Les Esprits Séducteurs

Date: 55-0724 | La durée est de: 2 heures | La traduction: MS
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1     Bonjour, mes amis. Je suis heureux d’être ici ce matin et de savoir que, de vous voir tous ici, croyant que le Seigneur est avec nous aujourd’hui; Il nous a donné un peu d’ombre, pour que ce ne soit pas trop chaud ici dans le tabernacle pour la réunion du matin. Et maintenant nous…

2     Je crois, est-ce qu’il y a des enfants… Est-ce qu’on a envoyé les enfants à leurs classes, Frère Neville? J’ai vu des petits. Je me demandais simplement s’ils avaient envoyé les classes dans leurs—leurs autres locaux, leur salle de l’école du dimanche.

3     Maintenant, priez pour moi. Il y a une décision importante que j’étais censé prendre hier soir, et je dois la prendre aujourd’hui. Et que l’église prie. J’ai une—j’ai une réunion, la prochaine qui est prévue, c’est juste sur la ligne du rideau de fer, en Allemagne, et alors, c’est assez délicat. Priez pour moi. Et alors, c’est, nous pourrons commencer tout de suite dans le grand stade de cricket, en Allemagne, qu’Hitler a construit juste avant la guerre, une belle grande enceinte, où quatre-vingt mille personnes peuvent s’asseoir. Et nous pouvons l’avoir pour dix soirs d’affilée. Et alors, nous espérons commencer tout de suite là-bas, et nous rendre ensuite en Alsace-Lorraine, en France, puis à Berlin, revenir… je veux dire, à Berlin, entre là-bas et—et la France.

4     À notre retour nous nous rendrons, si le Seigneur le veut, à une convention à Chicago. Elle commence, je pense, ma participation, ce sera les cinq, six, sept, huit et neuf, à Chicago, à la convention, à l’église suédoise. Et ensuite, ils… M. Boze… certains d’entre vous qui demeurez aux environs de Chicago, une convention avait été prévue pour prochainement… qui commençait le premier août, ou, c’est-à-dire le premier septembre, en Suède. Et je suis si heureux d’apprendre qu’ils ont voté que ce soit moi qui y aille, et que ça a été unanime et à cent pour cent. J’ai été content de ça, mais je dois aller, soit là-bas ou bien ici, là. Priez que le Seigneur me conduise à l’endroit précis où le plus grand nombre d’âmes seront sauvées, et où le meilleur sera accompli pour le Royaume de Dieu. Alors, ils font une convention là-bas et—et, eux en Suède, et il disait qu’il y aurait vingt-cinq, trente-cinq mille personnes à la convention, au départ, et beaucoup de ces gens ne sont pas sauvés.

5     Et puis, ici, en Allemagne, eh bien, ils ont un stade où quatre-vingt mille personnes peuvent s’asseoir. Évidemment, nous… en Suisse, d’où nous venons d’arriver, nous avons eu une série de réunions formidables là-bas, beaucoup d’entre vous n’en ont probablement pas encore entendu parler. Le Seigneur nous a bénis puissamment, il y a eu cinquante mille conversions en cinq soirs, à—à—à Zurich, en Suisse.

6     Et alors, Frère Jack Shuler, beaucoup d’entre vous le connaissent, il est méthodiste, le fils du vieux Bob Shuler. Ils sont à Belfast en ce moment, et—et d’après ce qu’on dit, ils causent tout un remue-ménage, là-bas, pour l’Évangile, même plus encore que ce que Billy Graham avait eu à ses réunions. Jack est un jeune homme vraiment très bien, rempli de zèle et d’amour. Et, il—il y met tant de sincérité que je crois qu’il est un grand serviteur du Seigneur. Et priez pour Frère Shuler. Et—et il y a Jack Shuler, et Jack MacArthur aussi, qui est avec lui. Frère Jack MacArthur est un grand prédicateur, lui aussi. Et là, il y a les hommes d’église qui disent que c’est le plus grand réveil qui se soit jamais produit en Irlande. Alors, nous sommes, alors… Allez en prière tous les jours pour ces—pour ces hommes. Ce sont tous les deux des hommes jeunes, qui ont moins de, une quarantaine d’années, je pense, ou moins, avec des familles et tout, et de bons enseignants de l’Évangile, solides, et nous les aimons.

7     Et maintenant, je—je vous prie de ne pas m’oublier, afin que, et que Dieu me donne de prendre la bonne décision en ce moment. Il y a des fois où on ne sait pas quelle direction prendre. Vous êtes-vous déjà retrouvés dans ces situations-là? Je pense que Paul s’est retrouvé dans cette situation-là, une fois, n’est-ce pas? Il était tiraillé des deux côtés. Et comme il se rendait là-bas, eh bien, il a vu un ange en vision, qui lui a dit: «Viens en Macédoine.» Alors, le Seigneur a toujours Son Ange, n’est-ce pas? Si je peux seulement être aussi humble dans mon cœur que Paul l’était, à ce sujet.

8     Et maintenant, ce soir, souvenez-vous des services d’Évangile, ici au tabernacle, venez tous. Vous qui êtes des environs de Louisville, je dois parler à l’Église de la Porte Ouverte, ce soir, pendant quelques heures, à sept heures et demie, jusqu’à neuf heures et demie, chez Frère Cobbles. J’avais l’intention de venir ici deux fois. Mais c’est un homme si gentil, et il a téléphoné. Frère Cobbles, c’est un monsieur très bien, un frère. Tu… je suis sûr que tu le connais, un frère très bien, et je ne pouvais pratiquement pas lui refuser ça. Priez. Par-dessus tout, priez, et priez que Dieu nous donne de—de prendre la bonne décision.

9    Maintenant, avant d’aborder le Message de l’Évangile, c’est une matinée où nous devons consacrer des petits enfants. Et moi aussi, j’ai un tout-petit, ici, à consacrer au Seigneur. Or, bien souvent, dans bien des églises…
    Entendez-vous comme il faut, tout au fond? Si oui, est-ce que ça va? Avec les ventilateurs qu’il y a ici, je… tout simplement, on ne s’entend même pas soi-même. Non, ça—ça va pour moi. J’ai bien peur que je périrais sans ça.

10     Donc, les—les petits enfants, parfois ils les aspergent, à l’église, quand ils sont tout petits bébés. Et, évidemment, cette pratique est issue de l’église catholique, le baptême des petits enfants, ou de les «baptiser», comme ils disent, quand ce ne sont que des tout-petits. L’église méthodiste a adopté cela, le baptême des nouveau-nés, et beaucoup, et, je pense, plusieurs autres. Je pense que c’est ce qui distingue les nazaréens des méthodistes à l’ancienne mode, ça a été le baptême des nouveau-nés, et ensuite, il y a de petits groupes qui se sont formés à partir de là, et tout. Mais, de quelque façon qu’on le fasse, ça ne… je ne pense pas que ça ait tellement d’importance. Parce qu’après tout, je pense que le Calvaire a vraiment montré clairement, là-bas, ce qu’il en était de tout cela, parce que Jésus y est mort, pour sauver les petits enfants, et pour sauver le monde.

11     Et un petit enfant, quel que soit le genre de parents qu’il a, combien pécheurs, ça n’y changerait rien, car le Sang de Jésus-Christ le purifie, voyez-vous, et c’est Lui l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Ce bébé ne peut pas se repentir. Il ne sait pas se repentir. Il n’a aucune raison d’être ici, aucune raison qui lui est propre. Il ne peut pas vous dire pourquoi il est ici. Mais Dieu l’a envoyé ici, et le Sang de Jésus-Christ le purifie dès l’instant où il vient au monde. Et ce, jusqu’à ce qu’il arrive à l’âge de raison, et alors il sait ce qui est bien et ce qui est mal, et alors, ce qu’il fait, il faut qu’il se repente du mal qu’il a fait en connaissance de cause. C’est exact. Donc, certains les aspergent, et ils pensent qu’ils ne vont pas au Ciel.

12     Il y a un enseignement qui dit que si le bébé est né de parents remplis du Saint-Esprit, eh bien, le bébé ira au Ciel; mais, sinon, ça s’arrête là, le bébé n’existe tout simplement plus. Ça, c’est carrément une erreur. Qu’est-ce que ça peut changer, que ce soit des parents remplis du Saint-Esprit? Tous, c’est le désir sexuel, et le bébé, il naît de la même manière. Alors, tous, ils sont «nés dans le péché, conçus dans l’iniquité, venus au monde en disant des mensonges». Voilà—voilà les termes Scripturaires de la chose.

13     Donc, et alors le Sang de Jésus-Christ purifie et fait l’expiation pour cet enfant. S’il mourait, il irait directement dans la Présence de Dieu, parfaitement, même s’il était né des parents les plus pécheurs du monde, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de raison, où il sait ce qui est bien et ce qui est mal. Ensuite, ce qu’il fait à partir de là, il doit être pardonné pour ça. Il doit demander, sa propre repentance, à partir de là. Mais, pendant qu’il est bébé…

14     Maintenant, la ligne de conduite que nous essayons de suivre, ici au tabernacle. C’est le seul endroit au monde où je vais, où je prêche la Doctrine, c’est ici au tabernacle, parce qu’ici, c’est notre église. Et nous prêchons la Doctrine ici, pour garder les gens alignés. Les autres hommes, dans leurs églises, ils prêchent ce qu’eux, ils croient. Et ce sont mes frères, et nous pouvons avoir des petites divergences entre nous, mais n’empêche que nous sommes quand même frères. Et… mais ici, dans le tabernacle, nous prêchons ce que nous considérons être la Doctrine Biblique. Et, là-dedans, nous voyons, pour ce qui est de la consécration des enfants, ce que nous appelons une consécration, la seule fois, dans la Bible, que nous pouvons trouver, ou, dans le Nouveau Testament, où des petits enfants aient jamais eu quoi que ce soit à voir, ou que Christ ait eu quoi que ce soit à voir à ce sujet, dans une cérémonie, c’est qu’Il les a pris dans Ses bras, qu’Il leur a imposé les mains et les a bénis, et II a dit: «Laissez venir à Moi les petits enfants. Ne les en empêchez pas, car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.»

15     Maintenant, d’après ce que nous avons compris, c’est à nous qu’il revient de poursuivre l’œuvre qu’Il était venu—venu accomplir. Sa mort au Calvaire, II a été avec nous et Il est reparti du… II est sorti de Dieu, pour venir dans le monde, Il est reparti de Dieu, ou, du monde, pour retourner à Dieu, et Il est revenu sous la forme du Saint-Esprit, et II est avec nous, en nous, jusqu’à la fin du monde, exécutant, dans Son Église, la même œuvre que celle qu’Il avait accomplie quand Il était ici sur terre. Et, conformément à cela, nous amenons nos enfants les uns aux autres, aux ministres, et ils prient pour eux, ils leur imposent les mains, et les consacrent à Dieu. Juste une petite cérémonie pour exprimer notre reconnaissance pour ce que le Seigneur a fait pour nous et pour les petits enfants.

16     Maintenant, si votre petit a été aspergé, ou quelle que soit la façon dont ça se passe à votre église, réfléchissez. Nous n’avons pas un mot à dire contre ça. C’est bien. Mais, dans l’Écriture, nous ne trouvons qu’un seul passage, c’est celui où Jésus les a bénis, Lui-même. C’est ce que je lirai, si le Seigneur le veut, dans la—dans la Parole, ici. Nous trouvons, dans Luc, au… je crois que c’est au—au chapitre 10, et à partir du verset 13.  
    On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.
    Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.  
    Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point.  
    Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.

17     C’est beau, n’est-ce pas? II a dit: «Maintenant, laissez venir à Moi les petits enfants. Ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent, qui ressemblent à ce petit enfant.» Et Il les a pris dans Ses bras et les a bénis.

18     Maintenant, combien nous aimerions, ce matin, si nous pouvions avoir Jésus assis ici, en personne, sur l’estrade, dire «Seigneur, voudrais-Tu bénir mon enfant?» Oh, que ce serait… pour nos yeux humains, et nos cœurs qui brûlent de voir ça. Mais Il est ici quand même; en effet, II nous a donné la commission de le faire. Et ce que nous avons fait, Lui, Il le reconnaît. Comme nous recevons ceux qu’Il a envoyés, nous recevons Celui qui l’a envoyé, vous voyez. Donc, Il est ici ce matin. Et si Sœur Gertie veut bien venir au piano, et jouer notre vieux chant que nous chantions, il y a longtemps, celui-ci «Amenez-les à l’intérieur, amenez les petits à Jésus.» Je crois qu’il est dans le livre, là, quelque part. Je n’en suis pas sûr. «Amenez les petits à Jésus.» Et si vous avez un bébé, un petit bébé qui n’a pas été consacré, et que vous voulez le consacrer ce matin, eh bien, nous serons contents de le faire.

19     Y a-t-il des ministres dans la salle, des prédicateurs, qui voudraient simplement venir se tenir avec nous ici pendant que nous consacrerons ces enfants au Seigneur? Nous serons contents de vous avoir avec nous, alors que vous vous avancez. Très bien, est-ce qu’il y est, dans le livre? L’as-tu trouvé, Frère Neville? Il n’y est pas. Très bien, combien le connaissent, Amenez-les à l’intérieur? Très bien, maintenant chantons-le. Tous en chœur, pendant que les mères amènent leurs bébés. Très bien. Très bien.
…à l’intérieur, amenez-les à l’intérieur,
Amenez-les à l’intérieur, en dehors des lieux du péché;
Amenez-les à l’intérieur, amenez-les à l’intérieur,
Amenez à Jésus les égarés.
Amenez-les à l’intérieur, amenez-les à l’intérieur,
Amenez-les à l’intérieur, en dehors des lieux du péché;
Amenez-les à l’intérieur, amenez-les à l’intérieur,
Amenez les petits à Jésus.

20     Pouvons-nous courber la tête un instant. Notre Père Céleste, debout autour de l’autel, ce matin, il y a les mères et les pères qui ont dans leurs bras leurs petits rejetons, que Tu leur as gracieusement donnés. Ils sont tellement reconnaissants de les avoir, Seigneur, et ils les amènent ici, à l’autel, ce matin, dans la maison de Dieu, pour les consacrer, Te donner leur vie. Tu as donné. Et nous Te prions, ô Dieu, de nourrir et de bénir chacun d’eux. Conduis-les, et que les Anges gardiens de Dieu veillent sur chacun. Donne-leur une longue vie de bonheur et de joie. Puissent-ils devenir les hommes et les femmes de Dieu de demain, à supposer qu’il y ait un demain.

21     Ô Dieu, nous Te prions de susciter des prédicateurs, des prophètes et des docteurs, de ce groupe de bébés qui sont autour de l’autel ce matin. Et quand nous serons vieux et que nous ne pourrons plus continuer à avancer, que quelqu’un devra nous emmener d’un lieu à l’autre, que nous puissions nous tenir là et entendre l’Évangile, prêché par ceux qui sont ici aujourd’hui. Accorde-le, Seigneur. Et, un jour glorieux, quand tout sera terminé, que nos vies seront arrivées à leur terme, que ces parents autour de l’autel, que nous soyons comme Jacob, autrefois, quand il a béni tous ses enfants, et qu’il leur a dit quelle serait leur fin, au dernier jour. Ensuite, en levant les yeux, il a dit: «Vous savez, je vais être recueilli auprès de mon peuple.» Et, un jour glorieux, lui et tous ses rejetons, seront réunis dans un pays meilleur. Ce n’est pas étonnant que Balaam ait dit: «Que ma fin soit semblable à la sienne.» Ô Dieu, je Te prie d’accorder ces bénédictions aux parents.

22     Et maintenant, comme nous nous avançons pour leur imposer les mains, quelle—quelle merveilleuse… et quelle humble façon de faire Tu as choisie, Seigneur, que nous, les hommes de cette terre, nous ayons le privilège de bénir les petits enfants en Ton Nom, en sachant ceci, que ce que nous demandons nous est accordé. Comme nous nous avançons pour les bénir, puisse Jésus, la Personne tout-invisible, Celui qui est omnipotent, se tenir tout près et bénir chaque enfant, alors que nous leur imposons les mains et que nous les Lui offrons. Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

23     Frère Glenn Funk, il a ses trois petits enfants à faire consacrer au Seigneur.
    [Espace non enregistré sur la bande. Frère Branham consacre des bébés. —N.D.É.]
    …une—une petite penderie, tout là-bas, au nord du pays, Tu m’as promis cet enfant. Père, puissent Tes bénédictions reposer sur lui.
    Joseph, mon garçon, je te donne à Dieu. Et puisse ta vie être une bénédiction. Puisses-tu être prophète, Joseph. Puisse la grâce de Dieu reposer avec toi. Puisse le Dieu de ton père, le Seigneur Jésus-Christ, te bénir à jamais, faire de ta vie une bénédiction pour les autres.
    Au Nom de Jésus-Christ, je le bénis. Amen.
    [Espace non enregistré sur la bande. Frère Branham consacre des bébés. —N.D.É.]

24     Vous aimez les petits enfants? Il y a chez les tout-petits un je ne sais quoi, qui fait que chaque mère veut que son enfant soit béni.
    Or, c’est pareil pour notre Père Céleste vis-à-vis de nous, les adultes, ce matin. Il veut que chacun de nous, nous soyons bénis. Il nous présente une certaine chose, Il nous la tend, simplement, comme pour dire: «Voici, Je veux que tu sois béni, Mon enfant.» N’est-Il pas merveilleux? Alors, nous pouvons apprécier un bon Père Céleste comme ça.

25     Maintenant, concernant les bénédictions des petits bébés, vous savez, je lisais justement ici dans l’Écriture, l’autre jour, quelque part ici, c’était dans l’Ancien Testament, là, une—une chose glorieuse que je—j’ai vraiment apprécié d’avoir pu lire. Voici, c’est ici même. «Et Nathanaël répondit à David: ‘Fais tout ce que tu as dans le cœur, car Dieu est avec toi.’» Voyez? Fais ce que tu as dans le cœur. Et bien des fois je—j’ai constaté ceci, mon ami chrétien, que j’ai prononcé des choses sans savoir ce que j’allais dire, et j’ai constaté qu’elles s’étaient accomplies. Ce que vous dites!

26     Il a été dit, une fois, Jésus était descendu de la montagne et Il a vu un arbre sur lequel il ne se trouvait rien, seulement des feuilles, il n’y avait pas de fruit, et Il a dit: «Que dorénavant personne ne mange de ton fruit.»

27     Le lendemain, en passant, les apôtres ont vu que les feuilles étaient sèches. Il a dit: «Regarde, l’arbre a séché en un instant.»

28     Jésus a dit: «Ayez foi en Dieu; car tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. Et tout ce que vous direz; ce que vous aurez dit vous sera accordé.» Réfléchissez à ça. Oh! Alors, peut-être que le grand Saint-Esprit de Dieu, ici à l’autel. Vous dites… Eh bien, il n’a pas besoin d’être décoré. Ça n’a pas besoin d’être un lieu minutieusement préparé.

29     Jacob a pris une pierre, une fois, pour y poser sa tête, et elle est encore reconnue aujourd’hui: la pierre de Scone. Ou, la pierre de Scone, les grands hommes de la terre portent encore cette pierre partout, ils intronisent les rois au-dessus de cette pierre, juste une vieille pierre banale qui se trouvait dans le champ.
    Béthel, c’était juste un tas de pierres empilées l’une sur l’autre, et c’est devenu la maison de Dieu, la demeure. Jacob a dit: «Ce n’est autre lieu que la maison de Dieu.» Juste un tas de pierres empilées l’une sur l’autre.

30     Ce qu’il faut, ce n’est pas les grandes choses compliquées. Ce qu’il faut, c’est la simplicité et la foi pour croire, voilà ce qu’il faut. Voilà ce qui produit le résultat.

31     Bon, sachant que le temps file vite, nous essaierons de ne pas vous retenir très longtemps, sachant qu’il fait chaud et que l’église est bondée de gens. Alors, je vais vous parler seulement quelques instants ce matin, sur un petit sujet ici, qui pourrait… j’ai confiance que ça vous aidera. Et maintenant, avant de quitter la maison, j’ai noté trois ou quatre petites choses. J’ai dit: «Je vais attendre pour voir de quoi le Seigneur voudra que je parle quand j’arriverai là-bas.» J’ai écrit à peu près six petites choses, ici, des petits sujets, et j’en ai écrit un, je l’ai mis dans ma poche, comme ceci. Je me suis dit: «Eh bien, quand je monterai en chaire, peut-être qu’Il me dira de quoi parler.» Maintenant je ne suis pas plus avancé que je l’étais là-bas. Alors, de toute façon, je vais lire un passage de l’Écriture, ici, et que le Seigneur nous aide à Le comprendre. Le chapitre 14 de Luc, et commençons vers le trente-… le verset 31, du chapitre 14 de Luc.
    Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille?
    S’il ne le peut, tandis qu’il est soit… est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.
    Ainsi donc, quiconque d’entre vous…

32     Je veux que vous soyez très attentifs. Bon, d’abord Il a dit… C’est une parabole. Il a dit: «Bon, il y a un roi qui va venir, et il a vingt mille soldats; et ce roi-ci va marcher à sa rencontre, et il n’a que dix mille soldats. Et, donc, d’abord, il s’assied et s’interroge, à savoir s’il est prêt, s’il peut y arriver ou pas.» Très bien.
    …d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. (Voyez?)

33     Maintenant, que le Seigneur ajoute Sa bénédiction à cette Parole. Maintenant pouvons-nous courber la tête un petit instant.

34     Notre Père Céleste, Toi qui connais toutes choses, et qui ne fais aucun cas de la personne de l’homme, car, qu’est-ce que l’homme, pour que Tu te souviennes de lui? Tu as fait l’homme, et il est tout comme la fleur des champs: aujourd’hui, il est beau, demain il est coupé, jeté au four, il se flétrit. Et je Te prie, ô Dieu, d’être miséricordieux envers nous aujourd’hui, et de donner à chacun de faire un inventaire aujourd’hui. Nous sommes ici, pour ainsi dire, dans la maison de correction. Nous sommes ici pour apprendre et pour savoir comment vivre, alors, que tout cela sorte de Ta Parole aujourd’hui, ô Dieu Éternel. Beaucoup de Tes enfants se sont rassemblés ici, et beaucoup d’entre eux sont Tes enfants depuis des années, mais nous revenons quand même tous à la maison de Dieu, pour apprendre, pour savoir. Et moi, Ton serviteur, je désire Te connaître davantage. Et je Te prie de faire descendre l’inspiration de l’Évangile sur chacun de nous, sur Ton serviteur, et que Ta Présence, et Ton inspiration sur nous partout dans ce bâtiment, soient tellement grandes aujourd’hui, que nous repartirons avec le désir dans notre cœur d’être de meilleurs serviteurs pour Toi, qu’il nous aura été profitable d’être ici. Ô Dieu miséricordieux, accorde ces bénédictions, au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

35     Maintenant, que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la Parole, que nous lisons. Je voudrais prendre comme thème, ce matin, là: «Les esprits séducteurs ou la Parole de Dieu?» Or, c’est un sujet assez bizarre, mais comme nous sommes dans le tabernacle… Et, mercredi soir passé… Dimanche matin passé, je parlais d’un—d’un petit jubilé de l’Évangile.

36     Et, mercredi soir passé, j’ai prêché sur la femme qui portait ce—ce collier sur sa tête, ou… Elle avait perdu une de ses drachmes, et elle balayait la maison et essayait de la retrouver avant le retour de son mari. Et nous avons vu que cette femme était une femme comme celles de l’Orient, et elle… et elle représentait l’Église. Et autrefois on ne portait pas l’alliance au doigt. On la portait autour de la tête, et il y avait neuf drachmes dessus. Et quand une femme devenait une prostituée, on enlevait une drachme, et ça montrait qu’elle était une prostituée. Et donc, cette femme-là avait perdu une drachme, sans être une prostituée, mais son mari avait été absent, et elle se dépêchait d’essayer de trouver cette drachme, pour la remettre dans son collier; en effet, quand son mari arriverait, il saurait qu’elle avait été surprise à se livrer à la prostitution, ce qui aurait pour résultat un ménage brisé, et tout. Et, pendant quelques instants, j’ai appliqué ça à l’église, qui a perdu beaucoup de grandes choses. Et c’est le moment où le Père va venir, alors, nous devons les rechercher. Maintenant, sachant que dans l’église, et, notre tabernacle…

37     Je—je voudrais parler des Esprits séducteurs, ce qui devrait, en réalité, s’intituler Démonologie. On entend tellement parler de démons ces jours-ci, mais on entend très peu parler de la façon de s’en débarrasser. Tous, nous sommes—sommes bien au courant qu’il y a des démons, mais comment s’en débarrasser, voilà ce qu’il faut voir, après. Et maintenant, il y a… Comme j’ai, par la grâce de Dieu, de nombreuses occasions de traiter avec ces choses qu’on appelle les démons, et de les affronter sur l’estrade et dans ma marche quotidienne, et… eh bien, j’aimerais examiner l’Écriture ce matin, et voir ce que ces choses-là sont, au juste.

38     Or, nous avons appliqué ça, dans le service de guérison, toujours du côté guérison. Le cancer, la tumeur, la cataracte, la tuberculose, toutes ces choses ne sont pas des choses naturelles, elles sont surnaturelles, et ce sont des démons. L’Écriture le confirme clairement. Mais il s’agit là de démons dans le corps, qui se manifestent par des tumeurs, comme un cancer, il y a une vie dedans, et la vie de ça, c’est un démon. Une cataracte qui prend de l’extension, une tuberculose qui se propage, et d’autres maladies, ce sont des démons. Ça, c’est sous une forme physique.

39     Maintenant, ce matin, nous allons parler—parler des démons sous une forme spirituelle, dans l’âme. Ils sont dans l’âme, tout comme ils sont dans le corps. Et nous sommes bien obligés d’admettre que nous voyons qu’ils sont dans le corps des gens, sous forme de cancers et—et de différentes maladies qu’il y a dans le corps humain.

40     Tout dernièrement, on a même déclaré que le cancer est une maladie de quatrième dimension, qu’il se trouve dans une autre dimension. Bien sûr, il s’agit de démonologie. Toute maladie est une maladie de quatrième dimension, au départ.

41     Or, mais, bon, un cancer dans le corps ou bien un cancer dans l’âme, le démon peut pénétrer dans les deux endroits. Or, il arrive souvent et à bien des gens d’avoir des bonnes pensées, comme quoi… et de braves gens, qui essaient, souvent, de—de se reposer sur une petite théologie quelconque qu’ils ont, ou sur quelque chose qui leur a été enseigné dès leur enfance, et ils constatent, malgré tout ça, qu’au fond de leur être, qu’au fond de leur âme, il y a encore quelque chose qui n’est pas en ordre. Vous… il y en a beaucoup ici ce matin, sans doute que partout où on trouve des chrétiens rassemblés, on trouve des gens qui ont de ces esprits en eux, qu’ils… C’est quelque chose d’indésirable. Ils n’en veulent pas. Ils disent: «Oh, si seulement je pouvais arrêter de mentir! Si seulement je pouvais arrêter de convoiter! Si seulement je pouvais arrêter ceci ou cela!» Or, ça, ce sont des démons. Et, bon, ils se présentent sous la forme de religion, souvent. (Vu que c’est l’école du dimanche, c’est un temps d’enseignement, alors, examinons ceci.) Or, ils se présentent sous la forme de religion, souvent.

42     Maintenant, dans l’Écriture, une fois, il y avait un homme du nom de Josaphat, un grand homme, un homme religieux. Et il est allé voir un autre roi, qui était le roi de—d’Israël. Et lui, Josaphat, c’était le roi de Juda. Et il est descendu voir Achab, le roi d’Israël, et ils se sont attachés solidement ensemble, et ils ont fait une alliance l’un avec l’autre, de monter combattre à Ramoth en Galaad. Et ils l’ont fait sans avoir d’abord prié.

43     Oh, si seulement les gens pouvaient se rendre compte! C’est pour ça que je suis venu ce matin, vous demander de penser à moi, comme je dois aller outre-mer. En toutes choses, priez!
    II est venu quelqu’un l’autre jour, qui disait: «Frère Branham, pensez-vous que c’est mal de faire telle chose?»

44     J’ai dit: «Pourquoi vous questionnez-vous à ce sujet?» Voyez? S’il y a une question dans votre esprit, laissez ça de côté, ne le faites pas du tout. Tenez-vous en à ça, simplement. Quand vous vous apprêtez à faire quelque chose, et qu’il y a une question, à savoir si c’est bien ou mal, tenez-vous loin. Ne vous y aventurez pas du tout, alors vous saurez que vous avez raison.

45     Or, on devrait considérer toutes choses en prière, premièrement. «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces autres choses seront données par-dessus.» Je suis sûr et certain, ce matin, que si les hommes et les femmes pouvaient seulement en arriver à cette position, où leur âme, leur pensée, leur attitude, soient parfaites aux yeux de Dieu, ce serait une des églises les plus puissantes qui aient jamais existé.

46     Regardez bien, pendant quelques instants, le côté physique. Maintenant, nous sommes… avons… souvent… nous avons ça depuis des années, nous avons ce que nous appelons un «détecteur de mensonge». Vous pouvez vous mettre ça au poignet, ils l’installent autour de la—la tête des personnes, et vous pouvez aller là et faire tout ce que vous pouvez pour que votre mensonge sonne vrai, la machine va marquer du côté négatif chaque fois, parce que l’être humain n’a pas été fait pour mentir. Mentir, c’est une chose trompeuse, dure, une vilaine chose. J’aimerais mieux avoir un ivrogne avec moi, n’importe quand, qu’un menteur. Voyez? Un menteur! Et votre corps n’a pas été fait pour mentir. Peu importe combien pécheur vous êtes, vous êtes quand même un fils de Dieu déchu. La personne la plus pécheresse de cette ville, aujourd’hui, Dieu ne vous avait pas destiné à être pécheur. Il voulait que vous soyez un de Ses fils ou une de Ses filles. Vous avez été fait selon Sa propre nature. Mais c’est à cause du péché que vous avez fait ça. Et peu importe combien vous essayez d’imiter et essayez de faire qu’un mensonge ait l’air vrai, ils ont un instrument scientifique qui prouve que c’est faux. Vous aurez beau le dire avec toute l’innocence que vous voudrez, la machine va quand même marquer du côté négatif; en effet, il y a un subconscient au fond de l’être humain, et ce subconscient sait ce qui est la vérité. Et peu importe ce que vous dites ici, au dehors, ce subconscient sait que c’est un mensonge, et la machine va marquer selon le subconscient.

47     Par conséquent, si jamais un homme ou une femme pouvaient en arriver à amener leurs pensées, et leur témoignage, et leur vie, à s’aligner tellement sur Dieu (amen) que le canal du Saint-Esprit soit en unité parfaite avec Dieu, qu’est-ce qui se produirait! Si cet homme et cette femme pouvaient jamais s’aligner, là, avec la liberté dans leur cœur, avec la foi qui vient du plus profond de leur être!

48     Bien des gens viennent à l’autel pour qu’on prie pour eux, ils ont une foi intellectuelle. Ils confessent leurs péchés et adhèrent à l’église, par une foi intellectuelle. Ils y croient, dans leur—leur esprit. Ils y croient parce qu’ils l’ont entendu. Ils y croient parce qu’ils savent que c’est la meilleure ligne de conduite. Mais ce n’est pas ça que Dieu regarde. Il ne regarde pas votre foi intellectuelle.

49     Il regarde le cœur, où, à l’intérieur, Dieu… Et quand cela vient du cœur, alors tout est possible. Votre confession correspond à votre vie. Votre vie parle aussi fort que votre confession.

50     Mais quand votre confession déclare une chose, et que votre vie vécue, c’est autre chose, il y a quelque chose qui ne va pas quelque part. Ça, c’est parce que vous avez une foi intellectuelle, et non une foi qui vient de votre cœur. Et cela indique qu’au dehors, ici, il y a une connaissance de Dieu; mais à l’intérieur, ici, il y a un démon, qui doute. «Je crois à la guérison divine, mais ce n’est pas pour moi.» Voyez? «Ah, ça pourrait être vrai, mais je ne le crois pas.» Vous saisissez? Au dehors, vous dites «oui»; à l’intérieur, votre conscience dit «non». Ce même appareil scientifique prouverait que ce n’était pas vraiment ça, le prouverait.

51     Remarquez, quand ces rois, avant de se lancer, ils auraient dû… Josaphat, avant même de faire une alliance avec Achab, premièrement, il aurait dû dire: «Prions pour voir quelle est la volonté du Seigneur.»

52     Présentez-moi un prédicateur, présentez-moi un chrétien, présentez-moi une ménagère qui est chrétienne, présentez-moi un cultivateur ou un ouvrier d’usine, qui va donner la première place à Dieu en toutes choses, je vous montrerai là un homme qui réussira en dépit de tout ce que le diable pourra lui infliger. Il cherche Dieu, premièrement. Nous devons avoir, premièrement…

53     Mais eux ne l’ont pas fait. Ils avaient tous la tête dans les nuages, parce qu’Achab, il avait un royaume splendide, et il avait accompli un tas de choses, et il avait ses parures imposantes, son or et son argent, c’était un homme qui avait très bien réussi; mais c’était quand même un incroyant.

54     Et c’est là qu’en est le monde aujourd’hui. C’est là qu’en est l’Amérique aujourd’hui. C’est là qu’en sont les églises aujourd’hui. On a construit des églises parmi les meilleures qui aient jamais été construites. On a eu des érudits parmi les plus raffinés qu’on ait jamais eus. On a enseigné une théologie parmi les meilleures, et tout, et on a appris à chanter comme des Anges, mais il y a quand même une faiblesse quelque part. Il y a une faiblesse, parce qu’ils sont allés après la doctrine des hommes et les esprits séducteurs, au lieu de revenir à la Parole de Dieu. Ils essaient de suivre le modèle des choses du monde. Ils ont essayé de mettre des lumières brillantes sur les choses, comme Hollywood.

55     Ici, l’autre jour, une dénomination bien connue, des sphères du Plein Évangile, à Kansas City, ou, excusez-moi, à Denver, à la convention: ils construisent une église d’un million de dollars. Alors que des milliers de missionnaires attendent de recevoir cinquante cents de cette même dénomination, pour porter l’Évangile aux païens. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil orienté vers l’œuvre missionnaire, envoyé de Dieu, né du Saint-Esprit, où on aura le zèle de Dieu, pour s’enfoncer dans les jungles, là-bas, et faire quelque chose pour Dieu, au lieu de construire de belles grandes églises et d’essayer de surpasser le voisin.

56     Je préférerais adorer dans une mission, où on aurait fait le ménage, ou dans un bar, et avoir la liberté du Saint-Esprit et l’amour de Dieu qui brûle dans les cœurs, plutôt que d’être assis dans la plus grande cathédrale du monde, et d’être pris dans le carcan des doctrines d’hommes et des dogmes. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil qui secoue, de revenir à la Vérité, de revenir à la Parole de Dieu de nouveau.

57    Alors, quand ils sont allés là, au bout d’un moment Josaphat a un peu repris ses sens, et il a dit: «Est-ce qu’il n’y a pas… Eh bien, consultons l’Éternel à ce sujet.»

58     Il a dit: «Très bien», Achab a dit ça, et il a envoyé quelqu’un chercher cent… quatre cents prédicateurs très bien formés. Il les a fait venir là, et il a dit: «Ce sont tous des prophétiseurs.»

59     Et alors, ils se sont lancés dans leurs incantations, et ils se sont mis à invoquer. Et ils ont dit: «Oui, vas-y, monte en paix. L’Éternel est avec toi.»

60    Et, après que ces quatre cents, tous, ils ont eu rendu témoignage qu’ils devraient monter en paix, Josaphat, malgré tout ça, il savait… Est-ce que vous saisissez? Voyez-vous, au fond du cœur de cet homme juste, il y avait quelque chose qui lui disait que quelque chose ne tournait pas rond quelque part. Il y avait quelque chose qui clochait.

61     Achab a dit: «Bon, nous en avons quatre cents ici, et, d’un commun accord, tous, ils disent: ‘Va, l’Éternel est avec toi.’»
    Mais Josaphat a dit: «N’en aurais-tu pas encore un?»

62     Il a dit: «Eh bien, pourquoi est-ce qu’il nous en faudrait un de plus, après qu’on a eu quatre cents des hommes les plus instruits du pays? Ils disent tous: ‘Vas-y!’» Ça, c’était intellectuel. Mais Josaphat, au fond de son cœur, il savait qu’il y avait quelque chose qui clochait. Alors, il a dit: «Nous en avons encore un, c’est Michée. Mais je le hais.» Il a dit: «Il est toujours là à prononcer du mal, et à tempêter quand il n’a aucune raison de le faire, et il dénigre les églises et tout.» Il a dit: «Je le hais.»
    Il a dit: «Va le chercher, et voyons ce qu’il dira.»

63     Et quand Michée est arrivé, il a dit… Ils ont dit: «Maintenant, écoute, dis la même chose que les autres.»

64     Il a dit, il a dit: «Je dirai seulement…» Nous y voilà. «Je dirai seulement ce que Dieu dit.» Amen. «Peu importe ce que votre prophète dit, et ce que ceci dit, et ce que votre église dit, et ce qu’ils disent. Je dirai ce que Dieu dit. Dieu le mettra sur mes lèvres, et je dirai ce qu’Il dit.» Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est d’autres Michée, qui diront ce que Dieu dit. Remarquez, alors ils l’ont emmené là-bas, et il a dit: «Donnez-moi la nuit.» Alors, cette nuit-là, l’Éternel est allé le voir, et il est revenu le lendemain matin. Quand les deux rois se sont assis à la porte, il a dit: «Vas-y, monte.» Il a dit: «Vas-y, monte. Mais», il a dit, «j’ai vu Israël, comme des brebis dispersées qui n’ont pas de berger.»

65     Alors, un des prédicateurs, en grande tenue, il s’est avancé et il l’a giflé, il a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il allé quand Il est sorti de moi?»
    Il a dit: «Tu le verras bien quand tu reviendras.» Oui.

66     Il a dit: «Écoute bien, là!» Il a dit: «Nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous sommes quatre cents, et toi, tu es tout seul.»

67     Mais Michée a dit: «Je vais vous dire où est votre problème.» Amen! Il a dit: «J’ai eu une vision.» Amen! Il a dit: «Et j’ai vu Dieu, assis sur Son trône. J’ai vu l’armée du Ciel, qui se tenait auprès de Lui. Et nous savons que la Parole de Dieu a prononcé des malédictions sur cet homme, à cause de la façon dont il s’est conduit.»

68     Vous ne pouvez pas bénir ce que Dieu a maudit, non plus que le diable peut maudire ce que Dieu a béni. C’est une affaire individuelle, peu importe combien on est pauvre, ou stupide, ou illettré, ou sans instruction. Ce que Dieu a béni est béni. Ce que Dieu a maudit est maudit. Sachez faire la distinction entre ce qui est bien et ce qui est mal.

69     Michée savait très bien que ce n’était pas le Seigneur qui était avec ces prédicateurs. Eh bien, qu’est-ce qui se passait avec ces prédicateurs? Remarquez ce qu’ils avaient fait. C’étaient ceux qui étaient les mieux habillés. C’étaient ceux qui étaient les mieux nourris. Ils s’étaient réunis, pour leurs fêtes, et tout, et pour leurs alliances, tant et si bien qu’ils en étaient arrivés au point où tout ce qu’ils connaissaient, c’était leur propre théologie. Et la Bible dit que Michée, quand il regardait la vision, il a dit: «Dieu a dit: ‘Qui pouvons-nous envoyer là-bas pour séduire Achab?’ Et un esprit de mensonge a dit: ‘J’irai là-bas et je séduirai Achab en me servant de ces prédicateurs, pour amener Achab à aller là-bas, afin d’accomplir la Parole de Dieu.’»

70     Maintenant, aujourd’hui, tant de gens écoutent, — l’école du dimanche, là, j’aime ça, — regardez, tant de gens écoutent les esprits séducteurs au lieu de prendre la Parole de Dieu. Des esprits, ils sont dans le monde. Ce sont des démons. Et ils pénètrent dans des lieux, et ils s’introduisent parmi les hommes, les ministres. Ils s’introduisent parmi les membres d’église. Ils s’introduisent parmi de braves gens. Et ils les entraînent dans une allusion. Et ils disent des choses, et ils font des choses, et ils enseignent des choses, et ils pratiquent des choses, qui sont contraires à la Parole de Dieu. Aujourd’hui, les ministres, à leur assemblée, ils permettent à leurs fidèles de jouer aux cartes dans les églises, beaucoup d’entre eux. Or, ça, ce n’est pas seulement les catholiques, il y a beaucoup de protestants qui le font.

71     Ce qu’ils ont essayé de faire, c’est de produire un substitut. Ils ont essayé d’adopter un nouveau plan. Ils ont essayé d’adopter l’instruction, pour remplacer le Saint-Esprit. Vous n’y arriverez jamais, si instruit que soit l’homme que vous avez. Je trouve que c’est une bonne chose qu’il soit instruit. Mais s’il n’a pas le Saint-Esprit avec ça, son instruction ne lui servira à rien. L’instruction ne remplacera jamais la conduite du Saint-Esprit. Amen.

72     Remarquez, ils… au lieu de Ceci, ils ont essayé d’adopter une poignée de main, pour remplacer l’expérience de jadis, qu’on avait autrefois. Aujourd’hui l’église s’est modernisée. Ils s’avancent et ils donnent la main d’association, et c’est à peu près comme ça qu’ils font. Mais ça ne remplacera jamais le banc des pénitents, d’autrefois, où les pécheurs criaient à Dieu et se mettaient en règle avec Lui. C’est exact.

73     Aujourd’hui, ils essaient de remplacer la dîme de Dieu. Ils essaient d’adopter quelque chose. Ils essaient de faire quelque chose de différent. Ils vont là-bas faire des parties de loto, dans les églises, faire des loteries. Les loteries ne remplaceront jamais la dîme de Dieu. Les soupers, la vente de couvertures, les pique-niques, pour se procurer de l’argent pour s’acquitter de différentes dettes, ces choses ne remplaceront jamais la dîme et l’offrande Éternelles de Dieu. Jamais. Et pourtant, c’est ce que nous essayons de faire.

74     Qu’est-ce que c’est? Ce sont des esprits séducteurs, qui descendent, qui essaient de sub-… substituer quelque chose à la Parole de Dieu. Dieu n’a aucun substitut à Sa Parole. Elle est Éternelle, pour toujours. Dieu n’a rien à substituer à la foi. La foi n’a aucun substitut. L’espérance ne remplacera jamais la foi. La foi est seule. Elle se tient seule. Elle ne remplacera jamais… L’espérance ne pourra jamais la remplacer. L’espérance est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas, ou plutôt, la foi. Voyez? L’espérance, c’est une chose; la foi, c’en est une autre. L’espérance espère la chose; la foi la possède. L’une, c’est une foi intellectuelle; l’autre, c’est une révélation directe de Dieu. Elle ne la remplacera jamais. Nous essayons, mais nous produisons tous ces substituts.

75     Nous essayons de construire de grandes églises, au lieu d’envoyer des missionnaires. Un autre substitut. Jésus n’a jamais établi qui que ce soit pour qu’il construise une église. Ça n’a jamais été établi dans la Bible. Nous avons érigé des séminaires, c’est par ça qu’ils ont remplacé les missionnaires. Nous… Jésus ne nous a jamais dit de construire un séminaire. Rien contre les séminaires. L’instruction, ils essaient de remplacer par ça. Elle ne le fera jamais. La commission de Jésus, c’était: «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création», pour le temps de la fin. Alors, tous les substituts que nous avons ne remplaceront jamais ce qui est véritable.

76     L’autre jour, j’en ai fait l’expérience, d’un substitut. J’ai eu ma première rage de dents, on a été obligé de m’arracher une dent. Ce matin, j’ai une fausse dent, qui a été posée là. C’est à peine si j’arrive à parler. Elle ne remplacera jamais la vraie. Non monsieur! Oh! la la!

77     Vous aurez beau prendre un homme et bien l’habiller, le fabriquer en bois, en craie, ce que vous voudrez, et l’arranger aussi bien que vous pourrez. Il n’a aucun sentiment, aucune conscience. Il ne remplacera jamais un vrai homme. Et c’est pareil pour une fausse conversion, où on s’avance et dit: «J’ai adhéré à l’église. Je vais essayer d’améliorer ma conduite.» Ça ne remplacera jamais la véritable conversion à la manière ancienne, envoyée de Dieu, opérée par le Saint-Esprit, qui fait qu’un homme est différent, dans son cœur. Ça ne peut pas la remplacer, parce qu’il n’y a pas de Vie là-dedans, il n’y a rien qui puisse lui donner la Vie.

78     Il n’y a pas longtemps, ici, j’ai vu le grand artiste qui a produit ce… le sculpteur, je veux dire, qui a dépeint Moïse. Son nom m’échappe en ce moment. C’est un artiste grec. Ça lui a coûté sa vie. Et quand il l’a eu parachevée, au point qu’il la trouvait parfaite, ça l’a tellement électrisé, de voir cette statue de Moïse, qu’il l’a frappée au genou, et il a dit: «Parle, Moïse!» Elle avait l’air si réelle! Elle reflétait si parfaitement le modèle, elle ressemblait tellement à Moïse, à ce qu’il avait dans sa pensée, qu’il l’a frappée avec le marteau, pour qu’elle ressente quelque chose.

79     Ça fait penser à l’église. Peu importe combien vous substituez, quelle grande assemblée vous avez, comme vous chantez bien vos cantiques, combien votre assemblée est bien habillée, combien vous avez de ceci, cela, ou autre chose, vous aurez beau frapper, ressentir, ou quoi encore. Ça ne remplacera jamais la Vie, tant que Christ ne sera pas descendu, sous la forme du Saint-Esprit, dans cette église, et ne lui aura pas donné une expérience nouvelle, naître de nouveau. Ça ne remplacera jamais la Parole de Dieu. La Parole de Dieu se tient seule.

80     Michée avait la Parole. Il savait qu’il avait la Parole. Il avait la Parole écrite, et il L’avait aussi par vision. Il savait ce que Dieu avait dit dans Sa Parole. Il savait ce que Dieu avait dit par la vision. Les deux concordaient. Il savait que c’était la Vérité, c’est pourquoi il n’a pas eu peur.

81     Mais cet esprit séducteur, regardez ce qu’il a fait aujourd’hui. Pour produire plus de membres d’église, pour produire de meilleurs membres d’église, il a fait tomber les barrières de tout l’enseignement à la manière ancienne, du Saint-Esprit. Il a permis aux hommes de fêter ensemble, en société, au sous-sol, où ils s’amusent à des jeux. Ça ne sera jamais un substitut à la chambre haute, où ils priaient pour recevoir le Saint-Esprit. Il a permis aux femmes de se réunir et de raconter des blagues, et tout, et de s’adonner à toutes sortes de futilités, qui n’ont aucune valeur. Ça ne remplacera jamais une réunion de prière. Les femmes, la façon dont elles s’habillent pour sortir, aujourd’hui, c’est—c’est une honte.

82     J’ai entendu une réflexion que Frère Neville a faite, il disait: «Les pauvres Américains», il disait, «ils ont envoyé tous leurs vêtements outre-mer.» C’est vrai. Ils se promènent en sous-vêtements. Ils… C’est vrai. Ils doivent les avoir donnés aux missionnaires, parce que les missionnaires… Ce sont les gens et les païens de l’autre pays qui les portent. Les gens d’ici, ils s’en passent, on dirait qu’ils aiment ça.

83     Je vous le dis, il y a quelque chose qui a été perverti, c’est la prédication de l’Évangile du Seigneur Jésus-Christ. Ce sont des démons qui vous font déshabiller. Il n’y a jamais eu qu’une seule personne dans la Bible qui ait arraché ses vêtements de sur elle, c’était un homme qui était possédé du démon. Et celui-ci se présente sous une forme atténuée aujourd’hui, comme s’il était sociable, comme s’il était bon, comme s’il n’y avait pas de mal à ça. «Il fait plus frais, et ça vous donnera plus de fraîcheur si vous enlevez vos vêtements.» Les hommes qui se promènent dans les cours, à moitié nus, et les femmes, c’est pareil. Mais, vous en êtes arrivés au point où il n’y a pas plus de respect mutuel qu’on en aurait pour des chiens. Qu’est-ce qu’il y a? Je ne cherche pas à vous blesser. Je cherche simplement à vous dire qu’il s’agit de possession par des démons, et vous écoutez des esprits séducteurs qui vous disent: «Il n’y a pas de mal à ça», mais c’est un mensonge.

84     Un grain de blé ne peut produire que du blé. Si vous êtes chrétien, vous ne ferez pas ça. Vous ne pouvez pas le faire. Vous ne pouvez tout simplement pas le faire. Vous avez une foi intellectuelle, et vous dites: «Frère Branham, je crois la Bible.» Votre vie montre que non. Amen. Les esprits séducteurs contre la Parole de Dieu.

85     Michée savait à quoi s’en tenir, il savait. Il avait la Parole de Dieu. C’était un homme qui n’était pas populaire du tout. Personne ne l’aimait, parce qu’il disait la Vérité; par contre, ils aimaient ces prédicateurs.

86     Maintenant, une autre chose qui s’est produite. Je crois et je pense que tout homme qui a une expérience avec Dieu, ou femme, forcément qu’ils manifesteront un peu d’émotion. Je le crois vraiment. C’est exact. Mais savez-vous quoi? Ils ont adopté les émotions, pour remplacer le baptême du Saint-Esprit. Tout ce qu’ils ont, c’est beaucoup de bruit, mais avec rien dedans. Menez une vie aussi sainte que vous menez une vie bruyante, et là ça ira bien pour vous. Les émotions, certainement, c’est bien; «l’exercice corporel est utile à peu de chose». Mais des esprits séducteurs se sont introduits dans le groupe des gens de la sainteté, et ils les ont amenés à se reposer uniquement sur le fait que «parce qu’ils peuvent crier», ou «parce qu’ils peuvent danser, parce qu’ils peuvent manifester de l’émotion».

87     Ce vieux bonhomme, là-bas, qui était à la tête de tous ces prophètes, les prédicateurs, il était tellement sûr qu’il avait raison, qu’il s’est fait une paire de cornes, et il dansait partout, et il a causé encore plus d’émoi. Il allait repousser l’autre armée, de l’Assyrie, hors du pays. Mais c’était un mensonge! La Parole de Dieu avait dit autre chose. Amen. Voyez-vous, vous pouvez avoir des émotions, exact, si c’est la chose juste qui vous pousse à être ému, si c’est l’émotion juste qui agit sur vos émotions.

88     David a dansé devant l’Éternel, et sa femme a ri de lui. Et Dieu a regardé, du haut du Ciel, Il a dit: «David, tu es un homme selon Mon cœur.» Mais ses motifs étaient droits. Sa vie était droite, derrière tout ça.

89     Donc, simplement parce qu’on peut avoir des émotions, ça ne veut pas dire qu’on est sauvé. Parce qu’on va à l’église, ça ne veut pas dire qu’on est sauvé. Ne croyez pas ces esprits séducteurs. Un vrai Esprit de Dieu, une vraie Parole de Dieu, c’est la Vérité de Dieu, laquelle est une Semence de Dieu, et elle produira Dieu dans votre vie: d’être rempli de piété, sanctifié, saint.

90     On constate qu’au milieu de bien des gens où il y a des émotions, et tout, on se retrouve avec des commérages et des médisances, et toutes sortes de choses impies. Frère, ça, c’est de l’acide sulfurique dans l’église. C’est une puissance démoniaque. Un esprit chez des hommes et des femmes, qui vont se réunir et chercher à imposer quelque chose, en disant «Ceci n’est pas en ordre, et ceci n’est pas en ordre, et cela n’est pas en ordre.» Si vous remontez à la source, neuf fois sur dix, c’est la personne même qui cause tout le remue-ménage qui n’est pas en ordre. Amen. Dieu déteste la discorde entre frères. Soyez respectueux, soyez saints, aimez Dieu, restez avec Lui. Tant que vous savez que votre vie concorde avec la Bible, que vous avez un cœur pur, une pensée pure, de l’amour envers votre frère, que vous faites tout ce que vous pouvez pour l’avancement du Royaume de Dieu, et que vous faites ces choses, que vous vous habillez correctement, que vous vivez correctement, que vous parlez correctement, que vous allez aux endroits corrects, alors, vous pourrez avoir toutes les émotions que vous voudrez, et tout le monde y croira.

91     Jésus a dit: «Vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.» Si vous êtes juste du sel, sans plus, ça ne sert à rien. Mais si vous avez la saveur, à l’intérieur, soyez salés, et le monde aura soif. Devenez salés, ils auront soif. Oh! la la!

92     Des esprits séducteurs qui vont de l’avant, des démons, déguisés. Regardez, nous sommes au dernier jour. Nous sommes au temps de la fin. Le monde est sur le point d’aboutir, comme un furoncle douloureux quelque part, qui va éclater un de ces jours, et ce qui est au centre va en sortir d’un coup. Il est devenu dégoûtant. Aucun onguent ne peut le guérir. Ils ont refusé le—le sérum. Ils ont refusé le traitement. Prenez, par exemple, un furoncle qui grossit, là, si vous ne prenez pas de pénicilline ou quelque chose pour l’éliminer, ou telle ou telle chose, il va simplement continuer à grossir jusqu’à ce qu’il éclate.

93     C’est ce que le monde a fait. Il a commencé, il n’y a pas longtemps, à se laisser aller. Ils sont partis dans des grandes idées, des esprits de fausseté se sont introduits et se sont mis à dire aux gens ceci, cela ou autre chose. Nous nous sommes divisés en neuf cents et quelques dénominations différentes, chacune avec une opinion différente. Ils disent: «Nous croyons ceci, point final! C’est tout ce que nous croyons.» Ils ne peuvent pas laisser le Saint-Esprit entrer. Ils ne peuvent pas avoir la priorité. Dieu a eu un groupe de gens qui pouvaient pousser des cris, alors, tout le monde a été obligé de pousser des cris. Il y en a eu qui pouvaient parler en langues, alors, tout le monde a été obligé de parler en langues. Ils sont tous devenus pareils, au point que c’est devenu (quoi?) complètement contaminé par des esprits séducteurs, qui séduisent les gens, pour les amener à produire ces émotions, alors que Dieu n’est pas là-dedans du tout. Ensuite, ils repartent et vivent n’importe comment, comme ils en ont envie, et ensuite on se dit «chrétien».

94     Et le monde est là qui regarde ça, ils disent: «Eh bien, regardez-moi ça! Je suis aussi bon qu’eux.»

95    C’est comme je le disais, l’autre soir, au sujet du cochon, au sujet du pécheur. On ne peut pas blâmer… Un pécheur est un pécheur. N’essayez pas de le réformer. N’essayez pas de lui dire ceci, cela ou autre chose. Il est un pécheur, au départ. Il est un cochon, au départ. Il ne sait pas faire mieux. S’il va au cinéma, et qu’il y a va le dimanche, et qu’il va aux matchs de base-ball, et qu’il fait toutes ces choses, il est un pécheur, au départ. Sa nature est comme celle du cochon. Le vieux cochon va enfoncer son museau dans le tas de fumier, et il va manger tous les grains qu’il y a dedans, et tout; eh bien, voilà, c’est un cochon. Vous ne pouvez pas le blâmer. C’est un cochon. Et c’est comme ça pour les pécheurs. Seulement, quand vous qui vous dites chrétien, vous allez enfoncer votre nez là-dedans avec lui, alors, vous ne valez pas mieux que lui, au contraire, vous êtes pire. Sortez de ce milieu-là. Lâchez le monde. Lâchez prise. Que Dieu ait l’emprise. Lâchez prise.

96     Comment faire pour lâcher prise? Tant de gens se demandent, aujourd’hui, ils disent: «Eh bien, Frère Branham, comment faire pour lâcher prise?» Je sais que vous avez entendu beaucoup de théologie sur le sujet, «lâchez prise». Bien des gens se font suer à essayer de lâcher prise. Beaucoup de gens en viennent à dire: «Je voulais faire un jeûne de quarante jours, pour arriver à faire quelque chose.» Vous n’avez pas besoin d’un jeûne de quarante jours. Vous avez besoin de lâcher le monde et toutes ces choses diaboliques, et de recevoir la Parole de Dieu dans votre cœur. Il faut qu’on vous enseigne comment y arriver. Vous n’y arrivez pas en sautant en l’air, et vous n’y arrivez pas non plus en faisant un jeûne de quarante jours. C’est en abandonnant votre cœur au Dieu Tout-Puissant que vous y arrivez.

97     C’est comme un petit bébé. J’ai remarqué mon petit bébé, qui est au fond là-bas, sa mère essayait de lui mettre sa petite veste, ce matin. Il voulait mettre son petit bras dans la manche. Il n’arrivait pas à mettre son bras dedans; il ne sait pas comment. Il faut qu’on guide son petit bras. Il veut mettre son bras dedans, mais il se démène, partout autour. Il n’arrive jamais dans la manche. Il sait qu’il n’est pas dans la manche.

98     Et vous aussi, vous le savez, que vous n’êtes pas en règle avec Dieu, quand vous êtes encore là à médire, à mentir, à faire toutes sortes de choses. Vous ne pouvez pas être en règle avec Dieu, peu importe de combien d’églises vous faites partie, tant que votre âme n’a pas été convertie. Frère, ça, c’est à la manière ancienne, mais c’est ce qui vous fera bouillir et qui mettra du jus dans votre âme. Exact!

99     Il essaie de mettre son bras dedans, il lui faut quelqu’un pour l’orienter, lui montrer comment mettre son bras dedans. Alors, une fois que son bras est dans sa petite veste, là, il sait que tout va bien.

100     C’est pareil pour chaque chrétien né de nouveau. Une fois qu’il a vraiment pénétré en Dieu, il compare sa vie à la Parole de Dieu, et il constate qu’il est aligné sur Elle, en tous points. Il a la patience, la bonté, la quiétude, la douceur, la puissance, la foi, l’amour, la joie, la paix. Il n’est pas ballotté comme une mer agitée. II ne se tracasse pas pour chaque petite chose qui arrive. Il ne saute pas ici et là, comme un bouchon de liège sur un océan battu par les vents. Il est inébranlable. Son cœur est pur. Ses pensées sont pures. Ses intentions sont pures. Son choix est le bon. Et il sait qu’il est aligné sur la Parole de Dieu. L’enfer tout entier ne peut pas le faire broncher. Il est bien aligné, par la Parole de Dieu. Il a l’amour Divin, de la pureté dans son cœur à l’égard de tous les hommes et de toutes les femmes. Il a… Il s’est abstenu des choses du monde, pour lui, elles sont mortes; il n’en veut plus. Mais, vous ne pourriez pas amener une jeune fille remplie du Saint-Esprit à mettre une paire de ces vêtements indécents et à sortir avec ça, pour rien au monde. Non monsieur.

101     Bon, il est inutile d’aller lui dire qu’elle a tort, parce qu’elle ne vous croira pas, parce qu’elle ne connaît rien d’autre que ça. C’est là qu’elle trouve sa joie. La femme qui enfile ces petites choses, pour aller dehors en fin de journée, au moment où les hommes rentrent chez eux, du gouvernement, et elle dit: «Je passe la tondeuse dans la cour», pour que… Et vous me dites que c’est bien? Femme, je ne veux pas dire que vous êtes—que vous êtes mauvaise. Je ne veux pas dire que vous êtes immorale. Mais vous ne vous rendez pas compte, sœur, qu’un esprit impur s’est emparé de vous. Pour quelle raison le feriez-vous? Vous avez assez de bon sens pour savoir que ça ne donne pas plus de fraîcheur. Ça donne plus chaud. Il y a là un esprit impur.

102     Vous dites: «Moi? Moi, je suis allé à l’église!» Nebucadnetsar était un grand homme. Mais, parce qu’il est devenu hautain, Dieu lui a donné un esprit de bœuf, et Il lui a fait manger de l’herbe, pendant sept ans, et ses ongles ont poussé comme ceux de certaines femmes, dans les parages, ici. C’est exact. Et il a été possédé du démon.

103     Un homme a été possédé du démon, et il s’est déshabillé. On ne pouvait pas lui mettre de vêtements. Voyez-vous ce que je veux dire? Ce sont des esprits séducteurs.

104     Votre église tolère ça. Votre prédicateur a peur de dire quoi que ce soit, il a peur que vous ne payiez plus votre dîme. Voilà la raison. Voilà le problème. Oh, bonté! Comment allez-vous faire pour prêcher à une bande de buses, sans les avoir d’abord amenées à se convertir et à se mettre en règle avec Dieu? Elles vont passer tout leur temps à fouiller dans des choses qui sont mortes. Ce dont vous avez besoin, c’est d’une vidange, et qu’un réveil à l’ancienne mode parcoure le pays de l’est à l’ouest, pour amener les hommes et les femmes à se mettre en règle avec Dieu. Laissez tomber les choses du monde. Laissez tomber les prédications insignifiantes, qui mettent la pédale douce. Amen. Prêchez l’Évangile. Dieu l’a dit. «Si vous aimez le monde, ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.»

105     Les gens peuvent sauter en l’air, et pousser des cris toute la soirée, et parler en langues comme si on versait des pois sur une peau de vache desséchée; le lendemain matin, repartir aussitôt, avec un tempérament colérique capable d’affronter une scie circulaire, aller dire quelque chose dans l’église, qui va entraîner une division de toute l’église. Ce n’est absolument rien d’autre que des esprits séducteurs, démoniaques! Il faut revenir à la Parole, là, Dieu est la pureté, Il est saint. Amen. C’est exact. Les esprits séducteurs contre la Parole de Dieu!

106     Il y a un homme, ici, il n’y a pas longtemps, qui a amené une petite femme… Les catholiques en ont une douzaine, là. Dans sa période de ménopause, ça sort de ses mains et de son front. Si un bon prédicateur rempli du Saint-Esprit… c’est ce que je pensais. Cet homme avait une bouteille de cette affaire qui sortait des mains de cette femme, et il se promenait partout en oignant les gens de ça. Fiou! Miséricorde! C’est antichrist! Peu importe qu’il y ait du sang qui sorte de son nez, ou de sa tête, ou de n’importe où, frère, aucun sang ne remplacera Jésus-Christ, le Fils de Dieu. C’est le seul Sang que je connaisse. Elle aurait beau avoir de l’huile qui coule d’une main et du vin de l’autre, mais, si vous vous en servez pour quelque forme de religion que ce soit, c’est du diable. De voir que des prédicateurs se laissent prendre à des affaires pareilles!

107     Ce qu’il nous faut, c’est de revenir au Manuel, de revenir à la Parole de Dieu! Ceci est la Parole de Dieu, la vieille Bible bénie. Vous dites: «Eh bien, ça me fait peur, de devenir comme ça, Frère Branham. J’ai peur de perdre de ma joie.» Qu’est-ce qu’il y a? Vous ne savez pas ce que c’est que la joie.

108     Je l’ai dit, je ne condamne pas l’ivrogne parce qu’il sort et qu’il s’enivre. Il est tout mélancolique. Il ne sait pas. Il se lève, le matin, il a le cafard, la gueule de bois. Il sort et va se chercher deux ou trois bouteilles de bière, et il sort et va se chercher du whisky, et toutes sortes de choses comme ça.
    Cette espèce de petit fumeur de cigarette, qui s’assied là et qui fume, et il se fait sortir ça par le nez comme s’il était un train de marchandises. C’est la seule, — je ne le blâme pas, — c’est la seule joie qu’il connaît. C’est tout ce qu’il connaît. Il est un cochon, par nature.

109     Honte à vous qui prétendez être chrétiens et qui allez chercher votre joie dans des choses pareilles, alors que l’Évangile du Saint-Esprit est une énorme centrale productrice de joie. L’Évangile du Saint-Esprit est une intoxication parfaite, pour tout homme qui a le cafard. Si vous buvez à l’Évangile de Jésus-Christ, que vous êtes remplis du Saint-Esprit, vous serez ivres jusqu’à ce que vous quittiez ce monde, amen, une joie ineffable et glorieuse. Il y a une stimulation continuelle. C’est une intoxication continuelle, ivre jour et nuit! Amen. Voilà la Parole de Dieu.

110     L’église en vient à adopter d’autres choses. Il leur faut faire une petite fête, où ils vont tous à la plage, pour se détendre. Une partie de cartes, on se réunit, pour fraterniser. C’est exact. Une soirée de danse, parfois chez l’un des membres, parfois au sous-sol de l’église. Une soirée de danse, adopter, essayer de trouver quelque chose pour satisfaire. Qu’est-ce qu’il y a? C’est une grande bande de cochons, de toute façon. Ce sont des cochons, au départ. S’il leur arrivait d’entrer en contact avec Christ, ils auraient tellement de joie que pour eux ces choses-là seraient mortes et enterrées. L’Évangile, ivres de l’Esprit, une joie ineffable et glorieuse.

111     Ne condamnez pas le pécheur; ayez pitié de lui. Allez, qu’il fume sa pipe, qu’il boive son alcool, qu’il fasse sa partie de cartes. C’est là qu’il trouve son plaisir. Ne le blâmez pas. Quand il rentre à la maison et tout, fatigué, épuisé, il veut avoir du plaisir. Ce que vous devez faire, c’est vivre une vie tellement sanctifiée que vous pourrez lui prouver qu’il a dix mille fois plus à retirer de l’Évangile que de ces choses. [espace non enregistré sur la bande—N.D.É.] Et s’il meurt dans cet état-là, il ira en enfer, avec son alcool. Ça, c’est l’intoxication du diable. Si, à l’heure de sa mort, il tire encore sur sa vieille pipe, Dieu est son Juge. Si, à l’heure de sa mort, il va encore à ces soirées de danse, et sort encore en portant ces vêtements indécents, Dieu est leur Juge.

112     Mais une chose est sûre, si vous mourez sous l’onction de la Puissance du Saint-Esprit, — comme Étienne, quand il a levé les yeux et a vu la face de Dieu, il a dit: «Je vois le Ciel ouvert, et Jésus debout à la droite», — vous êtes en route vers le Ciel, comme une hirondelle vers son nid. Amen.

113     Les esprits séducteurs contre la Parole de Dieu! Lâchez prise, abandonnez-vous. «Comment est-ce qu’on fait ça, Frère Branham?» Abandonnez-vous, c’est tout. C’est tout ce que vous avez à faire. Prenez la Parole de Dieu. Ne cherchez pas à fabriquer quoi que ce soit. N’allez pas vous agenouiller à l’autel, en donnant des coups dessus, et en criant à tue-tête: «Ô Dieu, donne-moi le Saint-Esprit! Seigneur, donne-moi le Saint-Esprit!» Il ne viendra pas, quand vous donnez des coups sur l’autel. Ça ne sert à rien, ça. Non. Ce n’est pas de cette façon-là qu’Il vient. C’est en Le prenant au Mot!

114     Regardez Pierre. Pierre avait des ennuis, il allait mourir, semblait-il. Et il a vu le Seigneur venir, en marchant sur l’eau. Il a dit: «Seigneur, si c’est Toi, ordonne que j’aille vers Toi.
    Le Seigneur a dit: «Viens.»

115     Alors, Pierre a dit: «Bon, un instant, Seigneur, laisse-moi faire un jeûne de quarante jours, pour voir si je peux marcher sur l’eau ou pas. Ô Seigneur, fais que je sois assez oint de l’Esprit pour danser dans l’Esprit et parler en langues dans cette barque, ensuite je pourrai y aller»? Non monsieur! Il a pris Dieu au Mot, il a lâché prise et il s’est abandonné. Dieu l’a mené à bon port.

116     Et si Dieu avait rencontré Moïse, qu’Il lui avait dit «Moïse, va là-bas en Égypte dire à Pharaon: ‘Laisse aller Mon peuple’», et que Moïse avait dit: «Permets-moi d’abord de faire un jeûne de quarante jours, pour voir si j’ai assez de foi pour T’obéir, ô Dieu. Donne-moi quelque chose, n’importe quoi, Seigneur. Écoute, je veux voir si je peux entrer dans l’Esprit, avant.» Moïse n’a jamais posé de questions, il a simplement pris Dieu au Mot, et il est parti. C’est comme ça que vous devez faire: prendre Dieu au Mot. Alors vous saurez que vous êtes capable d’accomplir la chose. Il n’a pas attendu que quelque chose d’autre se produise, il est simplement allé de l’avant et il l’a fait.

117     Que dire d’Élie, quand il est descendu de la montagne du Carmel, après être resté longtemps là-haut? Il a rencontré une pauvre veuve. Elle était une—elle était une étrangère, une femme des nations. Et quand il l’a rencontrée, là-bas, elle ramassait du bois dans la cour. Et Dieu lui a dit: «Va chez cette veuve.» C’était tout un endroit pour un prédicateur!

118     Le voilà donc qui va chez cette veuve. Et, à ce moment-là, elle avait deux morceaux de bois. Il a dit: «Qu’est-ce que tu fais?»

119     Elle a dit: «Je ramasse du bois. J’ai juste assez de farine pour faire deux ou trois gâteaux de maïs. C’est tout ce qui me reste. Il y a trois ans que nous n’avons pas eu de pluie.» Elle a dit: «Ensuite je vais faire ces gâteaux de maïs. Moi, et mon fils, nous les mangerons, après quoi nous mourrons.»

120     Il a dit: «Fais-m’en un premièrement!» Alléluia! Oh, je sais que je suis un peu fou, mais je suis du côté du Seigneur en tout cas. Il a dit: «Fais-m’en un premièrement. Car, AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Voilà.

121     Qu’est-ce? «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice.» Non pas le Royaume de Dieu, et «un peu de bruit», non pas le Royaume de Dieu et «un peu d’émotion», non pas le Royaume de Dieu et «un peu de ceci ou de cela». Mais «Dieu, et Sa justice; et toutes ces autres choses vous seront données par-dessus.» Donnez la première place!

122     Alors, cette veuve a entendu ça. «La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend vient de la Parole.» Elle a dit: «Ça, c’est la Parole du Seigneur, car voila un saint homme de Dieu. C’est le prophète de Dieu, alors je sais que c’est la vérité. Et c’est la Parole de Dieu.»

123     Alors, elle n’a pas couru demander aux voisins comment faire. Elle ne voulait pas aller partager… dire aux voisins, dire «Bon, qu’est-ce que vous en pensez? Il y a ce prédicateur chez moi, qui dit ceci. Suzie, qu’est-ce que tu en penses?»

124     Elle est entrée, et elle s’est mise à vider. Elle s’est abandonnée. Elle a abandonné ce qu’elle avait, pour pouvoir en avoir plus. Voilà ce dont le monde a besoin aujourd’hui, c’est d’une bonne séance à l’ancienne mode, où on abandonne ce qu’on a. Alléluia! Elle s’est vidée, pour pouvoir être remplie. Elle a vidé toute l’huile qu’elle avait et, toute l’huile qu’elle avait et toute la farine qu’elle avait, pour le prédicateur, pour le Royaume de Dieu. Et quand elle a eu tout vidé là-dedans, Dieu est descendu, Il a rempli le pot de farine, Il a rempli la cruche d’huile. Elle a de nouveau vidé le contenu dans l’assiette du prédicateur. Il est venu les remplir de nouveau. Il remplissait. Chaque fois qu’elle vidait, Il remplissait.

125     Je dirai ceci, aujourd’hui, si les hommes étaient prêts à se vider de toutes ces absurdités, de cette excitation, et de cette imitation du christianisme, et à laisser le Saint-Esprit prendre sa place, un réveil prendrait naissance à l’intersection de la Huitième rue et de la rue Penn, qui se répandrait dans le pays tout entier. Cessez ces absurdités, revenez à la Parole de Dieu. Videz-vous, pour pouvoir être remplis. Lâchez prise, et Dieu aura l’emprise. Videz-vous, et Dieu vous remplira. Toutes ces choses insignifiantes: «Vous devez faire ceci, et vous devez faire cela; il faut que vous fassiez ceci, et que vous fassiez cela.» Oubliez ça. Videz votre âme de ces choses!

126     Dites: «Ô Dieu, que je sois dès ce tout… ce jour, entier à Toi. Seigneur, je m’approche avec un cœur brisé. Je m’approche avec un esprit contrit. Je T’aime. Tu sais que je T’aime. Et je veux oublier toutes ces sottises: tous ces jeûnes de quarante jours pour voir si je peux m’approcher davantage de Dieu, et tout ceci, cela et autre chose, toutes ces absurdités.»

127     Arrêtez ça! Il n’y a rien dans la Parole qui vous dise de faire un jeûne de quarante jours. Absolument rien. Il n’y a absolument rien qui vous dise de jeûner, à moins que Dieu ne vous le dise. Si vous jeûnez, vous n’aurez pas faim, et tout le reste. Pendant votre jeûne, frère, vous serez joyeux et heureux tout le temps. Il a dit: «Ne vous montrez pas aux hommes comme les hypocrites, qui prennent un air abattu et triste. ‘Je fais un jeûne de quarante jours, mes dentiers ne m’iront plus. J’ai perdu trente livres, et on m’a dit que j’avais meilleure mine après.’» Oh, que d’absurdités! Ce sont des esprits séducteurs, qui viennent du diable.

128     De s’avancer à l’autel, dire «gloire, gloire, gloire», jusqu’à ce que vous n’arriviez presque plus à dire autre chose, et de dire qu’«il faut que vous parliez en langues avant de recevoir le Saint-Esprit». Que d’absurdités! Videz-moi ça!

129     Sortez ça de votre système, et approchez-vous, en vous fondant sur la Parole de Dieu! Il a dit: «Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.» Si Dieu ne tient pas Sa Parole, Il n’est pas Dieu. Amen. Videz-vous. Soyez remplis. Amen. Fiou! J’aime ça. C’est Sa Parole. Dieu l’a dit. C’est exact. Et quand Dieu a dit quelque chose, Dieu s’en charge. Bien. Tous les préparatifs que vous faites, d’aller à l’église autant que vous le faites…

130     C’est comme ici, à l’usine de construction de wagons, où ils construisent tout un tas de fourgons, ou tout un tas de wagons de voyageurs. J’ai déjà travaillé là. Et ils prennent, ils construisent ces grands wagons, et tout. Ils le plaquent avec du bois dur, de l’acajou, sur tous les côtés, et tout est très beau, puis ils le placent sur le rail. Mais c’était tout ce qu’il y a de plus mort. La locomotive était là, pas de vapeur. Elle restait là.

131     Ce qu’il lui faut aujourd’hui, c’est du feu sous la chaudière. Ce qu’il lui faut aujourd’hui, c’est de la vapeur. L’église, ce qu’il lui faut aujourd’hui, pour bouillir; la chose la plus bouillante, la plus chaude qui existe pour faire bouillir le péché et en débarrasser votre vie, c’est l’amour. Et si vous ne pouvez pas vous aimer les uns les autres, comment allez-vous faire pour aimer Dieu, que vous n’avez pas vu? L’amour cache une multitude de péchés. Tombez amoureux de Dieu, alors vous vous aimerez les uns les autres, alors vous aimerez l’église, vous aimerez la Cause, vous aimerez tout ce qui est saint, et vous vous abstiendrez des choses du monde.

132     Des esprits séducteurs qui circulent en disant aux gens ceci, cela ou autre chose, qu’«ils doivent faire ceci, qu’ils doivent faire cela». C’est parce que les dénominations sont apparues, avec leur petite révélation, qui leur fait dire: «Eh bien, je crois qu’un homme… Je crois que de crier, ça existe dans la Bible.» C’est exact. C’est la vérité. Ils ont formé une dénomination avec ça: «Quand vous criez, vous L’avez.» Mais vous ne L’avez pas.

133     Une autre apparaît, celle-là dit: «Parler en langues.» C’est exact. C’est dans la Bible. «Eh bien, quand vous parlez en langues, vous L’avez.» Mais beaucoup d’entre eux ont parlé en langues, et ils ne L’avaient pas. Voyez? Ce n’est pas ça. Non monsieur.
    Beaucoup d’entre eux ont dit: «Eh bien, il nous faut prophétiser.»

134     Regardez ces prophètes, là, qui se mettaient des cornes sur la tête, ils sautaient en l’air et ils prophétisaient. Michée a dit «Vous mentez tous.» Amen. Exact. Dieu ne vient pas comme ça. Dieu vient au cœur sincère, qui s’approche avec un esprit brisé, contrit. «Celui qui va en semant avec larmes, reviendra certainement dans l’allégresse, quand il portera ses précieuses gerbes.» Amen. Comprenez-le bien, mon ami.

135     Tellement de démonologie, des démons à l’œuvre dans les âmes humaines! Observez où est le fruit qui est produit. Observez le genre de vie que la personne mène. Voyez leur conduite, observez leur manière d’agir, voyez quels sont leurs motifs. Il est tout aussi impossible… Si je vous disais: «Le seul moyen… Il y a ici des voitures, toutes alignées ici. Le Ciel, c’est à Charlestown. Vous ne pouvez pas y aller à pied. Le seul moyen pour vous d’y aller, c’est en voiture. Et tous les hommes qui traversent la ligne doivent apporter cinq gallons [vingt litres—N.D.T.] d’essence.» Sa voiture est ici, mais s’il n’a pas d’essence, il ne pourra pas la faire marcher. Eh bien, c’est exactement, parfaitement, comme ça, au Ciel. Si vous mourez sans Dieu, peu importe la vie que vous avez menée et le nombre de voitures que vous avez construites, si l’amour de Dieu n’est pas là pour vous tirer jusque dans le Royaume de Dieu, vous êtes perdu.

136     Il y a un négatif et un positif. Peu importe combien de courant positif passe ici, s’il n’y a pas de fil de terre, ça ne s’allumera jamais. C’est exact. Vous devez être enracinés et fondés dans l’amour de Dieu. Oh, frère! Mettez le négatif et le positif ensemble, vous aurez une Lumière, la bonne vieille Lumière de l’Évangile. Elle se répandra d’un rivage à l’autre. Sans quoi vous ne L’aurez jamais. Peu importe combien vous pouvez secouer et sauter avec le positif, vous devez avoir le fil de terre, pour que la lumière brille. Amen.

137     Avez-vous déjà remarqué? Installez un fil de terre ici, là-dessus, et tout ça va descendre ici, dans la sous-station, directement dans la terre. Et chaque fois qu’un homme s’enracine et se fonde dans la Parole de Dieu, alors il est enraciné et fondé au Calvaire, là-bas, c’est là que l’ancre, le poteau d’attache, de Dieu, a été amené, pour que brille la Lumière de l’Évangile. Amen.

138     Vous savez ce qu’il y a? Les gens qui sont dans ces grandes morgues froides, formalistes, là-bas, qui prétendent qu’ils prêchent l’Évangile. Un petit prédicateur est venu me voir hier, il fait partie d’une des plus grandes dénominations qu’il y a dans le pays aujourd’hui, à part les catholiques. Il disait: «Frère Branham, j’en ai assez.» Il disait: «Ils vont tous nous obliger, nous les prédicateurs, à porter la soutane, et le col tourné vers l’arrière, et—et à prêcher certaines choses. Et ils vont nous dire quoi prêcher, tous les trimestres.» Il disait: «Je ne peux plus endurer ça.» Il disait: «Qu’est-ce que je dois faire? Est-ce que je dois me mettre à prêcher l’Évangile?»

139     J’ai dit: «Frère, tant que vous êtes affilié à cette dénomination, respectez-la. Dites simplement ce qu’il faut qu’ils disent. Mais allez voir votre ancien, ou votre surveillant de l’État, et dites: ‘Monsieur, je suis né de nouveau de l’Esprit de Dieu. Voici la Parole de Dieu. Si vous me permettez de prêcher Cela, je resterai dans votre église. Sinon, je pars. Remplacez-moi par quelqu’un d’autre.’» C’est comme ça qu’il faut faire. N’y allez pas par quatre chemins. Ne soyez pas négatif. Prononcez-vous, dites ce qu’il en est. Exact.

140     Il a dit: «Frère Branham, pensez-vous que j’aurais une assemblée?»

141     J’ai dit: «En quelque lieu que soit le Cadavre, là s’assembleront les Aigles.» C’est exact, ils vont suivre.

142     C’est comme cet homme, une fois, qui faisait éclore des poussins. Bon, ce n’est pas une plaisanterie. Je ne le dis pas pour plaisanter. Je le dis pour en venir à quelque chose. Il allait faire couver sa poule, et il n’avait pas assez d’oeufs. Il a mis un œuf de canard sous une poule. Et quand ils ont tous éclos, ce canard était la créature la plus bizarre à voir que ces poussins avaient jamais vue. Alors, la poule gloussait pour appeler les poussins, et les petits poussins venaient, mais le canard ne connaissait pas ce langage-là. Mais, un jour, la vieille poule les a menés derrière la grange. Il y avait un ruisseau là-bas, derrière la grange. Quand ce petit canard a flairé l’eau, il a foncé vers l’eau à toute vitesse. La vieille poule a dit: «Cott! cott! cott!» Et le petit canard a dit: «Coin! coin! coin!» Il avait mis le cap sur l’eau. Pourquoi? C’était un canard, par nature. Quand il a flairé de l’eau, frère, il n’a pas pu se tenir à distance, puisqu’il était un canard.

143     Et je le dis, aujourd’hui, tous ceux qui veulent vraiment trouver Dieu, ils ne permettront à aucune église de leur dicter des choses qu’ils ne peuvent pas vivre, telle ou telle chose. Si vous avez la nature de Dieu en vous, vous vous tournerez vers la sainteté, vous vous tournerez vers ce qui est bien. Vous défendrez ce qui est bien. Vous ferez ce qui est bien. Vous penserez ce qui est bien. Vous vivrez selon ce qui est bien. Si vous êtes un canard, vous aimez l’eau. Si vous êtes un chrétien, vous aimez Christ. Si vous êtes un démon, vous aimez les choses du diable. Si vous êtes une buse, vous mangerez des choses mortes. Si vous êtes un cochon, vous mangerez du fumier. Où en êtes-vous aujourd’hui? Exact. Vous prétendez être ici, en haut, à manger les choses du Seigneur, et ensuite vous descendez fouiller avec le diable? Il y a quelque chose qui ne va pas, là. Arrêtez d’écouter ces esprits; ce sont des démons. Peu importe si vous devez rester seuls. Tous les hommes et les femmes qui ont fait quelque chose de leur vie, pratiquement, ont été des hommes et des femmes qui se sont tenus seuls avec Dieu.

144     Regardez Michée, qui s’est tenu là comme, pas comme le rocher de Gibraltar, mais comme le Rocher des Âges. Il a dit «Je ne dirai rien… Ce que le séminaire dit, ça m’est égal. Ce que mon assemblée dit, ça m’est égal. Ce que le roi dit, ça m’est égal. Même s’ils me coupent la tête, je dirai seulement les paroles que Dieu mettra dans ma bouche.» Il avait raison. Il avait raison.

145     Et aujourd’hui, hommes et femmes, ne prêtez aucune attention à ce que le monde a à vous offrir, au traitement qu’il prescrit, au genre de vaccin qu’ils ont contre le microbe, alors qu’ils affirment: «Si vous adhérez à l’église, tout ira bien pour vous.» Ça, c’est un faux vaccin. Pourquoi? Vous avez encore la maladie du péché. C’est exact. Mais, je vous le dis, il y a une chose, frère, qui vous vaccinera contre le péché, c’est de venir au Sang précieux du Seigneur Jésus-Christ, et d’être rempli du Saint-Esprit, voilà ce qui vous vaccinera contre tout péché, et vos désirs s’orienteront vers le Ciel, vous n’aurez pas de temps à accorder aux choses du monde.
    Prions.

146     Notre Père Céleste, alors que nous voyons ces esprits séducteurs sur les gens, et sachant qu’ils méprisent les choses de Dieu, je Te prie, ô Dieu, de te saisir de chaque homme et chaque femme qui sont ici aujourd’hui. Que ce jour, Seigneur, soit celui où ils prendront conscience que leur vie ne cadre pas avec la Parole. Et qu’ils ont écouté ce qu’il ne fallait pas, que le diable les a tranquillisés avec ces espèces de magazines d’histoires vécues, ces espèces d’âneries du monde, cette espèce de cinéma et de télévision sale. Ô Dieu, qu’un chrétien puisse regarder des choses pareilles, c’est inconcevable! Ô Dieu, ça nous rend malades. Tu as dit que ça Te rendait malade, comme pour vomir. Tu as dit: «Un chien retourne à ce qu’il avait vomi, et un—et un cochon retourne dans son bourbier.» Un vieux chien vomira quelque chose. De voir une espèce d’hypocrite qui prétend être né, mais qui ne l’est qu’à moitié, venir à l’autel, et on dirait que vous allez vomir le monde; ils repartent de plus belle, manger cette chose-là de nouveau. Ô Dieu, purifie Ta maison, Seigneur. Alléluia! Envoie le Saint-Esprit, pour convaincre les gens de leur culpabilité, à la manière d’autrefois, au point de purifier les goûts d’un homme, et de purifier son âme, et de le purifier entièrement, et de faire de lui une créature qui est en route pour le Ciel. Lui donner… Le faire rajeunir et renouveler ses vieux, comme l’aigle, pour qu’il puisse prendre son vol et monter au-dessus des choses de ce monde, monter en flèche vers les Cieux, là-bas, d’où il pourra voir les ennuis venir de loin. Accorde-le, Seigneur.

147     C’est à eux, aux aigles, que Tu as comparé Tes prophètes ils avaient l’œil de l’aigle, ils pouvaient monter très haut et voir les choses bien longtemps avant qu’elles arrivent. Ô Dieu, bénis cette petite église. Bénis ces gens qui viennent ici. Bénis les nouveaux venus parmi nous aujourd’hui. Qu’ils sachent que ce Message ne s’adressait à aucun individu en particulier, mais qu’il s’adressait spécialement, Seigneur, à ceux qui sont profondément dans le besoin; sachant qu’un jour nous devrons comparaître ensemble en jugement devant Dieu, et sachant que nous serons tenus pour responsables d’avoir connu la Vérité et de ne pas L’avoir déclarée. Père, je prie qu’Il sera pris à cœur par chacun. Au Nom de Jésus.

148     Alors que nous avons la tête inclinée pendant un petit instant, je me demande si quelqu’un ici ce matin voudrait dire «Frère Branham, j’en ai assez de toutes ces choses. J’ai des petites mesquineries, qui me collent à la peau depuis si longtemps. Je—je parle toujours quand je ne devrais pas. Je—je fais des choses que je ne devrais pas faire, et je le sais, ce n’est pas digne d’un chrétien. Je ne veux pas faire ça; Dieu sait que je ne le veux pas. Et je ne veux plus écouter ce vieil esprit-là. C’est ce qui m’a empêché de faire du progrès toute ma vie, qui m’a empêché d’avoir vraiment l’amour et la liberté en Christ. Je voudrais que vous priiez pour moi, Frère Branham, que ça—ça parte aujourd’hui.» Voulez-vous lever la main? Toutes les têtes inclinées. Que Dieu vous bénisse. Oh! la la! des douzaines de mains! Des espèces de petites mesquineries, des espèces de petites choses qui vous font bavarder, ou déclencher des petites querelles au sein de l’église, vous faire prendre parti dans ce genre de chose. Oh, ça, ce n’est vraiment pas de Dieu. C’est de la discorde entre frères. Ne faites pas ça. Vous ne voulez pas de ça. Vous ne voulez pas de ça, et des espèces de petites choses, de petites colères, et tout le reste, qui vous empêchent de faire du progrès.

149     Dites: «Ô Dieu, je ne veux plus de cette chose-là. J’en ai assez. Je suis prêt aujourd’hui à laisser tomber tout ça. Je m’approche maintenant, Seigneur, et je veux me débarrasser complètement de mon égoïsme. Si mon frère ne me traite pas bien, je prierai quand même pour lui. Si mon papa ne me traite pas bien, je l’aimerai quand même. Si ma femme ne me traite pas bien, ou mon mari, je continuerai mon chemin, dans l’humilité devant Dieu. Seigneur, je regarde uniquement à Ton Royaume. Je veux que ma pensée soit droite. Je veux que mon cœur soit rempli de joie. Je veux continuer mon chemin, quand les ennuis sont vraiment là à bourdonner tout autour de moi, je veux quand même garder mes mains levées et mon cœur pur devant Toi, Seigneur, sachant ceci, qu’un jour j’irai à Ta rencontre. Voilà le genre d’expérience que je veux. Seigneur, rends-moi comme ça, à partir d’aujourd’hui.»

150     Voulez-vous lever la main, quelqu’un qui n’aurait pas levé la main tout à l’heure. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Sœur, donnez-nous la note, pendant que nous avons la tête inclinée. Jusqu’à quel point, vraiment, étiez-vous sérieux? Ne le prenez pas comme un jeu, là. Ce n’est pas le moment de jouer. C’est le moment de recevoir. C’est le moment où vous devez L’obtenir. Venez, videz-vous de toutes ces choses, tout de suite. Le voulez-vous? Venez, donnez tout ce que vous avez à Dieu. Dites: «Ô Dieu, je n’ai pas grand-chose. Je ne suis qu’une petite ménagère. Je ne peux pas faire grand-chose, Seigneur, mais je—je peux lire Ta Bible, je peux prier tous les jours. Je peux me débarrasser de toutes les ordures qui embarrassent mon esprit. Je peux me débarrasser de toutes ces choses. Je suis coupable de beaucoup de choses dont ce prédicateur a parlé ce matin, alors je—je me vide de tout ça aujourd’hui. Je n’en veux pas. Ô Dieu, remplis-moi d’amour. Remplis-moi de la chose qui me fera aimer mon ennemi le plus acharné. Je le veux vraiment, Seigneur.»

151     Pendant qu’elle joue, ici, ne voulez-vous pas venir maintenant, et vous tenir à l’autel un petit instant, alors que nous nous rassemblerons pour un mot de prière. Si vous êtes vraiment sérieux à ce sujet, maintenant, si vous êtes vraiment prêt à abandonner cette chose, vous ne repartirez jamais de cet autel aujourd’hui avec ça sur votre cœur, si vous venez avec sincérité. Et dites: «Je m’avance simplement pour me tenir là, un petit instant, Frère Branham, oui, pendant que vous prononcerez un mot de prière pour moi personnellement.» Je—je voudrais que vous veniez, prier. Voulez-vous venir maintenant? Avec la tête inclinée, qui voudrait se lever et venir à l’autel, se tenir autour de l’autel?
Ne passe pas près de moi sans t’arrêter, ô doux Sauveur,
Écoute mon humble cri;
Alors que Tu en appelles d’autres,
Oh, ne passe pas près de moi sans t’arrêter.
Sauveur, Sauveur,
Écoute mon humble cri;
Alors que Tu en appelles d’autres,
Oh, ne passe pas près de moi sans t’arrêter.

152     Peu importe depuis combien de temps vous êtes chrétien, si vous avez encore de ces esprits qui vous parlent, qui vous font sortir de vos gonds, qui vous font parler de quelqu’un. Quand quelqu’un se présente et se met à parler de quelqu’un d’autre, tout de suite vous vous mettez de la partie et, oh, vous les dénigrez vraiment. C’est mal, ça, frère. Ne faites pas ça. Ça finira par vous empêcher d’entrer dans le Pays promis. Si vous avez de ces espèces de petites choses que vous ne devriez pas avoir, si l’amour de Dieu n’est pas vraiment dans votre cœur, ne voulez-vous pas être assez femme, assez homme, pour vous avancer et dire: «Ô Dieu, ici même je vais me vider tout ça, ce matin, ici même. Je vais repartir de cet autel une personne différente.» Voulez-vous venir?

153     Y aurait-il un pécheur, qui n’a jamais accepté Jésus, et vous savez que vous êtes un pécheur, vous ne Le connaissez pas comme votre Sauveur? Vous dites: «Frère Branham, oui, je trouvais que j’avais beaucoup de plaisir. Je vais aux soirées dansantes et aux fêtes, et toutes ces choses. Je regarde des émissions qu’il n’est pas convenable de regarder. Et je—je fais des mauvaises lectures. Je lis des espèces de livres qui contiennent des histoires vulgaires. Je prends même assez plaisir à les lire. Frère, il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Ce sont vos goûts, ça; voyez-vous, faites-moi voir ce qu’un homme lit, faites-moi voir ce qu’il regarde, écouter la musique qu’il écoute.

154     L’autre jour, je roulais en voiture, une certaine personne s’est étiré le bras et a allumé ma radio, une espèce de musique vulgaire. J’ai dit: «Éteins-moi ça. Je ne veux pas entendre ça.» De l’espèce de boogie-woogie.
    Il a dit: «Mais, moi, j’aime écouter ça.»
    J’ai dit: «Ta nature est de travers. Tu as tort.»

155     Quand j’étais ici, quelques jours plus tard, à flanc de montagne ou, à flanc de coteau, à la pêche, avec cette personne. Les petits oiseaux chantaient. Les alouettes s’égosillaient. La vieille hirondelle volait dans les airs, ou le rossignol, chantant les louanges. J’ai crié très fort à ce garçon, j’ai dit: «Regarde, mon garçon, c’est ça ma musique. Que ça, ça reste allumé. C’est ça ma radio. Dieu les fait descendre vers moi pour qu’ils chantent pendant que je suis ici. C’est ce qui apaise mon âme.»

156     C’est mieux que toutes ces affaires de fous, tous ces vieux juke-box avec leurs beuglements, qui n’arrêtent pas, on ne peut même pas manger dans les endroits publics. C’est la nourriture du diable. C’est la maison du diable, c’est tout gâché par le péché. Est-ce que vous vous vautrez là-dedans, et y prenez plaisir? Quand ils mettent de l’argent dans ces espèces de boîtes, et qu’on entend toutes ces saletés, vous y prenez plaisir? Honte à vous. Vous êtes rétrograde. Vous êtes loin de Dieu. Vous ne connaissez pas Dieu. Si vous connaissiez Dieu, dans le pardon de vos péchés, vous n’écouteriez jamais des absurdités pareilles. Ce serait mort, pour vous. Ça vous—ça vous ferait vomir. Vous n’en voulez pas. Vous avez une nourriture meilleure. Vous aimez Dieu. Ne voulez-vous pas venir, ce matin, vous agenouiller ici avec ceux qui ont fait leur confession, ce matin?

157     Il y a ici des hommes et des femmes, agenouillés ici, qui sont chrétiens depuis des années. Je ne dis pas que ce ne sont pas des chrétiens. Mais ce que je m’efforce de faire, c’est de leur dire que ce démon, qui les hante, les empêche de recevoir la plénitude de la Joie. Le Saint-Esprit, c’est la Joie. Eh bien, moi, je suis ivre au réveil, je suis ivre au coucher, je suis ivre toute la journée, ivre toute la nuit. Oh, je—j’aime vraiment ça. Je vais à la pêche, avec ceci: «Ne passe pas près de moi sans t’arrêter, ô doux Sauveur. Écoute mon humble cri.» Je vais à la chasse, je chante les louanges de Dieu. Je prêche, partout où je vais. Ne voulez-vous pas être comme ça? Remplis du Saint-Esprit, Il vous stimule. Oh! la la! Les écouter chanter ces vieilles chansons sales? Vous pouvez chanter ceci:
Je vais à la Terre promise,
Je vais à la Terre promise,
Oh! qui veut venir avec moi?
Je vais à la Terre promise.
Je vais à la Terre promise,
Je vais à la Terre promise,
Oh! qui veut venir avec moi?
Je vais à la Terre promise.
Je vais atteindre des murs bénis,
Cité des bienheureux.
Je veux voir la face du Père,
Me reposer dans Son sein.
Je vais à la Terre promise,
Je vais à la Terre promise,
Oh! qui veut venir avec moi?
Je vais à la Terre promise.

158     Ne voulez-vous pas venir, y aller avec nous? Je me rappelle, nous étions environ cinq cents debout là-bas, la fois où j’ai baptisé cent vingt personnes, à peu près à cette période de l’année, ici, au bord de la rivière, au moment où cette grande Étoile du Matin est descendue et a brillé au-dessus de la rivière. Alléluia! Une Voix En est sortie et a dit: «Un jour, tu répandras l’Évangile dans le monde entier.» Comment un pauvre petit garçon de ferme ignorant pourrait-il jamais faire ça? La grâce de Dieu! Amen.

159     Oh! qui veut venir? Débarrassez-vous, rejetez tout fardeau maintenant. N’écoutez pas ces esprits séducteurs. Venez écouter la Parole de Dieu, AINSI DIT LE SEIGNEUR! «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.»

160     Courbons la tête maintenant, pendant que nous prions avec ces gens qui sont à l’autel.
    Chers enfants, je veux que vous vous rappeliez, ce matin, que vous êtes là pour rejeter le fardeau. Vous êtes là pour rejeter tout fardeau et le péché qui vous enveloppe si facilement. Paul a dit, dans Hébreux, au chapitre 12:
    …puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché… nous enveloppe si facilement…
    Et que dirai-je encore? Car le temps ne permettrait de… parler de Gédéon, de Balak, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
    Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent une promesse, fermèrent la gueule du lion,
    Éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, et furent des… vaillants… l’ennemi en déroute.
    Et des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection…
    D’autres subirent du tourment, les moqueries et le fouet… en plus, même, les chaînes et la prison;
    D’autres qui subirent des épreuves… la moquerie… le fouet…
    Eux tous, à la foi desquels il a été rendu témoignage…
    Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
    Nous donc… puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché… nous enveloppe si facilement, pour que nous puissions courir avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
    Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, mépriser l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

161     Jésus, dans Sa prière, a dit: «Père, Je me sanctifie Moi-même.» Jésus s’est sanctifié, pour l’Église. Il aurait pu se marier, mais Il ne l’a pas fait. Il s’est sanctifié. Il a dit «Sanctifie-les, Père, par la Vérité. Ta Parole est la Vérité.»

162    Maintenant rejetons tout fardeau. Vous avez un tempérament colérique? Vous avez quelque chose en vous, qui vous pousse à parler quand vous ne devriez pas parler? Ô Dieu! Déposez-le là maintenant. Déposez-le, et regardez le Feu de l’autel descendre et éliminer tout ça, regardez l’amour de Dieu lécher tout ça. Regardez tout ce vieil égoïsme, la façon dont vous parliez à votre femme, la façon dont vous parliez à votre mari, la façon dont vous parliez à votre voisin, la façon dont vous avez parlé des gens de l’église, déposez tout ça sur l’autel ce matin, et le Feu de Dieu descendra et éliminera tout ça à l’instant même, et au lieu de toutes ces choses, c’est l’amour Divin qui brûlera.

163     Vous avez de la maladie? Déposez-la sur l’autel, dites «Seigneur, la voici. Crée en moi un esprit pur. Crée en moi une puissance guérissante.» Voyez ce que Dieu fera. Dieu le fera, ce matin.

164     Notre Père Céleste, nous nous courbons dans Ta Présence, pour ceux qui sont à l’autel. Que Ta grâce repose sur chacun d’eux, Père. Maintenant, alors qu’ils… Seigneur, je ne peux pas le faire à leur place. Ils doivent le faire eux-mêmes. Aucun homme ne peut le faire à leur place. Ils doivent le faire, eux seuls. Que, du fond de leur âme, maintenant, ils disent: «Ô Dieu, ce tempérament colérique, je le dépose ici, Seigneur. Je ne le reprendrai jamais. Quoi qu’il advienne, je laisserai tomber, à partir de maintenant. Ma langue, qui s’est laissée si facilement aller à prendre parti dans des tas de cancans, Seigneur, je la dépose ici. Je ne la reprendrai plus jamais. Sanctifie ma langue, Seigneur. Que je sente les Anges passer, comme Ésaïe, quand il a dit: ‘Mes lèvres sont impures. Malheur à moi!’» Et l’Ange est venu, a pris les pincettes, et est allé chercher des pierres de Feu sur l’autel, et Il en a touché ses lèvres, et l’a sanctifié. Ô Dieu, sanctifie tous les bavards, ce matin, qui ont de mauvais propos et sèment la discorde. Accorde-le, Seigneur.

165     Toutes les maladies qui se sont courbées ici, dans ce bâtiment, les gens affligés de maladies, sachant que ça aussi, ce sont des démons. Ô Dieu, en tant que Ton serviteur, je les réprime, au Nom de Jésus. Qu’ils sortent de tous les malades. Et que toute personne impure, qui a des pensées impures, vulgaires, de la convoitise, les hommes et les femmes également, ô Dieu, fais sortir tout cela d’eux. Tous ceux ici qui essaient de se débarrasser de la cigarette, et du petit verre qu’ils prennent en société, et de leurs petites fêtes, et des choses égoïstes; ô Dieu, stimule leur cœur par le Saint-Esprit, à tel point qu’il n’y aura plus aucun désir de ces choses. Il n’y aura plus de place; vous serez tellement remplis du Saint-Esprit, à partir de ce moment-là.

166    Ô Dieu, fais de cette petite église un buisson ardent. Fais-en un lieu rempli du Saint-Esprit, fais-en un Feu ardent, afin que le monde se détourne pour y voir la gloire de Dieu. Ô Dieu, commence par cette petite poignée de gens, de deux ou trois cents personnes, ici, ce matin. Accorde-le, Seigneur.

167     Purifie chaque cœur, chaque méthodiste, chaque baptiste, chaque catholique, chaque presbytérien, chaque pentecôtiste. Seigneur, ôte tout cela de leur cœur, et qu’ils viennent à Toi aujourd’hui. Accorde-le, Père. Je recommande leur être à Toi, et je Te les confie, au Nom de Jésus-Christ, pour la purification de leur âme et la guérison de leur corps. Amen.

168     Je me demande, à l’autel, y avez-vous laissé votre fardeau? Avez-vous le sentiment qu’ils ont été déposés là? Si vous avez le sentiment qu’ils ont été déposés là, c’est à vous d’en juger. C’est vous qui priez. Moi, j’ai prêché. C’est à vous de prier. Est-ce que votre fardeau a été laissé là, frère, sœur? Pouvez-vous vraiment le laisser là? Si vous le pouvez, levez la main, dites «Oui, ô Dieu, maintenant, je le laisse ici. Mon désaccord, je le laisserai ici, à l’autel.» Qu’en est-il de vous, au bout de l’autel, ici, à ma droite, madame? Pouvez-vous le laisser là? Pouvez-vous laisser ce vieux fardeau, déposé là, dire: «Oui, ma foi regarde à Toi, Toi, Agneau du Calvaire.» Pendant que nous le chantons, tous ensemble, maintenant.
Ma foi regarde à Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Ô Sauveur Divin;
Écoute ma prière,
Enlève toute ma culpabilité,
Que je sois dès ce jour Entier à Toi.

169     Levons-nous, très respectueusement, tous. Maintenant écoutez attentivement, tout le monde, là. Que personne ne parte. Juste… La réunion n’est pas terminée. Je veux que vous pénétriez dans cette petite atmosphère sacrée, cette petite atmosphère solennelle.
Et dans ce labyrinthe,
Entouré de malheurs,
Oh, sois mon Guide!
Disperse ces ténèbres,
Viens essuyer mes larmes,
Et que je sois tout à Toi Dès aujourd’hui.
    Ne le chantez pas au voisin, maintenant. Fermez les yeux, et chantons-le lentement, en levant nos mains vers Dieu.
Et dans ce labyrinthe,
Entouré de malheurs,
Oh, sois mon Guide!
Disperse ces ténèbres,
Viens essuyer mes larmes,
Que jamais loin de Toi Je ne m’égare.
J’ai un Père de l’autre côté,
J’ai un Père de l’autre côté,
J’ai un Père de l’autre côté,
Sur l’autre rivage.
Oh, un beau jour, j’irai Le voir,
Un beau jour, j’irai Le voir,
Un beau jour, j’irai Le voir,
Sur l’autre rivage.
Oh, ce beau jour peut être demain,
Ce beau jour peut être demain,
Ce beau jour peut être demain,
Sur l’autre rivage.

170     Je me demande, maintenant, combien ici ont un père dans l’autre Pays? Levez la main. Combien ont une mère dans l’autre Pays? Levez la main. Combien ont un Sauveur dans l’autre Pays? Levez la main.
Quelle heureuse rencontre ce sera!
Quelle heureuse rencontre ce sera!
Quelle heureuse rencontre ce sera!
Sur l’autre rivage.

171     Je veux que vous fassiez quelque chose. Maintenant, pendant que nous le chantons encore, je veux que vous serriez la main de quelqu’un qui est près de vous, dites: «Frère, sœur, prie pour moi, que je te rencontre dans l’autre Pays.» Ne le faites pas si vous ne le pensez pas réellement. Combien veulent se rencontrer? Combien veulent rencontrer Là-bas tous ceux qui sont ici? Nous, bien sûr que c’est ce que nous voulons. Maintenant serrons-nous simplement la main les uns les autres, et disons: «Je veux te rencontrer, frère, je veux te rencontrer de l’autre côté.» Maintenant, pendant que nous le chantons: «J’ai un Sauveur de l’autre côté.» Très bien.
J’ai un Sauveur de l’autre côté,
J’ai un Sauveur de l’autre côté,
J’ai un Sauveur de l’autre côté,
Sur l’autre rivage.
Oh, un beau jour, j’irai Le voir,
Un beau jour, j’irai Le voir,
Un beau jour, j’irai Le voir,
Sur l’autre rivage.

172     Est-ce que vous ne vous sentez pas bien et même très bien comme ça? «Jésus, garde-moi près de la croix.»
Jésus, garde-moi près de…
Là une précieuse fontaine,
Gratuite pour tous, un flot qui guérit,
Coule de la fontaine du Calvaire.
    Levez tous la main, maintenant.
Dans la croix, dans la croix,
Est ma gloire à jamais;
Jusqu’à ce que mon âme ravie trouve
Le repos au delà de la rivière.
Dans la croix, dans la croix,
Est ma gloire à jamais;
Jusqu’à ce que mon âme ravie trouve
Le repos au delà de la rivière.
Je L’aime, je L’aime,
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Et a acquis mon salut
Au Calvaire.
    Que Dieu soit loué!

173     Maintenant, silencieusement, courbons simplement la tête. Et à notre belle façon bien à nous, louons-Le simplement, avec nos mains levées, en disant: «Merci, Seigneur, d’avoir sauvé mon âme. Merci, Seigneur, de m’avoir guéri. Merci, Seigneur, de tout ce que Tu as fait, d’avoir pourvu à une douce délivrance, d’avoir pourvu à un salut gratuit. Merci, Seigneur.» Nous T’offrons ce sacrifice d’actions de grâces. Nous Te louons, parce que Tu es si charmant. Tu es le Lis de la Vallée, l’Étoile du Matin, la Rose de Saron, le Tout-en-Tout. Tu es le Père, le Fils, le Saint-Esprit; Celui qui était, qui est, et qui vient; le grand Alpha, Oméga. Tu es Celui qui est Merveilleux, le Prince de la Paix, la Racine et la Postérité de David. Tu es Tout! Et nous Te remercions, Seigneur, pour tout ce que Tu as fait. Nous Te remercions pour Ta Parole, car Elle est une Lumière sur notre sentier. Oh, nous Te prions, Seigneur, de nous permettre de marcher dans la Lumière. Accorde-le, Père. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.

174     Très bien. Pendant que nous nous asseyons, pour un instant. «Nous marcherons dans la Lumière.»
Oui, nous marcherons dans la Lumière,
Là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du…
    Allons-y, les saints, chantons-le maintenant!
Oui, nous marcherons dans la Lumière (la pureté, la sainteté),
Là où la miséricorde étincelle;
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
Venez, confessez-Le comme votre Roi,
Jésus, la Lumière du monde;
Alors les cloches du Ciel carillonneront,
Jésus, la Lumière du monde.
    Tout le monde!
Oui, nous marcherons dans la Lumière (une Lumière sur mon sentier),
Là où la miséricorde étincelle,
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.

175     Est-ce que vous ne vous sentez pas bien comme ça? Combien se sentent bien? Levez simplement la main maintenant, dites: «Je me sens vraiment bien.» Le Saint-Esprit vous a bien récurés. Alors, nous allons (quoi?) marcher dans la Lumière. N’écoutez rien de… La Lumière, qu’est-ce que c’est? «Ta Parole est une Lampe.» Et, donc:
Oui, nous marcherons dans cette Lumière,
Là où la miséricorde étincelle,
Brille autour de nous, le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du…

176     Ça, c’est merveilleux, n’est-ce pas? Il semble qu’on ne peut pas clore la réunion. Le Saint-Esprit est là qui nous agrippe! Ne ressentez-vous pas la même chose? C’est comme si je ne pouvais pas terminer. C’est vraiment comme si je ne pouvais pas.
L’Évangile est sanglant,
Du sang des disciples morts pour la Vérité,
Cet Évangile du Saint-Esprit est sanglant.
Le premier qui mourut pour ce plan du Saint-Esprit
Fut Jean-Baptiste, mais il est mort comme un homme;
Ensuite vint le Seigneur Jésus, ils Le crucifièrent,
Il prêcha que l’Esprit sauverait les hommes du péché.
Il y a eu Pierre et Paul, et l’apôtre Jean,
Ils abandonnèrent leur vie pour que luise cet Évangile;
Ils mêlèrent leur sang, avec les prophètes de jadis,
Pour que la véritable Parole de Dieu soit apportée avec droiture.
Puis ils lapidèrent Étienne, il prêchait contre le péché,
Il les rendit si furieux qu’ils lui fracassèrent le crâne;
Mais il mourut dans l’Esprit, il rendit l’âme,
Et alla rejoindre les autres, la foule de ceux qui avaient donné leur vie.
Il est toujours sanglant, oui, Il est sanglant,
Cet Évangile du Saint-Esprit est sanglant,
Du sang des disciples morts pour la Vérité,
Cet Évangile du Saint-Esprit est sanglant.
    Écoutez!
Les âmes sous l’autel crient: «Combien de temps encore?»
Avant que le Seigneur punisse les malfaiteurs;
Mais il y en aura d’autres qui donneront le sang de leur vie,
Pour cet Évangile du Saint-Esprit et Son flot cramoisi.
Il est toujours sanglant, alléluia, Il est sanglant,
    Je veux être l’un d’entre eux.
Cet Évangile du Saint-Esprit, Il est sanglant,
Du sang des disciples morts pour la Vérité,
Cet Évangile du Saint-Esprit est sanglant.

177     J’aimerais partir de cette chaire même. Amen. Oh, comme c’est merveilleux! Mes frères ont donné le sang de leur vie. Il y en aura d’autres qui feront la même chose. Ne vous en faites pas. L’épreuve de force va venir, très bientôt. Ou bien vous y entrerez, ou bien vous sortirez. Elles sont toutes en train de s’affilier, maintenant, dans le Conseil des Églises, et elles y entrent toutes. Elles se regroupent toutes ensemble.
Et il y en aura d’autres qui donneront le sang de leur vie,
Pour cet Évangile du Saint-Esprit et Son flot qui purifie.
II est sanglant, oui, II est sanglant, (Oh, alléluia!)
Cet Évangile du Saint-Esprit est sanglant,
Du sang des disciples morts pour la Vérité,
Cet Évangile du Saint-Esprit, Il est sanglant.

178     Oh! J’ai l’impression que l’Enlèvement est juste au-dessus de l’église. Oh, je me sens tellement bien comme ça! Tous les péchés sont sous le Sang. Voyez-vous, le Saint-Esprit aime la Parole. C’est de la Parole que le Saint-Esprit se nourrit, voyez-vous. Oh! la la! Il descend et vient parmi les gens, les purifie de leurs péchés, leur enlève leur maladie, leur enlève le cafard. Me voilà ivre, aussi ivre que je peux l’être, ivre de l’Esprit, l’amour qui jaillit de mon cœur. Peu importe ce que qui que ce soit a jamais pu faire, c’est pardonné. Votre ennemi le plus acharné, c’est fini. Qui que ce soit qui ait jamais bavardé ou dit quoi que ce soit, si je… eh bien, je… tout ça, c’est parti, c’est tout nettoyé maintenant.
Et II est sanglant, oui, Il est sanglant,
L’Évangile du Saint-Esprit est sanglant,
Du sang des disciples morts pour la Vérité,
Cet Évangile du Saint-Esprit…
    Oh! la la! Comme c’est merveilleux!
Quel moment merveilleux pour vous,
Quel moment merveilleux pour moi;
Si nous nous préparons tous à rencontrer Jésus notre Roi,
Quel moment merveilleux ce sera.
Moment merveilleux pour vous,
Un moment merveilleux pour moi;
Si nous nous préparons tous à rencontrer Jésus notre Roi,
Quel moment merveilleux ce sera.
    Vous aimez ça? Tout le monde, allons-y!
Oh, moment merveilleux pour vous,
Un moment merveilleux pour moi;
Si nous nous préparons tous à rencontrer Jésus notre Roi,
Quel moment merveilleux ce sera.

179     J’ai comme l’impression qu’on a un réveil à l’ancienne mode dans l’église. Pas vous? Simplement un bon vieux nettoyage, récurage; un moment merveilleux, à l’ancienne. Est-ce que vous ne vous sentez pas bien? Oh!
Je Le louerai, je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs.
    Chantons-le maintenant, tout le monde. Vous le connaissez? Je le connais. Viens; aide-moi à le faire chanter, Frère Neville. Et vous, tous ensemble maintenant, levons simplement les mains, chantez-le avec moi, maintenant, là, ce matin.
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Donnez-Lui gloire, vous tous les peuples,
Car Son Sang a effacé toutes les taches.
    Maintenant, tout le monde, allons-y! Je Le louerai, je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Donnez-Lui gloire, vous tous les peuples,
Car Son Sang a effacé toutes les taches.
    Amen. N’est-ce pas merveilleux?
Ville de perle blanche,
Où j’ai une demeure, une harpe, une couronne;
Maintenant j’attends, je veille, je prie,
En attendant cette Ville blanche qu’a vue descendre Jean.

180     Amen. Merveilleux! Oh! Maintenant levons-nous, tous. J’espère que vous vous sentez bien. Souvenez-vous des réunions de ce soir. Maintenant nous voulons chanter notre bon vieux cantique que nous avons l’habitude de chanter en nous séparant.
Nous courbant au Nom de Jésus,
Tombant prosternés à Ses pieds,
Au Ciel, nous Le couronnerons Roi des rois,
Notre voyage terminé.
    Très bien. Tous ensemble, maintenant. Très bien.
Nous courbant au Nom de Jésus,
Tombant prosternés à Ses pieds,
Au Ciel, nous Le couronnerons Roi des rois,
Notre voyage terminé.
Précieux Nom (précieux Nom), Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom (précieux Nom), Nom si doux! (Nom si doux!)
Espoir de la terre, joie du Ciel.

181     Quelle matinée merveilleuse! Quel moment merveilleux! Maintenant courbons la tête un petit instant. Que chacun regarde directement à Christ en ce moment, votre Sauveur. Silencieusement, je veux que vous Lui donniez les actions de grâces et la louange. Dites: «Seigneur, combien je Te rends grâces d’avoir sanctifié mon âme. Combien je Te rends grâces de tout ce que Tu as fait pour moi. Que Ton Esprit soit sur moi tout au long de la journée, Seigneur. Guide-moi. Dirige-moi. Bénis-moi.» Que Dieu vous accorde cette bénédiction, c’est là ma prière.
    Maintenant, pendant que nous courbons la tête, Frère Neville, si tu veux bien terminer par un mot de prière.

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