Je Restaurerai

Date: 54-0620 | La durée est de: 59 minutes | La traduction: SHP
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1.         Quelle merveilleuse réunion là chez frère Redigar! Là où lui… Beaucoup de grands hommes se sont tenus à cette même chaire. Et ce cantique a été mon thème, ça fait maintenant huit ans, Crois seulement; quand Paul Rader, c’est le compositeur, était pasteur du tabernacle, après la mort du frère Redigar… J’étais juste dans la pièce, j’ai entendu cela venir, juste par inspiration, et «Crois seulement, tout est possible.» Je sais que Paul a composé ce cantique alors qu’il était assis là même. Et c’était un cher ami à moi, il s’en est allé dans la Gloire.

            Et pendant que j’étais assis là, eh bien, ce soir-là, je sentais que nous passions un bon moment. Vous les pentecôtistes, ou les Assemblées de Dieu, vous avez vu l’article qui a été écrit sur une fillette qui était aveugle, vous savez, et qui a été guérie. We the people [«Nous, le peuple», en français, c’est le nom de la revue – N.D.E.] a publié cela, dans la – la revue We the People. Et oh, elle s’est répandue partout, la nouvelle de la fillette aveugle que ce soir-là, j’ai tenu tout simplement dans mes bras jusqu’à ce qu’elle a recouvré la vue.

2.         Et alors, comme la réunion tirait à sa fin, on m’a ramené pour que je me repose un petit peu et puis on m’a amené à la salle des urgences, là où se trouvaient des gens qu’on n’avait pas pu amener là pour qu’on prie pour eux. Juste un peu… Un homme est arrivé là, il doit avoir vraiment enseigné à monsieur Webster comment parler. Il est entré et a dit : «Frère Branham.»

J’ai dit : «Oui, monsieur.»

Il a dit : «Oh! monsieur, a-t-il dit, votre grammaire est bien pauvre. »

J’ai dit : «Oui, monsieur. Je le sais. »

Il a dit : «Eh bien, vous utilisez des termes comme «haint», «hit» [ce sont des exemples des expressions de l’anglais du Kentucky – N.D.E.], et – et tout cela.

J’ai dit : «Oui, monsieur. C’est à peu près tout ce que je peux utiliser.»

Il a dit : «Eh bien», il a dit …

J’ai dit : «Eh bien, j’ai été élevé dans la pauvreté, nous étions dix enfants ; papa est mort, alors j’ai eu à m’occuper des autres et de ma mère, une veuve.» Et j’ai dit…

Il a dit : «Mais ça, ce n’est donc pas une excuse, vous êtes un homme.»

J’ai dit : «Oui, monsieur. C’est vrai. Mais, ai-je dit, eh bien, depuis que le Seigneur m’a appelé au ministère, ai-je dit, je prie pour les malades nuit et jour, et je n’en ai pas l’occasion. »

Il a dit : «Oh! vous pouvez…» Il a dit : «Ce soir, par exemple, vous avez utilisé là un mot, pole-pit [c’est une mauvaise prononciation de «pulpit» qui signifie «chaire» – N.D.E.] Il a dit : «Vous avez dit : ‘Les gens qui passent devant pole-pit avec foi, seront guéris.’» Il a dit : «Vous savez, cet auditoire vous apprécierait davantage si vous disiez “pulpit”».

 J’ai dit … Il m’avait gentiment déplumé là-dessus. J’ai dit : «Frère, je ne le crois pas.» J’ai dit : «Il importe peu à ces gens que je dise «pole-pit» ou «pulpit». En effet, je prêche l’Evangile, je mène le bon genre de vie et je manifeste ce dont je parle. C’est l’essentiel. Je le crois. C’est vrai.»

3.         Eh bien, cet après-midi, mon fils m’a dit qu’il allait distribuer des cartes de prière à dix-huit heures quart. Alors, vous qui êtes ici, vous qui avez des bien-aimés et qui voudrez venir pour qu’on prie pour vous, venez prendre votre carte cet après-midi; et, mon fils a dit que c’est à dix-huit heures quart.

Et ainsi, j’aimerais remercier une dame qui est probablement dans le bâtiment. Il fait sombre là pour moi maintenant. Je vois en partie, là, au fin fond. Et… Oh, je vois, mais je n’arrive pas à distinguer les visages. Je cherchais la dame assise ici, si je pouvais… Je ne pense pas que je la reconnaîtrais. Ce matin, je prenais un petit déjeuner dans un café restaurant (ma femme et moi), et je… Il y avait quatre ou cinq dames assises là, mais je – je savais qu’elles étaient des chrétiennes, mais je ne savais pas qu’elles me connaissaient. En effet, elles ont prié quand elles étaient là – avant de manger.

Et alors, un homme est venu à ma chambre, il y a quelques instants et il m’a remis une–une petite enveloppe contenant dix dollars comme offrande pour outre mer. Il a dit : «Nous vous avons rencontré dans un café restaurant ce matin.» Si cette sœur est ici, j’aimerais la remercier beaucoup. Et que le Seigneur vous bénisse, mes bien-aimées sœurs.

4.         Et elle a formulé une requête, que l’église prie (elles viennent d’un autre Etat) pour une fillette, ou un petit enfant qui a une paralysie cérébrale, qui en a été affecté à la naissance.

            Nous allons le faire, ma sœur. Et je demande à l’église de le faire. Et non seulement cela, mais j’aimerais avoir votre adresse là. Je ne savais pas dans quel hôtel vous restiez, ni rien pour vous appeler, je…pour vous remercier. Et c’est pour moi l’occasion de faire cela. Et non seulement cela, mais je vous enverrai un mouchoir sur lequel j’ai prié. Vous le recevrez dans un ou deux jours par poste. Puisse le Seigneur vous bénir abondamment.

5.         Et maintenant, ce soir, nous allons peut-être former encore la ligne de prière. Hier soir, j’ai essayé une nouvelle chose. On dirait que je ne devrais pas éprouver autant votre patience à tous, pendant que j’essaie telle et telle chose, mais je cherche à prendre beaucoup de gens.

            Beaucoup de gens me font continuellement des reproches là-dessus, disant que je ne prends pas assez de gens. C’est – c’est probablement vrai. Je les ai entendus dire que frère Roberts… Je pense que frère Roberts a visité cette ville-ci ; j’ai vu son journal. Et peut-être que beaucoup parmi vous ont assisté aux réunions de frère Roberts, c’est un merveilleux et brave soldat de Dieu, frère Roberts. Je l’aime d’un véritable amour chrétien.

            Et les gens ont dit : «Eh bien, frère Roberts peut prier pour 500 personnes, alors que vous, vous priez pour une seule personne.» Eh bien, peut-être que c’est vrai. Mais frère Roberts fait ce que Dieu lui a dit de faire. Moi, je fais ce que Dieu m’a dit de faire. C’est la vérité. Et nous sommes tous ensemble des co-ouvriers en Jésus-Christ. Et dans les réunions de frère Roberts, le point de contact, c’est l’imposition des mains aux malades. Et il obtient de merveilleux résultats pour notre Seigneur. Et Dieu est avec frère Roberts. Dieu aime frère Roberts, en effet, ça se voit par le ministère qu’Il lui a donné. Et Il est aussi avec d’autres frères, partout, qui sont dans le ministère. Et nous avons une grande communion les uns avec les autres.

6.          Eh bien, c’est ainsi que frère Roberts procède pour prier pour les malades. Quant à moi, c’est dans le domaine prophétique : reconnaître la Présence du Seigneur Jésus-Christ.

            Lors de ma campagne en Afrique, il y a eu cinq personnes qui ont marché sur l’estrade, et 25.000 qui ont été guéris par une seule prière. Voyez-vous? Voyez, quand ils ont vu et qu’ils ont reconnu que la Présence de Dieu était là, cela a réglé la question. Ils ont tout simplement cru cela, ils l’ont accepté et ils ont exactement fait ce que je leur ai dit.

            L’essentiel, amis chrétiens, si j’ai une quelconque influence, j’aimerais l’utiliser de – de mon mieux pour Sa gloire. Et j’aimerais par-dessus tout être véridique. Je – j’aimerais que ma parole soit vraie. Et vous verrez que plus vous êtes véridique et sincère, mieux il en sera pour vous devant Dieu.

7.         Et maintenant, en voici la raison. C’est la confirmation du Message que je vous ai apporté, comme quoi Jésus est ressuscité d’entre les morts, et Il vit parmi nous aujourd’hui; c’est à vous de croire cela et de L’accepter comme votre Guérisseur. Et alors, je vous assure, vous allez m’écrire une lettre très bientôt : «C’est terminé». C’est vrai. Et vous le ferez, parce que c’est ainsi que cela est censé arriver.

            Cependant, le Seigneur, je sens que peut-être quand je serai revenu d’outre mer, je pourrai tenir quelques réunions, juste pour prier pour les malades. Vous ne pouvez pas mélanger cela. Hier soir, j’ai essayé, et avant que j’arrive à… que les gens, avant qu’ils arrivent auprès de moi, ils m’ont demandé : «Dites-moi si je…?…» Vous voyez, vous obtenez cela, avant que vous…vous voyiez… [Espace vide sur la bande. – N.D.E.]

            On ne peut guère mélanger cela. Il faudra prendre toute la réunion, si je fais ça, sans utiliser le discernement, ou l’utiliser entièrement pour cela.

8.         Ainsi, que Dieu vous bénisse. Je me mets à prendre votre temps ici, alors que vous transpirez là, dans ce bâtiment chaud. Et alors, cet après-midi, ce sera juste pendant un peu de temps, le Seigneur voulant. Et vous qui avez vos Bibles, j’aimerais que vous preniez avec moi une petite prophétie ici, elle a été donnée par l’un de prophètes de l’Ancien Testament, Joël. Et lisons quelques versets, les premiers, dans Joël, et alors, nous nous accrochons à une branche, et puis nous irons là pour en lire la fin, après cela; et ensuite, tirer de là un sujet peut-être, et vous parler, juste pendant quelques instants, Dieu voulant.

Et alors, je veillerai au temps qui m’est imparti, afin que vous tous, vous ayez largement du temps, beaucoup, pour rentrer à la maison, prendre votre dîner et revenir. Et j’aimerais remercier frère Mitchell (je ne pense pas qu’il soit ici), et tous ceux qui m’ont invité. J’ai ardemment désiré tenir une petite réunion et venir ici à une convention. Ce – ce n’est pas un service de guérison. C’est une convention. Et nous sommes – nous sommes heureux d’être ici pour apporter de l’assistance et faire tout ce que nous pouvons dans cette réunion.

9.          Maintenant dans Joël, chapitre 1 de Joël, nous lisons ces paroles, comme suit :

La parole de l’Eternel… fut adressée à Joël, le…

Ecoutez ceci, vieillards! Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, ou du temps de vos pères?

Racontez-le à vos enfants, et que vos enfants le racontent à leurs enfants, et leurs enfants à la génération qui suivra! Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré;…

ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré; …ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.

On dirait que tout a été dévoré là. Maintenant, prenons le verset 13 du même chapitre :

Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, serviteurs de mon Dieu! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de mon Dieu.

Publiez un jeûne, une convocation solennelle! Assemblez les vieillards, …les habitants du pays, dans la maison de l’Eternel, votre Dieu, et criez à l’Eternel.

10.       Et puis, la suite, c’est au chapitre 2. On dirait que c’est très sombre là et amère. Lisons la conséquence ici et tirons un sujet à partir des versets 25, 26 et 27.

… Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek,… le hasil et le gazam, et la… la grande armée que j’avais envoyée contre vous.

Vous mangerez… vous vous rassasierez, et vous célébrerez le nom de l’Eternel, l’Eternel, votre Dieu, qui aura fait pour vous des prodiges ; et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.

Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël,… que je suis l’Eternel, votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre; et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.

11.       Maintenant, pouvons-nous incliner la tête juste un instant pour Lui parler, à l’Auteur. Père, nous Te remercions cet après-midi pour le Seigneur Jésus, Ton Fils bien-aimé, qui nous a rachetés du péché et qui nous a accordé ce privilège d’être assis ensemble cet après-midi dans les lieux célestes en Jésus-Christ.

            Maintenant, voici les Paroles. Je les lis ces quelques derniers jours et je les médite. Quel grand sujet est-ce! Et je Te prie maintenant, de venir en aide, comme je ne sais pas moi-même quoi dire, de pourvoir aux mots, et que nos cœurs soient bénis ensemble, et que les Paroles soient arrosées par le Saint-Esprit. Et puissent beaucoup qui sont ici aujourd’hui, des vieux saints qui ont parcouru un long chemin, puissions-nous saisir la vision de l’imminente apparition, maintenant, du Seigneur, la proche apparition plutôt de Sa Venue.

            Et puissent ceux qui ne sont pas encore chrétiens, puissent-ils accepter Christ comme leur Sauveur personnel cet après-midi. Et puissent ceux qui sont tièdes, qui ne sont que membres d’église et non chrétiens de cœur, puissent-ils avoir honte d’eux-mêmes et venir s’abandonner complètement et recevoir le baptême du Saint-Esprit. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

12.       Ce Livre de Joël, le prophète, ce signe qu’il a vu concernait, on dirait un arbre, ou – ou… L’héritage du Seigneur a toujours été considéré comme une vigne ou un arbre. Je pense que cela a été appelé une vigne dans l’Ancien Testament. Et ici, dans le Nouveau Testament, nous avons entendu Jésus parler beaucoup de cela. Il disait : «Dès que vous voyez le figuier bourgeonner, ainsi que tous les autres arbres, sachez que le temps est proche», parlant de la seconde Venue de Christ, que le temps serait proche quand les arbres bourgeonneraient.

            Là, dans l’Ancien Testament aussi, nous voyons là où les deux arbres, un olivier sauvage et un olivier franc, comment l’huile passait par les conduits jusque dans – de ces arbres jusque dans le chandelier, ou plutôt le pied de la lampe.

13.       Puis, nous voyons encore que–que Jésus se réfère à cela dans le Nouveau Testament. Et là, dans le Livre de l’Apocalypse, nous voyons encore cela comme une vigne ou un arbre. Et Israël était la vigne de Dieu. Et tout ce dont nous parlons et tout aujourd’hui…

            Maintenant, nous vivons, d’après ce que je pense en toute sincérité. Et je ne dirais rien de pareil, amis chrétiens, si je n’avais pas la pleine conviction de comprendre ce dont je parle. En effet, sachant que je… en contact avec le monde entier, avec environ dix millions de gens. Et ils voient ces choses que le Saint-Esprit dit nuit et – et jour, et comment cela se passe. Et s’ils me surveillent quand je parle de quelque chose, et qu’ils s’accrochent aux paroles qui ont été… Je suis donc très méticuleux sur la chose à dire, ce que je – je dis, sachant que cela peut mettre une pierre d’achoppement sur le chemin de quelqu’un.

            Mais si je crois quelque chose et que je sache que c’est la vérité, alors je serai… et que je ne veuille pas en parler, alors le Seigneur m’en tiendra pour responsable au temps de la fin.

14.        Maintenant, tout ce que nous voyons arriver aujourd’hui, c’est – ce n’est pas quelque chose de nouveau sur la terre. Tout a existé auparavant. Et si vous remarquez bien, le jour dans lequel nous vivons, c’est un jour de différentes sectes, des ismes et tout. Ces choses ne sont pas nouvelles. Elles ont toujours existé. Elles ont existé sous différentes formes.

            Mais parfois… J’ai dit à mon retour d’outre mer, qu’au lieu d’avoir juste une courte réunion, j’ai essayé de faire des préparatifs pendant si longtemps… Mais maintenant, avec l’aide de Dieu, j’aimerais faire cela. J’aimerais revenir, programmer une série de réunions, et rester là pendant six ou huit semaines avant de quitter. Rester tout simplement là jusqu’à ce que… que Dieu dise que ça suffit, et enseigner les Ecritures.

15.       Maintenant, ces esprits que vous voyez agir, n’importe quoi aujourd’hui… Prenons par exemple un gouvernement, une église ou n’importe quoi, cela – cela est dirigé par un esprit. Les organisations sont dirigées par un esprit. Les organisations ecclésiastiques sont dirigées par un esprit. Les églises sont dirigées par des esprits. Les individus sont dirigés par des esprits. Les nations sont dirigées par des esprits. Et l’esprit a été formé, avant que des matières cosmiques et la vie, aient été formées. Dieu a créé l’homme à Sa propre image avant de lui donner les cinq sens. Nous savons tous cela. Le premier homme que Dieu a créé était à Son image, c’était un homme esprit, pas de chair.

            Et Il créa l’homme et la femme. Et c’est dans le Livre de la Genèse que tout commence. Et ça se termine dans le Livre de l’Apocalypse : un beau tableau, si vous vous mettez à étudier cela.

16.       Et par l’inspiration de l’Ange de Dieu qui conduit, qui a – par lequel j’ai servi Dieu ou que Dieu a envoyé vers moi pour qu’Il me conduise... C’est par Lui, par la Parole, et en aucune fois Il ne m’a dit quelque chose qui soit contraire à la Parole de Dieu. Si cela… N’importe quoi, la Bible dit : «Quand un ange du ciel prêcherait autre chose, qu’il soit anathème.» Cela doit être conforme à la Parole.

            Alors, dans le livre de – de la Genèse, le mot «Genèse» signifie le commencement. C’est là que tout a son origine, au commencement. Et puis, cela se termine dans l’Apocalypse. Et si vous observez le tableau, là dans le – jusqu’au Nouveau Testament, allant de la Genèse jusque dans le Nouveau Testament, nous avons un parfait tableau de tout ce qui existe aujourd’hui, et de tout ce qui sera, et de tout ce qui a existé. Et cela a poussé de la terre, comme des vignes et autres, et cela s’est frayé une voie dans chaque dispensation jusqu’à ce que cela arrive à la fin et que cela monte en graine de Genè… dans l’Apocalypse… de la Genèse à l’Apocalypse.

17.       Et nous avons vu cela dans l’Ancien Testament et à l’époque du Nouveau Testament, en fait, tout dans la Bible va par le chiffre, c’est la profession, ou plutôt c’est parfait, trois, comme Père, Fils, Saint-Esprit; la justification, la sanctification, le baptême du Saint-Esprit; l’eau, le sang, l’Esprit, et tout. Les trois, sept, douze, vingt-quatre, quarante, cinquante, ce sont les chiffres de Dieu. Ça, vous comprenez. Pour Lui, quarante, c’est la tentation; pour Lui, cinquante, c’est le jubilé. Et oh, vous apprenez ces choses par vos pasteurs.

            Mais maintenant, si vous observez bien, alors qu’ils se frayent leur chemin, vous verrez les esprits qui avaient agi en ces jours-là, parcourir l’Ancien Testament, se manifester dans le Nouveau Testament, et les prophètes du Nouveau Testament ont annoncé que cela agira dans ces jours où nous vivons maintenant. Car, c’est la même vigne qui pousse, là dans la Genèse, et monte, et ça croît et arrive à la fin, monte en graine dans l’Apocalypse.

18.        Eh bien, au commencement, quand Dieu a créé l’homme à Son image, le premier homme, Adam, c’était un homme semblable à Dieu. Il était un homme esprit. Puis, plus tard, nous – nous voyons que, après qu’Il eut créé un homme à Son image, il n’y avait pas d’homme pour cultiver la terre, alors Il a donné à l’homme les cinq sens pour entrer en contact avec sa demeure terrestre. Et c’est là que l’homme a failli.

            Eh bien, Adam avait une aide, Eve. Et Eve a donné naissance à deux fils. Le premier fils, c’était Caïn; le deuxième fils, c’était Abel. Eh bien, quand deux êtres humains de plus sont venus au monde, donc après Adam et Eve, deux esprits de plus sont venus pour occuper ces êtres humains. En effet, ils ne pouvaient pas vivre sans esprit.

19.       Eh bien, ce sont là les deux premiers au sujet desquels j’aimerais traiter cet après-midi. Ce sont ces deux garçons et leurs esprits. Eh bien, si vous voyez quoi que ce soit… Par exemple, Babylone. Babylone apparaît dans la Genèse. (Je vais juste vous donner cette seule chose afin que vous puissiez comprendre.)

Babylone apparaît dans la Genèse. Qu’était Babylone au départ? Babylone était la première organisation d’idolâtrie. Il y avait l’adoration d’un homme, et un homme était adoré. Il s’appelait Nimrod. Il était le descendant de Cham. Après cela, il y a eu Sin, et puis la femme de Sin. Et elle a commencé à polluer par – par l’immoralité et tout. Ils adoraient donc les racines, les vignes et autres, telles les statues dans le temple, mais – à Babylone.

            Babylone apparaît dans la Genèse comme un lieu corrompu. Elle apparaît à l’époque du roi Nabucadnestar, à l’époque de Daniel, comme un lieu corrompu. Ensuite, elle apparaît dans l’Apocalypse, allant à la perdition. Est-ce vrai? Elle commence dans la Genèse, chemine à travers le Livre, et se termine dans l’Apocalypse.

20.       Eh bien, quand Caïn naquit, et Abel aussi, ils étaient deux fils, deux garçons, et tous les deux avaient un esprit. Et l’un était opposé à l’autre.

Eh bien, je suis ici, peut-être, devant une douzaine ou plus d’églises. Et je ne voudrais pas enseigner une doctrine contraire à tout ce que vous avez appris. J’ai mon opinion sur de qui Caïn était fils et sur l’origine de cette mauvaise nature. Elle ne pouvait pas venir de Dieu ni d’Adam. Il était donc mauvais pour commencer. Il était né mauvais. Et étant un peu calviniste moi-même, je crois à la préordination, à la prédestination et autres. Et je vois que Caïn était né mauvais. Et Abel était né juste. Abel, évidemment, est à juste titre un fils d’Adam.

            Et maintenant, tous ces deux garçons, quand ils ont été chassés du jardin d’Eden, après le péché de leur mère, et ils avaient été chassés de l’Eden, ils ont eu à se débrouiller eux-mêmes, ils ont constaté qu’ils devenaient vieux, comme ils grandissaient. Et qu’ils étaient tenus de rentrer à la poussière de la terre une fois de plus.

21.       Et maintenant, j’aimerais que vous remarquiez cela. Beaucoup parmi nous considèrent Caïn comme une bête d’une quelconque espèce, mais je ne sais pas, cet homme, si vous le considérez du point de vue moral, ce qu’il était du point de vue religieux, ce n’était pas un mauvais gars. Caïn était loin d’être un communiste. Caïn n’était pas un incroyant. Caïn était un croyant. Il était un adorateur de Dieu, et c’était un loyal membre église.

Eh bien, nous allons passer un cap critique maintenant. Puisse le Saint-Esprit amener la Parole directement à votre cœur, à destination donc, afin que vous sachiez, au cas où je ne vous reverrais plus jamais, qu’au jour du Jugement j’aimerais être quitte du sang de tous les hommes. «Je n’ai pas manqué, comme l’apôtre l’a dit autrefois, de vous annoncer tout le conseil de Dieu.»

22.       Maintenant, observez les deux esprits sur les deux garçons apparaître ici dans la Genèse, et observez-les arriver à la fin dans l’Apocalypse. Et examinons cela dans la Bible pendant quelques minutes sur ces deux vignes. Je dirais qu’à ma gauche, c’est Caïn, et à ma droite, Abel.

            Eh bien, et maintenant, tous ces deux garçons étaient religieux. Tous les deux étaient des adorateurs de Dieu. Eh bien, n’oubliez pas, Caïn a bâti un autel pour le Seigneur. En d’autres termes, il avait une église. Et si être un membre d’église, c’est tout ce que Dieu exige, Caïn était tout aussi – tout aussi un homme de bien qu’Abel, et tout aussi juste qu’Abel, si tout ce que Dieu exige d’un homme, c’est aller à l’église. Caïn allait à l’église.

            «Eh bien, dites-vous, un instant donc.» Très bien. Caïn était aussi adorateur de Dieu. Savez-vous que vous pouvez être membre d’église, adorer Dieu et n’être toujours pas chrétien? Au commencement, Caïn… Eh bien, ne vous en prenez pas à moi. Restez simplement – simplement assis une minute; examinons cela dans les Ecritures. Voyez?

23.       Ici, au commencement, Caïn était un adorateur, un croyant. «Eh bien, frère, vous avez dit : «Si un homme croit au Seigneur Jésus-Christ…» C’est exact, c’est vrai. Mais Caïn était un croyant. Il était venu adorer Dieu. Et non seulement cela, mais c’était quelqu’un qui contribuait beaucoup à l’église. Il a offert un sacrifice au profit de l’église. Il a bâti un – un jardin dans le jardin – près du Jardin d’Eden, là où les chérubins se tenaient avec une épée, peut-être à l’est de la porte, avec une flamme qui allait de part et d’autre pour les empêcher d’accéder à l’Arbre de la vie.

            Eh bien, peut-être qu’ils…tous les deux garçons sont allés là et ont bâti un autel, ou une église, ou un lieu d’adoration. Et Caïn a bâti un autel tout aussi bien, et peut-être de loin plus beau que celui d’Abel. Et il a apporté son offrande et a adoré Dieu exactement comme Abel.

Et si tout ce que Dieu exige, c’est la foi en Lui, L’adorer, être un membre d’église, un sacrifice… Eh bien, aujourd’hui, nous appelons cela être un chrétien de renom. Mais combien nous sommes éloignés de la Parole de Dieu! Cet homme était un adorateur. Il n’était pas venu en vain. Il voulait que son âme soit sauvée. Il est venu d’un cœur sincère et s’est agenouillé pour trouver faveur auprès de Dieu.

24.       Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez ce qu’il a fait. Il a apporté les fruits du champ. Peut-être qu’il a mis le lys sur l’autel, il a décoré cela, peut-être, il a embelli cela, comme il était un cultivateur. Et un berger – plutôt, pas un berger, mais un cultivateur, quelqu’un qui cultive la terre.

            Et regardez, ç cause de la nature de Satan qu’il avait, il a cherché à beaucoup embellir les choses pour plaire à Dieu. Eh bien, c’est à peu près comme cela que nos églises sont devenues aujourd’hui. Maintenant, je ne suis pas ici pour critiquer les églises. Je crois dans chacune d’elles. J’aime les églises. Mais, mes amis, quand quelque chose ne va pas et que vous voyez un danger guetter, mieux vaut avertir l’église, pour qu’on ne tombe pas dans cette chose-là.

25.       Maintenant, Caïn était un adorateur. Il est venu et il a apporté son offrande. Peut-être qu’il a étalé de très grands lys sur l’autel… Il n’y a pas longtemps, je parlais à un prédicateur. Et il a dit : «Frère Branham, mon assemblée, a-t-il dit, j’aimerais bien les amener à l’église.» Il a dit : «A chaque Pâques, ils sont tous là pour montrer leurs nouveaux bonnets et leurs nouveaux habits.» Il a dit : «Ils apportent tous le lys et le mettent sur l’autel.» Il a dit : «Je leur souhaite toujours joyeux Noël, car ils ne reviendront plus jusqu’au prochain Pâques.»

            J’ai dit : «En effet, ils ne sont que des membres d’église et ils ne sont pas nés de nouveau, c’est là la raison.» Un homme qui est né de l’Esprit de Dieu, aime plus aller à l’église, que prendre son dîner quand il a faim. L’homme spirituel qui est à l’intérieur doit être nourri. Si cet homme n’est pas nourri, il mourra. Si l’homme extérieur n’est pas nourri, il mourra. Et c’est pareil pour l’homme intérieur. Il doit être nourri de…

            La Bible dit, Jésus a dit à Satan lors de leur confrontation, Il a dit : «Il est écrit : ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.’» C’est de cela que l’homme vit, non pas de son pain seulement, mais de la Parole de Dieu; c’est de cela que l’homme vit. Son être extérieur vit du pain. Son être intérieur vit du Pain de Dieu. C’est vrai.

26.       Remarquez ceci maintenant, alors que nous continuons. Eh bien, Caïn est venu et a apporté son sacrifice. Et à propos, Dieu n’a pas besoin de lys sur l’autel.           Il a besoin des pécheurs sur l’autel. Dieu n’a pas besoin de votre lys ; Il a besoin de vous. C’est vous qui avez besoin d’être sur l’autel. Et de toute façon, tout cela aujourd’hui…

            Et nous avons vu que Satan au commencement, à l’origine, là dans l’état initial, était plein de pompe; il cherchait quelque chose, un royaume plus beau que celui de Michaël. Il est donc allé au Nord et s’est bâti un royaume plus grand et plus beau.

            Ne voyez-vous pas combien la beauté est séduisante? Et combien nos – nos églises aujourd’hui cherchent à voir qui peut bâtir la plus grande église, qui peut avoir les meilleurs bancs, qui peut faire – avoir une foule de gens les mieux habillés, les gens les plus honorables de la ville pour venir… Tout cela, c’est du diable. Il se peut que vous vous fâchiez contre moi à cause de cela, mais quand je vous rencontrerai au Jugement, vous saurez que je vous avais parlé au Nom du Seigneur. C’est vrai.

27.       Nous ne pouvons plus nous humilier. Il nous faut avoir le grand, le raffiné, le meilleur, et des choses semblables; et nous savons que ces choses viennent de Satan, cela l’a toujours été. Cela fut le cas au ciel. C’est la raison pour laquelle il fut bouté dehors. Et c’est ce qu’il fait ici sur la terre; prendre les églises et les séduire. Dieu n’habite pas dans les grands bâtiments ; Il ne reste pas au milieu des gens bien habillés ; Il n’est pas tenu de faire cela. Dieu a besoin d’un cœur humble pour y demeurer. Amen.

            C’est vraiment dommage que nous, les gens de la sainteté, les pentecôtistes, nous devenions si empesés que nous avons oublié cela. Amen. Je ne suis pas en train de dire « amen» à moi-même, mais «amen » signifie «ainsi soit-il». Je crois cela.

28.       Remarquez, ensuite quand… Non seulement cela, mais il est venu et a adoré. Il y a quelque temps, je parlais à un frère, un grand fondamentaliste. Il disait : «Qu’est-ce qu’un homme peut faire de plus, à part croire?»

            J’ai dit : «C’est tout ce qu’il peut faire, mais Dieu peut faire plus.»

            Il a dit : «Abraham crut Dieu, Frère Branham, et cela lui a été imputé à justice.»

            J’ai dit : «C’est vrai. Mais Il lui a donné le sceau de la circoncision, en guise de confirmation de sa foi.» Et j’ai dit : «Si vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru, Dieu n’a jamais confirmé qu’Il a accepté votre foi. Car le baptême du Saint-Esprit, c’est la confirmation que Dieu a accepté votre foi.» Amen.

29.       Eh bien, c’est quoi la – c’est quoi la circoncision aujourd’hui? C’est le Saint-Esprit. Dieu circoncit nos cœurs par le Saint-Esprit. Ce qui autrefois se faisait par la chair, avec des mains, se fait cependant aujourd’hui par le Saint-Esprit. Quand nous croyons correctement au Seigneur Jésus-Christ, Dieu nous donne le Saint-Esprit pour nous confirmer cela, que notre foi a été reconnue au-devant de Lui, et que cela nous a été imputé à justice. Si on n’a pas le Saint-Esprit, c’est qu’Il n’a pas encore reconnu cela.

            Maintenant, ce frère était mon frère, un bon frère baptiste. Il a dit : «Vous recevez le Saint-Esprit quand vous croyez.»

            J’ai dit : «Frère, dans Actes chapitre 19, Paul a rencontré un bon groupe de frères baptistes, et il a demandé : ‘Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru? Depuis que vous avez cru, avez-vous reçu le Saint-Esprit?’» Le Saint-Esprit, c’est la confirmation que Dieu a accepté votre foi. Amen!

30.        Eh bien, Caïn était un croyant. Observez cet esprit, à ses débuts. Là à son origine, un esprit religieux. Et beaucoup de gens aujourd’hui essaient de… J’entends des ministres à des émissions à la radio, qui cherchent à soutenir que le communisme, c’est l’antichrist. Oh, frère. Je ne suis pas un monsieur je-sais-tout. Je n’aimerais pas le devenir. Que Dieu m’en garde. Mais c’est purement de l’ignorance religieuse.

            Eh bien, le… le communisme n’a rien à faire avec l’esprit antichrist. Jésus a dit dans Saint Matthieu, au chapitre 24 : «Les deux esprits seraient si proches qu’ils séduiraient s’il était possible même les élus.» Le – l’antichrist est religieux; il n’est pas antireligieux. C’est un… l’antichrist est si, si proche.

            Judas était possédé d’un esprit antichrist et il est allé d’un trait jusqu’à la Pentecôte, avec Lui; il se réjouissait, il chassait les démons, il poussait des cris et éprouvait une grande joie. Mais quand le temps arriva pour qu’il reçoive le Saint-Esprit, il montra ses couleurs, ce qu’il était.

31.       Remarquez donc, Caïn était un homme religieux, un adorateur de Dieu, il s’est avancé là, il a déposé son sacrifice, il a reculé et a dit : «Seigneur, reçois mon sacrifice. J’ai fait tout ceci, tu sais l’estime que j’ai pour Toi, et ma foi en Toi.» Voyez combien il était religieux : «Seigneur, je T’ai bâti une église, et j’y ai mis de mon argent. Et je mets de fortes sommes d’argent dans le plateau. Je T’adore chaque jour dans la sincérité et l’intégrité de mon cœur ; tu me connais. Et je T’adore.» Et Dieu l’a rejeté.

            Or, si Dieu ne considère que le fait d’être membre d’église, le fait d’être une personne juste, le fait de regarder Dieu en face et d’adorer, si c’est cela que Dieu considère, et que c’est là ce qu’Il exige, alors Il était injuste en condamnant Caïn après que Caïn avait fait tout cela. C’est tout à fait vrai.

            Mais les Ecritures déclarent : «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.» Faites attention, église, alors que l’on est dans ces derniers jours, et que des choses apparaissent ici et là, que ces esprits arrivent à maturité, le blé, l’orge et les vignes, tout arrive à maturité.

32.       J’ai entendu quelqu’un, il n’y a pas longtemps, condamné l’âge luthérien et condamné l’âge wesleyen. C’était la vigne, tout autant l’église aujourd’hui. Mais ce qu’il en étai, c’est qu’elle donnait juste des feuilles en ce temps-là. Maintenant elle produit les fruits. La vigne a grandi, la même Eglise. Ceux qui constituaient les feuilles sont toujours restés des feuilles, mais tout cela forme la vigne. C’est comme le blé qui pousse au milieu de l’ivraie. Et ce blé porte ses… le blé produit son fruit, et l’ivraie produit ses fruits. Nous sommes au temps de la fin. Nous sommes dans les derniers jours.

            Remarquez cet homme. Alors Abel, sans chercher à se faire reconnaître par Dieu à travers les œuvres ou une justice quelconque, mais par le Saint-Esprit, lui a révélé que ce n’était pas les fruits ni les pommes qui les avaient fait chasser du jardin d’Eden, mais plutôt le sang… La vie n’est pas dans les pommes. La vie se trouve dans le sang. Alors il a apporté un agneau, lié avec une petite filasse de chanvre autour de son cou… ou, non, je pense qu’ils n’avaient pas de chanvre, peut-être que c’était une plante rampante nouée autour de son coup, et il l’a apporté, il l’a projeté sur un rocher. Il n’y avait rien de beau là. Et il a pris sa petite tête, il a renvoyé cela en arrière et, il l’a coupée à l’aide d’une pierre tranchante, là. Et quand cet agneau a saigné, quand il a bêlé, et que sa laine blanche baignait dans le sang, le pauvre petit agneau agonisait, Dieu a regardé d’en haut et a dit : «C’est ça, Abel.» Il a été justifié par sa foi en Dieu.

33.       Que représentait cet agneau? Il représentait ce qui est arrivé il y a quelque mille neuf cent ans, quand l’Agneau de Dieu a été amené sur le Rocher des âges, et là, avec des crachats coulant sur Sa barbe, Sa couronne sur le front, le sang dégoulinant sur Ses épaules, Ses cheveux ensanglantés faisaient tomber du sang là, Il cria : «Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»

            Rappelez-vous, Abel est mort sur l’autel avec son agneau. Et chaque homme qui vient à Christ doit mourir sur le même autel que Christ, sur l’autel de sacrifice de soi, oubliant ses propres voies, prenant la Parole de Dieu et disant : «C’est Ta Parole, Seigneur, je La crois.» Et mourir là, comme Abel mourut sur le rocher avec son agneau qui mourait, avec lui, qui mourait pour lui plutôt.

            Nous mourons en Christ sur les autels de sacrifice de Dieu. Oh! la la! Avec ça, je sens religieux, à l’idée que Dieu a pourvu à une voie. Là où, je ne pouvais pas me sauver moi-même, Dieu fraye une voie à travers Christ, non pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie, mais par la foi en acceptant cela, Jéhovah Dieu envoyant le Saint-Esprit, et apposant un seau comme une confirmation. Scellé jusqu’à quand? «Jusqu’au jour de votre rédemption», Ephésiens 4.30. Amen.

34.       Maintenant, observez cette vigne en train de croître. Cela a commencé là même avec ces deux esprits qui étaient dans ces deux garçons. Cela a continué, le bon et le mauvais, tout au long de la Bible. Même dans l’arche, il y avait la colombe et le corbeau perchés sur le même perchoir. La colombe pouvait dire : «Je suis capable de voler.»

            Le corbeau dira : «Moi aussi.» L’un peut crier, l’autre aussi. Noé a lâché l’un, et il était satisfait (le corbeau), il s’est envolé, il est allé se poser sur ces vieux cadavres, et en a mangés. Mais quand il a lâché la colombe, elle n’a pas pu trouver un lieu où poser la plante de ses pattes. Et elle est retournée, elle a frappé à la porte pour entrer.

            Quand un homme est né de l’Esprit de Dieu, la Semence de Dieu demeure en lui. Tout désir du péché est ôté. Et vous voulez me dire que les gens peuvent aller ici et là chaque jour, faisant les choses qu’ils font et prétendre toujours qu’ils sont nés de l’Esprit de Dieu? Vos fruits vous condamnent.

35.       Quel est le problème de l’église pentecôtiste aujourd’hui? Nous avons cessé d’enseigner ces choses derrière la chaire et nous avons accepté autre chose. C’est la raison pour laquelle nous devenons empesés, l’Esprit de Dieu s’est éloigné de nous, ayant été attristé. Nous tenions autrefois des réunions du Saint-Esprit, à l’ancienne mode; là nous nous agenouillions sur le plancher, nous pleurions et nous faisions des supplications. Mais aujourd’hui, nous avons adopté une sorte d’affaire sociale, comme les autres églises. Amen. C’est vrai, et vous savez que c’est la vérité.

            Remarquez, la colombe n’a pas pu trouver de repos. Pourquoi? La colombe ne pouvait pas manger de ces choses-là. Le corps de la colombe est constitué différemment de celui du corbeau. La colombe a… c’est l’unique oiseau qui n’a pas de bile. Et s’il mangeait cela, cela le tuerait. Il n’a pas de bile pour digérer cela.

            Et quand l’Esprit de Jésus-Christ entre dans un homme et qu’Il lui donne le baptême du Saint-Esprit, cela fait de lui une nouvelle créature; cela ôte de lui la bile, et il n’a plus le désir de ces choses du monde. Elles sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles. Il est nue nouvelle créature.

36.       Il n’est pas question de savoir si moi, je peux tenir bon ou pas. Il s’agit de savoir si Lui a tenu bon. Il ne s’agit pas de moi de toute façon, il s’agit de Lui. Ce n’est pas vous, c’est Christ. Le problème est que nous avons honte, comme Joël l’a dit. Les gens ont honte de tenir des réunions à l’ancienne mode comme nous le faisions autrefois. Nous avons peur que quelqu’un qui est assis à côté de nous, ne nous entende dire : «Amen.» Nous devenons très empesés, formalistes et indifférents. C’est pitoyable, la condition dans laquelle l’église se retrouve.

            Remarques, observez cet esprit. J’aurais souhaité avoir le temps de montrer cela d’un bout à l’autre, sur plusieurs points. Examinons cela chez Israël, dans son voyage, juste pendant quelques minutes.

37.       Israël, quand il est sorti de l’Egypte, quel beau type avons-nous là de ces deux esprits! Israël était un groupe interdénominationnel. Il n’avait pas de pays qu’il pouvait considérer comme sa patrie en ce temps-là, il habitait donc sous des tentes dans le pays. Et Moab, le pays de Moab, quand Israël voulait passer par-là, eh bien, Moab ne le lui a pas permis.

            Or, Moab était le frère d’Israël. Moab était – c’est un descendant de la fille de Lot. L’un de ses fils, qu’elle avait eu de son père. Et c’est là l’origine du pays de Moab.

38.       Maintenant, observez bien. Un homme peut être très fondamentaliste dans sa doctrine, il peut être très sincère dans son cœur (j’espère que ceci pénètre profondément. C’est mon souhait), mais si Dieu ne confirme pas cela, ça ne sert à rien. C’est Dieu qui confirme. Dieu a – a toujours, depuis là au commencement, depuis Abel, jusqu’à la fin, ici dans l’Apocalypse, vous trouverez que Dieu confirme Son Eglise par des signes et des prodiges comme étant des croyants.

            Les croyants ont toujours des signes et des prodiges au milieu d’eux. Jésus a dit, dans Marc, au chapitre 16 : «Voici les miracles qui les accompagneront jusqu’à la fin du monde. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, s’ils saisissent des serpents ou prennent quelque breuvage mortel, cela ne leur fera point de mal. S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.»

            Et aujourd’hui, les églises… vous prêchez cette doctrine, ils prennent comme confirmation le fait qu’un homme va à l’église, le fait qu’il est bon, calme, un homme du genre religieux, qu’il paie sa dîme, qui soutient l’église, et croie dans l’église. Frère, ce n’est pas du tout là le signe. Ça, c’est le signe du monde. Mais le signe de Dieu, c’est ce qu’il a dit que c’était. Amen.

39.       Voici Israël traverser le désert, marchant dans la voie à laquelle Dieu a pourvu. Alléluia! Et si je suis un peu émotif, allez-vous m’en excuser? Tout ce qui n’a pas d’émotion, c’est mort. J’étais – j’étais autrefois mort, mais j’au eu la vie, j’ai été vivifié par Jésus-Christ. Quand je marchais dans ces vieilles ordonnances formalistes autrefois, un jour, le Seigneur m’en a fait sortir.

            Et maintenant voici venir Caïn, le fondamentaliste. S’il… si Dieu n’exige que le fondamentalisme, Caïn était tout aussi fondamentaliste qu’Abel, quant à l’adoration au sacrifice, aux autels, et à la religion. Caïn était tout aussi fondamentaliste qu’Abel. Et si Dieu n’exige que la sincérité, le fondamentalisme, Caïn était justifié. Mais Dieu a confirmé le croyant par un signe.

40.       Remarquez, voici Israël en marche. Et puis, ils sont arrivés au pays de Moab et ils voulaient passer. Et ils avaient un prophète là dans le pays de Moab. Et c’était Balaam. Balak était le roi. Et Balak a envoyé chercher à Moab le responsable officiel de l’église. Il a dit : «Viens maudire ce peuple qui monte de l’Egypte comme des essaims, afin qu’ils ne traversent pas le pays.» Il ne voulait pas les laisser traverser le pays. «Viens les maudire.»

            Et remarquez donc, quand ce prédicateur s’apprêtait à partir, le Saint-Esprit lui a aussitôt dit de ne pas aller, car il avait appris qu’il y avait toutes sortes de confusion parmi eux. Ils se mariaient, avaient des mariages mixtes, et tout le reste était – et de mauvaises choses qu’ils avaient au milieu d’eux, parce qu’ils avaient été dans les pays des païens.

41.       Et Balak était un – ou plutôt Balaam, un – un grand homme, il s’est certainement dit qu’un Dieu saint comme Dieu maudirait un tel peuple. Mais il a manqué de voir le signe qui était au-dessus d’Israël, la confirmation de Dieu : un rocher frappé et un serpent d’airain, faisant l’expiation de leurs péchés. Et Il est parti. Et sur le chemin, le Saint-Esprit l’a rencontré. Une ânesse lui a parlé dans des langues inconnues et l’a tourné – a essayé de lui faire faire demi-tour. Dieu parlant par une ânesse. Pouvez-vous vous imaginer l’ânesse se retourner et parler en anglais, ou dans n’importe quelle langue, avec n’importe quelle voix? Elle parlait au prophète.

            Très bien. Voyez-vous le signe de Dieu? Ne soyez pas aveugle. Ouvrez vos yeux. Secouez votre âme un tout petit peu.

42.       Remarquez, et quand il est arrivé là… Voilà la chose; voici ce qui choque. Quand Balaam est descendu, étant un fondamentaliste, et il s’est tenu de ce côté-ci. Israël était de l’autre côté, ceux qui étaient confirmés, et le fondamentaliste.

            Maintenant remarquez que Balaam était tout aussi fondamentaliste dans son adoration que Moïse. Balaam a exigé sept autels. C’est ce que Dieu avait exigé à Moïse. Il a exigé sept sacrifices purs, des taureaux, et non seulement cela, mais sept béliers, les béliers montraient qu’ils croyaient que Christ allait venir, l’Agneau, le Bélier, une Brebis mâle. Voyez? Il a placé cela… Il est tout aussi fondamentaliste…

43.       Maintenant, on en vient au fait d’être fondamentaliste; là en bas dans la vallée se trouvait le camp d’Israël; et ils avaient leurs sept autels avec sept sacrifices, le même genre de sacrifices. Voici ce, ici en haut, un autre groupe ici : avec le même genre d’autels, le même genre de sacrifices, le même genre de cérémonie.

            Frère, si Dieu exige le fondamentalisme, alors Il doit accepter cet homme-là tout autant qu’il accepte cet homme-ci. Si vous parlez aux fondamentalistes aujourd’hui, ils ne croient pas à la guérison divine. Parlez aux fondamentalistes, ils ne croient pas au baptême du Saint-Esprit avec des signes et des prodiges. Faites attention quand vous leur parlez. Ils disent : «Nous croyons à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection. Nous croyons dans la Seconde Venue de Christ.» Ils prêchent cela. Et la nation s’est prostituée avec cela. Et les évangélistes sont allés partout prêcher cela. Et on se demande pourquoi on ne peut pas avoir un réveil. La raison, frères, c’est parce qu’on ne prêche pas cela comme il faut. Je ne suis rien pour le dire. Mais je sais ce que la Parole de Dieu dit, c’est la vérité. C’est vrai.

44..      Et s’ils arrêtaient de demander aux gens de se lever et de dire : «Je prends une décision, que… je – je me lèverai pour prendre la décision», ou lever la main pour dire qu’ils vont servir le Seigneur. S’ils les amenaient plutôt à l’autel, et les laissaient prier là jusqu’à ce qu’ils finissent par avoir le baptême du Saint-Esprit, les gens resteraient stables. Mais comment vont-ils le faire, alors qu’ils le disent juste sous l’effet d’une petite émotion, en levant la main? J’ai vu des gens dans la ligne de prière faire la même.

            Mais que le diable les attaque avec une très forte affliction après cela, il fait marche arrière et dit : «Eh bien, j’ai manqué la chose.» L’homme qui connaît sa position, qui sait qu’il était dans la Présence de Dieu dira : «Arrière de moi, Satan. Je crois en Dieu.» Il ira de l’avant.

Maintenant, écoutez ceci. Cette bande… je peux entendre Balaam le grand prophète… ou entendre le – Balak, le roi, dire : «Viens maudire ce peuple.» Le fondamentaliste essayant de maudire les saints exaltés… C’est vrai. Vous direz : «Vous voulez me dire qu’Israël, c’était des saints exaltés?» Oui, ils l’étaient.

            Frère, le même genre d’esprit qui était sur eux en ce temps-là, est sur ceux qu’on appelle les saints exaltés aujourd’hui. Cela se répète toujours. Vous dites : «Comment… Pouvez-vous prouvez cela?» Oui oui. Quand ils ont traversé la rivière là-bas, la mer Rouge, et qu’ils sont arrivés de l’autre côté, Moïse était tellement entré dans l’Esprit qu’il a chanté dans l’Esprit. Et Miriam s’est emparée d’un tambourin, elle a parcouru les rivages en dansant et en battant le tambourin. Et les filles d’Israël l’ont suivie, battant des tambourins et dansant. Si ce n’est pas là une réunion à l’ancienne mode des saints exaltés, je n’en ai jamais vu une. C’est vrai. C’est le même Esprit qui est dans l’Eglise aujourd’hui, qu’on taxe de «saint exalté». C’est pourquoi je dis qu’ils étaient des saints exaltés aux yeux du monde.

45.       Je peux entendre le roi dire : «Eh bien, vous savez que nous ferons un groupe de dignitaires. Nous sommes une grande organisation. Nous avons tout derrière nous ici. Nous sommes une nation. Cette bande de gens qui habitent sous tentes, ces interdénominationnels qui sont là, ces saints exaltés, maudissons-les. Mettons fin à toute leur supercherie.»

            Et alors, il a fait venir le prophète; il lui a montré une partie, la partie arrière d’Israël, son côté extrême, son côté le plus mauvais.

            Et je me demande aujourd’hui si, dans les cœurs de beaucoup de bons baptistes, méthodistes, prebytériens, luthériens, nazaréens, et de pèlerins de la sainteté, je me demande si le pasteur ne s’est pas référé à vous comme étant cette bande de saints exaltés, juste le côté le plus mauvais qu’il pût trouver. Il n’a rien dit concernant le bon côté; les aveugles recouvrant la vue, les sourds entendant, les gens étant sauvés, remplis de joie.

46.       Le côté extrême, il lui a montré le côté extrême, et quand le vieux Balaam est allé offrir son sacrifice, il est revenu; Dieu a dit : «Dis exactement ce que je place dans ta bouche.» Eh bien, ce n’est plus le prophète qui parle, c’est Dieu. Il a dit : «Je ne l’ai pas vu en partie, mais je l’ai regardé depuis le sommet de la colline. Et je n’ai pas vu l’iniquité dans Jacob.» Alléluia!

            Laissez les gens dire ce qu’ils veulent. Tant que Dieu regarde à partir du sommet de la colline, pourquoi vous soucier de ce que les gens disent? Alléluia! Aussi longtemps que là… Jésus est assis sur le remparts de la gloire, regardant d’en haut et Il a dit : «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.» Laissez les gens vous taxer de saints exaltés ou de tout ce qu’ils veulent! Dieu observe la scène. Amen.

47.       Voyez-vous comment ces deux-là évoluent ensemble? Ils étaient là, toujours ensemble jusqu’ici donc. L’un était fondamentaliste, tout aussi fondamentaliste que Caïn, tout aussi fondamentaliste qu’Abel. Et ils sont ici tout aussi fondamentalistes que Moïse. Balaam l’était aussi, tous les deux, le même sacrifice.

            Peut-être que je pourrais l’exprimer comme ceci, pour aujourd’hui : Tous les deux lisaient la même Bible. Qu’est-ce qui faisait la différence? S’ils étaient fondamentalistes, s’ils étaient membres d’église, s’ils croyaient en Dieu… Ils n’adoraient pas une idole. Ils adoraient Dieu, ils adoraient le même Dieu. Mais ce qui faisait la différence, c’était le fait qu’Israël avait la gloire, ici en bas; il avait des signes, des prodiges, des miracles; tandis que les autres n’avaient que le fondamentalisme. Voyez-vous? Alléluia! Ils avaient la Colonne de Feu suspendue au-dessus d’eux. Ils avaient des signes et des prodiges dans le camp. Et quand ils tombaient malades, ils avaient le Rocher qui guérit. Alléluia! Dieu confirmait Son peuple. Tous les deux étaient fondamentalistes, mais Il a dit : «Voici la chose.»

Dieu fait la même chose aujourd’hui. Alléluia! Cette vigne est en train de pousser, ça traverse les nuages maintenant. Nous nous préparons pour l’enlèvement.

48.       Vous voyez où cela a commencé, dans la Genèse. Ici, ils sont fondamentalistes, ritualistes, beaux, avec de grandes églises, un peuple orthodoxe, oh! la la! Bien sûr, suivant leurs croyances. Mais il n’y a pas de miracles qui accompagnent. Jésus a dit : «Voici les miracles qui accompagneront.» Cela va de la Genèse à l’Apocalypse, la même chose.

            Je suis si heureux de pouvoir dire que je suis l’un d’entr’eux, par la grâce de Dieu. Je n’échangerai cela contre rien au monde. Oh! assurément, ils me taxent de ceci ou de cela. Cela ne change rien, le qualificatif qu’il me colle. Dieu m’appelle Son fils. Amen. Voilà l’essentiel.

            J’ai considéré cette jeune fille, autrefois, la femme de David, qui se cachait derrière son éventail et qui s’éventait comme ceci. Elle s’est dit que David, son chéri, était l’homme le plus élégant. Mais quand l’arche est arrivée et que David l’a vue, c’était un réveil en cours. Le petit David est descendu là et a dansé tout autour de l’arche, de toutes ses forces. «Eh bien, a-t-elle dit, tu me fais honte. Oh! la la! Eh bien, je vais demander au comité général de t’excommunier. Eh bien, tu me fais honte.»

Il a dit : «Si tu n’apprécies pas ça…?… Regarde ceci.» Et il s’est mis à tourner plusieurs fois autour de l’arche; se réjouissant; il était heureux, il poussait des cris, louant Dieu et se réjouissait. Alléluia! Il a dit : «Si tu n’apprécies pas ça, regarde ceci.»

            Dieu a regardé du haut des cieux, Il a dit : «David, tu es un homme selon mon cœur.» Alléluia! Ainsi, cela ne change donc rien, ce que le monde dit; c’est ce que Dieu dit qui compte. Amen.

49.       Voilà de nouveau vos vignes qui continuent à croître. Oui oui. Vite, notre temps s’écoule.

            Remarquez, quand Jésus était ici sur terre, ces croyants orthodoxes étaient tout aussi orthodoxes que Jésus. Mais Dieu a confirmé Jésus-Christ. Pierre a dit dans Actes au chapitre 2, je pense : «Hommes Israélites, Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage au milieu de vous (comment? Par son grand enseignement orthodoxe? Non non. Par Ses manières de dignitaires? Non. Comment a-t-il rendu témoignage à cela?) par des signes et des prodiges, qu’Il a opérés au milieu de vous tous, comme vous le savez vous-mêmes.» Dieu a confirmé Jésus-Christ comme étant Son Instrument… ici sur terre par des signes et des prodiges. Est-ce vrai?

50.       Considérez le grand saint Paul. Il a regardé au travers des yeux de Dieu. Par le Saint-Esprit (Voilà la chose.), il a vu ces deux vignes arriver jusqu’à la fin. «Et il arrivera que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Les hommes seront égoïstes, hautains, fanfarons, blasphémateurs, emportés, enflés d’orgueil, aimant les plaisirs plus que Dieu, déloyaux, intempérants, cruels, ennemis des gens biens (saints exaltés), ennemis des gens de bien.»

            «Oh, dites-vous, Frère Branham, là, c’était certainement le communiste.» Non. Il s’agissait des fondamentalistes; c’était des croyants. «Comment le savez-vous, Frère Branham?» A partir du verset suivant : «Ayant la forme de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.»

            Croyez-vous que Paul avait l’Esprit de Dieu sur lui? Paul a dit : «Si un ange du ciel (dans Galates 1.8) venait et enseignait autre chose, qu’il soit en anathème.» Mais l’ange de Dieu et la puissance de Dieu reconnaîtront toujours que la Bible est vraie. Amen.

51.       Nous vivons maintenant dans les derniers jours. Le fondamentalisme arrive certainement à maturité. Ils connaissent dans les moindres détails toute la Bible, tout aussi bien que Satan quand il L’a citée à Jésus. Ils le connaissaient bien. Ils connaissent cela aujourd’hui. Et ils se moquent des signes et des prodiges, disant que les jours des miracles sont passés, essayant de donner des instructions dans des villes et autres pour arrêter la guérison divine et la puissance de Dieu.

            Eh bien, frère, pouvez-vous vous imaginer quelqu’un essayant d’éteindre un incendie par un jour de vent, et d’un vent violent? Oh! la la! Une fois, ils ont essayé de faire sortir Cela d’un homme en le brûlant; ils ont essayé de donner Cela en pâture au lion; et les lions ne pouvaient pas manger Cela. Ils ont essayé de – ils ont essayé de donner le Saint-Esprit en pâture à un lion. Vous êtes-vous imaginé cela? Ils ont mis Cela dans une cuve d’huile et ont essayé de consumer Cela. Et ils ont jeté Cela dans la fournaise ardente, et Cela brûle toujours aujourd’hui, et Cela brûlera jusqu’à la venue de Jésus. Alléluia. C’est vrai.

52.       Oh! de voir le jour… Joël a dit : «Ce que le gazam a laissé, le hasil l’a dévoré. Ce que le hasil a laissé, la sauterelle l’a dévoré.» Oh! l’héritage de Dieu est continuellement dévoré. Ce que les luthériens ont laissé, les baptistes l’ont dévoré. Ce que les baptistes ont laissé les méthodistes l’ont dévoré. Ce que les méthodistes ont laissé, les ha- – l’autre hasil l’a dévoré. Les nazaréens, les pèlerins de la sainteté, même les pentecôtistes. Quel tableau sombre!

            Mais Dieu a dit : «Je restaurerai, dit le Seigneur.»

            Je reviens de l’Afrique. Frère Baxter et moi, nous étions très fatigués. Nous sommes allés loin au nord de la Colombie-Britannique pour quelques jours. Et après une réunion là-bas, nous avons fait un peu de chasse. Nous étions loin dans le désert.

53.       Et j’ai fait là environ quinze, seize jours. Un jour, je chassais à cheval un vieil ours grizzly, et je m’étais perdu. Et sur le chemin de retour ce soir-là, je me suis dit : «Seigneur, pourquoi m’as-tu laissé me perdre?»

Dieu fait toujours parfaitement toute chose. Et je me demandais : «Pourquoi me suis-je perdu?» Je ne pouvais pas comprendre cela. Eh bien, il commençait à faire sombre autour de moi, je suivais une petite piste de biche. Je me suis dit que si j’atteignais un lieu élevé, (il y avait des nuages qui se déplaçaient et la lune apparaissait de temps en temps), je me suis dit que si j’atteignais un lieu élevé, je pourrais alors voir. Mais quand j’ai atteint un lieu élevé, il n’y avait presque pas de différence.

54.       lors j’ai traversé un petit ruisseau, et j’ai dit : «Oui, je me souviens de cet endroit maintenant.» Et je me suis mis à monter. Mon cheval était fatigué. Et là, il y avait un tas de vieux, un endroit brûlé, le feu était passé par-là depuis des années et avait brûlé tous les arbres et tout. Avez-vous déjà vu un lieu où la végétation a été brûlée depuis un temps? D’énormes et vieux troncs restes debout, comme cela, des vieux arbres qui autrefois étaient des grands arbres se dressaient là.

            Et tout d’un coup, vous savez, la lune est apparue de derrière les nuages, et si jamais vous avez vu un endroit sinistre, c’en était un. Ces énormes et vieux arbres étaient tout aussi lisses et nus, blancs au possible; ils ressemblaient aux pierres tombales. A ce moment-là, un vent a soufflé là. Le vent est passé au milieu de ces arbres et cela a fait «Mmmmmmm» [Frère Branham illustre cela. – N.D.E.] Je me suis dit : «Oh! la la! C’est certainement l’endroit le plus drôle.» Je me suis dit : «Seigneur, pourquoi m’as-tu amené ici?»

            On dirait que le Saint-Esprit disait : «Attache ton cheval une minute, je te le dirai.»

            Je suis donc descendu de mon cheval, je l’ai attaché, je me suis agenouillé et j’ai prié; je suis allé là et je me suis mis sur un rondin. Je me suis mis à méditer. Je me suis rappelé cette grande et belle forêt que j’ai parcouru aujourd’hui, me frayant un chemin à travers les bois et tout. Et regardez ceci, autrefois, c’était une grande forêt. Et regardez, tout ressemble à d’immenses pierres tombales, des très d’énormes vieux arbres blancs, complètement écorcés!

55.       Et à ce moment-là, le vent a soufflé de nouveau. Ç’a fait : «Mmmmmmm.» Je me suis dit : «Comme c’est lugubre!»

Et alors le Saint-Esprit a commencé à me parler, disant : «Ces arbres peuvent dire : ‘Autrefois nous étions des arbres.’ Mais pourquoi n’agissent-ils plus comme des arbres maintenant? C’est parce que leur vie a été dévorée, parce que le feu du temps les a complètement brûlés.»

            Je me suis dit : «Oui, Seigneur.» C’est à peu près comme certaines de ces grandes et vieilles églises par ici, qui sont surmontées d’un tas d’énormes flèches. Autrefois elles avaient un grand réveil du temps des méthodistes. Elles en ont eu du temps des baptistes. Mais, frère, la seule chose qu’elles ont aujourd’hui, c’est un très grand tas de pierres tombales à l’air lugubre.

            Et quand ce Vent impétueux vient du ciel, ça passe au milieu d’eux, la seule chose qu’ils font, c’est de crier : «Mmmmmmm, oh! les jours des miracles sont passés, mmmmmmm. Mmmmm, le parler en langues n’existe plus; c’était seulement pour les disciples, mmmmmm.» Et le vent soufflait aussi fort que possible, et ils ne pouvaient pas fléchir… Ils sont morts.

56.       «Eh bien, me suis-je dit, Seigneur, que vas-Tu faire à ce sujet?» Et cette Ecriture m’est venue à l’esprit. J’ai dit : «Un jour, je prêcherai là-dessus, Seigneur, si Tu me donnes des paroles, parce que je sais c’est pour cette raison que Tu fais cela maintenant.» Et il m’est arrivé de me poser la question : «Pourquoi envoies-Tu le vent s’ils vont agir comme cela?»

            Mais, il m’est arrivé de regarder, et le Seigneur a dit : «Je restaurerai.» Très bas, en-dessous du reste de ces grands et vieux pins là-bas, qui autrefois étaient de grands arbres, pleins d’enthousiasme, de là avait poussé un tas de sous-bois (ce que le monde appelle aujourd’hui les rebuts. Oh! la la!), un tas de petits pins était en train de pousser. Et quand ce vent les a frappés, ils ne sont pas tout simplement restés là à faire «mmmmmm», ils se sont mis à se réjouir, à sautiller, et…?… Je me suis dit : «Gloire à Dieu! Car Dieu a dit : ‘Je restaurerai. Je susciterai une Eglise qui Me louera.’» Alléluia! Juste là, en-dessous d’eux, je ferai pousser un autre groupe, «Je restaurerai, dit l’Eternel.» Amen.

57.       Alors je me suis dit : «Oui, on dirait une bonne vieille réunion de la Pentecôte.» Quand le Saint-Esprit se mettait à tomber comme un vent impétueux, des signes et des prodiges commençaient à accompagner cela. Les petits arbres qui ont la vie peuvent bondir de joie, fléchir, sauter, être en liesse et louer Dieu.

            Mais les grands vieux arbre qui sont raides et empesés disent : «Oh! nous ne croyons pas dans une pareille chose! C’est du diable. Mmmmmmm.»

            Oh! la la! Je restaurerai, dit l’Eternel.» Que fait une bonne secousse à l’ancienne mode à l’Eglise? Cela dégage tout simplement la racine, afin qu’elle puisse s’enfoncer plus profondément et plus solidement dans les puissances du Seigneur. Alléluia!

58.       La pluie vient ensuite, cela se déploie et les feuilles poussent. Il est flexible, quand l’Esprit se meut, il se meut avec Lui. Il est flexible, il se balance de tout côté et il bondit de joie et saute, et il se comporte drôlement, comme le faisaient les méthodistes autrefois, comme les baptistes le faisaient autrefois. Mais alors ils…?…

Le feu de la persécution les a brûlés, les membres y sont entrés, ont adopté un système de rites, et de l’impiété; et il a brûlé leur écorce. Et ils ne sont qu’un tas de représentants morts, ils ne font que grogner, maugréer, et ils ont beaucoup de disputes au sujet de quelque chose que Dieu fait.

59.       Mais il y a des sous-bois qui poussent : «Je restaurerai, dit l’Eternel. Tout ce que les disciples avaient, Je restaurerai. Tout ce qu’ils faisaient autrefois Je le restaurerai, dit l’Eternel.»

J’ai dit : «Merci, Seigneur.» J’ai failli piquer une crise là-bas. Mon cheval a failli s’enfuir. J’ai sauté sur un rondin. J’ai crié. J’ai poussé des cris. Et j’ai couru dans un sentier. J’ai sautillé, j’ai lancé mon chapeau en l’air et j’ai tiré un coup de fusil en l’air, poussant des cris. Quelqu’un aurait pensé qu’il y avait un fou par-là.

Qu’était-ce? «Je restaurerai, dit l’Eternel.» J’étais content de ce que le Saint-Esprit se mouvait dans mon cœur à ce moment là même. Et c’est aussi le cas maintenant. «Je restaurerai, dit l’Eternel.

60.       Oh! ce que le… Ils ont enlevé la guérison. Ils ont enlevé d’ici les cris. Ils ont enlevé d’ici le parler de langues. Ils ont enlevé d’ici la prophétie. «Mais, Je restaurerai, dit l’Eternel. Amen. Je me sens religieux. Oh! la la! je sens que j’ai deux fois ma taille maintenant. [Espace vide sur la bande. – N.D.E.] «Je restaurerai, dit l’Eternel.» Voyez-vous où en sont les églises? Elles sont en plein dans la vigne, en plein au temps de la fin. Voyons. Oh! la la! il nous faut terminer.

            L’aimez-vous de tout votre cœur? Etes-vous content que votre esprit soit frais aujourd’hui, que quand le Seigneur a envoyé ce très grand réveil, quelqu’un soit venu dans la ville, prêcher un réveil à l’ancienne mode, et vous, les églises, vous vous êtes rassemblées et le Seigneur a envoyé tout simplement le Saint-Esprit et vous êtes flexible, et vous grandissez tout simplement dans la grâce de Dieu, allant de l’avant,

            Laissez les gens maugréer et grogner. Voyez-vous d’où ils viennent? «Oh! disent-ils, laissez-moi vous dire quelque chose ici. Je suis un arbre. Autrefois j’étais debout…» Oh! oui, vous l’étiez. C’est vrai. Mais vous l’étiez autrefois, mais qu’est-ce que vous êtes maintenant?

61.       John Wesley, quand il était ici en Amérique, un jour il allait à cheval prier pour une femme malade, son cheval fit un faux pas, tomba et se cassa la patte. John a pris son huile d’onction, il a oint le cheval et a dit : «Tu as créé ce cheval tout comme tu m’as créé.» Il est monté dessus, a chevauché et s’en est allé, chevauchant.

            C’est ce que les méthodistes avaient, ce que votre mère avait il y a longtemps. Mais cela s’est éteint. «Mais, Je restaurerai, dit l’Eternel.» Dieu enverra Sa puissance. Dieu enverra quelqu’un qui acceptera cela.

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