivé en peu de temps. La Voix parla et dit: «Tu t’es souvenu de ta promesse, n’est-ce pas?»

150     Je dis: «Oui, Seigneur.»

151     Il dit: «Je me souviendrai aussi de la mienne. Je ne te délaisserai point et Je ne t’abandonnerai point.» Le fardeau quitta mon cœur. Il ne s’y est plus trouvé depuis lors. Puisse-t-il ne jamais revenir.

152     Ensuite, j’arrivai à Tucson. C’était étrange, mais il ne m’est jamais arrivé autant de choses depuis que je suis revenu là. Je crois que c’est Dieu qui le gardait pour cette heure. Je crois que le temps est proche maintenant où quelque chose doit arriver.

153     Si nous pouvions seulement recevoir cette vérité. Maintenant, un instant. Si nous pouvions seulement réaliser la signification de ce passage de l’Écriture : «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Nous ne pouvons pas comprendre cela, pourtant, nous disons que nous le croyons. Et nous savons que c’est la vérité, mais nous ne le comprenons pas effectivement. — Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Qui a-t-il en vous de plus grand? C’est Christ, le Oint! Dieu qui était en Christ est en vous. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.»

154     Alors, s’Il est en vous, ce n’est plus vous qui vivez, c’est Lui qui vit en vous. Voyez-vous? Ce n’est pas votre pensée et ce que vous pensez de ceci, c’est ce qu’Il dit à ce sujet. Voyez-vous? Alors, s’Il est en vous, Il ne niera absolument pas ce qu’Il a dit. Il ne pourrait pas le faire. Mais Il garde ce qu’Il a dit et Il essaie de trouver la personne au travers de laquelle Il puisse se manifester.

155     Maintenant, cela ne veut pas dire qu’Il doive le faire pour chacun. Au temps où Moïse conduisait les enfants d’Israël, il y en avait un, c’était Moïse. Les autres suivaient simplement le Message. Voyez-vous? Certains d’entre eux essayèrent de s’élever pour imiter cela. Et Dieu dit: «Sépare-toi!» Et Il les engloutit. Voyez-vous?

156     Maintenant… MaisCelui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde… Dieu en vous, comme Il était en Jésus-Christ. Parce que tout ce que Dieu était, Il le déversa en Christ; et tout ce que Christ était, Il le déversa dans l’Église. Voyez-vous? C’est Dieu en vous, Celui qui est en vous.

157     Ce n’est pas étonnant que les vents et les vagues Lui aient obéi, qu’ils aient obéi à Sa Parole! Ils obéirent à Sa Parole, parce que c’était la Parole de Dieu au travers de Lui. Il était un homme, mais Il était la Parole faite chair. Voyez-vous? Et quand Il parla, c’était Dieu qui parlait par une bouche humaine. Voyez-vous? Ce n’est pas étonnant que les vents et les vagues… Le Créateur même, qui avait créé les vents et les vagues, était en Lui. Maintenant, pensez-y! Pensez profondément maintenant, avant que ce soit le moment pour terminer. Ce n’est pas étonnant que les démons aient été paralysés en entendant Sa Parole! C’était Dieu en Lui. C’était Dieu en Christ. Les démons étaient paralysés. Ce n’est pas étonnant que les morts, qui étaient en train de retourner à la poussière, n’aient pas pu rester là en entendant Sa Parole! Car Il était la Parole. Il dit à Lazare, alors qu’il était mort depuis quatre jours et qu’il sentait déjà mauvais, son visage, son nez s’étaient affaissés pendant ce temps-là: «Lazare, sors!» Et un mort se leva. Pourquoi? C’était Dieu. Celui qui était en Christ, c’était Dieu. Les morts ne pouvaient pas tenir en Sa présence! C’était Dieu en Christ.

158     Le vent… Maintenant, souvenez-vous que Dieu créa le vent; c’est de l’air. Dieu créa les vagues; c’est de l’eau. Mais quand le diable entra là-dedans, il bouleversa tout pour apporter la destruction. Dieu créa les hommes pour être des fils de Dieu, mais quand le diable entre en eux, voyez-vous, il y a des ennuis. C’était donc le diable qui entra dans les vents, qui amenèrent cette tempête. Le Créateur qui a créé le vent ne pouvait-Il pas dire: «Retournez où Je vous ai créés»? N’est-ce pas le même Créateur qui se tenait au sommet de cette colline, l’autre jour? Voyez-vous? N’est-ce pas Celui qui a pu prendre un morceau de poisson, le briser et faire en sorte qu’un autre morceau recroisse? En fait, Il n’avait pas besoin de faire cela. Il aurait pu le dire. N’est-ce pas ce même Créateur qui a créé des écureuils? Alors, Celui qui était en Christ est en nous! Voyez-vous? Car cela produit les mêmes œuvres que Lui. C’est pareil. Les morts ne pouvaient pas se tenir en Sa présence en entendant Sa Parole.

159     Regardez, nous avons cinq déclarations véridiques de personnes qui étaient mortes, pour qui le Seigneur a donné une vision, et qui ressuscitèrent après que j’eus été vers elles. Il y a justement ici une des personnes qui est morte à l’endroit même où elle est assise, et le voilà vivant, après être tombé d’une crise cardiaque. Voilà sa femme, qui est infirmière. Nous nous étions approchés de lui, tout était fini; ses yeux étaient immobiles et il n’était plus. Et le voici vivant. Voyez-vous? Car Celui qui est ici, en nous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Voyez-vous?

160     Il est plus grand! C’est Dieu, le Créateur! Les vents et les vagues durent Lui obéir. Les démons devinrent paralysés. Toute la nature Lui obéit, parce qu’Il était le Créateur de la nature. Oh, quand nous y pensons, cela retire l’aiguillon. Alors nous comprenons ces choses, vous voyez? Qu’est-ce? Ce n’est pas l’homme. L’homme ne peut pas faire cela, l’homme est une partie de la création. Voyez-vous. Mais ce sont les vents et les vagues qui ont obéi au Créateur. Voyez-vous? Et il faut que ce soit le Créateur qui le fasse: «Car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Celui qui peut produire le trouble, c’est celui qui est dans le monde. Celui qui est en vous, c’est le Créateur qui a fait le vent. Il peut chasser le démon des vents, et le calme est là. Il peut chasser le démon de la tempête, et il n’y a plus de tempête. Il est le Créateur. Et Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

161     Voyez-vous, le diable est du monde. Le monde lui appartient. Il lui a toujours appartenu. «Pourquoi es-tu tombé, ô Lucifer, fils de l’aurore?» Voyez-vous, ce monde lui appartenait. C’est quand il fut jeté hors du ciel et qu’il y revint. Voyez-vous?

162     C’est lui qui dit à Christ: «Ces royaumes m’appartiennent. Je fais avec eux comme je veux.» Ils lui appartiennent et «il est celui qui est dans le monde».

163     Jean venait de dire aux disciples: «Vous avez appris la venue de l’antichrist qui est déjà en train d’agir dans les fils de la rébellion. Mais, petits enfants, vous n’êtes pas de ce monde, vous êtes de Dieu. Et Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» C’est Christ en vous!

164     Celui qui a créé les cieux et la terre fut manifesté dans la personne de Jésus-Christ; Dieu en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Allons voir! Vous dites: «Oh, frère Branham, c’était le Fils de Dieu.» Très bien. Regardons si oui ou non Il est le Dieu éternel.

165     Celui qui était en Josué était plus grand que le soleil. Et Josué était un homme né dans le péché comme vous et moi. Et Celui qui était en Josué était plus grand que le soleil qui marchait par le commandement de Dieu. Dieu commanda au soleil de briller et de se tourner, étant gouverné et contrôlé par les lois de Dieu. Mais Celui qui était en Josué était plus grand que les lois de Dieu, parce que le Créateur Lui-même était en Josué quand celui-ci leva les yeux vers le soleil et dit: «Reste là où tu es, jusqu’à ce que j’aie fini cette bataille.» Et le soleil et la lune lui obéirent. Car Celui qui était en Josué était plus grand que le soleil et que la lune — Celui qui était en Josué.

166     Celui qui était en Moïse était plus grand que l’Égypte. L’Égypte avait les armées puissantes du monde; ils avaient conquis le monde en ce temps-là. Mais Celui qui était en Moïse était plus grand que l’Égypte, parce que Moïse vainquit l’Égypte. Celui qui était en Moïse était plus grand que la nature elle-même. Avez-vous déjà pensé que Dieu prit Sa Parole et la donna à Moïse, en disant: «Va là-bas et commande au soleil de ne plus briller»? Et le soleil devint noir comme de l’encre. Est-ce vrai? Il peut faire en sorte que le soleil brille et que les nuages se dissipent, ou bien que le soleil devienne noir. Il est Dieu. Il peut faire tout ce qu’Il veut, et Il est dans l’enfant qui croit. Amen. C’est cela.

167     Il n’y avait pas de mouche en vue. C’était peut-être l’hiver et il n’y a pas de mouches, mais Dieu dit à Moïse: «Va, prononce Ma Parole. Je mettrai dans ton esprit ce qu’il faut dire. Va là-bas, ramasse de la poussière et jette-la en l’air.»

168     Et il dit: «Qu’il y ait des mouches!» Et en quelques heures, il y eut probablement une épaisseur de plusieurs centimètres qui couvrait le sol. Est-ce vrai? Le Créateur!

169     Il n’y avait pas de grenouilles. Il étendit donc sa verge et dit: «Qu’il y ait des grenouilles!» Et elles s’amoncelèrent partout, si bien que le pays entier fut empesté. Est-ce vrai?

170     Quand il arriva à la mer Rouge et que celle-ci se trouva en travers de son chemin, Dieu dit: «Parle à la mer.» Et Moïse parla à la mer. Celui qui était en Moïse était plus grand que la mer elle-même. Est-ce vrai? Oh là là! Maintenant, vous voyez, Celui qui était en Moïse était plus grand que celui qui était dans le monde. Celui qui était en Moïse était plus grand que toute la nature du monde. Il commanda à la nature… Tout ce que Dieu lui disait de dire, il le disait et c’était ainsi.

171     Ce même Dieu est avec nous ce soir! Pas seulement avec nous, mais en nous! Il a prouvé qu’Il était en nous. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Pourquoi avons-nous peur du monde?

172     On a découvert l’autre jour une espèce de dent de dinosaures, ici autour de… Je pense que vous en avez tous entendu parler, ici aux chutes de Niagara. On a déclaré qu’elle pesait environ deux mille sept cents kilos. Je pensais qu’ils allaient dire qu’elle venait d’un homme, mais je crois qu’ils ont finalement estimé qu’elle venait d’une sorte d’animal préhistorique. Ces animaux ont probablement vécu une fois sur la terre. Où sont-ils maintenant? Savez-vous que le Dieu tout-puissant pourrait ordonner à des dinosaures de venir sur cette terre et que, dans l’heure qui suit, il y en aurait sur une épaisseur de soixante-quatre kilomètres. Savez-vous que Dieu pourrait détruire ce monde par des mouches? Il pourrait faire appel à des mouches. Où vont-elles quand elles meurent? Qu’arrive-t-il à la mouche domestique? Qu’arrive-t-il à la sauterelle? L’hiver arrive, il fait quarante sous zéro; vous ressortez le printemps suivant et il y a des sauterelles partout. D’où viennent-elles? Il est le Créateur qui appelle cela à l’existence. Il est Dieu! La nature obéit à Sa Parole.

173     C’est là que beaucoup de nos frères s’emballent. Ils ont l’impression que Dieu a dit de faire une certaine chose et ils affirment que c’est le AINSI DIT LE SEIGNEUR, alors que ce n’est pas le cas. C’est la raison pour laquelle cela n’arrive pas. Mais quand c’est vraiment Dieu qui vous le dit, cela doit arriver, cela doit être ainsi. Quand Dieu le prononce, cela doit arriver.

174     Celui qui était en Moïse était plus grand que celui qui était en Égypte. Celui qui était en Moïse était plus grand que tout ce que Pharaon pouvait faire, tout son enchantement. Celui qui était en Moïse était plus grand que celui qui était dans les magiciens. Voyez-vous? Celui qui était en Moïse était plus grand que toute la nature.

175     Celui qui était en Daniel était plus grand que les lions. Il put arrêter ces lions affamés. Ainsi, tout ce que vous pouvez arrêter… Il est plus grand que ce qu’il arrêta. Les lions affamés sortirent précipitamment pour manger Daniel; mais Celui qui était en Daniel était plus grand que celui qui était dans les lions.

176     Au début, quand le lion fut créé, il était un ami de l’homme. C’est le diable qui lui fait faire cela. C’est vrai. Dans le Millénium, le loup et l’agneau paîtront ensemble, et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille et il se couchera avec lui. Il ne se fera ni tort ni dommage, dans le Millénium. Le diable ne sera plus là. C’est le diable qui fait que les animaux sauvages déchirent, éventrent et mangent comme ils le font. C’est Satan qui fait faire cela. Mais Celui qui était en Daniel est plus grand que celui qui était dans les lions. Voyez-vous? Celui qui était en ce prophète était plus grand que celui qui était dans ces lions.

177     Celui qui était dans les enfants hébreux était plus grand. Celui qui était en eux était plus grand que celui qui était dans le feu. Car ils furent jetés dans le feu, et Celui qui était en eux était avec eux, et Il empêcha le feu de les brûler, bien que la fournaise eût été chauffée sept fois plus qu’auparavant. Est-ce vrai? Celui qui était avec les enfants hébreux était plus grand que celui qui était dans le monde.

178     Il y avait là Nebucadnetsar… ou Belschatsar… Je crois que c’est Nebucadnetsar qui fit chauffer la fournaise sept fois plus qu’auparavant. Il était inspiré par le diable lorsqu’il prit ces gens, parce que ceux-ci prenaient position pour la Parole de Dieu. Il les jeta dans cette fournaise, qui avait été chauffée sept fois plus que d’habitude, et elle ne put même pas les brûler. Car Celui qui était avec Schadrac, Méschac et Abed-Nego était plus grand que celui qui était dans le monde. Absolument. Oh là là!

179     Celui qui était en Élie était plus grand que les cieux d’airain, parce qu’Il put faire sortir de la pluie d’un ciel d’airain, bien qu’il n’eût pas plu depuis trois ans et six mois. Celui qui était en Élie était plus grand que la mort, car, quand ce fut le moment pour lui de mourir… Dieu vit ce vieux prophète fatigué, qui avait réprimandé Jézabel et tout son fard, et ces choses modernes. Il était si fatigué, qu’Il ne le laissa même pas venir à pied comme Il le fit pour Énoch, mais Il envoya un char pour le prendre et Il l’emmena à la Maison. Celui qui était en Élie était plus grand que celui qui était dans Jérusalem, dans la Judée et dans les montagnes. Celui qui était en Élie était plus grand que la mort elle-même. Celui qui était en Élie était plus grand que la tombe, parce qu’il échappa à la tombe, il échappa à la mort et il monta simplement à la Maison dans un char. Voyez-vous? Il était plus grand, et Il était en Élie.

180     Vous dites: «Oh, mais c’était un grand homme.»

181     Attendez une minute! La Bible dit que c’était un homme avec les mêmes passions que vous et moi. C’est vrai. Mais quand il pria, il crut qu’il avait reçu ce qu’il avait demandé. C’est ce que Jésus nous a dit: «Quand vous priez, croyez que vous avez reçu ce que vous avez demandé, et vous le verrez s’accomplir.» Il pria instamment pour qu’il ne plût point et il ne tomba pas de pluie pendant trois ans et six mois. Voyez-vous? Celui qui était en Élie était plus grand que la nature.

182     Alors, qu’en est-il de la guérison des malades, voyez-vous? Celui qui est en vous est plus grand que la maladie. Voyez-vous? Parce que c’est une interruption; la maladie interrompt les lois mêmes de Dieu. Car Celui qui est en vous, Celui qui guérit, est le Créateur et Il est plus grand que le diable qui a interrompu le programme même de votre vie. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Voyez-vous? Celui qui était en Élie était plus grand. Celui qui était en Ésaïe était plus grand que le temps, ou n’importe lequel de ces prophètes, parce qu’ils virent plus loin que le temps. Voyez-vous?

183     Job vit la venue du Seigneur et il dit: «Mon Rédempteur est vivant, et Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, et de ma chair je verrai Dieu.» Voyez-vous? Celui qui était en Job était plus grand que la mort. Plus grand, parce que la mort essaya de le prendre, mais elle ne le put. Elle ne put pas le faire, parce qu’il déclara: «Je ressusciterai»; et il le fit. Il le fit.

184     Écoutez. Je souhaiterais que nous ayons le temps de continuer. Mais j’aimerais vous poser une question, car j’ai entendu quelqu’un faire une remarque, l’autre jour, concernant «Christ en vous». Maintenant, n’allez pas vous reposer sur quelque chose que vous avez fait, en disant: «J’ai senti un petit frisson. — J’ai parlé en langues. — J’ai dansé dans l’Esprit.» Je n’ai rien là contre, c’est en ordre, mais ne vous reposez pas là-dessus. Voyez-vous? Votre vie doit être ceci. C’est ceci. Vous et ceci devez devenir un. Voyez-vous? Et ensuite ceci se manifeste. Voyez-vous?

185     Maintenant, qu’arriverait-il si, ce soir, vous pouviez dire de tout votre cœur que l’esprit de Shakespeare vit en vous, que Shakespeare vit en vous? Savez-vous ce que vous feriez? Vous feriez les œuvres de Shakespeare. Vous composeriez des poèmes et des pièces, parce que Shakespeare était ce genre d’artiste, un grand écrivain, un écrivain de poèmes. Ainsi, si Shakespeare vivait en vous, vous feriez les œuvres de Shakespeare. Est-ce vrai?

186     Et si Beethoven vivait en vous? Qu’arriverait-il si Beethoven vivait en vous? Savez-vous ce que vous feriez? Vous écririez des hymnes comme Beethoven, le grand compositeur. Vous écririez des hymnes comme Beethoven, parce que Beethoven serait votre vie. Vous seriez un Beethoven réincarné. Si Beethoven vivait en vous, vous feriez les œuvres de Beethoven, parce que Beethoven vivrait en vous. Vrai?

187     Mais Celui qui est en vous, c’est Christ! Et si Christ est en vous, vous ferez les œuvres de Christ, si Christ vit en vous. Il l’a dit: Jean 14.12: «Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais.» Si vous étiez en Christ… ou si Christ vivait en vous. Alors, Christ est la Parole. Est-ce vrai? Et la Parole vient à Ses prophètes. Voyez-vous? Et si Christ vivait en vous, les œuvres de Christ seraient accomplies au travers de vous. Les œuvres qu’Il a accomplies, la vie qu’Il a vécue, et tout le reste, seraient manifestés en vous; comme si Shakespeare, Beethoven ou n’importe qui d’autre vivait en vous.

188     Si Sa vie… Mais si vous vivez toujours votre propre vie, alors vous ferez vos propres œuvres. Voyez-vous. Par contre, si vous vivez la vie de Christ, si Christ est en vous, «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde». Si vous avez en vous des doutes et de la déception au sujet de la promesse de Dieu, alors Christ n’est pas là. Vous voyez? Vous vous êtes seulement monté la tête. Mais si la vie… si Christ vit en vous, Il reconnaîtra Sa Parole et Il accomplira Sa promesse. Voyez-vous? Il le fera.

189     «Quand tu pries, crois que tu recevras ce que tu as demandé et tu le verras s’accomplir. Et si tu dis à cette montagne: Ôte-toi de là, et si tu ne doutes pas en ton cœur, mais crois que ce que tu dis arrive, tu le verras s’accomplir. Mon Père a agi jusqu’à présent; Moi aussi J’agis. En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même; mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait aussi pareille-ment.» Voyez-vous? Et quand le Père Lui avait montré ce qu’il fallait faire, Il y allait sans doute aucun, et disait: «Que cela soit», et cela arrivait! Et ce même Christ vit en vous! Il vit en nous. Alors nous ferons Ses œuvres, parce que Christ est la Parole. Et une promesse de la Parole vous apporte la guérison. Le croyez-vous? Assurément!

190     Il dit: «Je ne vous laisserai pas orphelins, ainsi que J’ai prié… l’ai demandé il y a quelques instants.» Là, dans Matthieu 24, Matthieu 28.20, voyez-vous, Il dit: «Je viendrai à vous, Je serai en vous. Je (la personne, Christ, dans la forme du Saint-Esprit) viendrai et Je vivrai en vous. Alors ce n’est plus vous qui vivrez. Je serai en vous et Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Voyez-vous? Hébreux 13.8 dit: «Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

191     Celui qui était en Noé était plus grand que le jugement de l’eau. Et Celui qui est en vous est plus grand que les jugements du feu. Voyez-vous? Celui qui est en vous est plus grand, parce qu’Il a payé le jugement et vaincu pour vous. Voyez-vous? Il n’y a pas de crainte à ce sujet, vous voyez, vous êtes là-dedans. Oui! Celui qui était en Noé était plus grand que celui qui était dans les jugements de l’eau qui détruisit le monde. Ce dernier ne crut pas, alors que Noé crut. Et Celui qui était en lui et qui lui parla était plus grand que celui qui était dans le monde. C’est ainsi que Noé échappa au jugement, parce que la Parole de Dieu était plus grande que cela et il fut élevé au-dessus du jugement. Plus grand! Nous pourrions nous arrêter là-dessus un instant, voyez-vous.

192     Celui qui était en David était plus grand que l’ours qui vola sa brebis. Celui qui était en David était plus grand que le lion qui vint prendre un de ses agneaux. Celui qui était en David était plus grand que l’ennemi Goliath, le grand Philistin, qui se tenait là avec ses trois mètres soixante ou quatre mètres vingt, des doigts de trente-cinq centimètres de long, avec une lance comme une aiguille de tisserand; et il était recouvert de cinq ou sept centimètres et demi d’épaisseur d’acier ou d’airain. Mais ce qui était en David était plus grand que ce qui était en lui. Cet homme avait la puissance, les muscles. C’était un guerrier. Il a dit qu’il ramasserait David et le soulèverait par le bout de sa lance, le suspendrait quelque part, et laisserait les oiseaux le dévorer.

193     Et David dit: «Tu me rencontres en tant que Philistin, au nom d’un Philistin. Tu me maudis au nom du dieu des Philistins. Tu t’es vanté de ce que tu allais faire. Tu viens à ma rencontre avec une armure et une lance, mais je te rencontre au Nom du Seigneur Dieu, et aujourd’hui, j’enlèverai ta tête de tes épaules.» Et il le fit, parce que Celui qui inspirait David et lui donnait ce courage était plus grand.

194     Celui qui est en vous est plus grand que cette chaise roulante. Celui qui est en vous est plus grand que ce brancard. Celui qui est en vous est plus grand que ce cancer. Celui qui est en vous est plus grand que cette affliction. Il est plus grand que tout ce que le diable pourrait mettre sur vous. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Il est plus grand! Oui!

195     David était plus grand… ce qui était en David, Dieu en David. Il est en nous, c’est-à-dire, le Christ. Il fut le vainqueur pour nous de tous les ennemis. Quand Il était ici sur la terre, Il vainquit le péché, Il vainquit la maladie, Il vainquit la mort, Il vainquit l’enfer, Il vainquit la tombe; et maintenant, Il vit en nous en Vainqueur. Il a vaincu la maladie, l’enfer, la mort, la tombe et Il est venu vers nous pour nous libérer de toutes ces choses. Et Celui qui est en vous est plus grand que celui qui exerce une séduction sur vous. Oui! «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.»

196     C’est ainsi que ces miracles arrivent. C’est ainsi que ce vent cessa l’autre jour. Un être humain pourrait-il le faire? Non monsieur! c’est impossible. Quand j’étais là en train de pleurer et que ces vents se déchaînaient… Combien y a-t-il de personnes qui se trouvaient là-bas? Levez la main. Levez la main, tous ceux qui étaient là-bas dans le Colorado, cette fois-là. Très bien. Frère Fred est, je pense, le seul à avoir été présent. Je pensais peut-être que frère Mann était ici, mais il… Frère Evans, c’était bien frère Mann, n’est-ce pas? Frère Evans y était cette fois-là, oui. Très bien. Oui.

197     Remarquez. N’est-ce pas la vérité? N’est-ce pas arrivé ainsi? La pluie ne s’est-elle pas arrêtée de tomber et les vents n’ont-ils pas cessé de souffler? Qu’est-ce? Ma parole? Non! Parce que c’est Lui qui m’a dit de le faire. Et Celui qui est en nous est plus grand que toute la nature. N’est-ce pas le même Dieu qui a pu apaiser les vagues sur la mer et faire que les vents retournent d’où ils venaient? N’est-Il pas le même qui a pu assombrir le soleil et faire briller le soleil? «Car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Voyez-vous? Très bien.

198     Or, voilà pourquoi ces véritables miracles peuvent être accomplis, parce que c’est une promesse de Dieu: «Vous ferez aussi les œuvres que Je fais.» — Jean 14.12. Lui, Christ, qui a apaisé les vents et les vagues, en est le Créateur. Il est toujours autant Créateur qu’Il l’était alors; Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il a guéri les malades, détruit le péché, tout changé pour vous, et Il est venu vers vous afin de pouvoir habiter en vous. Il a vaincu toutes ces choses, afin de venir vivre en vous. Il est ce vainqueur qui a déjà vaincu ces choses et que les Écritures ont confirmé. Il est revenu, Il a tout vaincu et vous a prouvé qu’Il est le même Dieu mille neuf cents ans plus tard. Le voici faisant toujours parmi nous la même chose qu’alors. Il a vaincu la mort, l’enfer, la maladie et la tombe.

199     Ce Christ, c’est Celui qui est en vous! C’est Christ. Comme Jean l’a dit: «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» C’était Christ! Il est plus grand que le monde entier, parce qu’Il a conquis le monde. Il est plus grand que toutes ces choses, parce qu’Il les a vaincues pour nous. Nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés et qui s’est donné pour nous, afin qu’Il puisse revenir et accomplir Ses œuvres au travers de nous et nous prouver ainsi qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Quand Il était ici sur la terre, parmi les gens, Il a prouvé qu’Il était le Messie. Il put discerner les pensées qui étaient dans leur cœurs. Et la Bible dit… Moïse a dit qu’Il serait un prophète. Est-ce vrai? Il connaissait les secrets du cœur. Il savait qui étaient ces gens. Il savait ce qui n’allait pas chez eux. L’avez-vous vu se manifester? Fois après fois!

200     Nous savons que ces personnes ont été ressuscitées des morts. Certaines étaient mortes depuis un jour et demi. Ou étant mort le matin, ils prirent l’enfant avec eux ce soir-là, voyagèrent toute la nuit et le jour suivant, vers midi, ou juste après midi, ils arrivèrent à l’emplacement de la tente. Un petit bébé, mort et froid, couché dans les bras de sa mère. Le Seigneur Dieu prononça la Parole de vie et ce bébé se réchauffa, commença à crier et fut rendu à sa mère.

201     Madame Stadklev était là à son arrivée. C’est la raison pour laquelle elle pleura tellement pour son bébé et voulut que je m’envole pour l’Allemagne. Mais le Seigneur dit: «C’est Ma main, n’interviens pas dans cela.» Voyez-vous. Vous savez mieux faire que cela. Quand Il dit à Moïse: «Parle au rocher! ne le frappe pas.» Cela voulait dire parler et non frapper. Vous voyez, vous devez obéir à ce qu’Il vous a dit de faire. Mais nul ne peut faire quelque chose par lui-même. Il doit l’entendre premièrement de Dieu.

202     La Parole de Dieu a déclaré qu’Il vit, et parce qu’Il vit, vous vivez. Il a laissé cette promesse: «Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi, les mêmes choses; vous en ferez même davantage, parce que Je m’en vais au Père.» Il vainquit toutes choses. Il est celui qui arrêta… Il est celui qui créa ces écureuils. C’est arrivé deux fois. C’est arrivé une fois, là-bas où tu habites, Charlie, et c’est arrivé ici en haut, quand frère Fred, frère Banks et les autres étaient avec nous.

203     C’est arrivé en Allemagne, quand cette quinzaine de sorciers-guérisseurs qui se trouvaient de chaque côté de moi dirent… Parce que Billy et frère Arganbright ne voulaient pas les laisser me voir, l’un d’eux dit alors: «Eh bien, nous ferons en sorte que cette tente s’envole.» Et ils s’assirent là avec leurs enchantements et ils invoquèrent leur dieu (le diable) qui vint avec un orage. Il y avait là trente à quarante mille Allemands, et cette tente levait et redescendait comme ceci. Puis ils prirent des ciseaux, coupèrent des plumes et les taillèrent en pointe comme cela. Ils étaient assis là, pratiquant tous leurs enchantements et prononçant les trois mots saints. Ils disaient: «Le Père, le Fils, le Saint-Esprit; wo-oo-oo-oo-oo-oo. Le Père, le Fils, le Saint-Esprit, ahhhh.»

204     Ils faisaient ainsi et l’orage vint effectivement. Assurément, il est le prince de la puissance de l’air; Satan. Et ils firent venir l’orage et comme… Même cette énorme tente, qui était comme cela… oh, elle couvrirait tout le quartier, presque; et elle avait une armature de bois sur laquelle la toile était fixée. Le vent s’engouffra là-dessous et la souleva. Ce vent soufflait et les éclairs brillaient, mais je continuai néanmoins à prêcher.

205     Et, oh, ils continuaient à pratiquer leurs enchantements et à prononcer ces trois petits mots saints. Ils disaient les trois mots saints: «Père, Fils et Saint-Esprit», des deux côtés, comme cela. Puis je vis l’un d’eux s’incliner et être entouré de démons, mais sans être lié.

206     Et je dis à frère Lowster: «Ne traduisez pas ceci.»

207     Je dis: «Frère Arganbright, prie simplement.»

208     Je dis: «Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, c’est Toi qui m’as envoyé ici, et j’ai posé mon pied sur ce sol allemand au Nom de Jésus-Christ, parce que c’est Toi qui m’as envoyé ici. Et ce nuage n’a aucune puissance sur moi. Il n’en a aucune, parce que je suis oint et envoyé ici pour le salut de ces gens. Je t’ordonne au Nom de Jésus de partir d’ici.»

209     Et le tonnerre faisait: «BANG! BANG! BANG!» Puis il fit: «GRRRRRRRRR», et s’en alla. Et juste au-dessus de la tente, le vent souffla en sens contraire et le soleil se mit à briller.

210     Et dans les dix minutes qui suivirent, il y avait environ dix mille personnes autour de l’autel, invoquant la miséricorde, après avoir vu la puissance de Dieu. Pourquoi? «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Voyez-vous?

211     «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Vous voyez les afflictions et… Oh, frères, sœurs, nous n’avons aucune inquiétude. Celui qui est grand, c’est Dieu, et Il est en vous. Le croyez-vous?

212     Maintenant, j’ai largement dépassé mon temps. C’est environ neuf heures quinze, et je sais que ces gens ont une longue route devant eux. Inclinons nos têtes un instant.

213     Oh, Père divin, Tu sais ce qui s’est passé dans le Colorado. Tu sais que ces choses sont vraies. Je le dis pour Ta gloire, afin que ces gens puissent reconnaître, suite à toutes les preuves scientifiques venant des photographies et des œuvres du Saint-Esprit. Seigneur, Tu sais que j’ai déclaré clairement aux gens, chose que je fais toujours, que c’est parce que Tu l’avais promis. Et Tu es ici, cherchant quelqu’un à travers lequel Tu puisses Te confirmer, afin de permettre à d’autres de voir que Tu vis et que Tu es le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Je Te prie, Seigneur, d’être miséricordieux, de nous guider et de nous diriger dans nos pensées.

214     Il y en a ici qui sont malades et affligés. Il y en a qui mourront peut-être, s’ils ne reçoivent pas l’aide de Ta part. Peut-être que beaucoup d’entre eux sont arrivés au bout de la route, où les médecins ne peuvent plus les aider. Mais Tu es Dieu, Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement, et Tu es présent au milieu de nous.

215     Seigneur, nous ne savons pas ce que sera ce Troisième Pull auquel nous nous sommes référés. Nous ne le savons pas. Mais nous savons une chose, c’est que le Premier Pull était la perfection. Le Deuxième Pull, étant les «cinq», représentait la grâce. Et, ô Dieu, je Te prie, ce soir, de Te révéler à nous, après avoir entendu qu’il est dit: «Celui qui est en vous…» Tu as dit: «Vous ferez aussi les œuvres que Je fais», et Tu as ajouté que Tu ne faisais rien avant que cela ne Te soit montré du Père.

216     Nous avons vu ce que Tu as fait, quand Tu as pu dire à l’apôtre Pierre qui il était et quel était le nom de son père. Tu as dit à Nathanaël quelle était sa mission, de quelle manière il était venu là, où il était auparavant, ce qu’il avait fait. Tu as dit à la femme au puits quels étaient ses péchés et qu’elle avait vécu dans l’adultère avec ces six hommes ; qu’elle en avait eu cinq et que celui avec lequel elle vivait maintenant n’était pas son mari. Tu es toujours le même Dieu.

217     Tu as dit… C’était la condition dans laquelle se trouvait Bartimée, l’aveugle, alors qu’il se tenait là. Mais pourtant, dans son cœur, il avait une vue qui lui permettait de voir que si c’était Jéhovah qui s’était manifesté en tant que Fils, en Jésus-Christ, Il pourrait reconnaître son cri. Et il s’écria: «Toi, Fils de David, aie pitié de moi!» Et cela T’arrêta, Tu te retournas et le guéris, ô Père, en lui disant que sa foi l’avait sauvé.

218     Cette femme atteinte d’anémie, qui perdait son sang et qui passait par la ménopause… Depuis de nombreuses années, cela ne pouvait s’arrêter. Elle avait dépensé tout son argent entre les mains des médecins, et aucun ne pouvait l’aider. Elle vint à l’une de Tes réunions, alors que Tu parlais à un homme, là en Galilée, pendant que Tu te rendais chez Jaïrus. Cette femme avait pensé dans son cœur, sans l’appui d’aucune Écriture: «Si je peux seulement toucher Son vêtement, je crois que je serai guérie.» Et elle reçut ce qu’elle désirait, quand elle toucha Ton vêtement. Tu lui dis que sa foi avait fait ceci; Tu as décrit son besoin et elle fut guérie.

219     La Parole nous déclare que Tu es notre souverain sacrificateur, assis dans les lieux très hauts, toujours prêt à intercéder; et aussi que Toi, en tant que souverain sacrificateur, en ce moment, Tu peux compatir à nos souffrances. Seigneur Dieu, accorde à chaque personne ici, ce soir, le privilège de Te toucher, Toi, le grand souverain sacrificateur, et d’être ainsi guérie. Je te le demande pour la gloire de Dieu, au Nom de Jésus. Amen.

220     Y a-t-il des cartes de prière? J’ai dit à Billy de ne pas… Quelqu’un a-t-il une carte de prière? Très bien. C’est juste, je lui ai dit de ne pas en distribuer. Je pensais que je serais peut-être un petit peu long, comme je… oh, je parle tellement. Mais, regardez, voyez-vous, quand j’ai dit: «J’essaierai de sortir à huit heures trente», vous avez ri, et je savais que vous saviez de quoi vous parliez. Ainsi… mais, je vous aime, voyez-vous.

221     Ce que j’essaie de faire, mes amis… Je me suis toujours efforcé qu’on ne puisse jamais dire: «Frère Branham a fait ceci.» Frère Branham ne peut rien faire, voyez-vous. C’est Jésus-Christ.  Et Celui qui est en moi est en vous. Vous n’avez qu’à simplement le croire. Est-ce vrai? Voyez-vous? Celui qui est en vous est plus grand que votre maladie.

222     Maintenant, combien y a-t-il de personnes ici qui sont malades dans leur corps, qui ne me connaissent pas, mais qui croient, qui ont suffisamment de foi pour toucher le Souverain Sacrificateur? Levez la main et dites: «Je crois.» Très bien. Oh, il y en a pratiquement partout. Très bien. Combien y a-t-il de personnes ici qui me connaissent et qui savent que je ne sais rien au sujet du besoin qu’elles ont et qui désirent que Dieu les touche? Levez la main. Voyez-vous? Voyez-vous? Très bien.

223     Franchement, je ne connais personne ici qui soit malade à part ce garçon-là. J’ai souvent prié pour lui. Je ne peux pas me rappeler son nom, mais il vient du Kentucky. Il m’écrit sans arrêt. C’est un ami personnel de frère et sœur Wood, et c’est là qu’il va. Cela fait très longtemps qu’il suit les réunions. C’est la seule personne que je connaisse.

224     Maintenant, frère Dauch, pour autant que je sache, va bien, sinon il ne serait pas ici. Il était très malade l’autre jour et le Seigneur l’a guéri.

225     Je ne connais pas cette personne. Je ne sais pas à qui appartiennent ces béquilles. Peut-être à la personne qui est ici, je ne sais pas. Je connais beaucoup d’entre vous, mais Dieu, dans le ciel sait qu’en ce moment je ne sais pas ce que vous voulez. Je n’ai aucune idée.

226     C’est assez difficile ici au tabernacle, parce que, voyez-vous, je connais beaucoup de gens. Maintenant, voici ce qui en est. Quand vous venez à un endroit… Parfois, je viens ici et je dis: «Très bien, nous allons donner une carte de prière à chacun et les aligner. Venez sur la plate-forme.» Quelqu’un partira… Maintenant, vous ne pouvez pas… Mes amis, je vais ouvrir mon cœur, maintenant, et vous dire quelque chose. Vous ne pouvez pas cacher cela. Je sais exactement ce que vous pensez. C’est vrai. Je sais ce que vous pensez. Voyez-vous?

227     Et quelquefois vous dites: «Frère Branham, je crois.» Oui, vous croyez, mais jusqu’à un certain point, voyez-vous. Je sais. Et vous êtes ici-même, quand je… Eh bien, maintenant, l’onction descend sur moi, vous voyez, et je peux sentir cette sorte de vibration. Voyez-vous? Une palpitation venant de différents endroits. Mais maintenant, ne soyez plus incrédules. Croyez tout le Message. Croyez qu’Il… si ce n’est pas écrit dans la Bible, alors ne le croyez pas. Mais si cela se trouve dans la Bible, alors le Saint-Esprit qui vit en nous est dans l’obligation d’accomplir cela, si nous Le croyons. Est-ce vrai? Je sais que c’est difficile. Voyez-vous. Rien ne vient facilement.

228     C’était difficile pour Lui de mourir, afin que ceci puisse être présenté. C’était difficile pour Lui d’aller au Calvaire. Il voulait rester, à tel point qu’Il cria: «Pas Ma volonté, mais que Ta volonté soit faite.» Voyez-vous? Il ne voulait pas y aller. C’était un jeune homme et Il avait Ses frères. Il les aimait comme je vous aime. Mais il n’était pas possible qu’Il vive et eux aussi. C’est pourquoi Il mourut, afin que nous puissions vivre. Ce n’était pas facile. Il dut le faire. Regardez quelle sorte de mort se trouvait devant Lui! «Père, l’heure est venue… Prierai-Je que Tu éloignes cette coupe de Moi?» Non, Il ne voulait pas faire cela, Il voulait que la volonté de Dieu soit faite.

229     Mais regardez. Si vous croyez la même chose… Maintenant, n’assombrissez pas tout cela. Croyez-le simplement, croyez-le totalement. Ne doutez pas de cela, croyez-le!

230     Si je fais venir les gens dans la ligne de prière et que je dise: «Très bien, maintenant cette personne… vous savez que je ne vous connais pas.»

231     «Non, c’est vrai, frère Branham.»

232     Alors, là-bas dans l’auditoire, vous surprendrez quelqu’un qui dira: «Hé! Hé! mais il lit ce qu’ils ont mis sur la carte de prière! C’est de la télépathie, rien de plus!»

233     «Bon, dis-je, eh bien, dimanche, nous n’allons pas distribuer de carte de prière. Je veux que tous ceux qui sont des étrangers ici, qui ne sont jamais venus auparavant, se lèvent.» Voyez-vous? Et alors le Saint-Esprit viendra et discernera tout ce qui est en eux. Voyez-vous? Est-ce vrai? Aussi vous avez vu cela présenté de deux façons.

234     «Eh bien, il y a quelque chose de faux là-dedans.» Voyez-vous? Il n’y a pas moyen… Vous ne pouvez pas… Voyez-vous, aussi longtemps que Satan pourra s’emparer de quelque chose, il vous fera croire n’importe quoi. Et il vous montrera toutes mes fautes, et j’en ai beaucoup. Mais, ne regardez pas à cela! Ne regardez pas à cela, je suis un homme. Voyez-vous. Mais souvenez-vous que cette Parole de Dieu est la vérité et que j’essaie de vivre en accord avec elle.

235     Si je vais quelque part et que je commence à agir mal, à faire des choses qui ne sont pas justes, à pécher, à boire ou à fumer, venez et reprenez-moi, car ce n’est pas convenable. Je veux alors quitter le monde, je veux partir avant que cela arrive. Voyez-vous? Je ne veux pas faire cela.

236     Mais, aussi longtemps que j’essaie de vivre correctement, de faire ce qui est juste, et de vivre comme un chrétien, que je laisse Dieu m’instruire par Sa Parole et que mon désir est de rester avec Lui, bien que cela me coûte la perte de beaucoup d’amis et de la popularité de ce monde, et des choses comme cela, d’être haï par beaucoup, d’être mis à la porte des dénominations, je veux néanmoins être fidèle à cette Parole. C’est la Parole de Dieu. Et j’aime Dieu. Ainsi, c’est la Parole de Dieu. Et je vous dis qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement, et qu’Il est en nous maintenant.

237     Si la vie de Shakespeare était en moi, vivante en moi, si Shakespeare vivait en moi, ne ferais-je pas les œuvres de Shakespeare? Si Beethoven était en moi, ne ferais-je pas les œuvres de Beethoven? Si l’esprit de Dillinger était en moi, si John Dillinger vivait en moi, ne serais-je pas un John Dillinger? Si Beethoven était en moi, je serais un Beethoven, voyez-vous? Si Castro était en moi, je serais un Castro, voyez-vous? Et si Jésus-Christ est en moi, je ferai Ses œuvres, parce que c’est Lui. Et n’a-t-Il pas dit que la même chose arriverait?

238     Maintenant, que ferait-Il s’Il se tenait ici et qu’Il soit le même hier, aujourd’hui et éternellement? Il dirait: «Je peux faire seulement ce que le Père me montre.» Est-ce vrai? Eh bien, c’est ce qu’Il fit hier. Maintenant, n’est-Il pas le même? Qu’en est-il de la maladie? Votre prix est déjà payé. Chacun de vous est déjà guéri de sa maladie. Est-ce vrai? Chacun d’entre vous est pardonné, mais vous devez l’accepter. Chacun d’entre vous est guéri, mais vous devez l’accepter.

239     Maintenant, pour prouver qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement… S’Il se tenait ici, Il ne pourrait pas vous guérir avec votre incrédulité. Vous devriez croire cela, de même que vous devez Le croire maintenant. Cela devrait être pareil, voyez-vous, car Il ne put pas accomplir de grandes œuvres de Son temps, à cause de leur incrédulité. Est-ce vrai? Il y a beaucoup de grandes œuvres qu’Il ne peut pas accomplir aujourd’hui, à cause de l’incrédulité.

240     Ainsi, qui pouvait prédire cela? — Dieu. Qui est-ce qui a dit ceci? — Dieu. Qui est-ce qui a fait cela? — Dieu. Qui est-ce qui a dit où l’ours, le cerf, le caribou, toutes ces autres choses et les sept … toutes ces choses qui sont arrivées? Qui est-ce qui a dit cela? — Celui (Christ) qui est en nous, prophétisant Lui-même au travers de nous, révélant Lui-même qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Qui arrêta les vents? Qui créa les écureuils? — Le même qui a créé le bélier pour Abraham, quand son… Il L’appela Jéhovah-Jiré. Ce nom composé de Rédempteur s’applique toujours à Lui. Il est toujours Jéhovah-Jiré : l’Éternel peut pourvoir pour Lui-même un sacrifice.

241     Maintenant, je veux que chacun de vous soit le plus sincère possible. Si vous êtes prêts à croire vraiment de tout votre cœur, il n’y aura plus une seule personne de faible au milieu de nous d’ici le moment où cette pendule aura avancé de cinq minutes. Il n’y aura pas une personne ici à ne pas être sur ses pieds, guérie, si vous êtes prêts à Le croire. Pouvez-vous croire?

242     Maintenant, voyons s’Il va s’approcher de nous et se révéler à nous, tandis que nous inclinons la tête.

243     Seigneur Jésus, aide-moi maintenant, et je T’obéirai, Seigneur, le mieux possible. Pardonne mes péchés et mes offenses. Je Te le demande au Nom de Jésus. Amen.

244     Maintenant, prenons ce côté-ci, quelqu’un dans cette partie. Croyez, ayez foi, ne doutez pas! Quelqu’un qui ne me connaît pas, si possible… Je ne peux pas dire où va la vision. Je dois simplement la surveiller. Et si elle fait cela, alors vous savez si c’est juste ou non. Croyez simplement et ne doutez point. Et s’Il le fait, croirez-vous, après tout ce qui a été accompli aujourd’hui? Voyez-vous? Acceptez simplement votre guérison. Dites: «Seigneur, je touche maintenant Jésus-Christ. Je crois.» Et puisse le Dieu du ciel l’accorder.

245     «Celui qui est en vous, Christ, est plus grand que celui qui est dans le monde.» Dans la réunion où nous Le touchons, Il se réfléchit. De même que la femme toucha Dieu au travers de Christ, Celui-ci, en se réfléchissant, lui révéla son besoin.

246     Je vois maintenant quelqu’un dans le coin. Cela ressemble à un homme. Il est très sérieusement… non, ce n’est pas cela… c’est une femme qui prie pour un homme et l’homme n’est pas ici. Mais c’est une femme. Et je ne vois que cette femme. C’est son père et il se meurt du cancer. Il est atteint très sérieusement. L’homme n’est pas ici. Il est dans un autre lieu, ce n’est même pas dans cet État, c’est… il est en Géorgie. Continuez à prier. Croyez-vous maintenant de tout votre cœur? Continuez à prier. Le nom de la femme qui prie, c’est madame Jordan. Elle ne vient pas de la Géorgie, elle vient de la Caroline du Nord. Si c’est juste, madame, levez-vous. C’est absolument la vérité. Étiez-vous en train de prier pour cela? Bon, très bien. Croyez-vous que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde? Croyez-vous qu’Il est ce…

247     Regardez, voici quelque chose d’autre, vous avez reçu une importante formation dans vos jeunes années, parce qu’il semble que vous soyez impliquée dans une sorte de credo. Votre père ou quelqu’un de votre parenté n’est-il pas prédicateur ou quelque chose comme cela? C’est votre mari. Je peux voir quelqu’un, se tenant près de vous, en train de prêcher l’Évangile, et vous étiez dans une église; il vous était apparenté. Très bien. Vous y êtes.

248     Maintenant, je ne connais pas cette dame, mais Dieu la connaît. Avez-vous quelque chose dans votre sac à main, un petit mouchoir ou quelque chose d’autre? Très bien. Alors priez; quand vous vous serez assise, mettez vos mains sur ce mouchoir et ne doutez pas, car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est en train de tuer votre papa. Croyez de tout votre cœur, et il en sera ainsi, alors que vous croyez.

249     Maintenant, je veux vous poser une question. Je ne connais pas cette femme. Autant que je sache, c’est la première fois que je la voie, je pense. Mais elle est assise là dans un état désespéré et elle prie. Et le Dieu même, qui put retourner et dire à la femme qu’elle avait une perte de sang, est le même Dieu qui est ici, montrant que Celui qui est en vous a vaincu le monde. Croyez-vous? Si vous avez simplement la foi, ne doutez pas.

250     Parlant du cancer, je vois de nouveau cette ombre noire. Elle est au-dessus d’une femme qui est assise là. Elle a le cancer de la gorge et elle est en mauvais état. On a prié pour elle et elle a essayé d’accepter sa guérison. Madame Burton, vous croirez! Je ne connais pas cette femme, mais si vous croyez de tout votre cœur… En fait, la chose… Laissez-moi vous expliquer ceci. Ce que vous essayez de faire… Vous en avez perdu la voix et vous essayez de prier pour que votre voix revienne. Est-ce vrai? Agitez la main comme ceci. Or cette femme est une étrangère pour moi. Je ne la connais pas. La voyez-vous? Voyez-vous, c’est juste. La voilà. Voyez-vous? Celui qui est en vous, — que la foi peut toucher, — est plus grand que celui qui est dans votre gorge. Croyez-vous de tout votre cœur?

251     Sœur Larsen, je vous connais. C’est ma propriétaire. Mais, sœur Larsen, vous avez été chez un médecin ou quelque chose comme cela. Vous avez une opération en perspective. C’est vrai. N’est-ce pas? Celui qui est en vous, sœur Larsen, est plus grand que celui qui est dans le monde. Jésus a dit: «J’étais un étranger et vous M’avez recueilli.» Voyez-vous? «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites.» Oh, Père Céleste, soit miséricordieux!

252     Vous, que pensez-vous? Vous êtes aussi sur le point de subir une opération. Vous êtes une étrangère pour moi. Est-ce vrai? Vous n’êtes pas d’ici. Vous me connaissez, mais je ne vous connais pas. Mais Dieu vous connaît. Le croyez-vous? Vous avez une opération en vue. Vous n’habitez pas ici. Vous êtes près de Bedford, Springville. C’est cela. Springville. Madame Burton… non… Je vous demande pardon, je ne voulais pas dire cela… madame Parker, c’est votre nom, n’est-ce pas? Celui qui est en vous est plus grand que celui qui essaie de vous faire mourir. Est-ce vrai? Croyez-vous de tout votre cœur? Alors, si c’est le cas, vous n’aurez pas besoin de cette opération.

253     Que pensez-vous de tout ceci, sœur? Je ne vous connais pas. Vous êtes une étrangère pour moi. Croyez-vous que je suis Son prophète? Vous le croyez. Merci. Dieu honorera cela. Vous êtes madame White. Vous venez de Fortworth, au Texas. Vous avez une maladie musculaire et un état nerveux dépressif. Vous êtes très mal en point; il n’y a pas d’espoir pour vous au point de vue médical. Votre mari, lui, a un besoin spirituel pour lequel il prie. Vous avez là un fils qui souffre du dos et d’une maladie de cœur. Le petit garçon qui est assis sur ses genoux a un problème d’élocution pour lequel vous priez. Si c’est vrai, levez la main. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» Le croyez-vous? De votre cœur tout entier?

254     Maintenant, inclinons nos têtes. Maintenant, Il a traversé le bâtiment, Il vous a prouvé qu’Il était Dieu. «Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.» C’est le Seigneur Dieu. Maintenant, laissez Celui qui est en vous avoir la prééminence. Laissez-Le avoir le dernier mot sur ce que vous… Dites en ce moment-même dans votre cœur, si vous le croyez de tout votre cœur: «La maladie qui était dans mon corps a disparu.» Voyez-vous? «Je ne suis plus affligée. Je n’ai plus de maladie. Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans mon corps. Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans ma chair. Donc, Celui qui est dans mon cœur a créé les cieux et la terre. Ma chair a été contaminée par Satan et je suis un temple dans lequel le Saint-Esprit doit habiter. C’est pourquoi, Satan, je t’ordonne de quitter mon corps. Au Nom de Jésus-Christ, sors de moi.» Voyez-vous? Le croyez-vous? Maintenant, prions tous comme nous l’entendons, chacun, pendant que je prie pour vous.

255     Dieu tout-puissant, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de notre vie, Toi qui révèles les secrets des cœurs, Tu as dit: «La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, et elle discerne même les pensées.»

256     C’est la raison pour laquelle, quand la Parole fut faite chair, elle sut ce qu’ils pensaient, alors qu’Il percevait leurs pensées. Il était la Parole, et la Parole connut les secrets de leurs cœurs. Et cette Parole est toujours la même Parole. Et ce soir, nous La voyons se révéler en nous, après deux mille ans, parce qu’Il l’a écrite sur du papier, et Il est ici, confirmant et montrant que c’est juste.

257     Il y a ici des mouchoirs. Les malades sont partout. Je prie le glorieux Saint-Esprit qui est présent, qui montre ces choses, qui les prédit sans jamais se tromper, celles-ci devant toujours être reconnues exactes, ne pouvant faillir une seule fois, parce que c’est Dieu, qu’Il oigne ces mouchoirs de Sa présence, et guérisse chaque malade sur lesquels ils seront posés. Que le Dieu qui est toujours vivant après deux mille ans, qui peut venir dans le cœur des pécheurs, lesquels sont rachetés par la grâce et par la foi, et qui peut prononcer Ses propres Paroles par la bouche des mortels et voir cela arriver, exactement comme Il l’a promis…

258     Oh, Seigneur Dieu, je Te demande d’être miséricordieux envers nous. Et puisse chacun, chaque homme et chaque femme ici présent, et affligé de n’importe quelle sorte de maladie… De même que Moïse se jeta dans la brèche pour les gens, ce soir je place mon cœur devant Toi, Seigneur. Et avec toute la foi que Tu m’as donnée en Toi, je la leur donne, à l’exemple de Pierre qui déclara, à la porte appelée la Belle, «ce que j’ai, je te le donne: Au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche». Et l’homme resta boiteux et faible quelques instants, mais tandis qu’ils le soutenaient, ses chevilles se fortifièrent. Et il entra dans la maison de Dieu en sautant, en louant et en bénissant Dieu.

259     Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et Ses apôtres déclarèrent: «Ce que j’ai, je te le donne.» C’était la foi. Et je déclare: Ce que j’ai, je le donne à cet auditoire: Au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, abandonnez votre maladie, parce que Celui qui est en vous est plus grand que le diable qui essaie de retrancher votre vie. Vous êtes des enfants de Dieu. Vous êtes les rachetés. J’ordonne que Satan quitte ces gens.

260     Puisse le Dieu qui arrêta cette tempête l’autre jour, le Dieu qui fit cesser les vents et les vagues, puisse-t-Il veiller à ce que chaque maladie soit extirpée de ces gens, et que la puissance de Christ soit rendue manifeste dans leur vie en ce moment. Puisse chaque pécheur se repentir. Puisse chaque personne qui ne s’est pas encore approchée de Toi se mettre en ordre en ce moment. Et puisse-t-il en être ainsi, au Nom de Jésus-Christ.

261     Moi, en tant que votre pasteur, votre frère, avec la foi que je possède, j’ai demandé à Dieu de la placer en vous. Je crois que je reçois ce que j’ai demandé.  Maintenant, si vous le croyez avec moi, avec la foi que j’ai, je vous l’accorde en cet instant. Et maintenant, au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, abandonnez votre affliction, votre maladie, et dites-lui: «Tu dois partir!» Parce que vous avez votre foi plus ma foi, avec la puissance de Jésus-Christ, dont l’omniprésence est ici pour confirmer cela et prouver qu’Il est là; cela fera que vous serez aussi guéris en ce moment.

262     Le croyez-vous, madame, vous qui êtes étendue sur cette couchette? Bien que vos muscles soient ainsi à cause de sclérose, vous pouvez marcher, si vous essayez. Levez-vous, au Nom de Jésus-Christ. C’est bien. Ça y est. Croyez-vous? Vous tous, levez-vous et abandonnez votre maladie. Ses chevilles reçurent de la force.
    Maintenant, levons nos mains et louons-Le. Louez Jéhovah-Dieu! Au Nom de Jésus-Christ, nous nous remettons à Toi pour la guérison.

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