Comment L’ange Vint Vers Moi, Et Sa Commission

Date: 55-0117 | La durée est de: 1 heure et 32 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le texte français seulement Voir le texte anglais seulement

1          Et les frères sont probablement... Et je vois plusieurs magnétophones ici, et, bien sûr, on va enregistrer ceci. Si jamais vous voulez savoir exactement ce que le Saint-Esprit vous a dit, voyez ces frères-ci qui ont ces magnétophones, ils pourront carrément repasser cela, vous pourrez y réentendre très précisément ce qu’il en est de votre cas. Observez et voyez si ça n’arrive pas très exactement tel qu’Il l’a dit, voyez-vous. Quand vous L’entendez prononcer: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, telle chose, ou que la chose est comme ceci’», ou... Vérifiez la chose et voyez si c’est exact ou pas. Voyez? C’est toujours comme annoncé.

2          Maintenant, comme un petit contexte... Et je suis plutôt content ce soir que nous ne soyons qu’un petit nombre ici. Nous sommes en famille, n’est-ce pas? Nous ne sommes pas des étrangers, aucun de nous. Nous ne... Maintenant je peux employer ma grammaire du Kentucky et me sentir vraiment à l’aise, parce que nous sommes–nous sommes simplement... Et je ne dis pas ça pour parler en mal du Kentucky, là, s’il y a quelqu’un du Kentucky ici. Y a-t-il ici quelqu’un du Kentucky? Levez la main. Dites donc ! J’ai vraiment de quoi me sentir à l’aise, n’est-ce pas? C’est vraiment bien.

3          Ma mère s’occupait d’une pension de famille. Un jour, j’y suis allé pour voir... Il y avait un grand groupe d’hommes qui était en pension là-bas, et une grande et longue table était dressée. Et j’ai dit: «Combien ici sont du Kentucky, levez-vous.» Tout le monde s’est levé. Je suis allé à l’église ce soir-là, à mon église, et j’ai dit: «Combien ici sont du Kentucky?» Tout le monde s’est levé. Alors, j’ai dit: «Eh bien, ça, c’est très bien.» Les missionnaires ont fait du bon travail, nous en sommes donc très reconnaissants.

4          Maintenant, dans le Livre des Romains, au chapitre 11, le verset 28. Suivez attentivement maintenant la lecture de l’Ecriture.

En ce qui concerne l’évangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont bien-aimés du... à cause des pères.

Car les dons de grâce et les appels de Dieu sont sans repentir.

5          Prions. Seigneur, aide-nous ce soir, pendant que nous abordons maintenant ceci avec révérence, de tout notre coeur, avec sincérité ; ces choses sont dites uniquement pour Ta gloire. Et aide-moi, Seigneur, et ne mets dans ma pensée que les choses qui doivent être dites et la quantité que je dois dire. Arrête-moi quand Tu jugeras que le moment est venu. Je demande que chaque coeur reçoive ces choses dans l’intérêt de ceux qui, dans cet auditoire, sont malades et dans le besoin. Car je le demande au Nom de Jésus-Christ. Amen.

6          Eh bien, je voudrais aborder ce sujet comme nous sommes peu nombreux. Et–et j’essaierai de ne pas vous retenir trop longtemps, je vais déposer ma montre ici et faire donc de mon mieux pour vous laisser partir à temps, afin que vous puissiez revenir demain soir. Maintenant soyez en prière. Je pense que mon fils n’a même pas distribué de cartes de prière. Je ne lui ai pas demandé s’il... Et ça ne change rien s’ils ne l’ont pas fait, ou plutôt qu’ils l’aient fait ou pas. Nous avons des cartes ici, de toute façon, si nous devons en appeler. Alors, sinon, eh bien, nous verrons simplement ce que le Saint-Esprit dira.

7          Maintenant, voulez-vous bien suivre attentivement... Bon, il se peut que ceci... étant donné que je... Nous ne sommes qu’un petit nombre ici, c’est donc le moment opportun pour dire ceci, vu qu’il–qu’il est question de ma vie personnelle. Et c’est pour cette raison que j’ai lu ce passage de l’Ecriture ce soir, pour que vous puissiez voir que les dons et les appels ne sont pas quelque chose qu’on peut mériter.

8          Paul, parlant ici, a dit: «Les Juifs, en ce qui concerne l’Evangile, ils ont été aveuglés et éloignés de Dieu, et ce, à cause de nous.» Mais juste au verset précédent, il est dit: «Tout Israël sera sauvé.» Tout Israël sera sauvé. En ce qui concerne l’élection, Dieu le Père les a aimés, et Il les a aveuglés pour que nous, les nations, nous puissions donc avoir accès à la repentance et qu’ainsi, par Abraham, sa Semence puisse bénir le monde entier, selon Sa Parole. Voyez-vous comment opère la souveraineté de Dieu? Sa Parole doit forcément s’accomplir. Il ne peut pas du tout en être autrement. Et maintenant, nous, par... Dieu nous a élus ; Il a élu les Juifs, et Il a...

9          Toutes ces choses, c’est la prescience de Dieu. Quand Il les a annoncées, qu’Il a dit ce qui arriverait, Il les connaissait d’avance. Or, Dieu, pour être Dieu, Il devait connaître la fin dès le commencement, sinon Il ne serait pas le Dieu infini. Dieu ne veut pas qu’aucun périsse. Absolument pas ! Il ne veut pas qu’aucun périsse. Mais au commencement du commencement des jours, dans le–le monde, Dieu savait très précisément qui serait sauvé et qui ne serait pas sauvé. Il ne voulait pas que les gens soient perdus, «ce n’est pas Sa volonté qu’aucun soit perdu, mais c’est Sa volonté de sauver tout le monde». Seulement Il savait dès le commencement qui serait sauvé et qui ne le serait pas. C’est pour cette raison qu’Il pouvait dire à l’avance: «Cette chose-ci arrivera. Cette chose-là arrivera», ou: «Ceci sera comme cela. Cette personne-ci sera comme cela.» Voyez?

10        Il pouvait le savoir d’avance, parce qu’Il est infini. Si vous savez ce que ça veut dire, c’est tout simplement qu’ «il n’y a rien qu’Il ne sait pas». Voyez-vous, Il sait. Eh bien, il n’y a rien, d’avant que le temps existe, ni d’après, quand il n’y aura plus de temps, voyez-vous, encore là, Il sait tout. Tout est dans Sa pensée. Et alors, comme Paul l’a dit, dans Romains, aux chapitres 8 et 9: «Alors, pourquoi blâme-t-Il encore?» Donc, nous voyons cela, mais Dieu...

11        C’est comme prêcher l’Evangile. Quelqu’un a dit: «Frère Branham, croyez-vous Cela?»

            J’ai dit: «Regardez.»

            Il a dit: «Vous devez être calviniste.»

            J’ai dit: «Je suis calviniste tant que le calvinisme est dans la Bible.»

12        Eh bien, il y a une branche de l’Arbre qui est le calvinisme, mais il y a aussi d’autres branches à cet Arbre. Un arbre a plus d’une branche. Il voulait faire continuer ça dans la Sécurité Eternelle, et au bout d’un moment on dévie pour se retrouver dans l’universalisme, et quelque part par là on dévie, ça n’a plus de fin. Mais quand vous arrivez au bout du calvinisme, revenez et partez du côté de la doctrine arminienne. Vous voyez, il y a une autre branche à cet Arbre, et une autre branche à cet Arbre, continuez, tout simplement. C’est tout ça ensemble qui forme l’Arbre. C’est pourquoi, je crois à–à... au calvinisme tant qu’il reste dans l’Ecriture.

13        Et je crois que Dieu savait, avant la fondation du monde, Il a choisi Son Eglise en Christ, et Il a immolé Christ avant la fondation du monde. L’Ecriture le dit: «Il était l’Agneau de Dieu immolé dès la fondation du monde.» Voyez? Et Jésus a dit qu’Il nous avait connus avant la fondation du monde, Paul a dit qu’«Il–Il nous avait connus et prédestinés à être Ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, avant même que le monde ait été formé». Ça, c’est Dieu. Ça, c’est notre Père. Voyez?

14        Alors, ne vous en faites pas, les roues tournent parfaitement bien, chaque chose arrive exactement en son temps. Seulement ce qu’il faut, c’est d’entrer dans le mouvement. Et c’est ça qui–c’est ça qui est bien, alors vous savez comment marcher, quand vous entrez dans le mouvement.

15        Bon, remarquez maintenant: «Les dons et les appels sont sans repentir» ; c’est la seule chose qui m’a permis–permis de situer de façon biblique mon appel dans le Seigneur, c’est ça. J’ai confiance que je suis en compagnie d’amis ce soir, qui comprendront certainement cela et ne penseront pas que c’est quelque chose de personnel, mais c’est pour que vous puissiez le comprendre, et savoir exactement ce le–ce que le Seigneur a dit qu’Il ferait, voir quelque chose se mouvoir et ensuite le suivre et y entrer.

16        Ainsi, au début, la première chose dont je me souviens, c’est d’une vision. La première chose que je peux me rappeler, c’est une vision que le Seigneur m’a donnée. Et c’était il y a bien, bien des années, j’étais un tout petit garçon. J’avais un caillou à la main.

17        Eh bien, je vous demande pardon, je me souviens quand je portais une longue robe. Je ne sais pas si vous, si quelqu’un parmi vous est assez âgé pour se souvenir du temps où les petits garçons portaient de longues robes. Combien ici se souviennent du temps où les enfants portaient, oui, de longues robes? Eh bien, je me souviens, dans ma vieille petite cabane, là où nous vivions, que je marchais à quatre pattes. Et quelqu’un, je ne sais pas qui, est entré. Et maman avait cousu un petit–petit ruban bleu sur ma robe. Je marchais à peine. Mais je marchais à quatre pattes alors, et j’ai plongé mon doigt dans la neige qu’il y avait sur leurs pieds, et je mangeais la neige de son pied, pendant qu’il se tenait près du foyer pour se réchauffer. Je me souviens que ma mère m’a relevé brusquement à cause de ça.

18        Et la chose suivante dont je me souviens, ce devait être environ deux ans plus tard, je tenais un petit caillou. Je devais avoir environ trois ans, et alors mon petit frère, n’avait pas totalisé deux ans. Et ainsi, nous étions dehors, au fond de la cour, où il y avait une vieille cour où on fendait le bois, où on apportait le bois pour le fendre. Combien se souviennent de cette époque-là, quand on tirait le bois jusque dans la cour de derrière pour le fendre? Pourquoi alors je porte une cravate, ce soir? Je–je suis vraiment en famille.

19        Alors, quand ils... Là-bas, dans la vieille cour où on fendait le bois, il y avait un petit ruisseau qui coulait, qui venait de la source. Nous avions une vieille calebasse qui nous servait de louche, là-bas à la source, nous puisions notre eau et nous la versions dans le vieux seau, le vieux seau de cèdre, et nous la rapportions.

20        Je me souviens de la dernière fois que j’ai vu ma vieille grand-mère, avant qu’elle meure ; elle avait cent dix ans. Et quand elle est morte, je l’ai prise dans mes bras, et je la tenais comme ceci, juste avant sa mort. Elle m’a entouré de ses bras, et elle a dit: «Que Dieu bénisse ton âme, mon chéri, maintenant et pour toujours», quand elle est morte.

21        Et je ne pense pas que, de toute sa vie, cette femme ait possédé une–une paire de souliers à elle. Je me rappelle que je l’observais–même quand j’étais jeune homme, j’allais leur rendre visite–tous les matins elle se levait et, nu-pieds, elle partait dans la neige chercher un seau d’eau à la source, et elle revenait, les pieds en plein dans la neige. Alors, ça ne peut pas vous faire du mal, elle a vécu jusqu’à cent dix ans. Ainsi, oui monsieur, elle était aussi très, très solide.

22        Ainsi donc, je me souviens qu’elle voulait me parler des billes de mon père, avec lesquelles il jouait quand il était petit. «La pauvre vieille, me suis-je dit, comment va-t-elle monter au grenier?» C’était une vieille petite cabane de deux pièces, avec un grenier au-dessus. Ils avaient coupé deux jeunes arbres, et s’étaient fait une échelle pour monter là-haut. Eh bien, j’ai dit...

23        Bien, alors, elle a dit: «Bon, après le dîner, je vais te parler, te montrer les billes de ton–ton papa.»

            Et j’ai dit: «D’accord.»

24        Elle voulait donc me les montrer, elles étaient là-haut dans une malle, où elle avait rangé ses affaires comme font les vieilles personnes. Et je me suis dit: «Mais, comment cette pauvre vieille va-t-elle monter cette échelle?» Alors, je me suis approché là et j’ai dit: «Grand-maman,» ai-je dit, attends, là, ma chérie, je vais monter ici pour t’aider.»

25        Elle a dit: «Ecarte-toi.» Elle a gravi cette échelle comme un écureuil. Elle a dit: «Eh bien, viens donc !»

            Et j’ai dit: «Très bien, Grand-maman.»

26        Je me suis dit: «Oh ! la la ! si seulement je pouvais être comme ça, être autant fort à cent dix ans !»

27        Alors, donc, je me rappelle que j’étais à cette petite source, et j’avais un caillou que je lançais comme ça, dans la boue, essayant de montrer à mon petit frère combien j’étais fort. Et il y avait un oiseau perché dans l’arbre, et il gazouillait, en voletant, un petit rouge-gorge ou quelque chose comme ça. Et ce petit rouge-gorge, j’ai pensé qu’il m’avait parlé. Je me suis tourné pour écouter, et l’oiseau s’est envolé ; et une Voix a dit: «Tu vas passer une grande partie de ta vie près d’une ville appelée New Albany.»

28        C’est à trois milles [cinq kilomètres–N.D.T.] de l’endroit où j’ai été élevé. Nous sommes partis environ un an plus tard à cet endroit, sans avoir jamais eu l’idée d’y aller... New Albany. Tout au long de ma vie, ces choses...

29        Maintenant, écoutez. Les membres de ma famille n’étaient pas religieux. Mon père et ma mère n’allaient pas à l’église. Avant ça, ils étaient catholiques.

30        Mon petit neveu est assis ici quelque part ce soir, je pense, je ne sais pas. C’est un soldat. Je prie pour lui. Lui-même il est catholique, il est encore catholique. Et hier soir, quand il était ici et qu’il a vu les choses que Dieu a faites, il était ici même à l’estrade. Il a dit, il était là, il a dit: «Oncle Bill?» Il a vécu outre-mer pendant longtemps, il a dit: «Quand j’ai vu ça...» Il a dit: «Ça–ça n’arrive pas dans l’Eglise catholique.» Il a dit: «Ça... Je–je crois, oncle Bill, que tu as raison», a-t-il dit.

31        Et alors j’ai dit: «Mon chéri, ce n’est pas moi qui ai raison, c’est Lui qui a raison. Tu vois, c’est Lui qui a raison.» Et alors, il a dit qu’il... J’ai dit: «Maintenant, je ne te demande pas de faire quoi que ce soit, Melvin, mais seulement de servir le Seigneur Jésus-Christ de tout ton coeur. Va où tu voudras. Mais sois très sûr que, dans ton coeur, Jésus-Christ est né de nouveau, tu vois, dans ton coeur. Après ça, va alors à l’église que tu voudras.»

32        Bon, mais mes ancêtres étaient catholiques. Mon père est Irlandais et ma mère était Irlandaise. La seule coupure dans le sang irlandais, c’est ma grand-mère qui était une Indienne Cherokee. Ma mère est pratiquement une métisse. Ainsi donc, je... quant à moi, c’est ma... notre génération à nous, après trois, ça a déjà disparu. Mais c’est la seule coupure dans ma lignée strictement irlandaise ; leurs noms étaient Harvey et Branham. Et puis, avant ça, il y a eu Lyons, ce qui est encore irlandais. Et puis, ils étaient tous catholiques. Mais moi, quand nous étions enfants, nous n’avons eu absolument aucune formation ni aucun enseignement religieux.

33        Mais ces dons, ces visions, j’avais des visions à cette époque-là, tout comme j’en ai aujourd’hui, c’est vrai, parce que les dons et les appels sont sans repentir. C’est la prescience de Dieu, c’est Dieu qui fait quelque chose. Tout au long de ma vie, j’avais peur d’en parler.

34        Vous avez lu mon histoire dans la petite brochure qui s’intitule «Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours.» Je pense qu’elle se trouve dans certains des livres, dans ces autres livres. Est-ce exact, Gene? Est-ce qu’elle se trouve dans ceci, dans le livre–le livre habituel, dans le–dans le livre que nous avons en ce moment? Est-ce que c’est «L’Histoire de ma vie»? Je pense que c’est ça. Alors, quand nous avons... N’est-ce pas terrible? Mes propres livres, et je ne les ai jamais lus moi-même. Mais c’est quelqu’un d’autre qui les écrit ; ainsi donc, c’est simplement quelque chose qu’ils apportent aux réunions. J’ai vécu ces choses, alors je m’attends toujours à ce qu’il se passe autre chose. Ainsi donc, ils sont très bien, j’en ai donc lu des extraits, ici et là, juste quand j’en ai eu l’occasion.

35        Et alors, toujours est-il que quand j’étais un–quand j’étais un petit garçon, vous savez ce qui m’a été dit dans la vision, quand j’avais environ sept ans, et qu’il m’a été dit: «Ne bois pas, ne fume pas, et ne souille ton corps d’aucune façon, tu auras une oeuvre à accomplir quand tu seras grand.» Et vous avez entendu raconter ça dans le livre. Eh bien, c’est exact. Tout au long, ça n’a cessé de m’arriver.

36        Quand je suis devenu prédicateur, eh bien, alors cela–alors cela s’est vraiment mis à m’arriver tout le temps.

37        Et une nuit, j’ai vu notre Seigneur Jésus. Je dis ceci avec la permission du Saint-Esprit, je crois. L’Ange du Seigneur qui vient à moi n’est pas le Seigneur Jésus. Il ne Lui ressemble pas, selon cette même vision. En effet, dans la vision où j’ai vu le Seigneur Jésus, Il était un petit Homme. Il n’était pas... J’étais allé dans le champ, prier pour mon papa. Je suis revenu, je suis allé au lit, et cette nuit-là, je l’ai regardé et je–j’ai dit: «Ô Dieu, sauve-le !»

38        Ma mère était déjà sauvée et je l’avais baptisée. Alors je me suis dit: «Oh, mon père boit tellement.» Et je me suis dit: «Si seulement je pouvais l’amener à accepter le Seigneur Jésus !» Je suis sorti, je me suis allongé sur un vieux petit grabat dans la chambre de devant, près de la porte.

39        Et Quelque Chose m’a dit: «Lève-toi.» Et je me suis levé, je me suis mis à marcher, je suis retourné dans le champ derrière moi, un vieux champ de genêts.

40        Et là, à pas plus de dix pieds [trois mètres–N.D.T.] de moi, il y avait un Homme. Il portait un vêtement blanc, c’était un petit Homme ; Il avait les bras croisés comme ceci, Il avait une barbe plutôt courte, Ses cheveux Lui descendaient jusqu’aux épaules. Et Il regardait de côté par rapport à moi, comme cela. Une silhouette paisible. Mais je n’arrivais pas à comprendre comment Ses pieds étaient juste l’un derrière l’autre. Et le vent soufflait, Son vêtement bougeait, et les genêts s’agitaient.

41        Je me suis dit: «Bon, un instant.» Je me suis mordu. J’ai dit: «Eh bien, je ne dors pas.» Et j’ai tiré, j’ai arraché un petit bout de genêt, vous savez, il y a comme un cure-dent là-dedans. Je l’ai mis dans ma bouche. J’ai regardé vers la maison. J’ai dit: «Non, j’étais là-bas, en train de prier pour papa, et Quelque Chose m’a dit de sortir ici, et voici cet Homme qui se tient là.»

42        Je me suis dit: «On dirait le Seigneur Jésus.» Je me suis dit: «Je me demande si c’est Lui.» Il regardait exactement, droit vers l’endroit où se trouve notre maison en ce moment. Alors, je me suis déplacé de ce côté pour voir si j’arriverai à Le voir. Et je pouvais voir son visage de profil, comme ça. Mais Il... J’ai dû Le contourner complètement de ce côté-ci pour Le voir. J’ai fait: «Uhm !» Il n’a pas bougé du tout. Je me suis dit: «Je crois que je vais L’appeler.» Alors j’ai dit: «Jésus.» Et alors, Il s’est retourné pour regarder, comme ça. C’est tout ce dont je me souviens, Il a simplement tendu les bras.

43        Il n’y a pas un artiste au monde qui pourrait peindre Son portrait, les traits de Son visage. Le meilleur que j’ai vu, c’est cette Tête de Christ à trente-trois ans, de Hofmann, je l’ai sur toute ma documentation et tout ce que j’utilise. C’est parce que ça semble vraiment identique, et alors... ou c’est très proche, aussi proche que possible.

44        On aurait dit un Homme qui, s’Il parlait, ce serait la fin du monde, et pourtant, tellement rempli d’amour et de bonté que vous–vous... Je me suis tout simplement effondré. Et au lever du jour, je me suis retrouvé, à l’aube, ma veste de pyjama trempée de larmes, quand je suis revenu à moi ; je marchais dans le champ de genêts pour retourner à la maison.

45        J’ai raconté cela à un ami prédicateur. Il a dit: «Billy, Cela va te rendre fou.» Il a dit: «C’est du diable.» Et il a dit: «N’aie rien à voir du tout avec ça.» A cette époque, j’étais un prédicateur baptiste.

46        Eh bien, je suis allé voir un autre de mes vieux amis. Je me suis assis et je lui En ai parlé. J’ai dit: «Frère, qu’En pensez-vous?»

47        Il a dit: «Eh bien, Billy, je vais te dire.» Il a dit: «Je crois qu’il te faut essayer de continuer à mener une vie correcte, juste de prêcher ce qu’il y a ici dans la Bible, la grâce de Dieu et tout. Moi, à ta place, je ne suivrais pas une chose invraisemblable, une chose comme celle-là.»

48        J’ai dit: «Monsieur, je ne cherche pas à suivre une chose invraisemblable.» J’ai dit: «Je cherche seulement à voir de quoi il s’agit.»

49        Il a dit: «Billy, il y a bien des années, on avait ces choses-là dans les églises. Mais, a-t-il dit, quand les apôtres ont quitté la scène, ces choses-là ont pris fin avec eux.» Et il a dit: «Maintenant la seule chose que nous avons qui... ceux qui voient ces choses,» a-t-il dit, ce sont des spirites, des démons.»

            J’ai dit: «Oh, Frère McKinney, êtes-vous sérieux?»

            Il a dit: «Absolument.»

            J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié de moi !»

50        J’ai dit: «Je–je... Oh, Frère McKinney, voulez-vous–voulez-vous vous joindre à moi dans la prière pour que Dieu ne laisse jamais cela m’arriver? Vous savez que je L’aime, et je ne veux pas être dans l’erreur avec ces choses-là.» J’ai dit: «Priez avec moi.»

51        Il a dit: «Je vais le faire, Frère Billy.» Et alors, nous avons prié, là même dans le–dans le presbytère.

52        J’ai posé la question à plusieurs prédicateurs. C’était toujours la même réponse. Alors, j’avais peur de leur poser la question, parce qu’ils allaient penser que j’étais un démon. Je–je ne voulais donc pas être cela. Je savais qu’il s’était passé quelque chose dans mon coeur. Alors, voilà tout, il–quelque chose s’était passé dans mon coeur. Et je ne voulais pas être cela, jamais.

53        Alors, quelques années plus tard, j’ai entendu, un jour, dans la Première Eglise Baptiste, dont j’étais membre à l’époque, j’ai entendu quelqu’un qui disait: «Dites donc ! vous auriez dû aller là-bas, écouter ces saints exaltés hier soir.»

54        Et j’ai pensé: «Saints exaltés?» C’était un ami, Walt Johnson, un chanteur de basse ; et j’ai dit: «C’était quoi, Frère Walt?»

            Il a dit: «Une bande de ces pentecôtistes.»

            J’ai dit: «Quoi?»

55        Il a dit: «Des pentecôtistes.» Il a dit: «Billy, si tu voyais ça, a-t-il dit, ils se roulaient par terre, comme ça, et ils sautillaient.» Et il a dit: «Ils disaient qu’il fallait qu’ils baragouinent quelque chose dans une sorte de langue inconnue, sinon ils–ils n’étaient pas sauvés.»

            Et j’ai dit: «Où ça?»

56        «Oh, a-t-il dit, c’est une petite réunion sous tente, là-bas, de l’autre côté de Louisville.» Il a dit: «Ce sont des gens de couleur, évidemment.»

            Et j’ai dit: «Oui, oui !»

            Et il a dit: «Il y a beaucoup de Blancs là-bas.»

            J’ai dit: «Faisaient-ils cela, eux aussi?»

            Il a dit: «Oui, oui ! Ils le faisaient aussi.»

57        J’ai dit: «C’est bizarre, dire que des gens se mêlent à de telles affaires.» J’ai dit: «Eh bien, je suppose qu’on doit s’attendre à ces choses.» C’était un dimanche matin, je ne l’oublierai jamais. Il mangeait un morceau de peau d’orange séchée, parce qu’il avait une indigestion, je le revois comme si c’était hier. Et je me suis dit: «Baragouiner, sautiller, quel genre de religions auront-ils, après ça?» Alors je–j’ai continué mon chemin.

58        Quelque temps plus tard, j’ai rencontré un vieil homme, qui est peut-être ici dans l’église en ce moment, ou il était ici à l’église, et il s’appelle John Ryan. Je l’ai rencontré à un endroit... Ce vieil homme a une longue barbe et des cheveux longs, il se peut qu’il soit ici. Je pensais qu’il était de Benton Harbor, de la Maison de David, pas loin d’ici.

59        Et ils avaient un lieu de culte à Louisville ; j’essayais de trouver ces gens-là, ils appelaient ça l’Ecole des Prophètes. Je me suis donc dit que j’irais voir ce qu’il en était. Eh bien, je n’ai vu personne qui se roulait par terre, mais ils avaient de drôles de doctrines. Et c’est là que j’ai rencontré ce vieil homme, et il m’a invité chez lui.

60        Je suis allé passer des vacances là-bas. Et un jour que j’étais là-bas, je suis retourné chez lui, mais il était déjà parti, il était allé quelque part à Indianapolis. Son épouse m’a dit: «Le Seigneur l’a appelé.»

            J’ai dit: «Vous voulez dire que vous laissez cet homme partir comme ça?»

61        Elle a dit: «Oh ! c’est un serviteur de Dieu !» La pauvre, j’ai appris qu’elle est décédée il y a quelques semaines. Et elle lui était dévouée. Oh ! la la ! voilà le genre d’épouse à avoir ! C’est vrai. Qu’il ait raison ou tort, il a raison quand même ! J’ai dit... Eh bien, je savais qu’ils...

62        Or, il... Frère Ryan, êtes-vous là? Il n’est pas là. Il était là l’autre jour, n’est-ce pas, les amis?

63        Eh bien, ils vivaient de ce qu’ils pouvaient se procurer, et il n’avait rien à manger à la maison. C’est vrai. J’avais attrapé quelques poissons dans un étang, ou un lac, dans le Michigan, et j’étais revenu–j’étais revenu chez eux. Et ils n’avaient même pas de saindoux à la maison, ou de graisse, pour faire cuire le poisson. Et j’ai dit: «Il est parti sans rien vous laisser à la maison?»

            Elle a dit: «Oh! mais c’est un serviteur de Dieu, Frère Bill !» Elle a dit: «Il...»

64        Et je me suis dit: «Eh bien, sois bénie.» Frère, je vais carrément vous soutenir. C’est vrai. «Si tu as autant d’estime pour ton mari, je suis prêt à me joindre à toi et à te soutenir là-dedans.» C’est vrai. Nous avons besoin de plus de femmes comme celle-là aujourd’hui, et de plus d’hommes qui ont cette opinion-là de leur femme. C’est vrai. L’Amérique serait un endroit meilleur si les maris et les femmes s’unissaient comme ça. Qu’ils aient raison ou tort, restez avec eux. Il n’y aurait pas autant de divorces.

65        Donc, nous–nous sommes allés... Ensuite, j’ai continué mon chemin. Et, comme j’étais en route pour rentrer, c’est étrange, je suis passé par Mishawaka. Et alors, j’ai vu de–de petites voitures garées dans la rue, qui portaient le nom... avec de grandes inscriptions dessus, qui disaient: «Jésus seul.» Je me suis dit: «Qu’est-ce que... ‘Jésus seul’, c’est sûrement quelque chose de religieux.» Et je suis allé par là, et voilà qu’il y avait des bicyclettes qui avaient ça dessus, «Jésus seul». Des Cadillac, des Ford modèle T, de tout, avec «Jésus seul» dessus. Je me suis dit: «Eh bien, je me demande de quoi il s’agit.»

66        Alors, j’ai suivi ça ; et finalement, j’ai découvert que c’était une réunion religieuse, il y avait là entre quinze cents et deux mille personnes. Et là, j’ai entendu toutes sortes de cris, et les gens sautillaient, et ils s’emballaient. Je me suis dit: «Tiens, c’est ici que je vais voir ce que c’est que des saints exaltés.»

67        Alors, j’avais ma vieille Ford, vous savez, dont je disais qu’elle faisait trente milles [cinquante kilomètres–N.D.T.] à l’heure, quinze dans cette direction-ci, et quinze en montant et quinze en descendant, dans cette direction-là. Alors, je l’ai garée au bord de la route, je... quand j’ai trouvé un endroit pour stationner, et j’ai redescendu la rue à pied. Je suis entré, j’ai regardé autour de moi, et tous ceux qui pouvaient se tenir debout étaient debout. Je devais regarder par-dessus leurs têtes. Ils poussaient des cris, ils sautaient, ils tombaient par terre, ils s’emballaient. Je me suis dit: «Fiou ! hmm, quel genre de personnes est-ce là !»

68        Mais plus je restais là, mieux je me sentais. Je me suis dit: «Ça me semble très bien.» Je me suis dit: «Il n’y a rien qui ne va pas chez ces gens. Ils ne sont pas fous.» Je me suis mis à parler avec quelques-uns, ils–ils étaient donc très gentils. Alors, j’ai dit...

69        Bien, alors, je suis allé à cette réunion et j’y suis resté toute la soirée ce soir-là, et le lendemain j’y suis allé. Vous m’avez entendu raconter ça dans l’histoire de ma vie. J’étais sur l’estrade avec cent cinquante ou deux cents prédicateurs, peut-être plus, et on voulait que chacun se lève et dise d’où il venait. Et j’ai dit: «William Branham, évangéliste, Jeffersonville», je me suis assis, «baptiste», alors, je me suis assis. Chacun disait d’où il venait.

70        Alors, le lendemain matin, quand je suis arrivé là... Cette nuit-là, j’avais dormi dans les champs toute la nuit, et j’avais mis mon pantalon sous presse entre les deux sièges de ma Ford, vous savez, et je–je... un vieux pantalon en coton, un petit tee-shirt, vous savez. Alors, le lendemain matin, je suis allé à la réunion, avec mon petit tee-shirt. J’étais allé...

71        J’avais seulement trois dollars, et il fallait que j’achète assez d’essence pour rentrer chez moi. Alors je–je me suis acheté des petits pains un peu rassis, vous savez, mais ça allait bien. Je suis allé me chercher un verre d’eau à une bouche d’incendie, vous savez. Et ils étaient assez bons. Je les avais donc fait tremper un peu, et j’ai pris mon petit déjeuner.

72        Bon, j’aurais pu donc manger avec eux, ils mangeaient deux fois par jour. Mais, comme je ne pouvais rien mettre dans le plateau à offrandes, alors je ne voulais pas–je ne voulais pas faire le pique-assiette.

73        Ainsi donc je–donc je suis arrivé ce matin-là, on disait... Il faut absolument que je vous raconte cette partie-ci. Donc je suis arrivé ce matin-là, et on disait: «Nous cherchons William Branham, un jeune évangéliste qui était à l’estrade hier soir, un baptiste.» On disait: «Nous voulons qu’il apporte le message ce matin.» Je voyais que ça allait être difficile pour moi, avec ce groupe de gens, vu que j’étais baptiste. Alors, je me suis plutôt enfoncé dans mon siège. Je portais un pantalon en coton et un tee-shirt, vous savez, et ils portaient l’habit ecclésiastique, alors... Je me suis assis au fond de mon siège, comme ceci. Alors, il a demandé deux ou trois fois. Et j’étais assis près d’un frère de couleur.

74        La raison pour laquelle ils tenaient leur convention dans le Nord, c’est parce qu’il y avait la ségrégation dans le Sud à l’époque. Alors ils ne pouvaient pas la tenir dans le Sud.

75        Alors, je me demandais ce qu’il en était de ce «Jésus seul». Je me suis dit: «Tant qu’il s’agit de Jésus, c’est en ordre. Donc, ça ne change rien que ce soit... de quelle façon ça se passe, tant qu’il s’agit de Lui.»

76        Donc, je suis resté assis là un petit moment, je les observais ; et alors, ils ont appelé encore deux ou trois fois. Et ce frère de couleur m’a regardé, il a dit: «Le connais-tu?» Je–je–je... J’étais embarrassé. Je ne pouvais pas mentir à cet homme, je ne voulais pas.

            J’ai dit: «Ecoute, frère. Oui, je le connais.»

            Il a dit: «Eh bien, va le chercher.»

77        J’ai dit: «Eh bien, je–je vais te dire, frère, ai-je dit, c’est moi. Mais, tu vois, ai-je dit, écoute, je... ce pantalon en coton.»

            –Monte sur l’estrade.

78        Et j’ai dit: «Non, je ne peux pas monter sur l’estrade, ai-je dit, avec ce pantalon, comme ça, avec ce petit tee-shirt.»

            Il a dit: «Ces gens se fichent de ton habillement.»

79        J’ai dit: «Eh bien, écoute, ne dis pas un mot. Tu m’entends?» J’ai dit: «Tu vois, je porte ce pantalon en coton, je ne veux pas monter sur l’estrade.»

            On a dit: «Quelqu’un saurait-il où se trouve William Branham?»

            Il a dit: «Le voici ! Le voici !»

80        Oh ! la la ! J’étais tout rouge, vous savez ; et je n’avais pas de cravate, vous savez ; et avec ce petit tee-shirt, vous savez, avec de petites manches comme ceci. Je me suis avancé là, avec les oreilles qui me brûlaient. Je ne m’étais jamais tenu près d’un microphone.

81        Et alors, là, je me suis mis à prêcher, et j’ai pris un texte, je ne l’oublierai jamais: «Dans le séjour des morts, l’homme riche leva les yeux, et alors il pleura.» Il m’arrive souvent de prendre trois petits mots comme ça, comme sujet de prédication: «Venez voir un homme», «Crois-tu cela?» ou «Alors il pleura». Je répétais constamment: «Il n’y a pas de fleurs, et alors il pleura. Il n’y a pas de réunions de prière, alors il pleura. Il n’y a pas d’enfants, alors il pleura. Pas de cantiques, et alors il pleura.» Alors j’ai pleuré.

82        Alors, après que ce fut terminé, eh bien, oh ! la la ! ils... ils étaient tous autour de moi ; ils voulaient que j’aille tenir une réunion dans leur église. Je me suis dit: «Dis donc, peut-être que je suis un saint exalté !» Voyez? Alors, je me suis dit: «Peut-être...» Voyez-vous, c’étaient des gents très gentils.

83        Je marchais dehors. Il y avait un homme qui portait une paire de bottes de cow-boy, et un grand chapeau de cow-boy, je lui ai dit: «Qui êtes-vous?»

            Il a dit: «Je suis l’ancien Untel, du Texas.»

            Je me suis dit: «Eh bien, on dirait...»

84        Un autre homme s’est approché, il portait un de ces petits pantalons de golf–vous savez, autrefois les gens jouaient au golf avec ça–et un tout petit pull en jersey. Il a dit: «Je suis le révérend Untel, de la Floride. Accepteriez-vous de venir tenir...»

85        Je me suis dit: «Je suis vraiment à l’aise, mon gars, avec ce pantalon en coton et ce tee-shirt. C’est vraiment bien.»

86        Ainsi, vous m’avez entendu raconter ces choses dans l’histoire de ma vie, alors je vais m’arrêter ici pour vous dire quelque chose que je n’ai encore jamais dit. D’abord, je veux vous demander... Je ne voulais pas en parler. Je ne l’ai encore jamais raconté en public, jamais de ma vie. Si vous me promettez que vous allez m’aimer, et que vous allez essayer de m’aimer autant après que je vous aurai raconté ça qu’avant que je l’aie raconté, levez la main. Très bien. C’est votre promesse, je vais vous obliger à la tenir.

87        Alors que j’étais assis à la réunion ce soir-là, ils chantaient des cantiques en battant des mains. Et ils chantaient: «Je...» Ce petit chant: «Je sais que c’est le Sang, je sais que c’est le Sang.» Et ils couraient dans les allées, et tout, ils poussaient des cris et louaient le Seigneur. Je me suis dit: «Je trouve ça vraiment bien.» J’ai commencé...

88        Et ils parlaient tout le temps des Actes, Actes 2.4, Actes 2.38, Actes 10.49, de tout ça. Je me suis dit: «Dis donc, c’est l’Ecriture ! Je ne L’avais jamais vue comme ça avant.» Mais, oh, mon coeur brûlait, je me suis dit: «C’est merveilleux !» Au premier contact avec eux, j’avais pensé que c’était une bande de saints exaltés, mais je me suis dit: «Oh ! la la ! Maintenant, c’est un groupe d’anges.» Vous voyez, j’ai vite changé d’avis.

89        Alors, le lendemain matin, quand le Seigneur m’a donné cette belle occasion d’aller tenir ces réunions, je me suis dit: «Oh ! la la ! je vais me joindre à ce groupe de gens. Cela doit être comme ceux qu’on appelait autrefois ‘les crieurs méthodistes’. Ils sont allés un peu plus loin», me suis-je dit. «Peut-être que c’est ça.» Alors, je me suis dit: «Eh bien, je... j’aime vraiment ça. Oh, il y a quelque chose que j’aime en eux, ils sont humbles et gentils.»

90        Alors, il y avait une chose que je ne comprenais pas, c’était ce parler en langues, ça, ça me dépassait. Et je... Il y avait un homme, disons, assis ici, et un autre là, et c’étaient eux les meneurs du groupe. Celui-ci se levait et parlait en langues, et celui-là donnait l’interprétation, et il disait des choses au sujet de la réunion et tout. Je me suis dit: «Oh ! la la ! fiou, il faut que je lise ça !» Ainsi donc, vice versa, ça descendait sur celui-ci, et puis après sur celui-là ; et chacun d’eux parlait en langues et interprétait. Les autres dans l’église parlaient aussi, mais il semblait que l’interprétation ne venait pas comme à ces deux hommes-là. Eh bien, je voyais qu’ils étaient assis l’un près de l’autre, je me suis dit: «Oh ! la la ! ce sont sûrement des anges !» Alors, pendant que j’étais assis là, au fond...

91        Cette chose, vous savez, que je n’arrivais pas à comprendre, elle venait sur moi. J’ai un moyen de savoir certaines choses, si le Seigneur veut que je les sache, vous savez. Et je ne... C’est la raison pour laquelle je vous dis que je n’en parle pas, je ne l’ai encore jamais fait en public. Si je veux vraiment savoir quelque chose, d’habitude le Seigneur me dit ce qu’il en est de ces choses. C’est cela le but du don, vous voyez. Par conséquent, on ne peut pas étaler ça devant les gens, ce serait comme jeter ses perles aux pourceaux. C’est une chose sacrée, sainte, et on ne veut pas faire cela. Donc, Dieu m’en rendrait responsable. Par exemple, quand je parle aux frères, et tout, je ne chercherai pas à découvrir quelque chose de mauvais au sujet d’un frère.

92        Une fois, j’étais à table avec un homme, et il m’avait entouré de son bras, il disait: «Oh, Frère Branham, je vous aime.» Et je sentais constamment quelque chose se mouvoir. Je l’ai regardé. Il n’aurait pas pu me dire ça ; je savais qu’il ne me l’avait pas dit, voyez-vous, car c’était là. Si jamais il avait existé un hypocrite, c’en était absolument un, voyez-vous, et il était là, m’entourant de son bras.

93        J’ai dit: «Bien, d’accord», je me suis éloigné. Je ne veux pas savoir cela. Je préférerais le connaître de la façon dont je le connais, comme mon frère, et laisser la chose aller comme cela. Que Dieu s’occupe du reste. Voyez? Et je ne veux pas... je ne sais pas, je ne veux pas savoir ces choses.

94        Et souvent, ces choses-là ne se passent pas ici à l’église. Je suis assis dans la pièce, assis dans un restaurant, et le Saint-Esprit me dit des choses qui vont arriver. Il y a des gens ici même qui savent que c’est vrai. Je suis assis à la maison, et je dis: «Maintenant, attention, une voiture va arriver dans quelques instants. Ce sera telle personne. Fais-les entrer, car le Seigneur m’a dit qu’ils viendraient.» «Quand nous descendrons la rue, il va se passer telles choses. Fais attention à ce carrefour-là, parce tu vas presque te faire heurter.» Et voyez s’il n’en est pas ainsi, voyez, chaque fois, c’est absolument parfait ! Alors, on ne veut pas trop se lancer là-dedans, parce qu’on... C’est–c’est... Vous pouvez l’utiliser, c’est un don de Dieu, mais vous devez prendre garde à ce que vous en faites. Dieu vous en tiendra responsable.

95        Considérez Moïse. Moïse était un homme envoyé de Dieu (croyez-vous cela?), prédestiné, et établi d’avance comme prophète. Et Dieu l’a envoyé là-bas, Il a dit: «Va parler au rocher», après que celui-ci avait été frappé. Il a dit: «Va parler au rocher, et il donnera ses eaux.»

96        Mais Moïse, irrité, est allé là-bas et il a frappé le rocher. L’eau n’est pas sortie, il l’a frappé de nouveau, il a dit: «Rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous devons vous faire sortir de l’eau?»

97        Vous voyez ce que Dieu a fait? L’eau est sortie, mais Il a dit: «Viens ici, Moïse.» C’était terminé, vous voyez. Vous devez prendre garde à ces choses, alors, vous... à ce que vous faites avec les dons divins.

98        C’est tout à fait pareil pour un prédicateur, un bon prédicateur énergique, qui va prêcher rien que pour recueillir des offrandes et de l’argent, Dieu l’en rendra responsable. C’est exact. Vous devez prendre garde à ce que vous faites avec les dons divins. Et, ou bien chercher à avoir un grand prestige, ou à faire un grand nom à une église quelconque, ou à se faire un grand nom. Je préférerais avoir deux ou trois soirs de réunions et m’en aller ailleurs, et être humble, rester petit. Vous comprenez ce que je veux dire. Oui monsieur, restez toujours à votre place, à l’endroit où Dieu peut avoir Sa main sur vous.

            Rappelez-vous, il est question ici de la Vie intérieure.

99        Ainsi donc, ce jour-là, je me suis dit: «Eh bien, je vais m’approcher d’eux.» Ces gens-là m’intriguaient tellement, je me suis dit: «Je vais découvrir ce qu’il en est de ces hommes.» Et après la réunion, je les cherchais dans la cour. J’ai regardé partout. J’ai trouvé l’un d’eux, j’ai dit: «Bonjour, monsieur !»

100      Il a dit: «Bonjour !» Il a dit: «Êtes-vous le jeune prédicateur qui a prêché ce matin?»

            J’ai dit... J’avais vingt-trois ans à l’époque. J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Comment vous appelez-vous encore?»

            J’ai dit: «Branham.» Et j’ai dit: «Et vous?»

101      Et il m’a dit son nom. Je me disais: «Eh bien, maintenant, si je peux seulement entrer en contact avec son esprit maintenant.» Pourtant, je ne savais pas ce qui faisait cela. J’ai dit: «Eh bien, dites donc, monsieur,» ai-je dit, vous ici, vous avez quelque chose que je n’ai pas.»

            Il a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

            J’ai dit: «Eh bien, je suis baptiste.»

102      Il a dit: «Mais avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

103      J’ai dit: «Eh bien, frère, qu’est-ce que vous entendez par là?» J’ai dit: «Je–je n’ai pas ce que vous autres avez, ça, je le sais !» J’ai dit: «Parce que vous possédez quelque chose qui semble puissant, et si...»

            Il a dit: «Avez-vous déjà parlé en langues?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.»

            Il a dit: «Je vais vous dire tout de suite que vous n’avez pas le Saint-Esprit.»

104      J’ai dit: «Eh bien, si je... Si c’est ça qu’il faut pour avoir le Saint-Esprit, je ne L’ai pas.»

105      Alors, il a dit: «Eh bien, si vous n’avez pas parlé en langues, vous ne L’avez pas.»

106      Et je continuais la conversation avec lui comme ça, j’ai dit: «Eh bien, où puis-je Le recevoir?»

107      Il a dit: «Allez dans la pièce là-bas, et commencez à rechercher le Saint-Esprit.»

108      Et je continuais à l’observer, vous savez. Il ne savait pas ce que je faisais, mais il... Je savais qu’il se sentait un peu drôle, parce qu’il... son regard perdait un peu de son expression, alors qu’il me regardait. Et il... Mais il était vraiment un chrétien. C’était absolument un chrétien, à cent pour cent. C’est exact. Eh bien, je me suis dit: «Gloire à Dieu, ça y est ! Je–je dois–je dois aller à cet autel, là, quelque part.»

109      Je suis sorti, j’ai regardé partout, je me suis dit: «Je vais trouver l’autre homme.» Quand je l’ai trouvé, je me suis mis à lui parler, j’ai dit: «Bonjour, monsieur !»

110      Il a dit: «Dites donc, vous êtes de quelle église?» Il a dit: «On me dit que vous êtes baptiste.»

            J’ai dit: «Ouais.»

            Et il a dit: «Vous n’avez pas encore le Saint-Esprit, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne sais pas.»

            Il a dit: «Avez-vous déjà parlé en langues?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.»

            Il a dit: «Vous ne L’avez pas.»

111      J’ai dit: «Eh bien, je sais que je n’ai pas ce que vous autres avez. Je sais ça.» Et j’ai dit: «Mais, mon frère, je Le désire réellement.»

            Il a dit: «Eh bien, le–le baptistère est là, il est prêt.»

112      J’ai dit: «J’ai déjà été baptisé. Mais, ai-je dit, je–je n’ai pas reçu ce que vous autres avez.» J’ai dit: «Vous avez quelque chose que je–je désire réellement.»

            Il a dit: «Bon, c’est très bien.»

113      J’essayais de le saisir, vous voyez. Et si je... Quand j’ai fini par saisir son esprit (or, c’était l’autre homme), si j’ai jamais parlé à un infâme hypocrite, c’en était bien un ! Il vivait... Son épouse avait les cheveux noirs ; il vivait avec une blonde et avait eu des enfants avec elle. Boire, jurer, courir les tavernes, et tout le reste, mais pourtant il était là-bas, à parler en langues et à prophétiser.

114      Alors j’ai dit: «Seigneur, pardonne-moi.» Je suis rentré à la maison. C’est exact. J’ai dit: «Je vais simplement prendre... Je ne comprends pas ça. On aurait dit que c’était le Saint-Esprit béni qui descendait, et sur cet hypocrite-là.» J’ai dit: «C’est impossible ! C’est tout.»

115      Alors pendant la longue période qui a suivi, j’étudiais et je pleurais, je me disais que si je pouvais aller parmi eux, peut-être que je pourrais découvrir ce qu’il en était. Voici qu’il y en avait un, un chrétien authentique ; mais l’autre, un véritable hypocrite. Alors, je me suis dit: «Qu’en est-il? Oh, ai-je dit, peut-être–peut-être, ô Dieu, qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez moi.» Etant un fondamentaliste, j’ai dit: «Ça... va falloir que je voie cela dans la Bible. Il le faut.»

116      Pour moi, tout ce qui est en opération doit provenir de cette Bible, sinon ce n’est pas juste. Cela doit venir de Ceci. Ce doit être démontré par la Bible, pas juste à un seul endroit, mais il faut qu’on le retrouve d’un bout à l’autre de la Bible. Il faut que j’y croie. Il faut que ça s’emboîte et se relie avec chaque Ecriture, sinon je n’y crois pas. Et puis, en effet, Paul a dit: «Si un ange du Ciel venait annoncer un autre Evangile, qu’il soit anathème.» Donc, moi, je crois la Bible.

            Et j’ai dit: «Je ne pourrais jamais rien voir de semblable dans la Bible.»

117      Deux ans plus tard, après que j’avais perdu ma femme, et tout, j’étais là à Green’s Mill, à ma petite retraite là-bas, je priais. Cela faisait deux ou trois jours que j’étais là-bas dans ma caverne ; cela faisait deux jours. Je suis sorti pour prendre un peu d’air, une bouffée d’air. Et quand je suis sorti là, ma Bible était posée là, au bout d’un tronc d’arbre, près de l’entrée. Le vent avait renversé un vieil arbre fourchu. Bon, vous... Il y avait une fourche qui montait, comme ceci, et l’arbre était couché. Je m’asseyais à califourchon sur ce tronc, et je m’étendais là la nuit, les yeux fixés sur le ciel, comme ça, ma main placée comme ceci, et parfois je m’endormais, étendu juste là sur le tronc, comme ça, en train de prier. Je restais là-bas plusieurs jours, sans manger ni boire, j’étais simplement là à prier. Et j’étais sorti de la caverne, pour prendre l’air ; c’était frais et humide là à l’intérieur.

118      Ainsi donc, je suis sorti, et ma Bible était posée là où je l’avais laissée la veille, et elle était ouverte sur Hébreux, chapitre 6. Je me suis mis à lire à cet endroit: «Rejetons... à... tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement de la repentance, des oeuvres mortes et de la foi en Dieu», et ainsi de suite. «Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont eu part au don céleste et aux appels», et ainsi de suite. Mais, il était dit: «Mais les épines et les chardons qui sont près d’être rejetés, on finit par... l’eau... la pluie tombe souvent sur la terre, pour l’apprêter et la préparer pour ce qui est–ce qui est près d’être rejeté, avec les épines et les chardons, on finit par y mettre le feu.»

            Et Quelque Chose a fait: «Wouououhh !»

119      Je me suis dit: «Le voici. Je vais écouter maintenant, ce qu’Il... Il m’a réveillé ici, Il va me donner une vision juste maintenant.» J’attendais, là, au bout de ce tronc, et j’attendais. Je me suis levé, j’ai marché de long en large, j’ai fait les cent pas. Je suis retourné, il ne s’est rien passé. Je suis retourné de nouveau à ma caverne, il ne s’est rien passé. Je me suis tenu debout là, je me disais: «Eh bien, qu’est-ce?»

120      Je suis retourné encore à ma Bible, et, oh, voilà que Cela m’a encore envahi. Je l’ai prise, et je me suis dit: «Qu’est-ce qu’il y a là-dedans qu’Il veut que je lise?» Je continuais à lire, à propos de «la repentance envers Dieu, et la foi», et ainsi de suite, et j’ai continué à lire, jusqu’à l’endroit où il était dit: «La pluie tombe souvent sur la terre pour l’apprêter et la préparer pour ce à quoi elle est destinée ici, mais les épines et les chardons qui sont près d’être rejetés, on finit par y mettre le feu.» Et, oh, Cela m’a secoué tout simplement !

121      J’ai pensé: «Seigneur, vas-Tu me donner une vision de ce que...» J’étais allé là-bas pour lui demander quelque chose.

122      Alors, tout à coup, j’ai vu devant moi le monde qui tournait, et il était tout labouré. Et un homme allait là, en blanc, la tête haute, il semait des Semences, comme ceci. Et, une fois qu’il est passé, voici qu’est arrivé, comme il disparaissait derrière la colline, voici venir un homme derrière lui, vêtu de noir, il avait la tête penchée, il semait des semences. Quand les bonnes Semences ont levé, c’était du blé, et quand les mauvaises semences ont levé, c’était de la mauvaise herbe.

123      Et alors, une grande sécheresse vint sur la terre, et le blé courbait la tête, il était sur le point de mourir, il manquait d’eau. J’ai vu tous les gens, avec les mains levées, ils priaient que Dieu envoie de l’eau. Et puis j’ai vu la mauvaise herbe, qui courbait la tête, qui s’inclinait par manque d’eau. Et au même instant, les gros nuages sont venus et la pluie est tombée à verse. Et alors, le petit blé qui était tout courbé a fait: «Wich !», il s’est aussitôt redressé. Et la mauvaise herbe, juste à côté a fait: «Wich !», elle s’est aussitôt redressée.

            Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce?»

124      Alors Cela m’est venu à l’esprit. C’est ça. La même pluie qui fait pousser le blé fait pousser la mauvaise herbe. Et le même Saint-Esprit peut descendre sur un groupe de gens, et Il peut bénir un hypocrite de la même façon qu’Il bénit l’autre. Jésus a dit: «C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Pas à ses cris, pas à ses jubilations, mais «c’est à ses fruits que vous reconnaîtrez».

125      J’ai dit: «Voilà !» «J’ai compris, Seigneur.» J’ai dit: «Donc, c’est vraiment la Vérité.» Cet homme... On peut avoir des dons sans connaître Dieu.

126      Et puis je–puis je devenais trop critique à l’égard du parler en langues, vous voyez. Mais alors, un jour, Dieu m’a confirmé la chose !

127      Je baptisais mes premiers convertis à la rivière, à la rivière Ohio, et la dix-septième personne que je baptisais, comme j’allais la baptiser, alors j’ai dit: «Père, alors que je le baptise d’eau, baptise-le du Saint-Esprit.» J’ai commencé à–à le plonger dans l’eau.

128      Et au même moment, un tourbillon est descendu du ciel, et voilà cette Lumière qui descendait en brillant. Des centaines et des centaines de gens étaient sur la rive, à deux heures de l’après-midi, au mois de juin. Et Elle s’est tenue juste au-dessus de l’endroit où j’étais. Une Voix en est sortie, elle a dit: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme le précurseur de la Première Venue de Christ, tu as un... as un Message qui précédera la Seconde Venue de Christ.» J’ai failli mourir de peur.

129      Quand j’ai regagné le rivage, il y avait tous ces gens qui étaient là, les–les travailleurs de la fonderie et tous les autres, le pharmacien, ils étaient tous sur la rive. J’avais peut-être baptisé de deux à trois cents personnes cet après-midi-là. Et quand ils m’ont ramené, qu’ils m’ont fait sortir de l’eau, les diacres et tout, les gens sont venus, ils m’ont demandé: «Que signifiait cette Lumière?»

130      Un grand groupe de gens de couleur de la–l’Eglise baptiste Gilead Age et de l’Eglise Lone Star, là-bas, et beaucoup de ceux qui étaient là, ils s’étaient mis à crier quand ils ont vu cette Chose-là se produire, des gens se sont évanouis.

131      Il y avait là une jeune fille que j’essayais de convaincre de descendre d’un bateau, qui était assise là en maillot de bain, une monitrice de l’école du dimanche d’une église, et j’ai dit: «Margie, sors de là, je t’en prie.»

132      Elle a dit: «Billy, je ne suis pas obligée de sortir.»

            J’ai dit: «C’est vrai, tu n’es pas obligée, mais à ta place j’aurais assez de respect pour l’Evangile pour m’éloigner de l’endroit où je baptise.»

            Elle a dit: «Je ne suis pas obligée.»

133      Et pendant qu’elle était assise là, à ricaner et à se moquer de moi, parce que je baptisais, en effet elle ne croyait pas au baptême, ainsi donc quand l’Ange du Seigneur est descendu, elle est tombée la tête la première dans le bateau. Aujourd’hui cette fille est dans un asile d’aliénés. Donc, on ne se joue pas de Dieu. Voyez? Eh bien, plus tard... Une jeune fille ravissante, plus tard elle s’est mise à boire, elle a été frappée avec une bouteille, une bouteille de–de bière, elle a eu le visage tout tailladé. Oh, c’est une personne hideuse à voir ! Et cela est arrivé là.

134      Et puis, tout au long de ma vie, je voyais cela, je voyais cette Chose-là se mouvoir, je voyais ces visions, ces choses qui arrivaient. Puis, un peu plus tard, je ne cessais de me faire beaucoup de soucis pour Cela, et tout le monde me disait que C’était quelque chose de mauvais. Je suis parti pour mon endroit préféré, là où je suis constamment en prière. Et je... Peu importe combien je priais pour que Cela ne vienne pas sur moi, Cela venait quand même. Et alors, j’étais juste... J’étais–j’étais garde-chasse de l’Etat de l’Indiana. Et à mon retour, il y avait un homme assis-là, le frère de ma pianiste du tabernacle. Et il a dit: «Billy, viendrais-tu à Madison avec moi cet après-midi?»

            J’ai dit: «Je ne peux pas, il faut que j’aille au parc forestier.»

135      Et je... j’arrivais sur le côté de la maison, j’ôtais mon ceinturon, mon ceinturon de revolver et tout, et je relevais mes manches. Nous habitions une petite maison de deux pièces, et j’allais me laver et me préparer pour manger. Après m’être lavé, je longeais la maison, je suis passé sous un–un grand érable, et tout à coup, Quelque Chose a fait: «Wouououhh !» Et j’ai simplement failli m’évanouir. J’ai regardé, je savais que c’était encore Cela.

136      Je me suis assis sur les marches, d’un bond, il est descendu de sa voiture et il a couru vers moi, il a dit: «Billy, vas-tu t’évanouir?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qu’il y a, Billy?»

137      J’ai dit: «Je ne sais pas.» J’ai dit: «Tu peux partir, frère, ça va. Merci.»

138      Ma femme est sortie avec un pichet d’eau, elle a dit: «Chéri, qu’est-ce qu’il y a?»

            J’ai dit: «Rien, chérie.»

139      Alors, elle a dit: «Viens donc, le dîner est prêt», et elle m’a entouré de son bras, elle a essayé de m’entraîner à l’intérieur.

140      J’ai dit: «Chérie, je–j’aimerais te dire quelque chose.» J’ai dit: «Appelle-les et dis-leur que je n’y irai pas cet après-midi.» J’ai dit: «Meda, chérie, ai-je dit, je sais dans mon coeur que j’aime Jésus-Christ. Je sais que je suis passé de la mort à la Vie. Mais je ne veux pas que le diable ait quoi que ce soit à voir avec moi.» Et j’ai dit: «Je ne peux pas continuer comme ça, je suis prisonnier.» J’ai dit: «Alors que cette chose ne cesse d’arriver, tout le temps, et des choses comme cela, ces visions qui me viennent, et ainsi de suite, comme cela. Ou, ce que ça peut bien être, ai-je dit, ces choses qui m’arrivent.» Je ne savais pas que c’était une vision. Je n’appelais pas cela vision. J’ai dit: «Ces espèces de transes, ai-je dit, je ne sais pas ce que c’est. Et, chérie, je–je–je–je ne veux pas toucher à ça, les gens–les gens me disent que c’est du diable. Et j’aime le Seigneur Jésus.»

141      «Oh, a-t-elle dit, Billy, tu ne devrais pas écouter ce que les gens te disent.»

142      J’ai dit: «Mais, chérie, regarde les autres prédicateurs.» J’ai dit: «Je–je ne veux pas de ça.» J’ai dit: «Je vais à ma retraite dans les bois. J’ai environ quinze dollars, prends soin de Billy.» Billy était un tout petit garçon à l’époque, un tout petit gars. J’ai dit: «Prends... C’est assez pour que vous ayez de quoi vivre, toi et Billy, pendant un bout de temps. Appelle-les et dis-leur qu’il se pourrait que je–que je revienne demain, et qu’il se pourrait que je ne revienne jamais. Si je ne suis pas de retour dans cinq jours, qu’ils mettent un autre homme à ma place.» Et j’ai dit: «Meda, je ne sortirai jamais de ces bois tant que Dieu ne m’aura pas promis qu’Il va me débarrasser de cette chose-là et ne jamais la laisser se reproduire.» Pensez donc combien un homme peut être ignorant !

143      Et je suis parti là-bas ce soir-là. Je suis allé dans la vieille petite cabane jusqu’au lendemain ; il était un peu tard. Le lendemain, j’allais monter à mon campement sur... un peu plus loin, de l’autre côté de la montagne, ou de la colline, plutôt, et aller dans les bois, là-bas. Je ne crois pas que le FBI pourrait me trouver là-bas. Donc, cette vieille petite cabane... J’avais été en prière tout l’après-midi et avant qu’il commence à faire trop sombre. Je priais, je lisais dans la Bible, là où il est dit: «L’Esprit des prophètes est soumis au prophète.» Je n’arrivais pas à comprendre cela. Alors il a commencé à faire trop sombre dans la vieille petite cabane.

144      C’était l’endroit où je plaçais des pièges quand j’étais jeune ; j’avais une série de pièges installés là-bas, j’allais à la pêche et je passais la nuit là-bas. C’était une vieille petite cabane délabrée qui était là depuis des années. Quelqu’un y avait peut-être habité, avant qu’elle se retrouve dans cet état-là.

145      Et alors je–j’attendais là, tout simplement. Et je me suis dit: «Eh bien.» Une heure a sonné, deux heures, trois heures du matin, je marchais de long en large, je faisais les cent pas. Je me suis assis sur un vieux petit tabouret, une petite... pas un tabouret, une sorte de vieille petite caisse. Je me suis assis là, et j’ai pensé: «Ô Dieu, pourquoi me fais-Tu cela?» J’ai dit: «Père, Tu sais que je T’aime. Tu sais que je T’aime ! Et je–je–je ne veux pas être possédé du diable. Je ne veux pas que ces choses m’arrivent. Je T’en prie, ô Dieu, ne les laisse plus jamais se produire.»

146      J’ai dit: «Je–je T’aime. Je ne veux pas aller en enfer. A quoi me sert-il de prêcher et d’essayer, de faire des efforts, si je suis dans l’erreur? Et ce n’est pas seulement moi que j’envoie en enfer, mais j’induis des milliers d’autres personnes en erreur.» Ou, des centaines d’autres personnes, à cette époque-là. Et j’ai dit... J’avais un grand ministère. Et j’ai dit: «Eh bien, je–je ne veux plus jamais que cela m’arrive.»

147      Je me suis assis sur ce petit tabouret. Et j’étais assis, oh, à peu près dans cette position-ci, juste comme ça. Et, tout à coup, j’ai vu une Lumière qui vacillait dans la pièce. J’ai pensé que quelqu’un arrivait avec une lampe de poche. J’ai regardé autour de moi, et je me suis dit: «Eh bien...» Et voici qu’Elle était là, droit devant moi. Il y avait de vieilles planches de bois sur le sol. Et Elle était là, droit devant moi. Il y avait une espèce de vieux poêle, un tonneau, dans un coin, le dessus en avait été arraché. Et–et juste là, il y avait une–une Lumière sur le sol, et je me suis dit: «Eh bien, où est-ce? Eh bien, cela ne peut pas venir...»

148      J’ai regardé autour de moi. Et Elle était là, au-dessus de moi, cette même Lumière-ci, juste là, au-dessus de moi, suspendue juste comme ça. Elle tournoyait, comme un feu, d’une couleur qui tirait sur l’émeraude, Elle faisait: «Wououhh... wououhh... wououhh... !», comme ça, juste au-dessus, comme ça. Et je L’ai regardée, et j’ai pensé: «Qu’est-ce?» Eh bien, Cela m’a effrayé.

149      J’ai entendu quelqu’un qui venait [Frère Branham fait un bruit de pas.–N.D.E.], qui marchait, seulement il était pieds nus. Et j’ai vu le pied d’un Homme entrer. Il faisait sombre dans la pièce, partout sauf là où la Lumière brillait. Et j’ai vu le pied d’un Homme qui entrait. Et, quand Il est entré dans la pièce, Il s’est approché, c’était un Homme d’à peu près... qui semblait peser à peu près deux cents livres [90 kg]. Il avait les bras croisés comme ceci. Or, j’avais vu Cela sous forme de Tourbillon, j’avais entendu cela me parler, j’avais vu Cela sous forme de Lumière, mais c’était la première fois que j’En voyais l’image. Cela s’est approché très près de moi.

150      Eh bien, franchement, mes amis, je–je pensais que le coeur allait me manquer. Je... Imaginez un peu ! Mettez-vous à ma place, vous ressentiriez la même chose. Peut-être que vous avez fait un plus long chemin que moi, peut-être que vous êtes chrétien depuis plus longtemps, mais vous ressentiriez la même chose. En effet, même après des centaines et des centaines de visitations, ça me paralyse chaque fois qu’Il s’approche. Parfois même, ça me fait... Je perds presque complètement connaissance, tellement je suis faible, souvent quand je quitte l’estrade. Si je reste trop longtemps, je perds complètement connaissance. Il est arrivé qu’on me promène en voiture pendant des heures, sans même que je sache où j’étais. Et je ne peux pas l’expliquer. Lisez ici, dans la Bible, et vous Y trouverez l’explication, ce que c’est. L’Ecriture le dit !

151      Ainsi, j’étais assis là et je Le regardais. Je–j’avais la main pour ainsi dire levée comme cela. Il me regardait droit en face, avec un air vraiment sympathique. Mais Il avait une Voix très grave, et Il a dit: «Ne crains point, Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant.» Et quand Il a parlé, cette Voix-là, c’était la même Voix qui m’avait toujours parlé, depuis l’âge de deux ans. Je savais que c’était Lui. Je me suis dit: «Eh bien...»

152      Et écoutez cela. Maintenant, écoutez la conversation. Je vais la rapporter de mon mieux, pour autant que je sache, mot à mot, car il m’est difficile de m’en souvenir.

153      Il... J’ai dit... Je Le regardais, comme cela. Il a dit: «Ne crains point,» Il était très calme, Il a dit, «Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant pour te dire que ta naissance particulière...» Vous êtes au courant de ce qui s’est passé à ma naissance, là-bas. Cette même Lumière était suspendue au-dessus de moi quand je suis né. Et alors, Il a dit: «Ta naissance particulière et ta vie mal comprise ont eu pour but d’indiquer que tu dois aller dans le monde entier prier pour les malades.» Et Il a dit: «Et quel que soit leur état...» Et Il a nommé,–Dieu, qui est mon Juge, le sait,–Il a nommé le «cancer». Il a dit: «Rien... Si tu amènes les gens à te croire, et si tu es sincère quand tu pries, rien ne résistera à tes prières, pas même le cancer.» Voyez-vous? «Si tu amènes les gens à te croire.»

154      Et j’ai compris qu’Il n’était pas mon–mon ennemi, Il était mon Ami. Et je ne savais pas si–si j’étais en train de mourir, ou ce qui était en train de se passer, quand Il s’est approché de moi, comme cela. J’ai dit: «Eh bien, Monsieur,» ai-je dit, je suis...» Qu’est-ce que je connaissais des guérisons et des choses semblables, de ces dons? J’ai dit: «Eh bien, Monsieur, je suis un... Je–je suis un homme pauvre.» Et j’ai dit: «Je suis au milieu des miens. Je–j’habite avec les miens, qui eux aussi sont pauvres. Je n’ai pas d’instruction.» Et j’ai dit: «Et je–je–je ne saurai pas, on ne–on ne me comprendra pas.» J’ai dit: «On–on ne voudra pas–on ne voudra pas m’écouter.»

155      Et Il a dit: «De même qu’il a été donné au prophète Moïse deux dons, deux signes,» plutôt, «pour confirmer son ministère, toi aussi, il te sera donné deux... toi aussi, il t’est donné deux dons pour confirmer ton ministère.» Il a dit: «L’un d’eux, c’est que tu prendras par la main la personne pour laquelle tu prieras, avec ta main gauche tu prendras sa droite,» et, Il a dit, «alors, reste seulement tranquille, et cela aura... il y aura un effet physique qui se produira sur ton corps.» Et Il a dit: «Ensuite, prie. Et si cela disparaît, la maladie a quitté la personne. Si cela ne disparaît pas, demande juste une bénédiction et continue ton chemin.»

            «Eh bien, ai-je dit, Monsieur, j’ai peur qu’on ne m’accepte pas.»

156      Il a dit: «Et ce qu’il y aura ensuite, si les gens ne voudront pas écouter cela, alors ils écouteront ceci.» Il a dit: «Ensuite il arrivera que tu connaîtras le secret même de leurs coeurs.» Il a dit: «Ceci, ils vont l’écouter.»

157      «Eh bien, ai-je dit, Monsieur, c’est pour ça que je suis ici ce soir. Mes frères du clergé m’ont dit que ces choses qui me venaient, c’était quelque chose de mauvais.»

158      Il a dit: «Tu es venu au monde dans ce but-là.» (Vous voyez, «les dons et l’appel sans repentir».) Il a dit: «Tu es venu au monde dans ce but-là.»

159      Et j’ai dit: «Eh bien, Monsieur, ai-je dit, mes frères du clergé me disent que c’était du–du malin.» Et j’ai dit: «Ils... C’est pour ça que je suis ici, en train de prier.»

160      Et voici ce qu’Il m’a cité. Il m’a relaté la Venue du Seigneur Jésus, la première fois qu’Il est venu. Et j’ai dit...

161      Ce qui était étrange, mes amis... Eh bien, je vais m’arrêter juste ici un instant, faire un recul. Ce qui m’effrayait plus que jamais, c’est que chaque fois que je rencontrais une diseuse de bonne aventure, elle reconnaissait qu’il s’était passé quelque chose. Et ça, tout simplement... ça me tuait presque.

162      Par exemple, un jour, mes cousins et moi, nous nous promenions sur les lieux d’une–d’une fête foraine, et nous n’étions que des jeunes gens, nous nous promenions. Alors, il y avait une espèce de diseuse de bonne aventure assise là, sous une de ces tentes, une jeune femme, une jolie jeune femme, elle était assise là. Et nous allions tous ensemble, nous passions là. Elle a dit: «Dis donc, toi, viens ici un instant !» Et tous les trois, nous nous sommes retournés. Et Elle a dit: «Toi, au pull-over rayé.» C’était moi.

163      Et j’ai dit: «Oui, madame?» Je pensais qu’elle voulait peut-être que j’aille lui chercher un coca-cola, ou quelque chose comme ça. C’était une–une jeune femme, peut-être au début de la vingtaine, ou quelque chose, elle était assise là. Et je me suis approché, j’ai dit: «Oui, madame, que puis-je faire pour vous?»

164      Et elle a dit: «Dis donc, sais-tu qu’il y a une–une Lumière qui te suit? Tu es né sous un signe particulier.»

            J’ai dit: «Que voulez-vous dire?»

165      Elle a dit: «Eh bien, tu es né sous un signe particulier. Il y a une Lumière qui te suit. Tu es né pour un appel divin.»

            J’ai dit: «Femme, à d’autres !»

166      J’ai commencé à m’éloigner, parce que ma mère m’avait toujours dit que ces choses-là étaient du diable. Elle avait raison. Alors je... Ça m’a effrayé.

167      A l’époque où j’étais garde-chasse, un jour, je prenais l’autobus. Je suis monté dans l’autobus. J’ai toujours, semble- t-il, été sensible aux esprits. J’étais debout là, et il y avait un marin debout derrière moi. J’allais faire une ronde, j’étais en route vers le parc forestier d’Henryville, j’étais dans l’autobus. Je ne cessais de ressentir une drôle d’impression, elle ne me quittait pas. J’ai regardé là autour de moi, et il y avait une–une femme très corpulente assise là, très bien habillée.

            Elle a dit: «Bonjour !»

            J’ai dit: «Bonjour !»

168      J’ai pensé que c’était seulement une femme, vous savez, qui parlait, alors, j’ai continué à... Elle a dit: «J’aimerais vous parler un instant.»

            J’ai dit: «Oui, madame?» Je me suis retourné.

            Elle a dit: «Savez-vous que vous êtes né sous un signe?»

169      Je me suis dit: «Encore une de ces femmes bizarres.» Alors, j’ai continué à regarder dehors. Et alors, je n’ai pas dit un mot, j’ai simplement continué à...

170      Elle a dit: «Puis-je vous parler un instant?» Et j’ai simplement continué à...

            Elle a dit: «N’agissez pas comme ça.»

171      J’ai simplement continué à regarder devant moi. Je me suis dit: «Ce n’est pas très courtois.»

            Elle a dit: «J’aimerais vous parler un petit instant.»

172      J’ai simplement continué à regarder devant moi, je ne voulais pas prêter attention à elle. Aussitôt je me suis dit: «Je crois que je vais voir si elle dira la même chose que les autres.» Je me suis retourné, j’ai pensé: «Oh ! la la ! Ça me ferait frémir, je le sais.» En effet, je n’aimais vraiment pas penser à ça. Je me suis retourné.

173      Elle a dit: «Il vaudrait peut-être mieux que je m’explique.» Elle a dit: «Je suis une astrologue.»

            J’ai dit: «Je me disais bien que vous étiez quelque chose de ce genre-là.»

174      Elle a dit: «Je suis en route pour Chicago, pour rendre visite à mon fils qui est un prédicateur baptiste.»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

175      Elle a dit: «Quelqu’un vous a-t-il déjà dit que vous étiez né sous un signe?»

176      J’ai dit: «Non, madame.» Je lui ai menti, là, voyez-vous, et j’ai dit... je voulais seulement voir ce qu’elle allait dire. Et elle a dit... J’ai dit: «Non, madame.»

            Et elle a dit: «Est-ce que... Des prédicateurs ne vous ont-ils jamais dit cela?»

            J’ai dit: «Je n’ai rien à voir avec les prédicateurs.»

            Et elle a dit: «Ah bon.»

            Et j’ai dit... Elle–elle m’a dit... J’ai dit: «Eh bien...»

177      Elle a dit: «Si je vous donne le moment précis de votre naissance, me croirez-vous?»

            J’ai dit: «Non, madame.»

            Et elle a dit: «Eh bien, je peux vous donner le moment de votre naissance.»

            J’ai dit: «Je ne crois pas cela.»

178      Et elle a dit: «Vous êtes né le 6 avril 1909, à cinq heures du matin.»

179      J’ai dit: «C’est exact.» J’ai dit: «Comment le savez-vous?» J’ai dit: «Dites à ce marin qui est ici le moment de sa naissance.»

            Elle a dit: «Je ne peux pas.»

            Et j’ai dit: «Pourquoi? Comment le savez-vous?»

180      Elle a dit: «Ecoutez, monsieur.» Elle a dit, quand elle s’est donc mise à parler de l’astronomie, elle a dit: «Tous les tant d’années...» Elle a dit: «Vous souvenez-vous quand l’Etoile du matin est apparue, et qui a conduit les mages à Jésus-Christ?»

181      Je me suis un peu dérobé à la question, vous savez, j’ai dit: «Eh bien, je ne sais rien de la religion.»

182      Et elle a dit: «Eh bien, vous avez entendu parler des mages qui étaient venus voir Jésus.»

            J’ai dit: «Oui.»

            Et elle a dit: «Eh bien, les mages, qu’était-ce?»

            «Oh,» ai-je dit, c’étaient simplement des mages, c’est tout ce que j’en sais.»

183      Elle a dit: «Eh bien, qu’est-ce qu’un mage?» Elle a dit: «C’est la même chose que moi: un astrologue, un ‘contemplateur d’étoiles’, comme on les appelle.»

            Et elle a dit: «Vous savez, Dieu, avant qu’Il fasse quoi que ce soit sur–sur la terre, Il l’annonce toujours dans le ciel, et ensuite sur la terre.»

            Et j’ai dit: «Je ne sais pas.»

184      Elle a dit: «Eh bien...» Elle a cité deux ou trois... deux... trois étoiles, disons, Mars, Jupiter et Vénus. Ce n’étaient pas celles-là, mais elle a dit: «Elles se sont croisées, elles se sont alignées et ont formé...» Elle a dit: «Trois mages sont venus voir le Seigneur Jésus, l’un était de la lignée de Cham, l’autre de celle de Sem, et l’autre de celle de Japhet.» Et elle a dit: «Quand ils se sont rencontrés à Bethléhem, les trois étoiles d’où ils étaient... Chaque personne sur terre, a-t-elle dit, a quelque chose à voir avec les étoiles.» Elle a dit: «Demandez à ce marin-là, quand la lune se retire, que la planète céleste se retire, si la marée ne baisse pas et ne monte pas en fonction de cela.»

            J’ai dit: «Je n’ai pas besoin de lui demander cela, je le sais.»

185      Et elle a dit: «Eh bien, votre naissance a quelque chose à voir avec les étoiles là-haut.»

            J’ai dit: «Eh bien, ça, je ne sais pas.»

186      Elle a dit: «Eh bien, ces trois mages sont venus.» Et elle a dit: «Quand les trois étoiles, quand elles... Ils sont venus de directions différentes, et ils se sont rencontrés à Bethléhem. Et ils ont dit qu’ils ont découvert, en se consultant, que l’un était de la lignée de Cham, de Sem, et de Japhet, les trois fils de Noé.» Et elle a dit: «Alors, ils sont venus adorer le Seigneur Jésus-Christ.» Et, elle a dit: «En parlant, a-t-elle dit, ils avaient apporté des présents qu’ils Lui ont offerts.»

187      Et elle a dit: «Jésus-Christ a dit, au cours de Son ministère, que lorsque cet Evangile aura été prêché au monde entier (aux peuples de Cham, de Sem et de Japhet), qu’alors Il reviendra.» Et elle a dit: «Or, ces planètes, ces planètes célestes, comme elles se déplacent...» Elle a dit: «Elles se sont séparées. Depuis, elles n’ont jamais été comme ça sur la terre, à ce qu’on sache. Mais, a-t-elle dit, tous les tant de centaines d’années, elles passent sur l’orbite les unes des autres, comme ceci.» (Si jamais il y a un astronome ici, vous comprenez peut-être de quoi elle parlait, pas moi.) Alors pendant qu’elle parl-... Elle a dit: «Elles se croisent, comme ça.» Et elle a dit: «En commémoration du plus grand Don qui ait jamais été fait à l’humanité, quand Dieu a donné Son Fils, quand ces planètes se croisent de nouveau, eh bien,» a-t-elle dit, Il envoie un autre don à la terre.» Et elle a dit: «Vous êtes né au moment où elles se sont croisées.» Et elle a dit: «Voilà la raison pour laquelle je sais cela.»

188      Eh bien, alors, j’ai dit: «Madame, pour commencer, je n’en crois pas un mot. Je ne suis pas religieux, et je ne veux plus en entendre parler !» Je me suis éloigné. Et ainsi, je lui ai coupé la parole assez sèchement. Alors, je suis descendu.

189      Et chaque fois que... je me retrouvais en présence de l’un d’eux, c’est ce qui se passait. Et je me disais: «Pourquoi les démons font-ils ça?»

190      Et puis, les prédicateurs, eux ils disaient: «C’est du diable ! C’est du diable !» Ils m’ont amené à croire cela.

191      Alors, cette nuit-là, là-bas, quand je... quand Il m’a parlé de cela, je Lui ai demandé, j’ai dit: «Eh bien, comment expliquer que ce sont toujours tous les médiums, et tout comme cela, et ces gens possédés du diable qui m’En parlent ; alors que le clergé, mes frères, eux, me disent que c’est du malin?»

192      Maintenant écoutez ce qu’Il a dit, Celui qui est là, au-dessus, sur la photo. Il a dit: «Ce qui est arrivé à l’époque, arrive de même aujourd’hui.» Et Il s’est mis à m’expliquer que, «lorsque le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ a commencé à se manifester, les prédicateurs disaient qu’ ‘Il était Béelzébul, le diable’, mais les démons, eux, disaient qu’ ‘Il était le Fils de Dieu, le Saint d’Israël’. Les démons... Et considérez Paul et Barnabas, quand ils étaient là-bas, en train de prêcher. Les prédicateurs disaient: ‘Ces hommes bouleversent le monde. Ils sont mauvais, ils sont–ils sont du diable.’ Et une petite diseuse de bonne aventure, là dans la rue, a reconnu que Paul et Barnabas étaient des hommes de Dieu, elle disait: ‘Ce sont des hommes de Dieu qui nous annoncent le chemin de la Vie.’» Pas vrai? «Des spirites et des devins, des gens possédés du diable.»

193      Mais nous sommes tellement bourrés de théologie que nous ne savons rien de l’Esprit. J’espère que vous m’aimerez après ceci. Mais c’est ce qu’il en est. Je parle aussi du pentecôtisme ! C’est vrai. Juste pousser des cris et danser partout, ne veut pas dire qu’on sache quoi que ce soit de l’Esprit.

194      C’est un contact personnel, face à face, voilà ce qu’il vous faut. Voilà le genre d’Eglise que Dieu est sur le point de susciter, c’est exact, quand ils se rassembleront dans l’unité et la puissance, dans l’Esprit.

195      Il m’a parlé de cela. Et Il m’a dit que le clergé avait mal compris cela, Il m’a certifié que le clergé avait mal compris cela. Et, quand Il m’a expliqué tout cela, et combien Jésus...

196      J’ai dit: «Eh bien, qu’en est-il de ceci, de ces choses qui m’arrivent?»

197      Et, voyez-vous, Il a dit: «Cela va se multiplier et devenir de plus en plus grand.» Et Il m’a parlé pour me montrer que c’était le cas pour Jésus ; qu’Il était venu et qu’Il était revêtu d’une Puissance qui pouvait connaître des choses à l’avance, et parler aux femmes au puits ; qu’Il ne prétendait pas être un guérisseur, qu’Il disait qu’Il faisait ces choses exactement comme le Père les Lui montrait.

            J’ai dit: «Eh bien, quelle sorte d’esprit était-ce?»

            Il a dit: «C’était le Saint-Esprit.»

198      Alors, il s’est passé là quelque chose à l’intérieur de moi: j’ai compris que la chose même à laquelle je tournais le dos, c’était ce pour quoi Dieu m’avait placé ici. Et j’ai compris que c’était exactement comme ces pharisiens d’autrefois, ils m’avaient donné une fausse interprétation de l’Ecriture. Alors, à partir de ce moment-là, j’ai pris ma propre interprétation de cela, ce que le Saint-Esprit En disait.

            Je lui ai dit: «J’irai.»

            Il a dit: «Je serai avec toi.»

199      Et l’Ange est entré de nouveau dans la Lumière, qui s’est mise à tournoyer, tournoyer, tournoyer, tournoyer, et tournoyer autour de Ses pieds, comme ça, Il est monté dans la Lumière et Il est sorti de la pièce. Je suis rentré chez moi une nouvelle personne.

200      Je suis allé à l’église et j’en ai parlé aux gens. Le... c’était le dimanche soir.

201      Et le mercredi soir, on a amené une femme là, une des infirmières de la clinique Mayo qui se mourait du cancer, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Quand je suis descendu de l’estrade pour la toucher, une vision est apparue, qui la montrait de retour au travail, comme infirmière. Et elle est sur la liste, à Louisville, comme «morte depuis des années». Elle est infirmière là à Jeffersonville aujourd’hui, elle y est infirmière depuis des années. En effet, j’ai levé les yeux, et j’ai eu cette vision. Je me suis retourné, c’est à peine si je savais ce que je faisais, debout là ; d’abord j’ai frémi, quand ils m’ont amené ce cas et qu’ils l’ont déposée là. Et des infirmières et tout étaient autour d’elle, et elle était étendue là, le visage tout creux et les yeux tout enfoncés.

202      Margie Morgan. Si vous voulez lui écrire, c’est 411, avenue Knobloch, Jeffersonville, Indiana. Ou bien écrivez à l’hôpital Clark County, Jeffersonville, Indiana. Elle vous donnera elle-même son–son témoignage.

203      Je regardais là. Et de voir que, pour ce premier cas-là, une vision est apparue. J’ai vu cette femme qui reprenait son travail comme infirmière, qui marchait, robuste et en bonne santé. J’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR: ‘Tu ne mourras pas, mais tu vivras !’»

204      Son mari, un homme très haut placé dans les affaires de ce monde, m’a regardé, comme ça. J’ai dit: «Monsieur, ne craignez pas ! Votre épouse vivra.»

205      Il m’a appelé à l’extérieur, il a dit... il a appelé deux ou trois médecins, il a dit: «Les connaissez-vous?»

            J’ai dit: «Oui.»

206      «Eh bien, a-t-il dit, j’ai joué au golf avec lui. Il m’a dit que ‘le cancer avait envahi ses intestins, qu’on ne pouvait même pas lui administrer un lavement’.»

207      J’ai dit: «peu m’importe ce qu’elle a ! Il y a Quelque Chose ici au fond de moi, j’ai eu une vision ! Et cet Homme qui m’a parlé, Il a dit que ce que je verrais, que je le prononce et qu’il en serait ainsi. Et Il me l’a dit et je le crois.»

208      Gloire à Dieu ! Quelques jours plus tard, elle faisait sa lessive, elle était debout. Elle pèse environ cent soixante-cinq livres [74 kg] maintenant, elle est en parfaite santé.

209      Alors, quand j’ai accepté, c’était parti. Ensuite Robert Daugherty m’a appelé. Et voilà que ça s’est propagé, au Texas et dans le monde entier.

210      Et, un soir, c’était environ la quatrième ou cinquième fois que... (Je n’arrivais pas à comprendre le parler en langues et tout. Je croyais au baptême du Saint-Esprit, je croyais que les gens pouvaient parler en langues.) Et, un soir, alors que je m’avançais sur... dans une cathédrale, à San Antonio, au Texas, je m’avançais là, et un jeune homme qui était assis là s’est mis à parler en langues, c’était comme un fusil de chasse, ou plutôt comme une mitrailleuse, si rapidement. Tout au fond, là tout au fond, un homme s’est levé, et il a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR ! L’homme qui se dirige vers l’estrade s’avance avec un ministère qui a été ordonné par le Dieu Tout-Puissant. Et de même que Jean-Baptiste a été envoyé comme le premier précurseur de la Venue de Jésus-Christ, lui, il porte un Message qui introduira la Seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ.»

211      J’étais complètement démonté. J’ai levé les yeux, j’ai dit: «Connaissez-vous cet homme?»

            Il a dit: «Non, monsieur.»

            J’ai dit: «Le connaissez-vous?»

            Il a dit: «Non, monsieur.»

            J’ai dit: «Me connaissez-vous?»

            Il a dit: «Non, monsieur.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce que vous faites ici?»

212      Il a dit: «J’ai vu cela dans le journal.» Et d’habitude... C’était le premier soir de réunions.

            J’ai regardé là, et j’ai dit: «Comment êtes-vous venu ici?»

213      Il a dit: «Des membres de ma famille m’ont dit que vous alliez être ici, ‘un guérisseur divin’, et je suis venu.»

            J’ai dit: «Vous ne vous connaissez pas du tout?»

            Il a dit: «Non.»

214      Oh ! la la ! C’est là que j’ai vu que la puissance même du Saint-Esprit... Alors qu’avant, à un certain moment, j’avais pensé que c’était quelque chose de mal, je savais que je... Ce même Ange de Dieu s’associait à ces gens qui avaient ces choses-là. Même, il y avait de l’imposture et beaucoup de confusion et beaucoup de bafouillage là-dedans, cependant cette fois-là, il avait quelque chose d’authentique [espace non enregistré sur la bande–N.D.E.]... Christ. J’ai vu que cela–c’était vrai.

215      Oh, les années passèrent, et dans les réunions, les gens voyaient, avec les visions et tout.

216      Une fois, un photographe En a pris la photo, alors que j’étais quelque part dans l’Arkansas, je crois, au cours d’une réunion à peu près comme celle-ci, dans une salle à peu près comme celle-ci. Et j’étais là, essayant d’expliquer ce qu’il En était. Les gens savaient, ils restaient assis à écouter, des méthodistes, des baptistes, des presbytériens, et tout. Et alors, comme je regardais en direction de la porte, voilà qu’Elle est entrée, Elle est venue, en faisant: «Wououhh... wououhh !»

217      J’ai dit: «Je ne vais plus devoir parler maintenant, car La voilà qui arrive.» Elle s’est approchée, et les gens se sont mis à crier. Elle est venue à l’endroit où j’étais, et Elle s’est posée là.

218      Juste au moment où Elle se posait, un prédicateur a accouru, il a dit: «Dites donc, je vois Ça !» Et Elle l’a aveuglé, mais–mais complètement, et il est reparti en chancelant. Vous pouvez regarder sa photo juste là dans le livre, on le voit qui repart en chancelant, la tête penchée, comme ça. On peut voir sa photo.

219      Et là, Elle s’est posée. Il n’y a que le photographe du journal qui L’a photographiée cette fois-là. Mais le Seigneur n’était pas prêt.

220      Et, un soir, à Houston, au Texas, alors que, oh, des milliers et des milliers de personnes... Il y en avait huit cents... huit mille, là-bas, à cet endroit que vous appelez je ne sais comment, au music-hall, et nous sommes allés au grand stade Sam Houston.

221      Et là, au cours du débat qui a eu lieu ce soir-là, quand un prédicateur baptiste disait que je n’étais rien d’autre qu’un infâme hypocrite et un imposteur, un imposteur religieux, qu’on devrait me chasser de la ville, et qu’il devrait même s’en occuper lui-même.

222      Frère Bosworth a dit: «Frère Branham, allez-vous laisser faire une chose pareille? Relevez le défi !»

223      J’ai dit: «Non, monsieur. Je ne crois pas dans les disputes. L’Evangile n’a pas été donné pour faire l’objet de disputes, mais pour qu’on Le vive.» Et j’ai dit: «Peu importe combien vous le convaincriez, il continuerait exactement dans la même voie.» J’ai dit: «Il... ça ne changerait rien pour lui. Si Dieu ne peut pas parler à son coeur, comment le pourrais-je, moi?»

224      Dans l’édition du lendemain, il était dit: «Ça montre de quoi ils sont faits», le Houston Chronicle. Il était dit: «Ça montre de quoi ils sont faits, ils ont peur de défendre ce qu’ils prêchent.»

225      Le vieux frère Bosworth est venu me voir, il avait soixante-dix ans révolus à l’époque, un vieux frère charmant, il a passé son bras autour de mes épaules, il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, vous voulez dire que vous n’allez pas relever le défi?»

226      J’ai dit: «Non, Frère Bosworth. Non, monsieur. Je ne vais pas relever le défi.»

            J’ai dit: «Ça ne sert à rien.» J’ai dit: «Ça ne fera que causer des disputes quand nous quittons l’estrade.» J’ai dit: «Je tiens une série de réunions en ce moment, et je ne veux pas gâcher complètement les choses comme ça.» J’ai dit: «Laissez-le faire.» J’ai dit: «C’est tout, il ne fait que jacasser.» J’ai dit: «On a déjà vu de telles gens, et ça ne sert à rien de leur parler.» J’ai dit: «Ils repartent aussitôt, campant sur leurs positions.» J’ai dit: «Une fois qu’ils ont reçu la connaissance de la Vérité, s’ils refusent de L’accepter, alors la Bible dit qu’ils ont franchi la ligne de séparation, et qu’il ne leur sera jamais pardonné, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir. Ils traitent Ça ‘du diable’, et ils ne peuvent pas s’en empêcher. Ils sont possédés d’un esprit religieux, qui est le diable.»

227      Combien savent que c’est vrai, qu’un esprit démoniaque est religieux? Oui monsieur, aussi fondamentalistes qu’ils peuvent l’être. Et alors, celle-là n’est donc pas très bien passée, quand j’ai dit «fondamentaliste», mais c’est vrai. «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la Force.» C’est exact. Ce sont les signes et les prodiges qui confirment Dieu, toujours. Et Il a dit que ce serait la même chose dans les derniers jours. Et remarquez !

228      Le vieux frère Bosworth, je... il devait venir avec moi, mais il était un peu fatigué. Il revient du Japon. Il devait être ici. Il sera à Lubbock avec moi. Et donc, il était... il avait un peu, un gros rhume, c’est pourquoi il n’a pas pu venir cette fois, lui et son épouse. Et alors, il...

229      Tout le monde a trouvé qu’il ressemblait à Caleb. Il se tenait là, il a dit: «Eh bien, Frère Branham,» (avec cet air très digne, vous savez), il a dit: «Laissez-moi y aller, a-t-il dit, si vous ne voulez pas le faire.»

230      J’ai dit: «Oh, Frère Bosworth, je–je ne veux pas que vous y alliez. Vous allez vous mettre à vous disputer.»

            Il a dit: «Il n’y aura pas une seule parole de dispute.»

231      Maintenant, juste avant de terminer, écoutez ceci. Il est allé là-bas. J’ai dit: «Si vous ne vous disputez pas, d’accord.»

            Il a dit: «Je promets de ne pas me disputer.»

232      Environ trente mille personnes s’étaient rassemblées dans cette salle ce soir-là. Frère Wood, qui est assis ici, était présent à ce moment-là, il était assis dans cette salle. Et je...

233      Mon fils a dit, ou... Mon épouse a dit: «Tu ne vas pas aller à cette réunion?»

234      J’ai dit: «Non ! Je n’irai pas là-bas les écouter se disputer. Pas du tout. Je n’irai pas là-bas écouter ça.»

            Le soir venu, Quelque Chose m’a dit: «Vas-y.»

235      J’ai pris un taxi, mon frère, mon épouse et mes enfants, nous y sommes allés. Je suis monté tout en haut, au balcon trente, très haut, comme cela, et je me suis assis.

236      Le vieux frère Bosworth s’est avancé là, comme un vieux diplomate, vous savez. Il avait recopié des... Il avait six cents promesses différentes de la Bible qu’il avait recopiées là. Il a dit: «Bon, Docteur Best, si vous voulez bien venir ici prendre une seule de ces promesses et en démontrer la fausseté par la Bible. Toutes ces promesses, qui se trouvent dans la Bible déclarent que Jésus-Christ guérit les malades aujourd’hui. Si vous pouvez prendre une seule de ces promesses, et, par la Bible, la démentir par la Bible, je m’assiérai, je vous serrerai la main, je dirai: ‘Vous avez raison.’»

237      Il a dit: «Je vais m’occuper de ça quand je monterai à l’estrade !» Il voulait parler en dernier, pour pouvoir ridiculiser frère Bosworth, vous voyez.

238      Alors, frère Bosworth a dit: «Eh bien, Frère Best, je vais vous poser une question, et si vous me répondez par ‘oui’ ou par ‘non’, a-t-il dit, nous allons tout de suite mettre fin au débat.»

            Et il a dit–il a dit: «Je vais m’occuper de ça !»

            Il a demandé au président s’il pouvait la lui poser. Celui-ci a dit: «Oui.»

239      Il a dit: «Frère Best, les noms de Jéhovah en rapport avec la rédemption s’appliquaient-ils à Jésus? ‘Oui’ ou ‘non’?»

240      C’était réglé. C’était terminé. Je vous le dis, j’ai simplement senti quelque chose m’envahir. Je n’y avais jamais pensé moi-même, voyez-vous. Et je me suis dit: «Oh ! la la ! il ne peut pas répondre ! Il a les mains liées.»

            Il a dit: «Eh bien, Docteur Best, je suis–je suis stupéfait.»

            Il a dit: «Je vais m’occuper de ça !»

241      Il a dit: «Je suis étonné de voir que vous ne pouvez répondre à ma question la plus facile.» Il était d’un sang-froid imperturbable, il savait où il se tenait. Ainsi donc, il s’est tout simplement assis, là, avec cette Ecriture.

            Il a dit: «Prenez vos trente minutes, je répondrai après !»

242      Et le vieux frère Bosworth était assis là, il a pris cette Ecriture et il a lié tellement cet homme au point que celui-ci en avait le visage si rouge qu’on aurait presque pu allumer une allumette dessus.

243      Il s’est levé de là, furieux, il a jeté les papiers par terre, il est monté à l’estrade et il a prêché un bon sermon campbellite. J’étais baptiste, je sais ce qu’ils croient. Il n’a jamais... Il prêchait sur la résurrection: «‘Quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité’, alors nous aurons la guérison divine.» Oh ! la la! Avons-nous besoin de la guérison divine une fois que nous sommes immortels («quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité», la résurrection des morts)? Il a même douté du miracle que Jésus avait accompli sur Lazare, il a dit: «Il est mort de nouveau, ce n’était que quelque chose de temporaire.» Voyez?

244      Et quand il a terminé, comme ça, il a dit: «Faites venir ce guérisseur divin, que je le voie faire !»

245      Alors, ils ont eu une petite prise de bec. Frère Bosworth a dit: «Je ne m’attendais pas à ça de vous, Frère Best, vous n’avez pas répondu à une seule de mes questions.»

246      Et ainsi, il est alors vraiment sorti de ses gonds, il a dit: «Faites venir ce guérisseur divin, que je le voie faire !»

            Il a dit: «Frère Best, croyez-vous que des gens peuvent être sauvés?»

            Il a dit: «Bien sûr !»

            Il a dit: «Voudriez-vous qu’on vous appelle un sauveur divin?»

            Il a dit: «Bien sûr que non !

247      «Pas plus... Que vous prêchiez le salut de l’âme, ça ne fait pas de vous un sauveur divin pour autant.»

            Il a dit: «Eh bien, bien sûr que non !»

248      Il a dit: «Qu’il prêche la guérison divine du corps, ça ne fait pas plus de frère Branham un guérisseur divin pour autant. Il n’est pas un guérisseur divin, il dirige les gens vers Jésus-Christ.»

249      Et il a dit: «Faites-le venir, que je le voie faire ! Laissez-moi revoir les personnes dans un an, et je vous dirai si j’Y crois ou pas.»

250      Frère Bosworth a dit: «Frère Best, ça a l’air d’un retour au Calvaire: ‘Descends de la croix, et nous croirons en Toi.’» Voyez?

251      Et alors, là, oh, il s’est vraiment emporté. Il a dit: «Que je le voie faire ! Que je le voie faire !» Ceux qui présidaient l’ont fait asseoir. Il s’est avancé là, un prédicateur pentecôtiste était debout là, et il lui a donné des claques, d’un bout à l’autre de l’estrade. Et alors, là, ils l’ont arrêté. (Alors, frère Bosworth disait: «Hé, hé ! non, non.») Alors, ceux qui présidaient l’ont fait asseoir.

252      Raymond Richey s’est levé, il a dit: «Est-ce là l’attitude de la Southern Baptist Convention?» Il a dit: «Vous, les prédicateurs baptistes, est-ce la Southern Baptist Convention qui a envoyé cet homme ici, ou bien il est venu de son propre chef?» Ils ne voulaient pas répondre. Il a dit: «Je vous ai posé une question !» Il les connaissait tous.

253      Ils ont dit: «Il est venu de son propre chef.» En effet, je sais que les baptistes aussi croient à la guérison divine. Ainsi donc, il a dit: «Il est venu de son propre chef.»

254      Et alors, voici ce qui s’est passé ensuite. Ensuite, Frère Bosworth a dit: «Je sais que frère Branham est dans l’assemblée, s’il veut venir congédier l’assistance, très bien.»

            Alors, Howard a dit: «Reste assis !»

            J’ai dit: «Je reste assis.»

255      Juste à ce moment-là, Quelque Chose est venu là, s’est mis à tournoyer autour, je savais que C’était l’Ange du Seigneur, Il a dit: «Lève-toi !»

256      Environ cinq cents personnes ont joint leurs mains comme ceci, ils m’ont ouvert un passage, je suis descendu et je suis allé à l’estrade.

257      J’ai dit: «Mes amis, je ne suis pas un guérisseur divin. Je suis votre frère.» J’ai dit: «Frère Best, je ne dis pas ça...» Ou: «Frère Best, ai-je dit, je ne dis pas ça pour manquer d’égards envers vous, mon frère, pas du tout. Vous avez le droit d’avoir vos convictions, et moi aussi.» J’ai dit: «Bien entendu, vous voyez que vous n’avez pas pu prouver ce que vous avanciez, face à frère Bosworth. Vous ne le pourriez pas non plus face à quelqu’un qui a étudié la Bible et qui connaît ces choses.» J’ai dit: «Et pour ce qui est de guérir les gens, je ne peux pas les guérir, Frère Best. Mais je suis ici tous les soirs ; si vous voulez voir le Seigneur accomplir des miracles, venez. Il le fait tous les soirs.»

258      Il a dit: «J’aimerais vous voir guérir quelqu’un, et qu’on me laisse les examiner ! Vous pouvez les hypnotiser avec votre hypnotisme, mais, a-t-il dit, j’aimerais voir ça un an plus tard !»

            J’ai dit: «Eh bien, vous aurez le droit de vérifier, Frère Best.»

259      Il a dit: «Il n’y a que votre bande de nigauds, d’exaltés, qui croit à de telles choses. Les baptistes ne croient pas à des sottises semblables.»

260      Frère Bosworth a dit: «Un instant.» Il a dit: «Combien y a-t-il de personnes dans l’auditoire, qui, au cours de ces deux semaines de réunions, des personnes qui sont membres en règle de ces belles Eglises baptistes de Houston ici, et vous pouvez prouver que vous avez été guéris par le Dieu Tout-Puissant pendant que frère Branham était ici?» Et plus de trois cents personnes se sont levées. Il a dit: «Que dites-vous de ça?»

261      Il a dit: «Ce ne sont pas des baptistes !» Il a dit: «N’importe qui peut témoigner de n’importe quoi, ce n’est pas juste pour autant !»

262      Il a dit: «La Parole de Dieu dit que c’est juste, et vous ne pouvez pas le réfuter. Les gens disent que c’est juste, et vous ne pouvez pas le démentir. Alors, qu’est-ce que vous allez faire?» Voyez-vous, comme ça.

263      J’ai dit: «Frère Best, je dis seulement la Vérité. Et si je dis la Vérité, Dieu est dans l’obligation d’appuyer la Vérité.» J’ai dit: «S’Il n’est pas... S’Il n’appuie pas la Vérité, alors Il n’est pas Dieu.» Et j’ai dit: «Je ne guéris pas les gens. Je suis né avec un–avec un don de voir les choses, de les voir arriver.» J’ai dit: «Je sais que je suis mal compris, mais je ne peux pas faire autrement que d’agir selon les convictions de mon coeur.» J’ai dit: «Je crois que Jésus-Christ est ressuscité des morts. Et, si l’Esprit qui vient et qui montre les visions et tout, si c’est ça qui est mis en doute, venez faire un tour pour voir ce qu’il en est.» J’ai dit: «Voilà tout.» Mais, j’ai dit: «Mais, quant à moi, je ne peux rien faire de moi-même.» J’ai dit: «Si je dis la Vérité, Dieu est tenu envers moi d’attester que C’est la Vérité.»

264      Et à peu près au même moment, Quelque Chose a fait: «Wouououhh!» Il est venu, Il est carrément descendu. Et l’association américaine des photographes, les studios Douglas de Houston, au Texas, avaient installé leur gros appareil photo là (il est interdit de prendre des photos), ils ont pris la photo.

265      Pendant qu’ils étaient là pour prendre des photos de M. Best, et il–il a dit, avant que je ne descende de là, il a dit: «Un instant ! Vous avez six photos de moi à prendre !» Il a dit: «Tenez, prenez ma photo maintenant !» Et il a mis son doigt au nez de ce saint homme, comme ça, il a dit: «Maintenant prenez ma photo !» Et ils l’ont prise. Ensuite il a serré le poing et il l’a brandi, il a dit: «Maintenant prenez ma photo !» Et ils l’ont prise comme ça. Ensuite, il a fait comme ça, il a posé pour sa photo. Il a dit: «Vous allez voir ça dans mon magazine !», comme ça.

266      Frère Bosworth est resté là sans mot dire. Ensuite, ils ont simplement pris la photo de Ceci.

267      En rentrant à la maison ce soir-là (c’est un garçon catholique qui l’avait prise), il a dit à cet autre garçon, il a dit: «Qu’est-ce que tu En penses?»

268      Il a dit: «Je sais que je l’ai critiqué. Quand le goitre a disparu de la gorge de cette femme, j’ai dit qu’il l’avait hypnotisée.» Il a dit: «Il est possible que je sois dans l’erreur là-dessus.»

            Il a dit: «Que penses-tu de cette photo?»

            –«Je ne sais pas.»

269      Ils ont plongé ça dans l’acide. Voici la photo qu’il a prise, vous pouvez lui poser la question, si vous voulez. Ils sont rentrés chez eux ; il s’est assis là et a fumé une cigarette. Il est retourné et il en a sorti un de frère Bosworth, c’était négatif. Il en a sorti deux, trois, quatre, cinq, six, et il n’y avait rien sur aucune d’elles. Dieu n’a pas permis que Son homme soit pris en photo, ce vieux rempli de piété, alors qu’il était là, avec cet hypocrite ayant son nez, ou plutôt sa main, son poing brandi sous son nez, comme ça. Il ne l’a pas permis.

270      Ils ont sorti le suivant, et Elle était là. Cet homme a piqué une crise cardiaque, à ce qu’ils disent, cette nuit-là.

271      Et on a envoyé ce négatif à Washington DC. Ils ont déposé un copyright dessus, et l’ont retourné.

272      Et George J. Lacy, le chef du service des empreintes digitales et documents, et ainsi de suite, du FBI, un des plus éminents qu’il y ait dans le monde entier, on lui a apporté ça et il a passé deux jours dessus, pour vérifier l’appareil, les lumières, et tout le reste. Et quand nous sommes arrivés, cet après-midi-là, il a dit: «Révérend Branham, moi aussi, je vous ai critiqué.» Il a dit: «Et j’ai dit que c’était de la psychologie ; quelqu’un disait avoir vu ces Lumières et des choses comme cela.» Il a dit: «Vous savez, le vieil hypocrite disait ça,» (il parlait de l’incroyant), «que ‘ces images autour, que cette auréole autour de Christ, autour des saints,’ il disait que ‘ce n’était que de la psychologie pure et simple’.» Mais, il a dit: «Révérend Branham, l’oeil mécanique de cet appareil photo ne captera pas de la psychologie ! La Lumière a frappé l’objectif, ou, a frappé le négatif, et Elle était bien là.» Et il a dit...

273      Je le leur ai remis. Il a dit: «Oh, monsieur, savez combien ça vaut, ça?»

            Et j’ai dit: «Pas pour moi, frère, pas pour moi.» Alors, il a dit...

274      Naturellement, la chose ne se réalisera pas de votre vivant, mais un jour, si la civilisation continue à avancer et que le christianisme demeure, il se passera quelque chose à ce sujet.»

275      Alors, mes amis, ce soir, si c’est notre dernière rencontre sur cette terre, vous et moi, nous nous sommes trouvés dans la Présence du Dieu Tout-Puissant. Mon témoignage est vrai. Il y a beaucoup, beaucoup de choses, il faudrait des quantités de livres pour écrire cela, mais je veux que vous sachiez.

276      Combien de personnes ici ont réellement vu (sans avoir vu la photo) la Lumière Elle-même, près de l’endroit où je prêchais? Levez la main, partout dans le bâtiment, tous ceux qui L’ont déjà vue. Vous voyez, il y a peut-être huit ou dix mains, de gens qui sont assis ici.

277      Vous direz: «Est-il–est-il possible qu’eux La voient et que moi, je ne La voie pas?» Oui monsieur.

278      Cette–cette Etoile que les mages suivaient, Elle est passée au-dessus de tous les observatoires, et personne d’autre ne L’a vue, seulement eux. Ils ont été les seuls à La voir.

279      Elie était là, il voyait tous ces chars de feu, et tout le reste. Et Guéhazi regardait partout, il ne pouvait les voir nulle part. Dieu a dit: «Ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie.» Et alors, il les a vus, vous voyez. Mais c’était un bon garçon, il était là, regardant tout autour, mais il ne pouvait pas les voir. Certainement. Il est donné à certains de voir, et à d’autres pas. C’est vrai.

280      Mais maintenant, vous qui ne L’avez jamais vue, qui ne L’avez jamais vue, et vous qui L’avez vue avec votre oeil naturel mais qui n’avez jamais vu la photo, cependant ceux qui voient la photo ont une plus grande preuve que vous qui L’avez vue avec votre oeil naturel. En effet, avec votre oeil naturel, vous pourriez vous tromper, ça pourrait avoir été une illusion d’optique. Pas vrai? Mais Cela, Ce n’est pas une illusion d’optique, C’est la Vérité, les recherches scientifiques prouvent que c’est la Vérité. Donc, le Seigneur Jésus a accompli ceci.

            «Que pensez-vous que C’est, alors, direz-vous, Frère Branham?»

281      Je crois que C’est la même Colonne de Feu qui a conduit les enfants d’Israël de l’Egypte jusqu’en Palestine. Je crois que C’est le même Ange de Lumière qui est entré dans la–dans la prison, et qui est allé vers saint Pierre, qui l’a touché, et qui est allé ouvrir la porte et l’a fait sortir à l’extérieur, dans la lumière. Et je crois que C’est Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Amen ! Il est le même Jésus aujourd’hui qu’Il était hier. Il sera pour toujours le même Jésus.

282      Pendant que je suis en train d’En parler, cette même Lumière qui est sur la photo est sur... est à moins de deux pieds [0,6 mètre–N.D.T.] de l’endroit où je me trouve en ce moment même. C’est exact. Je ne peux pas La voir de mes–mes yeux, mais je sais qu’Elle est là. Je sais qu’Elle est en train de s’installer en moi en ce moment. Oh ! Si seulement vous pouviez savoir la différence que ça fait, quand la puissance du Dieu Tout-Puissant entre en action, et combien les choses changent d’aspect !

283      C’est un défi qui s’adresse à tous. Je n’avais pas l’intention de prier pour les malades, j’allais faire une reconsécration. Mais la vision est là, au-dessus des gens. Oui, oui. Dieu le sait. Je ne vais pas appeler une ligne de prière, je vais vous laisser assis là. Combien d’entre vous n’ont pas de carte de prière? Levez la main. Quelqu’un qui n’a pas de carte de prière, qui n’a pas de carte de prière?

284      La dame de couleur qui est assise ici, je vois que vous aviez levé les mains. Est-ce exact? Levez-vous pour que je puisse vous distinguer un instant. Je ne sais pas ce que le Saint-Esprit dira, mais vous me regardez avec tant de sincérité. Vous n’avez pas de carte de prière? Si le Dieu Tout-Puissant me révèle votre problème... Je fais ceci juste pour commencer ça, c’est seulement pour commencer. Croyez-vous que je suis... Vous savez qu’il n’y a rien... qu’il n’y a absolument rien de bon en moi. Si vous êtes une femme mariée, je suis un homme comme votre mari, pas plus. Je suis seulement un homme. Mais Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et Il a envoyé Son Esprit pour confirmer ces choses.

285      Si Dieu me dit ce dont vous souffrez (et vous savez que je n’ai aucun moyen de contact avec vous du tout), croirez-vous, de tout votre coeur? [La soeur dit quelque chose.–N.D.E.] Que Dieu vous bénisse. Alors, votre hypertension artérielle a disparu. C’est ça que vous aviez. C’était bien ça, n’est-ce pas? Alors, asseyez-vous.

286      Croyez-le simplement une fois ! Je somme n’importe qui d’Y croire.

287      Ecoutez ceci, je vais vous dire quelque chose. Marthe, quand elle est venue au Seigneur Jésus. Ce don n’aurait jamais agi... Après que le Père Lui avait déjà montré ce qu’Il allait faire. Il n’aurait jamais agi. Mais elle a dit: «Seigneur, je... Si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» Elle a dit: «Mais je sais que maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

288      Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?»

289      Ecoutez ce qu’elle a dit. Elle a dit: «Oui, Seigneur. Je crois que tout ce que Tu as dit est la Vérité. Je crois que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.» C’était sa façon de s’approcher, humblement.

            Vous ne vous sentez plus pareil, n’est-ce pas, madame? Oui. C’est exact.

290      La petite dame aussi, celle qui est assise là, à côté de vous, elle souffre de l’arthrite et d’un problème gynécologique. N’est-ce pas vrai, madame? Levez-vous un instant, la petite dame qui porte la robe rouge. Vous étiez tellement près que la vision est venue sur vous. L’arthrite, un problème gynécologique. Pas vrai? Et voici quelque chose dans votre vie (vous avez un–vous avez un bon regard, bien franc): vous avez beaucoup de tracas dans la vie, beaucoup de problèmes. Et ces problèmes, c’est à cause de votre bien-aimé. Il s’agit de votre mari: c’est un ivrogne. Il ne veut pas aller à l’église. Si c’est vrai, levez la main. Que Dieu vous bénisse, madame. Rentrez chez vous maintenant, et recevez votre bénédiction. Vous êtes guérie, maintenant il y a de la lumière autour de vous.

291      L’homme assis là juste à côté de lui. Vous, monsieur, croyez-vous? [Le frère dit: «Oui. Je crois.»] De tout votre coeur? [Oui, monsieur.] Vous avez perdu l’un de vos sens. C’est le sens de l’odorat. C’est vrai, n’est-ce pas? Si oui, faites signe de la main. [C’est juste.] Mettez la main à la bouche, comme ceci, dites: «Seigneur Jésus, je crois en Toi de tout mon coeur.» [Le frère dit: «Seigneur Jésus, je crois en Toi de tout mon coeur.»–N.D.E.] Que Dieu vous bénisse. Repartez maintenant, et vous recevrez votre guérison.

292      Ayez foi en Dieu ! Qu’En pensez-vous, vous tous, là, au fond? Croyez-vous? Soyez respectueux !

293      Il y a une dame assise au fond, là-bas, dans le coin. Je vois la Lumière suspendue au-dessus d’elle. C’est le seul moyen pour moi de savoir ce qu’il en est, par cette Lumière qui est suspendue. Cette Lumière-ci est suspendue juste ici au-dessus de cette dame. Peut-être que dans un petit instant, si je peux voir de quoi il s’agit. Il va y avoir... La dame souffre d’un–d’un trouble cardiaque. Elle regarde droit vers moi.

294      Et son mari est assis à côté d’elle. Et son mari souffre d’une maladie, il a été simplement malade, souffrant, malade. N’est-ce pas vrai, monsieur? Levez les mains si c’est vrai. C’est ça, vous, madame, là avec la petite écharpe. Le monsieur, c’est vrai, n’est-ce pas? Vous avez été un peu souffrant aujourd’hui, n’est-ce pas? Vous avez l’estomac dérangé ; l’homme. C’est exact.

295      Croyez-vous de tout votre coeur, tous les deux? Vous L’acceptez? Monsieur, je vais vous dire, vous aussi, je vous vois (vous qui avez la main levée), vous êtes un fumeur. Cessez cela. Vous fumez le cigare, vous ne devriez pas faire cela, ça vous rend malade. N’est-ce pas vrai? Si c’est vrai, faites signe de la main, comme ceci. C’est ce qui vous rend malade. C’est mauvais pour vos nerfs. Jetez cette vilaine chose, et ne le faites plus, et vous vous remettrez de cela, vous irez bien, et le trouble cardiaque dont souffre votre femme disparaîtra. Le croyez-vous? C’est juste, n’est-ce pas? Je ne vous vois pas d’ici, et vous le savez, mais vous avez des cigares à... dans–dans votre poche de devant. C’est vrai. Sortez-les, et posez votre main sur votre femme, dites à Dieu que vous ne toucherez plus jamais à ces choses-là, et vous rentrerez chez vous guéri, vous et votre épouse, vous retrouverez la santé. Béni soit le Nom du Seigneur Jésus !

            Vous croyez de tout votre coeur?

296      La petite dame qui est assise ici, qui me regarde, ici. Vous, sur... là au premier rang, assise juste ici. Une petite dame avec... qui me regarde, assise juste là. Vous ne... Avez-vous une carte de prière, madame, juste ici? Vous n’avez pas de carte de prière? Croyez-vous de tout votre coeur? Vous croyez que Jésus-Christ peut vous rétablir?

297      Qu’En pensez-vous, vous, assise à côté d’elle? Avez-vous une carte de prière, madame? Vous n’en avez pas? Voulez-vous retrouver la santé, vous aussi? N’aimeriez-vous pas recommencer à manger comme avant, ne plus avoir de problèmes d’estomac? Croyez-vous que Jésus vous guérit maintenant? Levez-vous si vous croyez que Jésus-Christ vous a guérie. Vous aviez un ulcère de l’estomac, n’est-ce pas? C’est provoqué par un état de nervosité. Cela fait longtemps que vous souffrez de nervosité. Surtout de l’acide, et tout, ou, je veux dire, ça provoque de l’acidité, ça fait que vous avez les dents sensibles quand la nourriture vous remonte dans la bouche. C’est la vérité. Oui monsieur. C’est un ulcère de l’estomac, il était au bas de votre estomac. Ça vous brûle parfois après avoir mangé, surtout du pain grillé avec du beurre dessus. Pas vrai? Je ne lis pas vos pensées, mais le Saint-Esprit est infaillible. Maintenant vous êtes guérie. Rentrez chez vous, soyez guérie.

298      Et vous, là derrière, dans cette direction? Quelques-uns d’entre vous, là-bas, qui n’ont pas de carte de prière, levez la main. Quelqu’un qui n’a pas de carte de prière. Très bien, soyez respectueux, croyez de tout votre coeur. Et vous, les gens qui sont au balcon? Ayez foi en Dieu.

299      Je ne peux pas faire ça de moi-même, c’est seulement Sa grâce souveraine. Croyez-vous? Je peux seulement le dire à mesure qu’Il me le montre. A mesure que votre foi... Je dis ça pour secouer votre foi, ensuite je vois dans quelle direction Il me conduit. Avez-vous compris qu’il–qu’il ne s’agit pas ici de votre frère? Vous vous trouvez dans Sa Présence. Ce n’est pas moi qui fais ceci, c’est votre foi qui Le met en mouvement. Je ne peux pas Le mettre en mouvement. C’est votre foi qui le fait. Je n’ai aucun moyen de Le mettre en mouvement. Un petit instant.

300      Dans ce coin, je vois un homme de couleur assis là, plutôt âgé, il porte des lunettes. Avez-vous une carte de prière, monsieur? Levez-vous un instant. Croyez-vous que je suis le serviteur de Dieu, de tout votre coeur? Vous pensez à quelqu’un d’autre, n’est-ce pas? Si c’est vrai, faites signe de la main. Ce n’est pas à cause de moi, votre frère. Maintenant, vous n’avez pas de carte de prière. Il n’y aurait aucun moyen pour vous de venir dans la ligne, puisque vous n’avez pas de carte de prière. Maintenant, s’il y en a parmi vous qui ont des cartes de prière, ne–ne–ne vous levez pas, voyez-vous, parce que vous aurez l’occasion de venir dans la ligne.

301      Mais je vois cette Lumière qui est juste, suspendue au-dessus de lui. La vision n’est pas encore venue. Je ne peux pas vous guérir, frère, je ne le peux pas. Dieu seul le peut. Mais vous–vous–vous avez la foi. Vous croyez. Et il y a quelque–quelque chose qui–qui provoque ça, d’une certaine manière.

302      Si le Dieu Tout-Puissant dit à cet homme quel est son problème, vous autres, allez-vous accepter votre guérison? Voici un homme, il est à dix ou quinze mètres de moi, parfaitement, et je ne l’ai jamais vu de ma vie. C’est juste un homme qui est là. Si le Dieu Tout-Puissant révèle ce qui ne va pas chez cet homme, chacun de vous devrait juste repartir d’ici en bonne santé. Qu’est-ce que Dieu peut faire de plus? Pas vrai?

303      Monsieur, ce n’est pas vous qui n’allez pas. Vous êtes faible, vous devez vous lever un peu la nuit, la prostate et tout, mais ce n’est pas ça votre problème. Votre problème, c’est votre fils. Et votre fils est dans une espèce d’établissement de l’Etat, il a un dédoublement de la personnalité. Pas vrai? Faites signe de la main, si c’est vrai. C’est tout à fait vrai.

304      Combien croient maintenant que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est ici? Levons-nous, donnons-Lui la louange, et recevons notre guérison.

305      Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie, Donateur de tout don excellent, Tu es ici, le même Seigneur Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours.

306      Et, Satan, tu as bluffé ces gens assez longtemps, sors d’eux ! Je te conjure, par le Dieu vivant, dont la Présence est ici maintenant sous la forme d’une Colonne de Feu, quitte ces gens ! Sors d’eux, au Nom de Jésus-Christ !

307      Chacun de vous, levez tous les mains et louez Dieu, et recevez votre guérison, chacun. [L’assemblée loue Dieu.–N.D.E.]

55-1 And the brethren will probably... I see several tape recorders down here, and they'll pick this up, of course. Anytime you want to know just what the Holy Spirit said to you, see the brethren here that's got these tape recorders, and they can run that right back through; you can get your case exactly. Watch and see if it don't happen just exactly the way It said. See? When you hear it breathe out, "THUS SAITH THE LORD, 'A certain thing, or this is this way,'" or just check it over and see if that's right or not. See? It's always that way.

55-2 Now, for just a little background... And I'm just kind of happy tonight that there's just a few of us here. We're just home folks, aren't we? We're not none of us strangers. We don't... I can just use my Kentucky grammar and feel right at home now, 'cause we're--we're just... And I ain't throwing off on Kentucky now, if there's anybody here from Kentucky. Is there anybody here from Kentucky? Raise your hand. Say, I should feel right at home, shouldn't I? That's mighty fine.
My mother used to run a boarding house. And I went down there one day to find out... And a great group of men boarded there, and the big long table set. And I said, "How many here is from Kentucky, stand up." Everybody stood up. And I went up to church that night, my church, and I said, "How many here from Kentucky?" And everybody stood up. So I'd say, "Well, that's very good." The missionaries has done a good job, so--so thankful for it.

55-4 Now, in the Book of Romans the 11th chapter and the 28th verse... Listen closely now to the reading of the Scripture.
As concerning the Gospel, they are enemies for your sakes: But as touching the election, they are beloved of the... for the fathers' sake.
For the gifts and callings of God are without repentance.
Shall we pray. Lord, help us tonight now as we approach this reverently with all of our heart in sincerity, only for Your glory these things are said. And help me, Lord, and put just in my mind just the things that should be said and how much to say. Stop me when it's Your time. I ask that every heart will receive these things for the benefit of the sick and needy in this audience. For I ask it in Jesus Christ's Name. Amen.

56-1 Now, I want to approach this subject just while we're small. And--and I'll try not to keep you too long; I'll lay my watch out here and try my best now to let you out in good time so you can be back tomorrow night.
Now, be in prayer. I don't think the boy even give out cards. I never asked him whether he... And if they didn't or whether they did or did not, it doesn't matter. We got cards in here anyhow if we have to call some. So if not, why, we'll just see what the Holy Spirit says.
Now, if you'll listen close now, this may... Being that I... It's just a few of us here, it's a good time to say this, 'cause it--it deals with my own personal being. And that's the reason I read this Scripture tonight, that you might see that gifts and callings are not anything that anyone can merit.

56-3 Paul speaking here, said, "The Jews, in the line of the Gospel, was blinded and away from God, that, for our sake." But the verse just before that said, "All Israel will be saved." All Israel will be saved. According to the election, God the Father has loved them and blinded them that we Gentiles might have a place now of repentance, that, through Abraham, his Seed could bless all the world according to His Word. See how the sovereignty of God is? His Word's just got to be. He just can't be nothing else. And now, we by... God has elected us; He's elected the Jew; and He's...

56-4 All these things is God's foreknowledge. When He spoke of them what would be, He foreknew it. Now, God, in order to be God, at the beginning He had to know the end or He wasn't the infinite God. God's not willing that any should perish, certainly not. He doesn't want anyone to perish. But at the beginning of--the beginning of the days, the--the world, God knew just exactly who would be saved and who would not be saved. He didn't want the people to be lost, "It's not His will that any should be lost, but it's His will to save everybody," but He knew from the beginning who would and who would not. That's the reason He could foresay, "This thing will happen. That thing will happen," or, "This will be that. This person will be that way." See?

56-5 He could foreknow it because He's infinite. If you know what it means, that's just there's nothing that He don't know. See, He knows. Well, there's nothing from before time, and after there's no more time (See?), He--He still knows everything. Everything is in His mind. And then as Paul said in Romans, the 8th and 9th chapter, "Then why does he still find fault?" So we see that. But God...
Like preaching the Gospel. Someone said, "Brother Branham, do you believe That?"
I said, "Look."
Said, "You must be Calvinist."
I said, "I am Calvinist as long as Calvinist is in the Bible."
Now, there's a limb on the Tree, that's Calvinism, but there's more limbs on the tree too. A tree has more than one limb. He just wants to run it on out there into Eternal Security, and after while you go on off into Universalism and you drop off out there somewhere, there's no end to it. But when you get through with Calvinism, come back up and start on Arminianism. See, there's another limb on the Tree, and another limb on the Tree, just keep on. The whole thing together makes the Tree. So I believe in--in the--in Calvinism as long as it stays in the Scripture.

57-3 And I believe that God knew before the foundation of the world, chose His church in Christ, and slayed Christ before the foundation of the world. The Scripture said so, "He was the Lamb of God slain from the foundation of the world." See? And Jesus said that He knew us before the foundation of the world. Paul said that, "He--He knew us and predestinated us unto the adoption of the children by Jesus Christ before the world was ever formed." That's God. That's our Father. See?
So don't worry, the wheels are turning just right, everything's coming just in time. The only thing is, get in the turn. And that's the--that's the good part about it, then you know how to work when you're getting in the turn.
Now, notice now, "The gifts and calling without repentance," that's the only way that I could--could Scripturally place my calling in the Lord. And trusting that I'm with friends tonight who will surely understand this and not think it's personal, but that you might have an understanding and know just what's the--what the Lord has said that He would do, and find something moving, and then follow in it.

57-6 Now, in the beginning, the first thing that I can ever remember is a vision. The first thing that I can recall to my mind is a vision that the Lord gave me. And that was many, many years ago, I was a little bitty boy. And I had a rock in my hand.
Now, I beg your pardon, I can remember when I was wearing a long dress. I don't know whether you (any you all) old enough to remember when little boys used to wear long dresses. How many in here remembers when children wore, yes, long dresses? Why, I can remember in my little old hut there where we lived, I was crawling on the floor. And it was someone; I don't know who it was, come in. And Mama had worked a little--little blue ribbon in my dress. And I was just barely able to walk. But I was crawling then, and I stuck my finger in the snow on their feet, and was eating the snow off his foot standing by the side of the fireplace, getting warm. I remember my mother jerking me up for it.

58-1 And then the next thing I remember, must have been about two years later, I had a little rock. And that would make me about three years old, and my little brother then would just been about not quite two years old. And so we were out in the back of the yard where there was just an old chip yard where they used to bring the wood up and chop the wood. How many remembers them days when you used to pull the wood up in the back yard and chop it? Why'd I wear a tie even tonight? I--I'm right at home.
Then when they... Out there in the old chip yard there was a little branch that run down there, come from the spring. Had an old gourd dipper up there at the spring where we'd dip our water and put it in the old bucket, old cedar bucket, and bring it down.

58-3 I remember the last time I seen my little, old grandmother before she died, she was one hundred and ten years old. And when she died, I picked her up in my arms and held her like this just before she died. She put her arms around me and said, "God bless your soul, honey, now and forever," when she died.
And I don't think the woman ever owned a--a pair of shoes of her own in her life. And I remember watching her, and even when I was a young man would go down and see them; every morning she'd get up, bare-footed, and go through that snow up to the spring, get a bucket of water and come back, her feet right in that. So it don't hurt you; she lived to be a hundred and ten. So it's a--it's a... She was very, very rugged too.

58-5 So then I remember she was going to tell me about my father's marbles that he played with when he was a boy. "And that poor old thing," I thought, "how's she going to get up in that attic?" A little, old two-room shack, and it had an attic up there. And they had two saplings cut, and a ladder made to go up. Well, I'd take--went out... She said, "Now, after dinner I'm going to tell you, show you your--your daddy's marbles."
And I said, "All right."
So she was going to show them to me in a trunk upstairs where she had her stuff put away like the old folks do. And I thought, "How in the world is that poor old thing going to get up that ladder?" So I got around there and I said, "Grandma," I said, "now, wait, honey, I'll get up here and help you."
She said, "Stand aside." Up that ladder she went like a squirrel. And she said, "Well, come on."
And I said, "All right, grandma."
I thought, "Oh, my, if I can just be like that, that much of strength in me yet at a hundred and ten years old."

59-1 Now, then I remember being at this little old spring, and I had a rock and was throwing it down like that in the mud, trying to show my little brother how strong I was. And there was a bird setting up in the tree and he was just chirping, tearing around, a little old robin or something. And the little robin, I thought he spoke to me. And I turned and listened, and the bird flew away, and a Voice said, "You're going to spend a big part of your life near a city called New Albany."
That's three miles from where I was raised, went about a year later, to the place, having no idea of ever going, New Albany. Along through life, how those things...

59-3 Now, look, my people was not religious. My father and mother did not go to church. Before that, they were Catholic.
My little nephew setting in here somewhere tonight, I guess; I don't know. He's a soldier. I'm praying for him. He's Catholic himself, still Catholic. And last evening when he was here and saw those things of God, he was standing right there at the platform. He said, standing there, and said, "Uncle Bill?" He's been overseas for a long time, said, "When I seen that..." Said, "That--that don't happen in the Catholic church." He said, "That... I--I believe, Uncle Bill, you're right," he said.
And so I said, "Honey, it isn't me right, it's Him that's right (See?), Him that's right." And so he said... He's... I said, "Now, I'm not asking you to do nothing, Melvin, but just serve the Lord Jesus Christ with all your heart. You go anywhere you want to. But be sure that in your heart that Jesus Christ has been born anew (See?), in your heart. Then you go to any church you want to after that."

59-6 Now, but the people before me were Catholic. My father's Irish and my mother was Irish. The only break there is in the Irish blood, my grandmother was a Cherokee Indian. My mother is just about a half-breed. And so then I... To me, it's my... Our generation, after three it's done faded out. But that's the only break in being strictly Irish, Harvey and Branham was the name. And then behind that was Lyons, which is still Irish. And then they was all Catholic. But myself, we had no religious training or teaching at all as children.
But those gifts, that visions, I saw visions right then just the same as I do now. That's right. Because gifts and callings are without repentance. It's the foreknowledge of God, God doing something. Down through life I was afraid to say anything about it.

59-8 You've read my story in the little book called "Jesus Christ The Same Yesterday, Today, and Forever." I think it's in some of the books, these others. Is that right, Gene? Is it in this, the regular--the regular book, in the--in the book we have now? Is it, "Life Story"? I think it is. Then we--we had... Ain't that awful? My own books, and I never read them myself. But somebody else writes them, so then there's just something they take in the meeting. I've been through that, so I'm looking for something else always to happen. So then, they're fine, I've read parts of them now, here and there, just as I get a chance.

60-1 And now, anyhow, as a--as a little boy, you know the vision how it spoke to me; I was about seven years old. And said, "Don't drink or smoke or defile your body in any way; there'll be a work for you to do when you get older." And you've heard that told in the book. Well, that's right. All along it kept happening.
When I become a minister, well, then it--then it really started happening all the time.
And I one night saw our Lord Jesus. I'm saying this with permission, I believe, from the Holy Spirit. The Angel of the Lord that comes is not the Lord Jesus. It doesn't look like Him in the same vision. For the vision I saw of the Lord Jesus, He was a little Man. He wasn't... I'd been out in the field, praying for my dad. And I come back in, and I went to the bed, and that night I looked at him, and I--I said, "O God, save him."

60-4 My mother had already been saved and I baptized her. Then I thought, "Oh..." My dad drank so, and I thought, "If I could just get him to accept the Lord Jesus." And I went out, laid down on a little old pallet out in the front room, near the door.
And Something said to me, "Rise up." And I raised up, went walking, and went back into the field behind me, an old broom sage field.
And there, standing not over ten feet from me, stood a Man: white garment on, little Fellow, had His arms folded like this, a beard kind of short, hair down to His shoulders; and He was looking sideways from me, like that: peaceful-looking Figure. But I couldn't understand how His feet, one just behind the other, and the wind blowing, His robe moving, sage blowing.
I thought, "Now, wait a minute." I bit myself. I said, "Now, I'm not asleep." And I pulled down, pulled a little piece of that sage off, you know, got it like a toothpick in it. I put it in my mouth. I looked back towards the house. I said, "No, I was in there praying for dad; Something said come out here, and here stands this Man."

60-8 I thought, "That looks like the Lord Jesus." I thought, "I wonder if it is?" He was looking just exactly, directly towards where our house sets now. So I moved around this way to see if I could see Him. And I could see the side of His face like that. But He... I had to turn way around this way to see Him. And I said, "Uhm!" Never moved Him. And I thought, "I believe I'll call Him." And I said, "Jesus." And when He did, He looked around like that. That was all I remember; He just reached out His arms.
There's not an artist in the world could paint His picture, the character of His face. The best I've ever seen was that Hofmann's Head of Christ at Thirty-three, I've got it on all literature and everything I use. That's it, 'cause that looks just like it, and so then--or pretty near, as close as it could be.
He looked like a Man, if He'd speak the world would come to an end, and yet with so much love and kindness till you'd--you... I just pitched over. And at daylight I found myself just in the break of day, pajama shirt soaking wet with tears, when I come to myself, walking back through the broom sage field, home.

61-2 I told it to a minister friend of mine. He said, "Billy, That'll run you crazy." He said, "That's the Devil." And said, "Don't you fool with nothing like that." I was a Baptist minister at the time.
Well, I went over to another old friend of mine. I set down and told him about It. And I said, "Brother, what do you think about that?"
He said, "Well, Billy, I'll tell you." He said, "I believe if you'd try to keep your life, just preach what's in the Bible here, the grace of God and so forth, I wouldn't go off after some fantastic thing, something like that."
I said, "Sir, I don't mean to go off after some fantastic thing." I said, "Only thing I'm trying to find out is what this is."
He said, "Billy, years ago they used to have those things in the churches." But said, "when the apostles ceased, those things ceased with it." And said, "Now, the only thing that we have that any kind of seeing those things," said, "it's spiritualists, demons."
I said, "O Brother McKinney, you mean that?"
He said, "Yes, sir."
I said, "O God, have mercy on me." I said, "I--I... Oh, Brother McKinney, will you--will you join with me in prayer that God will never let it happen to me? You know I love Him, and I--I don't want to be wrong in these things." I said, "You pray with me."
He said, "I will, Brother Billy." And so we had prayer right there in the--in the parsonage.
I asked several ministers. The same thing would come. Then I got scared to ask them, 'cause they'd be thinking I was a devil. So I--I didn't want to be like that. I knowed in my heart something happened. Now, that's all; there--there's something in my heart that happened. And I didn't want to be like that, never.

62-1 So later on in years, I heard one day down at the First Baptist church where I was a member at the time, I heard someone saying, "Say, you ought to have went over and heard them holy-rollers last night."
And I thought, "Holy rollers?" And a friend of mine, Walt Johnson, bass singer, and I said, "What was that, Brother Walt?"
He said, "A bunch of these Pentecostals."
I said, "What?"
He said, "Pentecostals!" Said, "Billy, if you'd ever see that," said, "they was rolling on the floor like that and jumping up-and-down." And said, "They said that they had to jabber off in some kind of unknown tongues or they--they wasn't saved."
And I said, "Where's that at?"
"Oh," said, "a little old tent meeting out there, the other side of Louisville." Said, "Colored people, of course."
And I said, "Uh-huh."
And he said, "There's a lot of white people there."
And I said, "Did they do that too?"
Said, "Yes, yes. They did it too."
And I said, "That's funny, and people get mixed up in stuff like that." I said, "Well, I guess we just have to have those things." On a Sunday morning, I'll never forget it. He was eating a piece of dry orange peeling for an indigestion he had, and I can just see it as well as it was yesterday. And I thought, "Jabbering, jumping up-and-down, what kind of religions will they get next?" And so I--I went on.

62-3 Later from that, I met an old man that's here in the church maybe now, or he was here over to the church, by the name of John Ryan. And I met him at a place... The old fellow with long beard and hair, and he may be here. I thought he was from Benton Harbor up here at the House of David.
And they had a place in Louisville. I was trying to find them people, and they called it the School of the Prophets. So I thought I'd go over and see what that was. Well, I didn't see nobody rolling on the floor, but they had some strange doctrines. And there's where I met this old man; he invited me to come up to his place.
I went up for a vacation. And I was there one day, and I went back to his house and he had done gone, and he'd gone somewhere down in Indianapolis. Said, "The Lord called him," his wife.
I said, "You mean you let that man run off like that?"
She said, "Oh, he's God's servant." Poor old thing died a few weeks ago, I heard. And she was devoted to him. My, that's the kind of wife to have. That's right. Right or wrong, he's right anyhow. I said... Well, I knowed they...

63-1 Now, he... Brother Ryan, are you here? He isn't here. He was the other day, wasn't he, boys?
Why, they just live with what they can get ahold of, and he didn't have nothing to eat in the house. That's right. And I'd caught some fish out to a pond, or a lake, in Michigan, and I come back down at--and I come back down to the place. And they didn't even have lard in the house, or grease, to cook the fish with. And I said, "He left you without anything in the house?"
Said, "Oh, but he's God's servant, Brother Bill." Said, "He...
And I thought, "Well, bless your old heart. Brother, I'll stand right by you." That's right. "You think that much of your husband, I'm ready to join up and stand by you for that." That's right. We need more women like that today, and more men thinking of their wife like that. That's right. It'd be a better America if husbands and wives would join together like that. Right or wrong, stay with them. Wouldn't be so many divorces.

63-4 So we--we went to... Then I went on. And on my road home, it's a strange thing, I come down through Mishawaka. And I seen little--little old cars now, setting on the street, called--big signs on them said, "Jesus Only." I thought, "What does...'Jesus Only,' that must be religious." And I went over here and here's bicycles had it on it, "Jesus Only." Cadillacs, Model-T Fords, everything, "Jesus Only" on it, I thought, "Well, wonder what that is?"
So I followed it around; come to find out, it was a religious meeting, fifteen hundred to two thousand people there. And I heard all that there screaming and jumping up-and-down, and going on. I thought, "Say, here's where I'll see what holy-rollers is."
So I had my old Ford, you know, that I claimed would make thirty miles an hour, fifteen this way and fifteen up-and-down this a-way. So I pulled it over to one side, I... When I got a place to park, and walked back down the street, walked in, looked around, and everybody standing that could stand. I had to look over their heads. And they were screaming, and jumping, and falling, and carrying on. I thought, "Whew, uhm, what a people that is."

63-7 But the longer I stood there, the better I felt. I thought, "That seems pretty good. Well, there ain't nothing wrong with them people. They ain't crazy." I got to talking to some of them, so they--they were fine people. So I said...
Well, now, that's the same meeting that I went out and stayed all night that night, and the next day I went in. And you've heard me tell that in my life story. I was on the platform with a hundred and fifty, or two hundred ministers, and maybe more, and they wanted everybody to just raise up and say where they was from. And I said, "Evangelist William Branham, Jeffersonville," set down, "Baptist," so, set down. Each one tell where they were from.

64-1 So that next morning when I got in there... I slept in the field all night that night, and pressed my trousers between the two Ford seats, you know, and I--I... Old seersucker trousers, little T-shirt, you know... So the next morning I went to the meeting, my little T-shirt on. I'd went...
I didn't have but three dollars, and I had to get enough gasoline to get home on. And I--I got me some rolls, that kind of old, you know, but I was all right. And I got to a hydrant, got me a glass of water, you know, and they were pretty good. So I'd soaked them up a little, and I had breakfast.
Now, I could eat with them now; they eat twice a day. But I couldn't put nothing in the offering, so I wouldn't--wouldn't sponge on them.

64-3 So then I--the next... I got in there that morning, they said... I just have to tell this part of it. So got in there that morning, and he said, "We're looking for William Branham, a young evangelist was on the platform last night, a Baptist." Said, "We want him to bring the message this morning." I seen it was going to pull me hard, that bunch of people, me a Baptist. So I just kind of scooted down in my seat. I had on seersucker trousers, a T-shirt, you know; we wore clerical, so... And I set back in the seat like this. So he asked two or three times. And I set down by a colored brother.
And the reason they had their convention in the north, because the segregation was then on in the south. So they couldn't have it in the south.
So I wondered what this "Jesus Only" was about. And I thought, "As long as it's Jesus, it's all right. So it don't make any difference whether it's--how it is, just as long as it's Him."

64-6 So I set there a little bit and watched them, and so they called two or three times more. And this colored brother looked over at me, he said, "Do you know him?" Now, I--I--the--a... The showdown was there. I couldn't lie to the man; I didn't want to.
I said, "Look, brother. Yes, I know him."
He said, "Well, go get him."
I said, "Well, I--I'll tell you, brother," I said, "I am he. But, you see, I said, "Look, I... These seersucker trousers..."
"Get on up there."
And I said, "No, I can't go up there," I said, "with these trousers on like this, this little T-shirt on."
"Them people don't care how you dress."
And I said, "Well, look, don't you mention it. Hear?" I said, "See, I've got these seersucker trousers on; I don't want to get up there."
Said, "Anybody know the whereabouts of William Branham?"
He said, "Here he is. Here he is."

65-2 Oh, my. My face real red, you know; and no tie on, you know; and this little old T-shirt, you know, and little sleeves on like this. And I went walking up through there, my ears burning. I never been around a microphone.
And so I got to preaching up there, and I took a text; I never will forget it, "The rich man lifted up his eyes in hell, and then he cried." I, a lot of times, preach little three things like that, "Come, see a man," "Believest thou this?" or "Then he cried." And--and I kept saying, "There's no flowers, and then he cried. There's no prayer meetings; then he cried. There's no children; then he cried. No songs, then he cried." Then I cried.

65-4 So after it was all over, why, my, they just had... All of them around me, wanting me come hold a meeting for them. I thought, "Say, maybe I'm a holy-roller." See? So I thought, "Maybe..." See, they was such fine people.
And I walked up out there. A man with a pair of cowboy boots on, and big cowboy hat; I said, "Who are you?"
And he said, "I'm Elder So-and-so from Texas."
I thought, "Well, that looked..."
Another fellow walked up with these little bitty knicker-bocker pants on, you know, they used to play golf with, and one of them little bitty jersey sweaters. He said, "I'm Reverend So-and-so from Florida. Would you come hold..."
I thought, "I'm right at home, boy, in these here seersucker trousers and T-shirt. That's just fine."

65-7 So you've heard my life story on those things, so I'll stop here and tell you something that I've never told before. First thing, I want to ask you... I was going to bypass that. I've never said it before in public in my life. If you promise me that you'll love me and will try to love me as much after I say this as I do before I say it, raise up your hand. All right. That's your promise; I'm going to hold you to it.
Setting in the meeting that night, when they'd singing their songs they'd clapped their hands. And they'd sing, "I..." That little song, "I know it was the Blood, I know it was the Blood." And they would run up and down the aisles, and everything, and just shouting and praising the Lord. I thought, "That sounds awful good to me." I begin...

65-9 They was referring all the time to Acts, Acts 2:4, Acts 2:38, Acts 10:49, all that. I thought, "Say, that's Scripture. I just never seen It like that before." But, oh, my heart was a-burning, thought, "This is wonderful." I thought they was a bunch of holy-rollers when I first met them, and I thought, "Oh, my." Now, they're a bunch of angels. See? I changed my mind right quick.
So the next morning when the Lord had give me this great opportunity to hold these meetings, I thought, "Oh, my, I'll get with this bunch of people. That must be the kind of what they used to call the shouting Methodists, just went a little farther," I thought. "Maybe that's what it is." So I thought, "Well, I'm... I sure like that though; there's something about them I like; they're humble and sweet."

66-2 So one thing I couldn't understand was that speaking in tongues; that got me. And I just... There was one man, say, setting here and one over here, and they was the leaders of the group. This one would raise up and speak in tongues; this would interpret it and would tell things about the meeting and so forth. I thought, "My, I got to read that." So then it vice versa, fall on this and then back on that one; and each one would speak in tongues, interpret. The rest of the church would speak, but it didn't seem like the interpretation come like these two men. And I seen they set close together; I thought, "Oh, my, them must be angels." So while setting back there...
Ever what that was (you know) that I couldn't make out, It would come on me. And I have a way of knowing things if the Lord wants me to know it. See? And I don't... That's the reason I say I don't breathe this out, never before in public. If I really want to find out anything, the Lord usually tells me about these things. That's what the gift is for. You see? So you can't just throw that out before the people; it becomes like cast your pearls before swine. It's a sacred, holy thing, and you don't want to do that. So God would hold me responsible. Like talking to brethren and so forth, I wouldn't try to find out something evil about a brother.

66-4 One time setting at a table with a man, him with his arm around me, said, "Oh, Brother Branham, I love you." And I kept feeling something moving. I looked at him. He couldn't have told me that; I knowed he didn't do it (See?), 'cause there it was. He was absolutely a hypocrite, if there ever was one (See?), and right there with his arm around me.
I said, "Well, okay," and walked away. I don't want to know that. I'd rather just know him the way I know him, as my brother, and let it go like that. Let God do the rest of it. See? And I don't want to--don't know, want to know those things.
And many times on these things; it's not here in the church. I'll be setting in the room, set in a restaurant, and the Holy Spirit will tell me things that's going to happen. People's right here that knows that to be true. I'll set at my home, and I'll say, "Now, be careful, there's a car coming after while. It'll be a certain, certain person. Bring them on in, for the Lord has said they'd be here." "When we go down the street, there'll be certain things happen. Watch at that crossing there, because you're going to almost get hit. And just see if ain't that way." See? Every time, just perfectly. So you don't want to throw yourself too much into that, because you'd... It--it's... You can use it; it's the gift of God; but you have to watch what you do with it. God will hold you responsible.

67-1 Look at Moses. Moses was a God-sent man (Do you believe that?), predestinated, foreordained, and made a prophet. And God sent him out there, said, "Go speak to the rock," after it done been smitten. Said, "Go speak to the rock, and it'll bring forth its waters."
But Moses angrily went out there and struck the rock. The water didn't come, he smote it again, said, "You rebels! Must we bring you water out of this rock?"
See what God did? The water come, but He said, "Come up here, Moses." That was the end of it. See? You have to watch those things, so you--what you do with Divine gifts.

67-4 Just like a preacher, a good forceful preacher, he get out and preach just to take up offerings and money, God will hold him responsible for that. That's right. You have to watch what you do with Divine gifts. And, or try to make some big prestige or big name for some church, or a big name for himself. I'd rather have two or three nights meeting and braze on somewhere else, and be humble, and stay down. And you know what I mean. Yes, sir, always keep where--place where God can put His hand on you. This is inside Life now, remember.

67-5 So then this day, I thought, "Well, I'm going to walk up." And I was just so alarmed at those people; I thought, "I'll find out about those man." And out in the yard I kept looking for them after the service was over. I looked around. I found one of them, I said, "How do you do, sir?"
He said, "How do you do." Said, "Was you the young preacher that preached this morning?"
I said... I was twenty-three years old then. I said, "Yes, sir."
And he said, "What was your name?"
I said, "Branham." And I said, "Yours?"
And he told me his name. And I thought, "Well, now, if I can just get his contact of his spirit now." And yet, not knowing what that was doing it. And I said, "Well, say, sir," I said, "you people have something here that I don't have."
He said, "Have you got the Holy Ghost since you believed?"
I said, "Well, I'm a Baptist."
He said, "But have you received the Holy Ghost since you believed?"
And I said, "Well, brother, what do you mean?" I said, "I--I haven't got what you all got, I know that." I said, "Because you've got something that seems to be powerful and so..."
Said, "Have you ever spoke with tongues?"
And I said, "No, sir."
Said, "I'll tell you right quick; you haven't got the Holy Ghost."
And I said, "Well, if I... If that what it takes to get the Holy Ghost, I haven't got it."
And so he said, "Well, if you haven't spoke with tongues, you haven't got It."

68-2 And keeping in conversation that way, I said, "Well, where can I get It?"
Said, "Get on in the room there and start seeking the Holy Ghost."
And I kept watching him, you know. He didn't know what I was doing, but he... I knew he had a little strange feeling, 'cause he--his eyes begin to get a little glassy as he looked at me. And he... But he was really a Christian. He was absolutely, rung out one hundred percent, a Christian. That's right. Well, I thought, "Praise God, here it is. I--I've--I've got to get to that altar somewhere."

68-4 I went out, looked all around, I thought, "I'll find the other man." And when I found him and started talking to him, I said, "How do you do, sir?"
He said, "Say, what church you belong to?" He said, "They tell me you're a Baptist."
I said, "Yep."
And he said, "You ain't got the Holy Ghost yet, have you?"
I said, "Well, I don't know."
Said, "You ever spoke in tongues?"
I said, "No, sir."
Said, "You haven't got It."
And I said, "Well, I know I haven't got what you all got. I know that." I said, "But, my brother, I'm really wanting It."
He said, "Well, there's--there's the pool ready."
I said, "I've been baptized." But I said, "I--I haven't received what you all got." I said, "You got something that I--I really want."
And he said, "Well, that's fine."

69-1 I was trying to catch him. You see? And if I... When I finally got his spirit (Now, that was the other man.), if I ever talked to a lowdown hypocrite, there was one of them. He was living... His wife was a black-headed woman; he was living with a blond and had two children by her: Drink, curse, run to taverns, and everything else, and yet in there and speaking in tongues and prophesying.
Then I said, "Lord, forgive me." I went home. That's right. And I said, "I'll just get a... I can't understand it. Seemed like the blessed Holy Spirit falling, and on that hypocrite?" I said, "Can't be. That's all."

69-3 During this long period then, me studying and crying, thought if I could get out with them maybe I could find out what it was all about. Here's one, a genuine Christian; and the other one, a real hypocrite. Then I thought, "What of it? Oh," I said, "God, maybe--maybe there's something wrong with me." And I said, being a fundamentalist, "That'll have to be that in the Bible. It has to."
To me, everything that operates must come out of this Bible or it's not right. Has to come from Here. It's to be proved in the Bible, not just one place, but it has to come all the way through the Bible. I have to believe it. It has to dovetail and tie together with every Scripture or I don't believe it. And then, because Paul said, "If an angel from heaven come, preach any other Gospel, let him be accursed." So I believe the Bible.
And I said, "I could never see nothing like that in the Bible."

69-6 Two years later, after I'd lost my wife and everything, I was up there at Green's Mill, my little old place up there, praying. Been back in my cave back there for two or three days: two days it was. I walked out to get a bit of breath, a breath of air. And when I walked out there, my Bible was laying out there on the end of a log just as you come in. An old tree blowed down, it had a fork in it. And I... It had a fork laying up like this, and the tree laying down. And I just set straddle that log, and lay out there at nighttime, looking up towards the skies like that, my hand laying up like this, and sometimes go to sleep laying right out on the log like that, praying. Be up there several days, just don't eat or drink, just there praying. And I walked out to get a little fresh air, out of that cave; it was cool, damp back in there.

69-7 So then I come out and there laid my Bible where I had had It the day before, and it was turned to Hebrews the 6th chapter. And I begin to read there, "Let us lay aside... on... go on to perfection, not laying again the foundation of repentance from dead works and faith towards God," and so forth. "For it is impossible for those which were once enlightened, made partakers of the heavenly gift, and the callings," and so forth. But said, "But thorns and thistles which is nigh unto rejection, whose end... water... The rain cometh oft upon the earth to dress it and prepare it for that which is--that which is nigh unto rejection, with thorns and thistles, whose end is to be burned."
And Something went, "Whoosh!"
I thought, "Here It is. I'll hear right now whatever... He--He woke me up here; He's fixing to give me a vision right now." And I waited there on the end of that log, and waited. I got up and walked back and forth, up and down: walked back, nothing happened, walked back to my cave again, nothing happened. I stood there, and I thought, "Well, what is this?"

70-3 I walked over to my Bible again, and, oh, It just come all over me again. I picked It up, and I thought, "What's in there He wants me to read?" I kept reading on down about "repentance towards God, and faith," and so forth, and I read on down where It said, "The rain cometh oft upon the earth to dress it and prepare it for what it's meant for, for here, but the thorns and thistles which is nigh unto rejection whose end is to be burned..." And, oh, It'd just shake me.
I thought, "Lord, are You going to give me a vision of what..." I was up there to ask Him for something another.
Then all at once, before me, I seen the world a-rolling, and it was all disked up. And here went a man with white, with his head up, a-sowing seeds like this. And when he went, coming... Just as he went over the hill, here come a man behind him, dressed in black, with his head down, a-sowing seeds. And when the good seeds come up, it was wheat; and when the bad seeds come up, it was weeds.

70-6 And then it come a great drought on the earth, and the wheat had its head hanging over, just about perished, wanting water. And I seen all the people with their hands up, praying for God to send water. And then I seen the weed; it had its head down, bowing for water. And just then the great clouds come across and the rain just gushed down. And when it did, the little wheat that was all bent over went, "Whish," stood right up. And the little weed right by its side went, "Whish," stood right up.
I thought, "Well, what's that?"
Then it come to me. There it is. The same rain that makes the wheat to grow, makes the weed to grow. And the same Holy Spirit can fall in a bunch of people, and can bless a hypocrite just the same as It blesses the others. Jesus said, "By their fruits you shall know them." Not whether he shouts, whether he rejoices, but "it's by his fruits you shall know them."
I said, "There you are." "I got it, Lord." I said, "Then that really is the Truth." This man... You could have gifts without knowing God.

71-1 So then, I--then I was getting too critical on speaking with tongues. You see? But one day then, how God a-vindicated that to me... I was baptizing down on the river, my first converts, at the Ohio River, and the seventeenth person I was baptizing, as I started to baptize, then I said, "Father, as I baptize him with water, You baptize him with the Holy Spirit." I started to--to put him under the water.
And just then a whirl come from the heavens above, and here come that Light, shining down. Hundreds and hundreds of people on the bank, right at two o'clock in the afternoon, in June. And It hung right over where I was at. A Voice spoke from there, and said, "As John the Baptist was sent for the forerunner of the first coming of Christ, you've got a--have a Message that will bring forth the forerunning of the second coming of Christ." And it liked to scared me to death.

71-4 And I went back, and all the people there, the--the foundry men and all them, the druggist, and all of them on the bank. I'd baptized about two or three hundred that afternoon. And when they taken me out, pulled me out of the water, the deacons and so forth went up; they asked me, said, "What did that Light mean?"
A big group of colored people from the--the Gilead Age Baptist church and the Lone Star church down there, and many of those was down there, they begin screaming when they saw that happen; people fainted.

71-7 A girl I tried to get out of a boat there, setting there with a swimming suit on, a Sunday school teacher in a church, and I said, "Won't you get out, Margie?"
She said, "Billy, I don't have to get out."
I said, "That's right, you don't have to, but I'd have enough respects for the Gospel to get out where I'm baptizing."
She said, "I don't have to."
And when that--she set there snickering and laughing at me baptizing, 'cause she didn't believe in baptizing, so then when the Angel of the Lord come down she pitched forward in the boat. Today the girl's in the insane institution. So you just can't play with God. See? Now, later on... A beautiful girl, went to drinking later on, was hit with a bottle of--of beer bottle, cut all of her face down. Oh, a horrible-looking person. And there that happened.

71-9 And then all along down through life I'd see that, see that moving, see that visions, how those things would happen. Then, a little later on, it kept bothering me so much, and everybody telling me it was wrong. And I took off to my old stamping grounds up there where I always prayed through. And I'd... No matter how much I'd keep praying for that not to come to me, it come anyhow. And so I was just... I was--I was game warden in the State of Indiana. And I come in; there was a man setting there, a brother to my pianist at the--the Tabernacle. And he said, "Billy, will you ride up to Madison with me this afternoon?"
I said, "I can't do it, I got to go up to the forestry."
And I'd... Just coming around the house and taking off my belt, gun belt and things, and rolling up my sleeves. We lived in a little two-room house, and I was going to wash and make ready for my meal. And I'd washed, and just walking around the side of the house, under a--a big maple tree, and all at once Something went, "Whoosh." And I just almost passed out. And I looked, and I knowed it was That again.
I set down on the steps, and he jumped out of his car and run to me, said, "Billy, are you fainting?"
I said, "No, sir."
He said, "What's the matter, Billy?"
And I said, "I don't know." I said, "Just go ahead, brother; that's all right. Thank you."
My wife come out and brought a pitcher of water, she said, "Honey, what's the matter?"
I said, "Nothing, sweetheart."
So she said, "Come on now, dinner's ready," and she put her arm around me, tried to bring me in.

72-4 And I said, "Honey, I--I want to tell you something." I said, "You call them up and tell them I won't be out there this afternoon." I said, "Meda, sweetheart," I said, "I know in my heart I love Jesus Christ. I know that I've passed from death unto Life. But I don't want the Devil to have anything to do with me." And I said, "I can't go on like this; I'm a prisoner." I said, "All the time, when this thing keeps happening, and things like that, and these visions a-coming, and so forth like that, or whatever it is," I said... "that happens to me." (I didn't know it was a vision. I didn't call it a vision.) I said, "Them trances like," I said, "I don't know what that is. And, honey, I--I--I--I don't want to fool with it; they--they tell me it's the Devil. And I love the Lord Jesus."
"Oh," she said, "Billy, you oughtn't to listen to what people tell you."

72-5 I said, "But, honey, look at other preachers." I said, "I--I don't want it." I said, "I'm going to my place in the woods. I got about fifteen dollars; you take care of Billy." Billy was a little bitty boy then, a little bitty fellow. I said, "You--you take... That's enough for you and Billy to live on awhile. Call them up and tell them I'll--I may be back tomorrow, and I may not never be back. If I ain't back in the next five days, put a man on in my place." And I said, "Meda, I'll never come out of that woods until God promises me He will take that thing away from me and never let it happen again." Think of the ignorance that a man can be.

73-1 And I went up there that night, went back in a little old cabin floor. It was next day, it was kind of late; I was going to go up to my camp the next day, up on the--farther around the mountain, or the hill, rather, and get up in the woods there. I don't believe the FBI could find me up there. So this little old cabin... I'd been praying all that afternoon and 'fore it got too dark. I'd prayed, was reading over there in the Bible where It said, "The Spirit of the prophets is subject to the prophet." I couldn't make that out. So it got too dark in the little old cabin where I used to trap when I was a boy, had a trap line through there, and go up there and fish and stay all night: just a little old dilapidated cabin setting over there, been in there for years. Some tenant might've had it before it all come to that.

73-3 And so I--I was just waiting there. I thought, "Well." Got along towards one o'clock, two o'clock, three o'clock in the morning; I was walking up and down the floor, walking back and forth. I set down on a little old stool there, a little old--not stool, a little old box of a thing. And I set down there, and I thought, "O God, why do You do this to me?" I said, "Father, You know I love You. You know that I love You. And I--I--I don't want to be possessed with the Devil. I don't want them things to happen to me. Please, God, don't never let it happen no more." I said, "I--I love You. I don't want to go to hell. What's the use of me preaching, and trying, and putting my efforts forth if I'm wrong? And I'm not only taking myself to hell; I'm misleading thousands of others." Or hundreds of others in them days. And I said... I had a big ministry. And I said, "Well, I--I don't never want it to happen to me again."

73-5 And I set down on this little stool. And I just setting, oh, kind of in this position, just like that. And all at once I seen a Light flicker in the room. I thought somebody was come up with a flashlight. And I looked around, and I thought, "Well..." And here It was, right out in front of me. And old wooden boards on the floor, and there It was, right in front of me. There's a little old drum stove setting in the corner; the top was tore out of it. And--and right in here there was a--a Light on the floor, and I thought, "Well, where's that? Well, that couldn't be coming..."
I looked around. And here It was above me, this very same Light, right there above me, hanging right like that, circling around like a fire, It's kind of an emerald color, going, "Whoosh, whoosh, whoosh," like that, just above it like that. And I looked at That, and I thought, "What is That?" Now, It scared me.

74-1 And I heard somebody coming [Brother Branham imitates someone walking--Ed.], just walking, only it was bare-footed. And I seen the foot of a Man come in. It was dark in the room, all but right here where It was shining right down. I seen the foot of a Man coming in. And when He come into the room, walked on up, He was a Man about, looked to weigh about two hundred pounds. He had His hands folded like this. Now, I'd seen It in a Whirlwind; I'd heard It talk to me, and seen It in the form of a Light, but the first time I ever seen the image of It. It walked up to me, real close.
Well, honest friends, I--I thought my heart would fail me. I... Just imagine. Put yourself there. It'd make you feel the same way. You're maybe farther along the road than I am, may have been a Christian longer, but It would make you feel that way. 'Cause after hundreds and hundreds of times of visitation, it paralyzes me when He comes near. It sometimes it even makes me... I almost completely pass out, just so weak when I leave the platform. Many times If I stay too long, I'll go completely out. I've had them ride me around for hours, not even know where I was at. And I can't explain it. Read down here in the Bible; It'll explain It, what it is. The Scripture says so.

74-3 So I was setting there and looking at Him. I--I kind of had my hand up like that. He was looking right at me, just as pleasant. But He had a real deep voice, and He said, "Do not fear; I am sent from the Presence of Almighty God." And when He spoke that voice, that was the same voice that spoke to me when I was two years old, all the way up. I knowed that was Him. And I thought, "Now..."
And hear it. Now, listen to the conversation. I'll quote it the best that I can, knowingly, word by word, 'cause I'd hardly remember. And He...
I said, looked at Him like that. He said, "Do not fear," just as quiet, said, "I'm sent from the Presence of Almighty God to tell you that your peculiar birth..." As you know what my birth was up there. That same Light hung over me when I was first born. And so He said, "Your peculiar birth and misunderstood life has been to indicate that you're to go to all the world and pray for the sick people." And said, "And regardless of what they have..." And He designated (God, Who's my Judge, knows) that, He designated cancer. Said, "Nothing... If you get the people to believe you, and be sincere when you pray, nothing shall stand before your prayers, not even cancer, (See?) if you get the people to believe you."

75-1 And I seen He wasn't my--my enemy; He was my friend. And I didn't know whether you--whether I was dying or what was happening when He was coming up to me like that. And I said, "Well, Sir," I said, "I am..." What did I know about healings and things like that, those gifts? I said, "Well, Sir, I am a--I--I'm a poor man." And I said, "I'm among my people. I--I live with my people who's poor. I'm uneducated." And I said, "And I--I--I would not be able; they'd not--they'd not understand me." I said, "They--they wouldn't--they wouldn't hear me."
And He said, "As the prophet Moses was given two gifts, signs (rather) to a-vindicate his ministry, so will you given two--so are you given two gifts to a-vindicate your ministry." He said, "One of them will be that you'll take the person that you're praying for by the hand, with your left hand and their right," and said, "then just stand quiet, and it'll have--there'll be a physical effect that'll happen on your body." And said, "Then you pray. And if it leaves, the disease is gone from the people. If it doesn't leave, just ask a blessing and walk away."

75-2 "Well," I said, "Sir, I'm afraid they won't receive me."
He said, "And the next thing will be, if they won't hear that, then they will hear this." Said, "Then it'll come to pass that you'll know the very secret of their heart." Said, "This they will hear."
"Well," I said, "Sir, that's why I'm here tonight. I have been told by my clergymen that those things that's been coming to me was wrong."
He said, "You were born in this world for that purpose." (See, "gifts and calling without repentance.") He said, "You were born in this world for that purpose."
And I said, "Well, Sir," I said, "that, my clergymen told me that--that it was the--the evil spirit." And I said, "They... That's why I'm here praying."
And here's what He quoted to me. He related to me the coming of the Lord Jesus in His first time. And I said...

75-6 The strange thing was, friends... Well, I'll stop right here just for a minute, go back. What made me more scared than ever, every time I met a fortuneteller, they would recognize something had happened. And that would just... It just nearly killed me.
For instance, one day my cousins and I was going down through a--a carnival ground, and we was just boys, walking along. So there was a little old fortuneteller setting out there in one of those tents, a young lady, nice-looking young lady, she was setting there. And we was all going, walking by. She said, "Say, you, come here a minute." And the three of us boys turned around. And she said, "You with the striped sweater..." That was me.
And I said, "Yes, ma'am?" I thought she maybe wanted me to go get her a coke, or something another like that. And she was a--a young woman, maybe in her early twenties, or something, setting there. And I walked up; I said, "Yes, ma'am, what could I do for you?"
And she said, "Say, did you know there's a--a Light that follows you? You were born under a certain sign."
I said, "What do you mean?"
She said, "Well, you were borned under a certain sign. There's a Light that follows you. You were born for a Divine call."
I said, "Get away from here, woman."
I started moving on, 'cause my mother always told me them things was of the Devil. She was right. So I... That scared me.

76-2 And one day while I was a game warden, I was going up on the bus. And I got on the bus. Was always seemed to be subject to spirits. I was standing there, and this sailor was standing behind me. And I was going up to patrol, and I was going up to the Henryville Forestry, was on a bus. I kept feeling some strange something. I looked around there, and there was a--a great big heavyset woman setting there, nicely dressed. She said, "How do you do?"
Said, "How do you do."
I thought it was just a woman, you know, talking, so I just kept... She said, "I'd like to talk to you a minute."
I said, "Yes, ma'am?" And I turned around.
She said, "Did you know you were born under a sign?"
I thought, "Another one of them funny women." So I just looked on out. And so I never said a word, just kept...
She said, "Could I speak to you a minute?" And I just kept... She said, "Don't act like that."
I just kept looking forward. I thought, "That isn't gentleman-like."
She said, "I'd like to speak to you just a moment."

77-1 I just kept looking forward, and I wouldn't pay any attention to her. Directly I thought, "I believe I'll see if she says like the rest of them." I turned around; I thought, "Oh, my." That quivered me; I know; 'cause I hated to think that. Turned around.
She said, "Maybe I'd better explain myself." She said, "I'm an astrologist."
I said, "I thought you was something like that."
She said, "I'm on my way to Chicago to see my boy who's a Baptist minister."
And I said, "Yes, ma'am."
She said, "Anybody ever tell you you were born under a sign?"
I said, "No, ma'am." Now, I lied to her there (See?), and I said--just wanted to see what she was going to say. And she said... I said, "No, ma'am."
And she said, "Doesn't... Hasn't ministers ever told you?"
I said, "I don't have nothing to do with ministers."
And she said, "Uh-huh."
And I said... She--she said to me... I said, "Well..."
She said, "If I tell you just exactly when you was born, will you believe me?"
I said, "No, ma'am."
And she said, "Well, I can tell you when you were born."
I said, "I don't believe it."
And she said, "You were born on April the 6th, 1909, at five o'clock in the morning."
I said, "That's right." I said, "How do you know that?" I said, "Tell this sailor here when he was born."
Said, "I can't."
And I said, "Why? How do you know?"

77-2 Said, "Look, sir." She said, when she begin to talk about this astronomy now, and she said, "Every so many years..." Said, "You remember when the morning star come, that led the wise men to Jesus Christ?"
And I kind of stalled it, you know; I said, "Well, I don't know nothing about religion."
And she said, "Well, you've heard about the wise men coming to see Jesus."
I said, "Yes."
And she said, "Well, what was wise men?"
"Oh," I said, "it was just wise men, all I know."
She said, "Well, what is a wise man?" She said, "The same thing that I am, an astrologist, star gazer they call them." And she said, "You know, before God does anything in--in the earth, He always declares it in the heavens, and then on the earth."
And I said, "I don't know."

77-3 And she said, "Well..." She called two or three, two--three stars, like Mars, Jupiter, and Venus. It wasn't them, but she said, "They crossed their paths and come together and made..." Said, "There was three wise men that come to meet the Lord Jesus, and one was from the lineage of Ham, and one of Shem, and the other one Japheth." And said, "When they met together at Bethlehem, the three stars that they were from... Every person on earth," said, "they have something to do with the stars." Said, "Ask that sailor there when the moon goes out and the heavenly planet goes out, the tide doesn't go with it and come in."
I said, "I don't have to ask him that, I know that."
And she said, "Well, your birth has something to do with the stars up there."
And I said, "Well, that I don't know."

78-2 And she said, "Now, these three wise men came." And said, "When they three stars, when they... They come from different directions and they met at Bethlehem. And they said they found out and consulted, and one was from the lineage of Ham, Shem, and Japheth, the three sons of Noah." And she said, "Then they come and worshipped the Lord Jesus Christ." And said, "When they departed," said, "they brought gifts and put to Him."
And said, "Jesus Christ said in His ministry that when this Gospel has been preached to all the world (Ham, Shem, and Japheth's people), then He would come again." And she said, "Now, those planets, heavenly planets, as they move around..." Said, "They separated. They've never been on the earth since, known." But said, "Every so many hundred years, they cross their cycles like this."
If there happen to be an astronomer here, he might know what she was talking about; I don't. So when she was talk... Said, "They cross like that." And said, "In commemoration of the greatest gift that was ever given to mankind, when God gave His Son. When these planets cross themselves again, why," said, "He sends another gift to the earth." And said, "You were born on the crossing of that time. And I said, 'That's the reason I knew it.'"
Well, then I said, "Lady, the first place, I don't believe anything about it. I'm not religious, and I don't want to hear no more about it." Walked away. And so I cut her off pretty short. So I went on out.

78-4 And every time any--I'd get around one of them, that's the way it would be. And I thought, "Why does them devils do that?"
Then the preachers, saying, "That's the Devil. That's the Devil." They had me believing it.
And then that night up there when I--when He referred to that, I asked Him; I said, "Well, why is it all them mediums and things like that, and them devil-possessed people, that always tell me about it; and the clergy that, my brethren, tell me that it's of the evil spirit?"
Now, listen at what He said, this One Who's hanging over there in the picture. He said, "As it was then, so is it now." And He begin to refer to me, that when the ministry of our Lord Jesus Christ begin to take place, the ministers said He was Beelzebub, the Devil; but the devils said He was the Son of God, the Holy One of Israel. Devils... And look at Paul and Barnabas when they was up there preaching. The ministers said, "These men turn the world up-side-down. They're evil; they're--they're the Devil." And the little old fortuneteller out on the street recognized that Paul and Barnabas was men of God, said, "They're men of God who tell us the way of Life." Is that right? Spiritualists and soothsayers, demon-possessed people...

79-2 But we get so soured down on theology, till we don't know nothing about the Spirit. I hope you love me after this. But that's what it is. I mean Pentecost too. That's right. Just shouting and dancing around doesn't mean you know anything about the Spirit. It's personal contact, face to face, that's what you need. That's the kind of church God's fixing to raise up (That's right.) when they come together in unity and power, in Spirit.
And He referred to that. And He told me how that the ministry misunderstood it, and assured me that the ministry had misunderstood it. And when He told me all about this and how that Jesus...

79-5 I said, "Well, what about this--these things that happen to me?"
And...?... He said, "That'll multiply and get greater and greater." And He referred to me, telling me how Jesus did it; how that He come and He was possessed with a power that could foreknow things and tell the women at the well, claimed not to be a healer, claimed to do those things just as the Father showed Him.
I said, "Well, what kind of a spirit would that be?"
He said, "It was the Holy Spirit."
Then something there happened inside of me, that I realized that the very thing that I turned my back on was what God brought me here for. And I realized that it was just like those Pharisees in the days gone by, they had misinterpret the Scripture to me. So from then on I took my own interpretation of It, what the Holy Spirit said.
I told Him, "I'd go."
He said, "I'll be with you."

80-1 And the Angel stepped into the Light again that begin to come around and around, and around and around, and around His feet like that, went up into the Light and went out of the building. I went home a new person. Walked over to the church and told the people about it, the--on Sunday night.
And on Wednesday night they brought a woman there, one of Mayo's nurses dying with cancer, nothing but a shadow. When I walked down to take ahold of her, there come a vision before her, showed her back nursing again. And she's on the list in Louisville, "been dead for years." There she is at Jeffersonville now, nursing, been nursing for years. For I looked up there, and I seen that vision. I turned around, hardly knowing what I was doing, standing there; I quivered when they first brought that case and laid it down there. And the nurses and things standing around her, and her laying there, and her face all sunk in and her eyes way back.

80-3 Margie Morgan. If you want to write to her, that's 411 Knobloch Avenue, Jeffersonville, Indiana. Or write to Clark County Hospital, Jeffersonville, Indiana. Let her give you the--the testimony.
And I looked down there. And that first case there, to see here come out, there come a vision. I seen that woman nursing again, walking around, good and strong and healthy. I said, "THUS SAITH THE LORD, You'll live and not die."
Her husband, a very high man in this world's things, looked at me like that. I said, "Sir, don't you fear. Your wife will live."
He called me outside, said, called two or three doctors, said, "You know them?"
I said, "Yes."
"Why," said, "I've played golf with him. He said, 'The cancer had wrapped around her intestines; you can't even wash her out with an enema.'"
I said, "I don't care what she's got. Something down in here; I seen a vision. And that Man that told me, said, whatever I seen, to say it and it would be so. And He's told me and I believe it."
Praise God! A few days from then she was doing her washing, going around. She weighs about a hundred and sixty-five pounds now, in perfect health.

80-5 Then when I accepted it, away it went. Then Robert Daugherty called me. And here it went, out down through Texas, across the world.
And one night, on about four or five times out... I couldn't understand speaking in tongues and so forth. I believed in the baptism of the Holy Spirit, believed that people could speak in tongues. And one night when I was walking out onto the--in a Cathedral, San Antonio, Texas, walking out there, a little fellow setting up here begin to speak in tongues like a shotgun firing, or a machine gun, rapidly. Way back, way back there, a fellow raised up and said, "THUS SAITH THE LORD. The man that's walking to the platform is going forward with a ministry that was ordained of Almighty God. And as John the Baptist was sent as the first forerunner of the coming of Jesus Christ, so he packs a message that will cause the second coming of the Lord Jesus Christ."
I like to a-sunk in my shoes. I looked up, I said, "Do you know that man?"
He said, "No, sir."
I said, "Do you know him?"
He said, "No, sir."
I said, "Do you know me?"
He said, "No, sir."
I said, "What are you doing here?"
He said, "I read it in the paper." And this is... That was the first night of the meeting.
I looked over there and I said, "How'd you come here?"
Said, "Some of my people told me that you was going to be here, a Divine healer, and I come."
I said, "Don't you all know one another?"
He said, "No."

81-2 Oh, my. There I seen that the very power of the Holy Spirit... Where one time back there I had thought it was wrong, and I knowed that I... This same Angel of God was associated with them people that had those things. Although they had phony and a lot of mix-up and a lot of Babylon in it, but in there was a genuine article. [Blank.spot.on.tape--Ed.]... Jesus Christ. And I seen that it--it was true.
Oh, years passed by, and in the meetings the people would see the visions and so forth.

81-4 One time a photographer caught It in a picture when I was standing down somewhere in Arkansas, I believe it was, in a meeting about like this, the auditorium about like this. And I was standing, trying to explain It. People knew, they would set and listening, Methodists, Baptists, Presbyterians, and so forth. And then I happened to look, coming in the door, here It come, going, "Whoosh, whoosh!"
I said, "I will not have to speak anymore, for here It comes now." And It moved up, and people begin screaming. Come up to where I was and settled down around.
Just as It was settling down, a minister run up and said, "Say, I see That." And It struck him as blind as--as he could be, staggered back. You can look at his picture right there in the book and see it as he staggered back with his head down like that. You can see his picture. There It settled down. Just the newspaper photographer caught It that time. But the Lord wasn't ready.

82-3 And one night at Houston, Texas, when, oh, thousands times thousands of people... We was having eight hundred--eight thousand over at the what-you-call-it, over at the music hall, come back over to the great Sam Houston Coliseum.
And there in that debate that night, when a Baptist preacher said I wasn't nothing but a low-down hypocrite and an impostor, a religious impostor, and ought to be run out of the city, and he ought to be the one to do it.
Brother Bosworth said, "Brother Branham, would you let something like that happen? Call his hand."
I said, "No, sir, I do not believe in fussing. The Gospel's not made to fuss; It's made to live." I said, "No matter how you convince him, he'd go just the same way." I said, "He... Wouldn't make him any difference. If God can't speak to his heart, how can I?"

82-6 Next day he come out, said, "It shows what they're made out of," the "Houston Chronicle." Says, "Shows what they're made out of, they're afraid to take up for what they're preaching."
Old Brother Bosworth come up to me, being way in his seventies then, lovely old brother, put his arm around me, said, "Brother Branham," he said, "you mean you're not going to take that up?"
I said, "No, Brother Bosworth. No, sir. I'm not going to take it up." I said, "It don't do no good." I said, "Just causes fussing when we leave the platform." I said, "I'm holding a meeting now, and I don't want to get things all tore up like that." I said, "Just let him go ahead." I said, "That's all; he's just rattling." I said, "We've had them before, and it doesn't do any good to talk to them." I said, "They'll go right away, holding theirself." I said, "If they once receive the knowledge of the truth and then they won't receive it, the Bible said they've crossed the separating line and they'll never be forgiven in this world or the world to come. They call It the Devil, and they can't help it. They're possessed with a religious spirit which is the Devil."
How many knows that's true, that a devil spirit is religious? Yes, sir, just as fundamental as they can be. And so then that didn't go very good when I said, "fundamental," but that's true. "Having a form of godliness and denying the power thereof." That's right. Signs and wonders is what vindicates God, always. And He said it would be in the last days the same thing. And notice.

83-1 Old Brother Bosworth, I... He was going to come with me, and he was kind of tired; he come back from Japan; he was going to be here. He's going on to be at Lubbock with me. And so he was... He had a little, bad cold, so he couldn't come on this one, he and his wife.
And so they--he almost thought he looked like Caleb. He stood there, he said, "Well, Brother Branham," (that very dignified look, you know), he said, "let me go do it," and said, "if you don't want to."
I said, "Oh, Brother Bosworth, I--I don't want you to do it. You'd go fussing."
He said, "There won't be one word of fussing."
Now, just before I close, listen to this. He went down there. I said, "If you won't fuss, all right."
Said, "I promise not to fuss."

83-5 Around thirty thousand people gathered for that auditorium that night. Brother Wood, setting over here, was present at the time, and was setting in that auditorium. And I...
My boy said, or... My wife said, "You're not going down to that meeting?"
I said, "No. I wouldn't go down there and hear them fussing. No, sir. I wouldn't go down there and listen at it."
When nighttime come, Something said, "Go on down there."
I got a taxicab, my brother, and wife and my children, we went down. And I'd went way up in balcony thirty, way high like that, and set down.

83-8 Old Brother Bosworth walked out there just like an old diplomat, you know. He had copied off some... He had six hundred different promises of the Bible copied off there. He said, "Now, Doctor Best, if you'll come up here and will take one of these promises and disprove it by the Bible... Every one of these promises is in the Bible, pertaining to Jesus Christ healing the sick in this day. If you can take one of these promises and, by the Bible, contradict it with the Bible, I'll set down, shake your hand, say, you're right."
He said, "I'll take care of that when I get up there." He wanted the last so he could rub off on Brother Bosworth. See?

83-9 So Brother Bosworth said, "Well, Brother Best, I'll ask you one, and if you'll answer me yes or no," said, "we'll just settle the debate right now."
And he said--he said, "I'll take care of that."
He asked the moderator if he could ask him, said, "Yes."
He said, "Brother Best, was the redemptive Names of Jehovah applied to Jesus, yes or no?"
That settled it. That was all. I tell you; I just felt something just going all through me. I never thought of that myself. See? And I thought, "Oh, my, he can't answer. That ties it."
He said, "Well, Doctor Best, I'm--I'm alarmed."
He said, "I'll take care of that."
Said, "I'm alarmed that you can't answer my weakest question." He was just as cool as a cucumber; he knew where he was standing. So then he just set down there with that Scripture.
Said, "Take your thirty minutes; I'll answer after that."

84-3 And old Brother Bosworth set there and took that Scripture and tied that man in such a place till his face was so red you could have struck a match on it nearly.
He raised up from there, angry, and threw the papers across the floor, got up there and preached a good Campbellite sermon. I was a Baptist; I know what they believe. He never... He was preaching on the resurrection, "When this mortal puts on immortality, then we'll have Divine healing." Oh, my. What do we need Divine healing after we're immortal ("when this mortal puts on immortality," the resurrection of the dead)? He even doubted the miracle that Jesus did on Lazarus, said, "He died again, and that was just a temporary thing." See?

84-5 And when he got through like that, he said, "Bring forth that Divine healer and let me see him perform."
They had a little puddle then. Brother Bosworth said, "I'm surprised at you, Brother Best, not answering one question that I asked you."
And so he got real frantic then; he said, "Bring that Divine healer forth and let me see him perform."
Said, "Brother Best, do you believe in people being saved?"
He said, "Sure."
He said, "Would you want to be called a Divine Saviour?"
Said, "Certainly not."
"Neither... That wouldn't make you a Divine Saviour because you preached salvation of soul."
He said, "Why, certainly not."
Said, "Neither does it make Brother Branham a Divine healer by preaching Divine healing for the body. He's not no Divine healer; he just points people to Jesus Christ."
And he said, "Bring him forth; let me see him perform. Let me look at the people a year from today, and I'll tell you whether I believe It or not."
Brother Bosworth said, "Brother Best, that sounds like another case at Calvary, 'Come down off the Cross and we'll believe You.'" See?

85-2 And so, oh, man, he really blew up. He said, "Let me see him perform. Let me see him perform." The moderators made him set down. He walked over there, and there was a Pentecostal preacher standing there; he just smacked him all the way across the platform. And so they stopped him then. So Brother Bosworth said, "Here, here! No, no." So the moderators made him set down.
Raymond Richey raised up, said, "Is this the attitude of the Southern Baptist Convention?" Said, "You Baptist ministers, did the Southern Baptist Convention send this man over here or did he come on his own?" They wouldn't answer. He said, "I asked you." He knew them, every one.
They said, "He come on his own." 'Cause I know Baptists believe in Divine healing too. So then he said, "He come on his own."

85-5 So then here's what happened then. Then Brother Bosworth said, "I know Brother Branham's in the meeting, if he wants to come and dismiss the audience, very well."
So Howard said, "You set still."
I said, "I'm setting still."
And just then Something come around, begin to whirl around, and I knew It was the Angel of the Lord, said, "Rise up."
About five hundred people put their hands together like this, made an aisle, come down to the platform.
I said, "Friends, I'm not no Divine healer. I'm your brother." I said, "Brother Best, with no..." Or, "Brother Best," I said, "with no disregards to you, my brother, not at all. You have a right to your convictions; so do I." I said, "'Course, you see you couldn't prove the--your point, by Brother Bosworth. Neither could you by anybody that's well read in the Bible, that knows those things." I said, "And as far as healing people, I cannot heal them, Brother Best. But I'm here every night. If you want to see the Lord perform miracles, come on over. He does it every night."
And he said, "I'd like to see you heal somebody and let me look at them. You might hypnotize them with your hypnotism," but said, "I'd like to see it in a year from there."
I said, "Well, you'd have a right to check them, Brother Best."

85-6 He said, "Nothing but you bunch of numskull holy-rollers believe in such stuff as that. Baptists don't believe in no such nonsense."
Brother Bosworth said, "Just a moment." Said, "How many people out there, in these two weeks' meeting here, that's standing in good standing with these fine Baptist churches here in Houston, that can prove that you've been healed by Almighty God while Brother Branham's been here?" And over three hundred stood up. Said, "What about that?"
He said, "They're not Baptists." Said, "Anybody can testify anything; that still doesn't make it right."
Said, "God's Word says it's right, and you can't withstand That. And the people says it's right, and you can't back that down. So what are you going to do about It?" See, like that.

86-1 I said, "Brother Best, I only tell what's truth. And if I'm truthful, God's obligated to back up the truth." I said, "If He isn't... If He won't back up the truth, then He isn't God." And I said, "I do not heal people. I was born with a--with a gift to see things, see it happen." I said, "I know I'm misunderstood, but I can do no more than fulfill the conviction of my heart." I said, "I believe that Jesus Christ raised from the dead. And if the Spirit that comes and shows visions and so forth, if that's questioned, drop around and find out." I said, "That's all." But I said, "But for myself, I can do nothing of my own self." And I said, "If I tell the truth, God's obligated to me, to witness that It is the truth."
And about that time, Something went, "Whoosh!" Here He come, coming right down. And the American Photographer Association, the Douglas Studios in Houston, Texas, having the big camera set there (They're forbidden to take pictures.), shot the picture.

86-3 When they was there to take pictures of Mr. Best, and he--he said... Before I went down there, he said, "Wait a minute. I got six glossies coming here." He said, "Here, shoot my picture now." And he put his finger in that old saintly man's nose, like that, said, "Now, take my picture." And they did. Then he drawed his fist and put it up, said, "Now, take my picture." And they took it like that. Then he done like that, to pose for his picture. He said, "You'll see this in my magazine." like that.
Brother Bosworth stood there and never said a thing. Then they just took the picture of This.

86-5 On the road home that night (Catholic boy took it.), he said to this other boy, he said, "What do you think about that?"
He said, "I know I criticized him. That goiter that left that woman's throat, I said he hypnotized her." Said, "I could've been wrong on that."
Said, "What do you think about that picture?"
"I don't know."
They put it in the acid. Here's his picture; you can ask him if you want to. They went home, he set there and smoked a cigarette. Went in and pulled out one of Brother Bosworth; it was negative: pulled out two, three, four, five, six, and every one of them was blank. God would not permit the picture of His sainted old man standing there with that hypocrite, with his nose, or hand, fist shaking under his nose like that. He wouldn't permit it.
They pulled out the next one, and here It was. The man had a heart attack, they said, that night.
And they sent this negative to Washington D.C. It was copyrighted and sent back.

87-3 And George J. Lacy, the head of the FBI fingerprint and document, and so forth, one of the greatest there is in the whole world, was brought there and kept two days on it to test camera, lights, everything else. And when we come that afternoon, he said, "Reverend Branham, I've been a critic of yours too." He said, "And I said it was psychology, somebody said they seen them Lights and things like that." And said, "You know, the old hypocrite used to say that (he meant the unbeliever) them pictures around, that halo around Christ, around the saints, he said, that was just simply psychology." But said, "Reverend Branham, the mechanical eye of this camera won't take psychology. The Light struck the lens, or struck the negative, and there It was." And he said...
I submitted it over to them. He said, "Oh, mister, do you know what that's worth?"
And I said, "Not to me, brother, not to me." And so he said...
'Course, it'll never come in effect while you're living, but someday, if civilization moves on and Christianity remains, there'll be something happen about this.

87-6 So friends, tonight, if this is our last meeting on this earth, you and I have set in the Presence of Almighty God. My testimony is true. Many, many things, it would take volumes of books to write it, but I want you to know.
How many in here that's actually without the picture seen the Light Itself standing around where I've been preaching? Raise your hands, all over the building, anybody that's ever seen It. See, about eight or ten hands that's setting here.
You say, "Could--could they see It and me not see It?" Yes, sir.
That--that Star that the wise men was following, passed over every observatory; no one seen It but them. They were the only one who saw It.

87-9 Elijah was standing there looking at all those chariots on fire, and everything else. And Gehazi looked around; he couldn't see them anywhere. God said, "Open his eyes that he can see." And then he seen them. See? But he was a good boy, standing there looking around, but he couldn't see it. Sure. It's given for some to see, and some not to. And that's true.
But now you that has never seen It, has never seen It, and you that did see It with your natural eye and has never seen the picture, yet the ones that sees the picture has a greater proof than you that seen It with your natural eye. 'Cause you with your natural eye, could been mistaken; it could have been an optical illusion. Is that right? But That's not an optical illusion; that's the truth, where scientific research proves that it's the truth. So the Lord Jesus has did this.

88-2 "What do you think It is then," you say, "Brother Branham?"
I believe that It is the same Pillar of Fire that led the children of Israel from Egypt to Palestine. I believe It's the same Angel of Light that come in the--in the jail and come in to Saint Peter and touched him, and went forward, and opened the door, and put him out into the light. And I believe that It's Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. Amen. He's the same Jesus today that He was yesterday. He will be forever the same Jesus.
And while I'm talking about It, that same Light that's on that picture is on--standing not two feet from where I'm standing right now. That's right. I can't see It with my--my eyes, but I know It's standing here. I know It's settling with-inside of me right now. Oh, if you could only know the difference when the power of Almighty God catches, and how things look different.

88-4 That's a challenge. Anybody... I wasn't going to pray for no sick people. I was going to make a committal. But the vision's hanging over the people. Uh-huh. God knows it. I ain't going to call no prayer line; I'm just going to leave you set there. How many of you people don't have a prayer card? Let's see your hands. Somebody that don't have a prayer card, do not have a prayer card...
Colored lady setting here, I see you had your hands up. Is that right? Just stand up so I can single you out just a minute. I don't know what the Holy Spirit will say, but you're looking at me awfully honest. You have no prayer card? If Almighty God would reveal to me what's your trouble... I'm just doing this for a start, just to get started. Do you believe me to be... You know there's nothing... There's not one good thing about me. If you're a married woman, I'm no more than your husband. I'm just a man. But Jesus Christ is the Son of God, and He sent His Spirit to vindicate these things.
If God will tell me what's wrong with you (and you know there's no way for me to have contact with you at all), will you believe with all your heart? God bless you. Then your high blood pressure has left you. That's what you had. Wasn't that right? Then set down.
You just believe that one time. I challenge anybody to believe It.

89-1 Look here, let me tell you something. Martha, coming to the Lord Jesus, that gift would have never operated... Yet the Father had already showed Him what He was going to do. It'd never operated. But she said, "Lord, I... If Thou would've been here, my brother would not have died." Said, "But I know that even now whatever You ask God, God will give it to You."
He said, "I am the Resurrection and Life; he that believeth in Me though he were dead, yet shall he live. And whosoever liveth and believeth in Me shall never die. Believest thou this?"
Listen to what she said. She said, "Yea, Lord. I believed that everything You've said is the truth. I believe You're the Son of God that was to come into the world." That's her approach, humbly.
You feel different, don't you, lady? Yeah. That's right.

89-4 Little lady setting right there, there next to you too, suffering with arthritis and a female trouble. Isn't that right, lady? Stand up just a minute, the little lady with the red dress on. You was so close; the vision's come to you. Arthritis, female trouble. Is that right? And here's something in your life (You got--I got a good straight look to you.); you got a lot of worry on your life, a lot of trouble. That trouble's about your loved one, it's your husband. He's a drunkard. He won't go to church. If that's right, raise your hand. God bless you, lady. Go home now and receive your blessing. You're healed, turns light around you.

89-5 Man setting right next to him there. You, sir, do you believe with all your heart? You've lost one of your senses; that's the sense of smelling. Isn't that right? If it is, wave your hand. Put your hand up to your mouth like this, say, "Lord Jesus, I believe You with all my heart." [The brother says, "Lord Jesus, I believe You with all my heart."--Ed.] God bless you. Go now, and you'll receive your healing.
Have faith in God. What do you all think about It, back in there? Do you believe? Be reverent.
There's a lady setting right back over there in a corner. I see that Light hanging over her. That's the only way I can tell what about it; that Light's hanging. This Light right here is hanging over the lady. May be just a minute, if I can see what it is. Says break... The lady's suffering with a--with a heart trouble. She's looking right to me.
And her husband's setting next to her. And her husband has got some sickness; he's just been sick, upset, sick. Isn't that right, sir? Raise your hands up if that's true. That's right, it's you, lady, with the little scarf there. The mister, isn't that right? Haven't you been just kind of upset today? You have upset in your stomach, the man. That's right.
You all believe with all your heart, both of you? You accept It? Sir, I tell you, you too, I see you with your hand up, the habit of smoking. Quit doing that. You smoke cigars; you shouldn't do that, makes you sick. Isn't that right? If it is, wave your hand like this. That's what's upsetting you. It's bad on your nerves. Throw nasty thing away and don't do it no more; you'll get over that and be all right, and your wife's heart trouble will leave her. You believe that? Isn't that right? I can't see you from here, and you know that, but you're carrying cigars on the--in--in your pocket in the front. That's right. Lay the things out and put your hand over on your wife, tell God that you're through with that kind of stuff, you'll go home well, you and wife will get well. Blessed be the Name of the Lord Jesus.

90-2 You believe with all your heart?
This little lady setting here looking at me here. You on the--you on the front seat here, setting right here, a little lady with a--looking at me, setting right there. You don't... You have a prayer card, lady, right here? You don't have any prayer card? Do you believe with all your heart? You believe that Jesus Christ can make you well?
What do you think about It, you setting next to her? Do you have a prayer card, lady? You don't? You want to get well too? Wouldn't you like to go eat again like you used to, have the stomach trouble over? Do you believe Jesus heals you now? Stand up if you believe Jesus Christ healed you. You had an ulcerated stomach, didn't you? It's caused from a nervous condition. You been nervous for a long time. Especially acids and things, or I mean creates acid, and makes sensitive teeth when you belch your food back up in your mouth. That's truth. Yes, sir. It's a peptic ulcer; it was laying in the bottom of your stomach. It burns sometime after eating especially toast with butter on it. Is that right? I'm not reading your mind, but the Holy Ghost is infallible. You're healed now. Go home; be well.

90-5 What do you back over in this direction? Some of you over there without a prayer card, raise up your hand, somebody without a prayer card. All right, be reverent; believe with all your heart. What about up in the balcony? Have faith in God.
I can't do this within myself; it's only His sovereign grace. Do you believe? I can only say as He shows me. As your faith... I say that to shake your faith, and then see which way He will lead me. Did you realize this--this is not your brother? You're standing in His Presence. It's not me that's doing this; it's your faith operating It. I can't operate It. It's your faith a-doing it. I have no way of operating It. Just a minute.

90-7 In this corner I see a colored man setting there, kinda elderly, with glasses on. You have a prayer card, sir? Stand up on your feet a minute. You believe me to be God's servant with all your heart? You're thinking about somebody else, aren't you? If that's right, wave your hand. Not because it's me, your brother. Now, you don't have a prayer card. There wouldn't be no way of you ever getting in line, 'cause you ain't got a prayer card. Now, if any of you's got prayer cards, don't--don't--don't raise up (See?), 'cause you'll have a chance to come in the line.
But I see that Light just hanging above him. It's never broke to a vision yet. I cannot heal you, brother; I cannot. Only God can do that. But you're--you're--you got faith, you're believing, and there's some--something that's--that's caused it some way.
If Almighty God will tell this man what's his trouble, will the rest of you receive your healing? There's a man, perfectly stands ten, fifteen yards away from me; I never seen him in my life. He's just a man standing there. If Almighty God will reveal what's wrong with that man, every one of you ought to walk right out here a well person. What more can God do? Is that right?

91-3 Sir, it's nothing wrong with you. You're weak, have a little getting up at night, prostates and so forth, but that's not what's your trouble. Your trouble is concerning your boy. And your boy is in some kind of a state institution, and he has a dual personality. Is that right? Wave your hand if that's right. That's exactly right.
How many believes now that Jesus Christ the Son of God is standing here? Let's stand and offer praise and receive our healing.
Almighty God, Author of Life, Giver of every good gift, You're here, the same Lord Jesus Christ, the same yesterday, today, and forever.
And, Satan, you've bluffed these people long enough; come out of them. I adjure thee by the living God Whose Presence is here now in the form of the Pillar of Fire, leave these people, and come out of them, in the Name of Jesus Christ.
Every one of you raise your hands and praise God, and receive your healing, every one. [Congregation praises God--Ed.]

Up