Dès Ce Moment

Date: 61-0415B | La durée est de: 58 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Herman. J’étais assis juste ici en train de boire. Et, vous savez, j’apprécie beaucoup cela. Et avant que nous allions plus loin, je suis sûr que cela... simplement, nous avons oublié cela. Je pense que ç’a été un bon petit déjeuner que ces gens nous ont servi ici ce matin. J’ai pris des petits déjeuners à travers le monde, vous savez, dans divers pays, mais ceci a été un très bon petit déjeuner. Et je crois que ce serait bon, étant donné que nous sommes des gentlemen chrétiens et des dames chrétiennes, de laisser–laisser un petit rien sur la table pour ces gentilles petites dames, car elles nous ont si bien servis, vous savez, si vous avez un petit rien. Vous savez, c’est une coutume américaine, je pense, qui veut qu’on leur laisse un petit rien sur la table.

            Et, à propos, je ne devrais pas dire cela, alors que je n’ai même pas encore payé mon propre bon de repas, mais je–je... Quelqu’un à qui je dois un bon. Je–je m’imagine donc... Pourquoi ne pas tout simplement déposer cela à côté de votre assiette et laisser la dame... Serait-ce une bonne chose? Oh! déposez simplement cela quelque... Avant de partir, juste avant que nous ne quittions, laissez un petit rien sur la table, et...

            J’espère qu’elles n’entendent pas, mais (Voyez?) nous donnons un exemple. Soyons un modèle. Voyez? Et soyons donc des chrétiens authentiques dans tout ce que nous faisons ou disons. Dans chaque acte, soyons des chrétiens authentiques. Et je sais que cela est dans notre coeur; quelquefois, nous oublions facilement de petites choses comme cela, mais je m’étais dit que je mentionnerais cela.

2          Je crois que les Ecritures déclarent qu’il est glorieux ou précieux pour des frères de demeurer ensemble. C’est comme la–l’huile qui est sur la barbe d’Aaron, qui descend sur les bords de son vêtement. Nous pouvons certainement dire ce matin, avec toute la sincérité de nos coeurs, que c’était vraiment une–une belle communion. J’ai tenu beaucoup de réunions, j’ai vu beaucoup de choses par la grâce de Dieu. Je n’ai jamais rencontré un meilleur groupe d’hommes, de très bons frères chrétiens, avec nous tous, juste ensemble. Je sais que ceci est un petit déjeuner, mais j’espère que ceci...

3          Eh bien, ce n’est pas une plaisanterie, quelque chose s’est réellement passé. Mais c’est juste un petit quelque chose qui pourrait changer notre façon de penser pendant un moment. J’aime faire la pêche. Et je vais quelquefois là-haut dans les montagnes pour pêcher. Bien, j’ai beaucoup de frères ici, j’expérimente la même chose; je viens de les voir se regarder donc l’un l’autre. Ainsi, soeur, ne vous disputez pas avec lui. Laissez-le pêcher; c’est bon pour lui. Allez avec lui. J’ai dit l’autre jour...

4          Ma fillette Rebecca a dit: «Je... Quand je vais me marier, je n’épouserai jamais un chasseur. Hum!» Elle a dit: «Je sais ce que ma mère a enduré.» Ça, c’est très bien.

            «Alors, marie-toi avec un joueur de golf, et laisse-le aller là sur le... là avec ces femmes à moitié vêtues et tout, à longueur de journée. Fais ça.»

5          Elle a réfléchi là-dessus, elle est revenue et a dit: «Tu sais, papa, je viens de changer d’avis.» Elle a dit: «J’aimerais épouser un prédicateur, le laisser être un chasseur, j’aimerais alors aller avec lui.» Et, elle avait donc tout compris. Et c’est très bien.

            Une fois, j’étais à la pêche là loin, tout au nord du New Hampshire. C’est le foyer de petites truites brunes. C’est là qu’on trouve des truites indigènes, c’est là très haut; elles sont très combatives. Mais les–les autres sont les apprivoisées; les poissons sortis de l’incubateur sont mous, elles ne sont pas très combatives. J’avais donc l’habitude de mettre une petite tente de camping au dos, de faire peut-être des kilomètres à pieds, pendant trois ou quatre jours, là très haut au sommet des montagnes, là où l’on traverse des digues de castors et tout. Vous arrivez au foyer de vraies truites indigènes.

            Et, oh! combien j’aime attraper ces petits poissons, les attraper puis les relâcher, juste pour–juste les attraper pour me détendre! Il vous faut avoir quelque chose qui vous détend, surtout avec ce genre de ministère. Et...

            Ainsi, monsieur Goad ici présent m’apprend maintenant comment charger les cartouches à la main, et je m’en tire donc assez bien.

6          Un jour donc, là-haut, j’avais dressé une petite tente de camping. Et je ne suis pas un bon cuisinier. Je n’arrive pas à bouillir de l’eau sans la dessécher. Je vous assure, je–je suis simplement un mauvais cuisinier. Mais je–je peux cuir des flapjacks [des crêpes–N.D.T.], oh! excusez-moi, je–je–je veux dire des pancakes [des crêpes–N.D.T.], vous savez. Nous–c’est comme ça que nous, nous les appelons. Eh bien, donc, on leur donne tous les noms. Là à l’Ouest, on les appelle sweat pads. Savez-vous ce qu’est un sweat pads? C’est ce qu’on place sous la selle des chevaux, vous savez–vous savez.

            C’est ainsi que nous les appelons toujours là, dans le Kentucky, des flapjacks. Et bien sûr, ce sont vraiment des crêpes. Et il ne vous faut rien y ajouter, mettre un peu de ce lait en poudre, mélanger cela et puis les déverser, et... Bien sûr, vous savez tous que je suis un–j’étais un baptiste et je crois dans l’immersion. Je n’aime pas asperger cela; j’aime vraiment déverser du miel là-dessus, vous savez, les recouvrir d’une bonne couche de miel. Et j’aime le miel, parce que c’est bon pour la morale des baptistes, vous savez. Ils sont comme Jean, vous savez, qui mangeait du miel. Et ainsi donc, j’avais amené là un petit seau d’un demi-gallon [environ 2 litres–N.D.T.] de miel.

7          Et un matin, là loin le long d’un ruisseau, j’avais là un–un endroit, une poche pleine de petites truites brunes, d’environ 12, 14 pouces [30 ou 36 cm–N.D.T.] de long. Et oh! elles étaient presque comme un troupeau de mulets au bout de l’une de ces lignes à mouche. Mais il y avait des buissons sur mon chemin, je n’arrivais pas à bien lancer cette mouche artificielle, vous savez, pour atteindre l’endroit où mon ombre se faisait voir dans l’eau. Ainsi donc, j’ai pris ma petite hache et j’y suis allé très tôt ce matin-là. Je me suis dit: «J’irai là couper ces buissons afin que je sois en mesure de lancer la mouche, atteindre cet endroit, et en attraper de grosses–de dessous ce–à l’endroit où l’eau coulait à flot. Elles rentrent et se cachent dans des eaux profondes.» Je me suis donc rendu là, j’ai coupé les buissons, j’ai attrapé quelques truites et j’étais sur mon chemin de retour. J’en ai rapporté deux pour mon petit déjeuner.

8          Et avant que je n’arrive à ma petite tente, j’ai entendu un bruit; et cette contrée-là est pleine de ces petits ours noirs. Oh! n’allez pas... Certains d’entre eux atteignent une très grande taille et pèsent environ cinq cents ou six cents livres [225 kg ou 272 kg–N.T.D.] Mais c’était vers la fin du mois de mai, et il y avait–il y avait une vieille truie ou plutôt une mère ourse et ses deux petits qui étaient entrés dans ma tente.

            Eh bien, le problème, ce n’est pas ce qu’ils mangent, mais ce qu’ils détruisent. Ils aiment bien tout détruire. J’avais donc là un petit poêle pour cuisiner. Ils sont simplement allés là et ont pris le tuyau de poêle, ils sautillaient dessus comme cela, juste pour entendre cela craquer, vous savez. Et ils ont mis en pièces tout ce qui était là.

9          Et l’un d’eux a découvert mon seau de miel. Et ils aiment donc tout ce qui est sucré, vous savez. Et alors, quand je suis arrivé là, la vieille mère ourse m’a entendu venir. Elle est très sensible. Elle s’est enfuie et a tendrement appelé ses petits. Eh bien, les petits, ces petits animaux mignons... Généralement, en pareille circonstance, on manque l’appareil photo, vous savez, pour photographier cela. Et le petit, l’un des petits s’est enfui, l’autre est simplement resté là. Eh bien, je me suis dit: «Qu’est-ce qui se passe avec cet ourson?»

            Et elle a de nouveau appelé tendrement. Mais cet–cet ourson ne venait pas. Il est tout simplement resté là avec sa tête inclinée. Je me suis dit: «Eh bien, qu’est-ce qu’il a, le petit gars?»

            Eh bien, je tenais en main une vieille hache, mais le vieux fusil rouillé était là dans la tente, et je pense qu’il avait été mis tout en pièces à ce moment-là. Et, de toutes les façons, je ne voulais pas la tuer, parce qu’elle aurait laissé deux orphelins dans les bois. Je me suis donc dit: «Eh bien, maintenant...»

            Et j’avais toujours à l’esprit un arbre qui était là. En effet, quand elle a des petits, elle peut vous griffer, vous savez. Je–je me suis donc dit: «Maintenant, si je peux bien voir ce qui captive tant cet ourson, il était vraiment... Pourquoi?» J’ai dit: «Pourquoi n’est-il pas parti quand sa mère l’a appelé?»J’ai donc continué à avancer, comme ceci, sans perdre l’arbre de vue, donc, contournant là. Je me suis dit: «Qu’est-ce qui se passe?»J’ai dit: «Hé, sors de là!» Et il est tout bonnement resté là. Et je...

            La pauvre mère ourse et l’autre ourson là-bas... Et le–et l’ourson et la mère allaient çà et là, appelant tendrement, vous savez, et elle appelait cet ourson, mais ce dernier ne bougeait pas. Et je me suis dit: «Eh bien, il a trouvé quelque chose et c’est ce qui l’intéresse.»

10        Quand je suis arrivé de côté, cet ourson tenait mon seau de miel. Et il le tenait comme ceci, avec sa patte, vous savez. Et il en avait ôté le couvercle. Eh bien, il ne savait vraiment pas comment manger ça, il prenait donc sa petite patte, la plongeait comme ceci, vous savez, et léchait sans cesse. Et je suis allé de côté, je me suis moqué un peu de lui. Et j’ai dit: «Sors de là!» Alors, il s’est retourné et a regardé. Mais ses yeux étaient tellement recouverts de miel qu’il ne pouvait pas me voir, vous savez, et il battait les paupières, me regardant comme ceci. Son petit ventre en était tout couvert, vous savez, recouvert de miel au possible.

            Et je me suis dit: «Si ce n’est pas là le jubilé de la Pentecôte qu’il passe, c’est que je n’en ai jamais vu un: pas de condamnation, pas de peur.» Il avait simplement sa patte dans le seau de miel et léchait tout simplement.

11        Eh bien, je pense que c’est ce que nous avons eu cette semaine. Peu importe ce que quelqu’un dit, c’est pour cette raison que nous sommes des pentecôtistes. Peu importe ce que les autres disent, nous adorons Dieu. Nous plongeons donc tout simplement nos mains dans le seau de miel jusqu’aux coudes, et nous léchons. Peut-être nous ne voyons pas si loin, vous savez, mais nous sommes recouverts de miel.

12        Vous savez, quelque chose d’étrange à ce sujet, pour terminer notre petite histoire, savez-vous ce qui est arrivé après? Quand il a fini de lécher le seau, je me suis simplement tenu là et je l’ai laissé passer un bon moment. Alors... Alors, quand il a fini, il est allé là en titubant, il est allé là, et les autres se sont mis à le lécher. Ainsi, même si les gens n’ont pas assisté à la réunion, ils lécheront, continuez simplement à témoigner. Oui, la mère et l’autre ourson le léchaient de toutes leurs forces. Ils étaient simplement en train de prendre les restes. Vous voyez? Ainsi... Mais il avait plongé sa main dans le seau de miel.

13        La communion, il n’y a rien de tel. Le vieux Docteur Bosworth m’a dit un jour, il a dit: «Frère Branham, savez-vous ce que signifie «fellowship» [en français «la communion»–N.D.T.]?

            J’ai dit: «Je pense que oui.»

            Il a dit: «Ça signifie deux amis dans un même navire» [en anglais «fellows»: amis, «ship»: navire–N.D.T.] C’est à peu près cela.

14        Je suis heureux de voir mon voisin ici ce matin, frère Fred Sothmann, l’un des administrateurs de mon église; frère Banks Wood, un autre administrateur de notre église, au tabernacle de Jeffersonville. Je souhaiterais que vous deux, frères, vous vous teniez debout juste un moment, si vous voulez bien, Frère Fred, si cela ne fait pas... afin que les gens sachent que deux de nos administrateurs sont dans l’église. Et nous avons d’autres amis ici, leurs femmes et leurs bien-aimés sont ici.

15        Et je voudrais faire un commentaire sur frère Wood; sa femme est assise là, et ce sont–ce sont mes voisins. Monsieur Wood est un entrepreneur. Monsieur Sothmann est un fermier venu du Canada. Frère Welch Evans, qui est assis là au coin, c’est un autre frère loyal. Ces deux frères assis là, l’un est Canadien et l’autre vient de la Géorgie, leurs femmes sont ici. Ils–ils font environ 1000 miles [1609 km–N.D.T], aller simple, en voiture, chaque dimanche quand je prêche au Tabernacle; c’est ça venir fidèlement. De très bons amis...

16        Et monsieur Wood est un entrepreneur, il a été par... il a été élevé dans une famille loyale des Témoins de Jéhovah. Et il avait un garçon estropié; la paralysie infantile avait recroquevillé sa jambe. Et sa femme, je crois qu’elle était membre de l’Eglise de Dieu, l’Eglise de Dieu d’Anderson ou l’Eglise méthodiste. C’était quoi, Soeur Wood? Etait-ce ...d’Anderson... L’Eglise de Dieu. Et ainsi, ils... Quelqu’un leur avait dit que je tenais une série de réunions à Louisville, et ils sont allés là. Et alors, un soir, ils ont vu un petit garçon qui avait une paralysie spasmodique sortir de son fauteuil roulant, et marcher jusqu’à l’estrade. Le petit garçon a été oint du Saint-Esprit et il a prêché là à l’estrade. Une jeune femme que les médecins avaient abandonnée, qui souffrait d’une maladie qui rend pâle, et elle avait... jusqu’à la taille, elle n’avait pas bougé pendant quatre ou cinq ans, et elle s’est levée là du brancard par l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle a couru dans tous les sens sur l’estrade, courant ici et là, parfaitement normale et rétablie. Leurs coeurs ont commencé à avoir soif de Dieu. Monsieur Wood, étant à l’époque un entrepreneur, avait un travail qu’il devait très vite terminer. Et lui et sa femme sont allés à Houston, au Texas, là où un ministre baptiste avait lancé le défi d’avoir un débat. Laissez-les lancer bien le défi. Dieu réserve toujours une bonne issue. C’est là que la photo de l’Ange de l’Eternel a été prise. Vous voyez, monsieur Wood était présent quand Il est descendu.

17        De là, je suis allé en Finlande, en Suède, des pays scandinaves. Sur mon chemin de retour, je suis allé dans une ville proche de là où ce jeune homme-ci est venu au Seigneur pendant que je prêchais. C’est l’un de mes enfants dans le–le ministère, frère Hill. Et je pense que c’était comme ça, Frère Hill. Et d’entendre ces autres frères, comment différentes choses ont eu lieu et... Je me fais vieux maintenant, et cela me fait donc penser à ces jeunes gens qui grandissent, qui prendront ma place d’ici peu. Je suis très heureux de les voir...

18        Tout ce que j’ai désiré être, quand j’ai vu l’Assemblée, l’Eglise de Dieu, les Pèlerins et différents groupes... je–j’aurais voulu être sur le point de dire ce matin comme Siméon: «Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix», après les avoir vus d’un seul coeur et d’un commun accord, bien unis. Si Satan vous maintient dans un état où vous vous tirez sans cesse les uns sur les autres, lui n’aura pas du tout à tirer. Voyez? Vous ne faites que vous critiquer. Voyez? Quand je verrai cette glorieuse Eglise de Dieu qui est rachetée s’unir comme une grande unité, je fermerai alors ma Bible et La remettrai à mon fils Joseph, à Billy, et je dirai: «Continue, mon fils.» Mes autres enfants, mes fils: «Allez donc de l’avant, et restez juste comme cela.» Le millenium commencera quand cela aura lieu.

19        Eh bien, monsieur Wood est venu à... Frère Wood, comment appelle-t-on cette ville, dans l’Ohio? Cleveland. Nous avions une série de réunions sous une grande tente là-bas, c’est à peine si on pouvait contourner cette tente. Et il était alors un témoin de Jéhovah, son père et sa mère étaient de fervents témoins de Jéhovah; toute sa... Son père est un lecteur. Et il était assis là derrière, à la réunion avec son petit garçon estropié, le Saint-Esprit est allé là. Et je ne sais pas les termes exacts qu’Il avait utilisés, c’était quelque chose comme ceci: «L’homme qui est là derrière a un garçon qui est... et sa femme, ils viennent peut-être de Kentucky, ou ce que...» Vous savez comment Il agit d’habitude. «Ce garçon qui avait une jambe infirme est maintenant guéri: AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Le garçon ne sait même plus de quelle jambe il s’agissait; il doit s’asseoir et examiner. Ç’a été si parfaitement redressé. Voyez?

20        Et son frère qui était témoin de Jéhovah est venu; on avait très vite excommunié Banks Wood quand il avait fait cela. Monsieur Wood a arrêté son travail d’entrepreneur et il a acheté une petite maison à côté de chez moi, et c’est vraiment un chrétien de la Pentecôte. Je ne dis pas cela, non... ou parce qu’il est assis ici, mais ce sont de bons voisins, des gens bien. Ma maison, je ne me soucie jamais de quoi que ce soit à son sujet; il est là juste... S’il faut tondre la cour, il le fait, et vraiment tout comme cela. Juste pour être tout près.

21        Frère Fred Sothmann, beaucoup de ces gens, frère Tom Simpson qui est assis là, ces hommes sont venus du Canada juste pour... Ils campent là, ils sont là depuis deux ans maintenant, dans une caravane, juste pour être tout près, quand on a des réunions. Oh! ce que cela... des amis comme cela, ce qu’ils représentent pour vous! Eh bien, c’est merveilleux d’avoir de précieux amis.

22        Alors Lyle, le frère de frère Wood, est venu un jour. Et je pense qu’il voulait lui demander par quel genre d’espiègle il s’était fait prendre. Et il a alors répondu: «C’est le frère qui est là, en train de tondre le gazon.» C’était en automne. Et...

23        Je portais une salopette et un chapeau de paille. Je suis entré, pendant que je parlais avec lui. Il s’est fait que le Saint-Esprit est venu là et s’est mis à révéler qu’il était marié, qu’il avait deux enfants et ainsi de suite.

24        Il–il s’est donc dit: «Eh bien, c’est Banks qui lui a dit ça.» Et j’ai saisi sa pensée. Et, les gens qui disent donc cela ne se rendent pas compte que l’on sait ce qu’ils pensent. Voyez? Vous... Dieu révèle exactement ce qu’il y a dans leur coeur. Mais (voyez?), ils–ils n’y croient pas vraiment.

25        Alors, j’ai dit: «Mais voici une chose que Banks ne m’a pas racontée; hier soir, vous avez failli vous faire sauter la tête par une balle. Vous êtes marié à–à une femme, mais hier soir, vous étiez avec une femme aux cheveux roux et elle vous a caché dans la chambre; et quelqu’un a frappé à la porte et vous l’avez envoyée à la porte; n’eût été cela, cet homme-là vous aurait fait sauter la cervelle.» Avec cela il a été pris. Il savait que c’était vrai.

26        Nous sommes allés à la pêche ensemble, là au port, et nos appâts étaient terminés, et nous étions donc assis là un matin... J’attrapais ces petits poissons aux ouïes bleues avec une ligne à mouche pour les utiliser comme appâts cette nuit-là. Et son frère a dit... j’ai dit: «Le Saint-Esprit est là. Il veut... Il y a quelque chose qui est sur le point d’arriver.» J’ai dit: «C’est peut-être une résurrection qui va avoir lieu.» J’ai dit: «Peut-être, peut-être, j’ai environ cinq cents personnes là sur la liste, des petits enfants et tout.» J’ai dit: «Peut-être quelque chose est...»

27        Alors, il m’est venu à l’esprit, peut-être, avant que je laisse cela... Excusez-moi pour ceci, soeurs, je n’aime pas les chats. Je ne peux tout simplement pas les supporter. Et donc, ils... Je–je n’ai pas peur d’eux, brrr, ils me donnent la chair de poule. Ainsi, ils... Ma fillette est descendue dans la ruelle, elle et une autre petite fille d’à côté sont venues, et elle a dit: «Oh! papa.» Vous savez, elle avait l’air vraiment triste. Elle a dit: «Quelqu’un a jeté une–une pauvre chatte. Et elle a mangé quelque chose.» Et elle a dit: «Elle est dans un état très grave.» Elle a dit: «Elle a été–elle a été empoisonnée. Elle va mourir.» Et elle a dit: «Papa, cela ne te dérangera pas que je garde cette chatte, n’est-ce pas?» Et j’ai dit: «Eh bien, si elle va mourir, ai-je dit, je ne pense pas.»Elle a dit: «Voudrais-tu prier pour elle?»Nous avions prié pour un chiot, vous savez, qui se mourait, et il s’est rétabli; à présent, c’est un gros et beau chien. Ainsi... Et vous avez lu l’histoire de l’opossum et toutes ces choses qui sont... Eh bien, Dieu, c’est Sa création, autant que...

28        J’ai donc dit: «Faites-moi voir cette chatte.»Alors, elle et l’autre petite fille l’ont amenée à la maison. Et j’ai dit: «Eh bien, d’accord, nous allons la garder. Allez chercher un carton.» Et le lendemain matin, nous avions environ dix chatons, vous savez. Ainsi donc, elles les ont donc gardés.

            Alors, mon petit garçon Joseph est sorti, et il a regardé l’un d’eux; et c’est un tout petit enfant et il l’a serré très fort et l’a jeté. Et je me suis dit qu’il a tué le petit animal. Il s’est tortillé là à quelques reprises. Je me suis dit: «Peut-être qu’il s’agit de ce chaton. Tu sais, à mon retour, ce chat sera mort et le Seigneur le ressuscitera.»

29        Alors, le lendemain matin, nous étions en train de pêcher, monsieur Wood qui est là, son frère et moi. Nous sommes allés dans une petite crique. Et nous attrapions de grosses brèmes, comme vous les appelez ici, je pense, les poissons aux ouïes bleues, comme nous, nous les appelons là dans le Kentucky, dans les montagnes; et la brise soufflait. C’était une belle matinée. Et Lyle était assis là, non pas avec une ligne à mouche, mais avec l’hameçon, on dirait qu’il allait attraper des baleines avec. Et il avait enroulé un ver autour de cela. Il l’a lancé là; au lieu de tirer le poisson, il l’a simplement laissé... le poisson a avalé l’hameçon d’un trait jusque dans son petit ventre. Et–et quand Lyle l’a tiré, il a dit: «Eh bien, voilà ce que j’ai attrapé.» Un petit poisson d’à peu près cette dimension. Il a simplement saisi ce poisson, il en a fait sortir les entrailles, les branchies et tout... c’est tout ce qu’il pouvait faire, car l’hameçon était descendu droit jusque dans son petit ventre, plutôt que de s’accrocher, vous savez. Et j’ai dit... Et il a fait sortir ses petites entrailles et a jeté ce petit poisson dans l’eau comme cela. Il a dit... le petit poisson a frémi à quatre ou cinq reprises et ses petites nageoires se sont déployées. Il a dit: «Tu as tiré ta dernière cartouche, petit poisson.» Et c’est un grand garçon de campagne, de toute façon, pour ainsi dire.

30        Et j’ai dit: «Eh bien, Frère Lyle (Voyez?), ne laissez jamais un poisson avaler l’hameçon.» J’ai dit: «Prenez juste le bout de l’appât, et aussitôt qu’il mord cela, accrochez-le comme cela.» Voyez-vous? Et nous étions assis là, en train de causer. Le petit poisson est resté là sur l’eau pendant environ une demi-heure, et une petite brise a soufflé et l’a repoussé vers le rivage.

31        Nous étions assis là, en train de causer, attrapant ces poissons, et les décrochant; non pas pour les tuer, car j’en avais au moins deux cents ou plus, je pense, Frère Banks, à une ficelle, à une ficelle de truites. Nous en avions donc attrapé la veille, nous les avions découpés, et nous les avons mis à la ficelle.

32        Mais c’est juste pour vous montrer ce que Dieu fait, combien Il s’intéresse à tout. Tout d’un coup, Quelque chose comme un vent est venu, balayant ces collines, et cela est monté dans le canot. Il a dit: «Lève-toi.» Je me suis levé. Il a dit: «Parle et la chose arrivera.» J’ai dit: «Quoi?» «Il y a un poisson mort là!»

            J’ai dit: «Petit poisson, je te donne la vie au Nom de Jésus-Christ!» Le petit poisson s’est retourné comme cela et est allé en nageant dans l’eau. Il gisait là, avec ses entrailles ressorties par la bouche et ses branchies... Maintenant, cette Bible est ouverte devant moi. N’est-ce pas vrai, Frère Wood?

33        Monsieur Lyle Wood s’est écroulé dans le canot. Il a dit: «Cela m’était destiné, parce que j’avais dit à ce petit poisson mort depuis environ une demi-heure, je lui avais dit: ‘Tu as tiré ta dernière cartouche.’» J’ai dit: «Non.» Il a dit: «Frère Branham, pourquoi Dieu utilise-t-Il Sa puissance pour ramener ce petit poisson à la vie, alors que j’ai vu dans ce livre-là des douzaines d’enfants spasmodiques? Je ne comprends pas cela.»J’ai dit: «Une fois, Il est sorti de la ville de Jérusalem, où des gens étaient couchés là, ayant la lèpre, mourant, et toutes sortes de maladies, et Il est sorti. Et Il a vu un arbre sur lequel il n’y avait rien à manger, et Il a dit: ‘Maudit soit cet arbre.’ Et l’arbre a séché. Il a utilisé Sa puissance pour maudire un arbre alors que les gens étaient couchés là, mourant par centaines de la lèpre et de toutes sortes de maladies.» Cela montre tout simplement que Dieu s’intéresse, peu importe combien la chose est insignifiante, combien elle est petite, combien elle est grande, Il s’intéresse à tout. Sa nature... Ainsi, que nos églises soient petites, qu’elles soient grandes, que vous soyez un membre laïc, que vous soyez une ménagère, que vous soyez... Quoi que vous soyez, Dieu vous connaît et Il s’intéresse à vous et à ce que vous faites pour Lui. C’est vrai. Nous sommes donc heureux ce matin de savoir que nous servons un tel Dieu.

34        Bien, mes documents d’impôts sur le revenu se trouvent dans le bureau de poste, et on ferme je pense à onze heures ce matin; ainsi, je ne saurais certainement pas prêcher plus de trois heures. Alors, vous allez pardonner ma folie, je pense. Mais même Dieu a le sens de l’humour, vous savez, ainsi–ainsi nous... Je dois dire quelque chose pour me détendre.

35        Et vous–personne, mes précieux frères, mes précieuses soeurs, vous ne saurez jamais ce que ces visions ont comme effet. Hier soir, après qu’Il est entré dans l’auditoire, autant que je m’en souvienne, tout semblait être un rêve après que cela est arrivé. Vous devriez des fois entendre Billy Paul, ou ceux qui doivent m’emmener; ils me secouent, me donnent des coups de pieds au tibia, ou parlent d’aller pêcher ou quelque chose comme cela, pour me tirer de là. Ce n’est pas quand vous êtes là-haut, ce n’est pas quand vous êtes ici en bas; c’est quand vous êtes entre les deux. Voyez? C’est donc comme le prophète, après qu’il avait donné son message et–et qu’il avait fait descendre le feu du ciel, et–et la pluie du ciel, et après, pendant quarante jours, il a erré dans le désert. Et Dieu l’a trouvé là dans une caverne. Voyez? C’est le moment entre les deux. Ce n’est pas quand je me tiens ici comme maintenant. Ni quand vous êtes là-haut, vous sentez comme si vous pouviez renverser le monde. Mais c’est quand vous êtes entre ces deux moments.

36        Et je pense qu’ils vont avoir un bal d’ici peu. Je crois que nous en avions aussi eu ce matin, un bal de la Pentecôte, un bal de la Pentecôte.

37        Et remarquez autre chose que j’aimerais dire parmi les pentecôtistes. Il y a une chose que nous oublions, mes amis, c’est notre courtoisie des pentecôtistes. Voyez? En garant dans les parkings... Quelquefois, j’ai observé nos frères pentecôtistes, alors que vous avez vraiment la possibilité de vous garer en laissant à quelqu’un d’autre de la place pour garer à côté de vous, vous occupez malgré tout cet espace. Parce que quelqu’un a effectivement fait ce que nous appelons une gaffe sur la route, vous vous emportez et vous l’engueulez. Ecoutez. Ce n’est pas là la façon d’être d’un chrétien pentecôtiste. Voyez? Ayons de la considération pour notre prochain. S’il a tort, qu’il ait tort. Si vous, vous suivez son exemple, alors vous avez tort. Voyez? Pensons aux autres.

38        Et essayons d’agir juste, et de penser juste. J’ai un slogan: «Agissez juste, c’est votre devoir envers Dieu. Pensez juste, c’est votre devoir envers vous-même. Et alors, vous êtes tenu de finir juste.» Si vous essayez de pratiquer ce qui est bien (Voyez?), cela va grandir à côté de vous juste comme une vigne; ça va vous introduire en plein dedans. Et si vous ne pouvez pas aimer votre ennemi autant que vous aimez ceux qui vous aiment, il y a quelque chose qui cloche quelque part. Voyez? Eh bien, ayez simplement cette pensée: «C’est mon devoir d’aimer mon ennemi.» Vous devez réellement l’aimer.

39        J’ai été parrainé par un groupe de gens tout récemment, des gens bien, je n’ai rien contre eux, leurs conceptions, ce sont leurs conceptions. Je n’érige pas des barrières. Mais ce groupe de gens, 72 églises m’ont parrainé, et ils ont une–une façon de baptiser, par immersion, c’est une–une façon de baptiser dans laquelle les autres ne croient pas. Alors, ce surveillant régional m’a téléphoné et m’a dit: «Frère Branham, hier soir, vous aviez sur l’estrade un homme qui a été mal baptisé.» J’ai dit: «Eh bien, c’est possible qu’il l’ait été.»Et il a dit: «Eh bien, nous allons tout simplement dresser une petite barrière. Vous faites trop de compromis.» J’ai dit: «Une minute.» J’ai dit: «Ce frère avait le Saint-Esprit, n’est-ce pas?» Il a dit: «Eh bien, il ne peut pas avoir le pardon de ses péchés parce qu’il n’a pas été baptisé pour la rémission de ses péchés.» J’ai dit: «Mais Dieu lui a donné le Saint-Esprit. Si donc Dieu l’a accepté tel qu’il est, moi aussi je l’accepte.»Et écoutez, je préférerais être dans l’erreur en ce qui concerne les Ecritures, mais avoir un bon esprit, plutôt que d’être dans le vrai, côté Ecritures, et avoir un mauvais esprit...?... C’est ce qui est à l’intérieur qui se manifeste. Vous voyez? C’est ce qui... Vous êtes en dehors... Votre vie prouve ce que vous êtes.

            Cet homme a dit: «Je suis... Nous allons former un petit cercle et vous mettre hors de notre cercle.»J’ai dit: «Ensuite, moi, je vais former un petit cercle et vous inclure là-dedans.» Voyez? Ainsi je... C’est ça, vous ramener dedans. Je... Vous ne pouvez pas m’exclure, parce que Dieu m’a fait entrer. Voyez? Ainsi, vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas m’exclure, c’est donc ainsi que nous allons agir. Voyez? Croyez cela.

40        Vous êtes un merveilleux groupe de frères. Béni sois le lien qui unit nos coeurs dans l’amour chrétien. La communion des âmes soeurs est celle–comme celle d’En haut. Laissez-moi vous dire ceci en tant que votre frère. Je venais de dépasser vingt-six ans l’autre jour, vous savez. Vous savez cela, n’est-ce pas? Je voulais dire pour la seconde fois. Voyez? Je ne sais donc pas pendant combien de temps je serai avec vous. Je n’en sais rien. Mais laissez-moi vous confier un petit secret.

41        La force la plus puissante au monde, ce n’est pas le parler en langues ou l’interprétation des langues, ou le fait d’être honoré par Dieu en étant ministre, ou évangéliste, ou prophète; l’arme la plus puissante que j’aie jamais trouvée dans ma vie, c’est l’amour. Cela va... L’amour phileo, en Grec, cela vient du mot «amitié», c’est comme l’amour que vous éprouvez pour votre femme. Il y a une différence. Cela amènera une maman à traverser un feu dévorant en courant pour ce bébé. Sa vie à elle ne représente rien. Ça, c’est le phileo. Que fera alors l’agapao (Voyez?), l’amour divin? Nous devons nous aimer l’un l’autre d’un amour divin.

42        Alors, vous ne voyez plus les fautes de votre frère. S’il commet effectivement une erreur, jamais vous...vous regarderez par-dessus cela et vous l’aimerez de toute façon. Voyez? C’est cela. Si vous aimez ceux qui vous aiment, les pécheurs ne font-ils donc pas de même? Mais aimez ceux qui ne vous aiment pas. C’est ce qui montre que l’Esprit de Dieu est en vous, car Il vous a aimé quand vous étiez Son ennemi. Et Il vous a aimé. Et si cet Esprit est en vous, Il vous fera aimer votre ennemi comme vous aimez votre ami. Pouvons-nous incliner la tête? Après ce petit entretien, nous pouvons aborder la Parole.

43        Grand Jéhovah, nous sommes un peuple en route vers l’Eternité. Nous inclinons nos visages vers la poussière de la terre d’où nous avons été tirés. Et si Tu tardes, un jour, un à un, nous allons retourner dans cette poussière. Mais au matin de la résurrection, nous nous rencontrerons. Alors que je regardais de l’autre côté de cette table ce matin, comme je l’ai fait dans beaucoup de réunions, je regardais d’un bout à l’autre de cette ligne, et là, j’ai vu des hommes, des prédicateurs de l’Evangile ici, assis ici, qui ont peut-être prêché l’Evangile quand j’étais un jeune homme pécheur. Il y a ici de vieilles mamans aux cheveux gris qui rationnaient leurs enfants à table pour aider ces églises que ces jeunes gens représentent.

44        Peut-être que je ne les reverrai plus jamais après cette réunion. Peut-être que nous ne nous rencontrerons jamais à un autre petit déjeuner sur cette terre. Mais une chose est certaine, nous nous rencontrerons un jour, à un Souper dans un Pays meilleur. Quand nous pensons à cette grande rencontre au ciel, quand cette grande table sera étendue d’un bout à l’autre de la voûte, d’éternité en éternité, et que tous les rachetés de tous les âges s’assiéront autour de cette table et que nous nous regarderons les uns les autres par-dessus la table, sans doute qu’il coulera un peu de larmes sur nos joues, quand nous nous souviendrons de ces réunions et de ces moments. Nous nous serrerons la main les uns aux autres, et nous saisirons cela avec l’amour qu’on a pour les frères et les soeurs. Alors apparaîtra le grand Roi, Il essuiera toutes les larmes de nos yeux et dira: «Ne pleurez pas, Mes Enfants. C’est fini. Entrez dans la joie de votre Seigneur qui a été préparée pour vous depuis la fondation du monde.»Père, alors qu’il fait jour, alors que nous sommes sur la terre, et alors que nous sommes dans le temps, et dans l’espace, puissions-nous travailler avec tout ce qui est en nous pour gagner là toute personne que nous pouvons amener dans cette grande communion.

45        Bénis ces hommes, ces frères, ces... certains de ces jeunes gens et de ces hommes âgés, et ces femmes et ces petits enfants. Nous Te prions de les bénir puissamment par Ta puissance et Ta Présence. Que cette réunion devienne un réveil continu qui ira d’église en église. Puissions-nous, la main dans la main d’un même coeur, puissions-nous unir nos efforts pour le Royaume de Dieu, jusqu’à ce que nous verrons Jésus. Nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.

46        Dans le Livre de Matthieu au chapitre 4, le verset 17, nous lisons ces Paroles:

          Dès ce moment, Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.

47        Je vais prendre ce petit sujet, et surveiller cette horloge. Ce sujet, c’est: Dès ce moment. Eh bien, il y a des moments à propos desquels nous pouvons dire: «Dès ce moment.» Il y a des moments de leur enfance dont ces ministres peuvent dire: «J’étais dans une église» et... ou «J’étais là dans le champ», ou «Je lisais la Bible, et dès ce moment...»

            Un petit garçon, un vieil homme, nous passons par un certain moment où quelque chose se produit, et alors nous disons: «Dès ce moment.»Le petit garçon peut dire: «Vous savez, je–je n’avais jamais menti de ma vie. Et un jour, j’ai fait une cigarette avec la barbe de maïs, je suis allé derrière la vieille cheminée, et–et j’ai fumé cette cigarette; j’ai pris un peu de café que j’ai mis dans ma bouche afin que maman ne puisse pas sentir cette odeur. Et–et elle a demandé: ‘Junior, as-tu fumé?’»

48        Une lumière rouge... «Ne mens pas, petit garçon, ne mens pas.» La conscience: «Ne mens pas.»«Non, maman.» C’est à ce moment-là que tu as brisé toute barrière. «Et dès ce moment, j’ai commencé à mentir.»

49        C’est comme ça que nous commençons. Nous devons situer cela, qu’à partir d’un certain moment, quelque chose est arrivé. Et dès ce moment, cela changea les choses. Nous avons tous eu ce genre de moments. La femme immorale qui marche dans la rue dirait peut-être: «Autrefois, j’étais aussi pure que le lys et tout aussi rayonnante qu’on l’est après une pluie, quand la rosée du ciel tombait sur moi, et j’étais aussi pure que ce lys. Je sortais avec un garçon que je pensais être un gentleman. Un soir, il m’a donné un coca secrètement corsé. Il m’a embrassée comme il ne le devait pas. Au lieu de me dégager de lui, de le gifler à la figure et de rentrer à la maison, je me suis jetée dans ses bras; et dès ce moment...» Voyez, il y a toujours eu quelque chose. «Alors, j’ai gâché ma vie.»

50        J’ai parlé à une femme de ce genre l’autre jour. On l’avait amenée dans un pavillon des malades mentaux. Je suis entré là pour prier pour elle. Ils ont dit: «Rentrez.» Elle était en camisole de force...

51        C’est vraiment ce qui s’est passé hier soir. Les visions continuaient sans cesse et ces gens qui étaient sur des civières et autres étaient appelés; mais quand la gloire de Dieu est tombée dans ce bâtiment, je ne pouvais même plus entendre. Vous savez pourquoi j’ai envoyé ces ministres là-bas? J’aimerais que cet auditoire sache, que ces gens sachent que quand je serai parti d’ici, ils n’ont pas besoin de m’envoyer chercher pour prier pour eux. J’ai voulu que les gens sachent que ces serviteurs de Dieu peuvent imposer les mains aux malades. Ce n’est pas une chose qui est réservée à une seule personne; c’est–nous constituons un groupe de gens. Nous formons la famille de Dieu.

52        Quand je suis entré dans la salle d’urgence, il y avait là une belle jeune femme assise là, elle avait de gros yeux bruns et des cheveux bruns. On dirait qu’elle aurait pu être une reine dans le palais d’un homme. «Bonjour.»Elle a dit: «Bonjour, Frère Branham.»J’ai regardé tout autour et elles étaient là en camisoles de force, poussant des cris et jurant, et une femme qui était là utilisait son bassin hygiénique pour se laver le visage avec. Excusez-moi pour ça, comme vous venez de prendre votre petit déjeuner, mais c’est simplement la folie. Et voilà ce que votre foi a... Quand vous prêchez la guérison divine. J’ai dit: «Eh bien, je ne sais même pas par où commencer.» La jeune femme a dit: «Je souhaiterais que vous commenciez d’abord par moi si vous ne...» J’ai dit: «Vous n’êtes pas malade?» Elle a dit: «Si, monsieur.»J’ai dit: «Eh bien, quel est votre problème?»Elle a dit: «Monsieur Branham, j’ai été élevée dans un foyer chrétien. On m’a appris à honorer Dieu.» Elle a dit: «Une fois, je suis sortie avec un garçon. Ma mère et mon père m’avaient déconseillée de fréquenter un tel garçon. Mais, a-t-elle dit, il était mignon; il avait, vous savez, une belle chevelure.»

53        Et oh! bien sûr, c’est–c’est très bien. Certainement. Et je ne condamne aucune femme de paraître bien jolie ou quoi que ce soit, soyez propre. Et madame, c’est très bien. Mais je déteste vraiment voir quelqu’un se défigurer, ces femmes, elles n’ont même plus l’aspect d’un humain. Voyez? Je... Mais soyez propre. Soyez comme une dame. Et vous les hommes, ne soyez pas débraillés. Ce n’est pas ça l’humilité; ça, c’est être sale. Voyez? Soyez propre, mais n’essayez pas de... Vous savez, c’est juste... N’essayez pas de faire pareilles choses. Soyez simplement un frère ordinaire. Vous voyez, et soyez juste–juste vous-même. Je déteste voir quelqu’un qui essaie de se faire passer pour ce qu’il n’est pas en réalité.

54        Excusez-moi de sortir de ce sujet pendant un instant. J’étais en Floride et quelqu’un a dit... J’étais là pour aider ce petit prédicateur, David, le petit David, il y a des années. Et il était en difficulté là-bas, et j’étais allé l’aider. Alors, nous avions... Le Seigneur nous avait donné une grande foule là-bas. Et il y avait tellement de gens que je ne pouvais pas les visiter tous. Alors, l’un d’eux a dit: «La Duchesse voudrait vous voir.» J’ai dit: «La qui?» Je n’avais jamais entendu pareil titre. Il a dit: «La Duchesse.» J’ai dit: «Eh bien, c’est quoi ça encore?» Il a dit: «C’est la propriétaire de toute cette concession. C’est elle qui nous a permis de dresser cette tente ici.» J’ai dit: «Eh bien, regardez simplement les centaines de malades qui sont là, qui cherchent aussi à me voir, pour que je prie pour eux.» J’ai dit: «Est-elle malade?» Il a dit: «Non, elle voudrait simplement parler avec vous un instant.» «Oh! ai-je dit, si j’ai du temps, laissez-moi le passer avec ces gens qui sont là, ils en ont vraiment besoin.»

55        Eh bien, on l’a placée là, derrière les marches de la tente, par où je descendais. Et je–je–j’espère que je ne dis rien de mal: une très grosse femme se tenait là, portant aux bras assez de bijoux pour–pour supporter dix voyages d’un missionnaire autour du monde; elle se tenait là. Et elle avait une paire de lunettes, des lunettes montées sur un bâton, et elle les tenait comme ceci. Eh bien, vous et moi savons que vous ne pouvez pas regarder à travers des lunettes tenues à distance comme cela, pour voir quelque chose. Mais qu’était-ce? Elle faisait de l’épate. Voyez? Et elle regardait à travers cela, elle a dit: «Etes–êtes–êtes-vous Docteur Branham?»J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «Je suis frère Branham.»Elle a tendu le bras comme ça et elle a dit: «Enchantée de faire votre connaissance.»

            J’ai tendu la main et j’ai serré cette grande main dodue; j’ai dit: «Baissez-la ici afin que je puisse vous reconnaître quand je vous reverrai.» Voyez, comme cela. Alors, je–je... Voyez? Eh bien, qu’était-ce? Elle cherchait simplement à être quelque chose qu’elle n’était pas. Qu’êtes-vous après tout? Six pieds [1,83 m–N.D.T.] de poussière. Et c’est tout. Juste un petit titre de duchesse ou–ou de docteur ou–ou de docteur en philosophie ou d’un doctorat en droit, vous n’avez rien à voir avec cela; c’est... vous êtes une créature temporelle sur cette terre. Voyez?

56        Eh bien, cette jeune fille, je lui ai dit: «Qu’est-il arrivé?»

57        Elle a dit: «Eh bien, un garçon, ce garçon fumait, a-t-elle dit, il a essayé de m’amener à fumer, mais je ne voulais pas le faire.» Et elle a dit: «Un soir, il m’a donné un bonbon qui avait été... on y avait mis la poudre de cantharide.» Vous les vétérinaires ou les médecins, vous savez ce que cela signifie. Elle a donc dit: «Il m’a entraînée sur une mauvaise voie.» Elle a dit: «Alors, je–j’ai sucé ce bonbon pensant que c’était un bonbon ordinaire.» Elle a dit: «Je ne me suis pas rendu compte de ce qui était arrivé jusqu’au lendemain, et ma vertu de jeune femme avait été déshonorée.» Et elle a dit: «Alors, je me suis dit: ‘Qu’est-ce que ça change?’ Je me suis mise à boire.»

58        Elle a dit: «J’ai adhéré à l’église; j’ai fait tout ce que je pouvais.» Et elle a dit: «Alors, finalement, j’ai passé un temps dans le Good Shepherd’s Home [Foyer du Bon Berger–N.D.T.], une institution catholique. Et j’ai adhéré à l’Eglise catholique, pensant que ça m’aiderait; ce ne fut pas le cas. Quand je suis sortie de là, j’ai recommencé les mêmes histoires.» Elle a dit: «J’étais une fille de trottoir, une prostituée.» Elle a dit: «Je buvais, j’étais une alcoolique.» Elle a dit: «Alors, quand j’ai mis fin à cela, a-t-elle dit, ils m’ont reprise. J’ai passé deux ans dans une prison pour femmes.» Et elle a dit: «Quand je suis sortie de là, j’ai adhéré à une autre église.» Et elle a dit: «Cela ne m’a fait aucun bien.» Et elle a dit: «Puis j’ai entendu parler de vos réunions. Je me suis dit que je viendrais voir si vous pourriez m’aider.»

59        Et je l’ai regardée, c’était une belle femme. Je me suis dit: «Quoi? Ne pouvait-elle pas être la reine d’un jeune évangéliste fatigué, revenant du champ missionnaire, épuisé, une douce petite femme qui passerait ses bras autour de lui et qui lui dirait: ‘Chéri, je sais que tu es fatigué’»?

60        Vous ne savez pas ce que ça vous fait, n’est-ce pas? Quand le temps passe... Rien ne peut remplacer le contact d’une femme bien douce. C’est vrai. Si Dieu pouvait donner à l’homme une meilleure chose, Il l’aurait fait. Je me suis dit: «Quelle belle petite créature elle pourrait être!» J’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. N’avez-vous jamais eu dans votre vie le désir d’avoir un mari, d’avoir des petits enfants et d’être comme...»Elle a dit: «Bien sûr, Monsieur Branham.» Elle a dit: «C’était ça le désir de mon coeur.» Eh bien, une femme ne peut pas avoir de telles pensées et être trop loin de la voie, vous savez. Et elle a dit: «Mais qui voudra de moi?» Elle a dit: «Je–je–je suis... Seulement vous... Je–je ne voudrais même pas mentionner devant un prédicateur les choses ignobles que j’ai faites.» Et, c’était encore une jeune fille, peut-être de vingt ans... Et j’ai dit: «Eh bien, pouvons-nous prier?» Et elle a dit: «Oui.» Je me suis agenouillé; j’ai dit: «Je voudrais que vous, vous priiez. Et demandez à Dieu de vous pardonner ces choses.» Et elle a dit: «J’ai fait cela à plusieurs reprises, ça ne marche pas.» J’ai dit: «Eh bien, essayez encore.»

            Elle s’est agenouillée, elle a prié. Elle s’est relevée. Elle a dit: «Maintenant, Frère Branham, a-t-elle dit, je tourne une nouvelle page ce soir.»J’ai dit: «Oui. Et vous allez la tourner encore demain.» Voyez? J’ai dit: «Cela ne marchera pas.» Et elle a dit... J’ai dit: «Je voudrais vous poser une question. Vous ne voulez pas faire ces choses, n’est-ce pas, chérie?» Et elle a dit: «Non.»Et j’ai dit: «Ceci pourrait sembler démodé au possible, mais ai-je dit, vous pouvez adhérer à chaque église, à chaque église méthodiste, baptiste, catholique et tout, vous aurez–vous resterez la même.» J’ai dit: «Il s’agit d’un démon.»

            Ces gros yeux brillants se sont levés vers moi, et elle a dit: «Monsieur Branham, j’ai toujours cru cela.» Elle a dit: «Quelque chose m’a poussée à faire des choses que je n’aime pas faire.» J’ai dit: «C’est un démon, une puissance démoniaque.» Et elle a dit: «C’est ce que j’ai toujours cru.» Ainsi, j’ai dit: «Priez encore.»Elle s’est agenouillée et a prié. Elle m’a encore regardé. J’ai prié pour elle et je lui ai imposé les mains. Et alors, elle s’est tenue là un instant. Et elle a regardé derrière; elle a dit: «Pensez-vous que c’est fini?» J’ai dit: «Continuez simplement à prier.» Eh bien, elle a prié un peu plus longtemps. J’ai pris beaucoup de temps avec elle jusqu’à ce que j’en aie fini avec ce cas. Peu après, elle s’est enflammée. Et alors, elle s’est relevée et ses yeux avaient changé. Elle a dit: «Quelque chose s’est passé.» J’ai dit: «Maintenant, c’est fini. Il ne vous faut adhérer à rien maintenant, soeur.» Elle est mariée, et elle a des enfants; elle ne boit plus.

61        Rosella, es-tu ici? Rosella Griffith, l’alcoolique, elle était du même genre. Combien connaissent Rosella? Beaucoup d’entre vous certainement... Rosella. Te voilà.

62        Dès ce moment, une certaine chose, ensuite, dès ce moment, ç’a changé. C’est le cas avec la femme immorale... L’ivrogne pourrait dire: «J’ai été élevé comme un prohibitionniste [Partisan de l’interdiction de la vente, la fabrication et transport des boissons alcooliques en Amérique vers 1931–N.D.T.]. Ma famille ne croyait pas dans le fait de boire. Mais une fois, j’étais avec des garçons et ils m’ont traité de poule mouillée, parce que je ne prenais pas de boissons alcooliques. Alors j’ai bu pour la première fois une boisson alcoolique. Et dès ce moment... C’est à ce moment-là que cela a commencé.»«Un soir, dans un–dans un relais routier, un soir, j’avais parqué ma voiture au bord de la route quand mon amie m’a donné à boire. Dès ce moment, la chose a commencé.»

63        Le jour de l’an, les gens tournent une nouvelle page, ils ont de bonnes intentions: ça ne fait aucun bien. Ça ne sert à rien. Je voyais mon père jeter son tabac à chiquer le–le jour du nouvel an et dire: «Je ne chiquerai plus.» Et il surveillait l’endroit où il avait jeté cela afin de pouvoir le ramasser le lendemain. Voyez? Et je l’ai vu jeter sa bouteille au loin, et puis voyez ce qu’il en avait fait. Voyez? En effet, vous–tourner des pages ne sert à rien. Il faut que quelque chose se passe à l’intérieur. N’importe quel médecin vous dira que si vous appliquez un produit à la surface et que cela guérit la plaie sur la surface, ça ne fait que l’aggraver sauf imprévu. Cela doit guérir de l’intérieur vers l’extérieur. Et c’est pareil pour le christianisme. Ce n’est pas le fait d’adhérer à une église ou quelque chose de pareil; c’est la guérison de l’intérieur vers l’extérieur. Votre conversion vient de l’intérieur, du coeur, de l’esprit, de la vie.

64        Après la Première Guerre mondiale, beaucoup d’entre vous, jeunes gens, vous ne vous en souvenez pas; nous qui sommes plus avancés en âge, nous nous en souvenons. Je n’étais qu’un jeune garçon de neuf ans. Mais je me souviens, les gens disaient: «Nous n’aurons plus de guerres», après la Première Guerre mondiale, «tout est réglé.» Ils ont trouvé quelque chose appelé le gaz, et nous–nous ne pouvons simplement pas... vous... Nous ne pourrons plus survivre à une autre guerre, parce que cela est... Ils... Ils allaient inculquer l’idée que «Nous n’aurons plus de guerres. C’est tout. Nous allons régler cela pour de bon.» Ainsi... Mais ils ont eu d’autres guerres.

65        Ils ont trouvé... Finalement ils ont organisé un truc appelé la... je pense qu’elle est appelée... la Société des Nations. «Et nous allons recruter beaucoup de soldats dans chaque nation. Et nous allons former une garde de la police. Et si quelqu’un fait du désordre, l’un de ces... Beaucoup de gens de cette nation, beaucoup... Nous allons dire: ‘Assieds-toi, Jean.’» En effet, les nations forment juste un groupe de gens, juste une famille; c’est tout ce qu’il en est, c’est comme une maison de Dieu. «Et nous allons faire la police parmi eux. Et nous allons avoir la Société des Nations.» Mais ils ont eu une guerre malgré tout. Aujourd’hui, on a l’ONU [l’Organisation des Nations Unies–N.D.T.], mais nous avons des guerres malgré tout. Vous voyez? Ainsi... «Quand on a formé l’ONU et qu’on y a fait entrer toutes les nations ... Maintenant, la Russie n’est pas là-dedans, telle et telle autre nation.» Voyez? Il n’y a rien de cela. Vous–vous ne pouvez pas mettre la main dessus, pas du tout.

66        Le jeune couple, il y eut une fois un jeune couple qui s’était marié. Et peut-être que ce jeune couple, Jean et Marie, a raconté combien ils vivaient bien ensemble! Et ils ont peut-être dit... Je suis...Peut-être, je prends peut-être trop de temps, prenant trop de temps pour cette réunion. A quelle heure devons-nous partir, frère? A quelle heure? Oh! je ne le savais pas. Nous sommes désolés, frère. Juste quelques minutes et nous... [Un homme parle à Frère Branham.–N.D.E.] Oui, oui. Merci, monsieur. Nous ne le savions pas. Nous étions censés quitter à dix heures. Avançons simplement un peu plus. Tout marchait à merveille jusqu’au moment où un petit vendeur aux cheveux frisés est venu et lui a tenu des propos qui l’ont entraînée à faire le mal, et a elle brisé son foyer; dès ce moment...

            Vous direz: «Frère Branham, vous nous parlez ce matin de nombreuses choses qui arrivent et de ce qui se passe, et de tout ceci et cela. Y a-t-il quelque chose qui peut arriver et qui subsiste éternellement?» Oui, quand un homme rencontre Dieu. Il y eut un homme appelé Abraham, c’était juste un homme ordinaire, mais un jour il a rencontré Dieu, et dès ce moment, il a été changé pour toujours. Il croyait quelque chose qu’il ne pouvait pas voir. Après avoir rencontré Dieu, il a été changé.

67        Moïse, un serviteur en fuite. Il n’avait pas... Il était censé délivrer les enfants d’Israël; mais il s’est enfui. Et il ne savait pas comment s’y prendre; sa formation militaire ne lui a pas permis de faire cela. Mais, un jour, il a rencontré Dieu. Il fut un homme changé. Quand un homme rencontre Dieu, cela l’amène à agir autrement qu’avant. Pouvez-vous vous imaginer Moïse... Oh! comme c’est ridicule, ce que vous faites quand vous avez rencontré Dieu!Billy, tu as dit que nous avons dix minutes, environ? Dix minutes, très bien. Comment cela a amené... Observez Moïse. Tenez, un jour, il était un berger, un prince en Egypte, il s’est enfui derrière le désert, derrière le désert, il paissait les brebis, il avait peur d’aller en Israël ou plutôt de descendre en Egypte. Et le voilà derrière le désert.

            Le lendemain matin, le voilà avec sa femme assise à califourchon sur un mulet avec un gosse sur sa hanche, et sa barbe descendant jusqu’ici, âgé de 80 ans, la tête chauve et luisante, tenant une canne à la main. Le voilà qui part: «Gloire à Dieu, alléluia!» en marchant. «Où vas-tu, Moïse?»«Je descends en Egypte faire l’invasion.» L’invasion par un seul homme... Pourquoi? Il avait rencontré Dieu. Alors qu’il était en fuite, le voilà qui retourne faire l’invasion. Et il l’a fait, parce qu’il avait rencontré Dieu. Et dès ce moment, au buisson ardent, Moïse fut un personnage différent après qu’il eut rencontré Dieu. C’est vrai.

68        Marie, la petite vierge. Jamais une femme n’avait enfanté sans avoir eu des–des relations intimes avec un homme. Jamais une femme n’avait été capable de–capable d’avoir un enfant sans qu’il y ait un pollen naturel. Mais elle a cru Dieu et avant qu’elle n’ait senti la vie ou quoi que ce soit d’autre, la Parole de l’Ange suffisait bien pour elle; elle avait rencontré le Seigneur. Il a dit: «Je te salue, Marie, tu es bénie entre les femmes. Tu vas avoir un enfant sans connaître d’homme.»Elle a dit: «Je suis la servante du Seigneur.» Et dès ce moment, Marie n’a pas attendu d’être sûre. Pourquoi devrions-nous attendre d’être sûrs? Nous, il faut que nous voyions d’abord notre main se redresser, notre pied se redresser, les maux de ventre s’arrêter, pas elle. L’Ange du Seigneur, Son message était bien suffisant pour elle. Elle s’est mise à témoigner un peu partout: «Alléluia! Je vais avoir un enfant sans connaître d’homme.» Pourquoi? Elle avait rencontré Dieu. C’était ça la différence!

69        Pierre, quand il a rencontré Dieu et que Jésus lui a révélé qui il était, dès ce moment, il était devenu un apôtre. Paul, le petit Juif au nez crochu, un sarcastique, il descendait là avec une lettre dans sa poche pour arrêter tous ces gens qui criaient et parlaient en langues. Il allait les jeter en prison; il était muni des–des lettres de recommandation de la grande église pour le faire. Mais il a rencontré Dieu. Et dès ce moment (Oh! la la!), il était devenu un homme différent, après qu’il eut rencontré Dieu. Une fois, un lépreux sale et puant était couché à la porte. Et Jésus passait par-là. Et il a dit: «Si Tu le veux, Tu peux me rendre pur.» Dès ce moment, il n’avait plus de lèpre. Pourquoi? Il avait rencontré Dieu. C’est ça.

70        Une femme immorale a une fois rencontré Dieu au puits. Elle avait eu cinq maris et vivait avec le sixième. Il lui a révélé le secret même de son coeur, et dès ce moment, elle était devenue une messagère de Dieu dans la ville. «Venez voir un homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas le Messie même?»Quand vous rencontrez Dieu, cela change les choses. Dès ce moment, cela change les choses. Certainement. C’est le cas pour tout le monde. Il y eut une fois un homme aveugle qui rencontra Dieu; et dès ce moment, il a pu voir, certainement, aussitôt qu’il a rencontré Dieu.

71        Bien, nous avons encore beaucoup de choses que nous pouvons dire, mais pour nous dépêcher, j’aimerais faire une déclaration ici. Une fois, la mort a rencontré Dieu, et après, elle n’a plus jamais été la même. Le diable doutait toujours que c’était le Fils de Dieu. Il se disait: «Si c’était Lui qui était là-haut sur la montagne, pourquoi n’a-t-Il pas accompli un miracle devant moi?» Quand il a amené Jésus là-bas et qu’il Lui a bandé les yeux avec un lambeau et qu’il L’a frappé sur la tête et a dit: «Si Tu es un prophète, si Tu peux discerner les pensées du coeur, maintenant, dis-nous qui T’a frappé. Nous croirons en Toi.»

            Les gens se sont dit: «Assurément, ça ne peut pas être Dieu; laisser quelqu’un Lui arracher la barbe du visage, laisser un soldat ivre se racler la gorge puis Lui cracher au visage, et avec ça, être Dieu, et Il se tient là sans rien dire à ce sujet?» Ils ont dit: «Ça ne peut pas être Dieu. Eh bien, Dieu l’aurait frappé de mort.» Voyez? Il ne connaît simplement pas la nature de Dieu.

72        Beaucoup de gens cherchent à être quelqu’un, en disant: «Je suis Untel», paraître comme cela. Ça, ce n’est pas Dieu. Le chemin pour monter, c’est de descendre. Voyez, voyez? Vous voulez... Son humilité m’a prouvé qu’Il était Dieu, ce qu’Il était: humble et doux.

73        Eh bien, le diable pensait que ce n’était pas Dieu. Considérons-Le juste un moment pendant que nous–nous L’observons. Observez comment la mort L’a rencontré et ce qui est arrivé à la mort. «Comment pouvait-Il être Dieu, tout en étant un homme? Eh bien, Il était né là en dehors des liens sacrés du mariage. Sa mère avait probablement eu cet enfant de Joseph, ce vieil homme de quarante-cinq ans, alors qu’elle n’en avait que seize. Eh bien, il était le père de quatre ou cinq enfants, et alors il est allé de l’avant et a épousé cette jeune fille. Eh bien, ce bébé était né en dehors des liens sacrés du mariage, c’est comme ça qu’ils avaient...?...» C’est exactement comme ça que les gens croyaient cela. Né dans... hors des liens sacrés du mariage: c’est ce qu’ils croyaient, un enfant illégitime. «Comment pouvait-il être Dieu? Il ne pouvait pas être Dieu.»

74        Je Le vois donc gravir la colline. Allons–allons à Jérusalem pendant les trois ou cinq prochaines minutes. Nous causons, j’entends un bruit. Allons regarder par la fenêtre, ouvrons-la. J’entends quelque chose faire: boum, boum, boum. C’est une vieille croix qui remonte la rue. Il avait sur son dos un vêtement entièrement tissé, sans couture. Et une foule bruyante... Je vois une petite femme accourir devant et dire: «Qu’a-t-Il fait sinon guérir vos malades, faire de vos criminels des gentlemen? Qu’a-t-Il fait sinon nous apporter l’espérance de la vie?»

75        Une grande main rude l’a giflée dans la rue, et la personne a dit: «Allez-vous écouter cette femme plutôt que votre évêque, votre prêtre?» «Qu’a-t-Il fait?»Regardez-Le, Il était petit, et Il traînait une croix. Je vois quelques petites taches rouges sur le dos de Son manteau qu’Il a sur les épaules. Que sont-elles? Le voilà qui gravit la colline. Ces grosses taches commencent à s’étendre de plus en plus, devenant plus larges. Et peu après, elles se sont fondues en une seule grosse tache, une traînée donc. C’est le sang, effaçant les empreintes des pas alors qu’Il monte.

            Je peux entendre l’abeille de la mort dire: «Veux-tu que j’aille maintenant, Satan?» «Oui, il–il... Ce n’est pas Dieu. Il n’est même pas un prophète. Il ne supporterait pas cela. Il maudirait ce groupe de gens s’Il était un prophète.»«Ce n’est pas Lui, vas-y, abeille, pique-le. Enfonce-lui ton aiguillon. Nous l’avons eu maintenant.»

76        Je peux voir cette abeille de la mort se mettre à bourdonner autour de Lui, à faire du bruit autour de Lui. Frère, tout le monde sait qu’un insecte qui possède un aiguillon, comme une abeille, si jamais il pique profondément, il n’aura plus d’aiguillon. Il a alors enfoncé son aiguillon dans une chair où il ne fallait pas. Il l’a enfoncé dans la chair d’Emmanuel. L’abeille de la mort L’a piqué. La mort a rencontré Dieu. Depuis lors, elle n’a plus d’aiguillon. Il l’a écorchée. Il l’a dépouillée de sa puissance. Elle ne peut plus piquer.

77        Quelqu’un du nom de Paul, quand on dressait un–un endroit, un échafaud là à Rome pour lui couper la tête, cette abeille s’est mise à bourdonner autour de lui, à faire du bruit; Paul a dit: «Ô mort! où est ton aiguillon? Ô tombe! où est ta victoire? Mais, grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.»Et quand la mort a rencontré Dieu, Dieu a arraché l’aiguillon de la mort. Quelque chose est arrivé à la mort quand elle a rencontré Dieu. Et aujourd’hui, quand on affronte la mort, elle peut bourdonner, mais elle ne peut plus piquer. Elle n’a plus d’aiguillon. Prions.

78        Père, je suis très heureux de ce que la mort n’a plus d’aiguillon. Elle peut tourmenter, bourdonner tout autour et essayer de nous effrayer. Mais nous pouvons nous tenir comme Paul d’autrefois; nous avons connu cette même expérience, à savoir que nous sommes passés de la mort... parce que nous avons été cachés dans un corps appelé Jésus-Christ, qui avait arraché l’aiguillon même de la mort. Ainsi, nous avons... La tombe boueuse ne peut plus retenir le croyant; car Il est ressuscité. Et comme Il est ressuscité, nous ressuscitons avec Lui. Car ceux qui sont morts en Christ, Dieu les ramènera avec Lui à Sa Venue.

79        Ô Dieu! s’il y a quelqu’un ici, ce matin, qui n’a jamais rencontré Christ, comme j’aurais voulu en parler, puisse-t-il Le rencontrer ce matin; et sa vie sera changée dès maintenant. Accorde-le, Seigneur.

80        Maintenant, nous Te demandons de bénir ces merveilleuses femmes qui nous aident ici dans cette–cette institution, cette université méthodiste, par leur courtoisie, en nous permettant d’avoir cette salle. Ô Dieu! je prie que ces jeunes gens d’ici deviennent de vrais missionnaires et des hommes de Dieu. Accorde-le, Seigneur. Puisse quelque chose être fait ou dit, qui ramènera leur coeur à Dieu, de telle façon qu’ils deviennent de véritables autres John Wesley, sortis d’ici, ô Dieu! Accorde-le. Bénis les doyens et tous les autres. Bénis-nous tous ensemble. Bénis le service de ce soir et les services à venir. Bénis nos frères ministres ici et tous ceux qui se sont rassemblés. Et nous Te louerons pendant ce temps-ci que nous avons et dans l’éternité. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

81        Maintenant, n’oubliez pas de laisser le pourboire des soeurs sur la table, si vous le voulez bien. Et que Dieu soit avec vous jusqu’à ce que nous nous rencontrions ce soir. Très bien. Que Dieu vous bénisse.

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