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PrĂ©dication Histoire de ma vie de William Branham a Ă©tĂ© prĂȘchĂ©e 55-0626A La durĂ©e est de: 1 heure 17 minutes .pdf La traduction MS
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Histoire de ma vie

1    Je suis trĂšs heureux d’ĂȘtre ici cet aprĂšs-midi pour vous parler du Seigneur JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu. Et nous espĂ©rons que ça sera un grand jour pour nous tous. En venant dans votre
 ici pour vous rendre visite cette fois-ci, je suis venu trĂšs fatiguĂ©. Je ne suis pas en forme. Je venais de quitter une grande rĂ©union aux États-Unis, et je suis venu directement ici. Et je suis donc reconnaissant de ce que vous m’avez supportĂ©. Ainsi, nous avons fait
 J’ai cependant fait de mon mieux. Et j’espĂšre que Dieu fera pour vous au-delĂ  de toute mesure.
    Dites donc, je suis trĂšs heureux d’apprendre que beaucoup d’Allemands et de Français sont venus. Je voudrais aussi visiter votre pays un jour, quand le Seigneur le permettra, et que vous voudrez que je le fasse. Je prie donc que ça marche.

2    AprĂšs ma rĂ©union ici, viendra un ami Ă  moi, Tommy Hicks. C’est Ă  peine si je connais Tommy, mais il
 Ce que je sais sur lui, c’est que c’est un homme aimable, un vrai–un vrai chrĂ©tien
 Venez l’écouter. J’ai un autre ami en AmĂ©rique, Oral Roberts. C’est un autre
 C’est l’un de mes convertis Ă  la guĂ©rison divine. Beaucoup d’entre eux, Ă  partir des rĂ©unions que nous avons
 Le Seigneur a suscitĂ© environ cinq cents ministres de la guĂ©rison divine.
    Ainsi, nous sommes heureux de rencontrer ces amis ici, qui croient le mĂȘme Message. [Espace vide sur la bande–N.D.É.] Je vous recommande Tommy Hicks. Recevez-le au Nom du Seigneur JĂ©sus. Il succĂ©dera Ă  cette rĂ©union-ci. Eh bien, frĂšre Tommy n’est pas un voyant, mais il est un mini–il est un ministre de l’Évangile, et il a une grande foi en JĂ©sus. La raison pour laquelle nous l’aimons, c’est parce qu’il aime JĂ©sus.

3    Maintenant, cet aprĂšs-midi a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  l’histoire de ma vie, en partant de ma prime jeunesse. La prochaine fois que je viendrai ici, j’aimerais vous apporter la photo de l’Ange du Seigneur, photographiĂ© par les hommes de science en AmĂ©rique. On a Ă©crit Ă  ce sujet aujourd’hui; le monde ne peut pas nier cela. Bien des fois les gens disent: «Je ne crois pas cela, prĂ©dicateur», parce qu’ils ne croient pas en Dieu. Mais ils doivent croire la science, car c’est scientifiquement prouvĂ©. Ils sont donc sans excuse. Ils auront Ă  rencontrer Dieu un jour.

4    Je voudrais vous poser une question. À quoi me servirait-il de venir ici dans ce pays, pour faire de l’hypocrisie, et de mal reprĂ©senter quelque chose? Qu’est-ce que j’y gagnerais? Est-ce que je reçois de l’argent? Non. Je ne reçois pas de l’argent en AmĂ©rique. Je suis un homme pauvre, et ce sont simplement les gens qui m’envoient. J’ai quatre enfants, et une femme, et il me faut trouver assez pour notre nourriture. Mes habits, on me les offre. Je n’ai donc aucune raison de venir ici mal reprĂ©senter quelque chose. Je–je suis venu parce que je vous aime dans mon cƓur. Et je voudrais que vous aimiez JĂ©sus. Et c’est la raison pour laquelle je suis venu.
    Savez-vous que si je venais comme un sĂ©ducteur, savez-vous que Dieu ne me laisserait pas entrer au ciel? Il n’y aura pas de sĂ©ducteurs au Ciel; il n’y aura pas d’hypocrites au Ciel. J’ai une femme au Ciel. J’ai un enfant au Ciel. Je voudrais les voir. Mais si je suis un sĂ©ducteur, eh bien, dans ce cas, je ne les reverrai plus jamais. Alors, quel bien cela me fera-t-il? Je crois ce que je prĂȘche, parce que je sais ce qu’il en est. Et je crois que si je ne prĂȘche pas cela, je n’irai donc pas au ciel. AssurĂ©ment. VoilĂ  donc la raison pour laquelle je suis ici.

5    Maintenant, nous allons lire les Écritures dans HĂ©breux chapitre 13, Ă  partir du verset 10 jusqu’au verset 14. Maintenant, suivez attentivement ce passage des Écritures. Et mon sujet se trouve au verset 14. [L’interprĂšte lit dans la langue locale HĂ©breux 13.10 Ă  14–N.D.É.]
    Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger.
    Les corps des animaux, dont le sang est portĂ© dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le pĂ©chĂ©, sont brĂ»lĂ©s hors du camp.
    C’est pour cela que JĂ©sus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre Sang, a souffert hors de la porte.
    Sortons donc pour aller Ă  lui, hors du camp, en portant son opprobre.
    Car nous n’avons point ici-bas de citĂ© permanente, mais nous cherchons celle qui est Ă  venir.

6    Je suis trĂšs reconnaissant pour cela. Nous n’avons pas ici bas de citĂ© permanente, mais nous cherchons celle qui est Ă  venir. C’est ce que nous faisons tous.
    Je rĂ©flĂ©chissais pendant que le frĂšre lisait, en voyant le grand nombre de malades qui sont assis par ici. Je ne prĂ©tends pas ĂȘtre un guĂ©risseur. Vous tĂ©moignerez de moi Ă  ce sujet. Depuis la toute premiĂšre soirĂ©e jusque maintenant, j’ai dit que je ne suis pas un guĂ©risseur. Il n’y a–il n’y a personne d’autre qui soit un guĂ©risseur. C’est JĂ©sus-Christ et votre foi en Lui. Si seulement j’avais–si seulement j’avais la puissance, je descendrais ici et je guĂ©rirais chacun de ces malades. Je n’ai pas la puissance. Personne d’autre n’a la puissance. Si jamais ils sont guĂ©ris, ce sera par leur propre foi en JĂ©sus-Christ. JĂ©sus apporte Sa Parole, et Il fait des miracles montrant qu’Il les aime effectivement.

7    Mais le programme de Dieu, c’est de faire un contrat avec le peuple: «Si tu crois

    Vous rappelez-vous les deux hommes aveugles? Ils ont dit: «PitiĂ©, Seigneur.» JĂ©sus a dit, quand Il a touchĂ© leurs yeux, Il a dit: «Maintenant, qu’il vous soit fait selon votre foi.»
    Ă€ la femme qui avait Ă©tĂ© guĂ©rie, celle qui avait touchĂ© Son vĂȘtement, Il a dit: «Ta foi t’a guĂ©rie.» C’est vrai.
    L’homme qui avait un enfant Ă©pileptique a dit: «Aie pitiĂ© de mon enfant.» Il a dit: «Si tu crois, tout est possible.» Dieu ne change pas. Les–les gens savaient qu’Il Ă©tait le Fils de Dieu.
    Tous y croyaient, Ă  l’exception des membres d’église. Les Pharisiens, les SadducĂ©ens disaient: «Non, Il ne l’est pas.» Mais tous ceux qui avaient cru ont Ă©tĂ© guĂ©ris et ont Ă©tĂ© sauvĂ©s. Eh bien, c’est pareil aujourd’hui.

8    Mais, Ă©coutez, avant que je cherche Ă  enlever–à enlever le seul espoir que ces gens ont
 Savez-vous qu’il y a des gens ici qui sont cardiaques, cancĂ©reux, tuberculeux, qu’aucun mĂ©decin ne peut toucher? Leur seul espoir, c’est JĂ©sus-Christ. Et vous qui oseriez ĂŽter cela, malheur Ă  votre Ăąme pĂ©cheresse. C’est comme arracher du pain Ă  un homme affamĂ©. Ces gens veulent ĂȘtre guĂ©ris. Les mĂ©decins ont fait tout leur possible. Et ces gens savent que d’autres ont Ă©tĂ© guĂ©ris. Ils viennent Ă  la rĂ©union pour Ă©couter, beaucoup d’entre eux reçoivent la foi et ils sont guĂ©ris. Et alors, vous essayez de le leur priver? Vous ne devriez pas faire cela, mon frĂšre. Vous devriez les encourager. Ce sont des ĂȘtres humains. Ce sont des frĂšres et des sƓurs. C’est le papa de quelqu’un. C’est la maman de quelqu’un, c’est le petit enfant de quelqu’un. Aidons-les. Ne cherchez pas Ă  les en empĂȘcher.
    C’est lĂ  mon objectif: essayer d’aider quelqu’un. Et l’un de ces jours, j’arriverai au bout du chemin. Je serai alors Ă  la fin, je poserai la tĂȘte sur l’oreiller; mon travail sur la terre sera fini. J’espĂšre Le rencontrer en paix. Et j’espĂšre L’entendre dire: «C’est bien, Mon bon et fidĂšle serviteur, entre dans la Vie.»

9    Prions. PĂšre cĂ©leste, aide-nous maintenant, nous qui connaissons Ton Fils bien-aimĂ©. Et comme je m’approche de la fin de cette route oĂč j’ai voyagĂ©, et je repasse ces choses dans mon esprit et dans mon cƓur une fois de plus, puissent toutes mes fautes servir de tremplin Ă  ceux qui sont ici aujourd’hui. Et puissent-ils venir Ă  Christ et ĂȘtre sauvĂ©s au Nom de JĂ©sus. Amen. [FrĂšre Branham parle Ă  l’interprĂšte–N.D.É.] Eh bien, vous pouvez aller et boire quelque chose maintenant, si ça ne dĂ©range pas.
    Je vais essayer de ne vous garder que peu de temps. C’est l’aprĂšs-midi, juste avant la fin de la sĂ©rie de rĂ©unions. On dit qu’il y a un dĂ©bordement dans l’autre arĂšne, et–et j’espĂšre que vous qui ĂȘtes lĂ  vous sentirez le Saint-Esprit et que vous viendrez au Seigneur JĂ©sus.
    Eh bien, la Bible dit: «Nous n’avons pas ici-bas de citĂ© permanente, mais nous cherchons celle qui est Ă  venir.» Vous qui ĂȘtes ici aujourd’hui en provenance de l’Allemagne, peu importe que vos villes aient Ă©tĂ© dĂ©truites pendant la guerre, mais c’est toujours votre patrie. Certains viennent de la France, peu importe combien la ville est mauvaise, c’est toujours leur patrie. Certains d’entre vous viennent des montagnes et des fermes, peu importe combien la maison Ă©tait petite, ça reste un souvenir d’enfance. Nous tous, nous aimons penser que nos villes sont les meilleures. L’homme se bat pour essayer de prouver cela, mais tout cela est vain. Car nous n’avons pas ici bas de citĂ© permanente, mais nous cherchons celle qui est Ă  venir. C’est celle-lĂ  que je cherche. C’est celle-lĂ  que nous tous nous cherchons. Nous habiterons la mĂȘme ville. Il n’y aura plus de coups de feu ni de morts. [Espace vide sur la bande–N.D.É.] 
habiter ensemble pour toujours.

10    En venant au monde, je suis nĂ© de parents qui n’étaient pas chrĂ©tiens. Avant moi, la famille de mon pĂšre et celle de ma mĂšre Ă©taient catholiques. Et ils sont originaires d’Irlande. Ils ont immigrĂ© aux États-Unis, mais mon pĂšre et ma mĂšre ne frĂ©quentaient pas d’église. Et je suis nĂ© lĂ  dans les montagnes, dans une petite cabane en bois, sans plancher, seulement de la terre. Nous–nous n’avions pas de–de table. Papa avait coupĂ© une souche en deux, ou plutĂŽt un rondin et en avait fait une table. Nous n’avions pas de lampe. Nous mettions de la graisse dans une boite, et nous y introduisions de–d’étoffe Ă  brĂ»ler en guise de mĂšche. La maison Ă©tait sans fenĂȘtres, Ă  part une petite porte qu’on ouvrait. Les matelas de nos lits Ă©taient de paille. Nous Ă©tions trĂšs pauvres.
    Ma mĂšre avait quinze ans, et mon pĂšre en avait dix-huit. Et le matin oĂč je suis nĂ©, le 6 avril 1909 Ă  cinq heures du matin, il n’y avait pas de mĂ©decin, il y avait une sage-femme. Et Ă  la naissance, je ne pesais que 5 livres [2,5 kg–N.D.T.] J’étais trĂšs petit.

11    Et ma mĂšre voulait voir Ă  quoi je ressemblais. La lumiĂšre de la petite bougie ne–ne suffisant pas, on avait donc ouvert la petite fenĂȘtre au-dessus du lit. C’était le jour. Et quand on a ouvert la fenĂȘtre, cette LumiĂšre de Feu est entrĂ©e. Ils se sont tous mis Ă  pleurer. Ils ne savaient pas ce que cela signifiait. Elle se tenait juste au-dessus de l’endroit oĂč j’étais.
    La mĂȘme photo prise en AmĂ©rique, nous l’avons ici, et le–et les Ă©crits des hommes de science lĂ -dessus dĂ©clarent que c’est absolument un Être surnaturel. Cet homme a dit que l’Ɠil mĂ©canique de l’appareil photo ne pouvait pas prendre de la psychologie. Et c’est lui le–l’un des chefs du FBI [FĂ©dĂ©ral Bureau of Investigations – le Bureau FĂ©dĂ©ral des Investigations: Police judiciaire fĂ©dĂ©rale aux États-Unis–N.D.T]. Et il a raison. Il a dit: «La LumiĂšre a frappĂ© l’objectif.»

12    Quand j’avais environ huit, dix jours, ma mĂšre m’a amenĂ© Ă  une petite Ă©glise baptiste. Quand je
 C’était l’unique Ă©glise de la rĂ©gion. C’était ma premiĂšre visite Ă  la maison de Dieu. Plus tard, nous sommes allĂ©s dans l’Indiana. C’était dans l’État de Kentucky. Et plus tard, Ă  l’ñge de sept ans environ, un jour, je transportais de l’eau, revenant du puits. Et je suis passĂ© prĂšs d’un arbre. Je pleurais. Je ne voulais pas transporter de l’eau. Je voulais aller pĂȘcher avec les autres enfants. Mais quand j’ai entendu quelque chose dans l’arbre, comme un vent qui mugissait, j’ai levĂ© les yeux. Je n’ai rien vu, sinon un endroit dans l’arbre d’à peu prĂšs cette circonfĂ©rence, oĂč il y avait un mugissement. Et j’ai continuĂ© Ă  regarder, et je me suis demandĂ© pourquoi la chose Ă©tait toujours lĂ  comme un petit tourbillon, et toutes les autres feuilles ne bougeaient pas. Alors, j’ai entendu une voix d’homme lĂ -haut, qui disait «Ne bois jamais. Ne bois point, ne fume jamais, et ne te souille pas avec les femmes, car tu auras une Ɠuvre Ă  faire quand tu seras plus ĂągĂ©.» Oh! j’ai eu peur. J’ai laissĂ© tomber mon seau, et j’ai couru Ă  la maison en criant. Et j’ai sautĂ© dans les bras de ma mĂšre. Et elle
 J’ai dit: «Il y a un homme dans cet arbre-lĂ .» Et elle est allĂ©e voir, il n’y avait personne lĂ . Elle a fait venir le mĂ©decin, et celui-ci a dit que j’étais tout simplement nerveux. J’ai dit–j’ai dit: «Non, j’ai vu, et je L’ai entendu parler.» Et je ne voulais plus passer prĂšs de cet arbre-lĂ .

13    Un peu plus tard, environ deux semaines plus tard, je jouais aux billes avec mon frĂšre, et j’ai senti quelque chose venir sur moi. Nous habitions sur une colline, et en bas de chez nous il y avait une riviĂšre; il y avait des brousses aux alentours. Et j’ai vu un pont s’élever des brousses, et il a enjambĂ© la riviĂšre. Seize personnes sont tombĂ©es dans–dans l’eau et se sont noyĂ©es. Et j’ai vu un grand Ă©criteau, il y Ă©tait mentionnĂ©: «Vingt-deux ans» Je suis rentrĂ© Ă  la maison en courant pour le dire Ă  ma mĂšre. «Oh, a-t-elle dit, fiston, tu es nerveux! Tu t’es endormi et tu as fait un rĂȘve.»
    J’ai dit: «Non. Non. J’ai vu cela.» Elle a donc notĂ© cela sur un bout de papier. Et vingt-deux ans plus tard, un grand pont a Ă©tĂ© jetĂ© sur la riviĂšre, et vin-
 seize personnes en sont tombĂ©es et–et se sont noyĂ©es dans la riviĂšre. C’est parfait, chaque fois.

14    Quand je suis allĂ© Ă  l’école, j’étais un petit garçon, beaucoup d’enfants Ă©taient nĂ©s dans ma famille; mon pĂšre et ma mĂšre avaient neuf garçons et une fille (neuf garçons et une fille). Et, en ce temps-lĂ , la fille Ă©tait bĂ©bĂ©. C’est moi l’aĂźnĂ©.
    Nous devions travailler trĂšs dur. J’allais Ă  l’école pauvrement habillĂ©. J’y allais parfois, portant le soulier de mon pĂšre Ă  un pied, et Ă  l’autre celui de ma mĂšre; nous Ă©tions trĂšs pauvres. Nous
 Quand j’emportais quelque chose Ă  manger, je prenais un petit pain emballĂ© et je prenais un–un pot de lĂ©gumes verts. Mon frĂšre et moi avions honte de manger avec les autres enfants. Nous allions dans le bois, nous nous asseyions, nous prenions une cuillĂšre, et nous mangions tous dans le pot et Ă  tour de rĂŽle, chacun prenait une bouchĂ©e de ce pain.

15    Je me rappelle qu’une fois Ă  NoĂ«l, ma mĂšre avait fait des pop-corn. Et elle nous les a donnĂ©s dans un petit pot. Et je–je–nous l’avons amenĂ© Ă  l’école. J’avais alors mal agi. Je me suis excusĂ© aux heures de cours, et quand je suis allĂ© dans le vestiaire, j’ai pris une grande poignĂ©e de pop-corn de la boĂźte, je suis sorti et j’ai mangĂ© cela pour ĂȘtre sĂ»r d’avoir ma part. Nous n’en avions pas trĂšs souvent, peut-ĂȘtre chaque deux ou trois ans. Et ensuite, quand mon frĂšre est sorti, et que nous sommes allĂ©s manger, il s’est aperçu qu’une partie manquait. Je–j’étais dĂ©solĂ©.
    Quelque
 il y a environ deux ans, je me suis tenu au mĂȘme endroit. Mon frĂšre est au ciel maintenant. Je ferais tout mon possible, si je pouvais lui donner cette poignĂ©e de pop-corn aujourd’hui. Je ne le peux pas maintenant, ainsi ne faites jamais quelque chose de mal, parce que cela vous reviendra un jour.

16    Je me rappelle quand nous allions Ă  l’école ensemble, il y avait beaucoup de neige, et tous les garçons avaient des traĂźneaux Ă  bord desquels ils montaient. Mais nous, nous n’en avions pas, alors je–nous entrions dans une grande bassine Ă  vaisselle et nous descendions en glissant. Eh bien, c’était
 nous n’étions pas de la mĂȘme classe que les autres, mais nous glissions.
    Eh bien, la vie a continuĂ©. Quand je suis devenu un jeune homme, eh bien, j’avais environ quatorze, quinze ans. Vous savez comment les jeunes gens se comportent Ă  cet Ăąge-lĂ . Eh bien, je voulais avoir une petite amie. J’ai donc trouvĂ© une petite fille, que je trouvais trĂšs jolie. Vous savez, frĂšre, votre premiĂšre amie
 Elle a les yeux comme une colombe, les dents comme des perles, le cou comme un cygne. Vous l’aimez! Je n’étais–je n’étais qu’un garçon. Eh bien, vous savez, frĂšres, vous ĂȘtes passĂ© par la mĂȘme chose. Et alors mon voisin, son fils, un garçon de mon Ăąge, eh bien, il a pris la voiture de son pĂšre; ainsi, il pouvait
 nous avons amenĂ© nos filles en promenade. Et nous avions un peu d’argent, nous nous sommes donc procurĂ© des sandwiches et–et du coca. Et Ă  mon retour, Ă  ma grande surprise, ma jolie petite fille fumait la cigarette. Oh! la la! Je ne voulais pas du tout de cela. Berk! Je pense que c’est la chose la plus vile qu’une femme puisse faire. Je n’ai pas changĂ© d’avis depuis lors.
    Votre beau pays, ici, j’apprĂ©cie les mƓurs de votre pays. Jamais je n’ai vu une femme habillĂ©e de façon immorale, ni une femme fumer la cigarette. Je vous aime pour cela. Notre AmĂ©rique est polluĂ©e par cela. Ne le faites jamais, sƓur. C’est trĂšs mauvais


17    Eh bien, pendant qu’elle avait cette cigarette, elle faisait la maligne, je l’ai regardĂ©e. Et elle a dit: «Veux-tu une cigarette, Billy?»
    J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «Je ne fume pas.»
    Elle a dit: «Eh bien, tu ne fumes pas; tu as dit que tu ne danses pas, et tu ne vas pas au théùtre.» Elle a dit: «Qu’est-ce que tu aimes faire, toi?»
    J’ai dit: «Aller Ă  la pĂȘche et Ă  la chasse.» Mais cela ne l’intĂ©ressait pas.
    Alors, elle a dit: «Prends une cigarette.»
    J’ai dit: «Non.»
    Elle a dit: «EspĂšce de poule mouillĂ©e.»
    Ă€ cette mĂȘme Ă©poque, je m’entraĂźnais pour devenir un boxeur. En fait, j’avais gagnĂ© le championnat de poids coq, et j’allais livrer les combats pour le championnat mondial, et j’ai donnĂ© cela
 j’ai laissĂ© tomber cela Ă  cause de l’Évangile. Mais j’ai dit: «Donne-moi la cigarette, et je te montrerai si je suis une poule mouillĂ©e ou pas.» J’ai donc pris la cigarette, j’étais dĂ©terminĂ© Ă  fumer.

18    Mais quand j’ai commencĂ© Ă  l’allumer, j’ai entendu Quelque Chose tournoyer tout autour. Cet arbre-lĂ  m’est encore revenu Ă  l’esprit. Et je savais que Dieu avait dit: «Ne fume jamais.» Alors j’ai jetĂ© cela par terre, je me suis enfui, et je suis allĂ© dans les champs, et je me suis mis Ă  pleurer. Et j’ai demandĂ© Ă  Dieu de me laisser mourir. Personne ne voulait de moi, ma famille non plus. Les jeunes gens ne voulaient pas de moi, on ne voulait donc pas de moi.
    Mais Il est venu vers moi, Il a dit: «Je te donnerai des amis, suis-Moi tout simplement.» J’ai continuĂ© la vie
 J’étais trĂšs timide Ă  l’époque, j’étais rĂ©servĂ©.
    Et–et je–je–je pense que vous vous demandez comment je me suis donc mariĂ©. Un–un jour, j’ai rencontrĂ© une belle jeune fille. Elle Ă©tait Allemande, et elle Ă©tait une chrĂ©tienne. Et j’ai commencĂ© Ă  la frĂ©quenter. Eh bien, faites attention un instant, je voudrais que vous saisissiez cette partie de l’histoire. J’étais alors devenu chrĂ©tien. Je sortais avec une jeune fille, quelque temps aprĂšs, nous nous sommes mariĂ©s.

19    Nous ne possĂ©dons rien de ce monde, mais chacun possĂ©dait l’autre. Le jour oĂč nous nous sommes mariĂ©s, nous avions un vieux rĂ©chaud (vieux rĂ©chaud), un vieux lit et une vieille petite table. Mais nous nous aimions l’un l’autre, et c’est l’essentiel. Je–je travaillais dur pour lui trouver de quoi vivre. Quelque temps aprĂšs, Dieu nous a donnĂ© un petit garçon, mon petit Billy Paul. Et puis, plus tard une petite fille est venue.
    Et alors un jour, en revenant du Michigan, j’ai rencontrĂ© un groupe de gens d’une Ă©glise. On les appelait les pentecĂŽtistes. J’étais devenu un ministre de l’église baptiste. Mais j’ai entendu ces gens, ils Ă©taient heureux, et ils se rĂ©jouissaient. Et je me suis demandĂ© pourquoi ils Ă©taient si heureux. Je n’avais jamais entendu parler de ce genre de religion. Je me suis arrĂȘtĂ© pour Ă©couter, et je les ai entendus prĂȘcher. Je suis restĂ© toute la nuit. Le lendemain, ils m’ont demandĂ© de prĂȘcher. Et je me suis levĂ© et je me suis mis Ă  prĂȘcher; des centaines et des centaines sont venues Ă  Christ. Et les ministres sont venus et ont dit: «Tu es un baptiste?»
    J’ai dit: «Oui.»
    Ils ont dit: «Viens nous prĂȘcher.»

20    J’ai donc notĂ© toutes les invitations, je me suis dĂ©pĂȘchĂ© de rentrer chez moi auprĂšs de ma femme. Et quand elle est venue Ă  ma rencontre, je lui ai parlĂ© de ces gens heureux. Elle a dit: «Oh! Billy, j’aimerais avoir cette expĂ©rience-lĂ .»
    Elle a dit: «Comment appelle-t-on cela?»
    Et j’ai dit: «Ils disaient que c’était le baptĂȘme du Saint-Esprit.» J’ai dit: «Allons chercher JĂ©sus comme cela.» Nous sommes donc allĂ©s, et nous avons tous deux reçu cette bĂ©nĂ©diction. J’allais donc quitter en ce temps-lĂ  pour aller faire l’évangĂ©lisation.
    Alors, nous sommes allĂ©s en parler Ă  nos parents. Eh bien, sa mĂšre Ă©tait ce genre de femme raffinĂ©e, elle Ă©tait membre d’une trĂšs grande Ă©glise. Elle a dit: «Eh bien, Billy, ces gens ne sont rien d’autre que de la racaille. Ils ne valent rien. Ne les approche pas. Je ne veux pas que ma fille les cĂŽtoie.»
    J’ai dit: «Oh! mais ce sont de vraies gens.»
    Elle a dit: «Non. Non»
    Et j’ai dit: «Je crois qu’ils le sont. Ainsi, je
 Ma femme s’est mise Ă  pleurer. Et c’est lĂ  que j’ai commis mon erreur fatale.»

21    Maintenant, Ă  partir d’ici, suivez. J’ai Ă©coutĂ© ma belle-mĂšre au lieu d’écouter Dieu, j’ai abandonnĂ© l’église, et je suis retournĂ© chez les baptistes. AussitĂŽt les flĂ©aux ont frappĂ© mon foyer. Ma femme est tombĂ©e malade; mon pĂšre est mort dans mes bras, mon frĂšre a Ă©tĂ© tuĂ©. Et tout est arrivĂ© dans l’espace de quelques jours. Une grande inondation a frappĂ© le pays et a emportĂ© des maisons. Ma femme Ă©tait hospitalisĂ©e, et j’étais sorti pour apporter du secours avec mon canot. Et une nuit, lĂ  dans l’eau, mon canot a Ă©tĂ© pris dans un courant d’eau et se dirigeait vers de grandes chutes. Je n’arrivais pas Ă  faire dĂ©marrer le moteur, et j’ai levĂ© les mains et j’ai dit: « Ô Dieu, ne me laisse pas me noyer. Je ne mĂ©rite pas de vivre, mais pense Ă  ma femme et Ă  mon enfant.»
    Et j’ai encore essayĂ©, mais ça ne dĂ©marrait pas, et j’ai de nouveau criĂ© Ă  Dieu. Et alors, juste avant d’atteindre les chutes, le moteur a dĂ©marrĂ©, et j’ai regagnĂ© la terre ferme.

22    Et puis j’ai essayĂ© de retrouver ma femme. Quand je suis arrivĂ© Ă  l’hĂŽpital, celui-ci Ă©tait inondĂ©. La digue avait cĂ©dĂ©, et toutes les eaux y entraient Ă  flots. OĂč se trouvaient ma femme et mon bĂ©bĂ©? J’ai commencĂ© Ă  chercher les gens
 [Espace vide sur la bande–N.D.É.] 
voir s’il y avait quelqu’un qui s’était noyĂ©, mais ils Ă©taient partis Ă  bord d’un train. Et ici j’étais seul sur l’üle. Dieu m’a donnĂ© une occasion afin que
 soit traiter les gens de racaille ou pas. J’ai dit: «Ô Dieu, je reconnais que je me suis mal–je me suis mal comportĂ©. Ne laisse pas ma femme mourir.» Des semaines plus tard, quand les eaux avaient baissĂ©, je l’ai retrouvĂ©e moribonde. Elle Ă©tait atteinte de la tuberculose, mes deux enfants Ă©taient malades. Et j’aimais ma femme. Et je courais Ă  travers le bĂątiment cherchant Ă  la retrouver. Et je l’ai rĂ©clamĂ©e avec des cris. Et je l’ai vue Ă©tendue sur une civiĂšre dans un camp des rĂ©fugiĂ©s. Et ses yeux Ă©taient trĂšs enfoncĂ©s. Et elle a levĂ© les mains, elles Ă©taient vraiment squelettiques. Alors je me suis mis Ă  pleurer. Et elle a dit: «Ô Bill! je–je–je suis dĂ©solĂ©e d’avoir une telle mine.»
    Et je l’ai prise dans mes bras, et je me suis mis Ă  pleurer. J’ai dit «ChĂ©rie, je regrette vraiment que tu sois si malade.»
    Et le mĂ©decin m’a touchĂ© au dos, et il a dit: «Venez ici, RĂ©vĂ©rend Branham.» Il a dit: « RĂ©vĂ©rend Branham, a-t-il dit, votre femme se meurt. Il n’y a pas moyen de la sauver.» «Oh! ai-je dit, assurĂ©ment qu’il y a un moyen, docteur.» Je me suis mis Ă  appeler des spĂ©cialistes, et ils sont venus. On ne pouvait rien faire. Nous avons fait tout ce qu’il nous Ă©tait possible; elle ne faisait que s’en aller.

23    Et un jour, pendant que je faisais la patrouille
 J’étais aussi garde-chasse de l’État Ă  l’époque, car je–je ne croyais pas dans le fait de prendre l’argent des gens, ainsi, je travaillais pour gagner ma vie. J’ai allumĂ© la radio, et on faisait des communiquĂ©s: «RĂ©vĂ©rend Branham, venez–venez Ă  l’hĂŽpital; votre femme se meurt.» J’ai ĂŽtĂ© mon chapeau, j’ai enlevĂ© mon fusil, et j’ai ĂŽtĂ© le badge, j’ai levĂ© la main vers Dieu, j’ai dit: «Ô Dieu! laisse-la vivre jusqu’à ce que j’arrive là» Et j’ai actionnĂ© la sirĂšne et j’ai filĂ© sur la route. Je me suis arrĂȘtĂ© devant l’hĂŽpital et j’ai montĂ© l’escalier en courant. Et voici venir mon mĂ©decin, mon copain. Nous sommes amis depuis l’enfance. Nous nous rendions visite. Il a une grande clinique lĂ . Et–et il a passĂ© son bras autour de moi. Il a dit: «Billy, elle s’en va.» J’ai dit: «Voudras-tu retourner avec moi dans la piĂšce, docteur?»
    Il a dit: «Je ne le peux pas.» Il a dit: «Hope. » (C’était le nom de ma femme) Il a dit: «Je–je l’aime comme ma sƓur. Je–je ne peux pas y retourner.» Il a dit: «Je prierai, toi, vas-y.»

24    Alors je suis entrĂ©, et quand j’ai fermĂ© la porte derriĂšre moi, lĂ  se trouvait ma tendre femme, une belle femme, une vraie chrĂ©tienne, la mĂšre de mes enfants, la crĂ©ature la plus prĂ©cieuse sur la terre pour moi. Ses joues Ă©taient trĂšs enfoncĂ©es, elle Ă©tait comme morte. Je l’ai secouĂ©e avec ma main. J’ai dit: «Hope, parle une fois de plus. S’il te plaĂźt, chĂ©rie. Ô Dieu! ĂŽ Dieu! laisse-la parler une fois de plus. Je l’aime tant. Ne veux-Tu pas me laisser lui parler juste une fois de plus?» Et elle a alors ouvert les yeux. Oh! Je n’oublierais jamais cela. Et quand je
 elle m’a regardĂ©, elle a essayĂ© de lever ses–lever ses mains pour moi. Et je me suis approchĂ© d’elle en m’abaissant. Elle a dit: « Ô Billy! je t’aime tant. Billy, je m’en vais, et je voudrais que tu sois un bon garçon.» Elle avait vingt et un ans. Elle avait vingt et un ans. Moi, j’en avais vingt-trois.
    Elle a dit: «Tu sais, le Saint-Esprit dont nous parlions?» Elle a dit: «Billy, tu sais, tu n’aurais pas dĂ» Ă©couter maman.»

25    Â«Oh! ai-je dit, Hope, si seulement je pouvais revivre cela!» Nous savions que nous avions mal agi. Et elle a dit: «Promets-moi quelque chose, Billy, que tu prĂȘcheras ce Message jusqu’à ta mort.» Elle a dit: «Car Il est rĂ©el.» Elle a dit: «J’étais dans la gloire. J’ai vu le Seigneur JĂ©sus et les Anges.» «Oh! a-t-elle dit, c’est merveilleux.» Elle a dit: «Je dois retourner.» Elle a dit: «Ne pense pas que j’ai perdu la raison, car ce n’est pas le cas.» Elle a dit: «Mais je sais de quoi je parle.» Elle a dit: «Veux-tu me promettre que tu prĂȘcheras le baptĂȘme du Saint-Esprit jusqu’à ce que tu quittes cette terre?»
    J’ai dit: «Je le promets.»
    Elle a dit: «Je suis
 » Elle a dit: «Prends bien soin des enfants.» Elle a dit: «Prends soin de Billy.» [Espace vide sur la bande–N.D.É.] 
m’a embrassĂ©, et elle a dit: «Je m’en vais.»

26    Et j’ai dit: «ChĂ©rie, Ă  la rĂ©surrection, tiens-toi lĂ , Ă  l’est de la porte. Et quand tu verras Abraham, Isaac et Jacob entrer, quand tu verras tous les saints entrer, tiens-toi lĂ , Ă  cĂŽtĂ© du montant, et continue Ă  dire: `Bill, Bill.’ J’aurai les enfants, et je te rencontrerai lĂ .» C’est lĂ  mon dernier rendez-vous avec ma femme. Et avec l’aide de Dieu, je le respecterai. Elle est allĂ©e auprĂšs de Dieu. Nous l’avons amenĂ©e chez l’entrepreneur des pompes funĂšbres. Et puis, on est venu me chercher pour me dire: «Billy, ton bĂ©bĂ© se meurt aussi» «Oh! ai-je dit, non, ce n’est pas possible!» Et j’ai couru Ă  l’hĂŽpital, et mon petit bĂ©bĂ© Ă©tait Ă©tendu lĂ , agonisant. Oh! mon cƓur

    Â«La voie des perfides est rude.» Rappelez-vous cela. Quand Dieu vous appelle, allez-y, peu importe ce que quiconque dit. Servez Dieu.

27    J’ai posĂ© les mains sur mon petit bĂ©bĂ©, et j’ai dit: « Ô Dieu, je T’en prie, ne reprends pas mon bĂ©bĂ©. Laisse-la vivre.» Elle Ă©tait ma petite chĂ©rie, et je ne pouvais pas supporter de la voir partir. Et on dirait qu’un rideau sombre Ă©tait tombĂ©. Puis je me suis levĂ©, j’ai placĂ© ma main sur sa tĂȘte, j’ai levĂ© la main vers Dieu, et j’ai dit: «Ô Dieu! je suis dĂ©solĂ© d’avoir fait ce que j’ai fait. Pardonne-moi, je T’en prie, garde mon bĂ©bĂ© ici avec moi. Je l’aime. Sa mĂšre est Ă©tendue lĂ , morte. N’emporte pas Ă©galement mon bĂ©bĂ©. Je Te promets que je prĂȘcherai. Peu m’importe ce que le monde dit.» Mon cƓur Ă©tait brisĂ©, mais je savais que je devais rĂ©colter ce que j’avais semĂ©. J’ai de nouveau posĂ© la main sur mon bĂ©bĂ©, j’ai dit: «Ô Dieu! pas ma volontĂ©, mais que la Tienne soit faite.» Alors les Anges sont venus, et ils l’ont emportĂ©e. Oh! mon cƓur


28    Je suis sorti, je ne savais que faire. Je l’ai placĂ©e dans les bras de sa mĂšre et je l’ai enterrĂ©e. Et il y a quelques PĂąques, j’ai amené–j’ai amenĂ© mon petit–mon Billy Paul avec une petite fleur Ă  la tombe; nous sommes partis trĂšs tĂŽt un matin. Et le petit garçon s’est approchĂ© de la tombe, nous avons ĂŽtĂ© nos chapeaux, et il s’est mis Ă  pleurer. Et il m’a tenu Ă  la main. Il a dit: «Papa, tu as Ă©tĂ© Ă  la fois maman et papa pour moi. Est-ce que ma maman est lĂ -bas?»
    J’ai dit: «Non, mon fils. LĂ  de l’autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre, son Ăąme se trouve dans la PrĂ©sence de Dieu, et ta petite sƓur s’y trouve aussi. Et Ă  JĂ©rusalem, il y a une tombe vide; et elle Ă©tait en Christ, elle ressuscitera aussi un matin.» Je l’ai serrĂ© contre mon sein, le petit pleurait. Et j’ai dit: «ChĂ©ri, papa doit prĂȘcher l’Évangile. J’ai beaucoup de persĂ©cutions, mais un jour, toi et moi, nous rencontrerons maman en paix avec Dieu.» Nous avons dĂ©posĂ© la fleur sur la tombe. Nous sommes partis. [Espace vide sur la bande–N.D.É.]

29    Quand elle est morte–quand elle est morte, et que je suis allĂ© l’ensevelir, je ne pouvais pas m’en remettre. Je–je pouvais comprendre qu’elle parte, mais je ne pouvais pas comprendre que le bĂ©bĂ© parte. Pourquoi ce petit bĂ©bĂ© devait-il partir? Et je travaillais, essayant de payer mes dettes. Et je vivais dans une petite cabane, d’une seule piĂšce, avec un vieux petit lit. Et le petit vieux
 Le plancher gelait la nuit. Et un soir, en rentrant Ă  la maison, j’ai pris du courrier, et il y avait lĂ  une lettre adressĂ©e Ă  mademoiselle Sharon Rose Branham. Oh! la la! J’ai eu mal au cƓur. Et je–je me suis agenouillĂ© et je me suis mis Ă  prier. J’ai dit: «PĂšre, je ne peux plus supporter cela. Je–je–je ne peux plus vivre. Mon bĂ©bĂ©, ma femme, qu’est-ce que je peux faire?»

30    Et alors, comme j’étais garde-chasse (un garde-chasse, un agent de la conservation de la nature), je–j’ai pris mon fusil, j’ai tirĂ© le chien en arriĂšre, et j’ai placĂ© cela contre ma tĂȘte, et j’ai levĂ© ma main. J’ai dit: «Ô Dieu! je dĂ©teste ĂȘtre un lĂąche, mais je ne peux plus supporter cela. Je deviens fou. Et je dois me suicider.» Alors, j’ai appuyĂ© sur la gĂąchette, mais le coup n’est pas parti. J’ai encore appuyĂ©, mais le coup n’est pas parti. Et puis, j’ai ouvert cela, et les balles Ă©taient lĂ . Et j’ai alors appuyĂ© sur la gĂąchette en l’air, et le coup est parti. J’ai jetĂ© le fusil. J’ai dit: «Ô Dieu! je n’arrive pas Ă  m’éliminer moi-mĂȘme. Je m’inquiĂšte. Je les aime.» Et je–je dĂ©lirais. Et ensuite, un profond sommeil m’a envahi

31    Maintenant Ă©coutez ceci, l’amour de Dieu. Je pensais que j’allais–je partais pour l’Ouest. Je rĂȘvais Ă©videmment. Et je pensais avoir vu un–un vieux wagon avec une roue cassĂ©e, ce qui reprĂ©sentait ma famille brisĂ©e. Et j’ai vu se tenir Ă  cĂŽtĂ© de la roue une belle fille, avec–avec de beaux yeux. Et je suis passĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Et, Ă  l’ouest de–de l’AmĂ©rique, il est de coutume d’enlever le chapeau devant les dames. Et j’ai dit: «Bonjour.»
    Elle a dit: «Salut, papa.»
    Je me suis retournĂ©, j’ai dit: «Vous m’avez appelĂ© votre papa!»
    Elle a dit: «Tu l’es.»
    Â«Oh! ai-je dit, ce n’est pas possible, parce que vous ĂȘtes aussi ĂągĂ©e que moi»
    Elle a dit: «Papa, ici, nous ne grandissons pas. Nous sommes–nous sommes immortels.»
    J’ai dit: «Qui ĂȘtes-vous?»
    Elle a dit: «Sur la terre–sur la terre, j’étais ta petite Sharon Rose.»
    Â«Oh! ai-je dit, assurĂ©ment pas ». Elle a dit: « OĂč est mon frĂšre, Billy Paul?»
    J’ai dit: «Je ne sais pas.»
    Elle a dit: «Papa, maman t’attend.» J’ai dit: «Maman? OĂč est maman?»
    Elle a dit: «LĂ , dans votre nouvelle maison.»
    J’ai dit: «Maison?» Les Branhams n’ont pas de maisons; nous sommes–nous sommes pauvres.
    Elle a dit: «Mais, papa, ici tu as une maison.»

32    M’étant alors retournĂ©, il y avait lĂ  une belle maison. ChrĂ©tien, c’est lĂ  que se trouve mon trĂ©sor aujourd’hui. C’est lĂ  que se trouve ma maison. C’est cela mon espoir. Et j’ai examinĂ© cette grande et belle maison. Ma famille est pauvre. Et j’ai dit: «Nous ne
 elle ne m’appartient pas.»
    Elle a dit: «Si, c’est Ă  toi, et maman t’attend.»
    J’ai donc remontĂ© la route, les mains en l’air, chantant: «Ma demeure, douce demeure.» Et voici venir ma femme, avec sa belle chevelure noire, et ses yeux noirs. Elle a tendu ses bras pour m’accueillir, comme elle le faisait toujours. Et j’ai accouru, je l’ai prise par la main et j’ai baisĂ© le dos de sa main, et me suis agenouillĂ©. J’ai dit: «Oh! Hope, est-ce lĂ  notre petite Sharon? Quelle belle jeune fille elle est devenue!» Et elle a passĂ© son bras autour de moi, elle a dit: «Billy, tu es trĂšs fatiguĂ©.» Elle a dit: «Tu as prĂȘchĂ© trĂšs durement et tu as priĂ© pour les malades.» Et en ce temps-lĂ , je n’avais jamais priĂ© pour les malades. Elle–elle a dit: «Je » Elle a dit: «Je t’ai observĂ©.» Et elle a dit: «Ne veux-tu pas t’asseoir?»
    J’ai dit: «Oui.» Et elle a regardé–j’ai regardĂ© tout autour, il y avait la un grand fauteuil. Et j’ai regardĂ© le fauteuil, et elle m’a regardĂ©. Elle Ă  dit: «Je sais Ă  quoi tu penses.»

33    Quand nous nous sommes mariĂ©s, nous n’avions pas de meubles, sauf juste un peu. Et nous voulions acheter un fauteuil. Nous avions commencĂ© Ă  verser des acomptes pour un fauteuil. Oh! j’aimais ce fauteuil. Quand j’étais trĂšs fatiguĂ© aprĂšs avoir prĂȘchĂ©, je me dĂ©tendais dans ce fauteuil. Et j’en Ă©tais arrivĂ© au point oĂč je ne pouvais plus payer les acomptes en ce temps-lĂ , et on est venu reprendre le fauteuil. Et nous avons tous deux pleurĂ©, parce que nous n’arrivions pas Ă  payer pour le fauteuil. Mais elle m’a regardĂ©, elle a dit: «Billy, on ne viendra jamais reprendre celui-ci.» Elle a dit: «On a dĂ©jĂ  payĂ© pour celui-ci.» Je sais qu’une fois

    Une femme m’a demandĂ© l’autre jour, disant: «FrĂšre Branham, quand est-ce que vous vous reposez?»
    J’ai dit: «Je ne me repose pas.» J’ai dit: «Un jour cependant, je me reposerai, quand j’aurai traversĂ© les frontiĂšres lĂ , de l’autre cĂŽtĂ©. J’ai une maison lĂ -bas. J’ai une femme lĂ -bas. Et par-dessus tout, j’ai un Sauveur lĂ -bas.»

34    Un jour, quand vous qui ĂȘtes ici en Suisse, vous apprendrez que frĂšre Branham est rentrĂ© Ă  la Maison, ne pleurez pas; rĂ©jouissez-vous, car je serai parti Ă  une meilleure demeure, oĂč je ne me fatiguerai plus jamais. Je ne voudrais pas ĂȘtre un bĂ©bĂ© pour pleurer. Mais si seulement vous avez connu le chagrin, et tout ce par quoi je suis passĂ© pour apporter cet Évangile aux gens, vous comprendriez pourquoi je pleure. Je voudrais voir les gens ĂȘtre sauvĂ©s. Des gens me critiquent. Je–je ne
 Je les aime de toutes les façons. Je–je voudrais les voir ĂȘtre sauvĂ©s aussi. Je–je–je ne voudrais pas
 Je–je dois prĂȘcher l’Évangile.
    Un jour, ça sera terminĂ©. Je ne suis plus un jeune homme; j’ai quarante-six ans. Je ne sais pas combien de temps il me reste. Mais avec l’aide de Dieu, je m’en tiendrai Ă  Sa Parole, et je proclamerai la vĂ©ritĂ©, je prĂȘcherai l’Évangile jusqu’à ce que JĂ©sus vienne ou que la mort me libĂšre, puis je rentrerai Ă  la Maison portera couronne, car il y a une couronne pour vous et pour moi.
    Prions. [FrĂšre Branham pleure–N.D.É.]

35    Ă” Dieu! pardonne-moi, Seigneur, de pleurer ici Ă  Ton service. Mais quand je pense Ă  mon passĂ©, Ă  ma douce et bien-aimĂ©e femme qui a traversĂ© la frontiĂšre, et Ă  toutes les fautes que j’ai commises en Ă©coutant les prĂ©dicateurs au lieu de T’écouter, j’ai honte de moi-mĂȘme. Ô Dieu! aide-moi Ă  continuer de prĂȘcher la pure vĂ©ritĂ©. Tu as Ă©tĂ© trĂšs bon envers moi, j’ai Ă©tĂ© trĂšs mauvais. Mais je voudrais essayer d’arranger cela en disant aux autres combien Tu es un vrai Ami, que Tu es venu vers moi quand je n’avais pas d’amis, ĂŽ Dieu! et Tu m’as donnĂ© des amis. Oh! Je suis trĂšs reconnaissant pour cela, PĂšre. Nous voici trĂšs loin de la patrie. Aujourd’hui, ma pensĂ©e retourne lĂ -bas sur le flanc de cette colline, oĂč il a un petit bouquet de roses posĂ© prĂšs d’une pierre tombale. Un jour, si Tu tardes, je serai aussi enseveli lĂ .

36    Alors j’aurai Ă  rencontrer, ĂŽ PĂšre, ceux Ă  qui j’ai prĂȘchĂ©. Ô PĂšre, ces aimables Suisses, Allemands, Français et ceux des environs, ce sont Tes enfants. Ô Dieu! je Te prie de les bĂ©nir et de les sauver du pĂ©chĂ©. Et qu’ils considĂšrent mes fautes pour ne pas faire la mĂȘme chose. Mais qu’ils contournent toutes ces mauvaises choses. Ne veux-Tu pas le faire, Seigneur? Sauve tout le monde, tout le monde. Ô Dieu! pardonne mĂȘme ceux qui persĂ©cutent. Que Ton Esprit d’amour s’établisse sur ce pays, ce peuple. Ô Dieu, nous ne sommes que des humains, nous commettons beaucoup de fautes. Sois misĂ©ricordieux, ĂŽ Dieu, et sauve tous les perdus, pour l’amour de JĂ©sus.
    Pendant que vous avez la tĂȘte inclinĂ©e, je me demande
 cette vie mĂ©diocre et misĂ©rable qu’est la mienne
 mais un de ces jours, je ne serai plus ici. Je retournerai Ă  la Maison. Êtes-vous chrĂ©tien? Avez-vous acceptĂ© le Seigneur JĂ©sus comme votre Sauveur? L’aimez-vous rĂ©ellement? Sinon, et si vous voulez
 Ceci est aussi pour vous qui n’avez pas pu avoir accĂšs Ă  la salle. Voudriez-vous accepter Christ? Voudriez-vous–voudriez-vous L’aimer? Si vous L’aimez, que tous ceux qui voudraient croire en Lui aujourd’hui disent: «FrĂšre Branham, quand la vie sera terminĂ©e, je voudrais aussi traverser les eaux. Je voudrais rencontrer JĂ©sus. Et j’aimerais m’asseoir avec vous et votre femme lĂ  de l’autre cĂŽtĂ©.»

37    Si vous aimez le Seigneur et que vous vouliez L’accepter maintenant, pour ĂȘtre nĂ© de nouveau et rempli du Saint-Esprit, voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bĂ©nisse. Partout, aux balcons, des deux cĂŽtĂ©s, et lĂ  oĂč les gens n’ont pas pu avoir accĂšs Ă  la salle, que Dieu soit avec vous. Oh! vous ne savez pas comment je me sens. Que Dieu vous bĂ©nisse. Si vous croyez que Dieu entend ma priĂšre, qu’Il me donne des visions, et que vous m’acceptez comme Son serviteur, voudriez-vous vous lever un instant, tous ceux qui veulent accepter Christ, et naĂźtre de nouveau. Oh! la la! 
?
 Voudriez-vous incliner la tĂȘte.

38    Ă” Dieu! regarde cet auditoire de gens. Sois misĂ©ricordieux, PĂšre. Je suis dĂ©solĂ© d’ĂȘtre tout dĂ©chirĂ©. Mais, ĂŽ Dieu! sois misĂ©ricordieux envers ces gens et sauve chacun d’eux. Ceux qui sont debout et ceux qui ne peuvent pas se mettre debout, puissent-ils tous entrer en paix dans la gloire. Puissent-ils tous recevoir le Saint-Esprit. Au Nom de JĂ©sus-Christ, nous prions. Amen.
    Vous qui ĂȘtes debout, acceptez-vous JĂ©sus? Dites: «Amen.» [L’assemblĂ©e dit: «Amen.»–N.D.É.] Retournez-vous, serrez la main Ă  quelqu’un qui est Ă  cĂŽtĂ© de vous et dites: «Gloire au Seigneur!» Tournez-vous juste vers quelqu’un qui est prĂšs de vous. Serrez-lui la main.

39    Que Dieu vous bĂ©nisse. Que Dieu soit avec vous. Que la paix de Dieu repose sur vous. Oh! Je vous aime. Non, je n’ai pas perdu la raison. Je vous aime. Et je suis trĂšs heureux de vous voir accepter Christ. Tous ceux qui sont heureux, dites: «Amen.» [L’assemblĂ©e dit: «Amen.»–N.D.É.] Gloire au Seigneur! [«Gloire au Seigneur!»] AllĂ©luia! [«AllĂ©luia!»] Maintenant, tous ceux qui sont malades, levez la main, demandez Ă  Dieu de vous guĂ©rir. Ô Dieu, au Nom de JĂ©sus, guĂ©ris chaque malade; tires-en gloire, Seigneur. Je les confie entre Tes mains, au Nom de JĂ©sus-Christ.
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