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QUAND L'AMOUR S'ELANCE
1. … d'être encore ici ce matin, et
de contempler tous ces visages
qui aiment les bénédictions du Seigneur ; en effet, je ne savais guère
que je
devais monter ici pour témoigner. Mais je prends toujours plaisir à
parler au
peuple de Dieu, à n'importe quel moment, parce que je sens que c'est…
Du temps
de la Bible, il a été dit : " Je suis l'un d'entre eux. " Et d'être
associé ici avec un groupe de gens si aimables…
Au cours de
la semaine,
j'ai certainement beaucoup apprécié tous ces merveilleux témoignages
des frères
qui nous ont donné ces grands témoignages de leur guérison et de leur…
ces
hommes d'affaires qui nous ont parlé de leur… comment leurs affaires
ont
prospéré. Et aussi frère Gardner hier soir, j'ai apprécié son
témoignage et son
entretien. Et il s'est passé tant de choses dont je suis venu me
remplir.
2. Comme je l'ai dit : " Une fois
William Booth Clibborn a dit
que là, à Londres, en Angleterre, les gens - il se promenait une nuit
avec des
policiers, comme il avait manqué son bus, il ne pouvait plus rentrer
chez lui.
C'était un tramway; l'heure était trop avancée, en plus il pleuvait. "
Il
a dit qu'il a trouvé un homme qui s'était saoulé au possible, et qui
était
étendu dans la rue. Les policiers l'ont donc pris et l'ont jeté dans le
fourgon
cellulaire, ils l'ont emmené et l'ont jeté en prison. M. Clibborn a
ajouté :
" Eh bien, là à la… ?… de l'Armée du Salut, a-t-il dit, eh bien, nous
l'aurions pris, nous aurions pris soin de lui, nous lui aurions donné
un bain
chaud, et nous lui aurions donné du café et tout. " Et il a demandé :
" Et vous l'avez laissé étendu là sur le plancher ? "
Ils lui ont
répondu :
" Certainement, cela ne lui fera pas de mal. "
Il a demandé
: " Eh
bien, que voulez-vous dire par: 'Cela ne lui fera pas de mal ?' "
Ils lui ont
répondu :
" Mais il est trop ivre. " Il a dit : " Il est… Il est tellement
plein de whisky que chacun de ses pores
en est rempli ; le - le froid et les autres choses ne peuvent
plus
entrer. "
3. Je pense que c'est ainsi qu'il
devrait en être de nos réunions :
être tellement rempli du Saint-Esprit que le monde et le diable
n'auront même
pas une possibilité [d'entrer]. C'est vrai. Cette chose ne fait que
continuer à
se détacher, peut-être faudra-t-il que je la tienne dans ma main.
Parmi les
témoignages, il
y a l'une de ces choses remarquables qui m'a beaucoup impressionné, et
elle a
été vraiment glorieuse. L'une d'elles, c'était le témoignage du frère…
?… le frère Crowell, sur son… la manière
dont le
Seigneur a traité avec le frère Crowell. Combien ont entendu son
témoignage ?
Dr… ?… Et j'en ai parlé un peu plus tard.
4. Et maintenant, vous voyez, frère
Crowell, étant un chrétien très
aimable, a fait beaucoup d'efforts, et son brave ami, qui est aussi
notre ami,
le frère Oral Roberts avait prié pour lui,
mais c'est comme s'il n'a vu aucun changement. Alors, il s'est
dit :
" Oh ! si frère Branham prie pour moi, je serai guéri. " Eh bien,
j'ai donc prié pour lui, et il n'y a eu aucun changement. Je me suis
tenu à ses
côtés pendant presque quarante-cinq minutes pour voir si le Seigneur
allait
parler dans une vision pour lui dire quelque chose. Mais rien n'est
arrivé. Et
puis, finalement à l'hôpital, quand les médecins l'ont opéré et qu'ils
ne lui
ont donné aucun espoir, ni l'espoir de le voir survivre, alors quand il
était à
l'article de la mort, c'est alors que la grâce souveraine est
intervenue. Et la
gloire du Seigneur est descendue sur lui dans la pièce, et il était
simplement,
a-t-il dit, il baignait dans la beauté de Dieu.
Et quand
l'amour
s'élance, c'est alors que la grâce souveraine intervient. C'est ce qui
se fait
toujours.
5. Vous savez, c'est étrange de voir
que nous, les humains, nous
aimons faire les choses par nous-mêmes. Mais nous sommes des enfants de
Dieu
et, bien des fois, nous devons simplement prendre un siège et nous
asseoir
jusqu'à ce que Dieu vienne faire la chose à Sa façon.
Et observez
un petit
enfant ; j'étais juste assis là derrière il y a quelques instants, et
je
parlais à un très bon médecin de Chicago, avec qui j'ai eu le privilège
de
déjeuner ce matin. Et nous nous entretenions, et peut-être… Il sait
cela,
je suis sûr qu'il le sait.
Bien des
fois vous avez
un petit enfant, et il pique une petite crise de colère, comme nous
l'appelons
chez nous. Oh, il gigote, se met à hurler et que sais-je encore. Il va
tout
déchirer, et retenir son souffle. Et généralement une mère viendra le
secouer,
le projeter en l'air et chercher à ce qu'il reprenne son souffle. Je ne
pense
pas qu'il y ait un seul cas dans l'histoire, où un enfant en serait
mort. Il
faut simplement qu'il arrive au bout du rouleau, et puis la nature
prend soin
du reste.
Parfois,
c'est ce qu'il
en est de nous chrétiens; il nous faut nous trouver au bout du rouleau
et
laisser la grâce de Dieu s'occuper du reste. Nous devons nous
débarrasser de
toute notre théologie, pour que Dieu puisse réellement se mettre au
travail.
Croyez-vous cela ? Et Dieu agit par des voies mystérieuses pour
accomplir Ses
merveilles.
6. Eh bien, voici ce que j'ai
remarqué : nous tous, en tant que des
fils et des filles de Dieu… J'ai souvent pensé à la Pentecôte. Il est
dit que
là, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Eh bien, là où il y a
l'unité,
il y a la puissance. Et alors si seulement nous savions que chacun de
nous est
un petit créateur ! Eh bien, je suis sûr que vous comprenez cela.
Généralement,
le petit succès que le Seigneur m'a donné, comme je dois en témoigner
ce matin,
ce succès, c'est dû à une seule chose : les patients pour qui je prie
dans la
ligne de prière, il me faut compatir à leur souffrance. Et c'est la
raison pour
laquelle je ne peux pas tenir une ligne de prière où on les fait passer
juste
comme un troupeau de moutons qui passent dans la cour. Vous devez
sentir le -
le besoin de cette personne qui se tient devant vous. Sinon, vous ne
saurez pas
ce que c'est.
7. C'est comme l'a dit - l'a dit une
fois Paul Rader ; il allait au
travail un certain matin, ainsi il… Lui et sa femme avaient eu une
petite… eh
bien, une prise de bec.
Et il a dit
: " En
sortant, il a dit au revoir à sa femme en l'embrassant,(mais) elle
était en
train de pleurer. Il a dit qu'il allait toujours jusqu'au bout du
portail, se
retournait et disait : " Au revoir. "
Et elle
répondait :
" Au revoir. " Ainsi, ce matin-là quand…
C'était de
la routine, au
moment de se séparer, il a dit : " Au revoir, et elle a répondu : 'Au
revoir.' "
Il est donc
sorti dans la
rue et s'est mis à penser : " Et si quelque chose m'arrivait
aujourd'hui,
ou si quelque chose lui arrivait? "
Il a dit : "
Je
savais que nous pourrions ne plus jamais nous revoir sur cette terre.
"
Il a
commencé à y penser
et il a dit que Dieu a commencé à traiter avec lui. Il est rentré à la
maison
en courant en toute hâte, il a brusquement ouvert la porte ; et elle
était
debout derrière la porte, pleurant toujours.
Il a dit qu'il ne lui a adressé
aucune parole, mais qu'il l'a tirée par-là et l'a encore embrassée,
qu'il s'est
retourné directement et est ressorti.
Il s'est
dirigé vers le
portail, il s'est retourné, et a dit : " Au revoir. "
Il a dit
qu'elle a
répondu : " Au revoir ", et il a fermé le portail au loquet. Et il a
dit : " La - la différence était que la dernière fois, il y avait de
l'entrain; " il l'a fait de tout cœur.
C'est ainsi
que ça doit
se faire, il faut qu'il y ait de l'entrain.
Il doit y avoir quelque chose de vous qui - qui s'élance pour
comprendre
la personne à qui vous parlez.
8. Il y a quelques semaines à Mexico,
nous étions en train - nous
prêchions là-bas, et un vieil homme aveugle est venu à l'estrade. Je
l'ai
regardé; ses pauvres pieds étaient ridés, et ils étaient - il n'avait
probablement jamais porté une paire de chaussures. Oh ! le pauvre homme
voulait
s'agenouiller et prendre son rosaire, ou son chapelet, je ne sais
comment on
appelle cela, je l'ai donc relevé, et j'ai dit par l'interprète : "
Vous
n'avez pas besoin de faire cela. "
Mais quand
il m'a entouré
de ses bras, aveugle... Et je me suis dit, vous savez : " Si mon père
était resté en vie, il aurait à peu près son âge. Et voici que moi, je
porte
une paire de chaussures. " J'ai baissé les yeux et elles - elles ne lui
conviendraient pas, sinon je lui aurais donné mes chaussures. Mais
témoigner de
la sympathie à ce pauvre vieil homme, cela remonte son moral. Et de
savoir
alors en plus de tout cela qu'il n'avait peut-être jamais pris un bon
repas,
qu'il n'avait presque pas d'habits à porter et qu'il avait peut-être
mené une
vie où il avait eu beaucoup de fardeaux que seul un - un homme
de...?... comme
lui connaissait; ensuite être enfermé dans l'obscurité où il ne pouvait
pas
voir... Quelque chose a commencé à saigner au-dedans de moi : " Ô Dieu,
ce
pauvre mortel, est un homme comme moi ; il a des sentiments, il aime,
il mange,
il boit, il vit; c'est un homme, et le voici dans cet état. " Pendant
que
je priais pour lui, je l'ai entouré de mes bras, il a posé ses mains de
vieillard sur mon épaule et m'a tapoté. J'ai dit : " Père Céleste, si
en
voyant l'état de cet homme, j'éprouve de tels sentiments, qu'en est-il
de Toi?
" Quelques temps après, je l'ai entendu crier et il continuait; il
avait
recouvré la vue.
9. Eh bien, qu'est-ce ? C'est
l'amour. L'amour, mes frères… Je me
rends compte qu'en me tenant ici, ce matin, je suis en train de parler
à des
érudits alors que je n'ai qu'une instruction élémentaire. Mais cela ne
fait -
ne change rien, le niveau de théologie, la manière dont vous pouvez
tourner les
Ecritures pour les adapter à notre sujet, rien ne prendra la place de
l'amour :
" Là où il y a des langues, elles cesseront ; là où il y a la
prophétie,
elle - elle disparaîtra, et là où il y a la connaissance, il en sera de
même,
mais l'amour subsistera à jamais. "
Et si nous
ce matin, en
tant que chrétiens, étant confrontés à la grande crise qu'il y a sur la
terre
aujourd'hui… Si dans des réunions comme celles-ci, nous nous
concentrions dans
un seul but, si nous nous décidions dans nos cœurs d'aimer l'héritage
du
Seigneur Jésus, et si nous pouvions prendre cela à cœur…
L'autre
soir, pendant que
je prêchais au tabernacle, l'église qui est derrière ce bâtiment,
parlant de
l'amour et de la manière dont nous devrions avoir de la compassion pour
les
gens, nous devons avoir de la compassion pour eux et les aimer...
L'amour est
la plus grande arme que Dieu ait jamais mise dans les mains de l'homme.
Et à
travers cela... Vous ne pouvez pas duper les gens. Vous ne pouvez pas...
10. Vous savez que j'étais un garde-chasse, un
défenseur de l'environnement... Ma mère est à moitié Indienne, et je -
j'aime
le plein air. Et juste une petite extrapolation maintenant en rapport
avec la vie,
pour vous faire comprendre ce que je veux dire quand je parle de ceci.
Tant que
l'Église chrétienne ne ressentira pas ce fardeau pour les âmes perdues,
nous
battons l'air. Arrêtons de parler... Je crois aux dons et aux miracles
et aux
prodiges ; eh bien, certainement. Cela est en rapport avec le corps,
mais ne
mettons pas cela avant l'amour et les âmes perdues. Entrons dans… [nous
devons
avoir] un fardeau sur nos cœurs.
11. Le Saint-Esprit marquait les Juifs dans
la...?... à Jérusalem. Il est allé uniquement à ceux qui soupiraient et
pleuraient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville.
Et
maintenant, peut-être
que ce matin, nous relevons ce défi... Avec toute la gloire, toute la
puissance, tout ce que Dieu nous a donné ici dans cette réunion, ainsi
que les
grandes choses que nous avons vues, combien se sont prosternés sur leur
face
hier soir, ont pleuré jusqu'au bout et soupiré à cause des abominations
de
Minneapolis? Voyez, vous y êtes. Il a marqué uniquement ce genre de
personnes-là.
Voyez?
12. Eh bien, pour montrer comment l'amour
s'élance, c'est... Vous pourriez vous moquer de ceci. Mais cela - cela
est
aussi vrai que le fait que je me tiens ici. Une fois j'étais allé dans
un - un
champ, quand j'étais garde-chasse. Et il y avait là un - un taureau qui
avait
tué un homme de couleur à la ferme Brook, juste en bas de là où
j'habitais, un
grand taureau Guernsey. Et il avait - il avait été vendu à quelqu'un
d'autre.
Et ce dernier l'avait relâché là dans le pâturage. Et je savais que ce
taureau
était là, mais je n'y avais pas pensé. J'étais là au ruisseau où je
libérais
des poissons, et j'ai pensé à un homme qui m'avait demandé d'aller
prier pour
lui.
J'étais donc
en train
d'escalader la colline pour aller prier pour cet homme ; j'étais
presque… juste
à trois ou quatre cents mètres de la clôture dans un petit tas de
buissons, et
ce taureau Guernsey était couché par-là. Et quand je suis arrivé près
de lui,
il s'est relevé, et c'était un tueur. J'ai regardé en arrière à la
clôture; elle
était trop loin pour que j'y coure; il était tout près de moi. Il n'y
avait
aucun arbre [près de moi] où je pouvais monter. Eh bien, je me suis dit
:
" C'en est fini de moi ! Je ne saurais aller plus loin. Car si j'essaie
de
courir, il m'attrapera, que puis-je donc faire? "
13. Eh bien, c'est au moment où nous sommes dans
de telles impasses que la grâce souveraine intervient. Alors dans -
dans ma
vie, il s'est passé quelque chose que je souhaite que ça puisse… si
jamais cela
revient, que ça ne quitte jamais. Et je souhaite seulement qu'il y ait
un moyen
par lequel j'aurais ce matin le pouvoir de projeter cela à ce groupe
d'hommes
et de femmes ici présents, et que cela ne vous quitte jamais. C'est
comme
lorsque ce fou furieux dans - dans l'Oregon s'est précipité à l'estrade
pour me
tuer ; beaucoup d'entre vous ont lu le livre à ce sujet. Quelque chose
s'est
passé là.
Vous vous
êtes souvent
demandés, je pense, comment ces choses se sont passées. Il y a une
chose, au
lieu de haïr cet homme, même s'il était là pour m'ôter la vie, une loi
divine
est intervenue pour lui. Et il m'a traité d'hypocrite et de serpent
dans
l'herbe ; et des milliers de gens étaient assis là; il m'a craché au
visage, a
tiré son poing en arrière et a dit : " Je vais briser tous les os de
ton
corps. "
Il y a
probablement des
gens qui sont assis ici qui étaient là. Mais au lieu de haïr cet homme,
quelque
chose - la grâce est intervenue, au moment où j'en avais besoin. La
grâce est
intervenue et a projeté un amour divin dans mon cœur que je pouvais
projeter
vers lui, et je me suis dit : " Voilà qu'il se tient là comme tout
autre
homme - comme moi. " Je me suis dit : " Il - il aime manger et boire
et il a une famille qu'il aime; mais le diable l'a lié. " L'amour de
Dieu
s'est donc emparé de moi, et l'homme s'est humilié et est tombé à mes
pieds. La
grâce est entrée en scène quand l'amour a été projeté.
14. Et dans le cas de ce taureau qui cherchait à
me tuer, il s'est levé, m'a regardé, et a renâclé trois ou quatre fois,
et a
planté ses cornes dans le sol. J'ai regardé tout autour, il n'y avait
rien. Et
en tant qu'agent, j'étais supposé porter une arme à feu, et je me suis
demandé
pourquoi je n'en avais pas; j'aurais tué le taureau, et je serais donc
parti
payer pour cela. Mais je n'avais aucun fusil. Dieu a bien veillé à ce
que je
n'en aie pas.
Il voulait
donc montrer
Sa grâce divine en un moment de crise. Et quelque chose m'a frappé ;
quelque
chose de loin meilleur qu'un fusil ou n'importe quelle arme de ce
monde.
C'était la grâce divine qui a saisi mon cœur, et qui a fait que je
pense à cet
animal, qui voulait vivre tout comme je voulais vivre. Et au lieu de le
haïr,
comme il avait l'intention de m'ôter la vie, je l'ai aimé. Cela semble
enfantin, mais c'est la vérité.
15. Et comme il fonçait sur moi, j'ai dit : "
Créature de Dieu, je suis un serviteur de Dieu; je vais pour un motif
valable,
rendre une visite à un homme qui se meurt. Et notre Créateur m'a
envoyé, et je
suis désolé de déranger ton repos, mais au Nom de Celui qui nous a
créés tous
deux, va te coucher sous l'arbre. "
Et quand il
est arrivé
tout près de moi, à dix pieds [trois mètres - N.D.T.], je n'avais plus
peur de
cet animal, pas plus que je n'aurais eu peur de mes frères qui sont ici
ce
matin ; l'amour divin est intervenu, l'amour parfait a enlevé toute
peur. Et il
s'est arrêté. Il semblait être très épuisé; il a regardé dans les deux
directions, il s'est retourné, et il est rentré se coucher sous
l'arbre. Je
suis passé presque à un mètre de lui, et j'ai traversé le champ en
toute
sécurité.
16. Quand l'amour est projeté, la divine et
souveraine grâce de Dieu entre en scène. C'est ce qui est arrivé à
notre frère.
Quand il a eu confiance en moi et en frère Roberts, ou plutôt en frère
Roberts
et en moi, ou en tout autre homme, Dieu a dû lui montrer qu'Il est
Dieu. Et
lorsque Son amour intervient, Dieu entre en scène au moment de la
grande crise,
là où même les médecins n'ont pu rien faire pour lui, là où je n'ai pas
pu
l'aider, là où les puissantes visions n'ont pas pu marcher, là où mon
propre -
mon don n'a pas pu marcher. Le don de guérison de frère Roberts ne
pouvait pas
marcher, mon don de visions ne pouvait pas marcher; les médecins n'ont
pas pu
agir, alors la grâce souveraine est intervenue et a apporté une
bénédiction.
17. Un jour, pendant que je tondais ma cour, je
tondais la cour de devant, et j'avais coupé - j'avais coupé la pelouse
sur une
bonne partie, et je devais très vite retourner derrière, pour - pour
changer de
vêtements afin d'aller prier pour les gens. Et notre pelouse de devant
repoussait avant que j'arrive à la cour de derrière. Et un après-midi,
il
faisait chaud, et j'ai ôté ma chemise pour essayer de tondre encore une
bonne
partie comme il n'y avait personne à la maison. Là, loin au coin de la
clôture,
j'avais oublié qu'il y avait un nid de guêpes. Et j'ai fait passer
cette
tondeuse électrique dans la clôture et j'ai secoué ces guêpes, alors
que je
n'avais pas de chemise sur moi, et vous savez ce que c'est que les
guêpes. Et
elles se sont toutes jetées sur moi, juste en une seconde, elles
étaient très
furieuses. Eh bien, une seule guêpe peut vous tuer, si elle vous pique
à la
tête, au sommet de la tête, ou quelque part à la tempe, elle peut vous
tuer.
Et ainsi, à
ce moment
crucial, à ce moment-là, quand je me suis retrouvé impuissant, c'est
alors que
la grâce souveraine est entrée en scène ; et il s'est passé quelque
chose. Cela
peut paraître enfantin, [mais] j'ai aimé ces petites créatures. Et
elles... Je
me suis dit : " Elles étaient dans leur nid ; Dieu dans Sa sagesse les
a
mises ici dans un but, et elles étaient dans leur nid, mais je les ai
dérangées. " Ce ne sont pas elles qui sont venues me déranger; c'est
moi
qui les ai dérangées. Et j'ai dit : " Petites créatures de Dieu, je
suis
un serviteur de Dieu, et j'essaie de prier pour Ses enfants malades, et
je dois
tondre ma pelouse, et je vous ai dérangées. Et je suis désolé d'avoir
fait
cela, et je vous aime. " Si vous êtes sérieux, cela marchera. Si vous
ne
pouvez pas tromper une abeille, à combien plus forte raison un homme.
Vous
devez posséder ce que vous prêchez; vous devez le savoir.
18. J'ai dit : " Petites créatures de Dieu,
retournez dans votre nid, et je veillerai à ne plus vous déranger. "
J'étais couvert de guêpes. Et comme je dois rencontrer Dieu au jour du
jugement
ainsi que vous, les gens, cet essaim de guêpes s'est encore mis à
tourner deux
ou trois fois, et elles ont filé en ligne droite et chacune d'elles est
directement retournée au nid au Nom de Jésus-Christ, à cause de cet
amour qui domine
tout.
Cher Agneau
mourant, Ton Sang précieux
Ne perdra
jamais sa puissance,
Jusqu'à ce
que toute l'Église rachetée de Dieu
Soit sauvée
pour ne plus pécher.
Depuis que
par la foi j'ai vu ce courant
Que Tes
blessures saignantes ravitaillent,
L'amour
rédempteur est mon thème
Et le sera
jusqu'à ma mort.
19. Comme Il
travaille de façon merveilleuse ! Comme Il peut faire ces choses ! Il y
a
quelque temps, l'année dernière, vous les Hommes d'affaires chrétiens,
vous
avez publié cet article. Je m'en souviens encore; je ferais tout aussi
mieux
d'en parler. M. Mercier et M. Goad étaient assis là ce matin-là, ils
étaient
sur le …?... Cela se manifeste dans la nature. Dieu se manifeste dans
la
nature. L'amour domine tout. Et quand l'amour s'élance, la grâce
intervient en
réponse à cet amour. Alors, c'est le véritable amour qui domine [tout].
Et un matin,
pendant que
je me tenais sur mon porche vers dix heures, un vieil opossum est venu,
ayant
suivi l'allée. Beaucoup d'entre vous ont entendu ce récit. Il est venu
là, et
il est entré là, et sa - sa patte antérieure, ou sa patte postérieure
était
tout broyée par les chiens ou par d'autres animaux, et il était tout
couvert de
mouches à viande et d'asticots, là où il était gonflé depuis plusieurs
jours.
Je pensais qu'il avait la rage. J'ai dit aux garçons... Une jeune fille
de
couleur (nous avons lu cela dans le journal) a pris son bébé, l'a
enveloppé et
l'a noyé dans la rivière.
20. Et alors quand nous sommes sortis pour voir
cette vieille mère opossum, elle avait neuf tout petits opossums nus
d'environ
un demi-pouce [1,27 cm -N.D.T.] deux pouces [5,08 cm - N.D.T.] de long.
Eh
bien, les opossums ne se promènent pas le jour, ils rôdent la nuit.
Quand je
l'ai donc vue là à l'intérieur, je pensais qu'elle avait la rage. Et
nous avons
posé un râteau sur elle, et nous avons vu qu'elle mordait
continuellement ce
râteau. Et j'ai dit : " Ecoutez, il y a vraiment plus d'amour maternel
chez cet animal, l'opossum, qu'il y en a chez cette fille de couleur
qui a noyé
son bébé. " C'est vrai.
Et alors
j'ai regardé
cette pauvre jambe, au lieu qu'elle se couche là et qu'elle joue à
l'opossum,
elle s'est dirigée vers la maison, épuisée et elle s'est écroulée. J'ai
dit :
" Vous voyez, elle n'a plus que quelques minutes pour vivre. Mais il y
a
un tel amour maternel chez elle qu'elle consacrera ces - qu'elle
consacrera ces
moments qui lui restent à cet amour maternel qui la contraint à les
offrir à
ces petits. Il y a plus d'amour chez l'animal pour son petit qu'il y en
avait chez
cette mauvaise femme. "
21. Toute la journée, elle s'est noblement couchée
au soleil, et ses petits opossums tétaient. Ce soir-là, M. Woods est
venu et
m'a sorti pendant quelque temps pour que je me repose ; je suis revenu
à
vingt-trois heures, elle était toujours couchée là.
J'ai dit : "
Elle
est morte. "
Mme Wood
s'est adressée à
moi disant : " Billy, pourquoi ne
la tuez-vous pas ? "
J'ai répondu
: " Je
ne peux pas le faire, Mme Wood, c'est une mère. "
Bien,
a-t-elle dit :
" Ces petits connaîtront une mort horrible. Donnez-lui un coup pour
voir
si elle vit encore. "
J'ai dit : "
Elle a
reçu des coups partout, sa tête est
rongée, ainsi que toutes ses jambes. "
Elle a dit :
" Mais
elle est - elle doit mourir. "
Et elle a
ajouté : "
Elle souffre sérieusement. " Elle a continué : " C'est simplement un
acte humain que de lui ôter la vie. "
J'ai dit : "
Mais,
Sœur Woods, c'est une mère; elle pleure pour ces petits. "
Elle a dit :
" Eh
bien, ces petits vont connaître une mort horrible. Tuez-la et prenez
les
petits... " Et c'est une vétérinaire, elle a dit : " Jetez-les par
terre, tuez-les ou quelque chose de ce genre, a-t-elle dit, et ils
mourront
rapidement. "
Elle a dit :
" Vous
êtes un chasseur, pourquoi ne prenez-vous pas votre fusil pour les
abattre?
"
J'ai dit : "
Je suis
un chasseur, mais je ne suis pas un assassin. "
22. Puis le lendemain matin, je me suis réveillé ;
Rebecca, ma fillette, qui est assise quelque part ici ce matin, est
sortie tôt
au porche. Et elle … Je l'ai regardée, et je me suis levé; je n'ai pas
pu très
bien me reposer pendant toute la nuit. Et je sais, ayant étudié la
conservation
qui dit qu'une vie animale… si cet opossum devait se déplacer, elle
aurait dû
le faire au coucher du soleil. Et tout autre chasseur, défenseur de
l'environnement, le sait. Elle aurait dû se déplacer au coucher du
soleil. Mais
elle est restée couchée toute la nuit, et ces petits opossums
cherchaient
malgré tout à téter. Becky, ma fillette de huit ans m'a posé cette
question
disant : " Papa, vas-tu la tuer? "
J'ai répondu
: "
Non, chérie. " Je lui ai demandé : " Que fais-tu si tôt? Retourne
dans la maison chez maman. "
Je suis allé
là-bas, je
lui ai donné un coup de pied à la patte, elle était toute couverte de
rosée,
elle était toujours couchée là, mais j'ai vu sa - une partie de sa
bouche
bouger; elle était vivante. Je me suis dit : " Oh, que puis-je faire?
" J'ai demandé à Becky de retourner dans la maison. Je suis entré au
bureau et je me suis assis. Etant assis là, je me suis frotté le front,
et je
me suis dit : " Eh bien, je ne sais quoi faire avec cet animal !
"
23. Et juste à ce moment-là, Quelque chose a dit :
" Eh bien, hier, tu as parlé de l'amour. Et cet opossum aime tellement
ses
petits, Je l'ai envoyé là, à ta porte, et elle est restée couchée là
depuis
vingt-quatre heures, [attendant ] qu'on prie pour elle, à son tour. "
J'ai
attendu, j'ai dit :
" Père Céleste, si un être humain a manqué d'amour envers son bébé, et
l'a
rejeté, Toi, Tu as mis l'amour dans cet animal qui ne pourrait pas...
qui n'a
pas d'âme, qui a dû être conduit par le Saint-Esprit jusque dans cette
ruelle,
partout depuis les bois, et il est entré dans le seul endroit où il y
avait un
portail ou une clôture. " J'ai dit : " Je suis désolé. "
Et je suis
allé là-bas et
j'ai dit : " Père Céleste, si c'est Toi qui as conduit cet animal muet
pour que je prie pour lui, et que j'ai été assez stupide, ou tellement
occupé
que je n'ai point reconnu que c'était Toi, alors je Te prie, ô Dieu, de
guérir
cet opossum. "
Et étant le
Dieu
Tout-Puissant, devant qui nous nous tenons, mon Juge solennel,
l'opossum s'est
retourné et m'a regardé, il s'est levé, il a pris ses petits, il les a
portés
dans sa poche, il a redressé sa queue, il est descendu cette route, il
est
sorti par le portail, et il s'est retourné comme pour dire : " Merci,
monsieur", et il est allé tout droit dans les bois avec ses petits.
24. Qu'était-ce? Quand l'amour est projeté, la
grâce divine entre en scène et confirme la chose. Et alors que cette
fille de
couleur a manqué l'amour dans son cœur, l'amour de cet opossum pour ses
petits,
la grâce divine en faveur d'un animal, l'a envoyé à la maison pour une
prière
de délivrance. Si la grâce divine agit ainsi sur un animal, que
fera-t-elle sur
un être humain qui se consacre à l'amour divin du Seigneur Jésus-Christ
et qui
a reconnu Celui-ci.
25. Il n'y a pas longtemps, je venais de Dallas, au
Texas, par avion, nous avons traversé un orage, et l'avion a atterri à
Memphis,
dans le Tennessee. Et je suis allé là, à l'Hôtel Peabody, pour y rester
toute
la nuit. Et pendant que j'étais là, on m'a dit : " Demain matin à sept
heures, l'avion partira, et une voiture
viendra vous prendre. "
J'ai dit : "
O.K.
"
Le lendemain
matin, je me
suis levé à cinq heures, j'ai rédigé quelques lettres; je me suis dit
qu'il me
fallait courir à la poste les expédier. Je descendais la rue… Ceci est
arrivé,
il y a environ huit ou dix ans, quand je vous ai rencontrés pour la
première
fois, vous les Pentecôtistes. Je
descendais la rue, en fredonnant un petit chant : " Jésus garde-moi
près
de la croix, il y a une fontaine précieuse. "
Et comme je
descendais la
rue, Quelque chose m'a dit : " Arrête-toi. " Croyez-vous dans le fait
d'être conduit par l'Esprit de Dieu? Certainement. Quelque chose m'a
dit :
" Arrête-toi. " Et je me suis arrêté. J'étais non loin de la poste,
et c'était le Saint-Esprit. Aujourd'hui, Je suis si content, qu'Il soit
toujours le [même] Saint-Esprit.
Et quand je
me suis
arrêté, je suis entré dans un petit endroit, j'ai prié, disant : " Père
Céleste, est-ce Toi qui me parles? "
Et tout
aussi clairement
que vous entendez ma voix, Quelque chose m'a dit : " Fais demi-tour et
rentre là d'où tu viens. "
26. Quelque chose de ce genre vous est-il déjà
arrivé? Suivez alors la conduite. J'ai donc fait demi-tour et je suis rentré, en dépassant l'hôtel, très
loin, très loin et je suis entré dans un autre endroit, je me suis dit
: "
Oh ! la la ! ", j'ai regardé à ma montre, et je me suis dit : " C'est
l'heure du décollage de l'avion. " Et Quelque chose a continué à me
presser. Alors que je poursuivais mon chemin, Quelque chose a continué
à me
dire : " Avance. " J'ai quitté la meilleure partie de la ville, je
suis descendu très loin vers la rivière. Je me suis dit : " Qu'est-ce
que
je fais, en venant ici? " Je ne savais pas. Bien des fois, vous n'avez
pas
besoin de savoir, aussi longtemps que
c'est la grâce divine qui conduit.
Et comme
j'ai continué à
descendre vers cette rivière, j'ai regardé à ma montre, l'heure était
déjà
passée, l'heure du décollage de l'avion était passée. Mais le
Saint-Esprit m'a
dit : " Continue à avancer. " J'ai continué à avancer jusqu'à ce que
je me suis retrouvé parmi les hommes de couleur.
27. Là dans un petit quartier des hommes de
couleur, il y avait beaucoup de petites maisons. En descendant comme
une petite
colline, je marchais tout le long là-bas, et j'ai regardé, il y avait
une dame
de couleur, du type vieille tante
Jemima, appuyée contre le portail. Et je chantais ce petit chant que
vous, les
Pentecôtistes, vous chantez : " Je
suis si heureux de dire que je suis l'un d'entre eux. " Pendant que je
marchais, je pensais à ce cantique, c'était un beau matin de printemps
et le
soleil s'était levé. En plus des odeurs sur la colline, il y avait des
chèvrefeuilles et des roses qui répandaient leur parfum en même temps.
C'est
un bel endroit où vivre ! Et j'étais
donc conduit par le Saint-Esprit.
J'ai regardé
cette
vieille femme de couleur. Quand elle m'a vu venir, elle s'est mise à
essuyer ses
yeux; elle a encore regardé, elle a essuyé ses yeux et elle s'est mise
à
sourire. Je me suis posé cette question : " Qu'est-ce qu'elle pense?
" J'ai arrêté de chanter, j'ai commencé à
m'avancer vers elle et ensuite elle a dit : " Bonjour, pasteur.
"
J'ai répondu
: "
Bonjour, tantine. "
J'ai dit : " J'aimerais vous
poser une question : comment saviez-vous
que j'étais un pasteur? "
Elle a
répondu : "
Une minute, pasteur", elle a ajouté : avez-vous déjà lu l'histoire de
la
Sunamite dans la Bible? "
J'ai dit : "
Oui,
Madame. "
28. Elle a dit :
" Je suis ce genre de femme. " Et elle a continué : "
J'ai prié le même Dieu, le Dieu d'Elie. " Et elle a poursuivi : " Je
Lui ai demandé et je Lui est promis, disant : 'S'Il me donne un enfant,
j'aimerai cet enfant, je prendrai soin de lui, et je le consacrerai à
Lui.
" Et elle a dit : " Le
Seigneur m'a donné un garçon. Elle a dit : " Je l'ai aimé, et je
continue
à l'aimer ", et elle a dit : " Je l'ai consacré au Seigneur. "
Mais elle a dit : " Pasteur, je suis désolé, il s'est égaré. " Et
elle a dit : " Ça fait deux jours qu'il est inconscient ", et elle a
dit : " Le médecin était ici et il a dit qu'il ne se réveillera plus.
" Et elle a dit : " Il est inconscient. Et j'étais assis sur son lit,
hier soir. " Sa grâce souveraine ! A cause de l'amour d'une mère...
Elle a dit :
"
J'étais assis sur mon lit, hier soir, pasteur, j'ai dit : 'Ô, Seigneur,
Tu m'as
donné cet enfant en réponse à la prière.
Je Te l'ai remis suivant ce que je T'ai promis. Maintenant, Seigneur,
il a…
commis une erreur, il a eu de mauvaises fréquentations, et il est en
train de
mourir d'une maladie vénérienne, il y a du pus dans tout son sang.' Et
elle a
dit : 'Eh bien, Seigneur, j'aime cet enfant.' " Voilà l'amour. Et quand
l'amour est projeté, la grâce divine doit intervenir.
29. Elle a dit : " Maintenant je Te prie,
Seigneur, a-t-elle dit, 'voici l'enfant
que Tu m'as donné, mais où est Ton Elie ?' " Elle a dit : " Ô,
Seigneur, aie pitié. " Et elle a
dit : " J'ai prié presque toute la nuit. " Elle a dit : " Ce
matin, juste avant l'aube, a-t-elle dit, j'ai eu un songe. " Elle a dit
:
" J'ai vu un homme venir, il descendait la rue portant un costume brun
clair et un chapeau brun. " Et elle a dit : " Le
Seigneur m'a dit : 'Je l'enverrai.' "
Et elle a dit : " Je me tiens ici depuis l'aube." C'est ainsi que
j'étais habillé.
Quand
l'amour est projeté
avec un bon motif derrière, la grâce divine doit intervenir.
Sans que je
le
sache, j'ai dit : " Bien, votre
garçon se meurt? "
Elle a dit :
" Oui.
"
Quand je
l'ai tapotée au
dos, elle était encore trempée par la
rosée du matin. Elle avait noué une chemise d'homme à la tête. Je me
suis dit :
" Oh ! Dieu, ce doit être ça ! " Etre tout simplement conduit par
l'Esprit de Dieu. Tout espoir était parti, mais l'amour était toujours
là.
L'amour ne craint pas, elle s'attend à la grâce.
30. Et ce matin-là, quand je suis entré … il y
avait un vieux petit rideau et un point de la charrue qui pendaient ;
je suis
entré dans la maison... J'ai été dans les palais des rois, j'ai été
dans
quelques-unes des plus belles maisons de l'Amérique, mais je n'ai
jamais senti
plus d'accueil dans ma vie comme ce matin-là, quand je suis entré dans
cette
petite vieille maison d'une femme de couleur. La première chose que
j'ai vue
sur le mur, n'était pas une quelconque affiche, mais la devise : " Que
Dieu bénisse notre maison! " Il y avait un petit tapis sur le sol et un
vieux petit lit en fer portant un poster, mais c'était une maison, et
Christ
était là.
J'ai regardé
sur le lit,
et il y avait un très grand et beau garçon de couleur d'environ vingt ans, il
n'était peut-être pas aussi âgé, disons
qu'il avait dix-huit, seize ans. Il avait sa couverture dans une main,
il
faisait : " Ummm, ummm."
J'ai dit : "
Depuis
combien de temps fait-il ça? "
Elle a dit :
" Toute
la nuit, pasteur. "
J'ai dit : "
Madame,
je m'appelle Branham, avez-vous déjà entendu parler de moi? "
Elle a dit :
" Non
non, pasteur, jamais. "
J'ai dit : "
Mon
ministère est de prêcher l'Évangile et de prier pour les malades. "
Elle a dit :
" Je
n'ai jamais entendu parler de vous, Pasteur Branham. "
Et j'ai dit
: " J'ai
quitté l'hôtel; Je suis presque en retard de deux heures, maintenant
pour
prendre mon avion. " Mais j'ai dit : " Le Saint-Esprit m'a dit de
revenir par ici. "
Elle avait
ce vieux petit
...?... " Et Il m'a dit que tu venais par ici. " La grâce, une
abondante grâce !
31. Alors j'ai dit : " Bien, pouvons-nous
prier? "
Et il a dit…
J'ai dit :
" Qu'est-ce qu'il dit? "
Elle a dit :
" Il
marmonne. Il pense qu'il est sur une très grande mer noire, et qu'il
est perdu.
"
Je l'ai
regardé une
minute.
Il a dit : "
Oh, il
fait très sombre, il fait très sombre, il fait très sombre. Oh, je ne
sais pas
où je vais. " Il tirait, comme s'il ramait dans un canot.
Et j'ai donc
dit :
" Pouvons-nous prier, tantine?
"
Elle a dit :
" Oui,
pasteur. "
J'ai dit : "
Conduisez-nous dans la prière, tantine. "
Quand cette
petite
vieille femme pieuse et consacrée s'est agenouillée, elle a offert une
prière
qui bougerait le cœur d'un Archange. Pendant qu'elle priait Dieu, elle
a dit :
" Maintenant, Seigneur, je ne sais pas quel sera la prochaine étape
mais
je sais que Tu es à l'œuvre. " C'est
cela.
Et quand
elle a fini de
prier, je pleurais. J'ai tenu les pieds du garçon, il est… C'est comme
s'il se
mourait, il se refroidissait. Le médecin avait dit : " Il est plein de
pus; vous savez qu'il en fait couler tellement, il a un grand trou dans
le
cœur. C'est trop tard pour lui. " On lui donne...?... rien d'autre ne
peut
l'arrêter… C'est à un stade très avancé.
32. J'ai donc dit : " Père Céleste ",
elle m'a demandé de prier, j'ai dit : " Je ne comprends pas ceci, voici
que j'ai raté mon avion, et c'est Toi
qui m'as demandé de venir ici. Et maintenant, ceci est la seule chose
que Tu...
apparemment, Tu es ici. Maintenant, Seigneur, écoute la prière de cette
pauvre
et vieille mère consacrée. "
Et pendant
que je priais,
je l'ai entendu dire : " Maman, oh, maman. " Qu'était-ce? La grâce
est intervenue. Il a dit : " Maman... "
Elle s'est
levée, elle a
commencé à sourire, essuyant ses très grosses joues grasses; elle a dit
:
" Oui, chéri. " Elle a dit : " Voici ta maman. "
Il a dit : "
Maman,
il fait clair dans la pièce. " Ce vieux bateau de Sion, la grâce de
Dieu,
l'a pris et a calmé la mer. Qu'était-ce?
33. J'ai quitté la maison, je me suis vraiment
dépêché, je suis descendu, j'ai pris un
taxi pour rejoindre l'avion; on lançait le dernier appel, l'avion avait
été
retenu pendant deux heures. Qu'est-ce? Quand on est conduit par le
Saint-Esprit, et que l'amour divin est
projeté... Pensez-y. L'amour de Dieu et la grâce de Dieu ont amené un avion du ciel, l'ont placé au sol, et
l'ont retenu là, à cause de la prière de la foi d'une ignorante femme
de
couleur, et de son amour pour son petit garçon. Si cela a produit de
tels
effets, qu'est-ce que cela ne fera pas
pour un groupe de gens nés de nouveau qui se tiennent ensemble ici tel
que nous
le sommes?
Un peu plus
tard, je suis
venu à bord d'un train. Je suis sorti.
Si vous avez tous déjà été à Memphis, le train s'arrête là. Il s'arrête
juste …
Bien, Mardochée Hamm, mon ami qui est assis ici, peut connaître
l'endroit. Je
suis allé me procurer un hamburger. Je ne pouvais pas manger dans le
train, les
choses y coûtaient cher. Ainsi je suis allé me procurer un hamburger.
Je suis
descendu du train d'un bond pendant qu'on attendait qu'on fasse le
changement
pour aller en Californie. Et je me suis mis à marcher tout le long
là-bas,
quelqu'un a dit : " Bonjour, pasteur Branham. " Un jeune homme de
couleur portant une casquette a dit : " Comment allez-vous, pasteur?
"
J'ai dit : "
Bonjour, monsieur. " Je me suis mis à marcher et je me suis dit : " Peut-être il a été dans mes réunions.
"
Il a dit : "
Vous ne
me connaissez pas, n'est-ce pas? "
J'ai dit : "
Non, je
ne crois pas. "
Il a dit : " Vous souvenez-vous de ce matin-là où le
Seigneur vous a conduit jusqu'au près de
ma mère? "
" Oui,
mais...
"
Il a dit : "
C'est
moi le garçon en question. "
Il a dit : "
Je ne
suis pas seulement guéri, mais aujourd'hui, Pasteur Branham, je suis
sauvé, et
je sers le Seigneur qui m'a guéri. "
34. Oh, toutes les prières, la consécration, et
l'amour de cette mère, alors qu'elle a tout essayé, elle l'a emmené à
l'église
et il a été baptisé. Tout ce qu'elle avait fait cependant… c'est juste comme il en était de cet homme l'autre jour,
la maladie est venue et la mort était à la porte, mais la grâce divine
est
intervenue au moment crucial. Mais [il faut de ]l'obéissance à l'amour
divin.
Mes frères,
laissez-moi
dire à… vous dire ceci, après sa prie - prière en ce matin où le
Seigneur agit
puissamment, en ce glorieux temps divin où la venue du Seigneur
Jésus-Christ
est proche… Nous essayons de faire ceci, cela, avoir ceci, telle
dénomination
fait ceci et cela. Nous sommes arrivés à la fin de la route. S'il y a
une
réunion, tout le pays - partout, on a attendu un grand mouvement. Nous
sommes
arrivés à ceci, cela ; les orateurs ont parlé et que sais-je encore.
Mais l'amour
est toujours présent dans notre cœur, nous croyons que Dieu va se
mouvoir de
façon mystérieuse.
35. Alors, quand nous ne savons plus que faire,
c'est le temps pour la grâce divine d'intervenir, de prendre sa place,
de
révolutionner et de changer la réunion en une réunion du Saint-Esprit,
à
l'ancienne mode, envoyé de Dieu. Le
croyez-vous, mes frères? Levons-nous.
Nous avons
eu des
services de guérison, nous avons eu des dénominations, nous avons eu
toutes
sortes de choses se déroulant, mais, ô Dieu du ciel, nous sommes à la
fin de
notre route. Nous ne pouvons pas...?... avec ce réveil. En effet, Tu as
envoyé
Billy Graham, Jack Schuller, ils sont sortis des séminaires où ils ont
reçu une
instruction très poussée et une formation des érudits. Tu as envoyé des
hommes
avec des dons divins, qui ont délivré les malades. Tu as envoyé des hommes avec le parler en langues,
l'interprétation; Tu as envoyé des miracles et des prodiges parmi nous.
Mais, ô
Dieu, nos cœurs humains sont encore émus par l'amour et la compassion,
et nous
croyons que Tu nous enverras quelque chose qui dépasse de loin tout ce
que nous
avons déjà vu auparavant. Et nous sommes à la fin de la route, nous
sommes
debout, nos mains en l'air, nous T'aimons.
36. Ô Dieu, que la grâce divine prenne place
maintenant, qu'elle intervienne et fasse ce qu'un homme ne peut pas
faire.
Accordez-le, Père céleste, pour la gloire de Dieu. Que le Saint-Esprit
rende
témoignage dans cette réunion, afin que les pécheurs viennent à
l'autel, que
les gens renouvellent leurs vœux, que tout préjugé et toute divergence
soit
ôtée du cœur, et que les hommes et les femmes vivent ensemble. Et
qu'avec cet
amour divin pour Dieu, projeté dans les cœurs de chacun, ils forment un
cercle
de fraternité à travers l'amour divin qui prendra place ici et
accomplira des
miracles et des prodiges, que le monde n'a jamais vus auparavant, dans
les
quelques prochaines heures, dans cette réunion, alors qu'elle se
poursuit
pendant la journée. Dieu Tout-puissant, accorde ceci au Nom de Christ,
je Te
prie. Amen.
37. Maintenant, pendant que nous sommes debout et
que nous regardons par ici, mes frères, mes sœurs… Sœur là-bas,
donnez-nous un
petit accord de :
Bénis soit
le lien qui unit
Nos cœurs
dans un amour chrétien;
La communion
d'âmes sœurs
C'est comme
là au ciel.
Que cela
soit une prière dans nos cœurs alors que
nous nous tenons la main dans la main comme des concitoyens, et que
nous
réalisons que nous allons quitter ce
monde l'un de ces jours. Tendons la main pour prendre la main de
quelqu'un ;
que maintenant nous ne nous regardions pas les uns les autres, mais que
nous
regardions à la grâce divine et souveraine de Dieu qui vient comme un
don
d'amour pour le reste - pour le reste de cette série de réunions et
pour faire
quelque chose que nous n'avons jamais vu être fait auparavant. Tous
ensemble
maintenant.
Béni soit le
lien (Levez vos mains) qui unit
Nos cœurs
dans l'amour chrétien;
La communion
d'âmes sœurs
C'est comme
là au ciel.
Quand nous
nous séparons,
Cela nous
cause la peine ;
Mais dans
nos cœurs, nous sommes unis,
Espérant
nous revoir.
38. A présent,
Père céleste, baisse Ton regard sur cet endroit ce matin, sur ces cœurs
affamés
qui T'aiment. Et puisse leur amour pénétrer les uns et les autres et
partout
dans cette salle, jusqu'à ce que Ta grâce baptise chacun d'eux du
Saint-Esprit
; accorde-le, Seigneur. Et fais que les Luthériens, les Baptistes, les
Méthodistes, les Pentecôtistes, tous se serrent la main, alors que nous
sommes
debout ce matin, et qu'ils disent : " L'union fait la force." Que la
grande Église du Dieu vivant marche de victoire en victoire...?...
Dieu,
donne-nous une vision, parle aux gens ce matin et laisse-les voir Ton
plan
divin, et puisse la grâce de Dieu être largement répandue dans nos
cœurs par le
Saint-Esprit, au Nom de Christ nous le demandons. Amen.
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