L’Aveugle Bartimée

Date: 57-0809 | La durée est de: 1 heure et 21 minutes | La traduction: Shp
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1          Vous pouvez vous asseoir. Je n’ai pas eu l’occasion de voir l’homme qui a chanté ce chant. Ça a été du très bon travail de toute façon. Merci. C’est mon cantique favori. Je pense que vous en connaissez l’auteur, monsieur Clibborn, Booth-Clibborn? Oui, oui. C’était merveilleux. Combien ont apprécié ce cantique-là? Oh ! C’était vraiment... Ça vient après Crois seulement. Celui-là en était un.

            Je pensais à certains de mes amis juste à mon arrivée, monsieur et madame Doble. Je m’informais sur le petit enfant. Il y a dix ans, quand j’étais ici, le Seigneur m’avait donné une vision, je l’avais vue porter un bébé, un garçon dans ses bras. Et elle était tombée malade.

            Et des années s’écoulèrent, mais le petit garçon est ici maintenant. Ainsi donc, elle était là derrière. Nous... Je les ai rencontrés juste derrière l’estrade. Et mon petit garçon Joseph s’est avancé pour la rencontrer en ce moment-là même. Et ils ont passé un petit moment de communion.

2          Et frère Bosworth, le vieux gentleman, vous le connaissez, il avait l’habitude de... Il avait un sens très avancé de l’humour. Il disait: «Frère Branham, savez-vous ce que c’est la communion?»

            Je disais: «Eh bien, je pense que oui.»

            Il disait: «Ce sont deux compagnons [fellows] dans un seul bateau [ship] qui communient.» C’est à peu près vrai, une communion baptiste restreinte.

            Et aussi, il y a eu des plaintes au sujet de ce qu’on parle sans vibration, ou quelque chose ou l’autre, là derrière, mais je... On disait que ce soir, cela a été dégagé. Le son est-il bon, c’est mieux là derrière ce soir? Entendez-vous mieux tout au fond? Si vous entendez, levez la main, si vous entendez très bien. C’est bien. Magnifique. C’est bien.

3          Le... Demain après-midi, il y aura un... Ce soir, excusez-moi, ce soir, nous avons fait une promesse... C’est la raison pour laquelle j’ai pu arriver sans être sous l’onction et tout, et et.-.et vous parler un petit moment. Nous avons consacré la soirée de vendredi donc...

            Au mieux de nos calculs avec les prédicateurs ici, on a évalué environ, entre sept et huit cents... ont accepté Jésus-Christ comme Sauveur depuis que nous sommes dans la ville. Ainsi donc, pour ça, nous sommes très contents.

            Ce que nous essayons de faire, c’est d’avoir foi pour trouver grâce aux yeux de Dieu. Et puis, si nous pouvons placer les premières choses en premier lieu, alors nous pensons que Dieu nous accordera la faveur donc pour les deux ou trois prochaines soirées, pour de grands services de guérison. Nous croyons qu’Il le fera. Evidemment, nous demandons toujours aux pécheurs de venir à Christ. Ainsi donc, le...

4          Monsieur Mercier ici, l’un de mes associés chargé de l’enregistrement des bandes, lui et monsieur Goad, me dit que les livres sont épuisés, mais ils recevront des commandes si vous en voulez. Et ils vous seront envoyés. Nous n’avons apporté que quelques exemplaires, et nous avons eu à les distribuer entre Tacoma et ici. Ils recevront donc les commandes entre temps, mais ils...

            Je ne pense pas que vous ayez des livres. Est-ce vrai, Léo? Ils n’ont pas de livres, mais vous avez encore des bandes et quelques photos qui sont restées, est-ce vrai? Juste quelques photos qui sont restées.

            Eh bien, je ne... comme je l’ai dit au début des réunions, je ne... Je ne suis pas un vendeur de livres. J’achète ces livres auprès de monsieur Lindsay. Je les reçois avec une réduction de quarante pour cent. Eh bien, je... Le temps de parcourir le pays avec, les pertes, et puis nous ne... au Canada, nous n’avons jamais mis un prix là-dessus. Nous les exposons simplement là dehors. Je sais ce que cela était censé... ce que cela nous coûte. Mais si les gens en veulent et que les moyens leur font défaut pour en acheter, qu’ils en prennent de toute façon. Nous vous les donnons. Ainsi donc, nous...

5          Et ces photos appartiennent au Studio Doudy... Douglas, à Houston, au Texas, et c’est protégé par un droit d’auteur. Un membre de l’American Photographers Association... Et il y en a une accrochée au musée des arts religieux à Washington, D.C. Et il est écrit là en dessous: «L’unique Être Surnaturel jamais photographié, preuve scientifique à l’appui.» L’unique Être Surnaturel qui ait jamais été prouvé scientifiquement...

            Ainsi donc, c’est juste quelque chose, de petits–de petits signes de la réunion. Je ne–je ne sais pas ce qu’ils–ce qu’ils paient même pour cela une fois qu’ils les reçoivent. Mais quoi que ce soit donc, c’est ce que vous recevez en contrepartie qui compte. Ainsi donc, ce n’est pas à nous. Cela retourne directement au Studio. Voyez-vous?

6          Ainsi, nous–nous ne... Ils sont protégés par un droit d’auteur. Et nous les apportons simplement, nous ne vendons pas des livres ni ne faisons des choses. Nous sommes ici... Nous n’aimerions pas que votre... Nous disons: «Ecrivez-nous.» Nous ne voulons pas avoir votre adresse afin de pouvoir vous demander de supporter quelque chose. Nous n’avons rien à supporter. Tout ce avec quoi vous pouvez me supporter, ce sont vos prières. C’est tout.

            Je n’ai pas d’émissions à la radio, pas d’émissions télévisées, j’ai juste un petit bureau là avec... Et nous expédions du courrier avec beaucoup de mouchoirs et autres à travers le monde chaque jour. Et cela... Mes dépenses journalières s’élèvent à environ soixante-quinze à cent dollars. C’est une année à la maison. Ainsi donc, juste assez pour que j’aie à rester sur le champ de travail tout le temps.

7          Quelqu’un ici, il y a quelque temps, m’avait offert une très grosse offrande de plusieurs milliers de dollars. J’avais refusé de la prendre. J’ai dit: «Je n’en ai pas besoin. Donnez simplement cela aux missions à l’étranger.» Et je... le Seigneur pourvoira pour moi au fil des jours. C’est ainsi que j’aimerais vivre, juste au jour le jour. Je ne me soucie pas du lendemain. Il en prend soin pour moi aussitôt qu’on y sera. Mais j’ai juste à vivre aujourd’hui.

            Eh bien, ce soir, nous allons prier pour chaque personne qui a une carte de prière, ce soir. Et puis, demain après-midi, monsieur Rasmussen, un ancien pasteur de cette ville, un homme que j’ai appris à aimer d’un vrai amour chrétien et avec respect... Et je sais que tous ceux qui connaissent frère Rasmussen disent la même chose. Il parle ici chaque après-midi.

            Et puis, demain soir... Billy dit que les gens ne sont pas ici pour qu’on leur distribue des cartes de prière assez quand il arrive ici. Nous n’aimerions pas faire des interférences avec d’autres services. Ainsi, demain après-midi, on distribuera des cartes de prière après quatorze heures, demain après-midi, ici à l’auditorium, et peut-être le dimanche, la clôture, aussi.

8          Eh bien, j’espère, s’il y a quelqu’un ici qui ne comprend pas l’anglais, eh bien, que quelqu’un assis à côté de lui interprétera. Demain après-midi à quatorze heures. Je pense que c’est à ce moment-là que le service commence, n’est-ce pas? Demain après-midi à quatorze heures. Et on distribuera des cartes de prière ici au service de l’après-midi. Mais alors, quand vous recevez une carte, revenez afin qu’on puisse prier pour vous, car demain après-midi, elles seront appelées.

            Et puis, nous allons essayer, par la grâce de Dieu donc, comme on a l’impression que nous avons trouvé grâce à Ses yeux de consacrer ces autres soirées à la prière pour les malades, pour tout le monde. Nous avons environ deux ou trois cents cartes de prière, me dit-on, ici ce soir.

9          Nous aimerions donc prendre notre temps pour juste vous parler juste un court instant de la Parole, sur... nous allons donc parler de la guérison divine, comment accepter cela. Monsieur Rasmussen fera des exposés là-dessus, comment accepter votre guérison.

            Et maintenant, ce soir, j’aimerais lire, juste un court passage dans Saint Luc, chapitre 19, verset 42.

Et Jésus lui dit: Recouvre ta vue. Ta foi t’a sauvé.

10        Remarquez ce terme-là, tel que c’est écrit: «Ta foi t’a sauvé.» Eh bien, il y a des érudits ici. Je n’en suis pas un. Mais quand je tombe sur un mot, je retourne à mon grec pour le consulter. Eh bien, ce mot-là, en grec, c’est Sozo. Donc, le mot sauvé ou salut, c’est Sozo. C’est le même mot pour la guérison. Sozo veut dire qu’on est physiquement sauvé ou spirituellement sauvé.

            Tous les deux mots s’y appliquent, car c’était par la même expiation, le même Homme, le même jour: «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Voyez?

            Donc, notre scène commence ce soir... Et juste pendant un court instant... afin que nous ayons le temps de faire passer la ligne de prière. Notre scène commence à la porte sud de Jéricho. Et celui que nous voyons, c’est un mendiant. Il est bien devenu un homme d’âge moyen ou un peu plus. Et tournons nos pensées vers lui pendant quelques instants et apprenons par son geste ce que nous devrions faire ce soir quand nous viendrons dans la ligne.

11        Maintenant, c’était à l’époque où les–les Juifs étaient tous redevables d’un impôt lourd de par le gouvernement romain, et les temps étaient très difficiles. Et il y avait plusieurs mendiants dans la ville, à Jérusalem, dans toute la Judée, et plusieurs affligés qui n’arrivaient pas à subvenir à leurs besoins en travaillant dans les champs. Ils étaient estropiés, aveugles, lépreux. Oh ! Quelle scène...

            Je me demande s’il y a quelqu’un ici qui a déjà vu la lèpre. Faites voir les mains s’il y en a. Je ne vois même pas une main de quelqu’un qui a déjà vu la lèpre. Eh bien, j’ai étreint des lépreux dans mes bras. Et je pensais que c’était contagieux, mais elle ne l’est pas. La lèpre est causée par une insuffisance alimentaire. Et elle n’est pas contagieuse.

            J’ai eu des lépreux qui n’avaient pas de mains, aux oreilles rongées, et ils se tenaient bien là et je les étreignais. Et ils pleuraient. Là en Afrique, en Inde, à divers endroits où il y a beaucoup de lèpre.

12        Et un jour, quand nous étions à Bombay, j’observais un homme. Le peuple américain m’avait donné de l’argent à donner aux pauvres. J’aime vraiment faire ce genre de choses. Je changeais cela en roupies. Je m’engageais dans la rue pour en distribuer aux mendiants, aux pauvres, et on avait pratiquement eu à chercher la milice pour me ramener, tellement on se ruait sur moi.

            Et toute la nuit, comme ils avaient appris que j’avais de l’argent et que je restais au Motel Taj, ou l’hôtel, c’était aux portes de l’Inde, je pouvais les entendre hurler: «Padre ! Padre !», toute la nuit. Eh bien, ce n’est pas un mot indien. Padre veut en fait dire père en espagnol. Mais on parle un peu l’espagnol là.

13        Et ils étaient toute la nuit... Je n’arrivais pas à manger. J’allais à la fenêtre. Et j’aimerais vous demander, à vous les Canadiens, et je vois combien vous êtes reconnaissants à Dieu pour votre merveilleuse nation ici.

            Et là, ils étaient couchés dans des rues, des petits enfants aux petits ventres bedonnants, comme cela, mourant, crevant de faim. De petites mères tenant leurs petits enfants, et leurs visages avec leurs mâchoires tout enflés, des hommes parcourant les rues, avec rien qu’un pagne. De petits singes crevant de faim, à moitié, les suivaient. Ils étaient couchés dans la rue comme du bois.

            Une fois morts la nuit, on les ramassait, on allait avec à un grand four. Non, la cérémonie de Jean 14, on les déposait juste là-dedans. Ils ne savent pas qui ils sont ni d’où ils viennent. Ils mouraient simplement dans la rue. Ils sont des mendiants, c’est tout.

            Vous ne savez combien apprécier une bonne nation comme celle dans laquelle vous vivez. C’est vrai. Vous les Canadiens... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Et je pense que, malgré cela, nous devrions essayer de soutenir ces nations par la prière, faire tout notre possible pour conserver cela comme ça.

14        Oh ! Quel tableau pitoyable, voir des lépreux et des mendiants ! Et je... Ce que je voulais dire, c’est qu’il y avait un homme qui courait par là, nous prenions ces roupies et nous les leur jetions par la fenêtre. Et alors, ils pouvaient... Il y avait là un manchot, la lèpre lui avait rongés les bras. Et c’était devenu blanc on dirait des verrues, et cela tombe simplement, leurs bras et que sais-je encore.

            J’ai dit à Billy, mon fils, j’ai dit: «Comment cet homme peut-il jamais ramasser une roupie? Il est donc descendu pour l’observer à la porte. Il est sorti. Il est descendu à une autre partie de l’hôtel, il s’est mis à leur jeter les–les roupies là par terre. Et aussitôt qu’ils reçoivent ça, ils contournent le coin où ils pourront se procurer quelques caris.

15        Eh bien, une roupie, ça fait vingt-quatre cents. Et avec ça, ils pourraient–pourraient subsister deux ou trois jours, vingt-quatre cents. Il faut environ trois cents pour avoir un petit plat de cari. Et ce plat-là consistait en des pieds de brebis bouillis, avec ses poils, et–et tout, et de petits... Oh ! C’était terrible. On parcourt la rue avec des doigts dans le nez.

            Et puis–puis, les marchés des esclaves, là où on prenait des jeunes filles. On amenait des belles jeunes filles là et on les vendait aux enchères comme on vendrait une vache ou quelque chose comme cela. Vous ne savez pas ce que ça représente que de vivre dans une nation qui a encore de la considération pour Dieu.

16        Et je... Billy a amené ces gens tout en bas dans cette direction, tous les autres. Et j’ai fait signe à ce manchot, j’ai jeté une roupie là quand les autres ne voyaient pas, ça tournoyait par terre. Savez-vous comment il a ramassé cela? Il a léché cela avec sa langue dans cette saleté-là, dans une rue sale. Et il a contourné le coin, criant à tue-tête, pour s’acheter quelque chose à manger.

            Et de penser qu’on a ramassé dans votre poubelle ce soir assez de nourriture pour les nourrir ! C’est vrai. Nous ne sommes pas assez reconnaissants.

            Et à l’époque qui se rapporte au texte que nous venons de lire ce soir, il y avait des scènes identiques que notre Seigneur avait vues. Et aussi, un mendiant en ces jours spéciaux, où les taxes et autres étaient trop élevés, quand un homme sortait pour aller au travail, il pouvait peut-être disposer d’une pièce d’argent par jour. Et le premier mendiant qu’il rencontrait, eh bien, c’était le–c’était le chançard. Il ne pouvait peut-être pas donner deux pièces de monnaie par jour. Et il y avait des centaines de mendiants.

17        Et représentons-nous ce soir que notre personnage dont nous parlons, Bartimée, était là, et c’était une mauvaise matinée. Il n’avait trouvé personne qui pouvait lui donner une pièce de monnaie. Et c’était un matin froid d’octobre, il s’était donc drapé dans son manteau en lambeaux. Il tremblotait, et il a cherché son chemin de retour à tâtons jusqu’à toucher le mur. Puis, il s’est assis à côté de ce mur.

            Et sous un soleil chaud, alors que cela commençait à se réchauffer, il s’est mis à réfléchir, à méditer. Aimez-vous faire cela? Moi oui. Se mettre seul à l’écart quelque part, s’asseoir, et méditer sur tout cela.

18        Et pendant qu’il était assis là, méditant, il entend un petit bruit sec de sabots parcourir la rue, une vieille rue pavée qui passait par là, qui existait là depuis plusieurs, plusieurs années. Et ce petit bruit sec, il l’a reconnu, c’était quelqu’un qui approchait; alors il s’est levé, il a dit: «S’il vous plaît, donnez-moi une pièce de monnaie ce matin. Je suis aveugle.»

            Et il s’est pratiquement cogné au petit âne en titubant. Et celui qui était sur l’âne a dit: «Va de côté, mendiant, je suis en route vers la ville. Je suis serviteur de l’Eternel. Il y a un Fanatique qui arrive aujourd’hui en ville. Et nous devons tenir un conseil des églises pour arrêter cette histoire avant qu’elle entre donc dans la ville. Et je suis maintenant en route pour veiller à ce que cela soit arrêté. Je n’ai pas le temps à perdre avec un mendiant, mets-toi donc de côté.»

19        Il s’avère que c’était un sacrificateur. Et il a dit: «Ô serviteur de l’Eternel, a dit l’aveugle, je ne voulais pas vous déranger alors que vous exécutez votre commission pour Dieu. Je regrette de vous avoir arrêté. Mais quel est ce Fanatique qui vient?»

            «Oh ! C’est cet Homme qui est un Guérisseur divin par là, le Prophète de Galilée, comme Il se dit. Et Il est en route vers ici. Et c’est moi le chef de l’association des prédicateurs, je dois donc veiller à ce que rien de cette sottise ne se répande dans notre ville, par ici. Je suis donc en route. Mets-toi de côté, mendiant.» Et il continue.

            Alors, il rentre sous le soleil chaud et s’assoit de nouveau. Là, il commence à avoir une autre pensée. Un Prophète galiléen doit venir dans cette ville, un Guérisseur. Eh bien, alors il se met à rêvasser. Vous savez, son esprit remonte à plusieurs années avant cela quand il était un petit garçon juif aux cheveux noirs, qu’il avait l’habitude de jouer sur les flancs de la colline de la rivière Jourdain.

20        Et un de ses plus grands plaisirs, c’était d’y aller l’après-midi avant le temps de la sieste, et laisser sa maman le prendre dans ses bras. Et comment il regardait ces gros yeux doux de sa maman, alors qu’elle passait la main dans sa petite chevelure noire, dégageant cela de ses yeux, et elle se mettait à lui raconter les histoires bibliques.

            Vous savez, il y a quelque chose dans le fait d’élever un enfant dans la voie qu’il doit suivre. Enseignez-lui la chose correcte, et une fois devenu grand, il ne s’en détournera pas.

            Et il se rappelait les histoires que sa maman lui racontait sur le Grand Jéhovah puissant, comment Jéhovah faisait retentir Sa voix en des temps d’épreuve pour changer des situations.

21        Combien il aimait entendre surtout cette histoire d’Elie, le prophète, comment cet Elie était entré et avait posé son corps sur celui d’un petit enfant mort. Et ce prophète était tellement oint que le petit enfant était revenu à la vie. Oh ! Cela ravissait simplement son coeur.

22        Et cela ravit le mien. Je peux me souvenir de l’histoire, quand la femme sunamite avait été gentille envers cet homme de Dieu. Elle n’avait pas fait cela pour recevoir quoi que ce soit, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de recevoir une récompense lorsque vous êtes bon envers les enfants de Dieu: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous donnez à l’un de ces petits enfants un verre d’eau, vous ne perdrez pas votre récompense.»

            Soyez donc gentils les uns envers les autres. Si le tonneau de farine est vide dans cette maison-là, apportez-y quelque chose. Soyez gentils. Si la veuve a besoin de charbons, achetez-en pour elle. Dieu vous bénira pour cela.

23        Ainsi donc, pour avoir témoigné toute la gentillesse, la Sunamite avait construit une petite chambre à côté pour le prophète, afin qu’il dorme. Alors, le prophète a dit: «Va voir si elle veut que je parle au roi en sa faveur.»

            Elle a dit: «Non.» Elle habitait parmi son peuple, et tout allait bien.

            Mais Guéhazi a dit: «Elle n’a pas d’enfants.» Et Elie l’a bénie, a prié pour elle, et elle a reçu un enfant. Quand l’enfant avait atteint environ douze ans, je pense que le petit garçon doit avoir attrapé une insolation. Il était là dehors dans le champ avec son papa au temps de la moisson, il s’est mis à crier: «Ma tête, ma tête.»

            Et un jeune homme l’a amené à sa maman. Et elle l’a posé sur les genoux et, vers midi, il est mort. Et maintenant, écartons-nous un instant de notre texte. J’aimerais vous faire remarquer la brave foi de cette femme. Elle a pris le petit enfant et l’a couché sur le lit d’Elie. C’est un bon endroit où le coucher, sur le lit où s’était couché le prophète, là où une maison, là où un foyer, là où les prières avaient été offertes. C’est le lieu où aller.

24        Et elle a dit à son serviteur: «Selle-moi l’un de ces ânes, et ne t’arrête pas à moins que je te l’ordonne; va directement auprès du prophète.» Eh bien, elle savait que si elle pouvait arriver auprès du prophète, elle découvrirait pourquoi son enfant était mort.

            Eh bien, Dieu ne dit pas toujours à Ses prophètes tout ce qu’Il fait. Il dit à Ses prophètes juste ce qu’Il veut qu’ils sachent. Alors, Elie a regardé sur la route depuis sa caverne, et il a dit: «Voici venir la Sunamite. Elle est triste dans son coeur. Et Dieu me l’a caché. Je ne sais ce qui cloche chez elle.» Alors, quand elle s’est approchée, il a demandé: «Te portes-tu bien? Ton mari se porte-t-il bien? Ton enfant se porte-t-il bien?»

            Maintenant, écoutez, maman, cette femme-là avec un enfant couché là mort dans la chambre, elle a dit: «Tout va bien.» J’aime ça. Voyez? Elisée était le représentant de Dieu sur la terre en ce temps-là. Et elle savait que si elle pouvait arriver auprès du serviteur de Dieu, elle pouvait... Elle ne pensait pas à son enfant derrière, elle n’avait aucune idée de lui. Mais elle savait qu’elle découvrirait probablement. Cet homme pouvait demander à Dieu, et Dieu lui parlerait pour lui dire pourquoi l’enfant avait été retiré.

25        Et elle a dit: «Tout va bien.» Et alors, elle s’est mise à lui révéler ce qui était arrivé. Eh bien, Elie a dit: «Prends ce bâton, cours devant moi et pose-le sur l’enfant.»

            L’autre soir, je disais que je pense que c’est de là que Paul avait tiré le fait d’appliquer les mouchoirs. Elisée savait que ce qu’il avait touché était béni. Il était oint du Saint-Esprit. C’est la raison pour laquelle nous imposons les mains aux malades.

26        Eh bien, mais qu’est-ce qui est arrivé? La foi de la femme n’était pas dans le bâton. Elle était dans le prophète. Alors, elle a dit: «L’Eternel est vivant, et ton âme est vivante, je ne te quitterai pas.» Il n’y avait donc qu’une seule chose à faire pour le prophète, c’était se ceindre les reins et se mettre en route avec elle. J’aime ça. S’accrocher à cela. Quand vous êtes convaincu que vous êtes dans le vrai, accrochez-vous-y.

            Et elle... Le prophète est allé de l’avant. Et le jeune homme a pris le bâton, l’a déposé sur l’enfant, mais pas de vie. Il les a rencontrés sur son chemin de retour. Elie est entré dans la chambre, sans savoir quoi faire. Mais il faisait les cent pas, çà et là dans la pièce, priant, et il est allé et a placé son corps sur ce petit enfant mort, ses lèvres sur ses lèvres, son nez sur son nez. Et l’enfant a éternué sept fois, et il est revenu à la vie.

            Oh ! Combien le petit Bartimée aimait cette histoire-là ! Aimes-tu cette histoire-là, toi la petite fille blonde assise ici? Très bien. C’est une belle histoire. Et c’est ce que Dieu est jusqu’aujourd’hui. Crois-tu cela, petit garçon assis là? Crois-tu? C’est bon. Oh ! Ce sont de belles histoires. Et elles sont la vérité.

            Et le petit Bartimée, combien il aimait cette histoire-là ! Mais, oh ! vous savez quoi? Le prédicateur disait que ces jours-là étaient tous passés, que Dieu ne faisait plus cela. Mais combien ces sacrificateurs étaient en erreur ! Dieu ne change jamais. Il est juste le même tout le temps, Il ne change jamais. Il est toujours le Dieu Tout-Puissant. Et s’Il ne peut pas faire toutes choses, alors Il n’est pas le Dieu Tout-Puissant. Et s’Il est le Dieu Tout-Puissant, Il peut tout faire.

27        Ainsi donc, il est arrivé que le petit Bartimée a alors pensé à une autre histoire qu’il aimait vraiment bien. Et à pas plus de cinq cents yards [418 m] de là où il était assis, une fois, le large Jourdain, au mois d’avril, alors que sur les collines de Judée la neige s’était fondue, tous les champs étaient inondés d’eau. Le moment le plus fort pour des inondations, les grosses vagues boueuses descendaient des montagnes de Judée, parcourant les plaines. Et le Jourdain était en crue, et sa taille avait plusieurs fois augmenté.

            Mais juste à ce moment-là, Israël est arrivé de l’autre côté. Voyez-vous? Dieu leur avait fait une promesse de ce côté-ci. Ils étaient en route pour réclamer cette promesse-là. Et tout ce qui faisait obstacle sur la voie de la promesse de Dieu devait céder, peu importe que ça soit le plus mauvais temps, ou une espèce de pire maladie, ou combien cela paraît noir de boue, tout cédait à la promesse de Dieu. Certainement.

28        Et combien il aimait écouter sa mère raconter comment l’éclair avait jailli, et ce grand Jourdain avait reculé, s’était tenu calme jusqu’à ce que deux millions d’Israélites aient traversé à pied. Oh ! Cela faisait que son petit coeur, il dormait pratiquement, il secouait la tête et disait: «Maman, raconte-moi une autre histoire.»

            Puis, il s’est aussi rappelé qu’il s’était passé un grand événement, pas à cent cinquante yards [125,4 m] de là où il était. Et juste, à moins de vingt yards [16,7 m] de là où il était assis, au bas de cette même route, sur ces mêmes vieilles routes pavées, environ quatre cents ans avant cela, le très puissant prophète Elie et Elisée descendaient cette route bras dessus bras dessous, se dirigeant vers le Jourdain pour l’ouvrir encore.

29        Pourquoi? S’ouvrirait-il encore? Dieu reste le même. Ainsi donc, il pensait: «Oh ! Si seulement j’avais vécu à l’époque ! Si seulement j’étais assis ici, aveugle !» Il s’est ensuite gratté la tête et il a dit: «Pourquoi est-ce que je pense à ces choses, depuis que ce sacrificateur a parlé du Prophète de Galilée? Mais d’une façon ou d’une autre, je–je commence à penser différemment. Je n’ai pas pensé à ces histoires ça fait des années.» Quelque chose était sur le point d’arriver.

            Et quand quelque chose en vous commence à désirer et à chercher Dieu, quelque chose est sur le point d’arriver. Dieu sait bien tout disposer pour Sa scène.

            Nous voyons donc que dès qu’il se met à penser: «Si j’étais assis ici quand Elisée...» Généralement, Dieu a un seul prophète majeur à la fois. Et Elisée descendait à la rivière pour porter son manteau, son manteau sur Elisée. Et il était devenu prophète, car Elie allait monter.

30        Et alors qu’ils descendaient, au niveau de ce portail-là, côte-à-côte, il a dit: «Si seulement j’avais vécu à cette époque-là, je me serais levé de ce lieu-ci où je suis assis. Et j’aurais couru dans la rue et j’aurais dit: ‘Ô prophètes de Dieu, imposez-moi les mains. Et je crois que si vous priez pour moi, Dieu me restituera la vue.’»

            Mais, hélas ! les jours des miracles sont passés pour lui. Le sacrificateur lui a dit que cela ne pouvait plus s’accomplir. Elie est parti il y a des années, et Elisée est mort depuis des années. Et, oh ! Jéhovah a oublié les gens. Mais Il n’oublie pas les gens. Il se souvient toujours.

            Puis, il s’est souvenu que juste là, de l’autre côté de la porte, ce Grand Jéhovah avait fait marcher Israël juste sur ces mêmes pavés, juste autour des murs de Jéricho. Et tout Jéricho était barricadé. Quand bien même ils dépassaient les Israélites en nombre plusieurs fois, mais la crainte de l’Eternel allait devant eux. Ils ont gardé silence.

31        Un jour, quand le grand Josué, pas plus loin de ce même mur, se promenait un après-midi, il a regardé, et là à côté d’un petit rivage, il y avait un Guerrier, Son Epée dégainée. Et Josué a dégainé la sienne, il a couru à Sa rencontre. Il a dit: «Es-tu des nôtres ou de nos ennemis?»

            L’Etranger a brandi Son épée en l’air, Il a dit: «Non, Je suis le Capitaine de l’armée de l’Eternel.» Le redoutable Josué a jeté son épée par terre, il a ôté son casque, il a couru et il est tombé à Ses pieds. Peu savait l’aveugle Bartimée qu’à moins de deux cents yards [167 m] de là se tenait ce même Capitaine de l’armée de l’Eternel !

            Et si les gens dans cette salle d’exposition ce soir, ici, pouvaient seulement se rendre compte que ce même Capitaine de l’Eternel se tient ici ce soir !

32        Mais on lui avait dit que ces jours-là étaient passés. Peu après, son rêve a été interrompu. Des petits enfants couraient par là, disant: «Es-tu parvenu à Le voir? Es-tu parvenu à Le voir?» Ils se demandaient ce que tout cela était. Voici venir des dames. Et elles parlaient: «Oh ! Oh ! C’était merveilleux, n’est-ce pas?»

            Et Bartimée a commencé à se demander: «Qu’est-ce qui se passe?» Juste au coin, il a entendu beaucoup de bruit. Vous savez, d’une façon ou d’une autre, là où Jésus se trouve, il y a généralement un peu de bruit. Dans l’Ancien Testament, l’unique moyen pour eux de savoir que le souverain sacrificateur était en vie, quand il passait derrière le Saint des saints, il pouvait être tué par le Seigneur, mais il portait un vêtement, et au bout du vêtement, on mettait une grenade et une clochette, une grenade et une clochette. Et comme il devait marcher d’une certaine façon...

            Et un homme vêtu de la robe de Dieu a une certaine démarche qu’il doit exécuter. Et quand il marchait, ces clochettes retentissaient: «Saint, saint, saint est l’Eternel. Saint, saint, saint est l’Eternel.» Et l’unique moyen pour l’assemblée de savoir qu’il était vivant ou pas, c’est quand ils pouvaient entendre du bruit.

33        Et je me demande parfois lorsque j’entre dans certaines de ces vieilles morgues froides appelées églises, des glaçons pendant là, spirituellement parlant, avec une température de moins quarante, je me demande simplement s’il y a quelque chose de vivant là-dedans.

            C’était comme mon petit frère, j’avais attrapé une tortue qui happe, et je lui ai coupé la tête. Et celui qui connaît une tortue qui happe sait qu’elle continue simplement à happer même si on lui a coupé la tête. Et elle était là sur le rivage, et mon petit frère s’est avancé et il a dit: «Qu’as-tu attrapé, Billy?»

            J’ai dit: «Je–j’ai attrapé une tortue.»

            Il a dit: «Est-ce ça?»

            J’ai dit: «Oui.»

            «Où est sa tête?»

            J’ai dit: «Elle est là sur le rivage.»

34        Il est allé là, et il allait prendre un bâton pour la retourner, et elle a happé ce bâton. Il a dit: «Hé, je pensais que tu avais dit qu’elle était morte.»

            «Eh bien, ai-je dit, j’ai séparé sa tête de son corps. Elle devrait être morte.»

            Il s’est gratté la tête. Il a dit: «Elle est donc morte et elle ne le sait pas.» Et il y a beaucoup de bonne théologie là.

            Ô frère, quand Christ viendra, Il apportera la Vie en abondance. Il a dit: «S’ils se taisent, les pierres crieront aussitôt», quand Il entrait à Jérusalem.

            Et nous voyons qu’il y a du bruit au virage. Il a demandé: «Pourquoi tout ce bruit?» Voyez, il méditait sur ces choses. Cela devait arriver. Avez-vous médité sur ces choses pour ce soir? Si vous l’avez fait, cela va arriver. Ça doit absolument arriver. Vous vous approchez de Dieu, Il s’approchera de vous.

35        Et qu’est-ce qui est donc arrivé? Peu après, voici venir un groupe de gens en train de chanter: «Hosanna dans les lieux plus hauts; béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur. Béni soit ce Prophète de Galilée, car Il fait voir les aveugles et Il fait entendre les sourds. Béni soit le Nom du Seigneur.»

36        Ensuite, derrière venaient les critiqueurs, ces sacrificateurs et ces religieux de l’époque, disant: «Chut, fermez-la. Gardez silence. Il n’y a rien dans ce Gars-là.» Ecoutez ça. Et de temps à autre, quelque chose heurtait le mur avec violence. C’est une tomate trop mûre, ou quelque chose comme cela, qu’on Lui jetait.

            Oh ! Si seulement il pouvait voir, un petit Homme parcourait cette route, pas trop grand, sans beauté pour attirer nos regards, Ses cheveux grisonnaient, Il marchait lentement, sans attirer l’attention. Et il y avait ces sacrificateurs qui disaient: «Dis donc, Toi saint exalté, Toi qui as dit que Tu avais ressuscité Lazare d’entre les morts, nous avons tout un cimetière plein de morts par ici. Viens les ressusciter. Fais-nous voir cela.»

            Vous savez, ce genre d’esprit n’est jamais mort. Il vit toujours. Et l’autre aussi ne meurt jamais. Grâces soient rendues à Dieu !

37        «Hé, Tu as fait des miracles ailleurs. Fais-nous voir un miracle ici. Nous croirons en Toi. Toi hypocrite, nous savons que les jours des miracles sont passés.»

            Bartimée était tout confus. Il a dit: «Qu’est-ce après tout?» Des gens lui montant carrément par-dessus...

            Peu après, une gentille petite dame a dit: «Ô mendiant, je regrette qu’on t’ait marché dessus. Que demandais-tu, monsieur?»

            Il a dit: «Qui est-ce qui passe, qui cause tout ce brouhaha, les uns allant dans un sens, les autres dans l’autre?»

38        Vous savez, quand Jésus est là, cela produit généralement ce genre de foule: Les uns sont pour Lui, les autres contre Lui; l’un dit que c’est du diable, l’autre dit que c’est Dieu. Et cela n’a pas changé.

            Et alors, il a dit: «Il se passe quelque chose. Et je ne comprends pas ce que c’est.»

            Et elle a dit: «Eh bien, monsieur, n’avez-vous jamais entendu parler de Jésus de Nazareth?»

             «Non, je ne pense pas avoir déjà entendu parler de Lui.»

            «Eh bien, c’est un grand Prophète de Galilée. Oh ! Vous devriez Le voir. Eh bien, une femme avait juste touché Son vêtement il y a quelques semaines ici, Il s’est retourné et lui a dit quelle était sa maladie. Et il y avait un–un petit homme juste de l’autre côté de ce mur, il est monté dans un sycomore ce matin pour Le voir. Et sa femme lui parlait de ces choses, et il disait: ‘Il n’y a rien à cela. Ces choses-là n’arrivent pas. Si cet Homme fait cela, Il est un démon.’»

39        «Zachée est donc monté dans un sycomore et il a tiré des feuilles tout autour de lui de sorte que personne ne le voie. Il disait: ‘Je me tiendrai ici, comme je suis un membre important de l’église. Et je tiendrai cette petite feuille, je la soulèverai et Il ne me verra jamais. Et quand Il passera en dessous de cet arbre, je Le regarderai bien, et je dirai aux sacrificateurs tout au sujet de ce que je pense de Lui.’»

            «Alors, quand Jésus à contourné le coin et qu’Il passait en dessous de l’arbre, Il s’est arrêté. Zachée a dit: ‘Eh bien, je me demande ce qu’Il va faire.’»

            «Il a levé les yeux dans l’arbre et a dit: ‘Zachée, descends de là. Je vais avec toi chez toi aujourd’hui pour le dîner.’»

            Non seulement il pensait être caché, mais Christ le connaissait, Il connaissait sa condition, Il connaissait son nom. Il n’a pas changé. Il est toujours le même Jésus.

40        Oh ! Elle s’est mise à lui raconter. Il a dit: «Eh bien, n’est-ce pas là le Fils de David qui avait été promis?»

            «Si.» C’était assez pour enflammer son âme. C’était sa première occasion. Nous avons eu beaucoup d’occasions au cours de cette dernière semaine. Mais celle-là était sa première occasion d’entrer donc en contact avec Jésus.

            Alors, il s’est levé. Or, la rue avait une certaine distance, depuis le bout de cette arène jusqu’ici au mur. Et des milliers de gens affluaient autour de Lui, certains hurlaient et criaient et d’autres Le louaient... Et il a crié: «Ô Jésus, Toi, Fils de David, aie pitié de moi.»

41        Eh bien, Jésus ne pouvait pas entendre sa voix. C’était trop loin derrière. Si jamais vous avez été là pour regarder et voir où cela était arrivé... Et, autre chose, avec toute cette foule qui hurlait, Il ne pouvait pas entendre cela. Mais qu’était-ce? Jésus s’est arrêté et Il s’est tenu calme. Et Il s’est retourné. Ce n’était pas sa voix qui L’avait arrêté. C’était sa foi qui L’avait arrêté.

            Un mendiant insignifiant cherchant, pour être repoussé... Jésus s’est arrêté et a dit: «Que veux-tu que Je fasse?»

            Il a dit: «Seigneur, que je recouvre la vue.»

            Il a dit: «Recouvre la vue, car ta foi t’a sauvé.»

            Et alors qu’ils descendaient dans la rue, je peux voir le pauvre aveugle Bartimée se tenant là, regardant ses doigts. Il a dit: «Il m’a dit. Je L’ai cru sur Paroles. Je crois cela.» Et la foule a continué. Peu après, il a commencé à voir ses doigts. Et il s’est mis à suivre le Seigneur, se réjouissant, car il avait recouvré la vue.

42        Il y a quelque temps, je lisais une petite histoire (C’est peut-être une fiction, et ça peut ne pas l’être) sur l’aveugle Bartimée. On raconte qu’il s’asseyait à l’entrée de Jéricho. C’était un homme marié, il avait une femme et une fillette. Et cette petite fille, au moment de sa guérison, avait environ peut-être, dix ans, elle avait une petite chevelure bouclée, et elle était assez dodue pour être aimable.

            Il n’avait jamais vu sa petite enfant parce qu’il était devenu aveugle il y avait plusieurs années. On raconte qu’il avait deux petites tourterelles, et celles-ci faisaient un peu de divertissement, tournaient l’une au-dessus de l’autre, faisant de petites culbutes, afin que cela attire l’attention des touristes.

43        S’il n’avait rien pour amuser les touristes, comme ça se passe en Inde et ailleurs... Il y a un petit singe ou quelque chose comme cela, un petit singe prend un morceau de bois et frappe l’homme, et cela attire l’attention afin qu’il puisse mendier.

            Et les petits pigeons de l’aveugle Bartimée tournaient l’un au-dessus de l’autre afin d’attirer l’attention, pour voir la précision de ces petits pigeons, ou ces petites colombes faisant un petit saut, leur bondissant encore sur les pieds. Alors, une nuit, sa femme tomba malade. Et le médecin ne pouvait rien faire pour elle. Et il s’est frayé son chemin à tâtons, longeant la paroi de sa maison, et il a dit: «Ô Jéhovah, si Tu veux être miséricordieux et épargner la vie à ma femme, je Te donnerai mes deux tourterelles.»

44        Alors, sa femme fut guérie. Il est donc allé et il a offert les tourterelles comme offrande. Quelque temps plus tard... il avait un agneau. Et à l’époque, l’agneau conduisait l’homme, juste comme le–l’aveugle... comme le chien conduit l’aveugle aujourd’hui. Et... Mais à l’époque, c’étaient des agneaux qui le faisaient. On dressait des agneaux à conduire l’homme. Et l’aveugle Bartimée, comme il rentrait chez lui à la maison le soir, il était attaché à son agneau par la main, et l’agneau, en retournant à la maison, suivait sa voie, le conduisant sur le chemin de retour à la maison.

            Et sa fillette tomba malade. Et elle faisait une fièvre horrible. Alors, le médecin est venu et a dit: «Eh bien, Bartimée, je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit que je puisse faire pour elle.» Son état continuait à empirer. Il est donc allé une fois de plus la nuit, il s’est agenouillé, il a dit: «Ô Dieu, si Tu guéris ma fillette, je Te donnerai mon agneau.»

45        Et la fièvre a quitté la fillette. Et le lendemain, il était en route pour sacrifier son agneau. Et le sacrificateur est apparu, il a dit: «Où vas-tu, aveugle Bartimée?»

            Il a dit: «Ô Sacrificateur de Dieu, je monte au temple offrir mon agneau en sacrifice.» Il a dit: «C’est ce que j’ai promis à Dieu de faire.»

            «Oh ! a-t-il dit, aveugle Bartimée, tu ne peux pas offrir cet agneau-là. Je vais te donner de l’argent, et tu iras acheter un agneau en échange, et tu amèneras un agneau à offrir. Je te donnerai de l’argent.»

            Il a dit: «Merci, gentil sacrificateur de Dieu, mais je n’avais jamais promis à Dieu un agneau, je Lui avais promis cet agneau-ci.»

            Oh ! la la ! Il y a là une leçon.

46        Il a dit: «Tu ne peux pas offrir cet agneau-là, Bartimée. Cet agneau-là, ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «Mais, ô sacrificateur de Dieu, si je tiens ma promesse envers Dieu, Dieu pourvoira à un agneau pour les yeux de Bartimée.» Et ce jour-là, quand il a entendu parler de Jésus de Nazareth qui passait par là, observez sa foi entrer en action: Il saisit sa robe, il la jette de côté, car Dieu avait pourvu à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée, l’Agneau de Dieu auquel il est pourvu.

            Et il est pourvu à ce même Agneau ce soir pour vous, monsieur, sur cette civière. Il est pourvu à cet Agneau pour vous là dans ces fauteuils roulants. C’est l’Agneau auquel il est pourvu pour vous qui souffrez du coeur. Il est pourvu à cet Agneau pour vous qui souffrez du cancer. Il est le même Agneau hier, aujourd’hui et éternellement. C’est Lui qui vous a conduit ici ce soir pour ce grand service qui est sur le point d’avoir lieu maintenant.

            Et si vous êtes un pécheur et que vous ne Le connaissez pas par le pardon de vos péchés, Il est l’Agneau auquel il est pourvu pour enlever chaque tache de votre vie de péché.

47        Inclinons la tête juste un instant maintenant, pendant que nous pensons à ces choses. Que le pianiste ou l’organiste veuille nous donner une petite note, s’il vous plaît.

            Juste avant la prière maintenant, je me demande s’il y a quelqu’un ici présent qui ne connaît pas ce Grand, Merveilleux et Doux Agneau de Dieu, qui aimerait dire: «Ô Dieu, j’aimerais connaître cet Agneau pour le pardon de mes péchés. Mon âme est tachetée. J’ai fait une confession ici.» Peut-être que vous l’avez fait ou vous ne l’avez pas fait. «Mais je vais dire par ceci que je veux L’accepter ce soir comme l’Agneau de mon âme, pendant que je lève la main.» Voudriez-vous faire cela? Quelqu’un qui aimerait qu’on se souvienne de lui dans la prière?

48        Que Dieu vous bénisse ici, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur, cet homme assis ici. Quelqu’un d’autre qui aimerait que cet Agneau le conduise vers la Fontaine... Que Dieu vous bénisse, là derrière, soeur. Quelqu’un d’autre encore dans la salle en bas? Que Dieu vous bénisse, mon frère là. C’est comme ça. Croyez. Si vous croyez, Dieu pourvoira à tout ce dont vous avez besoin.

            Y a-t-il un autre, aux balcons, à ma droite, qui aimerait lever la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Que l’Agneau de Dieu me conduise aux Fontaines de la Vie, des Eaux de la Vie ce soir. J’ai soif de Christ. J’aimerais, que Lui me conduise»? Voudriez-vous le faire? Vous êtes aveugle si vous êtes un pécheur. Vous ne savez où vous allez, monsieur. Si vous êtes un membre d’église, vous êtes toujours aveuglé. Vous êtes aveuglé par les credos d’hommes.

49        Y en a-t-il un autre ici à droite, derrière, aux balcons derrière? Vite. Aux balcons à ma gauche ici, voudriez-vous lever la main? C’est juste une petite chose à faire, mais vous, par votre main levée, vous dites: «Je–je veux maintenant...» Que Dieu vous bénisse là-haut. C’est–c’est bien. Quelqu’un d’autre dans la salle en bas maintenant, qui n’a pas levé la main? Que Dieu vous bénisse là derrière, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Tout votre groupe, là derrière: Que Dieu soit avec vous. Ici à droite: Que Dieu soit avec vous. Puisse-t-Il vous conduire ce soir au Calvaire, où il y a la Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel; une fois les pécheurs plongés sous ce flot, ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.

50        Je suis juste en train d’observer le mouvement de quelque... l’Esprit tel qu’Il se meut dans la salle, et je prends simplement mon temps, laissant donc cela pénétrer vraiment. Voulez-vous vraiment, vraiment dire que vous L’aimez? Très bien. Je viens de voir quelques mains se lever, et j’observais quelque chose passer. Prions.

51        Père céleste, que l’Agneau de Dieu vienne vite maintenant, qu’Il conduise chacun de ceux qui ont levé la main vers cette Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel. Oh ! Et je peux Le voir contourner le mur là à Jéricho, Son visage tourné vers le Calvaire, allant droit à Jérusalem pour être offert entre les mains des impies, en Sacrifice, pour l’expiation de nos péchés et de nos maladies.

            Et cette foule qui hurlait, et pourtant, Il portait les–les péchés du monde sur Lui, et Lui, étant Dieu Emmanuel, Il sentait certainement le fardeau qui était juste devant Lui. Le sombre Gethsémané L’attendait. L’épreuve des moqueries L’attendait. Il savait tout cela, et Son précieux coeur battait vite.

52        Mais de penser qu’Il n’était pas trop occupé, Il n’était pas non plus trop chargé pour ne pas s’arrêter et avoir pitié d’un mendiant aveugle. Tu n’es pas trop occupé ce soir, Seigneur, pour ne pas faire miséricorde à ceux qui ont levé la main. Amène-les à la Fontaine d’eau où les Eaux de la Vie coulent gratuitement, et qu’ils boivent. Tu as dit dans Ta Parole: «Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, et il ne périra jamais, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Je Te les présente maintenant, Seigneur Dieu, au Nom de Jésus-Christ, comme offrandes d’amour de ce message. Amen.

53        Chantons un petit hymne maintenant. Ceci est l’adoration. Nous avons eu à couper juste un peu court, mais ceci est l’adoration. Maintenant, soyons très calmes et chantons: «Il y a une Fontaine remplie du Sang, tiré des veines d’Emmanuel.» Adorez simplement pendant que vous chantez cela. Oh ! J’aime vraiment ce chant.

Il y a une Fontaine remplie du Sang,
Tiré des veines d’Emmanuel,
Et les pécheurs plongés sous ce Flot,
Perdent toutes les taches de leur culpabilité.
Perdent toutes les taches de leur culpabilité,
Perdent toutes les taches de leur culpabilité;
Et les pécheurs plongés sous ce Flot,
Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

54        Maintenant, les chrétiens nouveau-nés, vous qui avez levé la main il y a juste quelques instants, j’aimerais que vous me promettiez quelque chose. Il y a plusieurs pasteurs ici dans l’église, et j’aimerais que vous vous trouviez l’un d’eux, un pasteur. Promettez cela à Dieu. Maintenant, vous êtes devenu un chrétien, maintenant. La Parole de Dieu est éternellement vraie. Celui qui écoute Ma Parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.»

            Il n’y a qu’un seul genre de Vie Eternelle. Et Dieu seul a la Vie Eternelle. Est-ce vrai? Et Il vous La donne. Mais quoi? «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle (C’est sans fin), il ne viendra jamais en Jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Eh bien, trouvez-vous une bonne église où vous êtes à l’aise, vite. Faites-vous baptiser, et entrez dans cette église-là, vous et votre famille, vivez en paix avec Dieu. Et si jamais je ne vous rencontre de ce côté-ici de la rivière, je vous rencontrerai de l’autre côté. Que le Seigneur vous bénisse.

55        Peut-être que si nous avons le temps, après que les cartes de prière auront été distribuées, nous prierons pour les malades ce soir, afin que vous alliez... vous puissiez venir autour de l’autel et ici vous tenir un petit moment, ainsi les pasteurs de la ville peuvent voir qui vous êtes.

            J’ai laissé aller cinquante mille convertis il n’y a pas longtemps. Je ne sais ce qui est arrivé dans une certaine nation où j’étais. Quelqu’un organise simplement des réunions. Nous n’avons pas eu de collaboration. On organise simplement des réunions, et des milliers ont afflué dans ce pays. Et il n’y avait pas d’église où les gens pouvaient se sentir à l’aise, où les amener. Je ne sais pas ce qui est arrivé.

56        Je pensais que chaque église du pays collaborait. Mais c’était juste un ministre ou un homme, juste un avocat, qui avait organisé la réunion, disant: «Venez.» J’ai pris l’avion jusque là et j’ai commencé. Nous avons eu cinq soirées de réunions. Et cinq mille personnes chaque soir ou plus venaient à Christ. Et je ne sais pas ce qui est arrivé. Là où ils étaient allés à l’église où ils sont à l’aise...

            J’ai appris un peu mieux que cela maintenant. Chaque–chaque personne qui est sauvée doit avoir une église où elle se sent à l’aise. Elle devrait se retrouver dans l’église, et là, chaque–chaque fois que l’église tient un service, ou chaque fois que vous passez par là, entrez, ouvrez les portes, entrez, priez ou faites quelque chose. Aimez le Seigneur.

57        C’était un... Aujourd’hui, là où j’habite, il y avait un... des gens qui devaient quitter. Il s’est fait qu’il y avait un très bon ami à moi, un Norvégien, qui était assis là. Il est mon secrétaire pour les Norvégiens, et il l’a été depuis que j’étais en Norvège. C’est lui qui a tout traduit, sans un seul cent en contrepartie, ni rien.

            Il était assis dans la pièce, lui et son aimable petite femme. Et une vision a commencé à apparaître. Et quelqu’un a frappé à la porte, et nous sommes entrés. Et pendant que nous étions dans la pièce, il y avait trois personnes malades à l’intérieur, très malades. Le Saint-Esprit est descendu et Il est entré dans la pièce, Il leur a dit, à eux tous, toutes leurs maladies, et Il les a guéris.

58        Puis, juste quelques minutes plus tard, j’ai rencontré deux dames. Elles sont assises juste devant moi maintenant. Et il a été dit: «Oh ! Eh bien, il lit simplement leurs pensées, ou il y a un moyen par lequel il... Il a une supercherie grâce à laquelle il le fait.» Alors, ces dames ont entendu cela. Elles étaient là même dans la Présence du Dieu Tout-Puissant, Dieu est directement descendu avec une vision et Il a dit tout à ce sujet, pendant qu’on était là même devant elles, leurs problèmes.

            Je pouvais demander à cette dame de lever la main, si vous aimerez voir. Voudriez-vous voir la dame? S’il vous plaît, levez la main, si vous voulez voir la dame. Très bien, madame. Ce... D’où veniez-vous? De Dawson Creek. Je ne l’avais jamais vue, ni rien su sur elle, de ma vie. Je pense que celle-ci est l’autre dame, assise ici, une dame ukrainienne. Est-ce vrai? C’est la dame qui est là même, n’est-ce pas? Levez la main afin que les gens voient.

            Eh bien, les visions ici à l’estrade, c’est–c’est en miniature par rapport à ce qui se passe dehors, là ailleurs. Eh bien, juste... Nous avons encore cinq minutes. J’aimerais vous dire ce qui se passe. Comme j’essaie de former une ligne de prière, et de me garder de cela autant que possible, afin que nous puissions prier pour les malades.

59        Mais de toute façon, le Saint-Esprit est ici même maintenant. L’Ange du Seigneur est ici même présent maintenant. Permettez-moi de dire ceci avant d’aller plus loin. Si le Saint-Esprit vient et révèle dans cette assistance, guérit les gens d’ici même, en se servant de mes lèvres comme vous avez vu cela se faire, comme Il le fait par Son don et qu’Il parle aux gens dans cette assistance, juste comme Il le faisait quand Il était ici sur terre, combien seront encouragés et mis en confiance par cela, parmi ceux qui passeront par la ligne? Afin que vous sachiez que nous sommes... le Saint-Esprit est ici. Ce n’est pas une soirée où nous allons juste faire un saut par ici. L’onction du Saint-Esprit est ici même maintenant.

            Eh bien, vous dans l’assistance, que quelqu’un qui n’a pas de carte de prière se mette à croire. Et si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, s’Il... Si cet aveugle mendiant... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

60        Ecoutez, j’aimerais vous poser une question. La guérison des malades ne s’est jamais avéré être Son signe du Messie. Absolument pas. Quel était le signe du Messie? Par quoi L’ont-ils reconnu? Considérez la nation juive. Par quoi L’ont-ils reconnu?

            Quand Nathanaël est venu avec Philippe, et que Jésus l’a regardé et a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude», il a dit: «Quand m’as-tu connu, Rabbi?» En d’autres termes: «Tu ne m’as jamais vu, comment m’as-Tu connu?» Il a dit: «Quand Philippe t’a appelé, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Il a dit: «Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.»

            Combien savent que c’est vrai, dans Saint Jean chapitre 1? Pour la nation juive, c’était là le signe du Messie. Eh bien, pour les Gentils, pour la nation des Samaritains, les descendants de Cham, Sem et Japhet, les descendants de Japhet plutôt...

61        Eh bien, quand Il est allé chez les Samaritains, une femme vint. Un homme, ici une femme. Et cette femme est venue; elle était probablement à une distance là quelque part par rapport à Lui. Elle était au puits, et Lui était assis sur un petit siège, qui se trouvait sous un raisin ici.

            Et Il a dit: «Apporte-Moi à boire», à la femme.

            Elle a dit: «Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez pareille chose aux Samaritains», comme une femme de couleur, ou à un Blanc, ou quelque chose comme cela.

            Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

            Elle a dit: «Eh bien, le puits est profond. Tu n’as rien pour puiser.»

62        Ils ont continué, entretenant une longue conversation. Peu après, Jésus a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «Tu en as eu cinq.»

            Eh bien, maintenant, elle a dit: «Seigneur... (Maintenant, écoutez.) Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Mais nous savons, nous les Samaritains, nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera toutes choses.» Mais elle n’arrivait pas à comprendre qui Il était. Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Et elle a laissé tomber sa cruche d’eau, elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait.» Elle a dit: «Ne serait-ce point le Messie même?»

63        C’était là le signe du Messie à la fois pour les Juifs et pour les Samaritains. Que pensez-vous que ça serait pour les Gentils, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement? C’est aujourd’hui le jour des Gentils. Dieu se choisit un peuple.

            Combien y en a-t-il ici qui sont malades, qui n’ont pas de cartes de prière, par ici? Levez la main, quelque part tout près, ceux qui n’ont pas de cartes de prière, levez la main. Très bien. Vous pouvez baisser les mains. Si Christ fait la–la même chose, vous acceptez...

            Voici des gens de couleur assis ici. C’est pratiquement la même scène. Voici une femme de couleur assise ici au bout. Eh bien, madame, vous savez que je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue. Eh bien, voici un bon exemple de Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Maintenant, je ne sais pas s’Il le fera ou pas. Tout ce que je suis, juste vous voir assise là, c’est que vous êtes une femme de couleur, et moi, un Blanc.

64        Maintenant, c’est à peu près ce qu’il y avait entre les Juifs et les Samaritains. Eh bien, dans le sud, là loin dans le sud, il y a la ségrégation raciale, mais Jésus lui a très vite fait savoir qu’il n’y avait pas de différence quant à la couleur d’un être, d’une personne. Oh ! la la ! Nous descendons tous d’un seul arbre, et c’est Adam. C’est tout à fait vrai. Le pays dans lequel nous avons habité, cela a rendu notre peau jaune, brune, noire, et que sais-je encore. Cela n’a rien à faire avec la chose. Nous sommes des créatures de Dieu, chacun de nous. Jésus lui a fait savoir cela. Peut-être qu’elle était une aimable et gentille femme, celle qui se tenait au puits là.

            Mais après, juste comme vous êtes une femme de couleur, et moi, un homme, vous désirez quelque chose de la part de Dieu, n’est-ce pas? Vous désirez quelque chose de la part de Dieu, n’est-ce pas? Très bien. C’est bien. Croyez-vous donc que je suis Son serviteur? Si Dieu me révèle ce qu’est votre problème, allez-vous donc accepter cela et croire que c’est en ordre, que–que vous reconnaîtrez que c’est le même Christ qui avait parlé à la femme au puits?

65        Maintenant, voici de nouveau le même tableau. Je ne dis pas que Dieu le fera; en effet, il n’y a pas de Lumière autour de la femme. Mais s’Il le fait, combien diront: «Je peux vraiment croire que c’était Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement»?

            Ou si nous sommes inconnus l’un à l’autre, madame, levez la main, la dame de couleur à qui je m’adresse. Très bien. Elle porte un gant blanc à la main. Eh bien, s’Il le fait, d’accord. S’Il ne le fait pas, je ne sais pas. J’aurai donc à voir cela.

            Maintenant, Cela est là à côté de la dame. Je viens de saisir son esprit alors que nous nous parlons l’un à l’autre. La dame souffre d’une maladie gynécologique, une maladie de femmes. Si c’est vrai, levez la main, madame. Eh bien, vous n’en souffrez plus. Vous êtes guérie. Vous pouvez poursuivre votre chemin vers la maison. Amen.

66        Cela va là juste au-dessus de cet homme assis ici même, au bout de la rangée. Cela a remué votre foi. Et aussitôt que je vous ai regardé, Quelque Chose vous a frappé. Si c’est vrai, faites signe de la main, monsieur, l’homme de couleur. Si Dieu me révèle, mon frère, ce qu’est votre maladie, allez-vous croire en Dieu?

            Votre sang est en mauvais état. Si c’est vrai, faites signe de la main. C’est vrai. Maintenant, vous pouvez rentrer chez vous et être bien portant. Votre foi vous guérit.

67        Voyez, Il est le même. Il ne faillit pas. Si vous pouvez croire, tout est possible.

            Un homme avancé en âge est assis ici. Cette Lumière est suspendue juste au-dessus de lui. Il est assis, il tourne la tête de côté, il me regarde, ici même. Il est on dirait partiellement chauve au sommet, et il grisonne de côté. Croyez-vous, monsieur, que Jésus-Christ peut me révéler ce qu’est votre maladie? Croyez-vous? Alors, vous n’aurez pas à prendre l’insuline. Le diabète vous quittera. Croyez-vous que Dieu fera cela? Croyez-vous qu’Il vous guérira? Levez la main vers Lui alors. Très bien. Vous pouvez rentrer chez vous et être bien portant.

            Qu’en est-il de la dame assise juste derrière lui là? Voyez, Cela s’est déplacé juste derrière, vers la dame qui est juste derrière lui. Vous êtes aussi malade, n’est-ce pas, madame? Vous souffrez de l’hypertension. N’est-ce pas vrai? C’est vrai. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Je ne vous ai jamais vue de ma vie.

68        A part ça, vous avez des varices. Si c’est vrai, levez la main. Vous souffrez aussi de l’arthrite. Je vous vois chercher à vous déplacer le long d’une rue, ou quelque chose comme cela, marchant très lentement, prenant votre temps, surtout lorsque vous vous levez le matin. Si c’est vrai, levez la main. Vous êtes une merveilleuse personne. Madame Spears, croyez-vous que Dieu vous guérira? Croyez-vous qu’Il le fera? C’est là votre nom. Très bien. Maintenant, rentrez chez vous et soyez bien portante, au Nom de Christ.

            Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Croyez-vous cela? Louons Dieu comme ceci donc [Frère Branham se met à taper les mains.–N.D.E.], disant simplement: «Béni soit le Seigneur.»

            Oh ! Il est si réel. Amis, ne laissez pas ce jour vous passer à côté. Je–je–je ne pense pas que ceci soit personnel. Ne faites pas cas de moi. Je suis un pécheur sauvé par grâce. Mais Dieu a fait quelque chose pour le monde, et ils n’arrivent pas à voir cela. Voyez?

69        Vous êtes-vous rendu compte que les prêtres qui avaient brûlé Jeanne d’Arc sur le bûcher, la considérant comme une sorcière parce que la Voix de Dieu s’est adressée à elle, plus tard l’église catholique a déterré leurs corps et les a jetés dans la rivière quand ils ont canonisé Jeanne d’Arc comme une sainte?

            Un testament n’a pas de valeur tant que le testateur n’est pas mort. Ils n’ont jamais reconnu Jésus en fait comme le Fils de Dieu jusqu’après Sa résurrection. Assurément. Ils n’avaient jamais apprécié Elie jusqu’à ce que tout était terminé. Ces choses se passent parmi nous, amis, et c’est fini. Ils... Considérez saint François d’Assise. Voyez? On ne connaît pas ces choses. Jean-Baptiste, ils ne savaient pas qui il était jusqu’à ce que c’était terminé.

70        Christ est en train de visiter l’Eglise des Gentils. Ce sont les lumières du soir qui brillent maintenant. Le prophète a dit: «Au temps du soir, la Lumière paraîtra.» C’est maintenant l’heure. C’est maintenant le temps. Si seulement vous prenez ce petit... ce genre d’un petit quelque chose qui aimerait vous rendre un mi-croyant de cela, et un mi-douteur de cela, que vous mettiez cela de côté et que vous veniez maintenant. C’est Christ, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Combien croient cela?

            Maintenant, cette onction est en train de descendre, je–j’aimerais... Si vous commencez une ligne de prière comme cela, cela arrêtera tout le monde qui passe. Voyez? Eh bien, nous aimerions chanter un cantique ou quelque chose avant de former la ligne de prière, afin que je puisse faire monter les gens ici, pour prier simplement pour eux. En effet, je ne pourrais pas prier pour plus de huit ou dix personnes. On me fera partir d’ici en me transportant. Combien comprennent cela de par les Ecritures?

            Combien savent que les poètes, les prophètes et les gens spirituels sont toujours considérés comme des névrosés ou des gens chez qui quelque chose cloche? Assurément, ils le sont.

71        Combien ont déjà entendu parler de Stephen Foster? Faites voir les mains. Il a donné à l’Amérique les chansons populaires les plus grandioses. Il a composé Old Black Joe, Old Folks At Home, Way Down Upon The Swanee River, My Old Kentucky Home. Et cet homme-là était considéré comme un névrosé. Il recevait l’inspiration. Il allait quelque part et composait une chanson, ensuite il revenait et s’enivrait. Et il avait cela dans la tête, mais pas dans le coeur. Il a fini par faire venir un serviteur, il a pris une lame de rasoir et il s’est suicidé, alors qu’il sortait de cette inspiration-là. C’est très bien lorsque vous êtes là-dedans, mais quand vous en sortez !

72        Combien ont déjà entendu parler de William Cowper... Caper... est-ce cela...? Cowper. C’était un poète anglais. Il a composé ce cantique célèbre: «Il y a une fontaine remplie du Sang, tiré des veines d’Emanuel, une fois les pécheurs plongés sous ce flot, ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.» Combien ont déjà entendu parler de ce cantique-là?

            Je me suis tenu à sa tombe à Londres, en Angleterre, celle de William Cowper. Et quand il–quand il a composé ce cantique-là, il était sous inspiration. Il était considéré comme un névrosé. Et quand il... cette inspiration-là l’a quitté, il était à la rivière, cherchant à trouver où se suicider en se noyant dans la rivière. Il y avait trop de brouillard, sinon il serait entré dans la rivière et se serait noyé.

73        Voyez? Quand vous êtes là-haut, c’est merveilleux. Mais c’est quand vous en sortez. Considérez Jonas, le prophète, il est descendu avec un message de Dieu, il a prophétisé à la ville de la dimension de Saint-Louis à Missouri, à un peuple qui ne savait pas distinguer la main droite de la main gauche. Et son message était si puissant qu’ils ont fait porter des sacs aux animaux.

            Et puis, quand l’Esprit l’a quitté, il fut si dégonflé qu’il s’est assis sous un petit arbre, et il s’est fâché, et–et il voulait que Dieu le frappe de mort parce qu’un petit insecte avait fait tomber le ricin. Est-ce vrai?

            Considérez Elie, le prophète. Il était sous inspiration, là, il a fait descendre le feu du ciel, il a fait descendre l’eau du ciel le même jour, il a tué quatre cents prophètes, et puis il a fui sous la menace d’une femme, il a fui dans le désert, et il est resté là quarante jours et quarante nuits, errant. L’Ange l’a réveillé alors qu’il dormait et l’a nourri deux fois pour ce long pèlerinage. Il errait dans le désert, sans savoir où il était. Et quand Dieu l’a trouvé, il s’était retiré au fin fond d’une caverne. Combien savent cela? Voyez?

74        Oh ! Si seulement nous pouvons examiner le côté spirituel ! Amis, j’aime entendre les gens crier. J’aime entendre les gens louer le Seigneur. Mais cela n’est pas encore le spirituel. J’ai vu des gens crier, danser et louer le Seigneur, ils ne connaissaient pas les choses spirituelles pas plus qu’un Hottentot n’en savait au sujet d’un chevalier égyptien. C’est vrai.

            Ils montaient à l’estrade, couraient tout autour, criaient et faisaient un tas de choses. C’est de l’émotion. L’émotion, c’est bien. Mais, frère, quand on en arrive à la réalité de cela, ce n’est pas l’Esprit. C’est la joie. Mais l’Esprit est discerné spirituellement. Voyez? C’est l’Esprit.

75        Eh bien, s’il vous plaît, comprenez que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, apparaît, non pas parce qu’Il doit le faire, mais parce qu’Il a promis qu’Il le ferait. C’est pour accomplir Sa Parole pour les Gentils. Et vous pouvez voir juste de par la façon dont ils reçoivent cela à travers le monde. Voyez? Le jour touche à la fin. Le soleil se couche. Ça sera bientôt terminé. Réjouissons-nous des bénédictions du Seigneur.

            Un jour, vous qui êtes chrétiens, vous irez à un lieu où on n’aura plus jamais à vieillir, on n’aura plus à tomber malade, on n’aura plus à être... plus à mourir. Combien savent cela? Amen. C’est vrai. Dieu ressuscitera cela.

            L’autre jour, j’étais en train de me peigner les quelques cheveux qui me restent. Ma femme, assise là derrière, a dit: «Billy, tu deviens chauve.»

            «Eh bien, ai-je dit, chérie, je n’en ai perdu aucun.»

            Elle a dit: «Dis-moi où ils sont.»

            J’ai dit: «Toi, dis-moi où ils étaient avant que je les aie, je te dirai où ils m’attendent.» C’est vrai. Oh ! Oui. Je... Il y eut un temps, ils n’étaient pas là, puis ils ont été là, puis ils ne sont plus. Là d’où ils–là d’où ils sont venus, c’est là qu’ils sont dans la main du Dieu Tout-Puissant. Un jour, ils vont...

76        Eh bien, comme je demandais à un médecin il n’y a pas longtemps: Quand j’avais seize ans, chaque fois que je mangeais... Chaque fois que vous mangez, vous renouvelez votre vie. Et quand j’avais seize ans, chaque fois que je mangeais, je devenais de plus en plus grand et fort. Puis après, vers vingt-cinq ans, peu importe combien on mange, on devient plus vieux et plus faible.

            Si vous déversez de l’eau dans un verre à partir d’une cruche, et qu’il continue à se remplir jusqu’à être à moitié plein, puis peu importe combien vous en déversez, il continue à baisser tout le temps. Prouvez-moi cela scientifiquement. En effet, c’est un rendez-vous fixé par Dieu. Dieu vous retrouve, là-haut, juste ainsi.

            Quand vous avez épousé la maman, vous rappelez-vous l’aspect qu’elle avait, ces beaux yeux? Vous rappelez-vous comment papa, cette chevelure noire ondulée? Puis, un matin, vous vous êtes réveillé et vous avez dit: «Maman, il y a une ride qui apparait sous ces jolis yeux.»

            Elle a dit: «Oui, papa, et il y en a des gris qui apparaissent dans ces cheveux noirs aussi.»

77        Qu’est-ce? La mort s’installe. Cela continue à vous acculer, d’un coin à l’autre. Cela vous rattrapera d’ici peu. Ne vous en faites pas. Cela ne peut pas vous faire du mal. Mais à la résurrection, tout ce qui a jamais–jamais représenté la mort disparaîtra. Vous et la maman, vous redeviendrez jeunes pour toujours, dans la fleur même de la vie. Je peux vous le prouver par la Bible de Dieu. C’est une promesse.

            Qu’est-ce qui vous donne ce vif désir? Qu’est-ce qui vous fait tant désirer la bonne santé? Qu’est-ce qui vous fait tant désirer la perfection? C’est qu’il y a... Vous vous, dans cette vie, vous êtes le négatif. Si cette tente dans laquelle nous habitons sur terre est détruite, nous avons une demeure qui attend déjà. C’est donc celle-là qui est en train de faire pression sur ce négatif. Nous gémissons dans l’Esprit pour être revêtus de l’immortalité. En voilà la raison. Voilà ce qui se passe. Voyez? C’est...

78        Il doit y avoir une profondeur qui appelle une profondeur avant qu’il puisse y avoir une profondeur pour y répondre. Et c’est ce corps qui est là, attendant que celui-ci quitte ici pour dire: «Au revoir», ici; «Bonjour», là. Et ce vieux corps frêle, ridé, épris du péché, tombera dans la poussière de la terre, et vous recevrez un nouveau...?... Oh ! Cela ferait crier un baptiste. Cela le devrait, d’y penser. Béni soit le Nom du Seigneur.

            Oh ! Vous pouvez alors regarder la mort en face; vous pouvez regarder les soucis en face; vous pouvez tout regarder et dire: «Il n’y a rien qui peut nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ.»

            Dieu a fait la promesse: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle. Celui qui mange Ma chair et boit Mon Sang a la Vie Eternelle. Je le ressusciterai aux derniers jours.» Eh bien, assurément, Dieu l’a promis. C’est une promesse. Cela ne peut pas faillir. Dieu a juré avec serment, Il le fera. Amen. C’est réglé.

79        Si Dieu a fait de moi ce que je suis sans mon choix, à combien plus forte raison peut-Il–peut-Il faire de moi une–une personne différente de par mon choix. Quand le Saint-Esprit me fait l’amour, je réagis avec amour au Saint-Esprit. Et c’est Lui qui m’a retiré du sein de la terre...

            Vous êtes sorti de la terre. Quand cette terre n’était que de l’éruption volcanique, votre corps gisait alors là. Vous êtes composé de seize éléments de la terre: potasse, calcium, lumière cosmique, pétrole et autres. Et s’il a été tiré de la terre, qui a tiré cela de la terre? C’est Dieu. C’est vrai.

            Et pour que vous viviez aujourd’hui, physiquement, quelque chose a dû mourir. Si vous mangez du poisson, le poisson a dû mourir. Si vous mangez de la viande, la vache a dû mourir. Si vous mangez du pain, le blé a dû mourir. Si vous mangez des pommes de terre, cela a dû mourir. Su... Vous vivez des substances mortes. C’est exact.

80        Et s’il vous faut vivre physiquement des substances mortes, vous vivez éternellement parce que Quelque Chose est mort, Jésus-Christ, afin que vous puissiez être vivant et vivre éternellement. Quand Son Esprit se meut sur votre esprit et dit: «Mon enfant, viens», vous dites: «Oui, Seigneur, me voici.» Il vous donne la Vie Eternelle avec une promesse qu’Il vous ressuscitera au dernier jour. Amen.

Chaque promesse dans le Livre est mienne,

Chaque chapitre, chaque verset, chaque ligne.

Je crois dans Son amour divin,

Chaque promesse dans le Livre est mienne. Amen.

            Vous dites: «Que faites-vous, Frère Branham?» Je me défais simplement de cette onction-là, c’est... Vous savez, ces visions-là. C’est ce dont je parle. Maintenant, nous sommes prêts pour la ligne de prière.

81        Très bien. Billy, où es-tu? Quelles étaient ces... Quoi? C, D, E, et F. Ça fait à peu près quatre cents cartes de prière. Appelez-les une à la fois. Très bien. Où avons-nous laissé... Quel était le premier numéro? C? Très bien. Je pense que c’était la première soirée. Pourrions-nous appeler à partir de 1 ou quoi? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Je vais faire toute la prière. Toute cette église va être en train de prier pour vous. Combien ne vont pas être appelés ce soir, seront en train de prier pour eux? Levez la main. Voyons. Voyez? Regardez les gens qui s’intéressent à vous, vous les malades. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

82        C’est une oeuvre achevée. Sentez-vous que la Présence du Seigneur est ici pour guérir les malades ce soir? Moi, oui. Moi, oui. J’ai le pressentiment que Dieu va guérir les malades ce soir. Très bien. Séries C, D, E? Les cartes de prière série E, vous allez suivre. Les cartes de prière série E. Les huissiers les alignent d’après leurs numéros. Les cartes de prière séries C, D et E. Très bien. Nous allons les avoir en ligne. Séries C, D et E. Ils vont longer les côtés là au... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Très bien. Que tout le monde soit respectueux. Maintenant, Seigneur Jésus, voici une femme sourde-muette. Ta Parole dit que quand l’esprit de cécité et de mutité était sorti de la personne, elle a pu parler et entendre. Je ne sais pas. Tu ne m’as pas montré depuis combien de temps elle est comme ceci, probablement toute sa vie. Mais j’ai montré cette photo de l’Ange du Seigneur. Elle a secoué la tête pour montrer qu’elle croyait cela.

83        Maintenant, Seigneur, avec mes mains sur son corps, et les têtes de ces hommes respectueux inclinées, ici à l’estrade, et ces centaines de gens dans la salle, nous demandons que cet esprit de surdité quitte la femme, qu’elle puisse à la fois parler et entendre.

            Maintenant, Père, si Tu... si nous avons trouvé grâce à Tes yeux, et que notre amour dans le coeur est correct, pardonne-nous si cela ne l’est pas; accorde à cette femme de parler afin que cela puisse amener ces gens à avoir plus de foi, ceux qui passeront dans la ligne. Si seulement Tu fais cela pour nous, nous Te serons reconnaissant, Seigneur. Je prie, au Nom de Jésus.

            Maintenant, que toutes les têtes soient inclinées, que tous les yeux soient fermés. [Frère Branham fait un bruit.–N.D.E.] M’entendez-vous? M’entendez-vous? [La femme parle.–N.D.E.] Amen. [«Amen.»] Très bien, vous pouvez redresser la tête. Elle peut à la fois parler et entendre...?... Observez ça. [Frère Branham produit encore un bruit.–N.D.E.] Amen. [«Amen»] Vous êtes guérie. Poursuivez votre chemin en vous réjouissant.

            Disons: «Gloire au Seigneur», tout le monde maintenant. [L’assemblée dit: «Gloire au Seigneur !»] C’est comme ça. Maintenant, maintenant, nous remercions simplement notre Père céleste. Voyez-vous? Nous n’avons pas à réclamer ces choses. Voyez? Ce n’est pas correct de faire cela. Nous devons prier pour les malades. Très bien...?... Elle entend. Oui, elle peut entendre. Les bourdonnements dans la tête. Amen. Amen. Gloire au Seigneur.

84        Eh bien, maintenant, allez-vous tous croire, partout maintenant? Maintenant, nous allons simplement commencer directement la prière pour les malades. Et maintenant, priez avec moi donc. C’est votre prière qui fait cela.

            Voyez? Entendez-vous ceci maintenant? Entendez-vous ceci par ici? Oh ! Bien. Par ici? Oui, c’est bien. Elle est assise là, me montrant ses oreilles, qu’elle peut écouter ce microphone maintenant. Oh ! N’est-Il pas merveilleux? Le même Jésus qui connaissait les secrets du coeur... C’était juste un don en action. Voici Christ en action, guérissant les malades. Voyez? Il le fait.

85        Eh bien, qui peut faire entendre les sourds ou faire parler les muets? Maintenant, si elle était dans cette autre ligne, Cela lui aurait dit depuis combien de temps elle est dans cet état, ou ce qui est arrivé. Y a-t-il quelqu’un parmi vous tous là qui sait depuis combien de temps elle est comme ça? Y a-t-il quelqu’un qui sait? Que dites-vous? Toute sa vie, a dit cette femme-là, elle a été sourde et muette. Et la voici, elle peut parler et entendre.

            Maintenant, regardez, madame... Elle ne peut pas comprendre beaucoup maintenant. Mais regardez, elle va devoir être comme un enfant. Vous allez devoir l’enseigner, juste comme à un enfant, lui faire répéter... Eh bien, voyez, ce qui est arrivé, c’est juste comme ceci, ses oreilles, comme le nerf auditif était déjà mort. Le médecin dit que le nerf est mort; le nerf vocal, de même. Mais qu’est-ce qui a fait que cela soit mort? Cela n’est pas mort dans tout son corps, c’est mort juste là. Qu’est-ce? C’est un esprit. S’il ne peut pas trouver...

86        S’il y a une bande transparente sur ma main, cela bloque la circulation, le médecin ne peut pas voir cela. Il... Tout ce qu’il dira: «Eh bien, les nerfs sont simplement morts à partir d’ici», s’il n’arrive pas à voir ce qui est à la base de cela. Eh bien, tous les baumes du monde ne guériraient pas ceci. Ils auraient à amputer la main ici. Mais maintenant, regardez. Si la vie revient dans cette nature, si vous n’arrivez pas à voir cela, ça doit être surnaturel. Eh bien alors, une fois cette bande enlevée, la main recouvre des sensations. Mais, évidemment, la nature doit occuper sa place en fonctionnant de nouveau.

            Eh bien, c’est ce qui est arrivé à la dame. Eh bien, elle–elle a dit, elle pouvait... elle pouvait avoir l’impression de parcourir cela. Vous devriez vous tenir ici et regarder ce que nous regardons. Très bien. C’est merveilleux. Eh bien, enseignez-lui simplement à–à parler, à chanter; faites-la chanter. Elle se rétablira donc. Que Dieu la bénisse.

87        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... l’assemblée a été plus respectueuse en se retenant et attendant, comme vous l’avez fait. Je crois vraiment de tout mon coeur qu’il y aura ici des gens qui étaient... Nous ne pourrons que passer un ou deux instants avec elle, à prier, mais une forte vibration de foi qu’ils ont eue... Je crois que vous verrez les gens ici demain soir... Surtout, j’ai vu un petit garçon là, il était tout estropié, la polio avait... Oh ! Il était dans un état horrible. Mais d’une façon ou d’une autre, quand j’ai regardé le petit garçon dans les yeux, je crois vraiment que Dieu l’a guéri. Je–je–je crois vraiment qu’Il l’a fait.

            Et nous allons leur demander, à eux tous, à tous ceux qui sont sur des béquilles, ou des morceaux de bois ou des bâtons, ou des appareils orthopédiques, ceux qui sont ici ce soir, j’aimerais que vous rentriez chez vous en croyant de tout votre coeur. Réveillez-vous le matin, laissez vos vieilles béquilles et autres de côté. Venez ici demain soir et tenez cela ici, juste avant que la réunion commence. Quand le ministre a dit... dit: «Je marchais à l’aide de ceci hier soir.» J’aimerais que les gens voient que leurs prières représentaient quelque chose pour vous. Combien vont s’attendre avec anticipation à cela pour demain soir? Levez la main.

88        Vous êtes très aimables. Merci. Et je sais que seul le ciel le révélera... Maintenant, rappelez-vous que ce n’était pas tout à fait mes prières. C’étaient les vôtres.

            Il y a une dame assise là, là même, elle souffrait de la déficience mentale. Je crois vraiment que cette femme va être rétablie.

            J’ai vu une femme qui avait été retirée d’une institution psychiatrique, elle y avait passé environ dix ans, une femme de couleur, l’autre jour. Elle était dans la–la ligne de prière, sa soeur, et elle a prié pour elle. Et par une vision, le lendemain même, la femme avait été renvoyée de l’hôpital et elle est retournée à la maison une femme normale et bien portante. Elle a simplement récupéré ses sens. Oh ! C’était merveilleux.

89        Maintenant, levons-nous, s’il vous plaît. Puis-je demander à Dieu de bénir chacun de vous pour votre respect? C’est la maman, le papa de quelqu’un, c’est le petit garçon de quelqu’un pour qui vous avez prié. Que Dieu vous bénisse. Maintenant, avec nos têtes inclinées, je vais demander à frère Rasmussen ici de bien vouloir congédier l’assemblée. Que les bénédictions de Dieu soient avec vous, mon frère.

            Juste un instant, vous aimeriez que je prie pour les mouchoirs. Père Divin, je Te prie de guérir chacun de ceux que ces mouchoirs représentent. Je prie qu’ils redeviennent normaux et bien portants, par le Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Maintenant, demain après-midi, à quatorze heures, les cartes de prière seront distribuées, et demain soir, une ligne de discernement. Vérifiez ceux qui–qui–qui ne peuvent pas entendre ou quelque chose comme cela, si on ne pourrait donc pas les mettre dans la ligne de prière pour demain. Le jeune garçon distribuera les cartes...

E-1 You may be seated. I didn't get to see the man that did that singing. It was a real good job though. Thank you. My favorite song. I guess you know the author, Mr. Clibborn, Booth-Clibborn? Yes, sir. It was wonderful. How many enjoyed that song? Oh, that was just... That's next to "Only Believe." That was a good one.
And I was talking to some friends of mine just as I come up, Mr. and Mrs. Doble. I was asking about the little baby. Ten years ago when I was here, the Lord gave me a vision, seeing her holding a boy baby in her arms. And she taken sick.
And years passed, but the boy baby is here now. And so she was back there. We... I met them just behind the stage. And my little boy Joseph walks around to meet her just now. And they were having a little time of fellowship.

E-2 And Brother Bosworth, the old gentleman, you know him, he used to... He's got a great sense of humor. He says, "Brother Branham, you know what fellowship is?"
I said, "Well, I think so."
Said, "It's two fellows in one ship makes the fellowship." And that's about right, Baptist closed communion.
And so there was been some complaints about the speaking not vibrating or something or other in back, but I... They said tonight that it cleared up. Is the sound all right, better back there tonight? Can you hear better back in the back? Can, raise up your hands, can hear all right. That's fine. Fine. That's good.

E-3 The... Tomorrow afternoon, there's a... Tonight, pardon me, tonight, we have made a promise... That's the reason I could come in without coming under the anointing and so forth, and--and talk with you a little while. We have given Friday night now...
The best of our calculation of the ministers here counting there's been about between seven and eight hundred re... accepted Jesus Christ as Saviour since we been in the city. And so to that we're very happy.
What we been trying to do is to have faith to find favor with God. And then if we can put first things first, then we think God will give us favor now for the next two or three nights for great healing services. We believe that He will do it. 'Course we're still asking sinners to come to Christ. And so the...

E-4 Mr. Mercier here, one of my associates of the tape recording, him and Mr. Goad, tells me that the books are out, but they will take the orders if you want them. And they'll be sent to you. And we didn't bring but just a few of them, and we had to distribute them between Tacoma and here. So they will take the orders on through, but they...
I don't think you have any books. Is that right, Leo? Don't have no books, but you still have tapes and a few of the pictures left, is that right? Just a few of the pictures left.
Now, I do not, as I said in the beginning of the meetings, I do not... I'm not a book salesmen. I buy those books from Mr. Lindsay. I get forty cents less. Well, I... Time you bring them across the country, and the lossage, and then we don't... In Canada we never put a price on anything. We just set it out there. I know what it's supposed... what it cost us. But if the people wants it, can't afford it by paying for it, take it anyhow. We give it to you. So therefore we...

E-5 And these pictures, that belongs to the Doudy--Douglas Studios in Houston, Texas, and it's copyrighted. A member of the American Photographers Association... And one hangs in a religious hall in Washington, D.C. And under it is written, "The only supernatural Being that was ever scientifically proven to be taken." The only supernatural Being that was ever scientifically proven...
And so they're just something, little--little tokens of the meeting. I don't--I don't know what they--what they even pay for them when they get them. But ever what it is, that's what you get it for. And so, they're not us; it goes right straight back to the studios. You see?

E-6 So we--we don't... They're copyrighted. And just bring them along, and we don't sell books or do things. We're not here... We don't want your... We say, "Write to us." We don't mean to get your address so we can ask you to support something. We don't have nothing to support. The only thing you can support me by is your prayers. That's all.
I don't have any radio program, no television programs, just have a little office there with... And we mail out many handkerchiefs and things across the world daily. And it... My expenses runs me about seventy-five to a hundred dollars a day. That's a year around at home. And so just enough till I have to stay on the field all the time.

E-7 Somebody here sometime ago offered me a great big offering of several thousand dollars. I refused to take it. I said, "I don't need that. Just put it in foreign missions." And I... Lord will supply for me just as the days go by. That's the way I want to live, just for the day. I don't know about tomorrow. He takes care of that for me when tomorrow comes. But I just have today to live for.
Now, tonight we're going to pray for every person that has a prayer card tonight. And then tomorrow afternoon, Mr. Rasmusson, a former pastor of this city, a man that I have learned to love with real Christian love and respects... And I know all that knows Brother Rasmusson says the same. And he's speaking here each afternoon.
And then tomorrow night... Billy says the people are not here so that they can give prayer cards to them enough when he gets here. We don't want to interrupt with the other services. So tomorrow afternoon prayer cards will be given out after two o'clock, tomorrow afternoon, here in the auditorium, and perhaps Sunday, the closing, also.

E-8 Now, I hope if there's someone here that doesn't understand English, why that someone setting next to them will tell them. Tomorrow afternoon at two o'clock. I think that's when the services start, isn't it? Two o'clock tomorrow afternoon. And the prayer cards will be given here at the afternoon service. But now, when you get a card, come back so you can be prayed for, because tomorrow night they'll be called.
And then we're going to try with the grace of God now, feeling that we found favor with Him, to place these other nights in praying for the sick, everybody. We got about two or three hundred prayer cards, they tell me, out here tonight.

E-9 So we want to take our time and just speak to you a, just a short time in the Word, on, we're going to speak on now, Divine healing, how to accept it. Mr. Rasmusson will be giving lectures on that, how to accept your healing.
And now, tonight I wish to read for a, just a little text found in Saint Luke the 19th chapter and the 42nd verse.
And Jesus said unto him, Receive thy sight: thy faith has saved thee.

E-10 You notice that name there, the way that's written. "Thy faith has saved thee." Now, there's scholars here; I'm not. But when I find a word, I go back to my Greek to look it up. Now, that word in the Greek is "Sozo." So the word "save" or "salvation" is "Sozo." Same one for healing. "Sozo," means that they were physically saved or spiritually saved.
Both word applies because it was by the same atonement, the same Man on the same day. "He was wounded for our transgressions; with His stripes we were healed." See?
So our scene opens tonight... And just for a short time, so we can have time to run the prayer line through. Our scene opens at the south gate of Jericho. And to the one that we're looking at, is a beggar. He had became quite middle-aged man or a little better. And let's just turn our thoughts to him for a few moments and learn by his action what we should do tonight when we come to the line.

E-11 Now, it was in a day that when the--the Jews were all under heavy taxation from the Roman government, and times were very hard. And there were many beggars in the city, and in Jerusalem, and all of Judaea, many afflicted people who could not make their livelihood in the field working. They were lame, blind, lepers. Oh, such a scene...
I wonder if there'd be anybody in here ever seen leprosy. Let's see your hands if there has been. I don't even see a hand that's ever seen leprosy. Well, I've hugged lepers in my arms. And I used to think that it was contagious, but it isn't. Leprosy is caused by a insufficient diet. And it is not contagious.
I've had lepers with no hands, ears eat off, just stand and hug them. And they'd weep. Down into Africa, into India, and different places where they'd have so much leprosy...

E-12 And I was watching a man one day when we was in Bombay. The American people had given me some money to give to the poor. I just love to do those things. And I'd change it into rupees. And I started out into the street to give it away to the beggars, the poor people, and they almost had to get the militia to get me back in again, just running over me.
And all night when they learned I had some money and was there in the Taj Motel, or hotel, that's at the gates of India, I could hear them hollering, "Padre! Padre!" all night. Now, it's not an Indian word. "Padre" really means "father" in Spanish. But Spanish is spoke quite a bit in there.

E-13 And they was all night... I couldn't eat. I'd go to the window. And I want to ask you Canadian people and see how grateful you are to God for your wonderful nation here.
And there they were laying in the streets, little babies with their little bellies swelled up like that, dying, starved to death. Little mothers holding their little babies, and their face and jaws all sunk in, men coming down the streets, nothing but a loincloth on. Little old half starved monkey following behind him. They laid on the street like cord wood.
And when they would die over the night, they would pick them up, go down to a great salamander. No, John 14 ceremony, just dump them in. They don't know who they are or where they come from. They just died on the street; they're beggars, and that's all.
You don't know how to appreciate a real nation like you live in. That's right. You Canadian... [Blank.spot.on.tape--Ed.] And I think in the face of that we ought to try to hold these nations by prayer, doing what we can to keep this the way it is.

E-14 Oh, what a pitiful sight to see lepers and beggars. And I... To what I was trying to get at, there was a man running around there, we'd take these rupees and throw them out the window to them. And when they did, they would... There was a fellow there that didn't have any arms, leprosy had eat him off, up on his arms. And it gets kind of white like warts, and it just drops off, their arms and whatmore.
And I said to Billy, my boy, I said, "How could that fellow ever pick up a rupee?" So he went down, and to watch him at the door. He went out, went down to another part of the hotel, got to throwing the--the rupees out down there for them. And as soon as they could get them, they'd take around the corner where they could get some curry.

E-15 Now, a rupee is twenty-four cents. And it would--it would keep them for two or three days on twenty-four cents. Costs about three cents to get a little plate of curry. And what it was, sheep feet boiled up with the hair still on it, and--and so forth and little... Oh, it was terrible. Go through the street with your fingers on your nose.
And then--then the slave markets where they took young women there. Just bring young, beautiful women up and auction them off like you would a cow or anything else. You don't know what it means to live in a nation that still has respect for God.

E-16 And I... Billy got these fellows all down that way, all the rest of them. And I motioned to that man with no hands, and I throwed a rupee out when they wasn't noticing, it circled to the ground. You know how he got it up? Licked it up with his tongue on that dirty, filthy street. And around the corner he went, screaming at the top of his voice, to get him something to eat.
And think, you raked out your garbage can tonight enough to feed them. That's right. We're just not grateful enough.
And in the day that we're read of tonight, it was like scenes like that, that our Lord saw. And then, a beggar in these special days when taxation and so forth was so high, when a man came out to go to his work, he could perhaps just afford one coin a day. And the first beggar that he come in contact with, well, that was the--the lucky one. He couldn't give maybe two coins a day. And there were hundreds of beggars.

E-17 And let's imagine tonight that our character that we're speaking of, Bartimaeus, that he had been standing, and it'd been a bad morning. He hadn't been able to find anyone who could give him a coin. And it was a cold October morning, so his ragged coat he had wrapped around him, he just kind of shivered a little and felt his way back till he hit the wall. And he sat down by the side of the wall.
And in the warm sun, as it begin to warm him, he begin to think, study. Do you like to do that? I do. Just get away to yourself somewhere, set down, think it all over.

E-18 And while he was setting there thinking, he hears a little clipping of the hooves coming down the street, old cobblestone street that runs by there, has been there for many, many years. And this little clipping, he knew it was someone approaching, so he raises up, and he said, "Please give to me a coin this morning. I am blind."
And he almost staggers right into the little mule. And the one on the mule said, "One side, beggar. I am on my road into the city. And I am the servant of the Lord. And there is coming a fanatic to this city today. And we must get with the council of the churches and stop this stuff before it ever gets into the city. And I'm on my road now to see that this is stopped. I have no time for a beggar, so step to one side."

E-19 Find out he was a priest. And he said, "Oh, servant of the Lord," said the blind man, "I would not interfere with you on your commission to God. I am sorry I stopped you. But what is this fanatic that's a coming?"
"Oh, it's that man who's a Divine healer up there, the Galilean prophet, He calls Himself. And He's on His road here, and I'm the head of the ministerial association so I have to see that none of that stuff gets scattered in our city, around here. So I'm on my way. One side, beggar." And on he goes.
Then he moves back over to the warm sunshine and sets down again. There he begins to get a new thought. A Galilean prophet is to come to this town, a Healer. Well, then he begins to dream. You know, his mind goes back to many years previous to that when he was a little black-headed Jewish boy, used to play out on the hillsides of the Jordan river.

E-20 And one of his greatest delights was to go in in the afternoon before his nap time, and let his mother get him up in her arms. And how he used to look at those big soft eyes of his mother as she stroked his little black hair back out of his eyes, and begin to tell him Bible stories.
You know there's something about bringing up a child in the way that it should go. Teach it the right thing, and when it's old, it'll not depart from it.
And he used to remember the stories that his mother told him of the great mighty Jehovah, of how Jehovah used to blast forth His voice in a time of trial and change the situation.

E-21 How that he used to love to hear especially that story of Elijah, the prophet, and how that Elijah went in and laid his body upon the body of a little dead baby. And that prophet was so anointed until the little baby come to life again. Oh, that just thrilled his heart.

E-22 And it thrills my heart. I can think of the story when the Shunammite woman had been kind to that man of God. She didn't do it to receive anything, but you just can't not help from receiving a reward when you're good to God's children. "Verily, verily, I say unto you, if you shall give one of these little ones as much as a cup of water, you will in no wise lose your reward."
So be kind to one another. If the meal barrel's empty over to that house, take them something over there. Be kind. If the widow needs some coal, buy her some. God will bless you for it.

E-23 And so, showing all the kindness, the Shunammite woman had built a little side room for the prophet to lay in. And the prophet said, "Go, see if she wants me to speak to the king for her."
She said, "No." She dwelled among her people and everything was all right.
But Gehazi said, "She has no children." And Elijah blessed her, prayed for her, and she received a child. When it was about twelve years old, I think the little fellow must've had a sunstroke. He was out in the field with his daddy in time of harvest, and he begin to scream, "My head, my head."
And a young man carried him to his mama. She set him on the lap, and along about noon he died. And now, aside from our text for a moment, I want you to watch the gallant faith of that woman. She took the little baby and laid him on Elijah's bed. That's a good place to put him, on the bed where the prophet had laid, where a house, where a home, where prayer has been made. That's the place to go.

E-24 And she said to her servant, "Saddle me one of those mules, and don't you stop lest I bid you, and go straight to the prophet." Now, she knew that if she could get to the prophet, she'd find out why her baby had died.
Well, God don't always tell His prophets everything that He does. He just tells His prophets what He wants them to know. So on the road over Elijah looked out of his cave and he said, "Here comes the Shunammite. And she's got sorrow in her heart. And God has kept it from me. I don't know what's wrong with her." So when she got close, he said, "Is all well with thee? All well with thy husband? Is all well with the baby?"
Now, listen, mother, that woman with her baby laying dead in the room, she said, "All is well." I love that. See? Elisha was God's representative on the earth at that time. And she knew if she could get to God's servant, she might... She wasn't thinking of her baby back, she had no idea of it. But she knew she would probably find out. This man could ask God, and God would talk to him and tell why they took the baby.

E-25 And she said, "All is well." And then she begin to reveal to him what had happened. Now, Elijah said, "You take this staff and run before me and lay it on the baby."
I've said the other night, I believe that's where Paul got laying on handkerchiefs. Elisha knew that what he had touched was blessed. He was anointed with the Holy Spirit. That's the reason we lay hands on the sick.

E-26 Now, but what happened? The woman's faith was not in the staff. It was in the prophet. So she said, "As the Lord liveth, and your soul liveth, I'll not leave you." So there wasn't but one thing for the prophet to do; that was gird up his loins, get started with her. I like that. Hang on to it. When you're satisfied you're right, stay with it.
And she... The prophet went on. And the boy took the stick and laid it on the child, but no life. He met them coming back. Elijah walked into the room, not knowing what to do. But he walked back and forth, up-and-down in the room, praying, and went and laid his body on that little dead baby, his lips against its lips, and his nose against its nose. And the baby sneezed seven times and come to life.
Oh, how little Bartimaeus loved that story. You like that story, you little blond-headed girl setting here? All right. That's a beautiful story. And that's what God is yet today. You believe that, little boy setting there? You do? That's good. Oh, them's nice stories. And they're the truth.
And little Bartimaeus how he loved that story. But, oh, you know what? The preacher said that those days were all passed. God didn't do that no more. But how wrong those priests were. God never changes. He's just the same all the time, never changes. He's still almighty God. And if He can't do all things, then He's not almighty God. And if He is almighty God, He can do all things.

E-27 So then, little Bartimaeus happened to think then of another story that he liked real well. And not over five hundred yards from where he was sitting, one time the great Jordan in the month of April, when the Judaean hills, the snow had melted, all the field were flooded with water. The greatest time the floods, the great angry muddy waves a rolling down from the mountains of Judaea, down through the plains. And the Jordan had swelled way out, and it was many times its size.
But just at that time Israel arrived on the other side. You see? God gave them a promise on this side. They were on their road to claim that promise. And everything that stands in the way of God's promise has to give a way, no matter whether it's a worse time, or the worse kind of sickness, or how muddy black it looks, everything gives a way to God's promise. Certainly.

E-28 And how he loved to hear his mother tell how the lightning roared, and that big Jordan waved back, and held her peace until two million Israelites crossed over on foot. Oh, that made his little heart, he'd almost go to sleep, he shake his head and say, "Mama, tell me another story."
Then he remembered too, that not standing a hundred and fifty yards from where he was setting, a great thing happened. And right, not twenty yards from where he was setting, down that same road, over those same old cobblestones, about four hundred years previous to that, the great mighty prophet Elijah and Elisha come down that road arm in arm, going towards Jordan, to make her open again.

E-29 Why? Would it open again? God's the same. And so he thought, "Oh, if I could've only lived in those days. If I could just be sitting here blind." Then he scratched his head, and said, "What am I thinking these things, since that priest said about that Galilean prophet. But I'm somehow or another, I'm beginning to think different. I haven't thought those stories for years." Something was fixing to happen.
And when something in you begins to desire and seek out for God, something's fixing to happen. God knows how to get everything set up for His drama.
Then we notice that as he begin to think, "If I would've been sitting here when Elisha..." God usually has just one major prophet at a time. And Elisha was going down to the river to put his mantle, his coat upon Elisha. And he was become prophet because Elijah was going up.

E-30 And as they walked down by that gate, side by side, he said, "If I could've only lived in that day, I would've rose up from this place where I'm setting. And I'd have rushed out into the street and said, 'Oh, prophets of God, lay your hands on me. And I believe if you'll pray for me, God will restore my sight.'"
But alas, the days of miracles was past to him. The priest told him there was no such a thing as that happen anymore. Elijah had been gone for years, and Elisha had been dead for years. And oh, Jehovah had forgot the people. But He doesn't forget the people. He still remembers.
Then he remembered just out from that gate, that great Joshua had marched Israel right over those same cobblestones, right around the walls of Jericho. And all of Jericho was shut up. Although they had the Israelite outnumbered many times, but the fear of the Lord went before them. They held their peace.

E-31 One day when the great Joshua, not very far from that same wall, was strolling along one afternoon, and he looked, standing there on the side of a little bank, there stood a Warrior with His sword pulled. And Joshua pulled his sword, and he run to meet Him. He said, "Are You for us, or are You for our enemy?"
And the Stranger waved the sword in the air, said, "Nay, but I am the Captain of the host of the Lord." The mighty Joshua threw down his sword, took off his helmet, and ran, and fell at His feet. Little did blind Bartimaeus know that less than two hundred yards from there, stood that same Captain of the host of the Lord.
And if the people in this exhibition room tonight here would only realize that that same Captain of the host of the Lord stands here tonight...

E-32 But he had been told that those days were gone. After while his dream is interrupted. Some little children run by, said, "Did you get to see Him? Did you get to see Him?" They were wondering what it was all about. Here come some ladies. And they were talking. "Oh, oh, wasn't it wonderful?"
And Bartimaeus begin to ask, "What's going on?" Just around the corner he heard a lot of noise. You know, somehow or another where Jesus is, there's usually a little noise going on. In the Old Testament the only way that they could tell the high priest was alive, when he went behind the holiest of holies, he might've been slain by the Lord, but he had a garment, and at the end of the garment, he had a pomegranate and a bell, a pomegranate and a bell. And when he had to walk a certain way...
And a man that wears a robe of God has a certain walk he has to walk. And as he walked, them bells played, "Holy, holy, holy unto the Lord. Holy, holy, holy unto the Lord." And the only way the congregation could tell whether he was alive or not, they could hear a noise.

E-33 And I sometimes wonder when I go in some of these old cold morgues called churches, icicles hanging down, spiritually speaking, the thermometer forty below zero, I just wonder if there's anything in there alive.
It was like my little brother. I caught a snapping turtle, and I cut his head off. And anyone knows a snapping turtle just keeps on snapping if his head is cut off. And it was laying up on the bank, and my little brother come along and said, "What'd you catch, Billy?"
I said, "I--I got a turtle."
He said, "Is that him?"
Said, "Yeah."
"Where's his head?"
I said, "Laying up there on the bank."

E-34 And he went up there, and he started to take a stick to turn it over, and it snapped the stick. He said, "Hey, I thought you said he was dead."
Well, I said, "I separated his head from his body. He should be dead."
He scratched his head. He said, "He's just dead and don't know it." And that's just a whole lot of good theology in that.
Oh, brother, when Christ comes, He brings Life abundantly. Said, "If they hold their peace, the rocks will immediately cry out," when He was coming to Jerusalem.
And we find out a noise was around the bend. He said, "What's all the noise about?" See, he'd been thinking on those things. It had to happen. Have you been thinking on those things for tonight? If you have, it's going to happen. It's just got to. You draw nigh unto God, He will draw nigh unto you.

E-35 And then what took place? After while here come a bunch of people singing, "Hosanna in the highest; blessed is He that cometh in the Name of the Lord. Blessed is this Galilean prophet, for He makes the blind to see and the deaf to hear. Blessed be the Name of the Lord."

E-36 Then behind that come the critics, them priests and religionists of that day, saying, "Shh, shut up. Hold your peace. There's nothing to that guy." Listen at it. And once and awhile something smashed against the wall. It's an overripe tomato or something, thrown at Him.
Oh, if he could've only seen, walking right down through that street, a little Man, not too big, no beauty we should desire, graying in His hair, walking slowly, not paying any attention. And there was them priests saying, "Say, you holy-roller, you that said you raised Lazarus from the dead. We got a whole graveyard full of them up here. Come raise them. Let us see you do it."
You know them kind of spirits never died. They still live. And the other one does too, thank God.

E-37 "Hey, you done miracles up in another place. Let's see you perform a miracle here. We'll believe you. You hypocrite, we know that the days of miracles is past."
Bartimaeus got all confused. He said, "What is this anyhow?" People just climbing over the top of him...
After while, a gentle little lady said, "Oh, beggar, I'm sorry that they've walked over you. What was you asking, sir?"
Said, "Who is it that passes by that's causing all this commotion, one one way and one another?"

E-38 You know, when Jesus is around, it usually produces that kind of a crowd: one for Him, one against Him, one saying it's the devil, and another one saying it's God. And it hasn't changed.
And so he said, "There's something taking place. And I don't understand what it is."
And she said, "Why, sir, have you never learned of Jesus of Nazareth?"
"No, I don't believe I ever heard of Him."
"Well, He's a great prophet out of Galilee. Oh, you should see Him. Why, a woman just touched His garment here a few weeks ago, and He turned around and told her what her trouble was. And there was a--a little man just on the other side of this wall, climbed up in a sycamore tree this morning to see Him. And his wife told him all about these things, and he said, 'Oh, there's no such a thing as that. Them things don't happen. If that Man does that, He's a devil.'"

E-39 "So Zacchaeus climbed up in a sycamore tree and pulled the limbs all around him so nobody would see him. He said, 'I'll stand here because I'm a great member of the church. And I'll take this little leaf and raise up here, and He will never see me. And when He passes under this tree, I'll get a good look at Him, and I'll tell the priests all about what I think of Him.'"
So when Jesus come around the corner and got under the tree, He stopped. Zacchaeus said, "Now, wonder what He's going to do."
He looked up in the tree and said, "Zacchaeus, come down from there. I'm going home with you today for dinner." Not only he thought he was hid, but Christ knowed him, and knowed his conditions, and knowed what his name was. He hasn't changed. He's still the same Jesus.

E-40 Oh, she begin to tell him. He said, "Well, isn't that the Son of David that's been promised?"
"Yes." That was enough to set his soul afire. It was his first opportunity. We've had many opportunities through this last week. But that was his first opportunity to ever come in contact with Jesus.
And he raised up. Now, the street runs just about the distance of the end of this arena here from the wall. And thousands of people swarming around Him, some hollering and screaming and others praising Him... And he screamed, "O Jesus, Thou Son of David, have mercy on me."

E-41 Now, Jesus could not have heard his voice. It was too far back. If you were ever there to look and see where it happened... And another thing, with all that howling mob He couldn't heard it. But what was it? Jesus stopped and stood still. And He turned around. It wasn't his voice that stopped Him. It was his faith that stopped Him.
An insignificant beggar trying to be pushed back... Jesus stopped and said, "What would you that I would do for you?"
He said, "Lord, that I might receive my sight."
He said, "Receive your sight, for thy faith has saved thee."
And as they go on down the street, I can see old blind Bartimaeus standing there looking for his fingers. He said, "He told me. I take His Word. I believe it." And the mob went on. After while he begin to see his fingers. And he begin to follow the Lord rejoicing, because he had received his sight.

E-42 Sometime ago I read a little story (It may be fiction, and it may not.) about blind Bartimaeus. They say that he set by the Jericho gate. He was a married man, had a wife and a little girl. And this little girl at the time of his healing, was perhaps, about ten years old, little curly headed girl, just chubby enough to be lovable.
And he had never seen the little child because he had been blind many years. And they say he had two little turtledoves, and they would do little enchantments, turn over each other, little tumbles, so that it would attract the attention of the tourists.

E-43 If he didn't have something to entertain the tourists, like it is in India and different places... There's a little monkey or something, the monkey gets a stick and beats the man, and it attracts attention so he can beg.
And blind Bartimaeus' little pigeons turned over each other so that it would attract attention to watch the accuracy of those little doves, or little doves, making a little flip, jump over on their feet again. And one night his wife got sick. And the physician could not do anything for her. And he felt his way out along the side of the house, and he said, "O Jehovah, if You will be merciful and spare the life of my wife, I'll give You my two turtledoves."

E-44 And his wife got well. So he goes and offers the turtledoves for an offering. Sometime later, he had a lamb. And in those days, the lamb led the man, just like the--the blind man--like the dog leads the blind man today. And... But lambs did it then. They trained the lambs to lead the man. And blind Bartimaeus, how he got back home of a evening, was hook his lamb on his hand, and the lamb would go home, and he would lead his way, lead him back to his home.
And his little girl got sick. And she had an awful fever. And the doctor came and said, "Well, Bartimaeus, I don't think there's anything that I can do for her."
She kept getting worse. So he went out into the night again, knelt down on his knees, and he said, "God, if You'll heal my little girl, I'll give You my lamb."

E-45 And the little girl's fever left. And the next day he was on his road up to sacrifice his lamb. And the priest come out, and he said, "Where goest thou, blind Bartimaeus?"
He said, "Oh, priest of God, I go up to the temple to offer my lamb for a sacrifice." Said, "I promised God that I would do it."
Oh, he said, "Blind Bartimaeus, you can't offer that lamb. I'll give you some money, and you go buy a lamb at the exchange, and take a lamb and offer it. I'll give you the money."
He said, "Thank you kindly, priest of God, but I never promised God a lamb. I promised God this lamb."
Oh, my. There's a lesson in that.

E-46 He said, "You can't give that lamb, Bartimaeus. That lamb is your eyes."
He said, "But, oh, priest of God, if I'll keep my promise to God, God will provide a lamb for Bartimaeus' eyes." And that day when he heard that Jesus of Nazareth passed by, watch faith go into action; he grabs his robe and throws it sideways; for God had provided a Lamb for blind Bartimaeus' eyes, God's provided Lamb.
And that same Lamb's provided tonight for you, sir, on that cot. That Lamb's provided for you there in them wheelchairs. That's Lamb's provided for you with heart trouble. That Lamb's provided for you with cancer. He is the same Lamb yesterday, today, and forever. And He's been the One that's led you here tonight for this great service just ready to take forth now.
And if you are a sinner and don't know Him in the forgiveness of your sins, He's a Lamb provided to take away every blot off of your sinful life.

E-47 Let us bow our heads just a moment now, while we think on these things. And if the pianist and organist will give us just a little note, please...
Just before prayer now, I wonder if someone in here who doesn't know this great, marvelous, meek Lamb of God, would say, "God, I want to know that Lamb for the forgiveness of my sins. My soul is spotted. I've made a profession here." Maybe you have or have not. "But I'll say by this I'd like to accept Him tonight as the Lamb for my soul, while I hold up my hand." Would you do it? Someone want to be remembered in prayer?

E-48 God bless you here, lady. God bless you, sir, this man setting here. Someone else would like for that Lamb to lead you to the fountain... God bless you back there, sister. Anyone else on the bottom floor yet? God bless you, my brother over there. That's the way. Believe. If ye believe, God will supply everything you have need of.
Is there another, to the balconies to my right, would raise your hand, say, "God, be merciful to me. Let the Lamb of God lead me to the fountains of the Life, of the Water of Life tonight. I am thirsty for Christ. I would love to, for Him to leave me." Would you do it? You're blind if you're a sinner. You don't know where you're going, man. If you're a church member, you're still blinded. You're blind by the creed of man.

E-49 Is there another on to the right here, to the rear, the balconies to the rear? Quickly. Balconies to my left here would raise your hand? It's just a little thing to do, but you by your uplifted hand you'd say, "I--I now want..." God bless you up there. That's--that's good. Someone else on the bottom floor now that hasn't raised their hand? God bless you back there, sir. God bless you. Whole group of you back there, God be with you. Over here to the right, God be with you. May He lead you tonight to Calvary where there is a fountain filled with Blood, drawn from Immanuel's veins, when sinners plunge beneath the flood, lose all their guilty stain.

E-50 I'm just watching the moving of some--the Spirit as It's moving in the building, and just taking my time, just letting it really soak in. Do you really, really mean that you love Him? All right. I just seen some hands going up, and I was watching something take place. Let us pray.

E-51 Heavenly Father, may the Lamb of God come quickly now, lead each of these who raised their hands to that fountain filled with Blood drawn from Immanuel's veins.
Oh, and I can see Him coming around the wall there at Jericho, His face set towards Calvary, going right on up to Jerusalem to be offered up into the hands of sinful men for a sacrifice, to be a propitiation for our sins and sickness.
And that howling mob and yet with the--the sins of the world bearing upon Him, and Him being God Emmanuel, He certainly felt the load that was just before Him. Dark Gethsemane was before Him. The mock trial was before Him. He knew all of this, and His precious heart was beating high.

E-52 But to think that He wasn't too busy, neither was He too heavy burdened but what He could stop and have mercy on a blind beggar. You're not too busy tonight, Lord, but what You'll have mercy upon these who raise their hands. Take them to the fountain of water of the Waters of Life freely, and may they drink. Thou hast said in Thy Word that, "He that heareth My Word, and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life, and shall never perish, but is passed from death to Life."
I present them to You now, Lord God, in the Name of Jesus Christ, as love gifts of the message. Amen.

E-53 Let's just sing a little hymn now. This is worship. We had to cut just a little short, but this is a worship. Now, let's get real quiet and sing, "There is a fountain filled with blood, drawn from Immanuel's veins." Just worship as you sing it. Oh, I just love this song.
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Immanuel's veins,
And sinners plunged beneath that flood,
Lose all their guilty stain.
Lose all their guilty stain,
Lose all their guilty stain;
And sinners plunged beneath that flood,
Lose all their guilty stain.

E-54 Now, new born Christian, you that raised your hand just a few moments ago, I want you to promise me something. There's many pastors here in the church, and I want you to get with some of them, some pastor. Promise that to God. Now, you're a Christian now. God's Word is eternally right. "He that heareth My Word, believeth on Him that sent Me, has Eternal Life."
And there's only one type of Eternal Life. And God alone has Eternal Life. Is that right? And He gives it to you. But what? "He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life (that's without end), and shall never come to the judgment, but has passed from death unto Life."
Now, find you a good church home, quickly. Be baptized, and move into that church, you and your family, and live peacefully with God. And if I never meet you again this side the river, I'll meet you on the other side. The Lord bless you.

E-55 Maybe if we have time after the prayer cards are given, and we're praying for the sick tonight, that you'll--you can come up around the altar and stand here a little while so the pastors who are of the city can see who you are.
I let a fifty thousand converts go here not long ago. I don't know what happened in a certain nation that I was in. Someone just set up the meetings. We didn't have any cooperation. They just set up the meeting, and thousands poured into that country. And there was no church home to take them to. I don't know what happened.

E-56 I thought every church in the country was cooperating. But just a minister or a man, just a lawyer, just set up the meeting and said, "Come on." And I just flew in there and started. We had five nights and five thousand each night or more, come to Christ. And I don't know what happened. Where they went to church home...
I've learning a little better than that now. Every--every person that's saved ought to have a church home. They ought to be in church, and there every--every time that church has a service, or every time you pass it, go in, open the doors and go in and pray or do something. Love the Lord.

E-57 It was a... Today where I live there was a--some people that had to leave. There happened to be a very good Norwegian friend of mine who's setting here. He's my secretary for the Norwegian people, and has been since I was in Norway. And he's done all the translation, not one cent for it or anything.
He was setting in the room, he and his lovely little wife. And a vision begin to move. And someone knocked at the door, and we went in. And while we were in the room, there were three sick people in there, very sick. The Holy Spirit come down and moved into the room, and told each of them all their troubles, healed them.

E-58 Then just a few minutes later, I run into two ladies. They're setting right before me now. And it's been said, "Oh, well, he's just reads their minds, or there's some way he... It's a trick he has he does." So these ladies had heard this. Standing right there in the Presence of almighty God, God came right down with a vision and just told all about it, standing right there them, their troubles.
I could ask that lady to raise her hand, if you'd like for to see. Would you'd like to see the lady? If you would, raise your hand, if you'd like to see the lady. All right, lady. This... Where was you from? Dawson Creek. Never seen her or knowed of her in my life. I believe this is the other lady let--setting here, Ukrainian lady. Is that right? Isn't that lady right here? Raise up your hand so the people can see.
Why, the visions here at the platform is--is a miniature to what it is outside, out in the other places. Now, just... We got about five minutes. I want to tell you what happens. Being that I'm trying to have the prayer line, and get away from it as much as I can so that we can pray for the sick.

E-59 But however, the Holy Spirit is right here now. The Angel of the Lord is right here present now. Let me say this before I go any farther. If the Holy Spirit will come and will reveal in this audience, and heal people from right here, just use my lips as you've seen it done, as He does it through His gift, and will tell the people in this audience just like He did when He was here on earth, how many will it make have the courage and confidence that's going to come through the line? So that you know we're, the Holy Spirit is here. This is not a night just when we're just going to drop through here. The anointing of the Holy Ghost is right here now.
Now, you in the audience, somebody that doesn't have a prayer card, start believing. And if Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever, if He... If that blind beggar... [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-60 Listen, I want to ask you something. Healing the sick never did prove His Messiahic sign. No, sir. What was the Messiahic sign? What did they know Him by? Take the Jewish nation. What did they know Him by? When Nathanael came with Philip, and Jesus looked at him and said, "Behold, an Israelite in whom there is no guile."
He said, "When did You know me, Rabbi?" Another wise, "You never saw me. How'd You know me?"
Said, "When Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
He said, "Thou art the Son of God. Thou art the King of Israel."
How many knows that's true in Saint John the 1st chapter? To the Jewish nation that was a sign of the Messiah. Now, to the Gentile, to the Samaritan nation, Ham, Shem, and Japheth's people, Japheth's people, rather...

E-61 Now, when He went to the Samaritan, there was a woman came out. A man, this was a woman. And this woman came out; she was probably the distance of out along there somewhere from Him. She was at the well, and He was setting on the little seat that sets under the grape arbor here.
And He said, "Bring Me a drink," to the woman.
She said, "It's not customary for you Jews to ask Samaritans such," like a colored woman, or to a white man, or something like that.
He said, "But if you knew Who you were talking to, you'd ask Me for a drink."
She said, "Why, the well's deep. You have nothing to draw with."

E-62 They went ahead and carried a long conversation. After while Jesus said, "Go, get your husband and come here."
She said, "I don't have any husband."
Said, "You've got five."
Well, now, she said, "Sir... (Now, listen.) Sir, I perceive that You're a prophet. But we know, we Samaritans know, that when the Messiah cometh, He will tell us all things." But she couldn't understand Who He was. He said, "I'm He that speaks to you."
And she dropped her water pot, and ran into the city, and said, "Come see a Man Who told me what she'd done." Said, "Isn't this the very Messiah?"

E-63 That was a sign of Messiah to both Jew and Samaritan. What do you think it would be to a Gentile if He's the same yesterday, today, and forever? This is the day when the Gentile day is. God's taking a people out.
How many people are here that's sick that doesn't have a prayer card, right along here, raise up your hand, somewhere close that doesn't have a prayer cards, raise up your hands. All right. You can put your hands down. If Christ will do the--the same thing you agree...
Here's some colored people setting here. There's just about the same scene. Here's a colored woman setting here on the end. Now, lady, you know I don't know you. I've never seen you. Now, here is a good example of Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. Now, I don't know whether He will or not. The only thing that I'm, just see you setting there, is because that you're a colored woman, me a white man.

E-64 Now, that's about like it was between the Jew and the Samaritan. Now, in the south, way down in the south there's a racial segregation, but Jesus let them know right quick, there's no difference in the color of a person's being. My, we're all from one tree, and that's Adam. That's exactly right. The country we lived in, it turned our skin yellow, brown, black, whatever it was. That has nothing to do with it. We're God's creatures, every one of us. Jesus let her know that. Might've been a lovely, nice looking woman standing at the well there.
But then, just that you being a colored woman, me a man, are you desiring something from God? You're desiring something from God? All right. That's good. Do you believe me then to be His servant? If God will reveal to me what your trouble is, will you accept it then, and believe that it's all right, that--that you'll know it's the same Christ that talked to the woman at the well?

E-65 Now, here's the same picture again. I don't say God will do it, 'cause the Light's not around the woman. But if He does, how many would say, "I could truly believe that it was Jesus Christ the same yesterday, today, and forever"?
Or if we are strangers to each other, lady, raise your hand up, the colored lady I'm talking to. All right. She's got a white glove on her hand. Now, if He does, all right. If He doesn't, I do not know. I'll just have to see that.
Now, there It is by the lady. I just catch her spirit as we're talking to each other. The woman's suffering with a lady's trouble, a female trouble. If that's right, raise up your hand, lady. Now, you don't have it. You're healed. You can go on your road home. Amen.

E-66 There It goes right over on this man setting right here, the end of the row. That stirred faith to you. And just as I looked at you, Something struck you. If that's right, wave your hand, sir, the colored man. If God will reveal to me, my brother, what your trouble is, will you believe God?
You got bad blood. If that's right, wave your hand. That's right. Now, you may go home and be well. Your faith makes you well.

E-67 See, He's the same. He doesn't fail. If you can believe, all things are possible.
Here sets an elderly man. There's that Light hanging right over him. He's setting, turn his head sideways, looking at me, right here. He's kind of partially bald on top, gray around the side. Do you believe, sir, that Jesus Christ could reveal to me what your trouble is? You do? Then you wouldn't have to take insulin. The diabetes would leave you. You believe God would do it? You believe He'd heal you? Raise up hand to Him then. All right. You can go home and be well.
What about the lady setting right behind him there? See, It just moved right back to the lady right behind him. You're sick too aren't you, lady? You got high blood pressure. Isn't that right? It's true. I don't know you, do I? Never seen you in my life.

E-68 Besides that you got varicose veins. If that's right raise up your hand. You also have arthritis. I see you trying to move alongside of a street or something, walking real slow, taking you time, especially when you get up of a morning. If that's right, raise up your hand. You're a wonderful person. Mrs. Spears, do you believe that God would heal you? You believe He would? That's your name. All right. Now, go home and be well in Christ's Name.
Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever. Do you believe it? Let's give God praise like this then [Brother Branham begins clapping his hands--Ed.] just saying, "Blessed be the Lord."
Oh, He's so real. Friends, don't let this day pass by you. I--I--I don't think this is personal. Don't pay no attention to me; I'm a sinner saved by grace. But God's done something for the world, and they can't see it. See?

E-69 Did you realize the priests that burnt Joan of Arc to the stake as a witch, because the voice of God talked to her, later the Catholic church dug up their bodies and throwed them into the river, when they canonized Joan of Arc as a saint.
The testament's not enforced until the testator's dead. They never knew Jesus truly to be the Son of God till after His resurrection. Sure. They never appreciated Elijah till it was all over. These things come into our midst, friends, and it's over. They... Look at Saint Francis of Assisi. See? They don't know these things. John the Baptist, they knowed not who he was until it was over.

E-70 Christ is visiting the Gentile church. It's the evening lights that's a shining now. The prophet said, "In the evening time it'll be light." Now, this is the hour. This is the time. And if you'll just take that little, some kind of a little something that wants to make you kind of halfway believe it and halfway doubt it, brush that thing aside and come now. It's Christ, Jesus Christ the Son of God, the same yesterday, today, and forever. How many believes that?
Now, that anointing coming down, I--I want to... If you start a prayer line like that, it would stop everyone that come through. See? Now, we want to sing a song or something before we call the prayer line so that I can get the people up here and just pray for them, 'cause I couldn't pray for over eight or ten. They'd pack me out of here. How many understands that through the Scripture?
How many knows that poets, prophets, and spiritual people is always considered neurotic or something wrong with them? Sure they are.

E-71 How many ever heard of Stephen Foster, let's see your hands. He gave America its greatest folk songs. He wrote "Old Black Joe," "Old Folks At Home," "Way Down Upon The Suwannee River," "My Old Kentucky Home." And that man was considered a neurotic. He'd would get an inspiration. He'd go somewhere and write a song, then come back and get on a drunk. He had it in the head, but not the heart. Finally he called a servant and took a razor and committed suicide, coming out from under that inspiration. It's all right when you're in there, but it's when you're coming out.

E-72 How many ever heard of William Cowper--Caper--is that it... Cowper. He was a English poet. He wrote this famous song, "There is a fountain filled with blood, drawn from Immanuel's veins, when sinners plunge beneath the flood, lose all their guilty stains." How many ever heard that song?
I stood by the grave in London, England, of William Cowper. And when he--when he wrote that song, he went up into the inspiration. He was considered neurotic. And when he, that inspiration left him, he was down at the river trying to find a place to commit suicide to drown in the river. It was too foggy, or he have got in the river and drowned.

E-73 See? When you're up there it's wonderful, but it's when you're coming out. Look at Jonah the prophet: went down with a message of God, and prophesied to the city about the size of St. Louis, Missouri, to a people which didn't know right and left hand. And his message was so forceful until they put sackcloth on their animals.
And then when the Spirit left him, he was so depleted till he set under a little tree and got angry and--and wanted God to strike him dead because a little cutworm cut the gourd tree down. Is that right?
Look at Elijah the prophet. Under the inspiration stood there and called fire out of heaven, called water out of heaven the same day, and killed four hundred priests, and run at a threat of a woman, run out into the desert, and was out there forty days and nights wandering around. The Angel woke him up when he was a sleeping and fed him twice for that long journey. He was wandering in the desert, not knowing where he was. And when God found him, he had been pulled way back in a cave. How many knows that? See?

E-74 Oh, if we could just get the spiritual side. Friends, I love to hear people shout. I love to hear people praise the Lord. But that's not spiritual yet. I've seen people shout and dance and praise the Lord, knowed no more about spiritual things than a Hottentot knowed about a Egyptian knight. That's right.
They come up on the platform just running around and around, and screaming and carrying on. That's emotion. Emotion's all right. But, brother, when you come right down to the fact of it, that's not Spirit. That's joy. But Spirit is spiritually discerned. See? It's Spirit.

E-75 Now, please understand that Jesus Christ, God's Son, is appearing, not because He has to, but because He promised He would do it. It's to fulfill His Word to the Gentile people. And you can see just about the way they're receiving it across the world. See? The day is finishing. The sun is setting. It'll be over soon. Let us enjoy the blessings of the Lord.
Someday, you who are Christians are going to a place where you'll never have to be old, never have to be sick, never have to be--never die. How many knows that? Amen. That's right. God will raise it up.
Here the other day I was combing what few hairs I got left. My wife, setting back there, she said, "Billy, you're getting bald-headed."
Why, I said, "Honey, I haven't lost a one of them."
She said, "Tell me where they're at."
I said, "You tell me where they was before I got them; I'll tell you where they are waiting for me to come to them." That's right. Oh, yes. I... They wasn't one time, then they was, then not. Wherever they--wherever they come from, they're in the hands of almighty God. Someday they'll...

E-76 Why, as I asked the doctor not long ago, when I was sixteen years old, every time I eat, every time you eat you renew your life. And when I was sixteen, every time I eat I got bigger and stronger. Then after about twenty-five no matter how much you eat, you get older and weaker.
If you're pouring water into a glass out of a jug, and it just keeps getting fuller till it gets about half full, then no matter how much you pour it goes down all the time. Scientifically prove that to me. Because it's appointment of God. God gets you up there just how.
When you married mother, you remember how she looked, them beautiful eyes? Remember how dad, that black wavy hair. And one morning you woke and said, "Mother, there's a wrinkle coming under those pretty eyes."
She said, "Yes, dad, and there's some gray coming in with that black too."

E-77 What is it? Death set in. It keeps pushing you to the corner, one to another. It'll get you after while. Don't you worry. But it can't hurt you. In the resurrection everything that ever--ever represented death, will be done away. And you and mother will be young there forever in the very prime of life. I can prove it by God's Bible. It's a promise.
So what makes you long? What makes you long for health? What makes you long for perfection? Is because there... You--you in this life are the negative. If this earthly tabernacle be dissolved, we have one already waiting. So it's that one that's a pressing this negative, groaning in the Spirit to be clothed upon with immortality. That's the reason. That's what takes place. See? It's...

E-78 There's got to be a deep calling to the deep before there can be a deep to respond. And that's that body setting yonder waiting for this to leave here to say, "Good-bye" here, "Good morning" there. And this old, frail, wrinkled up, sin cared body will drop into the dust, and you'll receive a new one...?... Oh, that would make a Baptist shout. It should, to think that. Blessed be the Name of the Lord.
Oh, then you can look death in the face; you can look worry in the face; you can look anything, say, "There's nothing that can separate us from the love of God that's in Christ Jesus."
God made the promise. "He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, has Everlasting Life. He that eats My flesh and drinks My Blood has Eternal Life. I'll raise him up at the last days." Why, sure, God promised it. It's a promise. It cannot fail. God swore by an oath, He would do it. Amen. That settles it.

E-79 If God made me what I am without having a choice, how much more can He--can He make me a--a different person by taking a choice. When the Holy Ghost makes love to me, I make love back to the Holy Ghost. And He Who took me out of the bosom of the earth...
You come out of the earth. When this earth wasn't nothing but just a volcanic eruption, your body was laying there then. You're made out of sixteen elements of the earth: potash, calcium, cosmic light, petroleum, so forth. And if that come out of the earth, who brought it from the earth? God did. That's true.
And because you live today, physically, something had to die. If you eat fish, the fish died. If you eat meat, the cow died. If you eat bread, the wheat died. If you eat potatoes, it died. Su... You live by dead substance. That's correct.

E-80 And if you have to live physically by dead substance, you live Eternally because something died, Jesus Christ, that you might be made alive and live forever. When His Spirit moves to your spirit and said, "Child of Mine, come."
You say, "Yes, Lord, here I am." He gives you Eternal Life with a promise He will raise you up at the last day. Amen.
Every promise in the Book is mine,
Every chapter, every verse, every line.
I'm trusting in His love divine,
Every promise in the Book is mine. Amen.
Say, "What are you doing, Brother Branham?" Just getting away from that anointing, it's--you know, those visions. That's what I was talking about. Now, we're ready for the prayer line.

E-81 All right. Billy, where you at? What was them... What? C, D, E, and F. That's about four hundred prayer cards. Call them one at a time. All right. Where did we leave... What was the first number? C? All right. I believe that was the first night. Would we call from 1's or what? [Blank.spot.on.tape--Ed.]
That I'm going to do all the praying. This whole church is going to be praying for you. How many that's not going to be called tonight, is going to be praying for them, raise your hands. Let's see. See? Just look at the people's interested in you, you sick people. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-82 It's a finished work. Do you feel like that the Presence of the Lord is here to heal the sick tonight? I do. I do. I feel that God is going to heal the sick tonight. All right. C, D, E? Prayer cards E, take the next stand. Prayer cards E. The ushers line them up according to their numbers. Prayer cards C, D, and E. All right. We'll get them lined up. C, D, and E. They'll go right along the sides there at... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
All right, every one reverent. Now, Lord Jesus, here's a woman, deaf and dumb. Your Word said when the deaf and dumb spirit went out of the person, they could speak and hear. I don't know. You haven't showed me how long she's been this way, probably all of her life. But I pointed to this picture of the Angel of the Lord. She nodded her head that she believed it.

E-83 Now, Lord, with my hands on her body, and the bowed head of these reverent men standing on the platform, and these hundreds in the building, we ask that this deaf spirit go from the woman, that she can both speak and hear.
Now, Father, if You... If we found grace in Your sight, and our love in our heart is right, forgive us if it's not; and let this woman speak that it might cause these people to have more faith who's coming through the line. If You'll just do this for us, we'll be grateful to You, Lord. I pray in Jesus' Name.
Now, every head bowed, every eye closed. [Brother Branham makes a noise--Ed.] Hear me? Hear me? [Woman speaks--Ed.] Amen. ["Amen"] All right, you can raise your heads. She can both speak and hear...?... Watch here. [Brother Branham makes a noise again--Ed.] Amen. ["Amen"] You're healed. Go on your road rejoicing.
Let's say, "Praise the Lord," everybody now. [Congregation says, "Praise the Lord."] That's the way. Now, now, we're just thanking our heavenly Father. You see? We don't have to ask for those things. See? That's not right to do that. We're to pray for the sick. All right...?... She's hear--yeah, she can hear. Whirling in her head. Amen. Amen. Praise the Lord.

E-84 Now, now, will all of you believe, everywhere now? Now, we'll just start praying right for the sick. And now, you pray with me now. It's your prayer that's a doing it.
See? Hear this now, getting this in here? Oh, good. In here? Yep, fine. She's setting here motioning to me in her ears that she can hear this microphone now.
Oh, isn't He wonderful? The same Jesus that knowed the secrets of the heart... That was just a gift in operation. Here it is Christ in operation healing the sick. See? He does it.

E-85 Now, Who can make the deaf to hear or the dumb to speak? Now, if she'd been in that other line, It would've told her how long she'd been that way or what had happened. Any of you all know there how long she's been that way? Anybody know? What say? All her life, this lady said, she's been deaf and dumb. And here she can both speak and hear.
Now, look, lady... She can't understand too much now. But look, she's going to have to be like a baby. You're going to have to teach her, just like a baby, get her to say... Now, see, what happened, it's just like this, her ears, like the nerve in her ears had gone dead. The doctor says it's a dead nerve, her vocal the same way. What made it go dead? It's not dead all over her body, just dead there. What is it? It's a spirit. If he can't find...

E-86 If there's a transparent band on my hand, cutting off circulation, the doctor couldn't see it. He... The only thing he'd say, "Well, the nerves just died from here out," if he can't see what's a doing it. Now, all the salve in the world would never heal this. They'd have to amputate the hand here. But now, look. If life will come back into this nature, if you can't see it it's got to be supernatural, well, then when that band is lifted, the hand's got feelings in it. But 'course the nature has to take its place as operation again.
Well, that's what's happened to the lady. Well, she--she said could she could feel like going through it. You should stand here and look what we are looking at. All right. That's wonderful. Now, just teach her to--to talk, to sing; get her to sing. She'll be all right now. God bless them.

E-87 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... congregation that has been any more reverent in holding and waiting, as you people have. I truly believe with all my heart that there'll be people that was... We couldn't spend but just a moment or two of time with them to pray, but such a vibration of faith that they had. I believe you'll see people here tomorrow night... Especially I seen a little boy there that was all crippled up, polio had... Oh, he was in awful shape. But somehow or another when I looked in the little lad's eyes, I just believe that God healed him. I--I--I just believe He did it.
And we're going to ask everyone of them, everyone that's on crutches, or sticks, or clubs, or braces, that's here tonight, I want you to go home believing with all your heart. Wake up in the morning, leave your old crutch and things alone. Come up here tomorrow night and hold it up here, just before the meeting starts. When the minister said--says, "I was walking on this last night." I want the people to see that their prayers meant something for you. How many's going to be looking forward to that tomorrow night, raise your hand.

E-88 You're very lovely. Thank you. And I know only heaven will reveal... Now, remember it wasn't my prayers altogether. It's your prayers.
There's a lady setting there, right there that had a mental deficiency. I really believe that that woman's going to be all right.
I seen a woman taken from a mental institution, been in there for about ten years, a colored woman the other day. She was in the--the prayer line, her sister, and prayed for her. And through a vision, and the very next day that woman was dismissed from the hospital and sent home a normal well woman. She just come to her self. Oh, it was wonderful.

E-89 Now, let us stand, if you will. May I ask God to bless each one of you for your reverence? That's somebody's mother, papa, somebody's little boy that you prayed for. God bless you. Now, while we bow our heads, I'm going to ask Brother Rasmusson here if he will dismiss the audience. God's blessings be with you, my brother.
Just a moment, want me pray for the handkerchiefs. Father God, I pray that You'll heal each one of these that the handkerchiefs represent. I pray that they'll be made normal and well, through Jesus Christ's Name. Amen.
Now, tomorrow afternoon, two o'clock prayer cards will be give out, and tomorrow night, a discernment line. Check those over, that--that--that couldn't hear or something, so if they couldn't put them in the line for tomorrow. The boy give the cards...

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