Pouvons-Nous Voir Jésus?

Date: 58-0619E | La durée est de: 1 heure et 35 minutes | La traduction: Shp
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1          Si nous pouvons incliner la tête juste un moment pour la prière. Eternel Dieu, c’est encore pour nous un privilège de nous incliner dans Ta Présence pour implorer de nouveau Ta miséricorde, sachant que Tu ne nous rejetteras pas, car cela a été dit et placé dans les Ecritures: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, cela vous sera accordé.» Nous sommes donc certains que Tu nous exauceras, car nous venons en Son Nom tout suffisant. Et nous prions que Tu nous visites ce soir d’une manière très spéciale, en déversant Ta Présence dans chaque coeur, en condamnant le pécheur pour l’amener à avoir honte, l’amener à la repentance, en encourageant le pèlerin, en guérissant les malades et les affligés. Tires-en gloire pour Ton Nom, car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          Ce matin au petit déjeuner des ministres, j’ai posé la question aux ministres qui étaient–qui représentaient cette convention: «Devrais-je arrêter de prêcher pour prier pour les malades au cours des deux prochaines soirées?» Il a été adopté à l’unanimité que je devrais prier pour les malades. C’est ce que je fais toujours; je ne suis pas un prédicateur pour commencer, j’en suis donc conscient maintenant. Assurément.

            Mais c’est un privilège pour moi d’opérer sous l’onction divine de la puissance suprême de Dieu dans n’importe quel ministère qu’Il choisirait pour que je Le serve. Je Le sers du mieux que je peux, avec tout ce que j’ai en moi pour le faire. Et je crois qu’un jour lorsque tout sera fini, Il dira: «C’était bien.» Car avec le peu que j’avais pour travailler, j’ai fait de mon mieux pour travailler avec cela. Ainsi, je crois qu’Il comprendra et dira: «C’est bien», tel est mon désir.

3          Et maintenant ce soir, étant donné que nous sommes un peu en retard, frère Joseph me disait qu’ils avaient un peu traîné dans le service préliminaire. Et je me tenais sur les marches en train de prier il y a quelques instants, et j’ai eu à rencontrer quelques-uns de mes bons amis, dont frère Hall, qui est dans la réunion et qui vient des environs de Chattanooga, et tant d’autres ministres; je leur ai serré la main et me suis entretenu avec eux. Je vous ai entendus chanter ces bons vieux cantiques de l’Evangile, et cela vous fait quelque chose d’entendre ces bons vieux cantiques à l’ancienne mode.

            Et maintenant, ce soir, je... juste... Avant que je commence à prier pour les malades, il faut d’abord que je vous donne un aperçu afin de changer votre manière de penser au sujet de ce type de réunions évangéliques, et d’entrer dans un–un différent type d’évangélisation, à savoir la guérison des malades. Et j’aimerais déclarer publiquement que, bien des fois, les gens ont tenu des propos très rudes vis-à-vis de la guérison divine. Et la cause en est que c’a été manipulé de plusieurs et diverses manières. Mais la guérison divine fait partie de l’Evangile, car elle est incluse dans l’expiation. Si l’ancienne expiation incluait la guérison divine, une meilleure expiation devrait certainement inclure la guérison divine. La Bible dit: «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

4          Eh bien, je ne crois pas que cette guérison divine signifie qu’il y ait un homme qui a le pouvoir d’en guérir un autre. Maintenant, j’aimerais que vous fassiez un effort pour suivre attentivement. Je sais qu’il fait chaud, mais essayons d’endurer cela juste pendant quelques instants, afin que nous saisissions le message. Et si nous ne savons pas comment aborder ce sujet, nous ferions donc mieux de laisser cela tranquille. Car n’essayez jamais de faire une chose à moitié. Si vous ne faites de chose qu’à moitié... Mais faites toutefois ce que vous faites correctement, entièrement et totalement. Car si vous ne faites pas ce que–si vous ne connaissez pas le motif pour lequel vous vous approchez de Christ ni comment L’approcher, vous allez donc manquer cela.

            Eh bien, la guérison divine n’est pas une chose que n’importe qui peut accomplir. La guérison divine est un acte de foi dans une oeuvre achevée, que Christ a accomplie au Calvaire. Aucun homme n’a le pouvoir de guérir. Même Jésus n’avait pas le pouvoir de guérir. Nous savons tous cela. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais ces oeuvres, c’est Mon Père qui demeure en Moi, c’est Lui qui fait ces oeuvres.» Alors, si le Fils de Dieu n’avait pas le pouvoir de guérir au hasard, ou plutôt par Lui-même... «Le Fils ne peut rien faire de Lui-même», a-t-Il dit. Et s’Il ne s’est pas attribué le mérite de guérir les malades, alors, à combien plus forte raison un homme de ce jour, ou de n’importe quel autre jour, devrait-il s’abstenir de recevoir des honneurs des gens qui disent que c’est lui qui guérit les malades. C’est absolument une erreur. Si je peux vous guérir, c’est que je peux vous sauver. En effet, c’est dans la même expiation que l’oeuvre achevée a été accomplie au Calvaire par notre Sauveur béni. Et c’est votre foi personnelle dans l’oeuvre achevée par Christ au Calvaire qui apporte et le salut et la guérison.

5          Si je demandais dans cette salle: «Combien de gens ont été guéris depuis cinq ans?» Plusieurs mains se lèveraient. «Combien ont été guéris, ou plutôt sauvés depuis vingt-cinq ans?» Beaucoup de mains se lèveraient. «Combien ont été sauvés depuis un an?» Il y aurait des mains qui se lèveraient. Eh bien, d’un côté c’est vrai, mais de l’autre c’est faux. Vous n’avez pas été guéri il y a vingt-cinq ans ou un an. Mais vous avez été guéri et sauvé il y a dix-neuf cents ans. Lorsque Jésus est mort au Calvaire, Il en a fini avec le problème du péché et de la maladie. Car, c’est là qu’Il a été blessé pour nos péchés, et que par Ses meurtrissures, nous avons été guéris. Et la chose toute entière a été achevée à ce moment-là.

            Ensuite, vous, votre foi personnelle dans cette oeuvre achevée apporte la rémunération de ce que Christ a accompli pour vous au Calvaire. Donc, vous avez été sauvé il y a deux mille ans, mais vous avez accepté votre salut il y a vingt-cinq ans, il y a une heure, il y a cinq minutes. Vous avez été guéri depuis deux mille ans, vous pouvez accepter cela maintenant même.

6          Ainsi, mon ministère n’a jamais été très efficace aux Etats-Unis, parce que les gens ont reçu comme enseignement la vieille tradition juive qui consiste à imposer les mains aux malades. Cela n’a jamais été pour les Gentils. Et c’est ce que les Américains ont reçu comme enseignement: l’imposition des mains aux malades. Lorsque la fille de Jaïrus était morte, étant un Juif, Jaïrus a dit à Jésus: «Viens imposer Ta main à ma fille et elle vivra.» Mais lorsque le fils du Gentil était malade, ce dernier a dit: «Je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit, dit simplement un mot, et mon serviteur», plutôt, «vivra.» Jésus s’est retourné vers les Juifs et a dit: «Même en Israël Je n’ai pas trouvé une foi pareille.» Vous voyez, pour les Gentils, il faut accepter Sa Parole. Et ça, c’est la Parole de Dieu. Et je crois que chaque portion de ceci est la Parole de Dieu. Et je crois bien que Dieu peut faire des choses qu’Il n’a pas écrites dans la Parole. Mais j’aime... Il y a là-dedans tant de choses qu’il me faut aborder juste sur ce qu’Il a promis. Maintenant, je ne veux rien de plus ni rien de moins, mais je veux toutes Ses promesses, parce qu’Il est mort afin que je puisse les posséder. La guérison est donc l’une de Ses promesses.

7          Dans l’Ancien Testament, beaucoup d’entre vous les érudits ici présents savent qu’on avait un moyen de savoir si un prophète avait dit la vérité ou non, ou, pour un songeur, si son songe venait de Dieu ou pas. On l’amenait au temple et on le plaçait devant l’Urim Thummim, lequel était le pectoral que portait Aaron et qui contenait douze pierres. Et alors, lorsque le prophète donnait sa prophétie, peu importe combien la chose semblait réelle, si cette Lumière surnaturelle ne brillait pas, si toutes ces pierres réunies ensemble ne faisaient jaillir aucune lumière, alors, ce prophète était un faux. Peu importe combien cela semblait bon, c’était faux, et celui qui avait fait le songe était un faux.

            Et si cela... Même si la chose ne semblait pas juste aux yeux du sacrificateur, cependant si Dieu confirmait cela par le surnaturel, par ces lumières qui jaillissaient, cela était reçu comme venant de Dieu. N’importe qui d’entre vous, les érudits, sait cela. Eh bien, alors, dans l’Ancien Testament... Ce sacerdoce a déjà pris fin; cet Urim Thummim-là a pris fin avec ce sacerdoce-là. Mais Dieu a un autre Urim Thummim pour ce sacerdoce-ci, et c’est Sa Bible. Et si un prédicateur prêche, si un prophète prophétise, si un songeur raconte un songe, tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu, cela est faux. Mais si cela se trouve dans la Parole, cela est vrai. «Quiconque retranchera une Parole de ce Livre, ou Y ajoutera quelque chose...» Par conséquent, je ne veux rien d’autre que ce que ce Livre enseigne, j’aimerais avoir tout ce que Ça enseigne.

8          Ainsi en est-il de la guérison divine. Elle est basée non pas sur une certaine émotion, non pas sur le fait de tomber, ou–ou quelque chose du genre, ni sur quoi que ce soit, mais sur le fait d’accepter ce que Dieu vous a promis, et Jésus est mort afin que vous puissiez avoir cela. Personne ne peut prêcher correctement et clairement l’Evangile sans prêcher la guérison divine. Vous ne le pouvez simplement pas. Car la maladie est un attribut du péché. Et vous ne pouvez pas traiter de la maladie sans traiter du péché, parce que la maladie est venue comme un attribut du péché. Avant que nous ayons une maladie, nous n’avions pas de péché. Mais lorsque nous avons connu le péché, la maladie a accompagné cela. Vous devez traiter de tous les deux à la fois. Permettez que je le dise en ces termes: «Si un grand fauve avait sa patte posée sur mon côté, me déchirant les côtes, le reste du corps de l’animal ne me dérangerait pas, en dehors de sa patte avec laquelle il me déchire les côtes. Eh bien, je n’ai pas besoin de chercher un couteau pour lui trancher la patte: il faut simplement le frapper à la tête, cela tuera l’animal tout entier. Eh bien, c’est ce qu’il en est du péché. Lorsque vous tuez le péché, vous tuez chaque attribut qui l’accompagne. Il se peut donc que ce ne soit pas vous qui avez péché, mais la faiblesse de vos parents et des vos grands-parents... Le péché est héréditaire... Je veux dire, la maladie est héréditaire dans bien des cas. Et au fil du temps les gens dans chaque génération deviennent plus faibles et plus intelligents, comme le disent les Ecritures. Ainsi donc, vous devez traiter avec la maladie et le péché sur la même base de l’expiation.

9          Or, beaucoup de gens ont critiqué mes réunions, parce que je ne prie pas pour beaucoup de gens, du fait que je ne leur impose pas les mains, ou que je n’utilise pas quelque chose de tangible. Il n’est pas nécessaire que j’impose les mains à quelqu’un, ou il n’est pas nécessaire que vous posiez vos mains sur moi. Ce qui est nécessaire est que vous posiez vos mains sur Lui. Il est la Personne indiquée. Moi, je suis votre frère; Lui est votre Seigneur. Ainsi, posez vos mains sur Lui; en faisant cela, accrochez-vous à Sa Parole et dites: «Seigneur, je crois cela.»

            Or, bien des fois, la guérison divine devient plus ou moins quelque chose qui relève d’une conception intellectuelle de la guérison divine. Vous ne pouvez jamais, jamais être guéri par une conception intellectuelle de la guérison divine. Vous pourrez être emballé par une émotion comme les gens de la Science Chrétienne. Mais ce n’est pas une pensée; c’est une Personne. La guérison divine, c’est quelque chose qui doit venir par une révélation de la mort de Jésus-Christ au Calvaire; et c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéri. Dieu vous révèle cela dans votre coeur, pas dans votre tête; c’est dans votre coeur. Et ainsi, rien ne peut plus jamais vous en séparer.

            Pour montrer que c’est une affaire intellectuelle, les gens passent dans une ligne de prière et dès que le prochain évangéliste vient dans la ville, ils passeront dans cette ligne de prière-là. C’est comme essayer de toucher un mât totémique. Cela ne vous guérit pas. Tenez-vous tranquille; levez les yeux; écoutez la Parole et dites: «Ô Dieu, c’était pour moi.» C’est ainsi qu’il faut recevoir cela.

10        Ainsi donc, mon ministère... Peut-être qu’il y a ici bien des gens qui n’ont jamais été dans l’un de nos services de guérison. Mon ministère ne consiste pas à toucher les gens, mais d’amener les gens à se rendre compte que Jésus-Christ est omniprésent, qu’Il est ici maintenant. Celui-là même qui a fait la promesse est présent maintenant. Et si Celui qui est vivant après dix-neuf cents ans est présent maintenant, Il sait certainement tenir Sa Parole. Et Il tiendra Sa Parole si vous La croyez.

            Maintenant, nous allons aborder le sujet, juste pendant quelques instants de façon plutôt traditionnelle, pour essayer de vous montrer que les choses que nous vous enseignons ne sont pas un mythe monté de toutes espèces, ou une certaine chose mystérieuse; mais c’est quelque chose que Dieu a promis dans la Bible. Maintenant, lisons quelques passages de Sa Parole; et comme message d’ouverture à l’intention des gens, j’aimerais lire dans Jean 12.20, et dans Hébreux 13.8. Voici ce qui y est écrit:

Quelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête, s’adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance: Seigneur, nous voudrions voir Jésus.

            Et dans Hébreux 13.8 il est écrit:

 Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

11        Maintenant, j’aimerais poser cette question. Et je serai aussi bref que possible. Ma femme m’a dit qu’hier soir, il y avait une telle résonance que vous n’avez pas pu suivre le sermon. Je me demande tout simplement si vous m’entendez très bien comme ceci là au fond. Si vous m’entendez, levez la main. Là-haut aux balcons, levez la main si vous m’entendez. C’est bon, bien.

            Maintenant, que Dieu nous aide à aborder ceci raisonnablement, avec révérence, et conformément aux Ecritures. Eh bien, les Ecritures disent que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Or, Jésus a dit: «L’Ecriture ne peut être anéantie.» Croyez-vous que c’est la vérité? Si c’est la vérité, donc, Il doit être le même hier, aujourd’hui et éternellement.

12        Et ces Grecs ont posé la question, lorsqu’ils sont montés à la fête; ils ont dit à Philippe, un prédicateur: «Seigneur, nous voudrions voir Jésus.» Non pas voir Ses oeuvres, non pas voir Sa–Sa puissance pour guérir, nous voulons simplement voir Jésus. Et je pense que cela exprime bien le sentiment de chaque personne ici présente ce soir: «Nous voudrions voir Jésus.»

            Et si la Bible dit qu’eux, ces Grecs là-bas, leur désir a été comblé, parce qu’on les a conduits vers Lui, et ils L’ont vu; alors, s’Il est le même et si nos désirs sont les mêmes que les leurs, pourquoi ne pouvons-nous donc pas voir Jésus? Eh bien, cela semble être du fanatisme, mais je cite tout simplement ce que dit la Parole. Et si Dieu ne tient pas Sa Parole, ce n’est donc pas la Parole de Dieu. Eh bien, vous ne devez pas prendre la Bible à la légère, et dire: «C’est un livre historique et le temps des miracles est passé.» A quoi sert-il d’essayer de–de réchauffer une personne avec un feu peint? Si un homme gèle à mort et que vous lui donniez un feu peint pour se réchauffer, il ne peut pas se réchauffer avec un feu peint; il doit avoir le feu pour se réchauffer. A quoi servirait un Dieu historique s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? A quoi servirait le Dieu de Moïse s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? A quoi servirait le Dieu qui a marché en Galilée, qui a guéri les malades et accompli de glorieux miracles, s’il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? A quoi servirait le Dieu de la Pentecôte, s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? Quel bien cela vous ferait-il de nourrir votre canari des vitamines A et B pour qu’il ait de très fortes ailes si vous ne le laissez jamais voler? Voyez-vous, il–Il doit être un Dieu du présent si jamais Il est Dieu. Car c’est ainsi que sont Ses promesses.

13        Or, ces gens-là ont dit: Pouvons-nous voir Jésus? Cela me rappelle une petite histoire d’un garçon de notre ville. Il a commencé à aller à l’école du dimanche comme devrait le faire tout petit garçon. Et il a entendu le pasteur dire dans sa prédication combien Dieu est grand; et son coeur en était ému. Et un jour, il est allé vers sa maman, et il lui a demandé: «Quelqu’un peut-il voir Dieu?»

            Elle a répondu: «Pourquoi ne poses-tu pas la question à ton moniteur de l’école du dimanche?»

            Et le moniteur de l’école du dimanche, à son tour, a répondu: «Je ne saurai te le dire; pose la question au pasteur.» Et le pasteur a dit: «Fiston, évidemment, personne ne peut voir Dieu. Aucun homme ne peut voir Dieu et vivre.»Eh bien, cela n’a tout simplement pas satisfait le petit garçon. Et nous habitons près de la rivière Ohio, et il avait l’habitude de monter vers ce que nous appelons le Six Mile Islands (cela se trouve à six miles [9,6 km] de Louisville) avec un vieux pêcheur qui fréquentait mon église. Et il–il avait une barbe blanche et, le garçon montait là-haut pêcher avec ce vieux pêcheur. Et un jour, pendant qu’il se trouvait là-haut, une tempête survint. Et le... A la fin de la tempête ... Ils avaient tiré la barque dans un buisson pour se mettre à l’abri de la tempête; après, ils sont retournés sur la rivière et ils descendaient avec une bonne quantité de poissons qui étaient pris dans le filet du vieux pêcheur; et un arc-en-ciel s’est déployé à l’est pendant qu’ils se dirigeaient vers l’ouest.

14        Et pendant que le vieux pêcheur tirait sa barque, le petit garçon, qui était assis à la poupe, remarqua les larmes qui coulaient sur sa barbe grise. Et il était enthousiasmé, il courut jusqu’au milieu de la barque, tomba sur les genoux du vieux pêcheur et il dit: «Monsieur, j’aimerais vous poser une question à laquelle, apparemment, le pasteur, le moniteur de l’école du dimanche, ma mère, ni personne n’a pu me répondre: Le Dieu qui a créé cet arc-en-ciel et le Dieu qui a créé tout ce qui existe, quelqu’un peut-il Le voir?»

            Le vieux pêcheur, fasciné par les paroles du petit garçon, l’attira dans ses bras et mouilla sa petite tête de larmes, et il dit: «Que Dieu bénisse ton petit coeur, mon chéri. Tout ce que j’ai vu durant ces quarante dernières années, c’est Dieu.»

            Pourquoi? Vous devez avoir Dieu à l’intérieur avant que vous puissiez Le voir à l’extérieur. Et il y a bien des gens qui ne semblent pas comprendre ce que Dieu est.

            Mais Il doit entrer en vous, afin qu’Il regarde à travers vos yeux, qu’Il utilise vos yeux, et votre pensée, votre esprit, votre vue et vos émotions; tout doit être entièrement contrôlé par Dieu. C’est comme je l’ai dit la première soirée ici, la porte à l’intérieur de la porte. Il doit être le Seigneur. Eh bien, certainement, si Dieu est à l’intérieur, Il peut s’exprimer dans une image quelque part, dans les arcs-en-ciel et tout afin que vous puissiez Le voir.

15        Il y avait quelques semaines à Louisville, dans le Kentucky, une femme a provoqué un remue-ménage dans un bazar par une scène d’émotion. La femme est entrée dans le bazar; elle portait dans ses bras son petit garçon d’environ (oh !) deux ans, je pense, ou un peu plus âgé peut-être. Et elle passait d’un rayon à un autre, elle prenait de petits objets et disait: «Regarde, mon chéri; regarde par ici, mon chéri.» Mais le petit garçon était–était là, le regard fixe.

            Et elle passait à un autre rayon, prenait un certain objet et disait: «Regarde, mon chéri.» Et les gens qui se trouvaient dans le–dans ce bazar ont remarqué cette femme. Elle devenait de plus en plus hystérique chaque fois. Et finalement, elle est allée là où il y avait une certaine petite babiole, et cela tintait. Et elle a soulevé cela; pour un petit garçon de son âge, cela devrait attirer son attention. Et elle lui fit tinter cela bien en face; elle a dit: «Regarde, mon chéri.» Mais le petit garçon est simplement resté là, les yeux écarquillés fixement; et, épuisée, la femme s’est effondrée sur le tas de petites babioles qui se trouvaient sur le comptoir.

            Et quelques personnes qui se tenaient là ont accouru afin de la secourir, et ils ont demandé: «Madame, qu’est-ce qui ne va pas?»

            Elle a dit: «Oh ! non, il ne va pas mieux !» Et ils ont dit: «Que voulez-vous dire par là: il ne va pas mieux?»

            Elle a dit: «Le médecin m’a dit il y a quelques jours qu’il pensait qu’il allait mieux.» Elle a dit: «Voyez-vous, c’est mon fils, et il... juste... D’après le médecin, c’est un enfant normal. Mais il en est arrivé au point où il ne prête aucune attention aux choses qui intéresseraient un enfant de son âge. Et il regarde fixement comme s’il avait l’esprit paralysé.» Et elle a dit: «Il ne va pas mieux, il ne va pas mieux.»

16        Et je me demande tout simplement si cela n’est pas la condition de l’église ce soir? Que Dieu... Vous êtes des chrétiens; vous êtes des gens qui professez connaître le Seigneur Jésus. Et Il a agité chaque don devant vous. Et ce pays, les Etats-Unis d’Amérique, est supposé être une nation chrétienne. Et de grands hommes ont parcouru cette nation, Billy Graham, Oral Roberts, A. A. Allen, et beaucoup d’autres grands prédicateurs ayant de grands dons, et ils ont agité cela sous les yeux des gens, et ils restent assis là comme s’ils étaient paralysés, spirituellement paralysés. Je me demande ce que Dieu pense de Ses enfants, lorsqu’Il leur montre Sa Présence divine, et que ceux-ci continuent à dire: «Eh bien, j’attendrai jusqu’à ce que frère Allen passe par ici, ou frère Roberts, ou frère Branham.»

            N’attendez pas leur passage; ce ne sont que des hommes. Jésus est ici maintenant, se manifestant devant vous comme étant un Dieu vivant. Et l’église se tient juste là, les yeux grandement ouverts, disant: «Eh bien, nous croyons, oh ! oui, nous croyons.» Mais cela est devenu tellement ordinaire pour les gens. Maintenant, je n’ai pas le temps de vous parler en long et en large. Mais la Bible dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Alors, Il doit–Il doit être le même.

17        Et maintenant, je crois que j’ai dit hier soir que, lorsque Dieu prend une décision, c’est une décision éternelle. Il ne change pas. Et la manière... Si je disais, si un pécheur venait à Dieu et se repentait de ses péchés, et que Dieu pardonne à ce pécheur, pour le pécheur suivant qui viendra, Dieu doit faire la même chose, sinon Il avait commis une erreur lorsqu’Il avait sauvé le premier pécheur. Alors, si Christ s’est manifesté à la fin de la dispensation des Juifs... (Maintenant, suivez attentivement.) La façon dont Il a agi lorsqu’Il s’est manifesté aux Juifs, comme ils attendaient Sa Venue et qu’ils ont manqué de Le reconnaître... Est-ce vrai?

            Or, les Gentils n’attendaient pas Sa Venue; nous étions des païens en ce temps-là, nous adorions des idoles. Mais à la fin de la dispensation des Juifs, lorsqu’ils L’ont rejeté, la manière dont Il s’est manifesté à la fin de la dispensation des Juifs, Il devra faire de même à la fin de la dispensation des Gentils, sinon Il avait commis une erreur de se manifester de cette manière-là, dans Sa puissance à la fin de la dispensation des Juifs, s’Il ne faisait pas cela chez les Gentils. Comprenez-vous clairement?

18        Or, le prophète a dit: «Il y aura un jour qui ne sera ni jour ni nuit, mais vers le soir la Lumière paraîtra.» Maintenant, qu’avons-nous eu? Géographiquement, le soleil se lève à l’est; la civilisation s’est levée à l’est, et elle a voyagé en se dirigeant vers l’ouest. Et maintenant, elle se trouve à la côte ouest. L’est et l’ouest se sont rencontrés. J’ai prêché sur cela dans une de mes réunions évangéliques, au sujet de l’est et l’ouest qui se rencontrent. Eh bien maintenant, remarquez, le même soleil qui se lève à l’est est le même soleil qui se couche à l’ouest. Et nous avons eu pendant deux mille ans l’enseignement de la Bible, des églises, ce qui est en ordre. Nous avons eu une petite lumière; il ne faisait pas totalement jour, parce qu’on a eu un jour sombre, pareil à un jour brumeux. Nous avons eu assez de Lumière pour croire qu’Il est le Fils de Dieu, pour L’accepter comme notre Sauveur personnel, bâtir des églises, former des organisations. Mais ce n’est pas ainsi que cela avait brillé au commencement. Mais c’est le temps du soir, et la Lumière est en train de se coucher sur les gens de l’ouest. Les gens de l’est, c’étaient les Juifs; les gens de l’ouest sont les Gentils. Et le même Fils, pas un autre Fils, le même Fils de Dieu qui est ressuscité d’entre les morts, traite avec les Gentils aujourd’hui, de la même façon qu’Il l’a fait avec les Juifs, par le baptême du Saint-Esprit, en se manifestant à travers Son Eglise, pas un autre, le même Fils.

19        Eh bien, lorsqu’Il était ici sur terre, Il a dit: «Je suis le Cep; vous êtes les sarments.» Or, ce n’est pas le cep qui porte les fruits; le cep donne seulement de la vie au sarment, et c’est le sarment qui porte les fruits. Savez-vous cela? Si vous allez vers un plant de citrouille, vous obtiendrez une citrouille, si c’est un citrouiller fertile. Si vous allez vers un plant de melon d’eau, vous obtiendrez un melon d’eau. Si vous allez vers un plant de vigne, vous aurez des raisins.

            Voici ce qu’il en est: Et lorsque vous venez à l’Eglise, vous devriez trouver Christ. Mais que trouvez-vous sur Son Cep? Vous trouvez des dénominations, des disputes, des bagarres, des querelles; vous trouvez tout sauf les fruits de Christ. Jésus a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Encore un peu de temps, et le monde (le Kosmos, l’ordre du monde)–le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je (et «Je» est un pronom personnel.), Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde.» La Bible dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

20        Eh bien, il n’y a que trois races de gens; nous savons tous cela. Ce sont les Juifs, les Gentils et les Samaritains. Et un Samaritain est mi-Juif, mi-Gentil. Ce sont les descendants de Cham, de Sem et de Japhet, les trois fils de Noé, desquels descend la race humaine après la destruction du monde antédiluvien.

            Maintenant, remarquez, les Juifs et les Samaritains (qui étaient mi-Juif, mi-Gentils) attendaient la Venue du Messie, mais pas les Gentils; eux étaient des Romains païens, et ainsi de suite. Mais les Juifs et les Samaritains attendaient la Venue du Messie. Maintenant, si le Messie était venu à leur époque et s’était manifesté d’une certaine manière, Il doit faire de même chez les Gentils, sinon, Il avait commis une erreur en se manifestant là-bas de cette manière-là. S’Il nous laisse entrer dans l’éternité sans produire la même manifestation qu’Il avait produite en ce temps-là, s’il nous laisse tout simplement dire: «Eh bien, parce que nous sommes l’église, nous sommes ceci; nous sommes la plus bienveillante église; nous sommes la puissante église; nous sommes la meilleure église biblique.», nous basant sur des choses comme cela, et s’Il nous laisse entrer dans l’éternité sans qu’Il se manifeste...

21        Les pharisiens, les sadducéens, les hérodiens et les autres avaient la même chose. Mais Il est venu et ne s’est point rangé du côté de l’un de ces groupes. Il a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres de Mon Père, croyez aux oeuvres.» Remarquez, après qu’Il est parti. «Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie.» Et le Père qui L’avait envoyé, était allé avec Lui et était en Lui. Et le Christ qui envoie un homme va avec Lui et se trouve en lui: Jésus-Christ dans Son Eglise, Ses sarments reçoivent de l’énergie, produisent les mêmes fruits qu’Il avait portés lorsqu’Il était ici sur terre. Lorsqu’Il est venu à l’Eglise dans les derniers jours, Il est venu dans la plénitude de la Lumière du Fils.

22        Eh bien, il n’y a qu’une seule façon pour nous de pouvoir être dans le vrai, d’expliquer cela. Si je disais: «Vous les méthodistes, que pensez-vous de Lui?»

            «Certainement, Il est le même hier. Mais vous voyez, nous ne croyons pas en ceci, et nous ne croyons pas en cela.»

            Et vous les presbytériens, qu’en dites-vous? La même chose. Vous les baptistes, qu’en dites-vous? La même chose. Vous les pentecôtistes, qu’en dites-vous? La même chose. Les presbytériens diraient: «Eh bien, nous pensons que nous gardons la Parole de Christ, cela règle la question.»

            Très bien: «Que dites-vous du baptême du Saint-Esprit?»

            «Oh ! nous ne croyons pas cela; ça, c’était pour un autre âge.»

            Et vous les baptistes? «Nous croyons qu’on doit être baptisé par immersion. Crois au Seigneur Jésus-Christ, toi et ta famille; vous serez sauvés et immergés.»

            «Que dites-vous du Saint-Esprit?»

            «Nous recevons le Saint-Esprit au moment même où nous croyons.»

            Paul n’est pas du même avis que vous. Il a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?» Et moi, je suis un baptiste. Toutefois, je suis un baptiste pentecôtiste.

            Maintenant, qu’en dites-vous, vous les pentecôtistes? «Oh ! Dieu soit béni, Frère Branham, nous avons reçu la plénitude lorsque nous avons parlé en langues.»

            Vous ne L’avez pas reçu; c’est l’exacte vérité. Vous regardez cela en face; ce n’est pas de cette manière qu’Il s’était manifesté à l’Eglise en ce temps-là. Néanmoins, Il parle réellement en langues; je crois dans le parler en langues et dans l’interprétation des langues; mais ce n’est pas tout. C’est juste. Si nous avions le temps, j’aurais aimé prêcher sur le placement d’un fils et voir par les Ecritures si cela est vrai ou non.

23        Remarquez, qu’a-t-Il donc fait autrefois? Eh bien, il n’y a qu’un seul moyen de le faire, il ne s’agit pas de prendre ce que disent les baptistes, ce que disent les pentecôtistes ni ce que disent les méthodistes, mais prenez ce que Dieu dit. Cela devrait régler la question. Maintenant, nous avons lu dans Jean 12, retournons au premier chapitre de Jean, et voyons ce qu’Il a fait. Si nous pouvons voir ce qu’Il était hier, Il doit alors être le même aujourd’hui.

            Eh bien, souvenez-vous, Il s’est manifesté aux Juifs; gardez cela à l’esprit. Aux Juifs, pas aux Gentils, Il n’est pas allé chez les Gentils, et Il a défendu à Ses disciples d’aller chez les Gentils. Vous en souvenez-vous?

            Pourquoi? Ceci est notre âge, là c’était leur âge. Les Gentils ne L’attendaient pas; les Juifs L’attendaient. Maintenant, nous parlons aux Juifs. Et maintenant, Le voici ici au premier chapitre de Jean. Nous voyons que lorsqu’Il a été oint, et qu’Il a commencé Son ministère terrestre, Il a commencé à prier pour les malades. Il a trouvé un homme qui s’appelait André. Et André est allé vite chercher son frère, qui était Pierre, mais en ce temps-là il était connu sous le nom de Simon.

            Et lorsqu’il a amené Simon... Eh bien, souvenez-vous, cet homme de Simon était un pêcheur. La Bible dit qu’il était un homme du peuple sans instruction. Frère, cela assénerait carrément un coup à la tête de tous vos séminaires et écoles bibliques. Voyez-vous? Et cet homme avait reçu les clés du Royaume de Dieu; un pêcheur, un homme du peuple sans instruction.

24        Eh bien, je n’essaie pas de soutenir l’ignorance, mais j’essaie de vous dire une chose: Vous mettez trop l’accent sur l’instruction et sur la théologie, et pas suffisamment sur Dieu, sur Son omniprésence et Sa puissance. Cet homme, la Bible dit qu’il était un homme du peuple sans instruction. Dans leurs écrits, les historiens disent qu’il ne pouvait même pas... il n’aurait même pas déchiffré son propre nom si celui-ci était écrit devant lui. Et cependant il plut à Dieu de prendre un homme qui n’était rien et d’en faire quelque chose. Et Il a donné à cet homme-là les clés du Royaume des cieux.

            Maintenant, lorsqu’André a vu, il est allé prendre son frère et a dit: «Viens voir; nous avons trouvé le Messie.» Eh bien, remarquez, Le voici qui vient, Il n’était pas un grand théologien comme Caïphe, ou un des sacrificateurs; ces gens-là n’auraient jamais cru cela. Mais Il a pris un ignorant, et il s’est avancé dans la Présence de Jésus. Maintenant, remarquez ce que Jésus a dit lorsqu’Il a vu cet homme, c’était donc un Juif, un pêcheur illettré. Et Il a dit: «Tu t’appelles Pierre, ou Cephas, et le nom de ton père est Jonas.»

25        Que pensez-vous que cet homme ignorant a pensé, car c’était là un Homme qui ne l’avait jamais vu de toute sa vie? Je lis dans Jean 1. Lorsque ce pêcheur ignorant est entré dans la Présence de Jésus-Christ, Jésus lui a dit son nom et le nom de son père. Est-ce ce que dit la Bible? Quelqu’un a-t-il déjà lu cela? Que pensez-vous qu’Il a dit? Eh bien, ça c’était Jésus hier. C’est de cette manière que Jésus s’est fait connaître aux Juifs.

            Et plus tard, Pierre a reçu les clés du Royaume. Ensuite, un homme du nom de Philippe a été converti le même jour. Eh bien, il était tellement enthousiasmé qu’il a contourné la montagne et est allé à quinze miles [24 km] derrière la montagne. Je pense que c’est à peu près la distance exacte, d’après ce qui m’a été dit. Et il est arrivé à une maison... Présentons cela sous forme d’un drame afin que les enfants le saisissent.

26        Il est arrivé à la maison de son ami. Ça c’est un bon signe, il était converti; il voulait en parler à son ami. Un homme et une femme, un garçon ou une fille, qui est véritablement converti; la chose qui occupe la première place dans leur vie, tout ce à quoi ils peuvent penser, c’est Jésus-Christ. C’est ce que je me demande, la condition de l’église aujourd’hui, de voir que nous sommes paralysés par ces choses. Nous devrions être en feu, enthousiasmés, en train de brûler, la première chose le matin et la dernière chose le soir, et tout au long de la journée. Dans mon coeur, dans mon esprit, tout au long du jour.

            Mais en fait, nous faisons notre religion de temps en temps lorsqu’un évangéliste vient dans la ville, et nous allons à l’église. Et peut-être le dimanche matin, s’il n’y a pas un bon spectacle qui passe à la télévision, eh bien, nous allons à l’école du dimanche, et... Vous voyez, la chose n’est plus dans nos coeurs; le feu s’est éteint. Et n’importe qui sait que, dans le vieux temple de Rome, Avesta, lorsque le feu s’éteignait, les gens rentraient chez eux. Je pense que c’est l’heure de rentrer chez nous lorsque le feu s’éteint sur l’autel de Dieu; il est temps de fermer l’église, de retourner et de prendre un nouveau départ.

27        Et remarquez, cet homme était tellement ravi qu’il a fait le contour de la montagne. Je le vois qui frappe à la porte. [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.] Et la femme vient à la porte, et il demande: «Est-ce que Nathanaël est là?»

            «Oh ! dit-elle, nous sommes heureux de te voir, Philippe. Il est juste allé faire un petit tour dans le jardin.»

            Et il est allé dans le jardin, il a entendu quelque chose là dans le buisson. Il s’est approché calmement, et là se trouvait son ami Nathanaël qui priait: «Ô Jéhovah, viens et aie pitié de nous, et envoie-nous un libérateur.» Je m’imagine Philippe qui se tient là, bien sûr, en gentleman chrétien, il ne voulait pas interrompre la prière de son ami, et il se mord les ongles des doigts, et il dit: «Oh ! pourquoi ne se dépêche-t-il pas? Je brûle de lui dire quelque chose.»

            C’est ainsi que l’Eglise devrait être; c’est ainsi que l’Eglise devrait être; attendant simplement une occasion. Mais aujourd’hui nous, nous esquivons: «C’est le travail du prédicateur.» C’est votre travail. C’est le travail de tout le monde.

28        Et il a attendu. Et quelque temps après, Nathanaël a dit «amen.» Il s’est relevé et s’est mis à dépoussiérer ses vêtements. Il s’est retourné et a dit: «Philippe, je suis heureux de te voir.»

            Il n’a pas dit: «Bonjour, Nathanaël.» Il a dit: «Viens voir qui nous avons trouvé.» Voilà: il n’avait pas de temps pour les salutations. C’était: «Viens voir qui nous avons trouvé.» La difficulté c’est que nous tenons à avoir une fête mondaine et des associations des ministres pour nous rassembler et... Oh ! la la ! le message est: «Viens voir qui nous avons trouvé.» Et je peux voir Nathanaël, alors qu’il le regarde avec un peu d’étonnement. «Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.» et il a dit: «Viens voir.»

            Je m’imagine Nathanaël, un Hébreu loyal, membre de l’église presbytérienne, ou de–d’une certaine église de ce temps-là, vous savez. Il a dit: «Eh bien, un instant, Nathanaël, je sais que tu es un homme juste, tu dois être tombé dans l’extrémisme, mon gars.» Tout celui qui a trouvé Christ, les gens pensent qu’il est tombé dans l’extrémisme.

            «Tu dois être tombé dans l’extrémisme, mon gars. Qu’est-ce qui te prend? Tu veux me dire que ce Galiléen dont tu parles vient de Nazareth? Eh bien, si le Messie devait venir, Il viendrait chez Caïphe, notre souverain sacrificateur, et il dirait: ‘Caïphe, Je suis le Fils de Dieu; Je suis le Logos; Je suis–Je suis le Christ.’ Et alors, le souverain sacrificateur appellerait tous les autres sacrificateurs et dirait: ‘Celui que nous attendions est au milieu de nous maintenant.’ Voilà de quelle manière cela devrait se faire.»

29        C’est ce que vous pensez, vous les presbytériens. C’est ce que vous pensez, vous les catholiques. Et c’est ce que vous pensez, vous les pentecôtistes. Vous les catholiques, vous vous dites: «Si Christ devait venir pour se manifester en ce jour, Il devrait venir chez le pape.» Et certains d’entre vous presbytériens, vous pensez qu’Il devrait venir chez votre évêque. Et vous les pentecôtistes, vous pensez qu’Il devrait venir chez l’ancien du district. Mais Dieu va vers celui à qui Il veut, et ce n’est l’affaire de personne. Il se manifeste tout simplement.«Peut-il sortir de Nazareth quelque chose de bon? A-t-il dit, eh bien, tu dois être allé chez... Tu as certainement été embrouillé dans quelque chose. Peut-il sortir de Nazareth quelque chose de bon?» Je pense qu’il lui a donné la meilleure réponse que n’importe quel homme pourrait donner; il a dit: «Viens et vois.» Ne restez pas à la maison à critiquer, du fait que votre église ne collabore pas, mais venez voir par vous-même. C’est de cette manière que vous pouvez découvrir quelque chose. Venez voir par vous-même.

30        Chemin faisant, en contournant... J’aurais souhaité que nous ayons du temps pour nous étendre là un tout petit peu. Chemin faisant, en contournant la montagne, alors que les deux hommes marchaient, je peux entendre Nathanaël dire: «Eh bien, un instant, Philippe, qu’est-ce que tu...»

            J’entends Philippe dire: «Dis, Nathanaël, je voudrais te dire quelque chose. Te souviens-tu, l’autrefois, quand tu as acheté du poisson là-bas à la rivière, chez ce vieil homme du nom de Simon?»

            - Oui, je–je m’en souviens.

            - Oh ! ce vieux-là qui n’arrivait pas à établir cette facture des poisons.

            - Oui.

            - Tu sais, lorsqu’il s’est présenté devant le Seigneur Jésus, Il lui a dit que son nom était Simon. Et te souviens-tu de son père qui était là sur ce rondin et qu’il t’avait présenté, son nom était Jonas?

            - Oui, je m’en souviens.

            - Eh bien, lorsque ce Simon est entré dans la Présence de Jésus, Jésus lui a dit: «Tu es Simon, et le nom de ton père est Jonas.» Tu sais, Philippe ou plutôt Nathanaël, cela ne me surprendrait pas qu’en arrivant dans Sa Présence Il te dise aussi que ton nom est Nathanaël.

            - Ah ! Attends un instant, eh bien, Nathanaël–ou plutôt Philippe, n’essaie pas de m’embrouiller avec cette sorte de fanatisme.

            - Je ne t’embrouille pas avec du fanatisme. Eh bien, sonde les Ecritures et vois si ce n’est pas de cette manière que le Messie doit venir, examine si cela n’est pas vrai.

31        Quelque temps après, ils se sont approchés. Et Jésus se tenait là avec la ligne, la ligne de prière, priant pour les malades. Eh bien, ça, c’était Jésus hier. Là dans l’assistance et dans la ligne de prière, où que ce fût, peut-être qu’il n’était pas entré dans la ligne de prière; peut-être qu’il était simplement là dans l’assistance. Néanmoins, lorsque Jésus l’a vu, Il a dit: «Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Eh bien, souvenez-vous, vous direz: «Il l’a reconnu par son habillement.» Oh ! Non. Tous les gens de l’Orient s’habillaient de la même manière. Il pouvait être un Grec; il pouvait être un Arabe; ils s’habillaient tous de façon identique, ils portaient des turbans et des longues robes; ils étaient tous bruns. Mais Il a dit: «Tu es un Israélite, non seulement un Israélite, mais il n’y a point de fraude en toi.»

            Et cela a étonné ce Juif. Ecoutez ce Juif; il a dit: «Rabbi (ce qui signifie ‘Maître), Rabbi, quand m’as-Tu vu? Comment sais-Tu que je suis un Israélite et un homme honnête?»

            Jésus a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Quels yeux ! Est-ce la vérité?

32        Ça, c’était Jésus hier, se manifestant aux Juifs. Si c’est de cette manière qu’Il s’est manifesté aux Juifs, Il est obligé de faire de même. Si une décision doit être prise et qu’Il la prenne d’une certaine manière, Il doit faire de même la fois suivante, parce que Dieu est infini et ne change pas. Il doit faire cela. Maintenant, souvenez-vous, cela n’a jamais été accompli devant un Juif–un Gentil.

            Et maintenant, cet homme sur qui le miracle a été accompli... Vous direz: «Etait-ce là un miracle?» C’était de loin plus glorieux que le fait de guérir un homme qui est dans un fauteuil roulant. Un homme sous l’effet d’une émotion peut sauter hors d’un fauteuil roulant; mais, cela ne pourrait jamais se produire en dehors d’une puissance spirituelle.

            Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu.»

            Comment savait-il qu’Il était le Fils de Dieu? Il était un théologien, il L’attendait. Il a dit: «Tu es le Fils de Dieu; Tu es le Roi d’Israël.»

            Jésus a dit: «Parce que Je t’ai dit que Je t’ai vu sous l’arbre, tu Me crois? Alors, tu verras de plus grandes choses que celle-ci; viens, suis-Moi.»

33        Il était un croyant. Evidemment, il y avait des orthodoxes qui se tenaient à côté, ces très remarquables baptistes, presbytériens, luthériens et pentecôtistes, qui avaient toutes sortes de diplômes, vous savez, ils se tenaient là. Eh bien, ils devaient apaiser leurs assemblées d’une façon ou d’une autre. Ils ont dit: «Cet homme est Béelzébul; c’est un diseur de bonne aventure.» Ils doivent taxer cela de quelque chose; ils ne comprenaient pas cela. Ils doivent coller une étiquette à cela. Et ils ont dit: «Cet homme fait de la télépathie. C’est un diseur de bonne aventure. Et Il accomplit ceci par l’esprit du diable.»

            Jésus s’est retourné, et a dit: «Vous dites cela de Moi; Je vous pardonnerai. Mais lorsque le Saint-Esprit viendra faire la même chose, une seule parole contre Cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.» Eh bien, de quoi s’agissait-il? Il prophétisait que le Saint-Esprit viendrait et ferait la même chose, et qu’une seule parole contre Cela... Ce n’est pas étonnant que le jugement nous attende pour bientôt. Lorsque le Saint-Esprit viendra pour accomplir la même chose, une seule parole ne sera jamais pardonnée ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.

34        Ensuite, j’aimerais encore prendre une personne. Il y avait des gens d’une autre nationalité; c’étaient des Samaritains. Et n’importe qui sait que les Samaritains s’attachaient à la religion juive, le savez-vous? Certainement. Jean... Je suis maintenant dans Jean, chapitre 3; je vais aller dans Jean, chapitre 4. Dans Jean 4, Il fallait qu’Il passât par la Samarie. Il était fatigué en chemin; Il s’est assis près d’un mur, c’était un petit décor panoramique comme ceci. Si l’un de vous a déjà été là-bas à Samarie et a vu le puits, c’est une pompe publique ou plutôt un puits où les gens de la ville viennent puiser leur eau. Il s’est assis là. C’était vers onze heures du matin, ou plutôt douze heures. Il avait envoyé Ses disciples dans la ville chercher de la nourriture.

            Pendant qu’Il était assis là, se reposant, parce qu’Il était épuisé et fatigué... Eh bien, remarquez, Il fallait qu’Il passât par là. Et dans Jean 4, Il était assis là à ce puits, et une femme s’est présentée là. Disons que c’était une jolie femme, jeune, dans la vingtaine, très jolie, et sa–une ravissante créature, et elle s’est présentée là. Elle avait suivi une mauvaise voie; elle vivait dans l’adultère, elle était, comme nous le dirions aujourd’hui, une prostituée. Elle est allée au puits pour puiser de l’eau. Peut-être c’était parce qu’elle avait dormi toute la matinée, n’ayant pas pu fermer l’oeil toute la nuit. Ou, peut-être, le vrai motif est qu’elle ne pouvait pas aller là où étaient les femmes vertueuses; elle était une proscrite. En ce temps-là, ce genre de femmes étaient cataloguées. Qu’en serait-il si on les cataloguait aujourd’hui? Vous verriez certainement une grande ségrégation.

35        Ainsi donc, lorsqu’elle... elle est sortie chercher de l’eau; elle a pris... Si vous avez déjà été en Orient, ils transportaient un... comme une cruche, à ce qu’il me semble, ayant un grand goulot au-dessus et–et deux crochets sur le pourtour comme ceci. Et j’ai vu une femme descendre au puits, attacher une petite corde, un petit crochet à la cruche et la faire descendre à l’aide d’un treuil, une de ces grandes cruches d’environ cinq litres, et puis les tirer hors du puits, en porter trois, mettre une sur sa tête et une sur chaque hanche... Une demi-douzaine de femmes descendaient la rue, causant et riant, bougeant la tête, et causant comme savent le faire les femmes. Vous savez. Elles marchaient comme cela, sans jamais répandre une seule goutte d’eau, elles marchaient tout simplement en causant...

            Et cette femme est venue, et elle allait faire descendre son seau dans le puits afin de puiser de l’eau. Et elle a entendu une voix dire: «Femme, apporte-Moi à boire.» Elle s’est retournée pour regarder, et elle a vu un Juif assis là. Eh bien, rappelez-vous, il y avait une ségrégation en ce temps-là.

36        Alors, elle L’a considéré, et elle a vu que c’était un Juif. Eh bien, Il n’avait qu’environ trente ou trente deux ans, mais les Ecritures disent qu’Il paraissait en avoir cinquante. Combien savent cela? Jean 6 dit: «Tu dis que Tu étais, que Tu as vu Abraham, et Tu n’as pas plus de cinquante ans? Maintenant, nous savons que Tu as un démon.» Voyez-vous?

            Il a dit: «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Voyez-vous, c’était peut-être Son travail qui Lui avait ôté sa jeunesse. Il était peut-être un peu grisonnant. Mais Il était assis, appuyé contre la pompe, ou plutôt contre le mur, là où les plantes grimpantes poussent sur le mur.

            Elle a dit: «Seigneur, Tu es un Juif; et je suis une Samaritaine. Il n’y a pas de relations entre vous et nous. Il n’est pas de coutume que Tu puisses me demander quelque chose.»

            Il a dit: «Si tu savais à qui tu parles, tu M’aurais toi-même demandé à boire. Et Je te donnerais une eau qui n’est pas celle que tu viens puiser ici.» Maintenant, que faisait-Il? Il contactait son esprit. Et elle a dit: «Eh bien, vous, vous dites qu’il faut adorer à Jérusalem, mais nos pères... Tu veux dire que Tu es plus grand que notre père Jacob?» Voyez, elle appelait Jacob son père comme les Juifs. «Notre père Jacob a creusé ce puits; il a bu de son eau; sa famille en a bu; son troupeau en a bu aussi; et Toi, Tu as une eau qui vaut plus que celle-ci.?»

            Il a dit: «Eh bien, l’eau que Je donne se trouve au-dedans, elle bouillonne.»

37        Et la conversation s’est poursuivie jusqu’à ce qu’Il a décelé son problème. Eh bien, souvenez-vous, c’était là Jésus hier, chez les Samaritains qui attendaient la Venue du Messie. Les proscrits...

            Eh bien, que s’est-il passé? Lorsqu’elle a de nouveau regardé, Il a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «C’est vrai. Tu as eu cinq maris, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari; tu as dit vrai.»

            Qu’a-t-elle dit? A-t-elle dit: «Cet homme est Béelzébul, cet homme a un mauvais esprit; c’est un diseur de bonne aventure.»? Non, elle en savait plus sur Dieu, dans sa condition de prostituée, que la moitié des prédicateurs de cette ville. C’est vrai, c’est vrai. Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète.»

38        Eh bien, si vous consultez la note de renvoi, ce mot signifie, le Prophète, le Messie. «L’Eternel votre Dieu suscitera un prophète comme moi», a dit Moïse.

            Elle a dit: «Je vois que Tu es Prophète. Nous...» Ecoutez: «Nous les Samaritains, nous savons que lorsque le Messie sera venu, Il nous montrera ces choses.» Elle savait que ça c’était le signe du Messie. Elle a dit: «Mais Toi, qui es-Tu? Tu dois être Son Prophète. Car nous savons que lorsque le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Elle a laissé [tomber] la cruche d’eau et elle s’en est allée dans la ville. Et elle a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit les choses que j’ai faites: ne serait-ce point le Messie?»

            Si c’était là le Messie hier, le signe du Messie, étant donné qu’Il est le même aujourd’hui, c’est le même signe qui est destiné à l’Eglise des Gentils. Il ne peut pas nous laisser nous en tirer juste sur base d’une théologie et en adhérant aux églises. Il doit se manifester à la fin de l’âge des Gentils comme Il l’avait fait dans l’âge des Juifs et des Samaritains, ou à ceux qui L’attendaient. Nous avons eu deux mille ans d’enseignement maintenant. Notre âge touche à sa fin. Combien approuveront cela, que l’âge des Gentils tire à sa fin?

39        Si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et qu’Il s’est fait connaître et aux Juifs et aux Samaritains, et pas une seule fois aux Gentils... Sondez les Ecritures. Et tout au long de deux mille ans, aucune fois cela n’a été accompli, sauf au cours de ces quelques dernières années. Pourquoi? Le soleil se couche, le Messie est retourné à Son Eglise, et vous donne le baptême du Saint-Esprit, vous bénit et essaie de vous amener à lever les yeux, car votre rédemption est proche. Et l’église...

            Dieu manifeste Ses dons devant l’église, et l’église dit... reste tout simplement assise là comme ce petit garçon, paralysée. Ô Dieu, aie pitié de nos âmes pécheresses. Si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement... Vous souvenez-vous de ce qu’Il a dit? J’aimerais encore prendre une Ecriture, Jean 5.19, n’oubliez pas, 5.19. Jésus s’était rendu à la piscine de Béthesda. Et là étaient couchés des hommes infirmes, des multitudes, des milliers d’entre eux; il y avait beaucoup plus de gens que ceux qui sont assis ici ce soir, des infirmes, des aveugles, des boiteux et des gens aux membres atrophiés. Il est allé droit à cette piscine et n’a touché aucun d’eux; Il a cherché des yeux jusqu’à ce qu’Il a trouvé un homme qui était couché sur un grabat. Eh bien, vous les gens du Sud, vous savez ce qu’est un grabat. J’ai été élevé sur un grabat, et un petit grabat était étendu à la porte.

40        Et cet homme était couché sur un grabat. Il n’était pas paralysé. Il n’était pas estropié, ni boiteux non plus; il avait une infirmité. Ça pouvait bien être la prostatite; ça pouvait bien être la tuberculose. C’était chronique; il en avait souffert depuis trente-huit ans. Cela n’allait pas le tuer. Jésus lui a dit: «Monsieur, veux-tu être guéri?»Pourquoi pas l’homme qui est par ici? Pourquoi pas celui-ci qui est paralysé? Pourquoi pas...Et il a dit: «Je n’ai personne pour me jeter dans l’eau. Je n’arrive pas à bien courir. Lorsque quelqu’un vient, il me devance et entre dans l’eau.»Il a dit: «Prends ton lit et va dans ta maison.» Il n’a point discuté une seule seconde, il a pris son lit, il l’a placé sur ses épaules et s’en est allé, marchant. Les Juifs lui ont posé des questions. Ils poseraient des questions aujourd’hui. L’église poserait des questions aujourd’hui. Ecoutez ce qu’Il a dit, Jean 5.19; ne l’oubliez pas, 5.19: «En vérité, en vérité (C’est-à-dire absolument, absolument.), je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.» Non pas ce qu’Il entend faire au Père, non pas ce qui est révélé, la volonté du Père, mais ce qu’Il voit le Père faire. L’Ecriture ne peut être anéantie. Ou Jésus a dit la vérité là, ou Il a raconté une fable. Il a dit qu’Il ne faisait pas une seule chose avant que le Père Lui ait d’abord montré par une vision quoi faire. S’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit faire la même chose qu’Il avait faite en ce temps-là. Croyez-vous cela?

41        Je crois que Billy a dit qu’il avait distribué un bon nombre de cartes de prière. Certains d’entre vous ne monteront pas sur l’estrade. Maintenant, nous allons bientôt appeler ceux qui détiennent ces cartes de prière à monter à l’estrade. Ça fait longtemps que vous êtes ici, pourtant vous êtes venus de bonne heure. Autrefois, vous alliez aux bals dansants et vous y passiez toute la nuit alors qu’il y fait plus chaud qu’ici. Si jamais vous allez en enfer, vous souhaiteriez avoir une occasion de vous asseoir dans un endroit chaud comme celui-ci. Là-bas, il n’y a pas de ventilateurs, et ce n’est pas climatisé.

            Ecoutez, j’aimerais dire une chose ici. Il y avait une fois une petite femme qui croyait que Jésus était ce qu’Il déclarait être. Et elle s’est faufilée à travers la foule, et elle a touché Son vêtement, et elle est retournée à sa place et elle s’est assise, ou plutôt, elle s’est tenue debout, ou peu importe ce qu’elle a fait. Et Jésus s’arrêta. Eh bien, suivez attentivement. Jésus s’arrêta et dit: «Qui M’a touché?»

            Eh bien, Pierre Le reprit là-dessus. Je peux m’imaginer Pierre dire quelque chose comme ceci: «Seigneur, regarde-moi en face: Qu’est-ce qui Te prend? Qui T’a touché? Alors qu’il y a ici à peu près un millier de gens qui Te donnent des tapes dans le dos et qui Te serrent la main; qu’est-ce qui ne va pas? Qu’est-ce qu’il y a, et Tu demandes: ‘Qui M’a touché?’»

            Mais Jésus a dit: «Je sens que Je Me suis affaibli.» «La vertu est sortie de Moi.», comme le dit la version du roi Jacques, la «vertu» c’est la «force.» «Je Me suis affaibli; quelque chose est sorti de Moi.»

42        Oh ! frère, cessez de vous appuyer sur votre appartenance à l’Eglise de Dieu, aux Assemblée de Dieu, aux unitaires, aux «binitaires», aux trinitaires ou aux interdépendants, ou aux baptistes, ou aux méthodistes. Touchez-Le du même genre de toucher dont cette femme L’avait touché.

            Et elle L’a touché; Il a dit: «Je me suis affaibli.» Voilà le genre de toucher dont vous les gens de la Caroline du Sud vous devriez Le toucher. «Je me suis affaibli.» Et Il a regardé tout autour de Lui; Il ne pouvait pas la voir. Voyez? Cette femme-là, c’était sa foi qui avait tiré. Il a regardé dans l’assistance, et Il a dit à la femme ce qu’était sa maladie; elle souffrait d’une perte de sang; et Il lui a dit: «Ta foi t’a sauvée.» Est-ce vrai? Ça c’était Jésus hier.

43        Combien parmi vous, lecteurs de la Bible ici présents, savent que le Nouveau Testament, l’Epître aux Hébreux dit que Jésus-Christ est maintenant même, en cette heure même, un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités? Eh bien, s’Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, et qu’Il est le même Souverain Sacrificateur qu’Il l’était en ce temps-là, ne devrait-Il pas agir comme Il l’avait fait en ce temps-là afin de prouver qu’Il est le même Souverain Sacrificateur? S’Il faisait cela d’une autre manière, ça pourrait être un autre souverain sacrificateur. Mais s’Il est le même, Il doit agir de la même façon. Est-ce juste?

            Eh bien, s’Il venait vers cette assistance ce soir (les dix ou quinze prochaines minutes en témoigneront) s’Il vient vers cette assistance et confirme qu’Il est ici, le même Jésus, combien parmi vous qui ne L’avez jamais connu diront: «Je Le reçois comme mon Sauveur»? Et combien parmi vous qui Le connaissez diront: «Je L’aimerai davantage, s’il m’est possible de L’aimer davantage»? [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Levez la main.

44        Prions. Seigneur Dieu, il fait chaud, et les gens transpirent, mais Tu étais descendu une fois dans une fournaise ardente pour faire savoir à trois hommes, que Tu étais le Fils de Dieu. Tu ne faillis jamais; Tu es Dieu. Et ce soir, je Te prie, Père, de récompenser cette foule de gens fidèles qui sont restés assis ici dans cette salle chaude, en train de s’éventer, avec leurs petits bébés tout en sueur, ils essuient leurs petits fronts, et les fronts de vieux pères malades, et les vieilles mères étendues là, malades. Tes enfants sont dans l’attente, Seigneur parce que quelque chose en eux leur dit qu’il y a une assistance juste devant. Ils se pressent dans le désert vers le puits d’eau.

            «Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il puisse trouver les eaux de la vie gratuitement.»

45        Oh ! Seigneur, envoie-Le au milieu de nous ce soir comme ce Rocher dans une terre altérée, cet Abri dans la tempête. C’est Jésus qui était hier, et qui est le même aujourd’hui, et qui sera éternellement. Seigneur, ceux-ci sont Tes sarments. Donne-leur ce soir de l’énergie provenant de Ton Esprit, car Tu es le Cep. Entre dans ces gens, Seigneur. Viens à moi et aide-moi.

            Et le don que Tu as donné, Seigneur, agite cela devant les gens, alors que je m’abandonne. Et peu importe combien Tu pourrais agir à travers moi, si les gens n’y croient pas, cela ne marchera jamais. Car lorsqu’Il est allé dans Sa propre ville, Il n’a pas pu accomplir beaucoup de miracles à cause de l’incrédulité de gens. Ô Dieu, qu’il n’en soit pas ainsi de Greenville. Cette petite poignée des gens qui se sont rassemblés ici dans cette salle ce soir, puissent-ils voir le Seigneur Jésus dans Sa puissance et Sa résurrection.

            Et quand nous quitterons cette salle ce soir, puissent les gens, sur leur chemin du retour, dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs... Jésus était mort, oui, Il était ressuscité. Il leur a parlé durant toute la journée, et ils ne le savaient pas. Mais ce soir-là, lorsqu’Il les a pris à part et qu’Il a fermé la porte, Il a fait une chose qu’aucune autre personne ne pouvait faire. Il a accompli un miracle devant eux. Juste comme Il l’avait fait avant Sa crucifixion; ils ont reconnu que c’était le même Jésus. Et joyeusement et d’un pas léger, ils sont retournés en courant vers les disciples, et leur ont dit: «Réellement, le Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts. Et nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?»

46        Seigneur, que ceci soit le récit de chaque personne ici ce soir. Lorsque nous quitterons cette salle, puissions-nous dire: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Fais ce soir quelque chose, Seigneur, dans cet âge des Gentils, ici même, exactement comme Tu l’avais fait à la fin de l’âge des Juifs et des Samaritains. Sincèrement, de tout mon coeur, Seigneur, j’ai fait de mon mieux pour expliquer aux gens que nous sommes à la fin. Ils voient que ce n’est pas une chose que quelqu’un a inventée; c’est une promesse de Dieu. Et accorde-le, Seigneur. Que leurs esprits ne soient pas paralysés pour croire que Tu es quelque part ailleurs et que Tu n’existes pas, mais puissent-ils comprendre que Tu es le même et que la guérison a déjà été accomplie au Calvaire. Et si Tu tiens une promesse, Tu tiens toutes Tes promesses. Accorde, Seigneur, que des choses glorieuses s’accomplissent, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

47        Merci pour votre gentillesse et pour être restés assis ici pendant tout ce temps, et je vous ai pris environ quarante-cinq minutes (ou plutôt non, c’est plus que cela), pour expliquer ceci, au mieux de ma connaissance. Que Dieu vous récompense.

            S’il y avait une chose que je pouvais faire pour m’avancer là-bas et guérir un malade, je le ferais. Le croyez-vous? Je le ferais certainement.

            Bien des gens pensent que je suis un isolationniste, parce que je ne reste pas avec les gens. Mes amis, vous ne pouvez pas être un serviteur de l’homme et un serviteur de Dieu en même temps. Je dois rester loin des gens pour être votre serviteur, pour vous aimer et vous servir. Nous aurons suffisamment de temps à passer ensemble de l’autre côté après que nous aurons traversé la rivière. Nous serons ensemble pendant tous les âges. Maintenant, alors que c’est–alors que la Lumière est là, je dois combattre et avancer à chaque minute que je le peux pour aider. Je dois rester à l’écart dans la prière, et être prêt lorsque j’entre dans la salle.

            D’habitude, notre manager est avec nous; il s’occupe de la prédication. Je sors du bureau et passe directement sur l’estrade; et les réunions sont plus efficaces. Il n’y a personne ici pour prendre ma place, je dois le faire moi-même, pour expliquer cela du mieux que je peux, et je suis un piètre érudit pour expliquer cela. Mais ce que je connais, je le connais.

48        Quelqu’un m’a demandé: «Jusqu’à quel niveau êtes-vous allé dans vos études?»

            «Jusqu’en septième.» Mais j’ai lu beaucoup de livres de septième. Voyez-vous? Je–ce que je connais, je le connais. Je sais qu’Il est ressuscité d’entre les morts. Je sais qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Je pourrais ne pas être en mesure d’analyser les mots grecs et ainsi de suite; mais je sais comment Il est descendu et m’a sauvé, et c’est ce que j’aimerais vous apporter. Et si vous croyez simplement cela, vous n’aurez pas besoin de connaître les mots grecs et ainsi de suite. Croyez simplement en Lui.

49        C’était 1 à 100 de quelle lettre? K, la série K de 1 à 100. Nous ne pouvons pas les appeler tous à la fois; nous allons les appeler à partir d’un certain numéro. Commençons juste à partir du numéro 1. Qui a K numéro 1? Levez rapidement la main. Si vous ne pouvez... Eh bien, que chacun regarde la carte de son voisin. Parce que certains d’entre eux sont sourds, certains sont muets, certains sont paralysés, et ils ne peuvent se déplacer; nous demanderons aux huissiers de les transporter jusqu’ici quand leurs numéros seront appelés.

            K numéro 1, es-tu sûr que c’est juste? Eh bien, nous allons commencer alors à partir d’un certain numéro. Quoi? Que dis-tu? Oh ! Désolé, très bien. K numéro 1. Venez de ce côté, si vous le pouvez, est-ce cet homme qui avance là? K numéro 1. Numéro 2, qui a le numéro 2? Voulez-vous lever la... Numéro 2, juste par ici. Numéro 3? Numéro 3; levez la main, s’il vous plaît. Numéro 4, K numéro 4; voulez-vous lever... Est-ce cette femme? Numéro 5? Voyez-vous, nous n’avons pas pu avoir une arène; ceci n’est pas une arène; c’est une église; c’est utilisé à cette fin.

50        K, 1, 2, 3, 4; qui a K numéro 5? Numéro 5, levez la main, s’il vous plaît. Est-ce là-haut au balcon? Il est déjà ici, K numéro 5. Numéro 6? Numéro 7, 7? Très bien. Numéro 8, numéro 9, 9, 10. Aidez-moi, Joseph, s’il vous plaît; 10, 11, 12, 12, j’ai manqué cela, K numéro 12, numéro 12... Regardez la carte de votre voisin, il se pourrait... Est-ce vous qui l’avez, madame? Très bien. 13, regardez, c’est peut-être quelqu’un qui est sourd et il ne va pas entendre quand son numéro sera appelé; 13, 14, 15, 15 très bien; 16,16, 17, 18, 19, c’est comme si je ne vois pas de fauteuils roulants ni personne, il me semble que tout le monde marche, 19, 20? Arrêtons-nous là juste un instant, parce qu’il fait chaud, nous n’allons pas amener beaucoup de gens à se tenir debout à la fois. Maintenant, si nous terminons ceci, vous allez simplement continuer à faire la rotation.

51        Eh bien, maintenant, j’aimerais vous demander de respirer profondément et de rester tranquilles pendant quelques minutes; ne vous déplacez pas. Soyez très révérencieux juste pour quelques minutes.[Quelqu’un dit: «Il y a un appel longue distance pour T.C.–Révérend T.C. Perkins, là en bas au fond, au rez-de-chaussée. Si le révérend T.C. Perkins est ici, veuillez descendre. N.D.E.]Oui, monsieur. Le révérend T.C. Perkins est attendu au téléphone. Très bien. Très bien. Maintenant, pendant qu’on aligne ceux qui sont montés ici, j’aimerais demander à chaque personne qui se trouve dans cette salle de m’accorder toute son attention pendant quelques minutes. Combien de chrétiens y a-t-il ici? Levez la main. Peu importe l’église dont vous êtes membre. Vous savez, je n’ai jamais voulu cataloguer quelqu’un. Et vous savez...

52        Tout celui qui me connaît sait que j’ai été un gardien de troupeau; j’ai beaucoup fait l’équitation. Et lorsque nous avions l’habitude de rassembler le bétail et de les amener dans la forêt Arapaho, là dans le Colorado, notre marque c’était le Tripod; le bétail de monsieur Grimes, c’était le Diamond T. Et nous avions beaucoup de marques. Et nous avions une clôture amovible. Quelqu’un connaît-il ce que c’est qu’une clôture amovible? Cela sert à garder les troupeaux afin qu’ils ne se dispersent pas dans la forêt.

            Eh bien, lorsque vous... L’Association Hereford faisait paître son bétail dans la vallée, dans la vallée de la rivière Troublesome, nous étions juste en amont de la rivière. Eh bien, si vous êtes en mesure de produire une tonne de foin, vous pouvez placer une vache dans la forêt, si vous l’avez marquée, et la Chambre de Commerce vous en accorde le droit pour votre marque.

53        Et d’habitude, le garde forestier venait là pour compter le bétail pendant que les animaux entraient, chaque garde forestier. J’avais remarqué cela; je m’asseyais là le pied sur le pommeau, bien des fois, à les observer. A mesure que le troupeaux passaient, le garde forestier se tenait là, examinant ce bétail, il ne prêtait jamais attention à la marque; il veillait à l’étiquette de sang. Et chaque vache qui entrait dans ce pâturage, devait être une Hereford enregistrée, sinon, elle n’y entrait pas.

            Il en sera ainsi au Jugement. Ce qui comptera, ce n’est pas la marque que vous porterez, méthodiste, baptiste, ou que sais-je encore; c’est la marque de sang qui comptera. Rien n’y entrera excepté un authentique chrétien né de nouveau. Peu importe l’église dont vous êtes membre, cette marque n’a pas grand-chose à voir avec cela, ça ne sera même pas reconnu. Mais ce qui compte, c’est votre sang.

54        Maintenant, il y a beaucoup... Très bien, sont-ils tous entrés dans la ligne? Est-ce que tout le groupe est aligné?

            Eh bien, suivez-moi juste une minute maintenant, chacun de vous, s’il vous plaît, soyez révérencieux et restez assis. Combien de gens y a-t-il là dans l’auditoire qui sont malades? Là-haut aux balcons, partout, vous qui n’avez pas de carte de prière, et qui aimerez que Dieu vous guérisse, levez la main. Très bien. C’est bon. Je vois que c’était sage de tenir un service de guérison. Combien parmi ceux qui sont là-bas n’ont pas de carte de prière, maintenant, et désirent que Dieu les guérisse? Levez la main. J’aimerais juste avoir un aperçu général; il n’y a pas moyen de faire cela; c’est partout. Très bien.

            Eh bien, vous ne serez pas appelés à monter ici, la carte de prière n’a rien à faire là-dedans; elle aide simplement à garder les gens en ligne, pour amener le Saint-Esprit à se mouvoir dans l’assistance. Maintenant, si le Saint-Esprit vient et accomplit exactement les choses qu’Il avait faites lorsqu’Il était ici hier sous la forme de Jésus-Christ, combien croiront en Lui?

55        Combien ont déjà vu cette photo de l’Ange du Seigneur? Je crois... Gene et Léo ont-ils apporté cela ici? L’ont-ils apportée? Combien ont déjà vu cela? Faites voir la main. Combien croient que c’est la même Colonne de Feu qui conduisait les enfants d’Israël? Croyez-vous que Jésus est maintenant retourné à l’état de la Colonne de Feu? J’aimerais voir à quel point vous avez été bien enseigné. Laissez-moi vous le montrer. Lorsqu’Il...

            Combien savent qu’Il était l’Ange du Seigneur, la Colonne de Feu qui conduisait les enfants d’Israël? Levez la main. Très bien. «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Donc Dieu était manifesté dans la chair. Croyez-vous que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même? Très bien. Il a dit: «Je viens de Dieu, et Je retourne à Dieu.» Est-ce vrai? «Je viens de Dieu; Je retourne à Dieu.» Alors, s’Il était venu d’une Colonne de Feu, Il est retourné à la Colonne de Feu. Vous direz: «Prédicateur, ça ce n’est pas l’Ecriture.» Non, cela montre que vous ne connaissez pas vos Ecritures. Lorsque Paul était en route vers Damas, qu’est-ce qui l’a terrassé? Une grande Lumière, Cela l’avait même rendu aveugle. Ceux qui se tenaient à ses côtés n’ont pas vu la Lumière, mais Paul a vu Cela. C’était tellement réel pour lui que Cela l’a aveuglé. Et Il a dit–Il a dit: «C’est... Saul, Saul, il te serait dur de regimber contre les aiguillons.» Il a dit: «Qui es-Tu, Seigneur?» Qu’a-t-Il répondu? «Je suis Jésus, la Lumière, Je viens de Dieu; Je retourne à Dieu.» Est-ce vrai?

56        Lorsque Pierre était en prison, et que l’Ange du Seigneur y est entré, qu’était-ce? Une Lumière, la Colonne de Feu. Maintenant observez, lorsque l’âge des Juifs s’est terminé, il s’est terminé avec cela. Maintenant c’est la fin de l’âge des Gentils. Voici cette même Colonne de Feu, et le monde scientifique En a pris une photo. On a photographié Cela en Allemagne, lorsque Cela descendait, lorsque Cela apportait l’onction, lorsque Cela remontait. Ils ont photographié Cela en Suisse. Ils ont photographié Cela en Amérique. La photo se trouve là suspendue dans la salle des arts religieux, à Washington DC, c’est placé sous copyright, comme étant le seul Etre surnaturel qui ait jamais été photographié dans le monde entier. Qu’est-ce que George J. Lacy, le chef du FBI, a dit? Il a dit: «Monsieur Branham, cette photo ne représentera pas grand-chose pendant que vous êtes en vie, parce que cela entraînerait une adoration de l’homme. Mais un jour, cette photo sera vendue dans des bazars, mais pas de votre vivant.» Voyez-vous? Eh bien, c’est vrai; cela ne peut pas se faire, le Seigneur ne fera pas connaître cela.

57        Les gens n’ont jamais reconnu Elie. Ce n’est pas que je me fasse Elie, maintenant, saisissez cela ma-... très bien. Les gens n’ont jamais reconnu Jean; «il ne s’agit pas de moi; c’est Lui.» Mais Le voici aujourd’hui. Maintenant écoutez. S’Il est Dieu, et cette Lumière prouve donc au monde scientifique qu’Il est le même Logos qui conduisait les enfants d’Israël dans le désert; et dans l’église, ce soir, si nous sommes les membres de Son Corps, et si cet Ange du Seigneur est ici, cela produira la même Vie que cela a produite en Jésus, sinon, ce n’est pas le même Seigneur. Si cela–si c’est le même Logos, le même Esprit, le même Dieu qui était en Jésus, si c’est Sa photo, et qu’il agisse ici en nous, cela produira le même fruit, parce qu’Il a dit: «Je suis le Cep; vous êtes les sarments.» Est-ce clair?

            Maintenant, voici le moment de prouver cela. A ma connaissance, chaque personne qui est ici dans la salle m’est inconnue. Quant à connaître quelqu’un et dire que je le connais effectivement, à vrai dire, je connais cet homme ici qui est un missionnaire quelque part, mais je... Vous avez été chez moi. Vous êtes missionnaire chez les Arabes, oui, vous êtes un missionnaire chez les Arabes. En dehors de cela, quelques... Je crois, si je ne me trompe pas, celui-ci c’est frère Lynn Jones de l’Australie, il est assis juste ici, j’ai parlé avec lui ici cet après-midi au sujet d’une réunion en Australie. Et je connais cet homme qui est assis sur le siège du fond, mais j’ignore son nom. Mais quoi qu’il en soit, frère Jones, êtes-vous, ou plutôt cet homme, je ne sais rien de ce qui vous dérange, n’est-ce pas?

58        Combien de gens dans cet auditoire, ou là dans l’auditoire, et à travers toutes ces rangées et là au-dessus, savent que je ne sais rien de ce qui vous concerne? Levez la main. Alors, si cela est révélé, cela doit venir par une puissance surnaturelle. Or, s’Il est le Souverain Sacrificateur, et vous êtes malade... Maintenant, si vous n’avez pas une carte de prière, levez les yeux vers ce Souverain Sacrificateur et dites: «Seigneur Dieu, agis ce soir; je crois que j’ai la même foi que cette femme qui avait touché Ton vêtement. Maintenant, cet homme a prouvé cela par la Parole, mais le problème est le suivant, comment le saurai-je? Maintenant, laisse-moi toucher Ton vêtement, et cela réglera la question pour toujours. Fais que cet homme se retourne, et que Toi Tu utilises sa voix pour parler, comme Tu avais utilisé la voix de Jésus pour parler, alors cela réglera pour toujours la question pour moi.»

            Il y a un défi au Nom de Jésus; que toute l’assistance éprouve Dieu et voie s’Il est réel. Voilà une manière merveilleuse de faire cela, frère, croyez tout simplement en Dieu.

            Maintenant, ne vous déplacez pas; restez très calmes. Vous rendez-vous compte de là où je me tiens? Tout ce que j’ai dit à Son sujet, c’est bien, mais cela marchera-t-il? Si quelqu’un désire monter ici et prendre ma place, vous êtes le bienvenu.

            Très bien. Pourquoi ai-je dis cela? Parce que c’est une commission. Parce que Dieu a promis cela. J’ai parcouru le monde entier; Il ne m’a jamais déçu, Il ne me décevra pas maintenant. Il... C’est Sa promesse. Serais-je capable de guérir quelqu’un? Absolument pas. La seule chose qu’un don fera, ce sera de manifester Jésus. Un homme qui est un bon prédicateur peut Le manifester en prêchant la Parole. Un homme qui est un bon docteur peut enseigner sur Cela. Mais ceci, c’est Le manifester dans Sa résurrection. Alors, si Celui qui a écrit la Parole est présent, pour manifester qu’Il est présent, Celui qui a écrit la Parole, après avoir été crucifié il y a de cela deux mille ans, assurément, vous pouvez accepter chaque Parole qu’Il a dite.

59        Est-ce la patiente–ou plutôt la personne? Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Maintenant, est-ce que tout le monde m’entend? Et–et maintenant, l’ingénieur, enregistrez juste... Dans une vision je ne sais jamais... J’ignore là où je me trouve (Voyez-vous?), et ça c’est simplement... c’est un autre monde. Maintenant, augmentez [le volume] si c’est nécessaire.

            Maintenant, voici un beau tableau de Jean 4, que je venais de prêcher. Maintenant, si Jésus reste le même hier, aujourd’hui et éternellement... Voici une femme que je n’ai jamais vue, c’est comme la femme au puits. Je ne l’ai jamais vue; elle pourrait être une chrétienne, elle pourrait être une hypocrite; elle pourrait être une prostituée; elle pourrait être une femme vertueuse; elle pourrait être malade; elle pourrait se tenir ici pour quelqu’un d’autre. Ça pourrait être des problèmes financiers. Dieu sait que je ne sais rien de ce qui la concerne; je ne l’ai jamais vue. Et ici nous n’allons pas... on ne va pas jurer, mais afin que les gens sachent, levons nos mains si nous ne nous sommes jamais rencontrés auparavant et que je ne–je ne vous connais pas, levez la main. Je ne la connais point, je ne sais rien de ce qui la concerne.

60        Maintenant, si on a ici un homme et une femme qui se rencontrent comme cela s’est passé avec la femme au puits... Combien croient que ça c’est aussi vrai? Eh bien, s’il y a quelque chose que cette femme–s’il y a quelque chose dans la vie de cette femme qu’elle désire ou quelque chose qui la concerne... Si elle est malade, si Dieu révèle de quoi il s’agit, qu’elle en soit le juge. Je n’en sais rien. Mais s’Il le fait, cela montrera qu’une certaine puissance surnaturelle est ici pour révéler cela, est-ce vrai? Alors, que pensez-vous que cela peut bien être? Vous pouvez vous ranger du côté des pharisiens et dire que le–que cet homme est du diable. Mais moi, je ferais attention à cela. Lorsque vous traitez d’une oeuvre impure l’Esprit de Dieu, c’est un péché impardonnable. Voyez-vous? Ne dites pas cela. Si vous ne comprenez pas, dites simplement: «Je ne comprends pas.» Et éloignez-vous.

            Mais vous qui croyez que c’est le Seigneur Jésus-Christ, vous recevez Sa récompense. Si vous croyez que c’est le diable, vous recevez la récompense du diable. Cela dépendra de vous. Moi, je suis seulement responsable de la Parole et de la commission. Maintenant, soyez en prière.

61        Sans avoir jamais vu cette femme, là qui était... juste en prêchant maintenant, il y a quelque chose... Maintenant, toute cette Parole que je vous ai exposée au sujet de Jésus, et au sujet de la fin de temps, et toute la prédication que j’ai apportée, il va être prouvé maintenant même que c’est faux ou vrai. Eh bien, n’ayez pas peur de soumettre Dieu à une épreuve de force. Il est puissant dans la bataille. Il se pourrait que la femme soit tout simplement en train de simuler; si c’est le cas, observez ce qui va se passer. Combien ont déjà assisté aux réunions et ont vu des simulateurs qui sont venus à l’estrade, s’écrouler juste là sur l’estrade, paralysés et on a dû transporter pour les faire sortir, et qui sont restés toujours paralysés? Certains d’entre eux ont perdu la raison, et sont devenus complètement fous; on les a mis dans des hôpitaux psychiatriques; où ils sont voués à la mort. Voyez-vous? Cela dépend tout simplement de ce que dit le Saint-Esprit. La malédiction qu’Il place sur eux reste pour toujours. Voyez-vous? Alors, surveillez maintenant et voyez si cela est vrai ou pas.

62        Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, je prends tout esprit qui se trouve ici sous mon contrôle pour Sa gloire. Je ne vous connais pas, madame, je ne sais rien à votre sujet; par conséquent, si le Seigneur Jésus-Christ me révèle le motif de votre présence ici, ou–ou de quoi il s’agit, d’une façon ou d’une autre, vous saurez si c’est la vérité ou pas. Et s’Il le fait, croirez-vous en Lui et L’accepterez-vous pour ce que vous désirez? Vous savez que je ne vous connais pas, mais Lui vous connaît. Maintenant, si l’assistance entend ma voix, cette femme est consciente que quelque chose est en train de se produire, elle... Eh bien, si vous pouvez voir, maintenant même entre moi et cette femme se tient cette Lumière. La femme s’éloigne de moi, et elle est consciente que quelque chose est en train de se produire, un sentiment très doux et humble l’environne. Si c’est vrai, levez la main. Maintenant, vous savez que le fait de vous tenir dans ma présence ne ferait pas cela; il s’agit de Lui. C’est pour cette raison que je parle de Lui; Je sais qu’Il est réel.

63        Oui, cette femme est ici pour elle-même, elle veut que je prie pour ses yeux, parce qu’elle est en train de perdre la vue. C’est vrai. C’est juste, n’est-ce pas? Maintenant, vous pourriez dire que la femme porte des verres; et que c’est pour cette raison que j’ai parlé de ses yeux.» C’est juste, mais c’est bien le cas, il s’agit de ses yeux. Peut-être dira-t-Il quelque chose d’autre. Etant donné que c’est la première soirée, combien parmi ceux qui sont ici n’ont jamais assisté à l’une de mes réunions auparavant, faites voir la main? Très bien. Toutefois, si vous croyez ce que je vous ai dit au sujet de Jésus-Christ, et que ceci c’est ce qu’Il a fait, levez la main. Maintenant, nous allons tout simplement prendre notre temps; si nous n’avons personne qui passe dans la ligne de prière, nous allons prendre notre temps.

64        Oui, madame, votre vue s’affaiblit, suite à une maladie de nerfs, suite à un nerf dans votre oeil qui se meurt. Cela a fait que vous ayez aussi des palpitations cardiaques. Cela arrive souvent lorsque vous vous couchez le soir. Il s’agit en réalité d’un gaz dans votre estomac plutôt que de votre coeur. C’est vrai. Maintenant, c’est vrai. A part cela, croyez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur? Vous portez quelqu’un sur votre coeur, pour lequel vous priez; c’est une femme; et elle se meurt, elle est recouverte maintenant d’une ombre noire. Elle n’est pas ici; c’est une de vos parentes. C’est votre belle-soeur. Elle vit dans l’Ohio; c’est vrai, AINSI DIT LE SEIGNEUR.

            Mais vous, vous n’êtes pas de l’Ohio; vous venez d’une grande ville qui se trouve près d’un lac; c’est Chicago. Croyez-vous? Rentrez chez vous et trouvez les choses telles que vous l’avez cru; Dieu vous l’accordera au Nom de Son Fils Jésus.

65        Soyez très révérencieux; soyez très révérencieux maintenant. Ne vous déplacez pas; soyez très révérencieux. Combien croient-ils? Merci. Alors vous verrez des choses plus glorieuses que celles-ci. Promettez-vous de croire?

            Monsieur, nous sommes inconnus l’un à l’autre. Je ne vous ai jamais vu de ma vie, pour autant que je sache; nous ne nous sommes jamais rencontrés. C’est juste. Mais Dieu nous connaît tous deux. Voici un tableau. Je crois que la dernière personne ici était une femme; ça c’était un tableau sur lequel j’ai prêché, au sujet de la femme au puits. Maintenant, voici venir un homme, comme Nathanaël qui était venu parce que Philippe l’avait appelé. Deux hommes qui se rencontrent aujourd’hui pour la première fois. Maintenant, que tout le monde soit révérencieux, s’il vous plaît. Eh bien, quelque chose s’est passé en ce moment même dans l’assistance. Vous êtes conscient, monsieur, vous êtes conscient que quelque chose est en train se passer. Je suis votre frère; vous êtes un chrétien, car votre esprit est le bienvenu; vous êtes un croyant chrétien. Et vous souffrez, votre maladie se situe dans la tête. Et vous voulez que je prie pour cela. C’est juste. Levez la main si c’est vrai.

            Maintenant, je n’ai pas deviné cela; arrêtez de penser cela. Eh bien, souvenez-vous, vous ne pouvez pas cacher vos pensées maintenant; Il est ici, Celui qui connaît et discerne vos pensées. Tout ce qu’Il vous a dit est la vérité, n’est-ce pas? Oh ! Je vois de quoi il s’agit: une femme s’approche de vous sans cesse, tout près de vous, c’est votre femme. Elle aussi est ici. Et lorsque je vous ai dit cela, cela a élevé sa foi. Croyez-vous que Dieu peut me révéler ce qui ne va pas chez votre femme? Si je le fais par la grâce et la puissance de Dieu, accepterez-vous qu’elle sera guérie de sa maladie aussi? Elle a une enflure, c’est... Oh ! C’est la bursite; elle a aussi la sinusite. C’est juste. Vous n’êtes pas seulement un chrétien, mais vous êtes un prédicateur. Vous êtes monsieur–le révérend Carter. Rentrez chez vous; Jésus-Christ a répondu à votre prière et vous a guéris au Nom de Jésus.

66        Est-ce que vous croyez? Ayez foi en Dieu. S’Il tient cette promesse, Il tiendra chaque promesse. Maintenant, soyez très révérencieux. Vous qui L’aimez, c’est votre Seigneur. Vous me croyez en tant que votre frère, souvenez-vous, ceci c’est Sa promesse divine qu’Il a faite. Eh bien, Il n’est pas mort; Il est vivant, accomplissant les mêmes signes dans l’Eglise des Gentils. Bonsoir, madame. Maintenant, vous et moi nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose. Le Seigneur Jésus nous connaît tous deux. Eh bien, soyez très révérencieux, là dans l’auditoire. Maintenant, soyez en prière. Quelqu’un là-bas prie maintenant, c’est juste votre foi qui accomplit des choses glorieuses. Mais continuez simplement–simplement de demander à Dieu: «Seigneur, que cet homme me parle.» Soyez très révérencieux. Je suis désolé. C’est une Lumière, et je vais tout simplement suivre la Lumière au fur et à mesure que je La vois.

67        Encore un homme et une femme, croyez-vous que je suis Son serviteur? Si je suis Son serviteur, alors je dis la vérité au sujet de mon Seigneur. Et si je dis la vérité au sujet de mon Seigneur, mon Seigneur est obligé de prendre soin de Sa Parole, parce que c’est la vérité. Il a fait la promesse; nous vivons dans ce jour-là.

            Vous n’êtes pas ici pour vous-même; vous êtes ici pour quelqu’un d’autre. Et cette autre personne est l’un de vos parents, une belle-soeur. Et elle n’est pas ici dans cette ville, elle est loin d’ici, elle est près d’une côte. Elle est en Californie, et dans un hôpital, et elle a un–un problème avec son pied. C’est une cheville, la cheville est atteinte d’un ulcère, et le médecin dit que le pied doit être amputé. C’est vrai. C’est pour cette raison que vous êtes ici; je vous vois debout, et je me tiens à côté de vous. Vous étiez couverte par une ombre noire; vous avez assisté à une de mes réunions quelque part ailleurs, et vous aviez un cancer, vous étiez couverte par l’ombre de la mort, et vous avez été guérie.

            Et vous avez un fardeau sur votre coeur pour un homme, et c’est votre père, vous priez pour qu’il arrête de fumer. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.

68        Croyez-vous au Seigneur Jésus, mon ami? Maintenant, ne vous déplacez pas; soyez révérencieux.

            Bonsoir. Nous sommes inconnus l’un à l’autre; je ne vous connais pas, Dieu vous connaît. Une ombre noire continue de se déplacer dans cette salle, et il y a quelqu’un qui prie. Et en ce moment, je n’arrive pas à déceler ce cas. Soyez simplement très révérencieux. Le Seigneur Jésus connaît toutes choses, n’est-ce pas? Il sait tout simplement ce qui existe et ce qui n’existe pas. Mais si le Seigneur Jésus me révélait le motif de votre présence ici, croirez-vous que je suis Son serviteur? Alors si–s’Il...Vous savez, si je disais: «Vous êtes malade,» et que je vous impose les mains et dise: «Que Dieu soit loué, vous allez vous rétablir.» Ce serait très bien. Vous aurez le droit de croire cela. Mais s’Il remonte dans votre vie et trouve une chose dont vous êtes sûr que je n’en sais rien; s’Il connaît ce qui a été, assurément, Il connaît ce qui sera. Et vous serez le juge s’il en a été ainsi, si c’est la vérité ou pas. Alors, pour ce qui est de savoir ce qui sera, cela dépendra de votre foi. Croyez-vous que je suis Son serviteur?

69        Vous souffrez d’une maladie de nerfs. C’est plus une maladie mentale, vous êtes bouleversé, introverti, vous anticipez les choses avant qu’elles arrivent. A cause de cela, vous souffrez aussi d’une affection du rectum, qu’on appelle hémorroïdes. Et vous avez aussi des varices aux jambes. C’est vrai. Cela vous a donné une sensation étrange, n’est-ce pas? Si vous ne croyez pas que je suis Son prophète, vous avez un fils pour lequel vous priez et qui a des crises d’épilepsie. Maintenant, croyez-vous que je suis Son prophète? Rentrez chez vous et trouvez les choses telles que vous l’avez cru; il en sera tout simplement ainsi, au Nom du Seigneur Jésus. Ayez foi en Dieu.

            Voyez-vous cela? Voilà la Lumière qui se tient au-dessus de cette femme là-bas. Elle souffre du cancer. Madame Cay, je ne vous ai jamais vue de ma vie, n’est-ce pas? Je ne sais rien de ce qui vous concerne. Mais vous étiez assise là, en train de prier; en fait, vous devez le faire, sinon vous mourrez. Qu’avez-vous touché? Vous L’avez touché. Vous ne venez pas de cette ville; vous venez d’un endroit appelé Spartanburg. C’est vrai. Levez la main si ces choses sont vraies. Rentrez chez vous et vivez; votre foi vous rétablit. Au Nom du Seigneur Jésus.

            Ayez foi en Dieu. Croyez-vous?

70        Bonsoir. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, fiston. Au mieux de ma connaissance, c’est la première fois que nous nous rencontrons dans la vie. Un de ces jours, nous nous rencontrerons dans la Présence de Jésus-Christ; nous aurons à répondre pour tout ce que nous aurons fait. Et nous nous tenons maintenant dans Son auguste Présence. Le Seigneur Dieu va révéler le motif de ta présence ici, et crois-tu que Jésus-Christ vit et que je te dis la vérité?

            Tu es dérangé par un problème spirituel, c’est vrai. Non seulement cela, mais tu es un prédicateur. Tu es un jeune prédicateur. Et tu as été envoyé ici par un autre prédicateur, un prédicateur baptiste de Macon, en Géorgie. Et il souffre d’une dépression nerveuse, il est très nerveux. A propos, ce prédicateur a payé les frais de ton voyage jusqu’ici, pour que tu viennes te tenir devant moi et solliciter une prière en sa faveur. C’est vrai. Retourne, vous êtes tous deux guéris. Apporte-lui cette nouvelle, et dis-lui que le Dieu Tout-Puissant l’a guéri.

71        Croyez-vous que ce diabète vous a quitté, vous qui êtes assis là? Alors, continuez votre route, en vous réjouissant. Amen. Croyez tout simplement.

            Croyez-vous que cette affection du coeur vous a quitté à l’instant même? Continuez votre route, et réjouissez-vous, et dites: «Merci, Seigneur.»

            Le vieil homme assis là-bas, qui souffre d’une double hernie, croyez-vous qu’Il vous guérit, monsieur? Croyez-vous que Dieu vous a guéri? Avez-vous une carte de prière? Vous n’avez pas une carte de prière? Mais vous étiez en train de prier, n’est-ce pas, monsieur? Vous avez une double hernie. Croyez-vous que Dieu vous a guéri? Levez la main. Très bien, vous pouvez obtenir cotre guérison, si vous le croyez. Amen.

            Qu’a-t-il touché? Je demande à votre foi de croire cela. Si tu crois...

            Une vieille dame est assise ici, c’est plutôt une femme d’âge moyen, elle me regarde. Elle a une grosseur sur le nez; je ne peux pas voir cela à partir d’ici. Absolument. Mais vous êtes en train de prier. Vous êtes entrée dans la ligne de prière il y a quelques instants, mais on vous a fait retourner à votre place, parce que ce n’était pas votre carte. Mais si vous croyez de tout votre coeur, vous ne savez pas de quoi il s’agit; c’est un cancer de la peau; mais si vous croyez de tout votre coeur, Dieu guérira cela. Croyez-vous cela? Alors, acceptez cela, rentrez chez vous et portez-vous bien. Ayez foi en Dieu. Si tu crois...

72        Qu’en est-il de vous qui êtes assis là, l’homme assis là, qui me regarde? Vous avez une affection de l’estomac, monsieur, l’homme à la chemise blanche, vous qui avez une fine chevelure. Avez-vous une carte de prière? Vous n’avez pas de carte de prière. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Vous étiez assis là, en train de prier. Vous avez un ulcère de l’estomac; ce que vous mangez vous donne des aigreurs. Allez, mangez un hamburger. Jésus-Christ vous rétablit. Je demande à votre foi de croire.

            Vous qui êtes assis juste là derrière, la deuxième personne à partir du fond, vous souffrez d’un cancer. Vous faites... Avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas? Vous n’êtes pas obligé d’en avoir; Jésus-Christ vous guérit. Rentrez chez vous et croyez cela. Si vous n’en doutez pas, vous pouvez obtenir votre guérison.

            Qu’en pensez-vous, madame? Vous aimeriez aller prendre votre souper? A l’instant même où cet homme a été guéri de son affection de l’estomac, vous aviez le même cas; continuez votre chemin et réjouissez-vous; mangez et soyez heureuse. Gloire au Seigneur. Qu’en pensez-vous, monsieur? Croyez-vous que vous êtes guéri? Descendez de l’estrade, en poussant des cris et en louant Dieu.

73        Sa Présence est ici. Le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, n’est pas mort. Il est ici; Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. L’aimez-vous? Croyez-vous en Lui? Combien de croyants y a-t-il ici? La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Imposez-vous alors les mains les uns aux autres. Si Christ tient Sa promesse dans un cas, Il la tiendra dans tous les cas. Imposez-vous les mains pendant que nous prions. Seigneur Dieu, au Nom du Seigneur Jésus, j’ordonne à chaque puissance de démon de libérer ces gens. Sors ! Satan, tu es vaincu, laissez-les s’en aller, au Nom du Seigneur Jésus. Tenez-vous debout, et rendez-Lui gloire, tout le monde.

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