ECOUTEZ-LE

Date: 56-0611 | La durée est de: 1 heure 24 minutes | La traduction: Shp
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1.         Aujourd'hui, ça a été un grand et merveilleux jour pour moi, cet après-midi et toute la journée, avec beaucoup d'entretiens et autres, avec différentes délégations qui viennent et des réunions à préparer pour l'avenir et tout. Et puis, de temps en temps, un malade passait dans la rue et voyait la main de notre Seigneur s'étendre dans la miséricorde  jusqu'à lui.

            Ce soir, pendant que je prenais un sandwich à un point de vente de sandwich, mon cœur a vraiment tressailli de joie quand quelques frères italiens sont venus, et l'un d'eux a dit qu'il était ami à mon jeune garçon chargé de l'enregistrement, ici, Gene Goad. Il a dit : " Gene ne me reconnaissait plus, a-t-il dit, à peine, en effet quand lui et moi, nous courions ensemble, c'était dans des salles de billards. Mais aujourd'hui, nous sommes au service du Seigneur. " Il a dit : "Je - je crois cela… "

            Et il m'avait amené son enfant. Un catholique, sa femme est une catholique italienne, et le petit enfant avait un cancer de dernier degré. J'ai prié pour lui, et l'adorable Seigneur Jésus a guéri cet enfant. Il est vivant ce soir après deux ou trois ans, en parfaite bonne santé. Et eux, tous deux sont sauvés et remplis de l'Esprit de Dieu. Cela ferait tressaillir de joie le cœur de n'importe qui.

2.         Il y a juste quelques instants, une chérie se trouvait ici dans l'allée, un autre cas de dernier degré, la leucémie, pour que je prie et que je lui impose les mains, et les jeunes père et mère fidèles… Ça me rappelle ce qui s'est passé il y a environ deux ans. Un jour, je revenais de loin, j'étais tellement fatigué que j'arrivais difficilement à me tenir debout. Bien avant l'aube, il y a eu un appel téléphonique d'un motel : " L'enfant n'a que sept jours pour vivre ", et ils avaient affronté les tempêtes de neige à Kansas, à Missouri et en Illinois, pour que l'on prie pour l'enfant. Je suis allé là, il y avait un prédicateur presbytérien, sa belle-fille et son fils dans une chambre, avec la petite chérie, et les médecins lui avaient juste accordé sept jours.

            Le Saint-Esprit est descendu et Il a révélé au jeune garçon et à la jeune fille, le père et la mère de cette enfant, leur situation, ce qu'ils devaient faire et comment ils devaient accepter Christ. Avec leurs mains levées tout autour de l'enfant mourant, ils ont promis à Dieu avec respect de Le  servir désormais. Et deux semaines après, l'enfant était en train de sauter à la corde à l'école, elle avait été déclarée en bonne santé par les médecins. Elle vit ce soir, glorifiant Dieu, à cause de la gloire de Dieu.

3.         Lors des entretiens privés cet après-midi, dans une pièce, une jeune femme, je dirais une femme d'âge moyen, est entrée, elle a été une enseignante pendant des années. Et il y avait quelque chose qui clochait chez cette dame depuis longtemps. Même quand Docteur Lee Vayle, celui qui a été présenté ici, le pasteur de la Première Eglise Baptiste à Spencerville, dans l'Ohio, un ami intime à moi, faisait respecter les dix minutes d'interview pour chacun d'eux au fur et à mesure qu'ils passaient... Alors cette dame est entrée, et pour son cas, il fallait que Dieu agisse, qu'Il montre quelque chose. Elle avait tout fait, on avait prié pour elle. Mais alors, l'adorable Saint-Esprit est descendu et a tout dévoilé, Il a montré la chose, et la dame a été parfaitement délivrée. Après plusieurs… vingt ans ou plus de tourments, le Saint-Esprit l'a délivrée. Un large sourire s'est dessiné sur son visage, quand ses dix minutes étaient terminées, elle a quitté la pièce en se réjouissant. Que dirons-nous ? La foi qui a été transmise aux saints une  fois pour toutes est de nouveau transmise ce soir à ceux qui croient. Que le Seigneur soit béni.

4.         Eh bien, je souhaiterais consacrer juste un moment ici ; je pense qu'Il m'incombe d'enseigner ici,  au tabernacle, demain après-midi, je pense. Sera-ce à quatorze heures trente ? A quatorze heures trente, pendant environ trente minutes, je suppose, ou n'importe quel temps qui m'est imparti [Frère Joseph dit : "Deux heures. " - N.D.E.] Je ne pourrai pas faire cela, Frère Joseph. Mais Il…

            Nous en avons quelques-uns au… C'est très gentil de votre part de dire des choses  comme ça, en effet, je - je sais qu'il y a juste - il n'y a qu'une seule chose… Quelqu'un cherchait à me décerner un diplôme de docteur il n'y a pas longtemps. Et j'ai dit : "Je suis trop intelligent pour ça. " J'ai dit : "Je - je suis mieux avisé ; les gens aussi. " Ainsi… Si un homme connaît ses limites et… " Bon, avec mon vieux parler du Kentucky le " his ", et "haint's " et "tote ", et "fetch ", et " carry ", vous savez, les gens savent que je ne pourrais pas être un docteur en théologie. Ainsi donc, je - je suis juste frère Branham, vous voyez, ainsi…

            Ainsi donc, mais il y a dans l'assistance ce soir beaucoup de véritables hommes, qui méritent, qui sont des docteurs en théologie. Combien je souhaiterais avoir leur instruction et avoir leur intelligence pour faire ce dont ils sont capables, mais je n'en ai pas. Je dois donc uniquement compter sur Dieu pour qu'Il travaille sur vos cœurs, de telle manière que vous croyiez ce que je dis, c'est tout, c'est l'unique moyen que je connaisse.

5.         Ainsi donc, que le Seigneur vous bénisse alors que je lis  juste un tout petit texte, le Seigneur voulant, au chapitre 17 de l'Evangile de saint Matthieu, et les trois derniers mots du verset 5. Et comme je suis occupé, je n'ai pas assez de temps pour lire et prier, mais j'aimerais aborder ce sujet ce soir, le Seigneur voulant,

            Ecoutez-Le.

            Trois petits mots. Mais cela… Vous direz : "C'est un texte très court, Frère Branham. " Mais ce - ce n'est pas la taille du texte qui compte, c'est son contenu. C'est cela qui -  qui déterminera la destination éternelle de chaque homme qui entend cela, son attitude vis-à-vis de cela. Parfois nous ne pouvons pas juger d'après la dimension de la chose.

6.         Je parlais, ou plutôt j'ai suivi, il y a quelque temps, je pense, à la radio l'histoire de ce jeune garçon qui fouillait dans un grenier. Et il est tombé sur de vieilles malles, et il en a ouvert une. Et en fouillant là, il a trouvé un petit timbre-poste, peut-être d'environ un demi inch carré [ 1,27 cm - N.D.T.]. Eh bien, il a regardé cela, il s'est dit que c'était, que ça devait être un vieux timbre. Alors, là dans la rue, il s'est rendu compte, il s'est souvenu qu'il y avait là un philatéliste. Il a très vite couru dans la rue, et il a dit au philatéliste : " Je  viens de trouver un vieux timbre. Que me donnerez-vous pour ce timbre ?

            Et il paraissait jauni et vieux, alors le philatéliste l'a examiné et a dit : "Je te donnerai ce billet d'un dollar pour ce timbre-poste. "

            Eh bien, comme le timbre mesurait 1,27 cm et le billet de dollar avait beaucoup, environ cinq cm2 sur neuf, le billet de dollar était sur un papier beaucoup plus grand que celui du petit timbre, alors le petit garçon a dit : "Voilà votre timbre et mon dollar. "

            Et ensuite, deux semaines plus tard, ce philatéliste a vendu ce timbre à cinquante dollars. Et environ deux mois après cela, ce même timbre-poste a été vendu à cinq cents dollars. Et la dernière nouvelle que j'ai eue concernant ce timbre, c'est qu'il avait la valeur d'un quart du million de dollars.

7.         Vous voyez, ce n'est pas la taille qui compte, ce sont les écrits qui sont la-dessus. Il y en a assez dans le texte de soir, sa valeur, car ce sont trois mots de la Parole éternelle de Dieu. Quand tous les cieux et la terre passeront, cette Parole demeurera cependant éternellement.

            Au cours des âges, l'homme a enseigné ce même sujet, pendant deux mille ans. Et Ça inspire chaque génération tout autant que Cela avait inspiré la première génération à laquelle on avait lu Cela, parce que C'est la Parole éternelle de Dieu. Et si le temps devait continuer pendant plusieurs milliers d'années ou des éons de temps, Elle aura toujours la même signification.

            Si je vous écrivais une lettre, vous pourriez l'apprécier, mais vous seriez le seul à pouvoir l'apprécier, en effet elle provient de moi et elle vous est adressée. Mais Ceci est pour quiconque veut. Et Cela ne meurt jamais. Ma lettre cessera d'être utile à votre mort. Mais la Parole de Dieu ne peut jamais passer, parce que c'est Dieu Lui-même : "Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. "

8.         Personne ne vaut donc plus que sa parole. Je ne vaux pas plus que ma parole. Vous ne valez pas plus que votre parole. Dieu ne vaut pas plus que Sa Parole. Et Sa Parole est une partie de Lui. Votre parole est une partie de vous. Ma parole est une partie de moi. Dieu étant donc infaillible, Sa Parole doit être infaillible. Dieu étant omnipotent, Sa Parole doit être omnipotente. Vous voyez donc, c'est ça Sa valeur. Et c'est une - c'est une - une invitation à chaque mortel sur la terre, si Elle est reçue comme il faut. Mais si vous La rejetez, alors Elle n'a pas du tout de valeur.

            Il y a quelques années, une affaire a été jugée par les cours fédérales de notre pays là-dessus. Un homme avait commis un crime, et le gouverneur de l'Etat l'avait condamné à - à être fusillé, ou plutôt à être tué en public. Et pendant que cet homme était en prison, attendant son tour d'être exécuté, quelqu'un a plaidé en sa faveur auprès du gouverneur au point que le gouverneur a trouvé fondé de le pardonner. Le gouverneur a juste griffonné une courte phrase sur un morceau de papier et a signé de son nom : " Cet homme est pardonné, Gouverneur Untel. "

            Et quand cela fut apporté à cet homme, c'était son avocat qui le lui avait montré, il a dit : "Je n'accepterais pas ça. Un pardon a plus que ça.  Je crois que c'est un faux. Je pense donc que quelqu'un cherche à m'impliquer dans une histoire."

9.         Oh, comme le diable dit cette même chose à l'Eglise ce soir : "La Bible est mal interprétée, et Elle ne veut plus dire la même chose. Elle était uniquement pour une autre génération. " Mais, oh ! mon ami, laissez-moi déclarer ceci ce soir : Elle est pour quiconque veut, qu'il vienne. C'est tout aussi puissant ce soir que Cela l'était la nuit où C'était sorti, ou le jour où C'est sorti de Sa bouche.

            Cet homme, en rejetant ce pardon, du fait qu'il n'était pas écrit de façon assez élaborée, cet homme donc, pour l'avoir rejeté, a été exécuté le lendemain matin. Et alors, voici d'une part le pardon du gouverneur, et d'autre part, un homme exécuté après que le gouverneur eut signé le pardon. Ainsi, l'affaire a été jugée devant la Cour fédérale. Et la décision a été prise en ces termes, et j'aimerais que chacun de mes auditeurs de ce soir pense sérieusement à ceci. Et quand la décision de la Cour fédérale de notre pays, la Cour Suprême de notre pays plutôt a pris sa décision, voici ce qui a été dit : "Un pardon n'est pardon que s'il est reçu comme pardon. "

            Et la grâce de Dieu qui pardonne, la guérison divine de Dieu est une propriété de chaque croyant si cela est reçu comme tel. Mais si cela est rejeté, alors ça n'a pas d'effet. Dieu n'est pas coupable, parce qu'Il vous l'a offert.

10.       Jésus notre Seigneur, pendant qu'Il marchait ici sur terre, Il n'errait pas simplement de lieu en lieu, pour beaucoup de divertissements, les applaudissements des hommes, les applaudissements des audiences, et de grandes choses fleuries avec lesquelles les hommes de ce monde, ou des enseignants, Le louaient. Mais chaque pas qu'Il effectuait était ordonné par le Seigneur. Oh, j'aime vraiment ça ; quand, même à l'âge de douze ans, Il avait dit : "Ne savez-vous pas que Je dois M'occuper des affaires de Mon Père ? " Combien cela nous fait-il donc honte, alors que nous courrons tout le temps ça et là. Et la Bible dit : "Les pas de justes sont ordonnés de l'Eternel. " Nous devrions marcher selon ce qu'Il a ordonné pour nous. Marcher comme un chrétien ; parler comme un chrétien ; vivre comme un chrétien.

            Et nous Le voyons se réunir avec de grands groupes d'hommes. Oh, parfois Il se réunit avec des groupes d'hommes. Une fois, nous Le voyons se réunir avec cinq cents, une autre fois avec soixante-dix, une autre fois avec douze, une autre fois avec trois. Et Il a même promis que " là où deux ou trois sont réunis, Je serai au milieu d'eux. " Et c'est ordonné par Dieu qu'Il se réunisse en assemblée. Peu importe combien elle est petite, c'est Son devoir, et Son privilège, et Son amour de garder les commandements de Dieu, de vous rencontrer " là où deux ou plus sont rassemblés en Mon Nom. " Il se réunira avec une seule personne dans le lieu secret, et là où leurs cœurs ont été déversés, Dieu a promis de les rencontrer.         

11.       Vous voyez donc qu'il ne faut pas de très grandes choses pour faire venir Christ ; il ne faut pas de grandes organisations ; ni non plus de grandes églises, de grands rassemblements ; mais il faut la sincérité du cœur pour Le faire venir.

            Je pense, dans la Bible, quand Philippe tenait une grande campagne de guérison et que le Saint-Esprit l'a retiré de sa campagne, et il est allé au désert rencontrer un seul Ethiopien pour l'amener à la connaissance du salut par le Seigneur Jésus…

            Comment Jésus a-t-Il une fois traversé la mer houleuse pour aller au pays de Gadara, et venir en aide à un seul fou ? Et Il a quitté le pays de Gadara, et Il avait traversé pour cela. Non seulement cela, mais Il quittera les portails de la Gloire pour venir au Cadle Tabernacle ce soir pour quiconque croira en Lui et L'acceptera.

12.       Dans ce texte dont nous parlons ce soir, Jésus a pris trois de Ses disciples. En effet, il est écrit dans la Parole : " Toute parole sera établie sur la déposition de deux ou trois. " Dieu était bien sur le point de faire quelque chose. Et Dieu ne fait rien sans avoir premièrement apprêté les choses. Il a apprêté la scène pour Son grand drame qui va se dérouler.

            Laissez-moi dire ceci ce soir, même si jamais je ne dis autre parole. Je crois que Dieu est en train de préparer la scène pour le plus grand drame qui ait jamais frappé la terre, la préparation de l'Eglise et la Venue de Son Adorable Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Il rassemble Son petit troupeau, et manifeste l'Evangile par chaque signe, chaque prodige et sous chaque aspect aux yeux du monde, de telle sorte que ceux qui sont participants du monde périront avec le monde. C'est le temps de choisir, aujourd'hui.                     

13.       Et comme Il gravissait la montagne appelée la montagne de la Transfiguration… ça devait être un endroit merveilleux. Plus tard, Pierre a considéré cela comme une sainte montagne, il a dit qu'il y avait été. Or, cela ne veut pas dire que la montagne était sainte, cela voulait dire que le Dieu saint était sur la montagne. Oh, je souhaiterais pouvoir vous faire comprendre cela. Il n'y a pas de sainte église ; c'est le Saint-Esprit dans l'Eglise qui fait d'Elle ce qu'Elle est. Il n'y a pas de saint homme ; c'est le Saint-Esprit dans l'homme qui fait de lui ce qu'il est.

            Alors, sur la route vers là-haut, comme Dieu était sur le point d'exécuter une scène, Il a pris trois témoins : Pierre, Jacques, Jean. Eh bien, j'aime vraiment regarder cela sous cet angle-ci : Pierre représentait la foi, Jacques, l'espérance, et Jean, l'amour, la charité ; l'espérance, la foi et la charité, ces trois grands témoins. Et sur la terre, il y a ces trois témoins, la foi, l'espérance et la charité. C'est ce qu'enseigne la Bible. Et Il a fait venir la foi, l'espérance et la charité pour qu'elles rendent témoignage de ce qu'Il était sur le point de faire.

14.       Bon, je sais que beaucoup d'enseignants de la Bible, ce soir, se demandent : " Où va-t-il en venir ? " Je sais l'application correcte de cela, frères, c'est la préfiguration de la Venue de Jésus. Mais ce soir, j'aimerais considérer cela sous un angle un peu différent, d'une façon un peu différente. Cela ne… Chaque sujet dans la Bible, tout dans la Bible se rattache à chaque Parole de la Bible. La Bible entière, chaque mot se rattache à Jésus-Christ, chaque chose. Chaque type, chaque ombre, tout se rattache. C'est donc la raison pour laquelle ce soir, je crois solennellement dans la Parole du Dieu vivant, cette vieille sainte Bible. Je crois que tout fondement autre que celui-là s'écroulera aussi sûr que deux fois deux font quatre.

            Alors nous les voyons gravir la montagne. Et il y avait là trois témoins : l'espérance, la foi et la charité. Et alors, Dieu va accomplir quelque chose ; Il a fait venir trois témoins du Ciel. Pierre, Jacques et Jean, sont de la terre ; et Il a amené Moïse, Elie et Jésus sur la montagne : Trois êtres célestes, trois êtres terrestres. Oh, je L'aime vraiment quand Il fait ça. Je m'imagine que les feuilles avaient même cessé de bouger quand cela a eu lieu. Vous savez, il est écrit dans la Bible : " Soyez… tenez-vous tranquilles et sachez que Je suis Dieu. "

15.       C'est là qu'il y a le problème aujourd'hui parmi les églises. Dieu n'arrive pas à les faire se tenir tranquilles assez longtemps. Elles courent ça et là, courent après ceci, et après cela, trottant de mission en mission, adhérant à l'église. Pourquoi n'arrêtez-vous pas cela et ne vous tenez-vous pas tranquilles une minute ? Quand Dieu allait faire traverser la mer Rouge à Ses enfants, Il a arrêté la mer Rouge. Pourquoi ? Il manifestait Sa puissance.

            Un jour, alors que le soleil se couchait à l'ouest, Dieu manifesta Sa puissance, Il arrêta le soleil alors qu'Il montrait aux fils de l'homme ce qu'Il allait accomplir. Un jour, Il allait restituer la vue à un aveugle. Et la Bible dit : "Jésus s'arrêta ", pendant que Dieu oeuvrait avec Lui, ou plutôt oeuvrait au travers de Lui. Et j'en suis sûr ce soir, mes amis pentecôtistes, méthodistes, baptistes, et quoi que vous puissiez être, si vous vous tenez tranquilles assez longtemps, et que vous n'êtes pas tout agités, que vous vous tenez tranquilles, Dieu vous révélera Son dessein divin. Tenez-vous tranquilles, restez calmes devant Lui.

16.       Il n'y a rien de comparable à ces belles heures, oh, comme j'aime sortir le matin, après que la nuit est passée, et quand la terre est devenue calme, sortir pour aller dans un jardin de fleurs. Tout le parfum des fleurs se répand un peu et le parfum de… Ici dans l'Indiana, nous avons le chèvrefeuille. Oh, comme j'aime faire une promenade juste à l'aube ! Mais quand l'agitation, et le bruit de la journée arrivent, on dirait que le parfum est enlevé d'un coup de balai.

            C'est ainsi qu'est l'église aujourd'hui ; elle ne sait pas ce qu'elle croit ; elle va simplement d'un lieu à l'autre. Et dès qu'une petite chose apparaît, elle court après cela. Et par conséquent, toute la beauté et tout le parfum de l'église se sont vaporisés. C'est vrai. Tenez-vous tranquilles. Un jour, tout va s'arrêter. Le temps va s'arrêter, et il s'unira à l'Eternité. La lune s'arrêtera ; le soleil s'arrêtera. Les hommes s'arrêteront. Je le déclare ce soir, frère, que ce sera un temps glorieux. Le pécheur sera là.

17.       Oh, vous qui courez d'un night-club et partout, à la recherche de la paix, vous vous tiendrez tranquilles un jour. Frère, Elvis Presley sera là, et il sera aussi vraiment tout ébranlé, en ce temps-là, s'il ne se repent pas. Arthur Godfrey sera là avec toutes ses petites fanatiques blondes, brunettes et autres ; et ça sera un temps de secousse pour lui. Tous les " Je vous salue Marie " qu'il y a dans le monde ne purifieront jamais son âme coupable ; il faudra le Sang de Christ. De  non-sens tel que, quatre ou cinq psychiatres cherchant à le maintenir en forme. Il faut le Sang de Jésus-Christ pour purifier l'âme d'un homme. Et la pollution et les âmes…

            Il se peut que je détruise votre petite conception chouette là, votre idole. Ceci est une chaire. Ce genre de choses, c'est ce qui attire une damnation sur notre nation. Tous les rock'n'roll, les boogie-woogie et toutes les autres sortes de sottises, de non-sens que le diable a placés dans les cœurs par de telles sottises. Que Dieu soit miséricordieux, tenons-nous une fois tranquilles et restons devant Dieu.

            Ils se tinrent tranquilles, Dieu montrait une image de ce qu'Il allait faire. Dieu n'a jamais demandé à un homme de faire quelque chose que Lui ne ferait pas. Dieu a frayé une voie pour l'homme.

18.       Bon, voici l'image que je désire placer devant vos yeux ce soir : Dans l'Ancien Testament, il y avait une - une loi appelée le placement de fils. Ou on en parle dans Ephésiens 1. 5, je pense, que Christ, Dieu nous a prédestinés à être Ses fils d'adoption par Jésus-Christ. Si vous parcourez vos références là-dessus, vous trouverez que cela remonte à l'Ancien Testament, c'était le placement d'un fils, un fils étant placé.

            Eh bien, dans la Bible, nous voyons par exemple Jean 14, on dirait, cela paraît très étrange à certains parmi nous : "Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père. " Cela ne nous semble pas correct, n'est-ce pas ? "Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père ? " Il y a quelque chose qui cloche, semble-t-il. Je pense que c'était Moffatt, un des traducteurs, qui a rendu cela de façon plus ridicule que jamais, en disant : "Il y a plusieurs appartements dans la maison de Mon Père ", comme si vous irez là pour louer un appartement. Ça, c'est  ridicule.

            Mais la version originale est la suivante : " Il y a plusieurs palais dans le Royaume de Mon Père. " Eh bien, la raison pour laquelle les traducteurs l'ont rendu ainsi pour King James, c'est qu'il l fallait  à l'époque du roi d'Angleterre. Un grand royaume était appelé une maison. Et le roi était le père de cette maison. C'est la raison pour laquelle ils ont rendu cela par : "Dans la maison de mon Père… " C'était Son Royaume. Cela provenait des enseignements de l'Ancien Testament.

19.       Jadis, dans l'Ancien Testament, un père possédait une grande concession de terre. Il avait là de petits bâtiments. Et il avait là des serviteurs. Et quand un fils naissait dans sa famille, ce fils, aussitôt qu'il naissait, était un fils, parce qu'il était né fils. Eh bien, ceci peut paraître un peu étrange, mais j'espère que vous allez le recevoir et l'examiner d'abord.

            Quand l'Eglise pentecôtiste et les gens du Plein Evangile ont reçu le Saint-Esprit, ils ont dit : "C'est ça la chose. Nous sommes entrés dans le Royaume par la naissance ; tout est réglé. " C'était une erreur. Quand un fils naissait dans une famille, c'est vrai qu'il était fils dès la naissance. Mais ce père était un homme occupé ; il avait beaucoup à faire. Il cherchait donc dans tout le pays, et se trouvait le meilleur tuteur qu'il pouvait trouver, un homme pour éduquer son fils, élever son fils, faire de lui le bon genre de garçon.

20.       Et, oh, comme c'est le type de notre Père céleste. Quand Ses enfants entrent dans le Royaume par la naissance, il ne leur est pas donné un évêque, il ne leur est pas non plus donné une personne terrestre, mais Dieu le Père a donné le meilleur tuteur que l'Eglise puisse avoir, le Saint-Esprit, comme celui qui doit élever l'Eglise. "Quand Il viendra, Il vous enseignera et vous guidera dans toute la vérité ", le Saint-Esprit.

            Et alors, en exécutant ce devoir de précepteur, chargé d'élever le fils, on devait faire rapport au Père sur l'évolution du fils. Et sa conduite déterminait son droit à l'héritage. S'il était un bon fils, il héritait de tout ce que le père avait. S'il n'était pas un bon fils, alors il ne recevait rien ; il n'était pas digne, quoiqu'il fût fils.

            Et le seul fait pour vous d'avoir reçu le Saint-Esprit ne veut pas dire que tout va bonnement vous être déversé entre les mains. C'est la raison pour laquelle si l'Eglise se tient tranquille, juste un tout petit peu, et cesse de chercher à dire : "Je suis des Assemblées. Je suis unitaire. Je suis trinitaire. Je suis - je suis ceci, je suis cela et autre. " Vous êtes de Christ, racheté par Son Sang. On n'a pas le droit de briser la communion avec de telles gens, à moins qu'ils mènent une mauvaise vie, de dresser des clôtures ou des barrières. Nous sommes tous un en Jésus-Christ. Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps, le Corps des croyants.

21.       Remarquez donc, et si ce tuteur, ce précepteur… Paul enseigne cela très clairement là dans les Evangiles, ou plutôt dans les Epîtres du Nouveau Testament. J'aimerais que vous remarquiez bien : En tant que tuteur, il devait être un homme sincère. Eh bien, il ne devait pas faire des manigances. Le fils ne pouvait pas faire des manigances avec le tuteur, parce que le tuteur, ou l'enseignant, devait faire un rapport exact au père sur la conduite du fils. Et comment le tuteur devait baisser la tête de honte, en allant devant le père pour dire : "Votre fils n'est pas obéissant ! Il est trop négligent ! " Oh, comme il devait cacher son visage !

            Et je me demande ce que fait le Saint-Esprit, comment Il doit rougir, comme un prophète de jadis avait rougi en se tenant dans la Présence de Dieu, quand Il fait un rapport sur le caractère et la conduite de l'église de ce jour-ci. Comment Il doit rougir quand Il se tient devant le Père pour dire : "Oh, ils sont tous séparés ; ils agissent comme le monde. Ils se marient et donnent en mariage. Les femmes s'habillent et agissent pratiquement comme des prostituées, dans la rue. Comment les hommes fument la cigarette, disent de sales plaisanteries, restent à la maison le soir pour suivre " Qui aime Sucy ", et toutes ces histoires à la télévision, négligeant l'église… Comment le pasteur abandonne son poste de devoir pour avoir plus d'argent ailleurs… Comment le conseil des diacres gère les livres et autres … " Combien cela a dû faire rougir le Saint-Esprit dans la Présence de Dieu !

22.       Permettez-moi de dire ceci. Vous direz : "Frère Branham, chaque fois que vous venez ici, vous martelez les gens. " Eh bien, si vous… Peut-être qu'ils en ont besoin. Il nous faut nous conformer à ce Livre. Permettez-moi de dire quelque chose, sœur. Qu'est-il arrivé à l'Eglise de la sainteté ? Qu'est-il arrivé à notre peuple ? J'apprécie votre décence. Mais, saviez-vous qu'il y a des années, c'était une mauvaise chose pour vous de vous couper les cheveux ? La Bible dit que c'en était une. Eh bien, pourquoi avons-nous tant de femmes aux cheveux coupés aujourd'hui ? C'était une mauvaise chose pour vous que de porter ce manucure, quoi que ce soit, oh, ce n'est pas ça le terme exact pour ça, mais cette histoire qu'on se met au visage, le maquillage. Il n'y a eu qu'une seule femme dans la Bible qui s'était donc maquillée le visage, et Dieu l'a livrée en pâture aux chiens. C'est vrai. Quand vous voyez donc une femme porter cela, vous pourrez lui dire : "Bonjour, mademoiselle viande pour chien. " C'est exactement ce qu'elle est dans la Présence de Dieu. Eh bien, c'est la vérité. C'est mauvais. Voilà votre modèle dans la Bible.

23.       Et tout ce que j'aimerais demander, c'est ceci : Nous sommes censés vivre dans une haute civilisation ; parfois, je me pose des questions. Les femmes des églises aujourd'hui, modernes, et beaucoup de pentecôtistes qui ont adopté ce mouvement de libération de femmes… Cela a-t-il blessé? Il le fallait. Elles se dévêtissent autant que la loi les laissera faire. Et puis, vous vous dites chrétienne vivant dans une civilisation.

            Dans les territoires de l'Afrique noire, là où les femmes éthiopiennes étaient venues par milliers à mes réunions, de pures païennes, de véritables indigènes, qui ne savaient même pas distinguer la main droite de la main gauche, elles venaient revêtues juste d'un petit habit, qui couvrait ici devant, suspendu à une corde nouée autour de la hanche, tout leur corps exposé, mais quand Dieu était descendu dans Sa puissance et les avait sauvées du péché, personne n'avait rien dit au sujet des habits, mais quand elles ont commencé à quitter l'assistance (Je me tenais là, regardant, pleurant.), ces femmes avaient croisé leurs mains comme ceci, pour se couvrir, afin qu'elles puissent aller porter des habits. Et, nous nous disons civilisés. Nous nous disons chrétiens ayant le Saint-Esprit. Honte à vous qui prêchez la libération des femmes. Frère, nous devrions prêcher la libération du péché. Que Dieu nous délivre de toute cette sottise.

24.       Remarquez, si une véritable païenne, qui ne sait pas distinguer la main droite de la main gauche, a été enseignée par le Saint-Esprit Lui-même qu'elle est nue, vous qui prétendez donc avoir le Saint-Esprit, et qui vous dépouillez de tout ce que la loi vous laisse faire, il y a quelque chose de faux quelque part. Oh ! la la ! Ce  que le Saint-Esprit doit penser en entrant dans la Présence de Dieu, à voir comment Ses enfants agissent. Vous direz : " Qu'en est-il des hommes ? "

            Vous, frère, c'est votre tour. Vous vous dites un homme, le chef de la maison, et si vous laissez votre femme se déshabiller et sortir là, à cette tondeuse, avec une cigarette en main, devant des hommes, cela montre à quel point vous êtes homme. C'est tout à fait identique. C'est exact. Vous savez que c'est la vérité.

            Ce dont nous avons besoin, c'est d'un réveil du Saint-Esprit à l'ancienne mode, pour nettoyer l'Eglise. C'est vrai. Je ne dis pas cela pour faire une plaisanterie ; ceci n'est pas un lieu où plaisanter, car nous nous occupons de la destination éternelle des âmes des hommes, chose dont je répondrai au Jour du Jugement. Mais, c'est vrai. Il n'est pas étonnant que l'Eglise cherche à suivre toutes sortes de petits ismes, des choses fantastiques, de petites sensations et autres.

            Pourquoi prendre ce substitut ? Pourquoi ne vous purifiez-vous pas et ne vous tenez-vous pas tranquille ? Les cieux pentecôtistes sont remplis du véritable Saint-Esprit qui fera de vous ce que vous devrez être. Pourquoi prenez-vous quelque chose de ce genre, de petits ismes ? C'est parce que vous cherchez à vivre dans le péché et avoir le Saint-Esprit au même moment. Il s'est envolé et vous a abandonné. C'est ça le problème de l'église. C'est tout à fait vrai. Ça suffit, nous en parlerons un peu plus tard.

25.       Mais alors, si cet enfant est obéissant, un très bon enfant, ô combien le Précepteur aimerait se tenir devant le Père et dire : "Oh, Seigneur, Ton petit garçon est un véritable gentleman. Oh, il est bien à la tâche, il ne reste pas à la maison devant la télévision, mais il est à la réunion de prière chaque soir, à son poste de devoir, témoignant dans la rue. Il mène une vie sans reproche. Il s'occupe bien des affaires du Père. Pendant que les gens prennent leur déjeuner au moulin, ou n'importe où, il a Ton livre sous le bras. Il Le lit, il témoigne aux  autres. Après, le soir, quand il rentre chez lui et qu'il s'est lavé, il ne se retrouve pas là dans la cour-arrière, avec de la bière, mais il est là quelque part en train de rendre témoignage de l'amour de Dieu qui est dans son cœur. " Le Précepteur  dit : "Tu sais, Seigneur, oh, Tu as vraiment un bon enfant. " Je peux voir le Père bomber le torse, et dire : "Oh, oui, c'est bien le fils de son père. Oui. "

26.       Parfois le soir, pendant que les enfants dorment, madame Branham et moi nous entrons furtivement dans la chambre et nous regardons le petit Joseph. Et je le regarde pendant qu'il est couché là endormi, et je dis : "Maman, sais-tu qu'il a de grands yeux comme les tiens. "

            Elle dit : "Oui, il a des lèvres  comme les tiennes. "

            Ce sont nos traits à nous deux qui se retrouvent dans cet enfant-là. Oh, combien Dieu aimerait voir Son reflet, et Son Eglise reflétant la puissance et la gloire aux yeux du monde.

Dans l'Ancien Testament, quand les batteurs battaient l'or… Quand on trouvait de l'or qui avait beaucoup de pyrites (c'est l'or de fou), il brille en fait plus que l'or véritable. Et cela a de la boue et tout. Mais le batteur battait cet or. Et le moyen pour lui de savoir que l'or était débarrassé de toutes les saletés, c'est qu'il voyait son reflet là-dedans, comme dans un miroir poli. Il bat cela, et il bat cela, et il le bat jusqu'à ce qu'il vît son propre reflet.

            C'est ce que le Saint-Esprit essaye de faire à l'Eglise, c'est de La battre, La retourner, et La battre jusqu'à ce que Christ se reflète dans Son Eglise aux yeux des gens, prouvant Sa résurrection. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Il cherche à prendre des gens pour faire sortir le monde d'eux à force de les battre. Le diable déverse cela là-dedans. Et le Saint-Esprit, si seulement vous vous tenez tranquille et que vous Le laissez faire, Il battra votre vie jusqu'à ce que la paix d'amour de Christ se reflète dans votre vie.

27.       Bon, si cet enfant était obéissant, alors il arrivait un jour où cet enfant devenait mûr. C'est en ce jour-là que l'Eglise pentecôtiste devrait se retrouver aujourd'hui. Vous les presbytériens, vous devriez être  ainsi il y a longtemps, les baptistes et les méthodistes, mais qu'y a-t-il ?

            Alors, un certain jour arrivait, où ce père appelait tout le monde de la contrée, ils entraient dans la ville, ou allaient à une grande place. Alors il amenait son fils et le plaçait à un lieu élevé, il le revêtait d'une belle robe. Et on tenait une cérémonie, ce Père adoptait ce même fils qui était né, il l'adoptait dans sa famille. Ou, en d'autres termes, il le plaçait dans sa position, ce qu'il était dans la famille, et alors ce dernier devenait héritier de tout ce que le père avait. En d'autres termes, son nom sur un carnet de chèques était tout aussi valable que celui de  son papa.

            Et c'est là que l'Eglise devrait être aujourd'hui ; Elle devrait être à un niveau où… Et je le dis à moi-même et à vous : oh, que c'est pitoyable, lorsque je vais ça et là, de voir  les afflictions, la maladie des gens et tout. Nous devrions avoir atteint un niveau de foi en  Dieu, être tellement séparés que ce  que nous demanderons au Père au Nom de  Son Fils, Il nous l'accordera. C'est vrai.

28.       Il l'amenait à un endroit, et là il l'adoptait dans sa famille, ou à un moment spécial où il l'amenait à l'écart ; il devrait en être ainsi de l'église ce  soir, un Ange vient vers vous, Il vous met à l'écart, Il vous montre votre position, là où vous êtes. Pas un groupe de gens  qui  vous imposent les mains, ça, c'est terrestre ; Je parle de Dieu ; Dieu vous met à l'écart à votre place, dans votre position ; C'est Dieu qui fait ça, c'est  votre Tuteur qui fait ça. Il est présent quand cela se passe.

            Remarquez donc, Dieu faisait ici, exactement ce qu'Il avait demandé à l'homme de faire ; Son fils avait été obéissant, il s'était occupé du père. Il n'avait pas erré ça et là, à des endroits, disant : " Voyez-vous qui je suis ? Ma campagne est la plus grande du pays.  Oui, oui. "

            Il avait été obéissant. Il avait été obéissant au père. Il n'avait pas vagabondé  autour des choses du monde, s'en mêlant, il avait été obéissant. Et Dieu a pris les témoins de la terre, Pierre, Jacques et Jean, Il a fait descendre Elie et Moïse du Ciel, Il les a placés là, et Il a adopté Son propre Fils. Il a été glorifié en présence de ces témoins. Et le - Dieu est descendu et L'a couvert de l'ombre. Et la Bible dit : " Ses vêtements étaient étincelants comme le soleil. " Vous voyez la robe, Sa glorification ? Il L'a revêtu d'une robe devant les témoins célestes, devant les témoins terrestres.

29.       Vous savez, Pierre devint tout excité. Evidemment, il y a de quoi exciter un homme. Il devint un peu excité quand le surnaturel se produisit. Ecoutez attentivement. C'est ce qui excite les hommes. Mais vous ne devriez pas être excités. Vous voyez, c'est ce qui a amené une foule de gens de toutes espèces à  sortir de l'Egypte, ceux qui ont péri lors de la révolte de Coré. C'est ce qui a fait que l'Eglise pentecôtiste soit dans la confusion où elle se trouve ce soir. Le surnaturel avait été accompli, et une foule de gens de  toutes espèces était sortie.

Pierre devint excité, il dit : " Seigneur, c'est si grandiose  que nous ferions mieux de former des dénominations ici. " C'est vrai. " Construisons une cathédrale ici, ou une école. Et nous l'appellerons " l'école de la loi ", pour Moïse et tous les siens. Oui, nous  aurons cela. "

30.       Eh bien,  qui pouvait être sauvé par la loi ? Personne ne pouvait être sauvé par la loi. La loi n'était pas venue pour nous sauver. La loi était pour magnifier nos péchés, pour nous les montrer. Et écoutez, à vous croyants légalistes, j'aimerais vous poser une question : Il n'y a rien que vous puissiez faire pour vous sauver. Non, non. Vous êtes sauvés par la grâce et par elle seule, et vous n'avez rien à faire avec cela. C'est Dieu qui vous a choisis en Christ avant la fondation du monde. C'est vrai.

            Il n'y a rien que vous puissiez faire pour le mériter. Ainsi, gardez tous les commandements que vous voulez, adhérez à toutes les églises auxquelles vous  voulez, vous êtes néanmoins perdus. Vous pourriez connaître  votre catéchisme, dire le " Je vous salue Marie. " Vous pourriez connaître " le Credo des apôtres ", la Doxologie; vous pourriez connaître toute la doctrine de la Bible. Mais connaître la Bible, ce n'est pas la Vie. Connaître les credos de l'église, ce n'est pas la Vie. Mais Le connaître Lui, c'est la Vie. Seulement Le connaître… Vous pourriez être baptisé de telle façon, de telle autre, de telle façon, de telle autre, ou être aspergé, ou avoir un déversement, quoi que ça puisse être ; vous êtes néanmoins perdu tant que vous ne Le connaissez pas. Le connaître, c'est la Vie. L'Eglise dans sa condition…

31.       Remarquez, ils étaient là. Et Pierre a dit : " Nous construirons un tabernacle ici pour Moïse. " Or, la loi ne fait que vous mettre en prison. La loi ne fait  que vous condamner ; la loi ne fait que magnifier. C'étaient les policiers qui venaient,  vous attrapaient par le bras et disaient : " Vous êtes coupable, vous êtes passible d'une peine de mort. " La loi n'a pas de grâce rédemptrice. La grâce est venue par Jésus-Christ, non pas par la loi. Je ne plaide pas pour la loi ; je ne voudrais avoir rien à faire avec la loi.

            Eh bien alors, Pierre a dit : " Je vais donc  vous dire, nous nous bâtirons un autre tabernacle : Nous le bâtirons pour Elie. " Qu'est-ce  que Elie représentait ?  La justice de Dieu. Qui veut la justice ? Frère, pas moi ; je veux la miséricorde, pas la justice. Nous sommes tous nés dans le péché, conçus dans l'iniquité, venus au monde en proférant des mensonges. Nous  sommes coupables sur toute la ligne. Il n'y a personne parmi nous qui puisse racheter un autre, que nous soyons des  archevêques, des papes, quoi que nous puissions être, que nous soyons des prophètes, ou quoi que ce soit, même si nous étions des Anges, nous ne serions toujours pas dignes de nous racheter les uns les autres, certainement pas. Je ne veux pas la justice ; je ne réclame jamais la justice ; je veux la miséricorde. Ô Dieu, accorde-moi Ta miséricorde.

32.       Considérez Elie, la dureté de la justice de Dieu, assis sur la montagne par la - la volonté de  Dieu. C'est  Dieu  qui lui avait  dit de faire cela. Et un roi avait envoyé un groupe de gens, leur disant : " Montez le prendre là. "

            Quand ils se sont approchés d'Elie, ce dernier s'est levé, un agent de la justice de Dieu, et a  dit : " Si je suis un homme de  Dieu, que le feu descende du ciel et vous  consume. " Le feu est descendu et a consumé les cinquante.

            " Eh bien, a dit le capitaine, vous savez, cela doit avoir été juste un éclair ; un orage qui passait. Nous essayerons une fois de plus. Vous savez, ce n'était qu'un fait de la nature. " Aussi a-t-il envoyé un autre groupe de cinquante.

Et la justice de Dieu a été suscitée dans Son prophète et ce dernier a dit : " Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume. " Et le feu est descendu et les a consumés. La justice de  Dieu… Miséricorde, frères, nous ne voulons pas la justice.

33.       Mais à peine Pierre a-t-il fait sortir cela de sa bouche,  quand il voulait organiser l'église en dénomination, quand il voulait ériger des barrières dénominationnelles, une pour ceci, une pour cela, qu'une voix se fit entendre du Ciel, disant : " Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. " Et quand ils se sont retournés, ils  ont vu Jésus seul. La loi avait disparu ; tous les jugements étaient passés ; et  Dieu a  dit : " Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. "

            Que représentait-Il ? L'amour de Dieu. " Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin  que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. "

            Dieu, Sa nature, est tellement aimante, que quand l'amour divin… C'est ce dont l'église a besoin. C'est là que nous nous sommes, nous n'avons pas besoin de la doctrine de la Bible, ni de dénominations, nous avons besoin de l'amour de  Dieu. C'est cela qui a été mon thème et qui le sera jusqu'à ma mort. L'amour de  Dieu, c'est ce  dont l'église a besoin.

34.       Si nous avions l'amour de  Dieu chez les Assemblées, chez les unitaires, chez l'Eglise de  Dieu, chez les méthodistes, chez les baptistes, alors les barrières dénominationnelles seraient brisées, ce Cadle Tabernacle serait bondé ce soir jusque dans des rues ici, la puissance et la gloire de Dieu, et un réveil à l'ancienne mode balayerait cette ville et… ?… là.

            Si les gens de cette ville, sur qui le Nom du Seigneur Jésus est invoqué, comme des croyants, se rassemblent comme ça demain soir, dans une semaine, on ne retrouvera plus dans cette ville un contrebandier ni un point de vente du Whisky. Qu'y a-t-il ? Le manque d'amour. Que représentait  Jésus? Moïse, la loi. Elie, sa dureté, sa justice. Que représentait Jésus ?  Son amour. Et comme  Dieu est amour, et Il était… a tant aimé le monde. Et quand l'amour divin est projeté, il produit son objet. Dieu ne peut rien faire d'autre qu'envoyer quelque chose prendre la place de  Son amour. La loi ne pouvait donc pas faire cela ; Sa justice ne pouvait pas faire cela, aussi l'amour a-t-il pris sa place.

            Oh, cher agneau mourant,

            Ton précieux sang,

            Ne perdra jamais sa puissance,

            Jusqu'à ce que toute l'église de Dieu racheté,

            Soit sauvée pour ne plus pécher.

            Depuis que par la foi j'ai vu ce flot,

            Que tes plaies saignantes ont alimenté,

            L'amour rédempteur a été mon thème,

            Et le sera jusqu'à ma mort.

35.       L'amour, l'amour de  Dieu, il prendra la place de parler en langues, et c'est vrai. Il prendra la place des dons, des prodiges, des signes, et tout le reste. Si vous n'avez pas l'amour pour  qu'il accompagne cela, à quoi vous serviront les signes ? Dieu a essayé d'accomplir cela à travers la nation, mais cela n'a pas marché. Le don le plus grand de tous, c'est la sagesse ; le deuxième, c'est la connaissance. Si vous n'avez pas de connaissance,  vous n'avez pas de sagesse, comment pouvons - contrôler  votre sagesse,  à quoi  vous servira votre connaissance ? Voyez-vous ce que je veux dire ? Cherchez d'abord les premières choses. Nous avons cherché les dons ; nous avons cherché ceci ; nous avons cherché cela, parce  que le surnaturel a été accompli. Mais, frère, ne cherchez pas les dons ; ne recherchez pas la faveur d'une dénomination ; cherchez l'amour de Dieu. Cherchez ça, frères.

36.       L'amour L'a contraint. C'est ce qu'Il était : l'amour dans Son grand sein, s'est lancé vers la race déchue d'Adam et les a rachetés par Son Fils, Jésus-Christ. Les lois, les prophètes, les dénominations, ont tous disparu : " Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. " L'amour prend sa place.

            Vous ne pouvez pas imiter l'amour. Il vous faut l'avoir ; ça  doit être un produit  que Dieu  vous a  donné. Ce n'est pas ce que vous imaginez ; c'est quelque chose que Dieu a accompli. C'est  comme je le disais à quelqu'un aujourd'hui,  quand je suis sur le point de partir Outre-mer, je ne fais pas venir ma femme pour lui dire : " Ecoute, madame Branham, je vais te  dire quelque chose : Tu n'auras pas d'autres maris ; c'est moi ton mari. Si j'apprends que tu étais sortie avec quelqu'un d'autre, sais-tu ce que tu vas avoir à mon retour ? Tu ne flirteras avec personne d'autre. "

            Eh bien, ne serait-ce pas là un foyer ! C'est à peu près comme ça qu'est l'église : " Si vous allez à ce réveil-là, je vous donnerai vos documents, à votre église. " C'est vrai. Oh, nous  sommes l'Eglise de Dieu rachetée, vous y êtes. Oh, nous avons besoin de l'amour, assurément.

37.       Bon, elle ne me prend pas par le col, elle ne me fait pas pivoter et ne dit pas : " Une minute, mon jeune homme : que j'entende dire  que tu étais sorti avec une femme pendant que tu étais au loin, tu en auras pour ton compte à ton retour à la maison. " Ce n'est pas ça. Ce n'est pas la loi ; c'est l'amour. Je l'aime ; elle m'aime. Quand nous  sommes sur le point de partir, nous pleurons un peu tous deux ; nous nous agenouillons sur le pavement et nous prions Dieu de prendre soin de moi et de m'aider, et  que  Dieu m'aide à gagner des âmes pour Lui. Et je prie Dieu de l'aider et de prendre soin des enfants. Nous nous levons et je l'embrasse pour lui dire au revoir ; elle dit : "  Billy, je prierai pour toi pendant que tu seras parti, chéri. "

            " Très bien, chérie. " Ça règle la question ; il n'y a pas d'autres pensées là-dessus. Pourquoi ?  Je l'aime. Si je faisais une année outre-mer, loin de la maison, peu m'importe quelle - quelle femme est-ce, qui s'avancerait, une jeune fille, ou une femme quelconque et dirait : " Billy, voudras-tu m'amener souper ? "

Je me dirais : " Meda ne voudrait pas que je fasse cela. " Mais quand bien même je savais que je pourrais m'en tirer, si je savais que je pourrais revenir et lui dire : " Meda, j'ai pris quelques jeunes filles, ou quelques femmes, et nous  sommes allés souper. J'ai fait telle ou telle autre chose. Je - je - je t'assure, j'ai tenu l'une par la main avant de quitter, pardonne-moi, ne le voudras-tu pas, Meda ? "

            Je pense qu'elle me le pardonnerait. Mais, frère, je ne le ferais pour rien. Je ne blesserais ses sentiments pour rien. Je l'aime. Et tant que je l'aime, elle n'a pas à se faire des soucis. Et tant  qu'elle m'aime, je n'ai pas à me faire des soucis. Et tant  que vous aimez Christ, vous n'avez pas à vous faire des soucis, et Christ vous  aime, vous savez. C'est  l'amour  qui fait cela. Il n'y a rien que je fais pour mériter cela, c'est l'amour divin de Dieu.

38.       Pour terminer, on pourrait dire ceci. Il y a quelque temps, comme vous le savez, j'aime chasser ; j'aime vraiment chasser, pas tellement pour tuer  l'animal, mais pour me retrouver dans la nature. Et j'avais l'habitude de chasser là dans le bois du Nord, là, loin, dans les régions du Nord de New Hampshire, et là dans le Maine.

Et j'avais l'habitude de chasser avec un gars là, un drôle de petit Yankee ; c'était un bon jeune garçon. Je l'aimais beaucoup. Son nom, c'est Burt Caul. Et j'avais beaucoup d'estime pour lui, c'était un très bon chasseur. J'aimais marcher, vingt cinq et trente cinq miles [40 km et 56 km - N.D.T.] par jour dans la nature. C'était un bon marcheur, il faisait de bons progrès. Et c'était un bon traqueur ; c'était un bon jeune garçon, un bon chasseur. Mais c'était la personne la plus cruelle que j'aie jamais vue. Il  aimait vraiment tirer sur les petits faons, juste pour me faire du mal. Eh bien, si la loi dit qu'il peut avoir un faon, c'est en ordre. Mais pas huit ou dix par an.

39.       Il aimait donc faire ça, juste pour faire le méchant. Et il  tirait ces petits faons pour rire. Je disais : " Burt, comment peux-tu faire telle chose ? "

            " Oh, disait-il, toi prédicateur poule mouillée, je pensais que tu étais un chasseur. "

            J'ai dit : " Je suis chasseur, mais je ne suis pas tueur. "

            Et il disait : " Ah, n'est-ce pas bien en ordre ? "

            Et je disais : " Abraham, assurément, a tué un veau pour nourrir Dieu. C'est bien. Mais, Burt, non pas juste pour être brutal comme toi. "

            Il a dit : " Ah, tu es une poule mouillée. "

            Une année, je suis allé là, il a dit : " Viens ici, Billy, j'aimerais te montrer quelque chose. " Et il s'était fabriqué un petit sifflet. Et cela pouvait émettre un son semblable à celui  du petit d'une biche, un petit faon, en train de pleurer. J'ai dit : " Burt, tu ne vas pas utiliser ça ? "

            Il a dit : " Ah, ressaisis-toi, prédicateur. "

40.       Nous  sommes allés chasser ce jour-là, et nous étions là, dans la nature, en train de nous promener. Nous avions peut-être fait une demi-journée. On approchait du temps de dîner ; nous n'avions même pas vu une piste d'animal. C'était une grande clairière comme ça, et la neige avait assez bien fondu là où le soleil avait frappé. Et il s'est un peu incliné. Je me suis demandé : " Que va-t-il faire? "

            Je l'ai vu introduire la main dans sa poche, il en a fait  sortir ce petit sifflet. Je me  suis dit : " Oh ! la la ! " Et il a pris ce petit sifflet et a imité le cri du petit d'une biche en pleurs. Et aussitôt qu'il a fait cela, une grosse et belle mère biche, appelée une daine, a traversé le chemin, et elle s'est levée. Elle a regardé tout autour.

            Je peux bien la voir maintenant, avec ces gros yeux bruns, ces grosses oreilles, les veines au visage ;  oh ! quelle belle stature elle avait. Elle a regardé tout autour. J'ai vu Burt me regarder et  faire un large sourire; je me suis dit : " Oh, Burt, tu ne vas pas faire ça. "

            Il a souri et il a baissé la tête. Je ne pouvais pas voir cela. J'ai détourné la tête. Et j'ai entendu la chambre basculer alors que le - le levier revenait pour pousser sa cartouche dans le tube du canon. Oh, il était un vrai tireur.

41.       Et je savais que cette biche ne se trouvait pas à plus de trente yards [27m - N.D.T.] Et j'ai de nouveau regardé ça et là ; je l'ai vu braquer ce nerf solide, il a juste visé le cœur de cette mère-là. Elle a regardé ça et là, elle avait entendu le cri de son petit. Elle s'est avancée là, en plein milieu de ce petit espace, juste là dans cette clairière.

            Pourquoi ? Elle n'y pouvait rien ; elle était une mère. Elle était une mère par nature.  Elle ne faisait pas semblant, mais elle était une mère pour commencer, et un petit était en difficulté là, et elle devait aller auprès de lui, il était en difficulté. Il y avait quelque chose en elle. Elle aurait eu peur à mort dans d'autres circonstances ; c'est pourquoi elle se cachait derrière le buisson, loin de ce lieu éclairé jusqu'à ce qu'il fasse nuit, et  alors  elle allait sortir pour se nourrir. Mais un petit était en difficulté. L'instinct de mère l'avait fait venir. C'était un devoir.

42.       Elle est sortie, écoutant de nouveau l'oreille avec ces grosses oreilles. J'ai vu son nerf alors qu'il se calmait, j'ai détourné la tête ; je me suis dit : " Oh,  Dieu, ne le laisse pas faire cela. " Je savais que dans quelques instants, en une ou deux secondes, cette balle de fusil 30 - 06 ferait exploser le cœur de cette mère et le ferait sortir de l'autre côté. Et je me suis dit ; cette vaillante démonstration du véritable amour, cette mère qui  aimait son petit au point qu'elle s'est avancée là… Et je regardais, elle avait vu le chasseur ; elle s'était arrêtée. Ces grosses oreilles étaient devenues pointues ;  elle l'avait flairé, et  elle s'est arrêtée là. Mais à cause de l'amour maternel, elle n'y pouvait rien. Elle s'est avancée à la recherche de ce petit-là. Ce n'était pas du plaqué ; c'était une chose réelle. Elle s'est avancée droit en face de la mort, parce  qu'elle était une mère.

J'ai détourné la tête, j'ai dit : " Ô, Dieu, comment cet homme cruel peut-il faire cela ? " Et pendant que je priais, j'ai constaté un silence. Je n'ai rien entendu ; je me suis  demandé : " Pourquoi ce fusil ne fait-il pas mouche ? "

            Et quand je me suis retourné pour voir, j'ai vu le canon du fusil faire comme ceci. Il a jeté le fusil par terre, il s'est tourné, il m'a saisi par les jambes du pantalon et a dit : " Billy, j'en ai marre. Je ne peux plus supporter cela. Parle-moi de ce Jésus qui a mis un tel amour dans le cœur de l'homme. " Là, sur ce terrain neigeux, cet homme cruel, à cause de la manifestation  du véritable et authentique amour, a été conduit à Christ.

43.       Quand l'Eglise du Dieu vivant en arrivera à ce point et qu'elle se débarrassera de ses drôles de petits ismes et sensations, au point qu'Elle pourra manifester le véritable et authentique amour de Dieu, alors vous deviendrez le sel de la terre qui suscitera la soif dans le cœur du pécheur, qui l'amènera à désirer être comme vous. Que  Dieu accorde cela à chaque incroyant ce soir, alors que nous inclinons la tête.

            " Celui-ci est Mon Fils bien aimé ; écoutez-Le ", le cœur de  Dieu.

            Bien-aimé Jésus, alors que mon esprit remonte à cette petite clairière sur le sommet de - ou plutôt sur le flanc de la montagne ce jour-là, il y a de cela douze, quatorze ans, près de cet endroit appelé Pond of Safety et que je vois cette brave mère biche, qui n'y pouvait rien, elle était mère par nature. Ô Dieu, elle devait manifester son amour, son vaillant amour, parce  que c'était sa nature.

            Ô Jésus, il y a dans cette salle ce soir des gens qui ont adhéré à l'église ça fait des années, peut-être que certains parmi eux ne l'ont pas fait, mais ce sont des êtres humains à  qui Tu as envoyé Ton Fils et vers qui Tu as projeté l'amour de  Dieu. Et ils ont juste adhéré à l'église par un formalisme froid, ou peut-être qu'ils ont tout à fait négligé cela.  Mais ils ont toujours désiré un moment où ils pourraient avoir la chose réelle. Ils ont eu leurs hauts et leurs bas, un pied dedans et un pied dehors. Ô Dieu, accorde à chaque personne ce soir, pendant que Ta glorieuse Présence est ici, d'accepter Jésus, le Sauveur, et  que Lui place dans leur nature, dans leur caractère, les traits caractéristiques de Jésus-Christ, de  sorte qu'ils puissent s'aimer les uns les autres, et T'aimer tellement qu'ils rentreront chez eux, et agiront comme des chrétiens, vivront comme des chrétiens, auront communion avec tous les chrétiens, et seront Tes enfants, et seront ainsi dans le quartier, comme cette mère biche qui avait manifesté l'amour maternel, au point qu'un incroyant est venu à Christ, puissent-ils manifester le sel du Royaume de Dieu par l'amour chrétien, au point qu'ils gagneront des voisins et ceux qui sont tout  autour d'eux à Christ de Dieu. Accorde-le, Père. Tu connais le cœur de l'homme. S'il Te plait, Saint-Esprit, entre dans cet auditoire, et touche chaque cœur maintenant même.

44.       Pendant que nous avons nos têtes inclinées, nos yeux fermés, ceci peut être la dernière fois où Dieu touchera donc votre cœur. " Oh, direz-vous, je suis membre de l'église ça fait des années, Frère Branham. " Ce n'est pas ce dont je parle. " Oh, j'ai dansé en Esprit, Frère Branham. " Ce n'est toujours pas ce dont je parle. " " Frère Branham, j'ai parlé en langues ; j'ai eu l'interprétation. J'ai même prié pour les malades, et ils ont été guéris. " Ce n'est toujours pas ce dont je parle, ami. Je parle de l'amour de  Dieu, quelque chose qui est dans votre  cœur, qui vous amène simplement à mettre Christ en premier lieu en toute chose.

            Si vous n'avez pas cela, voulez-vous faire quelque chose ce  soir ? Voudriez-vous lever la main, pas vers moi, mais vers Dieu pour dire : " Ô Dieu, donne-moi l'amour chrétien pour les frères, pour l'église, comme cette mère biche avait l'amour maternel pour son petit. "

            Voudriez-vous lever la main vers Lui ? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse. C'est bien. C'est trop pour être compté à la fois, des centaines ou plus de mains des gens se sont levées ici. C'est bien, que  Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, là, assurément. Yen a-t-il un autre ?  Que  Dieu vous bénisse, vous, madame,  vous, vous.

45.       [Espace  vide sur la bande - N.D.E.] Si madame, s'il y avait une chose  que je pouvais faire, au cas où vous auriez besoin d'argent, ou de guérison, ou de n'importe quoi, si je - il y avait une seule chose que je pouvais faire pour vous aider, et que je ne le faisais pas, je ne serais pas - je serais un hypocrite, ou je serais une personne indigne. Mais je n'ai rien, j'ai un peu d'argent ; je pense, environ quarante dollars. Je serais content de partager cela avec vous. Mais quant à votre guérison, si vous en avez besoin, Christ était déjà mort pour cela. Si - si vous avez besoin de salut, si vous avez besoin d'un don spirituel, ou de quoi que ce soit, Christ était mort pour cela. Tout ce qui était dans l'expiation appartient au croyant.

            Mais je dis donc maintenant, que vous êtes une croyante, en effet, votre esprit semble être accueillant. Voyez ? Je - je sais que vous êtes chrétienne. Je ne veux pas dire une auto-stoppeuse ; vous êtes une chrétienne née de nouveau. C'est vrai. Vous êtes une chrétienne. Et si Dieu veut me révéler ce pour quoi vous êtes ici, madame, allez-vous accepter cela comme étant Christ ? Vous savez que cela devra venir par le surnaturel. Madame, il y a quelque chose qui se tient là. Je vois cela remonter à un passé lointain. C'est  quelque chose  au niveau de la gorge. Et ça se développe et se transforme en quelque chose de grave. Vous avez peur du cancer. C'est vrai. Eh bien, si c'est vrai, levez la main.

            Bon, il n'y a rien qui se fait voir sur elle. Mais si je disais… Eh bien, je ne vois pas quelqu'un d'infirme, mais si je disais qu'un certain homme… Tenez, je vois un petit garçon ici. Si je dis : " Ce jeune garçon est infirme. "

            Vous direz : " Assurément. "

            Mais cette femme-ci a l'air d'être en bonne santé, qu'en est-il d'elle ? Voilà le mystère. Voilà le miracle ; voilà le miracle. Bon, regardez, plus je parle à cette dame…

46.       C'est un don que Dieu a promis : " Les apôtres, les prophètes, les docteurs, les évangélistes et les pasteurs. Est-ce vrai ? Un esprit, un voyant… Bon, si je parlais à cette dame… Combien aimeraient perdre juste un peu de temps pour que l'on parle à cette dame ? Faites voir la main. Très bien. Très bien, sœur, bon, que vous a-t-Il dit ? Est-ce bien votre maladie ? Bon, voyez, le seul moyen pour moi de savoir ce qui a été dit ; il faudra… Il me faudra suivre cela sur bande. Voyez ?

            Eh bien, veuillez être vraiment respectueux et croyez de tout votre cœur, peut-être qu'Il fera quelque chose d'autre, nous verrons quelque chose, peut-être une cause, ou quoi que ce soit, quelque chose à ce sujet. Je ne sais pas.

47.       Bon, il y a quelque chose d'étrange, cette dame est une espèce de travailleuse, ou - ou quelque chose comme ça dans une chorale. Non, elle porte une espèce de robe de femmes, et c'est une, oh, elle est de Four Square Church, vous en êtes membre. Vous êtes une enseignante à Four Square Church. C'est tout à fait vrai. Et vous êtes en train de perdre votre voix, c'est pourquoi vous ne pouvez plus enseigner. Et vous venez de Chicago. Et vous… Je  vous vois serrer la main à quelqu'un, un homme âgé qui est un peu chauve… C'est frère Bosworth. Vous connaissez frère Bosworth, vous avez des liens avec lui. Et je vois une dame que je connais, c'est une dame gentille… eh bien, voyons si je trouve… C'est madame Domico. Vous avez des liens avec madame Domico ; c'est la vérité. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C'est… Croyez-vous maintenant ? Allez et recevez votre guérison au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Amen.

            Ayez  foi. Si tu peux… Combien croient ? Croyez simplement. Si ce n'est pas là Christ ressuscité, le même hier, aujourd'hui et éternellement…

48.       Pendant qu'on fait venir, qu'en est-il de certains parmi vous là, croyez-vous ? Vous venez de recevoir Christ il y a quelques minutes, vous madame assise là, au bout du siège. Je vous ai vu lever la main pour accepter Christ. Vous avez votre main levée maintenant. Croyez-vous que je suis serviteur de  Dieu ? Avez-vous une carte de prière ? Non ? Très bien, vous n'en avez pas besoin. Croyez-vous que  Dieu peut me révéler ici, ce qu'est votre problème ? Croyez-vous  que  Dieu peut révéler cela ? Alors, le cancer ne vous tuera pas ; vous pouvez être guérie si vous croyez. Amen. Très bien, que Dieu vous bénisse donc. Poursuivez votre chemin en  vous réjouissant.

            Bonsoir, monsieur. Nous  sommes inconnus l'un à l'autre. Eh bien, soyez juste… Veuillez rester assis juste un instant. Voyez ?  Quand vous bougez, chacun est un esprit ; et quand vous bougez, cela interrompt le contact que j'ai avec le monde des esprits, c'est-à-dire, les Anges de  Dieu et le Saint-Esprit, dans l'assistance.

            Vous rappelez-vous que  Jésus a fait sortir tout le monde de la chambre quand Il a ressuscité la fille de Jaïrus ? Combien s'en souviennent ? Il a fait  sortir une personne de la ville… Voyez, soyez vraiment respectueux.  Voyez ? Combien ont déjà lu mon livre ? Il a dit : " Si tu es sincère et que tu amènes les gens à te croire ", et quand je dis quelque chose, croyez-le, c'est tout, croyez-le. Et si Dieu ne confirme  pas  que c'est la vérité, alors je  suis un menteur. S'Il confirme donc cela, c'est la vérité, ce n'était pas moi, c'était Lui.

49.       Je ne vous connais pas, monsieur, mais Dieu vous connaît. Il sait tout à votre sujet. Mais si… Voici… L'autre, c'était une femme, celui-ci est un homme. Bon, si Dieu me révèle ce qu'est votre problème, allez-vous croire ? Vous êtes très gravement malade et vous êtes couvert par un cancer. C'est dans le rectum. C'est vrai. Vous n'êtes pas de cette ville-ci ; vous venez de loin, n'est-ce pas ? Vous êtes d'une ville située sur le flanc d'une colline. Elle a une grande fontaine sur la route. Je vois que vous avez eu… C'est Hot Springs, dans l'Arkansas, c'est de là que vous venez ; c'est vrai. C'est vrai.  On vous appelle Mack, n'est-ce pas ? C'est vrai. Permettez-moi de vous dire quelque chose : Vous - vous avez un bon esprit. Je vais vous  dire autre chose. Votre femme est ici avec vous. Elle aussi veut qu'on prie pour elle, n'est-ce pas ? Si je vous dis ce qui ne va pas chez votre femme, croirez-vous que je suis Son prophète ? Elle souffre de côlon, le côlon et les intestins. C'est vrai, n'est-ce pas ? Très bien, rentrez tous à Hot Springs en vous réjouissant. Ce que les eaux de Hot Springs ne peuvent pas faire, le salut en Christ le fait, au Nom de Jésus. Amen. Ayez simplement foi, croyez simplement.

50.       Monsieur,  vous là-bas, en train de prier avec la tête inclinée. Croyez-vous qu'Il vous a exaucé ? Croyez-vous ? Leroy, c'est  à vous que je m'adresse, Leroy Carl.  Vous venez de Midland, en Pennsylvanie, n'est-ce pas ? Je ne vous ai jamais vu de ma vie, je ne vous ai jamais connu. Mais vous souffrez de l'hernie, et vous priez que Christ vous guérisse. Si c'est vrai, levez la main. Très bien, rentrez chez vous et recevez ce que vous avez demandé. Vous L'avez touché.  Amen. N'ayez pas peur de ce qu'Il connaît les noms ; Il sait qui vous êtes ; certainement.

            Cet homme-là peut se tenir debout s'il le veut. Je ne l'ai jamais vu de ma vie, autant que je sache, est-ce vrai ? Mais vous étiez assis là, en train de prier que Dieu fasse cela. Bon, Il a exaucé votre prière. Maintenant, soyez simplement… Croyez, croyez de  tout votre cœur, vous pouvez obtenir ce que vous  demandez. Que Dieu vous bénisse.

51.       Croyez-vous, madame ? De  tout votre cœur ? Si je pouvais vous guérir, je le ferais. Je ne le peux pas, Christ le peut. Mais Daniel a  dit, dans l'Ancien Testament, au monarque, que  Dieu connaissait les secrets du cœur des gens. Quand Dieu était manifesté dans la chair, en Jésus-Christ, Il connaissait les secrets du cœur et Il connaissait leurs pensées. Est-ce vrai ? S'Il est le même hier, du temps de Daniel, qu'Il l'était du temps de Jésus, Il est le même aujourd'hui dans Son Eglise, sinon Sa Bible est fausse. Sa Bible n'est donc pas fausse, Il se manifeste donc comme étant le même.

            Puissé-je prendre juste cette dame, alors vous tirerez tous vos conclusions, peu importe ce que vous pensez. A propos, vous n'êtes pas ici pour vous-même ; en effet, je vois un homme. Et cet homme est dans un état terrible. Et ce n'est pas - c'est - c'est votre pasteur. Et vous n'êtes pas - vous êtes - il est de Columbus, dans l'Ohio. Il est originaire de l'Illinois. Et il a eu une crise cardiaque ; il est paralysé. Et son nom est Ginter, Ganter. C'est vrai ; vous croyez que je suis le prophète de Dieu. Alors, ce mouchoir que vous tenez en main, envoyez-le-lui. Au Nom du Seigneur Jésus. Que Dieu vous bénisse.

52.       Croyez-vous de  tout votre cœur ? Qu'en est-il de  vous ici ? Votre rangée.  Quelqu'un croit. On commence à avoir la foi.  Voyez, ceci peut bien continuer sans cesse. Eh bien, qu'est-ce que ça fait ? Cela ne fait que confirmer Sa résu… Je défie votre foi de croire. Quelle chose ! La Bible dit qu'Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités. Est-ce vrai ? Il est maintenant le Souverain Sacrificateur. Il a toujours été le Souverain Sacrificateur. Il est maintenant le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de nos infirmités.

            Eh bien, une femme toucha Son vêtement, Il se retourna, identifia qui elle était et Il lui révéla sa maladie. Et sa foi l'avait guérie. Et s'Il est toujours le Souverain Sacrificateur  qui peut être touché par les sentiments des infirmités, Il est le Cep ; nous sommes des sarments. Ce sont les sarments qui portent le fruit. Vous Le touchez et le sarment réagit ; Est-ce vrai ? Croyez-vous cela ?

53.       Que pensez-vous, vous la dame assise là ? Croyez-vous de tout votre cœur ? Croyez-vous ? Si vous croyez, vous arrêterez donc de tousser. Amen. Qu'êtes-vous, madame, vous qui avez levé la main à côté d'elle ? Croyez-vous de  tout votre cœur ? Votre mal de gorge va aussi se terminer donc. Amen.

Qu'en est-il de vous, madame, assise à côté d'elle ? Croyez-vous de  tout votre cœur ? Croyez-vous ? Vous souffrez de jambes, de dos, et de gastrite. Est-ce vrai ? Vous pourrez donc avoir cela.

            Qu'en est-il de  vous assise à côté d'elle ? Croyez-vous ? Vous soufrez de l'arthrite. Ou vous en aviez souffert. De là, à Chicago… C'est vrai. Croyez-vous ? Pourquoi ne pouvez-vous pas croire ? Attendez, nous avons un autre patient ici devant nous, on a amené cette dame ici. Je ne vous connais pas, madame ; Dieu vous connaît effectivement. Vous étiez très heureuse quand on vous a appelé à cette estrade-ci, car ceci est votre dernière soirée ici. Il vous faut rentrer chez vous tout  de  suite. C'est vrai. Cela veut dire que vous n'êtes pas d'ici ; vous venez d'une ville appelée Canton, dans l'Ohio. C'est vrai. Vous aimeriez que je prie pour vous, car vous êtes nerveuse. La raison pour laquelle vous rentrez chez vous, c'est que vous avez deux enfants qui  sont sur le point de subir une opération chirurgicale très bientôt. C'est vrai, n'est-ce pas ? Rentrez chez vous et trouvez  cela  tel que vous l'avez cru. Au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

54.       Je défie… Ne vous déplacez pas. Je défie votre foi de croire cela. Ne croyez-vous pas cela ? Croyez-vous cela ? Qu'en est-il là, dans la ligne de prière, croyez-vous cela  de  tout votre cœur ? Si vous croyez, vous pouvez tous être guéris. De quoi ceci est-il le signe ? Ceci est le signe que vous êtes guéri, ce n'est pas une histoire fictive. C'est la vérité de Jésus ressuscité, le même hier, aujourd'hui et éternellement. En voilà une idée. Assurément : " Alléluia " signifie " Gloire à notre Dieu. " Il est parmi nous, Il mérite toutes les louanges. Vous ne pourrez pas trop Le louer.

Croyez-vous qu'Il vous a guérie, vous là débout, madame ? Poursuivez  donc votre chemin en vous réjouissant, disant : " Gloire au Seigneur. "  Amen.

            Qu'en est-il de vous autres ? Croyez-vous de tout votre cœur ? Voici l'heure de votre guérison. Je vous  demande de croire  cela,  vous  tous.  D'abord la Bible le dit. L'Esprit le témoigne. Christ le confirme. Je  vous  dis la vérité. Vous êtes déjà guéris, et vous l'avez été depuis  que  Christ est mort pour vous. Il  vous faut avoir assez de foi pour vous élever et recevoir cela. Le croyez-vous ? Si c'est le cas, levez-vous et réclamez cela au Nom de  Jésus-Christ. Levons-nous et rendons-Lui gloire.

            Père céleste, je vais maintenant défier l'esprit de doute et je lui ordonne de quitter cette salle et de partir d'ici. Au Nom de Jésus-Christ.

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