Pourquoi Je Suis Un Saint Exalté

Date: 53-0830A | La durée est de: 1 heure et 21 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, et inclinons la tête juste un instant. Notre Père céleste, nous Te remercions pour le rassemblement de cet après-midi, pour toutes les bénédictions que Tu nous as accordées, nous Tes serviteurs inutiles. Nous Te remercions, Seigneur, pour l’inspiration de ce chant. Et juste dans ce même tabernacle, la voix de–de l’homme qui avait composé ce cantique par une inspiration venue de Toi, a plusieurs fois retenti dans ces allées; que sa vaillante âme repose dans Ton Royaume aujourd’hui. Que Dieu le bénisse. Que ses oeuvres subsistent longtemps.

            Pardonne-nous nos péchés, Père. Alors que nous pensons au grand poète qui a écrit...

            La vie des grands hommes nous rappelle à tous,
            Que nous pouvons rendre notre vie sublime,
            Et, en partant, laisser derrière nous
            Des empreintes des pas sur le sable du temps.

            Aide-nous, Seigneur, à être à la tâche, prêt à tout moment où Dieu devra nous appeler pour n’importe quelle tâche. Que nous ne manquions pas ou que nous n’ayons pas peur.

2          Maintenant, je Te prie, ô Dieu, de nous bénir cet après-midi. Bénis la lecture de la Parole. Et pendant ces quelques moments que nous devons passer ensemble, que Tes bénédictions reposent sur nous. Merci, Père, pour l’offrande d’amour. Et que Tes bénédictions reposent sur tout celui qui a donné et sur ceux qui n’ont pas pu donner. Et que l’offrande soit utilisée exclusivement pour la gloire de Dieu. Accorde-le, Père.

            Et, un jour, là dans un Pays meilleur, quand nous serons assis sur les rivages de la rivière, là où l’Arbre de la Vie fleurit de deux côtés, que chaque personne qui est ici dans la Présence divine soit là. Accorde-le, Seigneur. Qu’ils aient une belle demeure. Nous pourrons nous asseoir dans le calme du soir et passer une éternité sans fin ensemble. Aide-nous maintenant, pendant que la bataille est en cours, à hisser haut le drapeau, à polir le bouclier et aller de l’avant avec foi. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

3          Bon après-midi, mes amis; je suis très content d’être ici. Je suis toujours content d’être dans l’assemblée du peuple de Dieu. Je ne savais pas que le pasteur prélèverait une offrande d’amour pour moi. Généralement, on le fait dans une réunion. J’apprécie beaucoup cela. C’est la première fois que j’entends donc dire qu’il prélève une offrande d’amour pour moi. Moi-même, je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. J’ai peur d’amener une très bonne personne à faire cela, je...

4          Je ne sais pas si ma femme est arrivée ici cet après-midi ou pas. J’ai promené le regard, je n’ai pas pu la voir. Ma mère est ici, mais... Je me rappelle qu’une fois il m’est arrivé de regarder de ce côté-ci et de voir une personne qui est incluse dans ceci, je me suis alors dit que je pourrais raconter cela. J’ai peut-être raconté cela auparavant, je... Vous savez, l’oeuvre d’évangélisation, voyager ici et là, et de petits... des évènements de la vie, parfois, eh bien, nous exprimons souvent cela.

5          Je–je me rappelle donc avoir été pasteur de notre église. Beaucoup de membres de ma vieille église de Jeffersonville sont ici cet après-midi dans la réunion. Beaucoup d’autres vont venir la semaine prochaine. Je me rappelle avoir été pasteur pendant douze ans là-bas sans prélever un seul sou. Et je–je travaillais pour gagner ma vie. Et je ferais cela aujourd’hui si je le pouvais. Mais mon travail est si grand aujourd’hui que je ne peux pas le faire.

            Et une fois, je me rappelle, nous en étions arrivés à ne pas pouvoir joindre les deux bouts. Combien ont déjà connu de tels moments? Nous sommes donc tous des gens ordinaires, vous savez. Nous n’arrivions pas à nous en tirer. J’étais vraiment fauché. Je faisais la patrouille, je parcourais trente miles [48 km] à pied par jour, examinant les lignes de haute tension, faisant la patrouille des lignes, pendant la guerre. Je parcourais des jungles et autres à pied. Oh! la la! Quel travail! Trente miles [48 km] par jour, six jours par semaine.

            Alors, je–j’étais... mon salaire s’élevait pratiquement à soixante cents par heure, alors que certains de mes frères gagnaient trois dollars par heure. Alors, je continuais néanmoins à me débattre. Ils étaient attachés à moi; moi aussi, j’étais attaché à eux.

6          Nous n’arrivions donc pas à payer pour quelque chose; alors j’ai dit à ma femme: «Je vais prélever une offrande.»

            Elle a dit: «Je vais te voir à l’oeuvre.»

            Alors, je suis allé à l’église. Eh bien, ils l’auraient fait. Ils étaient très heureux de le faire. Mais seulement je ne le leur avais jamais demandé.

            Alors, ce soir-là, je me rappelle du vieux frère Wisehart. Beaucoup parmi vous ici, qui venez du tabernacle, vous vous souvenez de lui. Il est dans la Gloire aujourd’hui; c’était un ancien.

            J’ai dit: «Je vais prélever une offrande; quelqu’un aimerait-il prendre mon chapeau?» Alors, ma femme s’est dit: «Eh bien, il va effectivement le faire, je pense.»

7          On a donc pris mon chapeau. J’ai baissé le regard, devant moi était assise une petite dame, assise là, portant l’un de ces petits tabliers à carreaux, vous savez. Pauvre vieille créature, c’était un vrai soutien et la prière pour l’église. Alors, elle a soulevé ce petit tablier, d’un côté, elle a introduit la main dans une pochette intérieure, elle a pris un petit porte-monnaie qui n’avait pas de bouton pressoir au-dessus. Elle l’a fait sortir, elle s’est mise à déverser quelques sous et tout. Hmm, je ne pouvais pas prendre cela.

            Frère Wisehart avait pris mon chapeau, et il me regardait. J’ai dit: «Juste une minute, Frère Wisehart, ai-je dit; je plaisantais simplement à ce sujet. Je ne voulais vraiment pas dire ça.»

8          Alors... Il y avait un vieil homme assis ici, portant une barbe blanche et de longs cheveux blancs. Il avait roulé sur une bicyclette là-bas quelque temps auparavant. Et c’est un vieil ami à moi, de Benton Harbor. Il avait un... Il m’a donné cette bicyclette. Et je l’ai donc amenée là-bas. Et alors, je suis allé prendre la vieille bicyclette, je l’ai peinte, je l’ai un peu arrangée, je l’ai vendue à dix dollars. Je n’ai pas eu à prélever l’offrande après tout. Et Dieu a pourvu à mes besoins malgré tout. C’est donc très difficile.

            Frère Ryan, je suis sûr que vous vous rappelez cette bicyclette-là. C’est ça, c’était juste au bon moment.

9          Il fait très chaud. Je pensais cet après-midi que j’allais parler sur le sujet: Le Pèlerinage, mais j’ai, on dirait, changé d’avis depuis que je suis arrivé ici. Il fait très chaud; je ne vous garderai pas longtemps, je vais juste parler un peu. On nous parle des vagues de chaleur qui vont déferler après aujourd’hui. Ainsi, nous l’espérons. Et peut-être que le dimanche prochain, ou à un moment de cette semaine, j’aborderai ce même sujet-là, car j’aimerais vous l’apporter.

10        Hier soir, j’ai dit ici que je pouvais vous parler aujourd’hui de: Pourquoi je suis un saint exalté. Aimeriez-vous savoir pourquoi je suis un saint exalté? J’essayerai de vous en parler à partir de la Parole du Seigneur.

            Et, vous savez, j’ai beaucoup voyagé pour notre Seigneur Jésus, j’ai vu beaucoup d’églises dénominationnelles. Mais, vous savez, je n’ai jamais vu jusque-là un saint exalté. Je–je ne sais pas en fait ce que... où ils sont. J’ai examiné partout les listes des églises, les statistiques et tout, je ne peux trouver où il y a une église appelée sainte exaltée.

            Mais savez-vous ce que c’est? C’est juste un nom que le diable a collé à l’Eglise; c’est tout. Il n’existe pas de saint exalté. Je n’en ai jamais vu un seul. Je... Le gouvernement n’en reconnaît aucune. Eh bien, alors, je–je ne sais pas où ils sont, mais je... Pensez donc, c’est le diable qui a fait cela.

11        J’aimerais lire dans l’Epître de Jude. C’est une épître très courte, elle a vingt-cinq versets. C’est tout ce qu’il y a. J’aimerais lire ceci. Juste avant de le faire, je n’avais point terminé ma pensée. Durant le temps des réunions comme celle-ci, je suis sous une forte tension nerveuse; tout le monde le sait, surtout quand j’ai des visions.

            On vit dans deux mondes au même moment. On est dans une dimension dont le monde ne sait rien; il n’y a pas moyen de l’expliquer. Et on–on est toujours, on dirait nerveux et sous tension. Plus la réunion dure, pire ça devient. Ainsi donc, cela rend les choses très mauvaises.

12        Ainsi, j’aimerais néanmoins dire ceci, si jamais j’oublie quelque chose, ce n’est pas intentionnellement que je le fais. Mais j’aimerais remercier chacun de vous pour l’offrande. Eh bien, je ne sais combien il y en a, nous verrons si nous avons des besoins, nous ferons face à nos dépenses ici. Sinon, évidemment, nous payerons nos dépenses avec l’offrande. Si nous ne couvrons pas en fait les dépenses, s’il y a assez pour... si cela dépasse un peu ce que nous devons utiliser pour vivre (J’ai deux, trois enfants et une femme. Et je dois subvenir à leurs besoins d’une façon ou d’une autre)... Et je–je... S’il en reste quelque chose, j’affecterai cela à l’oeuvre missionnaire à l’étranger. Dieu connaît mon coeur.

            Je suis venu dans ce monde pauvre, et j’en sortirai de même. Je pouvais devenir un millionnaire si je le souhaitais. Mais Lui qui sait, si cet après-midi on m’obligeait de montrer une centaine des dollars sinon je serais tué, j’aurais simplement à être tué.

13        Franchement, le–l’entrepreneur qui s’occupe de la maison de ma mère est assis ici présentement maintenant; je lui dois six cents et quelques dollars et je ne peux pas les lui payer jusqu’après cette réunion-ci. Vous voyez? Ainsi, il est simplement en train de réparer la maison de ma mère.

            Je voulais simplement que vous sachiez que (les gens, les évangélistes), je ne–je ne pense pas qu’un frère, littéralement, certains parmi eux disent qu’ils sortent et prélèvent beaucoup d’argent et font beaucoup... C’est leur affaire. Je dois seulement répondre de moi-même. C’est–c’est exact.

            Ainsi, devant Dieu, Dieu connaît mon coeur et sait que j’ai essayé de tout mon coeur de donner à... juste ce que je peux recevoir, dans l’Evangile, juste tout. En ce jour-là, quand je me tiendrai devant Lui, mes trésors, j’aimerais qu’ils soient là-haut, car je ne sais pas à quel moment je vais quitter ici (Voyez-vous?). Ainsi, je–j’aimerais qu’ils soient là-bas.

14        Maintenant, dans le Livre de Jude, voici ce que nous lisons:

            Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus-Christ:

            Que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées!

            Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ.

15        Je commence juste par Lui adresser un mot. Père, veux-Tu nous accepter maintenant. Et je me tiens ici, ne sachant que dire, mais il est écrit dans Ta Parole: «Ne vous inquiétez pas de ce que vous direz», et nous croyons cela. Je prie donc maintenant que–que pendant que j’essaie d’expliquer cet après-midi pourquoi je T’aime et pourquoi j’ai–ai choisi par Ta volonté, je crois, de Te servir dans cette belle voie de la sainteté et de miséricorde de Dieu, je Te prie de nous aider aujourd’hui. Et circoncis mes lèvres par Ton Saint-Esprit. Circoncis les oreilles des gens afin qu’ils entendent. Et que le Saint-Esprit prenne la Parole de Dieu et L’apporte à chaque coeur selon que nous en avons besoin, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

16        J’aimerais me référer plusieurs fois à Jude. Il est... Il n’a pas écrit beaucoup de versets, mais ce qu’il a écrit se rapportait aux derniers jours. Si vous continuez, il va de l’avant, prédisant, montrant ce qui arrivera dans les derniers jours, ce qui arrivera. Et c’est pour un temps.

            Maintenant, il était... son thème ici, j’aimerais l’aborder juste pendant quelques minutes, c’est... Voici ce qu’il dit: Il écrit à l’Eglise, ceux qui sont en Dieu et sanctifiés en Christ et appelés. Il leur adresse la lettre pour réveiller leur foi, afin qu’ils combattent ardemment pour la–la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

17        Maintenant, je crois que c’est là le désir de tout le monde. Eh bien, beaucoup de gens disent: «Ça, c’est contraire à ma foi.» Il y a–il y a plusieurs fois, mais il n’y a qu’une seule la foi. Voyez? Donc, c’est ce que...

            Si nous pouvons voir, en parcourant les Ecritures, comme j’aimerais que chaque personne lise ceci si vous ne l’avez jamais lu, comment il a prédit ce qui arriverait ici dans les derniers jours, ce que les gens feraient... Je crois donc que le chapitre re-... est adressé à l’Eglise maintenant afin que vous puissiez combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. [Frère Branham se racle la voix.–N.D.E.] Pardonnez-moi.

18        Maintenant, il nous faudra remonter pour voir... Eh bien, nous avons, oh! je pense, je pense qu’on affirme qu’il y a environ six cents différentes dénominations ecclésiastiques dans le monde aujourd’hui: six cents ou plus. Je pense qu’il y en a quatre cents et quelques en Amérique, des églises dénominationnelles. Chacune d’elles est en désaccord avec l’autre. Et pourtant, nous sommes un seul Corps.

            Eh bien, j’ai été ordonné dans l’église missionnaire baptiste, c’était la première église où j’ai–j’ai jamais été baptisé pour entrer dans cette communion, dans l’église missionnaire baptiste, et j’étais devenu prédicateur, j’avais reçu les cartes de membre de l’église. Et puis, j’ai commencé à voir...

            Eh bien, je n’ai rien contre n’importe quelle église. Permettez-moi de le dire au début maintenant. Eh bien, que vous soyez un–un méthodiste, ou un baptiste, ou un je ne sais quoi que vous puissiez être, je ne dis rien contre n’importe quelle église, car il ne s’agit pas d’une église donnée.

            Je crois que Jésus-Christ, s’Il était ici cet après-midi, Il approuverait cette Eglise-là seule. En effet, je crois que Dieu prendra ceux qui ont un coeur honnête. Voyez? Ceux–ceux qui ont le coeur pur verront Dieu. Eh bien, que vous soyez méthodiste ou baptiste, ou je ne sais quoi que vous puissiez être, ce sont ceux qui ont le coeur pur qui verront Dieu. C’est ce qu’Il a dit.

            Ainsi donc, mon intention n’est pas de refléter... ou (Pardonnez-moi) faire répercuter ceci sur une quelconque organisation ou des groupes de gens. J’aimerais juste dire pourquoi j’ai fait ce choix, ou pourquoi je suis un saint exalté, comme je l’exprimerais, par cette expression-là.

19        Eh bien, je vois ici que Jude exaltait les gens, qu’ils devaient combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Si cela a eu lieu environ quelques... environ trente ans après la Pentecôte, et qu’ils s’étaient relâchés dans la foi dans ce laps de temps, qu’avons-nous fait, après mille neuf cents ans, avec toutes sortes de dénominations, des discordes et autres qui se sont glissés dans l’Eglise et sont à la base de ces choses?

            Je pense que nous devrions remonter dans le passé cet après-midi, chacun de nous, avec un tableau à l’esprit, et découvrir ce qu’est cette foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Je pense que nous devrions découvrir cela. Nous nous devons, en tant que chrétiens, de découvrir le genre de foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

            Et puis, si nous arrivons à découvrir dans les Ecritures, le genre de foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, je pense que nous devrions être suffisamment humbles dans nos coeurs pour accepter ensuite cela. Ne le pensez-vous pas? Dire tout simplement: «Eh bien, c’est ça, et nous voulons accepter ça.»

20        Et alors, je–je crois que Dieu a une Eglise. Eh bien, je crois que dans cette Eglise, que ce... je... comme beaucoup de gens ont pensé que j’étais un partisan extrémiste de la sécurité éternelle.

            Eh bien, c’est–c’est une erreur. Non, je crois seulement dans la sécurité éternelle comme ceci: Je crois que l’Eglise a la sécurité éternelle. Or, si vous êtes dans l’Eglise, vous êtes en sécurité avec l’Eglise. Mais maintenant, que vous y soyez ou pas, ça, c’est entre Dieu et vous. Est-ce vrai?

            Mais je sais que l’Eglise va être là. Dieu a dit qu’Elle serait là sans tache ni ride. Eh bien, je crois que Sa Parole est vraie. Je crois qu’Elle sera là. L’Eglise apparaîtra, et Dieu viendra chercher Son Eglise... ou Christ, et Il La recevra sans tache ni ride.

21        Maintenant, remontons au commencement. Si jamais nous allons à... Le problème là-dessus avec les gens, c’est que nous commençons à retrancher ici et dire: «Eh bien, je vais... Je pense que nous allons retrancher d’ici.»

            C’est comme essayer de gravir une échelle pour atteindre le sommet d’une maison et commencer à partir du dixième niveau vers le bas. Voyez-vous? Le meilleur moyen de vous y prendre, c’est de descendre au fondement même de n’importe quoi et de découvrir où vous êtes, trouver le fondement. Si vous voulez trouver la guérison divine, si vous voulez trouver n’importe quoi, retournez tout droit au commencement, au fondement, et alors bâtissez là-dessus, par où vous commencez.

22        Eh bien, le fondement de tout enseignement biblique tire son origine dans la Genèse, toute chose. Le mot Genèse veut dire le commencement, ou le Livre Semence. J’ai étudié la Genèse ça fait maintenant deux ans, sans arrêt. J’ai lu chaque commentateur que je connais, Arthur Pink, MacIntosh et ces autres.

            J’en ai eu marre de les lire, j’ai simplement mis cela de côté, et j’ai dit: «Ô Dieu, Ceci est Ton commentaire.» Et je–je suis une personne qui n’a qu’un seul Livre, et c’est la Bible. Je crois vraiment ce que la Bible dit, et–et je n’ose pas prendre la parole d’un autre.

23        Maintenant, dans la Genèse, c’est le Livre Semence, où toutes les semences ont été semées. Tout ce que vous trouvez dans le monde aujourd’hui tire son origine dans la Genèse. Tout a commencé là-bas au commencement.

            Eh bien alors, c’est juste comme semer les produits des champs. Or, si vous veillez au genre de semence que vous semez, peu importe son aspect quand elle atteint cette hauteur, vous devez veiller à ce que c’est, à ce qu’est la semence, vous verrez ce qu’elle sera une fois redevenue la semence. Est-ce vrai? Si c’est le blé, le maïs, ou je ne sais quoi, cela peut paraître comme une mauvaise herbe, mais si c’est le blé qui est ici en bas, là-haut, cela reproduira le blé. Est-ce vrai? C’est juste ce que–ce que cela est.

24        Eh bien, nous retournons dans la Genèse pour découvrir toute chose. Nous prenons par exemple le mot... Prenons juste un petit exemple ici comme Babylone. Voyons d’où vient Babylone. Regardez donc cela.

            Le premier passage où cela a été prononcé, ou nous voyons Babylone, cela a été fait par... construit par Nimrod. Et Nimrod était le... un fils de Cham. Et il était revenu, et il s’est encore fait maudire. Et cela est alors apparu; cela était autrefois appelé les portes du ciel ou les portes du paradis, ou quelque chose comme cela. Puis, ça a été appelé la confusion.

            Cela apparaît loin dans la Genèse. Ça apparaît ici du temps de roi Nebucadnetsar. Cela apparaît encore ici et ça se termine ici. Dans l’Apocalypse, une fois de plus, nous parlons encore de Babylone. Oh! Si nous avions le temps d’aborder ce sujet et de le parcourir dans la Bible, Babylone...

25        Mais vous devez retourner au commencement pour voir le début de toute chose. Eh bien, si–si la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes... Nous devons retourner tout droit au commencement pour prendre cela et découvrir où nous allons... ce dont nous allons parler.

26        Eh bien, commençons avec les deux premières personnes sur la terre, et c’étaient Adam et Ève. Et quand ils ont péché... Dieu leur avait dit: «Vous pouvez manger de toutes ces choses, mais il y a une seule chose que vous ne devez pas toucher.» Et c’était le–l’arbre interdit. Et évidemment, tout le monde a son idée de ce que cela était. Et j’ai la mienne. Mais de toute façon, ils avaient péché. Et quand ils ont péché, cela a engendré la mort.

            Et puis, Dieu est descendu parler à Adam dans la fraîcheur du soir. Et on a vu qu’Adam et Ève étaient retournés se cacher quelque part dans le buisson.

            Eh bien, ils ont alors pensé, avant d’avoir rencontré Dieu, qu’ils pourraient se tenir dans Sa Présence, comme ils s’étaient confectionné un tablier en feuilles de figuier et qu’ils s’en étaient revêtus.

            Voyez, l’homme, tout au début donc, essaie de se confectionner une couverture. Et le mot couverture veut dire... religion veut dire couverture. L’homme cherchait à échapper à la colère de Dieu et à se dérober à Sa Présence par sa propre main. C’est ça sa nature.

27        Eh bien, pouvez-vous saisir cela? C’est sa nature, essayer de contourner Dieu, s’il ne peut donc pas se tenir justifié dans Sa Présence.

            Et aucun homme, à aucun moment, ou en aucun âge, n’a jamais cherché Dieu. C’est Dieu qui cherche l’homme. Un homme, sa nature, c’est de fuir Dieu. Aussitôt qu’Adam s’était rendu compte qu’il était devenu un péché, eh bien, il aurait dû parcourir le jardin vite en criant: «Père, Père, où es-Tu?» Mais au lieu de cela, c’est Dieu qui criait: «Adam, Adam, où es-tu?» Et Adam se cachait. Voyez-vous la différence?

28        Eh bien, c’est ça la nature de l’homme aujourd’hui. Aujourd’hui même, si chaque homme à Chicago est sincère envers lui-même, absolument sincère, eh bien, on ne pourrait pas les transporter dans ces rues ici aujourd’hui pendant qu’ils chercheraient à trouver le salut. Eh bien, cela fermerait chaque débit de whisky dans cette ville et tout le reste, si seulement l’homme était sincère envers lui-même. Mais il va boire, il va–il va faire tout son possible pour se cacher derrière cela, s’éloigner de cela, se débarrasser de cela.

29        Mais maintenant, c’est son commencement. Cela montre ce qu’il est dans sa constitution, il n’est rien pour commencer. Sa nature, sa condition déchue, il n’est absolument rien. Il est même moralement plus bas qu’un animal, dans sa nature déchue. Dites donc, ça, c’est une forte déclaration, n’est-ce pas? Mais c’est la vérité, chrétiens. Un homme, dans sa nature déchue, manque de morale plus que n’importe quel animal au monde. Il n’y a pas d’animal dont les moeurs...

            Vous savez comment est la truie, et la chienne et autres, elles élèvent leurs petits et tout, et c’est tout. Mais une femme immorale ou un homme immoral... Un homme arracherait une enfant des bras d’une mère pour satisfaire sa–sa passion bestiale. Cela montre qu’il est–qu’il est déchu. Il est avili; il est en dessous de la vie animale. Quand il est dans son... Peu importe combien il agit comme un gentleman, sans Jésus-Christ, il est perdu et fini. C’est vrai.

30        Et on dit que la religion vous rend fou. Eh bien, c’est l’unique chose au monde qui vous donnera le bon sens. C’est vrai. Jésus n’a jamais rendu quelqu’un fou; Il libérait les fous et leur restituait le bon sens. C’est ce que la–la puissance de Dieu a toujours fait: libérer les fous et autres et leur restituer le bon sens. Et aucun homme ne jouit du parfait bon sens avant d’avoir trouvé Jésus-Christ dans sa vie. Il–il ne l’est pas. Eh bien, c’est dommage, mais c’est la vérité; on doit faire face à la réalité.

31        Eh bien, aussitôt qu’Adam s’était rendu compte qu’il avait péché, il savait qu’il devait se tenir dans Sa Présence, alors... ou dans la Présence de Dieu, il s’est confectionné un tablier en feuilles de figuier et il est allé derrière le buisson. Mais quand Dieu est apparu, Il a dit: «Adam, où es-tu?» Et Adam ne pouvait pas se présenter. Il s’est rendu compte, au moment de rencontrer Dieu, que la religion qu’il s’était fabriquée ne subsisterait pas dans la Présence de Dieu.

            Eh bien, j’aimerais que vous vous serviez de cette pensée comme fondement maintenant, la religion, la religion élaborée par soi-même, faite de main d’homme, ne subsisterait pas quand il devait faire face à Dieu.

32        Et, frère, soeur, j’ai vingt ans de ministère; j’ai tenu dans mes bras des gens qui se mouraient. J’en ai vus de toutes sortes de confessions, j’en ai vu avec des religions faites de main d’homme. Et quand on arrive au bout du chemin, cela ne marche pas. C’est vrai. Je les ai vus, alors que je les entendais crier et se débattre contre les démons, ils étaient même censés être des diacres, et d’autres des prédicateurs. C’est vrai. Alors, je les tenais dans les bras, au moment où ils levaient leurs mains et disaient: «Frère Branham, tenez-moi les mains.»

            Oh! jour heureux, jour heureux,
            Depuis que Jésus a ôté mes péchés!
            Il m’a appris à veiller et prier,
            Et vivre chaque jour dans la joie.

33        Eh bien, je vous assure, cela représente quelque chose quand un homme est réellement né de nouveau de l’Esprit de Dieu. Il est connu, un trait de personnalité de Dieu est en lui. Il sait qu’il va simplement du ridicule au sublime. Et il n’a pas peur de la mort. La mort ne lui inspire aucunement peur. Oh! la la! Un homme, une fois en Christ, il est affranchi de la mort, du péché, de la maladie, de la tristesse, et–et tout.

34        Eh bien, remarquez ceci. Alors, quand Adam s’est rendu compte qu’il avait péché, Dieu a dû lui trouver un substitut à sa mort, car Il avait prononcé la sentence de mort. Il est allé prendre des peaux, probablement des peaux de brebis. Eh bien, pour couvrir Adam et Ève, Il a dû leur confectionner des tabliers en peaux, et pour avoir des peaux, Il a dû tuer quelque chose. Quelque chose a dû mourir à leur place parce que Dieu avait proclamé la mort.

35        Et maintenant, ayons un petit tableau et voyons Dieu. Avant même qu’il y ait une lune ou une étoile, là loin dans l’éternité avant qu’une quelconque lumière soit venue donc à l’existence, Dieu était là dans l’éternité. Et puis, ce même Dieu qui remplissait tous les espaces...

            On a un télescope ici sur le Mont Palomar, qui vous permet de voir à cent vingt années... des millions d’années-lumière. Convertissez cela en kilomètres, et vous parcourriez une ligne de neuf autour de Chicago (Voyez?) de–de kilomètres. Mais pensez-y, au-delà de cela, il y a encore des lunes et des étoiles.

36        Un gars, un grand critique de la Seconde Venue de Christ, disait: «Voulez-vous me dire que tous les chrétiens qui sont donc morts en Christ ressusciteront, ceux que vous appelez des gens nés de nouveau? Eh bien, a-t-il dit, on ne pourrait pas les placer sur cette terre comme du cord wood.

            J’ai dit: «Qui a dit qu’ils seraient sur cette terre comme du cord wood?» C’est vrai. Ils ne le seront pas. J’ai dit: «Mon Père céleste se tenait là jadis et Il a soufflé de Ses mains, des lunes, des étoiles, des lunes.» J’ai dit: «Il y aura des millions de mondes là-bas. Eh bien (Oh! la la!), c’est difficile de dire où nous vivrons en ces grands endroits-là.»

            Il a dit: «Qu’en est-il de dix villes et de toutes ces villes dont Il a dit: ‘Celui qui vaincra régnera’?»

            J’ai dit: «Eh bien, Dieu a des mondes sur des mondes, des places sur des places.»

            Comment notre petit esprit infini peut-il limiter Dieu? Eh bien, nous ne le pouvons pas, il n’y a pas du tout moyen de L’exprimer, lorsque vous regardez là et que vous voyez combien Dieu est grand dans Son univers. Eh bien, Il est merveilleux.

            Mais à l’idée qu’Il a été tellement préoccupé qu’Il est descendu vers l’individu le plus bas, et le pire soulard, et la pire prostituée, qu’il y a à Chicago aujourd’hui (C’est vrai.) et qu’Il les a sauvés, c’est là l’amour.

37        Eh bien, je Le vois en Eden. Dieu dit: «Pourquoi as-tu écouté ce serpent-là plutôt que ton mari? C’est ton mari qui est ton chef.» Et Il a placé des malédictions sur eux et les a renvoyés.

            Et je peux voir le tableau le plus dramatique, proche de cela, je pense, que je peux jamais me représenter dans mon esprit, voir la petite Ève se tenir là...

            Eh bien, je sais que les artistes la représentent comme une créature horrible, avec des cheveux qui lui ressortent comme un je-ne-sais-quoi, et Adam, juste un homme horrible de caverne, avec des épaules larges comme les portes d’une grange et tout.

            Eh bien, c’est faux; pareille chose n’existe pas. Eh bien, même la nature humaine enseigne mieux que ça.

            Eh bien, mais je peux voir le... l’un des hommes les plus parfaits en stature: Pas trop grand, pas trop petit, bien correct. Et je peux voir la femme la plus belle qui ait jamais vécu sur la face de la terre; pratiquement, c’est Ève. Quand Adam l’a regardée là... Quand Dieu avait retiré une partie de son flanc, ici, une côte, qu’Il en avait fait une femme, elle... Il l’a regardée, eh bien, c’était... C’est toujours... les effets de cela demeurent toujours chez les fils d’Adam jusqu’ici; ils l’admirent, elle.

            Là, cette petite belle femme était assise là à ses côtés, il la prenait par son bras, la conduisait là dans les–les paradis de Dieu.

38        Mais remarquez, ils avaient donc péché, et je peux entendre Dieu dire: «Puisque tu as été tiré de la poussière de la terre, tu retourneras à la poussière de la terre.» Et la pauvre petite Ève a posé sa tête sur les épaules d’Adam, et elle s’est mise à pleurer parce qu’elle savait ce qu’elle avait fait. Adam l’a entourée de son bras, et ils sortaient de l’Eden, condamnés. Je peux bien entendre cette peau de brebis ensanglantée autour de ce beau visage de ces deux-là, tapant contre leurs jambes alors qu’ils s’en allaient, quittant l’Eden. Dieu les regardant...?...

            Tout ce grand espace s’est condensé en un mot de quatre lettres: L-o-v-e [Amour.] Il les avait tellement aimés qu’Il n’arrivait pas à les regarder partir. Il a donc appelé Ève, Il a dit: «Je mettrai inimitié entre ta postérité et la postérité du serpent», promettant un Sauveur.

            Et ce même Sauveur, avec Son propre Sang sur Ses habits frappant sur Ses jambes, gravissait le mont Golgotha, et Il fut crucifié pour racheter l’homme.

39        Eh bien, de là vinrent deux enfants. L’un, Caïn, et l’autre, Abel. Eh bien, voyons... Que le Seigneur nous aide maintenant. De là vinrent les deux premiers jeunes garçons; dont Caïn... Abel fut tué, et Seth prit sa place, d’après ce que nous comprenons. Mais examinons ici au commencement maintenant la semence de ces deux jeunes garçons, faire ressortir ce dont je vais parler, maintenant même.

            Caïn et Abel, après avoir été chassés du jardin d’Eden, s’étaient rendu compte d’avoir péché et–et de s’être séparés de Dieu. Et chaque garçon voulait trouver grâce aux yeux de Dieu; il est donc allé offrir un sacrifice et construire un autel.

40        Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer quelque chose. Dieu est juste. Croyez-vous cela, assistance? Il est absolument juste. Et si l’unique exigence de Dieu, c’est la religion, Caïn était tout aussi juste qu’Abel. Tous les deux jeunes gens s’étaient présentés devant Dieu.

            Caïn n’était pas un communiste. Il n’était pas un infidèle, un incroyant; il était un croyant. Et si l’unique exigence de Dieu, c’est d’être un croyant, Il serait injuste d’avoir condamné Caïn.

41        Eh bien, ceci va vous faire resserrer votre veste ecclésiastique juste un tout petit peu, mais écoutez. Remarquez. Dieu ne peut pas être juste. Si vous dites: «Je suis un croyant», Caïn l’était aussi, et le diable l’est aussi. C’est vrai. Il est venu comme un croyant. Et vous dites: «Eh bien, je vais à l’église, j’irai à l’autel.» Caïn l’a fait aussi. Caïn a bâti l’autel ou une église pour le Seigneur.

            Vous dites: «Je suis membre d’église.» Caïn l’était aussi. Et Caïn avait offert un sacrifice. Vous dites: «Je donne autant chaque année dans mon église.» Caïn l’a aussi fait.

            «J’adore le Seigneur du fond de mon coeur.» Caïn l’a aussi fait. Caïn était un croyant, un adorateur, tout aussi fondamentaliste qu’Abel. Amen! Oh! J’aime ça! Je prie, ô Dieu, je... nos coeurs.

            Eh bien, ne soyez pas excités; je sais où je suis. Regardez, mais je me sens un peu religieux maintenant même.

42        Remarquez, quand je vois le pour et le contre, quand je vois le négatif et le positif, quand je vois Caïn se lever là au commencement...

            Eh bien, nous sommes retournés dans la Genèse, au commencement de l’arbre; c’est là qu’il a été planté. Caïn était strictement un fondamentaliste, tout aussi fondamentaliste qu’Abel. Il aimait le Seigneur; il adorait le Seigneur. Et il a bâti un autel pour le Seigneur; il a offert un sacrifice pour le Seigneur; Il accomplissait ses voeux envers le Seigneur, tout aussi religieux que n’importe quel enseignant fondamentaliste peut l’enseigner aujourd’hui. C’est vrai.

            Mais Dieu a agréé l’offrande d’Abel, car Abel, par la foi, a offert un sacrifice plus excellent que celui de Caïn, en étant juste.

            Eh bien, si on avait le temps, j’aurais voulu insister là-dessus. Eh bien, c’est là le commencement de deux arbres; j’aimerais que vous observiez: L’un, à droite; l’autre, à gauche; Caïn et Abel. Eh bien, c’est là que fut plantée cette chose dans laquelle nous vivons aujourd’hui, là même dans le Jardin d’Eden, et cela a commencé là, dans la Genèse: là même.

43        Eh bien, remarquez, jusque là... Je vois l’horloge avancer. Je n’ai pas beaucoup de minutes, mais j’aimerais directement aborder mon point maintenant afin que vous voyiez ce que je veux dire; en effet, vous souffrez sous cette chaleur.

            Eh bien, oublions cela quelques minutes. Ouvrons nos coeurs. Frère et soeur, il y a une éternité devant nous. Et il vous incombe aujourd’hui de vous préparer et de veiller à vous rappeler ce que vous écoutez et de... comment vous servez Dieu.

            Et est-il possible qu’un homme soit en erreur tout en étant sincère? Oui, oui. «Telle voie paraît droite à un homme.»

44        Eh bien, observez Caïn et Abel. Eh bien, avançons avec cela. Vous pouvez parcourir cela dans la Bible, partout. Ces deux vignes qui avaient commencé là-bas en Eden, elles grandissent sans cesse, sans cesse. Et finalement, nous sommes pratiquement au temps de la semence, la moisson.

45        Eh bien, nous pouvons voir cela dans Esaü et Jacob: L’un, l’ennemi, et l’autre... Et écoutez, Esaü était beaucoup plus gentleman, sur le plan religieux, que Jacob. Esaü prenait soin de son vieux père aveugle; il paissait le bétail. Il était un gentleman. Mais Jacob (Alléluia!) avait le droit d’aînesse. Il avait... il croyait que c’était là que résidait la chose. Il l’a donc eu. Mais Jacob fut agréé aux yeux de Dieu et Esaü fut condamné devant Dieu.

46        Même si on ramène ça à l’arche, lors de la destruction du monde, il y avait le corbeau et la colombe qui perchaient sur le même perchoir. L’un était tout autant un oiseau que l’autre. Est-ce vrai? Mais qu’était-ce? L’un était un corbeau par nature, et l’autre était une colombe par nature. L’un pouvait voler tout comme l’autre. Mais leur nature, leurs appétits étaient différents. Le corbeau était satisfait de manger les vieilles charognes, d’aller de lieu en lieu, croassant çà et là. Il était tout aussi heureux et probablement tout aussi religieux que la colombe pensait l’être. Mais la colombe ne pouvait pas supporter cette odeur-là et elle est revenue. Amen!

            Beaucoup de gens aujourd’hui pensent qu’ils sont religieux et fréquentent l’église, l’une et l’autre choses; ils boivent, font des histoires et commettent des actes immoraux, et ils pensent toujours être croyants. Cela montre le genre de votre nature. Si un homme est né de l’Esprit de Dieu, il devient fils de Dieu, une nature de Dieu; et les choses du monde disparaissent quand vous faites cela. C’est vrai. Oh! Que c’est merveilleux!

            Tenez, un grain de blé ne peut reproduire que le blé. Sa semence, son origine, c’est un blé.

            Nous avons été ensemencés de la Parole incorruptible de Dieu. Et si nous sommes dans... nous avons été ensemencés de la Parole incorruptible de Dieu, et que le Saint-Esprit arrose cette Semence, elle ne peut reproduire rien d’autre que la Vie de Jésus-Christ dans chacun de Ses croyants. Que Dieu hâte le jour où les hommes et les femmes seront exactement ce qu’ils sont.

            Beaucoup... Je ferais mieux de quitter cette chaire cet après-midi. Si je n’étais pas un ami de Christ, je serais un ennemi. Je m’opposerais à cela. Si cela mérite d’être cru, c’est... et mérite qu’on en témoigne, ça mérite qu’on en vive et qu’on en meure. «C’est par la grâce que vous êtes sauvé.»

47        Remarquez. Eh bien, allons un peu plus loin. Examinons ces deux maintenant. Remarquez ceci maintenant. Voici un de ce côté, tout aussi fondamentaliste que l’autre l’est de ce côté-ci.

            Examinons-les au cours du voyage des enfants d’Israël. Voici évoluer ces descendances. Ici, il y a Israël qui sort de l’Egypte. Et quand ils sont sortis de l’Egypte, en route vers la Terre promise, ils devaient traverser Moab. Et Moab, ce sont les descendants des filles de Lot. Ils traversaient ce...

            Ce n’étaient donc pas des incroyants. Ils avaient des sacrificateurs là-haut. Ils avaient des prédicateurs. Ils avaient un prophète. Et ce prophète-là était un mordu de l’argent. Et quand Israël a eu à traverser, Balak, le roi de Moab, l’a repoussé. Eh bien, soyez prêts, ça y est. Remarquez, il a repoussé Israël qui était en fait son frère. Exact. Et tous les deux servaient le même Dieu. Exact.

            Et ce prophète, en descendant, Balaam, en route pour maudire ce peuple, le Saint-Esprit a parlé en langues inconnues au travers d’un mulet. Ha! Certainement que vous avez le sens du mulet. Regardez. La voici venir, et il a réprimandé le prophète aveuglé. Un moyen efficace de ramener certains de ces prophètes, n’est-ce pas?

48        Très bien. Dieu lui dit: «N’y va pas, reste.» Oh! la la! Il avait de grandes choses à l’esprit. Le roi lui disait ceci et cela, comment il allait le bénir. Alors, il n’a pas fait attention au côté spirituel; il regardait le côté matériel. Et quand il est descendu un peu...

            Israël était en bas, dans un camp. Moab était en haut, sur la montagne. Et j’aimerais que vous...

            Voici un choc pour vous les fondamentalistes maintenant. Soyez prêts. Maintenant, je crois que vous êtes dans le vrai, sur le plan fondamentaliste. Mais remarquez, voici venir Moab, Balak et Balaam, et il dit: «Maintenant, regarde là en bas, cette bande de saints exaltés. Je veux que tu les maudisses.»

            Eh bien, Balak a dit: «Je ne peux dire que ce que l’Eternel me dit.»

            Alors, Balak montra à Balaam l’extrémité d’Israël. Je me demande bien, amis, nous les fondamentalistes cet après-midi, si nos enseignants ne nous ont pas montré les extrémités des saints exaltés, disant: «Ceci, cela et autre. Tel a couru avec la femme d’un autre, et celui-ci a fait cela.» Je me demande si cette même chose n’est pas parmi nous. Ça y est. Mais nous pouvons couvrir cela alors qu’eux ne le peuvent pas.

49        Eh bien, ceci peut vous rendre un tout petit peu malade, mais si ça ne vous rend pas malade, ça ne vous fera aucun bien.

            Maman qui est assise là... Quand j’étais un petit garçon, nous habitions dans une ferme. Et j’avais l’habitude de... Chaque samedi soir, Nous n’avions pas grand-chose à manger, elle mettait des peaux de viande dans une vieille casserole et les faisait bouillir pour avoir le... en extraire de la graisse pour nous préparer des gâteaux de maïs. Et nous n’avions pas une très bonne vie.

            Alors, chaque samedi soir, on se baignait dans un vieux baquet en bois de cèdre, et chacun de nous prenait une dose d’huile de ricin à cause du rhume et tout en hiver. J’ai pris tellement d’huile de ricin que, je vous assure, j’en aurais même haut le coeur rien que de sentir cela. Alors, je m’approchais de maman, en me tenant le nez, et je disais: «Maman, cela me rend si malade que je ne peux pas le supporter.»

            Elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.»

            C’est peut-être ce qu’il en est cet après-midi. Si cela ne vous remue pas, si ça n’exerce pas vos organes digestifs spirituels... Alléluia! Vous vous mettez là à méditer, à vous poser des questions.

50        Eh bien, Moab était là, un croyant, fondamentaliste. (Frère, c’est... permettez-moi d’enfoncer cela juste un peu.) Il était fondamentaliste, tout aussi fondamentaliste qu’Israël.

            Maintenant, suivez. Ce prophète est allé là, leur docteur, et il a dit: «Maintenant, je sais ce que Jéhovah exige.» Il a bâti sept autels. Exact, c’est ce qui avait été ordonné à Israël de faire. Il a placé sept sacrifices purs, des taureaux, sur les sept autels à Jéhovah. Et lui aussi, à part cela, a offert sept agneaux qui annonçaient la Venue de Jésus-Christ.

            Vous parlez de fondamentaliste, il était tout aussi fondamentaliste. Et c’est la même offrande et tout qu’ils offraient juste là en bas. Est-ce vrai? Les mêmes offrandes qu’ils offraient ici étaient offertes là en bas, tout pareil.

            Mais ils ont dit: «Regardez-les; ils ne sont pas un peuple.» Ceci est une grande organisation que Moab avait. «Nous sommes ou...nous sommes le pays de Moab. Mais eux sont juste des voyageurs, un groupe de saints exaltés, dispersés.» Amen. Ô frère, vous verrez dans une minute pourquoi je suis un saint exalté.

51        Regardez ça; voilà cette vigne en train de pousser de–de l’Eden.

            Vous disiez: «Israël... Frère Branham, vous voulez me dire qu’Israël, c’étaient des saints exaltés?»

            «Oui, oui.»

            Frère, quand ils avaient traversé la mer Rouge et qu’ils avaient remporté la victoire, Miriam la prophétesse a pris un tambourin et s’est mise à crier, à sauter, à danser et à sillonner, parcourir le long de la rivière. Si ce n’est pas là un saint exalté, c’est que je n’en ai jamais vu un. Est-ce vrai? Et Moïse fut tellement rempli de l’Esprit qu’il leva les mains en l’air et chanta dans l’Esprit. Alléluia!

            Nous ne sommes pas perdus. C’est cette vigne qui est en train de pousser. Oui, oui. Voici ses persécuteurs ici même de l’autre côté, comme Jésus l’a dit: «Si proches qu’ils séduiraient même les élus si c’était possible.»

52        Très bien. Ils arrivent ici, s’avançant. Maintenant, remarquez. Ce peuple ici a offert le même sacrifice que ce peuple là-bas. Eh bien, sur le plan fondamentaliste, les Moabites étaient des docteurs tout autant fondamentalistes qu’Israël: Le même sacrifice, les mêmes offrandes, le même Dieu, et tout, sur le plan fondamentaliste, juste comme les autres.

53        Où était alors la différence? Eh bien, vous y êtes. Saisissez cela. Dieu, si on considère le côté fondamentaliste, si c’est tout ce que Dieu exige, Il serait injuste s’Il ne les reconnaissait pas tous les deux. C’est vrai. Si le fondamentalisme scripturaire est tout ce que Dieu exige, Moab était tout aussi fondamentaliste qu’Israël, il a offert le même sacrifice au même Dieu.

            Il a fait sortir tous les membres de la famille royale et ils se tenaient là autour du sacrifice fumant. Et le prophète s’est avancé pour prophétiser. Parfait. Juste. Mais quelle était la différence? Ceux-ci étaient tout à fait fondamentalistes, mais Dieu confirmait ceux-ci par des signes et des prodiges. C’est là que ça résidait. C’est là que ça réside encore aujourd’hui. Oui, oui. Le surnaturel... Abel était là, le surnaturel. Il y avait le... Tout au long des Ecritures.

            Et ils sont ici en bas, qu’avaient-ils fait? Ils avaient une Colonne de Feu au-dessus d’eux. Ils avaient la guérison divine...?... Alléluia! Ils avaient des cris, des gloires, des danses et des louanges. Et les docteurs fondamentalistes disaient qu’ils étaient des saints exaltés, en d’autres termes. Sur le plan fondamentaliste, tous étaient... tous deux adoraient exactement le même Dieu par le même sacrifice. Mais Dieu confirmait ce groupe-ci, disant: «Ça, c’est Mon peuple.» Amen. Oui, oui. «Mon peuple...»

54        Remarquez, cela évolue. Juste une minute. Dieu a prouvé que c’était Son peuple; en effet, Il les confirmait par des signes et des prodiges. Le peuple de Dieu a toujours été un peuple surnaturel. Il y avait des signes et des prodiges parmi eux depuis le tout début, dans la Genèse.

            Et cette même Eglise existe aujourd’hui avec des signes et des prodiges qui L’accompagnent (Voyez?); Dieu confirmant.

            Eh bien, sur le plan fondamentaliste, comme je l’ai dit, tous les deux étaient dans le vrai. Mais Dieu a dit: «Celui-ci est Mien.» Il l’a confirmé.

55        Maintenant, regardez. Quand Balaam est rentré, Balak lui a montré les extrémités, le pire côté d’Israël. Mais quand Dieu a parlé au travers du prophète, Il a dit: «Je les ai regardés du haut de la colline. Je n’ai pas vu d’iniquité en Jacob.» Alléluia! Pourquoi? Il ne pouvait pas voir au travers de ce Rocher frappé et de ce serpent d’airain qui était suspendu là. Il y avait une expiation qui se faisait pour eux.

            Je dis vrai. Dans l’Eglise du Dieu vivant, ils ont fait des choses mauvaises et tout. Mais vous avez manqué de reconnaître cette humilité devant Dieu comme un Serpent d’airain. Jésus a dit: «De même que Moïse éleva le serpent dans le désert, de même le Fils de l’homme doit être élevé.» Le fondamentaliste dit: «Nous croyons cela.» Mais voici les miracles qui accompagneront? Vous y êtes. Si près que cela séduirait même les élus.

56        Examinons l’arbre un peu plus loin. Nous arrivons à l’époque de Jésus. Ici, il y a les fondamentalistes, des érudits, des docteurs, des rabbins qui connaissaient la Parole de Dieu; n’osez pas dire qu’ils ne La connaissaient pas. Voici venir Jésus tout aussi fondamentaliste que les autres. Mais Dieu travaillait avec Lui par des signes et des prodiges qui L’accompagnaient. Et les fondamentalistes Le taxaient de Béelzébul.

            Alors, comment puis-je m’attendre à être taxé de quelque chose de moins aujourd’hui, ou l’Eglise du Dieu vivant, qui croit dans le surnaturel, les puissances de Dieu, comment pouvons-nous nous attendre à autre chose alors qu’ils ont taxé le Maître de la maison de Béelzébul?

            Qui est-ce? Des docteurs fondamentalistes. C’est vrai, tout aussi fondamentalistes. Ne sautez donc pas sur un; il croit le même Evangile que vous: la mort, l’ensevelissement, la résurrection, et ils prêchent la Venue du Seigneur; mais il n’a pas la confirmation de Dieu par des signes par-dessus cela.

57        Oh! la la! Je vais vous dire pourquoi je suis un saint exalté. Oui, oui. Je vois le signe apparaître. Regardez-le là quand ils allaient, l’Eglise en action.

            Joël, il a vu au travers d’un... Dieu lui avait placé des jumelles sur les yeux un jour, il a regardé le cours du temps, là, et il a vu l’Eglise. Il a vu cette vigne taillée en pièces, détruite. Il a dit: «Ce qu’a laissé le gazam, le hasil l’a dévoré. Ce qu’a laissé le hasil, la sauterelle l’a dévoré. Ce qu’a laissé la sauterelle... a laissé, un autre ver l’a dévoré.» Il a dit: «Est-ce que cette Eglise peut jamais croître encore?» Mais Dieu a dit: «Je restaurerai, dit l’Eternel.»

            Joël, ce prophète-là, a regardé au travers des yeux de la foi, il a vu cette vigne sortir de la Genèse. Il l’a vue, tout là-bas, quand ils... Là, après Jérusalem, le Saint-Esprit était descendu, il a vu les âges des ténèbres apparaître. Il a vu cette vigne être détruite et être réduite à une souche. Mais Dieu a dit: «Je restaurerai, dit l’Eternel.»

            Oh! la la! N’eût été cela, vous pourriez tuer les branches, mais la Vie est dans l’Eglise, qui est Jésus-Christ, l’Agneau immolé dès la fondation du monde. Cela annonçait...?... Dieu restituera...?... le dernier...?... pour la terre? Il aura quelqu’un qui va croire en Lui. Amen. Je me sens comme un saint exalté. Regardez. Regardez: «Je restituerai, dit l’Eternel.»

58        Il n’y a pas longtemps, j’allais là au Canada. Frère Rasmussen et moi, nous allions au Canada, frère Baxter. Nous allions là loin dans les bois du nord. Une nuit, je me promenais là sur mon cheval; il y avait un vieux fourré des pins. (J’aime vraiment le plein air. J’aime voir Dieu. C’était ma première Bible. Dieu dans Sa nature.)

            Alors, je regardais, et je suis passé à côté d’une ancienne forêt de grands pins, mais un feu était venu il y a des années, avait consumé tout cela. Et c’était juste un grand tas de... Cela avait l’air hanté, de très grands arbres blancs, la lune leur brillait dessus, ces arbres blancs desséchés. Un vent soufflait dans les montagnes. Et tous ces arbres faisaient... produisaient un son morne, faisant: Whooo, whooo. Et je me suis dit: «Oh! la la! C’est un endroit hanté.»

59        Alors, ce passage des Ecritures m’est venu à l’esprit: «Ce qu’a laissé le gazam, le hasil l’a dévoré; ce qu’a laissé le hasil, la sauterelle l’a dévoré.» Mais c’était Son Eglise. Je me suis dit: «C’est vrai, Seigneur. Après la réforme là dans le passé, ce que les méth-... ce qu’ont laissé les catholiques, les fondamentalistes l’ont dévoré; ce qu’ont laissé les fondamentalistes, les presbytériens l’ont dévoré; ce qu’ont laissé les presbytériens, les baptistes l’ont dévoré; ce qu’ont laissé les baptistes, les nazaréens l’ont dévoré; jusqu’à ce qu’ils eussent consumé la chose. Mais Je restaurerai, dit l’Eternel.» Alléluia! Dieu va avoir une Eglise. «Je restaurerai, dit l’Eternel.»

            Je me suis tenu là, me posant des questions. Et voici Dieu faire descendre ce vent là, et tous ces grands et vieux arbres faisaient: Whooo.

            Je me suis dit: «C’est exactement comme ce puissant vent impétueux qui était descendu du ciel le jour de la Pentecôte. Quand il frappe ces grandes vieilles églises froides aujourd’hui comme à Chicago, tout ce qu’elles peuvent entendre, c’est un cri morne, et on dit:‘Les jours des miracles sont passés’?»

60        Fondamentalistes? Ce sont des arbres, oui, oui. Oui, oui. Autrefois, c’était un arbre. Les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les Moody, et tous les autres, ils ont de très grandes flèches sur des tours. Mais ils disent que les jours des miracles sont passés parce que le gazam a dévoré toutes les bénédictions dans l’église, au point qu’il n’y a plus d’alléluias, il n’y a plus de gloire à Dieu. Alléluia! Il n’y a plus de guérison divine, plus de parlers en langues. Ils ont emporté cela...?... les langues: C’est mort.

61        Je me suis tenu là et j’ai regardé, le vent est revenu. Au lieu de se plier au vent, ils faisaient: Whooo.

            Je me suis dit: «C’est à peu près comme ça. Quand Dieu envoie un réveil dans cette ville, ils disent: ‘Ne croyez pas cette histoire. Les jours des miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’existe pas. Docteur Untel...’»

62        Oh! la la! Eh bien, j’étais donc découragé. J’ai dit: «Seigneur, Tu as dit: ‘Je restaurerai.’»

            Et à ce moment-là, le vent est descendu un peu plus bas. Et alors, j’ai remarqué qu’il y avait des sous-bois qui poussaient (Alléluia! Gloire!), d’autres petits arbres. Ils n’étaient pas raides ni consumés par le dénominationalisme; ils étaient dans leur... évangélique...?... Ils étaient interdénominationnels comme Israël autrefois. Dieu a dit: «Vous ne formerez plus une nation.» Et elle ne le sera plus. Ils étaient interdénominationnels.

            Et quand les vents se sont mis à souffler, ces petits arbres ont commencé... Ce vent s’est mis à frapper, ces petits arbres se sont mis gambader, à bondir, à danser et à faire des histoires.

            Je me suis dit: «Alléluia! Je restaurerai, dit...?...» La même puissance du Saint-Esprit qui était descendu le jour de la Pentecôte...

            Si ces vieilles églises mornes veulent grommeler et dire: «Eh bien, je suis méthodiste, je suis baptiste», continuez à grommeler; il y a des sous-bois qui poussent. Alléluia! La vie avait quitté l’arbre, mais elle remonte.

            A chaque coup de vent, ces petits bois s’enfoncent simplement et obtiennent une bonne assise. C’est vrai. «Je restaurerai, dit l’Eternel.» Dieu fait croître.

            Cette première pluie est déjà passée. Les boursouflures se sont accrochées, la puissance a quitté l’Eglise. Mais Dieu, dans ces derniers jours, envoie la pluie de l’arrière-saison maintenant (C’est vrai.), la puissance du Saint-Esprit revient. Aussi vrai qu’Il envoie le vent et les pluies, il y a un arbre qui se tient là pour se réjouir.

            Combien ils étaient contents, ces petits arbres, se pliant simplement au vent. Alors, ce vent disait: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

            Les petits arbres disaient: «Alléluia! Alléluia! Je crois cela. Alléluia! Alléluia! Je le crois.»

            L’autre arbre disait: «Dans un sens, c’était cela.»

            Du point de vue fondamentaliste, c’étaient des arbres tout comme ces petits arbres. Mais, frère, ils ne pouvaient pas se plier à l’Esprit.

63        Et ce soir, c’est ce que... ou aujourd’hui, c’est ça le problème, ces immenses églises ne peuvent pas se plier à l’Esprit, parce qu’elles sont tellement organisées que cela briserait leur organisation. C’est vrai.

            Un vent fort souffle en Israël, appelé des rebus et des saints exaltés. Alléluia! Tout aussi flexible que possible... C’est vrai. Cela a la vie. Le nouvel arbre était vivant; le vieil arbre était mort. C’est pourquoi il ne pouvait pas se plier, parce qu’il était mort: mort.

            Mais il y a une nouvelle naissance qui arrive. La pluie de l’arrière-saison s’est déversée dans ces derniers jours: la puissance, les signes et les prodiges. Et la même joie que ces anciens arbres éprouvaient il y a longtemps est revenue dans la nouvelle génération. Amen! «Je restaurerai, dit l’Eternel.» Ça y est.

64        Considérons le grand saint Paul. Quand il se tenait là avec ses yeux de la foi, il a regardé de l’autre côté des mers de temps, il a dit: «Dans les derniers jours, il y aura...» Dans les derniers jours, les gens seront emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu: Ils sortent le dimanche après-midi jouer au golf plutôt que d’aller à l’église. On ferme celle-ci le dimanche soir parce qu’il fait trop chaud pour y aller. Aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, intempérants, ennemis des gens de bien.

            «Oh! diriez-vous, il parlait des incroyants.»Non, ce n’est pas d’eux qu’il parlait. «Ayant l’apparence de la piété...» Sur le plan fondamentaliste, tout aussi fondamentalistes que les autres: «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi des ces hommes.»

            Je l’ai fait, et je suis devenu un saint exalté (Alléluia!), de sorte que quand le vent se met à souffler, je peux céder à cela et dire: «Oui, Seigneur, je crois que Tu es le même Jésus-Christ qui est ressuscité d’entre les morts. Tu vis encore aujourd’hui.» Et l’Esprit de Dieu parcourt simplement Cela d’un bout à l’autre.

            Vous pensez que nous sommes fous, mais nous ne le sommes pas: nous avons simplement la Vie et nous sommes flexibles. Allez de l’avant et continuez à gémir si vous le voulez, mais Dieu fait avancer Son... Ce sous-bois pousse directement. Cela va aller directement dans la semence.

65        Regardez, j’aimerais prendre position avec saint Paul cet après-midi et dire ceci: «J’adore le Dieu de nos pères selon la voie qu’ils appellent secte (ou folie, démence.) Et ce que le monde appelle aujourd’hui saint exalté, c’est ainsi que j’adore Jésus-Christ.

66        Je me suis détaché de cette chose là-bas, quand j’ai vu ces deux semences pousser. Nous avons pratiquement nos têtes au-dessus de nuages maintenant; la grande floraison est dans la brass-... l’arbre, et Dieu est en train de déverser la pluie de l’arrière-saison sur nous. Et cela produit les fruits (De quoi?): La guérison, le salut, le baptême du Saint-Esprit, la restauration des dons, toutes ces diverses choses, des manifestations sont en train de venir; c’est sur cet arbre-ci, tout aussi fondamentaliste, eux tous le sont, mais Dieu confirme celui-ci par la restauration des dons. Et les autres sont là à gémir et à continuer à ce sujet, et à dire que nous sommes une bande de saints exaltés. Je suis content aujourd’hui d’être compté parmi eux. Je vais–je vais suivre le chemin avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur.

            J’ai commencé avec Jésus, ô Seigneur, amène-moi jusqu’au bout.

67        Il n’y a pas longtemps, je parlais à l’un des plus grands évangélistes du pays. Je lui ai posé une question au sujet du baptême du Saint-Esprit, il a dit: «Regardez, frère, les gens ont essayé de me dire un jour que j’avais besoin de ce genre d’histoires, jusqu’à ce que j’eus découvert que le Seigneur voulait que je sois un docteur.»

            Un autre grand évangéliste a dit: «Je crois que c’est la vérité, mais je ne peux pas accepter cela dans mes réunions. Eh bien, a-t-il dit, cela pourrait–cela pourrait gâcher ma popularité.»

            Frère, je préférerais dormir à plat ventre, boire l’eau du robinet, manger des biscuits secs et vivre pour Dieu, plutôt que d’avoir mon nom inscrit en or sur une porte d’un quelconque tabernacle ou de n’importe quoi d’autre, ou dire que je suis membre d’une dénomination.

            J’aimerais être flexible. Où que le Seigneur conduit, c’est là que j’aimerais aller. Ce qu’Il dit, c’est ce que j’aimerais faire. S’Il envoie la puissance du Saint-Esprit, j’aimerais croire cela. S’Il dit qu’Il a encore besoin de moi pour accomplir telle chose, j’aimerais aller la faire. Peu importe ce que le monde dit, je suis en train de suivre Jésus-Christ. Vous y êtes.

68        «Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, afin que vous combattiez ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.» Voici ce que je dis aujourd’hui, si vous croyez que je suis serviteur de Dieu. Vous vivez maintenant au jour de la restauration de la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, vivant sous la puissance de la pluie de l’arrière-saison de l’Eglise du Saint-Esprit qui se lève aujourd’hui, appelant de toutes les dénominations, de grands docteurs et des divinités de tout...

            Juste dans ma maison, pendant ces trois dernières semaines, l’un des plus grands hommes, même l’archevêque de l’Inde, de toutes les églises évangéliques de l’Inde, a reçu le baptême du Saint-Esprit. Oui. Docteur Reedhead, le président des missions soudanaises, a été chassé des missions pour... il y a quelques semaines, parce qu’il a reçu le Saint-Esprit et qu’il a parlé en langues selon que l’Esprit lui donnait de s’exprimer. C’est vrai.

            Docteur Donald Lee, le grand baptiste du Sud, était assis dans mon bureau l’autre jour et il a dit: «Frère Branham, j’ai juste été... j’ai déversé mon coeur et le Saint-Esprit est venu sur moi.» Et il a dit: «J’entrais dans une pièce et je ne pouvais même plus parler l’anglais.» Qu’est-ce?

            Le temps de la rédemption est proche, frère,
            Les coeurs des hommes défaillent de peur;
            Soyez rempli de l’Esprit,
            Que vos lampes soient nettoyées et claires,

            Levez les yeux! Votre rédemption est proche.
            C’est vrai, nous sommes à la fin de l’âge.
            Au temps du soir, la lumière paraîtra,
            Vous trouverez certainement le sentier de la Gloire.

69        Est-ce vrai? En ce dernier jour, alors que le soleil se couche, Dieu fait sortir des Gentils, des méthodistes, des baptistes, des presbytériens, des luthériens, les fondamentalistes, et tous, Il les amène de ce côté-ci. En effet, Il est en train de tirer des nations un peuple qui porte Son Nom. Puis, Il mettra fin à la dispensation des Gentils, Il retournera aux Juifs, l’Enlèvement se produira pour l’Eglise, et Elle rentrera à la maison. De grands signes et prodiges se produisent, levez les yeux. Voyez-vous pourquoi je suis un saint exalté? Oui, oui.

70        Frère, j’ai tout enduré à cause de ça. J’aime notre Seigneur. Je–je L’aime de tout mon coeur. Peu m’importe ce que le monde dit. Ils m’ont rejeté de l’église. Ils ont dit: «Eh bien, Billy, tu es fou, tu as eu un cauchemar. Qu’as-tu pris comme souper?»

            J’ai eu le plaisir de parler au docteur Davis l’autre jour, ce qu’il taxait de fanatisme...

            En Afrique du Sud, où j’ai fait un seul appel à l’autel un jour, trente mille personnes ont reçu Jésus-Christ. C’est plus que ce que toutes les missions mises ensemble ont gagné pour Christ pendant les cent dernières années. Les ordres généraux d’un missionnaire, c’est: «Attendez dans la ville de Jérusalem», non pas dans un cimetière ou un séminaire, ou je ne sais quoi que vous voulez; les deux sont des places pour les morts. Très bien.

            «Attendez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de (De l’instruction? Non. Jusqu’à ce que vous appreniez la théologie? Non.), jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en Haut, le Saint-Esprit survenant sur vous, alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, à Chicago, dans l’Illinois, ou jusqu’aux extrémités de la terre.» C’est exact. C’est la vérité. Oh! Que Dieu bénisse votre coeur!

71        Oh! la la! Je me sens religieux. Certainement. Je sens que le Seigneur m’a rempli de Son Saint-Esprit. Je suis assis dans un groupe de fils et de filles de Dieu, où tout peut arriver. Alléluia!

72        Oui, j’ai eu à combattre depuis longtemps, je viens de loin. Mais l’un de ces jours, je sais que je dois prêcher mon dernier sermon. Mais j’aimerais dire comme Paul: «Je n’ai point été désobéissant à la vision céleste. En effet, ce jour-là...»

            J’ai même été pratiquement chassé de chez moi. Les gens de la ville, ils pensaient que j’étais devenu fou. L’église m’avait chassé, tout le reste. Mais il n’en est plus question. C’est une petite chose par rapport à ce que les martyrs de l’âge primitif et les saints ont eu à endurer, pour planter cette Semence là-bas, par rapport à Jésus qui mourut au Calvaire, pour faire entrer la Vie dans Son Eglise dans les derniers jours.

73        Remarquez. L’un de ces jours, je vais de toute façon atteindre mon dernier carré de ronces. Je ne sais à quelle distance de la route ce sera. Je dois en arriver là un jour. Chacun de vous aussi. L’un de ces jours, quand j’aurai parcouru ma dernière montagne, que j’aurai traversé ma dernière rivière et que je serai alors arrivé au... tous les carrés de ronces et de fourrés comme Israël l’avait fait pour arriver à la Terre promise...

            Peut-être que si je vis jusqu’à devenir vieux et que Jésus tarde... Tous les Branham, en vieillissant, ils attrapent la paralysie, ils tremblotent, mon vieux grand-papa et tous les autres. J’aurai probablement une couronne d’un peu de cheveux blancs suspendus autour de mon visage, un vieil homme ridé. Si je vis si longtemps, beaucoup ici seront dans l’éternité longtemps avant cela. Peut-être moi aussi. Mais si je vis jusqu’à voir cela, je peux me représenter moi-même, après que j’aurai mené mon dernier combat, qu’on m’aura taxé de saint exalté pour la dernière fois. Alléluia!

            Et le bout du chemin apparaît, et d’un coeur fidèle, j’ai essayé de prêcher Jésus-Christ. J’aimerais Le connaître dans la puissance de Sa résurrection afin que, quand Il appellera d’entre les morts, je sorte. Quand j’arriverai au bout du chemin, je sentirai cette vague froide me frapper au visage, je saurai que le Jourdain est là, mais devant moi. Oh! la la!

74        Je vais vous dire comment je me sens. J’aimerais regarder en arrière le chemin parcouru. Oh! Ça sera un grand jour pour moi. Regarder en arrière le chemin, voir chacun de ces carrés de ronces que j’ai eu à parcourir. Alors qu’on me taxait de saint exalté, qu’on me taxait de tout, j’ai combattu avec l’épée de la foi, avançant directement, frayant une voie pour ceux qui viennent derrière.

            Je serai alors un vieil homme, me tenant là sur ma canne, tremblant de paralysie, la vue affaiblie. Je sentirai les vagues du Jourdain me frapper au visage. J’aimerais regarder le chemin en arrière, enlever mon casque de salut, le déposer sur la plage, déboucler mon armure de la foi. J’aimerais m’emparer de la vieille épée ici et la remettre dans le fourreau de l’éternité, lever les mains et dire: «Père, envoie le bateau de sauvetage ce matin, car je rentre à la maison.» Et de l’autre côté de la rivière, sur l’autre rivage, je rencontrerai des saints exaltés qui ont combattu pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

75        Que Dieu l’accorde à chacun de vous. Je vous invite aujourd’hui à venir à Lui. Et de ce côté-là, où les brises sont froides, où les arbres aux feuilles persistantes sont sur chaque côté de la rivière, et où les feuilles servent à la guérison des nations, puissions-nous nous rencontrer à la rivière, Le servir et vivre avec Lui.

            Je ne serai pas un vieil homme quand je serai en ce lieu de l’autre côté. Dieu m’a donné un corps. J’ai grandi jusque vers vingt-trois ans; j’ai été dans ma meilleure forme. Il dépérit maintenant. Vingt ans de plus sont passés; je commence à devenir... à sentir le poids de mon âge. Je sais que mes épaules s’affaissent. Et je sais que ça ne prendra pas beaucoup de jours là avant que je voie Celui que j’aime. C’est vrai. J’ai des bien-aimés qui attendent de l’autre côté là-bas. Peu importe combien je suis vieux, ou combien je suis ridé, ou combien ça en est fini de moi, ou combien mes cheveux sont grisonnants, quand mes pieds que voici auront touché ce rivage béni, en un clin d’oeil, je serai changé, je redeviendrai un jeune homme (Alléluia!), pour ne plus jamais mourir, pour ne plus jamais tomber malade, mais pour vivre éternellement.

76        La récompense du juste attend chaque croyant. J’espère que vous l’êtes cet après-midi pendant que nous inclinons la tête pour un mot de prière.

            Notre Père céleste, le chemin devient morne, Précieux Seigneur, reste près. Je Te prie d’être avec nous. Sois avec cette assistance, Seigneur, alors que nous voyons que le jour de la rédemption est proche. Je ne sais pas ce que renferme demain, mais je sais que cette seule chose qui est ancrée dans mon âme...

            Ô Dieu, quand je pense à un pauvre garçon perdu, ruiné, éloigné de Dieu, qui a grandi dans une maison de pécheurs, assis là sur le rivage d’une rivière avec une perche dans ma main, pleurant, sans paix, les vents forts soufflant dans les arbres disant qu’il y a un pays au-delà de la rivière... Je suis très reconnaissant de ce que Tu m’as sauvé.

            Et aujourd’hui, dans mon coeur, Seigneur, c’est un grand privilège de parler aux autres, de voir que le travail est confirmé par Tes mains puissantes, une confirmation par des signes et des prodiges qui accompagnent. Combien je Te remercie pour ça. Aide-nous, Seigneur.

            Ô Dieu, bénis le pauvre pécheur ici aujourd’hui, les rétrogrades, ceux qui ne sont pas régénérés, les membres d’églises qui se tiennent là. Oh! Oui, ils connaissent la Bible; Satan aussi. Le diable croit et tremble. Beaucoup d’entre eux, Père, disent qu’Abraham avait cru Dieu et cela lui fut imputé à justice. Mais, Seigneur, Tu lui avais donné le signe de la circoncision comme preuve. Et quand un homme croit réellement, je pense, Père, que Tu le scelles avec le signe du Saint-Esprit. «N’attristez pas le Saint-Esprit par lequel vous avez été scellé pour le jour de votre rédemption.»

            Ô Dieu, sois miséricordieux aujourd’hui alors que Tu accomplis les plus grands signes que Tu aies jamais accomplis depuis que Tu étais ici sur terre dans un corps de chair. Je Te prie de bénir cette assistance, alors que nous nous attendons à Toi, Seigneur, et je prie que plusieurs prennent la décision afin d’être remplis de Ton Esprit, car nous le demandons au Nom de Jésus.

77        Pendant que vous avez vos têtes inclinées et que chaque personne est en prière... Pensez-y maintenant. Etes-vous réellement remplis du Saint-Esprit? Etes-vous dans le Royaume de Dieu? Etes-vous strictement un croyant fondamentaliste, et Dieu n’a jamais rien confirmé pour vous jusqu’à présent? Oh! Eloignez-vous de cet arbre-là. Passez de l’autre côté, là où les puissances de Dieu agissent.

            Il y a du repos pour les fatigués,
            Il y a du repos pour les fatigués,
            Il y a du repos pour les fatigués
            Quand Il vous libère.

            De l’autre côté du Jourdain,
            Dans les doux champs d’Eden,
            Là où l’Arbre de Vie fleurit,
            Il y a du repos pour vous.

            Maintenant, Jésus brise... (Dénominations, formaliste...?...)
            Jésus brise toute chaîne,
            Quand Il vous libère!

            Je Le louerai à jamais,
            Je Le louerai à jamais (Soyez disposés quand Il vous appelle)
            Je Le louerai à jamais
            Car Il me libère!

            [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] Maintenant, Seigneur, celle-ci est Ta réunion. Où est cette personne qui s’est égarée, Père, que Tu appelles?

            Quand... Nous Le louerons à jamais.

78        Y a-t-il ici un pécheur qui aimerait se lever juste à ce moment-ci (Avec vos têtes inclinées, tout le monde), pour dire: «Frère Branham, je suis convaincu que Dieu est parmi Son peuple. Je vois les réunions. J’ai cru que chaque Parole que Tu as dite est la vérité. J’ai été tout confus, mais j’ai regardé là dans la Genèse aujourd’hui, je vois pourquoi je suis confus. Je veux accepter Christ maintenant même comme mon Sauveur. J’aimerais me lever»? Voudriez-vous faire cela, partout dans la salle, un pécheur? Quelqu’un qui se lève, pour dire: «Je suis un pécheur, Frère Branham. Je veux accepter Christ comme mon Sauveur.»

            Quelqu’un ici sans le baptême du Saint-Esprit, qui dira: «Frère Branham, je suis membre d’église depuis des années.» Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. «Je suis membre d’église depuis des années, je n’ai jamais reçu le Saint-Esprit. Si Dieu exauce vos prières pour ouvrir les yeux des aveugles, faire marcher les boiteux, vous révéler les secrets des coeurs, je crois qu’Il exaucera votre prière et qu’Il me donnera le Saint-Esprit aujourd’hui.» Ne soyez pas séduit, recevez effectivement le Saint-Esprit. Tenez-vous debout. Restez debout juste quelques minutes. Quelqu’un d’autre? Levez-vous encore. Voulez-vous vous lever? «Je veux le Saint-Esprit.»

            Quand le chemin devient morne,
            Précieux Seigneur, reste près,
            Quand ma vie sera pratiquement finie,
            Je me tiendrai à la rivière (Oui, Seigneur,)
            Guide mes pas, Tiens ma main;
            Précieux Seigneur, tiens ma main, guide-moi à la maison.
            Précieux Seigneur...

            Voulez-vous vous lever et lever la main maintenant, si vous avez vraiment besoin de Lui?

            Conduis-moi, laisse-moi me tenir (Oui, Seigneur, moi aussi.)
            Je suis fatigué, je suis faible, je suis épuisé;
            Sous la tempête, dans la nuit,
            Conduis-moi à la lumière;
            Voici ma main, Précieux Seigneur, guide-moi à la maison.
            Précieux Seigneur, tiens ma main...

79        Seigneur, regarde ici, Père, alors que ces saints sont en train de chanter, l’Esprit se meut dans la salle. Ils ont les mains levées, Seigneur; ils veulent le baptême du Saint-Esprit. Ils savent, Seigneur, qu’ils en ont fini avec tout ceci, cela et autre, ils arrivent là où ils peuvent voir Tes signes et Tes prodiges. Ils entrent dans la véritable Eglise des premiers-nés, les fils de Dieu qui sont nés de l’Esprit de Dieu, issus de chaque dénomination sous le ciel. Ils y entrent cet après-midi. Ils descendent au Jourdain maintenant, Seigneur. Mets le bateau à l’eau. Tu l’as promis. Seigneur, je sais que Tu le feras. Accorde-le, Père céleste, par Jésus-Christ.

80        Maintenant, pendant que nous avons nos têtes inclinées, vous qui voulez le baptême de l’Esprit, ne voudriez-vous pas vous approcher de l’autel très calmement pendant que nous chantons un autre couplet?

            Précieux Seigneur,

            (Descendez directement ici. Si réellement vous voulez Cela, venez maintenant.)

            Conduis-moi...

            Que Dieu vous bénisse. Oh! Regardez ça. Et si Paul Rader pouvait entrer en scène cet après-midi?

             ... faible, je suis épuisé,
            Sous la tempête, dans la nuit, (Alléluia!)
            Conduis à la lumière;
            Précieux Seigneur, tiens-moi la main,
            Conduis-moi à la maison.
            Précieux Seigneur, tiens-moi la main,
            Conduis-moi, que je tienne ferme,
            Je suis fatigué, je suis faible, je suis épuisé;
            Sous la tempête, dans la nuit,
            Oh! Conduis-moi à la lumière;
            Maintenant, Précieux Seigneur, tiens-moi la main,
            Conduis-moi à la maison.

81        Y en a-t-il un autre ici qui aimerait traverser le Jourdain cet après-midi? Un autre qui aimerait traverser pour entrer dans la Terre promise comme Caleb et Josué, et ramener l’évidence? Ils étaient revenus, ils avaient été quelque part. Ils avaient de grosses grappes de raisins.

            Dieu va remplir du Saint-Esprit juste dans quelques minutes. Il y a des hommes et des femmes debout ici même cet après-midi qui recevront le Saint-Esprit. Chaque coeur sincère sera rempli du Saint-Esprit, ici même. Si vous le désirez, et que vous êtes affamé, errant çà et là, vous rappelez-vous cette vieille mère qui est morte là-bas, criant et louant Dieu? Cette bonne vieille mère wesleyenne, vous lui avez promis de la rencontrer au Ciel, vous avez simplement adhéré à une église, pourquoi ne venez-vous pas cet après-midi? Ne voudriez-vous pas venir, entrer dans la Lumière?

            J’ai un Père dans l’au-delà,
            J’ai un Père dans l’au-delà,
            J’ai un Père dans l’au-delà,
            Là sur l’autre rive.

            Oh! Un beau jour, j’irai Le voir,
            Un beau jour, j’irai Le voir,
            Un beau jour, j’irai Le voir,
            Sur l’autre rive.

            Oh! Ce beau jour peut être demain,
            Ce beau jour peut être demain,
            Ce beau jour peut être demain,
            Sur l’autre rive.

            Ne sera-ce pas une bonne rencontre!
            Ne sera-ce pas une bonne rencontre!
            Ne sera-ce pas une bonne rencontre!
            Là de l’autre rive.

82        Les billets sont en vente. Le vieux navire s’avance. La trompette de l’Evangile retentit. Ne voudriez-vous pas venir prendre un billet cet après-midi? Dieu vous baptise du Saint-Esprit dans le Corps, vous met en sécurité jusqu’à la fin de la route. Ne voudriez-vous pas venir? Tout est prêt.

            Maintenant, à vous qui vous tenez ici maintenant, qui voulez le baptême du Saint-Esprit, si vous me jugez digne d’être serviteur de Dieu, Son prophète, aucun homme ne pouvait vous amener à cet autel cet après-midi si ce n’est le Saint-Esprit Lui-même. Il ne vous amènerait pas ici s’Il n’était pas disposé à vous remplir de Sa Présence. Détendez-vous et oubliez tout le reste autour de vous, oubliez tous les arbres qui se tiennent là. Montez directement cette échelle vers Jésus-Christ et acceptez le baptême du Saint-Esprit. C’est un don de Dieu qui sera déversé sur vous.

83        Je me demande, vous autres ici, combien dans cette salle ont reçu le Saint-Esprit? Levez-vous. Chaque personne dans cette salle maintenant qui est baptisée du Saint-Esprit, levez-vous avec ceux-ci. Prédicateurs de l’Evangile, avancez à l’estrade, rapidement. Tous les prédicateurs remplis du Saint-Esprit, venez ici à l’estrade juste un instant. Vous allez voir la chose la plus glorieuse que vous ayez vue depuis longtemps. Les prédicateurs, voulez-vous vous frayer, s’il vous plaît, la voie vers l’estrade tout de suite?

            Ceux qui sont remplis du Saint-Esprit, venez ici juste une minute. Vous qui êtes remplis du Saint-Esprit là dans l’assistance, levez-vous juste un moment, gardez votre esprit sur Dieu. Enfermez-vous ici, croyants. C’est maintenant l’heure. C’est maintenant le moment. C’est ici le lieu. C’est maintenant le moment où quelque chose va arriver. C’est maintenant le moment pour abondamment, au-delà de toute mesure. C’est ici que commencera le réveil. Des choses commenceront à se produire ici même qui vont brûler Chicago jusqu’au bout pour le Seigneur Jésus-Christ. Donnez-moi ce groupe de gens ici avec le Saint-Esprit, et vous entendrez un réveil éclater dans les rues et dans ces églises ici, partout.

84        Venez, avancez ici, prédicateurs. Approchez-vous de l’estrade. Imposez les mains aux gens, chacun de vous qui avez le baptême du Saint-Esprit. Vous tous là-bas dans l’assistance qui avez le Saint-Esprit, levez les mains vers ces gens, tout le monde. C’est ça.

            Maintenant, amis, avez-vous besoin de Lui? Il est ici.

            Ô Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie, Donateur de tout don excellent, déverse Ton Esprit sur ces gens. Remplis-les du Saint-Esprit, Seigneur. Que la puissance de Jésus-Christ ressuscité repose sur eux...?...

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