La Fête Des Mères

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La fête des Mères - VGR
Date: 59-0510M | La durée est de: 1 heure et 2 minutes | La traduction: Shp
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1          ...?... tabernacle... C’est ma prière... je suis certainement content ce matin de voir la disposition spirituelle de ce tabernacle et comment ce... Le panneau là dehors, qu’ils sont maintenant sur le point de construire une nouvelle église. Je pense qu’on en a besoin. Et veiller à ce qu’après, si le Seigneur tarde, après notre départ, on ait... Il faudra que nos enfants aient un lieu d’adoration. Et nous aimerions «combattre ardemment pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.» Je pense que c’est une bonne chose.

2          Et à mon arrivée, il y a quelques instants, pour ajouter aux nombreux témoignages qui ont déjà été donnés sur des guérisons qui se sont produites au cours de quelques dernières réunions ici au tabernacle... Ça s’accumule constamment, des témoignages de guérison, de grandes guérisons miracles.

3          Tout à l’heure, je venais de laisser ma femme là dehors ainsi que les enfants, à la–la porte; il y avait là une soeur, qui est présente en ce moment, qui était tellement ravie qu’elle criait à cause d’un grand miracle qui s’était produit sur son petit-fils là-bas, je pense, à Chattanooga. Madame Nash ici. Son petit-fils était atteint d’une maladie et, à la dernière réunion ici, je pense, le Seigneur Jésus l’a appelé, et lui a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est parti. Et il va se rétablir.» Et le petit garçon est parfaitement normal et en bonne santé, tout aussi bien portant que possible. Et c’est–c’est captivant d’entendre pareils témoignages.

4          Et puis, un jeune garçon qui est aussi présent, avait sollicité la prière pour madame Stotts qui vient de subir une intervention chirurgicale. Et leur intérêt... Voyez, si les gens ne veulent pas que nous priions pour eux, eh bien, ils sont... Cela montre, tant que vous essayez, que les gens veulent qu’on prie pour eux, qu’il y a donc de l’intérêt. Voyez-vous? Parfois, ça devient si horrible que... pas horrible, mais il y en a tellement qu’il vous faut simplement fuir quelque part, disparaître et vous cacher un petit moment, pour vivre. Mais je–je suis content qu’ils le fassent. N’allez jamais penser que je n’aime pas les voir; en effet, s’ils... Si personne ne voulait que je prie pour lui, que deviendrait mon ministère? Voyez, voyez-vous?

5          Mais parfois, lorsque vous dites: «Frère Branham, je ne comprends pas, quand les gens appellent comme cela, alors–alors, vous vous éclipsez quelque part.» Il me faut le faire afin de vivre, pour prier pour les gens. Vous ne... Ce n’est pas–ce n’est pas seulement ici. C’est partout dans le monde. Voyez-vous? Et–et c’est vraiment dur. Et je suis sûr que vous comprenez cela.

6          Oh! C’est si bon d’être chrétien! Je ne sais simplement pas ce que j’aurais fait n’eût été Christ, et aussi... Et avoir la communion avec les chrétiens, une per... les gens de la même foi précieuse, qui croient en Dieu, se confient en Lui, et croient qu’un glorieux jour, nous aurons fini toute cette bataille, nous aurons remporté la victoire et, rachetés, nous serons à Son image là, de l’autre côté.

7          Et puis, j’aimerais faire juste une petite annonce, qu’à l’avenir, le tabernacle et tout, je... Nous révisons notre fondation, particulièrement le rôle que je joue dans les campagnes. Tout au long des réunions, depuis que j’ai commencé cela, à évangéliser il y a de cela plusieurs années, plutôt que de constituer une fondation avec un autre groupe de gens, j’ai simplement recouru au groupe que je connaissais; et à partir de... J’ai créé une fondation pour que toutes mes réunions soient tenues sous couvert du Branham Tabernacle. Et c’est ce qui est utilisé à Union National Bank à New Albany, là où les fonds sont versés–versés avec exemption de taxes. Si je ne l’avais pas fait, tout l’argent prélevé m’aurait été imposable, si je ne me servais pas du Branham Tabernacle comme fondation.

8          Beaucoup parmi vous m’ont entendu annoncer cela de temps en temps. Je dois le faire, et pour... à cette fin-là. Et nous formons donc–donc maintenant une nouvelle fondation. Nous aimerions que tous ceux qui savent que je... Combien m’ont déjà entendu annoncer que–que tous les revenus, je les gérais sous couvert du Branham Tabernacle? Levez simplement la main, tous... Certainement, vous tous. C’est complètement...?...

9          Ainsi donc, à la fin du service, s’il vous plaît, j’ai une petite déclaration là afin que vous... veuillez bien la signer en sortant... Frère Roy Roberson placera cela là derrière; en effet, nous mettrons en place une autre fondation.

10        Avec la même chose, mais juste une autre fondation, afin que tous nos fonds et autres prélevés dans des réunions, qui sont exemptés de taxes, soient-soient placés, comme d’habitude, à l’Union National Bank pour être gérés sous couvert du Branham Tabernacle, plutôt que d’avoir une–une fonda-... une autre fondation. En effet, celle-ci est déjà une fondation enregistrée sous le nom de Branham Tabernacle. Voyez-vous? Et s’il y a donc une Branham ici, une Branham là-bas, comme ça, et diverses fondations, ça ne sera pas très bien.

11        Frère Roberson s’en occupera, pour vous qui voudrez le faire en sortant. Nous apprécierons cela.

12        Eh bien, ce matin, avant de commencer le service, j’aimerais dire que, le Seigneur voulant, je tâcherai de revenir de nouveau ce soir. Je n’aime pas arracher toutes les deux réunions à frère Neville, mais il m’a si généreusement demandé de parler encore ce soir. Alors, le Seigneur voulant, j’aimerais parler ce soir sur un sujet d’évangélisation intitulé: Qui est Celui-ci? Voyez-vous? Qui est Celui-ci?

13        Ainsi donc, ce matin, j’aimerais... Je pensais prêcher ce matin sur le sujet relatif à la Fête des Mères. Et je sais que cet après-midi et la matinée, c’est chargé des programmes relatifs à la Fête des Mères. Ainsi, je me disais que je pourrais un peu y associer quelque chose, car nous aimerions prier pour les malades aussitôt après ce service.

14        Et, comme d’habitude, nous croyons que Dieu est le Guérisseur, et qu’Il guérit les malades et les affligés. Et je sais qu’Il le fait. Et c’est au-delà de tout–de tout doute que... En effet, on a accumulé tellement de témoignages que nous savons que...

15        Hier, je regardais dans un sac où frère Gene et frère Léo ont gardé les témoignages qu’ils recevaient. Et c’était un gros sac plein de témoignages sur les extraordinaires guérisons miracles que le Seigneur a accomplies pour les gens.

16        Et je me disais, si c’est comme ça, et si nous avions enregistré tout ce qui s’est produit? Je pense, rien qu’à Porto Rico et à la Jamaïque, nous avons enregistré dix mille, ou plus, témoignages extraordinaires de guérisons que le Seigneur avait accomplies.

17        Maintenant, avant d’ouvrir le Livre, parlons à l’Auteur. Seigneur, nous Te sommes si reconnaissant de ce que c’est... lorsque nous inclinons la tête, nous ne faisons que balbutier, faute de mots pour exprimer cela; car je ne crois pas qu’il est donné aux lèvres humaines d’exprimer les sentiments du coeur d’un homme ou d’une femme, d’un jeune garçon ou d’une jeune fille, qui ont déjà été en contact avec Toi: exprimer notre adoration, combien nous T’adorerons et ce que Tu représentes pour nous; pour nous avoir séparés du péché, nous avoir séparés du monde et nous avoir donné quelque chose d’éternel et de béni. Et nous ne pourrions pas trouver de mots suffisants.

18        Et comme, il y a quelques semaines, l’a une fois dit un noble homme capable de parler couramment environ neuf diverses langues, il est conseiller de notre aimable président Dwight Eisenhower... Et, bien qu’étant capable de parler couramment neuf diverses langues, il dit que lorsqu’il a reçu le Saint-Esprit, il a essayé toutes les neuf langues, et il n’avait pas pu trouver des mots, il ne pouvait rien exprimer; et alors, Tu lui as donné une nouvelle langue par laquelle s’exprimer et Te remercier. Et c’est ce que nous ressentons aussi, Seigneur, que quand la vie sera terminée, peut-être, nous converserons dans une langue tout à fait différente, nous pourrons ainsi exprimer ce que nous pensons de Toi.

19        Maintenant, nous Te demandons, Seigneur, de bénir ce tabernacle, son pasteur, ses administrateurs, ses diacres, tous ses collaborateurs, des visiteurs qui entrent et sortent par ces portes. Qu’on le trouve toujours consacré comme un havre de repos, dont les gens fatigués peuvent franchir les portes pour trouver du repos et de la paix pour leurs âmes, et que les malades, après avoir franchi la porte, ressortent en bonne santé, grâce à la Présence toujours vivante du Dieu Tout-Puissant qui demeure sous ce toit.

20        Nous Te prions, Seigneur, qu’au cours de ce prochain programme de... celui qu’on élabore maintenant, que Tu sois avec le conseil et que Tu sois avec tous. Et si Tu le trouves agréable, qu’on se souvienne toujours de la prière qui a été offerte un jour dans l’étang qui était autrefois ici et sur ce terrain qui était couvert de mauvaises herbes, qui est devenu maintenant un phare, un havre de repos pour les fatigués, grâce à l’exaucement à cette prière.

21        Maintenant, pardonne-nous tout ce que nous avons fait, ou dit, ou pensé, qui était contraire à Ta glorieuse volonté; et souviens-Toi, Seigneur, cela ne venait pas de nos coeurs. Peut-être que nous avons simplement exprimé cela par nos gestes ou par nos lèvres. Cependant, Tu nous as vite entendus. Lorsque nous nous sommes rendu compte que nous étions en erreur, nous étions disposés à le confesser. Et nous ne voulons pas garder l’iniquité dans nos coeurs, alors, dans ce cas-là, nous savons que Dieu n’exaucera pas nos prières; mais nous confessons constamment nos erreurs...

22        Et nous Te prions, Seigneur, de bénir ce matin tous ceux qui, à travers la nation, célèbrent ce jour commémoratif de la Fête des Mères. Mais que la journée des Mères ne soit pas seulement celle-ci, mais que ça soit tous les jours.

23        Ô Dieu, accorde que, ce matin, des mères, des femmes, qui se sont éloignées de Dieu reviennent à elles-mêmes ce matin et reconnaissent ce que le mot mère signifie: Celle qui a engendré. Puissent-elles se rendre compte que la progéniture issue de leur union avec leurs maris constitue de petits joyaux sacrés que Dieu a confiés à leur soin. Dieu les tiendra donc pour responsables de l’éducation de ces enfants. Et comme le déclarent les Ecritures, ses enfants la diront heureuse si elle est une bonne femme et si elle est une mère.

24        Ô Seigneur, lorsque nous voyons ce jour-ci où on s’est beaucoup éloigné des Ecritures, et où on agit pratiquement comme des bêtes, nous Te prions, ô Dieu, de nous accorder un réveil à l’ancienne mode qui les ramènera là où elles devraient être.

25        Seigneur, nous n’aimerions en aucun cas omettre de Te remercier pour de véritables mères; en effet, nous savons que nous en avons de pareilles en vie aujourd’hui: de véritables et authentiques mères. Ô Dieu, bénis-les. Elles sont pour nous de grands trésors, et nous Te prions de continuer à être avec elles, Seigneur, et puissent-elles mener une vie heureuse et voir les fruits de leurs entrailles servir Dieu.

26        Et nous prions, ô Dieu, que ceux qui portent des roses blanches ce matin, ou plutôt une fleur blanche pour montrer que leurs mères sont de l’autre côté de cette sphère d’activités aujourd’hui, puissent celles-ci, Seigneur Dieu, reposer en paix, et que leurs oeuvres les suivent. Accorde-le, Seigneur.

27        Maintenant, prends Ta Parole, Seigneur, parle aux gens et réconforte-les, car c’est pour cela que nous nous sommes rassemblés ici: sentir Ta Présence, écouter Ta Parole, être bénis et partir d’ici de meilleurs hommes et de meilleures femmes, de meilleurs jeunes garçons et de meilleures jeunes filles, par rapport à ce que nous étions en entrant. Nous le demandons au Nom de Jésus, le Fils de Dieu. Amen.

28        J’aime lire Sa Sainte Parole. Ainsi donc, ouvrons ce matin dans le Livre de 1 Corinthiens; et lisons un passage des Ecritures, au chapitre 15, à partir du verset 1.

Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,

Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures;

Qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures;

29        Peut-être que vous direz: «Frère Branham, c’est plutôt un texte inhabituel comme message à l’occasion de la Fête des Mères.» Eh bien, c’est vrai. Mais, vous savez, Dieu est inhabituel, et Il fait des choses d’une façon inhabituelle.

30        Et je pense, ma réflexion sur la mère... Et j’en ai une ce matin, par la grâce de Dieu, qui est toujours ici sur terre avec nous. Je suis reconnaissant pour des mères. Mais comme il nous fallait aussi tenir un service de guérison, ne sachant pas que je reviendrais ce soir, mais je me disais que peut-être nous pourrions peindre un type différent de tableau.

31        Etre mère, c’est une position très importante. Vous savez, la première personne qui vous reçoit dans cette vie, c’est votre mère. Personne d’autre ne peut vous toucher; en effet, aussitôt conçu, c’est elle qui vous porte sous son coeur. Elle est la première à vous connaître, et la première à–à vous porter dans cette vie. Ensuite, à votre naissance, elle est parmi les premières personnes à vous toucher de ses mains et à essuyer les larmes de vos yeux. Elle est la première à vous tapoter, à vous aimer et à vous parler avec tendresse dans cette vie: votre mère. Eh bien, je pense qu’on ne pourra pas témoigner assez d’honneur à une mère.

32        La mère est la première personne à rester avec l’enfant, et elle assume une grande responsabilité sur l’avenir de cet enfant; cela dépendra de la voie où la mère engage l’enfant, celle qu’il doit suivre. La maman a la responsabilité, de la part de Dieu, d’orienter cet enfant dans la bonne voie. Et je pense que c’est la raison pour laquelle les mères ont une petite touche spéciale.

33        Je connais un jeune garçon dans cette ville, je pense que sa mère est présente maintenant; il est presque de mon âge. Mais je ne dis pas ceci pour blesser la maman, car elle a reçu assez de blessures, comme toutes les mères. Mais le jeune garçon boit, et il boit beaucoup. Et dès qu’il devient vraiment ivre, il rentre à la maison, saute au lit à côté de sa mère, et entoure celle-ci de ses bras. Et il a des petits-fils. Mais il y a quelque chose dans le tapotement d’une mère qui, semble-t-il, joue un rôle différent que rien d’autre dans cette vie, humainement parlant, ne peut remplir.

34        Vous savez, un homme comme Moïse, il... S’il y a un quelconque mérite que je peux reconnaître dans son caractère, c’est parce qu’il avait une mère envoyée de Dieu. Vous savez, c’était elle, Jokébed, qui avait prié et qui avait ardemment désiré cet enfant. Et lorsqu’il est né, c’était elle qui lui parlait avec tendresse, qui le cajolait, qui avait construit l’arche et qui l’avait placé dans les joncs des marais, alors que son pauvre coeur était brisé. Son unique petit enfant, et c’était le–le petit enfant gros le plus extraordinaire qui ait existé au monde entier. Et, oh! comme une mère aime l’enfant! Mais à voir ce petit enfant particulier...

35        Et puis, elle savait, dans son coeur, qu’il était né pour un but; et alors, le prendre et le placer dans l’antre même des crocodiles, là dans la rivière... C’est par la foi qu’elle le fit, sachant que Dieu était capable de s’occuper de lui. En bref, c’est l’amour d’une mère et un acte du caractère de sa foi... En effet, la foi ne repose pas sur du sable mouvant de ce qu’elle peut voir; la foi repose solennellement sur le roc inébranlable de la Parole éternelle de Dieu. «Car c’est par la foi, dit l’Ecriture, qu’elle a fait cela.»

36        Et la foi peut s’ancrer au roc, de telle sorte que les vagues frappent la fondation, et elle regarde la mort droit en face, elle sait que cela aura lieu dans peu de temps, mais elle peut regarder par-delà la mer à Celui qui a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie», et ne même pas faire cas de coups violents.

37        C’est ce genre de foi qu’avait la maman de Moïse. Elle a enseigné ce dernier, elle l’a élevé dans le palais de Pharaon, lui apprenant qu’il était né pour un but, que Jéhovah avait exaucé sa prière. Et elle... il ne pouvait pas avoir meilleure enseignante. C’est ça qui a aidé à façonner le caractère de Moïse.

38        Je pense que c’était Abraham Lincoln qui, une fois, avait fait cette déclaration...

39        Eh bien, je ne suis ni démocrate ni républicain; je... juste... je suis un chrétien. En effet, je pense que l’un ne peut rien dire contre l’autre; tout est de la corruption. Mais, à mon avis, Abraham Lincoln était l’un des–était l’un des plus grands présidents que les Etats-Unis aient jamais eus, même par rapport à Washington et les autres.

40        En effet, Abraham Lincoln a eu un–un début difficile. Il était pauvre. Il n’avait pas de formation de base, ni-ni quelque chose de grand, ni argent, ni quelque chose qui pouvait l’aider, comme ce fut le cas pour Washington. Washington avait terminé l’université, et il–il avait des connaissances; il était un homme intelligent, un grand homme, pour commencer. Mais Lincoln avait grandi dans une petite cabane en rondins, dans le grand territoire de Kentucky, sans aucune gloire dans cette vieille petite cabane qu’on garde aujourd’hui comme un mémorial là à Louisville. Mais comme il était un grand homme, il a dû apprendre à écrire sur le sol qu’il labourait pour semer les maïs...

41        Mais je pourrais dire ceci aux jeunes gens. Savez-vous qu’Abraham Lincoln n’avait jamais eu d’autre livre dans sa vie, jusqu’après l’âge de vingt et un ans, que la Bible et le Livre des Martyrs de Foxe? Voyez-vous? Ce que vous lisez modèle votre caractère. Il n’est pas étonnant que nous ayons une bande de névrosés aujourd’hui. Les petits magazines avec une drôle de fiction, la vulgarité et le non-sens sont placés dans nos kiosques à journaux. Il avait la Bible et le Livre des Martyrs de Foxe. Observez ce que cela a fait de lui.

42        Mais malgré tout cela, un jour, il a fait cette déclaration, disant: «S’il peut y avoir une bonne chose en moi, c’est grâce à une mère pieuse», qui l’a élevé à servir le Seigneur.

43        Vous voyez, un enfant écoute sa mère; la mère a une petite touche qui fait qu’un enfant l’écoutera. Lorsqu’il est blessé, il ira vers la maman pour être consolé avant d’aller vers le papa. En effet, vous savez, la maman était la première à être avec l’enfant. Et il y a un don que Dieu donne à une mère pour être comme ça; je veux dire une véritable mère. Eh bien, je crois que les mères sont honorables et pieuses.

44        Mais je pense que des journées des mères comme celle-ci, c’est de l’escroquerie pour se faire beaucoup d’argent avec des fleurs et autres. Mais chaque jour devrait être une journée des mères, pas pour lui envoyer un bouquet de fleurs lors de la Fête des Mères, mais l’aimer et prendre soin d’elle pendant ses trois cent soixante-cinq jours de l’année. Mais évidemment, le monde commercial exerce une grande influence sur de tels événements, et cela–cela–cela dévalorise la mère.

            «Oh! eh bien, je lui ai envoyé un bouquet de fleurs lors de la dernière Fête des Mères.»

45        Elle apprécierait beaucoup plus que vous vous asseyiez simplement pour lui parler juste un moment, lui écrire quelques lignes, la tapoter à l’épaule, l’embrasser sur la joue et lui exprimer votre amour. Cela aura plus d’effets que toutes les fleurs que vous pouvez lui acheter chez le fleuriste. C’est vrai.

46        Je pense que c’était dans Les Dix Commandements. C’est feu Cecil DeMille qui a écrit cela et a monté un film, l’un des chefs-d’oeuvre du monde de cinéma. Et avant de le mettre en scène, ou plutôt de le projeter, Cecil DeMille a invité Oral Roberts, Demos Shakarian et un groupe de prédicateurs du plein Evangile, il les a amenés dans ses propres studios, il leur a montré ce film de quatre heures, Les Dix Commandements, et il leur a demandé leur point de vue là-dessus. Que Dieu accorde du repos à sa vaillante âme.

47        Et lorsque j’ai vu cela, que je regardais cela, un petit commentaire m’est resté toujours attaché. Si beaucoup parmi vous l’ont vu, c’était lorsque la fille du Pharaon... Après que Moïse s’était rendu compte qu’il était un–un Hébreu, qu’il eut décidé d’aller habiter avec son peuple, sa mère était assise là, fanée, elle qui autrefois était belle, les cheveux grisonnants, le visage couvert de rides, elle était assise dans un vieux fauteuil, une mère particulière... Et la fille de Pharaon est entrée. Et Moïse a demandé: «De qui suis-je fils après tout?»

48        Et lorsque la vérité a été révélée que Jokébed était sa véritable mère, la fille du Pharaon, avec son maquillage et tout, tout bien arrangée, a dit: «Mais, écoute. Il peut bien être ton fils, mais, a-t-elle dit, je lui offre la richesse et la gloire. Tu ne pouvais lui offrir que les puits de bitume.»

49        Mais cette mère avancée en âge, aux cheveux grisonnants, a dit: «Mais je lui ai donné la vie.» C’est ce qui fait la différence. «Je lui ai donné la vie.» Et Dieu lui a donné la Vie Eternelle. Oh! comme c’est vrai, mère!

50        Parfois, les gens me disent, presque toujours dans mes campagnes, que je prêche constamment sur la résurrection. Et ce matin, j’ai lu un passage dans 1 Corinthiens, chapitre 15, verset 4, sur la résurrection.

51        Mais, vous voyez, comment on présente la mère aujourd’hui; il y a un pot de fleurs à côté d’une dame âgée, vieille et qui ne peut peut-être pas se lever, faible, aux cheveux grisonnants, avec des rides, assise dans un fauteuil. C’est assez vrai. Mais j’aimerais aborder mon thème en vous brossant un autre tableau de ce qu’est une mère.

52        Quelqu’un a dit: «Vous prêchez trop sur la résurrection. Presque chaque message a quelque chose sur la résurrection.»

53        Eh bien, certainement, c’est le–c’est le fondement principal de l’Evangile. Peu importe ce qu’Il avait fait, s’Il n’était pas ressuscité des morts, alors tout cela aurait été vain. Pour moi, c’est la preuve qu’Il était Dieu. Cela confirme chaque déclaration qu’Il a faite: la résurrection. Et c’est aussi le lieu de repos pour l’âme. C’est le point de départ. C’est le couronnement de notre consolation.

54        Et lorsque nous comprenons qu’Il est ressuscité des morts, cela nous place au front, revêtus de l’armure de l’Evangile, afin de nous positionner pour le combat. En effet, nous savons qu’Il a dit: «Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera.»

55        Et je pense que c’est le grand couronnement du Plein Evangile: la résurrection, ses promesses divines et la consolation qu’elle procure à ceux qui espèrent en elle. En effet, elle promet la grande union, notre rassemblement une fois de plus. Elle promet la–la disparition de tous les péchés. Elle promet la disparition de toute déformation. Toutes les souffrances que nous avons endurées dans celle-ci, qu’on a eu à endurer dans cette vie, elle nous en promet donc la disparition de tout. Elle promet que même la mort perdra son emprise et que nous ressusciterons, à la ressemblance de Jésus. Donc, à mon avis, la résurrection est la plus grande promesse de toutes celles qui sont dans les Ecritures. C’est là que cela est scellé.

56        Et à la dernière Pâques, lorsque je prêchais sur les cinq actes de...

Vivant, Il m’aima; mourant, il me sauva;

Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;

Mais, ressuscitant, Il me justifia à jamais gratuitement.

57        Pour moi, c’est ça le jour, ce glorieux jour de tous. Et voir ce que cela représentera pour nous tous à la résurrection, alors que nous travaillons et attendons ce jour le plus heureux...

58        Cela nous donne la promesse qu’un jour ces vieilles mères affaiblies, faibles, usées, aux cheveux grisonnants, seront changées. La mère ne sera plus assise là seule, mais toute la famille sera avec elle. Et quel jour ce sera! Quel temps ce sera, lorsque nous regarderons les visages de celles que nous avons tant aimées!

59        Combien ce sera différent en ce matin-là, lorsque nous verrons nos bien-aimés, et-et que nous verrons ce qu’ils seront alors devenus. Toutes les afflictions seront alors ôtées. Tous les ennuis causés par les souffrances seront finis, il n’y aura plus de joues pâles suite à la mort, plus de larmes coulant des yeux; la résurrection promet tout cela. Il n’y aura plus de services funèbres, on ne tapotera plus sur la joue du bébé devenu comme un morceau de pierre après que l’entrepreneur de pompes funèbres l’aura embaumé, fait la mise en forme, l’aura maquillé et tout, pour lui donner un air naturel. On n’en aura plus jamais besoin là.

60        Je pense donc au moment où nous les verrons là, nos bien-aimés, nos mères, les membres de nos familles, nos amis, et les voir alors là dans leurs corps immortels, leurs corps célestes, voir les traits de leurs caractères, voyant comment ils se conduisent avec cette douceur et ce calme; plus de nervosité ni de panique. Les voir là, à la ressemblance du Seigneur Jésus, ce sera un jour merveilleux.

61        Nous attendons tous avec impatience et nous désirons ardemment voir cette heure de consolation où nous les rencontrerons. Chacun pense à ses bien-aimés, peut-être à sa mère qui est partie. Et quel jour ce sera lorsque vous la reverrez! Quel jour ce sera pour le papa, pour le frère, et pour les–pour les bien-aimés!

62        J’y pense aussi en ce moment même. Je pense à ma famille, ce que cela représentera pour moi en ce jour-là. Je pense qu’en ce matin de la résurrection, peut-être que la première personne qui viendra à ma rencontre sera ma petite Sharon.

63        Non, elle ne tremblotera plus. Ce démon ne pourra pas accéder à ce Lieu-là. La méningite ne pourra jamais atteindre ce Pays. Elle n’agitera plus la main en guise d’au revoir. Ces petits yeux bleus clignoteront alors qu’elle tendra ses bras, en s’écriant: «Papa!» Je serai content de la voir, de savoir qu’elle ne mourra plus jamais, de savoir que tout est fini; c’est pourquoi j’ai si durement prêché la résurrection.

64        Ensuite, je verrai sa mère, la mère de Billy, mon fils. Et j’ai beaucoup de souvenirs là même qui subsistent. Je me souviens lorsque je l’amenais... ou plutôt monsieur Combs, ici, l’amenait pour sa dernière promenade, et je la suivais à bord d’un véhicule.

65        Alors que nous descendions la Septième Rue, là même, Billy, âgé de dix-huit mois... Comment on avait amené Billy sur la rue pour qu’elle le voie. Et elle était couchée, pleurant, regardant son enfant, mais elle ne pouvait pas s’approcher de lui.

66        Et ensuite, en route vers là, l’entrepreneur des pompes funèbres est arrivé et est descendu sur la–la–la Septième Rue. Maman ici prenait soin de Billy en ce temps-là. Et il était là dans la cour, portant un tout petit pantalon et un petit bonnet rouge tiré de côté sur la tête. Et lorsque cette mère, couchée sur le petit lit au fond de cette ambulance, en train de me regarder, lorsqu’elle a vu son enfant dans la cour, sachant qu’elle faisait sa dernière promenade, elle s’est levée du lit, elle a crié et elle a étendu sa main décharnée pour embrasser son enfant dans la cour. Et elle ne pouvait pas l’avoir.

67        Oh! Quelle joie ce sera de la revoir en ce jour-là! Non, elle n’aura plus de mains décharnées, ni de joues enfoncées. Mais elle se tiendra dans la beauté céleste d’une reine du Ciel et d’une mère. Ses yeux noirs, aussi noirs que les ailes de corbeau, clignoteront de joie. Elle ne sera pas tout voûtée; là, ce démon de tuberculose n’entrera jamais dans ce Pays-là, mais elle sera immortelle; elle sera à Sa ressemblance.

68        Je suppose donc que la prochaine personne à venir à ma rencontre sera Edward, que nous appelions «Humpy», son diminutif. Il était le premier de la longue chaîne de neuf, la chaîne de la famille Branham. Il était le premier maillon à se briser, celui qui me suivait. Je verrai venir Edward en courant vers moi; il est mort encore jeune garçon de dix-neuf ans. Lorsque je le tiendrai par la main, je suis sûr que nous aurons beaucoup de quoi nous entretenir, de la jeunesse; en effet, nous étions des amis. Nous étions liés. Il me laissait porter son costume et–et–et autres, comme le faisaient de véritables frères. Ce sera un plaisir de le revoir.

69        Et je l’entendrai dire quelque chose comme ceci: «Avais-tu reçu mon message, Bill? Tu travaillais dans une ferme d’élevage au moment où je quittais la terre. Mais j’avais envoyé un message depuis l’hôpital: ‘Dites à Bill que tout va bien.’» Je serai content de répondre: «Oui, j’avais reçu ton message dans cette prairie.»

70        Puis, je pense, le suivant à venir sera mon père. Il était le maillon suivant à s’en aller.

71        Oh! non, je pense que Charles était le maillon suivant, un frère plus jeune. Il avait connu un accident d’automobile alors qu’il n’était qu’un petit garçon. Il traînait toujours sa jambe droite en marchant. Mais, vous savez, quand je le verrai, il ne traînera plus cette jambe. Elle sera toute rétablie, il se tiendra dans la vigueur d’un jeune homme.

72        Et il me dira quelque chose comme ceci, avec sourire, il dira: «Oui, Bill, il n’y a pas d’accidents ici. Et je me rappelle le soir de la veille de l’accident d’automobile que j’avais connu, tu m’avais parlé, tu étais là à la petite voûte d’entrée de notre petite et modeste maison», et je regarde par-dessus cela maintenant même. «Tu m’avais parlé du Seigneur juste quelques heures avant de partir. Et tu étais à la chaire, en train de prêcher quand je suis parti.»

73        Ensuite viendra mon père. Oh! Je peux le voir. Même s’il m’avait souvent durement fouetté, juste exactement ce dont j’avais besoin, mais je verrai cette tignasse de cheveux noirs bouclés plus brillante que jamais en ce jour-là. Et il regardera et dira: «Mon fils, tu sais, ici papa ne se relèvera plus de la table, affamé, pour laisser à manger à ses enfants, car ici, nous en avons beaucoup. On n’a plus de besoins ici.»

74        Le voir quand il travaillait pour un salaire de cinquante ou soixante quinze centimes par jour, et ensuite se lever de la table pour permettre aux enfants de manger, puis retourner au travail... Il travaillait si dur que sa chemise brûlait au soleil, et la maman la dépeçait à l’aide d’une paire de ciseaux.

75        Je l’entends dire quelque chose comme ceci: «Bill, te rappelles-tu le soir où toi et frère George étiez venus prier pour moi alors que je m’en allais? Tu sais, j’avais dit à maman qu’il y avait deux anges blancs au chevet du lit et un ange roux aux pieds. Et l’ange roux cherchait à me prendre, mais l’ange blanc s’est interposé. Les anges blancs m’ont finalement amené à la maison.»

76        Puis, aussi, le prochain maillon à partir, ou plutôt qui est parti, qui viendra, ce sera Howard. Je verrai Howard. Comme nous étions des amis partout dans le pays, partout! Il avait un appel au ministère, il avait une forte personnalité, mais ses associés l’en ont empêché... Lors de mon dernier entretien avec lui, il disait: «Lorsque je partirai, Bill...»

77        Je–je l’ai vu partir, en vision, environ quatre ans avant son départ; je lui ai dit que j’ai vu papa montrer sa tombe et dire que c’était la suivante.

78        Et il a dit: «Il y a une seule chose que j’aimerais que tu fasses pour moi.» Il a dit: «J’ai gâché ma vie. Je suis marié et tout. Je–je ne sais pas ce qui s’est passé.»

79        Je lui ai demandé: «Crois-tu en Lui, Howard?» Il a répondu: «Je crois en Lui, avec tout ce qui est en moi.» Et environ deux ou trois jours avant de quitter, il s’est réconcilié avec Dieu, avec frère Neville et les autres là-bas. Puis, il a dit: «Il y a une chose que j’aimerais que tu fasses. Lorsque je partirai, Bill, fais chanter aux gens pour moi: Dieu comprendra et dira: c’est bien.»

80        Je pense, avant de serrer la main à Howard, je le verrai s’arrêter, me regarder et dire: «Bill, Il a compris.»

81        Après cela viendront frère Seward, frère Frank Broy, frère George DeArk. Oh! la résurrection représente beaucoup pour moi. J’anticipe cette heure glorieuse de couronnement. Et ensuite, alors que la Lumière commencera à se répandre, nous connaîtrons comme nous avons été connus. Nous comprendrons et–et nous nous souviendrons de ceux que nous connaissions et de–de ceux qui sont là.

82        Et–et plusieurs, il y en aura là plusieurs dont nous ne pensions même pas qu’ils y seraient. En effet, vous savez, ce sera en ce moment-là, je pense, que le pain que nous avons jeté sur les eaux troubles humaines nous retournera, en ce jour-là, lorsque nous verrons l’impact de notre témoignage sur les gens dont nous ne comprenions pas les réactions vis-à-vis de Cela, et qui seront probablement là. Quel jour ce sera!

83        Et puis aussi, les semences que nous avons semées, sans même imaginer ce qu’elles feraient, mais elles seront là. Elles ont produit de précieux fruits, et nous les verrons en ce jour-là, les bien-aimés frères et les membres rebelles de nos familles.

84        Et je pense aux milliers que j’ai vu être convertis, oui, ils se comptent aujourd’hui par millions, allant... ce qu’était leur ministère. Oh! Il faudra plus qu’une résurrection. Il faudra une éternité pour aller serrer les mains et découvrir les choses que je ne connais pas maintenant.

85        Il y aura ces vieilles mères aux cheveux grisonnants, en souvenir de qui vous portez ces fleurs blanches aujourd’hui; elles vous verront et elles seront belles. Elles ne seront plus représentées par un pot de fleurs, ni par un tableau d’une vieille personne aux cheveux grisonnants, mais elles seront à la ressemblance... et elles auront la beauté de la résurrection, elles seront à la ressemblance de Christ, dans leurs corps célestes, jeunes et belles pour toujours. Certainement, c’est ça le repos. C’est ça la Fête des Mères que j’attends. C’est ça le couronnement. Ce n’est pas l’oeillet sur le revers, mais c’est le couronnement de l’âme, car Dieu l’a changée.

86        Je pense à ma vieille mère, vieille et faible, souffrant de paralysie tremblante. Elle n’en souffrira plus ainsi en ce jour-là. Ça sera alors différent. Et cette grande Lumière commence à se répandre alors que nous commençons à regarder tout autour, et le grand cercle s’élargira davantage. Tout cela annonce bien l’approche de Jésus. «Et peu après», comme le dit le cantique, «Je verrai enfin Jésus.»

Il m’attendra,

Jésus, si gentil et si fidèle,

Assis sur Son Trône merveilleux,

Il m’accueillera à la maison,

A la fin de ce jour.

87        Enfin, lorsque nous Le verrons, nous ne serons pas tels que nous sommes maintenant. Nous–nous saurons comment L’aimer davantage. Nous ne reculerons pas, un peu effrayés, car nous serons semblables à Lui. Eh bien, Il sera plus parent pour nous qu’Il l’est maintenant. Nous Le comprendrons mieux. En effet, nous sommes si loin dans des corps mortels; nous aurons alors un corps semblable à Son corps glorieux. Nous saurons comment L’adorer. Et lorsque nous verrons ce que la Présence de Son Etre aura fait pour nous, qu’Elle nous aura changés, le vieux devenu jeune, toutes les déformations seront redressées. Oh! Nous comprendrons alors pourquoi Sa puissance nous guérissait.

88        Les questions que nous avons à l’esprit: «Comment pourrait-Il faire ça? Qu’est-ce que ceci...?», d’une façon ou d’une autre, de façon mystérieuse, elles disparaîtront. Les noeuds qui ont été faits au fond de nos pensées: «Cela se fera-t-il?» «Comment sera-ce possible?» D’une façon ou d’une autre, les doigts majestueux déferont et dénoueront simplement ces noeuds, tout cela deviendra une grande couronne d’amour.

89        Enfin, nous Le verrons. Alors, nous serons semblables à Lui. Alors, nous L’adorerons.

90        Alors, nous verrons maman telle que Dieu veut qu’elle soit. Maman seule, sans sa famille, ne sera pas au complet. En effet, le plus glorieux moment de toute sa vie, c’est de voir les enfants autour de la table, tous en bonne santé et heureux (et–et–et), la voir déverser du café ou je ne sais quoi qu’elle fait, apprêter le souper, elle et papa étant assis. Eh bien, c’est le moment le plus heureux dans la vie de maman: voir tous ses enfants à la maison.

91        Maintenant, ne manquez pas–ne manquez pas en ce jour-là. Que la longue chaîne de votre famille soit renouée maillon après maillon. Que chaque rayon soit dans la roue. Et alors, lorsque nous serons assis avec nos familles et nos groupes sous le ciel de l’éternité, quel jour ce sera! Alors, nous comprendrons.

92        C’est Lui qui a promis cela dans Apocalypse, chapitre 1, là où il est dit qu’une épée aiguë à deux tranchants sortait de Sa bouche. Il est appelé la Parole de Dieu. Et ce sont les mêmes lèvres qui ont dit: «Je suis Celui qui est vivant, qui était mort; et Je suis vivant aux siècles des siècles.» Ce sont les mêmes lèvres qui, dans Saint Jean 6.30, ont dit ceci: «Je ne perdrai personne, mais Je les ressusciterai aux derniers jours.» C’est Lui qui a fait la promesse, ces mêmes lèvres précieuses ... C’est Lui qui nous sauve, qui nous guérit, qui nous a rachetés et qui nous ressuscitera au dernier jour.

93        Si vous êtes ce petit maillon faible qui brisera cette grande union de la famille en ce jour-là, que le Dieu du Ciel, ce matin, d’une façon ou d’une autre, d’une façon mystérieuse, dénoue ces petits noeuds qui se sont formés dans votre esprit et vous révèle Son amour pour vous. Puissiez-vous venir humblement Le servir.

94        Pendant que nous méditons sur ces choses, prions. Juste avant de prier, et pendant que vous avez la tête inclinée, je vais vous poser une question. Voudriez-vous, en cette Fête des Mères, Lui reconsacrer votre vie, pendant qu’on attend impatiemment cette résurrection? Voudriez-vous lever la main vers Lui, pendant que tout le monde...? Que Dieu vous bénisse.

95        Y aurait-il maintenant un pécheur présent, qui dirait: «Ô Dieu, je ne suis pas encore rattaché à ce maillon. C’est moi qui manquerais là lorsque maman se mettra à regarder dans la Gloire. Je n’Y serai pas, car je ne me suis jamais réconcilié avec Dieu. Je n’ai pas en moi l’espérance de la Vie Eternelle. Mais je–j’aimerais le faire aujourd’hui.» Voudriez-vous lever la main pour dire: «Priez pour moi, Frère Branham, en ce moment-ci. J’aimerais qu’on se souvienne de moi dans la prière, car j’ai des bien-aimés de l’autre côté de la mer, de la mer de la Vie, et j’aimerais les rencontrer»? Levez la main.

96        Ou quelqu’un qui est rétrograde et qui aimerait revenir aujourd’hui et dire: «Seigneur, je me reconsacre à Toi, je viens renouveler mon alliance avec Toi.» Voudriez-vous lever la main?

97        Notre Père céleste, alors qu’on en approche, on est d’un jour plus proche de ce grand événement. Et nous sommes contraints, chaque année, de voir ceci être présenté.

98        De même, les gens se rendaient à Jérusalem le jour de la Pentecôte pour la purification du tabernacle et du sanctuaire, et–et le sacrifice expiatoire était chaque année rappelé à leur souvenir, lorsque l’agneau mourait là, qu’il arriverait un temps où l’Agneau de Dieu mourrait pour une séparation d’avec le péché. Chaque fois que ce petit animal bêlait et que leurs mains étaient aspergées de sang, il était rappelé à leur souvenir qu’un temps arriverait où l’Agneau de Dieu sera là et qu’Il s’écrierait à la croix: «Eli, lama... Eli, lama...»

            Je prie, ô Dieu, alors que nous regardons aujourd’hui et que nous voyons...

99        Il y a quelques semaines, avant de quitter pour aller à Ton service en Californie, cet Etat d’Indiana était là nu et mort, sans vie, on dirait. Les fleurs étaient mortes l’automne passé. Les feuilles s’étaient détachées des arbres. Et la sève des arbres était descendue dans les racines, et tout était mort.

100  Cependant, il y eut une saison où le soleil a commencé à briller différemment, le même soleil qui avait brillé en hiver, mais ses éléments avaient changé et il brillait différemment. Et à partir de ces éléments du soleil qui brillait, la vie a germé partout. Les feuilles ont repoussé aux arbres. Les feuilles... La vie avait quitté la feuille, et la feuille était tombée, mais la vie était descendue dans le sol; elle est revenue dans une nouvelle beauté et dans la splendeur de la jeunesse. La fleur qui avait perdu son–son parfum, qui avait perdu l’éclat de sa beauté et qui était tombée sur la terre, naîtra... apparaîtra de nouveau jeune, avec un nouveau parfum. Qu’est-ce que cela nous rappelait, Seigneur, en ces moments?

101  Et le monde a changé du désert morne et triste à un beau paradis, avec des abeilles et des oiseaux qui chantaient, et tout est gai, et les arbres s’ébattaient aux vents, à la brise chaude du printemps. La chaleur et la joie étaient de nouveau sur la terre grâce au soleil, s-o-l-e-i-l.

102  Mais un jour, le F-i-l-s viendra avec la guérison sur Ses ailes, et ces petites vies cachées sous la terre comme la sève de l’arbre, comme la–la vie de la semence de la fleur, Il les ramènera neuves, pour ne plus jamais faner. Oh! Combien nous T’en sommes reconnaissants!

103  Et beaucoup, beaucoup de mains sont levées ce matin; en effet, ils savent qu’il y a quelque chose dans l’au-delà. Ils désirent ardemment revoir leurs mères. Ils désirent ardemment voir leurs bien-aimés et leurs connaissances, et découvrir tous ces mystères; comment ils sont venus ici, et tout au long du temps. Tout cela est caché derrière le voile. Et un jour, Tu viendras.

104  Ils ont levé les mains; ils–ils–ils–ils aimeraient être sûrs, Seigneur. Ils se renouvellent, et moi aussi. Maintenant, aide-nous, Seigneur. Renouvelle notre foi et notre force. Alors que nous sentons l’approche du Seigneur... Comme pendant ces quarante dernières années une nouvelle Pentecôte s’est déversée sur la terre. L’Esprit commence à révéler des choses. Et nous voici au dernier signe, juste avant la Venue. Nous savons que la Venue du Seigneur est proche. Et nous voyons les malades être guéris de leurs maladies, ce qui était un mystère pour le monde pendant deux mille ans, depuis l’époque des apôtres. Mais voici cela réapparaître, les prophètes se lèvent; les anges apparaissent, les miracles et les prodiges. Qu’est-ce? La résurrection est proche. Le F-i-l-s vient.

105  Fais que nous soyons prêts, Seigneur. Fais que nous embrassions chaque promesse divine; ne pensez pas à ces petits noeuds qui ont été accumulés par la science, et autres, comme quoi cela ne peut pas arriver. Qu’ils commencent à se dénouer ce matin par l’immortel... Ils... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...alors qu’Il fait vibrer les Paroles de la Bible de Dieu, comme un instrument bien accordé, pour faire retentir le rythme suivant: «Je suis Celui qui était mort et qui est vivant aux siècles des siècles. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez. Car Je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde. Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair: les signes et les prodiges; les vieillards auront des songes, et les jeunes gens auront des visions...» Le signe de la pluie de l’arrière saison et du temps de la fin, que cela soit ressenti parmi nous ce matin, Seigneur, et que notre foi soit affermie. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

1 Tabernacle... is my prayer... I am certainly happy this morning, to see the spiritual inclining of this Tabernacle, and how that... The sign out there, they're fixing now to build a new church. I think it's needed. And see the after... If the Lord Jesus tarries, after we are gone, they'll have... Our children will have to have a place to go to church. And we want to "earnestly contend for the faith that was once delivered unto the saints." Think that's a good thing.

2 And as I was just coming in a few moments ago, to add with many of the testimonies that's already been given concerning healings of the last few meetings at the Tabernacle here... They just constantly pile up of healings, great miraculous healings.
I'd left my wife out, just now, and children at the--the door; and there was a sister, sitting present now, just so thrilled till she was crying, of a great miracle had taken place on her little grandson, way down, I suppose, in Chattanooga. Mrs. Nash, here, your little grandson was afflicted with an affliction, and the last meeting here, the Lord Jesus, I think, called it out, and said, "THUS SAITH THE LORD, that, it's gone. And he's going to be well." And the little lad is perfectly normal and well, just as well as he can be. And it's--it's thrilling to hear those testimonies.

4 And then a young fellow, which is also present, asked prayer for Mrs. Stotts, that's just undergone an operation. And their interest... See, if nobody wants us to pray for them, why they're... It shows, as long as you're trying, people wanting you to pray for them, there's an interest. You see? Sometimes it gets so awful, till--not awful, but so many, that you just have to run out somewhere, and stick your head away, and hide for a little bit, to live. But I--I'm glad they do that. Don't never think that I don't like to see them, because if they... If there was no one wanted me to pray for them, where would my ministry be? See, see?
But sometimes when you say, "Brother Branham, I don't understand, when people calling like that and--and you'll slip out somewhere." I have to do that in order to live to pray for the people. You just don't... It isn't--it isn't just one place, here. It's all over the world. You see? And--and it's really rough. And I'm sure that you understand that.
Oh, it's so good to be a Christian! I just don't know what I would do if it wasn't for Christ, and so... And to have the association with Christians, that a per--a people of like precious Faith, who believe in God and are trusting Him, and believing that some glorious day we'll be over all this battle, and have the victory, and stand redeemed in His likeness on the other side.

7 And then I would like to make just a brief announcement, that in the coming of the Tabernacle, and so forth, I... We're making a renewment of our foundation, especially my part for the campaigns. All down along through the meetings, since I started in this, on the evangelistic side, many years ago, instead of forming a foundation to have another group of people, I just used the group that I was acquainted with; and from... And made a foundation that all of my meetings would be carried under the name of the Branham Tabernacle. And that would be used at the Union National Bank in New Albany, as where funds could be paid--paid through that, that it would not be taxable. If I didn't, all the money was taken up would be taxable to me if I didn't use the Branham Tabernacle as a foundation.
Many of you has heard me announce that, time after time. I have to do it, and to--in order to do that. And then--then we're setting up a new foundation now. And we'd like as many as knows that I... How many ever heard me announce that, that all remunerations, I work through the Branham Tabernacle? Just raise up your hands, all... Sure, all of you. It's all...?...

9 And so when the service is over, if you will, I got a little statement there, so that you, if you'd sign it as you go out... Brother Roy Roberson will have it back there.
'Cause we're going to set up another foundation, same thing just--but another foundation, that all of our funds and things that's taken up in the meeting, keep from being taxed, will be--is placed, as usual, in the Union National Bank, to be operate through the Tabernacle, instead of having a--a found--another foundation. 'Cause this is already a foundation, in the name of the Branham Tabernacle. You see? And so there's a Branham here and a Branham there, and like this, and different foundations that don't go too good.
Brother Roberson will take care of that, you that will, as they go out. We'll appreciate it.

12 Now, this morning, before we enter into the service, I'd like to say, the Lord willing, that I'll try to be back again tonight. I hate to take both meetings from Brother Neville, but he's so generously asked me to speak again tonight. And if the Lord willing, I want to speak tonight on an evangelistic subject of, titled this: "Who Is This?" See? "Who Is This?"
And so this morning, I want to... I was thinking of--of speaking this morning on a Mother's Day subject. And I know that this afternoon and the morning's all been filled with Mother Day programs. So I thought I would kinda combine something, because we want to pray for the sick immediately after this service is over.

14 And as usual, we believe that God is a Healer, and He heals the sick and the afflicted. And I know He does that. And it's beyond any--any doubts, that... 'Cause there's too many testimonies piled up, that we know that...
Yesterday I was looking in a sack that Brother Gene and Leo had just kept of testimonies that they picked up. And it was a great sackful of outstanding miraculous healings that the Lord has did for the people.
And I thought, if that would be so, what if we kept account of all that had taken place? I guess, in Puerto Rico and Jamaica, alone, would've run ten thousand, or better, outstanding testimonies of healings of the Lord, that He did.

17 Now, before we open the Book, let's speak to the Author. Lord, we are so grateful to You, that it's, when we bow our heads, we just stammer for words to say; for I do not believe that it lays in the human lips to express the feelings of the heart of a man or a woman, boy or girl, that's ever been in contact with Thee: to express our adorations of how we adore You and what You mean to us. It separated us from sin, and it separated us from the world. And it give us something that's eternal and blessed. And we could not find words sufficiently.
As it was once said by a noble man a few weeks ago, that he could speak fluently in about nine different languages, holding his position with the adviser to our lovely President Dwight Eisenhower... And although able to speak nine languages, fluently; he said, when he received the Holy Spirit, he tried every nine, and there was no words that he could find, nothing he could express, and so You gave him a new language to express and to thank You with. And we feel that way too, Lord, that when life is over, that maybe we'll talk altogether in a different language, so we can express what we think about You.

19 Now, we would ask, Lord, that You would bless this Tabernacle, its pastor, its trustees, its deacons, all of its associates, the people who visit here, come in and out the doors. May it be found always as dedicated, a haven of rest, where the weary can come in of its doors and find rest and peace to their soul, and that the sick might come in the door, and go out well, because of the ever living Presence of the Almighty God Who dwells under its roof.
We would ask, Lord, that in this coming program of--that's being formed now, that You would meet with the board and meet with all. And if it so pleases You that there would be a continual commemoration of the prayer that was prayed in this old pond, and a weed patch, one day; that now it's become a lighthouse, a haven of rest for the weary, because of the answer of that prayer.
Now, forgive us of anything that we have did, or said, or thought, that was contrary to Your great will; and remember, Lord, it did not come from our hearts. We only might've expressed it in our action or in our lips. But quickly, Thou did hear us. When we seen we were wrong, we were willing to confess it. And we do not want to hold in our heart, iniquity, then we know that God will not answer our prayers; but constantly confessing our errors...

22 And we would ask, Lord, that You would bless this morning, all across the nation, as it's celebrating this memorial day of Mother's Day. But may this not just be a--a mother's day; may every day be so.
God, grant this morning, that mothers, women, who are wandered away from God, that they will come to theirselves this morning and will recognize that what the word mother means, "one who has begotten." May she realize that the offsprings from her union with her husband has been sacred little gems that God has placed under her care. Then God will hold her responsible for the rearing of those children. And as the Scripture says, that the good woman, and the mother what she is, that her children will call her blessed.

24 O Lord, when we see this day, when they get so far away from the Scriptures, and act as almost as beasts, we pray, God that You'll give us an old fashion revival that'll call them back to the place where they should be.
Lord, we would not, by no means, forget to thank You for real mothers, for we know that we have such living today: real, genuine mothers. God, bless them. They are great treasures to us, and we pray that You'll continue to be with them, Lord, and may they live happy and see the fruit of their womb serving God.
And we pray, God, that those who wear the white rose this morning, or the white flower, to say that their mother has passed beyond this scene of action today, may, Lord God, they rest in peace and their labors follow them. Grant it, Lord.
Now, take Thy Word, Lord, and speak to the people, and give them comfort, for that is why we have gathered here: to feel Your Presence, hear Your Word, and be blessed; and leave here to be better men and women, boys and girls, than we were when we entered. We ask this in the Name of Jesus, God's Son. Amen.

28 I love the reading of His blessed Word. So now we shall turn, this morning in the Book of I Corinthians, and read for a portion of the 15th chapter, beginning with the 1st verse.
Moreover, brethren, I declare unto you the gospel which I preached unto you, which also you have received, and wherein you stand;
By which also you are saved, if you keep in memory that I preached unto you, unless you have believed in vain.
For I delivered unto you first of all that which I also received, how that Christ died for our sins according to the scriptures;
And that he was buried, and that he rose again the third day according to the scriptures:

29 You might say, "Brother Branham, that's rather an unusual text for a Mother's Day message." Well, that's true. But you know, God's unusual, and He does things in a unusual way.
And I think, the thoughts, of mother. And I have one this morning, by the grace of God, still here on earth with us. And I'm grateful for mothers. But beings that we were to have also a healing service, and not knowing that I would be back again tonight, but I thought maybe that we could paint a different type of a picture.

31 Mother is so great. You know, the first one that receives you is--this life is your mother. No one can touch you, because you're conceived, and she bears you under her heart. And she is the first to know you, and the first to, in this life, to--to hold you. Then when you're born, she is the--one of the first hands that touch you and wipes back the tears out of your eye. She's the first one to pat you and to love you, and to coo over you, in this life, is your mother. Now, I think that there is not enough honor that we could give to a mother.
Mother is first with the child, and she's a great responsibility of what that child will be, will be based upon the way that mother starts that child on the path that it must travel. Mother has the responsibility from God to place that child on the right road. And I think that's why mothers has a special little touch.

33 I know of a boy in this city. I think his mother's present now. He's almost my age. But I don't say this to hurt the mother, because that she has enough hurts, as all mothers. But the boy drinks, and he drinks heavy. And when he gets real drunk, he will come home, and jump in the bed with his mother, and put his arms around her. And he's got grandchildren. But there's something about just the pat of a mother that seems to take a--a different place than anything else can touch, that is, in this life, humanly speaking.

34 You know, a man like Moses, he... If I could credit anything to his character, it was because he had a God sent mother. You know it was she that had prayed, Jochebed, and had longed for this baby. And when he was born, she was the one who cooed him, and cuddled him, and built the ark, and placed him in the bulrushes, when her poor heart breaking. Her only little baby, and it was the--the most outstanding little chunk that was in all the world. And how a mother likes any baby, but to see this special little fellow...
And then, in her heart she knew that he was born for a purpose, and then to take him and place him into the very den of crocodiles out into the river... By faith she did that, knowing that God was able to take care of him. And to summarize the love of a mother, and the action of the character of her faith... For faith does not place itself upon the shifting sands of what it can see; faith rests solemnly upon the unmovable rock of God's eternal Word. "For by faith," says the Scripture, "she did this."

36 And faith can take its stand on the rock, that the waves are beating the foundations out, and look straight into the face of death, and know that it'll be just in a little bit, but faith can look across the sea to Him that said, "I am the Resurrection and Life," and fail to even hear the waves a dashing.
That's the kind of faith that Moses' mother had. She taught him, and she reared him in the palace of Pharaoh, teaching him that he was born for a purpose, that Jehovah had answered her prayer. And, she... He could not have had a better teacher. That's what help mold the character that Moses was.

38 I believe it was Abraham Lincoln who once made a statement like this...
Now, I'm neither Democrat or Republican; I just... I'm a Christian. For I think one side could not say anything against the other side; it's all corruption. But Abraham Lincoln, to my thoughts, was one of the--and was one of the greatest Presidents that this United States ever had, including Washington, and so forth.
For, Abraham Lincoln had a--a bad start. He was poor. He had no background, as far as education, or--or some great something, or money, or something that could've helped him, like Washington did. Washington was a college graduate, and he--he knowed; he was a smart man, a great man to begin with. But Lincoln was raised in a little log cabin, under the great grounds of Kentucky, and with no glory in the little old cabin, which sets as a memorial here at Louisville now. But being the great man that he was, and had to learn to write, upon the ground that he plowed, to plant the corn...

41 But I might pass this on to the young people. Do you know Abraham Lincoln never owned a book in his life, until he was after twenty-one years old but the Bible and the Foxe "Book Of The Martyrs." See? what you read molds the character that you are. No wonder we got a bunch of neurotics today. Little old fiction magazines, and vulgar, and nonsense is placed upon our newsstands. He owned the Bible and the Foxe "Book Of The Martyrs." Look what it made him.
But in the face of all that, one day he made a statement like this. He said, "If there could be any good thing found in me, it's because of a godly mother," that reared him to serve the Lord.

43 You see, a child listens to its mother; some little touch about that mother, that a child will listen to. When it's hurt, it'll go to the mother for consolation before it'll go to the father. Because she was first with it, you know. And there's some gift that God gives a mother to be that way; I mean a real mother. Now, I believe that mothers are honorable and godly.

44 But I believe, such as Mother Days, like this, is a racket, make a lot of money out of flowers and things. But mother's day should be every day, not to send her a bunch of flowers on Mother's Day, but to love her and care for her three hundred and sixty-five days and nights through the year. But of course, the commercial world has a great hold in things like this, and it--it--it depreciates mother.
"Oh, well, last Mother's Day I sent her a bunch of flowers."
She'd appreciate a whole lot more, just set down and talk to her just a little bit, write her a line, pat her on the shoulder, kiss her on the cheek, tell her you love her. It'll go a lot farther than all the flowers that you could buy from the florist. That's true.

46 I believe it was in the "Ten Commandments," the late Cecil DeMille, that wrote and put on the screen one of the masterpieces of the movie world. And before it was put on the scene, or let out, Cecil DeMille called Oral Roberts, and Demas Shakarian, and a bunch of the Full Gospel ministers, and took them into his own studios, and showed the four hours of the "Ten Commandments," and asked them their opinion of it. God rest his gallant soul.
And when I seen it, was looking at it, and a little remark always stuck to me. If many of you who did see it, it was when the daughter of Pharaoh... After Moses had found out that he was a--a Hebrew, and he had decided to go dwell with his people, and there sat his once beautiful mother, faded out, with her gray hair and her wrinkled face, setting in an old armchair, a typical mother... And the Pharaoh's daughter came in. And he said, "Whose son am I anyhow?"
And when it was brought to light that Jochebed was his real mother, the daughter of Pharaoh, with her paint and so forth, and all fixed up, she said, "But look. He may be your son," but she said, "I give him wealth and splendor. You could've give him nothing but the slime pits."
But the aged gray-headed mother said, "But I give him life." That makes the difference. "I gave him life." And God gave him Eternal Life. How true, mother...

50 Sometimes people say to me, mostly always in my campaigns I'm constantly preaching upon the resurrection. And I read a text this morning, the 15th chapter and the 4th verse of I Corinthians on the resurrection.
But you see, the way they place mother today, is a pot of flowers setting by an old lady, who is old and can't get up, maybe, and feeble, and gray-headed, and wrinkled, and setting in an armchair. That's true enough. But I want to take my theme and paint you another picture of what mother is.

52 Someone said, "You preach too much on the resurrection. Most every message has got something about the resurrection."
Why, sure, it's the--it's the cardinal resting place of the Gospel. No matter what He did, if He did not rise again from the dead, then all of it was in vain. It, to me, proves that He was God, proves every claim He made: the resurrection. And it also is the place of the resting of the soul. It's the starting point. It's the crowning of our consolation.
And when we see that He rose from the dead, it places us with the Gospel armor at the battle front to take the place to fight. For we know He said, "He that will lose his life for My sake shall find it again."

55 And I think it's the great coronation of the Full Gospel, is the resurrection, and its Divine promises, and the consolation that it gives those who are trusting in it. For it promises the great union of our uniting together again. It promises in the--the fading away of all sin. It promises the fading away of all deformity. All the sufferings that we have did in this, had to go through with in this life, It promises then the vanishing of us all. It promises that even death will lose its hold, and we'll rise in the likeness of Jesus. So to my opinion, the resurrection is the greatest of all the promises in the things of the Scripture. There is where it sealed it.
And the last Easter, when I was preaching on the five things of...
Living, He loved me; dying, He saved me;
Buried, He carried my sins far away;
But rising, He justified freely forever.
That's the day for me, that great day of days. And to see what it'll mean to all of us in the resurrection, as we labor and wait for that blessed day of days...

58 It gives us the promise that someday that these old weakening, feebled, gray-headed, broke down mothers will be changed. Not only will mother set there by herself, but all of her family with her. And what a day that will be. What a time it will be, when we look upon the faces of those who we have loved so well. What a difference on that morning when we shall see our loved ones, and--and to watch what they'll be. Then all the afflictions will be taken away. All the mars of suffering will be done, no more pale cheeks of death, no more tears from the eyes; the resurrection promises all of this. There'll be no more funerals, no more patting the baby on the cheek that's like a piece of stone, where the undertaker has embalmed, and pushed out, and put paint on, and so forth, to look natural. It'll never be needed again there.

60 Then I think of when we see them standing yonder, our loved ones, our mothers, our kindreds, all our friends, and to see them in their immortal bodies, their celestial bodies, watching their character, seeing how they conduct themselves with that sweetness and quietness, no more nervousness or frustrations. To see them in-standing in the likeness of the Lord Jesus, that'll be a wonderful day.
And each one of us in our minds are anticipating and longing for that hour of consolation when we meet them. Each one is thinking of their loved one, maybe their mother that's gone on. And what a day it'll be when you see her again. And to dad, and to brother, and to the--all the loved ones, what a day it will be...

62 I'm thinking too right now. I'm thinking of my family, what it will mean for me at that day. I'm thinking, that on that resurrection morning, perhaps the first one will come to meet me will be my little Sharon. No, she won't be shaking. That devil can't enter that place. No meningitis can ever touch that land. She won't be waving good-bye to me. Those little blue eyes will be dancing as she throws her arms forth and screams, "Daddy." I'll be glad to see her, to know that she'll never die again, to know that it's all over, why I preached resurrection so hard.
Then I'll see her mother, the mother of Billy, my boy. And I have lots of memories right there that linger on. I remember when I was taking her up by Mr. Combs, up here, was taking her for the last ride, and I was following her in a car. As we went down Seventh Street, right there, Billy, eighteen months old...
How that they would bring him out to the street and let her see him. And she'd lay and weep and look at her baby, but she couldn't get near him.

66 And then on the road down, the undertaker come along and went down the--the--the Seventh Street. Mama here was taking care of him at the time. And he was standing out in the yard with a little bitty pair of short pants and a little red cap pulled sideways on his head. And when that mother, laying on that cot in the back of that ambulance, watching me, when she seen her baby standing in the yard, knowing she was taking her final ride; she raised from the cot, and screamed, and throwed out her bony hand to embrace her baby in the yard. But she couldn't have him.
Oh, it'll be a joy to see her on that day. No, she won't have bony hands, neither will them cheeks be sunk in. But she'll stand in the celestial beauty of a queen of heaven and a mother. Her black eyes, as black as ravens wings, will be dancing with joy. She won't be all stooped over where that devil of TB will never enter that land, but immortal, will stand in His likeness.

68 I suppose then, next coming to meet me will be Edward, who we called "Humpy," for a short name. He was the first of the big nine link chain, chain of the Branham family. He was the first link to break, the one next to me. I'll see Edward come running to me; yet he died as a boy, nineteen years old. And when I take him by his hand, I'm sure we'll have lots of things to talk about, of boyhood, 'cause we were chums. We stuck together. He let me wear his suit and--and--and things like real brothers did. It'll be a pleasure to see him again.
And I'll hear him say something like this, "Did you get my word, Bill? You were working on a cattle ranch at the time of my going from the earth. But in the hospital I sent word back, 'Tell Bill everything's all right.'"
I'll be glad to say, "Yes, I got your word out on the prairie."

70 Then, I suppose, next will come my dad. He was the next link to go. And no, I think Charles was the next link, a younger brother. He had a automobile accident when just a little boy. He always drug his right leg as he walked. But you know, when I see him, he won't be dragging that leg. It'll be all done away with, will stand in the splendor of a young man.
And he will say to me, something like this, as he smiles. He will say, "Yes, Bill, there's no accidents up here. And I remember the night before I was taken in the automobile accident, you talked to me, standing in the little archway of our little humble home," and I'm looking on the top of right now. "You talked to me about the Lord just a few hours before going. And you were in the pulpit preaching when I left."

73 Then will come dad. Oh, I can see him. Though he give me many hard whippings, just exactly what I needed, but I will see that shock of black, wavy hair, more brilliant than ever at that day. And he will look at me and say, "My boy, you know, daddy will never get up from the table here anymore, hungry, to let his children eat, for here we have plenty. There is never a want here."
To see him when he would work, and at fifty or seventy-five cents a day, and then get up from the table so the children could eat, go back to work again... And he worked so hard till his shirt would sunburn to his back, and mom would cut it loose with a scissors.
I can hear him say something like this, "Bill, you remember that night you and Brother George come to pray for me when I was going? You know, I told mama that there were two white Angels standing at the bed, and a red angel at the foot. And the red angel was trying to get me, but the white Angel stood between. They finally packed me home."

76 Then, also, the next in the link to go, or did go, will come Howard. I'll see Howard; as we chummed together across the lands, everywhere, called to be a minister, great personality, but his associates kept him back... Last talk that I had with him he said, "When I go, Bill..."
I--I saw him going, by a vision about four years before he went, told him I seen Pop mark his grave and say that was the next.
And he said, "There's one thing I want you to do for me." He said, "I've muddled up my life. I've been married and everything. I--I don't know what's happened."
I said, "Do you believe Him, Howard?"
He said, "With all that's in me, I believe Him." And about two or three days before he left, he made his peace with God, with Brother Neville and them there. And he said, "There's one thing I want you to do. When I go, Bill, have them to sing for me, 'He'll Understand, And Say, "Well Done."'"
I believe, before I shake Howard's hand, I'll hear him stop and look at me, and say, "Bill, He understood."

81 After that will come Brother Seward, Brother Frank Broy, Brother George DeArk. Oh, the resurrection means a lot to me. I'm anticipating on that great crowning hour. And then as the Light begins to spread, we'll know as we are known. We'll understand, and--and we'll remember our acquaintance and the--the ones that's been there.
And--and many, there'll be many there that we didn't even think would be there. For, you know, it's at that time, that I believe that the bread that we have cast upon the human troubled waters will return to us on that day, when we see the effects of our testimony on people that we didn't understand their action towards It, will probably be there. What a day that will be.
And then also, the seeds that we sowed, not even thinking that what they would do, but here they are. They brought forth precious fruits, and we'll see them on that day, the wayward loved ones and relatives.

84 And I think of the thousands that I've seen converted, yes, into the millions now, a going, and what their ministry was. Oh, it'll take more than a resurrection. It'll take a eternity to go around shaking hands and finding out things that I don't know now.
There will be those old gray-headed mothers, that you're wearing those white flowers for today, that'll see you, and they'll be beautiful, not represented by a pot of flowers, or some picture of an old gray-headed person; but in the likeness and beauty of the resurrection, they'll stand in the likeness of Christ, their celestial bodies, young and beautiful forever. Sure, that's the rest. That's the mother's day that I'm waiting for. That's the coronation. Not the carnation on the lapel, but the coronation of the soul, for God has changed her.

86 I think of my old mother, old and feeble, and shaking with palsy. She'll not be doing that that day. It'll be different then. And that great Light begins to spread out as we begin to look around, and the great circle will be getting greater and greater and greater. It's all just reflecting the approach of Jesus. "And after while," as the song said, "and I shall see Jesus at last."
He will be waiting for me,
Jesus so kind and true,
On His beautiful Throne,
He'll welcome me Home
After this day is through.

87 Then as we see Him, and we will not be as we are now. We'll--we'll know how to love Him more. We'll not stand back with a little fear; because we'll be like Him. Well, He will be more of a relative to us than He is now. We'll understand Him better, because, we're so far away in the mortal bodies; then we'll have a body like His glorious body. We'll know how to worship Him. And when we see what the Presence of His Being has done to us, changed us, the old back young, all the deformed straightened out, oh, we'll understand then why His power healed us.
The questions that's been in our mind, "How can He do it? What would this?" somehow, mysteriously, they'll all fade away. The knots that's been tied in the back of our minds, "Will it be this? How could it be?" somehow, or another, majestic fingers will just untangle, unravel those knots, and it'll all fade into the one big crown of love.

89 Then we shall see Him. Then we shall be like Him. Then we shall worship Him. Then we shall see mother as God wants her. Mother would not be complete there without her family. 'Cause the greatest time of all of her life is to see the children around the table, and all of them healthy and happy, and--and--and to see her pour the coffee, or whatever she does, and fixes supper, and her and dad set down. Why, that's the happiest time in mama's life, see her kiddies all at home.
Now, don't miss--don't be missing that day. Let the great chain of your family be hooked together link by link. Let every spoke be in the wheel. And then when we sit down with our families and groups, across the canopies of eternity, what a day that will be, then we'll understand.

92 It was Him Who promised this in Revelations 1, where It said, that a sharp two-edged sword went out of His mouth. He was called the Word of God. And it was from that same lips, that said, "I am He that is alive, that was dead; and I'm alive for evermore." From those same lips in Saint John 6:30 it says this, that "I will lose nothing, but I'll raise it up again at the last days." Was Him that made the promise, those same precious lips... He's the One Who saves us, Who heals us, Who redeemed us, and Who will raise us up at the last day.

93 If you are that little weak link that has separated this great family reunion at that day, may the God of heaven, this morning, somehow in a mysterious way, unravel those little knots that's tied in your mind, and reveal to you the love that He has for you, may you come sweetly to serve Him.
While we think of these things, let us pray. Just before we pray, and you have your heads bowed, I'm going to ask you. Would you like to, on this Mother's Day, to rededicate your lives anew to Him, looking forward for that resurrection? Would you raise your hands to Him, while everyone...? God bless you.

95 Would there be a sinner who's present now, would say "O God, I've not yet hooked myself into that link. I am the missing one that would be not there when mother goes to looking around through glory. I'll not be there, for I've never yet made my peace with God. I have not the hope of Eternal Life in me. But today I--I want to do that." Would you raise your hand say, "Pray for me, Brother Branham, at this time. I want to be remembered in prayer, for I have loved ones across the sea, the sea of Life, and I want to meet them." Raise your hand.
Or someone who is backslid, and would want to come back on this day, and say, "Lord, I reconsecrate myself again to You, coming to renew my covenant with You," would you raise your hand?

97 Our heavenly Father, as it is drawing, this day will make one day closer to that great event. And we have just been forced, each year to see this represented.
As the people used to go up to Jerusalem on the day of Pentecost, and for the cleansing of the tabernacle and the sanctuary, and--and the offering of the sin offering, each year they was reminded, when that lamb died out there, that there'd come a time that the Lamb of God would die to divorce sin. Each time that little fellow bleated, and the blood sprinkled over their hands, they was reminded that there'd be a time when there would be the Lamb of God, that would cry, "Eli, lama... Eli, lama..." at the cross.
I pray, God, that as we look today and see that...

99 A few weeks ago, before leaving in Your service for California, this Indiana laid bare and dead, and there was no life, seemingly. The flowers that died last fall. The leaves had gone off the trees. And the sap in the trees had gone to the roots, and everything was dead.
But there was a season when the sun begin to shine in a different way, the same sun that had shined through the winter, but the elements had changed and it shined differently. And by the shining of the sun with the elements, life sprung up, everywhere. The leaves come back to the trees. The leave... The life that had left the leaf, and the leaf dropped off, but the life went in the ground; it came back in new beauty in the splendor of youth. The flower that had give up its--its fragrance, that had give up its radiant beauty and fallen into the earth, born--burst forth again in its youth with a new fragrance.
What are we reminded of, Lord, at these hours?

101 And the world become from a bleak, bleated desert, unto a paradise of beauty, and the bees, and the birds singing, and everything light-hearted, and the trees a--a frolicking in the winds of the warm spring breeze. Warmth and joy was on the earth again because of the sun, s-u-n.
But some day the S-o-n is coming with healing in His wings, and those little lives that's hid like the sap in the tree, in the ground, like the--the life that's in the seed of the flower, it'll bring it forth to newness again, never to fade. Oh, how we thank You for this.

103 And there was many, many hands that went up this morning, for they know that beyond the veil there, there's something. They long to see mother. They long to see their loved ones and their acquaintance, and find out all these mysteries, how they come here, and down through the time. It all lays behind the hidden veil. And someday You're coming. And they raised their hands; they--they--they--they want to be sure, Lord. They're renewing themselves again, and so am I. Now, help us, Lord. Renew our faith and our strength.
And as we feel the approaching of the Lord... And the last forty years, there broke forth a new Pentecost upon the earth. The Spirit begin to reveal things. And here we are at the last sign just before the coming. We know the approaching of the Lord is close. And we see the sick being made well from their sickness, which has been mysterious to the world for two thousand years since the apostles. But here it is appearing again, prophets arising; Angels are appearing, signs and wonders. What is it? The resurrection's drawing nigh. The S-o-n is coming.

105 Let us be ready, Lord. Let us embrace every Divine promise; don't think about these little knots that's been accumulated by science, and so forth, that it can't happen. Let them begin to unravel, this morning, by the immortal... they...
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... as He vibrates across the Words of God's Bible, like a well-tuned instrument, to sing the rhythm, "I am He that was dead and is alive for evermore. A little while, and the world seeth Me no more; yet ye shall see Me. For I will be with you, even in you, to the end of the world. And it shall come to pass in the last days, saith God, that I'll pour out My Spirit upon all flesh: signs and wonders, the old men will dream dreams, and the young men shall see visions..." The sign of the latter rain and the end time, let it be felt among us, this morning, Lord, and may our faith be secured. For we ask it in Jesus' Name. Amen.

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