Amour

Date: 56-0726 | La durée est de: 1 heure et 58 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Je suis très content d’être encore sorti ce soir pour servir le Seigneur et vous parler de Sa bonté, à vous Son peuple, les rachetés par Son Sang.

            Hier soir, nous avons passé un temps merveilleux. Le Seigneur Jésus a certainement béni d’une façon extraordinaire; en effet, nous en étions très contents. Et je pense que c’est la deuxième fois que cela se soit jamais produit dans ma carrière, aussitôt après avoir été sous l’onction pendant peut-être vingt-cinq ou trente minutes; et alors, juste avant de faire un appel à l’autel, cela m’est revenu, de nouveau. Je... C’est la deuxième fois que cela s’est donc produit. Et il y a eu une fois, une réunion juste avant ceci, à la fin de la réunion, à Cadle Tabernacle, à Indianapolis.

2          Chaque fois, je peux essayer d’expliquer cela si possible, juste un instant. C’est un autre monde. Et après une ou deux visions, vous voyez des gens là, vous voyez ce qui est arrivé, ou juste une autre vie, un autre temps peut-être, quarante ans dans le passé, dès maintenant, ou peut-être des années à venir, dès maintenant. C’est tout aussi réel que je me tiens ici même. Alors, imaginez, après quelque temps, vous commencez à vous poser des questions, en fait, là où vous êtes. Voyez? Et ce n’est pas moi qui fais ça. Ce n’est pas Dieu qui fait ça. C’est vous qui le faites. C’est votre foi. C’est votre foi qui fait cela. Eh bien, je pourrais expliquer cela juste un peu et vous comprendrez.

3          Eh bien, généralement, je–j’ai expliqué cela comme ceci. Peut-être à l’intention des nouveaux venus ici qui ne m’ont jamais entendu essayer d’expliquer cela... Voyez, un don, toute la plénitude de la Divinité habitait corporellement en Jésus-Christ. Nous le savons. Il était tout. Il était Dieu au complet dans son entièreté. La–la Colombe était descendue, comme nous l’avions prêché l’autre soir dans l’Agneau et la Colombe. La colombe avait demeuré sur l’Agneau. Elle est restée là. Il était Emmanuel. Dieu était dans Son Tabernacle. Le–le Fils de Dieu, qui était Jésus, était la chair de Dieu, un Tabernacle dans lequel Dieu demeurait ici sur terre. Et maintenant, c’était–c’était Christ et Dieu unis. C’est ainsi que Dieu peut être vu. Aucun homme n’a vu le Père à aucun moment, mais le Fils unique L’a fait connaître. Voyez? En d’autres termes, Dieu était en Christ, montrant Son attitude envers les gens. Voyez? Ce qu’Il était, ce que Dieu était, Il s’exprimait par Son Fils Jésus. Voyez? De même qu’Il demeurait en Lui, faisant de Jésus et Dieu... Jésus étant le Tabernacle dans lequel Dieu demeurait ici sur terre. «Tu M’as formé un corps.» Voyez? Et Dieu demeurait en Jésus-Christ. Et cela unissait le Père et le Fils, là, devenus un.

            Maintenant, remarquez, eh bien, Ce qui était en Christ, C’était la plénitude de l’Esprit, toute la plénitude de Dieu. Dieu a donné à Christ l’Esprit sans mesure, mais Il nous L’a donné avec mesure. Christ avait toute la mesure, tout. Il était Emmanuel. Mais vous et moi, ce sont de petites tasses de cette Semence. Mais le Saint-Esprit qui est en nous, c’est la même qualité, pas la même quantité, mais la même qualité, car c’est une partie du même Esprit. Voyez?

4          Eh bien, si je prenais une cuillerée d’eau d’océan, eh bien, vous ne manquerez jamais cela, une cuillerée d’eau. Pourtant, si j’amenais cela au laboratoire, les mêmes composants chimiques qui sont dans tout l’océan se retrouveraient dans cette cuillerée, le même genre de composants chimiques.

            Eh bien, c’est pareil avec le chrétien. Sa constitution, après qu’il a reçu Christ, ce sont les mêmes attributs que chez Christ. Tout à fait. En effet, c’est la cuillerée de Dieu, suivant la mesure donnée à chaque individu, cela fait de vous un fils et une fille de Dieu.

            Eh bien, Christ, quand Il était ici sur terre... Permettez-moi donc d’expliquer ceci comme j’ai essayé de le faire hier soir. Il a dit: «Je... Le Fils...», parlant du Fils de Dieu, Christ, dans Lequel demeurait l’Esprit: «Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.» Le Père se servait des yeux du Fils; Il se servait des lèvres du Fils. Eh bien, Il se sert de vos yeux et de vos lèvres.

            Il a dit: «Quand vous comparaîtrez devant les gouverneurs, les chefs, les rois et autres, à cause de Moi, ne vous inquiétez pas de ce que vous direz, car cela vous sera donné à l’heure même. Ça ne sera pas vous qui parlerez, mais Mon Père.» Dieu qui est en vous, c’est Lui qui parlera. Si vous préméditez, alors–alors, ce sera vos propres pensées. Mais si vous êtes donc disposé à être un agneau, alors la Colombe parlera. Voyez-vous ce que je veux dire? C’est la Colombe qui parlera.

5          Eh bien, c’est pareil, Il... Voyez, comment l’Esprit de Dieu descend-t-Il directement sur l’Eglise? Eh bien, eh bien observez ici. Ceci expliquera autre chose au sujet de la faiblesse. Eh bien, quand... Jésus a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré. Eh bien, prenons par exemple la résurrection de Lazare.

            Eh bien, lors de la résurrection de Lazare, eh bien, c’était étrange, Jésus était là même avec eux toute Sa vie. Et tout d’un coup, Il décida de s’en aller. Et Il est parti. Il savait que Lazare allait mourir. Ainsi donc, quelques jours après Son départ, Lazare tomba malade, on L’envoya chercher pour prier pour lui. Il continua simplement, Il alla dans une autre ville. On L’envoya encore chercher. Il ne venait toujours pas. Et plusieurs jours après, Il a dit: «Notre ami Lazare dort.» Alors, on Lui a répondu: «Laissez-Le se reposer.»

            Il a dit: «Il est mort. Et à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là.» En effet, ils auraient essayé de Le persuader à faire quelque chose, contrairement à ce que le Père Lui avait montré.

            Eh bien, combien croient que le Père Lui avait déjà montré ce qui allait arriver? Absolument. En effet, Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré, a-t-Il dit. Regardez, suivez. Il a dit: «Mais Je vais le réveiller.» Il savait ce qui allait arriver. Le Père le Lui avait montré.

6          Observez-Le à la tombe: «Je Te loue, Père, de ce que Tu M’as déjà exaucé. Mais Je l’ai dit à cause de ceux qui se tiennent ici. Je n’ai pas à prier, car, Tu m’as déjà dit ce qui s’accomplirait. Mais Je–Je leur sers d’exemple.» Voyez?

            Je... Paul a dit, comme dans... Eh bien, juste changer un peu cela ici. «Tout m’est–est permis, mais tout n’est pas utile.» Voyez?

            Eh bien, Jésus n’avait pas à prier; en effet, Il a dit: «Père, Je Te loue de ce que Tu m’as déjà exaucé. Mais à cause de ceux qui se tiennent ici, J’ai dit cela, à cause d’eux.» Voyez? Voyez?

            Puis, Il a dit: «Lazare, sors.» Et un homme mort depuis quatre jours s’est tenu debout et a encore vécu.

7          Eh bien, quelques jours avant cela, une petite femme traversa une foule de gens et toucha Ses vêtements, et Il déclara qu’Il s’était senti faible. Eh bien, quel miracle était le plus grand: Qu’une petite femme soit guérie d’une perte de sang ou qu’un homme avec–avec les vers du corps grouillant sur sa chair récupère sa chair normale, son âme qui s’en était déjà allée depuis quatre jours revienne directement et qu’il se tienne sur ses pieds et vive encore? Eh bien, c’étaient des milliers de fois un miracle plus grand que la guérison d’une femme. Mais cela ne L’avait pas dérangé. Mais la femme qui avait touché Son vêtement, cela L’avait dérangé.

            «Eh bien, Frère Branham, pouvez-vous expliquer cela?» Oui. Voyez, Christ était l’Offrande d’amour de Dieu pour le monde. Croyez-vous cela? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Le plus grand Don que Dieu ait jamais offert, c’était Son Fils unique. Est-ce vrai? C’était le plus grand Don de Dieu.

            Eh bien, Dieu avait Son don dans Son Fils, et Il pouvait s’en servir n’importe comment qu’Il voulait. Eh bien, quand Dieu Lui montrait quelque chose à faire, c’était Dieu qui faisait cela. Eh bien, Dieu ne Lui avait pas montré ceci, et c’était la femme qui avait fait cela; mais sa foi en Dieu avait amené Dieu à agir au travers de Son Fils, parce que c’était son point de contact. Voyez-vous ce que je veux dire?

            Eh bien, elle a tiré de Dieu, par sa foi, ce qu’elle désirait quand elle a touché le vêtement du Fils de Dieu. Or, c’était la femme qui agissait; dans l’autre cas, c’était Dieu qui agissait. Maintenant, ce matin, ou hier soir, quand j’ai quitté ici, quelques minutes après mon départ, je m’étais proposé d’aller prendre quelque chose à manger. Voyez, je fais uniquement cela après l’une de ces réunions. Eh bien, si je prêche, je vais toujours manger. Je suis allé prendre quelque chose à manger. Et je suis revenu. Je suis allé dans ma chambre. Je me suis assis et j’ai un peu parlé à Billy. Nous sommes allés au lit, nous avons prié.

8          Juste après quelques instants, Quelque Chose est entré, et il y a eu une vision qui montrait un grand accident qui allait se produire et qu’il me fallait très vite me mettre à genou pour prier, tout d’un coup, car il y avait là quelqu’un qui priait pour que je prie pour lui. Et dans le journal de ce matin, deux gros porteurs sont entrés en collision, l’un venant de l’Italie et l’autre de la Suède. La chose était là. Certaines personnes ont été tuées. Voyez? Le Saint-Esprit devançait, par la prière.

            Monsieur Ekberg, beaucoup parmi vous tous le connaissent (n’est-ce pas?), Einar Ekberg, l’un de nos chanteurs de la Suède. Il forçait un atterrissage après avoir survolé le monde, et à l’atterrissage, le système hydraulique de l’avion n’a pas permis aux roues de l’avion de descendre. On lui a dit qu’il devait s’en passer, en atterrissant dans l’herbe, d’essayer cela. Il a ôté ses lunettes, il a déposé cela par terre, et il s’est mis à prier. Il a dit: «Seigneur Jésus, aide-moi en ce moment-ci. Je Te prie de faire que quelque part frère Branham prie pour moi.» Et au même moment, je conduisais sur la route.

9          Et Quelque Chose a dit: «Prie.» Et frère Ekberg m’est apparu devant avec ses mains levées. Je me suis éclipsé à côté de la route, et j’ai prié pour frère Ekberg. Et juste au moment où l’avion descendait, le pilote a poussé un très grand cri: «Les roues sont descendues.» Et ils ont atterri sains et saufs.

            Je n’avais pas... Je me suis levé et j’ai demandé à frère Ekberg. Nous étions donc allés en Californie environ deux mois après cela, et j’étais dans une réunion sous tente; il a dit, il en a parlé. Et j’ai dit: «Frère Ekberg, quel jour était-ce?» Et J’ai dit à quelqu’un d’autre: «Vérifiez pour moi, ai-je dit, quel.-.quel jour c’était.» J’ai dit: «Quel jour était-ce?» C’était exactement au même moment. Voyez? C’est le Saint-Esprit intercédant. Voyez-vous? Et, oh ! que c’est merveilleux ! Oh ! J’ai vu cela s’accomplir des centaines de fois, ces choses. Mais c’est... C’est la grâce souveraine de Dieu.

            Eh bien, l’attraction, les gens, c’est vous qui... ce... Je n’ai rien à faire avec cela. C’est juste le don de Dieu qui fait que je m’abandonne simplement à Cela, et vous tirez de Cela vous-mêmes, vous là dans l’assistance, dans des réunions. Vous pouvez vous asseoir et vous mettre à prier Dieu. Observez-Le tourner directement et vous dire quelque chose, dire ce pour quoi vous priez, et ce que vous demandez. Combien ont déjà vu cela s’accomplir? Faites voir les mains. Eh bien, assurément. Voyez-vous? C’est vous qui faites cela, pas moi.

10        Eh bien, c’était la femme qui faisait cela vis-à-vis de Christ. Voyez? C’est strictement la Bible. Peut-être, cela pourrait ne pas être exactement tel que vous vous attendez à ce que ça soit, mais c’est ainsi que Dieu a accompli cela. Eh bien, ils... Les pharisiens et tous les autres, ils s’étaient représenté comment Jésus ou Christ devait venir, et Dieu L’a envoyé d’une façon si différente qu’ils ont manqué de Le voir. Voyez? Mais maintenant, ils... C’est ce qui se passe aujourd’hui. Vous pourrez penser que Dieu gère Son affaire différemment. Mais Dieu ne change pas; Il reste le même tout le temps.

            Ainsi donc maintenant, hier soir... Généralement, quand ces visions sont nombreuses, cela m’affaiblit beaucoup. Et à Indianapolis, on me retirait d’une réunion où une très forte... Une jeune fille avait été sur l’estrade. D’abord, une dame assise en bas, qui était paralysée, elle avait été paralysée pendant des mois... Oh ! Attendez une minute, je vous demande pardon. Je pense environ six, sept ans. Et, tout d’un coup, le Saint-Esprit est venu sur la femme, devant des milliers et des milliers des gens, Il lui a dit ce qu’elle était, et tout à ce sujet, et Il lui a dit de se lever, au Nom du Seigneur, et elle était guérie. Elle était paralysée, ou l’arthrite. Et la dame s’est levée, normale et bien portante.

            Le lendemain, son médecin m’a appelé et il voulait savoir ce qui était arrivé à cette femme. C’était sa patiente. Eh bien, il est venu à la chambre d’hôtel.

11        Or, cette jeune fille sourde-muette, c’était une petite alcoolique, qui a été guérie une fois dans ma réunion, elle avait été amenée depuis Joliet, dans l’Illinois. Elle avait quelques cartes de prière, mais elle n’arrivait pas à entrer dans la ligne. Et ce soir-là, il s’est fait que j’avais longtemps traîné. Je pense que j’avais près de vingt-cinq personnes qui étaient passées dans la ligne, on dirait simplement que j’avais une super puissance ce soir-là.

            Alors, cette petite muette est passée dans la ligne, et le Seigneur Jésus l’a parfaitement guérie là même devant l’assistance. Et je–et je me suis senti tituber. Billy me tapait sans cesse dans le flanc, et quelques-uns parmi eux me parlaient. Et je savais que c’était pour que je parte. Et quand j’allais partir, j’ai levé les yeux, il y avait là un autre Cadle Tabernacle, là en haut. Et j’ai vu des gens en train de crier simplement dans les allées. J’ai moi-même fait l’appel à l’autel. Et environ cinq cents âmes étaient venues à Christ.

12        Et la fois suivante que j’ai tenu l’une des réunions pendant ces jours, c’était hier soir. Et juste quand je quittais, Billy et les autres me retirant de l’estrade, tout d’un coup, je me suis très vite remis, là même, et je me suis senti mieux que je me sens maintenant même. C’est ainsi que j’ai fait l’appel à l’autel. Dieu, peut-être, je prie qu’Il fasse quelque chose pour moi dans ce sens-là, de sorte que je puisse faire mes appels à l’autel dans la suite, car après tout, c’est là le but de la réunion, c’est de faire les appels à l’autel. Amen.

13        Maintenant, L’aimez-vous de tout votre coeur? Très bien, magnifique. Maintenant, peut-être dans une soirée ou deux, disons le samedi soir, peut-être, nous aurons encore un service de guérison. Et peut-être, dimanche soir... Et j’aimerais annoncer, si c’est en ordre pour frère Moore, dans–dans son église, dimanche matin, j’aurai une saynète.. Combien aiment les saynètes?

            Je pense, la dernière fois que j’étais ici, j’ai eu une saynète sur une femme qui lavait les pieds de Jésus avec ses larmes et qui Le baignait. Combien ont entendu cela? Très bien. J’ai un dimanche, le Seigneur voulant, et... pour le tabernacle, pour le dimanche matin prochain. Et cela est dédié aux jeunes. Et, évidemment, vous êtes toujours des jeunes, de huit à quatre-vingts ans, vous savez. Ainsi donc... Vous tous, les vieux apprécieront cela tout autant que les jeunes. Le Seigneur voulant, nous aurons cela le dimanche matin. Et vous êtes invités.

            Eh bien, ce soir, aujourd’hui, je suis très fatigué, je suis resté éveillé tard hier soir, et la vision m’a gardé éveillé. Et puis, généralement, les visions exercent sur moi des effets très forts. C’est la raison pour laquelle au cours de ces réunions j’essaie peut-être de consacrer quelques soirées, où on en est quitte à prêcher, ensuite, quelques soirées, alors avoir un service de guérison, et puis retourner. J’essaie de m’adapter aux réunions où nous aurons une grande tente, et rester trois et quatre semaines d’affilée à un seul endroit. Et alors, nous prions que Dieu m’aide à faire cela. Et maintenant, je ne peux pas procéder chaque soir comme cela, je pourrais simplement... Une réunion et ça sera fini de moi. Mais Dieu ne me l’a pas donné comme ça. J’ai mal utilisé cela. Et j’ai essayé, juste pour soutenir les gens, mais je commence à penser qu’il vaut mieux écouter Dieu plutôt que ce que quelqu’un dit. C’est toujours mieux.

14        Eh bien, ce soir, nous aimerions vous parler quelques instants. Et maintenant, combien pensent, trouvent que nous devrions avoir un autre service de guérison dans une ou deux soirées? Faites-nous voir les mains. Juste pour avoir une idée générale sur les gens. Eh bien, c’est pratiquement la moitié, la moitié. Très bien. Alors, nous allons... Amenez encore vos malades, voyons, disons, samedi soir. Et puis. Eh bien, peut-être demain soir, et puis faites-le encore dimanche soir. Peut-être que ce serait mieux qu’on le fasse demain soir, et puis dimanche soir. Oui. Demain soir, nous aurons un service de guérison. Très bien. Nous allons encore prier pour les malades demain soir, et puis faire encore cela dimanche soir, et puis le faire encore chaque autre soirée. Alors, la semaine prochaine, on va clôturer, je dois quitter ici et conduire à toute vitesse, à trois mille sept cents miles [5.977 km] jusqu’à la prochaine réunion. Loin, aussi loin que mènent les routes, au bout du monde, à Prince Albert, à Saskatchewan. Au-delà de cela, il n’y a pas de routes, ça atteint le bout du monde.

15        La fois passée, nous étions là, nous avions eu dix mille en une réunion, des Indiens et des Eskimos. Ainsi, nous nous attendons, à un grand moment là, cinq jours. Et je vais vous dire ce qui s’est passé. Les prédicateurs s’en prenaient tellement les uns aux autres, se querellaient entre eux, au Canada, que les cultivateurs en avaient marre. L’un a dit: «Eh bien, s’ils ont quelque chose à faire avec ça, nous allons faire venir frère Branham, mais nous... S’ils ont quelque chose à faire avec cela, nous n’allons pas venir.» Alors... «Ils ont cela, nous n’allons pas venir. Nous n’aurons rien à faire avec cela.»

            Alors, les cultivateurs se sont rassemblés et ils ont loué un auditorium, et nous n’avons même pas eu à prélever l’offrande. Amen. Tout a été payé. Amen. Eh bien, c’est l’amour de Dieu. Les cultivateurs typifient les prédicateurs. L’Agneau de Dieu est dans la ferme, on dirait. Amen.

16        Oh ! Je L’aime vraiment. Ne L’aimez-vous pas? N’y a-t-il pas à ce sujet quelque chose, qui illumine simplement votre coeur quand vous pensez à Lui? Rien que de penser que tout est terminé maintenant, et nous sommes au repos, nous L’aimons, nous L’adorons, et pendant que nous passons, nous jetons la bouée de sauvetage à tout celui à qui nous pouvons, disant: «Viens, frère; ceci est merveilleux. Il n’y a rien de pareil à ça.» Toute l’éternité, aux siècles des siècles, tout est réglé maintenant. Tout est fini. N’est-ce pas merveilleux? Combien ont cette espérance en eux ce soir? Levez la main. Oh ! la la ! Deux tiers, plus de deux tiers dans l’assistance ont en eux cette espérance bénie, qu’ils sont encrés en Jésus. Oh ! Que c’est merveilleux !

            J’ai demandé à ma femme il n’y a pas longtemps, j’ai dit: «J’aimerais te poser une question, chérie.» Je... j’ai dit: «En quoi consiste vraiment la vraie valeur?»

            Je pense vous avoir dit cela de toute façon, l’autre soir, en quoi la vraie valeur.... Rien que des âmes perdues, c’est l’unique chose qui a de la vraie valeur. L’argent disparaît. Les maisons se détruisent. Tout sur la terre disparaît. L’unique valeur, la valeur durable, je préférerais avoir dans la Gloire une seule âme, que j’ai gagnée à Christ, savoir et voir cette Lumière de Dieu tourner autour de cette âme-là, durant toute l’éternité, et avoir mon nom associé à cela, plutôt que d’avoir chaque sou dans le monde entier, car j’aurais à perdre–perdre tout cela. Mais ce que vous envoyez là-Haut, c’est éternel. Et c’est la raison pour laquelle nous fournissons des efforts.

            Mon frère perdu et ma soeur perdue ce soir, sans espoir, sans Dieu, c’est pourquoi je suis ici, pour vous parler, essayer de vous amener à aimer le Seigneur Jésus. J’aimerais lire une portion de Sa Parole bénie. Avant de faire cela, parlons-Lui dans la prière et inclinons la tête.

17        Soeur à l’orgue, s’il vous plaît, ou au piano, l’un ou l’autre. Juste un petit accord de Reste avec moi. J’aime vraiment ce cantique-là. Très bien. Reste avec moi, pendant que nous avons nos têtes inclinées.

            Combien aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans cette prière? Voudriez-vous simplement lever la main? Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Combien ici ne se sentent pas vraiment bien dans leur âme? Avec toutes vos têtes inclinées maintenant, que seuls le Saint-Esprit et moi, nous regardions. Voudriez-vous lever les mains? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Oh ! Merveilleux ! Que Dieu...?... Environ une douzaine ou plus.

18        Notre Père céleste, nous T’aimons vraiment, Seigneur, parce que Tu nous as aimés le premier. Nous pensons ce soir à ceux qui ont levé la main tout à l’heure, disant dans leur âme qu’ils ne se sentaient pas tout à fait bien.

            Maintenant, la raison pour laquelle ils ont fait cela, c’est que Tu leur as parlé. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire premièrement. Et celui qui aura obéi à cette traction, Je lui donnerai la Vie Eternelle et Je le ressusciterai aux derniers jours.»

            Ô Dieu, puissent, avant la fin de ce service, puissent ceux qui sont fatigués, avec leurs mains baissées, le visage tourné vers la terre, marchant, puissent ces mains faibles être levées, et que les larmes de joie leur coulent sur les joues, pendant qu’ils regardent l’Agneau de Dieu avec reconnaissance pour un salut pur et saint. Accorde-le, Seigneur. Rappelle-Toi, les autres qui ont levé la main, il y en a qui peuvent être malades. Guéris-les ce soir, le veux-Tu? Laisse le Saint-Esprit aller directement là dans l’assistance, partout, et guérir les malades, sauver les perdus. Rapproche de ces... de Toi, Seigneur, ceux qui sont un peu égarés, indifférents. Ce sont Tes enfants. Ils ne peuvent simplement trouver du repos nulle part. Puissent-ils revenir à l’arche ce soir. Change leur esprit en celui d’un agneau, qu’ils viennent au Seigneur avec douceur et humilité, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

19        C’est un chapitre très familier à lire ce soir, un verset de cela: Jean 3.16.

Car Dieu a tant aimé le monde,... il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

            Je... Priez avec moi, pour ceux qui ont levé la main, et pour ceux qui ont besoin de Christ. J’aimerais que vous m’accordiez toute votre attention pour juste vingt ou trente minutes avant l’appel à l’autel, et nous verrons ce que le Saint-Esprit nous dira de faire.

            Maintenant, je vais parler ce soir sur «l’Amour.»

20        Je pense que l’amour est la plus grande force qu’il y a dans le monde. Il n’y a rien de plus puissant que l’amour. Si j’avais à faire le choix ce soir, si j’étais un pécheur, et que je me tenais ici devant Dieu et qu’Il disait: «Maintenant, jeune homme, Je vais te donner tous les neuf dons spirituels. Je vais te laisser prophétiser, te donner l’esprit de prophétie. Je vais faire de toi un puissant prédicateur, te donner la parole de sagesse et de compréhension. Je vais te donner le don de parler en langues et de l’interprétation. Je vais te donner le don de guérison de telle manière que tu auras une grande foi pour les malades. Et Je vais faire toutes ces choses pour toi. Je te donnerai tout cela, ou Je ne te laisserai avoir rien de ces choses, mais tu auras un vrai amour dans ton coeur.»

            Je dirais: «Ô Dieu, donne-moi l’amour.» C’est vrai.

            Car les langues cesseront. La prophétie prendra fin. La connaissance disparaîtra, mais l’amour demeurera toujours. C’est ce qui a poussé le coeur de Dieu à envoyer Christ sur la terre.

21        Il y a quelque temps, une petite histoire m’a été racontée sur une mère. Une jeune fille avait été à l’université. Et sur son chemin de retour, elle ramenait à la maison avec elle une autre jeune fille. Et la jeune fille était l’une de ces petites effrontées modernes, comme nous les appelons, vous savez, juste une petite querelleuse.

            Alors, sa mère était allée l’accueillir. Et alors, quand la jeune fille a regardé tout autour et a vu la... oh ! La maman. La jeune fille qui était avec elle a dit: «Oh ! Qui est cette vieille taupe?» En effet, elle était couverte de cicatrices. Et la jeune fille qui était allée à l’étranger eut honte de dire que c’était sa mère, à cause de sa petite amie prétentieuse qui avait dit qu’elle avait l’air d’une vieille taupe.

            Alors, quand elles ont finalement quitté le train, eh bien, la–la maman a couru vers la fille et a dit: «Oh ! Chérie, je suis très contente de te voir.» Et la jeune fille a tourné le dos et s’en est allée, parce qu’elle avait honte de sa mère qui paraissait laide, aux yeux... en présence de sa petite amie de l’université.

            Et il s’est fait que le machiniste, qui se tenait là, connaissait l’histoire. Il a attrapé cette jeune fille et l’a fait revenir. Il a dit: «Marie, qu’est-ce qui te fait agir comme cela? Qu’est-ce qui t’est arrivé depuis que tu es partie à l’étranger?» Il a dit à la jeune fille qui était avec elle, il a dit: «Sans doute que tu vois sa mère laide.»

            Elle a dit: «J’ai vu...»

22        Le machiniste a dit: «Je l’ai vue quand elle était deux fois plus jolie que sa jeune fille ne le deviendra jamais.» Mais il a dit: «Comme J’habitais le quartier, et cette jeune fille était bébé, elle était à l’étage; sa mère était dans la cour de derrière en train de faire la lessive. Et tout d’un coup, les véhicules anti-incendie ont accouru, on a fini par découvrir que la maison était en feu. Et il faisait chaud. Et il n’y avait pas de chance possible pour l’enfant d’être sauvée.»

            «Alors, cette mère a traversé ces flammes de feu, une belle femme, elle a traversé les flammes de feu, elle a saisi l’enfant, et elle a retiré de son corps ses habits, elle y a enveloppé le visage de l’enfant, et elle est retournée en courant à travers ces flammes de feu, et c’est cela qui l’a rendue laide, ça a déchiré la chair de son visage, c’est ce que son... Elle était toute recourbée, le feu l’a recroquevillée.» Il a dit: «C’est la raison pour laquelle elle est... tu es jolie, c’est pourquoi elle est devenue laide, afin que tu deviennes jolie. Et alors, tu as honte d’elle !»

23        Je me suis dit, quand j’ai appris l’histoire: «C’est vrai. Ce que Jésus est devenu pour nous, Il est devenu mort et péché afin que nous qui étions en fait coupables et pécheurs... Oh ! la la ! Vous dites: «Si c’était ma mère, j’aurais été fière d’elle.» Qu’en est-il de votre Seigneur ce soir? Avez-vous vraiment honte de Lui ou êtes-vous vraiment fière de ce qu’Il vous a sauvé, et êtes-vous disposé à rendre témoignage?

            L’amour divin est l’une de plus grandes forces. C’est–c’est l’une de plus grandes forces dans le monde. Et quand l’amour divin est projeté et qu’il en arrive à sa fin, alors la grâce souveraine prend la relève.

            Eh bien, c’est là mon sujet. Quand l’amour divin est projeté... L’amour divin se projette et il atteint une fin telle qu’il ne peut pas aller plus loin, alors la grâce souveraine viendra prendre la relève. Eh bien, savez-vous, en tant que fils ou fille de Dieu, que vous êtes un créateur en miniature? Savez-vous que vous créez l’atmosphère dans laquelle vous vivez? Savez-vous que de par l’atmosphère dans laquelle vous demeurez, vous influencez quelqu’un d’autre? Qu’est-ce qui fait agir les gens tel qu’ils agissent? C’est parce que... Qu’est-ce qui fait que les ivrognes aiment rester avec les ivrognes? Comme un vieux proverbe que ma mère répétait, et je pense que c’est d’ici au sud aussi: «Ceux qui se ressemblent s’assemblent», car ils ont des choses en commun.

24        Vous ne voyez pas les corbeaux et les colombes rester ensemble, parce qu’ils n’ont pas communion. Ils n’ont pas de choses en commun. Le corbeau peut s’envoler et se poser sur une charogne et manger cela. Et... Mais la colombe ira dans un champ de blé et mangera le grain. Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer ce que le diable peut faire. Eh bien, la colombe ne peut pas se poser sur une charogne et manger. Mais le corbeau peut manger la charogne et manger aussi le blé. Il est un hypocrite. Voyez? La colombe ne peut pas faire cela, car sa constitution est différente.

            Eh bien, une personne peut imiter le christianisme, mais un chrétien ne peut pas imiter le péché. L’Esprit qui est en lui ne le laissera pas faire cela. Il a... la colombe, la raison pour laquelle elle ne peut pas manger cela, cela la tuerait. Elle n’a pas de bile, comme nous en avons parlé l’autre soir. Elle n’a pas de bile. Si elle mangeait cela, ça la tuerait; le poison la tuerait. Elle ne peut pas faire cela.

            Mais le corbeau peut à la fois manger la charogne et manger aussi le blé. C’est donc ce qu’un imitateur peut faire. Mais un véritable chrétien authentique ne peut être rien d’autre qu’un pur produit de Dieu.

            Eh bien, il y a quelques semaines à la convention des Hommes d’Affaires Chrétiens, à Minneapolis, j’ai entendu un témoignage qui m’a frappé. Et cet homme est un grand cultivateur. Quel est son nom? J’oublie maintenant. Frère Krause, un très brave homme. Frère Krause a rendu un témoignage qui m’a rappelé ceci. Quand il était tombé malade... C’était un ami intime à Oral Roberts. Et Oral Roberts est un bon frère chrétien. Lui et frère Oral étaient juste comme ça ensemble.

            Eh bien, tout d’un coup, vous savez, il s’est dit: «Eh bien, si jamais il m’arrive quelque chose, tout ce que j’aurais à faire, c’est aller vers Oral et tout sera fini.»

25        Eh bien, quand vous avez ce genre d’idées, vous êtes en erreur. C’est vrai. N’allez jamais penser qu’un homme ait quoi que ce soit à faire avec cela; c’est Dieu seul. C’est en ordre pour vous d’avoir de la considération pour les hommes et de les aimer comme votre frère, mais n’aimez jamais quelqu’un dans votre coeur autant que vous aimez Dieu, ou avant Dieu. Gardez-Le en premier. Aimez-vous les uns les autres. Mais cet amour-là, en grec, c’est l’amour phileo, qui veut dire l’amour humain. Mais l’amour que vous avez pour Dieu, c’est l’amour agapao, qui est l’amour divin. Ainsi donc, gardez l’amour de Dieu en premier.

            Mais alors, frère Krause a dit qu’il avait toujours une grande foi en frère Roberts. Un jour, il–il a trouvé qu’il avait une affection rénale, un calcul rénal. Il a dit: «Oh ! la la ! C’est facile. Je vais simplement descendre chez frère Roberts. Quand j’aurai pris le dîner avec lui...»

            Oral a dit: «Assurément, nous pouvons nous en occuper. Tout de suite, Frère Krause.» Il s’est levé, il lui a imposé les mains, a-t-il dit, il a réprimandé la maladie.

            Il a dit: «Il s’est senti mieux.» Il est rentré chez lui, un ou deux jours après, c’était revenu. Il est retourné chez frère Roberts, il a dit: «Frère Roberts, cette histoire est revenue sur moi.»

            «Nous allons encore prier.» Il a réprimandé la chose une fois de plus. Il s’est senti mieux quelques heures, il est retourné. Il a continué à faire cela jusqu’à ce qu’il a trouvé qu’il n’avait pas... il n’aboutissait nulle part. Oh ! la la !

            «Oral échoue, je connais quelqu’un qui n’échouera pas, c’est frère Branham. Il n’échouera assurément pas.» Il a donc dit: «Je sais, je vais me tenir devant le... ce don-là, il me dira exactement quoi faire.» Il a dit: «Je trouverai où il est.»

26        J’étais à Shreveport, en Louisiane, lors de ma dernière réunion ici. Il est venu à l’hôtel Washington Rio, avec sa charmante femme. Et il a dit: «Frère Branham, je vais chercher à avoir une carte de prière.» On la lui a donnée chaque soir; il n’a jamais été appelé dans la ligne.

27        Comme je l’aime tel que... juste–juste quand il allait partir, il était là dans le–le couloir. J’étais là quand il passait. Il s’est mis à pleurer, il est sorti et il m’a serré la main. J’ai dit: «Frère Krause, j’aimerais que vous montiez en chambre. Venez avec moi.» Et je suis allé en chambre.

            Et j’ai dit: «Maintenant, Frère Krause, prions. Je me tiendrai devant vous et devant Dieu, devant Dieu et vous plutôt, et je verrai ce que le Seigneur me dira.» Je me suis humilié devant le Seigneur, j’ai procédé comme toujours, cherchant à trouver... Et le Saint-Esprit est descendu et Il m’a frappé, Il a refusé de me dire un mot.

            J’ai dit: «Cela n’arrive pas très souvent. Essayons cela encore.» Nous avons encore prié et nous avons dit: «Maintenant, Seigneur, si nous avons fait quelque chose de mal, eh bien, pardonne-le-nous. Nous n’avons pas l’intention de faire quelque chose de mal. Mais frère Krause est mon brave frère, et il veut savoir ce qu’est Ta volonté pour lui. Veux-Tu me parler, Père? Et maintenant, je T’offre, non pas moi-même, car je n’ai rien à T’offrir, mais je viens au Nom du Seigneur Jésus, à cause de Lui. Et maintenant, frère Couch, mon frère se tient devant moi, il m’a aidé dans de grandes difficultés, et autres, et–et ainsi de suite, nous avons été des frères. Maintenant, veux-Tu parler, Seigneur?» Et je me suis humilié devant le Seigneur, et le Saint-Esprit a refusé de dire un mot. Je ne pouvais donc rien faire. C’est très rare, environ une ou deux fois, de ma vie, que j’ai donc vu cela arriver.

28        Ainsi donc, je ne savais quoi lui dire. J’ai dit: «Frère Krause, je ne comprends pas ça.» Et j’ai dit: «Je crains de demander encore.» Nous sommes donc allés de l’avant et j’ai prié pour lui, je lui ai imposé les mains, il est parti.

            Et il a dit: «Vous savez, je me suis mieux senti. Je n’ai pas de douleur maintenant même.» Il est parti pendant environ, pendant environ trois ou quatre semaines. Il allait bien. Tout d’un coup, une nuit, cela a repris.

            Eh bien, il a dit: «Seigneur Jésus, je T’aime. J’ai été et chez frère Roberts et chez frère Branham; qu’est-ce que je vais faire?» Il a dit: «Maintenant, je suis... Je n’aimerais aller chez aucun médecin. Je ne veux pas aller. Mais je... Que vais-je faire?»

            Et alors donc, finalement, il a été amené chez un médecin. Et quand il est allé chez le médecin, on l’a envoyé chez les Mayo. Les Mayo l’ont examiné et ont dit: «Eh bien, ami, vous avez pratiquement une chance sur mille de vivre encore un mois.» Il a dit: «Votre intervention chirurgicale pourrait se faire, si nous ôtons le calcul, mais cela s’est établi dans quelque chose.» Il a dit: «Si nous ôtons cela, cela pourrait vous tuer lors de l’intervention chirurgicale.» Il a dit: «Vous êtes bien près de la mort. Et vous avez une chance sur mille de vous en tirer donc.»

            «Eh bien, a-t-il dit, laissez-moi réfléchir dessus.»

29        Et il aime le Seigneur, tout celui qui connaît frère Krause, c’est un vrai chrétien. Il a dit: «Dieu bien-aimé, Tu sais que je T’aime. J’ai fait tout ce que je sais faire, mais alors, maintenant, si c’est mon temps de rentrer à la Maison auprès de Toi, je suis prêt à rentrer. Mais je T’aime, et mes dernières paroles que je T’adresse sont les suivantes. ‘Je T’aime.’ Et Tu connais mon coeur, que je T’aime.»

            Et il est allé pour l’intervention chirurgicale, le médecin a un peu hésité de faire cela. Mais après l’intervention chirurgicale, il s’est levé et il a dit: «Toute la chambre était illuminée de la gloire de Dieu.» Et les médecins n’arrivaient même pas à comprendre combien c’était rapide et ce qui était arrivé.

            Quand l’amour a été projeté et qu’il est arrivé au bout, la grâce souveraine est intervenue et a pris la relève. Cela se fera chaque fois. C’est la nature de Dieu. Il ne peut rien faire d’autre pour quelqu’un. Mais quand vous L’aimez réellement, vraiment... L’aimer, ce n’est pas juste une pensée mythique, mais je veux dire dans votre coeur, Il devient précieux pour vous.

30        Maintenant, c’est juste comme vous Lui faites confiance. Vous croyez en Lui juste comme vous faites confiance à votre femme. Quand je quitte chez moi, je n’ai pas à dire: «Viens ici, madame Branham; nous allons nous entretenir un peu maintenant. Je suis sur le point de partir; n’aie pas d’autres maris en mon absence. Ne fais pas ceci, cela ou autres.»

            Et elle de dire: «Maintenant, mon brave homme, c’est très bien. Mais j’aimerais te dire: N’aie pas d’autres femmes pendant que tu seras parti. Et tu ferais mieux de m’être fidèle.»

            Nous n’y pensons jamais. Pourquoi? Nous nous aimons. Je n’y pense même jamais. J’entre simplement et je dis: «Au revoir, chérie. Prie pour moi.»

            Elle a dit: «Je serai sur mes genoux chaque soir, priant pour toi, Billy. Que Dieu soit avec toi.» C’est réglé jusqu’à mon retour. Elle ne s’inquiète pas à mon sujet. Elle sait que je l’aime. Et tant que je l’aime comme cela, elle n’aura jamais à s’inquiéter. Même si je pensais que je pourrais faire quelque chose et m’en tirer, et que si je lui en parlais, elle me pardonnerait pour cela, je ne le ferais pas de toute façon. Je l’aime trop pour faire cela. Je la regarderais et je me dirais: «Cette pauvre petite jeune femme de trente-cinq ans, complètement grisonnante, elle s’interpose entre le public et moi, la mère de mes trois enfants... Il y a dans mon coeur quelque chose qui ne me permettrait pas de faire cela.»

            Quand je regarde mon Seigneur et que je vois qu’Il est mort là au Calvaire, Lui l’Aimable, pour moi qui n’étais pas aimable; Lui le Pur, pour moi l’impur, afin de me sauver de la mort du péché, de l’éternité dans l’enfer, quelque chose en moi... Même si je pouvais m’en tirer, je n’aimerais pas le faire. Je L’aime. Oui, oui. Je L’aime. Même si je pensais que si je le faisais, Il me le pardonnerait, je n’aimerais de toute façon pas le faire. Je n’aimerais rien faire pour Le blesser. Je L’aime trop. C’est ce qu’il nous faut avoir. C’est quelque chose dans votre coeur: L’amour.

            «Oh ! dites-vous, je ne me sens pas condamné de fumer. Je–je bois un peu. Je...» Eh bien, frère, vous ne L’aimez pas. Quelque chose est arrivé. Si vous L’aimez vraiment...

31        Je me rappelle la première petite Bible que j’ai jamais eue, tout au début quand j’avais commencé à prêcher. C’était à l’église baptiste, quelqu’un me demandait sans cesse: «Frère Branham, pensez-vous que c’est mauvais de fumer? Pensez-vous que c’est mauvais de boire?»

            Alors, j’avais écrit une petite réponse dans ma Bible, j’avais la réponse pour l’homme, je disais: «Ne me posez pas des questions insensées. Réglez ceci dans votre esprit. Si vous aimez le Seigneur de tout votre coeur, vous ne fumerez pas, vous ne chiquerez pas, ni ne boirez pas d’alcool.» Cela vaut encore ce soir. Exact. Si vous L’aimez, même si vous pouvez le faire et vous en tirer, vous ne le ferez pas de toutes les façons, si vous L’aimez. C’est ce que fait le véritable et authentique amour agapao.

            Le chrétien aime le Seigneur. Et il L’aime tellement qu’«il n’y a rien qui peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, a dit Paul, ni la mort, ni la tristesse, ni les périls, ni les emprisonnements, ni rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.» Oh ! la la ! Le véritable et authentique...

            Et mon frère, quand vous recevez cela dans votre coeur avec ce genre d’amour, cela dépassera toute autre chose que vous pourrez lui substituer. C’est tout à fait vrai. Peu m’importe combien vous avez parlé en langues, combien vous avez crié, combien de grandes réunions vous avez tenues, ou auxquelles vous avez assisté, ou comment votre nom est bien inscrit dans le registre, ou combien de fois vous avez été baptisé, et de quelle manière. Cela n’aboutira jamais à quoi que ce soit tant que le véritable et authentique amour du Saint-Esprit ne pénètre pas dans votre coeur au point que vous L’aimez par-dessus tout le reste qu’il y a dans le monde. Exact.

32        Nous mettons trop l’accent sur l’évidence du Saint-Esprit. Les méthodistes disaient qu’on doit crier avant de L’avoir. Beaucoup de méthodistes ont crié et ils ne L’ont pas eu. Les pentecôtistes disaient qu’on devait parler en langues lorsqu’on Le reçoit. Beaucoup d’entre eux ont parlé en langues et ils ne L’ont pas eu. C’est vrai. Mais, frère, quand vous en arrivez à avoir l’amour, cela ne faillira jamais. C’est vrai. Si ma femme me faisait confiance parce que je lui donne dix dollars chaque fois à mon départ, eh bien, frère, cela ne serait pas tellement un signe que je l’aimais. Il me faudrait être correct ou fidèle. Mais quand elle sait que je l’aime, quand je sais qu’elle m’aime, alors il y a une parfaite confiance entre nous. Il n’y a pas–pas du tout d’ennuis. Alors, quand vous avez l’amour parfait de Dieu dans votre coeur, vous ne doutez de Dieu au sujet de rien. Quand la Bible dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies», vous dites: «Amen, Seigneur, c’est vrai. C’est moi.»

            «Attendez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut.»

            «C’était moi, Seigneur.»

33        Pierre a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

            «Amen, Seigneur, cela me concerne.» Cela règle tout cela. Tout ce que Dieu dit, vous L’aimez tellement que vous croyez cela. Oh ! Je me sens très religieux maintenant même, de penser que l’amour parfait bannit toute peur. Vous n’avez peur de rien; vous êtes bien au repos. Vous n’êtes pas: «Oh ! Peut-être que je peux rétrograder demain. Peut-être que je peux rétrograder la semaine prochaine.» Je ne m’en soucie pas. Je ne cherche pas à tenir bon. Je–je... C’est Lui qui a tenu bon pour moi. Il a placé l’amour dans mon coeur, qui tient ferme là. C’est Lui qui me soutient, ce n’est pas moi qui Le tiens. Si c’était moi qui Le tenais, j’aurais probablement lâché. Mais tant que c’est Lui qui me soutient, Il ne lâchera jamais. Il a promis de ne jamais le faire.

            «Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.» Amen ! Oh ! «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

34        Je ferai solennellement reposer mon âme sur cette Parole de Dieu, je me tiendrai là et dirai: «Tant que je sais qu’il y a en moi quelque chose, qui me fait tant aimer le Seigneur Jésus, je n’aimerais pas faire le mal.» Je suis ancré. Amen. Quelque chose là...

            Si j’osais dire: «Eh bien, je–j’arrête ceci et j’arrête cela», je–je doute de ça. Mais une fois qu’il se passe quelque chose ici à l’intérieur, c’est ce qui fait ça. Je me rappelle, après avoir perdu ma femme, j’étais là à côté de mon enfant qui se mourait. J’ai placé ma main sur sa tête. La maman venait d’être retirée de l’hôpital où elle était morte et elle était amenée à la morgue.

            Un homme est venu, il a dit: «Billy, j’ai de mauvaises nouvelles pour toi.» J’étais rentré à la maison, je pleurais couché sur le lit. Il a dit: «J’ai de mauvaises nouvelles pour toi.»

            J’ai dit: «Quoi? Je le sais, elle vient de mourir il y a quelques instants, Frère Frank.»

            Il a dit: «Ce n’est pas tout, ton enfant aussi se meurt.»

            Alors, je me suis précipité à l’hôpital. Juste une toute petite créature de huit mois, elle portait encore des couches. Et elle... J’avais l’habitude de klaxonner avec ma camionnette, et tout, en m’approchant, et elle faisait gou et levait ses petits bras à mon intention. Combien j’aimais cette enfant-là, ma première fillette ! Alors, je suis vite rentré à l’hôpital.

            L’infirmière a dit: «Vous ne pouvez pas descendre là, monsieur Branham.» J’ai attendu qu’elle quitte. J’ai couru derrière la porte et je suis entré de toute façon. Elle disait: «Elle a la méningite, la méningite tuberculeuse.»

35        Je suis entré dans la salle; elle était couchée là. Les fenêtres étaient tirées, et les mouches lui entraient dans les yeux. J’ai chassé les mouches, j’ai mis une petite moustiquaire sur elle. Je l’ai encore regardée. Elle était couchée là on dirait tremblotante. J’ai dit: «Sharon, chérie, reconnais-tu papa?» Mon pauvre coeur s’est brisé. Ma femme était couchée là dans un cercueil, la mère de l’enfant... Et son petit bras bougeait de haut en bas, elle avait tellement souffert que ses petits yeux louchaient. Un petit oeil bleu était déjà louche. J’ai dit: «Aimes-tu papa, chérie? Papa est venu...» Et je l’ai vue frémir; j’ai su qu’elle reconnaissait que j’étais là.

            Je me suis agenouillé là, j’ai dit: «Ô Dieu, oh ! je l’aime. Ne la retire pas, ô Dieu ! Ne–ne retire pas mon enfant. S’Il te plaît, ô Dieu !» Et juste à ce moment-là, j’ai levé les yeux, et un rideau noir est tombé, se déployant, en descendant comme cela. J’ai su qu’Il allait la retirer. J’ai placé ma main sur sa petite tête. J’ai dit: «L’Eternel a donné, l’Eternel a repris, que le Nom de l’Eternel soit béni.» J’ai dit: «Ô Dieu, c’est Toi qui me l’as donnée, c’est Toi qui la retires.» J’ai dit: «Sherry, chérie, je te déposerai dans les bras de maman dans une heure. Mais un jour, là dans la Gloire, avec l’aide de Dieu, papa te rencontrera.»

36        Oh ! Comme tout était fini. Je me tenais sur la colline, là-haut, quand l’enfant gisait dans les bras de sa maman... J’ai entendu le prédicateur dire: «La cendre retournera à la cendre, la poussière de la terre retournera à la poussière de la terre.» Ils ont enseveli mon coeur. Quand j’ai vu cette jeune femme de vingt-deux ans, on était mariés voilà un peu plus de deux ans. Je tenais le petit Billy dans mes bras, et il regardait, et il a dit: «Maman, maman», tendant les mains vers elle, et sa petite soeur reposait dans les bras de sa mère. Une drôle de tourterelle perchée dans un buisson roucoulait, j’ai entendu des mottes de terre tomber. Nous étions pauvres, on a dû l’ensevelir pratiquement dans un champ de potier. J’ai entendu les mottes de terre tomber là-dessus; le prédicateur a dit: «La cendre retournera à la cendre et la poussière de la terre retournera à la poussière de la terre.» On dirait qu’une brise parcourait les pins et, en soufflant, disait: «Il y a un pays au-delà de la rivière, qu’on appelle le pays de la douceur éternelle, nous atteignons ce rivage-là uniquement par la décision de la foi; un à un nous regagnons les portails, pour demeurer là avec des immortels. Un jour, on fera retentir ces cloches d’or pour moi et pour toi.»

            Environ deux semaines plus tard, je n’arrivais pas à m’en remettre. J’ai repris le travail. Environ un ou deux mois, je remontais la route. J’avais mes mains derrière moi, je portais une vieille paire de bottes, je ne pouvais pas rentrer à la maison; je n’arrivais à aller nulle part. Mon coeur était brisé. Le sénateur de l’Etat d’Indiana, monsieur Isler, fréquente mon église. Je remontais la route à la marche comme cela. J’ai entendu une petite camionnette venir, je me suis retourné. Il s’est arrêté. Il est sorti d’un bond, il a couru là, il a fait passer ses bras autour de moi. Et je pleurais.

            Il a dit: «Billy, comment te sens-tu?»

            J’ai dit: «Monsieur Isler, vous savez comment je me sens.»

            Il a dit: «Billy, j’aimerais te poser une question solennelle.»

            J’ai dit: «D’accord. Posez-la-moi, monsieur Isler.»

            Il a dit: «Que penses-tu du Seigneur Jésus maintenant, après qu’Il a retiré ton enfant, ta femme, tout ce que tu avais?»

            Je me suis retourné, je l’ai tenu par la main, je l’ai regardé dans les yeux, j’ai dit: «Sénateur, j’aimerais vous dire quelque chose. Il représente plus que la vie pour moi.»

            Il a dit: «L’aimes-tu?»

            J’ai dit: «De tout mon coeur, de toute mon âme, de toute ma force.»

            «Après qu’Il a retiré ta femme et ton enfant?»

            J’ai dit: «Même s’Il m’envoyait en enfer, s’il existe une chose telle que je peux L’aimer là-bas, je L’aimerais de toute façon.» Il a raison, et moi, j’ai toujours tort. Et Il a toujours raison. Je L’aime.

37        Oh ! Je suis très content de savoir que par la grâce, Il a placé cela dans mon coeur. Cette chose puissante, l’amour, cela conquiert. Cela va... Vous pouvez conquérir votre mari. S’il ne veut pas fréquenter l’église, et qu’il se dispute avec vous du fait que vous y allez, priez simplement. Eh bien, ne cherchez pas à faire semblant là-dessus. Si vous le faites, ça ne marchera pas. Mais si vous avez réellement cet amour dans votre coeur pour son âme, il le saura. Ne vous en faites pas. Le mari est sanctifié par la femme qui croit, et vice versa. Vous ne pouvez pas tromper là-dessus. Vous ne pouvez pas bluffer cela. Cela doit réellement être là. C’est la raison pour laquelle là où la foi authentique...

            Les gens pensent parfois avoir la foi alors qu’ils ne l’ont pas. Vous devez réellement avoir cela. J’ai vu cette même puissance conquérante.

38        Comme vous le savez, j’aime le plein air, j’aime la nature, j’ai grandi dans le bois, ma mère est pratiquement mi-Indienne. Alors, j’aime la nature. J’ai été garde-chasse de l’Indiana pendant des années, j’ai étudié la faune et la flore, j’y ai vécu tous mes jours. Mon grand-père était un célèbre chasseur reconnu au niveau national. Et j’ai chassé à travers le monde pratiquement. J’aime la faune et la flore. Mais je vous assure, il y a quelque chose d’authentique. Il y a quelque chose de réel que tout le monde reconnaîtra. Vous n’aurez pas à aller çà et là témoigner, ceci, cela ou autre. Si vous aimez réellement le Seigneur, tout celui qui entre en contact avec vous reconnaîtra pratiquement cela. Vous êtes des épitres écrites. Vous êtes scellé. Et un sceau demeure le même au verso tout comme au recto, de part et d’autre. Les gens savent que vous êtes un chrétien. Vous marchez différemment, vous vivez différemment, vous agissez différemment, vous êtes différent une fois devenu chrétien.

            Je me rappelle une fois... Peut-être que je vous ai raconté cela, comment j’ai vu la nature être conquise par l’amour de Dieu. Combien ont déjà lu mon livre intitulé: Un Homme envoyé de Dieu, écrit ici par frère Lindsay? Beaucoup parmi vous.

39        Vous souvenez-vous du fou qui était tombé à l’estrade cette nuit-là sur mes pieds? Vous rappelez-vous cette histoire-là? Qu’est-ce qui était arrivé? J’aurais voulu pouvoir expliquer cela. J’ai vu cela arriver plusieurs fois dans ma vie. Je vois cela arriver chaque fois qu’un miracle est accompli. Je... Il y a quelque chose. Il vous faut participer.

            Il y a quelques semaines, frère Jack et moi, nous étions sur l’estrade devant des milliers et des milliers de gens au Mexique. Et un pauvre vieux frère mexicain est venu. Il était aveugle. Et il avait un châle sur lui, sale, poussiéreux. Et le pauvre vieil homme tenait une petite croix en mains, pour dire un Je vous salue Marie, ou quelque chose comme cela. Je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire.

            Il s’est donc avancé. Il voulait savoir... Il s’est avancé là où j’étais. J’ai regardé le vieil homme. J’ai vu ses cheveux grisonnants sous son vieux grand chapeau en paille, qu’il l’avait enfoncé. Il disait quelque chose en espagnol, je ne pouvais pas le comprendre. Frère Espinosa me répétait ce qu’il disait. Il est venu là où j’étais. Il a mis ses bras sur mes épaules. Quelque chose m’a frappé. Je l’ai regardé, il avait environ soixante-dix ans. J’ai dit: «C’est pratiquement l’âge qu’aurait eu mon pauvre père s’il était en vie.»

40        J’ai regardé ses pieds. Il n’avait pas de souliers. Je me suis dit: «Peut-être qu’il–qu’il n’a jamais porté une paire de souliers.»

            Tout d’un coup, Quelque Chose se mit à m’émouvoir. J’ai placé mon pied à côté du sien pour voir si mes souliers lui conviendraient. Je me disais: «Si mes souliers lui conviennent, je les ôterai carrément maintenant et je les lui donnerai. Peut-être qu’il n’a jamais porté une paire de souliers.» Je me suis dit: «Le voici ici. Je l’ai davantage rapproché de moi pour voir si mes épaules étaient comme les siennes.» Il était plus large d’épaule. Je lui aurais donné mon manteau. Je l’ai aimé, D’une façon ou d’une autre, je l’ai aimé. Je me suis dit: «Regardez là. Il y a là un pauvre vieil homme, peut-être qu’il ne s’est jamais retrouvé devant un bon repas décent dans sa vie. Peut-être qu’il n’a jamais porté une paire de souliers, ses vieux pieds engourdis et écailleux, les ongles de ses orteils étaient tout retournés vers le haut. Je me suis dit: «Pauvre vieil homme. Il avait autant que moi le droit d’avoir une bonne paire de souliers, le droit de porter un bon manteau, et le droit de se mettre à table pour un bon repas.»

41        Et à part tout cela, le diable l’avait rendu aveugle. Voyez-vous ce qu’il y avait? D’une façon ou d’une autre, j’ai sympathisé... Pas moi, le Saint-Esprit (Ô Dieu !) m’amenait à sympathiser. Oh ! Quand vous arrivez à projeter votre vie, en me faisant sympathiser d’amour avec le vieil homme !

            Et juste à ce moment-là, il a placé–il a placé ses bras sur mon épaule et s’est mis à pleurer sur mon épaule. Alors, quelque chose s’est produit. Je me suis dit: «Ce démon maudit de cécité, qui a rendu aveugle ce pauvre vieil homme, qui n’a jamais joui de privilèges...»

            «Eh bien, ai-je dit, toi esprit de cécité, sors de lui.» Et tout d’un coup, il a ouvert les yeux et s’est mis à crier: «Je peux voir.» Qu’était-ce? Projeter l’amour du Saint-Esprit. C’est ainsi que ça arrive.

            Quand ce pauvre homme a couru à l’estrade pour m’ôter la vie ce soir-là, Il a menacé de le faire, il a... ses gros bras devant six mille cinq cents personnes sans compter les centaines qui se tenaient dans les rues sous la pluie, il a dit: «Toi hypocrite, ce soir, je vais te briser chaque os de ton corps.» Je n’avais point dit un mot. Je l’ai regardé. Je pesais cent vingt huit livres [58 kg] et lui pratiquement trois cents [136 kg], il mesurait sept pieds [2 m] et quelques, un fou échappé de l’asile. Il a couru là et Il...

42        Eh bien, au lieu de... Eh bien, j’avais assurément peur. Mais quand je l’ai regardé, quelque chose a commencé à se produire. Au lieu de penser: «Oh ! Si j’étais assez grand, je le battrais», au lieu de cela, je me suis mis à penser: «Pauvre frère. Le diable l’a lié. Eh bien, il aimerait m’aimer autant que je l’aime. Il ne peut rien au fait de s’empêcher d’être comme cela. Ce n’est pas lui qui me maudit. C’est le diable.» C’est ce qui se passe avec n’importe quel homme. Ce n’est pas l’homme qui vous maudit, contre lequel vous voudriez vous fâcher et le tuer dans quelques minutes. C’est le diable qui lui fait faire cela, pas votre frère. C’est le diable qui l’a possédé.

            Et il a menacé très fortement. Et avant que je puisse dire quoi que ce soit, le Saint-Esprit s’est mis à parler. Et au lieu de haïr cet homme, je l’ai aimé. Et l’amour de Dieu fut projeté vers lui, et il a roulé ses gros yeux comme cela, il est tombé sur mes pieds sur le pavement. Vaincu par l’amour.

43        J’ai entendu parler de mauvais chiens. Je... Il se fait que je n’ai pas peur d’un chien. Vous n’êtes pas... Ce qui amène le chien à vous mordre, c’est la peur que vous éprouvez de lui. Eh bien, cela peut paraître insensé. Mais ça ne l’est pas. Les animaux sauvages, je n’en ai jamais vu un seul dont j’ai eu peur, car je les aime. Je me suis retrouvé face-à-face avec des ours grizzlys et tout le reste. En effet, j’aime les animaux. Il vous faut avoir cela; vous ne pouvez donc pas bluffer là-dessus. Avez-vous déjà vu un chien dresser son nez et faire... Il sait si vous avez peur ou pas. N’essayez pas de le bluffer. Vous pouvez avoir bluffé votre voisin, mais vous ne pouvez pas bluffer le chien. Il sait. Et vous ne pouvez pas bluffer Dieu. Et je dis ceci avec tout le respect; vous ne pouvez pas bluffer le diable. Peu m’importe combien fort vous hurlez, combien vous criez, et vous donnez des coups de pied, il restera bien là même.

            Mais une fois que vous avez vraiment la chose réelle, vous n’avez pas à dire trop. Il sait si c’est réel ou pas. Ces disciples criaient et hurlaient, cherchant à obtenir la guérison de ce lunatique. Jésus a dit: «Sors de lui.» Qu’arriva-t-il? Les disciples avaient été vaincus. Mais ce démon a dû reconnaître d’où venait cette Voix-là. Elle provenait d’une Fontaine où la Colombe de Dieu était perchée. Il a reconnu cette vibration aussitôt émise de Lui. Il a reconnu que c’était plus qu’un disciple. Il a reconnu que c’était plus que Moïse. Quand cela...?... dans Moïse, et il avait fait pécher Moïse. Mais quand il a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, fais un miracle ici devant ces enfants...»

            Il a dit: «Il est écrit: ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement.’» Il a reconnu qu’il n’avait pas alors rencontré Moïse. Il y avait quelque chose à ce sujet. C’est vrai.

44        Il y a quelque temps, pendant que j’étais garde-chasse de l’Indiana, là à la fameuse ferme Burke, où se trouvait une ancienne carrière, il y a le cimetière Walnut Ridge, juste en bas, là où ma précieuse et aimable femme repose ce soir, son corps, le sien et celui de l’enfant, juste là en bas, c’était appelé la ferme de Burke; il y avait là un gros et drôle de taureau. Il avait tué un homme de couleur là-bas. Et on l’avait vendu là à un homme du nom de Guernsey, de ce côté-ci de Henryville. Je relâchais quelques poissons là-bas, dans un–dans un grand lac par où la rivière passait. Cet homme avait creusé un lac là-dedans, et il l’avait ouvert au public; et nous l’avons empoissonné pour lui, la conservation de la nature.

            Eh bien, nous étions censés porter un petit pistolet partout où nous allions. C’était une loi; il nous fallait le faire. Il m’est donc arrivé que je connaissais un frère malade de l’autre côté du champ. Je me suis alors dit: «Je pense que je traverserai afin de prier pour lui. Je vais lâcher ces poissons.»

            J’ai débouclé ce petit pistolet et je l’ai jeté dans le véhicule, et je me suis avancé là où le... Je me suis engagé à traverser le champ vers là où était le frère. J’avais oublié que ce tueur était dans le champ. Alors, sur mon chemin pour traverser le champ, là, en traversant dans cette direction-là, il y avait un petit tas d’arbrisseaux... là-bas, une petite broussaille. Et il m’est arrivé de me retrouver à environ deux cents yards [182 m], ou trois cents [274 m] de la clôture, à peu près la même distance de l’autre côté, il y avait un petit étang marécageux là au milieu. Et là... Et tout d’un coup, à trente pieds [9 m] de moi, ce taureau meurtrier s’est levé. Et j’étais là.

45        Premièrement, j’ai tendu la main pour prendre mon fusil: pas de fusil. Voyez-vous comment Dieu s’occupe bien correctement des choses? Non, pas de fusil. J’ai regardé le mur de clôture, il était trop près de moi. Pas d’arbre où monter, la mort était en face de moi. C’était un meurtrier, on avait donné des avertissements partout: «Ne passez pas par ici.» Eh bien, j’avais oublié cela. Et j’étais là.

            Eh bien, il ne me restait qu’une seule chose à faire, c’était me redresser et ne pas mourir en lâche, mourir comme un homme. Je me suis redressé; je me suis dit: «Eh bien, on en connaît la fin.» Je me suis arrêté, ça ne servait à rien d’essayer de fuir. Il était à vingt pieds [6 m] de moi. Oh ! Il a simplement planté ses cornes dans la terre, comme ça, et il a mugi, autant qu’il le pouvait, il est tombé sur ses genoux, il a brandi ses cornes, et il a renvoyé la poussière de terre et il s’est apprêté.

            Alors, je me suis simplement tenu là, c’est tout ce que je pouvais faire. Je me suis dit: «Eh bien, je vais certainement faire ceci. Je ne vais pas tomber en lâche. Je tomberai en témoignant mon amour pour Dieu, dans mon coeur.» Alors, j’ai de nouveau regardé ce taureau-là, et tout d’un coup, quelque chose est arrivé. Eh bien, cela paraît puéril; cela peut paraître comme des propos d’un petit enfant. Mais c’est ça notre problème ce soir, nous avons essayé de faire l’adulte devant Dieu alors que nous devrions être des enfants en Dieu. Nous connaissons trop. Dieu demeure au centre de l’humilité et de la simplicité. N’oubliez jamais cela. J’ai regardé le taureau, si je pouvais lui crier quoi que ce soit. Eh bien, je me suis dit: «Pauvre créature ! Eh bien, que je suis en erreur.» Eh bien, je n’aurais pas naturellement éprouvé de tels sentiments à ce sujet.

46        Premièrement, je–j’avais cherché le fusil. J’étais content de ne l’avoir pas eu; je lui aurais tiré dessus, et alors, je serais allé payer la contrevaleur. Mais je n’avais pas de fusil. Je me suis dit: «Eh bien, pauvre créature. Eh bien, je–je suis dans–je suis dans ton pâturage; ceci est ta demeure, et tu es juste un animal. Tu ne sais pas autre chose. Et tu ne veux pas me tuer de toute façon. Mais je t’ai dérangé. Je regrette de l’avoir fait. Ce n’était pas mon intention de te déranger.» Je parlais comme je parle maintenant... Je n’y pouvais rien; il y avait Quelque Chose qui parlait en moi.

            Oh ! la la ! C’est–c’est vraiment dommage que nous ayons donc à abandonner cela. Soumettez simplement cela. Dieu a donc pris la relève. Alors, le taureau mugissait et tout. Il a incliné la tête. Et j’ai dit: «Maintenant, créature de Dieu, je suis serviteur de Dieu. Je suis en route pour prier pour un homme malade, par ici, qui se meurt. Et je traverse le champ, ici où se trouve ta demeure; je regrette d’avoir violé ton domicile.» C’est ce que j’avais fait. J’avais violé son domicile. C’est tout ce qu’il connaît comme domicile. Eh bien, maintenant, arrêtez-vous et réfléchissez; c’est vrai.

            J’ai dit: «Je–je suis entré dans ton domicile. Je t’ai dérangé. Je regrette. Pardonne-moi. Je traverserai le champ, je–je ne te dérangerai plus.» Et j’ai dit: «Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, notre Créateur, va là te recoucher encore. Je ne te dérangerai plus.» Alors, ce taureau m’a regardé de toutes ses forces. Et quand il s’est approché à peu près à six ou huit pieds [1,82 ou 2,4 m] de moi, je n’avais plus du tout peur de lui, pas plus que je n’en ai en me tenant ici même. «L’amour parfait bannit toute crainte.»

            Peu importe que la mort vous regarde en face, vous pouvez chanter: «Jour heureux, jour heureux, depuis que Jésus a ôté mes péchés.»

47        Il n’est pas étonnant que Paul ait pu se tenir en face de la mort et dire: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire?» Assurément. Il avait appris l’amour de Dieu au travers des persécutions. La souffrance produit la patience, ça suscite des persécutions qui produisent la patience, évidemment. Or, la patience produit l’amour, la confiance.

            Et quand ce taureau est arrivé à environ six ou huit pieds [1,82 ou 2,4 m] de moi, il a simplement lancé ses pattes et il s’est arrêté. Alors, il m’a regardé. Il a regardé de ce côté-ci et de ce côté-là, complètement dégonflé, il s’est carrément calmé jusqu’au bout, il s’est avancé et s’est couché. Je suis passé à cinq pieds [1,5 m] de ce taureau et il ne s’est même pas retourné pour me regarder, jamais. Je suis directement sorti du pâturage. Qu’est-ce? C’était l’amour de Dieu, la puissance de Dieu.

            Vous dites: «Frère Branham, je ne crois pas cette histoire-là.» Eh bien, vous n’êtes pas obligé. Mais c’est vrai. Le même Dieu qui avait pu fermer la gueule du lion dans la fosse aux lions pour Daniel peut certainement dompter un taureau en quelques minutes, une fois que l’amour de Dieu est projeté. Alors, comme j’aime le Seigneur, et que l’amour dans mon coeur a produit des effets sur ce taureau-là, alors, quand l’amour est arrivé au bout, la grâce souveraine de Dieu intervient pour prendre la relève. Alléluia !

            Oh ! la la ! Pourquoi aurais-je peur quand la mort vient? Combien je voudrais aimer le Seigneur, au point que quand tout sera fini, la grâce divine interviendra un jour et me fera traverser le Jourdain, là, vers un pays meilleur, là où il n’y a pas de maladie, ni de mort, ni de tristesse. J’aime le Seigneur. Vous aimez le Seigneur. Nous n’avons rien, ni maladie, ni afflictions, ni rien d’autre qui puisse nous séparer. Cet amour de Dieu continue directement. Quand vous L’aimez, et que vous atteignez le bout où l’amour ne peut plus agir, pour vous, la grâce souveraine prendra la place de l’amour. Amen.

48        Il y a quelque temps, dans ma cour de devant, je tondais la pelouse avec une tondeuse, une vieille petite tondeuse. Et je faisais environ deux tours en tondant, voici une autre voiture arrivait. Je contournais vite la maison, j’entrais m’habiller, j’enlevais la salopette et–et je m’habillais, quelqu’un arrivait pour qu’on prie pour lui; je priais pour lui, peut-être, là une heure ou plus. Personne d’autre dans la ligne, puis je rentrais peut-être tard le soir, je sortais discrètement, je portais ma salopette, je sortais vite dans la cour de devant effectuer d’autres tours en tondant. Eh bien, l’herbe poussait dans la cour de devant avant que je puisse passer derrière. Et alors, je...

            Un après-midi, là derrière, j’étais allé là derrière et personne... J’avais juste mis discrètement ma salopette, il faisait très chaud. Je n’avais pas porté de chemise. Personne ne pouvait me voir, alors j’étais simplement en train de tondre là, avec une vieille petite tondeuse qui faisait pat, pat, pat, pat, pat. Et, j’avançais là, et j’avais oublié qu’il y avait un gros nid de frelons au coin. Alors, j’ai heurté directement ce mur de clôture, et en moins d’une seconde, j’étais complètement couvert de frelons. Vous savez ce qu’ils sont, ces énormes insectes? Eh bien, ils peuvent vous tuer. L’un d’eux peut vous terrasser. Et évidemment, je n’avais pas de chemise sur moi, et je... Les frelons étaient tout autour de moi, mais quelque chose est arrivé. Quelque chose... au lieu d’avoir peur, l’amour s’est déversé et a pris place. Peut-être que vous ne voulez pas croire ceci, mais à la barre du Jugement, vous Le verrez, quand les secrets de nos coeurs seront dévoilés

49        J’étais couvert, aucun d’eux ne m’avait piqué. Alors, je me suis dit: «Pauvres petites créatures ! Eh bien, c’est l’unique moyen de défense dont vous disposez. C’est cet aiguillon que Dieu vous a donné. C’est pour vous défendre. Vous en avez autant le droit; vous ignorez que c’était le mur de ma clôture. Il est autant à vous qu’à moi. Il n’appartient à aucun de nous; il appartient à Dieu. Vous avez donc fait votre nid là-même. J’aurais dû faire attention à vous. Et je regrette.» Mais j’ai dit: «Je suis serviteur du Seigneur. Et je vous aime, petits insectes.»

            Eux donc... [Frère Branham imite le son du bourdonnement des abeilles.–N.D.E.]

            J’ai dit: «Je–je–je...» N’osez pas les bluffer. Vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez. J’ai dit: «Je vous aime, petites créatures de Dieu. Je regrette; je vous demande pardon pour vous avoir réveillées.» Mais j’ai dit: «Je–je sers le peuple de Dieu. Et il me faut couper ma pelouse. Et j’étais pressé. Je–je regrette de vous avoir dérangé. Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, rentrez dans ce nid-là. Je ne vous dérangerai plus. Je contournerai cela.» Et le... Ils tournoyaient encore tous autour de moi. Je... Ma tondeuse.-. tondeuse ne s’était point arrêtée. J’ai simplement laissé tomber le manche pour lever les mains vers Dieu. Je me suis emparé des manches, et je n’avais pas du tout peur de ces frelons, pas plus que de quoi que ce soit.

            Et Dieu, mon Juge souverain, ces frelons ont fait quelques tours autour de moi, ils ont directement formé une ligne droite, rentrant à toute vitesse dans ce nid-là. Qu’était-ce? Le fait d’avoir projeté l’amour de Dieu a fait descendre la grâce souveraine de Dieu. Et d’une façon ou d’une autre, comment aurais-je su qu’en parlant anglais (Ils n’écoutaient pas l’interprétation), ils ont entendu ce que je disais? Je ne peux pas vous le dire, mais de toute façon, ils ont obéi à la Parole même que je leur ai ordonné de faire au Nom de Christ. L’amour. Il conquiert les animaux, il conquiert les êtres humains. Si Dieu...

50        Vous avez lu l’histoire de l’opossum. Vous tous, vous l’avez lue, je pense. La plupart parmi vous... Ils sont ici même, les jeunes gens sont ici même ce soir, Gene et Léo, ils sont assis juste ici. J’étais assis sur les marches au mois de juillet dernier, je pense que c’était ça, juin ou juillet. Juillet? Je pense que c’était juillet, juillet dernier. Monsieur Wood venait de tondre ma pelouse, un râteau était dans la cour. Et je parlais à ces jeunes gens; je les appelle mes étudiants. Et alors, ils... Je leur parlais d’une jeune fille de couleur. La veille (C’était dans le journal.), une jeune, une belle jeune femme de couleur avait eu un enfant illégitime, elle l’avait enveloppé dans une couverture et l’avait étouffé à mort. Elle l’a amené à bord d’un taxi, elle est allée là, et elle a jeté cette couverture dans la rivière, tout emballé avec des fils. Le taximan a eu des soupçons, il a dit: «Qu’avez-vous là-dedans?»

            Elle a dit: «Oh ! Juste une histoire dont je ne voulais pas.» Le taximan a rapporté le fait à la police; la police a rapporté le fait à la Garde Côtière, on a envoyé pêcher à la seine, et c’était un enfant. La chose était donc là.

51        Alors, je disais: «Ce n’était pas une mère, c’était juste une femelle. C’est vrai. Elle n’était pas une mère; une mère n’aurait pas agi comme cela.» Je disais: «Elle n’avait pas l’amour maternel dans son coeur.» Je disais: «Elle ne pouvait pas...» Et aussitôt que j’avais dit cela, franchissait ma grille... Je suis quatrième à partir d’un petit bois, à peu près, oh ! à un pâté de maisons, de l’autre côté de la route et puis un sentier. Personne à part moi n’a ni portail ni clôture. Et voici un opossum franchir mon portail vers dix heures du matin. Elle saignait, comme ça. Eh bien, tout celui qui connaît ce que c’est un opossum, sait qu’un opossum ne se déplace pas la journée; ce sont des rôdeurs nocturnes. Ils chassent leur proie la nuit et se couchent la journée. J’en ai piégé souvent. J’en ai mangé moi-même. Je sais donc ce que sont les opossums. Je–je l’ai donc vue entrer.

            C’est mon étude sur la faune et la flore. J’ai étudié leur nature. Vous voyez Dieu dans la faune et la flore. Vous voyez Dieu dans la nature, partout. Vous voyez Dieu dans les hommes. Vous voyez Dieu dans les enfants. Vous voyez... Dieu est tout autour de vous. Je Le vois dans l’oiseau.

52        Quelqu’un disait... Mon voisin là avait une radio allumée. Chaque fois qu’il se mettait à tondre la cour, il devait allumer la radio avec ce drôle de rock-and-roll, le shimmy-dig, le boogie-woogie, toute espèce d’histoires comme on les appelle. Alors, un jour, je lui ai dit, j’ai dit: «Eh bien, pourquoi allumez-vous cela?»

            Il a dit: «Vous savez quoi, Billy?» Il a dit: «Je.-.je ne peux même pas tondre sans suivre la radio.»

            J’ai dit: «Cela me fait mal à l’estomac.» Et je...

            Il a dit: «Eh bien, si seulement une fois vous en allumez une et que vous écoutiez cela, quelle assistance cela apporte?»

            J’ai dit: «J’en ai toujours une d’allumée.»

            Il a dit: «C’est vrai?»

            J’ai dit: «Oh ! Oui. Chaque fois que je me mets à tondre, ma radio s’allume.»

            Il a dit: «Je ne l’entends jamais.»

            J’ai dit: «Oh ! Vous n’écoutez simplement pas cela.»

            Il a dit: «Quelle est votre radio?»

            J’ai dit: «Je sors ici, et je démarre cette vieille tondeuse, et les oiseaux moqueurs se mettent à chanter, les rouges-gorges se mettent à siffler. C’est la meilleure radio que j’aie jamais écoutée de toute ma vie.» Exact. Dieu me chante au travers de Ses oiseaux. Ô Dieu... Quel amour est-ce ! J’aurais voulu d’une façon ou d’une autre pouvoir trouver des mots pour vous l’exprimer.

53        Ce vieil opossum est entré, j’ai dit: «Regardez ça, jeunes gens. Cet opossum a la rage.» Je suis vite sorti, très vite. J’ai dit: «Je ferais mieux de l’arrêter», il se dirigeait droit vers moi. Et j’ai saisi ce râteau, je l’ai jeté sur lui. J’ai vu que sa–sa jambe, du côté droit, était bien à peu près, oh ! à peu près de cette taille, trois ou quatre fois la taille de la jambe de l’opossum. Les chiens l’avaient soit attrapée et mâchonnée soit elle avait été tamponnée par un véhicule. Et elle était toute couvert d’asticots, là où il pourrissait déjà, la gangrène s’était tout installée, les mouches; il était couvert de mouches vertes. Et j’ai dit: «Oh ! Ce que... Voici ce que c’est; il est blessé. Il n’a pas la rage. Je la maintenais donc sous le râteau, un grand râteau de la cour. Quand il a fait... Et monsieur Wood a traversé le champ, juste à ce moment-là, monsieur Gilmore, le laitier, franchissait la grille.

            J’ai dit: «Eh bien, jeunes gens (Gene et Léo ici), ai-je dit, venez ici. J’aimerais vous montrer quelque chose. Cet opossum...» Et il m’est arrivé de regarder. L’opossum et le kangourou sont les seuls deux animaux qui ont des poches où ils transportent leurs petits. Et alors, il lui est arrivé de tomber, et quand ses nerfs l’ont heurté comme cela, quand j’ai mis le râteau sur lui, il est tombé, et sur le... quand il a–il a rélâché la poche, il y avait neuf petits opossums nus, à peu près comme ça, de tout petits animaux qu’il avait dans cette poche. Eh bien, aussitôt qu’il était tombé, ces petits-là essayaient de téter, pendant qu’il mordait le râteau.

54        Et j’ai dit: «Voici ce qui se passe. Regardez ça. C’est une mère.» Et j’ai dit: «Eh bien, venez ici, Léo et Gene.» J’ai dit: «Venez ici, j’aimerais vous montrer quelque chose. Ce dont je venais de vous parler, ai-je dit, cet opossum, cet animal ici est plus mère que cette jeune fille de couleur.» J’ai dit: «Il ne lui reste que trente minutes à vivre, vous pouvez voir qu’elle n’y peut pas. Elle se meurt maintenant.» Alors, j’ai dit: «Elle passera ses trente minutes à se débattre pour ces petits nus.» J’ai dit: «C’est ça l’amour maternel. C’est ça l’amour qui est dans son coeur pour ses petits.» J’ai dit: «Elle mourra pour ces petits.» Et juste alors, madame Wood (C’est une vétérinaire), est passée par là, avec monsieur Wood aussi. Et je leur montrais cela, à monsieur Gilmore, cinq ou six parmi nous, debout là à regarder. Et alors, j’ai dit...

55        Madame Wood a dit: «Eh bien, Billy, a-t-elle dit, maintenant, tout ce qu’il y a à faire, c’est–c’est de les tuer.» Elle a dit: «En effet, l’opossum a une bouche ronde, vous savez, a-t-elle dit: il ne peut pas téter le biberon, ils sont trop petits de toute façon.» Elle a dit: «Maintenant, tuez simplement la–la mère, et ensuite prenez les petits et tapez-les par terre, a-t-elle dit; ils vont–ils vont souffrir comme tout, en buvant ce... en tétant le lait de la maman comme cela.» Elle a dit: «Elle est morte. Je l’ai vue mordre cela.»

            J’ai dit: «Elle n’est pas morte.»

            Elle a dit: «Mais elle mourra d’ici quelques minutes, voyez-vous cela?»

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

            Et elle a dit: «Pourquoi?»

            J’ai dit: «Je ne sais simplement pas, ai-je dit; je ne peux pas faire ça.»

            Elle a dit: «Eh bien, vous êtes un chasseur, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Oui, madame, mais je ne suis pas un meurtrier.» Et alors...

            Elle a dit: «Bon, pourquoi n’allez-vous pas prendre votre fusil pour la tirer dessus?»

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

            Eh bien, elle a dit: «Pourquoi pas?» Elle a dit: «Laissez Banks le faire.» C’est son mari.

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas le faire.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, Billy, vous voulez me dire que vous allez laisser cette vieille mère couchée là comme cela, avec ces pauvres petits tétant ce lait d’elle et mourir d’une mort horrible?»

56        J’ai dit: «Madame Wood, vous en tant que médecin, vous, ou vétérinaire, vous savez que c’est la chose à faire humainement parlant. Mais il y a en moi quelque chose, ai-je dit, je ne peux pas faire cela.» Et j’ai dit: «Elle soutient le...?... Elle tient à rester avec ses petits jusqu’à sa mort.» J’ai dit: «Elle doit rester avec ses petits.» Je l’ai donc arrêtée...

            Et alors, elle s’est dirigée vers la maison. Et quand elle est arrivée juste en face de mes marches, elle est tombée dessus. Elle a dit: «C’est ça. C’est tout pour elle.» J’ai dit: «Eh bien, elle doit vivre encore quelques minutes avec ses petits.»

            Et je suis monté là et ces opossums essayaient de téter d’elle. Je lui ai donné des coups. Elle était épuisée.

            J’ai essayé de déverser de l’eau sur elle. J’ai finalement vu une espèce de sourire se dessiner sur elle. J’ai dit: «Eh bien...»

            Elle a dit: «Pourquoi ne tuez-vous pas les petits?»

            J’ai dit: «Laissez-la simplement–simplement tranquille.»

            Elle a dit: «Allez-vous la laisser couchée là comme cela, Billy?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Nous l’avons donc surveillée toute cette journée-là, les petits cherchaient toujours à téter. Ce soir-là, monsieur Wood est sorti, il a dit: «Billy, ça fait longtemps que tu es occupé là. Effectuons une petite promenade, éloignons-nous de cette foule ici.» Nous sommes donc allés en promenade.

57        Et ce soir-là, en descendant la route, j’ai vu un chiot couché au bord de la route. Alors, je me suis arrêté, je suis allé le prendre. Oh ! Il était tellement couvert de gales, il puait, et il y avait là... Il était si couvert de mouches et de puces que c’était partout sur ma tête. Je l’ai amené, je l’ai introduit dans la voiture. Ma femme a dit: «Tu ne vas pas l’emporter?»

            J’ai dit: «Si, chérie», ai-je dit, c’est un petit animal. Il n’a jamais eu une chance de vivre.»

            Elle a dit: «Billy, tu ne vas pas ramener cette histoire-là à la maison?»

            J’ai dit: «Assurément, je vais prier pour lui, et Dieu va le rétablir.» C’est le plus beau gros chien, un berger écossais, qu’on ait jamais vu aujourd’hui. Assurément. Oh ! Assurément. Je crois ça. Je suis sûr que le chien, sa photo sortira dans le magazine des Hommes d’Affaires Chrétiens, très bientôt. Alors, il est là, un beau gros chien berger écossais. La prière a épargné sa vie. C’était un tout petit animal, il ne–il n’avait pas le droit de mourir comme cela. Quelqu’un l’avait laissé tomber parce qu’il avait des gales. Dieu est le Guérisseur des animaux, tout autant qu’Il l’est de n’importe quoi.

            Alors, quand nous l’avons ramené là à bord de la voiture, le vieil opossum était couché là. Eh bien, monsieur Wood a dit: «Maintenant, Billy, tu sais maintenant que si jamais il devait se déplacer, a-t-il dit, il serait parti.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est vrai.»

            Il a dit: «Laisse-moi tuer ces opossums.»

            J’ai dit: «Non, non.» Nous sommes entrés. Toute cette nuit-là... Billy est rentré, il était à la pêche. Vers minuit, le vieil opossum était toujours couché là.

58        Le lendemain matin vers six heures, je me suis réveillé, je suis sorti, six ou sept heures. Le vieil opossum était couché là, tout recouvert de rosée. J’ai dit: «Eh bien, là...» Il m’est arrivé de regarder, là derrière, j’ai entendu quelqu’un s’arrêter, c’était ma fillette Rebecca, la petite créature la plus tendre. Et alors, elle se tenait là, elle a dit: «Papa, cette pauvre vieille mère, est-elle morte?»

            Et j’ai dit: «Je ne sais pas, chérie. Eh bien, papa verra.» Je suis allé là et je l’ai un peu secouée; j’ai dit: «Je crois qu’elle est morte.» Je l’ai secouée avec mon pied une fois de plus, et les petits...

            Elle a dit: «Est-ce que ces petits opossums sont morts?»

            J’ai dit: «Non, ils tètent toujours.» Je l’ai alors secouée une fois de plus, comme cela. J’ai finalement compris qu’elle était vivante.

            J’ai dit: «Non, elle est encore vivante.»

            Elle a dit: «Papa, que vas-tu faire pour elle?» Elle a dit: «Je voyais en rêve ce vieil opossum toute la nuit.»

            J’ai dit: «Chérie, je n’ai pas pu non plus dormir.»

            Elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, que vas-tu faire avec elle, papa?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas, chérie. Je ne peux pas te le dire.»

            Elle a dit: «Papa, vas-tu–vas-tu la tuer?»

            Et j’ai dit: «Non, chérie, je ne vais pas la tuer.» J’ai dit: «Je ne vais pas la tuer.» J’ai dit: «Va de l’avant et rentre au lit, chérie, c’est trop tôt pour toi d’être debout.» J’ai dit: «Va donc de l’avant, et rentre au lit, d’ici peu papa va venir te réveiller.» Et je l’ai un peu ramenée en arrière comme cela, elle est rentrée, et je suis entré dans mon bureau à côté, l’autre, là où sont tous les animaux, là. Et alors, j’étais assis là, la tête comme ceci, me frottant un peu la tête. Et je me disais: «Oh ! la la ! Que vais-je faire? Je ne sais que faire avec ce vieil opossum.» Beaucoup de gens ont été guéris juste dans cette pièce-là. J’étais assis là comme ça. Beaucoup de grandes visions ont eu lieu. Et j’ai dit: «Je ne sais quoi faire de cet animal-là.»

59        Alors, une Voix m’a dit: «Eh bien, hier, tu as prêché ton sermon à son sujet, disant qu’elle est une vraie mère.»

            Eh bien, sans penser à ce que je disais, ou ce que c’était, j’ai dit: «C’est vrai. Je disais à Léo et Gene qu’elle était une vraie mère.»

            Il a dit: «Tu t’es servi d’elle comme sujet.»

            Et j’ai dit: «C’est vrai. C’est ce que je–je–j’ai fait. Je me suis servi d’elle comme sujet.»

            Il a dit: «Elle est couchée à ta porte pendant vingt-quatre heures, attendant son tour pour qu’on prie pour elle, comme une dame. Et tu ne M’as point dit un mot à son sujet.»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne savais même pas que Tu...» J’ai dit: «A qui est-ce que je parle après tout?» J’ai regardé partout dans la pièce. Mon coeur s’est mis à bondir. J’ai dit: «Ô Dieu ! Tu es ici.» Je me suis agenouillé, j’ai dit: «Ô Dieu, était-ce Toi qui me parlais? Où es-Tu, Père?»

60        Je n’ai rien entendu. Je suis vite ressorti vers le vieil opossum,. Je l’ai regardé par terre. Et j’ai dit: «Ô Dieu, je... Tu veux dire que Tu– que Tu as envoyé cette bête ici? Eh bien, je–je sais que Tu–Tu diriges tous les passereaux. Et Tu les connais eux tous. Je T’ai vu envoyer beaucoup de gens, mais celle-ci–celle-ci est une bête. Cette–cette bête ne peut pas penser; elle n’a pas d’âme. Comment–comment est-elle arrivée ici? L’as-Tu envoyée ici pour qu’on prie pour elle? Si c’est donc Toi qui l’as envoyée, Seigneur, pardonne la stupidité de Ton serviteur.» J’ai dit: «Je n’avais pas l’intention de faire cela.» J’ai dit: «Alors, Seigneur Dieu, je Te prie de guérir l’opossum, si Tu veux qu’elle vive avec ses petits, et elle est venue ici.» Et cette jambe était tout mâchonnée, elle était couchée sur le dos comme cela. A peine avais-je dit cela que cet amour avait atteint son bout, la grâce souveraine est intervenue, cette mère opossum s’est tenue sur toutes ses quatre pattes, elle m’a regardé, elle a pris ces petits et elle les a fait entrer rapidement dans la pochette, elle est descendue dans ce sentier en se pavanant, sur toutes ses quatre pattes, tout aussi normale qu’elle l’était donc, et agitant un peu sa queue.

            Becky a couru sous la véranda et a demandé: «Papa, est-ce ce vieil opossum-là?»

            J’ai dit: «Jésus vient de le guérir.» Et il s’est dirigé vers la grille, il s’est retourné, il m’a regardé comme pour dire: «Merci, gentil monsieur», il s’est pavané droit vers les bois, et à ce que je sache, il est là heureux avec ses petits ce soir. L’amour ! Alléluia ! L’amour de Dieu. Oh ! Combien Il aime effectivement !

61        L’autre soir, je vous avais parlé d’un chasseur, quand cet amour maternel s’est manifesté là pour cette biche. Il faisait retentir un cri aigu comme celui d’un faon; je le taxais de brute du fait qu’il faisait cela. Cette vieille mère biche s’est avancée là, et néanmoins, le chasseur avait le fusil braqué sur son visage. Cette biche n’a point battu un oeil. Cet amour pour ce petit l’amenait toujours à le rechercher, et cela a convaincu ce chasseur-là. Quand il allait appuyer sur la gâchette, il s’est mis à trembler. J’étais derrière lui. Il a laissé tomber le fusil, et il m’a entouré de ses bras et a dit: «Prédicateur, prie pour moi, conduis-moi à Dieu. Je n’en peux plus longtemps.»

            C’est l’amour. Quand vous voyez la manifestation de la bravoure d’un amour héroïque, vous verrez la grâce souveraine de Dieu intervenir chaque fois pour prendre la relève.

            Il y a quelque temps, je revenais de Dallas par avion, retournant chez moi. J’ai été pris dans une tempête dans les airs au-dessus de Memphis, un gros avion a atterri, le TWA, et il a atterri là. On m’a logé à l’hôtel Peabody. Je ne pourrais donc pas avoir les moyens d’y rester. On m’y avait logé cette nuit-là. Et le lendemain matin, on m’a appelé, disant: «Soyez à–à l’aéroport à sept heures. La limousine vous prendra.» On est sur le point de terminer maintenant, écoutez attentivement. «Vous prendre à sept heures.»

62        J’ai dit: «D’accord.» Ou on me prendra afin que je sois là à sept heures. Le lendemain matin, je me suis réveillé très trop. En effet, je revenais d’une série de réunions, j’avais des lettres écrites cette nuit-là, et je me suis dit: «Je vais premièrement poster celles-ci. La limousine sera là d’ici peu.» Je suis donc sorti, j’ai demandé à quelqu’un: «Où se trouve la poste?»

63        Il a dit: «Tout droit devant, vous descendez dans cette direction-là.» Et je suis allé, je me suis engagé là, et je descendais la route en chantant: Je...

Ils étaient assemblés dans la chambre haute,
Priant tous en Son Nom, Ils furent baptisés du Saint-Esprit,
Et la puissance pour le service vint;
Oh ! Ce qu’Il a fait pour eux en ce jour-là,
Il le fera pour vous,
Je suis très heureux de dire que je suis l’un d’entre eux.

            Je descendais la rue comme cela, chantant cela dans mon coeur; tout d’un coup, Quelque Chose a dit: «Arrête.»

            Je me suis dit: «Ce n’est qu’une impression que j’ai eue.»

            J’ai dit:

Ô viens, mon frère, chercher cette bénédiction
Qui purifiera ton coeur du péché.

            Quelque Chose a dit: «Arrête.» Il y avait beaucoup d’articles de pêche là dans un magasin, je suis retourné dans ce magasin, afin de regarder les articles de pêche, de la sorte, personne ne me verrait sur la rue, je serai occupé juste là-dedans. Je suis allé dans un coin, j’ai dit: «Père céleste, était-ce Toi qui me parlais?» Je suis resté très calme.

            Il a dit: «Fais demi-tour, rentre et continue à marcher.»

64        Croyez-vous dans la conduite de l’Esprit de Dieu? J’ai fait demi-tour, je me suis engagé à retourner, j’ai dépassé l’hôtel, j’ai simplement continué à marcher. J’ai consulté ma montre, il était déjà sept heures. J’avais raté la limousine. Je suis descendu, descendu jusqu’à ce que je sois arrivé là loin, dans un petit quartier des hommes de couleur, là où vivent les gens de couleur. Le soleil était levé très haut. Je me suis dit: «Oh ! Je vais rater mon avion.» Mais Quelque Chose continuait à me dire de marcher.» J’ai donc simplement continué à marcher. C’est comme ça. Ne posez pas des questions à Dieu. Faites ce qu’Il vous ordonne. J’ai donc simplement continué à marcher. Et peu après, j’ai vu, appuyé sur le portail, le genre de vieille tante Jemima, une chemise d’homme nouée à sa tête. Elle était... Les larmes lui coulaient sur les joues. Alors que je passais, elle a dit: «Bonjour, Parson [Pasteur].»

            Et j’ai dit: «Bonjour, tantine», en passant.

            J’ai dit: «Eh bien, comment... Elle a dit: ‘Pasteur.’»

            Je me suis retourné et j’ai dit: «Excusez-moi, une minute, tantine.» J’ai dit: «Vous m’avez appelé pasteur.»

            Elle a dit: «Oui, oui.»

            Et j’ai dit: «Comment avez-vous su que j’étais un pasteur?»

            Elle a dit: «Je savais que vous alliez venir.»

            Et j’ai dit: «Vous saviez que j’allais venir?»

            Elle a dit: «Oui, oui.» Et elle a dit: «Je me tiens ici depuis quatre heures.»

            Je l’ai regardée. J’ai dit: «Eh bien, que votre coeur soit béni.» Son dos était encore mouillé.

            Elle a dit: «Oui, oui, je suis ici.» Elle a dit: «Avez-vous déjà lu l’histoire de la femme Sunamite?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Je suis ce genre de femme.» Elle a dit: «J’avais promis au Seigneur que s’Il me donnait un enfant, je l’élèverais pour Lui.» Et elle a dit: «Il m’a donné un bon garçon.»

65        Et elle a dit: «Pasteur, j’ai élevé ce garçon-là, mais une fois devenu un homme, a-t-elle dit, un jeune homme, il a eu une mauvaise fréquentation. Et il s’est livré au mal.» Et elle a dit: «Il a attrapé une mauvaise maladie, une maladie vénérienne.» Et elle a dit: «Il est là à l’intérieur, mourant.» Et elle a ajouté: «Ça fait deux jours qu’il est inconscient. Le médecin dit qu’il n’y a plus d’espoir.» Elle a dit: «Nous sommes une bonne famille ici, nous n’avions jamais pensé à pareille chose.» Et elle a dit: «Il se meurt, a-t-elle dit, il est rétrograde.» Et elle a dit: «Pasteur, je ne peux simplement pas supporter de savoir que mon enfant se meurt sans connaître le Seigneur Jésus.»

            Et j’ai dit: «Quoi?» L’amour maternel.

            Elle a dit: «J’ai prié pendant deux jours.» Et elle a dit: «Ce matin vers trois heures, je–j’ai eu un songe. Et dans ce songe, je parlais au Seigneur, et je disais: ‘Seigneur, où est Ton Elie?’» Et elle a dit: «J’ai vu venir un homme en costume gris avec un tout petit chapeau semi-western.» C’était comme ça que j’étais habillé.

66        Elle a dit: «Il a dit: ‘Attends simplement.’» Et elle a dit: «Je suis directement sortie ici, je me tiens ici depuis lors. Je savais que vous alliez venir.» Elle a dit: «Maintenant, je vous ai vu venir, a-t-elle dit, je me suis dit: ‘ Seigneur, arrête-le. Je n’aurai pas à dire une chose.’»

            Eh bien, avec tout cela, le Saint-Esprit me disant de marcher, tout cela dans mon coeur, je me suis dit: «Ça doit être cela, Seigneur.» Alors vers huit...

            Je–j’ai dit: «Eh bien, tantine, ai-je dit, mon nom est Branham.»

            Elle a dit: «Enchantée de faire votre connaissance, pasteur Branham.»

            J’ai dit: «Avez-vous déjà entendu parler de moi?»

            Elle a dit: «Non, non, je ne crois pas avoir déjà entendu parler de vous.»

            J’ai dit: «Mon ministère consiste à prier pour les malades.» Je ne pense pas qu’elle était de ces milieux. Mais elle a dit: «Non, non, je n’ai jamais entendu parler de vous.»

            Et j’ai dit: «Le–le Saint-Esprit m’a fait marcher jusque de ce côté-ci.»

            Elle a dit: «Ne voudriez-vous pas entrer?»

            Alors, je suis entré. Il y avait une vieille clôture chaulée, et le soc d’une charrue suspendue à la porte. Quand je suis entré dans cette petite pièce de gens de couleur, là où habitaient les gens de couleur, il n’y avait rien là, sauf un petit... pas de tapis sur le pavement, juste du bois comme ceci, et un petit lit métallique, mais un écriteau suspendu au mur: «Que Dieu bénisse notre maison.» Je préférerais avoir cela plutôt que toutes ces photos des hommes et des femmes à moitié nus ou n’importe quoi d’autre que vous pouvez mettre dedans. Cela montre que c’était une maison de chrétiens.

67        Un très grand gaillard là, il avait environ... On dirait environ dix-huit ans, il tenait une couverture en main, et faisait... [Frère Branham produit un grognement.–N.D.E.] «Il fait sombre. Il fait sombre ici.»

            J’ai dit: «Que se passe-t-il avec lui, n’arrive-t-il pas à parler?»

            Elle a dit: «Non, il est inconscient, a-t-elle dit, ça fait deux jours.» Elle a dit: «Il pense être sur une très grande mer profonde, qu’il est dans l’obscurité et qu’il est perdu.» Les larmes coulaient sur les grosses joues de cette femme, elle a dit: «C’est ça, pasteur. Je n’arrive pas à supporter d’entendre mon bébé mourir, et avoir cela sur mon coeur le reste de mes jours, que mon bébé était perdu.»

68        Et je me suis dit: «Bébé?» Il pèse cent quatre-vingts livres [85 kg]. Eh bien, mais, c’était l’amour d’une mère. Peu importe ce qu’il avait fait, il était toujours un bébé. Il était toujours son tendre enfant. Je l’ai regardée. J’arrivais à peine à retenir les larmes en la regardant. Et j’ai dit: «Son état est-il très critique?»

            Elle a dit: «Il se meurt, pasteur.» Elle a dit: «Le médecin a dit: ‘Ne m’appelez plus.’ Il est parti.»

            J’ai touché ses pieds. C’étaient vraiment moites. Eh bien, je ne dis pas, je... J’ai touché un peu, vous savez comment une personne devient très froide et moite? Et ses pieds étaient froids. J’ai dit: «Eh bien, je pense peut-être qu’il l’est.»

            Ainsi donc, elle... Il a simplement continué à tirer cette... Et alors, j’ai dit: «Voudriez-vous... Prions alors, tantine.»

            Elle s’est agenouillée là, elle m’a regardé, et je me suis mis au chevet du lit et j’ai tenu le jeune garçon par les pieds. J’ai dit: «Tantine, voudriez-vous nous conduire dans la prière?»

            Elle a dit: «Oui, pasteur.» Oh ! Frère, vous parlez d’une prière. J’ai simplement pleuré comme un enfant, en entendant cette vieille sainte, et c’était bien calme et frais, elle a dit: «Seigneur Dieu, a-t-elle dit, hier soir, quand Tu m’as parlé à moi, Ta pauvre servante, dans le songe, et que Tu m’as dit que ce pasteur viendrait, je savais que mon enfant allait me parler et dire qu’il est sauvé avant de partir.» Elle parlait comme cela, les larmes coulant sur nos joues à nous tous deux en ce moment-là. Quand elle a fini de prier, elle a tendu la main, elle a saisi son tablier, et elle s’est essuyé les larmes. Et elle a dit: «Maintenant, voulez-vous prier, pasteur?»

69        Et j’ai dit: «Oui, madame.» J’ai placé mes mains sur le jeune garçon. J’ai dit: «Ô Dieu, mon avion est parti. Je–je–je ne sais pourquoi. Mais Tu m’as dit de marcher. Ça doit être pour ce cas-ci. Je Te prie, ô Dieu, d’être miséricordieux envers ce jeune garçon, d’une façon ou d’une autre; par l’amour souverain de cette mère qui priait pour son enfant, Tu m’as amené ici.»

            Juste en ce moment-là, je l’ai entendu faire... [Frère Branham produit un gémissement.–N.D.E.], disant: «Ô maman.»

            Elle a dit: «Oui, chéri.»

            Il a dit: «Il fait clair ici maintenant.» Il a dit: «Je m’approche du rivage.» Quelques minutes après, il était assis sur le lit.

            Environ six mois plus tard, je passais, allant quelque part dans le sud. J’étais à bord d’un train. On exigeait environ soixante-quinze cents pour un hamburger à bord du train. J’en achète à environ quinze cents là à la gare. J’ai donc attendu qu’on s’arrête dans la...?... Et quand on descend du train, vous savez comment on s’avance vers ce petit restaurant. J’allais là ce matin-là. Je devais être à Louisville ce soir-là. Je me suis dirigé là, et j’ai entendu quelqu’un dire: «Salut, pasteur Branham.»

70        Alors, je me suis retourné, et là se tenait un petit portier, là. Il a dit: «Comment vas-tu, pasteur Branham?»

            J’ai dit: «Salut, fils.» J’ai dit: «Comment m’as-tu reconnu?»

            Il a dit: «Tu ne me reconnais pas, n’est-ce pas?» Il a dit: «Te souviens-tu de ce matin-là où.-.où tu étais venu prier pour moi? Ma maman, ici, tu sais, attendait au portail, t’attendait.»

            J’ai dit: «Es-tu ce jeune homme-là?»

            Il a dit: «Oui, oui, pasteur Branham.» Il a dit: «Je suis.-.je suis non seulement guéri, mais, a-t-il dit, je suis chrétien maintenant.» Qu’était-ce?

            Ce matin-là, en retournant à mon avion, j’ai sauté dans un taxi aussitôt que j’avais quitté cette maison-là, et je suis retourné, j’ai couru à la gare pour voir le train... le prochain avion que je pouvais attraper. On disait: «Dernier appel», pour cet avion. Dieu, par l’amour de cette ignorante pauvre femme de couleur, elle avait l’amour pour Dieu et pour son enfant, a fait clouer un avion au sol et l’a retenu là. Alléluia !

            Quand l’amour est projeté, la grâce souveraine intervient et prend la relève. Dieu connaissait Son don. Dieu savait ce qui arriverait. Dieu a ordonné qu’il en soit ainsi. L’amour de cette mère-là avait tenu... L’amour de cette ignorante pauvre femme de couleur, qui probablement ne connaissait pas son ABC, mais elle connaissait l’amour de Dieu, c’est ce qui avait cloué au sol cet avion-là et l’avait retenu pendant trois heures.

            Quand je suis monté à bord, j’ai dit: «Qu’est-ce qui est arrivé, hôtesse?»

            Elle a dit: «Oh ! Quelque chose s’est passé, quelque chose quelque part...»

            Oh ! Assurément, je me suis dit: «Eh bien, je sais que c’était cela.» Cela s’est passé dans la Gloire. Amen !

71        Je vous assure, frère, il n’y a rien de comparable à l’amour de Dieu. L’aimez-vous ce soir? Est-Il votre Sauveur? Avez-vous l’amour que vous pouvez projeter vers Lui, de sorte qu’aux heures de votre mort, la grâce souveraine... Oui, je dois atteindre le bout du chemin un jour; c’est vrai, frère. L’une de ces soirées, je prêcherai mon dernier sermon. Je fermerai cette Bible pour la dernière fois. Je sais, probablement, je l’espère, je serai un vieil homme, peut-être, avec une barbe grisonnante flottante. Mais je m’appuierais sur un bâton, quand j’atteindrai le bout du chemin. Oh ! la la !

            J’aimerais voir en arrière chaque carré de ronces et chaque colline, partout où les empreintes de mes pas étaient passées, j’espère que c’est un terrain pour Christ. Alors, je sais que j’ai combattu pour la dernière heure, je sais que j’ai chanté la dernière chanson, j’ai offert ma dernière prière, j’ai prêché mon dernier sermon, et je me tiendrai sur le rivage du Jourdain, des vagues déferleront sur mon âme, les médecins s’éloigneront, les saints se tiendront avec leurs têtes inclinées, et je sentirai des vagues déferler sur mon âme...

            Oh ! J’ôterai la cuirasse, je la déposerai sur le rivage. Oh ! Je débouclerai les sandales et je les ôterai. J’aimerais prendre l’Epée et La remettre dans la gerbe de l’Eternité, lever les deux mains et dire: «Envoie le Bateau de sauvetage, Seigneur. Je rentre à la Maison ce matin.» Ne vous en faites pas, Il sera là. Il attendra. J’aimerais vivre pour Lui maintenant, de la sorte, quand je–quand je parcourrai la vallée de l’ombre de la mort, j’aurai besoin de deux ailes brillantes du Saint-Esprit pour me faire traverser la rivière. Il sera là, si seulement vous Lui faites confiance.

72        Parlons-Lui maintenant. Notre Père céleste, alors que nous sommes ici présents dans ce grand réveil, ici dans cette grande Shreveport, ces précieuses gens du Sud, Seigneur, sont bienveillantes et les plus gentilles que j’aie jamais rencontrées de ma vie, humbles, même les pécheurs... On dirait que c’est un peuple aimable. Je ne le dis pas devant eux, Seigneur, je serais un hypocrite de prier comme ça juste pour eux. C’est à Toi que je m’adresse, Seigneur. Je vois que beaucoup parmi eux sont encore dans le péché, et encore dans les ténèbres, ils ne connaissent toujours pas l’amour de Dieu; ils ne connaissent pas le Tendre Seigneur Jésus et ce que réellement beaucoup parmi eux espèrent, parce qu’ils sont membres d’église. Beaucoup parmi eux croient qu’ils seront sauvés en ce jour-là, parce qu’ils ont une bonne position dans leur quartier, ou auprès de leur pasteur, ou dans l’église. Beaucoup parmi eux pensent que c’est parce qu’ils connaissent très bien la Bible.

            Ô Christ, je suis persuadé ce soir que si un homme ne naît de nouveau, que si toute sa nature, tout son aspect, ce tempérament colérique, cette indifférence envers Christ, cela est changé et que cela l’a humilié, a fait descendre la douceur, abaissant au point où Dieu peut conduire...

73        Je pense aux centaines de lettres depuis l’Allemagne, la Suisse, que des gens ont envoyées à travers le monde, disant: «Priez pour moi comme vous l’avez fait pour ce vieil opossum-là.»

            Ô Dieu, si Tu as pu conduire un opossum ignorant et le faire se coucher sur les marches, si Tu as pu arrêter un taureau furieux, l’ours qui avait sa patte sur mon épaule, ô Dieu, Toi qui as pu clouer par terre cet avion pour une petite vieille femme de couleur, que les gens de la haute société oseraient à peine même regarder, et les autorités municipales examineraient probablement, ils réfléchiraient si elle méritait d’être nourrie au cas où elle crevait de faim, et pourtant, Tu l’as tellement aimée, parce qu’elle T’a aimé, que Tu as fait descendre l’avion des cieux, Tu l’as cloué au sol, et Tu as amené un pauvre jeune garçon ignorant à marcher jusque là pour offrir une prière de la foi pour elle.

            Dans mon coeur, le sentiment que j’étais...?... à côté d’une sainte. Te voir projeter Ton amour divin et Ta grâce souveraine agir et guérir ce pauvre jeune garçon qui avait le sang quatre plus, cela a fait réjouir une chrétienne au coeur d’une mère peut-être encore à Memphis ce soir...

74        Ô Dieu, le Grand Roi du Ciel, qui t’es abaissé même au niveau d’une créature basse comme un animal, quoi de plus Tu peux faire pour un homme ou une femme, un jeune homme ou une jeune fille pour lesquels Tu es mort? Ô Dieu, sois miséricordieux.

            Accorde ce soir, Bien-Aimé Jésus, que certains parmi ces–ces gens qui ont été un peu indifférents envers Toi se rendent compte, Seigneur, que cet amour est l’unique chose qui demeurera après que l’église en aura fini avec eux. Quand l’église vous aura ensevelis, quand les vers du corps auront rongé leurs corps, l’amour de Dieu subsistera toujours. Il n’est pas étonnant que les poètes aient chanté... ces chants des saints et des anges, l’amour de Dieu.

            Ô Dieu, projette Ton amour aux perdus ce soir. Fais leur savoir ce que Tu as fait quand Tu es venu ici sur terre et que Tu es mort à leur place, Tu as été rendu laid et Tu as été fait mort pour eux. Dieu a été fait mort, le Dieu immortel s’est humilié dans le sein d’une femme pour devenir la mort et le péché, pour nous débarrasser de notre laideur et de notre culpabilité. Oh ! C’est trop pour mon coeur, Seigneur. Je ne peux simplement pas comprendre cela. Pourquoi as-Tu fait cela? Comment m’as-Tu inclus, moi un pauvre jeune garçon d’un ivrogne, sans Dieu et sans espérance, et par la grâce Tu as sauvé mon âme?

75        Et ce soir, les cloches célestes retentissent de joie; si Tu viens me chercher ce soir, tant mieux, Seigneur. Je suis très content de Toi, très content de ce que nous pouvons présenter à un monde mourant et ébranlable, sous l’impact de l’âge atomique, des bombes à cobalt, du péché, mais présenter un amour qui ne peut jamais être arrêté par une quelconque bombe ni rien.

L’amour de Dieu, oh ! combien riche et pur !
Il est insondable et fort !
Il demeurera toujours
Le chant des saints et des anges

            Viens, Seigneur. L’Eglise a entendu beaucoup de sermons. L’église a entendu parler de Jésus, mais Elle n’a jamais expérimenté cette touche réelle de l’amour divin qui les amène à aimer un homme qui les maudit, car... qui les amène à prier profondément dans leurs coeurs pour ceux qui font le mal et à humilier leurs coeurs. Accorde-le, Seigneur.

76        S’il y en a ici ce soir, Seigneur, sans cette expérience-là, puissent-ils venir recevoir cela maintenant même pendant que l’amour de Dieu est ici.

            Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande, dans cette assistance ce soir... Excusez-moi de faire l’enfant, pendant que je me tiens ici à la chaire, en pleurant. Je n’ai pas l’intention de faire cela, mais si seulement vous Le connaissiez, si seulement vous connaissiez Celui qui était ici hier soir, qui connaît votre coeur, si vous saviez qu’Il est ici même et que Son amour se répand, c’est ce qui fait qu’on se sente comme cela. Il projette sur vous Son amour. Maintenant, venez ici et Il vous témoignera Sa grâce. Il ôtera tous vos péchés, tous vos ennuis, tout ce qui cloche chez vous, Il arrangera cela.

            Je suis Son représentant. Vous ne pouvez pas vous permettre d’aller... d’essayer d’aller au Ciel sans cette police d’assurance. Ne voudriez-vous pas venir ce soir? Voudriez-vous lever les mains si vous voulez recevoir ce genre d’amour dans votre coeur? Voudriez-vous lever les mains vers Christ maintenant même? Avec vos têtes inclinées partout... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est maintenant même.

77        J’aimerais que tout le monde ait la tête inclinée. Ne voudriez-vous pas venir ici même et vous tenir ici à l’autel? Allez-vous venir ici et vous tenir ici même avec moi pendant que nous prions, pendant que l’amour de Dieu est ici même, se mouvant dans cette salle? Quelle atmosphère ! C’est l’atmosphère dans laquelle je souhaiterais vivre pour toujours, cette douce et humble atmosphère. Qu’est-ce? Les anges parcourent les allées, tout autour de ces poteaux, dans cette tente, à l’extérieur, les anges de Dieu se déplacent, leurs grandes ailes déployées. C’est ce qui fait que vous vous sentez ainsi. Vous ne vous sentez pas comme cela tout le temps. Vous ne voyez rien. Vous êtes différent de ce que vous étiez en entrant il y a quelques instants. Mais je sens cela. J’en suis conscient.

            Ne voudriez-vous pas venir, vous avancer ici maintenant et vous tenir autour de l’autel? Qui veut venir le premier? Je crois qu’il y en a un qui aimerait se frayer la voie. Que Dieu vous bénisse. Voici venir un homme avancé en âge, grisonnant. Une jeune fille suit là, une autre dame qui se lève même, et prend ses béquilles pour venir. Que Dieu bénisse son coeur. Puisse-t-Il lui permettre de retourner sans ces béquilles. Une jeune fille juste au tournant de l’âge. Un jeune homme vient, marchant avec son...

            Voudriez-vous venir, vous avancer à l’autel?

Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas (Il ne le fera pas !)
Sauveur...

78        Ne voudriez-vous pas juste lever la main, vous avancer là, et vous tenir ici à l’autel? Juste un petit mot de prière pourrait faire la différence pour votre place dans l’Eternité.

            Pouvez-vous humilier votre coeur? «Maintenant, Seigneur, depuis cet autel, je marche humblement.»

            Que Dieu vous bénisse, jeune homme; c’est un acte noble que vous posez. Vous obéissez simplement au Saint-Esprit. Quelqu’un d’autre? Combien ici présents aimeraient venir? Venez. Sans épingler quelqu’un, vous tous, venez, c’est vrai. Vous qui sentez qu’il vous faut venir, levez-vous directement, venez. Ne voudriez-vous pas venir?

79        Savez-vous en quoi, pendant que vous priez, en quoi consiste le succès de ma prière pour les malades? Le voici: «Je vous aime.» C’est en cela qu’il consiste. Pourquoi exaucera-t-Il mes prières? C’est parce que je L’aime. Il m’aime. J’ai confiance en Lui. Venez. Que Dieu te bénisse, chérie. Une petite fille d’environ quatorze, deux autres jeunes filles, d’environ dix ou douze ans, elles viennent, elles se frayent le chemin, une belle petite créature avec de longues tresses, derrière...?... une autre en train de pleurer. Regardez ça. Vous tous qui êtes plus avancés en âge, vous devriez avoir honte en voyant une petite enfant venir comme cela, d’environ douze ans, tellement convaincue par le Saint-Esprit, son coeur.

... être à Ton Trône de miséricorde

Trouver une douce paix,

M’agenouiller là dans une profonde contr-... (Ne voudriez-vous pas venir? Venez.)

Viens au secours de mon incrédulité.

            Maintenant, pendant que nous chantons ce choeur, levez-vous directement et venez. Venez maintenant, vous tous. Avancez directement maintenant. Tout celui qui a besoin de Dieu maintenant, qui sait que Dieu réchauffera son âme ici. Votre expérience s’est-elle un peu refroidie? Venez.

            Vous désirez vous rapprocher davantage. Que Dieu vous bénisse, papa. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, frère, passant là derrière, un beau jeune garçon.

... m’oublie...

            Vous voyez une petite jeune fille venir ici en pleurant, une petite belle jeune fille. Un homme avancé en âge...?... le chemin, dans les ombres de la vie à venir, tombent ici, ses joues, là où les larmes coulent sur ses joues.

80        Qu’est-ce? Le Saint-Esprit. Rappelez-vous, cette réunion deviendra de l’histoire dans une heure, mais elle sera ramenée devant vous au jour du Jugement. Qu’allez-vous faire avec cela? C’est à vous. Ne voudriez-vous pas venir?

...à part Toi
Ou qui d’autre au Ciel si ce n’est Toi?

Sauveur...

            Ne voudriez-vous pas vous avancer? Ne soyez pas froid. Venez. J’aimerais que vous Le connaissiez comme ceci.

            Vous dites: «Eh bien, je suis membre d’église, Frère Branham.» C’est bien. Je suis très content que vous le soyez. Je suis content que vous soyez assez dame ou gentleman pour faire cela. Mais j’aimerais que vous L’aimiez tellement que vous pouvez penser à Lui et que des larmes coulent dans votre coeur. J’aimerais que vous L’aimiez tellement que, advienne que pourra, combien de choses qui vous paraissent cruelles vous arrivent, vous continuerez à L’aimer. Quand l’entrepreneur des pompes funèbres viendra à votre porte, vous continuerez à L’aimer. Ô Dieu, eh bien, un autre petit garçon vient...?... Un jeune homme, un autre petit garçon s’avance...

Sauveur...

            Sauveur, c’est l’Unique qui puisse sauver, ne voudriez-vous pas entendre mon humble cri? Que Dieu te bénisse, petite fille. Voici toute une file de petites jeunes filles qui s’avancent, plusieurs petits enfants, elles viennent en pleurant.

...Tu appelles

Ne m’oublie pas.

81        Maintenant, fredonnez cela. Avec les têtes inclinées maintenant. (Frère Branham se met à fredonner.) Ne pouvez-vous donc pas sentir le doux amour de Dieu, le roucoulement de la Colombe, juste dans votre coeur?

            «Mon enfant, Je veux que tu t’avances et que tu Me parles juste un peu. Tu sais ce qui est sur ton coeur. J’aimerais en parler à fond avec toi maintenant.»

            Ne voudriez-vous pas venir? Que Dieu vous bénisse, madame, tendre, une jeune femme qui vient, les mains levées, les larmes lui coulant sur les joues, s’essuyant les larmes avec un mouchoir.

            «Mon enfant, je veux bien en parler à fond avec toi.»

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Une autre dame arrive. Deux autres viennent.

            «J’aimerais bien en parler. Je roucoule à ton coeur. C’est Moi. Je t’aime. Je te parle de ces choses afin que tu saches que tu devrais confesser maintenant même. Je veux un vrai réveil.» Que Dieu vous bénisse, madame.

            «C’est Moi qui parle à ton coeur. C’est Moi», dit-Il, le Saint-Esprit.

82        Croyez-vous que je suis Son prophète? J’essaie simplement de citer Ses Paroles, c’est tout, ce qui vient dans mon coeur. Ne voudriez-vous pas venir? Est-ce que maintenant vous... Je sens bien qu’il y a quelqu’un d’autre. D’une façon ou d’une autre, je me sens simplement contraint à ne pas terminer maintenant même. J’ai déjà essayé à deux reprises. Vous pensez: «Eh bien, je vais leur demander à tous de venir s’agenouiller là, nous prierons.» Mais Quelque Chose continue à dire: «Non, non, non, il y en a d’autres.»

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Je–je sais donc cela. Ne voudriez-vous pas venir? Tout le monde, dans la prière maintenant.

Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas.

83        La pauvre aveugle Fanny Crosby. Oh ! Qu’arrivera-t-il quand je la verrai là? J’éprouve un sentiment très étrange, on dirait que les mots me manquent maintenant même, juste quelque chose, le Saint-Esprit est très content ce soir. Vous avez fait ce qu’Il a dit de faire. Je–je sais donc que vous êtes tenu de sentir la même chose que moi, saints. On dirait que le Saint-Esprit a dit: «Maintenant, c’est exactement ce que Je veux. C’est ce que Je considère.»

            Eh bien, imaginez-vous, le même Dieu qui connaît votre coeur se tient ici même et sait que vous avez fait ce qu’Il vous a dit de faire. Maintenant, si vous voulez connaître la véracité de mes paroles, on dirait que je venais de me réveiller et je me suis entendu vous appeler, prononcer les paroles de mes lèvres alors que c’est Lui qui vous parle: «Venez, c’est Moi qui vous parle», a-t-Il dit. Vous avez obéi.

            Y en aura-t-il un autre? Encore une fois seulement pendant que vous avez vos têtes inclinées, chantons doucement. «Toi la Fontaine de tout mon réconfort.» Regardez les petites filles, vous les personnes avancées en âge. Plus que la vie pour moi. Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi?» Qu’allez-vous faire avec tout ce que vous avez quand la mort frappera à votre porte? Qu’allez-vous faire? Le connaissez-vous? L’aimez-vous? Pécheur...

Non, ô doux Sauveur,

84        Venez maintenant, dernier appel. Voudriez-vous vous enfermer à cette douce Voix aimable qui est ici ce soir? Amour. Vous connaissez mon ministère. Amour, ce n’est pas...?...

            Pendant que les autres T’ont obéi, ô Dieu, en se tenant là, jeunes et vieux. «Seigneur, s’il y a quelque chose dans mon coeur, ne m’oublie pas, parle-m’en maintenant même. Je me lèverai et j’irai très vite à l’autel.»

            Seigneur, accorde-le maintenant. Parle dans le coeur. Parle simplement maintenant, ô Dieu. Je crois que chacun d’eux écoutera. J’offre la prière de la foi, afin que Tu parles à tout le monde, à tout celui qui a besoin de venir. Que Dieu vous bénisse, soeur. Accorde-le, ô Dieu. Je crois que tout le monde obéit, si seulement Tu parles, Seigneur.

Pendant que tu appelles,
Ne m’oublie pas...

            «Tout dans mon coeur, Seigneur. Sonde-moi.»

85        Notre Père céleste, Toi seul Tu connais mon coeur. Tu sais ce que je sens. Je suis très content. Je suis très content, c’est ce qui me fait pleurer. Je suis content rien que d’être ici ce soir parmi ces gens qui sont disposés à écouter le Saint-Esprit. Tant qu’ils vivront, ils n’oublieront jamais ce soir. Ils pourront se retrouver étendus un jour, inconscients sur un lit d’hôpital. Ils pourront ne pas reconnaître leur mère, leur papa. Ils pourront oublier leur pasteur. Ils pourront oublier tous leurs associés, leur femme, leurs enfants, mais ils Te reconnaîtront toujours. Ils doivent aussi atteindre le bout du chemin un jour. C’est pourquoi nous sommes là.

            La Colombe de Dieu. Oh ! Toi qui peux accomplir des miracles, change-les maintenant en brebis. Maintenant, ils sont Tes agneaux. Ils sont ici, prêts à être tondus. Tout ce qui s’est accroché à eux, tout ce qu’ils considéraient comme leurs privilèges, ils sont maintenant prêts à ce que Tu ôtes cela, ô Saint-Esprit. Ils veulent vivre pour Toi.

86        Oseras-Tu les rejeter? Non, Tu ne les aurais pas conduits ici si Tu avais l’intention de les rejeter, donne-leur la Vie Eternelle. Donne-leur l’amour. Donne-leur la paix. Maintenant, ils se souviendront toujours de ceci. Je sens cela dans mon coeur, Seigneur. Je me sens contraint à dire ceci.

            Et, ô Dieu, si je connais mon coeur, je ne suis pas un hypocrite, je sens, ô Dieu, que tout le monde à cet autel, ici autour de cet autel maintenant, a été accepté à Tes yeux. Je sens cela, par le témoignage du Saint-Esprit, qu’ils sont maintenant en sécurité. Leurs noms sont inscrits dans le Livre; les anges chantent; les cloches du Ciel retentissent. Satan est vaincu. Ils redescendent dans les corridors de l’enfer avec leurs drapeaux noirs baissés. Les anges sont retournés au Ciel se réjouir autour du Trône, là où les mères et les pères attendent le compte rendu de cette réunion de ce soir; il y a des jeunes gens et de jeunes filles assis ici, dont les bien-aimés qui sont partis attendent. Les anges reviennent et disent: «Oui, ils ont marché humblement. Ils sont venus humblement, pas raides ni guindés, mais ils sont venus, brisés, en pleurant.»

87        Et la Bible déclare: «Celui qui va en pleurant reviendra sans doute en se réjouissant, ramenant avec lui de précieuses gerbes.» Fais d’eux des gagneurs d’âmes, Seigneur, dans leur quartier, partout, ou jusqu’aux quatre coins de la terre. Un jour, Seigneur, avec ce...?... amour, un jour, le Tendre Sauveur reviendra, le grand Millenium aura lieu. Oh ! Quand nous Le verrons, nous Le verrons assis là, ô Dieu, ceux-ci ce soir auront le privilège d’aider à Le couronner Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et ils chanteront le chant de la rédemption, pendant que les anges se tiendront autour de la terre leurs têtes inclinées, pendant que nous Le couronnerons. Ils ne savent rien de la rédemption. Ils n’ont jamais été rachetés. Ils n’en ont pas besoin. C’est nous qui étions perdus. Nous savons ce que ça représente que d’être perdus; pas eux. Nous saurons comment T’apprécier, ô Dieu, comment T’adorer et chanter les chants de la rédemption, parce que nous étions perdus, et maintenant, nous sommes retrouvés. Nous étions aveugles, mais maintenant nous voyons. Combien nous Te remercions pour cela.

88        Ô Dieu, mon coeur bouillonne, ô Dieu, de ce qu’ils valent toute l’épreuve, deux semaines de chaleur et...?... rien que de sentir ceci dans mon propre coeur. Alors, vous êtes dans la Présence de Dieu, le glorieux Saint-Esprit qui, je sais, est ici. Pécheurs, tièdes et membres d’église ont pleuré sur leur chemin de retour vers le Calvaire. Nous sommes tous autour de la croix maintenant, sanglotant simplement dans la bonté de la grâce de Dieu et de l’amour de Dieu. Nos coeurs débordent de joie ineffable et de gloire.

            Je me demande, avec nos têtes inclinées, je me demande s’il y a des saints, ou quelqu’un qui n’a pas le Saint-Esprit, qui aimeraient prendre leur...

            Je n’ai jamais senti ceci pendant des années. Je ne sais pas quand j’avais déjà senti le Saint-Esprit si–si dense, comme Il semble être ici même maintenant. Tout devient un grand tas d’amour, on dirait qu’il n’y a simplement pas un...?... assis dans l’assemblée. Oh ! J’aime vraiment ceci. J’espère que quand nous aurons le service de guérison, ce sera comme ceci. C’est merveilleux.

89        Y aurait-il un des saints ou quelqu’un là dans l’assistance qui n’a pas reçu le Saint-Esprit, qui aimerait venir se tenir dans cette assemblée? Venez? Y aurait-il des saints qui aimeraient venir baigner dans ce...?... de Dieu? Avancez. Ne voudriez-vous pas venir? C’est bien. Bon. C’est merveilleux. Peut-être que vous, vous êtes malades, vous ne pourrez pas venir, vous tenir là. Il y aura peut-être la guérison. Oh ! C’est ici même. Voici la Fontaine remplie de Sang. Oh ! Regardez simplement, ils viennent maintenant.

... là remplie de sang,
Tiré des veines d’Emmanuel... (Ô Dieu !)
Les pécheurs plongés dans ce flot
Perdent toutes les taches de leur culpabilité (Adorons-Le.)
Perdent toutes les taches de leur culpabilité,
Perdent toutes les... leur culpabilité.

            Oh ! C’est si merveilleux, rien que de s’asseoir sous ce baptême. C’est ce que j’appelle baptême du Saint-Esprit.

... Dans le flot,
Perdent toutes...

            Adorez-Le simplement, saints. Levez simplement les yeux. Dites-Lui combien vous L’aimez. Ceci est le baptême du Saint-Esprit. C’est sous toute la tente; vous êtes baptisés de l’amour.

...s’est réjoui de voir cette Fontaine dans...
(Alléluia ! Alléluia !)
Et là, puissé-je, vil comme Lui,
Ôter tous mes péchés.
Ôter tous mes péchés
(Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Seigneur, comme je T’aime !)
Et là, puissé-je, vil comme Lui, (je L’aime vraiment...?...)
Et le sera jusqu’à ma mort,
Et le sera jusqu’à ma mort...
L’amour rédempteur est mon thème,
Et le sera jusqu’à ma mort...

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