Histoire De Ma Vie

Date: 51-0415A | La durée est de: 1 heure et 51 minutes | La traduction: Shp
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1          Je demande seulement si tout le monde peut juste quitter l’estrade, laisser peut-être une ou deux personnes qui vont aider les gens. Si alors quelque chose arrive, je serai donc... nous sommes mieux préparés pour cela. Vous comprenez, n’est-ce pas? J’espère que vous comprendrez.

J’ai fait tout mon possible la semaine écoulée pour, ou les deux semaines, pour essayer de voir notre Seigneur vous aider, vous les bien-aimés ici. Il y a beaucoup de choses que je souhaitais voir s’accomplir, et même ce soir. Je prie que cela–que cela se produise. Et je–j’espère voir tout le monde être guéri du coup.

Puis, dans la réunion, je vois beaucoup de choses qui–qui se sont accomplies, beaucoup de choses que les gens... Je les vois assis parfois là dans l’assistance, me regardant, essayant de leur mieux. Et je pense: «Oh! J’ai vu qu’ils étaient guéris. Mais je vais les mettre à l’épreuve dans quelques minutes.» Mais cela–cela échappe à mon esprit. J’oublie ça. Et ils sont guéris.

2          Par exemple, il y avait ici une fillette l’autre soir. Elle était dans la salle. Elle souffrait. Elle était... Probablement qu’elle n’avait pas plus de huit ou dix ans. Elle peut ne jamais revenir de nouveau dans la salle, à ce que je sache. Mais cette enfant avait un appendice éclaté. Les parents ne le savaient pas. L’appendice avait éclaté à l’intérieur de l’enfant. Cette enfant a été guérie, guérie pendant qu’elle était assise ici dans la réunion. Je le sais.

Il y a ici une dame portant un petit bébé qui a une–une affliction à son bras; et c’est une chose très grave. On l’a amené ici hier soir. J’ai vu le bébé assis devant moi. Cet enfant va se rétablir. C’est vrai. Voyez, c’est exact.

Mais il y a beaucoup de ces choses que je–que je–je vois, mais je n’ai pas le temps. Mais ce que c’est, amis, cela–cela ne représente pas grand-chose. C’est que... Tant que leur foi touchera Dieu, ils verront eux-mêmes que cela est accompli. Vous voyez? Ainsi... c’est terminé.

3          Si j’en parle, ce que je dis ici confirme ce dont je parle. Si je ne proclame pas la Parole de Dieu... Mais je–j’ai un Témoin, et Dieu est mon Témoin. Cela–cela... Je suis reconnaissant d’avoir mes frères comme–comme témoins de l’Evangile. Mais je trouve un–un témoin, en mes frères et mes amis. Et j’ai un... Le plus grand Témoin, c’est mon Père céleste qui confirme que ce que je dis est la Vérité. Et j’en suis très reconnaissant. Donc, ce n’est pas moi qui opère la guérison, ça, vous le savez.

Ainsi, si vous dites cela aux gens, tant que je vois qu’ils sont guéris, c’est tout ce qui m’intéresse (Voyez-vous?), voir qu’ils ont reçu la bénédiction.

4          Maintenant, cette soirée sera probablement la plus glorieuse de toutes les soirées. De grandes attentes, une grande pression, les gens poussent, cherchant à entrer, cherchant à être guéris. Ça sera le–le moment glorieux. Beaucoup seront guéris ce soir. Et j’ai juste le pressentiment que, ce soir, ça sera l’un des plus glorieux moments de guérison que nous ayons jamais eu de toutes les réunions. Et je–je crois que cela le sera ce soir.

Maintenant, comme nous allons parler aujourd’hui de l’Histoire de ma Vie, je... Pendant que je–je rapporte ma part des choses... Et je sais que j’ai ici beaucoup de concitoyens qui ont connu des choses semblables. Et tous...

5          Combien ici sont loin de chez eux? Voyons. Votre ville natale, ce n’est pas ici. Faites-nous voir les mains. Vous êtes d’une autre ville, d’ailleurs. Oh! la la! La moitié d’entre nous, oh! plus de la moitié sont loin de chez eux. Et peu importe de quelle ville nous sommes, ou d’où nous venons, si c’est juste un petit...

Comme un prédicateur l’a dit l’autre jour, pour la petite église dans le désert, dont il était le pasteur. Peu importe ce que c’est ou combien cela est modeste, c’est comme le dit un ancien proverbe, ou une ancienne chanson: «Aucun endroit n’est comparable à chez soi.» N’est-ce pas vrai? Aucun endroit n’est comparable à chez soi.

6          Et si vous remarquez bien, chaque fois avant que les gens meurent, vous allez–vous allez remarquer qu’ils éprouveront toujours un ardent désir de revenir de nouveau à l’ancienne demeure.

Mon père, avant sa mort, il n’avait pas été à son ancienne demeure pendant plusieurs, plusieurs années, quelques vingt-cinq ans, je pense. Je l’ai vu s’asseoir sur une poutre en bois de–de la charrue un jour, il pleurait. J’étais juste un petit garçon. Je ne savais pas beaucoup là-dessus. J’ai dit: «Qu’y a-t-il, papa?»

Il s’est avancé, il a dit: «Tu ne comprends pas, Billy. Mais un jour, tu comprendras.» Il a dit: «Je veux rentrer à la maison. Je–j’aimerais revoir la vieille demeure.» Vous savez, ça n’a fait que peu de temps qu’il... Après qu’il eut visité son ancienne demeure, il–il s’en est allé.

7          Mon beau-père, il est allé chasser l’écureuil un jour, et j’ai dit... il a dit: «Frère Billy, veux-tu m’accompagner?»

Et j’ai dit: «Non, Frère Frank, je n’ai pas envie d’y aller.»

Il était né au nord d’Utica, dans cette ville appelée Battle Creek, une ancienne demeure. Il y a là un arsenal maintenant. Oh! la la! Il y a là un arsenal, l’arsenal de l’Indiana, là. Mais c’était juste avant que l’arsenal soit construit.

8          Il est monté là, et il en est revenu en pleurant. Et je fréquentais sa fille. Et j’ai dit: «Qu’y a-t-il, Frère Frank?»

Il a dit: «Billy, je me suis assis aujourd’hui à l’ancien emplacement là-haut et, a-t-il dit, à l’emplacement de l’ancienne maison, a-t-il dit, la vieille source là sur le flanc de la colline.» Il a dit: «Je pouvais bien entendre ma vieille mère dire: ‘Oh! Franky.’»

Eh bien, quelques jours après, je l’ai enseveli. Peut-être que c’était un appel venant d’un autre pays. Il a pu entendre l’écho retentir sur la terre.

9          Avez-vous déjà fait attention à une personne quand elle s’en va? Je me suis tenu à côté de plusieurs personnes, je les ai tenues dans mes bras, je les ai observées alors qu’elles s’en allaient. Je trouve cela très étrange.

S’il vous plaît, prédicateurs, pardonnez-moi ceci. Ce n’est pas une doctrine. Je n’aimerais pas que cette assemblée pense que ceci est une doctrine. Mais je me demande souvent si quand nous nous en allons... Je vais d’abord raconter mon histoire ici.

10        Je me suis tenu à côté d’un homme, il n’y a pas cinq ou six ans, alors qu’il s’en allait. Il venait d’être sauvé il n’y avait pas longtemps. Il était assis dans un fauteuil. Il était tout enflé suite à une maladie du coeur. C’était un membre d’une certaine église là dans la ville. Et j’ai dit... je suis allé auprès de lui et j’ai dit: «Bonjour, monsieur Bledsow. Me reconnaissez-vous?»

Il a dit: «Oui. Je vous reconnais, Billy.» Il a dit: «Billy, je pense que je m’en vais.»

J’ai dit: «Etes-vous prêt, monsieur Bledsow?»

Il a dit: «Oh! Oui, Billy. J’ai–j’ai réagi à mon appel par Dieu. J’y ai répondu.» Il a dit: «Je suis prêt à partir s’Il m’appelle.» Et il a dit: «Je crois qu’Il m’appelle.»

J’ai dit: «Eh bien, si vous êtes prêt, monsieur Bledsow, êtes-vous disposé?»

Il a dit: «Oui, Billy, je suis disposé.»

J’ai offert une prière pour lui et je suis sorti. Je parlais à sa femme, qui était assise là. Et il parcourait la pièce du regard, en train de parler. Et nous venions à peine de prier, et le Saint-Esprit était dans la pièce, qu’il s’est levé, il a dit: «Maman, eh bien, je ne t’ai pas vue depuis des années.»

Madame Bledsow a dit: «Papa, est-ce que tu délires?»

Il a dit: «Eh bien, ne la voyez-vous pas? Elle est là.» Il a dit: «Soeur?»

Ça n’a pas fait longtemps qu’il était parti.

11        Il y a quelque temps, je suis allé auprès d’un homme ici qui avait été tué dans un accident. Il se mourait. Il est sorti de l’accident, comme cela. J’en ai vu beaucoup s’en aller comme cela. Et je me demande simplement si au moment où nous arrivons... Même la mort est difficile. Jésus a affronté cela: «Est-ce possible que cette coupe passe?» Mais quand nous arrivons droit au bout du chemin... J’ai observé ma femme alors qu’elle s’en allait.

Et je–je me demande, quand nous atteignons le bout du chemin là, si seulement Dieu ne dit pas à la maman, ou à l’un d’eux, de l’autre côté: «Regarde, ta fille rentre à la maison ce matin. Descends l’attendre là au bord de la rivière.»

Nous arrivons à les voir quand ces yeux sont transformés, de naturels aux surnaturels. Dans cette vision-là, quand cela s’empare de nous, il y a un brouillard qui disparaît là, et nous arrivons à voir l’autre côté et les voir descendre à la rivière. J’espère que c’est comme cela. Je ne sais pas. Je ne peux pas dire que c’est vrai. Je ne sais pas. Mais j’ai vu cela plusieurs fois. Nos bien-aimés s’en vont...

12        Beaucoup parmi vous ici, la plupart d’entre vous, sont davantage comme moi. On dirait que ce n’était qu’hier que j’étais un petit garçon. Et me voici. Je regarde mes mains et je me dis: «Oh! la la!» Et je–je me vois moi-même, quand–quand je marchais à pas de loup il n’y a pas longtemps. J’avance en âge. J’ai déjà... Eh bien, on dirait que c’était hier que j’étais un petit garçon, jouant à la bille. Mais nous n’avons point ici bas de cité permanente, nous cherchons celle qui est à venir, dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur.

Je me souviens quand j’étais un petit garçon Nous habitions dans une drôle de petite cabane. Il y avait un tas d’arbres tout autour, et de petits pommiers, et des grands aussi.

Et je me rappelle que papa revenait à la maison après le travail. C’était un vrai Irlandais, pur sang. Ses cheveux noirs étaient bouclés, il avait des yeux bleus; c’était un homme de petite taille comme moi, mais d’une constitution robuste et forte. Il était un bûcheron.

Je l’ai vu retrousser les manches comme ça, et les muscles de ses bras! Oh! la la! Je voulais devenir comme mon papa. Je pensais que mon papa vivrait jusqu’à atteindre une centaine d’années. Mais il est mort, la tête sur mes bras, à cinquante-deux ans. Nous n’avons point ici bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.

13        J’avais l’habitude de considérer la petite vieille maison où nous habitions, une petite maison en rondins, recouverte de planches. Je me disais que cette maison subsisterait une centaine d’années, des centaines d’années. Mais il y a là aujourd’hui un complexe d’habitations. Nous n’avons point ici bas de cité permanente.

J’avais l’habitude de regarder là, devant la porte, alors qu’un groupe de ces Branham... Nous étions dix en famille: neuf garçons et une fille. Et quand nous étions environ cinq, quand nous... j’étais...

Pour commencer l’histoire de ma vie là, nous avions un lieu flétri devant, l’herbe, ou plutôt la véranda. On dirait un tas de petits opossums y jouaient, nous vautrant, nous tous.

14        Maman avait l’habitude d’appeler pour le dîner. Et elle préparait dans une vieille grosse bouilloire. Avez-vous déjà vu l’une de ces vieilles grosses bouilloires à trois pieds? Une très grosse bouilloire, on met...?... Combien ont déjà vu l’une de ces vieilles bouilloires? Oh! la la! Regardez simplement ça. Ah! Nous savons tous ce que c’est bien manger alors, n’est-ce pas? A l’intérieur, c’est lisse au possible.

Et elle préparait du ragoût. C’est vraiment irlandais. Combien savent ce que c’est le ragoût? Il y a la viande de vache, l’orge, des pommes de terre, oui, vous y êtes, des carottes. On découpe cela, on mélange tout cela, on fait cuire cela, et puis, on laisse cela pendant deux ou trois jours, et on continue à manger cela. Le dernier jour, ça goûtait mieux que le premier. En effet, le chou avait un bon goût; et les pommes de terre, les pommes de terre et le chou, on léchait tout cela. On puisait cela avec une tasse à thé. Oui, oui. Maman utilisait une vieille grosse louche.

15        Et nous avions une source qui coulait en bas de notre maison. Et–et j’avais l’habitude d’y aller, et j’avais une calebasse. On s’en servait pour verser de l’eau dans ce vieux seau en bois de cèdre. Combien savent ce que c’est une calebasse? Dites donc, je ne suis pas le seul garçon de campagne par ici aujourd’hui, n’est-ce pas? Non, non. Je me sens mieux maintenant. Avec ça, mes habits me vont parfaitement bien. Je sais de quoi on parle.

Très bien. On avait une vieille calebasse, on mettait cela sur la rivière. Oh! la la! Quel moment! Et là en dessous d’un rocher, on y plaçait du beurre, vous savez. Très bien. On ne pouvait pas conserver la crème là, parce qu’il y avait trop de petits Branham, et cela... Oui, oui. Nous aimions tous cela.

16        Papa gagnait donc soixante-quinze cents par jour et recevait un seau de lait chaque soir. Et maman écrémait cela pour obtenir du beurre. Ainsi donc, cela se conservait longtemps. Parfois, ça devenait aigre, pratiquement avant qu’on puisse baratter cela. Nous avions l’habitude de baratter cela dans un... On avait une vieille baratte, et une lampe à verre déposée au-dessus de cela, vous savez. On soulevait cela de haut en bas. Avez-vous déjà fait cela? Oh! la la! Ecoutez ceci, frère. Oh! la la! Avez-vous déjà moulu du café? Avoir un moulin à café placé... Oh! la la! C’est ce qui se fait. Eh bien, combien ici viennent du Kentucky après tout? Faites voir les mains. Oh! la la! Eh bien, n’importe où par ici... Nous sommes dans un jour différent aujourd’hui, n’est-ce pas? On appuie sur un bouton, et la nation se met au travail. C’est vrai. Ça, c’étaient de bons vieux jours, je pense. De toute façon, en ce jour-là, nous avions un peu plus d’amour fraternel et de sympathie les uns vis-à-vis des autres que nous n’en avons aujourd’hui. Et...

17        Je me rappelle quand papa gagnait soixante-quinze cents par jour, Il revenait à la maison... Eh bien, mon papa faisait quelque chose de mal. Il buvait. Il allait payer ses factures, et ce qui lui restait, il–il le consommait dans la boisson. Et je déteste le dire, et c’est... mais c’est la vérité. S’il me faut dire quelque chose, je–je dois dire la vérité. Peu importe que cela soit une tache noire pour moi, eh bien, c’est–c’est une tache noire. C’est tout. Voyez? Que ça soit quelque chose d’effrayant pour moi, eh bien, je ferais mieux d’en parler ici, car cela va être sur les toiles du Ciel un jour pour que tout le monde le voie. Non seulement j’ai eu... je dois le confesser, sinon je mentirais. Je préférerais donc aller directement de l’avant et dire juste la vérité à ce sujet, et laisser simplement cela être tel quel.

Papa buvait. Non seulement il buvait, mais il fabriquait du–du whisky. Et à son retour à la maison, après avoir tout payé pour l’épicerie et tout, il–il buvait, dépensant tout le reste dans la boisson. Mais peu m’importe ce qu’il a donc fait, je l’aime aujourd’hui même s’il est dans la tombe. C’est vrai. Il était mon papa.

18        Et regardez, jeunes enfants, jeunes gens, peu m’importe ce qu’il y a, ayez toujours de la considération pour votre père et pour votre mère. Je pense que l’une des choses les plus horribles que je puisse entendre les petits enfants dire, ou des jeunes gens, c’est le «vieil homme» ou la «vieille femme». Ecoutez. Ce n’est pas le «vieil homme» et la «vieille femme». C’est votre papa et votre maman. Et un jour, quand vous les verrez sortir du salon funéraire la tête la première, et que vous entendrez grincer les roues sous le cercueil, vous saurez alors que ce n’est pas le «vieil homme» et la «vieille femme». C’est vrai. Quand vous entendrez le prédicateur dire: «Tu es poussière, tu retourneras à la poussière», vous vous rendrez compte que le meilleur ami que vous ayez jamais eu sur la terre est en train de s’en aller.

Le problème à ce sujet, c’est que vous apprenez trop tard. Ne pleurez pas, ne criez pas alors, n’envoyez pas beaucoup de fleurs, donnez-les-leur maintenant. Soyez un bon garçon ou une bonne fille.

19        Je me rappelle quand mon vieux papa revenait, sa chemise rafistolée. Et il se tenait là, le dos brûlé par le soleil, au travers de sa chemise, au point que maman prenait des ciseaux et la découpait pour l’enlever de son dos. Soixante-quinze cents par jour dans les affaires de bois pour subvenir à mes besoins? Assurément, je l’aime. Oui, oui.

Chaque fois que je passe par la tombe et que je vois l’amoncellement de neige s’accumuler là, j’ai simplement envie de me jeter moi-même là par terre, réchauffer la terre sous laquelle son corps repose.

Mais il n’est pas là. J’ai eu le privilège de conduire mon papa à Christ avant son départ. Je l’ai vu regarder fixement, tomber dans mes bras et lever les yeux vers moi. «Chéri.» Il s’en est allé à la rencontre de Dieu.

J’ai baptisé ma mère juste peu après ma conversion. Et le matin de la dernière Pâques, j’ai baptisé mon fils. J’ai une fillette de cinq ans maintenant; elle a été consacrée. Elle grandit. Et si Dieu me laisse vivre, je ferai tout mon possible pour la voir être baptisée dans...?...

20        Mon petit garçon maintenant, je l’ai retiré du col... de l’école secondaire. Je vais l’envoyer ici, si je le peux, chez les Assemblées de Dieu, ou quoi que ce soit ici, quelque part vers Dallas, pour qu’il termine son école secondaire, et qu’il continue l’université; l’envoyer parmi des chrétiens, là où il peut travailler, et parmi des gens qui ont le Saint-Esprit, qui l’aideront à évoluer et qui placeront la chose juste devant lui.

Et s’il prend une mauvaise voie, il aura à passer par-dessus la Bible, par-dessus le Saint-Esprit, et par-dessus la prière d’un papa qui a prié. C’est vrai. Il aura à passer par-dessus tout cela avant qu’il puisse jamais aller en enfer. Et je–je crois que si vous priez et que vous tenez bon, Dieu exaucera votre prière.

21        Et mon papa, juste avant de s’en aller, il–il–il m’a fait venir. Il était... Il avait... Pauvre vieil homme, je déteste le dire. Cela me tue pratiquement de le dire ici: il est mort affamé. C’est vrai. Mon papa est mort affamé. Et il... C’était pendant la crise. Nous travaillions... Nous ne pouvions pas travailler, ni rien trouver à faire comme travail, et il était maladif, et c’est à peine si nous pouvions nous en sortir. On partageait juste–juste ce que nous pouvions partager. Mais je sais qu’il était affamé, car nous n’avions pas mangé la veille.

Il a piqué une crise cardiaque, et je me suis tenu à son chevet. Je l’ai pris dans mes bras, comme cela, il m’a regardé, et il s’en est allé à la rencontre de Dieu. Je crois qu’un jour, je le reverrai.

Ma mère, elle avance en âge. Ça ne fera pas très longtemps. Chaque fois que je la quitte, ses vieilles lèvres tremblotent alors qu’elle m’embrasse, en disant: «Chéri, un jour, tu retourneras et maman ne sera plus.»

J’ai dit: «Alors, maman, un jour, j’irai là où tu seras.» C’est vrai. J’y serai.

22        Ainsi donc, je me rappelle, un jour, nous jouions aux bil-... Quand on était jeunes, alors que j’étais juste un tout petit enfant... Papa avait dix-huit ans, maman en avait quinze à ma naissance, juste des enfants. Et nous étions des enfants comme eux, nous avons grandi avec eux. Je pense que c’est une bonne chose. Je pense.

Ma fillette, quand elle aura atteint un certain âge et qu’elle aura trouvé un bon garçon chrétien qu’elle veut épouser, je préférerais qu’elle l’épouse et qu’elle s’installe, qu’elle devienne une dame plutôt qu’être dans un de ces débits de boisson à courir çà et là, ce qu’on appelle passer un bon moment. C’est vrai. La Bible déclare: «Laissez vos filles se marier jeunes.» Certaines se sont déjà détournées en suivant Satan.

Je ne veux pas dire que les toutes petites filles doivent se marier là. Parlez-en à votre père et à votre mère, ils savent. Ils sont chrétiens, ils peuvent vous instruire.

23        Je me rappelle que nous avions l’habitude de descendre en ville le samedi soir, on y allait payer la facture de l’épicerie. Nous recevions tous un cadeau de bonbons. Vous vous rappelez quand on avait l’habitude de recevoir un cadeau? Oh! la la! Ces anciens bonbons à la menthe avec un bâtonnet, vous en souvenez-vous? Mon vieux, c’étaient de véritables bonbons, n’est-ce pas? Oh! la la!

Je me rappelle, nous entrions tous dans ce vieux wagon jersey, c’est comme ça que nous l’appelions là-bas. Vous tous ici, vous l’appelez calèche, je pense. Nous mettions de la paille derrière et tout un tas de couvertures piquées, et toute cette ribambelle d’enfants entrait. Nous avions là un vieux mulet. Nous le conduisions sur une distance d’environ sept miles [11,2 km] pour aller en ville et on s’arrêtait. Papa entrait, lui et maman, et ils achetaient des épices et ressortaient.

Et je me rappelle que nous avions d’habitude une boîte de deux galons [7,5 l] de pétrole. Nous allumions une lampe à pétrole. Vous avez fait cela, n’est-ce pas, beaucoup parmi vous, allumer une lampe à pétrole. Avez-vous déjà connu des moments où vous n’avez pas assez de pétrole pour permettre à la mèche de descendre jusque là? Alors, vous déversez de l’eau là-dedans, et vous faites remonter cela là afin que vous... Oh! la la! C’est... On prend une grosse pomme de terre, on la place comme bouchon, de sorte qu’en rentrant à la maison, vous savez, cela empêche le pétrole de bouger et de sortir du bidon. On le mettait sur les épices. C’étaient des jours glorieux, n’est-ce pas? C’est vrai.

24        Alors, nous nous rappelons qu’en allant là, nous nous asseyions là. Et après que papa eut payé la facture de l’épicerie, il ressortait avec un petit sachet de bonbons. Monsieur Grower nous–nous remettait un sachet de bonbons quand nous payions la facture de l’épicerie chaque semaine. Et alors, nous sortions. Et peut-être qu’il y avait cinq bâtonnets, ou peut-être quatre, et cinq petits Branhams qui devaient se les partager. Ô mon vieux, il y avait à peu près cinq paires de petits yeux bleus, chacun d’eux surveillait ces bonbons et veillait à ce que ça soit équitablement partagé. Cela devait être équitablement partagé. Nous coupions ces bonbons-là, vous savez, on les suçait.

J’avais une petite tactique que je faisais. Le voici. Lundi n’était pas un jour de travail pour moi. Je léchais un peu mon morceau de bonbon, je l’enroulais dans un morceau de papier et je le mettais dans ma poche. Puis, le lundi matin, maman disait: «William.»

Je disais: «Oui, maman.»

«Tu dois aller à la source puiser un seau d’eau.»

Je disais: «Youpi! si tu vas puiser un seau d’eau, je te laisserai lécher mon bonbon jusqu’à dix.» Je disais...?... J’avais ce morceau de bonbon à la menthe, vous savez. Oh! la la! C’était une bonne chose. Avez-vous déjà mangé cela, avec des biscuits salés...?... Oh! la la! Ecoutez. Je pense que demain, je pourrai aller me procurer tout un paquet de bonbons Hershey, si je le voulais, mais je... Il n’y a pas de bonbons comme ceux-là. C’est le meilleur qui existe. C’est comme quand vous étiez un petit enfant, cette ancienne menthe...

Oh! la la! J’avais... tant que ce bonbon subsistait, je flânais. Je regardais ce bonbon-là et attendais le–le travail, quelque chose de difficile que je ne voulais pas faire, vous savez, et alors j’amenais mon frère à le faire, l’un d’eux, vous savez. Eux allaient de l’avant et mangeaient complètement leur bonbon tandis que moi, je gardais le mien.

25        Je–je me rappelle quand papa se rasait. Il avait un blaireau en balle. Combien ont déjà vu un blaireau en balle? Eh bien, certains parmi vous l’ont déjà vu. Je me suis rasé avec cela. On prend une vieille paille comme ça... Avez-vous déjà vu un oreiller de balles d’avoine? Vous prenez l’oreiller, vous épluchez la balle et vous mettez cela là-dedans. Eh bien, assurément, une paillasse... Et prenez cet ancien...

On avait un petit morceau de miroir placé là où on se lavait, là dehors, vous savez, sur un vieux banc pour se laver. Et ces petits enfants se lissaient les cheveux si fortement sur ces petits...?...

On avait un vieux banc placé derrière la table. Et maman appelait pour le dîner, et eux tous... Nous passions sous la table et partout, on remontait là. Et elle plaçait un très grand bol au milieu de la table, comme ceci, et elle faisait cuire du pain de maïs dans un bol. Combien ont déjà mangé du pain de maïs cuit dans un bol? Oh! C’est fantastique, n’est-ce pas?

26        Et, vous savez, je m’asseyais d’habitude juste au coin, à côté de papa. Et nous nous passions... servions le pain, et je découpais le bout, afin que j’aie beaucoup de croûtes là, vous savez. C’était bon, là au coin. Ça faisait le tour. Et vous savez, nous brisions le pain à l’époque. Eh bien, vous, vous le découpez avec un couteau. Eh bien, en ce moment-là, on–on–on brisait le pain. On disait que Jésus avait brisé le pain et qu’Il l’avait béni. Il ne l’avait point coupé. Donc... Ainsi donc, ce n’était pas pour cette raison-là que nous faisons cela, nous le brisions simplement. Chaque enfant brisait un morceau, et cela faisait directement le tour de la table.

Et cet énorme pot de haricots là, avec ce gros morceau de bajoue du porc là-dedans. Dites donc, vous savez, cela ne serait pas mal maintenant même, n’est-ce pas? Ce–ce serait fantastique, même maintenant même. C’est bon à manger. Oui, oui.

27        Et alors, nous passions un grand jour. Et dimanche, nous prenions le pudding. Combien ont déjà pris l’ancien et succulent pudding? Vous savez, nous le préparions dans une casserole. Nous avions un petit, une espèce de petites limandes, en pleine casserole, vous savez. Et c’était rare. Oh! la la! Je serais content de m’en attraper.

Mon frère et moi, nous nous disputions pour tremper dans la casserole. Avez-vous déjà trempé dans la casserole? Oh! la la! Nous sommes juste un grand groupe d’enfants qui ont grandi, de toute façon, n’est-ce pas? Nous allions donc là et nous trempions dans la casserole. Oh! la la! Quel moment nous passions!

Et je vous assure, cela me rappelle une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Mais une bonne chose: Nous ne trempons plus dans la casserole maintenant, tout cet ancien... Nous n’en éprouvons plus le goût maintenant. C’est vrai. Et Dieu descend directement au milieu de nous et nous donne un avant-goût de la gloire divine.

28        Et puis, il n’y a pas longtemps, je revenais d’une réunion. Je–je suis passé par là et j’ai vu ce vieil endroit. Vous ne savez quel sentiment j’ai éprouvé.

Je me rappelle quand nous allions à l’école, là-bas, j’étais un drôle de petit enfant. Je n’avais pas d’habits à porter, j’étais en haillons. Je me rappelle que tout un hiver, une fois, je suis allé à l’école en manteau qu’une dame riche m’avait donné. Je n’avais pas de chemise. J’ai porté ce manteau, il y avait un drôle d’aiglon sur le bras. Je pensais que c’était la chose la plus jolie. Et–et j’ai porté ce manteau. J’avais alors une bonne prise. J’attachais cela à l’aide des épingles, jusqu’en haut comme ceci. Et alors, je portais cela jusqu’au printemps. Et il faisait horriblement chaud. La monitrice a demandé: «William, eh bien, n’enlèves-tu pas ce manteau-là?».

Je–j’ai dit: «J’ai des frissons.» Je ne pouvais pas l’enlever. Je n’avais pas de chemise en dessous. Alors, elle a dit: «Eh bien, tu as probablement attrapé le froid, William. Approche-toi ici au poêle.» Oh! la la! Elle a allumé ce poêle, là, une vieille école de campagne là-bas, vous savez, et la sueur coulait sur moi. Elle a dit: «Es-tu à l’aise?»

J’ai dit: «Oui, madame.»

Je–je ne pouvais pas enlever ce manteau, là, eh bien, je n’avais pas de chemise, je ne pouvais simplement pas le faire. Je suis rentré à la maison. On a dû s’en occuper, vous savez, car je n’avais pas... j’avais... Elle m’avait vu... J’avais porté ce manteau-là tout l’hiver jusqu’à ce que...

29        Je me souviens de l’une de mes cousines qui venait nous visiter. Et le... Elle... Il y avait trois enfants: deux garçons et une fille. Et la fille avait à peu près mon âge. Alors, elle avait laissé l’une de ses robes là-bas. Voyez? J’ai ôté la partie de la jupe. Je l’ai découpée très bas, ici, je l’ai portée comme chemise. Je suis allé à l’école, vous savez. Et cela avait ce petit, vous savez, ce petit truc dessus. Comment appelle-t-on cela? Riff raft? Cela... Rick-rack [Les ganses]. C’est cela. De petites ganses tout autour. [L’assemblée rit.–N.D.E.] J’ai dit quelque chose d’incorrect là, n’est-ce pas? Qu’est-ce? C’était cela. Oui, oui. C’était là tout autour, vous savez. Ainsi donc, je–je... Certains d’entre eux disaient... rient de moi.

Et j’ai dit: «Eh bien, que pensez-vous que cela est? C’est une partie de mon costume indien.» Assurément, ça avait l’air bizarre avec toutes ces histoires là-dessus. Oh! la la! Quelle vie!

30        Je me rappelle qu’en 1917, nous étions à l’école. Et il y a eu une forte neige en Indiana, et le... Oh! L’amoncellement atteignait des fois dix-sept, dix-huit pieds [5 ou 5,4 m] de hauteur. Et il se mettait à pleuvoir, une pluie mêlée de neige. Le gel formait une croûte (Oh!) d’un pouce et demi [3,81 cm] d’épaisseur.

Et tous les jeunes gens à l’école allaient patiner, vous savez, sur leurs luges et autres. Nous étions trop pauvres pour en avoir. Si nous attrapions à manger, ça allait pour nous. Alors, ils... nous n’avions pas...

Mon frère et moi, nous n’avions pas de luge, mais nous avions ramassé un vieux grand bassin dans une décharge. Et nous mettions nos jambes les unes autour des autres et nous patinions. Ce n’était pas à la hauteur de ce que les autres avaient, mais nous patinions malgré tout. Nous étions donc... nous descendions directement la colline, on tournait, on tournait, on tournait dans ce vieux bassin.

Cela servait de luge jusqu’à ce que son fond cède. Alors, nous descendions nous procurer un rondin. Nous prenions la hache de papa et nous découpions cela comme cela, son bout. Nous nous fabriquions une luge. Nous tirions ce petit rondin, vous savez, on continuait jusqu’à l’école. Nous arrivions là.

31        Et je me rappelle cet hiver-là, il y avait un... on vendait un–un magazine intitulé Pathfinder [Eclaireur]. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de l’ancien Pathfinder. Oh! la la! Peut-être que je m’adresse à beaucoup de jeunes gens qui en avaient vendu.

De toute façon, c’était pendant la guerre, et tous ceux qui étaient assez grands pour enfiler l’uniforme étaient en uniforme. Tout était... Oh! L’uniforme faisait l’objet de la plus haute estime.

Quand je voyais ces soldats remonter la route... Nous avions un vieux poteau sassafras là-bas, et nous y hissions le drapeau. Nous faisions monter le drapeau et on voyait tous ces soldats obligés de s’arrêter et de saluer ce drapeau, avant de dépasser cela, à–à l’école, vous savez. Oh! la la! Nous avons connu un moment glorieux avec ça.

32        J’ai vu ces soldats, ces jambières enroulées, vous savez, et tout. Oh! la la! Combien je désirais porter l’uniforme! Je disais: «Dès que je serai devenu un homme, je deviendrai un soldat.»

Eh bien, j’étais trop petit à l’époque. Et quand cette autre guerre a éclaté, je–je pense que je n’étais pas assez homme. J’ai cherché à m’enrôler, et là, on n’a pas voulu de moi.

J’ai donc fini par m’enrôler dans une armée et porter l’uniforme. Je pourrais ne pas l’exhiber au dehors, mais je l’ai à l’intérieur. C’est vrai. Je me suis enrôlé dans les rangs du christianisme. A l’intérieur, je porte un uniforme appelé le baptême du Saint-Esprit. Je suis dans une grande bataille, faisant tout mon possible. Et je–je pourrais ne pas être à mesure de... Je peux sentir Cela. Je sais que Cela est là. Et c’est l’essentiel.

33        Et Lloyd Ford, un ami à moi, fréquentait l’école là-bas. Je pense que frère Curtis rit là, le jeune homme qui est ici. C’est l’un de mes amis, il se souvient de Lloyd. Il–il vendait ce Pathfinder, et il s’était attrapé un petit costume de boy scout. Et, oh! la la! qu’est-ce qu’il–il paraissait très bien dans ce costume! J’ai dit: «Lloyd, quand tu l’auras usé, voudras-tu me le donner?»

Il a dit: «Oui, je te le donnerai.»

Oh! la la! Oh! Combien ce vieux costume avait duré! Il a mis longtemps à s’user. Un jour, j’ai dit: «Lloyd, qu’en est-il de ce costume-là?»

Il a dit: «Eh bien, Billy, je vais voir s’il y a... où il est.» Il est... et il a dit... Le jour suivant, à l’école, il a dit: «Eh bien, Billy, a-t-il dit, je vais te dire quoi.» Il a dit: «Je l’avais usé, et maman en a récupéré une–une partie pour rafistoler les habits de papa avec.» Et il a dit: «Et le... On a fait la paillasse pour chien avec le manteau, et tout est parti.» Il a dit: «Il ne m’en reste qu’une partie, c’est la jambière.»

J’ai dit: «Apporte-moi ça.» Je voulais quelque chose.

34        Il m’a donc apporté sa vieille jambière, d’à peu près cette longueur, et cela avait un petit cordon là. Beaucoup parmi vous se rappellent ce que c’était. J’ai porté cela à la maison, et je me disais: «Oh! Si seulement je pouvais porter cela à l’école! Ne pourrais-je pas... Les enfants ne me regarderaient-ils pas (Vous savez), avec cette jambière?» Je–je suis donc allé à l’école et j’ai mis cela dans mon manteau.

Je patinais sur le luge, sur cet ancien luge en rondin, vous savez, jusqu’aux pieds de la colline. Et ce rondin se retournait à plusieurs reprises. Et je voulais trouver un prétexte pour porter cette jambière-là. Ainsi, aussitôt... J’ai dit: «Oh! Je me suis fait mal à la jambe.» Je n’éprouvais même pas la moitié de la douleur que je feignais d’avoir. J’ai dit: «Oh! Ma jambe. Ça me fait mal.» J’ai dit: «Hum!»

Tous les garçons se sont tenus là et ont demandé: «Tu as mal, moissonneuse batteuse du Kentucky?»

J’ai dit: «Oui, je me suis fait mal à la–la jambe.» J’ai dit: «Oh! Je viens de me rappeler que j’ai les jambières de mon costume de scout ici; cela m’aidera beaucoup.» J’ai porté cela. Ils se sont tous éloignés de moi.

35        Alors, je suis allé–je suis allé au tableau. On allait à ces tableaux noirs, vous savez, pour résoudre des problèmes. J’ai simplement levé une seule main, celle qu’on devait lever vers la monitrice, vous savez. Alors, je me suis tenu là comme ceci, j’ai placé mes deux jambes ensemble comme ceci, afin qu’ils ne sachent pas, cachant comme ceci. Et je me tenais de côté pour résoudre les problèmes. Commencer... tout le monde me regardait avec cette jambière-là. Tous les enfants se sont mis à se moquer de moi, et la monitrice m’a fait rentrer à la maison. Je me suis mis à pleurer, alors elle m’a vite fait retourner à la maison. J’ai donc dû rentrer à la maison. Je... Oh! la la! C’est...

Comme je le dis, Dieu a fini par m’habiller à l’intérieur. Je préférerais avoir Cela à l’intérieur de toute façon.

36        Je suis Américain. J’aime mon pays. Je suis disposé à aller à la guerre n’importe quand qu’elle éclate. Il y a Branham après Branham qui gisent morts en France et là en Allemagne. C’est vrai. Beaucoup d’entre eux gisent là, attendant la résurrection. Et je vais... Si cela s’avérait nécessaire pour mon pays, je serais content d’être étendu à côté d’eux, pour que l’on jouisse de la liberté au point où nous pourrons pratiquer la religion comme nous en avons maintenant. Il n’y a pas de pays plus glorieux au monde que notre Amérique. Je dis cela du fond de mon coeur.

Que notre pays soit longtemps éclairé,

De la lumière sainte de la liberté.

Protège-nous par Ta puissance, Ô Grand Dieu, notre Roi.

Mais, chers amis chrétiens, je préférerais me trouver dans l’Armée de l’Eternel plutôt qu’à n’importe quel endroit que je connaisse. C’est vrai. En effet, je sais qu’un jour, nous irons à un pays des âges sans fin; nous habiterons là pour toujours.

Et–et si je ne suis pas assez homme pour m’enrôler dans l’armée et combattre à côté des forces armées, alors Dieu me donne un travail ici pour combattre les puissances de l’ennemi. Et je suis un soldat après tout, quelqu’un dans les rangs avec vous, habillé d’un même genre d’uniforme que vous, votre frère dans–dans le service.

37        Eh bien, oh! comme ces anciens jours sont vraiment alléchants pour nous. Et beaucoup de choses s’étaient produites le long du chemin, et je n’ai pas le temps de vous les raconter. Mais vous savez comment ça se passe dans les anciennes écoles. N’aimeriez-vous pas retourner là une fois? Oh! la la! Retournez simplement...

Je souhaiterais pouvoir revivre un seul jour. Je souhaiterais pouvoir passer à côté de cette ancienne table que papa avait dressée au-dessus d’une souche. Et je–j’aimerais retourner là, m’asseoir là-bas et vivre simplement un jour de plus. Je donnerais tout, si j’avais cent millions de dollars sur cette estrade. Dieu connaît mon coeur.

Et je sais que soir après soir, je combats contre les puissances démoniaques, je ne suis pas immunisé contre elles. Elles peuvent venir vers moi.

Vous rappelez-vous, une fois, des jeunes gens qui pensaient avoir un don de guérison? Ils ont dit à un épileptique: «Je t’adjure par Jésus que Paul prêche, sors de lui.»

Le démon a répondu: «Je connais Paul, et je connais Jésus, mais vous, qui êtes-vous?» Est-ce vrai? Vous devez faire attention à ce que vous faites donc. Rassurez-vous d’être appelé pour ces choses. Et les hommes ont simplement sauté sur eux, les ont déshabillés, et ils ont fui nus dans les rues.

38        Eh bien, si j’avais cette estrade couverte d’argent, des millions de dollars, et que je pouvais donner tout cela rien que pour voir encore une scène (C’est ça), si je pouvais voir mon vieux papa entrer sous cette tente là même, entrer en marchant jusqu’ici, tendre sa main, me tenir par la main, je donnerais cela, tout ce que j’aie jamais eu dans ma vie, ou que je pourrais avoir, si seulement je pourrais tenir sa main une fois de plus. Les choses réelles de la vie sont juste près de vous; vous ne les voyez pas. C’est tout. Vous ne les connaissez pas jusqu’à ce que cela soit parti. C’est vrai. Si seulement je pouvais encore voir papa! Mais je ne le peux pas. Il s’en est allé.

39        Au cours de la vie, souvent, je... Vous avez vu dans mon petit livre là comment l’Ange du Seigneur est apparu jadis, en ces jours-là, alors que je me tenais juste sur un fût, je n’avais que huit ans, ou neuf, en train d’observer l’alambic qui fonctionnait toute la nuit. Et aussitôt levé, je me mettais à amener de l’eau à la distillerie.

Et c’était jusque-là mon chemin de retour depuis la pompe où l’Ange de l’Eternel m’avait parlé, disant: «Ne bois jamais, ne fume jamais, ne souille jamais ton corps d’aucune manière que ce soit, car tu auras un travail à faire quand tu deviendras plus grand.» Cela m’avait effrayé à mort.

40        Je me rappelle un jour, papa descendait à la rivière, lui et un autre homme. Je cherchais à trouver grâce auprès de cet homme-là, car il avait un bon canot. Je voulais manier le canot.

Nous recevions dix cents par une douzaine de bouteilles trouvées pour eux, qui étaient... les fabricants illicites qui préparaient du whisky. Et j’avais une–une vieille embarcation, et nous avions... Cette rivière débordait. Il nous fallait pagayer, nous n’avions pas de gouvernail sur l’ancienne embarcation. On devait vider l’eau pendant un moment et tout, pendant qu’on cherchait à longer à la recherche des bouteilles, mon frère et moi.

Alors, cet homme avait une belle yole. Et je... Il faisait comme s’il m’aimait, je–je voulais conserver sa faveur.

41        Alors, nous passions à côté d’un petit arbre. Et papa a fait passer sa jambe comme ça pour traverser le petit arbre abattu par le vent. Et alors, il s’est arrêté, a fait sortir de sa poche une petite bouteille plate de whisky, l’a tendue à l’homme qui était à côté pour prendre une gorgée. Et cet homme a pris une gorgée et me l’a tendue pour que j’en prenne aussi. J’ai dit: «Non, merci, je ne bois pas.» J’avais environ huit, neuf ans.

Il a dit: «Quoi? Un Branham, et tu ne bois pas?» Presque tous les Branham sont morts, souliers aux pieds. Alors, il... j’ai dit: «Non, monsieur, je ne bois pas.»

Mon papa a dit: «Non, j’ai élevé une poule mouillée.»

Oh! la la! Une poule mouillée! J’ai dit: «Donnez-moi cette bouteille.» Et mon papa m’a regardé. J’ai pris la bouteille, j’ai enlevé son bouchon, tout aussi déterminé à boire cela que je le suis à terminer mon service cet après-midi. J’ai ouvert cette bouteille-là, j’allais boire. Et alors, j’ai entendu ces feuilles dans le buisson faire encore... [Frère Branham illustre.–N.D.E.]...

C’est ainsi que Cela m’est apparu au début, juste comme un mugissement de feuilles. J’ai levé les yeux, et j’ai vu Quelque Chose de la taille d’un tonneau parcourir les arbres. Et là, une voix humaine m’a parlé, disant: «Ne fume jamais, ne bois jamais, ne souille pas ton corps.» Et je... Eh bien, Il m’a dit: «Ne fume pas, ne bois pas.»

42        Eh bien, je ne prêche pas contre une chose ou une autre. Il m’a dit de ne pas fumer ni boire. Si vous fumez et buvez, et que vous vous dites chrétien, ça, c’est entre vous et Dieu. Mais, à moi, Il m’a dit de ne pas le faire (Voyez?), de ne pas le faire. Et je ne l’ai donc pas fait. J’ai entendu beaucoup de gens dire: «Eh bien, je–je bois un peu, un verre amical. Et je... Et j’ai l’habitude... Je fume, et cela ne me condamne pas.»

Eh bien, peut-être que vous n’êtes pas encore allé assez loin. C’est vrai. C’est tout. Allez un peu loin et vous–vous comprendrez. C’est vrai. C’est vrai. Vous n’en aurez plus le désir.

43        Et puis après, quand je me tenais là, j’ai pris cette bouteille, tout aussi déterminé que possible à boire. Et j’ai entendu cela faire... [Frère Branham illustre.–N.D.E] J’ai laissé tomber la bouteille, j’ai crié, j’ai couru dans les collines, à travers les champs, Et ils se sont moqués de moi.

Alors, vers... Quand j’ai atteint environ dix-huit, dix-sept, dix-huit ans, comme tous les jeunes gens, j’avais une petite amie, vous savez. Vous savez comment ça se passe. Eh bien, vous les hommes, ne me regardez pas comme cela. Vous avez fait la même chose. Voyez?

Et vous savez combien elle était jolie. Vous savez, elle avait des yeux comme une colombe, des dents comme des perles, un cou comme un cygne, vous savez. Et vous y êtes. Et donc je... vous l’aimiez, c’était la plus belle créature que vous ayez jamais vue. Et, oh! qu’elle était jolie!

44        Et un petit garçon de campagne, qui habitait là à côté de moi, avait dit qu’il pouvait prendre la vieille Ford de son papa–papa. Nous avions dû en soulever la partie arrière et la faire démarrer à la manivelle, vous savez, avec cette roue arrière, vous savez, tournoyant. Nous nous sommes procuré quelques galons de carburant. J’avais environ quarante cents. Nous avons embarqué nos jeunes filles, et nous sommes allés en promenade. Nous étions donc sortis.

J’étais très timide. Mon vieux! J’étais là loin, d’un côté de la voiture et je la regardais. Elle était jolie. Oh! la la! Elle venait de la ville, et elle venait d’aménager là. Et je me suis dit: «Ça alors! Elle est une jolie créature.» Et je la regardais, je disais: «Oui, madame. Non, madame.» Je l’observais, vous savez.

45        Et alors, nous nous sommes arrêtés pour acheter des sandwiches. Je suis entré, j’ai acheté des sandwiches: un sandwich au fromage à cinq cents. J’ai donc acheté des cocas et je suis ressorti. Et nous nous sommes mis à manger les sandwiches, à boire les cocas, à passer un moment merveilleux. J’ai ramené les bouteilles. Et quand je suis revenu, à ma grande surprise, ma jeune amie fumait la cigarette.

Eh bien, c’était à peu près au moment où les jeunes filles commençaient à fumer la cigarette. Eh bien, j’avais toujours eu mon opinion sur une femme qui fume la cigarette, et je n’ai pas du tout changé cela. C’est vrai. La chose la plus vile, la plus dégradée, qu’une femme ait jamais faite, c’était fumer la cigarette. C’est pire qu’être ivre dans la rue. Eh bien, voyez votre visage rougir. C’est vrai.

46        Ecoutez. Permettez-moi de vous dire quelque chose. Frère, c’est la plus grande cinquième colonne qu’on ait ici en Amérique. Je n’ai pas peur de l’invasion de la Russie et de leur frappe sur nous, ni de l’invasion d’une autre nation et de sa frappe sur nous, nous nous frappons par nos propres moeurs, cela nous avilit... C’est vrai. Frère, ce n’est pas la po-... ce n’est pas le merle qui picore la pomme qui la détruit, c’est le ver qui lui ronge le trognon qui la détruit, c’est vrai.

Et je vous assure, frère, faites qu’une femme ait le goût du salut à l’ancien temps, et cela la redressera. C’est vrai. Cela vous met dans... ou un homme, l’un ou l’autre. C’est tout à fait vrai. Amen. C’est vrai.

47        Eh bien, je ne suis pas ici pour prêcher l’Evangile. Ces prédicateurs le font pour vous. Vous voyez? Vous ne voulez pas que je me mette à vous prêcher comme cela. Je vous assure, c’est... Vous me détesteriez assez sûrement. En effet, je crois dans le vrai Evangile à l’ancienne mode, qui redresse un homme ou une femme, et qui me fait dégueuler le diable (C’est vrai.), et vous mettre en ordre avec Dieu. Ce–c’est tout petit... je ne devrais pas... Je veux dire vomir cela, et cela, plutôt que cela... utiliser ce mot-là. Eh bien, je suis tout aussi malade quand je dégueule que vous l’êtes quand vous vomissez. Je vais vous l’assurer. C’est donc tout pareil, vous savez. Tout... Certains de ces beaux mots, je ne connais pas grand-chose à leur sujet. Mais c’est de toute façon la vérité.

Je vais vous dire cependant: Recevez Dieu dans votre coeur, et Cela vous arrangera. C’est vrai. Cela manifestera la chose réelle.

48        Je voulais trouver une jeune fille qui... Je n’avais rien à faire avec celle qui fumait la cigarette. Et vous savez, monsieur, j’ai des statistiques officielles. Et on affirme que quatre-vingt pour cent des femmes qui ont leurs enfants aujourd’hui ne peuvent pas les élever comme des mères le devraient. Des mamans qui fument la cigarette, leurs enfants n’atteignent pas dix-huit mois. Ils consomment le poison de la nicotine et cela les tue. Elles doivent les nourrir aux biberons, avec le lait de vache. Vous parlez de la cinquième colonne! Que deviendra toute l’Amérique?

Il n’y a pas longtemps, j’étais assis dans un fauteuil chez un coiffeur. Et un homme était assis là, il était juste en train de se secouer et de trembler. Il s’est levé et a dit: «C’est vous le prédicateur Branham, n’est-ce pas?»

Et j’ai dit: «Oui, monsieur.»

Il a dit: «Je–je–j’apprécie...» Et il fumait de toutes ses forces. «J’apprécie vos–vos–vos commentaires de l’autre–de l’autre jour sur la cigarette.» Alors, il m’a raconté son histoire. Il a dit: «Mon père et ma mère fumaient tous deux. Et à ma naissance, a-t-il dit, j’ai pleuré pendant les six premiers mois de ma vie.» Et il a dit: «On n’arrivait pas à comprendre cela. Alors un jour, quand le médecin est venu, a-t-il dit, il s’est tenu là. Mon père a allumé une cigarette et il a fumé et, a-t-il dit, j’ai arrêté de pleurer. Le médecin a dit: ‘Attendez une minute ici.’ Il a dit: ‘Amenez cet enfant dehors.’ On m’a fait sortir, je me suis remis à pleurer; on m’a ramené et la fumée de la cigarette m’a envahi et, a-t-il dit, je me suis calmé.» Les nerfs de la cigarette... On a dû lui administrer de la nicotine à partir de ce moment-là. Il a dit: «Regardez-moi ici maintenant; je–je n’arrive simplement pas à arrêter cela. Mon père et ma mère, oh! a-t-il dit, étaient à la base de cela.»

Que deviendront ses enfants? Vous y êtes. Vous y êtes, frère.

49        Je vous assure: c’est une honte et une disgrâce. Si vous les femmes, vous fumez des cigarettes, pour l’amour du ciel, aujourd’hui, éloignez-vous-en et tenez-vous-en loin. Soyez une vraie dame jusqu’à la moelle. C’est vrai. Oui, oui. Arrêtez cela maintenant même.

Et je vous assure donc: si Dieu n’a pas pour vous plus de considération que l’Ange de l’Eternel n’en a pour cette affaire-là, vous aurez une petite chance d’y entrer une fois arrivé à–à la porte. Et c’est–c’est vrai. Vous ne devez pas faire cela. Ça n’a pas de sens à cela.

Eh bien, si c’est quelque chose à manger, ou quelque chose comme cela, ça serait différent. Mais c’est quelque chose dont on n’a pas besoin, c’est insensé.

50        Eh bien, suivez attentivement alors qu’il nous faut nous dépêcher. Je vais me replonger dans l’Evangile et oublier l’histoire de ma vie. Mais de toute façon, je me rappelle qu’elle était assise là, vous savez, en train de fumer cette cigarette-là. J’ai dit... elle a dit... laissant échapper cela par son nez, vous savez. Et ce feu s’envolait. Si Dieu voulait que vous fumiez, Il vous aurait dotés des cheminées. Elle était donc assise là, laissant échapper cela par son nez comme cela. Eh bien, pour moi, cela l’avilissait là même. Et elle a dit: «Veux-tu une cigarette, Billy?»

J’ai dit: «Ça alors!» J’ai dit: «Non, mam’selle. Je ne fume pas.»

Elle a dit: «Tu ne bois donc pas, tu ne danses pas, tu ne fumes pas, a-t-elle dit. Qu’aimes-tu faire?»

Et j’ai dit: «J’aime aller à la pêche et à la chasse.»

Evidemment, cela ne l’intéressait pas. Alors, elle était... Elle ne s’en souciait pas. Elle a dit... Elle s’est mise à se moquer de moi. Elle a dit: «Tu es une grosse poule mouillée.»

«Oh! la la! Ma jeune fille m’a taxé de poule mouillée.» J’ai dit: «Donne-moi ce paquet de cigarettes.» Et j’en ai pris une, tout aussi déterminé à la fumer. Dieu est mon Juge, quand je me suis mis à allumer cette cigarette-là, avant que je puisse frotter la tige d’allumette, j’ai entendu Cela revenir... [Frère Branham illustre.–N.D.E.].

51        Et ils ont braqué... Je suis sorti du véhicule, j’ai pleuré, ils ont braqué les phares sur moi, ils m’ont laissé marcher là sur cette route-là, pendant qu’eux me suivaient avec des phares braqués sur moi, chantant à mon intention et se moquant de moi, car j’étais trop poule mouillée pour fumer la cigarette.

Ce n’était pas que j’étais trop poule mouillée, mais Dieu préservait ce don-là pour ce jour-ci. C’est tout ce qu’il y avait. Et moi, j’étais déterminé à faire cela, mais c’était Dieu qui protégeait cela en ce jour-là, évidemment...

52        Merci, petite chérie. Merci, chérie. C’est beau, n’est-ce pas? Disons: «Gloire au Seigneur!», pour la petite fille. [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur!»–N.D.E.] Que Dieu te bénisse, chérie. C’est gentil, c’est gentil. Que Dieu te bénisse, chérie. Que Dieu te bénisse. Regardez son petit...?... Eh bien, qu’Il bénisse son petit coeur. [Une soeur parle à frère Branham.–N.D.E.] Quel... Que Dieu vous bénisse...?... Eh bien, que Dieu bénisse son petit coeur.

J’aimerais donner ce témoignage ici. La petite fille ne pouvait pas parler ni rien quand elle est venue, il y a quatre ans. Elle a apporté ceci comme un petit souvenir de la guérison, comme elle a été guérie il y a quatre ans. Disons: «Gloire au Seigneur», tous. [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur.»–N.D.E.]

53        Va-t-elle se rétablir? [La soeur continue à parler à frère Branham.–N.D.E] Quoi? Qu’y a-t-il avec lui? Son mari fut guéri il y a quelques soirées. Elle dit qu’il était assis à côté du poteau là et il a été désigné comme souffrant du cancer. Et il est guéri. Il se tient là dans l’allée, là derrière. Disons: «Gloire au Seigneur!» [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur.»–N.D.E.]...?... Disons: «Gloire au Seigneur!», pour cela. Oh! Que c’est merveilleux! [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur!»–N.D.E.] Son mari. C’est bien. Il a dit qu’il est venu de chez Douglas, ou de quelque part là, que–que le... de l’église du frère King. Très bien.

Nous sommes reconnaissants d’avoir de leurs nouvelles. C’est vraiment gentil, un petit souvenir, revenir juste pour–pour me donner cela. Je suis... une fillette espagnole. Elle était horriblement affligée, elle ne pouvait pas parler. Et ses petites mains étaient collées, l’une ou l’autre chose, comme de petits morceaux alors. Je pense que l’enfant ira mieux maintenant.

54        Eh bien, reprenons l’histoire de ma vie. Quand nous étions dans le... Ce soir-là, la–la jeune fille, quand ils ont braqué les phares sur moi et ont laissé... m’ont fait marcher là sur la route. Je suis monté, je me suis assis dans un champ et j’ai pleuré. J’étais prêt à chercher à m’ôter la vie. Je me suis dit: «Oh! Je ne sais simplement pas. Je–je suis prêt à–à–à mettre fin à cette chose.» Je me suis dit: «Comment diantre puis-je donc continuer à vivre alors que–alors que tout le monde est contre moi?» On dirait, quand je rentrerai à la maison, qu’ils auraient des fêtes et tout. Alors, quand je–quand j’essayais de fréquenter les gens, je n’étais pas compris. Je n’avais jamais été bien compris jusqu’à ce que je fréquente ce groupe-ci de gens. Ce–c’est tout à fait vrai. C’est alors que j’ai eu des gens qui me comprenaient et qui m’aimaient.

Et puis, par la suite, certains parmi vous peuvent se poser des questions, étant donné que je suis si timide et si réservé, comment je suis donc arrivé à me marier. Je vais vous en parler aussi vite que possible.

55        Oh! la la! Cela... Après que cette jeune fille eut agi envers moi comme cela, j’étais devenu moi-même aigri contre les femmes. Je disais: «Je n’ai rien à faire avec elles, pas du tout.» Je pensais que c’était horrible. Je disais: «Je n’aurai plus jamais rien à faire avec une autre jeune fille. Je ne sortirai plus avec une tant que je vivrai.»

Je descendais la rue. Si j’en voyais une d’un côté de la rue, je traversais et je me mettais de l’autre côté, si j’avais l’impression qu’elle allait me parler. J’y étais vraiment opposé.

56        Alors, un jour, il m’est arrivé de sortir faire piqué quelque part, dans un arbre. Alors, un véhicule s’est avancé, et une jeune fille en est sortie. Et la chose était là de nouveau. C’est donc là que tout a commencé. Il s’est fait que c’était une jeune fille chrétienne, la mère de mon petit garçon. Et elle a commencé à m’amener à l’église. Je l’ai fréquentée environ six ou–six ou huit mois. C’était une jeune fille très gentille, très amicale, gentille, avec des manières de dame. C’est le genre de jeunes filles que j’aimais. Seulement son père était... Eh bien, il avait une très bonne situation. Il avait un bon travail, il gagnait environ cinq cents et quelques dollars par mois à la Pennsylvanie... un directeur de la compagnie des chemins de fer de Pennsylvanie. Moi, je gagnais vingt cents par heure. Il roulait une–une Buick, et moi, j’avais une vieille Ford modèle T, un tas de ferraille. Alors, je... Il y avait bien une différence entre le mode de vie que nous menions.

57        Je l’aimais donc, et je la fréquentais. Alors, je me rappelle... Je sais qu’il me fallait soit l’épouser, soit–soit lui demander de bien vouloir m’épouser, soit–soit laisser quelqu’un d’autre le faire. Et elle était trop bonne jeune fille pour lui faire passer son temps comme cela. Elle ferait une bonne femme pour quelqu’un. Alors, je n’avais pas... Je voulais être... Je l’aimais assez bien pour vouloir ruiner sa vie comme cela.

Alors, j’ai dit: «Je dois me décider maintenant, et je n’ai pas le courage de lui demander la main.» Alors, je–j’ai dit: «Eh bien, que puis-je faire?»

Je pense donc que vous vous demandez comment je le lui ai donc demandé. Eh bien, je–je–j’ai tenté de lui demander. Et savez-vous comment cette immense boule monte dans votre gorge ici, et vous ne pouvez pas avaler, vous savez, quand vous cherchez à dire quelque chose? Je disais chaque fois que j’allais... «Eh bien, je vais lui demander ce soir. Oui, oui. Je le ferai. Je lui parlais... je disais: «Eh bien, dans dix minutes à ma montre, je vais lui demander.» C’est ce que je–je disais. Alors, elle roulait ces yeux là, cela ne faisait aucun bien. Je n’arrivais pas à le lui demander.

Alors, je pense que vous vous demandez comment je me suis donc marié. Je lui ai écrit une lettre et je le lui ai demandé. Oui. Je lui ai écrit une lettre, et je... Eh bien, ce n’était pas du genre: «Chère mademoiselle...» C’était un peu plus sentimental que ça, comme nous le disons. Et j’ai écrit cela.

58        Et je me rappelle que j’ai écrit cela d’un bout à l’autre, je lui ai demandé de vouloir m’épouser. Et je n’avais pas assez de courage pour la lui remettre, aussi l’ai-je simplement mise dans la boîte aux lettres. Je l’ai donc mise le–le lundi matin, je suis allé au travail.

J’avais un rendez-vous avec elle le mercredi soir, pour aller à l’église. Et alors, je... Quand on s’approchait du mercredi soir, je–je–je me suis mis à y penser: «Et si c’est sa mère qui s’est emparée de cette lettre-là, et cela... et qu’elle ne l’a pas reçue?»

Et puis, son papa et moi, nous étions de très bons amis. Sa mère aussi, mais son papa était un bon Allemand. Et il... Mais sa mère, elle était une... elle était du genre un peu collet monté, vous savez, et elle... Je pense qu’elle pensait que j’étais un petit rebut pour sa–pour sa fille. Ainsi donc, je... C’était une bonne femme, mais j’étais... n’étais simplement pas à la hauteur d’épouser sa fille. C’était tout ce que je savais. Elle n’avait pas beaucoup de considération pour moi. Mais j’essayais de la traiter avec gentillesse, mais je n’arrivais simplement pas à gagner ses faveurs, de toute façon.

59        Je me rappelle donc–donc, je me suis mis à y réfléchir, et j’ai eu une peur bleue de monter là ce soir-là. Alors, j’ai finalement pris ma vieille Ford, j’ai porté mes meilleurs habits, vous savez, et je suis allé là. Je me suis arrêté devant la maison. Et j’étais mieux avisé pour klaxonner. Oh! la la! C’était une dame. Oui, oui.

Si votre jeune fille... Si vous l’aimez assez pour la fréquenter, soyez assez homme pour aller la prendre. C’est vrai.

60        Alors, je suis... j’étais mieux avisé pour klaxonner. Je suis donc sorti, je suis sorti du véhicule, je me suis approché de la porte. Je me suis dit: «Oh! la la! C’est tout ça.» J’ai [Frère Branham frappe.–N.D.E.] ai frappé à la porte comme ça. Et, oh! mon coeur battait aussi vite que possible, vous savez. Et je me suis dit: «Qui va venir à la porte?» Je pouvais juste voir sa mère venir, me regarder: «William, j’ai reçu cette lettre-là.» Oh! la la!

Alors, je disais... Hope est venue à la porte, et elle a dit: «Oh! Salut Billy.»

Et j’ai dit: «Salut, Hope.» Son nom était Hope. Et j’ai dit...

Elle a dit: «Entre.»

Je me suis dit: «Oh! Oh! Oui, oui, ils me font entrer. Ainsi donc, je sais que je n’ai pas de chance de m’enfuir alors. Que–que ferai-je à ce sujet?» J’ai donc dit: «Eh bien, je–je–je vais simplement attendre ici dehors. Il fait horriblement chaud.»

Elle a dit: «Oh! Entre. Maman voudrait te voir.»

Et je me suis dit: «Oh! Non.» Vous savez comment Satan peut vous mentir, vous savez, et vous parler, c’est ça. C’est ça. Ne faites donc jamais... Les présomptions indirectes ne marcheront pas chaque fois (Voyez-vous?), alors...

61        J’ai franchi la porte, avec mon chapeau enlevé, avec toutes mes manières de dimanche. Oh! la la! J’agissais de tout mon mieux. Et j’ai dit: «Assurément, il fait chaud, n’est-ce pas? Oh! la la!» Faisant simplement ça.

Elle a dit: «Oui, je vais être prête juste dans quelques instants.»

Et alors, sa mère est entrée, elle m’a parlé bien gentiment. Et je me suis dit: «Oh! Oh! Elle n’a donc point reçu cette lettre-là. Oui, oui.»

Ainsi donc, je me suis senti très bien. Et alors, je suis descendu. Nous sommes allés à l’église, et elle a dit: «Marchons simplement jusqu’à l’église ce soir au lieu d’aller en véhicule.»

Je me suis dit: «Oh! Oh! Elle a reçu ça.» Ah...?...

Nous sommes donc descendus et nous avons marché jusqu’à l’église. Je n’avais point écouté un mot de ce que docteur Davis disait ce soir-là. Il a prêché et prêché, et j’étais assis là en train de penser: «Oui, ceci est mon dernier rendez-vous. Elle me dira aussitôt que nous serons sortis d’ici: ‘Tout est maintenant terminé. J’ai reçu ta lettre, et c’est...’» Vous savez comment...?... penser, vous savez. Vous continuez à penser, cela va se réaliser pour vous sous peu, vous savez.

62        Je pouvais bien l’entendre dire que c’était tout, et je pensais: «Oh! N’est-elle pas jolie? N’est-ce pas qu’elle est une dame gentille? Que je déteste entendre ce temps venir!» Je n’avais même pas entendu ce que le prédicateur disait.

Après le service, nous nous sommes mis à marcher vers la maison. Elle n’a point rien dit. J’évoluais. Quand nous sommes sortis de sous les arbres, vous savez, la lune brillait fort. Alors, j’ai levé le regard vers ces yeux noirs, vous savez. Et j’ai dit: «Je déteste l’entendre dire cela, mais je–je...»

Peu après, j’étais devenu bien courageux. Je me suis dit: «Elle n’a point reçu la lettre. Ça s’est collé dans la boîte aux lettres; c’est tout.» Je me suis mis à mieux respirer. J’ai dit: «Elle m’en aurait parlé avant ce moment-ci, si elle avait reçu cette lettre.» J’avançais donc, vous savez, me sentant alors très bien. Et je marchais là tout au long.

Nous marchions ensemble, elle a dit: «Billy.»

Et j’ai dit: «Oui.»

Elle a dit: «J’ai reçu ta lettre.» Oh! Oh! la la! Et alors, elle a simplement continué à marcher, sans jamais rien dire.

J’ai dit: «L’as-tu reçue?»

Elle a dit: «Oui, oui.» C’est tout. Elle s’est simplement mise à marcher. Vous savez comment une femme peut agir, juste–juste vous garder en suspens, vous savez. Elle a dit... elle a simplement continué à marcher sans rien dire.

Et j’ai dit: «Oui... Hm... Eh bien, oui... Eh bien, oui, l’as-tu lue?»

Elle a dit: «Oui, oui.» Oh! Elle l’avait reçue.

J’ai dit: «L’as-tu entièrement lue?»

Elle a dit: «Oui, oui.» C’est tout ce qu’elle disait, continuant simplement.

Et je me suis dit: «Oh! Jeune fille, fais quelque chose et...?... Tu me tues.» Et ça a continué comme cela. Et elle a simplement continué à avancer comme cela. Et peu après, oh! j’ai dit: «Qu’en as-tu pensé?»

Elle a dit: «C’était très bien.»

Eh bien, nous nous sommes mariés...?... Nous nous sommes mariés; c’était ça. Alors...

63        Mais une chose de plus. Quand elle était... Je me rappelle qu’elle m’avait dit que je devais demander sa main à sa maman. Oh! la la! J’ai dit: «Chérie, regarde. Faisons un accord, toi et moi. Voyez, nous sommes censés nous partager moitié-moitié ces choses. Toi, demande à ta mère, et moi, je demanderai à ton père.»

Elle a dit: «D’accord. C’est très bien.»

J’ai dit: «C’est en ordre.»

Et alors, je pensais que je pouvais bien m’en sortir avec Charlie, car j’avais... Il m’aimait vraiment bien. Et je... Il me comprenait plus.

64        Alors, ce soir-là, je me rappelle qu’il me fallait demander. J’étais assis là et je... Oh! la la! J’ai passé un mauvais quart d’heure. Il jouait le Victrola, vous savez. Et moi, je suis sorti. Je suis arrivé à la porte, et elle m’a regardé. Vous savez, j’allais partir sans le lui avoir demandé, vous savez. Et j’ai dit... Et Charlie était assis là à sa machine à écrire en train de taper, vous savez, et il était vingt et une heures trente. C’était le temps pour moi de partir...?... Il a dit... Je me suis avancé à la porte et j’ai dit: «Hum, Charlie?»

Il a dit: «Oui, Bill.»

J’ai dit: «Euh-euh... Puis-je te parler ici dehors juste une minute?»

Il a dit: «Oui?»

Il a regardé madame Brumbach, et elle m’a regardé, vous savez. Oh! Oh! Oh! Oh! Et j’ai dit: «C’est ici que tout touche à sa fin, ici même.»

Nous sommes sortis. Je me disais alors que peut-être Hope avait déjà parlé à sa maman, et sa maman lui avait dit de dire non, vous savez. J’avais donc tout cela préparé, comment ça allait être.

«Eh bien, comment vas-tu, Bill?»

J’ai dit: «Oh! Très bien.» J’ai dit: «C’est certainement une belle nuit ce soir, n’est-ce pas, Charlie?»

Il a dit: «Assurément, Bill.» Il a dit: «Oui, Bill. Tu peux l’avoir.» J’ai commencé... Oh! la la! Que... Je l’aime encore aujourd’hui. Il est récemment rentré à la Maison, dans la Gloire il y a quelques semaines. Que Dieu bénisse son âme. Vous ne savez pas ce qu’il m’avait alors épargné.

65        J’ai dit: «Charlie, regarde. Je suis aussi pauvre que possible. Je travaille ici dans un fossé pour vingt cents par heure. Mais, ai-je dit, je l’aime de tout mon coeur. Je ne peux pas l’habiller, la nourrir, l’habiller comme tu le fais. Mais, Charlie, voici ce que je dirai: Je serai envers elle tout aussi gentil que je sais l’être. Je travaillerai jusqu’à ce que mes mains saignent pour subvenir à ses besoins.»

Il a posé sa main sur moi, il a dit: «Billy, écoute. Je préférerais que ça soit toi qui l’aies et que tu sois gentil envers elle. Après tout, le bonheur ne consiste pas dans la quantité des biens du monde que l’on possède, mais dans la satisfaction que l’on tire de la portion qui vous est échue.» C’est vrai.

J’ai dit: «Eh bien, Charlie, je serai envers elle tout aussi bon que je sais l’être.»

66        Alors, nous nous sommes mariés. Et quand nous nous sommes mariés, nous n’avions rien pour commencer le ménage. Nous étions très pauvres. Je n’avais pas... C’est moi qui l’avait épousée, et c’est elle qui m’avait amené à... A moi de supporter. Nous étions heureux, tout aussi heureux, certains des jours les plus heureux de ma vie.

J’avais juste... durant ce temps-là, je venais d’être ordonné prédicateur. Je n’avais pas encore d’église, mais nous prêchions simplement ici et là, là où je le pouvais, dans des réunions sous tente et autres. Et j’allais travailler.

Je n’oublierai jamais comment nous avions commencé le ménage. Nous sommes allés louer une maison à deux pièces à quatre dollars le mois. Pour celui qui ne sait pas, ce n’était pas grand-chose. Et une dame nous a donné un vieux lit pliable. En avez-vous déjà vu un, des lits pliables? Et je suis allé au magasin Sears and Roebuck, et je me suis procuré l’un de ces petits services de petit-déjeuner, sans peinture. Et je me rappelle, je les ai peints. Et juste... Sur le siège et sur la table, j’ai peint un gros trèfle, étant Irlandais, vous savez. Et alors, je–j’ai peint un gros trèfle. Et–et nous avons seulement commencé le ménage. Et je suis allé chez monsieur Weber, frère Curtis là derrière, un de son... un membre de sa famille, il vendait les articles d’occasion. J’ai acheté une vieille cuisinière d’occasion à un dollar soixante-quinze cents. Et j’ai payé, je pense, un dollar pour de nouvelles plaques et je les ai placées dessus. Et nous–nous avions commencé le ménage.

67        Mais nous étions heureux. Nous étions heureux au possible. Nous nous possédions l’un l’autre, et c’est tout ce qui nous intéressait. Nous aimions le Seigneur de tout notre coeur. Et c’est ainsi que nous avions vécu, tout aussi heureux que possible.

Et je me rappelle un jour donc, je voulais effectuer une petite tournée de pêche à Mishawaka, dans l’Indiana. C’était ma première fois d’entrer en contact avec les pentecôtistes. Je suis allé chez le vieux frère Ryan et j’étais allé à la pêche. Sur mon chemin de retour, il y avait un... c’était le–le P.A. de W. Je pense que c’était ça, ou P.A. de J.C. Je pense que cette organisation s’est dissoute et n’existe plus maintenant, mais... ou plutôt a fusionné avec une autre organisation.

68        Mais, de toute façon, il y avait un prédicateur du nom de Rowe à Mishawaka, qui avait un tabernacle. Certains parmi vous peuvent le connaître, révérend Rowe. Eh bien, oui, il y a des gens qui ont levé la main pour dire qu’ils connaissent révérend Rowe. Eh bien, c’était à son tabernacle.

Je revenais, et je–j’ai vu une grande foule de gens, j’ai entendu beaucoup de bruits, et je me suis dit: «Eh bien, d’où diantre provient tout ce bruit?» Et je suis descendu là. C’étaient des croyants. Et ils faisaient du bruit, criaient, sautaient, couraient, faisaient des choses. Je me suis dit: «Quel genre de groupe de gens est-ce?»

J’ai donc parqué ma vieille Ford de côté. Je n’avais qu’environ un dollar et vingt-cinq cents, de quoi vivre. Et alors... assez de carburant pour retourner chez moi, à environ deux cent cinquante miles [402 km.]

Alors, je me suis avancé là et je suis entré. Et ces gens-là, jamais de ma vie je n’avais vu pareilles manières d’église. Humm! Oh! la la! Ils dansaient; ils couraient; ils criaient.

69        «Eh bien, ai-je dit, quel genre de gens est-ce?» Je me suis dit: «Je vais simplement entrer discrètement par la porte et voir ce qu’ils font.» Eh bien, ils tapaient les mains, ils criaient, certains d’entre eux battaient les tambourins, et d’autres couraient de part et d’autre des planches, d’autres dansaient et tournaient en rond.» Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qui cloche chez ces gens?» Je n’avais jamais rien vu de pareil. J’ai donc franchi la porte.

Eh bien, cela ne s’est jamais effacé, mais cela commençait à venir sur moi. Je me suis mis à regarder tout autour; je me suis dit: «Eh bien, vous savez quoi? Ils sont vraiment heureux, vraiment libres. Ils sont juste un tout petit peu plus libres que moi.» Alors, j’ai dit: «Peut-être que le Seigneur a quelque chose dont je ne connais rien.» Je me suis donc mis à les regarder.

Et d’une façon ou d’une autre, j’ai commencé à éprouver de l’amour. J’ai vu qu’ils s’aimaient les uns les autres. Et ces femmes se saisissaient, s’étreignaient, s’embrassaient, se donnaient des baisers, et les hommes s’entouraient de leurs bras les uns les autres, s’étreignaient les uns les autres. Eh bien, je n’avais jamais vu cela auparavant.

J’ai dit: «Dites donc, ceci est... Ça me paraît bien. Je crois que je vais simplement rester. Ils ont annoncé que nous allions avoir des services ce soir.»

70        J’avais donc un dollar soixante-quinze cents. Et j’ai dit: «Non. Il me faut dépenser au moins un dollar de plus pour rentrer chez moi. Maintenant, il me restera soixante-quinze cents. Je ne peux pas louer une chambre.» Je suis donc descendu, je me suis procuré environ deux douzaines de petits pains. Et j’ai dit: «Je peux vivre de cela pendant quelques jours. Je vais aller là voir ce qu’il en est de tout ça.» Je suis donc allé dans... Je me suis trouvé un endroit dans un champ de maïs situé... où je pouvais dormir cette nuit-là.

Je suis revenu à la réunion. Et ce soir-là, on a dit: «J’aimerais que tous les prédicateurs montent à l’estrade.» Et je pense que trois ou quatre cents prédicateurs étaient montés à l’estrade.

Ils tenaient une conférence. Ils ont dû la tenir là-bas, dans le nord, à cause de... Eh bien, les Etats du Sud n’auraient pas permis que les gens de couleur et les blancs s’assemblent. Aussi la tenaient-ils là dans le nord. J’ai observé tous ces prédicateurs.

71        Et ce soir-là, ils avaient aligné leur orateur principal; c’était un vieil homme de couleur. On devait le conduire à l’estrade. Il portait l’un de ces tout petits... l’une de ces redingotes de prédicateurs, vous savez, une ceinture et un col. Il avait juste une petite couronne de cheveux blancs, et le pauvre vieil homme s’est avancé là.

Et tous ces prédicateurs, ce jour-là, avaient parlé de Christ, combien Il était grand et tout. Je les avais suivis.

On a dit: «Que tous les prédicateurs viennent à l’estrade.» Je suis monté et je me suis assis avec eux. «Nous avons seulement le temps, a-t-on dit, de laisser le prédicateur dire qui il est et d’où il vient.»

Je me suis simplement levé et j’ai dit: «Billy Branham, Jeffersonville», je me suis assis. Les autres sont passés de même. On est allé jusqu’à la fin de la ligne.

72        Ce vieux prédicateur s’est avancé pour prêcher. Il a dit qu’il avait... il allait apporter le message ce soir-là. Et le vieil homme s’est avancé. Et je me suis dit: «Pauvre vieux frère! Il était tout estropié comme cela.»

Il s’est avancé. Il a pris son texte là dans, je pense, dans Job 7.27, ou quelque part là: «Où étais-tu quand Je fondais la terre?» Et il est dit: «Quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que les fils de Dieu éclataient en chant d’allégresse.» Et au lieu de prêcher ce qu’Il avait fait ici sur terre, il L’a amené là à environ dix mille ans avant la fondation du monde, il L’a fait venir dans les cieux, il est descendu sur l’arc-en-ciel, à l’horizon là, descendant dans l’éternité quelque part.

Quand ce vieil homme reçut l’onction, il sauta en l’air, il claqua les talons, et cria: «Youpi!» Il a quitté l’estrade, il a regardé tout autour. Il avait plus d’espace que j’en ai ici. Il a dit: «Vous n’avez pas assez d’espace ici pour que j’y prêche.» Il est parti.

J’ai dit: «C’est Ce dont j’ai besoin. Si–si cela amène un vieil homme à agir comme cela, qu’est-ce que Cela me ferait?»

J’ai dit: «C’est Ce dont j’ai besoin. C’est Ce dont j’ai besoin.» J’ai dit: «Oh! la la! Quel merveilleux peuple!»

73        Je suis sorti cette nuit-là, je me suis agenouillé dans le vieux champ de maïs, et j’ai prié, j’ai prié. Personne ne me connaissait. J’ai donc pris mon pantalon, je l’ai placé entre les sièges de la Ford, je l’ai repassé, vous savez. J’ai fait sortir la banquette arrière et la banquette avant, je les ai déposées par terre. Probablement que vous avez fait la même chose, repassant cela toute la nuit. Je me suis couché là dans l’herbe, j’ai prié pratiquement toute la nuit. Et le lendemain matin, ils avaient annoncé qu’ils allaient avoir un déjeuner à dix heures. Je ne voulais pas manger avec eux, car je n’avais pas d’argent à mettre dans l’offrande. J’avais juste mes petits pains. Alors, je–j’ai mangé mes petits pains et je suis allé à une prise d’eau là-bas, je me suis procuré de l’eau, et je suis allé là. Eh bien, j’étais le bienvenu, mais je ne voulais simplement pas faire cela, car je ne pouvais pas leur apporter une assistance. Je n’avais donc pas d’argent à... Mais je me posais des questions sur ce qu’ils avaient de spirituel. Et je...

Et alors, ce matin-là, ils se sont mis à chanter ce petit cantique: «Je sais, c’était le Sang; je sais, c’était le Sang.» Et, oh! la la! ils passaient un bon moment.

74        Alors, après qu’ils eurent terminé toute cette partie de jubilé, alors on a dit: «Hier soir, il y avait à l’estrade un–un jeune prédicateur du nom de Billy Branham.»

Je me suis dit: «Oh! Oh!»

On a dit: «S’il est dans la salle, dites-lui de s’avancer pour nous parler ce matin.» Eh bien, je n’avais même jamais vu un microphone auparavant. J’étais assis là derrière en pantalon en crépon et en petit T-shirt. Je me suis accroupi très facilement, vous savez.

Alors, on a dit... Cet homme s’est encore levé, monsieur Kurt, tous, vous le connaissez peut-être. Oui...?... de Cincinnati. Révérend Kurt, c’était un meilleur enseignant, il était là à la réunion. Il a dit: «Y a-t-il quelqu’un là dehors qui sait où se trouve le révérend William Branham de Jeffersonville? Il a dit: «Dites-lui de monter à l’estrade et de venir prendre le service.»

Je suis descendu très bas comme ça. J’étais assis juste à côté d’un homme de couleur. Il m’a regardé; il a dit: «Connaissez-vous ce gars-là?»

Oh! la la! Qu’allais-je faire? Je ne pouvais simplement pas mentir. J’ai dit: «Oui, monsieur.»

Il a dit: «Eh bien, allez le chercher.»

Eh bien, qu’allais-je faire? Je–je–je ne pouvais simplement pas mentir à cet homme. J’ai dit: «Inclinez-vous ici une minute, frère, je vais vous dire quelque chose...?...» J’ai dit: «C’est moi. Mais je ne peux pas...»

«C’est vous?»

J’ai dit: «Oui.» J’ai dit: «Je ne peux pas...»

Il a dit: «Allez-y.»

J’ai dit: «Laissez-moi...?...» J’ai dit: «Je–je porte ce pantalon en crépon et ce T-shirt.» J’ai dit: «Je ne peux pas monter.»

Il a dit: «Ces gens ne font pas cas de ce que vous portez. Montez-y.»

J’ai dit: «Non, non.»

Et quelques minutes après, on a dit: «Quelqu’un a-t-il trouvé le révérend Branham?»

Cet homme de couleur a dit: «Il est ici. Il est ici. Il est ici.»

En pantalon en crépon, avec un T-shirt, vous parlez de...?... Je me demande ce que...?... Oh! la la...?... vous savez.

Tous ces gens me regardaient, ces gens qui avaient réellement leur religion, vous savez. Et moi, là-haut, avec mes vieilles manières froides de baptistes, vous savez, et le... monter là, vous savez.

Et j’ai dit: «Oh! la la!» Je me suis dit: «Seigneur, si jamais Tu as aidé quelqu’un, aide-moi.» J’ai dit: «Je suis reconnaissant de...» Je pensais finalement: «Eh bien, que vais-je lire? Ou que vais-je faire?» J’étais très nerveux, j’arrivais à peine à me contenir.

75        Je suis donc allé là, j’ai sauté dans Luc, là où il est dit: «Dans le séjour des morts, il leva les yeux, et alors il pleura.» Il m’est arrivé de tomber là-dessus: «Et alors il pleura.» J’ai pris ces trois petits mots: «Et alors, il pleura.» Je me suis mis à parler. Tout le monde se mettait à dire amen. Et puis, j’ai pleuré.

La chose suivante, vous savez, environ–environ deux heures plus tard, il est arrivé... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] dehors.

La chose suivante que je sais, Cela s’était emparé de moi ou quelque chose comme cela. J’étais sorti de ce...?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Un homme en grosses bottines s’est avancé, avec un large chapeau de Texas, il a dit: «Je suis révérend Untel.» «Ancien», je pense que c’était comme ça qu’il s’était appelé.

J’ai dit: «Etes-vous prédicateur?» Avec ces bottes de Texas et un large chapeau. «Eh bien, je ne suis pas si mal après tout.» J’ai dit: «Etes-vous prédicateur?»

«Oui, monsieur. Je suis prédicateur pentecôtiste. Je...» Il a dit: «Pourquoi ne venez-vous pas au Texas tenir un réveil pour moi?»

J’ai dit: «Moi?» Il a dit... J’ai dit: «Ecoutez, écoutez, frère, ai-je dit; je–je ne connais pas très bien cette religion.»

Il a dit: «Cela m’importe peu. Venez-y, j’aime ça», m’a-t-il dit.

76        A ce moment-là, un homme m’a tapoté sur l’épaule, il a dit qu’il était prédicateur. Il portait l’un de ces petits pantalons de golf, on dirait, vous savez. C’était un prédicateur de la Floride.

J’ai dit: «Eh bien, mon pantalon en crépon n’est pas si mal après tout.»

Eh bien, j’ai regardé tout autour comme cela, et il y avait...?... une femme s’est avancée, une missionnaire chez les Indiens. Et, eh bien, j’avais toutes sortes d’endroits où... Eh bien, oh! la la! vous ne savez pas les endroits où je devais aller.

Je suis sorti là, je suis descendu dans le champ de maïs, j’ai simplement loué le Seigneur de m’avoir accordé cette opportunité. J’ai sauté dans ma vieille Ford, faisant quarante miles [64,3 km] par heure: vingt miles [32, 15 km] dans ce sens, et vingt miles dans l’autre, aller-retour. Descendant la route...?...

77        Quand je suis rentré chez moi... Quand je suis arrivé chez moi, ma femme (Que son coeur soit béni) m’attendait comme d’habitude. Elle a couru dehors à ma rencontre. Elle m’avait vu venir. Elle était très... elle avait de longs cheveux noirs fins, de jolis yeux... des yeux bruns. Elle est venue vers moi en courant. Elle m’a entouré de ses bras, elle et l’enfant. Et–et elle a dit: «Oh! Je sais bien que tu as passé un bon moment à la pêche et... là au lac.»

J’ai dit: «Chérie, j’aimerais te dire ce que j’ai fait.» J’ai dit: «Je–j’ai rencontré les meilleures personnes au monde.»

Elle a dit: «Eh bien, quoi?»

J’ai dit: «Les meilleures personnes au monde. Tu parles des gens qui n’ont pas honte de leur religion, tu devais les voir.» J’ai dit: «Ils tapent les mains, ils crient, ils courent dans toute la salle et tout.»

Elle a dit: «Quoi?»

Et j’ai dit: «Oui.»

Elle a dit: «Où sont-ils?»

J’ai dit: «Là à Mishawaka.» J’ai dit: «Je vais te raconter quelque chose. Regarde ça.» J’ai tiré un long morceau de papier. J’ai dit: «Ils veulent que je tienne des réveils pour eux partout à travers le pays.»

Elle a dit: «Toi?»

Et j’ai dit: «Oui.»

Elle a dit: «Ça par exemple! Est-ce vrai?»

J’ai dit: «Oui, oui. Ils m’ont dit que je pouvais tenir des réveils pour eux.»

Elle a dit: «Eh bien...»

J’ai dit: «Vas-tu m’accompagner?»

Elle a dit: «Certainement.» Que son coeur soit béni. Elle a dit: «Certainement, j’irai.» Et c’est une vraie femme, elle ira avec vous contre vents et marées.

78        Eh bien alors, comme j’entreprenais donc de tenir les réunions, j’allais les tenir. Et je suis allé en parler à ma mère. Elle a dit: «Eh bien, que Dieu te bénisse, chéri.» Elle a dit: «Il y a des années, là dans le Kentucky, à l’ancienne maison Lone Star où se tenaient des réunions, on entendait les gens crier comme cela, il y a de cela longtemps, et ils avaient ce genre de manifestations.» Elle a dit: «Mais cela s’est éteint.»

Et–et–et j’ai dit: «Eh bien, maman, ces gens, Cela ne s’est pas éteint chez eux.» J’ai dit: «Ils ont certainement eu un...?... Et alors elle est allée...?... des choses.

79        Quand nous sommes allés chez sa mère–sommes allés chez sa mère...?... Quand nous y sommes allés, eh bien, c’est là que les troubles ont commencé, là même.

Elle a dit: «William Branham, veux-tu me dire que tu amèneras ma fille au milieu d’un tas de rebuts comme cela?»

J’ai dit: «Eh bien, écoutez, madame Brumbach. Ce ne sont pas de rebuts.»

Elle a dit: «C’est une bande de saints exaltés.» Elle a dit: «Si tu l’amènes d’ici, elle crèvera de faim.» Elle a dit: «Aujourd’hui, elle peut avoir quelque chose à manger et, demain, elle ne pourra rien avoir à manger.»

Mais, frère, j’ai fini par découvrir que ce qu’elle taxait de rebuts, c’était la crème de la moisson. Et que mon coeur soit béni...?...

Elle a dit: «Tu veux me dire que tu amèneras...» Elle a dit...

Et Hope s’est mise à pleurer. Elle a dit: «Maman, a-t-elle dit, je–je–je tiens à l’accompagner.»

Elle a dit: «Très bien, Hope. Si tu vas, maman entrera dans la tombe avec chagrin. C’est tout.»

Et alors, Hope s’est mise à pleurer.

80        Et–et là, amis, c’est là que mes ennuis ont commencé. J’ai écouté ma belle-mère plutôt que Dieu. Il m’avait accordé une opportunité. Et là, ce don se serait manifesté depuis longtemps, si seulement j’étais allé de l’avant et que j’avais fait ce que Dieu m’avait ordonné de faire.

Mais au lieu de cela, je ne voulais pas qu’elle se fâche, je ne voulais blesser les sentiments de personne. Ainsi donc, je–j’ai simplement laissé aller cela comme ça. Je suis simplement parti, j’ai juste dit: «Ça va, nous n’irons pas.»

Et là même, les ennuis ont commencé. Aussitôt après cela, mon père mourut. Mon frère fut tué quelques soirées après cela. J’ai pratiquement perdu ma propre... j’ai perdu mon père, mon frère, ma femme, mon enfant et ma belle-soeur, et pratiquement ma propre vie en l’espace d’environ six mois. Et cela a commencé à dépérir. Mon église, et pratiquement tout, ne faisait que dégringoler, dégringoler, dégringoler. Hope était tombée malade.

81        Juste après cela, il y eut l’inondation de 1937. Et alors, le... j’étais... J’avais alors attrapé un travail. Je suis allé travailler à la conservation de la nature. Et je faisais la patrouille dans le... Alors, quand je... l’inondation avait commencé, et vous vous rappelez en avoir entendu parler ici. Beaucoup parmi vous étaient là, les gens étaient emportés par les eaux et tout.

Et Hope tomba malade. Elle allait me procurer un–un cadeau de Noël et... le Livre des Martyrs de Foxe, c’est ce que je voulais comme cadeau de Noël. Et elle m’a apporté un petit paquet de poissons.

Et à mon retour cet après-midi-là, elle était couchée sur le plancher, elle s’était évanouie. J’ai fait venir le médecin de notre famille, docteur Adair. Et il–il est arrivé là et il a dit: «Eh bien, Bill, elle a contracté la pneumonie.» Il a donc dit: «Tu dois veiller toute la nuit...?... des nuits.» Et pendant ce temps-là...

Avant cela, un petit bébé, la petite Sharon Rose (que son petit coeur soit béni. Elle est aussi au Ciel aujourd’hui.) était née dans notre maison, la petite créature la plus douce que vous ayez jamais vue; elle n’avait que quelques mois.

82        Ainsi donc, je me rappelle que docteur Adair m’a parlé, disant: «Tu dois veiller jusque tard, Billy. Garde les enfants hors de la chambre, ici.» Et il a dit: «Reste éveillé et–et–et donne beaucoup d’eau cette nuit.» Et je l’ai fait. Et le lendemain matin, sa maman voulait l’amener à la maison. Et elle ne faisait pas tellement cas de docteur Adair, elle l’a fait sortir et lui a fait contracter la–la tuberculose.

Ainsi donc, je me rappelle qu’il y a eu inondation. Et elle l’a vite amenée à la gare de chemin de fer de l’Etat, qui était transformée là en un hôpital. Et–et, oh! cette partie de la nuit, il pleuvait, le vent soufflait et, oh! frère, soeur...?... donc.

Ecoutez toujours Dieu, peu importe ce que Dieu vous dit de faire. Et je vous assure, aujourd’hui, ce Dieu-là au Ciel, Lui qui a Son regard baissé sur moi pendant que je me tiens à cette chaire, me pardonnera. Je sais que j’aurai à répondre pour beaucoup de milliers d’âmes en ce jour-là, pour avoir écouté quelqu’un d’autre plutôt que Dieu. C’est vrai.

Eh bien, je me rappelle là dehors cette nuit-là. On l’a amenée à la caserne de l’Etat là-bas, qu’on utilisait pour hospitaliser les gens. Et l’inondation a eu lieu.

83        Et j’étais là-bas, cherchant à patrouiller. Je me suis éclipsé pour la voir. Et elle était malade, et les deux enfants avaient contracté la pneumonie. Et ils étaient étendus là malades et... Et je suis rentré travailler. On m’appelait partout, j’étais à bord du véhicule de patrouille. Je suis allé en ville. Et–et je remontais la rue vers onze heures.

Et une vieille digue avait cédé par là. Et là, dans l’autre partie de la ville, les eaux emportaient, ne faisaient qu’emporter. On ne savait combien avaient été tués ni–ni rien. Et un temps vraiment horrible!

Je me rappelle avoir entendu quelqu’un hurler et crier. J’ai regardé là au-delà de la rue Chestnut, un grand bâtiment à deux étages, et il bougeait comme ceci. Et là se tenait une maman avec son enfant dans les bras, pendant que le bâtiment s’écroulait, elle criait, implorait miséricorde en criant.

84        Eh bien, j’ai vécu sur la rivière, et je pensais être un très bon batelier. J’avais... je suis allé prendre mon canot derrière mon véhicule, je l’ai lancé sur l’eau, un petit véhicule de patrouille que j’avais. J’ai lancé le canot dans l’eau.

Et je me suis avancé là vers elle, je l’ai embarquée, avec deux ou trois autres jeunes filles qui se trouvaient dans la–dans la chambre. Je les ai fait sortir. Et juste au moment où je les amenais sur le rivage, on a entendu... elle a dit: «Mon...» Elle s’est évanouie. Elle hurlait: «Mon bébé, mon bébé! Prenez mon bébé.» Je pensais qu’elle avait oublié son nourrisson dans la chambre, et que je l’avais laissé.

85        Je suis donc retourné. Les eaux se tordaient. C’est à peine que je pouvais passer. J’ai finalement remonté le chemin là loin, et je suis descendu, j’ai saisi ce–ce poteau qui était à l’extérieur, j’ai attaché mon canot et je suis entré. L’enfant dont elle parlait, c’était l’enfant qu’elle tenait dans ses bras, un enfant de deux ans et demi.

Et puis, quand j’ai entendu le bâtiment céder sous moi... Je suis très vite sorti, je suis tombé dans l’eau, de probablement vingt-cinq pieds [7,6 m] de profondeur. Je suis tombé dans l’eau, je venais de m’emparer du canot comme ceci, pour tirer le... l’empêcher de faire couler mon canot. Et j’ai défait le... j’ai détaché le–le noeud de la corde, c’est tombé dans le canot.

Cela gelait comme cela. Je n’arrivais pas à faire démarrer le moteur du hors-bord. J’étais là en plein dans la rivière, tournoyant dans le courant principal, et je tirais et tirais. Et cela ne démarrait pas. Ces fortes vagues, probablement aussi hautes que ce bâtiment ici, passant légèrement au-dessus comme cela, et ce tout petit canot comme cela, et moi, là bas...?... les chutes de l’Ohio, environ un mile et demi [2,4 km] en dessous de moi là, me dirigeant droit vers elle, ce qui représentait la mort à tout moment... Et là, frère, j’ai dû réfléchir, si c’étaient des rebuts ou pas. J’allais voir.

86        Là, je tirais sur cette corde, et ça ne démarrait pas. J’ai encore tiré, et ça ne démarrait pas. Ma femme et mon enfant malades étaient étendus là, je venais de perdre mon papa et tout. Je me suis agenouillé dans le canot, et j’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié. Aie pitié. Je n’aimerais pas mourir ici dans cette rivière comme ceci. J’aimerais élever ces enfants. Je Te supplie, Bien-Aimé Père céleste, de bien vouloir simplement laisser cela démarrer, Bien-Aimé Dieu.»

Et ce canot tanguait de part et d’autre comme cela, pendant que je cherchais à tirer alors. Je me suis dit: «Oh! On–on ne peut être que très près des chutes.» Je savais que c’était la fin de tout cela alors, car ces grosses vagues comme cela allaient revenir de ce côté ici et allaient m’emporter en plein là dans le tourbillon. Et il y avait là soixante-dix ou quatre-vingt pieds [21 ou 24 m] de profondeur directement jusque là-bas. Par un temps normal, si quelqu’un y va, c’est tout. Et il sera suspendu aux rebords de ces grosses pierres là-bas. Et c’est rare qu’on retrouve donc son corps.

87        Ainsi donc, je ne faisais que prier là-bas, et je disais: «Ô Dieu, je sais que j’avais mal agi. Je sais que je ne devrais pas écouter ce que j’ai écouté. Je T’en supplie, Bien-Aimé Père céleste.» J’ai encore essayé de démarrer. Et juste quelques instants, cela a un peu toussé et a démarré. «Ô Seigneur!»

Je suis rentré. J’ai accosté, je suis retourné et j’ai donné tout ce que je pouvais, et j’ai entendu... J’ai pris un raccourci par ici, priant que le carburant ne s’épuise. Finalement, j’ai accosté là loin vers New Albany, là, dans l’autre coin. Et–je suis rentré, j’ai pris mon canot, ou plutôt j’ai pris mon véhicule.

Et quand je suis arrivé là, je me suis enquis de l’état de la maman, et tout allait bien. Je suis allé à l’hôpital de l’Etat pour voir comment allait ma femme. J’allais lui en parler. Je suis allé là, et ils étaient étendus sur de petites civières de l’armée.

Et à mon arrivée là, tout était couvert d’eau. Où étaient-ils? Alors, je me suis mis à crier à tue-tête... J’étais alors excité.

88        Le major Weekly, un ami à moi là, dans l’administration, s’est avancé vers moi. Il a dit: «Révérend Branham?»

J’ai dit: «Oui, monsieur.»

Il a dit: «Je ne pense pas que votre femme soit partie.» Il a dit: «Je pense qu’on a fait sortir tout le monde de là.» Il a dit: «Je pense qu’ils sont allés à Charlestown, une ville à environ douze, quatorze miles [19,31 ou 22,53 km] au nord d’ici.» Il a dit: «Je pense qu’ils sont allés à bord du wagon à bétail.» Elle qui souffrait de la pneumonie, avec cette pluie mêlée de neige, et le vent qui soufflait comme cela! Deux enfants malades et ceux-ci souffraient de la pneumonie, l’un d’eux juste âgé de huit mois. Je me suis dit: «Oh! Miséricorde, ils étaient à bord du wagon à bétail.»

J’ai sauté dans ma camionnette et je me suis précipité en direction... prendre la route vers Charlestown. Il y avait à peu près six miles [9,6 km] d’eau là où la rivière Lancassange passait comme ceci pour retourner. Je suis vite allé et j’ai pris mon canot rapide, j’ai essayé de mon mieux de traverser ces vagues. Je cognais comme ceci et retournais directement comme ça, et j’essayais d’esquiver ces vagues.

89        Et là, j’ai été isolé de tout, seul là. Et je suis resté là isolé environ huit jours, et on a dû me parachuter quelque chose à manger. J’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir sur qui j’allais–j’allais écouter, Dieu ou quelqu’un d’autre, que ça soit celui qui aime sa mère ou qui que ce soit. Ecoutez ce que Dieu a à vous dire...?...

J’étais assis là, et je priais et pleurais... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Ça vous amène à prendre position. Et alors, au lieu de m’opposer à cela, j’avais eu plus de considération pour quelque... ce qu’une femme honorait plutôt que ce que ma propre conscience et Dieu avaient planté dans mon coeur. J’ai dit: «Ô Dieu, que puis-je faire?»

J’ai regardé là et j’ai rencontré quelqu’un d’autre, je m’apprêtais...?... «Est-ce que ceux qui étaient à l’hôpital se sont noyés, vous savez?»

Il a dit: «Non, je ne pense pas.» Il a dit: «Je pense qu’ils ont tous échappé.» Et il a dit: «Révérend Branham, je pense que votre femme était à bord du véhicule et qu’on l’a amenée à Charlestown quand le canot était parti.»

90        Eh bien, j’ai couru à mon véhicule et j’ai pris mon canot rapide, je suis revenu et je l’ai remis dans ma camionnette. Je suis vite parti là-bas et j’allais traverser. J’ai placé là pour...?... étais de retour là, et environ six miles [9,6 km] d’eau, rien que des vagues par là.

Certaines personnes disaient: «Ce train-là?» Ils disaient: «Les eaux l’ont fait dérailler juste là-bas.» Oh! la la! Cela était de nouveau là. Je vous assure, frère, là au fin fond de ce coeur, il y a de la tristesse dont vous ne savez rien.

J’ai alors lancé ce canot dans l’eau, j’ai essayé heure après heure de percer ce courant-là. Et je n’y arrivais pas. Et puis, l’eau me barrait la route, et j’étais là isolé pendant environ sept jours, je suis resté là. J’ai eu assez de temps pour réfléchir. Quand le niveau des eaux a baissé...?... J’avais deux choix. Je suis monté là...?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

91        On portait des bottes. Je suis allé à toute vitesse. J’ai couru auprès d’un ami à moi, monsieur Hayes, on l’appelait colonel Hayes, le directeur du service public. Je suis allé auprès de lui et j’ai dit: «Monsieur Hayes, ai-je dit, est-ce qu’un train a traversé par ici avec un groupe de gens...»

Il a dit: «Je ne sais pas, Billy.»

J’ai dit: «Voyons.» Nous avons traversé... Juste une toute petite ville là, d’environ deux ou trois mille personnes. Nous sommes allés partout. Personne n’avait entendu parler de ma femme.

Oh! Je me suis dit: «Ma femme et les enfants se sont enroulés autour d’un fil de vidage ou de l’une ou l’autre chose comme cela par ici dans l’un de ces marécages, et peut-être qu’ils ont coulé droit quelque part dans le sud; ils ont enflé, ils sont étendus là dans un tas de buisson, noyés.»

«Ô Dieu, ai-je dit, que puis-je faire? Que puis-je faire?»

92        Je me suis avancé. Nous sommes allés à la gare. Il y avait là un régulateur qui a dit: «Juste une minute.» Il a dit: «Je pense que ce train-là a traversé.» Il a dit: «Le machiniste de ce train est ici dans la ville aujourd’hui.» Il a dit: «Il était censé être ici d’ici peu pour conduire un train.» Il a dit: «Je vais lui poser la question.» Peu après, il... J’ai couru vers lui aussitôt qu’on m’a dit que c’est lui qui arrivait.

J’ai dit: «Monsieur, est-ce vous qui avez conduit le train qui est parti de la gare de chemin de fer de l’Etat et qui a traversé?»

Il a dit: «Oui, c’est moi qui l’ai conduit.»

J’ai dit: «Connaissez-vous Charlie Brumbach?»

Il a dit: «Certainement.» Il a dit: «Sa fille était à bord du train avec deux enfants malades.»

Et j’ai dit: «C’est ma femme, monsieur.» J’ai dit: «Où sont-ils?»

Il a dit: «Ils sont–ils sont quelque part. Je les ai laissés au, je pense, à–à Kokomo, dans l’Indiana.»

Et j’ai dit: «C’est vrai?»

Il a dit: «Oui.»

93        Je me suis mis à marcher. Pouvais... J’allais y arriver d’une façon ou d’une autre, je commençais pratiquement à être hors de moi. Je suis parti. J’ai rencontré un homme. Il a dit: «Je sais qui tu cherches, Billy.» C’était un ami à moi. Il a dit: «Tu cherches Hope, n’est-ce pas?»

Et j’ai dit: «Jim, as-tu de ses nouvelles?»

Il a dit... Je veux dire à... non pas à Kokomo, c’est à Seymour, dans l’Indiana.

Il a dit: «Elle est étendue là dans l’église baptiste à Seymour, dans l’Indiana, se mourant de tuberculose. Elle est couchée à côté de ma femme.» Et je... ou plutôt «de mon amie.»

Et j’ai dit: «Se mourant de tuberculose?»

Il a dit: «Oui, Billy.» Il a dit: «Je déteste te le dire, mais tu ne la reconnaîtrais pas.»

J’ai dit: «Les enfants sont-ils vivants?»

Il a dit: «Je n’ai pas de nouvelles des enfants.»

«Oh! la la! ai-je dit. Oh! Pouvons-nous y accéder?»

Il a dit: «Je connais une voie secrète.» Il a dit: «Je peux t’y amener.»

Nous y sommes arrivés tard le soir sur le–le terrain de basketball, que l’église baptiste avait aménagé pour que les–les réfugiés y viennent. Et on disait qu’elle était là-bas. Et j’ai parcouru ce lieu en criant à tue-tête: «Hope! Hope, chérie! Où es-tu? Où es-tu?» Et je regardais.

94        Oh! Je n’oublierai jamais cela. Là sur cette vieille civière de l’Etat, j’ai vu une petite main osseuse se lever. C’était ma chérie. J’ai couru très vite vers elle. Je suis tombé près d’elle. Ces yeux noirs étaient enfoncés dans sa tête. Elle avait perdu beaucoup de poids.

J’ai dit: «Chérie?»

Elle a dit: «J’ai une mine horrible, n’est-ce pas?»

J’ai dit: «Non, chérie. Est-ce que les enfants vont bien?»

«Oui, a-t-elle dit. C’est maman qui a les enfants.» Elle a dit: «Billy était gravement malade. Sharon va un peu mieux.» Et elle a dit: «Je suis gravement malade.» Je me suis mis à pleurer, j’ai dit: «Ô Dieu, ne–ne me l’arrache pas, s’il Te plaît, Seigneur, ne le fais pas.»

95        J’ai senti quelqu’un me toucher sur le dos. C’était un médecin. «Est-ce vous, révérend Branham?»

Et j’ai dit: «Oui, monsieur.»

«Venez ici juste une minute.» Il a dit: «Vous êtes un ami à Sam Adair, n’est-ce pas?»

J’ai dit: «Oui, monsieur.»

Il a dit: «Je déteste vous annoncer ceci, révérend Branham, mais votre femme se meurt.» Il a dit: «Votre femme a contracté la tuberculose. Sam m’a demandé de vous dire de la mettre à l’aise et de ne pas être excité à ses côtés.»

J’ai dit: «Elle se meurt, docteur?» J’ai dit: «Elle ne le peut pas, docteur. C’est tout. Elle ne peut pas faire cela.» J’ai dit: «Je l’aime de tout mon coeur, et je suis un chrétien.» Et j’ai dit: «Je–je sais bien–bien qu’elle ne se meurt pas. Je ne peux simplement pas avoir de telles pensées, penser qu’elle va m’être retirée ici et me laisser avec ces deux petits enfants. Comment pourrais-je supporter cela?»

Il a dit: «Eh bien, je déteste vous le dire, mais, a-t-il dit, il n’y a rien qui puisse être fait à ma connaissance.»

96        Je suis rentré auprès d’elle, cherchant moi-même à me remonter pour lui parler. Quelques jours plus tard, nous l’avons ramenée à la maison. Son état ne cessait d’empirer davantage. On est allé à Louisville, il y avait des spécialistes et tout. On l’a amenée à l’hôpital. Docteur Miller du Sanatorium est venu et a consulté. Il m’a appelé à l’écart et a dit: «Révérend Branham, elle va mourir.» Il a dit: «Il n’y a rien qui puisse être fait pour elle.» Il a dit: «Elle–elle va mourir.»

J’ai dit: «Docteur Miller, franchement, n’y a-t-il rien que je puisse faire? Puis-je l’amener en Arizona? Puis-je faire quelque chose pour elle?»

Il a dit: «Il est trop tard maintenant, Billy.» Il a dit: «Ce–c’est un... C’est une tuberculose galopante.» Il a dit: «Cela–cela les tue immédiatement.» Il a dit: «Sa famille avait contracté cela là dans le passé.» Je ne l’ai su que plus tard, qu’ils–qu’ils en avaient souffert. Et il a dit: «C’est ce qui l’a bien abattue, et cela l’a fortement rongée.» Il a dit qu’il lui accorderait des traitements de pneumothorax et tout. Et il a dit...

97        Et je la tenais par la main alors qu’on lui perçait le flanc pour faire se dégonfler ces poumons. Si je devais revivre cela, ça ne se ferait plus. (Que son coeur soit béni.) Et je devais pratiquement dégager sa main de la mienne, à cause de la souffrance. Elle tenait là où l’on perçait le trou, et on dégonflait les poumons sur le côté. Et c’était la tuberculose qui se répandait directement comme cela. Je savais qu’elle s’en allait, et je faisais tout mon possible.

Et je travaillais la nuit. Je me rappelle, j’étais sorti, et j’ai entendu un signal de la patrouille retentir. On disait: «Appel à William Branham. Venez immédiatement à l’hôpital, votre femme se meurt.»

98        Je n’oublierai jamais. J’ai ôté mon chapeau. Je me suis assis à bord de ma camionnette, j’ai levé les mains, et j’ai dit: «Ô Jésus, je T’en supplie, ne la laisse pas partir. Laisse-moi lui parler encore une fois avant qu’elle parte. S’il Te plaît, épargne-la.» J’étais à environ vingt miles [32 km] de la maison. J’ai allumé les phares et tout. Je suis très vite descendu dans la rue, j’ai garé devant l’hôpital, et j’ai enlevé le ceinturon du revolver, je suis rapidement entré dans le bâtiment. Je me suis mis à parcourir l’hôpital Clark County Memorial.

Et quand je descendais là, j’ai regardé, et j’ai vu le pauvre petit docteur Adair passer par là, la tête inclinée. Que Dieu bénisse cet homme-là. Et il–il m’a regardé comme cela quand il m’a vu. Il a levé les mains comme cela et il s’est mis à pleurer, et il a couru dans les couloirs. J’ai couru vers lui, je l’ai entouré de mon bras, j’ai dit: «Sam, est-ce vrai?»

Il a dit: «Billy, je–je crains qu’elle soit partie maintenant.»

J’ai dit: «Viens, accompagne-moi, Doc. Allons-y.»

Il a dit: «Bill, s’il te plaît, ne me demande pas de faire cela.» Il a dit: «Oh! Bill, je t’aime.» Il m’a entouré de ses bras. Il a dit: «Je t’aime, Billy.» Il a dit: «Nous sommes des amis intimes.» Il a dit: «Je ne peux pas entrer et regarder encore Hope.» Il a dit: «C’est comme si c’est ma soeur qui est étendue là.» Il a dit: «Elle m’a préparé des tartes et tout.» Il a dit: «Comment–comment puis-je entrer et la voir s’en aller comme cela?» Il a dit: «Infirmière, viens ici.»

J’ai dit: «Non. Non, laisse–laisse-moi aller seul.»

99        Et l’infirmière a dit: «Je vais vous y conduire, révérend.» Elle a dit: «Voici un... Voici...» Elle a cherché à me donner un drôle de petit médicament là pour me calmer.

J’ai dit: «Je n’en veux pas.»

Je suis entré dans la chambre, j’ai fermé la porte derrière moi. J’ai regardé là. On avait déjà recouvert son visage d’un drap. J’ai abaissé le drap et j’ai regardé. Elle était vraiment maigre, et elle était recroquevillée comme ceci.

J’ai placé mes mains sur elle. La sueur était vraiment moite. Son visage était froid. Je l’ai secouée. J’ai dit: «Hope, chérie? S’il te plaît, parle-moi encore une fois.»

J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié.» J’ai dit: «Je ne penserai plus jamais que ces gens étaient des rebuts. Je prendrai ma position.» Pendant ce temps-là, nous avions tous deux reçu le Saint-Esprit. Alors, j’ai dit: «S’il Te plaît, je T’en supplie, Seigneur.» Je l’ai secouée. J’ai dit: «Oh! S’il te plaît, parle-moi encore une fois.» Et je–je l’ai encore secouée comme cela.

Ces très gros yeux noirs se sont levés vers moi. Elle a dit: «Approche.» Et je me suis abaissé très bas là où elle était. Elle a dit: «Oh! Pourquoi m’as-tu rappelée, chéri?»

J’ai dit: «Te rappeler?» J’ai dit: «Chérie, je pensais que tu étais partie.»

Elle a dit: «Oh! Bill...»

A ce moment-là, l’infirmière est entrée précipitamment et a dit: «Révérend Branham, tenez, a-t-elle dit, avez-vous pris ce petit médicament?»

J’ai dit: «Non.»

Elle a appelé l’infirmière, mademoiselle Cook. Elle a dit: «Viens ici.» Elle a dit: «Assieds-toi juste une minute. Il me reste juste quelques minutes.»

Et c’était une amie à Hope. Elle se mordait la lèvre.

Elle a dit: «Quand tu te marieras, j’espère que tu auras un mari comme le mien.» Et cela... Vous savez quel sentiment j’ai éprouvé. Elle a dit: «Il a été bon envers moi, et nous nous sommes aimés comme nous l’avons fait.» Elle a dit: «J’espère que tu auras un mari comme le mien»

Je–j’ai détourné la tête. Je ne pouvais pas supporter cela...?... sorti de la chambre.

100      Je me suis avancé vers elle, j’ai dit: «Chérie, tu ne vas pas me laisser, n’est-ce pas?»

Elle a dit: «Ô Bill!» Elle a dit: «Tu en as parlé, tu as prêché là-dessus, mais tu ne sais pas combien c’est glorieux.» Elle a dit: «Juste avant que tu m’appelles, il y avait quelque chose en blanc qui m’escortait à la maison. Je parcourais un très large espace, là il y a de jolis arbres, de gros oiseaux et des mélodies. J’étais dans une parfaite paix, escortée à ma demeure.» Je pense qu’elle avait vu le paradis aussi certainement que je me tiens à cette chaire.

Elle a dit: «Tu as parlé de ce merveilleux Saint-Esprit, Bill. Mais tu ne sais combien c’est merveilleux quand tu arrives à traverser.» C’est pourquoi je m’en vais, frère. Je sais que c’est réel. J’ai vu cela au bout du chemin. Oui, vous pouvez me taxer de saint exalté, si vous le voulez, mais laissez-moi mourir tel quel. C’est ainsi que j’aimerais partir. Oui, oui.

Elle a dit: «Oh! Tu ne sais combien c’est merveilleux.» Elle a dit: «Chéri, tu sais que je m’en vais, n’est-ce pas?»

Et j’ai dit: «Oui.»

101      Cela lui importait peu de partir. Elle a dit: «Oh! C’est très bien, Bill. Je déteste te quitter ainsi que les enfants. Mais, oh! combien merveilleux est cet endroit là!» Elle a dit: «J’aimerais rentrer.» Et elle a dit: «Tu sais pourquoi je m’en vais, n’est-ce pas?» Et, oh! c’est ce qui m’a tué.

J’ai dit: «Oui, chérie, je le sais.» J’ai dit: «Si nous avions écouté Dieu plutôt que ta mère, il n’en aurait pas été ainsi.» J’ai dit: «J’irai avec eux, ne t’en fais pas.»

Elle a dit: «Promets-moi que tu prêcheras cela tant que tu vivras.»

J’ai dit: «Que Dieu me juge si je ne dis pas la vérité, ai-je dit, je ferai tout mon possible, chérie.»

Et elle a dit: «J’aimerais que tu fasses certaines choses pour moi. Vas-tu les faire?»

J’ai dit: «Oui, je vais–je vais essayer.» J’ai dit: «Je ferai tout mon possible.»

Alors, elle a dit: «Te souviens-tu de cette fois-là quand nous étions à Louisville, et–et que tu voulais acheter ce fusil-là pour aller à la chasse?»

J’aime beaucoup les fusils. Et elle... Il fallait un acompte de trois dollars pour ça.

Et j’ai dit: «Oui, je m’en souviens.»

Elle a dit: «Nous n’avions alors pas d’argent pour payer.»

J’ai dit: «Non.»

Elle a dit: «Chéri, a-t-elle dit, je tenais vraiment à t’acheter ce fusil-là.» Elle a dit: «J’ai fait des épargnes pendant environ huit mois.» Elle a dit: «Après mon départ, voudras-tu rentrer à la maison, regarder sur le lit pliant, en dessous de ce papier-là? Tu y trouveras de l’argent. Tu vas...»

102      Je pense qu’elle avait épargné un dollar et soixante-quinze cents pour cela, déposés là. Vous ne savez quel sentiment j’avais éprouvé en prenant ce dollar et soixante-quinze cents et en les regardant.

Elle a dit: «Et autre chose...»

Une fois, j’avais acheté pour elle une paire de bas qu’il ne fallait pas, jamais je... je ne savais pas quel genre de tissus commander, j’ai commandé le mauvais article. Et elle m’en a parlé.

Puis, elle a dit: «Je n’aimerais pas que tu vives célibataire. J’aimerais que tu me promettes que tu prendras mes enfants, et que tu me promettes que tu te trouveras une bonne jeune fille qui a le Saint-Esprit, et tu l’épouseras, et qu’elle sera gentille envers les...» Elle a dit: «Alors, ils n’auront pas à errer çà et là.»

Et j’ai dit: «Chérie, je–je ne peux pas le promettre.» J’ai dit: «Je t’aime trop pour donc me marier.»

Elle a dit: «Je t’en supplie, je t’en supplie.» Et j’ai dit... Elle a dit: «Tu ne peux pas prendre soin de cette petite fille et du petit Billy.»

J’ai dit: «Oh! Chérie, ne m’amène pas à promettre cela.»

Elle a dit: «Je t’ai amené à me promettre que tu le feras.»

103      Je l’ai vue aller vite. J’ai dit: «Pars-tu, chérie?»

Elle a dit: «Oui.»

J’ai dit: «Est-ce que... Si je suis en vie, je serai sur le champ de bataille quelque part en train de prêcher l’Evangile quand Jésus viendra. Mais sinon, ai-je dit, je serai enterré à tes côtés.» Et j’ai dit: «Quand les morts en Christ ressusciteront, s’il m’arrive de ne pas être juste à tes côtés, si je suis là sur le champ de travail quelque part, alors va...?...» J’ai dit: «Va du côté est de la porte. Tiens-toi là. Quand tu verras Abraham, Isaac et Jacob s’approcher, crie de toutes tes forces: ‘Bill’.» J’ai dit: «J’aurai rassemblé les enfants, et je te rencontrerai là.»

Elle a dit: «Je t’attendrai.» Elle a levé les mains comme cela. D’un baiser, je lui ai dit au revoir. Elle s’en est allée pour être avec Dieu.

C’était mon rendez-vous avec...?... Je vis aussi fidèlement que je sais le faire pour tenir cela. Un jour, je serai là par la grâce de Dieu.

104      Quand je suis rentré à la maison, oh! quel sentiment j’ai éprouvé! Je ne pouvais simplement pas supporter cela, comment on–on l’a amenée là à la morgue chez l’entrepreneur des pompes funèbres, et puis on a embaumé son corps et on l’a étalée là.

J’étais étendu là cette nuit; il m’est arrivé de regarder. Quelqu’un frappait à la porte, monsieur Broy; il est arrivé, il a dit: «Billy, a-t-il dit, ça m’embête de t’annoncer de mauvaises nouvelles.»

J’ai dit: «Frère Frank, je sais qu’elle est là à la morgue.» J’ai dit...

Il a dit: «Ce n’est pas du tout cela.» Il a dit: «Ton enfant se meurt également.»

J’ai dit: «Mon quoi? Sharon se meurt?»

Il a dit: «Sharon se meurt.» Il a dit: «On vient de l’amener à l’hôpital, et docteur Adair a dit qu’elle ne peut vivre qu’un petit instant de plus.»

105      Je ne pouvais pas me lever. On m’a relevé. Je me suis assis à bord de la petite camionnette Chevrolet. Nous sommes allés à l’hôpital. J’ai sauté du véhicule, je suis entré.

L’infirmière a dit: «Révérend Branham, vous ne pouvez pas aller là.» Elle a dit: «C’est... Elle a la méningite tuberculeuse. Elle l’a contractée de sa mère, et cela s’est répandu dans la colonne vertébrale.» Elle a dit: «Vous ne pouvez pas y entrer à cause du petit garçon.»

Et j’ai dit: «Infirmière, je dois voir mon bébé.»

Elle a dit: «Vous ne pouvez pas faire cela.» Quand elle a tourné le dos, je suis entré de toute façon. Je suis descendu là dans la chambre. Et là, il y avait des mouches sur ses yeux. C’était juste un petit hôpital là-bas. Et j’ai pris ce moustiquaire, c’était ça, j’ai chassé les mouches loin d’elle. J’ai baissé le regard vers elle. Ses petites jambes potelées bougeaient de haut en bas. On dirait qu’elle bougeait sa petite main.

106      Je me rappelle quand elle avait l’habitude... Ma femme lui faisait porter les couches et la plaçait là dans la cour. Et je venais... Juste par la façon dont je touchais cette petite sirène, elle savait que c’était moi. Elle sautillait et elle faisait: «Goo, goo, goo.» Et je la prenais dans mes bras, et elle m’aimait.

Et j’ai vu mon enfant s’en aller. Ô Dieu, je ne pouvais simplement pas supporter cela. J’ai pensé: «Ô Dieu, que puis-je faire? Que puis-je faire?»

Je me suis agenouillé, j’ai dit: «Père céleste, s’il Te plaît, ne la retire pas. Prends-moi à sa place.» J’ai dit: «Laisse-moi partir. Tu–Tu me tailles en pièces. Laisse–laisse-moi partir.»

Juste à ce moment-là, quand j’ai levé les yeux, j’ai vu on dirait un voile noir descendre dans le... J’ai compris qu’elle s’en allait. Je me suis relevé et je l’ai regardée, au lit, ses–ses petits bras potelés bougeaient. C’était on dirait un spasme. Alors, je l’ai regardée. Eh bien, elle avait tellement souffert que ses petits jolis yeux bleus étaient devenus louches, l’un d’eux.

107      C’est pourquoi je ne peux pratiquement pas supporter voir un petit enfant aux yeux louches. J’ai vu quatre cents et quelques enfants aux yeux louches être guéris en l’espace de trois mois dans mes réunions. Je n’en ai jamais vu un passer par l’estrade sans être guéri. Et puis, je pense à ma petite enfant. Parfois, Dieu doit écraser une rose pour en extraire du parfum, vous savez.

J’ai vu la petite Sharon, et ses petits yeux louchaient, ses petites lèvres tremblotaient. J’ai dit: «Tu reconnais papa, chérie?»

Et ses petites lèvres tremblaient comme cela. J’ai vu sa petite bouche s’ouvrir. J’ai su qu’elle s’en allait. J’ai posé ma main sur la sienne comme ceci: «Que Dieu te bénisse, chérie. Tu es un ange. Tu vas rejoindre maman. Un jour, papa te verra, par la grâce de Dieu.»

J’ai levé la main, j’ai dit: «Seigneur, je sais que j’avais mal agi. Mais comme–comme Job d’autrefois, même si Tu me tues, je T’aime toujours. Je n’y peux rien. Je T’aime dans mon coeur. Tu es pratiquement sur le point de me tuer, Seigneur. Mais, ai-je dit, je–je T’aime de toute façon. Reprends-la, Seigneur. Non pas ma volonté, mais que Ta volonté soit faite.»

J’ai senti comme si chaque os de mon corps se désarticulait. Je...?... Peu après, les anges de Dieu sont venus emmener la petite créature, la ramener à la maison. Je l’ai fait descendre, je l’ai placée dans un cercueil... sa maman.

108      Nous l’avons amenée au cimetière. Le prédicateur s’est tenu là. Il a pris une poignée de cendre... de terre. Il a dit: «Tu es poussière, tu retourneras à la poussière.» J’ai entendu les cordes grincer alors qu’on les faisait descendre. Alors, comme le vent parcourait ces vieux peupliers là, il disait:

Il y a un pays au-delà de la rivière,

Qu’on appelle terre de joie sans fin,

Nous atteignons ce rivage-là uniquement par la décision de la foi.

Un à un nous atteignons les portails,

Pour demeurer là avec les immortels.

Un jour, les cloches d’or sonneront pour toi et pour moi.

Je suis rentré à la maison. Je ne pouvais pas être satisfait. Je pouvais voir ma femme s’en aller, mais cette enfant-là, comment pouvais-je renoncer à elle? Que pouvais-je faire à ce sujet?

Oh! la la! Je suis retourné au travail. Un matin, je montais un poteau, je travaillais comme technicien de ligne. J’avais ma ceinture attachée comme ça. Et je chantais là-haut, travaillant sur des lignes d’électricité primaire. Je chantais. Sur une colline lointaine, Se tenait une vieille croix rugueuse.

Le soleil venait de se lever. Et le reflet du bras croisé sur le poteau formait sur le côté du talus, on dirait, un corps sur la croix, tel que je paraissais. «Oui, c’était mon péché et la honte qui L’avaient placé là. Et c’est moi qui L’ai cloué à la croix, le Prince de la Vie.»

J’ai dit: «Ô Dieu, mais quelque part au Ciel, Tu as ma petite fille.» Et là, j’étais devenu pratiquement frénétique, pratiquement déprimé mentalement. J’ai enlevé mes gants en caoutchouc. Deux mille trois cents volts passaient juste à côté de moi. J’ai dit: «Ô Dieu, je déteste être lâche, mais Sherry, chérie, je suis... papa vient te voir ce matin», en posant ma main sur cette corde.

Eh bien, cela m’aurait brisé chaque os du corps. Oh! Je ne sais pas, si Dieu n’avait pas prédestiné ce don à aller de l’avant.

109      La chose suivante que j’ai sue, c’est que j’étais assis par terre, la sueur me ruisselant du visage. J’ai enlevé mes éperons, je les ai placés dans la camionnette, je suis descendu et je suis rentré à la maison. Quand je suis arrivé à la maison, j’ai prélevé le courrier. J’ai contourné la maison... Et quelques mois s’étaient écoulés, le temps était devenu froid, la terre était couverte de gel.

Je ne voulais aller nulle part. Je disais: «Nous n’avions pas eu grand-chose, mais ce que nous avions...» Nous... Elle et moi avions vécu ensemble avec cela. C’était la maison, une douce demeure pour moi. Peu m’importait ce que c’était, c’étaient–c’étaient ses meubles à elle, et je voulais rester à la maison.

Quand je suis entré dans la maison, la première lettre que j’ai vue, c’était mademoiselle Sharon Rose Branham, quatre-vingts cents, l’épargne de Noël. Oh! la la! Tout cela était de nouveau revenu.

Je me suis agenouillé là par terre. J’ai commencé à pleurer. J’ai dit: «Ô Dieu, s’il Te plaît, aie pitié de moi. Je vais me suicider.»

110      J’étais un garde chasse. J’avais un fusil en chambre. J’y suis entré pour prendre ce fusil. J’y ai introduit des balles. J’ai tiré la gâchette du fusil. J’ai dit: «Seigneur, je–je suis... Je suis devenu enragé.» Je ne sais pas. J’avais perdu la tête. Je l’ai placé à côté de ma tête comme ceci. J’ai dit: «Notre Père qui es aux Cieux, que Ton Nom soit sanctifié...» J’ai appuyé sur la gâchette, cela ne lâchait pas. J’ai dit: «Ô Seigneur, je n’arrive même pas à me suicider.»

J’ai jeté le fusil par terre, il a détoné dans la maison. C’est parti comme cela. Je me suis dit: «Ô Dieu, eh bien, je deviens fou. J’ai perdu la tête.» Et je...?... au travail.

111      Je me suis endormi. Et alors, j’ai fait un songe. Je pensais être à l’ouest, ici quelque part. J’avais toujours aimé l’ouest. Je portais l’un de ces larges chapeaux de cow-boys. Et je parcourais les prairies, un vieux chariot gisait là, avec une roue cassée. Je chantais:

La roue du wagon est cassée,

Un écriteau sur la ferme: à vendre.

Cheminant comme cela, j’ai vu là debout, là debout la plus jolie jeune fille que j’aie jamais vue, une blonde. Elle se tenait là, ses cheveux soufflaient au vent; elle était de blanc vêtue. C’était la plus jolie jeune fille que j’aie jamais vue. J’ai tiré mon chapeau pour saluer. J’ai dit: «Bonjour, soeur.»

Et alors, elle a dit: «Salut, papa.»

Je me suis retourné, j’ai dit: «Papa?»

Elle a dit: «Oui.»

Et j’ai simplement dit... J’ai dit: «Eh bien, je ne comprends pas ça.» J’ai dit: «Tu m’appelles ton papa.»

Elle a dit: «Papa, tu ne sais simplement pas où tu es.» Elle a dit: «Ici, c’est au Ciel.» Elle a dit: «Sur terre, j’étais ta petite Sharon Rose.» Elle a dit: «Ne te souviens-tu pas de ton enseignement sur l’immortalité?»

112      J’enseigne qu’il n’y aura pas de tout petits enfants comme cela au Ciel. Nous aurons tous un même âge et une même taille, immortels. Vous devez toujours rester comme cela. Nous serons simplement... Il n’y aura pas en fait de vieilles personnes, et il n’y aura pas vraiment de tout petits enfants; nous allons simplement avoir un même âge, la jeunesse éternelle.

Et elle a dit: «Ne te souviens-tu pas de ton enseignement sur l’immortalité?»

J’ai dit: «Tu n’es pas Sharon?»

Elle a dit: «Si, papa.»

J’ai dit: «Eh bien, Sharon, chérie, je ne comprends pas.»

Elle a dit: «Où est Billy Paul?» C’est son frère, le petit, celui qui est ici.

J’ai dit: «Eh bien, je venais de le quitter il y a quelques instants. Mais je ne comprends pas.»

Elle a dit: «Papa, maman t’attend à la maison.»

J’ai dit: «Maison?» J’ai dit: «Chérie, je n’ai jamais eu de maison. Les Branham sont comme des vagabonds.» J’ai dit: «Je n’ai jamais eu de maison.»

Elle a dit: «Mais, papa, tu as une maison ici en haut.» Elle a dit: «Retourne-toi, regarde de ce côté-ci.» Je me suis retourné là, et j’ai vu la gloire de Dieu monter. J’ai vu une immense et belle demeure là.

Elle a dit: «Voilà ta maison, papa.» Elle a dit: «Maman t’attend.» Elle a dit: «Vas-y. Maman veut te voir. Je veux attendre Billy ici.»

113      Je suis directement monté par là. Je suis arrivé à la porte, elle est sortie à ma rencontre comme elle le faisait toujours; pas malade, pas toute recroquevillée, rongée par la tuberculose. Elle est sortie les bras tendus; ses cheveux noirs pendaient dans le dos; vêtue de blanc. Et elle a dit... Elle m’a tendu ses bras, et j’ai couru vers elle, je l’ai saisie par les mains et je me suis agenouillé.

J’ai dit: «Ô Hope, chérie.» J’ai dit: «J’ai rencontré Sharon. Notre chérie est devenue une jolie femme, n’est-ce pas?»

Elle a dit: «Oui, Bill.» Elle a dit: «Tu t’inquiètes trop, chéri.»

J’ai dit: «Inquiet? Comment puis-je m’en empêcher?»

Et elle a dit–elle a dit: «Regarde, a-t-elle dit. Tu ne fais que t’inquiéter au sujet de Sharon et moi.» Elle a dit: «Ne t’inquiète plus à notre sujet. Nous sommes de loin mieux que vous.»

Et j’ai dit: «Eh bien, chérie, tout va mal, et tout...»

Elle a dit: «Je sais tout à ce sujet.» Elle a dit: «Maintenant, lève-toi.»

114      Alors, je me suis levé et je l’ai regardée. Oh! Elle était comme la soirée où je l’ai épousée. J’ai regardé sa forme. Elle a dit: «Ne veux-tu pas t’asseoir?»

Et j’ai regardé: un immense fauteuil Morris était placé là. Et je l’ai regardée. Elle a dit: «Je sais à quoi tu penses.»

Comme nous n’avions pas de fauteuils... Nous avions des chaises avec siège en bois d’hickory. Vous savez ce qu’ils sont, des chaises cannées...? Nous en avions deux ou trois; et je voulais installer un fauteuil Morris là. On a pu nous taxer quinze dollars, j’ai payé trois dollars comme acompte et un dollar par semaine.

Je l’ai pris, j’ai payé jusqu’à huit ou dix dollars pour cela. Et je n’arrivais simplement plus à terminer le paiement. Je ne pouvais simplement pas le faire. Je ne pouvais soustraire, payer ce dollar-là. J’ai connu un retard de payement d’environ deux ou trois semaines et je... On m’a envoyé une mise en demeure pour payer. Ils allaient venir le retirer. Je leur ai écrit, leur disant qu’ils pouvaient venir.

115      Et je me rappelle le jour qu’ils étaient venus retirer mon fauteuil. Ma femme m’avait préparé une tarte aux cerises, elle avait tout bien apprêté pour moi quand je suis arrivé; une vraie femme. Que Dieu la bénisse. Sa tombe peut être blanche de neige, mais je l’aime toujours. Et puis, elle... comme elle avait apprêté cette tarte, je me disais que quelque chose allait arriver. Je suis entré; elle parlait. Elle a dit: «Eh bien, j’ai demandé à certains jeunes gens de creuser des vers pour la pêche.» Elle a dit: «Nous allons descendre à la rivière.» Elle savait que j’aime la pêche. Elle a dit: «Nous allons descendre pêcher ce soir.»

J’ai dit: «Eh bien, chérie, qu’y a-t-il?»

Elle a dit: «Rien.»

Après le souper, j’ai eu un pressentiment, j’ai dit: «Allons dans la pièce de devant.»

Elle a dit: «Bill, allons d’abord pêcher.»

Je–je savais ce que c’était. Et je marche... je suis monté, je me dirigeais vers la porte, et elle est venue m’entourer de ses bras. Ils étaient venus récupérer mon fauteuil. Je travaillais toute la journée et prêchais la moitié de la nuit, puis je m’asseyais dans ce fauteuil et j’étudiais quand je me reposais, et je m’endormais. Ils étaient venus le récupérer. Je devais de l’argent pour cela et je ne pouvais pas le payer. Ils ont dû venir le récupérer, et je n’oublierai jamais le sentiment que nous avions éprouvé.

116      Et elle avait reconnu cela, quand nous nous tenions là en train de parler. Elle a dit: «Te rappelles-tu ce fauteuil-là qu’ils étaient venus retirer?»

J’ai dit: «Oui, chérie.»

Elle a dit: «Ils ne viendront jamais retirer celui-ci. Celui-ci t’appartient.» Elle a dit: «Assieds-toi.» Elle a dit: «Promets-moi que tu ne t’inquiéteras plus.»

Elle m’a entouré de ses bras, et j’ai dit: «Chérie, je te promets de ne plus jamais m’inquiéter.»

Je me suis réveillé et j’étais dans la chambre, et je pouvais encore sentir ses bras autour de moi. Mais depuis ce jour-là jusqu’à présent, je ne me suis plus inquiété à ce sujet. Ils sont au Ciel.

117      Un jour, je dois aussi partir. Chacun de nous doit effectuer ce pèlerinage ici. Oh! la la! Une vie, frère, soeur. Les cicatrices et les entailles, on a connu ce courant de pauvreté, des larmes qui ont pavé le chemin...?... Vous ne vous rendez pas compte. Il n’est pas étonnant que, parfois, cela me sape la vie même.

Mais aujourd’hui, j’essaie d’être aussi respectueux que possible devant vous. J’essaie de tout mon mieux, en revenant directement servir ces mêmes personnes qui avaient été considérées comme des rebuts autrefois. Ce sont mes frères et soeurs, et je les aime de tout mon coeur. J’apporte ce don, et j’évolue jour et nuit. Nous avons passé deux semaines ici, alors que cela m’amène pratiquement au point où je n’ai eu qu’environ une heure et quelque de sommeil hier soir.

Que puis-je... Je tenais ma promesse envers Dieu. Oui, oui ...?... dans toutes les parties du pays où je peux aller, avec un coeur respectueux et sincère. Je veux servir Dieu jusqu’au jour où Il me rappellera à la Maison. Il y a une belle maison, oh! quelque part de l’autre côté de la mer.

118      Une femme m’a dit il n’y a pas longtemps, elle a dit: «Frère Branham, quand allez-vous vous reposer?»

J’ai dit: «Quand je traverserai la rivière. J’ai une maison là-bas et des bien-aimés. J’ai un fauteuil où m’asseoir. Je vais traverser un de ces quatre matins.»

Elle m’a parlé, disant: «Tu es très fatigué et...?...»

J’ai dit: «Oui.»

Elle a dit: «Tu pries beaucoup pour les malades.» Je n’avais jamais prié pour les malades comme ça auparavant.

Alors, un de ces jours, pendant que je serai à l’estrade comme ceci, Dieu ouvrira les fenêtres. Je serai un... peut-être un vieil homme, tremblotant sur une canne. Mais Il ne me rejettera pas. Je traverserai aussi sûrement que je me tiens ici, si seulement je peux m’avérer fidèle envers mon Sauveur. C’est ma demande. Il m’emmènera en ce jour-là. Ne croyez-vous pas cela? Nous serons fidèles. C’est vrai.

Le temps est plein de transition rapide,

Rien sur terre n’est immuable;

Espère en des choses éternelles,

Tiens l’immuable main de Dieu.

119      Que les amis viennent et repartent. Quand le chemin devient morne, précieux Seigneur, impose Tes précieuses mains. Quand ma vie sera pratiquement terminée et que je me tiendrai à la rivière, guide mes pas, tiens mes mains. Adorable Seigneur, prends ma main, et conduis-moi à la maison. Laisse-moi...?... mon Sauveur. Si je Lui suis fidèle, un jour, Il me guidera de l’autre côté.

J’espère que chacun de vous ici, amis... S’il y a ici quelqu’un qui n’est pas prêt à rencontrer Dieu, écoutez-moi alors que je vous parle au Nom du Seigneur. Vous avez une bonne occasion maintenant. Vous avez un merveilleux moment pour venir L’accepter. Avec ma Bible sur le coeur, un jour, tout ce que vous avez donc fait dans cette vie sera réduit à néant à moins que vous ayez donné votre vie à Christ. Venez avez moi. Si vous m’aimez, allons ensemble.

Là m’attend un joyeux lendemain (chantez cela avec moi),

Les portes de perle s’ouvrent larges.

Et quand j’aurai traversé ce voile de tristesse,

De l’autre côté je me tiendrai.

Un jour, hors de la portée des mortels,

Un jour, Dieu seul sait juste où et quand,

Les roues de la vie mortelle s’arrêteront,

Alors, nous irons habiter au mont Sion.

120      Ô Dieu, un de ces jours, ces roues vont arrêter ce vieux corps, toute la vie mortelle s’arrêtera. Alors, oh! comme une dent qui quitte un corps, qui est extraite, Il va aller...?... percera, et nos âmes entreront dans l’Eternité. Aide-nous, ô Dieu. Aide-nous aujourd’hui. Accorde-le, Seigneur. Que les pécheurs qui n’ont pas de moyen entrent aujourd’hui, Seigneur, et qu’ils soient sauvés. Venez à la bergerie, venez au Berger, trouver la foi et l’abri. Et puissent-ils voir cela à partir des fautes de Ton pauvre serviteur désobéissant, afin qu’ils soient bénis.

Ô Dieu, je pense qu’il y a des années, si j’étais allé de l’avant et que j’avais fait ce que Tu m’avais dit de faire, nombreux auraient été des gens sauvés aujourd’hui. Je regrette, Seigneur. Aide-moi maintenant. Le veux-Tu, Seigneur? Bénis tout le monde ici présent, les pécheurs ici présents aussi, bénis-les, Seigneur.

Pendant que nous avons la tête inclinée, et que la soeur joue là... le frère, Là m’attend un joyeux lendemain, je me demande combien de pécheurs il y a ici. Qu’ils lèvent les mains pour dire: «Frère Branham, priez pour moi. Je–je ne suis pas sauvé, et je veux être sauvé.»

Que Dieu vous bénisse. Oh! la la! Des mains se lèvent partout.

121      Tenez! Si Dieu exauce ma prière pour guérir les malades, ne pensez-vous pas qu’Il exaucera ma prière pour sauver votre âme? Combien maintenant, pendant qu’on chante ce cantique pendant quelques instants, Là m’attend un joyeux lendemain, voudraient descendre ici me serrer la main, se tenir ici à l’autel juste un instant pour que nous offrions la prière? Ne L’aimez-vous pas? Oh! Que pouvez-vous faire?

Ici, l’autre jour, un jeune homme est venu m’écouter à la réunion. Il s’est tenu ici, il a simplement donné sa vie à Christ. Puis, il est sorti et il a été tué instantanément par un tracteur. Un autre se tenait l’autre jour, tenant ses mains, il est rentré à la maison et il est mort peu après.

Ô frère, si vous ne connaissez pas Dieu, que dites-vous de venir ici? Ne voudriez-vous pas venir maintenant même pendant que nous sommes debout et que nous chantons, s’il vous plaît? Vous qui voulez trouver la paix avec Dieu, croyez qu’Il existe, mon frère. Si vous avez besoin de quelque chose de la part de Dieu, le salut, ne voudriez-vous pas venir maintenant même?

Très bien. Très bien. Donnez-nous... Très bien. C’est... Très bien, c’est en ordre. Ça va. Quasi persuadé. Très bien. Quasi persuadé. Que Dieu vous bénisse. Quasi...?...

122      Descendez simplement ici me serrer la main. Vous êtes venus depuis tout là-bas en Amérique du Sud pour faire face à ce moment-ci. Ne voudriez-vous pas aussi venir? Venez ici. Que Dieu vous bénisse, soeur. C’est ainsi qu’il faut venir. Maintenant, rappelez-vous, amis, ceci peut être...?... votre occasion. Que Dieu vous bénisse...?... Oh! C’est très bien. Venez, tenez-vous ici même.

Tenez-vous juste ici même. Faites un détour et tenez-vous là. Que Dieu vous bénisse, frère. C’est merveilleux. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Oh! la la! Voyez-les venir! Ne voulez-vous pas venir?...?... Que Dieu vous bénisse, frère. Oh! C’est merveilleux. Venez directement de l’avant. Vous tous aujourd’hui qui êtes dans le besoin, venez ici même. Rassemblez-vous à l’autel par un appel à l’autel à l’ancienne mode.

Maintenant, tous ensemble donc pendant que nous chantons. Venez directement ici. Nous descendons ici auprès de vous. Je crois que Dieu sauvera tout le monde qui n’est pas sauvé...?......pour croire maintenant;Quasi persua-...

Venez directement par ici, frère, afin que je vous voie dans un instant. Ne voudriez-vous pas venir maintenant?...recevoir; On dirait que maintenant une âme dit: «Va, esprit, va ton...»

Que Dieu vous bénisse, jeune fille. C’est bien. Venez directement ici....quasi...

Chrétiens, priez, partout maintenant. Que personne ne bouge, à moins de venir à l’autel....

Je T’invoquerai.

Amis, Dieu est ici. Il t’appelle. Si tu es rétrograde, viens. Tu as besoin de Dieu, viens. C’est maintenant le moment. Réponds à ton appel maintenant. Quel merveilleux temps, de savoir juste dans ce réveil que vous avez été sauvé, ressuscité par le Saint-Esprit ici...?...... oh! ne rejetez pas.

Jésus... (Venez ici à l’autel. C’est...)...?...

Bien-aimé Seigneur, les anges campent près,

Les prières s’élèvent des coeurs si précieux;

Ô errant, viens.

123      Ne voudriez-vous pas venir maintenant?

Les gens viennent. Pensez-y donc. Et si vous pouviez vous avancer là et ouvrir les portes de l’enfer et regarder là-dedans? Il y a là des gens qui étaient assis sur ces mêmes bancs où vous êtes assis. Oui, oui...?... Ils avaient eu la même occasion que vous.

Des mamans et des filles pleurent. Des papas et des mamans se tiennent les mains. Ne voudriez-vous pas venir? Vous avez été invité maintenant, chrétien, aujourd’hui.

Nous croyons que le Saint-Esprit va descendre ici dans quelques minutes. C’est un grand... N’est-ce pas merveilleux? Ne pouvez-vous pas sentir cela, amis, cette atmosphère céleste autour des gens maintenant? Les anges de Dieu se mêlent de près.

124      Ne voudriez-vous pas venir? C’est maintenant l’heure... Vous avez toujours voulu être sauvé, n’est-ce pas? C’est maintenant l’heure d’accomplir des choses que vous aviez promises à Dieu. Vous rappelez-vous quand Il avait repris l’enfant? N’importe quand qu’il est mort, ou l’un d’eux, vous avez dit: «Je deviendrai chrétien.» Vous n’avez pas encore accompli cela. Ne voudriez-vous pas venir? Prenez position. Venez maintenant pendant que nous nous assemblons, tout le monde. Tout le monde, rétrogrades, pécheurs, assemblez-vous autour de l’autel maintenant pour un appel à l’autel à l’ancienne mode.

Chrétiens, priez maintenant. Tendez la main à quelqu’un d’autre près de vous. Demandez-lui s’il est chrétien. Dites: «Allez à l’autel.» Nous voulons avoir les rétrogrades. Il y a beaucoup d’Espagnols qui se tiennent ici, des Indiens.

125      Oh! Jésus s’intéresse à cela. Pourquoi cette réunion se tient-elle? Pourquoi le Surnaturel a-t-il été manifesté? Il est ici. Il est ici maintenant. Ecoutez-moi, croyez-moi. Tout celui qui viendra ici en croyant sera sauvé maintenant même, si seulement vous venez. Les portes de miséricorde s’ouvrent maintenant. Le matin, ça pourra être trop tard pour vous. Ne voudriez-vous pas venir?

Combien ici n’ont pas reçu le Saint-Esprit? Faites voir les mains, ceux qui veulent le Saint-Esprit. Quelques-uns parmi vous, descendez directement...?... Venez directement dans les allées. Venez directement ici. Ne voudriez-vous pas croire qu’Il...?... vous donne le Saint-Esprit maintenant? Sans la nouvelle naissance, vous êtes perdu. C’est–c’est vrai. Descendez directement l’allée. Oh! Comme c’est merveilleux!

Chrétien, prenez votre ami pécheur, venez ici à l’autel où...?... l’un des moments le plus glorieux que vous ayez jamais connus, je pense.

126      Voici venir un pauvre garçon qui marche sur des béquilles. Que Dieu te bénisse, fiston. Aie foi en Dieu. Donne-Lui ta vie ici même. Jette tes vieilles béquilles et marche sans elles. Dieu te guérira pendant que tu te tiens là.

Approchez-vous maintenant, vous qui avez besoin de Lui. Oh! la la! Regardez donc, maintenant ils descendent les allées...?... se rassemblant plus près, tout le monde maintenant.

Je crois que Dieu va déverser le Saint-Esprit sur cette salle-ci dans quelques minutes. La gloire de Dieu descendra. Les gens passeront avec le baptême. Les pécheurs seront sauvés, les rétrogrades reviendront. Ça y est. Approchez, chers amis, un peu plus près. Venez en courant...?... C’est maintenant le moment.

Pécheurs, demandez à Dieu de vous pardonner. Levez les mains et dites: «Seigneur, aie pitié de moi, pécheur, car c’est ce que Christ a dit.» Oh! la la! Les voilà partout dans la salle, partout maintenant. Alléluia!

Merci, Jésus. Ô Dieu, baptise-les du Saint-Esprit. Pardonne à ces pécheurs leurs péchés, Seigneur. Redonne la foi afin qu’ils...?... la gloire de Jésus.

 

E-1 Just ask if everybody can, just to leave the platform, just let maybe one or two that's going help the people. Then if anything does happen, then I'm--we're better prepared for it. You understand, don't you? Trust that you will.
I've done all that I could this past week to--or the both weeks to try to see our Lord help you dear people here. There's been many things that I've wished would've taken place, and may yet tonight. And I pray that it--that it will. And I--I have been trusting to see everyone healed at one time.
Then in the meeting, I see many things that--that's been done, many things that people... I see them setting out there sometimes, looking at me, trying their best. And I'll think, "Oh, I've seen that they were healed. But I'll test them in a few minutes." But it--it's done past my mind; I forget about it. And they're healed.

E-2 For instance, there was a little girl here the other night. She was in the building. She was suffering. She was... Probably wasn't over eight or ten years old. She may never be back in the building again, as far as I know. But the child had a burst appendix; the parents didn't know it. The appendix was bursted inside the child. That baby's healed, healed setting here in the meeting. I know that.
There's a lady here that's got a little baby that's got a--a affliction on its arm. And it's a very serious thing. They had it here last night. I seen the baby setting before me. That baby's going to get well. That's right. See, that's right.
But there's many of those things that I--that I--I see, but I don't have time. But what it is, friends, that--that doesn't mean so much. The thing of it... As long as their faith will touch God, they'll see theirself that it's done. You see? So... that it's over...

E-3 If I speak it, what I speak here confirms what I'm talking about. If I speak not God's Word... But I--I have a Witness, and God is my Witness. It--it... I'm thankful to have my brothers as--as witness of the Gospel. But I have a--a witness with my brethren and my friends. And I have a... The greatest Witness is my heavenly Father Who confirms what I'm saying to be the truth. And I'm so thankful for that. Then it isn't I that does the healing, which you know.
So if you say it to the people, as long as I see they got healed, that's all I care for (You see?), to see that they got the blessing.

E-4 Now, tonight will probably be the greatest of all the nights. The great anticipations, the great strain, the people are pushing, trying to get in, trying to get healed, will be the--the great time. And many will be healed tonight. I just have the feeling that tonight will be one of the greatest times of healing we've had in all the meeting. And I--I believe that it'll be tonight.
Now, as we're speaking today of "Life Story," I... While I'm--I'm telling my part of things... And I know that I have many fellow citizens here that have had like manner of things. And let us all...

E-5 How many people here is away from home? Let's see. This is not your native home, let's see your hands. You're from some other city, somewhere else. Oh, my, half of us, oh, more than half is away from home. And no matter what city we're from, or where we come from, if it's just a little...
As the minister said the other day, the little church in the desert he was pastoring. No matter what it is or how humble it is, it's like the old proverb, or the old song, "There's No Place Like Home." Isn't that right? No place like home...

E-6 And if you'll notice, always before a people die, you'll--you'll notice they'll always have a longing to go back to the old home place again.
My father, before he left, he hadn't been down to his old home place for many, many years, some twenty-five years, I guess. I seen him setting on the beam of--of the plow one day, he was crying. I was just a little lad; and I didn't know very much about it. I said, "What's the matter, dad?"
He come over, said, "You don't understand, Billy. But someday you will." He said, "I want to go home. I--I want to see the old home-place again." You know, it wasn't but a little bit till he... After he visited his old home, he--he went away.

E-7 My father-in-law, he went squirrel hunting one day, and I said--he said, "Brother Billy, you want to go with me?"
And I said, "No, Brother Frank, I don't want to go."
He was born up above Utica, at that place called Battle Creek, old home place. There's an arsenal up there now. Oh, my. And there's an arsenal, Indiana Arsenal's there. But that was just before the arsenal was built.

E-8 He went up there, and he come back down, and he--he was crying. And I was going with his daughter. And I said, "What's the matter, Brother Frank?"
He said, "Billy, I set upon the old place up there today," and he said, "where the old house used to stand," said, "the old spring along over on the side of the hill." Said, "I could just hear my old mother say, 'Oh, Franky.'"
Well, a few days, I buried him. Maybe it was a call coming from another land. He could hear the echoes across the earth.

E-9 Did you ever notice a person when they're going? I've stood by many a person, held them in my arms and watched them when they were going. I find it very strange.
Please, ministers, excuse this. This is not a doctrine. I don't want the congregation to think that this is a doctrine. But I often wonder if when we are going... I'll give my story first here.

E-10 I stood by a man not some five or six years ago when he was going. He'd just been saved a little while. He was setting in a chair. He was all swollen up with heart trouble. He belonged to a certain church there in the city. And I said--went to him; I said, "How do you do, Mr. Bledsow. Do you know me?"
He said, "Yes. I know you, Billy." He said, "Billy, I think I'm going."
I said, "Are you ready, Mr. Bledsow?"
Said, "Oh, yes, Billy. I've--I've made my calling with God. I've answered the call." He said," I'm ready to go if He calls me." And said, "I believe He's calling me."
I said, "Well, if you're ready Mr. Bledsow, are you willing?"
He said, "Yes, Billy, I'm willing."
And I had prayer with him, and went out, was talking to his wife, setting there. And he was looking across the room, talking. And we'd just been in prayer, and the Holy Spirit was in the room. And he raised up; he said, "Mother, why, I haven't seen you for years."
Mrs. Bledsow said, "Dad, are you delirious?"
He said, "Well, don't you see her? There she is." He said, "There." Wasn't a little bit but he was gone.

E-11 I went to a man here sometime ago, killed in an accident. He was just dying. Come out of the accident, like manner. I seen many of them going that way. And I just wonder, that if when we're coming... Even death is hard. Jesus fought against it: "Is it possible this cup should pass?" But when we're coming right down to the end of the road... And I watched my wife when she went.
And I--I wonder, when we get to the end of the road there, if God just doesn't say to mother or some of them on the other side, "Look, daughter's coming home this morning. Go down there at the bank of the river, watch for them."
We get to see them when these eyes are becoming transformed from the natural to the supernatural. In that vision, when it's catching on us... It's a fog just dries away there, and we can look the other side and see them coming down to the river. I hope that's so. I don't know. I couldn't say it's true; I don't know. But I've seen that many times. Our loved ones pass on...

E-12 Many of you here, most of you are more like myself. Seems like yesterday I was just a little bitty old boy. And here I am. I look at my hands, and I think, "Oh, my." And I--I see myself, as--as just creeping along. I'm getting up in the years. I've yet... Well, it seemed like yesterday I just a little boy playing marbles. But here we have no continuing city, but we're seeking one to come who's Builder and Maker is God.
I think of when I was a little boy, we used to live in a little old cabin. There was a bunch of trees around it, a little old apple trees, and some big ones.
And I remember dad used to come home from work. He was a real full-blooded Irishman. His black wavy hair and blue eyes, small man about my size, but he's sturdy, husky built. He was a logger.
I'd see him roll his sleeves up like that, and his muscles in his arms. Oooh, my. I wanted to be like my daddy. And I thought my daddy will live to be a hundred years old. But he died with his head on my arms at fifty-two. We don't have any continuing city here, but we're seeking one to come.

E-13 I used to look at the little old house we lived in, little old log house boarded over. I thought that house will stand for a hundred years--hundreds of years. But there's a housing project there now. We don't have any continuing city here.
I used to see out in front of the door when a bunch of those Branhams... There was ten of us in the family, nine boys and a girl. And when there was about five of us, when we... I was...
To begin with my life story there, we used to have a place wallowed off out in front of the grass--or the porch. Look like where a bunch of little opossums had been playing, wallowing around, all of us.

E-14 Mama used to call dinner. And she would have a big old kettle. Did you ever see one of them big old kettles, had three legs? Great big old kettle, you put...?... How many ever seen one of the old kettles? Oh, my, just look at that. Ha. We all know what good eating is then, don't we? Just as slick as it could be on the inside.
And she'd cook mulligan stew. That's very Irish. How many knows what mulligan stew is? It's beef, barley, potatoes, yes, there you are, carrots. We chop it, put it all in together, cook it up, and then leave it set for two or three days, keep eating out of it. Last day it was better than the first, because the cabbage got the taste; and potatoes, potatoes, and cabbage, and licked it all up. Dip it out with a teacup. Yes, sir. Mama got a big old dipper.

E-15 And we had a spring down below the house. And--and I used to go down there, and had a gourd. Used to dip the water up in an old cedar bucket with a gourd. How many knows what a gourd is? Say, I'm not the only country boy here today, am I? No, sir. I feel better now. Makes my clothes fit me better. I know what you're talking about.
All right. Had an old gourd, lay on that old spring. My, what a time. And back under a rock, had the butter setting there, you know. All right. Couldn't keep the cream there, because there's too many little Branhams, and that... Yes, sir. We all liked it.

E-16 So pop used to get seventy-five cents a day and a bucket of milk every night. Mama would skim the cream off of it to save for the butter. And so that'd keep as long. Sometimes it'd sour, nearly before you got to churn it. We used to churn it in a... Had an old churn, and had a lamp chimney setting on top of it, you know. You rise it up-and-down. Did you ever do that? My, just looky here, brother. My, did you ever grind coffee? Have the coffee mill set... Oh, my, that does it. Well, how many's here from Kentucky anyhow? Let's see your hand. Oh, my. Well, anywhere along here... We're in a different day now, aren't we? You press a button, and the nation goes to work. That's right. So them was good old days, I guess. Anyhow, we had a little more brotherly love and feeling for one another in them days than what we do now.

E-17 And I remember when dad used to make seventy-five cents a day, he'd come in home... Now, my daddy did that which was wrong. He drank. And he'd go pay off his bills, and what he had left, he--he'd drink it. And I hate to say that, and it's... But it's truth. If I have to tell anything, I--I must tell the truth. No matter if it's black against me, why, it--it's black. That's all. See? If it's something scary to me, well, I might as well tell it here, because it's going to be on the canvases of the skies someday for everybody to look at. Not only had--would I confess it, but I'd been lying. So I'd just rather go right along and just tell the truth about it, and let it be just the way it is.
Daddy drank. Not only drink, but he made the--the whiskey. And when he would come in at home and--and drink right after he'd get his groceries all paid, so forth, he would--he would drink up what he had left. But I don't care what he ever done; I love him today in his grave. That's right. He was my daddy.

E-18 And look, young children, young folks, I don't care what it is; you always have a respect to your father and mother. I think one of the awfullest things that I can hear little children say, or young folks, "the old man" and "old woman." Listen. That's not the "old man" and "old woman"; that's your daddy and mother. And someday, when you see them going out of the room head first, and the wheels beneath the casket, squeaking, you'll know it isn't the "old man" or "old woman" then. That's right. You hear the preacher say, "Ashes to ashes, and dust to dust," you realize the best friend you ever had on earth is going down.
The trouble of it is, you learn too late. Don't weep, and cry then, and send lots of flowers, give them to them now. Be a good boy or good girl.

E-19 I remember when old dad used to come in, his shirt patched upon patch. And he'd stand there, and sun burned his back into his shirt, till mama'd take the scissors and cut it loose from his back. Seventy-five cents a day in log wood to make me a living? Sure I love him. Yes, sir.
Every time that I pass by the grave and see the snow banked up there, I just feel like if I'd just throw myself down there, warm up the ground where his body lays beneath there.
But he's not there. I had the privilege of leading my daddy to Christ before he left. And I seen him stare and fall back across my arms and looked up at me. Honey, he went out to meet God.
I baptized my mother just a little bit after my conversion. And last Easter morning, I baptized my boy. I've got a little girl five years now; she's been dedicated. She's coming on. And if God lets me live, I'll do everything I can to see her baptized in...?...

E-20 My little boy now, I took him right out of col--out of his high school. I'm going to send him up here if I can to this Assemblies of God, or whatever it is up here, around Dallas somewhere, to finish up his high school, and on to college; to get him in amongst Christian people where he can work and people's got the Holy Ghost, that'll help him come through and put the right thing before him.
And if he goes wrong, he will go over the Bible, over the Holy Spirit, and over a daddy's prayer that prayed. That's right. He will have to cross over all that before he can ever go to hell. And I--I believe if you'll pray and hold on, God will answer your prayer.

E-21 And my daddy, just before he left, he--he--he called for me. He'd been... He'd... Poor old fellow, I hate to say this. It just kills me to say it here; he died hungry. That's right. My daddy died hungry. And he... It was during the time of the depression. We work--couldn't work, and couldn't find nothing to work, and he was sickly, and we was just barely making on it, just--just dividing what we could divide. So I know he was hungry, 'cause we hadn't eaten since the day before.
And he had a heart attack, and I stood by his bed. And I picked him up on my arms, like that, and he looked at me, and went out to meet God. I believe someday I'll see him again.
Mother, she's getting aged. It won't be but very much longer. Every time when I leave her, her old quivering lips when she kisses me, she says, "Honey, someday, you'll return and mother will be gone."
I said, "Then mother, I will come where you are someday." That's right. I'll get there.

E-22 And so I remember one day we were getting mar... When they were young, when I was just a little bitty fellow... Daddy was eighteen years old; mama was fifteen when I was born, just children. And we was children with them, growed up with them. I think that's a good thing. I do.
My little girl, when she gets to be any age, and she finds a good Christian boy that she wants to marry, I'd rather she marry him and settle down, be a lady, than be out in some of these road houses running around and what they call, "having a good time." That's right. The Bible said, "Let your daughters marry young." Some's already turned aside after Satan.
And I ain't meaning for little bitty kids to get married now. Let your father and mother, they know. They're Christians; they can instruct you.

E-23 And I remember how we used to go to town on Saturday night, go in and pay the grocery bill... We'd all get a treat of candy. You remember when we used to get a treat? Oh, my, that old peppermint stick candy, remember that? Boy, wasn't that real candy? Oh, my.
I remember we'd all get in the little old jersey wagon, we called it up there. You all called it buckboard here, I believe. We put some straw in the back and a whole lot of quilts, and get in there, and all that bunch of kiddies. We had a little old mule. We'd drive about seven miles down to the city and stop. Dad would go in, he and mother and get the groceries and come back out.
And I remember we used to have a--a two gallon can of coal oil. We burned coal oil lights. You've done that, haven't you? Many of you, burn the coal oil light. Did you ever get to a place where you didn't have enough oil for the wick to reach in there, pour water in it, and let it get up there so you... Oh, my. That's... Take a big old potato, and stick it over the stop, so going home, you know, wouldn't shake the coal oil out of the can, get it on the groceries. Them was great days, wasn't they? That's right.

E-24 So we remember going up, we'd set there. And when pop would pay the grocery bill, and come out with a little sack of candy. Mr. Grower would gave us--us a sack of candy when we'd pay the grocery bill each week. And then we'd come out. And maybe there'd be about five sticks, or maybe four sticks, and five little Branhams for it be divided amongst. Boy, there'd be about five sets of little blue eyes, every one of them watching that candy and if see it was equally divided. Had to be equally divided. We'd break that candy, you know, suck on it.
I had a little trick I'd do. Here am I. Monday wasn't a blue day for me. I'd take a suck on my piece of candy a little bit, wrap it up in a piece of paper and put it in my pocket. Then on Monday morning, mama'd say, "William."
Say, "Yes, mama."
"You have to go to the spring and get a bucket of water."
I'd say, "Humpie, if you'll go get the bucket of water, I'll let you suck on my candy till I can count ten." I said...?... I'd have this old piece of peppermint, you know. Oh, my. It was the real thing. Did you ever eat it with salted crackers...?... My, oh, my. Listen. I guess tomorrow, I could go and get me a whole box of Hershey's if I wanted to, but I... There's no candy like that. That's the best there is. Like when you're just a little kid, that old peppermint...
My, I'd get... long as candy lasted, I loafed. I'd keep that candy and wait for the--for the work, something hard I didn't want to do, you know, and then I'd get my brother to do it, some of them, you know. And they'd go ahead and eat their candy up, and I'd save mine.

E-25 I--I remember when daddy used to shave. He used to have a shaving brush made out of shuck. How many ever seen a shuck shaving brush? Well, some of you has. I shaved with them. Take the old shuck like that... Did you ever have shuck pillow, where you take the pillow, and strip the shuck and put it in there? Why sure, and a straw mattress... And take this old...
Had a little piece of glass drove up where we used to wash out there, you know, at the old wash bench. And them little fellows would slick their hair down so tight on those little...?...
They had an old bench built back behind the table. And mother would call dinner, and all of them... We'd go under the table and everywhere getting up there. And she'd set the great big bowl out in the middle of the table, like this, and--and bake the corn bread in the pan. How many ever ate corn bread baked in a pan. Oh, isn't that fine?

E-26 And you know, I used to set right on the corner next to daddy. And we'd pass the bread, and I'd break the corner off so I get plenty of crust around, you know. That was good, down on the corner. Go around... And you know, we broke bread then. Now, you cut it with a knife. Well, then you'd--you'd--you broke bread. Used to say that Jesus broke bread and blessed it. He never cut it. So... And so that wasn't our reason of it; we'd just break it. Each fellow'd break him off a piece, and go right around the table.
And that great big old pot of beans there, with that big piece of jowl in it. Say, you know, that wouldn't be bad right now, would it? That--that would be fine, even right now. That's good eating. Yes, sir.

E-27 And then we would have a big day. And Sunday, we'd have a pudding. How many ever had the old sweet pudding, you know? You used to make it up in the pan. We had a little, some kind of a little dabs of stuff right out in the middle of the pan, you know. And that was a rarity. My, be glad to get a hold of that.
Brother and I used to argue who would sop the pan. Did you ever sop the pan? Oh, my. We're just a big bunch of kids growed up yet, aren't we. So we'd get out there and sop the pan. My, what a time we would have.
And I'll tell you; that puts me in the mind of an old fashion Holy Ghost meeting. But one good thing: we're not sopping the pan any more now, all this... We ain't just getting a taste now. That's right. And God comes right down with us and gives us a foretaste of glory Divine.

E-28 And then, not long ago, I was coming out of a meeting. I--I passed by and seen that old place. You know how it made me feel.
I remember when we used to go to school down there, a little old fellow. I didn't have no clothes to wear, and getting ragged. I remember I went to school all winter one time with a coat on. A rich lady had give me that. And I didn't have no shirt. I took this coat, it had a little old eagle on the arm. And I thought that was the prettiest thing. And--and I'd take this coat. And I had a big catch then, I'd pin it up like this. And so kinda got on towards till springtime, and it was awful hot. Teacher said, "William, why don't you take off that coat."
I--I said, "I'm chilly." I couldn't take that off; I didn't have on no shirt.
So she said, "Well, you're probably catching a cold, William. Come over here to the stove." My. She put on that stove over there, an old country school, you know, and the sweat just run off of me. She said, "Are you comfortable?"
I said, "Yes, ma'am."
I--I couldn't get that coat off there; no shirt on, I just couldn't do it. I went home. And they had to be some arrangements made for that, you know, because I didn't... I'd... She'd see me... I'd just set all winter with that coat on, till...

E-29 I remember one of my cousins that come over to see us. And the... She... They had the three of them, two boys and a girl, and the girl was about my age. So she left one of her dresses there. See? I took the skirt part, cut it off real low down here and put it on for a shirt. I went to school, you know. And it had that little, you know, little stuff on it. What is it they call it? Riff-raft? That... Rick-rack. That's what it is. Little rick-rack all over the sides of it. [Congregation laughs--Ed.] I said something wrong there, didn't I? What is it? That's what it was. Yes, sir. It was all over it, you know. And so I--I... Some of them said... laughing at me.
And I said, "Why, what do you think that is? That's part of my Indian suit." Sure looked funny with all that stuff on it. Oh, my, what a life.

E-30 I remember in 1917, we were in school. And come a great snow in Indiana, and the... Oh, the drifted sometimes as much as seventeen, eighteen feet high. And it started raining and sleet. It froze a crust, oh, some inch and a half thick.
And all the boys at school went sliding, you know, on their sleds and things. We was too poor to have any of that. We got something to eat, we done well. So they... We didn't have...
Brother and I didn't have any sled, but we got us a big old dishpan out of the dump. We'd put our legs around one another and slide. We wasn't in as much class as the rest of them, but we were sliding just the same. So we were--we'd go right on down the hill turning around, and around, and around in this old dishpan.
That served as a sled till the bottom come out of it. So we went down and got us a log. And we took pop's axe and chopped it up like that, the end of it. We made us a sled. We'd pull this little log, you know, and go on to school. We got down there.

E-31 And I remember, that winter there was a--used to be a--a magazine they sold, called "Pathfinder." I don't know whether you ever heard of the old "Pathfinder." My, I might be talking to a lot of b--boys that sold it.
Anyhow, and that was of the time of war, and everything that was big enough to put on a uniform had a uniform on. Everything was... Oh, the highest respect was for a uniform.
When I used to see those soldiers come up the road. We had a big old sassafras pole out there, and we'd run the flag up on it. We'd get that flag up and see all those soldiers have to stop and salute that flag, 'fore they passed it at--at school, you know. And oh, my, we'd have a big time out of that.

E-32 And I'd see those soldiers, them wrapped leggings, you know, and everything. Oh, my, how I wanted to wear a uniform. I said, "When I get to be a man, I'm going to be a soldier."
Well, I was too little then. And when I this other war come along. I guess I wasn't man enough. I tried to enlist, and then they wouldn't have me.
So I finally got to join the army, a uniform. I might not show it on the outside, but I got it on the inside. That's right. I joined the ranks of Christianity. In there I have a uniform on called the baptism of the Holy Spirit. I'm in a great battle, doing everything I can. And I--I might not be able to... I can feel It. I know It's there. And that's the main thing.

E-33 And Lloyd Ford, a friend of mine, he went to school down there. I guess Brother Curtis is laughing now, the boy that's here. One of my friends, remembers Lloyd. And he--he was selling this "Pathfinder," and he'd got him a little Boy Scout suit. And oh my, how he--he looked so nice in that scout suit. I said, "Lloyd, after you wear that out, will you give it to me?"
He said, "Yes, I'll give it to you."
My, how that old suit lasted. Went off a long time. One day I said, "Lloyd, what about that suit?"
He said, "Well, Billy, I'll see if there's--where it's at." He come back, and he said... Next day at school, he said, "Well, Billy," said, "I tell you." Said, "I wore it out, and my mama taken the--the part of the salvage and patched dad's clothes." And said, "And the--they made dog pallet out with the coat, and it's all gone." Said, "I haven't got a thing of it left but one legging."
I said, "Bring me that." I wanted something.

E-34 So he brought his little old legging, about that long, had a little draw string in it. Many of you remember what they was. I wore that around the house, and I thought, "Oh, if I could only wear that to school. Wouldn't I--wouldn't the kids look at me, (you know) this legging on?" So I--I went out to school, and I put it back in my coat.
I was riding down on the sled, on this old log sled, you know, down to the bottom of the hill; and the log turned over and over. And I wanted to get some excuse to put that legging on. So as soon... I said, "Oh, I hurt my leg." Not half as bad as I was acting like. I said, "Oh, my leg. It hurts." I said, "Um."
All the boys standing around, saying, "You hurt yourself, corn-picker?" Kentucky.
I said, "Yeah, I hurt my--my leg." I said, "Oh, it just reminds me, I've got one of my leggings to my scout suit here, that'll help it a whole lot. I put it on. They all got away from me.

E-35 And I went--I went to the board. You used go up to those old blackboards, you know, to work your problems? Just wash one hand, the one you had to hold up to the teacher, you know. So I got around like this, and I put both legs together like this so they wouldn't know, and hold out like this, and stand sideways with, and work my problems. Begin... Everybody looking at that legging on. All the kids got to laughing at me, and teacher made me go home. I got to crying, so she run me home. So I had to go home. I... Oh, my, that's...
As I say, God finally dressed me up on the inside. I'd rather have it on the inside anyhow.

E-36 I'm American; I love my nation; I'm willing to go to war anytime it goes to war. There's just Branham after Branham laying dead around France there and Germany. That's right. Many of them are laying there waiting for the resurrection. And I'll... If it would come necessary for my country, I'd be very happy to lay myself with them, to keep freedom where we can have religion, and like we've got it now. No greater nation in the world than our America. I mean that from my heart. Long may our lands be bright, with freedom's holy light. Protect us by Thy might, Great God our King.
But dear Christian friends, I had rather be in the army of the Lord, than any place I know of. That's right. 'Cause I know that someday we're going to a land where there's ceaseless ages; we'll live there forever.
And--and if I'm not man enough to be out in the army to fight with the armed forces, then God give me a job here to fight the powers of the enemy. And I am a soldier after all, one in the ranks with you, dressed with your type uniform and your brother in--in the service.

E-37 Now, how them old days, they really tantalize us. And there's many things happened that I wouldn't have time to tell you, along the road. But you know how it is in old school days. Wouldn't you like to go back there again? My, go back to just...
I wished I could live one day again. I wished I could get by that old table that my daddy built on top of a stump. And I--I would like to go back there, and set down there, and just live one more day. I'd give all, if I had a hundred million dollars laying on this platform. God knows my heart.
And I realize that night after night, I wrestle with demon powers, and I'm not immune from them. They can come to me.
Remember one time, some boys who thought they had a gift of healing? Said to a man who had epilepsy, "I adjure thee by Jesus Who Paul preaches, come out of it."
The devil said, "Paul I know, and Jesus I know, but who are you?" Is that right? You have to watch what you're doing now. Be sure that you're called for these things. And the men was jumped on, stripped the clothes off, and run through the streets naked.

E-38 Now, if I had this platform laying full of money, millions of dollars, and could pass it every bit away, just to see one more scene; and that is, if I could see my old dad enter that tent right there, come walking right down this way, and reach up his hand, and catch me by the hand, I'd give it, everything I ever had in my life, or ever would have, if I could just hold his hand one more time.
The real things of life are right around you; you don't see them. That's all. You don't know it till it's gone. That's right. If I could just once more see dad, but I can't; he's gone on.

E-39 On down through life, many times I... You seen in my little book there how the Angel of the Lord appeared back in those days when I set right on a keg, when I was only about eight years old, or nine, watching the whiskey still run all night long, and get right up and started down packing water back to this still.
And it was right down my road back from the pump where the Angel of the Lord spoke to me, said, "Don't you never drink, or smoke, or defile your body in any way; for there'll be a work for you to do when you get older." Like scared me to death.

E-40 I remember one day, my daddy was going down to the river, he and another man. I was trying to find favor with this man, 'cause he had a good boat. I wanted to pull the boat.
We got ten cents a dozen for finding bottles for them who was--the moonshiners that was fixing the whiskey. And I had a--an old paddle, and we'd... That river'd be up. We'd have to paddle, we didn't have no rudder on the old boat. And had to bail the water awhile and so forth, trying to get along to find the bottles, the brother and I.
And this man had a fine duck yawl. And I... He acted like he liked me, and I--I wanted to keep favor with him.

E-41 And we started across a little tree. And dad just set his leg across like that, to cross over the little blown down tree. And when he did, he stopped, pulled a little flat bottle of whiskey out of his pocket, handed it over to the next man to take a drink. And the other man taken a drink and handed it to me for me to take a drink. I said, "No thanks, I don't drink." I was about eight, nine years old.
He said, "What? A Branham and don't drink?" Most all Branhams died with their shoes on. So he... I said, "No, sir, I don't drink."
My daddy said, "No, I raised one sissy."
Oh, my. A sissy. I said, "Give me the bottle." And my daddy looked at me. I took the bottle, pulled the stopper out of it, just as determined to drink it as I am to finish up my service this afternoon. I turned that bottle up, and started to take a drink. When I did, I heard them leaves in that bush again going, [Brother Branham illustrates.--Ed.]
That's the way It appeared to me when at first, just like a roaring of leaves. Looked up and seen about the size of a barrel going back and forth through the trees. And there a human voice spoke to me and said, "Don't never smoke, or drink, defile your body." And I... Now, He said to me, "Don't smoke or drink."

E-42 Now, I'm not preaching against one thing or the other. He told me not to smoke or drink. If you can smoke and drink and say you're a Christian, that's up to you and God. But He told me not to do it (See?), not to do it. And so I didn't.
I've heard many people say, "Well, I--I drink a little bit, a sociable drink. And I... And I use... I smoke, and it don't condemn me."
Well, maybe you just ain't went far enough yet. That's right. That's all. You get a little farther on and you'll--you'll understand. That's right. That's right. You won't have no desire for that.

E-43 And so then when I was standing there, and I took the bottle just as determined to drink it as I could be. And I heard that going, [Brother Branham illustrates.--Ed.]. I dropped the bottle, and screamed, and run up across the hills through the fields. And they laughed at me.
Then along about... When I got to be about eighteen, seventeen, eighteen years old, like all boys I got a little girlfriend, you know. You know how that goes. Now, don't you know--look at me like that. You did the same thing. See?
And you know how pretty she was. You know, she had eyes like a dove, and teeth like pearl, and a neck like a swan, you know. And there you are. And I just... You loved her, and the prettiest thing you ever seen. And oh, she was pretty.

E-44 And a little country boy that lived there by me, he said he could get his old daddy's--daddy's old Ford. We had to jack the back of it up and crank it, you know, with that back wheel, you know, going. We got us a couple gallons gasoline. I had about forty cents. And we got our girls, and going to go riding. So we went out.
I was so bashful. My, I set way over on one side of the car and looked at her. She was pretty. My. She was from the city, and she just moved out there. And I thought, "My, she's a pretty thing." And I looked at her, and I'd say, "Yes, ma'am. No, ma'am." Watch her, you know.

E-45 And so we stopped to get some sandwiches. And I went in, got the sandwiches: Get a ham sandwich for a nickel. So I got some cokes and come back out. And we started eating the sandwiches, drinking the cokes, having a wonderful time. I took the bottles back. And when I come back out, to my surprise, my girlfriend was smoking a cigarette.
Well, that was just about the time that girls started smoking cigarettes. Well, I've always had my opinion of a woman that would smoke a cigarette, and I haven't changed it a bit. That's right. It's the lowest, most degrading thing that a woman ever done was smoke a cigarette. Worse than being drunk on the street. Now, watch your face get red. That's right.

E-46 Listen. Let me tell you something. Brother, that's the biggest fifth columnist we have in America. I'm not afraid about Russia coming in and whipping us, or some other nation come in whipping us, we're whipping ourselves by our own morals is degrading us... That's right. Brother, it ain't the ap... It ain't the robin that pecks on the apple, that hurts the apple; it's the worm at the core that kills the apple. That's right.
And I tell you, brother: You let a woman get an old time taste of salvation, and it'll straighten her up. That's right. It puts you in the... or a man, either one. That's exactly right. Amen. That's right.

E-47 Well, I'm not here to preach the Gospel; these preachers do that for you. You see? You don't want me to go to preaching to you like that. I tell you, that's... You would hate me, sure enough. 'Cause I believe in a real old fashion Gospel that straightens a man or woman up, and makes me puke up the devil (That's right.), and get right with God. That--that's just little... I oughtn't to... I mean vomit it up, and that, instead of that... use that word. Well, I'm just as sick when I'm puking as you are when you're vomiting; I'll tell you that. So it's all just the same, you know. All... Some them fine words, I don't know much of them about it. But it's the truth anyhow.
I'll tell you: you get God in your heart, and It'll sure make you fix yourself up. That's right. It'll bring the real thing out.

E-48 I wanted to find a girl that didn't want nothing to do with one that smoked cigarettes. And you know, sir, I get the statistics from the government. And they claim that eighty percent of the women that has their babies today can't raise them as mothers ought to. Cigarette smoking mothers, their babies don't reach eighteen months old. They take nicotine poison and kill them. They have to raise them on their bottle, on cow's milk. Talk about a fifth columnist. What all will America be?
Here not long ago, I was in a barber chair. And there was a fellow setting there, and he was just a shaking and a trembling. And he got up and said, "Aren't you Preacher Branham?"
And I said, "Yes, sir."
He said, "I--I--I appreciate..." And just smoked as hard as he could, "I appreciate your--your--your comments the other--the other day on the cigarettes." Then he give me his story. He said, "My father and mother both smoked. And when I was born," said, "I cried the first six months of my life." And said, "They couldn't understand it. And one day when the doctor came," said, "stand there. My father lit up a cigarette and was smoking," and said, "I quit crying. The doctor said, 'Wait a minute here.' Said, 'Take that baby outside.' Took outside, I started crying, brought me back and smoking cigarette smoke into me." And said, "I quietened." Cigarette nerves... "They had to give him nicotine from that time." Said, "Looky here at me now; I just can't stop it. My daddy and mother, oh, said they was the cause of it."
What will his children be? There you are. There you are, brother.

E-49 I tell you: It's a shame and a disgrace. If you women smoke cigarettes, for goodness sakes, today, get away from it and stay away from it. Be a real lady right to the core. That's right. Yes, sir, stop it right now.
And I tell you now: If God don't think no more of you than the Angel of the Lord that's against that stuff, you have a slim chance when you get to the--to the gates of ever getting in. And that's--that's right. You don't have to do that. There's no sense of it.
Now, if it's something to eat, or something like that it would be different. But that's something that's no--no need of, no sense of it.

E-50 Now, watch closely as we have to hurry. I'll get started over on the Gospel and forget about my life's story. But anyhow, I remember her setting there, you know, when she was smoking that cigarette. I said... She said... Blowing it out of her nose, you know. And that fire fly. God had expected you to smoke, He'd put smoke stacks on you. So she setting there blowing it out of her nose like that. Now, that just degraded her to me right then. And she said, "Will you have a cigarette, Billy?"
I said, "My." I said, "No, ma'am. I don't smoke."
She said, "You don't drink now, and you don't dance, and you don't smoke," said, "what do you like to do?"
And I said, "I like to go fishing and hunting."
'Course, that didn't interest her. So she was... She didn't care about that. She said... And she got to laughing at me. She said, "You big sissy."
Oh, my. My girl called me a sissy. I said, "Hand me that package of cigarettes." And I got a hold of one, just as determined to smoke it. God as my Judge, when I started to light that cigarette, before I could strike the match, I heard that come again, [Brother Branham illustrates.--Ed.]

E-51 And they turned... I got out of the car, crying, and they turned the lights on me, and let me walk up that road, following me with the lights on me, singing to me and making fun of me, because I was too much of a sissy to smoke a cigarette.
It wasn't I was too much of a sissy, but God was preserving that gift for this day. That's all it was. And me, I was determined to do it. But it was God protected it in that day, course...

E-52 Thank you, honey girl. Thank you, sweetheart. Ain't that lovely? Let's say "Praise the Lord" for the little girl. [Congregation says, "Praise the Lord."--Ed.] God bless you, sweetheart. Fine, fine. God bless you, honey. God bless you. Look at her little...?... Well, bless her little heart. [A sister speaks to Brother Branham--Ed.] What... God bless you...?... Well, God bless her little heart.
I want to give this testimony here. The little girl was unable to speak or anything when she come four years ago. And she brought this as a little commemoration for healing, as she was healed four years ago. Let's say, "Praise the Lord," every one. [Congregation says, "Praise the Lord."--Ed.]

E-53 Going to get well? [The sister continues talking to Brother Branham--Ed.] What? What was the matter with him? Her husband was healed a few nights ago. Said he was setting near the post there and was called out with cancer. And he's healed. There he is standing in the aisle back there. Let's say, "Praise the Lord." [Congregation says, "Praise the Lord."--Ed.]...?... Let's say, "Praise the Lord" for that. How wonderful. [Congregation says, "Praise the Lord."--Ed.] Her husband. That's fine. Said he come up from down around Douglas, or somewhere, that--that the--from Brother King's church. All right.
We're thankful to hear of them. That's mighty nice, a little commemoration to come back just to--to give it me. I'm... A little Spanish girl. She was awfully afflicted, and she couldn't speak. And her little hands was just growed together, or something another, as little stubs then. I believe the child will be all right now.

E-54 Now, back to the life story, of when we were in the... That night, the--the girl, when they turned the light on me and let--made me walk up the road. And I went up and set down in a field and cried. And I was ready to try to take my life. I said, "Oh, I just don't know. I--I'm ready to--to end this thing." I said, "How in the world could I ever go through life and--and everybody against me?" Looked like when I'd go home, they'd have parties and so forth. Then when I would--when I would try to get out with people, I was misunderstood. I never was understood right until I got amongst this group of people. That--that's exactly right. Then I had people who understood me and loved me.
And then on down, some of you might wondering, being so backward and bashful, how I ever come to get married. I'll tell you about it as quick as I can.

E-55 Oh, my. That... After that girl done me like that, I just soured myself against the women. I said, "I didn't have nothing to do with them at all." And I thought that was horrible. I said, "I'll never have nothing to do with any more girls. I'll never go out with one as long as I live."
I'd go down the street, and I'd see one on one side of the street, I'd cross over and get on the other, if I thought she was going to speak to me. I was really against it.

E-56 So, one day I happened to be out making a high-dive somewhere, out of a tree. And a car drove up, and a young lady stepped out. And there it was again. So there it all started. She happened to be a Christian girl, my little boy's mother.
And she started me going to church. And I went with her for about six or--six or eight months. And she was such a nice girl, so friendly, and nice, and ladylike. That's the type of girl that I liked. Only her father was... Well, he done pretty well. He had a good job, making about five hundred and something dollars a month on Pennsylvania... organizer on the Pennsylvania Railroad. I made twenty cents a hour. He drove a--a Buick, and I had an old T-Model Ford, backslid. So I... Quite a difference in the way we had to--to live.

E-57 So I liked her, and I went with her. So I remember... I know I had to either marry her, or--or ask her if she would marry me, or--or let somebody go. She was too good a girl just to take up her time like that. She'd make somebody a good wife. So I didn't... I wanted to be... I loved her well enough, that I didn't want to ruin her life like that.
So I said, "I got to make up my mind now, and I haven't got the nerve to ask her." So I--I said, "Now, what can I do?"
So I guess you wonder how I ever asked her. Well, I--I--I tried to ask her. And you know how that great big lump comes up in your throat here, and you can't swallow, you know, when you're trying to say anything? I'd say every time I'd go... "Now, I'm going to ask her tonight. Yes, sir, I'll do it." And I'd be telling her say, "Now, ten minutes more by my watch, I'll ask her." I'd--I'd say. Then she'd roll those eyes, didn't do any good. I couldn't ask her.
So guess you wonder how I ever got married. I wrote her a letter and asked her. Yes. I wrote her a letter, and I... Now, it wasn't a "Dear Miss..." It had a little more mush, as we call it, than that. And I wrote it.

E-58 And I remember I wrote it all out, and I asked her if she'd marry me. And I didn't have nerve enough to give it to her, so I just put it in the mail. So I put it on--on Monday morning, went on to work.
I had a date with her for Wednesday night to go to church. And so I... As Wednesday night begin to come along, I--I--I begin to think about it, "What if her mother got a hold of that letter, and that... and she didn't get it?"
And then her dad and I were very good friends. Her mother too, but her dad was just a fine old Dutchman. And he... But her mother, she was a--she was kind of a little fritzie, you know, and she... I guess she thought I was a little trashy for her--her daughter. And so I... She was a good woman, but I was--just wasn't up in the place to marry her. That was all I know. And she didn't think so much of me. But I tried to treat her nice, but I just couldn't get on the good side of her somehow.

E-59 So--so I remember, I got to thinking about it, and I was scared to death to go up there that night. So I got my old Ford finally, dressed up with the best that I owned, you know, and went up there and stopped in front of the house. And I knowed better than to blow the horn. Oh, my. She was a lady. Yes, sir.
If your girl... If you love her enough to go with her, go in like a man and enough to get her. That's right.

E-60 So I'm... I knew better than to blow my horn. So I got out, walked out of the car, and walked up to the door. And I thought, "Oh, my, this is all of it." I [Brother Branham knocks--Ed.] knocked at the door like that. And oh, my heart was racing as hard as it could, you know. And I thought, "Who's going to come to door." I could just see her mother come look at me, "William, I got that letter." Oh, my.
So I said... Hope come to the door, and she said, "Oh, hello, Billy."
And I said, "Hi, Hope." Her name was Hope. And I said...
She said, "Come in."
I thought, "Oh, oh. Uh-huh, they're getting me inside. And then I know I haven't got a running chance then. What--what'll I do about that?" So I said, "Well, I--I--I'll just wait out here. It's awfully warm."
And she said, "Oh, step in. Mother wants to see you."
And I thought, "Oh, no."
You know how Satan can lie to you, you know, and tell you, that's it. That's it. So don't never... Circumstantial evidence won't do every time (You see?), so...

E-61 I stepped in the door with my hat off, with all my Sunday manners. My, I was just best that I knowed how to act. And I said, "Sure is warm, isn't it? My." Just going.
She said, "Yeah, I'll be with you just in a few minutes."
And so her mother come in, and she spoke just as nice. And I thought, "Oh, oh. She never got that letter. Uh-huh."
So then I got feeling pretty good. And so, I went on down; we went to church, and she said, "Let's just walk to church tonight instead of going in the car."
I thought, "Oh, oh. She got it." Ha.
So we went down and walked to church. I never heard a word Doctor Davis said that night. He preached and preached, and I was setting there thinking, "Yep, this is my last date. She'll tell me as soon we get out here, 'That's all off now. I got your letter, and that's... '" You know how I didn't...?... things, you know. You keep thinking, it'll be a realizing to you after while, you know.

E-62 I could just hear her saying this was all, and I thought. "Oh, isn't she pretty. Isn't she a nice lady. Don't I hate to hear this time come." I didn't even hear what the preacher was saying.
After the service was over, we started walking on down home. She never said nothing. I go along. When we come out from under the trees, you know, the moon shining bright. And I'd look over in dark eyes, you know. And I said, "I hate to hear her say it, but I--I..."
After while I got pretty brave. I thought, "She never got the letter. It just stuck in the box; that's all." Got to breathing better. I said, "She'd done named it to me before now, if she'd have got that letter." So I was going along, you know, feeling pretty good then. And I was walking right along.
We was walking along, she said, "Billy."
And I said, "Yes."
She said, "I got your letter." Oh... Oh, my. And then she just walked on, never said a thing.
I said, "You did?"
She said, "Uh-huh." That's all. Went walking... You know how a woman can do, just--just keep you in suspense, you know. She said... Just walked on, never said a thing.
And I said, "Uh... Hmmph... Well, uh... Well, uh, did you read it?"
She said, "Uh-huh." Oh, she'd got it.
I said, "Did you read all of it?"
She said, "Uh-huh." That's all she said, just kept on.
And I thought, "Oh, girl, do something and...?... kill me." And just on like that. And she just kept on going like that. And after while, oh, I said, "What'd you think about it?"
She said, "It was all right."
Well, we got married...?... We got married; that was it. So...

E-63 But one more thing. When she was... I remember she told me I had to ask her mother for her. Oh, my. I said, "Honey, look. Let--let's you and I make an agreement. See, we're supposed to be fifty-fifty on these things. You ask your mother, and I'll ask your daddy."
She said, "All right. Very well."
I said, "That's all right."
And so, I thought I could get by pretty well with Charlie, 'cause I'd... He liked me real well. And I... He understood me more.

E-64 So that night, I remember I had to ask. I sat there and I... My, I wasn't having me a good time at all. He was playing the victrola, you know. And I went outside. I got to the door, and she looked at me. You know, I was going to go without asking him, you know. And I said... And Charlie was setting there typing on the typewriter, you know, and it was nine-thirty. Time I had to go...?... He said...
I walked to the door, and I said, "Hmmph, Charlie?"
He said, "Yes, Bill."
I said, "Uh--uh... Could I speak to you out here just a minute?"
He said, "Yes?"
He looked over at Mrs. Brumbach, and she looked at me, you know. Oh, oh, oh, oh. And I said, "Here's where it all ends is right here."
We went outside. Then I thought maybe that Hope had already told her mother, and her mother had done told him to say "No," you know. So I had it all fixed out how it was going to be.
"Well, how are you, Bill?"
I said, "Oh, pretty good." I said, "Sure is a nice night tonight, isn't it, Charlie."
He said, "It sure is, Bill." He said, "Yes, Bill. You can have her." I started... Oh, my, what... I like him yet today. He just went home to glory a few weeks ago. God bless his soul. You don't know what he saved me then.

E-65 I said, "Charlie, look. I'm as poor as I can be. I'm working down here in a ditch for twenty cents an hour." But I said, "I love her with all my heart. I can't clothe her, and feed her, dress her the way you can. But, Charlie, I'll say this: I'll be as good to her as I know how to be. I'll work until my hands run blood to make her a living."
He put his hand over on me, he said, "Billy, look. I'd rather you'd have her and be good to her. After all, happiness does not consist of how much of the world's goods you own, but how contented you are with the portions that's allotted to you." That's right.
I said, "Well, Charlie, I'll be just as good to her as I know how to be."

E-66 And we was married. And when we got married, we didn't have nothing to go to housekeeping with. We was very poor. I didn't... I--I was the one married her, and she was the one taken me to... 'for I to support. And we were happy, just as happy, some of the happiest days of my life.
I'd just... Along during that time, I'd just been ordained to be a--a minister. I didn't have no church as yet to be... Just preaching around wherever I could in tent meetings and so forth. And I went to work.
And I never will forget how we set up housekeeping. We went and rented two rooms for four dollars a month. Who doesn't know, that wasn't much. And some lady give us an old folding bed. Did you ever see one, the folding beds? And I went down to Sears and Roebuck and got me one of these little breakfast sets without being painted. And I remember, I painted them. And right... On the seat and on the table, I painted a big shamrock, being Irish, you know. And so I--I painted a big shamrock. And--and we went to housekeeping. I went over to Mr. Weber's, Brother Curtis back there, one of his--some of his people, and he dealt in used goods. And I bought an old second handed cooking stove for a dollar and seventy-five cents. And I paid, I believe it's a dollar for new grates and put in it. And we--we started to housekeeping.

E-67 But we were happy. We were happy as we could be. We just had one another, and that's all we cared for. We loved the Lord with all of our hearts. And that's how we lived, just as happy as we could be.
And I remember one day then I wanted to go on a little fishing trip up at Mishawaka, Indiana. That was my first time ever come in contact with any Pentecostal people. And I went up to old Brother Ryan's and went fishing. On my road back, they was having a... It was the--the P. A. of W., I believe it is, or P. A. of J. C. I think the organization's died out and gone now, but--or reunited with some other organization.

E-68 But anyhow, there's a preacher by the name of Rowe at Mishawaka, had the tabernacle. Some of you might know him, a Reverend Rowe. Well, yes, there's people with their hands up knows Reverend Rowe. Well, it was at his tabernacle.
I was coming back, and I--I seen such a crowd of people and heard such a noise, and I thought, "Well, where in the world's all that noise coming from." And I went down there. It was religious people. And they was a screaming, and shouting, and jumping, and running, and carrying on. I thought, "What kind of a bunch of people is that?"
So I drove my old Ford over to one side. I only had about a dollar and a quarter, and to live on. And so... Enough gasoline to get back home, about two hundred and fifty miles.
And I walked over there and went in. And those people, I never seen such church manners in my life. Umm, my. They were dancing; they were running; they were screaming.

E-69 Why, I said, "What kind of a people is this?" I thought, "I'll just slip inside the door and watch what they're doing." Why, they're clapping their hands, and they're screaming, and some of them beating the tambourine, and some running up and down the boards, and some dancing and running around." I thought, "Well, what's wrong with those people?" Never seen anything like that. So I got inside the door.
Now, it never rubbed off, but it begin to get on me. I begin to looking around; I thought, "Well, you know what? They're awful happy, awful free. They're just a little bit more freer than I am." So I said, "Maybe the Lord's got something that I don't know nothing about." So I begin to look at them.
And somehow, I begin to get a love. I seen they loved one another. And those women would grab one another, hug one another, and kiss each other; and the men throwed their arms around one another, and hugged each other. Why, I never seen that before.
I said, "Say, this is--looks good to me. Believe I'll just stay. They said we're going to have services tonight."

E-70 So I had a dollar seventy-five cents. And I said, "No. I've got to spend at least one more dollar of that to go home on. Now, it'll leave me seventy-five cents. I can't rent a room." So I went down and got me a--about two dozen rolls. And I said, "I can live off these for a few days. I'm going to look around here and see what this is all about." So I went out in the--got me a place in a corn field located, where I could sleep that night.
I come back down to the service. And that night, he said, "I want all the preachers to come to the platform." And I guess there's three or four hundred preachers got on the platform.
They was having a conference. And they had to have it up there on account of the... Well, the southern states wouldn't let the colored and white together. So they was having it up there. And I noticed all them preachers.

E-71 And that night, they had their main speaker was an old colored man. They had to lead him out to the platform. Had on one of them little bitty--them cut away preacher coats, you know, the belt and collar. Just a little rim of white hair, and the poor old fellow come out there.
And all that ministers that day had been speaking about Christ, and how great He was and everything. I was listening to them.
Said, "All the preachers come to the platform." I went up and set down with them. "We only have time," they said, "just to have the preachers say who he is and where he's from."
I just raised up, and I said, "Billy Branham, Jeffersonville," set down. The rest of them along like that. Went on along down the line.

E-72 This old preacher come out to preach. He said he had--was going to preach the message that night. And the old fellow come out. And I thought, "Poor old brother. He was just all crippled up like this."
He come out. And he took his text from over in, I believe, in Job 7:27, or somewhere there. "Where were you when I laid the foundations of the world?" Said he, "When the morning stars sang together, and the sons of God shouted for joy." And instead of preaching what He'd been done out here on earth, he took Him up back yonder about ten thousand years before the world was ever formed, brought Him on down across through the skies, and come down the horizontal rainbow back yonder in eternity somewhere.
When that old fellow got anointed, he jumped up in the air, kicked his heels together, hollered, "Whoopie." Walked off of that platform, looked around. He had more room than I've got up here. He said, "You ain't got room enough up here for me to preach." Walked off.
I said, "That's what I want. If--if It'll make an old man act like that, what would It do to me?" I said, "That's the thing I want. That's what I want." I said, "My, what a wonderful people."

E-73 I went out that night, and I got down in the old corn field, and I prayed and I prayed. Nobody knowed me. So I took my trousers and put them between the seats of the Ford and pressed them, you know. Took the back seat out and the front seat out, put them down. Probably you've done the same thing, pressed them overnight. I laid down over there in the grass, and I prayed nearly all night.
And next morning they said they was going to have breakfast at ten o'clock. I wouldn't eat with them, because I had no money to put in the offering. And I just had my rolls. So I--I eat my rolls, and come by a hydrant down there, and got me some water, come on down. Now, I'd been welcome, but I just didn't want to do it, because I couldn't help them out. So I didn't have the money to, but I just wanted to what they had spiritually. And I...
And then that morning, they started singing that little song, "I Know It Was The Blood, I Know It Was The Blood." And oh, my, they was having a real time.

E-74 So after they got through with all the jubilee part, then he said, "Last night on the platform, there was a--a young minister by the name of Billy Branham."
I thought, "Oh, oh."
Said, "If he is in the building, tell him to come forth and speak for us this morning." Well, I never even seen a microphone before. And I was sitting back there with a pair of seersucker trousers on and a little T-shirt. I just hunkered down real easy, you know.
So they said... That fellow come up again, Mr. Kurt, you all may know of him. Yeah...?... from Cincinnati. Reverend Kurt, he's a chart teacher he was there at the meeting. He said, "Anybody outside know where Reverend William Branham from Jeffersonville." Said, "Tell him to come up at the platform and come to the service."
I got down real low like this. I was setting right beside of a colored man. He looked over to me; he said, "Do you know that guy?"
My, what was I going to do? I just couldn't lie. I said, "Yes, sir."
And he said, "Well, go find him."
Well, what was I going to do? I--I--I just couldn't lie to the man. I said, "Hold over here a minute, brother, and I'll tell you something." I said, "I'm he. But I can't..."
"You is?"
I said, "Yes." I said, "I can't..."
Said, "Go on up there."
I said, "Let me...?..." I said, "I--I got on these seersucker trousers and this T-shirt." I said, "I can't go up."
Said, "Them people don't care what you dress like. Get on up there."
I said, "No, no."
And in--and in just in a few minutes, he said, "Did anybody find Reverend Branham?"
That colored man said, "Here he is. Here he is. Here he is."
Seersucker trousers, T-shirt, talk about...?... Wonder what...?... My...?... you know.
All them people looked at me, them people who really have their religion, you know. And me up there my old cold Baptist ways, you know, and the... got up there, you know.
I said, "My." I thought, "Lord, if You ever helped anybody, You help me." I said, "I'm grateful to..." I finally thought, "Well, what am I going to read? Or what am I going to do?" I was so nervous, I just couldn't hardly hold myself together.

E-75 And I got over here, and I jumped over to Luke there where It said, "The rich man lifted up his eyes in hell and then he cried." I just happened on, "And then he cried." I took that little three words, "And then he cried." I started talking. Everybody got to hollering, "Amen." And then I cried.
First thing you know about--about two hours later, become... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Outside. The next thing I know, It done got on me or something. I got out of that...?... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Some fellow walked up with a big pair of boots on, big Texas hat, said, "I'm Reverend So-and-so." Elder, I believe he called his name.
I said, "Are you a preacher?" Them Texas boots on, and a big hat. Well, I'm not so bad off after all. I said, "You a preacher?"
"Yes, sir. I'm a Pentecostal preacher. I..." Said, "Why don't you come down to Texas and hold a revival for me."
I said, "Me?" He said... I said, "Look--look, brother," I said, "I--I just don't know religion that good."
He said, "I don't care. Come on down, I like it," he told me.

E-76 About that time a fellow tapped me on the shoulder, said he was a preacher. And he had on a little old knickerbocker golf pants like, you know. He was a preacher from Florida.
I said, "Well, my seersucker trousers are not so bad after all."
Well, I looked around like that, and they had...?... A woman come up was a missionary to the Indians. And why, I had all kind of places to... Why, my, you don't know the places I had to go.
And I went out there and got down in the corn field, and I just praised the Lord for giving me the opportunity, jumped in my old Ford, making forty miles an hour: Twenty miles this way, and twenty miles up-and-down this a way. Down the road...?...

E-77 When I come home... When I got home, my wife, bless her heart, she was waiting as usual. She'd run out and meet me. She seen me coming. She's real... had a little old long black hair, pretty eye--brown eyes. She come running to me. She threw her arms around me, her and the baby. And--and she said, "Oh, I just know you've had a good time fishing and... up there in the lake."
I said, "Honey, I want to tell you what I done." I said, "I--I met the best people in the world."
She said, "Well, what?"
I said, "The best people in the world. You talk about people that's not shamed to been in religion, you ought to see them." I said, "They clap their hands, and they scream, and run all over the floor, and everything."
She said, "What?"
And I said, "Yes."
She said, "Where they at."
I said, "Up at Mishawaka." I said, "I'm going to tell you something. Looky here." I pulled out a long piece of paper. I said, "They want me to hold revivals for them all over the country."
She said, "You?"
And I said, "Yes."
She said, "Sure enough. Is that right?"
And I said, "Yes, sir. They told me I could hold revivals for them."
And she said, "Well..."
I said, "Will you go with me?"
She said, "Sure." Bless her heart. She said, "Sure, I'll go." And that's a real wife, go with you thick or thin.

E-78 Well, now, when I started out to hold the meetings then, I was going to go to hold them. And I went and told my mother. She said, "Well, God bless you, honey." She said, "Years ago down in Kentucky at the old Lone Star meeting house, we used to hear the people shout like that long time ago, and had that kind of a demonstration." Said, "But it faded out."
And--and I said, "Well, mama, these people, It ain't faded out of them." I said, "They sure have got a fuss." And so she went...?... things.

E-79 When we got to her mother--got to her mother...?... When we got over there, why there's where the trouble started, right there.
She said, "William Branham, do you mean to tell me that you'd take my daughter out amongst a bunch of trash like that?"
I said, "Well, look, Mrs. Brumbach. They're not trash."
She said, "That's a bunch of holy-rollers." She said, "And you take her out of here starved to death." She said, "Today she might have something to eat, and tomorrow she might not have nothing to eat."
But brother, I come to find out what she called "trash" was "the cream of the crop." And bless my heart...?...
And said, "You mean to tell me that you'd take..." Said...
And Hope started crying. And she said, "Mother..." She said, "I--I--I want to go with him."
And she said, "Very well, Hope. If you go, your mother will go in a grave heartbroken. That's all." And then Hope started crying.

E-80 And--and there, friends, is where my sorrows started. I listened to my mother-in-law in the stead of God. He was giving me the opportunity. And there this gift would've been manifested long time ago, if I'd just went ahead and done what God told me to do.
But instead of that, I didn't want her to be angry, and I didn't want to hurt nobody's feelings. And so I just--just let it go like that. Just walked... Just said, "All right, we won't go."
And right then, sorrows started. Immediately after that, my father died. My brother was killed a few nights later from that. Almost lost my own... I lost my father, my brother, my wife, my baby, and my sister-in-law, and almost my own life within about six month's time. And just started going down. My church, pretty near everything went down, down, down. Hope taken sick.

E-81 Just about after that, the 1937 flood come on. And when it did, the... I was--got a job then. I went to working for the conservation. And I was patrolling out in the... So when I--the floods begin to come up and you remember hearing it here. Many of you was there, and how people being washed away and things.
And Hope taken sick. She was going over to get me a--a Christmas present. And... "The Fox Book Of The Martyrs," is what I wanted for a Christmas present. And she got me a little fish box.
And when I come in that afternoon, she was laying on the floor, fainted. And I called our family doctor, Doctor Adair. And he--he came up there, and he said, "Well, Bill, she's got pneumonia." So he said, "You have to stay up all night fixing...?... nights." And during that time...
Before that, a little girl baby, little Sharon Rose (Bless her little heart. She's in heaven too today.), she had been born into our home, just the sweetest little thing you ever seen, just a few months old.

E-82 And so then I remember that Doctor Adair, say, "Have to stay up, Billy, keep the children out of the room here." And said, "Stay up and--and--and give a lot of fluid that night." And I did. And the next morning her mother wanted to take her down at the house. And she didn't care too much about Doctor Adair, and taken her out and throwed her into tubercular.
So then, I remember the flood coming on; they rushed her out to the government depot, out there for the hospital. And--and, oh, that part of the night, it raining, twisting, blowing; and how brother, sister, He prospered in mama's faith now.
Always mind God. No matter what it is, God says for you to do. And I tell you, today, that God in heaven, Who looks down upon me standing in this platform, will forgive me. I know that many thousands of souls that I'll have to answer for at that day, for listening to somebody else instead of God. That's true.
Now, I remember out there that night. They taken her out to the government barracks where, used it for people who are hospital. And the floods were on.

E-83 And I was down trying to patrol. I slip out to see her. And she was sick, and both babies had taken pneumonia. And they were laying there sick and... And I'd worked back. They was calling me everywhere in patrol car I was in... I went down town. And--and I was coming up the street along about eleven o'clock.
And the old dike had broke through up there. And down through the other part of the city it'd washed, just washed out. And they didn't know how many was killed or--or nothing. And such a horrible time.
And I remember I heard somebody hollering and screaming. I looked way over there past Chestnut Street, a big two story building, it was shaking like this. And there stood a mother out there with a baby in her arms, and the building going down, screaming for mercy.

E-84 Well, I lived on the river, and I thought I was a pretty good boatman. I'd get... went and got my boat out of the back of my car, and set it in the water, the little patrol car I had. And I set the boat in the water.
And I got out there to her, and got her in and two or three other girls in the--in the room. And I got them out. And just the time I got them to the bank, they heard... She said, "My..." She fainted. She hollered, "My baby, my baby. Get my baby." I thought she'd left her little bitty baby in the room, and I'd left it.

E-85 So I started back. And the water just a twisting; I couldn't hardly make it. And I finally got way up this way and come down, and caught a hold of the--of the--the outside post and tied my boat, and went in. The baby she was talking about is the baby she had in her arms, about two and a half years old.
And then when I heard the building go out from under me... And I run out real quick, and I fell in the water, probably twenty-five feet. And I fell in the water, and just got a hold of the boat like this to pull the... keep it from pulling by boat down too. And undone the... loosed the--the knot in the rope, fell into the boat.
Then came freezing like that. I couldn't get the outboard motor started on it. Out into the river, I whirled right out into the main part of the current, me pulling and pulling. And it wouldn't start. Them great waves, almost as high as this building here, licking up like that, and that little bitty boat like that, and me out there...?... for Ohio Falls, just about a mile and a half below me there, going right to them, which meant death at any minute... And there, brother, I had to think it over, whether it was trash or not. I was going out to see.

E-86 There, pulling on that rope, and it wouldn't start, and I'd pull again, and it wouldn't start. Sick wife and baby laying out there, just lost my daddy and everything, I knelt down in the boat, and I said, "Oh God, have mercy. Have mercy. I don't want to die out here in this river like this. And I want to raise them children. Please, dear heavenly Father, if You'll just let it start, dear God."
And that boat rocking from side to side like that, me trying to pull then. I thought, "Oh, it--it can't be but just a little...?... farther to the falls. I knowed that was the end of all of it then, 'cause them big waves like that, and they're coming back this way, take me right into the whirlpool there. And it's seventy or eighty feet deep right straight down through there. In normal times if anybody ever goes in there, that's all of it. And hang on those big rock ledges down through there. And there seldom ever find their body.

E-87 And so I just praying out there, and I said, "God, I know I've done wrong. I know I oughtn't to have listened to what I did. Please, dear heavenly Father." Just trying to start. And just in a few moments, it give a couple of little sputters and started. "Oh, Lord."
Back in. I landed, come back and give it all I could, and heard... cutting this way, and praying my gasoline hold out. Finally landed way down towards New Albany there, the other corner. And--and got in and went back and got my boat--or got my car.
And when I got up there and found out about the mother, and everything was all right. I slipped out to the ho--or the government hospital to find out how my wife was. I was going to talk to her about it. And I went out there, and they was just laying in little old army cots.
And when I got there, it was all covered over with water. Where were they at? Then I started screaming to the top... And I got excited then.

E-88 Major Weekly, a friend of mine there at the government, he walked up to me. He said, "Reverend Branham?"
I said, "Yes, sir."
He said, "I don't think your wife is gone." Said, "I think they got everybody out of there." Said, "I think they went to Charlestown, a city about twelve, fourteen miles above here." Said, "I think they went out in a cattle car." With her in pneumonia, sleeting and blowing like that. Two sick babies and them with pneumonia, one of them just eight months old. I thought, "Oh mercy, they was on a cattle car."
Then I jumped in my truck and run out there towards--to get the road to go to Charlestown. There's about six miles of water where the Lancassange Creek had come through like this to get back. I run down and got my speed boat, and I'd tried my best to get through them waves. I'd hit like this and go plumb back around like that, and I tried to duck the waves.

E-89 And out there, I got cut off from everything, out there myself. And I set out there marooned for about eight days where they had to drop me something to eat. I had a lot of time to think over on who I was going listen to, God or somebody else, let it be one who loves his mother, whoever it was. You listen to what God's got to tell you. See?
I'd set there and I prayed and cried... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Got to make your stand. And then instead of standing up against it, I thought more of some--what some woman respected than what my own conscience and God was planting in my heart. I said, "Oh, God, what can I do?"
I looked down there and I met another fellow, and I fixing...?... "Did any of them in the hospital get drowned, you know?"
He said, "No, I don't think there was." He said, "I think they all escaped." And said, "Reverend Branham, I think your wife was on a box car, and they took her out to Charlestown when that boat went up."

E-90 Well, I run down to my car and got my speedboat, and come back up and put it on the back of my truck. Run up and started to cross. I set up there to...?... was back to it, and about six miles of water just waves through there.
Some of them said, "That's running?" Said "It washed off the trestles right up there." Oh, my. There it was again. I tell you, brother, back down in my...?... heart, as... know nothing about...
Then I put that boat in the water, and I tried hour after hour to pierce that current. And I couldn't do it. And then the water cut me off, and there I was marooned out there for about seven good days I set out there. I had plenty of time to think things over. When the waters got down...?... I had two choices. I walked up there...?... [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-91 They had on boots. I was going just as hard as I could. I run up to an old friend of mine, Mr. Hayes, called him Colonel Hayes, superintendent of the public service company. I went up to him, and I said, "Mr. Hayes." I said, "Did that train come through with that bunch of people fr..."
He said, "I don't know, Billy."
I said, "Let's go." We went on down through... Just a little bitty city there, about two or three thousand people. We went everywhere. Nobody heard anything of my wife.
Oh, I thought, "Wife and babies are wound around some bailing wire something or other down there in one of them swamps, and maybe plumb down into south somewhere; swelled up, laying there in a bunch of bushes, drowned."
"Oh God," I said, "what can I do? What can I do?"

E-92 I went out. We went down to the railroad station. And there's a dispatcher there said, "Just a minute." Said, "I believe that train come through." Said, "The engineer of that train is here in the city today." Said, "He was supposed to be down here in a little bit to take a train out." Said, "I'll ask him." After while, he... I run to him as soon as they told me that was him coming."
I said, "Sir, did you drive the train from the government depot that come through?"
He said, "Yes, I drove that train."
I said, "Do you know Charlie Brumbach?"
Said, "Certainly." He said, "His daughter was on the train on back there with two sick babies."
And I said, "That's my wife, sir." I said, "Where they at?"
Said, "They're--they're somewhere. I let them off at, I believe at--at the Kokomo, Indiana."
And I said, "You did?"
Said, "Yes."

E-93 And I started a foot to walk. Could... I was going to get there someway. I begin to come almost beside myself. I started off. I met a man. He said, "I know who you're looking for, Billy." It was a friend of mine. Said, "You're looking for Hope, aren't you."
And I said, "Jim, you know about her?"
Said... I mean at... not at Kokomo, it's Seymour, Indiana.
Said, "She's laying up there in the Baptist church at Seymour, Indiana, dying with tuberculosis, laying by the side of my wife." And I... or "my girlfriend."
And I said, "Dying with TB?"
Said, "Yes, Bill." Said, "I hate to tell you, but you wouldn't know her."
I said, "Is the babies alive?"
Said, "I don't know nothing about the babies."
Oh, my. I said, "Oh, can we get there?"
Said, "I got a secret road." Said, "I can take you."
And we got in there late that night, in the--the basketball arena where the Baptist church was fixed up for the--the refugees to come in. And they said she was down there. And I run through there screaming top of my voice, "Hope! Hope, honey! Where are you? Where are you?" And I looked.

E-94 Oh, I will never forget that. Back over there on this old government cot, I seen a little bony hand raise up. That was my darling. I run to her real quick. I fell down at her. Those dark eyes was sunk way back in her head. She'd falling lots of weight.
I said, "Sweetheart?"
She said, "I look awful, don't I?"
I said, "No, honey. Is the babies all right?"
"Yes," she said. "Mother has the babies." Said, "Billy's been awfully sick; Sharon's a little better." And she said, "I'm awfully sick."
I said, "It's all right."
I started crying, "God, don't--don't take her from me. Please don't, Lord."

E-95 I felt somebody touch me on the back. It was a doctor. "Reverend Branham?"
And I said, "Yes, sir."
"Come here just a minute." Said, "Aren't you a friend of Sam Adair?"
And I said, "Yes, sir, I am."
He said, "I hate to tell you this, Reverend Branham, but your wife's a dying." Said, "Your wife's got tubercular. Sam told me to tell you just to make her comfortable, and not to be excited around her."
I said, "She dying, doctor?" I said, "She can't, doctor. That's all. She can't do it." I said, "I love her with all my heart, and I'm a Christian." And I said, "I just--I just know she ain't going to die. I just can't think of the thoughts to think that she'd be taken away from me here, and with these two little babies, how could I stand it?"
He said, "Well, I hate to tell you, but," said, "there's nothing can be done as far as I know."

E-96 I went back to her, trying to brace myself up and talk to her. A few days we took her home. She just kept getting worse and worse and worse. Went to Louisville, and they had specialists and everything. Took her out to the hospital. Doctor Miller from the sanatorium come down and looked. He called me out to one side, said, "Reverend Branham, she's going to die." Said, "There ain't nothing can be done for her." Said, "She's--she's going to die."
And I said, "Doctor Miller, honest, isn't there something I can do? Could I take her to Arizona? Could I do something for her?"
Said, "It's too late now, Billy." Said, "That--that's a... That's galloping tubercular." Said, "It kills them right away." Said, "Her family's had it back behind there," which I knew later that they--they did. And said, "She's just broke with it, and it's got such a hold on her." Said he'd give her pneumothorax treatments and everything. And said...

E-97 And I'd hold her hand when they were boring that hole in her side to collapse them lungs. If I had it to go over, it wouldn't be done. And she'd hold my hand there, bless her heart. I'd have to almost pull her hand off of mine from suffering, holding where they'd bore that hole in there and collapse the lungs on the side. And that was tubercular traveling right on up like that. I knew she was going, and I was doing all that I could do.
And I was working up... And I remember, I was out, and I heard a patrol sign come through. It said, "Calling William Branham. Come to the hospital immediately, wife dying."

E-98 I never will forget; I took off my hat. Setting in the truck, I held up my hands, and I said, "O Jesus, please don't let her go. Let me talk to her once more before she goes. Please do save her." I was about twenty miles away from home. I turned on lights and everything. I went down the road real swift, stopped in front of the hospital, and throw off the gun belt, and into the place I went real quick. I started walking down through the Clark County Memorial Hospital.
As I started down through there, I looked, and I seen poor little Doctor Adair come walking down through there with his head down. God bless that man. And he--he looked at me like that when he seen me. He throwed his hands up like that and started crying and run the halls. And I run up to him, put my arm around him, I said, "Sam, is it?"
And he said, "Billy, I'm--I'm afraid she's gone now."
I said, "Come, go with me, Doc. Let's go in."
He said, "Bill, please don't ask me to do that." Said, "Oh Bill, I love you." He put his arms around me. Said, "I love you, Billy." He said, "We've been bosom friends." He said, "I can't go in and look at Hope again." Said, "That's like my sister laying there." Said, "She's baked me pies and everything." Said, "How--how could I go in and see her going like that."
Said, "Come here, nurse."
I said, "No. No, let--let me go myself."

E-99 And the nurse said, "I'll take you in, Reverend." Said, "Here's some... Here's..." Tied to give me some little old medicine there to quieten.
I said, "I don't want that."
I walked on into the room, shut the door behind me. I looked over there. They done had the sheet pulled up over her face. I pulled that sheet down and looked. She was real thin, and she was drawed up like this.
I put my hands on her; perspiration's real sticky; her face was cold. I shook her. I said, "Hope, Sweetheart? Please speak to me once more."
I said, "God, have mercy." I said, "Never again will I think them people are trash. I'll make my stand." During that time, we'd both received the Holy Ghost. So I said, "Please, will You, Lord?" I shook her. I said, "Oh, please speak to me once more." And I--I shook her again like that.
Those great big dark eyes looked up at me. She said, "Come near." I got down real close to where she was. She said, "Oh, why did you call me, honey?"
I said, "Call you?" I said, "Sweetheart, I thought you were gone."
She said, "Oh, Bill..."
About that time the nurse run in, said, "Reverend Branham, here." Said... "You had that little medicine?"
I said, "No."
She called the nurse, Miss. Cook. She said, "Come here." She said, "Set down just a minute. I've just got a few minutes left."
And she was Hope's friend. And she was biting her lip.
She said, "When you get married, I hope you get a husband like mine." And that... You know how it made me feel. She said, "He's been good to me, and we've loved each other the way we have." And said, "I hope you get a husband like mine."
I--I turned my head; I couldn't stand it. So the...?... walked out of the room.

E-100 I walked over to her like this, "Sweetheart, you're not going to leave me, are you?"
She said, "Oh Bill." She said, "You've talked about it; you preached about it, but you don't know how glorious it is." Said, "Just before you called me, there was something in white was taking me home. I was going down through a great big place where there was pretty trees and big birds and things. I was perfectly at peace being taken my home." I believe she seen paradise as sure as I'm standing in this platform.
She said, "You've talked about that wonderful Holy Spirit, Bill. But you don't know how wonderful it is when you come to cross. That's the reason I'm going, Billy. I know it's real. I've seen it up there in the...?..." Yeah, I been called holy-roller, if you want to but let die one; that's the way I want to go. Yes, sir.
She said, "Oh, you don't know how wonderful it is." She said, "Sweetheart, you know I'm going, don't you."
And I said, "Yes."

E-101 She didn't mind going. She said, "Oh, it's all right, Bill. I hate to leave you and the children. But oh how wonderful that place is over there." She said, "I want to go back." And she said, "You know why I'm going don't you?" And oh, that's what killed me.
I said, "Yes, honey, I know it." I said, "If we'd have minded God instead of your mother, it wouldn't have been this a way." I said, "I'm going with them, don't you worry."
She said, "Promise me that you'll preach it as long as you live."
I said, "So help me, God...?..." I said, "I'll do all that I can, honey."
And she said, "I want you to do a few things for me, will you."
I said, "Yes, I'll--I'll try." I said, "I'll do all I can."
And she said, "Remember that time when we was in Louisville, and--and you wanted to buy that rifle to go hunting."
And I just love guns. And she... And it taken three dollars to make a down payment on it.
And I said, "Yeah, I remember it."
She said, "We didn't have no money to pay for it then."
And I said, "No."
She said, "Sweetheart." She said, "I wanted to get you that rifle so bad." She said, "I've been saving for about eight months." And she said, "After I'm gone, would you go home, look up on the folding bed under that paper, and you'll find the money there. You'll..."

E-102 I think she had a dollar seventy-five cents saved towards it laying up there. You don't know how I felt when I picked up that dollar seventy-five cents and looked at it.
She said, "And another thing..."
One time I bought the wrong pair of stockings for her, I'd never--didn't know what kind of goods to call for, and I called for the wrong thing. And she told me about that.
Then she said, "I don't want you to live single. I want you to promise me that you'll take my children and promise me you'll get some good girl that's got the Holy Ghost, and get married, and she'll be good to the..." She said, "Don't let them to be pulled about from pillar to post."
And I said, "Honey, I--I can't promise that." I said, "I love you too much to ever get married."
And she said, "Please, please." And I said... She said, "You can't take care of that little girl and little Billy."
I said, "Oh honey, don't make me promise that."
She said, "I made you promise me you'll do it."

E-103 And I seen her going fast. And I said, "Sweetheart, are you going?"
And she said, "Yes."
I said, "Is...?... If I'm alive, I'll be on the battlefields somewhere preaching the Gospel when Jesus comes. But if I'm not," I said, "I'll be planted by your side." And I said, "When the dead in Christ arise, if I have not to be right with you, if I'm out in the field somewhere, and you go...?..." I said, "You go over to the east side of the gate. You stand there. When you see Abraham, Isaac, and Jacob coming up, you scream, 'Bill' just as loud as you can." I said, "I'll get the children together, and I'll meet you there."
She said, "I'll be looking for you." She threw her hands up like that. And I kissed her good-bye. She went to be with God.
That's my date with my Lord. I'm living as true as I know how to keep it. Someday I'll be there by God's grace.

E-104 When I returned home, oh, how I felt. I just couldn't hardly stand it, how...?... They taken her down to the undertaker morgue and embalmed her body and laid her out.
I was laying there that night; I happened to look. Somebody knocked at the door, Mr. Broy come up, he said, "Billy," said, "I hate to tell you the bad news."
I said, "Frank, I know she's down there in the morgue." I said...
He said, "That's not all of it." Said, "Your baby's dying too."
I said, "My what? Sharon's dying?"
Said, "Sharon's a dying." Said, "They just took her to the hospital, and Doctor Adair said she can't live but just a little bit longer."

E-105 I couldn't stand up. They picked me up. I set in a little old Chevrolet truck. We went out to the hospital. I jumped out of the car, started in.
Nurse said, "Reverend Branham, you can't go down there." Said, "That's... She's got tubercular meningitis. She's caught it from her mother, and it's went to the spine." Said, "You can't go in there on account of the little boy."
And I said, "Nurse, I got to see my baby."
She said, "You can't do it."
When she turned her back, I went in anyhow. And I went down there in the room. And there, flies was in her eyes. Just a little old hospital out there. And I took this little old mosquito bar, what it was, shooed the flies away from her. And I looked down at her. Her little fat legs was moving up and down. Looked like she was waving her little hand.

E-106 I remember when she used to... The wife would put on her the little three corners and set it out there in the yard. And I'd come along that... Just the way I touched that little siren, and she'd know it was me. And she'd just jump and go "Goo, goo, goo." And I'd pick her up in my arms, and she'd love me.
And I seen my baby going. Oh, God, I just couldn't stand it. I thought, "Oh, God, what could I do? What can I do?"
I knelt down, I said, "Heavenly Father, please don't take her. Take me in her stead." I said, "Let me go. You're--You're tearing me to pieces. Let--let me go."
Just then as I raised my eyes up, I seen a dark-like veil floating down through the... I knowed she was going. I raised up and looked down at her, at the bed at her, her little fat arms, waving. It was a spasm like. And I looked at her. Why, she was suffering so hard till her pretty little blue eyes were crossed, one of them was.

E-107 That's the reason I can't stand to see a cross-eyed child hardly. I seen four hundred and some odd cross-eyed children healed in three months time in my meeting. I've never seen one cross the platform without being healed. And then I think of my little baby. Sometimes God has to crush a rose to get the perfume out of it, you know.
I seen little Sharon, and her little eyes crossing, her little lips quivering. I said, "You know daddy, honey?"
And lips quivering like that. I seen her little mouth coming open. I knowed she was going. I laid my hand on top of her like this. "God bless you, darling. You're an angel. You're going to be with mama. Someday dad will see you by God's grace."
I raised my hand, I said, "Lord, I know I've done wrong. But as--as Job of old, though You slay me, yet I love You. I can't help it. I love You in my heart. You're just about to kill me, Lord." But I said, "I--I love You anyhow. Take her, Lord. Not my will, but Thine be done."
Felt like every bone in my body come unjointed. I...?... In a little bit, the Angels of God come took the little thing, took her home. I took her down, and put her in the casket... her mother.

E-108 We took her out to the cemetery. The minister stood there. He took a handful of ash--of dirt. Said, "Ashes to ashes, dust to dust, and earth to earth." I heard the ropes squeaking as they let them down. Then like the breeze coming down through them old maple trees, said,
There's a land beyond the river,
That they call the sweet forever,
We only reach that shore by faith's decree.
One by one we'll gain the portals,
There to dwell with the immortals.
Someday they'll ring the golden bells for you and me.
I returned home. I couldn't be satisfied. I could see my wife going, but that baby, how could I give it up? What could I do about that?
My, I went on back to work. One morning I was climbing a pole working as a lineman. I hooked my belt like that. And I was singing up there, working around the primaries. I was singing,
On a hill far away stood an old rugged cross,
The sun was just coming up. That cross-arm on the pole made my shadow on the side of the bank look like a body on the cross the way I looked. "Yes, it was my sin and shame that put Him there. And I was the one who nailed Him to the cross, the Prince of Life."
I said, "O God, but in heaven somewhere, You've got my little girl." And there, I become almost frantic, almost a mental collapse. I took off my rubber glove. Twenty-three hundred was running right by the side of me. I said, "God, I hate to be a coward, but Sherry, honey, I'm... Daddy's coming to see you this morning," as I laid my hand down on that wire.
Why, it broke every bone in my body. How I don't know, unless God had foreordained that this gift should go forth.

E-109 The next thing I knew, I was sitting on the ground, perspiration running off of my face. I took off my spurs, put them in the truck, went down and went home. As I went around the house, I picked up the mail. Went around the house... And few months had passed, turned cold weather, frost was coming up through the floor there.
I wouldn't go nowhere. I said, "We didn't have very much, but what we had..." We--she had I lived together with it. It was home sweet home to me. I don't care how it was, it was... It was her furniture, and I wanted to stay at home.
When I went in the house, first letter I looked at, Miss. Sharon Rose Branham, eighty cents, Christmas saving. Oh, my, it was all over again.
I knelt down on the floor there. I started crying. I said, "God, please have mercy upon me. I'll take my own life."

E-110 I'd been a warden. In the room I had a gun. And I went in to get this gun. And I put the shells in it. And I pulled the hammer back on the gun. I said, "Lord, I--I'm... I've gone wild." I don't know. I was out of my head. I put it up beside of my head like this. I said, "Our Father Who art in heaven, hallowed be Thy Name," squeezed the hammer, it wouldn't fall. I said, "O, Lord, I can't even take my own life."
I threw the gun down, shot it off through the house. Went on like that. I thought, "O God, why, I've gone crazy. I've lost my mind." And I...?... on at work.

E-111 I went to sleep. And when I went to sleep, I dreamed. I thought I was out west here somewhere. I always loved the west. And I had on one of these big hats like the cowboys wear. And I was going walking down through the prairies; there's an old prairie schooner laying there and a wheel broke down on it. I was singing,
The wheel on the wagon is broken,
Sign on the ranch, for sale.
Going along like that, I looked standing there, and there stood the most beautiful young blond headed woman standing there that wou--hair blowing; she was dressed in white. That's the prettiest girl I ever seen. I tipped by hat; I said, "Howdy do, sister."
And then she said, "Hi, dad."
And I looked around; I said, "Dad?"
She said, "Yes."
And I just said... I said, "Well, I don't understand this." I said, "You call me your daddy."
She said, "Dad, you just don't know where you're at." Said, "This is heaven." Said, "Down on earth I was your little Sharon Rose." Said, "Don't you remember your teaching of immortality?"

E-112 I teach that there won't be little bitty babies like that in heaven. We'll all be one age and one size, immortal. You have to always be that way. We'll just be... There'll be no real old people and no real little bitty babies; we'll be just one age, the youth forever.
And she said, "Don't you remember your teaching of immortality?"
I said, "You're not Sharon?"
She said, "Yes, daddy."
I said, "Well, Sharon, honey, I don't understand."
She said, "Where's Billy Paul?" That's her little brother, the one that's here.
I said, "Well, I left him just awhile ago. But I don't understand."
She said, "Daddy, mother's waiting for you up home."
I said, "Home?" I said, "Honey, I never had a home. Branhams are vagabonds like." I said, "I never had a home."
She said, "But dad, you got a home up here." She said, "Turn, look this a way."
I looked back there and I seen the glory of God coming up. And I seen a great big pretty mansion there.
She said, "That's your home, daddy." Said, "Mother's waiting for you." She said, "You go on. Mother wants to see you. I want to wait here for Billy."

E-113 And I took right up through there. I got to the door, and there she come out to meet me as she always did, not sickly, not all drawed up and eat up with tubercular. She come out with her arms out, that black hair hanging down her back, dressed in white. And she said... Held out her arms to me and I run to her, grabbed her by the hands and knelt down.
I said, "Oh, Hope, honey." I said, "I met Sharon. Didn't our darling make a pretty woman?"
Said, "Yes, Bill." She said, "You're worrying too much, honey."
I said, "Worried? How could I keep from worrying?"
And she said... She said, "Look." Said, "You're just worrying about Sharon and I." Said, "Don't worry about us. We're so much better off than you are."
And I said, "Well, honey, everything's been going wrong, and everything..."
She said, "I know all about it." She said, "Now, stand up."

E-114 And I stood up and I looked at her, and oh, she looked like she did the night I married her. And I looked at her then. She said, "Won't you set down?"
And I looked, and there's a great big Morris chair setting there. And I looked over at her.
She said, "I know what you're thinking."
When we didn't have any chairs... We had the old hickory bottom chairs. You know what they are, cane bottoms? We had two or three of those. And I wanted a--a Morris chair to set in. They could finance us fifteen dollars, and I paid three dollars down and a dollar a week.
And I got one; and I paid up to about eight or ten dollars on it. And I just couldn't make the payments. I just couldn't do it. I couldn't shave that dollar out. And I went about two or three weeks behind, and I... They sent me a dun; they was going to come get it. And I wrote them, told them they'd have to come.

E-115 And I remember the day they come and got my chair. Wife baked me a cherry pie, and she had it all fixed for me when I come in: a real wife. God bless her. Her grave may be white with snow, but I still love her.
And then she... When she had this pie, I thought there was something happening. I went in; she was talking. She said, "Now, I had some of the boys to dig some fishing worms." Said, "We're going down to the river." She knowed I love to fish. Said, "We're going down to fish tonight."
I said, "Well, honey, what's the matter?"
She said, "Nothing."
After supper, I felt something. I said, "Let's go in the front room."
She said, "Bill, let's go fishing first."
I--I knowed what it was. And I walk--got up and started walking to the door, and she come put her arms around me. They'd come got my chair. I'd work all day and preach half the night, then I'd set in this chair and study when I'd rest and go to sleep. And they'd come gotten it. I owed money on it and couldn't pay it. They had to come get it, and I never will forget how we felt.

E-116 And she'd recognized that when we were standing talking. She said, "Do you remember that chair they come and got?"
And I said, "Yes, honey."
She said, "They'll never come get this one. This one's yours." She said, "Set down." Said, "Promise me you won't worry."
She put her arms around me, and I said, "Honey, I promise you I'd never worry again."
I woke up and I was in the room, and I could still feel her arms around me. But from that day to this, I haven't worried about it. They're beyond the blue.

E-117 Someday, I got to go too. Each one of us has to make that journey here. Oh, my, a life, brother, sister. Scars and cuts, and went through that stream of poverty, and tears that paved the way...?... You don't realize. No wonder that sometimes it saps the very life from me.
But today, I'm trying to be as reverent as I can be before you. I'm trying my best, coming right back serving that same people that was considered trash at one time. They're my brother and sister, and I love them with all my heart. And I'm taking that gift and going day and night. We been here two weeks when it's nearly got me to a place I have about an hour and something sleep last night.
What do I... I was keeping my promise to God. Yes, sir...?... into all the parts of the country wherever I can go with reverent, sincere heart. I want to serve God until the day He calls me home. There's a beautiful home, oh, over the sea somewhere.

E-118 Some woman said to me not long ago, said, "Brother Branham, when you going to get some rest?"
I said, "When I cross over the river. I got a home over there and loved ones. I got a chair to set in. I'm going to cross over one of these days."
She told me, said, "You're so tired and...?..."
I said, "Yes."
Said, "You been praying for the sick so much." I never prayed for the sick like that before.
So one of these days, setting on the platform like this, God will open up the windows. I'll be a--maybe an old man shaking on a cane. But He won't turn me down. I'll cross over as sure as I'm standing here, if I can only prove faithful to my Saviour is my plea. He will bear me away in that day. Don't you believe that? We'll be faithful. That's right.
Time is still with swift translation,
Naught on earth unmoved can stand,
Build your hopes on things eternal,
Hold to God's unchanging hand.

E-119 Friends may come and go. When the growing drear, precious Lord, lay Your dear hands. When my life is almost gone, at the river I stand, guide my feet home, my hands. Precious Lord, take my hand and lead me home. Let me not rest...?... and to my Saviour. If I'm faithful to Him, someday He will guide me to the other side.
I trust that everyone of you here, friends... If there's one here who's not ready to meet God, listen to me as I speak to you in the Name of the Lord. You've got the good opportunity now. You've got a wonderful time to come and accept Him. With my Bible over my heart, someday, everything that you've ever done in this life will be naught unless you give your life to Christ. Come with me. If you love me, let's us go together.
There waits for me a glad tomorrow. (Sing it with me.)
Where gates of pearl swing open wide,
And when I cross this veil of sorrow,
I'll stand upon the other side.
Someday beyond the reach of mortal Kin
Someday God only knows just where or when,
The wheels of mortal life shall all stand still,
Then we shall go to dwell on Zion's hill.

E-120 O God, someday these wheels are going to stop this old body, all of mortal life will stand still. Then oh, like...?... of a body...?... He's going to go...?... on will break through, and our souls will plunge into an eternity. Help us, God. Help us today. Grant it, Lord. May sinners without a way come in today, Lord, and be saved. Come to the fold, come to the Shepherd, find faith and shelter. And may they see that by Your poor disobedient servant's mistakes that they can be blessed.
O God, I think years ago if I'd have went on and done what You told me to do, how many more people'd been saved today. I'm sorry, Lord. Help me now, will You, Lord? Bless everyone that's here, and the sinners here, bless them, Lord.
While we have our heads bowed, the sister's playing there... the brother, "There Waits For Me A Glad Tomorrow," I wonder how many sinners in here, put up their hands and say, "Brother Branham, pray for me. I--I'm unsaved and I want to be saved." God bless you. Oh, my, hands up everywhere.

E-121 Look, if God will hear my prayer to heal the sick, don't you think He will hear my prayer to help save your soul? How many now, while we're singing that song in a few minutes, "There Waits For Me A Glad Tomorrow." Will you come down here and shake my hand, stand here at the altar just a moment that we have prayer. Don't you love Him? Oh, what could you do?
Here today, a young fellow come hear me in the meeting. He set here, and he just give his life to Christ, and went out and was killed instantly on a tractor. Another man standing the other night holding his hands went home and died in a little bit.
Oh brother, if you know not God, how about coming down. Won't you come right now while we stand and sing, if you be will. You that wants to find peace with God, believe that He is, my brother. If you need something from God--salvation--won't you come just now.
All right. All right. Give us... All right, that's... All right, that's okay. That's all right. "Almost Persuaded." All right. "Almost Persuaded." God bless you.
Almost...?...

E-122 Just comes down and shakes my hand. Come all the way from South America to meet this time. Won't you come too? Come down. God bless you, sister. That's the way to come. Now, remember, friends, this may be...?... your opportunity. God bless you...?... Oh, that's all right. Come, stand right here.
Just stand right here. Come right around and stand. God bless you, brother. That's wonderful. God bless you, sir. Oh, my, look at them coming. Won't you come?...?... God bless you, brother. Oh, that's marvelous. Come right ahead. All of you today that needs, come right here. Gather around the altar in an old fashion army call.
Now, everybody together now while we sing. Come right on down. We'll get down here with you people. I believe God will save everybody that's been saving.
... now to believe;
"Almost per..."
Come right down this way, brother, so I can see you just in a moment. Won't you come now?
... to receive;
Seems now some soul to say, "Go, Spirit, go Thy...
God bless you, young lady. That's right. Come right on in.
... most...
Christian, pray, everywhere now. Everybody not stirring, less you're coming to the altar.
... on Thee I'll call."
Friends, God is here. He's calling for you. If you're backslidden, come on. You need God, come on. This is the time. Make your calling now. What a wonderful time to know right in this revival you were saved, resurrected in by the Holy Spirit here...?...
... Oh turn not away;
Jesus... (Come down to the altar. That's... )
...?... dear Lord, Angels are lingering near,
Prayers rise from hearts so dear;
O wand'rer, come.

E-123 Won't you come now? People coming. Just think, what if you could step over and open up the gates of hell and look down in there. There's a people set right on them same benches where you set. Yes, sir...?... They had the same opportunity that you have.
Mothers and daughters are weeping. Fathers and mothers holding each other's hands. Won't you come? You're invited now, Christians, today.
We believe that the Holy Spirit's going to fall in here in a few minutes. It's a great... Isn't this wonderful? Can't you feel that, friends, that heavenly atmosphere around the people now? Angels of God mingling near.

E-124 Won't you come? This is the hour... You've always wanted to be saved, haven't you? This is the time to fulfill the things that you've promised God. Remember when He took the baby? Whenever it died, or some of them, you said, "I'll be a Christian." You haven't fulfilled that yet, won't you come on down? Take your stand. Come on now while we gather around, everyone. Everyone, backsliders, and the sinners, gather around the altar now for an old fashion altar call.
Christians, pray now. Reach to somebody setting near you. Ask them if they're a Christian. Say, "Come on down at the altar." We want those who are backslidden. Here's many of the Spanish standing around, Indians.

E-125 Oh, Jesus is concerned about this. That's this meeting...?... What's the Supernatural showed? Here He is. He's here now. Hear me, believe me. Everybody that'll come here believing, will be saved right now if you'll just come. The doors of mercy is open now. In the morning may be too late for you. Won't you come?
How many here has not received the Holy Ghost, let's see your hands, that wants the baptism? A few of you, walk right down...?... Come right down the aisles. Come right on down. Won't you believe He will...?... give you the Holy Ghost now? Without being born again you're lost. That's--that's right. Come right on down the aisle. How wonderful.
Christian, get your sinner friend, come up around the altar here where...?... one of the greatest times that you've ever witnessed, I believe.

E-126 Here comes a poor boy walking on crutches. God bless you, boy. Have faith in God. Give your life to Him right here. Throw your old crutches away and walk out without them. God will heal you while you're standing there.
Come near now, you that has a need of Him. Oh, my. Just look now, coming down the aisles...?... Gathering in closely everybody now.
I believe God is going to pour the Holy Spirit upon this building here in a few minutes. The Glory of God will be falling. People will be coming through with the baptism. Sinners will be saved, backsliders returned. It's here. Walk up, dear friends, a little closer. Come a running...?... Now's the time.
Sinners, ask God to forgive you. Raise up your hands and say, "Lord, have mercy on me, a sinner, for Christ said it." Oh, my. Here it is all over the building, everywhere now. Hallelujah.
Thank you, Jesus. O God, baptize them with the Holy Ghost. Forgive these sinners of their sins, Lord. Return faith that they'll...?...

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