E-1 Merci, FrĂšre Neville. [FrĂšre Neville dit : âQue Dieu te bĂ©nisse, frĂšre!ââN.D.Ă.] Que Dieu te bĂ©nisse, FrĂšre Neville. Merci beaucoup.
E-2 Bonjour, mes amis. Câest un privilĂšge dâĂȘtre de nouveau ici au Tabernacle, ce matin, pour servir le Seigneur, en prĂȘchant la Parole et en priant pour les malades. Et je suis trĂšs reconnaissant de ce jour-ci.
E-3 En arrivant, une surprise mâattendait. Un frĂšre sâest avancĂ© vers moi, et il a dit : âJe ne voudrais pas ĂȘtre comme le lĂ©preux indigne qui avait Ă©tĂ© guĂ©ri.â Câest FrĂšre Wright. Jâai priĂ© pour lui, et le Seigneur lâa complĂštement guĂ©ri. Et il est venu en pleurant, me serrer la main et me dire queâquâil voulait remercier le Seigneur deâde sa guĂ©rison. Il voulait revenir rendre grĂąces. Il nây a plus rien. Il vaâil va parfaitement bien maintenant. Nous sommes reconnaissants de ces tĂ©moignages.
E-4 Et, Charlie, toi et FrĂšre Jefferies, si vous voulez, vous pouvez venir prendre un siĂšge ici sur lâestrade. Vous ĂȘtes plus que les bienvenus; comme ça vous nâaurez pas Ă rester debout. Lâautre frĂšre, lĂ , et FrĂšre Wood, vous nâavez quâĂ monter ici. Vous... Il y a un peu, quelques places ici sur le banc; comme ça vous nâaurez pas Ă rester debout. Je crois quâil y a quelques places ici, et, oui, vous seriez plus que les bienvenus, venez prendre ces siĂšges.
E-5 Nous sommes dans la joie, aussi. Je crois quâil a Ă©tĂ© dit, une fois : âJe suis dans la joie quand on me dit...â Que Dieu vous bĂ©nisse, frĂšre. [Un frĂšre dit : âNous aimons ĂȘtre prĂšs du prĂ©dicateur.ââN.D.Ă.] Merci. Merciâmerci. âJe suis dans la joie quand on me dit : Allons Ă la maison de lâĂternel.â Câest le privilĂšge du ChrĂ©tien, et câest une joie pour lui, dâaller Ă la maison de lâĂternel.
E-6 En regardant un peu partout, et en voyant tant de mes amis ici, ce matin, je suis vraiment ravi. Je suis content de voir FrĂšre et Soeur Dauch ici, de lâOhio. Je vois FrĂšre et Soeur Armstrong lĂ -bas, au fond, qui ont fait le trajet depuis lâOhio. Que Dieu vous bĂ©nisse aussi. Et, oh, en regardant un peu partout, on en voit tant quâil serait difficile de les nommer tous. Soeur Hoover, du Kentucky, nous sommes contents de vous voir ici ce matin. Et Charlie et Nellie, FrĂšre Jefferies et sa famille, et tant dâautres, qui sont de lâextĂ©rieur de la ville.
E-7 Alors, ce matin, nous nous attendons à passer des moments merveilleux dans le Seigneur. Nous nous attendons à ce que Dieu nous rencontre pour bénir nos ùmes et nous donner les choses dont nous avons besoin.
E-8 En promenant les regards sur lâauditoire, si je nommais tous mes amis qui sont ici, jâen aurais pour la plus grande partie de la matinĂ©e, Ă mentionner le nom de chacun. Ăa me rĂ©jouit dâĂȘtre de retour Ă lâĂ©glise, de voir tous les gens qui sont prĂ©sents, dâavoir lâoccasion de rencontrer...
E-9 Quâest-ce que ce sera quand nous arriverons au Ciel, et que nous nous rencontrerons LĂ -bas, pour ce grand temps de communion Ăternelle sans fin, rĂ©unis autour du TrĂŽne de Dieu, Ă partager les bĂ©nĂ©dictions mĂȘmes qui nous Ă©taient si chĂšres Ă tous? LĂ , nous serons faits Ă Sa ressemblance et Ă Son image, avec Son Esprit sur nous, pour Lâadorer et Le servir pour toute lâĂternitĂ©, sans jamais nous lasser.
E-10 RĂ©flĂ©chissez, de tout ce que vous aimez faire, il nây a rien Ă quoi vous puissiez penser, dont il ne vous arrive pas, Ă un moment donnĂ©, de vous lasser. Charlie, je pense que toi et moi, nous avons chassĂ© lâĂ©cureuil, â de ce que nous aimons faire, câest ce que nous avons fait le plus, dans cette catĂ©gorie-lĂ , â mais, tu sais, on finit par sâen lasser.
E-11 Et jeâjâaime faire desâdes randonnĂ©es, aller dans les montagnes faire des randonnĂ©es. Mais parfois, je mâen lasse. On a envie de faire autre chose.
E-12 Et jâaime conduire. Parfois, je me sens fatiguĂ©, Ă©puisĂ©, les nerfs Ă fleur de peau. Alors je saute dans ma voiture et je prends la route; les mains sur le volant, je roule, en chantant âJe suis si heureux de dire : Je suis lâun dâentre eux!â, ou quelque chose comme ça. Les mains attachĂ©es au volant, je chante, je tape du pied, je pousse des cris. Eh bien, au bout dâun moment, je me lasse de ça, et alors je rentre Ă la maison faire autre chose.
E-13 Mais quand nous nous mettrons Ă adorer Dieu dans ce nouveau Royaume, il nây aura pas un seul instant de fatigue, ce sera simplementâsimplement toujours une bĂ©nĂ©diction, simplement sans fin. Mais, naturellement, Ă ce moment-lĂ nous serons changĂ©s. Nous ne serons pas comme nous sommes maintenant. Nous serons diffĂ©rents, des crĂ©atures diffĂ©rentes de ce que nous sommes en ce moment. Alors, nous sommes heureux.
E-14 JâĂ©tais en train de penser. Je ne sais pas si jâai dĂ©jĂ enregistrĂ© ceci ou pas. FrĂšre Charlie, il y a quelque temps, jâĂ©tais avec lui dans le Kentucky, et il mâa dit : âFrĂšre Branham, est-ce que tu penses que, dans le MillĂ©nium, toi et moi, nous allons chasser lâĂ©cureuil?â
Jâai dit : âJe ne le pense pas, Charlie.â
E-15 Il a dit : âMais, nous aimions tellement ça,â il a dit, âest-ce que tuâest-ce que tu penses que nous le ferons, quand nous serons dans le MillĂ©nium?â
Jâai dit : âNon, dans le MillĂ©nium, rien ne sera tuĂ©.â
Et il a dit : âMais, nous aimions tellement ça.â
E-16 Jâai dit : âCharlie, quâest-ce qui se passerait si jâarrivais Ă te convaincre quâĂ un moment donnĂ© tu avais Ă©tĂ© un porc, et que tu tâĂ©tais Ă©levĂ© jusquâĂ devenir un ĂȘtre supĂ©rieur, jusquâĂ devenir un ĂȘtre humain. Est-ce quâun jour tu retournerais, tu voudrais retourner jouir des plaisirs dâun porc?â
Il a dit : âNon.â
E-17 Jâai dit : âTu vois, tu serais tellement supĂ©rieur au porc, maintenant que tu es un humain, tu ne voudrais plus jamais redevenir un porc.â Jâai dit : âMaintenant, multiplie ça par dix mille, et câest ce que tu seras quand tu auras Ă©tĂ© transformĂ©, de ce que tu es ici Ă ce que tu seras. Tu ne voudras plus jamais redevenir un humain.â
E-18 Câest vrai. Ce sera quelque chose de diffĂ©rent. Je suis si heureux, rien que dây penser : de savoir quâun jour nous monterons plus haut.
E-19 Bon, maintenant, si le Seigneur le veut, dimanche prochain, câest-Ă -dire vers le... Ensuite je vais partir pour le Wyoming, avec un bon ami, ou, dans lâIdaho, avec un bon ami Ă moi, FrĂšre Miner Arganbright, FrĂšre Clayt Sonmore, les Hommes dâAffaires ChrĂ©tiens.
E-20 La semaine prochaine, la suivante, câest-Ă -dire le sept, je dois ĂȘtre Ă âĂ Dallas, au Texas, Ă la convention de la Voix de la GuĂ©rison. Et je dois prĂȘcher le sept au soir. Et de lĂ , je repartirai pour aller dans lâIdaho, ĂȘtre avec FrĂšre Arganbright et les Hommes dâAffaires ChrĂ©tiens. Jâaurai peut-ĂȘtre un soir Ă Minneapolis, avant que nous repartions. Et puis un petit-dĂ©jeuner des Hommes dâAffaires ChrĂ©tiens.
E-21 Si le Seigneur le veut, dimanche matin prochain, je veux ĂȘtre de retour ici au Tabernacle, et si ça mâest permis, et que ce soit la volontĂ© du Seigneur, je voudrais parler sur le sujet du Tourbillon dans le vent, si le Seigneur le veut. Jâai eu ça Ă coeur toute la semaine, semble-t-il.
E-22 Et lâautre matin, trĂšs tĂŽt, vers quatre heures du matin, je me suis Ă©veillĂ©, et jâai eu cette pensĂ©e : âCe jour-lĂ sur le Calvaire.â Et je veux parler lĂ -dessus, ce matin : Ce jour-lĂ sur le Calvaire.
E-23 Et maintenant, pour la lecture, prenons maintenant dans nos Bibles, dans lâĂcriture, lâĂvangile de Matthieu, au chapitre 27 . Et, Ă partir du verset 27 , nous lirons un bout de ce passage de lâĂcriture, pour avoir notre toile de fond, puis nous commencerons tout de suite aprĂšs. Et aprĂšs le service de prĂ©dication, alors nous prierons pour les malades.
E-24 Et, oh, depuis la derniĂšre fois que jâĂ©tais ici, oĂč jâai simplement rappelĂ© les grandes lignes de mon nouveau genre de ministĂšre, jâai reçu plus de tĂ©moignages au sujet de cette rĂ©union-lĂ que je nâen ai reçu depuis longtemps.
E-25 Il y a quelque chose, lĂ , qui fait quâil faut entrer en contact avec la personne, peu importe combien le surnaturel a pu ĂȘtre montrĂ©. Mais, voyez-vous, la guĂ©rison doit reposer sur la foi de lâindividu. Maintenant, si lâindividu a la foi...
E-26 Et si on voit, par exemple, le Saint-Esprit se dĂ©placer sur lâauditoire et dire : âTelle et telle choses sont arrivĂ©es. Et vous vous appelez un tel. Et vous venez de tel endroit. Et vous avez fait telle chose. Et ça se passera de telle maniĂšre.â Et de voir tout ça arriver exactement de cette maniĂšre-lĂ !
E-27 Pourtant, lâindividu qui est lĂ , il devrait lever les yeux et dire : âĂa ne peut ĂȘtre que Dieu. Jâaccepte ma guĂ©rison.â
E-28 Mais au lieu de ça, lâindividu dit : âImposez-moi les mains, Ă moi, et priez pour moi, pour que moi, je sois guĂ©ri.â Mais câest ce qui nous est enseignĂ©, ici en AmĂ©rique, et alors, de croire ça. Et câest conforme aux Ăcritures, certainement.
E-29 Par contre, lĂ , nous voyons quâen Afrique et dans diffĂ©rents endroits : que quelque chose comme ça se produise, et tout lâauditoire va tendre les bras en mĂȘme temps, et ils vont accepter leur guĂ©rison, parce quâeux, on ne leur a rien enseignĂ©. Voyez? On ne leur a mĂȘme pas enseignĂ© la guĂ©rison. Et alors, quand ils voient ça, ils reconnaissent quâil y a un Dieu vivant. âEt, sâIl est vivant, IlâIl est suprĂȘme, et IlâIl guĂ©rit.â Et avec ça, ça y est, parce que la base est dĂ©jĂ posĂ©e, les fondements, quâIl est un guĂ©risseur, et quâIl guĂ©rit les gens. Puis, quand ils voient Sa PrĂ©sence oeuvrer Ă travers Son Ăglise, alors ils disent : âĂa rĂšgle la question. Câest tout ce quâil nous faut.â
E-30 Mais nous, on nous a enseignĂ© âlâimposition des mains aux maladesâ, et des choses comme ça. Câest pour ça que ça ne marche pas aussi bien en AmĂ©rique.
E-31 Maintenant, souvenez-vous, dimanche matin prochain, si le Seigneur le veut, â naturellement, FrĂšre Neville en fera lâannonce, â ce sera Le Tourbillon dans le vent.
E-32 Maintenant je vous ai donnĂ© un peu de temps pour prendre Matthieu 27 , dans les Ăcritures. Commençons Ă lire auâau verset 27 , de lâĂvangile de Matthieu. Maintenant, Ă©coutons attentivement la lecture.
Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblÚrent autour de lui toute la cohorte.
Ils lui ĂŽtĂšrent ses vĂȘtements, et le couvrirent dâun manteau Ă©carlate.
Ils tressĂšrent une couronne dâĂ©pines, quâils posĂšrent sur sa tĂȘte, et ils lui mirent un roseau dans la main...; puis, sâagenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs.
Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tĂȘte.
AprĂšs sâĂȘtre ainsi moquĂ©s de lui, ils lui ĂŽtĂšrent le manteau, lui remirent ses vĂȘtements, et lâemmenĂšrent pour le crucifier.
Lorsquâils sortirent, ils rencontrĂšrent un homme de CyrĂšne, appelĂ© Simon, et ils le forcĂšrent Ă porter la croix de JĂ©sus.
Montés, arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crùne,
Ils lui donnĂšrent Ă boire du vin mĂȘlĂ© de fiel;... quand il lâeut goĂ»tĂ©, il ne voulut pas boire.
AprĂšs lâavoir crucifiĂ©, ils se partagĂšrent ses vĂȘtements, et tirĂšrent au sort, afin que sâaccomplĂźt ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par le prophĂšte : Ils se sont partagĂ© mes vĂȘtements, et ils ont tirĂ© au sort ma tunique.
...ils sâassirent, et le gardĂšrent.
Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on Ă©crivit au-dessus de sa tĂȘte : Celui-ci est JĂ©sus, le roi des Juifs.
Avec lui furent crucifiĂ©s deux brigands, lâun Ă sa droite, et lâautre Ă sa gauche.
Lesâles passants lâinjuriaient, et secouaient la tĂȘte,
En disant : Toi qui dĂ©truis le temple, et qui le rebĂątis en trois jours, sauve-toi toi-mĂȘme! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!
Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient :
Il a sauvĂ© les autres, et il ne peut se sauver lui-mĂȘme! Sâil est roi dâIsraĂ«l, quâil descende de la croix, et nous croirons en lui.
Il sâest confiĂ© en Dieu; que Dieu le dĂ©livre maintenant, sâil veut le sauver. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.
Les brigands, crucifiĂ©s avec lui, sâinsultaient, lâinsultaient de la mĂȘme maniĂšre.
Depuis la sixiĂšme heure jusquâĂ la neuviĂšme, il y eut des tĂ©nĂšbres sur toute la terre.
Et vers la neuviĂšme heure, JĂ©sus sâĂ©cria dâune voix forte : Ăli, Ăli, lama sabachthani? câest-Ă -dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mâas-tu abandonnĂ©?
Quelques-uns de ceux qui Ă©taient lĂ , lâayant entendu, dirent : Il appelle Ălie.
Et aussitĂŽt lâun... courut prendre une Ă©ponge, quâil remplit de vinaigre, et, lâayant fixĂ©e Ă un roseau, il lui donna Ă boire.
Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Ălie viendra le sauver.
JĂ©sus poussa de nouveau un grand cri, et rendit lâesprit.
Et voici, le voile du temple se dĂ©chira en deux, depuis le haut jusquâen bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
Les sĂ©pulcres sâouvrirent, et plusieurs corps des saints qui Ă©taient morts ressuscitĂšrent.
Ătant sortis du sĂ©pulcre, aprĂšs la rĂ©surrection de JĂ©sus, ils entrĂšrent dans la ville sainte, et apparurent Ă un grand nombre de personnes.
Le centenier et ceux qui Ă©taient avec lui pour garder JĂ©sus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait dâarriver, furent saisis dâune grande frayeur, et dirent : AssurĂ©ment, cet homme Ă©tait Fils de Dieu.
E-33 Courbons la tĂȘte un petit instant pour prier.
E-34 Seigneur, nous savons que Tu es Dieu. Et cela... AprĂšs avoir lu cette Parole sainte et sacrĂ©e, nous pouvons encore voir que Ta nature nâa pas changĂ©. Tu es toujours Dieu. Et il semblait que JĂ©sus nâallait recevoir aucun secours, quâIl Ă©tait tombĂ© aux mains des impies, et on Lâavait mis en piĂšces, on Lui avait crachĂ© dessus, on sâĂ©tait moquĂ© de Lui, et Il Ă©tait suspendu Ă la croix, ensanglantĂ©, mourant. Et il semblait quâil nây avait aucun secours, de nulle part, au point quâIl sâest mĂȘme Ă©criĂ© : âMon Dieu, Mon Dieu, pourquoi Mâas-Tu abandonnĂ©?â
E-35 Mais Tu agis au moment oĂč rien dâautre ne peut agir. Nous avons appris, Seigneur, que si nous avons des riviĂšres que nous ne pouvons traverser, que si nous avons des montagnes infranchissables, Dieu est spĂ©cialiste des choses que les autres ne peuvent pas faire.
E-36 Tu es un spĂ©cialiste Ă lâoeuvre; en effet, Tu connaissais la raison dâĂȘtre de ce jour-lĂ au Calvaire. Toi, en Ă©tant Dieu, Celui qui est infini, Tu savais que cette heure devait venir. Mais une fois quâelle a Ă©tĂ© accomplie, alors Tu as montrĂ© que Tu Ă©tais Dieu. Tu as montrĂ© Qui Ă©tait le MaĂźtre. Tu as Ă©branlĂ© la terre, et les saints qui dormaient dans le sol sont ressuscitĂ©s. Tu as obscurci le soleil, dans la nuit... comme dans les tĂ©nĂšbres de la nuit, pour montrer que Tu Ă©tais Dieu. Mais Tu avais semblĂ© ĂȘtre silencieux si longtemps.
E-37 Tirons-en donc cette conclusion : aussi longtemps que nous marchons selon lâEsprit, conduits par la main de Dieu, peu importe si ça semble aller mal, toutefois, nous faisons face au Calvaire; Dieu parlera Ă lâheure voulue, au moment voulu.
E-38 Maintenant, Dieu notre PĂšre, nous Te demandons de bien vouloir pardonner nos pĂ©chĂ©s et nos offenses. Nous demandons la conduite de Ton Esprit. Conduis-nous, comme la Colombe a conduit lâAgneau. Permets que nous soyons obĂ©issants face Ă tout ce qui peut nous arriver, en sachant ceci, que Dieu fait concourir toutes choses au bien, alors nous savons que tout ira bien.
E-39 Sois avec nous aujourdâhui, pendant ce service. Nous Te prions de sauver ceux qui peuvent ĂȘtre sauvĂ©s, qui cherchent le salut. Remplis de la Vie Ăternelle ceux qui La cherchent. Nous Te prions de guĂ©rir ceux qui sont malades et affligĂ©s, qui sont venus chercher la guĂ©rison. Et nous Te louerons pour cela. Nous le demandons au Nom de Ton Fils, notre Sauveur, JĂ©sus-Christ. Amen.
E-40 Maintenant, dans la prĂ©dication de ce matin, nous dĂ©sirons attirer votre attention sur le texte que jâai choisi de commenter : Ce jour-lĂ sur le Calvaire.
E-41 Ăa peut paraĂźtre un peu hors de saison; ce devrait ĂȘtre un Vendredi saint. On devrait se souvenir du Calvaire chaque jour! Nous avons entendu tant de choses sur lui, nous avons lu tant de choses sur lui. Des prĂ©dicateurs ont prĂȘchĂ© sur lui, depuis le commencement du temps. Des chanteurs lâont chantĂ© tout au long des Ăąges. Des prophĂštes lâont prĂ©dit, quatre mille ans avant quâil arrive. Et les prophĂštes dâaujourdâhui indiquent aux gens le moment oĂč il sâest dĂ©roulĂ©. Câest un jour tellement important! De tous les jours que Dieu a fait poindre sur la terre, câest un des jours les plus importants.
E-42 Et sâil est Ă ce point important pour la race humaine, le Calvaire, je pense quâil est bon pour nous de retourner en arriĂšre, et de lâexaminer, de voir ce quâil signifie au juste, pour nous. En effet, je suis certain quâen cette heure tardive oĂč nous vivons, nous dĂ©sirons connaĂźtre le plus de choses possibles sur lâimportance de Dieu. Tout ce que nous pouvons dĂ©couvrir, nous sommes ici pour apprendre ça, pour voir ce qui est pour nous, et ce que Dieu a fait pour nous, et voir ce quâIl a promis de faire pour nous. Et câest pour ça que nous venons Ă lâĂ©glise. Câest pour ça que le prĂ©dicateur prĂȘche, câest pour ça quâil Ă©tudie et quâil mĂ©dite lâĂcriture, et quâil cherche lâinspiration. Câest parce quâil est un serviteur, au service du peuple de Dieu. Et il essaie de trouver quelque chose qui... que Dieu voudrait dire Ă Son peuple, quelque chose qui les aiderait. Il se pourrait peut-ĂȘtre que ça les condamne dans leurs pĂ©chĂ©s, mais ça les aiderait Ă se relever, afin quâils abandonnent leurs pĂ©chĂ©s, et quâils se relĂšvent pour servir le Seigneur. Les ministres devraient rechercher ces choses.
E-43 Si ce jour est tellement important, si câest lâun des plus grands jours, considĂ©rons en trois points diffĂ©rents ce que ce jour a signifiĂ© pour nous. Nous pourrions en prendre des centaines. Mais, ce matin, jâai simplement choisi trois points diffĂ©rents, dâune importance capitale, que nous voulons considĂ©rer pendant les quelques instants qui vont suivre, et qui montrent ce que le Calvaire a signifiĂ© pour nous. Et je prie que cela condamne chaque pĂ©cheur ici prĂ©sent, que cela amĂšne chaque saint Ă tomber Ă genoux, que cela amĂšne chaque malade Ă Ă©lever sa foi vers Dieu et Ă repartir guĂ©ri, chaque pĂ©cheur Ă ĂȘtre sauvĂ©, chaque rĂ©trograde Ă revenir et Ă avoir honte de lui, et chaque saint Ă se rĂ©jouir et Ă retrouver une ardeur nouvelle, une espĂ©rance nouvelle.
E-44 Le grand point important, ce que le Calvaire signifie pour nous et pour le monde, câest quâil a rĂ©glĂ© la question du pĂ©chĂ© une fois pour toutes. Lâhomme avait Ă©tĂ© trouvĂ© coupable de pĂ©chĂ©. Et le pĂ©chĂ© Ă©tait une peine quâaucun homme ne pouvait expier, la peine Ă©tait tellement grande que personne ne pouvait expier cette peine. Je crois vraiment que Dieu avait dĂ©crĂ©tĂ© quâil en serait ainsi, â que la peine serait tellement grande quâaucun homme ne pourrait lâexpier, â pour quâIl puisse le faire Lui-mĂȘme. Or, la peine du pĂ©chĂ©, câĂ©tait la mort. Et nous Ă©tions tous nĂ©s dans le pĂ©chĂ©, conçus dans lâiniquitĂ©, venus au monde en disant des mensonges. Par consĂ©quent, aucun dâentre nous nâĂ©tait digne, et on ne pouvait trouver personne sur terre qui Ă©tait digne.
E-45 Et le pĂ©chĂ© nâa pas commencĂ© sur terre. Le pĂ©chĂ© a commencĂ© au Ciel. Lucifer Ă©tait... Lucifer, le diable, Ă©tait une crĂ©ature condamnĂ©e, Ă cause de sa dĂ©sobĂ©issance, avant mĂȘme quâil arrive sur terre. Le pĂ©chĂ© a commencĂ© au Ciel, oĂč Dieu a Ă©tabli les Anges, et tout, sur la mĂȘme base que les ĂȘtres humains. La connaissance, lâarbre de la connaissance, lâarbre de la Vie et lâarbre de la connaissance, de sorte que lâhomme pouvait faire son choix. Et quand il a Ă©tĂ© donnĂ© Ă Lucifer la prééminence, le privilĂšge de faire son choix, il a voulu quelque chose de mieux que ce que Dieu avait. Câest lĂ que les ennuis ont commencĂ©.
E-46 Et le pĂ©chĂ© exigeait quelque chose. Lâexigence, câĂ©tait la mort. La mort Ă©tait la peine. Et lĂ , nous pourrions entrer dans de nombreux dĂ©tails lĂ -dessus, parce que je ne crois pas quâil nây a quâune seule mort. Il y a une seule Vie. Je crois quâun homme qui a la Vie Ăternelle ne peut jamais mourir. Je crois quâil y a un anĂ©antissement complet de lâĂąme qui pĂšche; en effet, la Bible dit : âLâĂąme qui pĂšche, câest celle qui mourra certainement.â Non pas lâhomme, mais âlâĂąme qui pĂšcheâ. Alors, Satan devra certainement mourir, ĂȘtre complĂštement dĂ©truit. Je ne suis vraiment pas dâaccord avec les universalistes, qui disent que Satan sera sauvĂ©. Il a pĂ©chĂ©, et il est lâauteur du pĂ©chĂ©. Son Ăąme a pĂ©chĂ©; et il Ă©tait un esprit. Cet esprit sera totalement anĂ©anti, il nâen restera plus rien.
E-47 Et quand le pĂ©chĂ© est arrivĂ© sur terre, lĂ -bas au commencement, comme un voile dâobscuritĂ© tombĂ© des cieux, il a littĂ©ralement paralysĂ© la terre. Il a prĂ©cipitĂ© dans lâesclavage toutes les crĂ©atures de la terre et toute la crĂ©ation de Dieu. Lâhomme Ă©tait sous lâesclavage de la mort, de la maladie, des ennuis, du chagrin. Avec lui toute la nature est tombĂ©e. Le pĂ©chĂ© Ă©tait un anesthĂ©sique qui, en fait, a paralysĂ© la terre. Alors nous nous sommes retrouvĂ©s ici, sans espĂ©rance, parce que toutes les crĂ©atures de la terre y Ă©taient assujetties. Et tous ceux qui naissaient sur terre y Ă©taient assujettis.
E-48 Alors, il fallait que ça vienne dâun Lieu oĂč le pĂ©chĂ© nâexistait pas. Ăa ne pouvait pas venir de la terre. Lâun de nous ne pouvait pas racheter lâautre. Il fallait que ça vienne de Quelquâun dâautre.
E-49 Donc, quand lâhomme sâest rendu compte quâil Ă©tait sĂ©parĂ© de son Dieu, il est devenu un vagabond. Ils pleuraient. Ils poussaient des cris. Ils peinaient. Ils erraient dans les montagnes et les dĂ©serts, cherchant une CitĂ© dont lâarchitecte et le constructeur Ă©tait Dieu. En effet, il savait que sâil revenait un jour dans la PrĂ©sence de Dieu, il pourrait en discuter avec Lui. Mais il nây avait pas de moyen de revenir. Il Ă©tait perdu. Il ne savait pas de quel cĂŽtĂ© se tourner, alors il est devenu errant, essayant de trouver un endroit qui lui indiquerait un moyen de revenir Ă ce Lieu. Il y avait quelque chose Ă lâintĂ©rieur de lui qui lui disait quâil venait dâunâdâun Lieu qui Ă©tait parfait. Il nây a pas une seule personne ici, parmi les auditeurs visibles de ce matin, ou parmi les auditeurs de cette bande magnĂ©tique, partout oĂč elle ira, dans le monde entier, il nây a personne, ni ici ni ailleurs, qui ne cherche cette Perfection.
E-50 Vous payez vos factures, et vous vous dites : âĂa va rĂ©gler le problĂšme.â Quand vous avez payĂ© vos factures, alors quelquâun de votre famille tombe malade. Quand ça va mieux du cĂŽtĂ© maladie, alors vous avez dâautres factures Ă payer. Tout Ă coup, vos cheveux grisonnent, et alors vous voulez redevenir jeune. Il y a toujours quelque chose, constamment, et câest Ă cause de cette vague du pĂ©chĂ©. Mais, dans votre coeur, le fait mĂȘme que vous cherchez cette Perfection, ça prouve quâelle existe quelque part. Quelque part, il y a quelque chose.
E-51 Câest pour ça quâaujourdâhui, bien souvent, le pĂ©cheur est toujours errant. Une belle jeune fille va couper sa chevelure pour ĂȘtre populaire, se peindre le visage pour sâembellir, mettre des vĂȘtements pour montrer les formes de sa personne. Câest parce que câest tout ce quâelle peut trouver, trouver quelque part, en cherchant Ă trouver quelque chose qui lui revienne : quand elle peut inciter des hommes Ă la siffler, Ă lui faire signe, Ă flirter avec elle. Le jeune homme va faire la mĂȘme chose Ă lâĂ©gard de la femme. Il va chercher Ă se rendre attirant pour elle. Des voisins vont construire une maison et lâarranger dâune certaine façon, parce que, comme ça, elle va paraĂźtre un peu mieux que la maison du voisin. Continuellement, nous recherchons quelque chose, et il y a toujours quelque chose dâun peu mieux. La jeune fille va trouver une autre jeune fille qui est plus populaire quâelle. Le voisin va trouver une maison qui a une plus belle apparence que la sienne. La femme va trouver une autre femme habillĂ©e dâune certaine façon, qui a une plus belle apparence quâelle.
E-52 Câest quelque chose en nous, qui recherche quelque chose, et ça montre que nous sommes perdus. Nous voulons trouver ce quelque chose qui nous apportera la satisfaction, qui comblera ce vide, cette faim qui est Ă lâintĂ©rieur, mais il semble que nous nâarrivons pas Ă le trouver. Les ĂȘtres humains ont cherchĂ© Ă le trouver, tout au long des Ăąges. Pour ce faire, ils ont pleurĂ©. Ils ont poussĂ© des cris. Ils ont fait tout ce quâils ont pu, mais ils ne lâont quand mĂȘme pas trouvĂ©, ils erraient dans le monde.
E-53 Enfin, un jour, â ce jour du Calvaire, â Quelquâun est descendu de la Gloire. Quelquâun du Nom de JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu, est descendu de la Gloire, et le Calvaire a pris forme. Câest ce jour-lĂ que le prix a Ă©tĂ© payĂ©, et que la question du pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e pour toujours. Et câest ce qui a ouvert le chemin vers cette chose dont nous avons faim et soif. Câest ce qui nous a amenĂ©s Ă un lieu de satisfaction. Aucun homme qui a dĂ©jĂ visitĂ© le Calvaire, qui a vu ce qui sâest passĂ© lĂ -bas, ne pourra jamais plus ĂȘtre le mĂȘme. Tout ce Ă quoi il a jamais aspirĂ©, tout ce quâil a jamais dĂ©sirĂ©, il le trouve, quand il atteint cet endroit.
E-54 CâĂ©tait un jour tellement important et quelque chose de tellement important, que le monde en a Ă©tĂ© secouĂ©. Le monde en a Ă©tĂ© secouĂ©, secouĂ© comme il ne lâavait jamais Ă©tĂ© auparavant. Quand JĂ©sus est mort au Calvaire, et quâIl a rĂ©glĂ© la question du pĂ©chĂ©, ce monde de pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© plongĂ© dans lâobscuritĂ©. Le soleil sâest couchĂ© au milieu du jour, il a eu un effondrement nerveux. Les rochers ont Ă©tĂ© secouĂ©s, les montagnes se sont fendues, et dâun coup les cadavres sont sortis de la tombe.
E-55 Quâest-ce que cela a eu pour consĂ©quence? Dieu sâest dirigĂ© droit sur le Calvaire. Il a blessĂ© pour toujours cet animal appelĂ© Satan. Depuis lors, celui-ci est plus mĂ©chant, parce que câest ce qui a apportĂ© la LumiĂšre Ă la race humaine. Et tout le monde sait quâun animal qui est blessĂ©, câest lĂ quâil est le plus mĂ©chant; il se traĂźne de lieu en lieu, le dos brisĂ©. Or, Satan a reçu le coup fatal, au Calvaire. La terre a prouvĂ© que câĂ©tait bien le cas.
E-56 Le plus grand prix qui ait jamais Ă©tĂ© payĂ©, le Seul qui pouvait le payer est venu le payer, au Calvaire. Câest lĂ que le grand prix a Ă©tĂ© payĂ©. VoilĂ un des points. Dieu avait exigĂ© ça. Aucun homme nâen Ă©tait digne. Aucun homme nâen Ă©tait capable. Aucun homme ne pouvait le faire. Alors Dieu est venu, Lui-mĂȘme, Il sâest fait homme, Il a vĂ©cu une vie humaine, sujette aux dĂ©sirs humains, et Il a Ă©tĂ© crucifiĂ© au Calvaire. Et lĂ , alors que Satan pensait quâIl ne le ferait pas, quâIl nâirait pas jusquâau bout, Il a supportĂ© GethsĂ©manĂ© et toutes les tentations que nâimporte quel homme a jamais supportĂ©es. Il a supportĂ© tout ça, exactement comme tous les hommes, mais Il a payĂ© le prix.
E-57 Et câest ce qui a plongĂ© la terre dans lâobscuritĂ©. CâĂ©tait comme une anesthĂ©sie, pour une opĂ©ration. Quand un mĂ©decin anesthĂ©sie un homme... avant de lâopĂ©rer, il lâassomme dâabord. Et quand Dieu a pratiquĂ© laâlâopĂ©ration, pour lâĂglise, le monde a reçu une anesthĂ©sie, la nature a eu une convulsion. Ăa nâa rien dâĂ©tonnant! Dieu, dans une chair humaine, mourait. CâĂ©tait lâheure que le monde avait attendue, et pourtant beaucoup dâentre eux ne le savaient pas.
E-58 Câest pareil aujourdâhui : beaucoup ont attendu ces choses, et pourtant, ils ne les reconnaissent pas. Ils ne sont pas conscients du moyen de sâen sortir. Ils sont encore en quĂȘte des plaisirs et des choses du monde, ils essaient de trouver le moyen de sâen sortir.
E-59 Il y avait eu beaucoup de poteaux indicateurs qui avaient annoncĂ© ce jour-lĂ , beaucoup de grandes prĂ©figurations. Câest ce qui avait Ă©tĂ© prĂ©figurĂ© par lâagneau, par le boeuf, par la tourterelle et toutes ces choses. Et pourtant, elles nâavaient pas pu briser ça. Elles nâavaient pas pu briser lâemprise de la mort, sous laquelle Satan tenait la terre.
E-60 Les pierres mĂȘmes sur lesquelles il avait une fois marchĂ©, en se promenant sur la terre : du soufre brĂ»lant! Lucifer Ă©tait le fils de lâaurore, et il avait marchĂ© sur la terre quand elle Ă©tait un volcan brĂ»lant. Ces mĂȘmes pierres, qui sâĂ©taient refroidies, quand JĂ©sus est mort, au Calvaire, elles ont Ă©tĂ© vomies hors de la terre.
E-61 Le prix avait Ă©tĂ© payĂ©, lâesclavage de Satan avait Ă©tĂ© brisĂ©. Dieu a remis entre les mains de lâhomme un moyen de revenir vers ce quâil cherchait. Il nâavait plus Ă pleurer. Ce coup, quand Il a cassĂ© les reins de Satan, lĂ -bas au Calvaire, les reins du pĂ©chĂ©, de la maladie! Et câest ce qui ramĂšne chaque ĂȘtre mortel de la terre dans la PrĂ©sence de Dieu, avec ses pĂ©chĂ©s pardonnĂ©s. AllĂ©luia! Nos pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s. Satan ne peut plus nous garder dans lâobscuritĂ©, Ă©loignĂ©s de Dieu.
E-62 Une grande route est tracĂ©e. Un tĂ©lĂ©phone y a Ă©tĂ© installĂ©. Il y a une ligne pour communiquer avec la Gloire, chaque personne a alors accĂšs Ă cette ligne. Si un homme est rempli de pĂ©chĂ© : cela lâa reliĂ© au standard, il peut ĂȘtre pardonnĂ© de ce pĂ©chĂ©. Non seulement ça, mais le prix de ce pĂ©chĂ©-lĂ a Ă©tĂ© payĂ©. Oh! Vous nâavez pas Ă dire : âJe ne suis pas digne.â Bien sĂ»r que vous ne lâĂȘtes pas, vous ne pourriez jamais lâĂȘtre. Mais Quelquâun qui Ă©tait digne a pris votre place. Vous ĂȘtes libre. Vous nâavez plus Ă errer. Vous nâavez pas Ă ĂȘtre un homme en quĂȘte de plaisirs ici sur terre.
Car il y a une Source remplie du Sang
Des veines dâEmmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot,
Est lavé de tout péché.
E-63 Vous nâavez pas Ă ĂȘtre perdu. Il y a une grande route, et un Chemin, et il est appelĂ© le Chemin de la saintetĂ©. Lâimpur nây passe pas. En effet, il passe dâabord par la source, aprĂšs quoi il sâengage sur la grande route.
E-64 Il a brisĂ© les pouvoirs de Satan. Il a ouvert les portes de la prison du sĂ©jour des morts, Ă chaque homme qui Ă©tait enfermĂ© sur cette terre, dans les prisons, qui craignait le moment de sa mort, ce que la mort lui rĂ©servait. Sur le Calvaire, Il a ouvert les portes des cellules, et Il a mis en libertĂ© tous les captifs. Vous nâavez plus Ă ĂȘtre ravagĂ© par le pĂ©chĂ©. Vous nâavez plus Ă livrer vos membres au pĂ©chĂ© : de boire, de fumer, de jouer Ă des jeux dâargent, de dire des mensonges. Vous pouvez ĂȘtre honnĂȘte, juste et droit. Et Satan ne peut rien y faire, parce que vous avez saisi une corde, une corde de SĂ©curitĂ©, qui est ancrĂ©e dans le Rocher des Ăges. Aucune secousse ne peut vous En dĂ©tacher. Aucun vent ne peut vous En dĂ©tacher. Rien du tout, pas mĂȘme la mort elle-mĂȘme, ne peut nous sĂ©parer de lâamour de Dieu qui est en JĂ©sus-Christ. VoilĂ ce que le Calvaire a signifiĂ©.
E-65 Les hommes qui Ă©taient dans lâesclavage ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s. Les hommes, qui autrefois vivaient dans la crainte de la mort, peuvent ne plus craindre la mort. Un homme qui dĂ©sire ardemment une CitĂ© dont lâarchitecte et le constructeur est Dieu, peut sâengager sur la grande route et tourner sa face vers le Ciel, parce quâil est libre. AllĂ©luia! Il est rachetĂ©. Il nâa plus besoin dâerrer. En effet, il y a un moyen de savoir si on est dans le vrai ou pas. Dieu nous donne la Vie. Nos pĂ©chĂ©s ont disparu. Ce jour-lĂ au Calvaire a payĂ© le prix. Quand nous voyons tout ça, ce nâest pas Ă©tonnant que le poĂšte ait Ă©crit :
Alors que les rochers se fendaient et que les cieux sâassombrissaient,
Mon Sauveur courba la tĂȘte et mourut.
Le voile déchiré révéla le Chemin
Vers les joies du Ciel et le jour sans fin.
E-66 Abraham nâa plus Ă errer partout dans le pays, Ă la recherche dâune CitĂ©. Le pĂ©cheur nâa plus Ă se demander sâil peut ĂȘtre sauvĂ© ou non. Le malade nâa plus Ă se demander sâil peut ĂȘtre guĂ©ri ou non. Le voile dĂ©chirĂ©, ce jour-lĂ au Calvaire, a rĂ©vĂ©lĂ© le Chemin vers la victoire totale. Dieu nous a donnĂ© les puissances de Son Esprit, pour mener une vie triomphante, surmonter toutes ces choses; tout ce quâIl nous demande, câest dây croire. Câest ce qui est arrivĂ©, ce jour-lĂ au Calvaire. Jamais il nây a eu un jour comme celui-lĂ . Jamais plus il nây en aura un comme celui-lĂ . Ce nâest plus nĂ©cessaire. Le prix est payĂ©, et nous sommes rachetĂ©s. GrĂąces soient rendues Ă Dieu! Nous sommes rachetĂ©s. Il nây a plus lieu de se demander ce quâil en est. On nâen est plus aux hypothĂšses. Tout cela a Ă©tĂ© effacĂ©. Le voile a tirĂ© le rideau, et nous sommes engagĂ©s sur une grande route, non plus pour nous demander ce quâil en est, mais pour croire et continuer Ă marcher, tout simplement. Nous marchons tout droit dans la PrĂ©sence mĂȘme de Dieu.
E-67 Abraham savait, et dâautres savaient, lĂ , pendant quâils cherchaient une CitĂ©. Ils savaient quâils venaient de Quelque Part. Quelque chose Ă©tait arrivĂ©. Ils vivaient sur une terre paralysĂ©e. Il y avait des tremblements de terre. Il y avait des tempĂȘtes. Des guerres et des massacres! Le loup et lâagneau se nourrissaient lâun de lâautre, ou, le loup se nourrissait de lâagneau, et le lion mange le boeuf. On dirait quâil y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il savait quâil y avait quelque chose qui nâallait pas. Lâhomme, le frĂšre, tue son frĂšre; le pĂšre tue son fils, le fils tue son pĂšre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il prend de lâĂąge. Il se meurt. Il dĂ©pĂ©rit. Il est minĂ© par la maladie. Il est dans lâesclavage. Les arbres poussent, mais ne sont pas immortels. Ils meurent. Les montagnes changent. Les mers se dessĂšchent. Les eaux tarissent. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et il cherchait un endroit, une CitĂ© oĂč ça nâarrivait plus. Il savait que si jamais il pouvait revenir dans la PrĂ©sence de Celui qui avait fait toutes choses bien, il pourrait en discuter avec Lui.
E-68 Oh, pĂ©cheur, quel privilĂšge, ce matin, de savoir que vous ĂȘtes en possession du Chemin maintenant. Ce jour-lĂ au Calvaire a créé une ouverture sur le Chemin. En effet, tout ce que les patriarches cherchaient, tout ce quâils recherchaient, le Calvaire vous lâa donnĂ©, gratuitement. Comment pourriez-vous rejeter ça? Comment pourriez-vous rejeter ça pour adhĂ©rer Ă une dĂ©nomination? Comment pourriez-vous rejeter ça pour y substituer autre chose, les plaisirs du monde? Pourquoi ne pas lâaccepter? Le voile dĂ©chirĂ© ramĂšne un homme directement dans la PrĂ©sence de Dieu, sans aucune espĂšce de pĂ©chĂ© sur lui. Et il met devant lui une route, qui mĂšne vers ce quâil cherche : le Ciel, la gloire, la paix, la Vie Ăternelle, tout est droit devant lui.
E-69 Ce jour-lĂ a portĂ© leâle coup mortel au pouvoir de Satan. Il a mis fin Ă tout.
E-70 Et je peux Le voir lĂ -bas; câĂ©tait Lui lâagneau de lâĂden, dĂšs la toute premiĂšre ombre qui en est apparue.
E-71 Quand Abel, par la foi, a offert Ă Dieu un sacrifice plus excellent que celui de CaĂŻn. Il a dĂ» attacher uneâune liane autour du cou de lâagneau. Il lâa tirĂ© jusquâau rocher. Il a pris uneâune pierre dans sa main, pour lui servir de lance, et il a renversĂ© sa petite tĂȘte; et il lâa martelĂ©, lâa mis en piĂšces, jusquâĂ ce quâil meure. Et sa laine Ă©tait imbibĂ©e de son propre sang. Il baignait dans son sang. CâĂ©tait une ombre.
E-72 Mais, ce jour-lĂ au Calvaire, lĂ ce nâĂ©tait pas un agneau de cette terre, mais câĂ©tait lâAgneau de Dieu qui mourait, qui baignait dans Son propre Sang. Le monde Lâa mis en piĂšces, Lâa martelĂ©, Lâa battu, Lui a crachĂ© dessus, Lâa frappĂ© brutalement, Lâa giflĂ©, et tout; et le Sang tombait goutte Ă goutte de Ses cheveux.
E-73 Quand lâagneau dâAbel est mort, il est mort en parlant dans une langue quâAbel ne pouvait pas comprendre. Il bĂȘlait.
E-74 Et quand lâAgneau de Dieu est mort, ce jour-lĂ au Calvaire, Il a parlĂ© dans une langue, personne ne Lâa compris : âMon Dieu, Mon Dieu, pourquoi Mâas-Tu abandonnĂ©?â CâĂ©tait lâAgneau de Dieu, mis en piĂšces, martelĂ©.
E-75 CâĂ©tait Lui lâAgneau mĂȘme auquel pensait Abel, quand il a vu la Semence promise de la femme. CâĂ©tait Lui lâAgneau que Daniel a vu, qui sâĂ©tait dĂ©tachĂ© de la montagne sans le secours dâaucune main. CâĂ©tait Lui la Roue au milieu de la roue, pour le prophĂšte. Tout ce quâils avaient vu dâavance sâest rĂ©alisĂ© ce jour-lĂ , ce jour-lĂ au Calvaire. Câest ce qui a amenĂ© cette grande chose. Câest ce qui a cassĂ© les reins de Satan.
E-76 PremiĂšrement, nous devrions chercher ce que ce jour-lĂ a signifiĂ©. DeuxiĂšmement, nous devrions voir ce que ce jour-lĂ a fait pour nous, alors, ce quâil a fait pour nous. Alors, troisiĂšmement, regardons ce que nous devrions faire pour ce jour-lĂ . Nous, quâest-ce que nous devrions faire?
E-77 Dâabord, nous devrions lâexaminer, car câest un grand jour, le plus grand de tous les jours. Le prix du pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©. Le pouvoir de Satan a Ă©tĂ© brisĂ©.
E-78 Et maintenant, nous voulons voir ce que nous devrions faire en retour, maintenant, en retour. Quand JĂ©sus est mort au Calvaire, sur le Calvaire, ce jour-lĂ , non seulement Il a payĂ© le prix de nos pĂ©chĂ©s, mais Il a aussi payĂ© le prix et Il a pourvu dâun moyen, pour que nous puissions Le suivre. En effet, nous, les Adam dĂ©chus, qui avons Ă©tĂ© rachetĂ©s, comme lâEsprit conduisait Adam (le premier Adam), par lâEsprit, qui avait autoritĂ© sur toute la nature, ainsi, nous (le deuxiĂšme Adam), ou les hommes de la terre, nous avons Ă©tĂ© rachetĂ©s par Christ, depuis le jour du Calvaire, nous pouvons Le suivre. Alors, quand Il est mort au Calvaire, Il a pourvu dâun moyen. Il a rendu lâEsprit, le Saint-Esprit, câest ainsi quâIl a Ă©tĂ© renvoyĂ© sur terre, pour que vous et moi, nous En vivions. Câest ce que le Calvaire signifie pour nous : de Le suivre, Lui.
E-79 Dâabord, lâexaminer, voir ce quâil a fait pour nous. Et maintenant, quâest-ce que nous devons faire pour lui? Vous et moi, quâest-ce que nous devons faire?
E-80 Bon, nous disons : âEh bien, jeâjâapprĂ©cie ça. Câest vraiment formidable.â Mais nous devons lâaccepter. Et lâaccepter, câest accepter Sa Personne, Christ, dans notre coeur.
E-81 Alors nous sommes libĂ©rĂ©s du pĂ©chĂ©; par consĂ©quent, nous ne sommes retenus dans aucune des chaĂźnes du pĂ©chĂ©, aucune. Dieu, â câest tout comme si nous nâavions jamais pĂ©chĂ©, â le Sacrifice parfait nous a rendus parfaits. En effet, JĂ©sus a dit : âSoyez donc parfaits, comme votre PĂšre CĂ©leste est parfait.â Donc, il nây a rien dâautre Ă faire, mais nous sommes rendus parfaits dans la PrĂ©sence de Dieu.
E-82 Or, câest lĂ que nous perdons notre position. Si nous ne sommes pas vigilants, nous chercherons Ă regarder en arriĂšre, Ă ce que nous Ă©tions. Et tant que nous regardons en arriĂšre, Ă ce que nous Ă©tions, le Sacrifice ne signifie rien pour nous. Oh, vous le voyez, nâest-ce pas, Ă©glise? [LâassemblĂ©e dit : âAmen.ââN.D.Ă.] Je ne voudrais... Je ne voudrais mĂȘme pas essayer de faire ce travail. Je ne peux pas, ni vous non plus. Inutile dâessayer. Vous ĂȘtes perdu dĂšs le dĂ©part, tant que vous regardez Ă ce que vous avez fait. Mais ne regardez pas Ă ce que vous avez fait.
E-83 Regardez ce que ce jour-lĂ sur le Calvaire a fait pour vous. Il a payĂ© le prix pour vous. Il a rĂ©glĂ© la question. âSi vos pĂ©chĂ©s sont comme le cramoisi : ils sont blancs comme la neige; rouges comme la pourpre : blancs comme la laine.â Alors, vous nâavez pas de pĂ©chĂ©. Vous ĂȘtes parfaitement sans pĂ©chĂ©. Peu importe ce que vous avez fait, ou ce que vous faites, vous ĂȘtes quand mĂȘme sans pĂ©chĂ©. Pourvu que vous ayez acceptĂ© JĂ©sus-Christ comme votre Sauveur, vos pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s. Tout ce qui est pardonnĂ© est âremis et oubliĂ©â.
E-84 Alors, quâest ce que cela a pour consĂ©quence? Cela vous donne, aprĂšs avoir rempli cette condition, Son Esprit, pour pouvoir Le suivre, et faire comme Lui a fait, pour les autres qui vont suivre. Il nâĂ©tait quâun seul Homme, lâHomme parfait. Il a donnĂ© Sa vie Ă Lui, Il vous a donnĂ© un exemple. Maintenant, quâest-ce que nous devons faire?
E-85 Bon, la premiĂšre chose que je veux dire, câest que JĂ©sus nâa jamais vĂ©cu pour Lui-mĂȘme. Sa vie a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux autres. Câest parfaitement ça la Vie Ăternelle. Quand vous dites que vous allez Ă lâĂ©glise, et que vous faites des bonnes actions, câest bien. Mais quand vous vivez votre vie pour vous-mĂȘme, vous nâavez pas la Vie Ăternelle. La Vie Ăternelle, câest de vivre pour les autres. Câest ce quâElle a prouvĂ©, quand Elle est venue dans lâAgneau de Dieu. Il vivait, et Il avait la Vie Ăternelle, parce quâIl ne vivait pas pour Lui-mĂȘme. Il vivait pour les autres. Et vous recevez la Vie Ăternelle, en recevant ce jour-lĂ , alors vous ne vivez plus pour vous-mĂȘme. Vous vivez pour les autres.
E-86 Quelquâun disait : âComment pouvez-vous laisser des gens vous traiter de tous les noms, comme ça?â Vous ne vivez pas pour vous-mĂȘme. Vous vivez pour les autres, pour pouvoir racheter cet homme-lĂ . Vous devenez des fils. Et le problĂšme, câest que lâĂ©glise lâa oubliĂ©, quâils sont des fils. Vous ĂȘtes un fils. Vous prenez la place de Christ. Vous ĂȘtes un fils, alors ne vivez pas pour vous-mĂȘme, vivez pour les autres.
E-87 âEh bien, FrĂšre Branham, je peux vivre pour ce frĂšre-ci, parce que câest un homme vraiment sympathique.â Ce nâest pas ça.
E-88 Vivez pour lâhomme qui vous hait. Vivez pour la personne qui vous tuerait si elle le pouvait. Câest ce quâils Lui ont fait. Ils Lâont tuĂ©, et Il est mort, pour pouvoir les sauver. Câest ça la Vie Ăternelle. Nous... Câest ça que vous avez dans votre coeur, alors vous vous dirigez vers le Ciel. Mais vous sacrifiez les choses qui vous appartiennent, vous les abandonnez, comme le mouton donne sa laine. Vous regardez plus loin, en direction du Calvaire.
E-89 JâespĂšre que ceci vous aide Ă vous positionner. Câest ça que le Tabernacle, câest ça que tous les gens doivent faire : il faut trouver ce que vous ĂȘtes, et quel est le but. LâĂ©glise, il ne sâagit pas dâaller Ă lâĂ©glise, rien que pour jouer de la musique et chanter des cantiques. LâĂ©glise est un lieu de correction. âLe jugement commence par la maison de Dieu.â
E-90 âNous devons nous regarder comme morts, et comme vivants pour Christ.â Alors, Il a pourvu du moyen, pour que nous puissions nous sacrifier nous-mĂȘmes, pour Son service, pour Le suivre. Si nous Le suivons, nous vivons la Vie que Lui a vĂ©cue. Câest merveilleux, ça.
E-91 JĂ©sus a dit, Il en a parlĂ©. Je vais vous donner quelques citations lĂ -dessus. Ăcoutez bien. Ne manquez pas ceci. JĂ©sus a dit que ce Jour-lĂ Il sĂ©parerait les gens, comme les brebis dâavec les boucs, et quâIl dirait aux boucs : âMettez-vous Ă gaucheâ, et aux brebis : âMettez-vous Ă droite.â
E-92 Et Il a dit aux boucs : âRetirez-vous de Moi. Car Jâai eu faim, et vous ne Mâavez pas donnĂ© Ă manger. JâĂ©tais en prison, et vous ne Mâavez pas visitĂ©. JâĂ©tais nu, et vous ne Mâavez pas vĂȘtu. Jâai eu soif, et vous ne Mâavez pas donnĂ© Ă boire. JâĂ©tais malade, et vous ne Mâavez pas visitĂ©. Alors, retirez-vous de Moi.â
E-93 Et aux brebis Il a dit : âJâai eu faim, et vous Mâavez donnĂ© Ă manger. JâĂ©tais nu, et vous Mâavez donnĂ© des vĂȘtements. JâĂ©tais malade, et vous Mâavez assistĂ©.â
E-94 Et, remarquez, ne manquez pas de saisir ceci, Ă©glise. Gardez ceci dans votre coeur pour toujours. CâĂ©tait fait de façon tellement inconsciente! Les gens ne le font pas par devoir. Un homme qui vous donne quelque chose, parce que câest ce quâil doit faire, un homme qui vous donne Ă manger, parce que câest ce quâil doit faire, il a une conception Ă©goĂŻste. Ăa devrait ĂȘtre votre vie mĂȘme, votre initiative mĂȘme.
E-95 Ces brebis-lĂ , ça les a tellement Ă©tonnĂ©es quâelles ont dit : âSeigneur, quand as-Tu eu faim? Et que nous nâayons pas voulu Te donner Ă manger... Quand as-Tu eu faim, et Tâavons-nous donnĂ© Ă manger? Quand Ă©tais-Tu nu, et Tâavons-nous donnĂ© des vĂȘtements? Quand as-Tu eu soif, et Tâavons-nous donnĂ© Ă boire? Quand Ă©tais-Tu malade, et Tâavons-nous assistĂ©?â
E-96 CâĂ©tait fait tellement automatiquement, par amour, câĂ©tait tout simplement Ta Vie qui vivait en eux. Ă Dieu, permets que les gens voient ce que le Calvaire a fait pour nous. Tellement automatiquement.
âQuand ça, Seigneur? Nous ne lâavions jamais su.â
E-97 Regardez ça. JĂ©sus sâest retournĂ© et a dit : âToutes les fois que vous avez fait ces choses Ă ceux-ci, câest Ă Moi que vous les avez faites.â
E-98 Une vie dĂ©pourvue dâĂ©goĂŻsme. Non pas aprĂšs rĂ©flexion, non pas dây rĂ©flĂ©chir, mais vous ĂȘtes tellement mort aux choses de ce monde, et tellement vivant en Christ, tellement engagĂ© sur la grande route, que ces choses-lĂ sont tout simplement automatiques. Vous les faites, tout simplement. Non pas de dire : âBon, eh bien, Seigneur; Seigneur, Tu veux que je fasse ça.â Ce nâest pas ça. Vous ĂȘtes simplement une partie de Lui. Son Esprit est en vous, et vous agissez comme Lui agissait! Ah! Saisissez-le bien.
E-99 âTelle voie paraĂźt droite Ă un homme, mais son issue, câest la voie de la mort.â
E-100 âCeux qui Me disent : âSeigneur, Seigneur!â nâentreront pas tous, mais ceux-lĂ seuls qui font la volontĂ© de Mon PĂšreâ, simplement du fond du coeur, volontiers.
E-101 Or, ce jour-lĂ au Calvaire a payĂ© ce prix, pour que nous puissions ĂȘtre comme ça.
E-102 Non pas de dire : âVous savez, une fois, la veuve Jones... Elle nâavait plus de charbon, et je suis allĂ© lui en acheter. Je vous le dis, jâai vu un frĂšre qui avait besoin dâun complet, et je suis allĂ© lui acheter un complet. Dieu soit bĂ©ni! Je suis un ChrĂ©tien.â Oh! la la! Pauvre Ă©goĂŻste misĂ©rable. Tu es un hypocrite.
E-103 âQue ta main droite ne sache pas ce que fait ta gauche, et que ta gauche ne sache pas ce que fait ta droite.â Tellement automatiquement mort en Christ, que vous le faites, de toute façon. Câest votre nature. Câest votre caractĂšre. Vous le faites, de toute façon. Câest simplement ça la Vie qui vit en vous. Vous ĂȘtes complĂštement soumis Ă cet Esprit, et câest Lui qui vit Sa Vie en vous. Oh, vous sentez cet Esprit bĂ©ni, cette Vie. âCe nâest pas moi qui vis,â a dit Paul, âmais câest Christ qui vit en moiâ, câest tellement automatique.
E-104 âEh bien, je vous le dis, FrĂšre Branham, nous, nous sommes ChrĂ©tiens. Nous aidons ces gens-ci. Nous aidons ces gens-lĂ .â Oh! la la! Honte Ă vous. Le Christianisme, ce nâest pas ça.
E-105 Le Christianisme â câest tout simplement automatique, ces choses-lĂ sont Ă faire. Câest ce quâil faut faire. Vous oubliez tout ça, vraiment, vous ne pensez mĂȘme pas que âmoi, nonâ. Allez, faites-le.
E-106 Christ a complĂštement abandonnĂ© Sa vie Ă Dieu. Il Sâest donnĂ© Lui-mĂȘme, comme un serviteur, au service du peuple. Il a donnĂ© Sa vie librement. Il nâĂ©tait pas obligĂ© de le faire. Il ne lâa pas fait Ă contrecoeur. Il nâa pas dit : âFrĂšres, vous devriez avoir beaucoup dâestime pour Moi, lĂ , parce que Je suis venu mourir pour vous.â Il nâen a pas soufflĂ© mot. Il est mort, de toute façon, parce que câĂ©tait Dieu en Lui.
E-107 Câest Dieu en vous, câest Dieu en moi, qui fait que nous considĂ©rons les autres. Les brebis dâun cĂŽtĂ©.
E-108 Lâun dâeux dira : âEh bien, Seigneur, jâai fait ceci. Et, Seigneur, jâai fait cela.â
E-109 Il a dit : âRetirez-vous de Moi, vous, ouvriers dâiniquitĂ©. Je ne vous ai mĂȘme jamais connus.â
E-110 Si lâĂ©glise pouvait en arriver Ă saisir ces rĂ©alitĂ©s fondamentales, que ce nâest pas quelque chose que vous essayez de faire, que vous vous forcez Ă faire. Câest quelque chose qui est nĂ© en vous.
E-111 Pardonne-moi, mon ami pentecĂŽtiste. Je suis pentecĂŽtiste. Mais mes amis pentecĂŽtistes en sont au point oĂč il faut quâil y ait beaucoupâbeaucoup de musique trĂšs rythmĂ©e, le battement des orchestres, ou de taper des mains, ou des tambourins, pour faire pousser des cris aux gens. Ăa, ce nâest que de lâĂ©motion. Les fanfares jouent avant la bataille. On fait ressentir lâĂ©motion de la bataille aux gens. La musique, je crois à ça. Taper des mains, je crois à ça. Mais, je crois Ă ces choses. Câest tout Ă fait vrai. Nous devrions avoir ces choses.
E-112 Mais vous avez nĂ©gligĂ© les grandes choses; câest cette vie de sacrifice de soi, que Dieu vit en vous : de faire automatiquement ce qui est bien, parce que câest bien. De continuer Ă avancer, tout simplement, de trouver ça tout naturel. De mener cette vie-lĂ , tout simplement. Alors vous regardez, vous voyez ce qui se passe. Simplement, vous... vous ne... Vous ĂȘtes sur la grande route, â câest ça que le Calvaire a signifiĂ© pour vous, â sur la grande route, qui a Ă©tĂ© ouverte ce jour-lĂ pour vous.
E-113 Maintenant, maintenant, souvenez-vous, vous ne pouvez pas ĂȘtre moitiĂ© bouc, moitiĂ© brebis. Ils ne sont pas compatibles.
E-114 Bon, il y a beaucoup de gens qui disent : âOui, vous savez quoi? Nous avons une organisation dans notre groupe. Nousânous aidons les pauvres. Nous faisons ceci.â Il nây a pas de mal à ça, mais vous chantez vos propres louanges. Ne faites pas ça.
E-115 âFaites vos aumĂŽnes en secretâ, a dit JĂ©sus. Câest tout simplement automatique, câest quelque chose en vous, ça ne vous demande pas plus que dâaller chercher un peu dâeau. Vous avez soif. Si votre voisin a soif, vous pensez Ă lui aussi. Le besoin du voisin â vous pensez Ă lui, autant que sâil sâagissait de votre besoin Ă vous. Et vous nây faites mĂȘme pas attention, vous continuez Ă mener votre vie, tout simplement.
E-116 Or, vous ne pouvez pas ĂȘtre moitiĂ© brebis, moitiĂ© bouc.
Donc, si vous dites : âEh bien, notre Ă©glise a une organisation. Nous donnons aux pauvres, et nous faisons ceci, et nous faisons cela, et nous faisons telle autre chose.â
E-117 Si vous avez cette partie-lĂ sans avoir lâautre, la Vie de Christ en vous, vous le faites absolument en vain. JĂ©sus... Paul a dit, dans I Corinthiens 13 : âQuand je donnerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mĂȘme mon corps pour ĂȘtre brĂ»lĂ© comme sacrifice, cela ne me sert de rien.â
E-118 Câest dur Ă entendre, ça, mais câest la VĂ©ritĂ©. Vous devez en arriver Ă saisir cette rĂ©alitĂ©, reconnaĂźtre ce que le Calvaire a fait pour vous. Nous le regardons, et nous disons : âOh oui, câest bien.â Ce nâest pas ça. Si ce Fils de Dieu lĂ , il Lui a fallu aller au Calvaire, pour y ĂȘtre crucifiĂ©, chaque fils qui vient doit aller Ă un Calvaire. Il doit, lui aussi, avoir un Calvaire. Vous devez avoir votre jour au Calvaire. Je dois avoir mon jour au Calvaire. Câest ce qui rĂšgle la question du pĂ©chĂ©. Ce nâest pas de serrer la main du prĂ©dicateur; ce nâest pas dâentrer dans lâĂ©glise en se faisant secouer, ni dây entrer par une lettre, ni dây entrer par une profession. Mais dây entrer par une Naissance. Il nâa jamais donnĂ© une lettre. Il nâa jamais donnĂ© une profession. Il a donnĂ© une Naissance. Câest comme ça que nous Y entrons. Alors, Ă partir de lĂ , nous vivons automatiquement des vies chrĂ©tiennes.
E-119 Maintenant, une autre remarque. MoitiĂ© bouc, moitiĂ© brebis, ça nâexiste pas, ça. Vous nâĂȘtes pas moitiĂ© bouc, moitiĂ© brebis. Vous ĂȘtes soit bouc soit brebis.
E-120 Or, si vous faites simplement des bonnes actions, et que vous pensez pouvoir Y entrer Ă cause dâelles, dans ce cas-lĂ le jour du Calvaire nâaurait pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire. Avec la loi, on avait dĂ©jà ça. Mais, puisquâil a fallu un jour du Calvaire, câĂ©tait afin dâintroduire ça, pour que nous ne soyons pas seulement des membres dâĂ©glise, mais que nous soyons des fils et des filles de Dieu. Câest ça quâa Ă©tĂ© le jour du Calvaire. Câest ça quâil a signifiĂ© pour vous : que vous puissiez faire, suivre et agir comme JĂ©sus.
E-121 Or, la riviĂšre ne coule pas en mĂȘme temps en amont et en aval. La riviĂšre ne coule que dans un sens. De mĂȘme, lâEsprit de Dieu ne coule que dans un sens. Il ne Se mĂ©lange avec rien dâautre. Il coule toujours dans le mĂȘme sens.
E-122 Regardez bien JĂ©sus, pour conclure; JĂ©sus a dit : âLes oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez de plus grandes, parce que Je mâen vais Ă Mon PĂšre.â
E-123 Ce nâest pas tant Ă lâĂ©glise dâici que je dis ces choses, â vous, vous comprenez, â mais ces Messages sont enregistrĂ©s. Des dizaines de milliers de personnes les Ă©coutent, dans le monde entier.
E-124 Je vais rĂ©pondre tout de suite Ă cette question, pour le critiqueur. On mâa souvent dit... rapportĂ©. Ils disent : âMais, vous croyez la Bible? JĂ©sus a dit : âCes oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez de plus grandes, parce que Je mâen vais Ă Mon PĂšre.ââ
E-125 Comment pouvez-vous ĂȘtre si moche, monsieur? Comment pouvez-vous manquer de discernement Ă ce point-lĂ , Ă©garĂ© dans vos thĂ©ologies intellectuelles, dans votre conception mentale des choses? Mon cher ami perdu, ne pouvez-vous pas comprendre que cette Bible sâinterprĂšte spirituellement?
E-126 JĂ©sus a rendu grĂąces au PĂšre dâavoir cachĂ© Cela aux Ă©rudits, aux astucieux, aux sages et aux intelligents, et dâavoir voulu Le rĂ©vĂ©ler aux enfants, qui seraient disposĂ©s Ă venir au Calvaire.
E-127 Maintenant, regardez bien. JĂ©sus a dit, regardez bien comment Il a exprimĂ© ça. âLes oeuvres que Je fais,â Il les fait maintenant mĂȘme, âles oeuvres que Je fais maintenant, de guĂ©rir les malades, de ressusciter les morts, dâouvrir les yeux des aveugles, ces oeuvres, vous les ferez aussi. Vous les ferez, si vous croyez en Moi. Vous ferez ces oeuvres. Et ensuite vous en ferez une plus grande, parce que Je mâen vais Ă Mon PĂšre.
E-128 âEncore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez. Je serai avec vous, et mĂȘme en vous, jusquâĂ la fin du monde. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je prierai le PĂšre; Il vous enverra un autre Consolateur, le Saint-Esprit, que le monde ne peut recevoir; mais vous, vous pouvez Le recevoir.â
E-129 Maintenant, remarquez. Les oeuvres âplus grandesâ, câĂ©tait dâavoir la Puissance dans lâĂglise, non seulement de guĂ©rir les malades par la priĂšre, de chasser les dĂ©mons par la priĂšre, mais de transmettre la Vie Ăternelle aux croyants. Le Saint-Esprit allait venir, et serait remis dans les mains de lâĂglise, pour transmettre la Vie. Oh! Câest ça que le Calvaire a signifiĂ©. Il a pris possession dâhommes et de femmes avilis, dĂ©gradĂ©s, et les a Ă©levĂ©s jusquâĂ cette position, dâĂȘtre des fils et des filles de Dieu, de guĂ©rir les malades et de transmettre la Vie Ăternelle; en donnant le Saint-Esprit Ă des croyants obĂ©issants, des hommes qui Ă©taient autrefois des incroyants deviennent des croyants, et transmettent la Vie spirituelle Ăternelle. Combien plus grand est-ce, de dire...
E-130 Cette femme malade couchĂ©e ici, je peux faire une priĂšre de la foi, et elle sera guĂ©rie. Câest une grande chose. Câest ça quâIl faisait Ă lâĂ©poque.
E-131 âMaisâ, Il a dit, âvous en ferez de plus grandes. Je vais vous donner la Puissance, non seulement de le ressusciter pour un temps, mais de lui donner la Vie Ăternelle, celle qui sera Ăternelle, pour toujours.â Pauvres misĂ©rables aveugles, comment faites-vous pour manquer ça? Vous ne voyez donc pas ce quâest la chose âplus grandeâ? Câest la plus grande chose qui ait jamais pu arriver, câĂ©tait de transmettre la Vie Ăternelle Ă des gens. La Vie Ăternelle, quâest-ce que câest? La Vie quâIl a vĂ©cue, la Vie qui Ă©tait en Lui. De La transmettre Ă dâautres. Est-ce quâun homme peut faire ça? Un fils de Dieu le peut.
E-132 JĂ©sus a dit : âCeux Ă qui vous remettrez les pĂ©chĂ©s, ils leur seront remis; ceux Ă qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.â
E-133 Or, câest lĂ que lâĂ©glise catholique et beaucoup dâautres ont fait leur grande erreur. Ils se prĂ©sentent lĂ et disent : âJe pardonne vos pĂ©chĂ©s.â Ce nâĂ©tait pas ça.
E-134 Comment les pĂ©chĂ©s leur Ă©taient-ils pardonnĂ©s, dans la Bible? Pierre a rĂ©pondu Ă cette question, le Jour de la PentecĂŽte. Ils ont dit : âQue pouvons-nous faire pour ĂȘtre sauvĂ©s? Comment pouvons-nous recevoir Ce que vous, vous avez?â Il a rĂ©digĂ© lâordonnance. Il leur a dit ce quâil fallait faire.
E-135 Il a dit : âRepentez-vous, chacun de vous, envers Dieu, et soyez baptisĂ©s au Nom de JĂ©sus-Christ.â Pour quoi? La rĂ©mission de votre pĂ©chĂ©. Les voilĂ , les oeuvres âplus grandesâ.
E-136 Combien dâentre vous, les prĂ©dicateurs, ce matin, combien dâentre vous, qui Ă©coutez ma Parole sur la bande magnĂ©tique, sont prĂȘts Ă aller au Calvaire ce matin? Et Ă considĂ©rer ce que Dieu a fait lĂ -bas pour vous. Ă abandonner vos credos dĂ©nominationnels et Ă prĂȘcher lâĂvangile. AllĂ©luia! Câest entre vos mains maintenant. Quâest-ce que vous allez En faire?
E-137 âCar la repentance et la rĂ©mission du pĂ©chĂ© doivent ĂȘtre prĂȘchĂ©es en Son Nom, dans le monde entier, Ă commencer par JĂ©rusalem.â AllĂ©luia! Gloire! VoilĂ .
E-138 Quâest-ce que le Calvaire signifie pour vous? Quâest-ce que ce jour-lĂ a fait pour vous? Est-ce quâil vous a bourrĂ© de thĂ©ologie? Est-ce quâil a fait de vous un collet montĂ©? Ou bien est-ce quâil a fait de vous un ChrĂ©tien, qui sâest livrĂ© entiĂšrement? AllĂ©luia!
E-139 Le pĂ©chĂ© remis! âVous ferez des oeuvres plus grandes que celles-ci.â Vous voyez qui sont les âvousâ, nâest-ce pas? âDes oeuvres plus grandes que celles-ciâ, de remettre les pĂ©chĂ©s, au Nom de JĂ©sus-Christ.
E-140 Mais câest Ă cause des credos et des dĂ©nominations, et tout ça, que vous ĂȘtes liĂ©s Ă un point tel que vous servez encore le monde. Dites-moi quel homme, dites-moi quelle femme, peut venir au Calvaire, et chercher ensuite Ă faire lâimportant parce que quelquâun a dit quelque chose. Dites-moi comment vous pouvez regarder le Calvaire en face, sous son vrai jour, ce jour-lĂ , au Calvaire... Comment pouvez-vous avoir votre jour au Calvaire et en ressortir un collet montĂ©? Comment pouvez-vous en ressortir le pantin dâune organisation, et prĂȘcher des doctrines dâhomme? Pourquoi est-ce que ça ne vous rend pas humble Ă lâĂ©gard de la Parole de Dieu? Si jamais vous allez lĂ -bas, vous en ressortirez humble. Comment pouvez-vous dĂ©sirer ĂȘtre quelquâun dâimportant dans votre organisation, recevoir des honneurs, alors que JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu, Sâest humiliĂ© Lui-mĂȘme, au point que Son corps a Ă©tĂ© mis en piĂšces, Son visage a Ă©tĂ© couvert de crachats, jusquâĂ la honte et au dĂ©shonneur? Et ils Lâont dĂ©pouillĂ© de Ses vĂȘtements et Lâont crucifiĂ© devant le monde. âAyant mĂ©prisĂ© la honte.â Comment pouvez-vous aller au Calvaire, et revenir de lĂ diffĂ©rent de ce que Lui a Ă©tĂ© : un dĂ©shonneur, une honte?
âOh,â vous dites, âils vont me chasser Ă coups de pied.â Quâils vous chassent!
E-141 Ayez votre jour au Calvaire, et Dieu fera Sa volonté avec vous. Je vais citer ça de nouveau. Ayez votre jour au Calvaire, et Dieu fera Sa volonté avec vous.
Prions.
E-142 Seigneur, ĂŽ Dieu, emmĂšne-nous tous au Calvaire maintenant mĂȘme. Donne-nous de nous dĂ©barrasser de nous-mĂȘmes, Seigneur, de la crainte des hommes, de la crainte de ce que quelquâun dâautre pourrait dire. Mais, le monde entier Lâa tournĂ© en dĂ©rision, sâest moquĂ© de Lui. Mais Il a Ă©tĂ© obĂ©issant, jusquâĂ la mort. Il a Ă©tĂ© obĂ©issant, jusquâau dĂ©shonneur. Il a Ă©tĂ© obĂ©issant, mĂȘme sous le joug du gouvernement fĂ©dĂ©ral.
E-143 Et nous sommes conscients que, quand Satan a frappĂ© cette terre, il est devenu le chef et celui qui dirige sur cette terre. Il en a tĂ©moignĂ© devant notre Seigneur, il a dit : âCes royaumes mâappartiennent. Jâen ferai ce que je veux.â Et nous sommes conscients quâĂ partir de ce jour-lĂ , jusquâĂ aujourdâhui, ce monde, sous la malĂ©diction, a Ă©tĂ© gouvernĂ© par celui qui lâa maudit.
Mais, Dieu, ĂŽ Dieu, nous servons un Royaume qui nâa pas Ă©tĂ© maudit.
E-144 Dieu notre PĂšre, câest vraiment formidable, ces grandes choses que Tu as faites dans leâdans le monde du cinĂ©ma aujourdâhui. De permettre que de grands films, comme âLes Dix Commandementsâ, et ainsi de suite, soient rĂ©alisĂ©s, pour faire voir Ă des hommes et Ă des femmes, qui ne mettraient mĂȘme pas les pieds dans une Ă©glise, mais leur faire voir ce quâil en est. Le chemin de Dieu est un chemin rejetĂ© par le monde. Parce que nous sommes comme... Nous pĂ©nĂ©trons en Russie qui est sous le systĂšme communiste.
E-145 Nous sommes dans ce monde, mais nous ne sommes pas de ce monde. Nous sommes allĂ©s au Calvaire. Nous nous sommes crucifiĂ©s, pour le Royaume de Dieu, pour ĂȘtre lâun des Siens. Sans tenir compte de ce que le monde peut dire, nous prenons le chemin avec le petit nombre des mĂ©prisĂ©s qui appartiennent au Seigneur. Nous continuons Ă avancer vers la rĂ©surrection, et nous croyons que le moment est proche, Seigneur, oĂč nous serons ressuscitĂ©s, pour entrer dans un Royaume qui prendra possession de ce monde. Comme Daniel lâa vu dâavance, le monde entier avait Ă©tĂ© mis en piĂšces, comme des brins de balle emportĂ©s par le vent sur lâaire de battage en Ă©tĂ©. Mais la montagne, la Pierre a grandi pour devenir une grande montagne qui a recouvert la terre. Cette Pierre viendra. Ă Dieu, nous voulons ĂȘtre une partie de ça. Que nous renoncions Ă nous-mĂȘmes, que nous nous chargions chaque jour de notre croix, que nous vivions pour Christ, que nous vivions pour les autres. Accorde-le, Seigneur.
E-146 Sâil y en a ici ce matin, qui ne Le connaissent pas comme leur Sauveur, et qui aimeraient quâon pense Ă eux dans la priĂšre finale, vous aimeriez que ce jour-ci soit votre jour au Calvaire, voulez-vous lever la main, pour dire : âPriez pour moi, FrĂšre Branham. Je veux Le connaĂźtre comme mon Sauveur.â Que Dieu te bĂ©nisse, jeune homme. Quelquâun dâautre? Que Dieu vous bĂ©nisse, mon frĂšre, lĂ -bas, au fond.
E-147 Y aurait-il quelquâun dâautre, qui dirait : âJe veux Le connaĂźtre. Je veux que ce soit un jour au Calvaire pour moi. Jâen ai assez. Ăa mâavance Ă quoi de prendre Ă la lĂ©gĂšre la chose mĂȘme pour laquelle je suis nĂ©, ce que je dois faire? Je suis nĂ©, nĂ© pour ĂȘtre un fils de Dieu, et je suis lĂ Ă mâaccrocher aux choses du monde. Ă Dieu, que je sois crucifiĂ© aujourdâhui. Que je me crucifie, aujourdâhui, moi-mĂȘme et mes idĂ©es, pour que je puisse vivre avec Christ, et vivre pour les autres. Quel que soit leur comportement Ă mon Ă©gard, quâils se moquent de moi, quâils me persĂ©cutent, quâils disent de moi toute sorte de mal, et tout, que je continue simplement Ă marcher humblement, doux comme un agneau, comme Lui lâa fait. Et, un jour, Il a promis de me ressusciter, au dernier Jour. Jâattends ce Jour-lĂ .â Est-ce quâil y en aurait dâautres qui voudraient lever la main? Que Dieu vous bĂ©nisse, lĂ -bas, au fond; et vous. TrĂšs bien. Encore dâautres, simplement... Que Dieu vous bĂ©nisse. Que Dieu vous bĂ©nisse. Encore dâautres, lĂ , avant que nous priions.
E-148 Notre PĂšre CĂ©leste, il a Ă©tĂ© dit, quand Pierre a prĂȘchĂ©, le Jour de la PentecĂŽte : âTous ceux qui crurent furent ajoutĂ©s Ă lâĂglise.â Ils avaient vraiment cru de tout leur coeur. Ces gens qui viennent de lever la main, je crois quâeux ont cru de tout leur coeur. Et si câest le cas, il y a un bassin dâeau qui est prĂȘt ici. Ils veulent que leurs pĂ©chĂ©s soient pardonnĂ©s. Il y a quelquâun ici qui peut les baptiser dans ce Nom, le seul Nom sous le Ciel qui ait Ă©tĂ© donnĂ© parmi les hommes, par lequel nous devons ĂȘtre sauvĂ©s.
E-149 En effet, comme jâai citĂ© il y a quelques instants ce passage de lâĂcriture, que âla repentance et la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s doivent ĂȘtre prĂȘchĂ©es en Son Nom, dans le monde entier, Ă commencer par JĂ©rusalemâ. Et, Ă JĂ©rusalem, quand la repentance et la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s ont Ă©tĂ© prĂȘchĂ©es, lâapĂŽtre leur a parlĂ© des Ăcritures, et il a dit âquâils devaient dâabord se repentir, et puis ĂȘtre baptisĂ©s au Nom de JĂ©sus-Christâ. Ăa, câĂ©tait le rĂŽle du prĂ©dicateur. Eux, ils devaient se repentir, et lui, il devait les baptiser, pour la rĂ©mission de leur pĂ©chĂ©. âCeux Ă qui vous remettrez les pĂ©chĂ©s, ils leur seront remis; ceux Ă qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.â
E-150 PĂšre, comment le monde a-t-il pu sâembarquer dans une galĂšre pareille? Pourquoi ne pas croire le simple Ăvangile? Et ils introduisent mĂȘme des substituts à ça : de faux noms, un faux baptĂȘme, de faux baptĂȘmes du Saint-Esprit, de serrer la main des ministres, dâemployer les titres de PĂšre, Fils, Saint-Esprit, ce qui ne se trouve nulle part dans les Ăcritures. Câest un document fait par des Romains; ce nâest pas un enseignement chrĂ©tien, nulle part dans la Bible. La rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, la rĂ©mission ne peut pas se faire au moyen dâun titre, mais au moyen du Nom de JĂ©sus-Christ.
E-151 Or, PĂšre, nous savons que câest trĂšs impopulaire. Tes voies ont toujours Ă©tĂ© comme ça. Mais permets, ce matin, que des hommes et des femmes en viennent Ă ce jour-lĂ , Ă ce jour du Calvaire. Alors que JĂ©sus, ayant mĂ©prisĂ© ce jour, cette honte-lĂ , dâĂȘtre dĂ©pouillĂ© de Ses vĂȘtements, dâĂȘtre mis en piĂšces, de recevoir des crachats, et dâĂȘtre la risĂ©e du monde entier, de lâĂ©glise, des gens qui auraient dĂ» Lâaimer. Et pourtant, malgrĂ© tout ça, Il nâa pas ouvert la bouche, et Il est allĂ© mourir pour ces gens qui se moquaient de Lui.
E-152 Ă Dieu, emmĂšne-nous au Calvaire, ce matin. Et sâils disent que nous sommes fous, sâils disent que nous avons mal compris les Ăcritures, quâils disent tout ce quâils voudront, ĂŽ Dieu, ils ne peuvent pas se tenir dans la PrĂ©sence de Dieu et dire que Câest faux. Ils ne peuvent pas couvrir leur pĂ©chĂ© par la Bible. La Bible dĂ©couvre leur pĂ©chĂ©, leur incrĂ©dulitĂ©; dâĂȘtre populaires, de faire comme tout le monde. Quâils viennent au Calvaire, ce matin.
E-153 âEt, Ă commencer par JĂ©rusalem, la repentance et la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s doivent ĂȘtre prĂȘchĂ©es en Son Nom, Ă toutes les nations, Ă commencer par JĂ©rusalem.â Quâils fassent eux aussi ce pas-lĂ , celui du crucifiement : dâĂȘtre mis en piĂšces, dâĂȘtre couverts de crachats, dâĂȘtre un objet de risĂ©e, dâĂȘtre traitĂ©s de tous les noms possibles et imaginables, de renĂ©gats religieux, de dĂ©molisseurs dâĂ©glises, traitĂ©s de tous les noms quâils voudront. Puissions-nous, ce matin, Seigneur, prendre le chemin, avec le petit nombre des mĂ©prisĂ©s qui appartiennent au Seigneur. Puissions-nous marcher comme les apĂŽtres, sans nous en dĂ©tourner, ni Ă droite ni Ă gauche, et servir Dieu de bon coeur. Accorde-le, PĂšre.
E-154 Maintenant, guĂ©ris les malades et les affligĂ©s qui vont venir dans la ligne de priĂšre. Ceux qui ont levĂ© la main, puissent-ils se repentir du fond du coeur, maintenant mĂȘme. Ceux qui, pendant si longtemps, sont restĂ©s en arriĂšre, puissent-ils sâavancer rapidement vers lâeau, et recevoir la rĂ©mission de leurs pĂ©chĂ©s, par le Nom du Sacrifice, JĂ©sus-Christ, le Fils de Dieu. Amen.
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