Pourquoi La Petite Bethléhem?

Date: 58-1228 | La durée est de: 1 heure 25 minutes | La traduction: VGR
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1          Cela peut avoir l’air un peu drôle ce matin de porter mon pardessus sur l’estrade, mais j’étais si heureux de pouvoir montrer ce joli pardessus que l’église m’a donné. L’autre jour, j’ai vu ici Frère Neville avec ce joli complet qui lui allait si bien, et j’ai pensé : “Oh, je...” Il lui allait si bien, et l’assemblée en parlait aussi, j’ai donc pensé : “Eh bien, moi, je vais porter mon pardessus pour venir sur l’estrade.”

2          Vous savez, je crois que nous ne devenons jamais adultes. Nous... D’ailleurs je ne veux pas devenir adulte. Qu’en pensez-vous, Frère Luther? Non, nous ne voulons pas grandir, nous voulons toujours rester des enfants.

3          [Frère Neville dit : “Frère Branham, j’ai pensé que tu portais un de ces accoutrements comme en portent ces ministres de plus haute classe. J’ai simplement regardé du coin de l’œil, et j’ai pensé que peut-être tu avais enfilé une robe de cérémonie.” Frère Branham et l’assemblée rient.–N.D.É.] C’est élogieux pour ce beau pardessus.

4          Je dois dire que c’est–c’est... que j’en avais vraiment besoin, et c’est le meilleur que j’aie jamais eu. Et je l’apprécie vraiment beaucoup. Frère Roy Roberson, je ne sais pas s’il est ici ou non ce matin, mais il a eu quelque chose à dire quant au choix de ce pardessus. Il a vraiment fait un bon choix, et nous sommes–nous sommes très–très contents de l’avoir.

5          Ainsi, nous sommes très heureux d’être de retour dans la maison du Dieu vivant ce matin, et de profiter de ces merveilleux moments de–de communion fraternelle autour de Sa précieuse Parole.

6          Le Seigneur voulant, je devrai bientôt partir outre-mer. Vous avez dû voir dans “La Voix”, le journal des Hommes d’Affaires, que je vais partir outre-mer le mois prochain. Et nous vous invitons tous à prier pour nous pendant notre absence. On dirait que mes réunions sont meilleures outre-mer, que cela accroche mieux là-bas. En Amérique...

7          Je disais à Frère Mercier que j’ai écouté... D’abord, il m’a donné un tourne-disque, et puis, sur celui-ci, il y avait des disques de certains de mes sermons. C’est là que j’ai réalisé que si jamais quelqu’un m’écoutait, cela résulterait de la grâce de Dieu à leur égard, car je me suis dit que j’aurais quand même pu faire un peu mieux.

8          Oh, et voici qu’il enregistre aussi ça. Un–un petit... Vous pouvez bien couper cette partie, voyez-vous. Il a tourné son pouce contre le bas, je pense que cela signifie qu’il va couper cette partie-là.

9          Mais je–je vous le dis, j’ai été tellement surpris. Je... La prédication la plus médiocre que j’aie jamais entendue de ma vie, c’était bien la mienne, vraiment, sur–sur–sur ce disque-là, et cela m’a rendu si nerveux que je n’ai même pas pu manger mon dîner. Je suis tombé malade, et j’ai dû quitter la table; je n’ai pas pu dormir cette nuit-là.

10        Et, hier, je suis allé au Kentucky avec Frère Wood. En revenant, j’ai dit : “Frère Wood, je ne sais pas comment je m’y prends pour qu’une personne vienne m’entendre parler. C’est si–si médiocre, et je ne fais que me répéter, et puis la grammaire qui fait défaut, et pour ce qui est de la ponctuation, il n’y en a tout simplement pas.” Je... je ne sais pas. J’ai dit : “Dans un certain sens, cela m’a encouragé, parce que j’ai vu que Dieu doit être là-derrière, sinon personne ne viendrait.” C’est vrai.

11        Alors que je parlais à Frère Collins, – je suppose qu’il est quelque part dans le bâtiment, – je lui ai dit... Il est venu me trouver, et je lui en parlais. J’ai dit : “Frère Collins, en vérité...” J’ai dit : “Il y a près de trente ans que je suis prédicateur, je devrais certainement savoir ce qu’est un sermon.” Et j’ai dit : “C’est le plus médiocre que j’aie jamais entendu.”

12        Lui-même est prédicateur méthodiste, et son frère est un homme assez important dans la dénomination méthodiste. Et il a dit : “Eh bien, je vais vous dire, Frère Branham, il se peut que votre ponctuation et–et que vos phrases ne se terminent pas comme il faut, et ainsi de suite, mais avez-vous déjà pensé à cet homme qui a prêché le jour de la Pentecôte, qui ne savait même pas signer son nom et qui s’appelait Pierre?” Il a dit : “Je peux m’imaginer que son discours n’était pas ponctué tout à fait correctement.”

13        Mais, voyez-vous, ce qui incite un homme à regarder à cela, ce sont ces émissions radiophoniques qu’on entend, où tout est déjà sur papier, vous voyez. Ils–ils peuvent donc mettre cela au net, avec la ponctuation et tout, parce qu’ils le lisent.

14        Et je me suis tenu auprès de Charles Fuller, alors qu’il prêchait derrière une mangeoire à peu près grande comme ça qu’il utilisait comme estrade. Et tout ce qu’il a dit, il ne faisait que le lire : point un, point deux, point trois, point quatre, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait tout dit, et cela était chronométré, déjà censuré pour la radio et tout.

15        Pour ce qui est de Billy Graham, j’ai aussi vu ses prédications, et tout ce que lui et les autres font, c’est se tenir là et parler, lisant simplement cela aussi vite que possible; tout est déjà préparé. Je pense qu’à ce moment-là, vous pouvez avoir une ponctuation correcte.

16        Mais le problème avec moi, c’est que je n’arriverais même pas à le lire! Si c’est moi qui l’écrivais, je suis sûr que je ne pourrais pas le relire. Ainsi, c’est Sa grâce étonnante, n’est-ce pas – en voyant ce qu’Il peut faire pour nous. Mais je suis reconnaissant de pouvoir commencer maintenant... de terminer une année et en recommencer une nouvelle.

17        J’ai écouté une ligne de prière, et je n’étais pas non plus satisfait de la ligne de prière, en écoutant cela. C’est la première fois que je m’écoutais apporter un message, et, assurément, j’ai été surpris : la ligne de prière ne va pas comme il faut. Et je pense qu’il viendra un temps où il faudra que les gens sachent tout en ce qui les concerne avant qu’ils croient. Dès le premier de l’an, je veux donc changer cela; je commencerai simplement la ligne de prière, et, lorsque le Seigneur me parlera au sujet de quelqu’un, me disant que telle personne est en dehors de la ligne ou que quelque chose ne va pas, c’est sur cette personne-là que je m’arrêterai. Les autres passeront sans s’arrêter, autrement on ne peut pas en faire passer suffisamment, voyez-vous. Les gens connaissent leur état, ils savent qui ils sont et ce qu’ils ont fait, mais s’il y a quelque chose en eux qui n’est pas tout à fait en accord avec Dieu, alors ce sera le moment de s’arrêter sur cette personne, voyez-vous, et de se dire : “Voici la personne en question.” Ainsi, je crois qu’il y aura des modifications qui se feront, Frère Léo, comme j’ai entendu cela, et j’espère que Dieu nous viendra en aide dans l’année à venir.

18        Je crois que ce soir il y aura service ici au Tabernacle. Et je dois être là-bas, sur la route 62            , avec le frère Ruddell, ce soir. J’ai cru comprendre qu’il y aura un service de longue veille ici. Frère Ruddell m’avait invité à participer à son service de veille, mais j’ai pensé que peut-être je reviendrais au Tabernacle pour ce soir-là, étant donné que j’essaie toujours d’être au Tabernacle la–la veille du nouvel an; je voulais donc revenir pour être ici avec les frères. Aussi ai-je fait un genre de compromis : je serai avec le frère Ruddell ce soir, là-bas sur la route 62          , à l’ancien Club 62           , qu’on a transformé en–en église; et mercredi soir, je reviendrai ici pour le service de longue veille. Puis, jeudi, nous partirons pour Chicago, et nous continuerons pour aller ensuite à Philadelphie, et de là, outre-mer.

19        Et ce matin, nous ne voulons pas vous retenir trop longtemps, parce que c’est... nous avons encore des entrevues, et les services vont continuer.

20        Oh, dites donc, depuis le dernier service de prière ici... Je suis très reconnaissant des résultats qui sont ressortis du dernier service de prière. C’est vraiment merveilleux ce que le Seigneur peut faire lorsque Son peuple s’assemble. “Ceux qui sont... S’ils invoquent le Nom du Seigneur, s’ils se rassemblent (je crois que c’est ainsi qu’il est écrit) et prient, alors Dieu les exaucera des cieux.”

21        Inclinons donc nos têtes un instant, tandis que nous nous tournons vers Lui afin qu’Il nous donne l’inspiration nécessaire pour ce Message.

22        Seigneur, de génération en génération, Tu as été notre refuge et notre force. Nos ancêtres avant nous se confiaient en Toi, et ils n’étaient point confus. Ils ont cru en Ton saint Nom et ils parurent comme des lumières brillantes. Et nous considérons leurs vies, parce que, comme le poète l’a dit, elles laissent “des empreintes sur les sables du temps; nos départs laissent, derrière nous, des empreintes de pas sur les sables du temps”. Alors, nous voyons que ceux qui se sont confiés en Toi, à coup sûr s’en sont bien sortis. Quoiqu’ils aient traversé bien des eaux profondes et–et de grandes épreuves et des persécutions, malgré tout, Tu finissais toujours par les en faire sortir plus que vainqueurs, parce que c’est ce que Ta Parole promise a dit que Tu ferais.

23        Et notre prière aujourd’hui, c’est que Tu veuilles bien bénir cette petite église, bénir son pasteur, notre brave Frère Neville, ainsi que sa famille. Nous Te demandons d’être avec lui au cours de cette nouvelle année, de l’oindre d’une façon plus grande encore et–et de le bénir à tous égards. Accorde une pleine santé à sa famille, aux tout-petits qui grandissent. Garde Frère Neville robuste et en bonne santé.

24        Bénis également cette église et chacun de ses membres. Le conseil d’administration; combien nous les aimons, ce sont vraiment de vaillants hommes de Dieu. Et le conseil des diacres; eux aussi sont Tes vaillants serviteurs. Et tous les gens qui viennent ici, nous sommes reconnaissants pour eux, Seigneur. Cela réchauffe le cœur de voir que ce petit étang et ce petit carré de mauvaises herbes, qui se trouvaient là au coin de la rue il y a bien des années, ont été transformés en un phare pour le Royaume de Dieu. Et je prie, ô Dieu, qu’il reste debout jusqu’à ce que Jésus revienne. Puissent beaucoup de nobles âmes qui se sont trouvées ici, Seigneur, apparaître en ce Jour-là, lavées dans le Sang de l’Agneau. Accorde-le.

25        Et, Seigneur, comme nous ouvrons Ta Parole bénie, ce matin, et que nous en tournons les pages pour y lire un texte... nous savons que Toi seul peux en donner le contexte. Nous Te prions donc, ô Dieu, d’oindre Ta Parole. Puisse-t-Elle aller directement dans le cœur des gens et leur faire du bien. Fais que les incroyants deviennent des croyants; fortifie les Chrétiens et guéris les malades; donne du courage aux découragés; et reçois-en la gloire. Afin que cela puisse s’accomplir, Seigneur, circoncis les lèvres qui parleront et les oreilles qui écouteront. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

26        Voici un petit sujet que j’ai à cœur depuis dimanche dernier. Je parlais des mages venus pour voir Jésus, et de l’Étoile qu’ils ont suivie depuis l’Orient. En étudiant cela, je suis tombé sur un passage de l’Écriture et, comme je n’ai pas pu être ici la veille de Noël à cause d’un service dans une prison, j’ai pensé parler aujourd’hui du sujet suivant : Pourquoi la petite Bethléhem?

27        Et je désire lire dans le Livre du prophète Michée, l’un des petits prophètes, le verset 2 du chapitre 5 [version Segond : Michée 5.1–N.D.T.]. Nous y lisons ceci :

Et toi, Bethléhem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, mais de... de toi sortira pour moi celui qui dominera... celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité.

28        Il y avait une tache sur le verset, voilà pourquoi je n’arrivais pas à déchiffrer ce mot.

29        De tous les endroits qu’il y a en Palestine, alors qu’il y a tant de grandes villes tout autour, des villes bien mieux connues, semble-t-il, d’après l’histoire, mieux fortifiées et plus importantes, pourquoi Dieu choisirait-Il la petite Bethléhem pour y faire naître Son Fils? Beaucoup sont plus importantes; par exemple, le lieu historique de Jérusalem, la fière Jérusalem, la grande capitale, l’une des plus grandes villes de Palestine. Nous nous demandons alors pourquoi Dieu choisirait la toute petite ville de Bethléhem, comme lieu de naissance pour Son Fils.

30        Mais, comme les Écritures l’ont déclaré : “Ce que Dieu a résolu s’accomplira.” Et si Dieu n’avait pas déterminé d’avance qu’il en serait ainsi, jamais il n’en aurait été ainsi. Et l’Écriture dit aussi, au chapitre 15   des Actes, que “rien n’arrive par hasard”. Dieu savait tout. Ce n’est pas simplement arrivé comme cela, par hasard. C’est que Dieu l’a fait arriver ainsi.

31        Et puis nous, avec notre petite intelligence limitée, nous nous mettons à réfléchir : “Pourquoi le grand Roi du Ciel choisirait-Il un petit endroit comme celui-là, au lieu de la capitale, au lieu de...?”

32        Il y avait même bien des endroits dont le passé spirituel était supérieur à celui de Bethléhem. Certains endroits comme, par exemple, Silo. Silo était un ancien lieu d’adoration pour Israël; chaque année tous venaient à cet endroit important où se trouvait l’arche de l’Éternel. On pourrait donc se demander pourquoi Il ne pourrait pas naître à Silo.

33        Il y avait encore Guilgal, un autre endroit spirituel, un important lieu d’adoration. Alors, pourquoi Dieu ne L’a-t-Il pas laissé naître à Guilgal?

34        Il y en avait un autre appelé Sion; Sion, sur le sommet de la montagne. Et alors nous nous demandons pourquoi Jésus n’est pas né dans Sion, qui avait été reconnue historiquement comme un lieu où Dieu, d’âge en âge, avait béni Son peuple.

35        Il semble qu’Il aurait peut-être pu choisir Sion, ou Guilgal, ou–ou Silo, ou bien un des autres endroits illustres où il y avait eu de grandes bénédictions et de grands enseignements.

36        Et il y avait d’autres villes célèbres, comme par exemple Hébron. C’était l’endroit où pouvait aller l’homme qui cherchait une ville de refuge, un lieu sûr. Ramoth en Galaad était un autre de ces endroits de refuge où les gens pouvaient venir, ce qui en faisait un endroit fort approprié comme lieu de Sa naissance.

37        Et peut-être que, si moi j’y avais réfléchi, je L’aurais amené à Kadès-Barnéa, car là se trouvait le siège du jugement, de même qu’un endroit de refuge. Peut-être L’aurais-je amené dans cette région-là, pour qu’elle Lui serve de lieu de naissance, ou peut-être aurions-nous choisi l’une ou l’autre des autres villes.

38        Mais, vous savez, je suis si content que, dans la Bible, même les tout petits détails ont une grande importance. Je crois que c’est Jésus qui a dit ceci : “Vous négligez... ou plutôt vous faites ce qui est plus important dans la loi, mais vous négligez les petites choses.” Or ce sont parfois les petites choses qui tiennent les grandes choses ensemble. Mais, tout considéré, les grands rouages s’engrènent exactement comme Dieu l’a voulu. Jamais un seul ne fera défaut. Dieu a prédestiné toutes choses, et tout doit se placer exactement comme prévu.

39        Alors, quand notre foi en arrive là, et que nous nous mettons à penser : “Qui donc est derrière tout cela? Quel est le ressort principal qui fait tourner cette grande économie de Dieu?”... nous découvrons que c’est le Saint-Esprit. Il n’a pas été remis entre les mains de l’homme de faire les choses, mais entre les mains du Saint-Esprit. Il est le ressort principal, et, s’Il peut réunir les autres instruments, tout fonctionnera parfaitement et indiquera l’heure exacte de Dieu.

40        Nous voyons cela; et cela nous porte à réfléchir, lorsque nous considérons ces grandes choses, et comment nous voudrions qu’elles soient. Il est alors vraiment réconfortant aujourd’hui de penser que, même si nous sommes un petit groupe de gens, même si nous sommes insignifiants aux yeux du monde et des plus grandes églises dénominationnelles, parfois Dieu utilise ces petites choses simples, malgré tout.

41        Car il est aussi écrit dans les Écritures : “Ne crains point, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.” Quel réconfort pour moi de savoir qu’aussi sûr que Jésus devait naître dans la petite Bethléhem, de même ce petit troupeau sera celui à qui le Père donnera le Royaume; parce que c’est écrit, et que toute Écriture est inspirée, et que les Écritures ne peuvent être anéanties. Elles doivent s’accomplir. Nous avons donc l’espoir de savoir que–que c’est un petit troupeau qui recevra le Royaume, un fidèle petit troupeau de croyants. J’espère être l’un de ces troupeaux, ou être dans ce petit troupeau, devrais-je dire.

42        Et puis nous connaissons l’histoire, la plupart d’entre nous sommes au courant du récit, décrivant l’entrée d’Israël en Palestine par une promesse de Dieu. Nous savons que le grand Josué fut celui qui assigna à chaque tribu sa part.

43        Et alors, certainement que si nous avions le temps de rester sur ce sujet d’ici à six heures ce soir, et d’examiner ces choses dans l’ordre pour en faire ressortir toute la signification... mais cela ne nous est pas possible, car nous n’avons que trente ou quarante minutes. Nous ne pourrons donc toucher que les points principaux, espérant que le Saint-Esprit placera, pour vous qui lisez la Bible, le reste dans votre cœur au fur et à mesure que nous avançons.

44        Saviez-vous que ces portions, telles que Josué les a assignées, là en Palestine, ont été données par inspiration? Et les mères israélites de ces patriarches, lorsque le bébé était en train de sortir, qu’elles étaient là dans les douleurs en train d’accoucher de leur enfant, elles ont prononcé l’endroit précis où ces patriarches s’établiraient et se trouveraient dans les derniers jours.

45        Vous parlez d’inspiration! Cette Bible est inspirée! Peu importe combien petit, chaque petit passage de l’Écriture a une place tellement importante dans la... dans la grande image. Tout cela, chaque–chaque Mot est inspiré, et à cela est accrochée la destinée des âmes, car c’est là la Parole du Dieu immortel et éternel.

46        Et même ces mères, à la naissance de leur bébé, lorsqu’elles firent entendre leur voix, elles les placèrent là, dans la position qu’ils devaient avoir dans la terre promise des centaines d’années plus tard. Josué n’en savait rien, mais pourtant, sous la même inspiration, il les plaça exactement là où ils devaient être.

47        Et Josué, en faisant le partage, a donné une part à Juda. Si vous regardez sur la carte géographique, vous remarquerez que cela se trouve juste à l’ouest de la mer de la plaine, et à quelques kilomètres [à quelques milles] au sud de Jérusalem, la capitale. Et lorsque Juda a reçu sa part dans le pays, – nous pourrions l’appeler sa province, – c’est étrange, mais cette petite ville ne fut même pas mentionnée, Bethléhem. Pourtant, elle se trouvait là, parce que Abraham... ou je crois que c’est Rébecca qui fut ensevelie à cet endroit-là. Mais cela ne devait être qu’un tout petit village, parce que, si vous lisez dans Josué 5, vous verrez qu’il y avait cent quinze villes principales qui appartenaient à Juda, sans compter les villages et les toutes petites villes; cent quinze villes sont mentionnées. Peut-être qu’au moment du partage, Bethléhem était tellement petite, avec peut-être une ou deux petites maisons, qu’elle ne fut même pas mentionnée dans l’héritage. Et puis, nous voyons qu’en fait, elle n’a jamais été connue...

48        Le fils de Caleb est celui qui l’a fondée; il s’appelait Salma. C’est lui qui en a été le fondateur. La Bible dit qu’il en était le père, c’est-à-dire qu’il était le fondateur de Bethléhem. Autrement dit, il est probablement allé s’installer là-bas et y a ouvert des commerces, et les échanges commerciaux ont contribué à son développement. Nous découvrirons la véritable raison pour laquelle, plus tard, le pays tout entier fut jaloux de ce petit coin de pays, qui s’étendait vers le nord et vers l’est, et qui descendait un peu en pente vers le sud, formant une sorte d’éperon. C’était l’endroit le plus fertile de toute la Palestine. C’était une zone de culture pour les céréales et le blé, et il y avait de grandes plantations d’oliviers et d’autres choses dans cette partie de Bethléhem, ou plutôt de la Palestine, là au bout de la province de Juda.

49        Nous découvrons que la prostituée Rahab est également allée s’installer là-bas. Après qu’Israël eut franchi le Jourdain, qui marquait la frontière de la Palestine... Nous connaissons l’histoire de Rahab la prostituée. Représentons-nous-la quelques instants ce matin, comme une–une jeune femme, une belle jeune femme qui, à cause d’un malheur survenu dans sa vie, avait été contrainte, étant elle-même païenne... avait été contrainte de mener la vie qu’elle avait. Et souvent les gens sont contraints d’avoir la vie qu’ils ont.

50        L’autre soir je suis allé au pénitencier, voir un homme qui y purgeait une peine. Je–je l’ai pris par la main et je lui ai parlé. Je lui ai dit : “Pourquoi donc avez-vous fait une chose pareille?” Et, en me tenant la main, il s’est mis à parler. Il avait été contraint à faire ce qu’il avait fait. Et alors, je lui ai dit : “C’est que vous avez laissé cette chose vous contraindre à faire cela. Vous n’êtes pas obligé de faire cela; aucun homme n’est forcé de boire.” J’ai dit : “Je suis moi-même nerveux, mais il n’est pas nécessaire d’avoir cela.”

51        Et cette jeune femme, dès qu’elle eut entendu parler d’Israël pour la première fois, et de ce Dieu qui était un–un Dieu qui exauçait les prières, pas simplement un Dieu qu’on prie mais un Dieu qui répond ensuite. Lorsqu’elle a entendu parler d’un Dieu qui accomplissait des miracles, qui pouvait faire des miracles, qui avait asséché la mer et fait pleuvoir du pain du ciel, alors son cœur s’est mis à trembler. Et alors, lorsqu’elle a entendu son premier message de la bouche de deux prédicateurs qui s’étaient rendus là, rapidement elle l’a accepté de tout son cœur. Et un fil cramoisi fut attaché à sa fenêtre pour servir de protection à sa maison, parce qu’elle avait reçu le message!

52        Je pourrais ajouter quelque chose ici : Saviez-vous qu’elle était un type de l’Église des nations? Elle faisait partie des nations, et elle était un type de l’Église des nations. Quand nous avons entendu le Message, nous menions tous une vie de prostitution spirituelle, commettant de la fornication spirituelle contre le Dieu du Ciel, dans toutes sortes de choses, toutes sortes de dénominations et de religions. Mais, lorsque nous avons entendu dire qu’il y avait un Dieu qui vivait toujours et qui pouvait accomplir des miracles, rapidement nous avons reçu le Message.

53        Et c’est à ce moment-là qu’a été appliqué le Sang du Seigneur Jésus, ce que représentait le cordon de fil cramoisi. Et, sans aller trop dans le détail, vous savez qu’elle l’a suspendu à sa fenêtre à la vue de tous; le Sang était exposé publiquement. C’est ainsi que le Sang doit être exposé, publiquement, suspendu au mur extérieur pour montrer que quelque chose s’est passé à l’intérieur. Il en est de même pour le véritable croyant en Christ ce matin : à l’extérieur se trouve, bien en vue, le Sang du Seigneur Jésus, ce qui démontre que quelque chose s’est passé à l’intérieur.

54        Et, de ce fait, quand la colère a été déversée et que les trompettes ont commencé à sonner, Dieu a regardé d’en haut et a vu ce cordon de fil cramoisi, suspendu là en commémoration. Il s’est toujours plu à passer par-dessus le Sang. “Lorsque Je verrai le Sang, Je passerai par-dessus vous.” Il l’a vu. Et, au moment de la secousse, lorsque le Saint-Esprit a fait gronder la terre et crouler ces murs d’environ six mètres d’épaisseur [vingt pieds], pas une seule pierre n’est tombée de l’endroit où était attaché ce fil. Cela montre la protection d’un Dieu véritable vis-à-vis d’un croyant véritable; peu importe dans quel état vous êtes lorsqu’Il vous trouve, vous n’avez qu’à accepter ce cordon cramoisi. Il est tissé au travers de la Bible.

55        Nous voyons ensuite qu’après avoir été recueillie, comme si elle était une Israélite, elle est tombée amoureuse d’un homme qui était un capitaine et un prince en Juda. Il était capitaine des armées israélites. Il s’appelait Salmon comme le roi Salomon. Il était donc capitaine; et elle eut une idylle avec ce capitaine, qui était prince de Juda. Et elle finit par l’épouser. Et, lorsque la distribution des biens fut réglée pour les Israélites, son mari bien-aimé et elle s’établirent à Bethléhem.

56        Maintenant vous commencez à y voir clair, n’est-ce pas? Voyez-vous? Cela commence à s’éclaircir quand nous voyons qu’elle a vécu à Bethléhem, elle, une épouse des nations unie à un Juif. Pourquoi? Parce qu’elle a cru en un Dieu qui accomplissait des miracles. Regardez d’où elle est sortie : d’une maison mal famée, d’une maison de prostitution. Par sa conversion et par sa foi immuable en Dieu, elle est passée d’une maison de prostituées à une belle maison à Bethléhem. Quelle différence!

57        C’est ce qui se passe pour chacun d’entre nous : d’une maison d’incrédulité, de frustrations, d’actes immoraux et tout, à une place, une position en Christ, qui est des plus belles. Du ridicule au sublime, voilà la différence que cela fait, grâce à notre conversion. Et avez-vous remarqué qu’elle a épousé un prince de la maison de Juda, un capitaine? Ce capitaine représentait Christ, qui s’est choisi une Épouse parmi les nations. Passant de la place la plus basse à la principale et à la meilleure du pays. Nous démontrerons un peu plus loin au cours de notre message, qu’il en a été ainsi et qu’il ne pouvait pas en être autrement. C’était là un type de l’Église des nations.

58        Et nous voyons qu’ils ont eu une jolie maison à Bethléhem, étant donné que Salmon l’avait–l’avait fondée et qu’elle allait devenir un endroit important, avec ses bonnes terres fertiles. Quelle merveille lorsqu’on réalise que cette grande terre à blé allait devenir le centre mondial du pain. Et, c’est vrai, ce n’est pas étonnant que Jésus ait dû naître là; c’est parce qu’Il était le Pain de Vie! Toutes les nations venaient y chercher leur blé, toutes les nations venaient y chercher leur grain. Car c’était là, à Bethléhem, qu’il y avait toute cette terre fertile. Et même ce petit détail, vous voyez, le fait de dire : “Oh, c’était la province du blé”, cela avait une signification. Et vous voyez ce prince des nations, ou ce prince juif, prendre une épouse des nations, et la conduire là, à Bethléhem, pour s’y établir; il a élu domicile là où il y avait du pain en abondance.

59        Nous découvrons qu’à travers cette belle histoire d’amour et cette grande obéissance produite par la foi de la prostituée Rahab, celle-ci a donné à Salmon un fils du nom de Boaz. Puis nous connaissons tous une autre belle histoire qui vient s’attacher maintenant à ce maillon. Boaz est né à Bethléhem, de Salmon et de la prostituée Rahab.

60        Nous découvrons donc, des années plus tard, après que Naomi eut quitté le pays, qu’elle fut allée séjourner chez les Moabites, et qu’elle y eut été traitée si méchamment... Elle avait rompu la communion avec le reste des croyants pour aller, rétrograde qu’elle était, s’associer à un autre peuple dans un autre pays. Autrement dit, elle avait quitté l’Église des vrais croyants pour aller pendant quelque temps dans le monde, pour se joindre à une église mondaine qui croit que tout est permis. C’est là qu’elle a perdu son mari.

61        Et il n’est pas nécessaire qu’il s’agisse chaque fois d’une mort physique, vous pourriez le perdre par une mort spirituelle, ou perdre votre épouse ainsi. Vous feriez mieux de rester sur un bon terrain! Vous feriez mieux de rester là où vous savez que vous êtes couvert par le Sang, peu importe l’apparence des autres, leur grandeur, les belles flèches qu’ils ont sur leurs églises ou le timbre de ces grandes cloches. Vous feriez mieux de rester là où le Sang couvre les péchés des gens. Sans quoi, vous pourriez vous perdre l’un l’autre, et, par-dessus tout, vous pourriez perdre le Seigneur Jésus et être exclu.

62        Nous voyons ensuite qu’après que ses fils s’en furent allés, – elle les avait perdus tous les deux, – elle est rentrée, parce qu’il n’y avait pas d’esprit de réveil dans la ville à ce moment-là.

63        Oh, combien j’aimerais m’arrêter ici quelques minutes! Combien j’aimerais relever cela et vous montrer que peu importe combien d’églises ont rétrogradé... restez sous le Sang. Voilà l’endroit où il faut demeurer. Dedans ou dehors, en haut ou en bas, par vents ou marées, où que ce soit, restez sous le Sang. Cependant Naomi a pensé qu’il serait préférable d’aller se joindre à un autre groupe, étant donné qu’ils avaient des problèmes, que le pain spirituel n’était pas là. Mais Dieu Le redonnera, “Je redonnerai, dit l’Éternel”. Restez dans le champ d’où Il provient.

64        Ainsi, nous voyons qu’elle a commencé à avoir un grand désir de rentrer, après avoir appris qu’un grand réveil avait commencé. Et vous remarquerez que Naomi est retournée pendant la “saison des orges”, comme la Bible le dit, juste au temps de la moisson; en d’autres termes, alors qu’un grand réveil battait son plein, si on l’applique spirituellement. Elle est retournée précisément en cette saison-là. Il ne lui restait rien; elle n’avait plus rien.

65        Et Orpa, l’épouse de l’un de ses fils, s’est mise à considérer tout ce qu’elle devrait sacrifier (elle représentait l’église moderne) : “Si je vais là-bas, je devrai me séparer de mes danses, je devrai abandonner mes moments de plaisir et mes réunions mondaines.” Alors elle pleura, embrassa sa belle-mère, et s’en retourna.

66        Mais voici une belle image. Il y en avait une autre avec elle, du nom de Ruth, une autre belle-fille, qui était encore un type de l’Épouse des nations; elle embrassa sa belle-mère et dit : “Je vais tout abandonner; je pars avec toi. Que ton peuple soit mon peuple. Que ton Dieu soit mon Dieu. Où tu mourras, je mourrai. Où tu seras ensevelie, je serai ensevelie.” C’est cela. C’est ce que Dieu veut. Non pas aller jusqu’à la frontière, faire la moitié du chemin; il doit s’agir d’un abandon absolu et total au Royaume de Dieu. Elle l’embrassa.

67        Et Naomi, pour la décourager, lui dit : “Tu ferais mieux de retourner vers ton peuple. Je suis âgée et il n’y a plus de fils en moi.” La loi déclarait qu’elle devait attendre un fils. Elle dit : “Mais il n’y en a plus en moi. Et même si j’avais un mari et que j’aie ensuite un fils, tu serais alors trop âgée pour l’épouser, donc retourne vers ton peuple.”

68        Mais Ruth dit : “Je ne retournerai pas!” Une foi enracinée, fondée, une foi parfaite était entrée dans le cœur de Ruth. Elle dit : “Je vais avec toi.” Et elle s’attacha à elle, elle se cramponna à elle. “Je serai là où toi tu seras.” J’aime cela.

69        Nous connaissons la suite de l’histoire. Nous savons que ce grand Boaz, qui était le maître de la moisson, s’occupait de la moisson à ce moment-là, et qu’il était un parent de Naomi. Et, lorsqu’elle trouvait... Ruth, là dans la petite mission en train de glaner, chaque petit brin de paille qu’elle pouvait trouver et qui avait encore des grains, elle le gardait, car, pour elle, c’était la vie. Boaz, étant le maître de la moisson, ordonna à ses moissonneurs d’en laisser tomber une poignée pour elle de temps en temps, ce qu’elle ramassa avec joie. Ce jour-là elle battit ce qu’elle avait glané et en récupéra un grand tablier tout plein. Et, lorsque Boaz sortit, lui le maître de la moisson, et qu’il regarda Ruth et vit sa fidélité, il tomba amoureux d’elle.

70        Observez Boaz, qui représentait Christ. Où se trouvait-il? À Bethléhem. Où Ruth était-elle arrivée? À Bethléhem. Où glanait-elle? À Bethléhem. Pouvez-vous voir toute la portée spirituelle de ceci, le cadre dans lequel se déroule cette grande scène? Dieu connaissait tout cela depuis le début.

71        Alors elle commença à interroger sa belle-mère sur ce qu’elle devait faire. Et finalement Ruth épousa Boaz, encore là une femme des nations, mariée à un prince en Juda; et elle s’établit et vécut à Bethléhem.

Ô toi, la petite Bethléhem, n’es-tu pas la moindre des principales villes de–de Palestine, mais il a plu à Dieu, dont la connaissance et l’origine remontent aux temps anciens, au commencement, d’y faire naître Son Fils.

72        Il sait tout et fait concourir toutes choses juste comme il faut. Ruth épousa donc Boaz là-bas. Et lorsque Ruth et Boaz se sont mariés... Si nous avions le temps de nous attarder sur cette belle histoire, l’une des plus belles scènes d’amour de tous les âges, lorsque Ruth et Boaz se sont mariés. Et, vous rappelez-vous...

Oh, arrêtons-nous juste une minute ici. C’est simplement trop bon pour laisser passer cela!

73        Ruth était une femme des nations. Elle n’avait pas d’héritage avec les Juifs, tout comme nous, des nations, n’avions pas d’héritage. Naomi était donc celle qui, en fait, devait hériter. Mais, puisqu’elle avait perdu tout ce qu’elle avait au début, que tous ses biens avaient été vendus aux enchères publiques, elle avait donc été excommuniée, et elle était partie.

74        Alors, lorsqu’elle est revenue, il n’y avait qu’une personne qui pouvait racheter son héritage perdu, c’était le parent le plus proche d’elle. Boaz savait cela, il devait donc trouver un moyen de s’approprier cette jeune fille des nations, pour en faire son épouse. Et que lui a-t-il fallu faire? Il lui a fallu acheter tous les biens de Naomi afin d’obtenir Ruth, car celle-ci faisait partie des biens de Naomi. Et le seul homme qui pouvait racheter, c’était quelqu’un de la famille, un proche parent. C’était là la loi de la rédemption.

75        Et le seul moyen pour Christ de racheter la possession d’Israël rétrograde, c’était d’en devenir un Parent. Et la seule façon pour Dieu de racheter la race humaine, c’était que Dieu Lui-même devienne chair. Et Jésus était Dieu, qui s’est fait parent de la race humaine. Il était Emmanuel. Il est devenu parent. Il a pris sur Lui, non pas la forme d’un Ange, mais la forme d’un serviteur, qui a lavé les pieds et vécu... Et les renards avaient des tanières, les oiseaux du ciel avaient des nids, mais Lui n’avait même pas un endroit où reposer Sa tête. Il a mangé, Il a bu, Il–Il a pleuré, Il a ri, tout comme les autres hommes. Et Il était Dieu, non pas un prophète. Il était Dieu. Mais Il devait être parent afin de racheter la race humaine perdue. Voici donc Boaz, dans ce grand type, à Bethléhem. Et regardez où ce Parent est né, ce Parent de la race humaine; il devait en être ainsi.

76        Et alors, lorsque ce noble Boaz l’a rachetée, il a dû témoigner publiquement du fait qu’il avait racheté tous les biens qu’elle avait perdus. Il est donc allé à la porte de Bethléhem, de nouveau cette petite ville, et il a appelé les anciens de la ville, et il leur a fait savoir qu’en ce jour, il avait racheté tout ce que Naomi avait perdu. Tout ce qu’elle avait perdu, il l’avait racheté. Et il a ôté son soulier, et l’a jeté en l’air devant les gens, comme signe. “Et si quelqu’un a une raison de dire quoi que ce soit, qu’il parle maintenant, car ceci est un acte commémoratif que j’ai racheté tout ce qu’elle avait perdu.”

77        Oh, béni soit le Nom du Seigneur! Et, lorsque notre Parent est venu, Jésus de Nazareth, né à Bethléhem, Il s’est tenu au sommet du mont Golgotha; et Il L’a élevé entre ciel et terre pour servir de symbole commémoratif, montrant qu’Il avait racheté tout ce que la race humaine avait perdu dans la chute. Comment un homme peut-il mépriser la guérison Divine et la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus, alors qu’un emblème a été présenté publiquement au Calvaire, déclarant : “J’ai racheté la race humaine entière et tout ce qu’ils ont perdu.” Il a racheté nos âmes, Il a racheté nos corps, Il a racheté tout ce que nous avions perdu dans la chute. Notre Parent Rédempteur est venu, s’est fait chair et a habité parmi nous; Il a présenté l’emblème, et Il a dit : “C’est accompli.” Qu’est-ce qui est accompli? Tout est accompli. Nous sommes simplement en train d’entrer dans notre héritage. Comme les jours passent, nous nous en approchons de plus en plus.

78        Boaz et Naomi... Ils étaient mariés depuis un bout de temps quand leur est né un fils qui a encore ajouté à la lignée : Obed. Et lui aussi a engendré son fils, lequel s’appelait Isaï. Et Isaï a eu huit fils.

79        Et le grand prophète Samuel est celui qui est venu avec la corne d’huile, ce grand prophète est allé vers Isaï et a dit : “Dieu a choisi l’un de tes fils pour diriger et servir Mon peuple.” Et c’était là-derrière, dans les champs, dans un petit enclos où se tiennent les bergers, que l’on fit chercher un petit garçon au teint coloré, maigre d’apparence, David, le plus... le plus jeune. Et Samuel a versé sur lui l’huile d’onction, en présence de tous ses frères et de tous ceux qui étaient là, prouvant que Dieu l’avait oint pour roi. Et où était-ce? À Bethléhem. Gloire à Dieu dans les lieux très hauts! Ce n’est pas étonnant! À Bethléhem, c’est là qu’il a été oint pour roi!

80        C’est à Bethléhem qu’est né David. Et son plus grand Fils, Jésus, devait aussi naître à Bethléhem, parce qu’il y a un lien si étroit entre les deux, son Père et son Fils. Ce grand Fils n’était pas seulement le Fils, mais Il était aussi le Rejeton et la Postérité de David, Il était même avant David et Il serait après David. Il était d’éternité en éternité. Mais, selon la chair, et conformément à toutes les choses qui devaient s’accomplir, Il était le Fils de David. Il devait naître, des années plus tard, dans cette même Bethléhem, cette petite ville abandonnée.

81        Mais, pendant tout ce temps, – l’avez-vous remarqué? – il y avait là un grand mystère puissant à l’œuvre, que personne ne semblait comprendre. Il en est de même dans la Bethléhem de Dieu aujourd’hui, il y a un–un signe-mystère qui est à l’œuvre, et que personne ne semble comprendre. Cela passe au-dessus de la tête des gens. Ils n’ont pas l’air de saisir. Peu importe ce qui est fait ou ce qui est dit, et la partie mystérieuse de ce qui est fait, les gens regardent et disent : “Oh, je pense que c’est en règle”, et ils poursuivent leur chemin; mais ils ne comprennent pas! Ils ne peuvent pas le saisir. Ils ne peuvent pas le comprendre. Et c’est ce que Dieu faisait à Bethléhem, en Judée. Il était à l’œuvre, toutes ces petites choses avançant pour aboutir à une grande tête.

82        David, oh, quand, petit garçon encore, il a été oint pour roi, il avait le teint coloré, mais il devait y avoir en lui quelque chose d’authentique, qui a plu à Dieu. Il était tout petit, c’était le plus petit de la famille. Les autres garçons étaient de grands hommes bien costauds, qui auraient fait bonne impression vêtus d’une robe et portant une couronne sur la tête. Mais Dieu a montré quelle est la chose à laquelle Il regarde; non pas l’apparence extérieure, mais ce qui se trouve à l’intérieur de l’homme. Il a regardé à son cœur. Il savait ce qu’il y avait dans le cœur de David; peu importe ce qu’il aurait l’air avec une couronne sur la tête, Il savait qu’Il avait trouvé en lui un homme qui serait selon Son cœur. C’est là ce que David serait : un homme selon Son cœur. C’est pour cela qu’Il a versé sur lui l’huile d’onction, ou fait verser sur David l’huile d’onction. Le nom David signifie “bien-aimé”.

83        Comme ce fut bien représenté en Jésus, le Bien-Aimé, des années plus tard; ce Fils de David, qui devait venir pour accomplir toutes choses qui avaient été promises. Cette petite ville de Bethléhem est l’endroit où ces choses se sont passées. C’est sur ces mêmes petites collines de Judée, où David avait fait paître ses brebis, que bien des années plus tard les Anges ont chanté leur premier Noël – sur les collines de Judée qui dominaient Bethléhem. Le premier Noël! “Dans la ville de David, il vous est né Christ le Seigneur.” Quand, pour la première fois, des Anges sont apparus pour chanter, ils ne sont pas venus à Jérusalem, dans la grande église, pas plus qu’ils ne sont venus à Guilgal. Ils ne sont pas venus à Silo non plus, qui avait été tout ce temps-là le lieu du culte religieux dénominationnel. Mais ils sont venus dans la petite Bethléhem, où l’Esprit de Dieu avait agi d’une façon mystérieuse et avait produit quelque chose. C’est là qu’ils sont venus.

84        C’est là que Christ devait venir. C’est là! C’est là, dans cette même petite ville, qu’est né un Roi, qu’une mère, une vierge, allait enfanter son fils premier-né. Dans sa petite forteresse fut abrité et logé le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Non seulement Samuel est venu verser l’huile d’onction, mais Dieu l’a répandue sur Lui et sur le monde. Christ le Seigneur! Les Anges ont proclamé Sa venue et ont chanté aux bergers qui, sur le flanc de la colline, avaient suivi David le roi, bien des années auparavant. Voyez-vous le mystère de Dieu et combien il est grand?

85        Il est né dans cette importante région où l’on cultivait le blé; or le blé fait partie des éléments de base pour le maintien de la vie. Et Il était le Pain de Vie. “Je suis le Pain de Vie. Celui qui mange Ma chair et boit Mon Sang a la Vie Éternelle et ne mourra jamais, ni ne viendra en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.”

86        Bethléhem! Le nom beth-el... B-e-t-h, beth; beth en hébreu signifie “maison”. E-l est l’abréviation d’Elohim; Elohim veut dire “Dieu”. B-e-t-h, beth; E-l, E-l, c’est Elohim, c’est-à-dire Dieu : la Maison de Dieu, où est déposé le Pain de Vie. E-l, h-e-m, terminez ce mot et ramenez votre l avec votre e, cela signifie “une miche de pain” en hébreu, El-hem. E-l, c’est Dieu, Elohim. B-e-t-h, c’est “pain”... ou b-e-t-h, c’est... b-e-t-h, c’est “maison”. E-l, c’est Elohim abrégé. Et alors, E-l, he-m, c’est “pain”. Qu’était-Il? La Maison du Pain de Dieu. “La Maison du Pain de Dieu.” Maison, beth; Elohim, Dieu; El-he-m, pain. “La Maison du Pain de Dieu”, voilà la signification de Bethléhem.

87        Où aurait-Il pu naître ailleurs que là? Pourtant c’était caché à tous, excepté à ce prophète; il a dit : “C’est de Bethléhem qu’Il sortira.” Ils regardaient à Jérusalem; ils cherchaient dans tous ces grands “Silo”; ils regardaient partout. Mais Il est venu de Bethléhem, parce que c’était la maison du Pain de Vie de Dieu. Il est le grenier de Dieu pour le monde. Et c’est là qu’Il est né, à Bethléhem. Il ne pouvait naître nulle part ailleurs.

88        On pourrait relever bien des choses importantes que j’ai notées cette semaine, en étudiant les différents aspects spirituels liés au fait qu’Il devait naître à Bethléhem. Lorsque j’ai touché ces quelques points, le Saint-Esprit m’a saisi; j’ai dit : “Ô Dieu, cela suffit. Je le vois à présent.”

89        Il ne pouvait naître nulle part ailleurs qu’à Bethléhem. C’était le lieu de provenance du pain pour la nation. Le pain de toute la maison d’Israël provenait de là. Et Lui, Il était le Pain de Vie qui est descendu du ciel, la Manne spirituelle. Il devait donc venir de Bethléhem, l’endroit où on allait faire la queue pour avoir du pain, l’endroit où se trouvait le pain. Bethléhem, l’endroit où on faisait le pain. Or Jésus, qui était le Pain de Vie, a dit : “L’homme peut en manger, et ne jamais mourir.”

90        Un autre événement important que je ne voudrais pas oublier de mentionner, c’est lorsque David a traversé son moment le plus pénible – lorsqu’il était en fuite. Il avait déjà été oint, il savait ce qu’il allait devenir : il allait devenir roi. Dieu l’avait dit, et pourtant on le haïssait. Il se trouvait entre deux grands feux : d’un côté, il avait les Philistins à ses trousses, et de l’autre, Saül. Et lui était apatride.

91        C’est ainsi que se tient l’Église aujourd’hui, la véritable Église vivante de Dieu; Elle est sans dénomination ou quoi que ce soit d’autre. Elle se tient seule, mais cependant, l’onction a été répandue sur Elle. Elle sait ce qu’Elle est.

92        Comment donc cela peut-il bien arriver avec le diable de part et d’autre s’acharnant contre David? Il s’était réfugié dans des forteresses et dans des cavernes dans le désert, essayant de se cacher, avec une poignée de fidèles guerriers, juste quelques-uns qui croyaient comme lui. Mais ces hommes avaient foi en Dieu que celui-là serait le roi.

93        Ainsi en est-il des croyants aujourd’hui; ils sont cachés ici et là, mais ils savent qui va venir comme Roi. Peu m’importe qui va être Président, nous savons qu’Il vient. Et cela semble plus loin que jamais, tandis que la science essaie d’avoir le dessus en disant : “Nous pouvons fabriquer un homme, nous pouvons faire ceci, nous pouvons prendre un lapin, en prendre le pollen et faire un autre lapin”, essayant de réfuter la Parole de Dieu. Mais il y a un peuple qui croit Dieu et qui tient ferme plus que jamais. Quoi qu’il advienne, ils croient Dieu. Dieu a raison! Ils tiennent la main immuable de Dieu. Au milieu des combats, au milieu des larmes, au milieu de la maladie, de la mort, au milieu de tout, ils tiennent toujours la main immuable de Dieu. Ils savent qu’Il vient bientôt comme Roi.

94        Les gens aujourd’hui rient et se moquent d’eux, ils les traitent de “holy rollers” [d’exaltés], ils les traitent de tout, mais ces combattants de Dieu restent fidèlement à leur poste. Vous pouvez bien les appeler un “groupe de guérison”, vous pouvez bien les appeler une “bande de fanatiques”, ou tout ce que vous voudrez, ils resteront attachés à ce Roi; ils savent qu’Il va accéder au pouvoir. Qu’ils prennent Son Nom en vain, qu’ils se moquent, qu’ils rient, qu’ils appellent les gens qui croient en Lui des “bannis”, “le rebut”, cela ne les dérange pas le moins du monde, ils restent fidèlement à leur poste.

95        Ces combattants, qui étaient avec David, sont restés là, à ses côtés. Qu’un Philistin, que n’importe qui se présente, il fallait se battre, car on les harcelait de toutes parts. Ce pauvre David, tellement troublé, a pensé : “Mais, comment est-ce possible, Seigneur?”

96        Vous savez, les conducteurs traversent parfois des choses que l’assemblée ignore totalement. Quand vous pensez à des promesses que Dieu a faites, vous vous demandez pourquoi elles ne s’accomplissent pas. Ils n’en parlent pas à leur congrégation, ils n’en parlent pas aux gens qu’ils côtoient, mais il y a bien des frustrations dans le cœur d’un vrai conducteur.

97        David était assis là, la gorge lui brûlait; c’était au milieu de l’été. Les Philistins tiraient parti de la division entre David et Saül. Saül cherchait David partout; les Philistins aussi. Et puis les Philistins cherchaient les Israélites. Vous parlez d’un temps de confusion! C’était à peu près comme maintenant. Et David se réfugiait dans tel petit endroit, tel petit abri, ce qu’il pouvait trouver, quelque petit lieu fort. Puis il est monté sur la montagne, en plein cœur de l’été, sous une chaleur suffocante, sa gorge toute desséchée et son cœur rempli de frustrations et de craintes; il se demandait : “Ô Dieu, comment est-ce possible? Tu as versé cette huile sur moi, non pas parce que j’en avais décidé ainsi, mais parce que, Toi, Tu m’avais choisi. Pourquoi m’as-Tu appelé, alors que j’étais là-bas en train de garder les brebis, me disant que Tu me donnerais ceci pour servir Ton peuple, et voici que Tu m’as conduit au beau milieu de la bagarre?” De telles pensées traversaient son cœur.

98        Il s’est assis sur la colline et, du haut de la colline, il a regardé; les Philistins étaient entrés et avaient placé une garnison à Bethléhem, le lieu même de sa demeure. Sa petite ville était donc tombée aux mains de l’ennemi. Et, avec elle, la maison de son père, la maison d’Isaï, était en esclavage, sous la coupe des Philistins. Sa propre nation et sa propre église étaient contre lui. D’une part il combattait l’ennemi, de l’autre il combattait les gens de l’église; non pas qu’il le voulût, mais il y était forcé.

99        Très souvent nous sommes forcés de faire certaines choses, et de dire des choses que nous ne voulons pas dire; un vrai conducteur spirituel est contraint de le faire. Il doit prendre position et montrer ses couleurs. “Je prendrai le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur”, comme l’a dit le compositeur.

100      Il était donc là en cette chaude journée, et sans doute qu’il faisait les cent pas en regardant en direction de cette longue vallée. (Cela faisait environ quarante kilomètres [vingt-cinq milles] aller et retour pour aller jusque là.) De ce côté-là se trouvait la maison de son père, réduite en esclavage par les Philistins. De l’autre côté se trouvait Saül... Et voilà que celui-ci vient se mettre en plein milieu, parce qu’il avait pris position. Quel moment terrible! Israël était complètement divisé, l’église était divisée en différentes dénominations, si je peux l’exprimer ainsi; et voici David qui se tenait de ce côté-ci, ne sachant que faire, et cependant, sachant que sur lui reposait l’onction. Ils savaient que l’onction était là. Ils savaient que David allait être roi. Alléluia!

101      Nous savons qui va être Roi! Peu importe qui va être Président. Je sais qui va être Roi. Il sera Roi. Et je sais qu’il n’est pas facile de prendre position. Mais, ô Dieu, aide-moi à fermer mes yeux aux dénominations et à tout le reste, et à fixer mon regard sur ce que je vois là-bas, dans le spirituel : Il est le Roi qui vient. C’est Lui que je servirai. S’il me faut mourir, alors laissez-moi mourir; si cela me coûte ma famille, mes bien-aimés, ma dénomination, si cela me coûte tout ce que j’ai, laissez-moi Le servir. Je resterai avec Lui. Voilà les combattants de Dieu, tels que ceux qui étaient avec David. Ils marchaient, la main constamment sur leur épée. C’est ainsi que les combattants de Dieu marchent : ils sont prêts!

102      L’ennemi dit : “Il te faut prendre un petit verre, si tu veux vivre en société.”

103      “Je ne toucherai pas à vos choses impures.” Amen! Voilà l’ennemi! Et voilà le combattant!

104      “Mais, ne vas-tu pas renoncer à toutes ces balivernes de ‘holy roller’ [d’exalté] que tu crois?”

105      “Je crois Dieu. Je resterai fidèle!” Voilà! Voilà les combattants.

            “Oh, tu veux dire... Mais la guérison Divine n’existe pas!”

            “C’est ce que tu penses, mais moi je sais à quoi m’en tenir.”

106      “Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas. Ces jours-là appartiennent au passé.”

107      “C’est ce que tu penses, mais je L’ai déjà reçu. Tu arrives simplement un peu trop tard pour m’en parler.”

108      Ils savaient que l’onction reposait sur ce jeune homme au teint coloré; ils savaient qu’il allait être roi.

109      Mais David, dans son esprit, était frustré. Je peux imaginer cela : observons-le une minute. Il se rend là et s’assoit; et de là-haut il regarde, pensant : “Ma ville bien-aimée, ma Bethléhem, regardez-la, l’endroit où les grandes choses de Dieu sont arrivées; le père du père du père de mon père y est né; mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère a dit dans... au moment de la naissance de Juda, de la tribu duquel je fais partie, que là-bas se trouvait quelque chose de surnaturel. Elle a prononcé le nom de l’endroit, et c’est à cet endroit précis que Josué a placé ce fils. Et, à partir de là, toutes ces choses sont arrivées. Cela doit s’accomplir. J’étais berger, quand Tu as versé de l’huile sur ma tête. Tu as dit que je serais roi. Je Te crois. Amen.”

110      Puis il regarde là en bas de nouveau, et songe : “Eh bien, tout là-bas, dans ma petite ville, là où je suis né, ce petit groupe auquel j’appartenais... c’était le bon vieux temps.”

111      Les méthodistes auraient avantage à faire un retour en arrière, à leur bon vieux temps, lorsqu’ils étaient peu nombreux et se réunissaient dans des petites écoles, ici en Amérique, et qu’ils tombaient sous la puissance de Dieu et se jetaient de l’eau sur le visage. Et vous, les baptistes, feriez mieux de vous rappeler d’où vous êtes venus. Les autres aussi. Vous, les pentecôtistes, souvenez-vous donc d’où vous êtes venus. C’est vrai.

112      Voici que, dans le feu du combat, David se met à penser : “Oh, je me rappelle ces nuits où je couchais là-bas sur le flanc de la colline. Je me rappelle lorsque j’observais les étoiles se déplacer dans le firmament, et que Dieu parlait à mon cœur de petit garçon. Je me rappelle ce jour où je suis tellement entré dans l’Esprit à contempler les nuages et les verts pâturages que, poussé par l’Esprit, j’ai chanté à plein gosier :

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

Quand je marche dans la vallée des ombres de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi...

113      Oh! la la! Et voici qu’il était précisément dans les griffes de la mort à ce moment-là – et des deux côtés. “‘Et même quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort’... Ce bon vieux temps, quand l’Esprit était avec moi, quand Dieu était avec moi, que je chantais Ses louanges et jouissais de Sa présence.

114      “Je me souviens de la fois où un lion est venu un matin et s’est emparé de l’une de mes brebis. L’Esprit de Dieu est venu sur moi, et alors j’ai couru après lui, je l’ai saisi et l’ai coupé en morceaux. Je me souviens de cette délivrance. Oh, je me rappelle le soir où, juste avant le coucher du soleil, un ours est venu et s’est emparé de l’une des brebis, et je l’ai tué. Ces grandes délivrances!

115      “Je me souviens quand, tout enfant, je chantais Ses louanges, pendant que je faisais paître mes brebis. Ô Dieu, ramène-moi à ce point-là! Ramène-moi à mon premier amour. Ramène-moi là-bas et redonne-moi mon bâton de berger. Redonne-moi mon troupeau de brebis. Laisse-moi tout seul là-bas, à T’adorer.”

116      Il nous arrive de penser à cela, mais nous sommes dans le feu du combat, il faut faire quelque chose. Il fut un temps où nous étions des garçons, mais nous sommes des hommes à présent. Le combat fait rage. Je me rappelle lorsqu’il y avait de la sciure par terre, et que les gens criaient et jubilaient, et qu’on ne pouvait pas pénétrer ici tellement il y avait du monde. Mais il n’en est plus ainsi aujourd’hui. La bataille fait rage. Il ne s’agit plus de William Branham, le tout jeune prédicateur, il faut produire quelque chose. Oui monsieur, il doit y avoir quelque chose de différent. L’heure avance. La bataille fait rage. La chaleur du feu se fait sentir. C’est le temps de la délivrance pour les gens, pour tous ceux qui sont trouvés écrits dans le Livre. Maintenant, l’heure est venue.

117      David, tout frustré, faisait les cent pas, en pensant : “Oh, quelle chaude journée! Oh! ce qu’il fait chaud! Oh! Saül pourrait venir de cette direction-ci, et les Philistins de cette autre direction; les armées nous entourent de toutes parts, et nous voici assis là, à l’entrée d’une caverne! Mais pourtant l’huile d’onction est sur moi. Comment est-ce possible, ô Dieu, comment est-ce possible? Oh! si seulement je pouvais boire quelque chose.” C’est alors qu’il retourne en pensée là-bas aux portes de Bethléhem. Il y avait là un puits. Aucune eau n’était comparable à son eau.

118      Vous savez, la Palestine possède de la mauvaise eau. Leurs eaux sont contaminées et peuvent même transmettre la fièvre “blackwater” [sorte grave de malaria avec présence de sang dans l’urine–N.D.T.] entre autres. Il y a aussi une grande partie de leur eau qui est alcaline, et qui vous tuerait.

119      Or, Bethléhem est aussi le principal point d’eau de la province. Il n’y avait aucune eau comparable à celle de Bethléhem! David pensait : “Oh, quand je partais avec mes brebis le matin, je passais près de ce vieux puits pour y boire. Oh! que son eau était fraîche et pure, et si désaltérante!”

120      Mais maintenant sa gorge était en feu, et pourtant il était oint. “Oh! si seulement je pouvais avoir un verre d’eau!” Et alors ses guerriers... Dans son désespoir il s’est écrié : “Oh! si seulement quelqu’un pouvait m’apporter à boire de ce vieux puits, là-bas à Bethléhem.” Oh, après avoir rêvé aux jours de son enfance et à ses victoires, il se voyait maintenant dans cet endroit, pris entre deux feux, et il s’est écrié : “Oh! si quelqu’un pouvait m’apporter de l’eau de Bethléhem.”

121      Ses guerriers ne pouvaient pas lire dans sa pensée, mais, frère, ils l’aimaient avec tout ce qu’il y avait en eux. Le moindre de ses désirs était pour eux un ordre. Trois de ses puissants guerriers ont donc dégainé leur épée, se sont glissés hors du camp, et se sont frayé un chemin sur une distance de quarante kilomètres [vingt-cinq milles]. Lorsqu’ils sont partis, David s’est sans doute demandé : “Où sont-ils, qu’ont-ils fait? Où sont-ils allés? Ne savaient-ils pas qu’ils risquent leur vie?” Ils s’étaient jetés dans les griffes de la mort, avec des embuscades dressées partout sur une distance de quarante kilomètres [vingt-cinq milles]. Les épées tournoyaient et les boucliers s’entrechoquaient; mais leur homme, leur frère qui, comme ils le croyaient, allait devenir roi, désirait à boire.

122      Oh, frère, je me demande si les guerriers aujourd’hui sont prêts à se frayer un chemin à travers le formalisme, les doutes et l’incrédulité, pour exaucer les désirs du Seigneur en Sa présence. “Le moindre de Tes désirs... si c’est l’Afrique, si c’est l’Inde, si c’est dans la rue, peu importe où c’est! Le moindre de Tes désirs, Seigneur, est pour moi un ordre. La mort n’est rien pour moi. La popularité, mon... ce que je suis, ce que je serai, tout ça n’a aucune importance, Seigneur; ce qui compte, c’est d’accomplir Tes désirs.” Voilà les guerriers qui se tiennent à Ses côtés. “Quand on me traiterait de ‘holy roller’ [d’exalté], quand on porterait atteinte à ma réputation, quand on me jetterait à la rue, que m’importe : Ton désir est pour moi un ordre.” Voilà le véritable soldat.

123      Qu’ont-ils fait? Ils ont combattu, sans relâche, jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à ce puits. Ils y ont plongé leur seau, et ils sont revenus, combattant encore, croisant le fer à droite et à gauche pour se frayer un passage. Finalement, ils sont arrivés devant David et ont dit : “Voici, mon seigneur!” Oh! la la! Quoi? Un homme qui était tombé en disgrâce, un homme qui était haï de l’église, un homme qui était haï du roi, un homme qui était haï des Philistins, un homme qui était haï presque de toutes parts, excepté du petit groupe qui le suivait; eux savaient qu’il était le roi qui allait bientôt venir.

124      Je sais qu’aujourd’hui nous chantons de beaux chants, nous bâtissons de magnifiques églises, nous avons de beaux cantiques et tout, nous Le louons ainsi; seulement Jésus a dit : “Mais votre cœur est éloigné de Moi, car vous enseignez des préceptes qui sont des commandements d’hommes.” Que le Saint-Esprit vienne et fasse quelque chose dans l’église, montrant la Présence de Jésus-Christ, et ils vous jetteront dehors. “C’est en vain que vous M’honorez.” Ils adorent, mais : “C’est en vain que vous le faites, en enseignant comme doctrine des traditions d’hommes.”

125      Mais il y a des combattants qui croient en Lui, il y a des combattants qui se tiennent à Ses côtés avec une compréhension spirituelle, comme il y en avait là-bas, dans la petite Bethléhem. Assurément!

126      David a pris ce seau d’eau, l’a regardé, et la Bible dit qu’il l’a répandu par terre. Il a dit : “Seigneur, loin de moi la pensée de boire cela, parce que mes... Tes guerriers ont risqué leur vie pour aller là-bas et pour m’apporter cette eau. C’est là le sang des hommes. Je ne peux pas le faire.” Et cette eau pure, – pour laquelle ils avaient risqué leur vie, en franchissant les lignes ennemies et en se rendant là-bas, – David l’a répandue par terre, comme offrande volontaire au Seigneur. Ce n’était pas un geste mesquin, c’était simplement pour accomplir les Écritures.

127      Parce que, bien que Jésus de Bethléhem soit le Pain de Vie, Il est aussi l’Eau de la Vie. Assurément. Qu’a-t-Il fait? Il était représenté à la fois en David et en ces guerriers; parce qu’Il était le roi, et Il était le guerrier qui est venu et s’est frayé un passage à travers les lignes de l’ennemi. Amen! Il a conquis la mort, l’enfer et la tombe. Il a répandu Son propre Sang, afin que s’accomplît Jean 3.16.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

128      Ce n’est pas l’eau qui représentait cela qu’Il a donnée, mais... Lui-même était cette Eau, mais Il voulait qu’un peuple ait la Vie. Comment l’a-t-Il fait? Par Son propre Sang, en le répandant; non pas en le renversant, ce serait un accident, mais Il l’a répandu librement au Calvaire, après qu’Il eut fait une percée à travers toutes les lignes de l’ennemi. Alors Il a répandu Son Sang avec Sa Vie, afin qu’Il puisse être le grenier pour le monde.

Et la Fontaine remplie de Sang,

Tiré des veines d’Emmanuel;

Et les pécheurs plongés sous ce flot,

Perdent toute marque de culpabilité.

129      Voilà pourquoi Il est né à Bethléhem. Voilà pourquoi Il devait y venir : parce que c’était le centre pour le pain – le Pain de Vie. C’était aussi le centre pour l’eau; quelle sorte d’eau? Les Eaux de la Vie. Et en Jésus se trouvaient à la fois le Pain de Vie et les Eaux de la Vie. Par conséquent Il devait venir et naître à Bethléhem.

            Toi, Bethléhem de Judée... N’es-tu pas le moindre de tous les grands princes? Tu n’es qu’un simple petit prédicateur, tu es simplement un petit. Mais de toi sortira Celui qui dominera, et dont l’origine remonte aux temps anciens, et Il existe depuis toujours, et d’éternité en éternité.

130      Voilà pourquoi Il est né à Bethléhem, en Judée. Cela Lui a servi de berceau. Et, mon frère, l’endroit où Il veut avoir Son berceau aujourd’hui, c’est dans votre être, dans votre propre cœur, afin qu’Il puisse manifester, par vous, les Eaux de la Vie à un peuple qui périt, et le Pain de Vie à un peuple affamé. Il est le Pain et l’Eau de la Vie; les deux choses essentielles à la subsistance de l’homme sont le pain et l’eau. Sa promesse est certaine.

131      Inclinons nos têtes un instant. Je désire maintenant avoir toute votre attention. Dites-moi ce matin, êtes-vous déjà allés à Bethléhem? Si vous n’avez jamais été à Bethléhem...

132      On disait aussi Éphrata de Bethléhem, Éphrata de Bethléhem. Éphrata signifie “racine”; cela vient du mot h-e-m-p, hemp, ce qui signifie “racine”. Et cet ancien district s’appelait Éphrata, ce qui signifie que c’est le “commencement de la vie”. Christ a dit : “Si vous demeurez en Moi, Je suis le cep et vous êtes les sarments.” Il est la Racine de toute Vie.

133      Si vous n’êtes jamais allés à Bethléhem, Éphrata de Bethléhem, venez ce matin, recevez-Le comme votre Sauveur, et Il vous pardonnera vos péchés. Voulez-vous lever la main vers Lui, en disant : “Seigneur Dieu, sois miséricordieux envers moi maintenant, tandis que je viens à Jésus de tout mon cœur. Je viens à Ta Bethléhem, l’Eau et le Pain de la Vie. Je L’accepte maintenant comme mon Sauveur personnel.” Que le Seigneur te bénisse, jeune homme, là-derrière! Que le Seigneur vous bénisse! Que Dieu te bénisse, petit!

134      Y aurait-il quelqu’un d’autre qui voudrait dire : “Je viens maintenant, je ne prends rien avec moi; je me tiens ici, assoiffé, la gorge sèche. Je me demande où aller pour trouver la Vie véritable, je me le demande. Je me suis joint à différentes églises...” Que Dieu vous bénisse, soeur! “Je me suis joint à des églises, j’ai fait tout ce que je pouvais, Frère Branham, mais je ne suis jamais encore entré en contact avec cette vraie Source de Vie. Je viens maintenant, Seigneur, pour La recevoir.” Il est ici pour vous. Voulez-vous simplement lever la main et dire : “Me voici, Seigneur. Je suis celui qui se tient ici et qui a un besoin.” Que le Seigneur vous bénisse, tandis que nous prions.

135      Ô Seigneur Dieu, ce petit message entrecoupé, apporté à partir des Écritures, présentant les différents symboles que Tu y as placés; peut-être sont-ils cachés aux yeux des sages et des intelligents, pour être révélés aux enfants, lesquels sont disposés à apprendre. Cela montrait la petite Bethléhem, la moindre de toutes! Comment le prophète a-t-il dit cela : “N’es-tu pas la moindre entre les principales villes?” Mais Dieu a trouvé bon de faire sortir de ce petit endroit insignifiant, le Chef d’Israël. Seigneur Dieu, d’un petit groupe de gens qui sont lavés par le cordon de fil cramoisi du Sang du Seigneur Jésus, Tu feras sortir à travers ce groupe, Seigneur, quelque part dans ce monde, Christ de nouveau, qui paîtra toutes les nations avec une verge de fer.

136      Je Te prie, Père Divin, d’être miséricordieux envers chacun d’entre nous qui sommes présents maintenant, et puissions-nous venir à Ta Bethléhem. “Oh, venez tous, fidèles,” comme nous l’avons chanté, “venez à Bethléhem.” Seigneur, fais-leur voir qu’il ne s’agit pas de se rendre dans une petite ville là-bas, qui une fois servait de symbole, mais de se rendre à la réalité, Jésus-Christ, le Pain et l’Eau de Dieu, de la Vie.

137      Et ceux qui ont levé la main, reçois-les dans Ton Royaume à l’instant même, Seigneur, car c’est par leur foi qu’ils–qu’ils Le reçoivent, c’est par la foi qu’ils ont levé la main, et c’est par la foi que je crois que Tu les reçois. Garde-les, Seigneur, à Bethléhem, où ils ne s’égareront jamais et ne s’en iront jamais comme Naomi. Et, si les temps deviennent difficiles, puissent-ils ne pas bouger de Bethléhem. Bientôt ça ira mieux. Accorde-le, Seigneur.

138      Et maintenant, je Te prie d’être miséricordieux envers ceux qui sont malades et affligés. Il y en a ici, Seigneur, qui ont besoin d’être touchés par Ta main guérissante. Ô Seigneur, Tu as restauré Bethléhem et l’as ramenée à toute sa gloire précédente. Tu l’as restaurée au temps de la dépression, quand elle était malade; Tu l’as ramenée, et Tu as fait venir Naomi à la saison des orges. Et maintenant, Père, nous Te prions de ramener chaque Naomi, et chaque personne ici qui est dans le besoin. Je Te prie, ô Dieu! Ô Seigneur, nous sommes en pleine saison des orges, ce grand pain d’orge qui a été vu, roulant de la colline jusque dans le camp de l’ennemi. Je Te prie, ô Dieu, d’amener ce grand Pain d’orge dans le bâtiment maintenant, et qu’Il serve d’expiation pour les–les maladies des gens, aussi bien que pour le péché; et guéris chaque personne qui se trouve dans la Présence divine.

139      Je sens, Seigneur, peut-être n’est-ce qu’une impression personnelle, mais je sens que Tu es près, je sens Ta proximité maintenant ici. Je crois que Tu es ici. Je ne dis pas ceci à cause des gens, ô Toi qui connais le cœur de l’homme. Je prie, Seigneur, qu’ils puissent, d’une façon ou d’une autre, saisir la vision ce matin, comme ces guerriers : que Ta grande Omnipotence, Ta grande Puissance, Ta grande Présence, ce que Tu es, le Fils de Dieu, le Roi, le Oint, que Tu es au milieu de nous; qu’ils puissent entrevoir cela dans leur âme et être guéris de leurs afflictions. Je prononce cette prière en leur faveur dans le Nom de Jésus-Christ, Ton Fils. Amen.

140      Je crois Dieu, toutes Ses paroles, je crois que chaque partie de Sa Parole est divinement inspirée. Je crois qu’Il n’est pas le “J’étais”, mais le “Je suis”, cette Présence éternellement vivante. Je crois qu’ici maintenant, au milieu des gens...

141      Vous, qui avez levé la main, trouvez-vous une église, soyez baptisés dans le Nom de Jésus-Christ, invoquant Dieu pour que vos péchés soient lavés, et croyant que Son prochain retour doit... qu’Il va apparaître dans Sa seconde venue.

142      Je crois aussi que Sa Présence est ici pour guérir les malades, pour rétablir ceux qui sont nécessiteux. Il n’est pas nécessaire que l’on prie pour vous l’un après l’autre. J’ai prouvé cela aux gens l’autre soir; j’ai voulu leur montrer ce qui était arrivé.

143      Il y avait un certain jeune homme, qui est assis là présentement et qui est en train de me regarder, qui était au lit depuis bien des jours. Sa gorge était tellement enflée qu’il ne pouvait même pas manger ni rien; et sa température était très élevée. Et il avait dit à son père et à sa mère : “Faites venir Frère Branham pour qu’il prie pour moi.” Et, pour une raison ou pour une autre, ils ne voulaient pas me déranger parce que j’étais occupé. Mais Quelque Chose m’a conduit à aller chez eux.

144      Tandis que j’étais assis là, ils ont essayé d’apporter une assiette au jeune homme. Il y avait là-dessus de l’œuf qui était très coulant et aussi des haricots très tendres, en purée; et il essayait d’avaler cela. Il essayait avec un doigt de pousser cela à l’intérieur, et de l’écraser. Ses gencives étaient tout enflées et laissaient écouler du pus. Et–et il essayait d’écraser cela avec son doigt et de le faire descendre dans son gosier. Il a réussi à prendre une ou deux bouchées, et il n’a pas pu aller plus loin; il a repoussé l’assiette.

145      J’étais assis là, je n’ai pas prié. Mais il y avait un petit quelque chose. Vous ne pouvez pas dire à tout le monde ce qui se passe. Non. J’ai dit : “Seigneur, Seigneur, nous arrivons maintenant à la fin de l’année. Quelque chose de nouveau s’en vient. Permets-moi, Seigneur... Est-ce cela? Est-ce cela?” Et, aussitôt que je me suis mis à dire cela et à dire (dans mon cœur) : “Je sais que Tu es ici”, le jeune homme a tendu la main et a pris une autre bouchée, puis une autre, puis une autre, puis une autre, et finalement, il a nettoyé toute son assiette; il a ensuite pris sa voiture et s’en est allé.

146      Oh! Il est Dieu! Voyez-vous? Sa Présence, Sa Présence... Simplement qu’Il soit présent!

147      Cette dernière photo, celle qu’ils ont prise l’autre jour, la plus récente... Lorsque je L’ai vu là-dessus, se tenant là, j’ai regardé et je me suis dit : “Eh bien, j’ai déjà vu l’Ange du Seigneur sur des photos, je sais que c’était merveilleux.” Mais lorsqu’il a pris celle-ci! Puis vers les trois heures du matin, Il m’a réveillé et m’a dit ce que cela signifiait, et Il m’a tout expliqué, – à propos de l’armure et tout, – Il m’a montré des choses là-dessus que je n’avais jamais vues. Je suis allé chercher la photo, je l’ai regardée, et là j’ai vu. Je n’avais pas vu ça auparavant. Oh! quel sentiment cela a suscité en moi! Quel réconfort de savoir qu’Il est présent!

148      Il est ici. Simplement Sa Présence. “Et la Présence du Seigneur était là pour guérir les malades.” La Présence du Seigneur est ici pour guérir les malades. La Présence du Seigneur est ici pour amener les pécheurs à reconnaître leur état. La Présence du Seigneur est au milieu de Son peuple, et Il est la Bethléhem de Dieu, remplie de Pain et d’Eau. Comme je suis content (pas vous?) que nous ayons un endroit où nous pouvons venir pour y manger et vivre pour toujours.

149      Maintenant, que le Seigneur vous bénisse! (As-tu quelque chose à dire, frère?) [Frère Neville dit : “Non.”–N.D.É.] Levons-nous un instant. Ce vieux cantique que nous avons l’habitude de chanter en nous séparant : “Prends le Nom de Jésus avec toi.”

150      Combien aiment le Seigneur? Levez la main bien haut. Et maintenant que vous les avez levées, baissez-les, et serrez la main de quelqu’un près de vous, en disant : “Que Dieu vous bénisse, pèlerin! Que Dieu vous bénisse!” Très bien. Très bien. C’est simplement afin que vous puissiez faire connaissance les uns avec les autres. Très bien.

151      Maintenant, regardons vers le ciel, et chantons ce cantique.

Prends le Nom de Jésus avec toi,

Enfant de tristesse et de malheur;

Cela te donnera la joie et le réconfort,

Prends-le partout où tu vas.

 

Précieux Nom (précieux Nom), oh! combien il est doux!

Espoir de la terre et joie du ciel;

Précieux Nom (précieux Nom), oh! combien il est doux!

Espoir de la terre et joie du ciel.

(Maintenant, souvenez-vous...)

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