Dieu Tient Sa Parole

Date: 57-0307 | La durée est de: 1 heure et 50 minutes | La traduction: Shp
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1          Restons debout un instant, et inclinons la tête pour la prière, juste un instant. Nous mettons ceci ici au-dessus. Oh! très bien. [Frère Branham parle à quelqu’un.–N.D.E.]

            Très Bienveillant Père, nous Te sommes vraiment reconnaissants ce soir pour la Présence du Seigneur Jésus ici sur terre parmi nous, en ce grand jour tragique, où des bombes et des missiles atomiques pourraient, d’un seul coup, causer un anéantissement total. Mais nous sommes très heureux d’avoir un refuge: le Nom de l’Eternel est une tour forte; le juste s’y réfugie, et se trouve en sûreté. Nous Te remercions, Père, pour ceci et pour la grâce du Seigneur Jésus qui nous a accordé cette merveilleuse communion fraternelle. Et nous prions qu’Il soit ici ce soir et qu’Il bénisse nos efforts, alors que nous essayons de parler à ceux qui ne sont pas sauvés et à ceux qui sont dans le besoin. Et puissions-nous, quand ce service sera terminé, puissions-nous être en mesure de dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, alors qu’Il nous parlait en chemin?» Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

2          J’estime toujours que c’est un très grand privilège d’être réuni avec le peuple de Dieu. Et nous avons eu aujourd’hui une merveilleuse communion fraternelle avec certains pasteurs. Et ce soir, je suis désolé d’être un peu enroué pour avoir beaucoup prêché durant les semaines passées. Et ce soir, je suis heureux d’avoir à l’estrade certains de mes amis venus de la Californie et de différents endroits, frère Sproule et frère... Je suis certainement content de pouvoir vous voir ici à l’estrade ce soir.

3          Et maintenant, ce soir, j’ai choisi, avec l’aide du Seigneur, un texte sur lequel j’aimerais prêcher, et c’est dans Saint Matthieu, chapitre 24, verset 35. Et juste pour avoir tout mon temps, du fait qu’il vous est difficile de me comprendre, je lis l’Ecriture:

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

            Ces Paroles ont été solennellement prononcées par le Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur. Ce soir je continue avec mon sujet Dieu tient Sa Parole. Et je suis convaincu que la Bible est la Parole de Dieu, et que dans la Parole, le salut est basé sur l’enseignement de cette Bible, et ce salut ne peut être basé sur autre chose que la Parole du Seigneur. Bien des choses sont de bons médicaments, mais ceci c’est le Remède. Dieu l’a prévu ainsi, parce que Sa Parole c’est Lui-même. «Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu; et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.» Dieu incarné en Christ. Tout le reste faillira.

4          Eh bien, nous ne pouvons pas baser le salut sur la prière. Aussi bonne qu’elle puisse être, nous ne pouvons pas baser le salut sur la prière. Car s’il en est ainsi, les musulmans sont sauvés, les bouddhistes sont sauvés, les païens sont sauvés. Cela ne peut donc pas être basé sur la prière, et cela ne peut pas non plus être basé sur une expérience. Le salut n’est pas basé sur une expérience, car les gens peuvent faire toutes sortes d’expériences. Les musulmans font des expériences. Les bouddhistes font une expérience, toute autre religion fait des expériences. Et le salut ne peut pas non plus être basé sur le jeûne, la prière, les expériences, les sensations, ou la sincérité.

            Beaucoup de gens disent: «Eh bien, ce que je crois ne change rien, aussi longtemps que je suis sincère dans ce que je crois.» Eh bien, si tel est le cas, le musulman est sauvé, le bouddhiste est sauvé, ainsi que tous les autres; les païens sont sauvés. Car, je vous assure qu’ils peuvent nous surpasser largement pour ce qui est de la prière, du jeûne, des sensations et ainsi de suite; ils peuvent nous surpasser. Et le salut ne se rapporte pas... ou plutôt il n’est basé sur rien d’autre que la Parole de Dieu; Dieu doit le déclarer.

5          Le salut ne peut pas être basé sur une quelconque église, sur un quelconque credo, sur rien d’autre que la Parole de Dieu, car c’est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est si parfaite que pas un seul iota de Cela ne peut faillir. Tous les cieux failliront, la terre faillira. Jean a dit dans le–sur l’île de Patmos: «Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu.» Mais toutefois, la Parole de Dieu a continué.

            En ce qui concerne la procédure, eh bien, je veux que vous remarquiez, combien la Parole de Dieu est infaillible. Lorsque les deux brigands et Jésus mouraient sur les croix ensemble, on a pris des marteaux et on a brisé les jambes des brigands. Et peut-être que l’homme qui avait le marteau avait probablement déjà levé le marteau pour briser les jambes du Seigneur Jésus, afin qu’ils ne puissent pas rester jusqu’au Sabbat. Mais avant que le marteau ne frappe les jambes du Seigneur Jésus, Sa Parole devait s’accomplir. Aucun os de Son corps n’a été brisé. Et avant que le marteau ne frappe Ses jambes, une lance romaine Lui a percé le côté, et du Sang et de l’eau sont sortis; et «ils M’ont percé Mes mains et Mon côté».

            Toute la Parole de Dieu doit s’accomplir, chaque Parole. C’est donc la raison pour laquelle j’aime amener les gens, sachant que je devrai rendre compte avant, au jour du Jugement, à être basés non pas sur certaines de mes propres pensées ni sur ma propre doctrine. Je veux que l’expérience de leur âme et tout soit basée sur la Parole de Dieu, afin que cela tienne bon. En effet, je sais qu’en ce grand jour-là nous devrons rendre compte pour tout.

6          Et souvent lors des réunions, pendant que je prêche, et particulièrement aujourd’hui, on voit que chacun a une petite expérience à laquelle il lui faut se référer ou plutôt sur base de laquelle il prétend être sauvé. Mais on n’est sauvé ni par les expériences, ni par le jeûne, ni par la prière. On est sauvé que par un seul moyen; c’est par la foi dans la Parole. «La foi vient de ce qu’on entend, de ce qu’on entend de la Parole de Christ.» C’est le seul moyen par lequel on puisse être sauvé.

            Et ainsi, à ce propos, au jour où nous vivons maintenant, dans ce grand âge des émotions où nous vivons, je pense, à certains égards, qu’il y a certainement des gens dans le monde qui croient que j’ai dit la vérité. Après que le Seigneur a donné tant de confirmations, ce dont je ne suis pas digne, mais par Sa grâce, Il a confirmé que j’ai dit la vérité, car je m’en suis tenu à la Parole, sans avoir des préjugés envers qui que ce soit, mais plutôt l’amour envers tous.

7          Eh bien, la Bible dit que la sentinelle qui se tient sur la tour, si elle voit l’ennemi venir et n’avertit pas le peuple, Dieu redemandera leur sang à la sentinelle. Si par contre elle les avertit, mais que les gens ne prennent pas garde, alors leur sang est sur leurs propres mains.

            Et je désire dire qu’à la fin de ma route, lorsque l’un de ces jours vous achèterez un journal et lirez que je suis mort, ou quel que soit le canal par lequel vous l’apprendrez, je voudrais dire en quittant cette vie: «Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher.» Ainsi, en m’en tenant à la Parole, je suis donc certain d’être dans le bon. Mais si je m’éloigne de la Parole, alors je suis dans l’erreur.

            Ainsi maintenant, juste pour ce qui est d’un petit contexte ou plutôt un passage pour tirer un contexte, retournons dans l’Ancien Testament, dans le Livre de 1 Rois, chapitre 22. Et peut-être que vous n’aurez pas le temps de le lire maintenant même, mais peut-être lorsque vous serez rentré chez vous.

8          C’était à l’époque du règne d’Achab, roi d’Israël, et de Josaphat, roi de Juda. Et nous savons tous que sous le règne d’Achab, côté matériel, Israël avait prospéré; mais, spirituellement parlant, ils étaient bien bas.

            Mais Josaphat était un croyant. Son père avant lui était un croyant. Et alors, un jour Josaphat a commis cet acte qu’il ne fallait pas, c’est tout à fait possible que ç’arrive à chacun de nous, que nous commettions un mauvais acte. C’est si facile. Josaphat est allé rendre visite à Achab. C’est là qu’il a commis une erreur. La Bible nous dit de sortir du milieu des incroyants, de ne pas avoir des relations avec les incroyants ni de nous associer à eux. Et Josaphat est allé rendre visite à Achab, et Achab a voulu lui faire vivre de beaux moments.

            Comme d’habitude, si le monde peut vous amener quelque part dans une petite boîte de nuit, ou à une soirée, chez certains voisins mondains, les gens voudront certainement vous offrir un spectacle. Et le diable cherchera à vous faire croire que vous passez de beaux moments. C’est ce qu’il fait, pour vous séduire et vous ramener. Et lorsque vous voyez le monde faire cela ou plutôt le diable vous offrir trompeusement la prospérité, rappelez-vous, il vous édifie pour une grande déception. C’est juste.

9          Achab avait donc un intérêt personnel en vue. Et, généralement, c’est ce que fait le monde. Les gens ont un intérêt personnel en vue. Ainsi, puisque Josaphat était un grand homme et que Dieu était avec lui, quand il est arrivé là, Achab lui a offert une très grande hospitalité. Mais Achab a dit: «Tu sais, il y a une petite terre là à Rama–là à Ramoth en Galaad, qui en fait nous appartient. Je veux que tu montes avec moi pour m’aider à la reprendre.» Il ne pouvait simplement pas être satisfait.

            Et je pense que beaucoup de gens aujourd’hui sont comme Achab, et je déclare qu’Achab était un croyant frontalier–un croyant tiède, un croyant à la manque, un soi-disant croyant. Remarquez, il avait toujours un intérêt personnel en vue, mais il n’était pas satisfait avec ce qu’il avait, il lui fallait chercher à avoir plus. Et c’est comme cela que devient l’église parfois; on ne peut pas être satisfait avec Jésus et avec la bonne expérience à l’ancienne mode, expérience d’une très vieille religion d’autrefois, au ciel bleu, qui tue le péché. Il vous faut vous balancer çà et là dans le monde en suivant autre chose. Et le diable est toujours là pour vous offrir ce que vous cherchez.

10        Ève, là au commencement, n’était pas satisfaite avec la merveilleuse communion qu’ils avaient, Adam et elle, avec Dieu; mais il lui fallait chercher une nouvelle lumière. Et le diable a veillé à ce qu’elle ait cela. Et quand vous cherchez à découvrir quelque chose d’un peu fantastique, d’un peu différent de la Parole écrite, le diable est juste là pour vous l’offrir. C’est vrai. Si Ève s’en était tenue à la Parole, ce grand problème du péché ne serait jamais arrivé, car Dieu leur avait promis qu’ils pouvaient vivre éternellement. Mais elle voulait quelque chose d’autre. C’est bien dommage que nous ayons tant d’Eves qui errent çà et là, cherchant à découvrir quelque chose d’autre.

            Et il y avait une bonne part de vérité dans ce que le diable lui avait dit. Et le plus gros mensonge qui ait jamais été débité avait une large part de vérité. C’est juste quelque chose de mélangé, quelque chose à mi-chemin; «C’est possible. C’est peut-être ça.» Si Dieu ne l’a pas dit, laissez tomber cela.

11        Mais remarquez, Achab n’était pas satisfait. Il lui fallait aller chercher autre chose. Et le Seigneur venait de lui manifester de la miséricorde, Il allait lui ôter la vie sur-le-champ, mais Il lui manifesta un peu de miséricorde. Et puis, lui n’était pas satisfait avec cela. Il lui fallait essayer d’avoir encore des terres. Alors, Achab a carrément pris les armes pour aller le faire. Mais, je pense que même Josaphat, au beau milieu de toute la confusion qu’il avait, eut l’audace, ou je dirais plutôt qu’il avait de l’expérience, et il était suffisamment certain de Dieu pour essayer de chercher la Parole de Dieu avant de poser un quelconque acte.

            Si aujourd’hui l’église pouvait seulement faire autant, si elle ne cherchait tout d’abord que la Parole de Dieu, au travers de la Bible, pour avoir Son plan, Son programme... Mais Achab ne se préoccupait pas de ce que disait la Parole de Dieu. Il voulait tout simplement quelque chose de différent. Mais Josaphat, bien qu’étant un croyant qui avait quitté le terrain où il devait être, cependant il avait assez de Dieu en lui pour chercher la volonté de Dieu. Alors il a dit: «Ne pourrions-nous pas poser la question à Dieu au sujet de ces choses avant que nous les fassions? Ne devrions-nous pas sonder la Parole de Dieu pour connaître ces choses avant que nous les fassions?» Je crois que c’est ce que fera tout croyant né de nouveau. Cela doit venir de la Parole, surtout en ce jour dans lequel nous vivons, où la Parole de Dieu a prophétisé tant de ces choses.

12        Eh bien, quand il a vu que Josaphat voulait s’enquérir auprès de l’Eternel, bien qu’ils n’étaient que des hommes d’affaires, ils croyaient en Dieu. Il dit donc: «Achab, tu sais que le diable a toujours quelque chose qu’il peut présenter pour remplacer la vérité.» Alors il a dit: «Certainement, eh bien, j’aurais dû y penser. Nous allons tout simplement appeler mon groupe de prédicateurs. Tu sais quoi? J’ai le meilleur groupe de prédicateurs du pays. J’ai un séminaire par ici, je les produis simplement par un mécanisme. Et nous avons un vrai groupe de prophètes. Nous allons donc tout simplement les faire venir. Eh bien, je t’assure, je vais faire venir toute l’école.»

            Et il a fait venir quatre cents prophètes. Et il a dit: «J’aimerais vous demander quelque chose. Prophétisez pour moi; dois-je monter à Ramoth de Galaad ou m’en abstenir?» Ils sont entrés en prière, ils ont jeûné, tout ce qui se faisait, les prophètes l’ont fait aussi. Comme vous le savez, ils doivent le faire pour voir si c’est la vérité ou pas.

13        Je veux que vous remarquiez l’insouciance de ces soi-disant prophètes. Il est possible qu’ils aient eu un petit orchestre qui jouait. Il est possible qu’ils aient jeûné quelques jours. C’est en ordre. Je n’ai rien contre cela. Il est possible qu’ils aient tenu une réunion de prière, et Dieu sait que nous en avons besoin. Mais un jour, la réunion de prière et tout le reste prirent fin, ils eurent une révélation. Et quatre cents de ces prophètes, tous d’un commun accord, sont allés là et ont dit: «Monte, Dieu est avec toi, et tu vas le reprendre.»

            Leur révélation ne s’accordait pas avec la Parole de Dieu. Mais ils y croyaient de toute façon. Ainsi le jeûne, la prière, le sensationnel, tout ce que ça peut être, si cela ne s’accorde pas avec la Parole de Dieu, laissez tomber cela. Ils ont jeûné, prié, sans doute que c’étaient des gentlemen, chacun d’eux, de braves hommes très religieux, cultivés, mais il y avait quelque chose qu’ils avaient laissé de côté. Et ils ne l’avaient pas fait volontairement.

            Eh bien, tous se mirent alors à crier: «Monte. L’Eternel sera avec toi, AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

            Et vous savez, cela a tellement plu à Achab, je peux l’imaginer mettant les mains aux hanches et disant: «Tu as suivi? C’est le groupe le plus distingué qui déclare cela.» Mais, vous savez, ça ne colle pas toujours avec un homme de Dieu.

14        Ce Josaphat a dit: «Maintenant, juste une minute. N’en avez-vous pas un autre?»

            «Un autre?»

            Quatre cents prédicateurs... Je me demande comment ils ont eu leurs licences? Quatre cents prédicateurs d’un commun accord ont dit: «Monte. L’Eternel est avec toi.»

            Mais Josaphat a dit: «Vous savez, ça ne sonne simplement pas correct.» Frère, la Bible dit: «Mes brebis connaissent ma voix. Elles ne suivront point un étranger.» Josaphat a dit: «N’en avez-vous pas juste un autre?»Un autre? «Voici quatre cents des meilleurs prophétiseurs qu’il y a dans le pays.» Pour cet homme de Dieu, il n’y avait pas assez de vérité. Il savait que la Voix de Dieu ne donnait pas un tel son. Alors il a dit: «Eh oui, j’en ai un autre, mais il n’est pas membre de notre dénomination. Il ne fait pas équipe avec nous de toute façon.» Vous savez, il y avait assez de Dieu en Josaphat pour dire: «J’aimerais vraiment l’entendre.» Achab a dit: «Oh! on pourrait lui demander, mais je t’assure, je déteste ce petit saint exalté.» Certainement. Il a dit: «Il n’a jamais rien dit de bon à mon sujet ni au sujet de ma dénomination.» Il a dit: «Il s’appelle Michée; il est le fils de Jimla.» Que Dieu nous donne davantage de Michée.

            Il a dit: «Je déteste ce petit homme.» Il a dit: «Il s’en prend toujours à moi et à ma grande école.» Ils n’avaient pas la Parole, c’était là la raison. Il a dit: «Tu sais, je ne veux même pas voir ce gars.» Mais Josaphat a dit: «Que le roi ne parle pas ainsi. Ecoutons-le quand même.» «D’accord. Mais je te préviens; il va condamner chaque prédicateur qui se tient ici.» Il était lui-même avisé, n’est-ce pas? «Il va éventrer cette histoire. Et tous nos grands espoirs vont être ruinés. Nous ferions mieux de ne pas laisser venir ce saint comédien. Il n’aura pas la coopération de ces hommes.»

15        Josaphat a dit: «De toute façon, j’aimerais juste l’entendre. J’aimerais connaître son point de vue sur la chose.» Voilà une pensée très raisonnable.

            Il a dit: «D’accord. Maintenant, nous allons aller par ici et tenir une grande réunion spirituelle.» Et ils ont mis leurs robes et ils sont entrés dans une petite maison, ce n’était pas dans le palais, mais ils ont tenu une grande réunion là. Et ils ont envoyé un serviteur, ou plutôt un soldat prendre Michée. Et pendant qu’on était allé chercher Michée, le prophète, tous ces prophètes se sont vraiment donné un bon moment. Ils ont eu la victoire. J’imagine qu’ils ont fait des histoires là-bas. Et bien vite, ils virent des signes apparaître.

            Un homme du nom de Sédécias s’avança, le chef de tout le groupe. Il s’était fait une paire de corne comme un signe... des cornes de fer. Et il courait ça et là, heurtant tout le monde en disant: «AINSI DIT LE SEIGNEUR. Nous avons le signe. Maintenant, nous ne pouvons pas être dans l’erreur. Mais maintenant, nous avons le signe, et nous allons repousser cette chose jusqu’à son extermination.» Oh! quelle réunion ils ont eue!

            Je vois Achab disant: «Tu vois, regarde comment ils le font. Tu sais, frère, c’est la victoire.» Et le problème, c’était que ces hommes étaient sincères et qu’ils étaient oints.

16        Maintenant, soyez attentifs. Alors le soldat qui est allé prendre le petit Michée l’a peut-être trouvé quelque part dans les bois, en train de prier ou de lire la Bible. Le soldat s’est approché et a dit: «Michée, fils de Jimla, tu sais, le roi veut que tu viennes prophétiser devant lui.»

            «Oh! c’est vrai, est-ce vrai? Eh bien, que s’est-il passé?»

            «Oh! ils tiennent une réunion; il te fallait voir cela. Ces prédicateurs sont tout simplement en train de passer un moment merveilleux là-bas. Ils sont en train d’avoir un jubilé. Ils ont la bénédiction. L’onction est sur eux. Eh bien, quand je partais, l’orateur principal tenait une paire de cornes et courait çà et là, disant: ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR.’»

17        Le soldat savait que Michée se disait que ça ne sonnait pas correct. «Eh bien, je vais alors aller prêcher un sermon pour eux.» Alors, sur le chemin, il a dit: «Eh bien, Michée, j’ai été envoyé par le chef de l’organisation. Si tu veux communier avec ce groupe de prédicateurs, dis exactement ce qu’ils disent. Oui. Ne dis rien de contraire à leur doctrine. Sinon, ta peine sera plus que l’excommunication. Ils ne t’inviteront plus jamais.»

            Mais il se faisait qu’il parlait à la personne qu’il ne fallait pas. Dieu a des gens qui ont du caractère.

18        Christ n’a pas toléré leur sottise. Certes, Il était un Homme doux. Mais quand le mal se pratiquait dans la maison de Dieu, Il prit ces cordes, les tressa et Il renversa leurs vieilles tables, Il les chassa de la maison, et Il dit: «Il est écrit...» Pas quelle apparence la chose avait, combien les gens prospéraient et combien de pharisiens et de sadducéens ils avaient ordonnés, Il dit: «Il est écrit.» Tout véritable serviteur de Dieu se réfèrera à cette Parole. «Il est écrit: la maison de Mon Père sera une maison de prière. Et vous en faites une caverne de n’importe quoi d’autre.» Et combien c’est vrai aujourd’hui!

            Alors qu’a-t-il fait? Michée a dit: «Peu m’importe ce qu’ils disent, l’Eternel est vivant, je dirai ce que Dieu dira.» Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont des prédicateurs et des hommes qui diront ce que Dieu déclare être la vérité. Peu importe que vous bâtissiez sur une grande organisation, si ce n’est pas bâti sur la Parole de Dieu, cela s’effondrera. Peu importe ce que vous avez d’autre, cela s’effondrera si ce n’est pas bâti sur la Parole de Dieu.

19        Remarquez, quand Michée est descendu là et qu’il est arrivé à l’assemblée, eh bien, je peux entendre Achab dire: «Eh bien, voilà venir ce petit saint exalté. Il faut que je veille à ce qu’il va dire.»

            Il a dit: «Michée, qu’en est-il de cela? Monterai-je à Ramoth en Galaad ou dois-je m’en abstenir?»

            Michée a dit: «Oh! monte.» Il voulait voir la réaction de tous les ministres. Je peux m’imaginer qu’ils ont tous souri et ont dit: «Ah! c’est comme ça, Michée. Nous allons faire de toi l’ancien de district. Nous allons faire quelque chose pour toi, mon garçon.»

            Michée a dit: «Une minute. Je n’ai pas du tout terminé. J’ai vu Israël éparpillé comme des brebis sans berger.»

            Et Achab s’est tourné vers Josaphat et a dit: «Que t’avais-je dit? Que t’avais-je dit?» Qu’est-ce que Michée pouvait dire d’autre, du moment que Dieu avait déjà condamné Achab?

20        Eh bien, il a ajouté: «J’ai vu les cieux ouverts, et j’ai vu les anges et les esprits à la droite et à la gauche de Dieu. Et ils tenaient un conseil dans le Ciel, au même moment où vous teniez cette réunion ici sur terre. Et l’un d’eux a dit: ‘Comment pourrions-nous amener Achab à aller là à Ramoth en Galaad, puisque la Parole de Dieu doit s’accomplir?’» La Parole de Dieu avait déclaré que les chiens lècheraient le sang d’Achab. Et si Dieu a maudit la chose, comment peut-on prophétiser des bénédictions sur la même chose? Et tout autre fondement qui est posé en dehors de celui de Jésus-Christ et de Son Sang, de la foi... sauvé par la foi, c’est une fausse prophétie.

21        Et il a dit: «Maintenant...» Beaucoup d’entre nous entrent dans l’église par une poignée de main; beaucoup d’entre nous par le baptême; beaucoup d’entre nous par des sensations. Eh bien, dans le Sud, ils ont même rabaissé cela, disant que vous n’avez pas le Saint-Esprit avant que l’huile coule de votre visage ou de vos mains. Oh! le relâchement de l’Eglise pentecôtiste! Pendant combien de temps supporterez-vous de telles choses? Il n’est pas étonnant que Dieu ne puisse pas restaurer les dons et les placer dans l’église. Il n’a pas de fondement sur lequel les poser, car Il ne les posera sur rien d’autre que le fondement de la Parole de Dieu. Il n’est pas étonnant que ces choses arrivent de la manière... Il connaît le coeur de l’homme; Il sait ce qu’il y a en vous. Peu importe ce que vous dites ici, Il sait ce qu’il y a en vous. Et Il ne peut pas poser ce fondement sur autre chose que cette Bible. Et quand nous devenons tellement épuisés et tellement faibles que nous nous laissons prendre par chaque petit vent de doctrine... Nous sommes comme une feuille sur un lac en automne, de sorte que chaque petit vent nous emporte de ce côté-ci et de ce côté-là. Soyez stables sur la Parole de Dieu, car avec cette Parole vous ne passerez jamais.

22        Remarquez, alors ce petit prophète s’est tenu là et a dit: «J’ai vu les esprits qui sont de part et d’autre de Dieu, et ils avaient un petit entretien là-haut (pas un entretien, ils tenaient un petit conseil), ils ont dit: ‘Qui peut-on faire descendre pour amener Achab là-bas, car la Parole de Dieu a déclaré qu’il doit se faire tuer et que les chiens doivent lécher son sang?’» Et ils ont dit... L’un a dit telle chose. L’un a dit: «Je vais vous dire ce que nous allons faire; nous allons le faire comme ceci.» Et l’autre a dit: «Nous allons le faire comme cela.» Et aujourd’hui, les amis, Dieu travaille au Ciel de la même façon qu’ils ont travaillé alors. Et un esprit qui était un esprit de mensonge se présenta et dit: «Je sais comment je vais m’y prendre. Permettez-moi de descendre, et je vais m’introduire là dans ce séminaire, dans cette école, et je vais oindre chacun de ces prédicateurs. Car, de toute façon, ils ne connaissent pas la Parole de Dieu. Et ils pensent qu’aussi longtemps qu’un petit frisson leur parcourt le dos, et qu’ils peuvent crier un peu, c’est tout, c’est tout ce qu’il leur faut. Et je vais les amener à prophétiser un mensonge, car ils ne connaissent pas la Parole.»Frère, s’il est une chose qu’un chrétien né de nouveau doit connaître et étudier, c’est la Parole de Dieu. L’ennui, c’est que nous essayons d’édifier... Tout homme... L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de chaque Parole qui sort de la bouche de Dieu.

            Et, écoutez, vous vieux saints, honte à vous, vous qui êtes sauvés depuis vingt ou trente ans, et qui malgré tout, n’en savez pas plus sur la Parole de Dieu que vous laisser prendre par une petite sensation. Vous vous appuyez sur une excitation et sur votre église; «Oh! nous avons cette église; c’est la plus grande de la ville. Un de ces jours nous allons construire une église plus grande que la leur là-bas.» Le soir, vous avez la tête plongée dans une télévision. Vous lisez de vieux magasines d’histoires vécues et toute sorte de sottises comme cela, alors que vous devriez chaque jour plonger la tête dans la Parole de Dieu.

23        Et maintenant, à vous prédicateurs... Je parlais aux laïcs... Maintenant, à vous prédicateurs, si vous n’avez pas comme préoccupation de savoir si oui ou non vous serez un homme important, si vous allez assister à la prochaine conférence, et si on va vous faire des éloges, ou si votre petite dénomination va faire ceci ou cela... Votre tête est plongée dans d’autres choses en dehors de la Parole de Dieu. Lorsque cet ennemi arrive dans la ville, vous devriez être sur la muraille, à prévenir les gens de cela. C’est juste.

24        Remarquez. Eh bien, ces hommes n’étaient pas juste des novices. C’était un groupe de gens sélectionnés, trillés sur le volet. Mais c’était la main de l’homme qui les avait choisis. Dieu avait choisi un petit saint exalté. Observez-le.

            Et puis, vous savez quoi? Lorsque ce petit Michée s’est tenu là, il a dit: «Dieu a envoyé un esprit de mensonge parmi vous. Et chacun de vous a aussi une bénédiction. Et vous êtes des prophètes, et vous êtes en train de prophétiser. Je ne dis pas que vous n’êtes pas de braves gens, mais il y a un esprit de mensonge qui a été envoyé parmi vous.»

            Et si la Bible déclare que dans les derniers jours les deux esprits seraient si proches que cela séduirait même les élus, vous feriez mieux de mettre votre tête et votre coeur dans la Bible. Gardez votre pensée sur la Bible, sur Christ.

25        Et, vous savez, cela suscita en quelque sorte la juste indignation de ce prédicateur et de sa dénomination, de sa petite organisation. Et le chef, Sédécias, s’avança et, de sa main ouverte, gifla ce petit prédicateur au visage. Il dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il sorti de moi, si tu L’as reçu?»

            Michée a dit: «Attends simplement un petit moment, tu sauras.» C’est juste.

            Eh bien, ce prédicateur qui le gifla, Sédécias, était profondément sincère. Et il était tout aussi sincère que Michée. Et je crois que... et il était un brave homme. Et je pense que les autres l’étaient aussi.

26        «Eh bien, alors, dites-vous, Frère Branham, où nous avez-vous amenés ce soir? Vous avez donc Michée qui se tient là, sincère, prophétisant par l’Esprit, et ici se tiennent quatre cents qui sont contre lui, qui prophétisent–des prophètes oints et sincères. Maintenant, comment allez-vous distinguer la vérité de l’erreur? L’un d’eux... Quatre cents prophètes ont dit: ‘Ceci est la vérité’, et un seul a dit: ‘Ceci est la vérité.’ Et vous dites que les deux groupes étaient sous l’onction.» Voici comment savoir qui disait la vérité. La prophétie de Michée s’accordait avec la Parole de Dieu. Michée avait la Parole. Peut-être qu’il n’était pas en mesure de s’habiller comme les autres. Peut-être qu’il n’était pas en mesure de crier: «Aaaaamen», comme les autres. Peut-être qu’il n’était pas en mesure de recevoir l’instruction qu’avaient les autres, mais il avait réellement une chose. Peut-être qu’il n’était pas un prédicateur aussi puissant qu’eux, mais il avait la Parole de l’Eternel. Et les cieux et la terre passeront, mais cette Parole ne passera jamais. La Parole du Seigneur demeurera éternellement.

            Mes amis, que s’est-il passé? Laissons simplement la chose suivre son cours. Remarquez, avec tout cela, l’assemblée, le roi, l’armée, les millions qui écoutaient cela... ils devaient prendre une décision. Ils jugèrent donc par la personne qui avait la majorité. Dieu n’est pas toujours dans la majorité. Il est parfois dans la minorité, mais Il a toujours raison. Dieu a raison.

27        Hier soir, au service d’hier soir, j’ai prêché sur Coré qui s’était levé, qui avait amené presque tout Israël au point où ils étaient prêts à lapider Moïse, Caleb, et Josué. Et ceux-ci étaient certainement minoritaires, mais Dieu était avec eux. Et la Bible dit que dans les derniers jours cette chose se répétera encore: malheur à eux! ils se sont jetés dans l’égarement de Caïn, ils se sont perdus par la révolte de Coré, ce sont des écueils dans vos agapes, ils sont ballottés à tout vent de doctrine. De qui parle-t-on? De l’église dans les derniers jours; c’est cette église qui est ballottée à chaque petite chose qui survient.

28        Ecoutez ceci: «Tenez, il n’est pas le seul prophète du pays», a dit Coré. «Nous sommes des prophètes tout autant que lui. Nous avons tout simplement le même droit.» Mais Dieu avait dit autre chose.

            Moïse s’en tenait à la Parole de Dieu. Dieu avait dit: «Je vous emmène à la Terre promise.» Ces hommes avaient la trouille. Mais Moïse s’en tint à la Parole, et Caleb et Josué de même.

29        Maintenant, remarquez. N’est-ce pas étrange que ce roi, après cette prophétie qui basait la chose sur la Parole de Dieu, il n’ait toujours pas compris cela? Et il est allé droit de l’avant malgré tout, parce que la Parole de Dieu devait s’accomplir. Maintenant, soyez attentifs, mettez vos gilets pare-chocs. N’est-ce pas étrange que Dieu envoie la vérité à un peuple, et qu’en dépit de toutes les prédications qui vous rendent enroué et vous tuent, les gens s’élancent carrément sur cette voie, suivant une sorte de fanatisme bizarre, au lieu de s’en tenir à la Parole de Dieu? Pourquoi? La Bible dit: «Leur condamnation est écrite depuis longtemps. Ils sont sortis du milieu de nous parce qu’ils n’étaient pas des nôtres.» Paul a dit: «Après mon départ, des loups cruels vont... et des hommes de votre propre groupe apporteront des choses pernicieuses.» Il a dit: «Si un ange du Ciel prêchait autre chose que ce que j’ai enseigné, qu’il soit anathème.»

30        Avez-vous remarqué dans la Bible (quelques minutes maintenant), Paul n’a pas eu d’ennuis avec l’église d’Ephèse. Ils étaient des érudits. C’étaient des hommes qui comprenaient. Et il n’a pas eu d’ennuis avec l’église de Rome, et il les loue devant Dieu et parle de leur foi. Mais les ennuis qu’il a eus, c’est avec Corinthe. Corinthe est la ville où il a eu des ennuis, parce que les gens ne pouvaient pas recevoir la Parole. Chacun d’eux voulait avoir une sensation. Il a dit: «Comment expliquer que lorsque je suis venu parmi vous, l’un avait une langue, l’autre avait un cantique, et l’autre avait ceci et l’autre avait cela, une sorte de petite sensation insensée?» Il a dit: «Vous êtes des croyants, mais vous n’êtes pas affermis.»

            Eh bien, vous savez que Paul n’aurait pas prêché des choses à l’église de Corinthe pour retourner et prêcher quelque chose d’autre à l’église d’Ephèse, puis autre chose à l’église des Thessaloniciens. Il prêchait le même Evangile partout. Mais à cette église d’Ephèse, il pouvait apporter les grands mystères que Dieu lui avait révélés là en Arabie. Il pouvait leur prêcher la prédestination. Ce qu’Il ne pouvait pas prêcher à l’église de Corinthe. Eh bien, il leur fallait encore... Si l’huile ne leur coulait pas des mains, ou s’ils n’avaient pas une sorte de sensation ou quelque chose, ils ne croyaient pas ce que disait la Parole. Il leur fallait avoir une langue, un cantique, un genre de petit signe ou quelque chose comme ça. Mais Paul ne pouvait pas leur prêcher une doctrine solide.

31        Et j’ai dit ceci, frères et soeurs, ceci pourrait être le dernier sermon que je prêche, mais je serai pur du sang de tous. Ecoutez, frère, Paul ne pouvait pas leur prêcher.

            J’ai dit: «J’ai vu deux choses dans ma vie. J’ai vu les fondamentalistes: les baptistes, les presbytériens. J’ai vu les pentecôtistes. Etant baptiste moi-même, j’ai été ordonné dans l’Eglise baptiste; je les ai laissés pour venir être avec vous. Je vous aime. Et j’ai vu l’erreur dans certains de vos–certains de vos actes, mais je me suis joint à vous, afin que je puisse vous ramener. Je me suis associé à vous, non pas parce que j’ai été chassé de l’Eglise baptiste. Non, non. Vérifiez si c’est vrai ou pas. Je n’ai pas été chassé de l’Eglise baptiste; j’ai choisi de me joindre aux pentecôtistes parce que je vous aimais. Et je me suis joint à vous afin que je puisse essayer, au moyen de la Bible, de vous secouer et vous débarrasser de vos erreurs, et de vous ramener à une foi solide dans la Parole immuable de Dieu.» Et l’heure est venue, où la pentecôte américaine est soit basée sur un genre de choses sensationnelles (sans quoi, il n’y a rien), soit elle est si froide et si empesée qu’on ne peut pas du tout les aborder. Ce sont là les deux catégories. C’est difficile de rester encore au milieu du chemin.

32        Et maintenant, remarquez; je vois que côté position les baptistes, les luthériens et les presbytériens sont des érudits de la Bible. Côté position, ils savent où ils se tiennent. Mais ils ont la Parole sans l’Esprit. Ils n’ont pas du tout la foi en plus de la Parole qu’ils ont. Mais vous les pentecôtistes, vous avez la foi, cependant vous ne savez pas où vous vous tenez. Si vous connaissiez la Bible, vous ne seriez pas si faibles pour vous laisser prendre par n’importe quoi. Et vous savez que c’est vrai. Maintenant, si seulement nous pouvions avoir la foi pentecôtiste avec la théologie baptiste, ou la théologie baptiste avec la foi pentecôtiste, nous aurions la chose. C’est exactement comme un homme qui a de l’argent en banque, mais qui ne sait pas remplir un chèque; tandis qu’un autre, qui a–qui n’a pas d’argent en banque, sait remplir un chèque. C’est tout aussi ridicule. Si seulement nous pouvions avoir l’homme qui a l’argent en banque, qui sait où il se tient par la Parole, le problème serait résolu. Nous pourrions retirer de la gloire de Dieu des dividendes par la mort de Christ, accompagnées des miracles et des prodiges bibliques, et nous n’aurions pas besoin de ce genre de sottises. Vous savez que c’est la vérité.

33        A quoi bon accepter une contrefaçon que le diable vous offre alors que les cieux et le paradis sont pleins de bénédictions que l’on cherche à vous donner? Pourquoi mangerais-je à la poubelle, alors que je peux manger à une belle table? Certainement. Et j’attribue toute la responsabilité aux prédicateurs. C’est juste. Les...?... ressortir quelque part et tout le monde se rassemblerait comme un groupe de cafards en été. C’est juste. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Ici ce n’est pas un lieu où plaisanter; c’est ici que la Parole de Dieu est proclamée. Ecoutez, frère, si vous voulez disperser les cancrelats, allumez une fois la lumière. Pourquoi? Ce sont des bestioles des ténèbres. Il faut la lumière de l’Evangile pour révéler les choses. C’est tout à fait juste. La lumière de l’Evangile.

            «Croyez-vous aux miracles et aux prodiges, Frère Branham?» Absolument. Mais ça doit être des miracles et des prodiges bibliques. Car le diable a une contrefaçon par laquelle il séduit les gens dans les derniers jours; et je veille à cela. C’est juste. Et je vous mets en garde; restez propre.

34        Les Corinthiens, eux, pouvaient croire n’importe quoi. Mais ils ne croyaient pas la chose correcte. Mais écoutez maintenant, croyez-vous que l’église éphésienne parlait en langues? Certainement. Croyez-vous qu’ils avaient des miracles et des prodiges? Certainement. Mais ils savaient comment les placer. Ils... leurs pasteurs savaient comment placer ces choses et mettre l’église dans l’ordre, mais pas les Corinthiens. Chacun d’eux devait faire ceci, faire cela, faire ceci, faire cela. Ils avaient les dons. Paul a dit: «Vous avez de grands dons; j’en suis reconnaissant.» Mais ils ne savaient pas comment les utiliser. Et il en est ainsi dans l’église aujourd’hui, et cela a continué assez longtemps au point que le diable a commencé à entrer furtivement et à vous donner de faux miracles et de faux prodiges. Pourriez-vous imaginer cela? Frère, il nous faut la Bible, un réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, et un Saint-Esprit de la Bible, le vrai et authentique Esprit de Dieu.

35        Observez ici. Oral Roberts, un de mes amis intimes, a utilisé cette Ecriture après, je pense qu’il l’a tirée de Jérémie. Jérémie a dit: «Dieu est bon.»

            Et mon ami Oral Roberts a utilisé plusieurs fois cela, cette phrase, et c’est vrai. Dieu est bon. Il... Il l’est certainement. J’aimerais vous poser une question. Dieu étant bon, avez-vous remarqué qu’à la résurrection du Seigneur Jésus, Pierre était à la tombe avec quelques femmes, et que Pierre a reconnu que le Seigneur était ressuscité des morts? Il est retourné directement auprès des disciples, et il a dit: «Le Seigneur est ressuscité.» Et tous les autres se sont mis à louer le Seigneur, parce qu’ils savaient qu’Il était censé ressusciter des morts. Ainsi, ne vous souvenez-vous pas de ce qu’Il nous a dit? Ils se sont mis à se réjouir, parce que le Seigneur était ressuscité.

36        Dans ce groupe, il y avait deux absents: l’un s’appelait Cléopas, et l’autre c’était son copain. Et ils étaient en route pour Emmaüs, ils rentraient chez eux tout tristes. Ils n’avaient pas encore appris la nouvelle. Ainsi au cours de leur trajet, Jésus leur est apparu. Et, remarquez, Il ne s’est pas mis à leur raconter une sorte d’histoire sensationnelle, la première chose à laquelle Il s’est référé, c’était de ramener cela à la Parole; Il a dit: «Oh! hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent, ne savez-vous pas que les prophètes ont dit, que la Parole a dit que Christ devait souffrir pour entrer dans Sa gloire?» Il a commencé par la Parole. Et Christ commence toujours par la Parole, et Il s’en tient à la Parole. Et quand Il s’est révélé à eux par un signe, pas par une histoire fantastique, un signe qu’Il avait accompli devant eux ici sur terre, ce qui en avait fait un signe biblique, ils sont rentrés en toute hâte; ils ont trouvé un gars du nom de Thomas.

            «Non, je ne crois pas cela. Non, je ne crois pas cela. Je dois voir les mains ensanglantées avant de croire cela.» Il était le premier pentecôtiste. «Je dois avoir un signe. Je dois avoir un genre de sensation, d’excitation.»

            Dieu est bon. Il est apparu et a dit: «Thomas, approche.» Il a dit: «Mets tes mains ici dans Mon côté. Me sens-tu? Puisque tu veux sentir quelque chose, le voici, Thomas. Palpe-Moi. Touche Ma main.»

            Et Thomas a dit: «Oh! maintenant je crois.» Il lui fallait avoir une sensation.

37        Les autres n’avaient pas besoin d’avoir une sensation. Ils avaient la foi. Ils n’avaient pas besoin de sensation. Thomas, lui, devait avoir une certaine évidence. Eux n’avaient pas besoin d’évidence. La Parole écrite était écrite, et ils avaient foi dans la Parole écrite. Ce dont Phoenix a besoin, ce n’est pas d’une chose spéciale et tangible, frère; c’est de la foi dans la Parole écrite.

            Et Il a dit: «Thomas, maintenant, tu as eu toutes les sensations et toutes les excitations, et tu dis que tu crois.» Il a beaucoup d’enfants, Thomas. Il a dit: «Maintenant tu crois. Combien plus grande est la récompense de celui qui n’a pas vu et qui n’a pas eu de sensation, mais qui croit quand même!» Je veux être de ce camp-là... la plus grande récompense.

38        Aujourd’hui, je parlais au–à mon manager, M. Moore, pendant que nous avions une petite communion fraternelle, et j’ai dit: «Frère Moore, que nous faut-il?» Et pendant que nous descendions la rue en voiture, j’ai dit: «Frère Moore.» Je cherchais à l’amener à répondre quelque chose. Je voulais le positionner sur les Ecritures... non pas qu’il ait besoin de l’être, car il l’est, mais je voulais qu’il le soit sur ce sujet particulier, j’avais l’intention de le lui demander. J’ai dit: «Monsieur Moore, savez-vous ce qu’il nous faut?» J’ai dit: «A l’époque où les gens se sont rassemblés en Egypte, Dieu leur a envoyé un prophète. Et quand Dieu leur a envoyé un prophète, le diable leur a envoyé de faux prophètes.» Est-ce juste? Certainement. «Et alors, quand les gens se sont de nouveau rassemblés, au moment de la libération, quand Jésus venait, Dieu leur a envoyé un prophète, et la seule différence qu’ils pouvaient indiquer... Et un faux prophète s’est levé.»

            Eh bien, rappelez-vous que Gamaliel l’a dit; quelqu’un a pris quatre cents personnes et les a conduites dans le désert, et ils ont tous péri, il se donnait pour un grand personnage. Il n’avait pas la Parole. Mais Jean avait la Parole. Jean a dit: «Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche.» Frère, ce vieux prédicateur baptiste qui était enveloppé d’un veston en peau de mouton et qui portait un petit pantalon velu, prêchait la repentance, prêchait la Parole de Dieu comme jamais un homme ne l’avait fait. C’était un vrai prophète. Il s’en tenait à la Parole, et au même moment il y avait dans le pays un faux prophète qui conduisit un groupe de–entraîna dans le fanatisme un groupe de gens aimant le sensationnel, pour aller se préparer quelque part à un enlèvement, et ils périrent dans le désert.

39        Chaque fois que les gens se rassemblent au bout de la route, à une jonction, Dieu envoie un vrai prophète, et le diable envoie un faux prophète. Et j’ai dit: «Frère Moore, il nous faut un prophète.» Je voulais voir ce qu’il dirait. Il m’a regardé un petit instant. J’ai dit: «Et nous avons un vrai Prophète. Et ce vrai Prophète, c’est le Saint-Esprit. Il est un Etre spirituel. Dieu a envoyé le Saint-Esprit pour conduire l’Eglise.»

            Et Jésus a dit: «Quand le Saint-Esprit viendra, Il vous montrera les choses à venir, et Il vous rappellera les choses que je vous ai enseignées.» Et le véritable Saint-Esprit enseignera la Parole de Dieu, Il s’en tiendra à la Parole et Il nous avertira des choses à venir. C’est juste. Et nous avons un Prophète, mais qu’En faisons-nous? Il essaie de nous conduire vers la Parole. Nous, nous allons pour attirer des foules.

40        Frère, je préférerais prêcher à deux personnes, en étant fidèle aux yeux de Dieu, que de me tenir devant dix millions de personnes et devoir faire des compromis, ou faire quelque chose de contraire qui blesserait mon Seigneur Jésus, en faisant quelque chose contraire à Son Royaume. Je préférerais me tenir là et prêcher la véritable Parole que d’avoir ma propre organisation. Je... C’est ce que j’ai fait effectivement, par la grâce de Dieu, quand, tout au début, toute l’attention se portait sur les réunions, quand j’étais ici à Phoenix. Eh bien, c’est le diable qui m’a certainement présenté cela. «Tiens! tu pourrais commencer une organisation qui pourrait déchirer ceci et déchirer cela.»

            J’ai dit: «Ecoute ceci, monsieur le diable, je n’ai jamais été envoyé sur la terre pour causer des déchirements, j’ai été envoyé dans ce monde pour prêcher la guérison. Et je prêche la guérison du Corps de Christ.» Retournons à la Bible. Nous ne pourrons jamais guérir le Corps de Christ en nous basant sur une petite sensation: l’un a ceci, l’autre a cela, l’un a ceci et l’autre a cela. Retournez à la Parole, et établissez les gens sur la Parole éternelle de Dieu. Oh! si seulement on pouvait comprendre cela!

41        Nous avons un Héros, c’est le Saint-Esprit qui est venu pour nous enseigner et nous conduire dans toute la Vérité. Est-ce ce qu’Il a promis de faire? Eh bien, qu’est-ce que la Vérité? Ce n’est pas de l’huile, ce n’est pas du sang, ce n’est pas ceci et cela. Pas du tout. La Parole est la Vérité. La Bible le dit. Jésus a dit: «Père, sanctifie-les par la Vérité. Ta Parole est la Vérité.» Le Saint-Esprit rendra témoignage de la Vérité, la Parole de Dieu.

            Pour terminer, je pourrais dire ceci: «On oublie trop vite ces choses. On oublie trop vite le message. Les gens viennent parfois à l’église, ils voient un petit enthousiasme. Parfois, ils viennent pour entendre un bon et célèbre prédicateur prêcher un... un bon théologien prêcher un bon sermon, comme ils le disent. Mais vous manquez de réaliser la raison pour laquelle vous venez à l’église. Vous venez à l’église pour adorer.

42        Je viens récemment de rentrer de la Suisse, et beaucoup d’entre vous hommes et femmes ici qui avez mon âge... Je pense que c’est tiré des livres de lecture de l’époque. Mais vous connaissez peut-être bien, vous qui êtes à l’estrade derrière moi, la remarquable histoire d’Arnold Von Winkelried. Il était un grand héros en Suisse, il y a plusieurs centaines d’années.

            Le peuple suisse s’était rassemblé dans les montagnes, et il avait son petit système économique là-haut...?... leurs maisons, leurs femmes et leurs enfants. C’était des gens pacifiques et ils le sont encore. Et un jour, la Suisse fut envahie. Eh bien, accordez-moi toute votre attention. Et lors de cette invasion, les envahisseurs sont venus avec de grandes lances et une puissante armée, des hommes tous bien entraînés, avec des casques, des boucliers, des écus, des genouillères, des gens bien entraînés. Et les Suisses ont appris que leur pays était envahi par cet ennemi, et ils se sont rassemblés pour protéger leurs petits foyers.

            Ils sont descendus des montagnes pour affronter l’ennemi dans la plaine. Et qu’avaient-ils pour se battre? Des massues, des lames de faucilles, des pierres, et tout ce qu’ils avaient pu ramasser. Oh! ils n’étaient pas du tout de taille à faire face à l’ennemi.

            Et quand ce petit groupe de garçons suisses s’est tenu là, juste derrière eux il y avait leurs maisons, leurs femmes et leurs enfants, et tout ce qu’ils aimaient et qu’ils appelaient... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

43        Voilà venir cette puissante armée comme un mur massif en briques, chaque homme étant entraîné, marchant tous au même pas pour exterminer simplement ce pauvre petit groupe de Suisses. Et au fur et à mesure que les autres avançaient, ils ont compris qu’ils seraient battus. Ils se sentaient vaincus à cause de cette puissante armée. Mais ce fut à ce moment crucial que, sous l’inspiration, un homme du nom d’Arnold Von Winkelried a dit: «Frères, ce jour, je vais donner ma vie pour la Suisse.»

            Et ils lui ont demandé: «Arnold Von Winkelried, que vas-tu faire aujourd’hui?»

            Il a dit: «Suivez-moi tout simplement.» Ecoutez. «Suivez-moi et combattez avec ce que vous avez, faites le mieux que vous pouvez.» Eh bien, il s’est retourné et a dit: «Juste de l’autre côté de la montagne, il y a une petite maison blanche. Dans cette petite maison, ma femme et mes trois enfants attendent mon retour.» Et il a dit: «Je ne reverrai plus jamais leurs visages, mais prenez soin de ma femme et de mes enfants, car en ce jour je vais donner ma vie pour la Suisse.»

44        Ils se demandaient ce qu’il allait faire. Il vit avancer cette puissante armée; il leva la main et cria de toutes ses forces: «Place à la liberté!» Et les mains levées, il se mit à courir et il cria encore: «Place à la liberté!» Et alors qu’il y avait une centaine de lances des mieux exercées, car il s’élança droit là où elles étaient les plus nombreuses, et une centaine de lances exercées s’avancèrent pour le percer. Et quand il se trouva bien en face de ces lances, il s’écria encore: «Place à la liberté!» Puis, il saisit une brassée de ces lances, les enfonça dans sa poitrine, et il tomba mort. Ce fut une telle démonstration de véritable héroïsme que cela mit cette armée en déroute. Et ces Suisses, armés de pierres, des massues et des bâtons, avancèrent et repoussèrent l’ennemi hors de leur nation; et depuis ce jour-là, ils n’ont jamais plus connu de guerre.

45        Cet héroïsme a été rarement égalé et n’a jamais été surpassé, sauf une fois. Ça, c’était une petite chose. Quand les fils d’Adam étaient acculés, les fils de la race d’Adam, et qu’ils étaient vaincus... Dieu leur envoya la loi, et ils ne purent pas la garder. Ils suivirent autre chose. Il leur envoya les prophètes et ils ne purent pas garder la chose. Et l’ignorance, l’analphabétisme, le péché, la maladie, les afflictions ravageaient la race humaine tout entière, et tout espoir était perdu pour le salut de la race humaine. Alors au Ciel, il y en eut Un qui se présenta et qui dit: «Ce jour, Je vais donner Ma Vie pour la race d’Adam.» Et quand Il jeta un coup d’oeil à la terre, Il vit que la plus grande crainte que l’homme avait c’était la mort. Il courut à un certain endroit appelé Calvaire, et là, Il reçut cela dans Son sein; et pendant Son ascension Il dit: «Attendez là-bas jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En haut.» Il envoya le Saint-Esprit et dit: «Suivez-moi, et combattez avec tout ce qu’il y a en vous.»

46        Et, frère, ceci c’est la Parole de Dieu qui est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants. C’est la plus grande puissance qui ait jamais été placée entre les mains de l’homme, et Dieu s’attend à ce que la race d’Adam mette le péché, la maladie et toutes sortes de démons contre le mur. C’est juste. Nous avons l’Arme la plus puissante qui soit. Arnold Von Winkelried leur a laissé les bâtons et les pierres, mais Christ nous a laissé Sa Parole et Son Esprit. Combattons! Prenons position pour Christ! Prenons position pour la Parole! Sortons l’épée de son fourreau et combattons.

47        Mon frère, je ne suis plus un jeune homme, je suis un homme d’âge moyen, et l’un de ces jours, je devrai arriver au bout de la route. Et si je partais comme la plupart des Branham et des Harvey, quand ils se font vieux, ils deviennent un peu tremblants. Oh! j’espère qu’Il me permettra de vivre jusqu’au bout. Et quand j’arriverai au bout de la route, j’espère que je serai un vieil homme aux cheveux gris, à la barbe grise, appuyé sur un bâton, et quand j’entendrai les vagues du vieux Jourdain osciller partout, et que je saurai que le moment est venu, je voudrais tenir une épée à la main. C’est juste. J’aimerais me retourner et regarder tout le parcours d’une vie de ministère, pour considérer chaque carré de ronces que j’ai traversé et chaque colline que j’ai gravie. Quand ça sera terminé, j’aimerais prendre la vieille épée et la remettre dans le fourreau de l’éternité, ôter le casque du salut, m’agenouiller sur le rivage et dire: «Ô Dieu, envoie le bateau de sauvetage, je rentre à la maison.»

Si je suis fidèle à mon Sauveur,

Je m’accrocherai à Sa main qui guide.

Il me guidera au-delà de la rivière de la mort.

Je chanterai le nouveau et doux cantique du Ciel.

48        Que Dieu vous bénisse; inclinons la tête. Eternel Dieu, Sauveur béni, je Te prie d’être miséricordieux envers nous, et tout ce que Tu m’as donné à dire, je l’ai dit. Et Tu as dit dans Ta Parole: «Ma Parole ne retournera pas sans effet, sans avoir accompli Mes desseins.» Et Tu connais les motifs de mon coeur. En tant qu’une sentinelle qui se tient sur la muraille, j’ai lancé un avertissement aux gens, pour qu’ils fassent attention dans ces derniers jours. Et je prie, ô Dieu, que cela pénètre profondément dans le coeur de chaque personne, et que le Saint-Esprit arrose cela et que cela puisse produire de grands réveils, et dans une unité fraternelle parmi les ministres, et que l’amour de Christ soit répandu dans nos coeurs. Et puissions-nous voir avant la fin du temps une grande effusion et un réveil. Accorde-le, Seigneur. Aie pitié de nous. Sois miséricordieux envers nous, et pardonne-nous nos péchés et nos manquements. Et que Ta miséricorde repose sur nous. Nous prions au Nom de Jésus.

49        Pendant que nous avons la tête inclinée... Je ne pouvais pas apporter la Parole de Dieu tel que j’ai... Eh bien, c’est prématuré. Je ne pouvais pas le faire sans inviter les pécheurs à recevoir le Seigneur Jésus. A quoi bon jeter le filet si on ne le retire pas? Y a-t-il un pécheur ici ce soir? Je sais qu’il y en a beaucoup d’entre vous qui voudraient recevoir Christ et dire: «Frère Branham, je suis convaincu que nous vivons au temps de la fin. Toutes ces choses que vous enseignez se produisent; la Bible les a annoncées comme des bornes, et nous sommes au bout de la route. Je lève ma main vers Christ ce soir, et je Lui ai demandé d’être miséricordieux envers moi, un pécheur, et de se souvenir de moi à l’heure de ma mort, car je Le reçois maintenant.»

50        Pendant que nous avons la tête inclinée, nous allons commencer au rez-de-chaussée. Voudriez-vous bien lever la main? Levez simplement la main; cela ne vous fera pas de mal. Si vous êtes un pécheur, levez la main. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu te bénisse, jeune homme. Juste en bas dans l’allée centrale maintenant, quelqu’un d’autre? A ma droite, y en a-t-il un ici dans cette autre allée? Levez la main et dites: «Ô Dieu sois miséricordieux envers moi. Frère Branham, souvenez-vous de moi dans la prière.» Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, madame.

            Tout au fond en dessous du balcon, là derrière. Du côté droit, que quelqu’un lève la main et dise: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham, je prie Dieu d’être miséricordieux envers moi. Je sais que je ne mène pas le genre de vie correct; je ne vis pas tel qu’un chrétien le devrait. Je ne suis qu’un membre d’église de nom. Oh! j’ai essayé à deux ou trois reprises, mais je ne suis arrivé nulle part. Je désire vraiment être sauvé.» Levez la main, je prie Dieu de le faire. Voulez-vous bien le faire?

51        En haut au balcon, à ma droite, voudriez-vous lever la main là-haut? Que Dieu te bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu te bénisse, jeune homme. Je suis si heureux de les voir. Que tout le monde lève la main. Mais ce sont des jeunes gens qui sont assis ici, écoutant cette Parole ce soir, qui sont les hommes de demain, s’il y a un lendemain. Levez la main, je vous prie. Dites: «Ô Christ, souviens-Toi de moi. Frère Branham, priez pour moi. Je désire dire maintenant à Christ: ‘Je crois en toi, Seigneur. Je crois en Toi, et je T’accepte.’».

            Au balcon derrière moi, voudriez-vous lever la main, n’importe qui là-haut? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse partout ici, la petite dame au coin. C’est très bien. Voudriez-vous... quelqu’un d’autre dire: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham, je suis maintenant... Christ parle à mon coeur au travers de Sa Parole.»

            Au balcon à ma gauche, voudriez-vous lever la main, n’importe qui? Que Dieu vous bénisse, madame. C’est un très... Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que le Seigneur soit avec vous. Quelqu’un d’autre?

            Là derrière au balcon, à l’arrière, partout là derrière. Levez la main et dites: «Ô Christ, souviens-Toi de moi pendant que frère Branham prie pour moi. Je veux croire maintenant au Seigneur Jésus-Christ.» Que Dieu vous bénisse, monsieur.

52        Maintenant, le balc- ... Sous le balcon à gauche, à ma gauche. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est très bien. Tout le long de la rangée, là, y a-t-il quelqu’un? Levez la main. Là en bas à ma gauche. Que Dieu vous bénisse, monsieur, l’Espagnol. L’autre homme qui est assis là devant, que Dieu vous bénisse, mon frère. Maintenant, quelqu’un d’autre voudrait-il dire: «Souviens-Toi de moi, ô Dieu, me voici, je lève maintenant la main vers Christ. Je crois en Lui en tant que Fils de Dieu. Je veux Le recevoir maintenant, et je désire faire une expérience biblique.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu te bénisse, petit garçon.

            Quelqu’un d’autre dans toute la salle? Que Dieu vous bénisse là, jeune dame, la jeune fille espagnole. Je vous vois, et Dieu vous voit, certainement. Il voit même le passereau. Il se peut que je ne voie pas votre main, mais une chose est certaine, il est tout à fait impossible que ce petit coup... [Frère Branham frappe.–N.D.E.]... «Quelque chose me dit: ‘Lève la main.’» Quand vous levez la main, Il le sait. Vous Lui répondez. Que Dieu vous bénisse, madame qui êtes assise juste ici. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, frère, là derrière lui, avec les deux mains levées. Très bien.

            Juste encore une fois, à ma droite. Quelqu’un qui n’a pas levé la main et qui voudrait dire: «Souvenez-vous de moi.» Que Dieu vous bénisse, mon frère. Oh! combien vous vous souviendrez de cela! Et si ce soir c’était votre dernière soirée? Combien vous vous souviendrez de cela dans la Présence de Dieu! Vous dites: «Frère Branham, qu’est-ce que cela fait?» Eh bien, cela signifie tout simplement la différence entre la vie et la mort.

53        Maintenant, ne soyez pas emporté par quelque chose de sensationnel. Jésus-Christ a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» Pas d’émotions, pas de sensations, il est question de la foi.

            Nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Comment la grâce est-elle venue? «Nul ne peut venir à Moi, à moins que Mon Père ne l’attire premièrement.» La grâce frappe [Frère Branham frappe.] à votre coeur; croyez-vous cela? Alors levez la main; qu’est-ce que cela? Cela brise chaque loi scientifique qu’il y a au monde. Votre main est censée pendre vers le bas, mais quand il y a quelque chose en vous qui prend une décision pour accepter Dieu et qui lève votre main, cela brise chaque loi; c’est un Esprit en vous, qui dit: «Lève la main maintenant.» Voulez-vous bien le faire? Cela ne signifie pas grand-chose. J’aurais souhaité avoir le temps pour vous dire quelque chose sur combien cela est insignifiant de lever la main ou pas. Mais je n’ai pas ce temps-là, je vous demande simplement, si Dieu a parlé à votre coeur, de bien faire autant que ça, lever la main et dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, maintenant; me voici, je crois de tout mon coeur que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu’Il est mon Sauveur.» Que Dieu vous bénisse.

54        Très bien. Nous sommes sur le point de terminer pour la prière. Je vous ai vu, mon frère, là. Un bel homme très corpulent et en bonne santé est assis ici avec les larmes sur le point de couler de ses yeux; il est prêt, peu importe le prix à payer. Le prix a déjà été payé, frère. Vous avez déjà accepté cela. Vous ne pouvez pas lever la main sans que Dieu reconnaisse cela. C’est un Esprit en vous qui vous fait lever la main. Maintenant, si vous êtes un membre d’église froid et tiède qui n’est jamais né de nouveau, voudriez-vous lever la main? Oh! vous avez adhéré à l’église, mais c’est quand vous croyez que vous naissez de nouveau. «Celui qui croit en Moi a la Vie Eternelle.» Si ce n’est pas ça une naissance, j’ignore ce qu’est une naissance. Qu’est-ce que la Vie Eternelle? C’est la Vie de Dieu en vous. Car Il est la seule Personne qui possède l’i–l’imor–l’immortalité. Très bien, prions.

55        Dieu notre Père, nous réalisons vraiment que nous sommes dans Ta Présence, et que Tu es venu et que la Présence du Seigneur est ici; et nous Te remercions. Nous Te remercions pour chaque pécheur qui a levé la main; ils sont nombreux, et je Te remercie pour eux. J’ai prêché Ta Parole; Dieu a frappé à leur coeur, et ils T’ont accepté, et maintenant ils sont des dons d’amour de Dieu ou plutôt de Christ de la part de Dieu. Dieu les présente. «Tous ceux que le Père m’a donnés viendront. Et Je leur donnerai la Vie Eternelle et les ressusciterai aux derniers jours.» C’est Toi qui l’as dit, Seigneur. C’est là que ma foi s’ancre. Je me tiens juste là sur ce roc... Ta Parole. Et je crois.

            Et maintenant, je Te prie de leur donner en retour maintenant, s’ils croient et qu’ils sont nés de nouveau, je Te prie de baptiser chacun d’eux pour former le Corps de Christ par le baptême du Saint-Esprit, et que Tu les places dans l’oeuvre du Royaume. Accorde-le, Seigneur. Je l’ai demandé au Nom de Jésus. Amen.

56        Je ne sais pas... As-tu distribué les cartes de prière? Il n’a pas distribué les cartes de prière. Je voudrais que ceci soit réglé. Combien croient que j’ai dit la vérité, levez la main? Que Dieu vous bénisse. Combien croient que ce n’est pas par motif égoïste? Que c’est ce que je veux réellement dire dans mon coeur, parce que je vous aime, et je suis une sentinelle de Dieu, et que je... vous croyez que cela est dans mon coeur? Que Dieu vous bénisse. Certainement pas. Dirais-je quoi que ce soit pour blesser quiconque? Si je faisais cela par un motif égoïste, ma place serait ici en bas, avec mes mains levées pour me repentir. Je le dis parce que je vous aime.

57        Je n’ai aucun préjugé contre qui que ce soit. Tous ces enseignants qui viennent de la Californie et de tous les alentours, qui parcourent le pays avec toutes ces choses sensationnelles, Dieu sait que je me suis assis avec presque chacun d’eux que je connais, en leur disant avec des larmes de supplications: «Frère, regardez ici, ce n’est pas...»«Oh! nous sommes oints d’huile de joie.»

            J’ai dit: «Ni l’huile qui sort de votre corps, ni quoi que ce soit qui sort de votre corps ne peut vous faire du bien.» Et toutes les armes de Dieu sont surnaturelles. Que sont les armes de Dieu? L’amour, la joie, la paix, la patience, la bénignité, la douceur, la bonté, la longanimité, la foi. Rien... Ainsi, toute l’oeuvre naturelle se fait comme le sacrifice de Christ. Nous le croyons tout simplement. C’est par la foi. Ce n’est pas quelque chose que vous devez voir, ni quelque chose que vous devez sentir; vous devez croire cela. Jésus n’a jamais dit: «As-tu vu cela? As-tu senti cela?» Il a dit: «Crois-tu cela?» Crois-tu cela?

58        Maintenant, il y a de vrais miracles bibliques qui doivent accompagner les croyants. Jésus a parlé de l’un comme ceci: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Je crois que c’est Saint Jean, chapitre 14, verset 7. «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Quel genre d’oeuvres faisait-Il? Il se tenait dans l’assistance; les gens venaient vers Lui. Il connaissait les secrets mêmes de leurs coeurs. Est-ce juste? Et une fois, quand un Juif est venu vers Lui, un Juif, et ce dernier se tenait à l’écart, près de l’assemblée (il s’appelait Philippe), il fut sauvé. Il alla derrière la montagne (J’ai appris que ça fait à peu près une journée de marche), et il a trouvé son ami, un bon signe qu’il était sauvé. Il croyait au Seigneur. Il a dit: «Si tu crois que Je le suis, si tu crois que Je le suis.»

            Philippe a dit à l’eunuque: «Si tu crois de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée.» Il n’a pas dit: «Si tu peux montrer quelque chose.» Il a dit: «Si tu crois quelque chose.»

59        Remarquez, et quand il est retourné et a trouvé Nathanaël, il est revenu en contournant la montagne, et il s’est avancé dans la Présence de Jésus. Jésus a regardé Nathanaël et a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            «Oh! a-t-il dit, Rabbi, quand m’as-Tu connu?» Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»

60        Un jour, il s’est assis près d’un puits à Samarie; là, c’est une autre race de gens, les Samaritains. Il s’est assis près du puits. Une femme est venue. Il présentait Son ministère aux Samaritains. Et cette petite femme est venue, et Il a dit: «Apporte-Moi à boire.»

            Elle a dit: «Nous avons une ségrégation. Il n’est pas de coutume que vous Juifs vous demandiez pareille chose aux Samaritains. Nous n’avons pas de relations.»

            Il a dit: «Mais si tu connaissais qui est celui à Qui tu parles, tu M’aurais toi-même demandé à boire.»

            Et la conversation s’est poursuivie un petit moment. Il se tenait là, peut-être à une distance de 30 ou 40 pieds [9 ou 12 m–N.D.T.] de la femme. Il était assis, s’appuyant contre le puits, et elle se tenait là où le puits descendait. Il se tenait contre le buisson–le mur du puits. Et Il lui a parlé longuement jusqu’à ce qu’Il découvrît où était son problème. Il a dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            «C’est vrai; tu en as eu cinq, et maintenant tu vis avec un sixième qui n’est pas ton mari.»

            Elle a dit... Eh bien, observez, qu’a dit cette femme? «Seigneur, je vois que Tu es prophète. Eh bien, nous savons que lorsque le Messie viendra, Il fera ceci.» C’est le genre de signe qu’ils attendaient. «Le Messie fera ceci.»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.» Et elle entra dans la ville en courant, elle dit: «Ne serait-ce point le Messie Lui-même?» Pourquoi? Ces Samaritains avaient été enseignés sur la Parole. Ils savaient ce que serait le Messie. M’entendez-vous? Dites amen. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Les Juifs, les Juifs qui étaient vraiment bien enseignés savaient ce que serait le signe du Messie. Les Samaritains bien enseignés savaient ce que serait le signe du Messie. Je me demande ce qu’il en sera des Gentils, quand Il visitera dans les derniers jours les Gentils, Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. La Bible déclare-t-Elle cela?

61        «Encore un peu de temps et le monde ne Me verra plus, a-t-Il dit. Il y aura des cultes, des clans et des dénominations. Ils ne Me verront plus. Mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde. Les choses que Je fais, vous les ferez aussi.» Si Jésus-Christ est ressuscité des morts, Il est tenu de se manifester de la même vraie manière biblique qu’Il s’était manifesté quand Il était ici sur terre. Comment va-t-Il le faire? Son Corps est assis au Ciel. Ce corps n’apparaîtra ici que lorsque chaque genou fléchira et que chaque langue confessera. Peu importe le nombre de cicatrices que vous avez dans la main et le nombre...?... chose comme cela. Quand Christ viendra, la Bible dit que des antichrists apparaîtront dans les derniers jours. Ils diront: «Oh! Il est ici dans un lieu caché. Il est ici à cette réunion.» Mais, ne le croyez pas. C’est juste.

62        Il a dit: «Car, comme la lumière part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.» Je viens de recevoir quelque chose dans mon coeur. J’aimerais vous poser une question. La lumière apparaît en orient et en occident. Est-ce juste? La civilisation a commencé en Orient. Le Saint-Esprit est descendu là-bas, l’Enseignant, et ils ont eu des miracles et des prodiges des temps bibliques. Et la Lumière se montre en Orient. Il y a eu un jour sombre, qui n’était ni jour ni nuit, rien que des credos et des dénominations ecclésiastiques. Dans le dernier jour, la lumière brille dans l’hémisphère occidental. Le soleil se couche et la même puissance, le même Saint-Esprit, le même Jésus qui fut crucifié autrefois là-bas, qui est ressuscité, est ici aujourd’hui, faisant la même chose qu’Il faisait, comme Il l’avait promis. Croyez-vous cela?

63        Je vous ai donc parlé. Je vous ai parlé de la Parole. Et la Parole déclare qu’Il a établi cinq offices dans l’Eglise: des apôtres ou des missionnaires, des prophètes, des docteurs, des évangélistes et des pasteurs; je veux dire de vrais docteurs, de vrais évangélistes, de vrais prophètes et de vrais pasteurs appelés de Dieu. C’est juste. Et si nous sommes le Cep, ou plutôt, si nous sommes les sarments, et qu’Il est le Cep, Il donne de l’énergie au Cep par Sa vie. Et si c’est la vie d’un pommier, cela donnera des pommes, est-ce juste? Et si nous sommes les sarments et que nous sommes vivifiés par Jésus-Christ, cela produira de nouveau la Vie de Jésus-Christ. C’est ce que l’Eglise est censée faire, pas quelque chose sans vie, mais Sa vie, ce que Lui a fait. «Ces choses que Je fais, vous les ferez aussi.» Observez cela.

64        Maintenant, s’Il apparaissait ici ce soir et faisait pour cette assistance la même chose qu’Il faisait quand Il était ici... Aucune carte de prière n’a été distribuée; je ne pourrais pas appeler une ligne de prière. Nous le ferons peut-être demain soir. Mais si vous croyez, et comme vous avez reçu ma parole comme étant le message, je demande à Dieu notre Père de vous donner la confirmation que je vous ai dit la vérité, en Le faisant apparaître ici ce soir, par le moyen infaillible du Saint-Esprit, et en vous donnant la preuve que je vous ai dit la vérité. Je crois qu’Il le fera. Allez-vous croire en Lui, s’Il le fait? Allez-vous croire que c’est une confirmation de la vérité?

65        Seigneur Jésus, maintenant, je Te confie ces Paroles, le message, ces pécheurs qui se sont repentis et qui sont devenus Tes enfants, révèle-leur que ce n’est pas une chose sensationnelle; c’est la Bible, la Parole. La Parole déclare que Tu viendrais et que Tu serais avec nous et en nous, et que Tu ferais la même chose que Tu faisais quand Tu étais ici sur terre.

            Et, ô Dieu, comme cette petite femme qui s’est faufilée dans la foule, qui a touché Ton vêtement, puis s’est retirée et s’est tenue là; et tout le monde a nié T’avoir touché, mais Tu as aussitôt regardé dans le coeur de cette femme et Tu as su, et Tu l’as repérée dans l’assistance et Tu l’as appelée, et Tu lui as dit ce qu’était son problème et tout à ce sujet.

            La Bible déclare que Tu es le Souverain Sacrificateur qui peut être encore touché par le sentiment de nos infirmités. Comment le faisons-nous, Seigneur? Nous Te touchons et Te glorifions par Ta Parole. Ta Parole opère les vrais miracles et prodiges bibliques, et je Te prie de l’accorder ce soir, afin que les gens sachent que Tu es Christ et que moi je suis Ton serviteur. Non pas pour ma gloire, Seigneur, mais c’est pour Ta Parole que je le demande, au Nom de Jésus. Amen.

            Et que le Seigneur Dieu du Ciel bénisse ces mouchoirs, comme ils ont été ici où la Parole a été prêchée. Que cela guérisse tout le monde. Restaure les foyers brisés; redresse-les, et dans les foyers et dans le pays où il y a la confusion, qu’il y ait une grande paix. Il y aura paix dans la vallée ici un jour, Seigneur. Je prie que cela se fasse bientôt. Accorde à ces gens les bénédictions qu’ils demandent, au Nom de Jésus. Amen.

66        Bon, il nous faut avoir un objet. Ils avaient un serpent d’airain, et ils avaient tout–une piscine à la–à la Belle porte. Ce soir, nous avons un Christ, Sa Parole et Son serviteur. Si vous regardez dans ce sens et croyez...

            Combien ici sont malades et désirent que Dieu les guérisse? Ceux qui croient qu’ils ont assez de foi pour recevoir Christ comme leur Guérisseur, et ils croient que j’ai dit la vérité, de telle sorte qu’ils peuvent regarder au Ciel maintenant et prier, et que Dieu révélera au travers de moi les choses pour lesquelles ils prient? Voulez-vous croire cela? Levez la main vous par ici qui êtes malades. Vous n’avez pas de cartes. Bien sûr, je n’ai pas à demander cela, car il y a... Je reconnais qu’aucune carte n’a été distribuée. Combien n’ont pas une quelconque carte de prière? Levez la main, celui qui n’a pas de carte de prière; levez la main. Très bien, c’est ça.

67        Maintenant, je voudrais que ceux... Je voudrais que vous priiez. Maintenant, soit j’ai dit la vérité de Dieu, soit je n’ai pas dit la vérité de Dieu. Cette Bible est... Soit Elle est vraie, soit Elle est fausse. C’est vrai. Si Elle est fausse, je ne veux rien avoir avec Elle. Si Elle est vraie, je suis prêt à mourir pour ça. En effet, c’est le seul espoir que j’ai. Ceci est le seul Livre qui vous dit qui vous êtes, d’où vous venez, et où vous allez. Aucune autre littérature au monde ne peut le faire. Voilà le Livre, le Livre des livres.

68        Maintenant, priez, et regardez par ici. Je ne sais pas si Dieu le fera. Combien par ici, surtout ici devant moi, afin que je puisse faire ces premiers appels par ici, parce que vous êtes plus proches de moi. Il y a des gens dans la salle; vous êtes un esprit chacun de vous. Mais combien par ici croient de tout leur coeur et disent: «Je suis malade et j’ai un besoin»? Que Dieu vous bénisse. Priez. Regardez par ici. Croyez.

            Il–Il pourrait ne pas le faire. Je suis fatigué, et j’ai le coeur brisé. J’étais bouleversé, et j’ai appris que ce que j’ai dit hier soir, beaucoup de gens n’y ont pas cru, et ils ont dit que j’étais cruel. Je ne suis pas cruel. Mon cher frère, comment l’amour pourrait-il être cruel? L’amour...

            Si mon petit garçon Joseph, qui a dix-huit mois, avait une lame de rasoir et qu’il la brandissait, pensez-vous que je le laisserais garder cela? Même si je devais lui donner une fessée, je lui arracherais cela. Je suis son papa et je l’aime. Ayez la foi et croyez. Puisse Dieu vous accorder votre requête.

            Vous dites: «Qu’êtes-vous en train d’attendre, Frère Branham?» Je L’attends. C’est exact.

69        Les bandes, si vous désirez avoir des bandes, frère Mercier et frère Goad qui sont juste ici ont toutes les bandes. Ils font aussi des disques pour vos tourne-disques. En effet, n’importe quel message, tout ce que vous désirez, frère Léo et frère Gene ont cela chaque soir à l’étalage de livres. Ils sont là à l’étalage de la concession. Je leur ai dit de... juste au prix auquel ils peuvent à peine les vendre, pas à huit ou dix dollars, mais juste un petit rien (je ne sais pas), le prix auquel ils achètent cela. Ce sont de gentils garçons. Ils sont mes associés, et ils disent la vérité. Et ils font ce qui est juste. Maintenant, soyez... Ils sont entièrement à votre disposition.

            Maintenant, juste un instant. Que tout le monde soit respectueux. Ne vous déplacez pas. Restez tranquilles. Priez de tout votre coeur. Maintenant, ne soyez pas émotifs. Ayez la foi. Vos émotions n’édifieront jamais... cela édifiera une foi matérielle, intellectuelle; mais cela n’édifiera jamais la foi dans votre coeur. Laissez la Parole s’enfoncer profondément. Croyez simplement en Dieu. Si tu peux croire, tout est possible.

70        Que suis-je en train d’attendre? Une vision. Ça peut être moi. Non. Voilà! Alléluia! Je savais que Tu ne me laisserais pas seul. Je suis resté fidèle à cette Parole. Gloire à Dieu! Vous ne savez pas ce que je ressens dans mon coeur maintenant! Je pensais qu’il fallait que je quitte la chaire, mais Il connaît mon coeur.

            Voici une petite femme calme, assise juste ici au bout du siège, juste ici au bout de la rangée. Elle est en prière. Elle a une Bible sur les genoux. Elle prie pour quelqu’un d’autre (c’est juste), qui a des troubles cardiaques. N’est-ce pas vrai, madame? Il s’agit de son frère. Si c’est juste, levez la main. Vous n’avez ni carte de prière ni quoi que ce soit. Croyez-vous que je suis serviteur de Dieu? Alors, Christ est vivant ce soir, et j’ai dit la vérité, et Christ est ici pour confirmer que c’est la vérité. Si tu peux croire, tout est possible. Je suis si heureux pour le Seigneur Dieu.

71        Une petite dame est assise derrière elle, elle a posé un doigt sur le nez, juste en ce moment, elle l’abaisse sur sa gorge; elle souffre aussi du coeur. C’est juste. Et vous avez des ennuis avec vos yeux, n’est-ce pas? Votre vue baisse. C’est juste. Je ne lis pas votre pensée. Mais une Lumière est suspendue au-dessus de vous, la même Lumière qui conduisit les enfants d’Israël, la même Lumière qui devint chair et qui habita parmi nous, la même Personne qui retourna à la Lumière, quand Son corps physique fut enlevé au Ciel, et Paul Le vit sur la route de Damas; Le voilà de nouveau. Vous souffrez des yeux; vous souffrez du coeur. Croyez-vous que je suis serviteur de Dieu? Si c’est vrai, levez les mains et agitez-les. Maintenant, que l’assistance soit le juge. Avez-vous une carte de prière? Vous n’avez pas de carte de prière. Très bien. Vous pouvez être guérie maintenant et être bien portante. «Si tu peux croire.»

72        Que pensez-vous, madame, vous qui êtes assise là à côté d’elle? Vous priez, vous aussi. Croyez-vous de tout votre coeur? Ça fera trois, si Dieu révèle la chose. Trois, c’est la confirmation. Sommes-nous inconnus l’un de l’autre, madame? Je parle de cette petite dame qui a levé la main ici derrière, qui a un mouchoir. Une autre dame... J’observe la dame. J’ai avec elle un contact établi par le Saint-Esprit, car il y a une Lumière juste au-dessus d’elle. Vous êtes consciente qu’il se passe quelque chose, n’est-ce pas? Vous priez pour quelqu’un d’autre. C’est juste, n’est-ce pas? Si je vous dis pour qui vous priez, croirez-vous que je suis Son prophète? C’est pour votre mère. Maintenant, allez-vous... pouvez-vous me croire maintenant, étant donné que le Saint-Esprit est descendu sur vous? Votre mère n’est pas ici. Votre mère souffre de l’arthrite. Elle souffre du coeur et elle a un problème au sein. Il s’agit d’un cancer du sein. Et elle est dans l’Ar-... Elle vit dans l’Arkansas. C’est tout à fait juste, je vois les champs et les marécages. C’est tout à fait juste. Maintenant, si c’est juste, levez votre mouchoir et agitez-le vers l’assistance. Voilà. Croyez-vous?

73        Les armes de Dieu sont surnaturelles. Si tu peux croire. La Bible dit: «Sur la déposition de trois témoins...» Voilà trois témoignages. Demandez-leur si je les connaissais ou quoi que ce soit. Ce n’est pas moi, c’est Christ. «Si tu peux croire, a-t-Il dit, tout est possible.»

            La petite dame qui est assise ici, la tête baissée, souffre d’une néphrite chronique. Oui. Croyez-vous de tout votre coeur? Cela vous a en quelque sorte touchée. Vous étiez en prière, n’est-ce pas.? Croyez-vous que je suis Son serviteur? Vous souffrez d’une néphrite chronique. C’est juste. C’est juste. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas, madame? Je vous suis inconnu, mais Dieu vous connaît. C’est juste. Il y a un lien avec un ministre. Votre mari est un prédicateur. C’est juste. Vous vous appelez Flossy. C’est juste. Votre nom de famille est Woodward. C’est juste. Je vous vois debout près d’une rue appelée Willetta. C’est juste. Et votre numéro c’est le 3322, rue Willetta Ouest. Si c’est juste, levez la main. Croyez-vous que je suis prophète de Dieu? Alors, recevez ce que vous avez demandé, au Nom de Christ.

            Qu’en est-il de toi, tout au fond?

            Que penses-tu, jeune homme, toi qui as mon livre sur tes genoux, le jeune mexicain? Crois-tu? Tu guériras de cette épilepsie, si tu crois de tout ton coeur. Crois-tu que tu guériras? Tu viens de la Californie, n’est-ce pas? C’est juste, lève la main. C’est vrai. Maintenant, assieds-toi.

74        Que pensez-vous, la femme blanche qui est assise là à côté de lui? Croyez-vous de tout votre coeur? Madame, vous souffrez aussi du coeur. Vous souffrez de la vésicule biliaire, vous avez des calculs biliaires dans la vésicule biliaire. Vous n’êtes pas de cette contrée. Vous venez de l’Est, de très loin à l’extrême est. Vous êtes de Baltimore, dans le Maryland. Levez la main si c’est vrai. Très bien. Croyez-vous?

            L’Ange du Seigneur se tient au-dessus d’une femme d’âge plutôt moyen, qui est assise hors de la rangée. Elle souffre de la gangrène provoquée par une opération. C’est juste, petite dame. Vous êtes de Mesa. Vous portez des lunettes; vous avez un sac à main brun. «Si tu peux croire de tout ton coeur, tu peux obtenir ce que tu demandes.» Croyez-vous cela?

75        Combien d’entre vous autres croient cela? De tout votre coeur? L’Esprit du Seigneur Jésus est ici. Dieu a confirmé que la Parole est la vérité. Je me demande si chaque homme et chaque femme, chaque garçon ou chaque fille qui croit voit qu’il y a quelque chose ici, qu’il y a quelque chose qui me garde sous Son contrôle maintenant même. Et si ce n’est pas là le signe biblique que Jésus-Christ a annoncé, alors je suis un faux prophète. Si Jésus n’a pas fait exactement la même chose, et n’a pas dit que Ses disciples feraient la même chose, prouvez-le-moi par la Bible. C’est juste.

            Maintenant, combien parmi vous croient dans... et vous qui avez levé la main, voudriez-vous venir ici juste une minute, juste ici, avant que nous terminions de prier pour les malades? Venez carrément ici, vous qui avez levé la main et qui désirez venir à Christ. Voulez-vous venir juste ici? Je voudrais me tenir ici et vous serrer la main ou faire quelque chose, prier avec vous.

            Pendant que notre soeur nous donne un petit accord sur... Ne partez pas. Que tout le monde reste tranquille. Venez carrément. C’est ça, monsieur. Venez...?... madame. Descendez du balcon, maintenant, venez. Je vais juste attendre une minute. C’est juste. Venez. Je ne vais pas appeler ou supplier. Si le Saint-Esprit ne peut pas vous arrêter comme ceci ou plutôt vous toucher, alors il est inutile pour moi d’essayer encore. Si la Parole ne le fait pas, et l’Esprit qui accompagne la Parole, alors, je crois que c’est sans espoir. Etiez-vous sincère quand vous avez levé la main tout à l’heure? Je crois que vous l’étiez. Je vous ai cru sur parole; Dieu aussi. Voulez-vous venir ici et vous tenir debout? [Frère Branham prie.–N.D.E.]

            Je voudrais prier pour vous. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, papa. Peut-être que vous avez passé beaucoup de jours, mais maintenant la chose est là. Que Dieu te bénisse, jeune homme. J’espère que Dieu t’appelle au ministère pour faire de toi un prédicateur. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, frère, je vous ai vu assis là derrière. Vous arrivez à peine à vous lever. J’espère que Dieu vous appellera au ministère pour faire de vous un véritable prédicateur. Venez carrément ici et tenez-vous là. Venez par ici, je vous prie, mes amis.

            Que Dieu vous bénisse, ma soeur, nous allons nous tenir juste ici à côté de lui, je vous prie, juste un instant. Venez juste ici, je vous prie. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Venez ici, mon frère. Doucement et tendrement, Jésus appelle.

76        C’est juste, petite dame, descendez directement... tout un groupe vient à la fois. Une petite fille espagnole... Je vous prie de descendre du balcon, partout. Descendez directement.

Oh! pécheur, rentre à la maison.
Doucement et tendrement, Jésus appelle.
... au port-... (Que Dieu vous bénisse, mon frère, ma soeur. Descendez carrément ici. Je vous prie de descendre. Toute l’assemblée chante maintenant.)
Appelle, oh! pécheur, rentre à la maison.
Rentre à la maison... (Ne voulez-vous pas venir?) rentre à la maison
            Oh! toi qui es fatigué, rentre à la maison...
Sin-... (Ne voulez-vous pas venir? Je vous offre Christ, par la Parole, par l’Esprit. Venez maintenant, ne le voulez-vous pas? Si vous êtes fatigué...)
Oh! pécheur, rentre à la maison.

77        Que Dieu vous bénisse, madame, vous qui marchez seule, mais c’est en ordre. Quelqu’un marche avec vous, chère soeur. N’oubliez jamais cela.

78        Maintenant, les amis, si ce soir vous partez de cet endroit sans Christ dans votre coeur, alors que la Parole de l’Evangile a été plantée, et le Saint-Esprit descendant directement et vivifiant cette Parole, et confirmant cela par la Bible, que ce n’est rien d’autre que la Bible, pas une chose sensationnelle... Le véritable Saint-Esprit biblique qui était sur le Seigneur Jésus, descend immédiatement pour vivifier le cep et produire exactement la même chose dans les sarments, ce qu’Il faisait quand Il était ici sur terre, pour accomplir cette Parole: «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde.» Il se tient donc là-dessus. Eh bien, au jour du Jugement–au jour du Jugement, ne me pointez pas du doigt, car je suis quitte. Entendez-vous cela? Je suis quitte. Ne pointez pas votre doigt sur Dieu. Il a envoyé Sa Parole et Il l’a confirmée. Il est totalement quitte. Qu’en est-il de cela maintenant? Si j’étais un membre d’église pendant quarante années, et que le Saint-Esprit me disait que je n’étais pas réellement un saint de Dieu né de nouveau, je me dirigerais vers cet autel maintenant même. Ne voulez-vous pas le faire pendant que nous chantons encore une fois?

79        Que les ministres viennent maintenant ici tout autour, pour être avec ces gens. Ces gens qui se tiennent ici auront besoin d’une église qui soit leur église, et ces pasteurs qui coopèrent ici dans cette série de réunions, ce sont des hommes qui croient ce Message. Ils croient la Parole. Ils vous feront du bien. Cherchez-vous une église quelque part. Faites-vous baptiser et entrez dans l’église. Soyez rempli du Saint-Esprit. Maintenant, pendant que nous chantons, que ceux qui veulent venir le fassent maintenant, les ouvriers, les ouvriers indépendants ainsi que les ministres, venez pendant que nous chantons encore une fois, puis nous allons prier pour les malades, et ensuite nous allons demander une prière pour ces gens. Très bien.

Sincèrement, tendrement, Jésus... (Ne voulez-vous pas venir?)
Vous appelle, m’appelle.
On dirait qu’Il est aux portails, qu’Il attend et veille.
Il t’attend et Il m’attend.
Rentre à la maison, rentre à la maison,
Toi qui es fatigué, rentre à la maison. (Ne voulez-vous pas venir? Est-ce tous ceux qui ont levé la main?)
... tend...

            (Voulez-vous venir et rendre grâces à Dieu? Qu’en était-il des lépreux? Jésus a dit: «N’y en avait-il pas dix? Où sont les neuf autres?»).

Il appelle, oh! pécheur, rentre...

80        Maintenant, pendant que nous avons la tête inclinée, j’aimerais poser une question sérieuse: «Eglise du Dieu vivant, peux-tu voir le manque de sincérité? Peux-tu voir que ce vieil étang des Etats-Unis a été presque complètement ratissé à la seine? La dernière âme est pratiquement entrée. Voyez-vous pourquoi nous nous rassemblons pour aller outre-mer? Aucun message de ce genre, solidement établi sur un bon enseignement de l’Evangile, et des miracles et des signes se produisant dans une réunion comme cela, dix à cent mille, ou deux cents mille personnes viennent à Christ en une fois. Et puis, parfois vous vous demandez ce que je fais. Qu’est-ce que je fais? Je vous aime. Je jette le filet. Et certains voudraient lever la main, mais alors, ils ne sont pas assez sincères pour venir rendre grâces à Dieu, après que Dieu a été assez bon pour frapper à leur porte.

            Beaucoup qui sont assis ce soir... Ne me dites pas le contraire, je sais de quoi je parle. Il y a des hommes et des femmes assis juste ici ce soir, qui savent que le Saint-Esprit leur a dit de venir ici. J’en suis certain autant que je connais ces autres choses. C’est juste. Mais Il appellera. Mais, souvenez-vous, un jour c’est vous qui appellerez, et Il agira envers vous comme vous agissez envers Lui maintenant. Vous récoltez toujours ce que vous semez. Maintenant, ça dépend de vous. La balle est dans votre camp.

81        Maintenant, à l’intention des malades et des affligés, avant que nous priions pour ceux qui sont ici, j’aimerais offrir une prière pour vous.

            Père céleste, au Nom du Seigneur Jésus, je fais la prière de la foi, du mieux que je peux. De tout mon coeur, avec tout ce qui est en moi, ô Christ, je leur ai dit que Ton oeuvre de guérison est une oeuvre achevée. Elle a été achevée il y a deux mille ans. C’est à leur foi de le croire. Et Tu es descendu, et Tu nous as tant aimés ce soir, Tu as confirmé la vérité et Tu leur as montré qu’ils peuvent se tenir là dans cet auditoire et se mettre à prier, que Tu peux Te retourner directement et–et leur dire qui ils étaient et d’où ils sont venus et tout à ce sujet, et la raison pour laquelle ils priaient, et les guérir. Ô Dieu, qu’est-ce qui peut–qu’est-ce qui peut rester sinon le jugement, lorsque la miséricorde est rejetée?

            Ô Dieu, je n’ai pas l’intention d’être un prédicateur rude. Je n’ai pas l’intention de faire cela, ô Dieu, Tu le sais, mais comment puis-je dire quelque chose si Tu ne l’as pas mis dans ma bouche? Ce n’est pas prémédité. Je ne sais pas ce qu’il faut dire. Tu as dit: «Ouvre ta bouche, Je vais la remplir.» Et c’est ce que je fais, Seigneur, et je crois en Toi.

82        Et je vais prier pour ces malades et ces affligés maintenant même avec toute la foi que j’ai, afin que Tu guérisses chacun d’eux qui est maintenant dans Ta Présence divine. Qu’ils sachent qu’il s’agit de Toi, et qu’ils tendent simplement la main pour s’emparer de Toi et de Ta promesse, et être guéris.

            Et puis, autour de cet autel, Seigneur, opère une guérison dans une plus grande mesure, dans une mesure plus élevée, au niveau le plus élevé qui soit, la guérison éternelle, l’Esprit éternel faisant des créatures du temps des créatures éternelles. Comme c’est merveilleux! Ces hommes et ces femmes ont levé la main, ils étaient reconnaissants que Tu leur aies donné la Vie Eternelle, et ils sont venus ici pour faire une confession publique qu’ils croient en Toi, et qu’ils se repentent de leurs péchés, et ils T’offrent des actions des grâces pour les choses que Tu as faites pour eux.

            Et maintenant, Seigneur Dieu et mon Sauveur, Toi qui es venu dans Ta Parole, Toi qui fais tout à merveille et qui as dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon père ne l’attire. Et tous ceux qui viendront, Je leur donnerai la Vie Eternelle. Aucun homme ne peut les arracher de Ma main. Je ne les rejetterai pas. Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et il ne viendra point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

83        Ô Dieu, je sais que Tu as fait cela pour ces gens, parce qu’ils sont venus étant convaincus. Et maintenant, Seigneur Dieu, pendant que des hommes et des femmes se tiennent tout autour d’eux, ceux qui ont été choisis par ce merveilleux groupe de ministres pour être des ouvriers indépendants, et certains sont eux-mêmes des ministres qui ont une expérience, ayant reçu le Saint-Esprit; ils se tiennent ici pour leur imposer les mains afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Et je Te prie, ô Dieu, de remplir chacun d’eux qui est dans Ta Présence divine, et qui n’a pas le Saint-Esprit, afin qu’il reçoive le baptême du Saint-Esprit maintenant même, juste en cette heure, alors que je Te les confie au Nom de Jésus-Christ.

84        Maintenant, levez les mains et louez-Le. Vous frères, imposez-leur les mains. Et comme je suis fatigué, je demande au frère qui est ici de bien vouloir continuer à prier pour eux, car je suis si fatigué et si faible que je dois partir maintenant. Et que Dieu vous bénisse. Posez vos mains sur ces enfants, sur ces gens. Ministres de l’Evangile, venez ici. Oh! si le Saint-Esprit était...?... ici à l’intérieur. Avancez-vous là, frères, et faites quelque chose...

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