La Résurrection

Date: 53-1205 | La durée est de: 1 heure et 50 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Vayle. Bonsoir, mes amis. Plutôt bon après-midi. J’ai rarement le... Les services ont toujours lieu le soir, c’est pourquoi j’ai l’habitude de dire ça.

            Nous sommes très heureux d’être ici cet après-midi dans cette arène. Chaque fois que je regarde là et que je vois ces choses, ces rings, je pense tout simplement au grand nombre de... la différence que cela fait, lorsque je sortais pour y boxer moi-même avec les autres et maintenant que je suis là à combattre le diable, lui donnant tout simplement des coups avec tout ce qu’il y a en moi.

            Et, vous savez, il y a un procédé que j’ai découvert en pratiquant la boxe, quelque chose que j’ai appris, c’est la technique de–de défense. Vous devez avoir un moyen de défense. Et c’est donc une bonne chose. Et le meilleur moyen de défense que nous avons, c’est le Sang de Jésus-Christ, n’est-ce pas? Dites tout simplement: «C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR: Satan, il est écrit ici.» Ça–ça suffit.

            Savez-vous que la Parole de Dieu vaincra Satan n’importe où, n’importe quand, la nuit comme le jour, en tout lieu, la Parole écrite? Et Jésus a vaincu Satan par la Parole écrite, ce qui montre que c’est possible. Cela met la chose à la portée du–du bébé chrétien. Peu importe combien cela est petit, insignifiant, et que sais-je encore, vous pouvez dire: «Il est écrit.»

2          Quand Satan est allé vers Jésus, notre Seigneur, il Lui a dit: «Si (c’est là le point d’interrogation)–si Tu es Fils de Dieu, fais que ces pierres deviennent des pains ici. Tu peux le faire, si Tu es le Fils de Dieu.»

            Et alors, Il a dit: «Il est écrit.» Il n’a pas du tout utilisé Sa puissance; Il a dit: «Il est écrit.» Cela était écrit deux fois dans la Bible, je crois, dans... là dans l’Ancien Testament, dans les Psaumes. A savoir–à savoir: «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.»

            Ensuite, il L’a encore pris et il a dit: «Si Tu tombes ici ou plutôt si Tu te jettes du haut de ce temple, eh bien...» Il connaissait... Eh bien, s’Il avait fait cela sans que Dieu ne Lui ait dit de le faire, cela–cela L’aurait tué, n’est-ce pas? Certainement. Il était juste un homme. Il devait donc faire ce que Dieu Lui disait de faire.

            Eh bien, si Dieu Lui avait dit de monter là-haut et de sauter du haut du temple selon ce que... Comment Jésus travaillait-Il avec le Père? Par quoi? Les visions. C’est ce qu’Il a dit: «Je ne fais rien à moins que Mon Père me le montre.» Donc le Père ne le Lui avait pas montré, et Il s’est bien gardé de se jeter du haut du temple, n’est-ce pas? C’est juste. Ainsi Il ne l’a donc pas fait.

3          Et après, il L’a amené sur le haut du temple, et puis de là, il L’a amené sur une montagne. Et voici ce qui nous rend stupéfaits, nous. Et il Lui a montré tous les royaumes du monde qu’il y avait à un certain moment. Pensez-y un peu. En d’autres termes, il a simplement ouvert, et Il a vu tous les royaumes du monde: les Etats-Unis, la Russie, la Grande Bretagne, tous. Il a dit: «Ils m’appartiennent», Satan l’a dit. Jésus savait qu’ils lui appartenaient. Il a dit: «Je Te les donnerai si Tu te prosternes et m’adores.» Voyez-vous?

            Mais Jésus savait qu’Il allait de toute façon hériter de cela dans le Millénium. Que représentent quelques années d’attente? Voyez-vous? Oh! Il savait que cela allait de toute façon Lui appartenir. Alors Il a dit: «Il est écrit: ‘Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu Le serviras Lui seul.’»

            Alors Satan en a eu assez quand Jésus ne cessait de déverser la Parole sur lui, de déverser tout simplement la Parole sur lui. Cela régla la question. Mais y avez-vous donc déjà pensé, que ces nations appartiennent à Satan? (Que dites-vous de ça, docteur?)

            Ils sont... La Bible déclare qu’ils sont sous le contrôle de Satan. C’est pour cette raison que nous avons des guerres. Mais dans l’Apocalypse, il est dit: «Vous... Cieux et terre, réjouissez-vous, car les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre Seigneur et de Son Christ.» Est-ce juste?

4          Eh bien, Jésus savait qu’à ce moment-là Il prendrait le contrôle. Et Il gouvernerait et régnerait pendant mille ans. Alors il n’y aura plus de guerre, de toutes les–les–les–les épées on forgera des socs (Est-ce juste?) et des serpes. Et nous n’aurons plus de guerre. Ne sera-ce pas merveilleux?

            Et à la résurrection, toutes les personnes redeviendront jeunes, hommes et femmes. N’est-ce pas merveilleux? Voyez-vous? Alors que vous êtes vieux, la plupart d’entre nous, nous avons dépassé la fleur de l’âge... A votre naissance, c’est ce que Dieu avait voulu. Et si rien n’interrompt votre vie, vous allez atteindre la pleine stature d’un homme ou d’une femme, tout ce qu’Il voulait que vous soyez, s’il n’y a pas une quelconque interruption. C’est Satan qui l’interrompt. Et puis quand...

            Avez-vous déjà pensé à la couleur de vos cheveux lorsque vous étiez une jeune fille d’environ vingt ans, que vous, vous étiez un jeune homme? Vous rendez-vous compte que vos cheveux auront la même couleur à la résurrection? C’est juste.

            Pensez-y; quand un–quand un grain de maïs jaune est mis en terre, ce n’est pas un grain bleu qui pousse à sa place, n’est-ce pas? Non. Voyez-vous, le christianisme tout entier est basé sur la résurrection. La même chose qui est mise en terre, c’est la même chose qui pousse. Voyez-vous?

5          Et maintenant, lorsque vous aviez environ seize ans et... ou plutôt vingt ans... C’est alors que vous étiez en pleine forme, je pense, quand vous aviez environ vingt, vingt et un ans, et je pense que c’est alors que les cellules sont en pleine forme. Vous souvenez-vous du premier matin lorsque vous étiez en train de vous peigner et que vous êtes tombé sur quelque chose de gris ici sur le côté? Vous êtes allé et vous avez dit: «Regarde, maman.»

            Oui, j’avais peut-être vingt-cinq ans. Et vous avez remarqué, maman, que ces beau yeux de colombe comme cela... des rides commencent à se former sous ces yeux, c’est étrange, à vingt-cinq ans. Au bout d’un moment ces rides commencent à se multiplier de plus en plus. Ces cheveux commencent à devenir plus gris. Et ensuite, cette chair commence à s’engraisser, l’eau s’y accumule. Vous commencez alors à régresser. La mort s’est installée. Elle va vous vaincre. C’est juste. Dieu lui a dit de le faire. C’est la seule voie par laquelle Il peut vous retirer d’ici. Est-ce juste?

6          Vous–vous vivez donc jusqu’à ce moment-là, et ensuite c’est la mort. Vous régressez jusqu’au jour où elle va finalement vous vaincre, et vos cellules se détériorent, et vous retournez à la poussière de la terre. Mais Dieu ne perd rien. Il sait avec exactitude où Il les avait gardées au départ. Si ce n’était pas le cas, comment les avez-vous reçues? Personne ne les a collées sur vous et ne vous a fait grandir. Vous vous êtes développé et vous avez poussé, et vous vous êtes développé jusqu’à ce qu’elles ont atteint la taille normale. Est-ce juste? C’est ainsi que tout ce que la mort peut vous faire, c’est de vous retirer de cette vie-ci.

            Et une fois, un écrivain a dit: «La seule chose que la mort peut faire à un croyant, la mort que Dieu a attelée à un boghei, c’est de ramener le croyant dans la Présence de son Créateur (C’est là une belle conception. Est-ce juste?), elle le ramène tout droit jusqu’auprès de Dieu.» Et puis c’est–c’est tout ce qu’elle peut faire.

7          Alors à la résurrection... Voyez-vous, tout ce que la mort peut faire, c’est vous ôter de cette vie-ci. Alors c’est terminé. Et alors, à la résurrection, il y a... la mort ne joue aucun rôle du tout. Exactement ce que vous étiez donc lorsque vous étiez dans votre meilleure forme, tel que Dieu vous avait photographié, tel vous serez à la résurrection.

            Si j’en avais l’occasion, ou que je restais ici un peu plus longtemps, je pourrais prendre la Bible de Dieu pour prouver que c’est la vérité. Exactement, sans–sans l’ombre d’un doute, très exactement ce qu’Il a fait à–à... autrefois dans l’Ancien Testament, et tout, et prouver cela par la Parole de Dieu que vous serez exactement tel que vous étiez quand vous étiez jeune, et que vous resterez jeune pour toujours.

            Nous aurons des tailles différentes. Différentes... Maintenant, vous direz: «Oh! Vous... Je crois que nous allons tous nous ressembler.»

            Eh bien, Dieu n’est pas ce genre de personne. Considérez Sa création. Il a des palmiers par ici, et Il a des chênes là dans ma contrée, et Il a des pins là-bas dans les montagnes. Il a de petites montagnes, de grandes montagnes, de petits arbres, de grands arbres. Il a des déserts, et–et des jungles, des déserts et des montagnes, des plaines et des mers.

8          Dieu est un Dieu de variété. Il a des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs roses, des fleurs rouges. Est-ce juste? Il est un Dieu de variété. Voyez ce qu’Il a créé, voyez ce qu’Il a créé en premier. Alors vous pourrez comprendre ce qu’Il est.

            Lorsque nous ressusciterons, nous serons roux, noirs, blonds, très exactement tels que nous le sommes ici; mais à la résurrection, ce sera la perfection. Dites donc, cela devrait nous amener, nous toutes les personnes âgées, à nous mettre à crier, n’est-ce pas? Certainement, parce que c’est la vérité. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Oui, monsieur. Et cela ne faillira pas.

9          Ainsi donc si vous êtes ancré en Christ, et si nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former une seule Eglise... Vous pensez que vous allez me laisser m’en tirer avec ça? Ha! ha! ha! ha! Nous avons tous, non pas adhéré, mais nous avons été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, le corps des croyants (Voyez-vous?), tous baptisés, nous n’avons pas adhéré, nous avons été baptisés dedans. Comment avons-nous été baptisés? Dans une seule eau? Non. Un seul lac? Non. Dans un seul Esprit, nous avons tous été baptisés pour former un seul corps, pour devenir membres de ce corps. Oh! la la! je me sens bien quand j’y pense. Ainsi, qu’est-ce qui peut vous faire du mal?

            Et puis, quand nous entrons dans ce corps, nous sommes scellés, pas d’un réveil à un autre, mais jusqu’au jour de notre Rédemption: Ephésiens 4.30: «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par Lequel vous avez été scellé jusqu’à votre Rédemption.»

            Eh bien, si vous avez des hauts et des bas, si vous rétrogradez et avez des hauts et des bas, tantôt dedans tantôt dehors, comme ceci cela, ne connaissant pas votre position, vous n’êtes pas encore scellé. Voyez-vous? Lorsqu’un wagon passe ici sur la voie ferrée, tout d’abord on le charge et on y met des choses. Eh bien, ensuite, il doit subir un contrôle avant qu’il puisse être scellé. Le contrôleur vient là, si tout sera balloté sur le trajet, il va vous obliger à tout décharger pour refaire le chargement. C’est ce que l’on fait quand on passe d’un réveil à un autre (C’est juste): on fait le nettoyage, et on recommence; on revient tout simplement et on prend un nouveau départ.

            Mais une fois que vous êtes vraiment chargé comme il faut, et que le Saint-Esprit de Dieu a la priorité et que vous êtes devenu un enfant de Dieu, alors la porte est fermée; on appose un sceau sur cette porte, et cette porte ne peut être ouverte qu’à destination. Est-ce juste? L’oeuvre doit avoir une destination. Ainsi donc, nous sommes scellés du Saint-Esprit jusqu’au jour de notre Rédemption. Amen.

10        Oh! la la! Alors, de quoi–de quoi devons-nous nous soucier? Pourquoi marchez-vous avec un visage abattu, comme si vous mangiez de l’avoine, ou que vous racliez le fond de la baratte? Oh! la la! Souriez. Nous sommes heureux. Nous sommes des chrétiens, et Dieu nous a prédestinés à cela et Il a offert Christ pour nous. Et personne ne pourrait venir à Lui maintenant...

            Vous direz: «Eh bien, que Dieu soit béni! Je vous assure, je–je dois chercher Dieu.» Non, jamais. Ce n’est pas du tout vous qui avez cherché Dieu. L’homme n’a jamais cherché Dieu. Ça n’existe pas, un homme qui cherche Dieu. Savez-vous cela? C’est Dieu qui cherche l’homme. C’est juste. Aucun...?... Vous direz: «Est-ce que c’est selon les Ecritures?» Absolument.

            Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.» Toute votre nature est tout à fait opposée à Dieu. Et il faut d’abord que le Saint-Esprit place ce désir là à l’intérieur pour que vous puissiez soupirer après Dieu. Est-ce juste?

            Et puis, quand... «Tous ceux qui viendront à Moi, Je leur donnerai la Vie Eternelle.» Vous y êtes! «Et ensuite, Je les ressusciterai au dernier jour.»

11        Ainsi donc, que nous vivions, que nous mourrions, que le monde subsiste ou pas, que les gens pensent ceci ou cela, nous ne devrions avoir qu’un seul choix: c’est adorer Dieu, et être heureux au possible. Croyez en Lui pour chaque chose qu’Il a dite. Car ni la vie, ni la mort, ni rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Christ. Et nous serons là-bas avec Lui dans Sa Présence pour toujours. Vous direz: «Frère Branham, ça a vraiment l’air d’être du calvinisme.»

            Eh bien, je crois dans la doctrine calviniste aussi longtemps que le calvinisme demeure dans la Bible. Voyez-vous? Si cela s’écarte de la Bible, je n’y crois pas. Je crois ceci: je crois que tout croyant croit avec moi que l’Eglise possède la sécurité éternelle. Dieu a promis et dit qu’elle–qu’elle serait là irrépréhensible, sans tache, ni ride. Est-ce juste? Dieu l’a déjà dit, afin que cela...

            Eh bien, si vous êtes dans l’Eglise, vous êtes en sécurité avec l’Eglise. Est-ce juste? Cela ne veut dire ni l’Eglise méthodiste, ni l’Eglise baptiste, ni l’Eglise pentecôtiste. Cela veut dire l’Eglise née de nouveau du Saint-Esprit, celle dans laquelle nous naissons. Donc vous êtes en sécurité quand vous êtes dans l’Eglise.

12        Ce bâtiment a été construit ici comme abri contre les intempéries. Et aussi longtemps que je suis ici, les intempéries ne vont pas me déranger. Voyez-vous? Ici, la pluie ne va pas tomber sur moi, parce qu’il y a un toit au-dessus de moi. Restez dans l’Eglise; vous êtes sous la protection de Jésus-Christ. Est-ce juste?

            Maintenant, je... parle juste un moment jusqu’à ce que les gens s’installent en quelque sorte. Et j’aurais certainement souhaité ne pas avoir fait des arrangements pour une série de réunions ailleurs. Je crois toujours que Miami et ses hameaux peuvent être secoués pour Dieu. Mais ce qu’il faudra c’est un mois... C’est un petit nombre de fidèles assis ici cet après-midi avec une grande faim pour le faire, ou plutôt de voir cela, au point que vous ne pouvez ni dormir ni manger... Quand le travail de l’âme s’empare d’une personne, Sion va enfanter des enfants; ça c’est certain. Et quand vous en arrivez à ce point-là, alors vous... vous allez arriver quelque part.

            Et je crois que cette petite réunion ne mourra jamais, qu’elle continuera à vivre encore et encore. Eh bien, des semences ont été plantées. Or, Paul a dit: «L’un plante; l’autre arrose; c’est Dieu qui fait croître.» Et ma prière est que Dieu déverse l’eau, et que le Saint-Esprit fasse croître.

13        Maintenant, cet après-midi je dois parler ou prêcher, ou tout ce que vous... Comme je l’ai dit auparavant, je ne suis pas fameux comme prédicateur; je suis ce qu’on appelle un pneu de rechange. Voyez-vous? Et quand donc je prêche par-ci par-là, je...

            Bon, bon, la raison pour laquelle je le dis, je le dis à cause du respect de... Eh bien, quand je dis que j’aime mon Seigneur, bien entendu je L’aime, certainement. Et je L’aime autant que... Je ne... Si acquérir l’instruction vous fait aimer davantage le Seigneur, mon frère, je commencerai l’université maintenant même. Je–je ne... Cependant, Dieu n’exige pas l’instruction pour qu’on puisse L’aimer. Il–Il exige tout simplement un coeur humble pour croire en Lui. C’est juste.

            Et bien des fois, je dis ceci avec... Maintenant, je ne cherche pas à me servir de ceci comme support pour soutenir mon ignorance, mais l’instruction est le plus grand obstacle que l’Evangile de Jésus-Christ ait jamais connu. C’est juste. Le–le plus grand obstacle que l’Evangile de Jésus-Christ ait jamais connu, c’est l’instruction. C’est juste. La théologie a brisé... a pris la place du Saint-Esprit. C’est vrai.

14        Et maintenant, je me souviens quand j’étais petit garçon... J’ai toujours aimé les chevaux, et je suis venu ici avec le petit copain le plus gentil. C’est le fils de frère Vayle qui s’appelle Gray, je crois que c’est ça son nom. Et si ce n’est pas un petit garçon chic... Je–je... Il a dit: «Pour moi, Frère Branham, a-t-il dit, ces palmiers sont pour les gens qui vivent ici.» Il était un Canadien. Il–il désirait retourner dans la contrée enneigée.

            Ainsi, il aime les chevaux, et j’ai dit: «Je t’assure, tu ne seras jamais en erreur aussi longtemps que tu aimeras la nature, car Dieu est dans la nature.»

            Et ainsi nous étions en train de parler, et je pensais à l’époque où j’étais un petit garçon, c’est ce que j’aimais. J’aimais... Mon père était un–était un cavalier, et c’était un bon cavalier. Et il sortait, et c’était un bon tireur. Oh! la la! Quel bon tireur il était avec un revolver! Il prenait ces énormes billes en pierre, et il les faisait rouler comme cela, et il avait deux fusils, et avec un il tirait, et il projetait la bille en l’air, et avec l’autre fusil il faisait exploser la bille avant qu’elle ne touche le sol. Moi, j’étais incapable d’atteindre comme cela une baignoire qui est là immobile. Mais je–je–j’aime ce plein air. Et un cavalier... Je l’ai vu chevaucher, au point qu’en toute honnêteté, je–je–j’avais une peur bleue, il montait des chevaux sauvages.

15        Mais lorsque je n’étais qu’un petit garçon... Il a rencontré ma mère. Ma mère vient–vient de Paris, dans le Texas. Mon père venait du Kentucky. Et alors, mon père était là-bas en train d’apprivoiser des chevaux, lors d’un rodéo, quand il a rencontré ma mère. Et alors il... Ils se sont mariés, et maman n’avait que quinze ans quand je suis né. Ainsi cela... Ce n’était qu’une enfant, et papa avait dix-huit ans.

            Mais je voulais être comme mon papa. J’aimais beaucoup mon papa. Il n’avait pas... il n’est devenu chrétien que peu de temps avant sa mort. Je l’ai conduit à Christ. Mais c’était un Irlandais jusqu’au bout des ongles, et un grand buveur. Et peu importe ce qu’il a fait, peu m’importe ce qu’il a fait, de toute façon c’est mon papa. Voyez-vous?

            Ecoutez, jeunes gens, lorsque vous en arrivez à un point où vous devez traiter votre chère maman et votre cher papa... peu importe ce qu’ils ont fait, lorsque vous en arrivez à un point où ils ne sont plus maman et papa, juste le vieil homme et la vieille femme, c’est alors que vous tombez dans la condition la plus rétrograde que vous n’ayez jamais connue. Vous ne saurez jamais ce que cette mère, ce père représente pour vous, jusqu’au moment où vous entendrez le grincement de ce cercueil qu’on emporte dehors. Vous comprendrez alors qu’il ne s’agit pas du vieil homme. Vous comprendrez que les cheveux blancs qui sont sur sa tête, vous y êtes pour quelque chose.

16        Et je sais que mon vieux papa travaillait pour soixante-quinze cents par jour, au point que maman prenait les ciseaux pour détacher de son dos la chemise qui était collée à son dos à la suite du coup de soleil. Soixante-quinze cents par jour pour me faire vivre quand j’étais trop jeune pour comprendre de quoi il s’agissait, à l’âge de quatre ou cinq ans. Oui, il est encore mon papa. Il y a probablement de la neige sur sa tombe aujourd’hui dans l’Indiana, mais de toute façon il est mon papa. Absolument. Et je l’aimais.

            Je me souviens que je désirais être comme lui. Je me souviens une fois quand il avait une petite ferme où nous travaillions. J’avais un vieux cheval de labour. Et papa me laissait utiliser ce cheval, parce qu’il était doux et très âgé. Et je labourais avec, et ensuite on l’amenait là où se trouvait le vieil abreuvoir. Et en guise d’abreuvoir on avait taillé un vieux tronc d’arbre. Combien ont déjà vu une de ces petites choses? Dites, pourquoi ai-je porté une cravate ici cet après-midi? Nous sommes simplement entre nous campagnards, n’est-ce pas? Le fait de vivre à Palm Beach n’a pas encore ôté de nous la campagne, n’est-ce pas? Non, monsieur. Un vieil abreuvoir où les abeilles venaient, vous savez, et elles bourdonnaient tout autour; on arrachait le poil de leur crinière, ou de la queue d’un cheval, et on le mettait là pour faire un serpent en crin de cheval. Avez-vous déjà vu une de ces cellules bouger en quelque sorte? Nous faisions cela.

17        Et alors, je... Quand je rentrais, je revenais un peu tôt et j’abreuvais d’abord mon cheval. Pauvre papa, il continuait jusqu’à la tombée de la nuit, et il devait traire la vieille vache. Et c’est mon frère qui le faisait, moi je n’arrivais pas à faire la traite, je n’y suis jamais parvenu.

            Ainsi donc, je venais là, j’abreuvais le cheval, et il me fallait exécuter d’autres tâches autour de la maison. Et j’allais là, et mes frères grimpaient tous de ce côté-ci de la clôture, et papa était au fond en train de travailler encore. Je prenais le vieux cheval, je regardais tout autour, pour voir si maman ou personne d’entre eux ne regardait, vous savez. Je prenais la selle de papa, je la jetais par-dessus, et je me procurais une poignée de graterons et je les lançais comme cela sous la selle, et ensuite je tirais très fort la sangle et je montais dessus. Y a-t-il ici quelqu’un qui a déjà monté un cheval avec des graterons sous la selle? Vous savez ce que... Le pauvre vieux cheval... Oh! j’ai encore honte d’avoir fait cela.

            La pauvre vieille bête était tellement fatiguée et âgée, trop malade pour soulever ses pattes du sol, avec ces graterons qui lui faisaient mal, vous savez. Il se tenait tout simplement là et il hennissait, vous savez, comme cela, en secouant ses pattes comme cela. Il ne pouvait pas donner une ruade. Il était trop âgé, trop raide. Il hennissait tout simplement et continuait comme ça. Et j’agitais ce chapeau, et je me balançais de part et d’autre. Et j’étais un vrai cowboy, je vous assure. Oui, oui. Tous mes frères qui étaient assis là tapaient simplement les mains, vous savez. Oh! nous... J’étais un vrai cavalier. Eh bien, ce n’était pas différent de quelqu’un qui serait assis là sur une chaise pendant que l’autre le fait balancer. Voyez-vous?

18        Et ainsi, quand j’ai atteint environ dix-huit ans, je–j’étais certain qu’on avait vraiment besoin de moi à l’ouest pour dresser les chevaux. J’étais convaincu qu’on ne pouvait tout simplement pas avancer sans moi; alors je me suis éclipsé de la maison et je suis allé à l’ouest. Je me suis retrouvé en Arizona juste à la saison du rodéo. Je me suis procuré un Levis, et je suis allé, et je me disais: «Eh bien, je vais rentrer à la maison sur la selle d’argent, et je vais certainement me faire beaucoup d’argent.»

            Je suis donc monté sur le bord du corral, vous savez, et ces gens sont sortis, et on a lâché le cheval là. Et un certain cavalier allait monter ce cheval. Et, frère, ils avaient son... Quand il est sorti de la glissière, on l’a mis dans l’enclos des taureaux quand il est sorti. Je... Ce cheval a rué environ deux fois et il a roulé des épaules, et la selle a volé d’un côté, et le cavalier de l’autre. Les ramasseurs ont récupéré le cheval et l’ambulance a récupéré le cavalier; le sang sortait de ses oreilles et de son nez; il était étendu là tout en pièces sur le–le sol.

            Je me suis dit: «Oh! oh! ça ne ressemble pas au vieux cheval de labour que je montais. Je ne sais pas si je vais gagner une selle d’argent ou pas.»

19        Ainsi donc, l’animateur est passé, et il a dit: «Je donnerai cent dollars à tout homme qui montera ce cheval ici pendant deux minutes.» Et il a parcouru directement tout le groupe de cowboys qui étaient alignés le long de la clôture du corral, tout défigurés, vous savez, de vrais bouviers. Et voici que moi j’étais assis là avec les pieds ployés, essayant d’avoir l’air d’un cowboy, portant ce chapeau enfoncé jusqu’aux oreilles. Et cet homme s’est avancé tout droit vers moi, il m’a regardé en face, et il a dit: «Es-tu un cavalier?»

            Ah! j’ai dit: «Non, non.» J’avais aussitôt changé d’avis, disant que je n’étais pas un cavalier. Ça, ce n’était pas mon vieux cheval de labour, et je savais que je ne pouvais pas tenir sur cet animal-là. C’est la raison pour laquelle je dis aujourd’hui que je ne suis pas un prédicateur. Voyez-vous?

20        Quand je venais d’être ordonné au début dans une église baptiste, et que j’avais ma licence de prédicateur local, j’avais ma Bible sous le bras, chaque fois que je rencontrais quelqu’un qui disait: «Dites donc, êtes-vous prédicateur?»

            –Assurément. Oui, monsieur.

            Un jour, j’étais à Saint Louis, dans le Missouri, et il y avait là un homme du nom de Robert Daugherty, un prédicateur pentecôtiste. Et cet homme, je l’ai entendu dans une réunion sous tente, et je devais apporter mon assistance dans cette réunion. Et cet homme prêchait jusqu’à avoir le visage tellement rouge qu’il perdait le souffle, et il ployait ses genoux jusqu’à ce qu’ils se touchaient. Je ne pense pas... Puis il reprenait son souffle; on pouvait l’entendre à environ trois pâtés de maisons; il se relevait, toujours en prêchant.

            Quelqu’un a dit: «Etes-vous un prédicateur?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.» Avec ma vieille manière lente des baptistes, je ne réfléchis pas aussi vite. Ainsi, je... C’est pourquoi je suis plutôt prudent quant à dire que je suis un prédicateur (Voyez-vous?), surtout quand le docteur Vayle et la plupart de ces hommes sont assis là, eux qui sont de vrais prédicateurs. Mais chaque fois que je–chaque fois que je fais ceci, j’aime parler du Seigneur. C’est ce que nous faisons tous, n’est-ce pas?

21        Ainsi maintenant, lisons une portion de Sa Parole et demandons-Lui de nous aider, et je désire maintenant que vous... Je crois que la foule s’est installée et qu’elle s’est réunie à l’intérieur. Et j’espère ne pas trop longtemps vous parler. Et j’aimerais lire un passage des Ecritures, car je sais que Ses Paroles ne failliront jamais. Et je suis un grand croyant de la Parole, pas vous? Si, si. Ceci c’est l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Je crois cela. J’attache mon âme à chaque portion de cela, je dis que c’est la vérité.

            Maintenant, maintenant, vous auriez pu laisser cela tranquille encore une minute...?... Très bien–très bien. Dans Saint Jean, chapitre 11, je–je désire lire... (Oh! en toute sincérité, ce n’est pas ce que je voulais dire, mais merci de toute façon.)

22        Dans Saint Jean, chapitre 11, à partir du verset 18, je désire lire quelques Ecritures ici. Je désire parler de La Résurrection. Dites donc, quel texte prendre, dans un groupe de gens qui... Eh bien, peut-être que nous avons besoin d’une résurrection. Ne le pensez-vous pas?

            Une fois, un vieux ministre est allé prêcher la repentance un soir. Le soir suivant il est revenu et il a prêché la repentance. Il a prêché cela toute une semaine, et il a commencé la seconde semaine avec la repentance. Quelques-uns des anciens l’ont croisé à la porte et ils ont dit: «Ne pouvez-vous prêcher rien d’autre en dehors de la repentance?»

            Il a dit: «Oh! si. Qu’ils se repentent tous et ensuite je changerai.» C’est donc ça. Nous sommes... Aussitôt que tout le monde se serait repenti, eh bien, ce serait alors bien pour commencer autre chose. Ainsi, c’est une bonne idée.

            Maintenant, le chapitre 11, au verset 18:

            Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades–stades environ,

            Beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.

            Mais lorsque Marthe apprit... Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.

            Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

            Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. (J’aime cela, pas vous?)

            Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera.

            Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

            Mais Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;

            Et quiconque vit et croit [Espace non enregistré sur la bande–N.D.E.] ne mourra jamais. Crois-tu cela?

            Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

23        Bon, mettons de côté nos soucis un instant maintenant, pendant les quelques prochaines minutes, et parlons-Lui. Inclinons d’abord la tête.

            Père, nous Te remercions aujourd’hui pour le coeur heureux, joyeux, chose qui est rendue possible uniquement par Jésus-Christ. Comment pourrions-nous ne pas être heureux, sachant ce que nous savons? Nous Te sommes très reconnaissants de Te soucier de nous, pour nous amener dans cette glorieuse communion fraternelle, et aussi dans cette grande relation avec Toi: la communion fraternelle par Christ, la relation avec Dieu, par le Fils de Dieu. Nous Te remercions.

            Et maintenant, nous prions pour que tous les soucis de cette vie soient ôtés de nous maintenant même. Ce que nous ferons demain ou le lendemain n’a pas d’importance. Cela pourrait ne même pas venir, mais maintenant, nous voulons parler de Ta Parole. Et je Te prie, ô Dieu, alors que je ne sais pas ce qu’il faut dire, de circoncire les lèvres de Ton serviteur, et de circoncire les coeurs de ceux qui écoutent. Et que le Saint-Esprit prenne ces choses qui viennent de Dieu et qu’Il les place dans le coeur du croyant et de l’incroyant. Et qu’Il l’arrose ainsi des bénédictions de Sa puissance de telle sorte qu’il produise des fruits pour le Maître.

            Ecoute-nous, Seigneur, et qu’il ne reste aucune personne malade dans cette salle cet après-midi. Qu’il ne reste aucun pécheur dans la salle. Que les pécheurs soient sauvés et les malades guéris. Et que les saints soient remplis de puissance et de gloire, exaltant Jésus-Christ, le Fils de Dieu, au Nom duquel nous demandons ces bénédictions. Amen.

24        Maintenant, pour... Nous voulons centrer notre pensée sur le grand principe du ministère de Jésus et ce qu’Il était. Et maintenant, dans notre texte du moment, c’était juste au commencement de l’épanouissement de Son ministère.

            Maintenant, si vous remarquez bien, la première année de Son ministère, Il était oh! Il était populaire. Et la deuxième année de Son ministère les gens ont commencé à trouver à redire. Juste un peu plus tard, ils L’ont crucifié. C’est ce qu’il en est d’un réveil, il croît et fleurit. Et puis, aussitôt que les guirlandes sont heurtées, elles commencent à tomber. Et Jésus, au moment de ce passage, était juste au début de Son ministère.

            Et les gens venaient de partout pour Le voir. Et Il demeurait avec quelques amis: Marthe, Marie, qui étaient deux soeurs, ainsi que leur frère du nom de Lazare. Et j’ai lu que Marthe et Marie, pour gagner leur pain quotidien, confectionnaient de petites tapisseries et d’autres ouvrages pour le temple... des travaux d’aiguille. Et Lazare suivait la formation de scribes, ceux qui écrivaient les lettres de la loi. Il fallait un–un homme vraiment consacré pour faire cela. On n’acceptait personne d’autre qu’un écrivain, un scribe.

25        Et Jésus était–était parti, et Il était arrivé à Béthanie pour–pour vivre avec eux. Et c’est juste là à Béthanie que Son ministère avait atteint son apogée.

            Et maintenant, reculons un petit peu pour découvrir le ministère de Jésus. Avant de faire quoi que ce soit, Dieu le déclare et Il avertit toujours les gens. Croyez-vous cela? Et je dis ceci avec une sainte révérence: je crois que les miracles et les prodiges que vous voyez s’accomplir aujourd’hui, amis chrétiens, c’est une confirmation parfaite de la venue imminente du jugement. Amen. Le jugement doit frapper le monde; en effet, quand les gens ne veulent pas recevoir la miséricorde, il ne reste que le jugement. La miséricorde a toujours précédé le jugement. C’est ce qui est arrivé lors de la destruction du monde antédiluvien. C’est ce qui est arrivé avec Jean-Baptiste, et c’est pareil maintenant, la miséricorde précède. Et quand vous rejetez la miséricorde, il ne reste qu’une seule chose, c’est le jugement.

26        Par exemple vous direz: «Dieu se tiendra-t-Il là pour me juger au jour du Jugement?»

            Non–non, par votre attitude envers Lui maintenant, vous vous jugez vous-même. Dieu a déjà prononcé la chose, en disant: «Le jour où tu en mangeras, tu mourras.» Cela règle tout simplement la question. C’est... Il doit s’en tenir à cela; Il ne doit plus prononcer d’autre jugement. Votre attitude envers la chose détermine la récompense. Ce que vous pensez de Son moyen pour échapper, si vous refusez de marcher dans Sa voie, alors vous vous jugez déjà lorsque vous Le jugez.

27        Maintenant, avant que Dieu envoie un message sur la terre, Il envoie parfois des Anges comme message... messagers sur terre pour apporter Son message. Croyez-vous cela? Dieu a des Anges.

            Eh bien, il y a quelque temps quelqu’un m’a pris à partie là-dessus, il a dit: «Frère Branham»; c’est un frère très fondamentaliste, il a dit: «Il n’y a qu’une seule erreur que je trouve dans votre Message que vous apportez aux gens.»

            Et j’ai dit: «Qu’est-ce, mon frère? Si ce n’est pas conforme à l’Ecriture, alors je vais m’en débarrasser et me repentir.»

            Il a dit: «Eh bien, vous parlez toujours d’un Ange, et vous avez dit que l’Ange vous a rencontré et qu’Il vous a dit telle chose.» Il a dit: «Frère Branham, ne savez-vous pas que Dieu n’utilise pas des Anges pour diriger Son Eglise?» Il a dit: «C’est le Saint-Esprit qui dirige Son Eglise.»

            J’ai dit: «C’est vrai, mais Dieu a aussi des Anges, des Esprits à Son service, que Dieu envoie.»

            Et il a dit: «Oh! Frère Branham, ça c’était la doctrine de l’Ancien Testament.» Il a dit: «Vous confondez le Nouveau Testament avec l’Ancien Testament.»

            J’ai dit: «L’un est tout simplement l’ombre de l’autre.» Et j’ai dit: «Il vous faut l’Ancien Testament. Ce n’est qu’une ombre du Nouveau. Et l’Ancien Testament, et les deux, ensemble, confirment l’attitude de Dieu vis-à-vis des gens.»

28        Paul a dit dans Hébreux, chapitre 12: «Puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout péché, tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement.»

            Eh bien, il a dit: «Eh bien, Daniel avait un Ange et tout.» Mais il a dit: «Le Nouveau Testament ne soutient pas que des êtres angéliques soient allés vers des individus après la descente du Saint-Esprit.»

            Et j’ai dit: «Oh! frère, je crois le contraire.» J’ai dit: «Je crois que le Saint-Esprit est ici. Il est Celui qui nous remplit. Et notre vie ne nous appartient pas, mais c’est la Vie du Saint-Esprit en nous qui fait de nous des chrétiens.» Je crois cela, que chaque fibre du corps d’un chrétien est sous le contrôle du Saint-Esprit. Je crois que c’est le cas de vos yeux. Quand vous regardez, vous ne pouvez pas vous empêcher de voir le mal, mais si vous convoitez, vous avez déjà commis adultère. Vous détournez la tête. C’est le Saint-Esprit qui vous fait faire cela. Est-ce juste? Il vous est possible d’être tenté. La tentation, ce n’est pas le péché. Obéir à la tentation, c’est le péché. Voyez-vous? Vous pouvez être tenté. Christ fut tenté comme nous le sommes, mais Il n’a jamais péché. C’est pourquoi le Saint-Esprit, c’est Dieu qui nous aide à soutenir la vérité de Dieu, et nous sommes des lettres écrites et lues de tous les hommes.

29        Eh bien, il a dit: «Eh bien, qu’en est-il des–des anges dans le Nouveau Testament?»

            J’ai dit: «Eh bien, considérez la... Marie, la vierge, un ange l’a visitée.»

            Il a dit: «Oh! mais ça, c’était avant que le Saint-Esprit ne vienne.»

            J’ai dit: «Alors j’aimerais vous poser cette question: Croyez-vous que Philippe avait le baptême du Saint-Esprit?» Nous le croyons tous, n’est-ce pas? «Eh bien, quand Philippe était là-bas à Samarie et qu’il tenait un grand réveil, ce n’est pas le Saint-Esprit qui est venu l’appeler pour qu’il aille dans le désert de Gaza; c’est l’Ange du Seigneur (Est-ce juste?), l’Ange du Seigneur.»

30        Eh bien, nous croyons tous que Pierre avait le Saint-Esprit, n’est-ce pas? Il était le porte-parole principal à la Pentecôte, lors de l’inauguration de l’Eglise, et nous savons qu’il avait le Saint-Esprit. Mais pendant qu’il était en prison, et qu’on allait le décapiter le jour suivant, et les frères tenaient une réunion de prière chez Jean-Marc, qui s’est rendu là à la prison et l’a libéré? Le Saint-Esprit? L’Ange du Seigneur. Et Il était sous la forme d’une Lumière. Est-ce exact? Il est entré par la fenêtre, Il l’a réveillé, Il lui a ôté les chaînes, et Il l’a fait passer à côté des gardes, Il a ouvert les portes. Et pendant tout ce temps Pierre pensait qu’il rêvait, jusqu’à ce qu’il est arrivé à l’extérieur. Oh! je vous assure; quand on est transporté sous l’effet de la puissance de Dieu, c’est vraiment quelque chose! Vous perdez vos sens et tout quand vous êtes emporté par la puissance de Dieu.

31        Eh bien, c’était l’Ange du Seigneur. Le grand saint Paul avait certainement le Saint-Esprit. Et il a enseigné le Saint-Esprit. Et il a dit dans Galates 1.8: «Quand un ange du Ciel enseignerait une autre chose, qu’il soit anathème!»

            Et quand Paul était là en mer, et que pendant quatorze jours et quatorze nuits il n’y avait ni lune ni étoiles, il est descendu à la coquerie pour prier, puis il est remonté en agitant les mains. Je peux le voir crier et dire: «Ayez bon courage.» Oh! la la! Qu’était-il arrivé à ce petit monsieur? Oh! il a dit: «L’Ange de Dieu, dont je suis le serviteur, m’est apparu hier soir, disant: ‘Ne crains point, Paul. Il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi.’» Il a dit: «C’est pourquoi, messieurs, ayez bon courage, car j’ai confiance en Dieu qu’il en sera exactement tel qu’il m’a été dit; l’Ange de Dieu dont je suis le serviteur.» Eh bien, c’était un Ange de Dieu. Le Livre entier de l’Apocalypse fut écrit par un Ange, et Dieu a effectivement des Anges.

32        Eh bien, avant que Dieu n’envoie Jésus sur la terre, Il a envoyé un Ange. Et un Ange est allé dans une famille, chez Zacharie et Elisabeth. C’étaient des croyants de grand renom, des chrétiens pour ainsi dire. Et c’est dans ce genre de foyer là que l’Ange de Dieu peut aller.

            Et savez-vous pour quelle raison, je pense, aujourd’hui nous n’avons plus de visitation des Anges? Nous qui nous disons des chrétiens, nous jouons aux cartes la moitié de la nuit, nous lisons de vieux magazines d’histoires vécues, nous avons de la bière au frigo. Et c’est pour cette raison que les Anges ne nous visitent pas. On ne peut pas mélanger l’eau et l’huile.

            Maintenant, frère, je suis tout simplement un prédicateur né de nouveau du Saint-Esprit, du fond des bois, sassafras, à l’ancienne mode. Et je crois dans le pain de maïs à l’ancienne mode, avec la choucroute, les pommes de terre et les haricots. Ce n’est pas de la crème glacée, mais cela vous tiendra bien au corps et vous permettra de vaincre.

            Eh bien, je crois dans le salut du Saint-Esprit à l’ancienne mode, qui purifie le coeur de l’homme, et c’est tout ce que je sais dire à ce sujet. Ainsi... Je mets... Et demandons tout simplement à Dieu de déverser cela sur nous, qu’en dites-vous donc? Qu’Il se tienne là sous–sous la forme d’une pluie de puissance à l’ancienne mode de Dieu.

            Eh bien, ces Anges venaient dans ces familles, si elles avaient une bonne réputation.

33        Et Il est allé... Un jour, Zacharie qui était sacrificateur offrait un sacrifice (et sa classe avait pour tâche d’offrir le parfum), et pendant qu’il offrait le parfum, l’Ange de Dieu, Gabriel, est venu, et il s’est tenu à sa droite et lui a parlé, et il a dit–il a dit: «Zacharie...» Il lui a dit qu’après son retour chez lui, après ses jours de service au temple, il allait être avec sa femme, et que celle-ci aurait un enfant. Et c’était une femme âgée. Vous voyez comment toujours Dieu... Il prend ce qui est vraiment ridicule pour faire ce qu’Il veut faire. Qui s’imaginerait qu’Il prendrait un montagnard ou quelqu’un de ce genre, qui connaissait à peine son abc, ou quelque chose comme ça, pour en faire un prédicateur?

            Quand Il a pris Pierre, Jacques et Jean, la Bible dit qu’ils étaient des hommes du peuple sans instruction. Il n’a pas cherché des érudits. Il est allé prendre un vieux pêcheur là-bas qui avait sur lui un vieux tablier couvert de graisse de poissons, et qui ne connaissait pas son abc, Il en a fait un saint de Dieu, et Il lui a donné les clés du Royaume. Amen. Très bien. C’est comme ça que Dieu agit. Et Il est descendu vers ceux qui étaient vraiment ridicules.

34        Il n’y a pas longtemps, quelqu’un a dit... Eh bien, que Dieu vous bénisse, mes chers amis catholiques qui êtes ici. Voyez-vous? Il a dit: «Frère Branham, si ce don devait être donné, le pape de Rome devrait en savoir quelque chose.» Il le saurait autant que Caïphe savait que c’était Christ qui était né.

            Dieu ne traite pas comme cela avec le cercle des gros bonnets. Il vient vers les pauvres et les humbles, et Il prend ce qui n’est pas pour accomplir ce... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] la même folie de la prédication pour condamner les puissants et les sages. C’est ce que Dieu fait. Il prend toujours la chose la plus basse pour l’élever.

            Si ces apôtres avaient pu dire: «Nous sommes instruits; nous sommes intelligents; nous avons toute sorte de diplômes.» Ils auraient eu de quoi se glorifier, mais ils étaient des hommes du peuple sans instruction. Et Dieu a pris ce qui n’est pas, et Il a fait ce qui est. Alléluia! Oh! j’aime cela. Quand je pense... Alors c’est tout le monde qui a une chance.

35        Vous direz: «Eh bien, une minute, prédicateur. Paul était un homme instruit.» C’est tout à fait exact, mais il a dit qu’il a dû oublier tout ce qu’il connaissait pour apprendre Christ aussi, et qu’il devait mourir chaque jour à cela. Absolument.

            Eh bien, c’est vrai. Et c’est là que notre monde est... que nos églises faillissent aujourd’hui. Nous cherchons à avoir à notre chaire... Vous qui élisez vos pasteurs, vous cherchez à obtenir le plus intelligent, le plus moderne, et le plus fraîchement sorti du séminaire, que vous pouvez trouver; et des fois c’est la pire chose que vous puissiez avoir. C’est juste. Ce que–ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un homme qui a une expérience avec Dieu, quelqu’un qui mettra la cognée à la racine de l’arbre quelles que soient les conséquences et qui prêchera l’Evangile sans mélange, même si l’église le rejette.

36        Il n’y a pas longtemps un homme m’a dit: «Prédicateur, si je prêche ça, a-t-il dit, je devrais prêcher aux quatre murs.»

            J’ai dit: «Je préférerais prêcher aux blocs de béton la vérité de Dieu (C’est juste), et avoir la faveur de Dieu, même si je dois manger des biscuits secs et boire de l’eau plate, et être... prêcher la vérité, que d’avoir trois fois par jour du poulet grillé, et avoir un col retourné, et soutenir quelque chose que je sais être un mensonge.» Amen. Amen. C’est cela être libre. C’est juste. L’Esprit de Dieu...

            Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un bon réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, et le retour une fois de plus du Saint-Esprit de la Bible dans l’Eglise comme la Lumière de Dieu.

37        Ce sacrificateur se tenait là pour offrir son sacrifice, ou pendant que le peuple en prière attendait, et, oh! un homme juste, un homme pieux... Et là à sa droite est apparu ce puissant Gabriel, l’Archange.

            Dieu envoie toujours des anges mineurs, mais c’est Gabriel qui annonça la Première Venue de Christ, et Gabriel annoncera la Seconde Venue de Christ. C’est juste. Cet Archange de Dieu annoncera la Seconde Venue de Christ.

            Eh bien, j’aimerais que vous remarquiez, c’est merveilleux ici. Et l’Ange lui a dit que lorsqu’il rentrerait chez lui, il serait avec sa femme, et qu’elle aurait un enfant. Maintenant remarquez, cet érudit, qui avait tant d’exemples auxquels se référer, a dit: «Comment ces choses peuvent-elles se faire? Mon épouse est âgée», cela faisait peut-être dix, quinze ans qu’elle avait dépassé la ménopause.

            Mais voyez dans quelle situation était Sara. Cela faisait quarante ans qu’elle avait dépassé la ménopause. Considérez Anne. Il avait tant d’exemples qu’il aurait dû lire dans les Ecritures pour savoir que c’était la vérité. Et il avait lu cela bien des fois, mais il n’a pas appliqué cela pour dire que le même Dieu d’autrefois était le même Dieu en son temps. Et c’est là le problème aujourd’hui, nous pensons que les jours des miracles sont passés. Nous ne voyons pas qu’Il est le même Dieu qui était, qui est maintenant, et qui sera toujours.

38        Combien les Juifs ont facilement condamné Jésus quand ils ont vu... Oh! ils avaient traversé la mer Rouge (leurs pères) à secs. Avec tous ces prodiges et ces miracles, et cependant ils ne croyaient toujours pas que c’était leur Dieu qui faisait la même chose. C’est ce qu’il en est aujourd’hui.

            L’église échoue quand nous... La théologie et d’autres choses de ce genre, avec l’instruction ont pris la place du banc des pénitents à l’ancienne mode. Nous avions un banc des pénitents. Vous l’avez descendu au sous-sol. Nous ne l’utilisons plus. C’est la vérité. Et nous... Tout le feu que nous avions sur l’autel, nous l’avons mis dans le fourneau. Ce qu’il nous faut aujourd’hui...

            Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, je crains que vous ayez un peu de fanatisme, un petit feu incontrôlé.» Je préférerais avoir un petit feu incontrôlé que pas de feu du tout. Certainement. Je peux supporter un peu de fanatisme avant de pouvoir supporter quelque chose qui est très glacé, raide, empesé et impie. Comment Dieu peut-Il entrer à un tel endroit? Vous allez quelque part et le thermomètre spirituel indique cent au-dessous de zéro. Que quelqu’un dise: «Amen!» Et tout le monde tend le cou, et se retourne pour voir qui a dit cela. Le prédicateur dira: «Vous m’interrompez.»

39        Autrefois, une vieille petite femme vivait dans le Kentucky; son fils est allé là dans l’Indiana et a adhéré à une belle et grande église. Ce n’était pas l’église dont j’étais membre. C’était une Eglise méthodiste, et moi, j’étais baptiste. Et il est allé à l’Eglise méthodiste. Et ils ont commencé... C’était une grande église empesée. Elle venait d’une vieille petite Eglise méthodiste tout en feu.

            Ce matin-là, elle est allée là à l’église que son fils et les autres fréquentaient. Et elle est entrée. Oh! le–l’homme qui était à la porte ne voulait même pas la laisser entrer. Elle portait une vieille petite robe en calicot, ou en vichy, ou peu importe comment vous appelez cela, comme ceci autour du cou, avec de vieilles petites chaussures à lacets, et de longues manches comme cela. Et elle est venue marchant, trébuchant comme une petite maman, vous savez, devrait le faire, en entrant dans l’église; et le concierge s’est retourné vers elle comme cela, comme pour dire: «Qui êtes-vous?» Et cela a embarrassé son fils. Ha! ha! frère, si vous avez une maman comme cela, vous devriez remercier Dieu pour quelqu’un... Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est davantage de mères à l’ancienne mode comme cela.

40        Elle était tellement heureuse d’arriver à l’église, qu’elle devint... étant assise dans l’église. Le prédicateur a dit quelque chose au sujet du Sang de Jésus-Christ. Elle a dit: «Amen.» Et tout le monde a tendu le cou comme une grue pour regarder tout autour et voir qui c’était. Et le prédicateur a perdu son sujet. Il a fait: «Hum, hum, hum, hum!» Il ne savait pas ce qui s’était passé. Eh bien, ensuite, elle s’est assise là juste... Elle ne savait pas qu’elle n’était pas dans son milieu. Elle était assise là...

            Regardez. Ecoutez. Frère, il se pourrait que son nom ne soit pas dans le bottin mondain, comme ce grand bottin mondain que les gens ont, mais je... Son nom était écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et je préférerais que mon nom soit écrit là-dedans plutôt que dans tous les bottins mondains de ce monde. A mon avis, c’est cela le bottin des notabilités. C’est le bottin des notabilités de Dieu. Je suis heureux que mon nom s’y trouve.

            Vous connaissez ce fameux livre que les gens ont, le bottin mondain où figurent les quatre cents millionnaires et ainsi de suite, tous les dignitaires du monde. Que ce monde ait les siens. Notre nom est écrit au Ciel dans le Livre de Vie de l’Agneau, et c’est cela le bottin des notabilités de Dieu. Cela pourrait être stupide pour le monde, mais leurs noms sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau.

            Elle était assise là, les bras croisés, tout aussi étincelante qu’elle le pouvait. Et après un moment, le prédicateur a dit quelque chose d’autre qu’elle pensait que c’était...?... Elle a dit: «Amen.» Et tout le monde... Et vous savez quoi? L’huissier est venu, et il l’a fait sortir de l’église. Elle interrompait le pasteur, il n’arrivait pas à prêcher son sermon. Vous parlez de déchoir de la grâce. Oh! la la! cela montre la différence. Oui.

41        Maintenant, Sara, une petite femme, qui au-delà de quatre-vingts ans, a eu l’enfant. Eh bien, pourquoi Anne ne pouvait-elle pas... Il en fut de même d’Anne. Eh bien, qu’en était-il d’Elisabeth? Mais Jean a dit, non pas Jean, excusez-moi; Zacharie a dit: «Oh! elle ne pourrait pas en avoir. Elle est trop âgée.»

            Ecoutez. Voici la souveraineté de Dieu. L’Ange a dit: «Je suis Gabriel et je me tiens dans la Présence de Dieu. Et mes paroles s’accompliront en leur temps. Et parce que tu as douté de ma parole, tu seras muet jusqu’au jour où l’enfant naîtra.» Alléluia!

            Lorsque Dieu dit quelque chose, qu’Il en donne la commission et envoie cela sur la terre, l’enfer tout entier pourrait se déchaîner, mais cela ne changera jamais la Parole de Dieu. Elle s’accomplira de toute façon. Dieu L’a déjà prononcée. Cela confirme la chose. Fiou! Oh! Voilà qui est réglé, pour moi. Lorsque c’est Dieu qui l’a dit, je le crois, pas vous? C’est ça. Très bien.

42        On voit ensuite... Eh bien, ensuite il est devenu muet, et il s’est dirigé vers le peuple et il a fait des signes. Ils ont pensé qu’il avait eu une vision. Il est rentré chez lui vivre avec sa petite femme, et certainement, elle a conçu. Et elle s’est cachée pendant six mois.

            Six mois plus tard, ce même Ange est descendu à Nazareth, une vieille petite ville méchante où une jeune fille qui avait un... peut-être un lundi fatiguant à cause de la lessive qu’elle devait faire. Elle allait là; elle était fiancée à un homme, un veuf qui avait quatre enfants; elle portait cette cruche d’eau sur la tête, elle marchait dans la rue. Et tout à coup, une grande Lumière a brillé devant elle, c’était comme si une grande Lumière se tenait là. Et au milieu de cette Lumière se tenait le grand Archange Gabriel. Et il a dit: «Je te salue, Marie.» En d’autres termes: «Arrête-toi.»

            Cela a effrayé la petite vierge. Cela vous effraierait. Pensez un peu à une telle salutation.

            «Je te salue, Marie. Tu es bénie parmi toutes les femmes, car tu as trouvé grâce devant Dieu.» Oh! la la! «Tu as trouvé grâce devant Dieu.» Il lui a dit ce qui allait arriver, qu’elle allait avoir un Enfant et donner naissance à cet Enfant sans connaître un homme.

            Et elle a dit: «Comment cela se fera-t-il?»

            Il a dit: «Le Saint-Esprit va te couvrir de Son ombre», c’est Gabriel qui parlait. «Le Saint-Esprit va te couvrir de Son ombre, et tu vas devenir enceinte. Et dans ton sein va se former une cellule de Sang, et elle va se développer jusqu’à devenir le Fils de Dieu. Et tu Lui donneras le nom de Jésus.»

43        Et maintenant, considérez la différence entre Marie, cette jeune fille, et ce vieux prédicateur endurci. Considérez simplement la différence. Le prédicateur a dit... Il avait tant d’exemples d’autrefois où des femmes avaient en fait eu des enfants de façon naturelle, il avait tant d’exemples, où ces femmes avaient dépassé l’âge d’avoir des enfants; mais cette jeune fille a dû croire à quelque chose qui n’était jamais arrivé auparavant. Elle devait croire dans une naissance virginale. Et elle n’a pas douté. Elle n’a pas dit: «Attends, laisse-moi voir ce que ceci dit ou ce que cela dit.» Elle a simplement pris Dieu au Mot. Elle a dit: «Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Ta Parole.» Et l’Ange l’a quittée, après lui avoir parlé d’Elisabeth et tout.

44        Maintenant, voici ce que j’aime chez Marie. Elle n’a pas attendu de sentir la vie en rapport avec cela. Elle n’a pas attendu que quelque chose s’arrête. Elle n’a pas attendu de signe naturel et évident de tout cela. Elle a simplement pris Dieu au Mot, et elle s’est mise à témoigner et à glorifier Dieu, disant qu’elle allait avoir l’enfant, avant qu’elle n’ait eu de résultats visibles de ce que l’Ange lui avait dit. Elle croyait que c’était la Parole de Dieu, et que Dieu le ferait, parce que Dieu l’avait déclaré. Et elle a pris Dieu au Mot.

            Et si nous pouvions en arriver en un point où les hommes et les femmes aujourd’hui seraient humbles à ce point-là, qu’ils prendraient tout simplement Dieu au Mot! N’attendez pas de voir si je peux bouger ce pied ou pas, ou ce bras ou pas, ou si ce cancer semble parti, ou si ce trouble cardiaque s’est un peu calmé. Prenez Dieu au Mot; adoptez vis-à-vis de la chose une attitude mentale heureuse, et commencez à vous réjouir, en disant: «Ô Dieu, Tu l’as dit, et cela doit s’accomplir...?...» Oui, oui. Elle n’a pas attendu qu’elle soit certaine. Pas du tout.

45        Et puis, elle avait entendu parler d’autre chose. Elle avait entendu dire qu’une... que sa cousine allait avoir un–un enfant. Oh! Elle est aussitôt allée jusqu’en Judée pour l’amener à se réjouir. Beaucoup de gens sont sauvés, et... ils disent qu’ils sont sauvés, et ils restent assis et disent: «Je n’en parle même pas à quelqu’un.» Oh! Vous n’êtes pas correctement sauvé. Il se pourrait que vous ayez une sorte de petit dérangement mental par ici. Mais, frère, quand vous êtes vraiment sauvé à l’ancienne mode, frère, et que Dieu entre dans votre coeur et fait de vous une nouvelle créature, vous ne pouvez pas rester tranquille. Vous ne le pouvez tout simplement pas. Le monde entier doit le savoir. Vous devez en parler aux gens.

46        Pouvez-vous imaginer Philippe, là-bas, Etienne, un homme rempli du Saint-Esprit, dit la Bible, comment pouviez-vous l’arrêter? Oh! il était comme une maison en feu pendant la sécheresse par un jour de grand vent. Eh bien, vous ne pouviez pas l’éteindre si vous deviez le faire. Les gens... Le seul moyen par lequel ils pouvaient l’arrêter, c’était de le tuer. Il était rempli du Saint-Esprit. Il n’était pas un prédicateur; il n’était pas... Il n’était qu’un diacre, mais il était là dans la rue, témoignant et glorifiant Dieu. On n’arrivait pas à l’arrêter. Le Saint-Esprit l’avait tellement saisi qu’il–il était... il ne s’appartenait plus. Il regardait seulement au travers des yeux de Dieu. Il ne voyait que ce que Dieu voyait. Il n’agissait que sur base de ce que Dieu disait.

            Ô Dieu, si seulement on peut avoir un réveil comme cela, vous verrez le tout être ravagé, et l’Amérique connaîtra un véritable retour à Dieu, si on peut avoir des gens qui n’ont pas leurs propres pensées, qui ne prennent pas leurs théologies, mais des gens qui ne prennent que ce que Dieu a dit et vivent par cela. Croyez-vous que c’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui?

47        Elle s’en va dans les collines de la Judée pour témoigner, pour parler de Lui. Je peux voir Elisabeth quand elle baisse les yeux et la voit venir; elle était tendre; elle aimait sa cousine. Alors elle a écr-... elle a couru à sa rencontre.

            Or, Elisabeth s’était–s’était cachée pendant six mois. Alors, quand elle a vu cette jeune fille venir, elle est sortie en courant. Elle était tellement heureuse, elle l’a entourée de ses bras et elle l’a étreinte, elle l’a appelée par son–son nom, elles ont commencé à se réjouir. Et elle a dit: «Je suis vraiment heureuse de savoir que tu es enceinte.»

            Elle a dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Eh bien, je suis–je suis très heureuse, mais j’ai un peu peur, parce que cela fait six mois que je suis enceinte, il n’y a pas encore de vie», c’est tout à fait anormal. Voyez-vous ce que Dieu fait? C’est toujours ridicule. C’était tout à fait anormal, le petit bébé Jean avait six mois mais était sans vie.

            Et alors, elle a dit... Et Marie a dit: «Eh bien, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. Le Saint-Esprit m’est apparu aussi, et Il m’a dit que je vais avoir un enfant sans connaître un homme, et que je L’appellerai du Nom de Jésus.»

            Et aussitôt que ce Nom, Jésus, a été prononcé par des lèvres humaines pour la première fois, le petit Jean a reçu le baptême du Saint-Esprit et il s’est mis à tressaillir de joie dans le sein de sa mère. C’est juste. Et si le... Si le Nom de Jésus-Christ, prononcé par un être humain a pu ramener à la vie un bébé mort, que devrait-Il faire à une église née de nouveau de l’Esprit de Dieu? Cela devrait lier chaque démon, guérir chaque personne malade. Amen. C’est juste. Qu’est-ce que cela devrait-Il faire à un peuple qui déclare être né de nouveau?

48        Le petit Jean dans le sein de sa mère, après six mois de développement de cellules, n’avait pas de vie. La Bible dit que lorsque Jean-Baptiste naquit, il était rempli du Saint-Esprit depuis le sein de sa mère. Amen. Oh! J’aime ça: il naquit étant rempli du Saint-Esprit depuis le sein de sa mère. Et il s’est mis à tressaillir et à bondir de joie.

            Vous savez, quand le Saint-Esprit vient sur vous, quelque chose doit être libéré. Quand un bébé naît et que ce bébé... Quelqu’un a dit: «Eh bien, je suis né de nouveau.» Vous en avez l’air. Très bien.

49        Eh bien, quand un bébé naît, et que ce bébé est un mort-né, connaissez-vous le problème de ce bébé? Ce bébé est mort à la naissance. Et c’est cela le problème de beaucoup d’enfants mort-nés qu’on a aujourd’hui dans ces églises formalistes. Vous êtes mort à la naissance. Vous avez été conçu, mais vous n’avez pas reçu la vie. Ce qu’il faut faire d’un tel bébé, c’est de le prendre par les talons, et de lui donner une petite stimulation du protoplasme au postérieur. Je vous assure, il reviendra aussitôt à la vie.

            Et s’il y a une chose dont l’Eglise a besoin aujourd’hui, c’est d’une bonne fessée de l’Evangile à l’ancienne mode, du Saint-Esprit, une fessée de la main de Dieu qui déverse Sa puissance. Cela ramènera l’Eglise à la vie. Amen. Ça pourrait sembler cru, mais c’est la vérité. Oui, oui. Donnez-lui une petite fessée, et il va lâcher un hurlement en pleurant.

            Oh! la la! je peux voir Marthe, plutôt Marie, quand elle était là-bas, et Elisabeth est allée à sa rencontre pour la saisir et l’étreindre. Quel moment merveilleux!

50        Vous savez, aujourd’hui nous avons un peu perdu ce genre de sentiment les uns envers les autres. N’est-ce pas ça? Je n’oublie jamais Miami. Cette femme est ici, je ne veux pas blesser vos sentiments. Il y a une dame qui nous a permis d’avoir un très grand endroit là-bas; elle était censée être... Qui est-elle? Une duchesse? Le du-... duc, la duchesse, ou une sorte de femme de ce genre. Et je tenais une série de réunions, et on tenait cela dans un petit endroit. Ils ont dit... Frère Huckstra a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, la–la duchesse désire vous voir.»

            J’ai dit: «La qui?»

            Il a dit: «La duchesse.»

            Et j’ai dit: «Qui c’est?»

            Il a dit: «Oh! c’est la femme la plus importante d’ici.»

            J’ai dit: «Oh! est-elle née de nouveau?»

            Il a dit: «Eh bien, je ne sais pas.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, en quoi est-elle plus importante que ces autres personnes qui sont ici?»

            Il a dit: «Eh bien, parlez-lui tout simplement alors que vous allez derrière le hall.»

            J’ai dit: «D’accord.»

51        Et quand je suis arrivé là derrière, là se tenait une énorme femme ayant sur elle assez d’habits pour remplir une boîte d’aspirine. Et cette femme, elle avait... Et elle portait suffisamment de bijoux (Eh bien, cela... Je ne plaisante pas. Je relate les faits, car je suis à la chaire.), de quoi nourrir des enfants pauvres, et me payer deux voyages missionnaires en Afrique. Et elle avait à la main une paire de lunettes montées sur un bâton qu’elle tenait comme cela.

            Eh bien, vous savez, cette femme ne pouvait pas voir à cette distance-là au travers de ces lunettes qu’elle tenait comme cela. Elle avait plein de bijoux aux mains. Et elle a tendu la main [Espace vide sur la bande–N.D.E.] et a dit: «Je suis très ravie de faire votre connaissance.» Et elle a soulevé la main comme ceci.

            J’ai saisi cette énorme main...?... J’ai dit: «Baissez-la ici afin que je vous reconnaisse quand je vous reverrai.»

52        Ce qu’il nous faut aujourd’hui, frère... Il y a des gens qui font exagérément de l’épate, comme on dit, selon l’expression de la rue. Qu’est-ce que vous êtes de toute façon, sinon six pieds [1,82 m] de poussière? Que Dieu ait pitié de vous! Peu m’importe la manière dont vous vous habillez, la manière dont vous vous comportez, le genre de maison que vous habitez, le genre de voiture dans laquelle vous roulez, si vous n’êtes pas né de la puissance et de l’Esprit de Jésus-Christ ressuscité, vous êtes perdu, et vous irez en enfer aussi sûr qu’un martinet ira à son nid. Amen. C’est la vérité. Oh! la la!

            Il y a quelque temps, ma femme et moi allions en ville. Il y avait une jeune dame dans la rue; elle a dit... Les gens s’éloignent tout simplement de l’amour. Et c’est la chose principale que vous devez avoir. Nous descendions la rue, et j’étais au volant... ma femme. Une dame a dit: «Bonjour, Frère et Soeur Branham.»

            J’ai dit: «Bonjour.» Et je lui ai parlé comme cela, je l’ai saluée en inclinant la tête, et j’ai dit: «Bonjour.» Nous descendions la rue, et j’ai dit: «Lui as-tu parlé?»

            Elle a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Je dois être devenu dur d’oreilles.» J’ai dit: «Je ne t’ai pas entendue du tout.»

            Elle a dit: «Oh! je–j’ai souri.»

            Eh bien, j’ai dit: «Un petit sourire ridicule à la place de la parole pour...?...» Je n’aime pas cela.

53        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... c’est un bon réveil à l’ancienne mode du Saint-Esprit, et que les hommes se remettent à croire la Parole de Dieu, et cela fera que Dieu prenne soin de nous comme Il l’a fait autrefois, Il prendra soin de nous aujourd’hui. Croyez-vous cela? Dieu prendra soin de nous. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un autre remplissage, un autre remplissage comme celui des disciples. Trois jours...

            Certains d’entre vous essaient de faire une expérience, ou de s’y fier, une expérience que les gens ont faite il y a dix ans. C’est très bien, mais qu’en est-il d’aujourd’hui? Il vous en faut une aujourd’hui; aujourd’hui c’est le jour, certainement, un remplissage. Environ trois ou quatre jours après que les disciples ont reçu le Saint-Esprit, ils sont retournés et étant d’un même accord, ils se sont mis à prier de nouveau d’un même accord, au point que le Saint-Esprit a secoué le bâtiment où ils se trouvaient. Amen. C’est ce qu’il nous faut.

54        Oh! la la! Eloignez-vous de toute cette dignité qu’on a ici. Je peux vous prouver que la dignité, le diable est le père de tout cela. Au commencement il voulait avoir quelque chose de plus–de plus éclatant et tout, que ce que Micaël possédait. Il est allé et il s’est établi un royaume, et c’est ce qui aurait souillé les Cieux, s’il était resté là-bas, et Dieu l’a chassé. Et depuis lors, il donne de la dignité à l’église. C’est la vérité. Dieu n’habite pas dans les dignités; Il habite dans des coeurs simples et sincères. Alléluia.

            Frère, je commence à remarquer, il n’y a pas longtemps, je prêchais à une vieille petite église baptiste où j’étais le pasteur, je le suis encore, l’église baptiste de Milltown. Et je rentrais chez moi le soir; j’ai regardé et il–il y avait un–un rossignol qui se posait là dans un vieux petit cèdre. J’étais resté avec quelques personnes, là-bas, à environ vingt miles [32 km]. Je partais en voiture chaque soir rien que pour rester seul. Et j’allais dans les bois et parfois je priais...?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

55        Vous êtes-vous déjà levé le matin, et avez-vous déjà entendu tous les rouges-gorges crier, tous les petits oiseaux, dès que le jour se lève? Nous faisons la bombe toute la nuit, et nous n’arrivons pas à nous lever avant treize heures le dimanche, même pour aller à l’église. Ils se posent là, et ils dressent leurs petites têtes en l’air et chantent, chantent et chantent. Vous n’avez jamais appris que l’un d’eux souffre de l’hypertension. Vous n’en avez jamais vu sur une béquille, n’est-ce pas? Dieu s’occupe d’eux. C’est juste. Ils se fient tout simplement à cela, et ils abandonnent entièrement à Dieu, et ils vont de l’avant.

            Eh bien, j’ai étudié les rossignols. Et j’ai constaté que certains soirs, lorsque les nuages d’orage venaient, ils restaient calmes. Et puis, tout à coup, ils se déchainaient de nouveau et chantaient tout simplement à tue-tête. Je me suis dit: «Je me demande ce qui fait cela.»

            Eh bien, la science nous dit, ou plutôt la... qu’ils lèvent les yeux vers les cieux, et quand ils ne voient aucune étoile ni aucune lumière, ils deviennent tristes, alors ils ne chantent pas. Mais quand son oeil fixe une étoile, il sait que le soleil brille quelque part. Il sait alors que dans peu de temps le jour va se lever, c’est ainsi qu’il chante tout simplement à tue-tête.

            Et je me suis dit: «Ô Dieu. C’est juste.» Lorsque je me retrouve parmi des gens qui ont la chose, et qu’on pousse un petit amen de temps en temps, cela me fait savoir que la puissance du Saint-Esprit se trouve toujours quelque part. C’est juste.

56        Si je pouvais sortir aujourd’hui, si je sortais ce soir, levais les yeux et voyais cette très grande étoile brillante, je dirais: «Etoile, qu’est-ce qui te fait briller comme cela? Tu es si belle. Qu’est-ce qui te fait briller et qui te fait refléter la lumière ici sur la terre?» Si elle pouvait parler, elle ne dirait pas... Elle dirait: «Frère Branham, ce n’est pas moi qui brille. C’est le soleil qui brille sur moi. C’est ce qui me fait briller.» Et c’est ce qui fait que les gens...

            Un docteur m’a dit, non pas... il y a quelque temps, il a dit que ces gens qui criaient et qui louaient Dieu, et qui essayaient de se comporter comme s’ils étaient très heureux, montraient qu’ils étaient excités. Eh bien, frère, nous ferions mieux d’être excités, ne le pensez-vous pas? Etre excités.

            Et j’ai dit: «Eh bien, non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas cela. Ce ne sont pas eux. C’est parce que l’Esprit de Dieu brille sur eux.»

57        Il y a quelque temps je buvais l’eau d’une vieille fontaine où je passais toujours boire. Et elle bouillonnait sans cesse et constamment. Je me suis dit: «Qu’est-ce qui te rend si heureuse pour que tu bouillonnes comme cela?» Je me suis dit: «C’est peut-être parce que les cerfs boivent de ton eau.» Non. «Parce que–que les ours boivent de ton eau.» Non. «C’est peut-être parce que moi, je bois de ton eau.» Non.

            Si elle pouvait parler, elle dirait: «Frère Branham, ce n’est pas moi qui bouillonne. C’est quelque chose derrière moi qui me pousse et me fait bouillonner.» Et c’est le cas pour tout croyant qui est né de l’Esprit de Dieu. Il y a Quelque Chose derrière lui qui le pousse, qui fait bouillonner en vous des fontaines d’eau, qui bouillonnent jusque dans la Vie Eternelle. C’est ce dont toute l’Eglise a besoin aujourd’hui, un bon bouillonnement récent à l’ancienne mode. Mais oui.

58        Quand j’étais petit, je pensais au bouillonnement [sous le feu]. Maman avait l’habitude de... Je devais couper des bouts de bois et tout à mettre sous la vieille bouilloire pour le bain, dans la cour de derrière, dans la cour réservée au bois. Je ne pense pas que vous ayez déjà fait cela, la vieille grosse bouilloire à trois pieds dans la cour réservée au bois, vous savez. Et maman mettait ses habits là-dedans avec du savon qu’elle fabriquait elle-même. Et je devais aller là et couper le bois pour entretenir le feu en dessous de cela. Oh! la la! je me disais: «Qu’est-ce qui... tant de ce feu? Comment... Pourquoi cette chose consume-t-elle tant de bois?»

            Elle disait: «Il faut que ça soit chaud pour qu’on puisse obtenir des résultats.» Et c’est pareil avec l’église; ça doit être très chaud, sinon on ne peut pas obtenir des résultats. Vous devez obtenir quelque chose.

            Elle prenait une autre vieille bouilloire qu’elle avait là au moment de–au moment de la mise en boîte. Et elle mettait en boîte ces petites tomates jaunes pour en faire des confitures. Mettez cela entre de petits gâteaux épicés par une matinée froide, cela ira bien aussitôt.

59        Et ainsi, elle mettait cela là-dedans, et je remarquais qu’elle y déversait du sucre. Et moi, je coupais le bois et j’entassais tout autour de cette chose. Et je... Oh! c’était vraiment chaud. La vapeur s’échappait de là. Je disais: «Maman, n’est-ce pas suffisamment chaud?»

            Elle disait: «Non, coupe encore du bois.»

            Je disais: «Eh bien, regarde cette vapeur.»

            Elle disait: «Il faut que ça se mette à bouillonner, à crépiter. Et quand ça devient vraiment, vraiment chaud, ça fait pop, pop, pop, pop, comme cela, et cela devient de la confiture en cuisant.» Elle disait: «C’est ce qui mélange le sucre et rend la confiture sucrée.» Et elle disait: «Et cela n’est prêt pour la mise en boîte que lorsque cela commence à crépiter.»

            Je me suis dit: «C’est juste. Quand une réunion à l’ancienne mode... Ce que nous devons faire, c’est de déverser le bois de l’Evangile jusqu’à ce que la chose devienne suffisamment chaude au point de témoigner en crépitant sans cesse, en bouillonnant sans cesse et en retournant comme cela. Elle est alors prête pour la mise en boîte, elle est scellée pour entrer dans le Royaume de Dieu.» Amen.

            Vous pensez que je suis fou, n’est-ce pas? Eh bien, si je le suis, j’en suis heureux. Laissez-moi simplement tranquille. Voyez-vous, je–je me sens bien maintenant. Je–je me sens mieux ainsi que je ne l’étais dans l’autre état. Voyez-vous? Eh bien, je ne suis pas excité. Je sais exactement où je suis. Voyez-vous?

60        Bon, oh! de bonnes réunions à l’ancienne mode... Il y a quelque temps j’étais à Gary, dans l’Indiana. Je tenais des réunions tout près de là. Et on m’avait amené à ces grandes aciéries. Et l’homme me faisait visiter les lieux. Il a dit: «Prédicateur, j’aimerais vous faire visiter mon... les lieux.»

            J’ai dit: «D’accord.» Il y avait un tas de bancs, comme ces sièges qui sont là. Et chaque homme travaillait sur un tour et tout. Et au bout d’un moment, une petite sirène a retenti. Et quand la petite sirène a retenti, eh bien–eh bien, tout le monde s’est mis à enlever son tablier, et c’était une sirène qui sonnait à cinq minutes de la fin. Et ils balayaient tous les copeaux vers le milieu de la salle. Et–et aussitôt, il y eut donc un autre coup de sirène. Tout le monde est sorti.

61        Il se tenait là, et nous les regardions tous sortir. Il parlait. J’ai dit: «Combien d’hommes employez-vous?», et ainsi de suite.

            Il a dit: «Je vais vous montrer, Révérend Branham, comment nous nettoyons cela.»

            J’ai dit: «D’accord, monsieur.» Il s’est avancé là, et il a appuyé sur un bouton. Et j’ai entendu quelque chose tout au fond faire: «Rrrrrrrrrr.» J’ai dit: «Qu’est-ce?»

            Il a dit: «Observez tout simplement et voyez.» Et aussitôt, voilà venir un énorme aimant qui passait par-dessus, il est tombé comme ceci, venant de très haut, il est descendu sur une glissière, il a pris de la vitesse en descendant. Il est descendu tout droit et a parcouru ce plancher, et tous ces copeaux, pratiquement tous, sautaient directement et se collaient à cet aimant, ils ont été carrément emportés, ils sont montés là. Et ils ont désactivé l’aimantation de l’engin, et tout est retombé là dans un énorme cubilot, pour être fondu de nouveau.

            Huh! j’ai dit: «Gloire au Seigneur!»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui vous prend?»

            Et j’ai dit: «Oh! oh! rien.» J’ai dit: «Je réfléchissais tout simplement.»

            Il a dit: «Sans doute.»

            Et j’ai dit: «J’aimerais vous poser une question.» J’ai dit: «Pourquoi tous ces copaux n’ont-ils pas été attirés?»

            Et il a dit: «Eh bien, vous voyez, Révérend Branham, a-t-il dit, certains d’entre eux, cet aimant ne peut pas les attirer.» Il a dit: «Cela ne peut pas être attiré par l’aimant, parce que ce dernier n’a pas d’effet sur cela. C’est de l’aluminium. Ces copaux en aluminium ne sont pas attirés par cet aimant.»

            J’ai dit: «Alléluia!»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui vous prend?»

            J’ai dit: «Quel est le problème de ces... Des morceaux de fer sont restés là. Pourquoi ne sont-ils pas montés?»

            Il a dit: «Révérend Branham, ils sont rivés au sol.»

            J’ai dit: «Gloire à Dieu!»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui vous prend?»

            J’ai dit: «Je réfléchissais. Là-bas dans les Cieux, il y a un Grand Aimant appelé le Fils de Dieu. Ici en bas il y a des gens qui sont en train d’être aimantés.» Oh! il se peut que vous soyez un copeau ou un membre d’église, mais, frère, à moins que vous soyez aimanté au moyen de la puissance de la résurrection et que vous ne vous soumettiez à Sa puissance par le Fils de Dieu...

62        Un de ces jours Dieu appuiera sur le bouton, et certains de ceux qui sont enchaînés par des convoitises et des plaisirs du monde seront laissés ici, et les membres d’église froids et formalistes resteront là. Mais ceux qui sont nés de nouveau, ceux qui sont en Christ, Dieu les amènera avec Lui à la résurrection, et ils entreront là-bas dans le grand pot de moulage. Et ces vieux corps frêles y seront moulés et transformés à Sa propre et glorieuse image.

            Eh bien, cela ne ferait-il pas crier un homme? Oh! cela devrait vous mettre en pièces. C’est juste. Je pensais que c’était glorieux. Comme les gens se sont éloignés de Dieu!

63        J’ai vu ces... pour en revenir à notre texte, comment ces jeunes filles, ces femmes, se tenaient là et parlaient. Et alors le... Elle est restée là quelques jours, et quel genre d’homme cet homme allait être, Jean-Baptiste? Quand Il est né... Vous savez, il n’a jamais fréquenté un quelconque cimetière ou plutôt un séminaire. Et... Excusez-moi. Il n’est jamais allé là-bas, mais Dieu l’a emmené dans le désert. Quel séminaire! Le meilleur que Dieu ait jamais eu.

            Il est allé là au séminaire pour éviter qu’il reçoive une quelconque théologie, mais c’était afin qu’il reçoive la genoulogie, là où Dieu pouvait traiter avec lui là-bas. Et là, cet homme est resté là depuis l’âge d’environ huit ans, jusqu’à trente ans.

            En ces jours-là parut Jean-Baptiste, qui prêchait dans le désert de Judée, disant: «Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche.» Car Jean est celui qui avait été annoncé par Esaïe le prophète: la voix de celui qui crie dans le désert. Il était là.

            Frère, il n’était pas en smoking. Il n’était pas en... il n’avait pas de col retourné. Mais il avait une vieille peau de mouton autour de lui, et il prêchait la repentance, et il prêchait Christ. Malgré sa simplicité, il avait secoué toutes les contrées environnantes. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, nous les églises baptistes et vous tous, c’est un autre Jean-Baptiste.

64        Il a prêché la repentance. Il a prêché Jésus-Christ. Malgré la simplicité de la prédication, elle avait attiré toutes les régions. La puissance de Dieu est la plus grande attraction que le monde ait jamais connue. Il est venu là en prêchant, comme c’était merveilleux et extraordinaire! Quel véritable–quel véritable homme de Dieu rendu manifeste! Et il prêchait. Ensuite Christ est venu sur la scène.

            Alors il a dit: «Je dois diminuer, et Lui doit croître.» Jean (j’aime ça), Il n’a jamais prétendu être quoi que ce soit. Il a dit: «Je–je–je ne suis pas Lui.»

            Mais Jésus a dit: «Si, c’est lui.» Il a dit: «Aucun homme né d’une femme n’a jamais été aussi grand que cet homme-là.» C’est juste. Il a dit: «Néanmoins le plus petit du Royaume des cieux est plus grand que Jean. Mais aucun homme né d’une femme n’a jamais été aussi grand que lui.» Pourquoi? Tous les autres prophètes ont parlé de Lui, mais Jean L’a présenté au monde. «Celui-ci est... Voici l’Agneau de Dieu.» Il L’a présenté au monde. Il était le plus grand parmi les prophètes; Jean l’était.

65        Et remarquez. J’aimerais que vous saisissiez ceci maintenant. Au fur et à mesure qu’ils avançaient... Eh bien, le ministère de Jésus a commencé à prendre de l’ampleur. Et Il a quitté la maison, la maison de Lazare. Et quand il est parti, le chagrin est entré. Et permettez-moi de vous dire ceci, chrétiens, quand Jésus quitte votre maison, faites attention. Le chagrin n’est pas loin. Le chagrin n’est pas loin, quand Jésus quitte votre maison. Attendez-vous à des ennuis, tout aussi certain qu’Il s’en va. Si vous Le chassez par votre vie de péché, votre vie de négligence et d’insouciance, le chagrin est en route vers votre maison. N’est-ce pas vrai?

            Maintenant, remarquez. Mais dans ce cas-ci, Il n’avait pas été chassé. Il s’en était allé parce que Dieu Lui avait donné une vision où Il Lui avait dit de partir, et d’attendre trois jours. Il a dit qu’Il ne faisait rien à moins que le Seigneur le Lui ait montré dans une vision. «Ce que Je vois faire au Père, c’est ce que Je fais. Je ne fais rien en dehors de cela.»

            Il savait donc que cela faisait trois jours qu’ils étaient partis. Et bien vite on a envoyé... Lazare tomba malade, alors on envoya chercher Jésus pour qu’Il vienne le guérir. Et Il a tout simplement ignoré cela et Il a continué. Frère, je vous assure, si jamais vous envoyiez chercher votre pasteur pour qu’il vienne prier pour vous quand vous êtes malade et qu’il ne venait pas, vous quitteriez certainement l’Eglise baptiste ou méthodiste, pour aller vous joindre aux presbytériens. Ou bien, vous les pentecôtistes vous iriez chez les baptistes, ou ailleurs. Oui, oui. Non, vous ne pourriez pas tolérer cela.

66        Alors, on L’a encore envoyé chercher. Et Il a tout simplement ignoré cela, et Il a continué Son chemin, car Il savait que la volonté de Dieu devait être accomplie. Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. N’est-ce pas ça? Gardez votre coeur en ordre avec Dieu, et tout le reste ira bien.

            Bon, Il a continué un peu plus loin. Et bien vite, Lazare est tombé malade. Il devint de plus en plus malade. Les médecins sont venus. Ils ne pouvaient rien faire pour lui. On nous enseigne peut-être des mythes, je ne dirais pas que c’est correct d’après l’histoire; il mourut d’une hémorragie aux poumons. Très bien. Quand il est mort, on l’a de toute façon emporté et on l’a enterré. On a embaumé son corps, on l’a placé dans la tombe. Alors pour l’enterrer, comme c’est souvent le cas aujourd’hui en Orient, on creuse une fosse, et on place simplement une pierre à l’entrée de l’endroit où on a enterré le mort.

67        On l’a donc mis dans la tombe, tandis que Jésus continuait Son chemin... Le premier jour passa. Oh! la la! combien cette petite famille était triste! Ensuite le second jour passa, c’était pire; puis le troisième jour, et voire le quatrième jour. Tout espoir était perdu. Imaginez cette pauvre petite famille triste. La mort avait frappé la maison. C’était le moment le plus triste qu’ils n’avaient jamais connu. La mort était dans la maison. L’Homme était là-bas en train de prêcher et de guérir les malades, Il les avait abandonnés au moment où leur frère était mort... se mourait. Mais ils avaient foi dans cet Homme. Ils croyaient qu’Il était un Homme de Dieu. Ils avaient abandonné l’église, car tout homme qui croyait en Jésus devait quitter la synagogue. Il était un saint exalté. Voyez-vous?

            Et ainsi, ils–ils avaient dû quitter la synagogue. Et dès qu’ils ont cru à ceci, on les a carrément mis dehors. Et pourtant ils étaient certains dans leur coeur qu’Il était le Fils de Dieu. Mais leur théologie les avait liés, de sorte qu’ils ne pouvaient pas accepter cela. Ils avaient leurs propres credos et leurs propres credos des apôtres. Avez-vous déjà entendu parler d’une telle absurdité?

68        Aujourd’hui on a le credo des apôtres. Je conteste cela sur base de la Bible. Le credo des apôtres n’existe pas. S’il y a un quelconque credo des apôtres dans la Bible, ça se trouve dans Actes où Il a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. Vous recevrez le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, et pour les enfants de vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

            Ça a plus l’air d’un credo des apôtres. «Eh bien, je crois dans une sainte Eglise catholique romaine. Je crois dans la communion des saints.» Tout celui qui croit dans la communion des saints est un spirite. C’est l’exacte vérité. Les saints sont morts; ils sont dans la Présence de Dieu. Il n’y a que Jésus-Christ qui est Médiateur entre Dieu et l’homme. Amen. C’est juste. Oh! combien vous vous embrouillez totalement vous-même! Oh! la la! C’est une honte...

69        Voyez-vous, je ne veux pas vous blâmer, vous; c’est à la chaire que cela a commencé. Il n’est pas étonnant que c’est cela la damnation du pays, quand Satan entre dans la chaire. C’est la vérité. Ne pas prêcher la Parole de Dieu sans mélange, et la Parole de Dieu produira très exactement ce qu’Elle a dit qu’Elle produirait. Mais on veut tout expliquer. «C’est révolu. C’est pour un autre jour.»

            Pourriez-vous vous imaginer quelqu’un debout à l’estrade, qui déclare que le baptême du Saint-Esprit, la guérison divine, c’est pour un autre jour? C’est comme essayer de présenter un homme en train de geler à mort et peindre un feu pour lui, et dire: «Voilà un bon feu!» C’est cela. Vous ne pouvez pas vous réchauffer à une peinture d’un feu.

            Ça, c’était le feu à une époque, mais qu’en est-il du feu aujourd’hui? Le Saint-Esprit avait manifesté la puissance à la Pentecôte pendant le premier âge, le deuxième âge et ainsi de suite. Qu’en est-il de cet âge-ci? Il est le même Saint-Esprit aujourd’hui. La même puissance, les mêmes signes, les mêmes prodiges, les mêmes miracles, s’Il peut trouver le même genre de foi parmi les gens. Dieu ne change pas.

70        Alors, quel moment... quelle heure sombre! L’église les avait rejetés, parce qu’ils avaient cru en Jésus. Et apparemment, Il les avait abandonnés. Oh! la la! c’était une heure sombre. Mais juste à l’heure la plus sombre, alors Jésus vint. C’est d’habitude ce qu’Il fait, c’est juste à l’heure la plus sombre que Jésus vient.

            Peut-être que c’est votre heure la plus sombre, soeur, mais Jésus vient. Peut-être que c’est votre heure la plus sombre. Cette semaine, il y a eu des femmes assises là dans des fauteuils roulants; elles ont marché.

            Il y en avait dans des civières; il y en avait qui étaient liés depuis des années et tout, partout à travers le monde, ils sont debout et marchent. Peut-être qu’il s’agit de votre problème de coeur, le pire ennemi, et la pire maladie que vous avez. Peut-être que vous ne pouvez pas vivre quelques jours de plus, mais Jésus va venir. Juste à l’heure la plus sombre, Il vient.

71        Or, quand Il vient, les choses commencent à changer. La petite Marthe avait été un peu lente et dans toutes les choses de la terre, mais je... concernant la nourriture et le dressage de la table. Mais, vous savez, je l’aime plutôt maintenant. Elle, dès qu’elle a appris que Jésus venait, là voilà partir pour Le voir.

            Eh bien, je la vois passer. Et quelqu’un dit: «He! j’ai appris que ce Saint Exalté... Ha! ha! Il n’était pas là quand Lazare est mort, n’est-ce pas? Alors, nous–nous Le voyons revenir discrètement en ville maintenant, après que le service funèbre est terminé.» Elle les a carrément passés.

            Maintenant, je crois que Marie avait quelques Ecritures à l’esprit. Et voici ce que je pense qu’elle avait. Dans la Bible, lorsque la Sunamite... lorsqu’Elie est passé, elle fut bénie et elle a reçu un bébé. Et la Sunamite, quand elle a vu que le bébé était mort, elle a dit: «Selle maintenant une mule, et pars, et ne t’arrête pas à moins que je te l’ordonne. Nous allons auprès du prophète.»

            Et elle savait que c’était le représentant de Dieu. Et si elle a pu se présenter devant le prophète, c’est parce qu’elle savait que Dieu était dans Son prophète. Et si seulement elle pouvait seulement parvenir auprès de ce prophète, elle pourrait découvrir pour quelle raison son enfant était mort. Elle en était certaine.

72        Alors, son mari a dit: «Oh! Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat, et il ne peut pas être là-haut, au sommet du mont Carmel.»

            Elle a dit: «Tout va bien.» Et elle est partie.

            Et quand ils sont arrivés... Dieu n’avait rien dit au prophète à ce sujet. Le prophète a parlé à Guéhazi, il a dit: «Voilà venir cette Sunamite.» Il a dit: «Eh bien, elle a le coeur affligé, et Dieu me l’a caché. J’ignore son problème.» Alors il a crié: «Te portes-tu bien? Ton mari se porte-t-il bien? L’enfant se porte-t-il bien?»

            Eh bien, voici là où j’apprécie cette femme. Elle a dit: «Tout va bien.» Cela règle la question. L’enfant était un cadavre, son mari criait comme un fou, courant dans tous les sens, son coeur à elle bondissait au-dedans d’elle, mais elle a dit: «Tout va bien.» J’aime cela. Qu’était-ce? Elle est–elle est allée à la base de l’endroit où elle était certaine que Dieu allait lui révéler la raison de cela. Elle a accouru vers le prophète et est tombée à ses pieds et a ouvert son coeur.

            Elle l’a saisi par les pieds, bien entendu Guéhazi l’a relevée en la secouant, il s’est en quelque sorte occupé d’elle, personne n’avait fait de telles choses. Alors Elie a dit: «Eh bien, Guéhazi, prends mon bâton. Ne parle à personne en chemin, mais je vais te donner une commission. Va poser ce bâton sur l’enfant.»

73        Et alors la femme... Et cela aurait très bien marché si la femme croyait cela. Je pense que c’est de là que Paul a eu l’idée de linges. Guéhazi... Elie savait que ce qu’il touchait était béni. Alors, cela–cela n’a pas marché pour elle, parce qu’elle n’y croyait pas. Bien sûr que non. Elle savait que Dieu était dans le prophète. Elle ne savait rien au sujet du bâton. Alors elle a dit: «Ton âme est vivante, je ne te quitterai pas.» Elle s’est accrochée carrément à lui. Eh bien, il n’y avait rien à faire, il a mis son manteau et il est parti avec elle.

            Et ils se sont rendus là-bas, ils sont arrivés à la maison, et je peux simplement m’imaginer voir tout le monde dans la cour en train de pleurer et de se lamenter, et ce petit garçon de dix, douze ans était étendu sur le lit. Et j’aimerais que vous remarquiez qu’elle l’avait amené dans la chambre du prophète, c’était un bon endroit où le mettre, et l’avait étendu sur son lit.

            Alors le vieil Elie s’est avancé là au milieu de toute cette confusion et de tout ce bruit qu’il y avait là. Il est entré là, il a fait les cent pas, il s’est étendu sur le petit enfant mort. Celui-ci a éternué à sept reprises, et il est revenu à la vie; et il a relevé l’enfant.

74        Eh bien, sans doute que Marie, ou plutôt Marthe avait lu cette histoire, et elle savait que si Dieu était dans Son prophète, Il était certainement dans Son Fils. Elle savait donc que si elle pouvait parvenir auprès du Fils de Dieu, elle saurait pour quelle raison cet enfant, ou plutôt son frère avait été pris. Elle est donc allée vers Lui.

            Maintenant, quand elle... Elle avait en principe le droit de Le réprimander, de Le reprendre, et de dire: «Pourquoi as-Tu fait une telle chose? Pourquoi n’es-Tu pas venu quand nous T’avons appelé?» Mais quand elle est arrivée auprès de Lui, elle est tombée à Ses pieds, et elle a dit: «Seigneur, si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» Voyez-vous? Elle ne L’a pas réprimandé en disant: «Pourquoi n’es-Tu pas venu et ceci, cela ou...» Si elle l’avait fait, le miracle ne se serait jamais produit.

75        C’est votre attitude envers... La façon dont vous vous approchez d’une oeuvre divine de Dieu détermine ce que vous en tirerez. Si vous venez en disant: «Eh bien, je... Gloire à Dieu!» Vous vous tenez là en mâchant votre chewing-gum, et vous dites ceci: «Je vais simplement aller là pour voir ce que font ces saints exaltés. Je n’ai rien vu.» Certainement. «Je–je ne les ai pas vus...?... juste une bande de maniaques, on dirait...» Si vous venez pour critiquer, le diable vous donnera quelque chose à critiquer. Si vous venez pour voir ce qui est bien, Dieu vous montrera quelque chose de bien. Cela dépend de ce que vous cherchez.

            Ainsi, ils sont arrivés. Eh bien, je–je peux donc la voir. Elle s’est approchée de Lui, elle s’est agenouillée, et elle a dit: «Seigneur, si Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais même maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.» J’aime cela. «Ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu va Te l’accorder.»

76        Alors elle a dit: «Bien qu’il soit mort, Seigneur, qu’il soit mort depuis quatre jours, qu’il est mort, il a pourri; son corps s’est–s’est décomposé; les vers sont en train de grouiller dans son corps; les bestioles sont en train de le ronger, là dans la terre; je sais qu’il a péri; ainsi il n’y a plus d’espoir, cependant même maintenant, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.» Oh! j’aime cela. «Même maintenant, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.» Si vous qui êtes malades et affligés dans cette salle aujourd’hui, si vous détournez votre esprit des symptômes et le tournez vers ce que Dieu a dit, la chose se produira maintenant même. «Même maintenant, Seigneur.»

            Je pense à Jonas. Si jamais dans le monde quelqu’un a vraiment eu des symptômes, c’était bien Jonas. Ne le pensez-vous pas? Ce gars était en route pour Ninive. Dieu lui a dit d’aller à Ninive, et il a rétrogradé et il est allé à Tarsis pour prendre–prendre un chemin plus facile.

77        Et là en route... Tout prédicateur rétrograde va provoquer des ennuis. C’est ce qui ne va pas dans le monde aujourd’hui. Ainsi, ils... Bien vite, un problème a surgi. Et Jonas a dit: «Eh bien, si vous me liez les mains et les pieds, et me jetez dans l’océan, tout rentrera dans l’ordre.» Ils l’ont donc pris, et ils l’ont jeté dans l’océan. Et alors, aussitôt un gros poisson est passé et l’a avalé. L’autre jour je racontais cela à quelqu’un.

            Il a dit: «Prédicateur, croyez-vous vraiment que–que ce poisson... Oh! a-t-il dit, je peux prouver qu’une orange ne peut pas passer dans la gorge d’une baleine.» Il a dit: «Oh! C’est impossible.»

            J’ai dit: «Mais c’est un poisson spécial que Dieu avait préparé. Voyez-vous? En voici une bonne. Celui-ci pouvait facilement avaler un homme sans aucun problème.»

78        Cela me rappelle une fillette, en rapport avec cette histoire, qui venait au tabernacle. Oh! elle était... elle fut sauvée là-bas et fut remplie du Saint-Esprit. Son petit visage brillait simplement. Elle remontait la rue, et un vieil homme du nom de Dorsey là-bas qui vivait à Utica, un incroyant jusqu’à la moelle, se tenait là en train de faire le sarclage, d’ôter les mauvaises herbes le dimanche, vous savez, en train de faire la propreté de son carré de tomates. Cette fillette remontait la route en chantant:

            Jésus m’aime,

Je le sais.

            Et elle chantait tout simplement en criant à tue-tête.

            Monsieur Dorsey a dit: «Hé, que fais-tu?»

            Elle a dit: «Bonjour, Monsieur Dorsey.» Elle a dit: «Gloire au Seigneur. Je viens de recevoir le Saint-Esprit.»

            Il a dit: «C’est absurde!» Il a dit: «Tu as été là-bas? Billy Branham va te rendre folle.»

            Elle a dit: «Eh bien, je me sens vraiment bien.»

            Il a dit: «Qu’est-ce que tu as là sous le bras?»

            Elle a dit: «C’est ma Bible.»

            Il a dit: «Crois-tu cette histoire qui est là au sujet d’un poisson, de la baleine, ou de la–la baleine qui a avalé Jonas?»

            Elle a dit: «Bien sûr que oui.»

            Il a dit: «Crois-tu que–que la baleine a avalé Jonas?»

            Elle a dit: «Eh bien, si la Bible disait que Jonas avait avalé la baleine, je croirais cela.» Voyez-vous? Peu importe ce que c’était.

79        Elle a dit... Il a dit: «C’est absurde!» Il a dit: «Comment vas-tu prouver autrement que par la foi que cette baleine a avalé Jonas?»

            – Oh! a-t-elle dit, quand j’arriverai au Ciel, je poserai la question à Jonas.

            C’est exact.

            – Eh bien, a-t-il dit, alors et si par hasard Jonas ne s’y trouve pas?

            Elle a dit: «Alors, c’est vous qui lui poserez la question.» Il serait en enfer, exactement. Elle a dit: «C’est vous qui devrez lui poser la question.»

            C’est une bonne–c’est une bonne question. C’est une bonne chose. Elle a dit: «Si Jonas n’est pas au Ciel, alors vous, posez-lui la question.» En effet, il se retrouvera avec lui là-bas. Oh! c’est juste, frère.

            Et ce Jonas, Dieu l’a jeté–l’a fait jeter hors du navire, et cette baleine l’a avalé. Je crois cela. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

80        Vous vivez ici au bord de la mer ou bien... Prenez votre poisson rouge, quand ce poisson mange, il rôde dans l’eau jusqu’à ce qu’il trouve sa proie. Alors, une fois qu’il a avalé sa proie, il descend au fond de la–la mer, il déploie ses nageoires et se repose. Si l’eau est trop profonde, et qu’il est au large dans l’océan, il restera bien entendu au-dessus. Mais quand il descend au fond, quand il a pris une proie, il descend au fond...

            Eh bien, cette baleine avait avalé Jonas. Dans quel pétrin se trouvait cette baleine! Tout son énorme estomac était bourré du prédicateur rétrograde. C’est trop pour l’estomac de n’importe quelle créature. Et il se trouvait donc là au fond de la mer. Et là, rétrograde, ce prédicateur avait les mains liées dans le dos. Vous parlez des symptômes, il en avait vraiment!

81        Ecoutez. Tout d’abord il était rétrograde. Ensuite il était sur une mer houleuse. Ses mains étaient liées dans le dos; il était dans le ventre d’une baleine, et la baleine se trouvait au fond de la mer. Quand il regardait de ce côté, c’était le ventre de la baleine. Quand il regardait de ce côté-là, c’était le ventre de la baleine. Partout où il regardait, c’était le ventre de la baleine. Vous parlez des symptômes, c’était de loin pire que pour n’importe qui parmi vous tous qui êtes ici cet après-midi. Je veux dire qu’il avait vraiment des symptômes.

            Mais qu’a-t-il dit? Il s’est retourné là dans cette vomissure, il s’est mis à genoux avec des algues autour du cou; il a regardé dans le ventre de la baleine. Il a dit: «Je refuse de voir le ventre de cette baleine. Ce sont des vanités mensongères.» Il a dit: «Je regarderai encore une fois vers Ton saint temple, ô Seigneur.» Alléluia!

            Quoi donc? Pourquoi? Quand Salomon avait fait la dédicace du temple, la Colonne de Feu était entrée et s’y était établie. Salomon avait prié. Il avait dit: «Si à quelque moment que ce soit Ton peuple a des ennuis et qu’il regarde vers ce saint lieu, alors exauce du haut des Cieux.»

            Et Jonas croyait que Dieu avait exaucé la prière de Salomon. Et cette vieille baleine eut tellement mal à l’estomac qu’elle vomit le prédicateur juste à Ninive où il devait se retrouver. Est-ce exact?

82        Bien, si Jonas dans ces circonstances... Amen. Tenez. Comprenez-vous cela? Si Jonas dans ces circonstances, étant rétrograde, avec les mains liées dans le dos, étant dans le ventre de la baleine, sur une mer houleuse, au fond de l’océan, s’il a pu refuser de voir le ventre de la baleine et croyait que Dieu avait exaucé la prière de Salomon, à combien plus forte raison vous et moi aujourd’hui devrions-nous écouter Christ Jésus aujourd’hui, qui est mort, qui a pris Son vêtement ensanglanté et est assis à la droite de Dieu, faisant intercession sur base de nos confessions! Ce que nous disons qu’Il a fait, Il est... Dieu est là pour le confirmer.

            A combien plus forte raison devrions-nous rejeter les symptômes que nous avons? C’est absurde. «Je ne regarderai pas à ma main infirme. Je ne regarderai pas à ma... au sujet de mon oreille sourde. Je regarderai vers Ton saint Temple, Seigneur, où Jésus se tient à la droite de Dieu, faisant intercession sur base de ce que je confesse comme étant vrai.» Amen. Dites donc, je me sens religieux maintenant même. Je vous assure, c’est la vérité.

83        Ecoutez, juste un petit instant. Je dois me dépêcher, il se fait tard. Très bien. Remarquez ceci. Je peux voir alors... Marthe sort à la rencontre de Jésus. Elle tombe à terre et dit: «Si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais même maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Maintenant, écoutez. Il y avait une femme qui avait un désir dans son coeur. Elle était allée vers Son représentant exactement tel que Dieu le lui avait dit, et, à l’époque, Son représentant était Son Fils; aujourd’hui c’est le Saint-Esprit. Très bien.

84        Maintenant, le Saint-Esprit rendra témoignage de la Parole. S’Il ne rend pas témoignage de la Parole, alors ce n’est pas au Saint-Esprit que vous parlez, car le Saint-Esprit se nourrit de la Parole de Dieu. «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.»

            Maintenant, voici donc une femme au coeur brisé, toute troublée, mais cependant dans son âme elle était tranquille. Elle est allée directement là où elle savait qu’elle pourrait obtenir des résultats. Elle a dit: «Si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais même maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Il a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, je le sais. C’était un bon garçon. Il ressuscitera dans les derniers jours à la résurrection générale. Je sais qu’il–qu’il ressuscitera. C’était un bon garçon.» Les Juifs croyaient dans la résurrection générale. Elle a dit: «Il ressuscitera dans les derniers jours.»

            Maintenant, regardez Jésus, Il a redressé Son petit corps. Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, quand bien même il serait mort, il vivra. Et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.» Il a dit: «Crois-tu cela?» Oh! la la!

85        Voilà la question; voici la femme au bon endroit. Les roues de l’engrenage s’emboîtent carrément. Elle se tient près du Représentant de Dieu. Elle a un désir dans le coeur, et elle a l’Homme qu’il faut, l’endroit qu’il faut, l’attitude qu’il faut, et voici ce qu’elle confesse: «Tu es très exactement ce que Tu as dit être. Tu es le Fils de Dieu qui devait venir dans le monde. Et je crois que tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera, parce que Tu es Son Représentant.» Frère, quelque chose doit se produire. Quelque chose doit se produire.

            Elle a dit: «Je crois très exactement ce que Tu confesses être. Je crois que c’est exactement ce que Tu es. Je crois que Tu es très exactement ce que Tu as dit être.»

            Il a dit: «Ton frère ressuscitera.» Et elle demanda, dit à la résurrection...

            Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand bien même il serait mort. Et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.» Et–et Il a dit: «Alors que...» ou plutôt: «Crois-tu cela?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, je crois cela de tout mon coeur. Je crois que Tu es le Fils de Dieu qui devait venir dans le monde.»

            Il a dit: «Où l’avez-vous enseveli?»

            Elle a dit: «Viens voir.»

            La Bible dit: «Jésus pleura.»

86        Je ne cherche pas à vous réprimander, mais il y a quelque temps une femme de la Science chrétienne m’a parlé, disant: «Frère Branham, a-t-elle dit, vos messages sont très bien, mais, a-t-elle dit, vous mettez trop l’accent sur Jésus-Christ. Vous Le vantez trop.»

            J’ai dit: «Comment est-ce possible? Je voudrais savoir comment je pourrais trop Le vanter.»

            Elle a dit: «Eh bien, écoutez.» Elle a dit: «Vous essayez de faire de Lui Dieu, et tout comme cela, alors qu’Il n’était qu’un Homme de bien, Il était un Docteur.»

            J’ai dit: «Il était Dieu.»

            Elle a dit: «Il ne pouvait pas être Dieu.»

            J’ai dit: «S’Il n’était pas Dieu, Il était le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu.» C’est juste. J’ai dit: «Soit Il était Dieu, soit Il n’était rien.»

87        Elle a dit: «Eh bien, Il n’était pas Dieu.»

            J’ai dit: «Il était Dieu.»

            Elle a dit: «Si je vous le prouvais par la Bible, allez-vous l’accepter?»

            J’ai dit: «Si la Bible dit qu’Il n’était pas Dieu, alors je le croirai.»

            Elle a dit: «Je peux le prouver.»

            J’ai dit: «D’accord.» Elle s’est référée à cette Ecriture.

            Elle a dit: «Quand Jésus alla à la tombe de Lazare, la Bible dit: ‘Il pleura.’»

            Et j’ai dit: «Voulez-vous me dire que–que d’après vous, c’est pour cette raison qu’Il n’était pas Dieu?»

            Elle a dit: «Eh bien, Il a certainement pleuré. Il était un Homme.»

            J’ai dit: «Il était un Homme, oui. Mais Il était aussi Dieu. Il était un Dieu Homme.»

88        Et elle a dit: «Oh! Il ne pouvait pas L’être.»

            J’ai dit: «Il L’était.» J’ai dit: «Ecoutez. Il était un Homme quand Il pleurait, se rendant à la tombe; quand Il se tenait là, essuyant ces larmes qui coulaient de Ses yeux bleus. Il a regardé, Il a renvoyé Sa tête en arrière, Il a regardé là, et là gisait cet homme mort dans la tombe, son âme était quelque part à quatre jours de voyage, son corps s’était décomposé: le nez s’était affaissé; les mains avaient noirci, et la vermine le rongeait. Il se tenait là, Il a redressé Son petit corps (en effet, la Bible dit que Son aspect n’avait rien pour nous plaire), Il a redressé Son petit corps. Il n’était pas un Homme de très grande taille, mesurant sept pieds [2,1 m]; mais Il s’est redressé, et Il a dit: ‘Lazare, sors!’ Et un homme qui était mort depuis quatre jours s’est tenu debout et est revenu à la vie.» J’ai dit: «C’était plus qu’un homme.» C’était Dieu qui parlait au travers de Son Fils. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Croyez-vous cela?

89        Bien sûr que oui. C’était un... Une fois Il descendait de la montagne, et Il avait faim, Il avait été à Jérusalem, les gens L’avaient embêté et tout. Il descendait, cherchant quelque chose à manger. Il s’est approché d’un arbre. Il n’y avait point de fruit sur cet arbre. Et Il n’a rien trouvé. Il avait faim comme un Homme, et Il n’a rien trouvé à manger.

            Mais juste après cela Il a pris cinq petits poissons, et deux morceaux de pains, ou quelque chose comme cela, et Il en a nourri cinq mille personnes. C’était un Homme quand Il avait faim et qu’Il cherchait quelque chose à manger sur l’arbre, mais c’était Dieu quand Il a pris ces poissons et ces petits pains, et qu’Il les a brisés, et qu’Il en a nourri cinq mille personnes. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Absolument.

90        Cette nuit-là, dans cette barque, Il était un Homme, alors que la barque rebondissait çà et là sur la mer comme un petit bouchon, lorsque dix mille démons de la mer avaient juré de Le noyer, pendant qu’Il était là endormi. Il était tellement faible, la vertu était sortie de Lui. Et Il était très fatigué pour avoir guéri des gens et après les événements de ce jour-là, si bien que peut-être les démons avaient dit: «Nous L’avons eu ici endormi, maintenant, nous allons Le noyer.» Pendant qu’Il était couché là derrière, et le bruit de vagues ne Le dérangeait même pas, Il était un Homme pendant qu’Il était couché, endormi dans cette barque. Mais quand Il s’est avancé là, après qu’ils L’ont réveillé, Il a posé Son pied sur la cargue de la barque et a dit: «Silence! tais-toi!» Et le vent et les vagues Lui ont obéi. C’était plus qu’un homme. C’était Dieu qui parlait au travers des lèvres d’un mortel, Son Fils. Alléluia!

            Et ce que Christ était alors, aujourd’hui côté position nous avons la même puissance. Cela nous est accordé en Jésus-Christ. Où est donc la foi de l’Eglise? «Crois-tu cela?»

91        Il était un Homme au Calvaire, quand Il implorait la paix, ou plutôt la miséricorde de Dieu. Il a crié: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Il était un Homme quand Il criait. Mais... Et quand Il est mort, Il était un Homme. Mais quand Il est ressuscité le matin de Pâques, Il a brisé le sceau de la mort et du séjour des morts. Frère, Il s’est avancé, Il a posé Son pied sur la gorge du diable, et Il s’est emparé des clés de la mort et du séjour des morts, Il est sorti puissamment de la tombe, Il est sorti. Il a prouvé qu’Il était Dieu. Absolument.

            Quand Il était sur terre, Il ressemblait à Dieu, Il agissait comme Dieu, Il prêchait comme Dieu, Il guérissait comme Dieu; Il était Dieu, Dieu dans la chair. Absolument. Eh bien, je crois que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Crois-tu cela?

92        Je crois qu’une fois une femme avait dépensé tout son argent chez le médecin. Aucun d’eux n’avait pu la guérir. Mais au fond de son coeur elle se disait: «Si seulement je peux entrer en contact avec cet Homme, je serai guérie.»

            Un matin (il vous sera fait selon votre désir) une petite barque était poussée dans les roseaux, et là, cette petite femme est descendue et a touché le bord de Son vêtement, et elle fut guérie de son tourment. Crois-tu ceci?

            Je crois–je crois qu’un vieux mendiant aveugle se tenait dans la rue, essayant de demander l’aumône. Et Jésus passait; Il lui a parlé et Il lui a redonné la vue. Je crois que, ce même Jésus qui était autrefois, est là aujourd’hui. Crois-tu cela?

93        Je crois que ce même Jésus-Christ ressuscité se manifeste ici chaque soir dans Sa puissance par des miracles et des prodiges. Je crois ce grand bruit qui se fait entendre maintenant dans le monde entier et qu’on appelle hérésie... On dit: «Les gens ont perdu la tête.»

            Ce groupe de gens qui a complètement abandonné le monde, qui a brûlé tous les ponts derrière lui, et qui sert Dieu, qui croit dans les signes, les prodiges et les miracles, la grande église formaliste déclare qu’ils sont fous. Je crois que c’est Jésus-Christ réincarné dans la chair, dans l’église humaine ici sur terre qui accomplit des signes et des prodiges. Crois-tu cela?

            Je crois que le jour de la Pentecôte Pierre a dit: «Repentez-vous, que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Crois-tu cela?

94        Je crois qu’Il est le même Dieu qui était là autrefois. Le même Saint-Esprit, qui est tombé le jour de la Pentecôte, est le même Saint-Esprit que nous sentons ici même maintenant. Crois-tu cela?

             Je crois que par la même puissance Paul a prêché l’Evangile pendant toute la nuit, quand un homme tomba et se tua, et Paul étendit son corps sur le corps de cet homme, et ce dernier revint à la vie. Je crois que cette même puissance du Saint-Esprit est ici même pour captiver un groupe de gens, et faire qu’ils restent assis pendant des heures et des heures dans un vieux bâtiment surchauffé pour écouter le glorieux Evangile de Christ. Crois-tu cela?

95        Je crois qu’Il est Celui qui redonne la vue aux aveugles, qui fait entendre les sourds, qui fait parler les muets, et qui fait marcher les boiteux. Je crois qu’Il est ici même maintenant, le même Dieu qu’Il était à l’époque, la même puissance qu’Il avait alors. Je crois que les mêmes signes et les mêmes prodiges qui se sont produits à l’époque s’accomplissent maintenant. Crois-tu cela?

            Je crois que si chaque personne présente ici même disait maintenant: «Ô Jésus, je T’accepte maintenant comme mon Guérisseur», je crois que ces femmes-ci se lèveraient de ces fauteuils roulants et quitteraient cette salle en marchant. Crois-tu cela?

            Je crois que chaque homme qui a un cornet acoustique à l’oreille, ainsi que chaque femme, le retirera et sera rétabli; si seulement vous L’acceptez dans cette même puissance de Sa résurrection, qui confirme Ses mêmes signes. Vous ne pouvez pas rester à moitié mort, et croire une espèce de doctrine froide, et ensuite vous attendre à recevoir quelque chose de la part de Dieu. Vous devez croire qu’Il existe et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent. Je crois qu’Il est ici pour accomplir tout ce qu’Il a promis de faire. Crois-tu cela?

96        Combien de pécheurs y a-t-il ici aujourd’hui? Je crois que Dieu va vous donner le baptême du Saint-Esprit maintenant même. Crois-tu cela?

            Je crois que Dieu va sauver chaque pécheur, remplir chaque saint, et nous apprêter pour l’Enlèvement. Crois-tu cela? Je crois qu’Il le fera, et je crois que chacun de vous le croit. Maintenant, je veux que vous soyez attentif. Je veux que vous croyiez cela de tout votre coeur.

            Lorsque Jésus est retourné, Il a ramené là cet homme mort à la vie. Son âme était déjà partie, elle est retournée, elle a vécu de nouveau dans la chair. Et beaucoup de gens sont allés rendre visite à Lazare après sa résurrection d’entre les morts. Je crois que ce n’est qu’une ombre. Je suis si heureux qu’aujourd’hui je ne sais que faire, de savoir que je suis devenu Son ami intime.

            Vous êtes devenu Son ami intime. Nous avons des liens avec Lui. Nous sommes maintenant même en train de communier avec Lui. Et nos noms sont écrits dans le même Livre d’où Il avait appelé le nom de Lazare. Je crois qu’il y aura une résurrection un de ces jours, où Dieu ramènera avec Christ tous les autres morts en Christ. Croyez-vous cela? Alors, frère, pourquoi ne pouvons-nous pas avoir une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode ici à Palm Beach? C’est la question que je me pose. Crois-tu cela?

97        Je crois que chacun de vous, en cet instant même, après avoir vu ce que vous avez vu, entendu ce que vous avez entendu, vu Sa puissance et Ses manifestations, je crois que chacun de vous peut retourner dans son église et commencer lui-même une réunion de prière. Crois-tu cela?

            Je crois que vous pouvez transformer tout cet endroit-ci, et faire disparaître le whisky de cette ville au point que le contrebandier devrait se préparer pendant une heure pour être assez hydraté pour cracher. Je crois que c’est la vérité. J’ai appris à propos de la police et tout le reste, qu’ils font la contrebande de whisky et des choses qu’ils amènent ici à bord des voitures de la police. Le problème est qu’on a laissé tomber les barrières, et leurs églises sont devenues formalistes et qu’elles...?... tout le reste, souillent le pays, et les membres d’églises boivent, fument, font le jeu d’argent et vivent comme le reste du monde. C’est ce qui a amené le communisme en Russie. Crois-tu cela? J’ai été là-bas. Je sais de quoi je parle.

98        Lorsqu’ils ont vu Dieu accomplir des miracles, ces communistes, les larmes coulant sur les joues, ont dit: «Nous allons accepter un Dieu comme cela. Nous croyons cela. Bien sûr que oui.» Mais parce que l’église s’est éloignée, qu’elle est devenue formaliste, indifférente, impie, qu’elle s’est éloignée, qu’elle en renie la puissance, qu’elle a une forme de piété... La Bible dit que les gens auraient une forme de piété, mais qu’ils renieraient ce qui en fait la force. Je crois que nous vivons en ce temps-là. Est-ce juste? Crois-tu cela? Les gens seraient... auraient une forme de piété, mais ils renieraient ce qui en fait la force.

            Maintenant, pendant que le Saint-Esprit est en train de se mouvoir ici, de se mouvoir au-dessus de cette assistance, je crois maintenant même que tout celui qui a besoin de Christ, Dieu va le lui accorder maintenant même. Je sais que mon heure est passée. Le Saint-Esprit ne cesse de me retenir, de me dire: «Continue.»

99        Combien ont besoin de Dieu? Levez la main? J’aimerais savoir s’il y a ici un homme ou une femme qui est juste... pur... Maintenant, écoutez. Je ne suis pas de ces prédicateurs là qui croient dans ceci, qui vont çà et là, essayant de chouchouter et de dorloter les gens pour les faire entrer dans le Royaume de Dieu. Vous produisez un enfant illégitime. Vous ne pouvez pas venir sous le feu de l’Evangile...

            Frère, Pierre, Jacques et Jean, et les autres ne mâchaient pas les mots. Ils prêchaient cela carrément là et disaient: «Race d’hypocrites et ainsi de suite.» Jean a dit: «Qui vous a appris à fuir la colère à venir?»

            Et frère, les gens venaient et étaient baptisés par foules. Il doit venir un temps où vous devez cesser de dorloter les gens. Vous ne devez pas en faire des poules mouillées. C’est cela le problème aujourd’hui. Les prédicateurs manipulent l’Evangile avec–avec des gants ecclésiastiques. C’est cela le problème aujourd’hui. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est l’Evangile pur et net qui vous dit que vous êtes un pécheur, que vous allez en enfer. Si vous n’avez pas le Saint-Esprit, vous ne faites pas partie du Royaume de Dieu. C’est juste. Vous ne pouvez pas croire le surnaturel puisque vous n’êtes pas né de nouveau. Et lorsque vous naissez de nouveau, vous croyez forcément au surnaturel, parce que vous-même vous êtes surnaturel.

100      Y a-t-il ici quelqu’un qui est un pécheur et qui veut être suffisamment homme ou femme pour dire: «Prédicateur, j’ai assisté aux réunions cette semaine. J’ai regardé et j’ai vu. Je suis convaincu que je suis un pécheur, et je désire que vous priiez pour moi.» Avez-vous suffisamment de grâce pour lever la main? Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, vous, vous.

            Je désire que vous, prédicateurs, vous regardiez. Vous ne devez pas dorloter les gens. Dites-leur la vérité. C’est ce qui tiendra bon au jour du jugement. Que Dieu vous bénisse. Et Dieu vous sauvera si vous êtes sincère à ce sujet.

            Quelqu’un par ici qui dit: «Je suis un pécheur, pré-... prédicateur. Priez pour moi. Je veux être sauvé»? Levez simplement la main, dites: «Je veux être sauvé.» Voulez-vous lever la main? Très bien. De ce côté-ci? Quelque part dans les environs? Très bien.

101      Combien ici n’ont pas le baptême du Saint-Esprit? Dites: «Frère Branham, priez pour moi. Je désire le baptême du Saint-Esprit. Je suis un membre d’église. C’est plutôt vrai. Et j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur, mais je sais que je n’ai pas reçu le Saint-Esprit.»

            Maintenant, vous dites: «Eh bien, je crois que j’ai le Saint-Esprit.» Ce n’est pas ça. Vous êtes conscients quand vous recevez le Saint-Esprit. Vous ne recevez pas le Saint-Esprit au moyen d’une excitation psychique. Le Saint-Esprit est un don de Dieu.

102      Et vous, mes chers amis baptistes, on vous a enseigné que vous avez reçu le Saint-Esprit lorsque vous avez cru. C’est une erreur sur les Ecritures. Dans Actes 19, Paul prêchait à un groupe de baptistes. «Des baptistes?» C’étaient des baptistes. Ils venaient de Jean-Baptiste.

            Quand il a traversé les hautes provinces d’Ephèse, il a trouvé certains disciples. Et il leur a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?» Ils étaient des disciples et des adeptes.

            Et, écoutez, les amis, non seulement cela, mais ils criaient, ils louaient Dieu et ils tenaient de grandes réunions pleines de joie. Laissez-moi vous le dire. C’est là que le monde trébuche maintenant même. Ecoutez. Ils tenaient une grande réunion. Apollos avait été là, un homme de loi qui s’était converti et qui était devenu un prédicateur baptiste. Et il a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

            Ils ont dit: «Nous ne savions même pas qu’il y ait un Saint-Esprit.»

            Il a dit: «De quel baptême avez-vous été baptisé?»

            Ils ont dit: «Du baptême de Jean.»

            Il a dit: «Jean ne baptisait que du baptême de repentance, en disant que vous devriez croire à ceux qui devaient venir et... à Celui qui devait venir.» Et lorsqu’ils ont entendu cela, ils furent baptisés au Nom de Jésus-Christ. Paul leur a imposé les mains. Le Saint-Esprit est venu sur eux. Ils ont parlé en langues et ont glorifié Dieu. Est-ce juste? C’est ce que disent les Ecritures.

103      Je ne suis re-... ne suis responsable que de dire ce que Dieu dit. Eh bien, on ne reçoit pas le Saint-Esprit dès qu’on croit. On reçoit le Saint-Esprit après avoir cru. On Le reçoit après avoir cru. Et Il est un don de Dieu. Ni la foi, ni rien d’autre ne vous Le donnera. On ne peut pas s’imaginer qu’on L’a; on ne peut pas L’accepter simplement par la foi. C’est absolument une oeuvre de Dieu qui descend dans le coeur et qui révèle la Présence de Jésus-Christ.

            Et lorsque vous recevez le Saint-Esprit, vous croyez alors dans toutes sortes de miracles et de signes. Et non seulement vous croyez cela, mais vous les pratiquez. «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé. Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Celui quoi ne croira pas sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents, ils prendront des breuvages mortels; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» C’est cela le signe du croyant. Crois-tu cela? C’est ce que dit la Bible, ce sont les dernières Paroles de Jésus au moment où Il quittait la terre.

104      Maintenant, si ces signes ne vous accompagnent pas, alors vous vous imaginez tout simplement que vous êtes un croyant. En effet, Jésus a dit: «Voici les miracles qui peut-être accompagneront? Voici les miracles qui accompagneront», les dernières paroles qu’Il a adressées à l’Eglise. Puisse Dieu vous venir en aide, alors que nous inclinons la tête juste un instant.

            Seigneur Jésus, c’est de façon sèche, sans ménagement, à l’ancienne mode, sans érudition, sans marquage à l’oreille, sans être attaché à une corde, c’est répandu d’une manière simple, néanmoins le Saint-Esprit a pris ces paroles, et il les a enfouies dans les coeurs des gens qui sont ici. Il y a des hommes et des femmes qui se tiennent ici dans cette salle, qui savent qu’ils sont des pécheurs, et veulent être sauvés. Ils m’ont demandé de prier pour eux, car ils sont présents à la réunion, et ils ont vu les miracles et les prodiges, les choses glorieuses qui se sont produites. Et nous savons qu’ils croient.

105      Et je Te prie, Père bien-aimé, de... maintenant même, qu’ils T’acceptent dans leur humble coeur comme leur Sauveur et qu’ils soient sauvés. Il y en a de ceux-là ici, Seigneur, qui sont membres d’églises. Et Tu sais que dans notre coeur, nous ne cherchons pas à leur dire de quitter leur église. Nous essayons seulement de les amener à une sincérité si profonde que Tu répandras la–l’huile de Galaad, le baume, et les remplira tellement de Ton Esprit qu’ils seront salés au point que les autres membres d’églises voudront être comme eux, si pleins de puissance. Quand ils tomberont malades, qu’ils les invitent à venir prier pour eux.

            Ô Dieu, accorde-le. Et quand il y aura des disputes dans l’église, qu’ils restent à la maison, priant, et cherchant Dieu jusqu’à ce que tout soit aplani, couvrant la chose de la prière, avec dans leur coeur la soif de voir l’Eglise de Dieu aller de l’avant. Ô Dieu, accorde ces bénédictions à ces gens. Nous savons que bientôt nous devrons quitter cette vie. Nous devrons rendre compte pour nos vies. Et je Te prie d’être miséricordieux envers ceux-ci.

106      Maintenant, pendant que nous avons la tête inclinée, je me demande si ceux qui sont des pécheurs et qui veulent bien accepter Christ... Maintenant, que chaque tête soit inclinée, et chaque oeil fermé. A l’exception du Saint-Esprit et de moi-même. Je me demande si vous voudriez bien vous tenir debout, dire: «Frère Branham, j’ai été ici durant cette semaine et j’ai vu des miracles et des prodiges être opérés au moyen de la prière: des guérisons et des miracles. J’ai assisté aux réunions. J’ai vu ces grandes choses arriver partout ici. Les sourds entendent, les aveugles voient; les muets parlent. Je–je veux–je veux maintenant accepter Christ comme mon Sauveur.»

            Voudriez-vous vous tenir debout, vous tenir simplement debout où que vous soyez? Dites simplement: «J’aimerais faire... Maintenant même, dire dans mon coeur, et Dieu connaît mon coeur...» Maintenant, après que vous–vous avez cru qu’Il est là... Maintenant: «Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme.» Voyez-vous?

            Maintenant, si vous croyez qu’Il est là... Eh bien, ce sera deux fois plus difficile qu’Il revienne. Maintenant, voulez-vous vous tenir debout, dire: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham. Je me tiens maintenant debout. Je veux accepter Christ maintenant même comme mon Sauveur. Je veux tourner le dos au péché, et dès aujourd’hui je vais essayer de servir Dieu.» Les pécheurs qui ne connaissent pas Christ, voulez-vous bien vous tenir debout?

107      Maintenant, ceux qui ont le... Merci. Ceux qui ont le Saint-Esprit... qui désirent le Saint-Esprit, voulez-vous vous tenir debout? Dites: «Je veux accepter le Saint-Esprit.» Merci, merci. C’est bien. Partout, aussi bien les pécheurs que ceux qui cherchent le Saint-Esprit... Très bien. Je crois que Dieu va vous L’accorder. Y a-t-il quelqu’un d’autre qui cherche le baptême du Saint-Esprit, et qui veut que l’on se souvienne de lui dans la prière? Que Dieu te bénisse, jeune homme. Un pécheur? C’est juste. Vous êtes un pécheur? C’est juste. Que Dieu vous bénisse. Restez debout, s’il vous plaît, juste un instant.

            Maintenant, Seigneur, ne laisse aucun d’eux périr, je Te prie. Tu les vois, Tu les connais. Et je Te prie de ne pas laisser l’un d’eux périr, mais cet après-midi puissent-ils faire la connaissance de Jésus, qui appela Lazare hors de la tombe. Accorde-le, Seigneur, maintenant même. Que le Saint-Esprit qui est ici et qui est Tout-Puissant pour faire cette oeuvre, je Te prie de Le laisser oindre ces gens maintenant même d’une grande foi qui produira des résultats au fond de leurs coeurs. Je le demande au Nom de Jésus-Christ.

108      Maintenant, pendant que vous êtes debout... Maintenant, que ceux qui sont malades se tiennent debout et disent: «Frère Branham, j’ai besoin de la prière pour mon corps.» Maintenant, veuillez vous tenir debout, vous qui avez besoin de la prière pour votre maladie. Que Dieu vous bénisse. Quel moment merveilleux! Quelle heure! Restez debout juste un moment.

            Frères, je veux que vous regardiez cet auditoire, Frère Vayle, Frère Bosworth, Jimmy. Je veux que vous regardiez pour moi cet auditoire. Je veux que vous vous avanciez ici avec moi. Tendez les mains sur cette assistance. (Placez votre main...) Les ministres qui sont ici, je veux que vous tendiez les mains sur cette assistance. Les ministres remplis du Saint-Esprit, partout, tendez les mains sur l’assistance, partout.

109      Maintenant, je crois avoir dit la vérité, sinon c’est une erreur. J’ai la Bible ici pour soutenir cela, qui me montre que j’ai dit la vérité. Le Saint-Esprit est ici. Je crois que, si chacun de vous est sincère dans son coeur maintenant, vous obtiendrez exactement ce que vous demandez.

            Maintenant, quand Josué a traversé le fleuve Jourdain, ils ont fait le tour de Jéricho, et ensuite ils ont poussé un cri, les murailles de Jéricho se sont écroulées, et ils sont entrés et se sont emparés de la ville. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Cet après-midi, tous ceux qui veulent... Vous avez besoin de la guérison? Entrons dans la ville et emparons-nous-en. Si vous avez besoin de la guérison, elle vous appartient. Dieu vous l’a promise. Et elle vous appartient. Et si vous avez besoin du salut, il vous appartient. Mais entrons tout simplement et emparons-nous-en.

110      Maintenant, chacun à sa propre façon, la tête inclinée, chaque personne ici à sa propre façon, prions maintenant. Et priez pendant que je prie. Priez Dieu à votre propre façon.

            Maintenant, Père céleste, le Saint-Esprit est ici à présent pour accorder à chacun de ces gens le profond désir de son coeur. Beaucoup de ceux qui sont ici recherchent le salut. Ils ont levé la main et se sont tenus là, pour montrer qu’ils désiraient avoir le salut de leur âme. Je Te prie, ô Dieu, de remplir chacun d’eux de Ton Saint-Esprit, du pardon du péché, et du baptême du Saint-Esprit.

            Et je prie aussi, Seigneur, pour tous ces malades, qui se tiennent debout maintenant, sachant qu’ils sont désespérément dans le besoin, et qu’il leur faut la délivrance maintenant. Et nous croyons que Tu es ici. Tu avais prédestiné ce jour; Tu nous avais prédestinés à être ici. Et durant ces huit ou dix derniers jours, des signes, des prodiges et des miracles se sont produits.

111      Et maintenant, Seigneur, que chaque personne ici oublie tous ses différends, et T’accepte maintenant, maintenant même. Qu’ils disent: «Peu m’importe ce que dit le monde; peu m’importe s’ils me traitent de saint exalté, s’ils me traitent de fanatique religieux, je viens maintenant à Jésus-Christ dans Sa puissance de résurrection. Et par la foi je réclame maintenant même ma guérison, mon salut. Et, Seigneur, je vais Te louer comme ils le firent à la Pentecôte. Je vais me tenir là et Te louer, et Te bénir jusqu’à ce que Tu me donnes ce que je demande. Je Te confie maintenant cela, Seigneur.»

            Et au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, que le Saint-Esprit repousse chaque puissance démoniaque, et que chaque personne soit remplie de la Présence de Dieu, au Nom de Jésus-Christ.

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