La Stature D’Un Homme Parfait

Date: 62-1014M | La durée est de: 2 heures et 45 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, frère Neville. Que le Seigneur vous bénisse. C’est agréable d’être de retour au tabernacle ce matin. Un grand bonjour à vous tous. Et j’ai confiance que ce sera un grand jour pour nous tous dans la Présence de notre Seigneur. Et maintenant, j’ai une leçon ce matin. J’aimerais aborder directement cette leçon, parce que c’est un... je pense que c’est important, et c’est un... afin d’empêcher les gens d’être contrariés, vous savez, en devant rester longtemps, et beaucoup sont debout. Je vais donc aborder directement la leçon.

2          Et maintenant, ce soir, j’aimerais parler sur le sujet: Le Guide de ma vie. Et j’espère que beaucoup qui pourront... que beaucoup qui le peuvent seront présents ce soir à ce moment-là. Cependant, si vous avez votre propre église, nous sommes... Evidemment, nous aimerions que vous soyez à–à votre église. C’est votre devoir d’y être, à votre poste de devoir, pour y faire briller votre lumière.

3          Maintenant, nous continuons à espérer que, chaque fois que vous revenez, nous aurons un peu plus de place par ici. Mais nous éprouvons des difficultés à ce sujet, oh! partout. Ce conseil d’administration a certainement tout essayé. Ils envoient cela quelque part, et ils l’approuveront; puis, ils l’envoient ailleurs, et là ils mettront leur veto; et ils le renverront. Ils l’accepteront ici, et ça reviendra. Oh! Quel temps nous avons eu! Mais, vous savez, Satan combat toujours ce qui est juste. Rappelez-vous donc, vous avez toujours raison de...

4          Je me demandais où tu te trouvais, Anthony. Je n’ai pas vu... j’ai rencontré ton père. Et j’ai parcouru du regard l’auditoire; il a dit que tu étais assis là. Nous sommes heureux de vous avoir, toi et ton père, ici avec nous. C’est frère Milano de New York. J’espère... Quand je partirai outre-mer cette fois-ci, je pourrais faire un autre grand saut depuis New York, par là quelque part, le Seigneur voulant.

5          Nous sommes donc très heureux pour chacun de vous. C’est très, très bien, que vous soyez ici. Et nous avons passé un temps formidable hier soir; en tout cas, moi. J’ai passé un... Esaïe dans le temple... Ainsi donc, vous...

6          Et ce matin, nous aimerions parler sur le sujet, ou plutôt enseigner, si nous le pouvons: Construire le Tabernacle vivant... construire le–construire le Tabernacle vivant, le lieu d’habitation du Dieu vivant: L’homme parfait... le Tabernacle vivant du Dieu vivant, là où Il habite. Et si...

7          Je comprends qu’on a ici de bons chants, et je n’ai pas l’occasion de les entendre. Et, ce soir, je vais essayer de venir ici. Ma femme m’a parlé d’un frère Ungren (je pense que c’est cela son nom) qui vient du–du Tennessee. Eh bien, il était ici hier soir. Je ne le vois pas ce matin, mais je suppose qu’il est ici quelque part. Et j’aimerais l’entendre chanter ce soir, si c’est possible pour moi, soit Il est descendu de Sa Gloire, ou Que Tu es grand! J’aimerais entendre cela. Combien aimeraient entendre chanter frère Ungren? Oh! Je–j’aime quand c’est bien chanté. Et Meda m’a dit qu’il avait un peu une voix de baryton, et cela me rappelle notre frère Baxter. C’est aussi un chanteur, comme nous le savons tous. Donc: Il est descendu de Sa Gloire, ou Que Tu es grand! Je crois l’avoir localisé maintenant... Seriez-vous d’accord pour ce soir, Frère Ungren? Si vous restez jusque là. Allez-vous essayer de rester pour le service de ce soir? Eh bien, Je–je... Eh bien, pas. Laissez-moi vous dire: Qu’en est-il si nous... Je n’aimerais causer des désagréments à personne, mais qu’en serait-il si nous le faisions au moment où nous prêcherons sur les Sept Sceaux? Si vous venez, j’aimerais enregistrer cela, voyez, pour l’avoir: Que Tu es grand! et aussi: Il est descendu de Sa Gloire, à ce moment-là.

8          Oh! C’est merveilleux de servir le Seigneur, n’est-ce pas? Je ne sais pas ce que je ferais si je n’étais pas chrétien. C’est si bon d’être chrétien; j’ai envie de sauter et de crier de toutes mes forces. Etre chrétien, pensez-y. Ancré entièrement en Christ.

9          Je sais que je mentionne mal le nom de cet homme chaque fois; c’est soit S.T., soit T.S. (ou quelque chose comme cela), Sumner, frère Sumner. J’aimerais les remercier, lui et sa précieuse petite épouse. Je pense qu’elle a passé environ, je pense, environ six mois à dactylographier ces Sept Âges de l’Eglise. Et maintenant, nous avons cela entièrement dactylographié, prêt pour la vérification et à être mis sous forme de livre: les Sept Âges de l’Eglise. Soeur Sumner, où que vous soyez, certainement que vous nous permettrez de vous payer pour cela. Cela–cela a nécessité beaucoup de travail. Oh! C’est épais comme ça! Il me faudrait environ six mois pour le lire d’un bout à l’autre, sans parler de le transcrire depuis les bandes, et ensuite d’en retirer les répétitions et en faire un livre. Nous l’apprêterons et l’enverrons immédiatement à l’impression, car nous pensons que c’est quelque chose que les gens devraient posséder maintenant même, et que vous pouvez l’étudier. Et Billy m’a montré, alors que j’entrais là derrière il y a quelques minutes, que–que–que c’était–c’était prêt maintenant à partir chez l’imprimeur. Donc, soeur, le tabernacle vous paiera pour cela. Je ne m’attends pas à ce que vous fassiez cela pour rien. Et–et... Ou alors, nous... Si nous avons le livre et qu’il nous faut y mettre un prix, ou quelque chose comme cela, nous y mettrons un prix, afin que vous receviez quelque chose lorsqu’on le vendra, peu importe ce que c’est. Parlez simplement au conseil, au conseil des administrateurs, ou à un de ses membres, et ils s’en occuperont pour vous. Que le Seigneur vous bénisse vraiment beaucoup!

10        Les vieux frère et soeur Kidd assis là ont juste un peu en dessous de cent ans. Je l’ai rencontrée il y a quelques instants, et elle m’a dit: «Eh bien, ceci sera probablement ma dernière fois de vous voir, Frère Billy.» Elle a dit: «Je me fais si vieille.»

11        J’ai dit: «Oh! la la! Je ne voudrais pas vous entendre dire cela!» C’est comme une vieille mère et un vieux papa. Nous aimons frère et soeur Kidd, n’est-ce pas? Chacun de nous. Et cela–cela me fait quelque chose quand je les vois entrer dans l’église, un petit couple âgé comme cela; et, pensez-y simplement, ils prêchaient l’Evangile avant ma naissance, et je suis un homme âgé. Oui, pensez-y un peu, ils prêchaient avant ma naissance. Et me voici maintenant. Et je me mets à penser: «Je me fais si vieux.» Et pendant que je me dis que je suis presque sur le point d’abandonner, je vois frère et soeur Kidd entrer: «Gloire à Dieu! Alléluia!»

12        Je dis: «Non, je me sens bien!» Oui, oui, de les voir, comment ils peuvent... Oh! Comme ils vous inspirent vraiment! Alors, quand on réalise qu’ils ont presque deux fois mon âge, et ils vont encore sur le champ de travail. Ils sont venus ce matin demander des livres... s’ils pouvaient prendre des livres pour les vendre; ils voulaient des bandes, afin de pouvoir aller gagner des âmes en jouant ces bandes, à près de cent ans! Maintenant, où sont vos deux ailes dont nous parlions hier soir? Oui, je me mets à penser: «Où sont les miennes?» Quand...?... Oui, oui. Quel âge avez-vous, soeur Kidd? Quatre-vingt-un? Quel âge avez-vous, frère Kidd? Quatre-vingt-un et quatre-vingt-deux ans, et ils utilisent toujours leurs ailes activement, allant toujours.

13        S’il y a quelque chose qui cloche dans l’Ohio dont soeur Kidd a connaissance, le téléphone sonne à la maison. L’autre jour, elle a téléphoné, et un petit bébé (une fillette, je pense) est né, avec des intestins dehors... La vésicule était à l’extérieur du bébé. Et le médecin ne savait pas quoi faire là-dessus, et il avait peur d’entreprendre une intervention chirurgicale. Nous avons prié... [Soeur Kidd raconte les détails depuis l’auditoire.–N.D.E.]... Il a remis les intestins à l’intérieur par une intervention chirurgicale, et il a pensé qu’elle ne pouvait pas survivre. Mais elle a quand même survécu. Il n’y avait alors pas de passage pour–pour... depuis le rectum pour laisser passer la nourriture; soeur Kidd a téléphoné de nouveau. Nous avons encore prié, et maintenant, il y a un passage normal. La voici, en tant que témoin, de même que le médecin. Voyez? C’est un témoignage que le Seigneur Jésus, le Grand Créateur...Voyez-vous ce que Satan a essayé de faire? Ôter la vie de ce bébé. Et alors... Voyez, je pense donc que cette dame est venue au Seigneur, elle est revenue au Seigneur. Soeur Kidd l’a ramenée à Christ, après que ce grand miracle a été opéré pour son bébé.

14        J’ai reçu hier de Californie un appel téléphonique; c’était un petit... un frère prédicateur là, avec qui j’étais la première fois que je suis allé en Californie, il y a de cela des années. Son petit-fils est né avec–avec quatre... trois valves fermées dans son coeur. Et je lui ai raconté ce cas. Et je lui ai dit: «Le Dieu qui peut créer cette autre chose, et arranger cela, peut certainement guérir votre petit-fils. Dites simplement à votre garçon de rester bien courageux.» Et ce garçon se trouvait dans la réunion la première fois que je suis allé en Californie; cela fait maintenant environ dix-huit ans... seize ans. Je me trouvais en Californie, et il était... La réunion a produit une si grande influence sur ce garçon que, lorsqu’ils ont eu le bébé, à sa naissance... et ils ont vu que quelque chose clochait, il était bleu. Et ils ont essayé de lui donner de l’oxygène et autre. Et on aurait dit qu’il n’allait pas survivre. Et les médecins l’ont alors examiné et ont découvert que trois valves de son coeur étaient bouchées. Il n’y avait point d’ouverture du tout, voyez, il n’y avait qu’une valve qui pompait. Il a téléphoné à son papa, en lui disant: «Papa, appelle immédiatement frère Branham. Dis-lui que tout... de simplement demander à Christ; Il le fera.» C’est cela. Oh! la la! Cette influence, ce qu’ils voient, voyez, ce dont nous avons parlé hier soir: la chose juste à l’heure juste.

15        Eh bien, si on continue à parler, on n’abordera jamais la leçon, n’est-ce pas? C’est juste comme de la mélasse en un matin froid; elle est tout ce qu’il y a de plus épais, vous savez, et elle colle bien ensemble. Nous sommes très heureux d’avoir une telle communion fraternelle. Oui, oui!

16        Maintenant donc, détendons-nous maintenant et attelons-nous à la leçon. Eh bien, je vais peut-être... Je ne sais pas si vous voyez cela ou pas au tableau noir. Peut-être que si je tournais cela comme ceci, dans quelques instants, eh bien, nous pourrons... certains parmi vous peuvent... (Que dis-tu? Non, je ne pense vraiment pas en ce moment, Doc, peut-être juste un peu plus tard. Eh bien, nous ferons–ferons cela quand j’aurai... As-tu une lampe ici? Très bien. Tournons ça vers cela.) Voyez-vous? Là, tout au fond, pouvez-vous... si vous voyez, levez la main; si vous pouvez voir ce tableau noir et lire ce qui s’y trouve. Non? (Alors, va chercher la lampe.)

17        Eh bien, alors qu’ils se préparent pour cela... Je commence tard ce matin. Ou, non, non, j’ai environ quinze minutes d’avance. Ainsi donc, nous allons prendre notre temps maintenant, parce que nous ne voulons pas nous hâter. Eh bien, lorsque vous vous empressez, alors vous gâchez ce que vous alliez dire. Eh bien, j’écoutais une bande l’autre jour, comme je vous l’ai dit, et j’ai eu tellement honte de moi, pas de ce que je disais, mais de la manière dont je le disais; c’était trop rapide. C’était simplement sur un ton nerveux. Oui, j’ai envie d’attendre...?...

18        Je vais... J’ai vu, l’autre jour, l’endroit où ils allaient construire un grand zoo, là au milieu de Louisville. Et monsieur Brown, je pense, là-bas, a offert un million de dollars pour ce zoo. Eh bien, si j’avais cela, je donnerais pratiquement cela pour libérer ces animaux. Je–je ne crois pas dans le fait de mettre quelque chose en cage, comme cela. Je... je regarde... je vais au zoo, et je vois ces pauvres vieux animaux, des ours et des lions, et autres, qui font des va-et-vient, emprisonnés pour la vie, voyez. Cela vous fait de la peine. Après tout, ils sont–ils sont capturés par l’intelligence d’un homme plus intelligent qu’eux. Voyez? Et ils les capturent et les mettent en captivité.

19        Eh bien, je pense au fait que c’est le diable qui fait cela. Il prend de précieuses personnes, qui devraient parcourir librement de vaste espaces de Dieu, des champs de travail, et–et autres comme cela, et il les place donc dans la prison d’une certaine dénomination, ou de quelque credo ou quelque chose comme ça, et il lie la personne là-dedans; et quelle chose horrible!

20        Je n’aime pas les zoos. Mais je me sens comme l’un de ces animaux, quand on est en cage et qu’on essaie de se libérer, vous savez, pour sortir faire quelque chose.

21        Maintenant, avant d’aborder la Parole, approchons-nous de l’Auteur de la Parole, alors que nous inclinons la tête dans la prière maintenant.

22        Notre Bienveillant Père céleste, nous nous sommes encore assemblés ce matin au Nom du Seigneur Jésus, Ton précieux Fils, le Dieu incarné qui est venu sur la terre pour servir d’expiation pour nos péchés, et Il est mort, Lui, le Juste, afin que nous, étant injustes, par Sa justice, nous puissions être rendus parfaits en Lui. Nous venons en confessant que nous sommes indignes, Seigneur. Il n’y a rien de bon en nous, et nous sommes tous dans une grande prison. Peu importe dans quel coin nous nous tenons, nous sommes néanmoins tous en prison. L’un ne peut pas aider l’autre. Mais Dieu, dans Sa miséricorde infinie, est descendu et a ouvert les portes de la prison pour nous libérer. Nous ne sommes plus en cage maintenant. Nous ne sommes pas dans le zoo du monde, mais nous sommes libres maintenant; nous sommes à l’extérieur.

23        Oh! Combien nous L’aimons, et comme nous L’adorons! Comme nous pouvons parcourir les grands champs de Sa promesse, les voir manifestés devant nous et de nos propres yeux, voir le Grand Dieu de l’Eternité se dévoiler devant nous et se rendre réel, comme Il l’a fait pour les prophètes d’autrefois, sachant ceci qu’ils se reposent avec l’assurance qu’un jour nous serons restaurés et ramenés, une fois cette vie terminée, et la résurrection, pour une Vie Eternelle qui ne passera jamais. Nos corps ne vieilliront pas, et nous ne mourrons jamais. Et nous n’aurons jamais faim, et nous ne serons jamais dans le besoin. Mais nous marcherons avec Lui. Nous voulons L’entendre dire: «Entrez dans les joies du Seigneur, qui ont été préparées pour vous dès la fondation du monde.» Là-bas, avant que le péché n’entre, Il avait déjà préparé cela, comme pour Adam et Ève, afin qu’ils n’aient jamais à être malades ou à connaître des difficultés. Et maintenant, Il a préparé cela pour nous, et Il savait d’avance que nous viendrions. Le péché faisait un grand blocage, mais maintenant, le péché a été ôté par le Sang de Jésus. Maintenant, nous sommes destinés à la Terre promise par la promesse de Dieu, qui est éternelle.

24        Bénis-nous maintenant, Père, alors que nous étudions Ta Parole. Nous voulons savoir quel genre de personnes nous devons être afin de nous y trouver. Aide-nous aujourd’hui, dans cette école, afin que nous puissions avoir le grand Maître Enseignant avec nous, le Saint-Esprit; qu’Il descende et se révèle à nous par Sa Parole. Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.

25        Eh bien, pour commencer, j’aimerais que vous preniez avec moi 2 Pierre, chapitre 1; et j’aimerais lire une portion de cette Ecriture: 2 Pierre, chapitre 1. Et maintenant, pour vous qui avez vos crayons et votre papier... Et je crois qu’on m’a dit ce matin que–que, parfois, lorsque je tourne la tête, cela affaiblit la bande. Ce n’est pas vraiment mon intention de faire cela; et je crois qu’un jour nous pourrions nous procurer un micro omnidirectionnel et le suspendre au plafond, ici. Alors, peu importe l’endroit où on se trouverait, ça irait bien; ça irait bien tout autour. Juste un micro au plafond...

26        Et maintenant, alors que... pendant que je parle... Et si vous le désirez, après le service, vous pouvez relever ce schéma ici, et aussi, j’ai dactylographié cela ici. Je prendrai une punaise et je l’afficherai ici devant. Si vous voulez faire cela à un certain moment, ou venir un peu plus tôt cet après-midi, pour que nous puissions comprendre...

27        Maintenant, nous nous approchons des Sept Sceaux. Nous venons de terminer les Sept Âges de l’Eglise. Et ceci est un message d’enseignement qui se rapporte à l’homme qui va être racheté à l’intérieur par le Sang du Seigneur Jésus, et qui va se trouver dans cet âge éternel de l’Eglise–cet âge éternel de l’Eglise, à la fin des Sceaux. Eh bien, nous savons que nous avons Sept Trompettes, Sept Plaies, Coupes, ainsi de suite, que nous allons aborder alors que nous allons de l’avant, mais nous attendons d’avoir davantage de place pour que les gens puissent s’asseoir.

28        Maintenant... Et j’ai pensé que ceci serait en rapport avec ce que j’attendais. Je ne m’attendais pas à dessiner ce schéma, mais l’autre jour, j’étais avec certains de mes précieux amis, les Cox, là-bas au Kentucky. Je suis allé là-bas en pensant que peut-être je pourrais avoir un jour de plus de chasse à l’écureuil, avant la fin de la saison. Et je me trouvais là-haut dans les bois avec mon ami Charlie, qui se trouve ici, et Rodney, son frère. Et je n’ai même pas vu un écureuil. Je pense que je les ai tous effrayés et qu’ils sont tous partis, quand je me suis mis à jubiler, là-bas dans les bois. Ceci est ce qui m’est venu, mes gars, et–et soeur Nellie et Margie, lorsque je vous ai dit que je vous dirais dimanche, quand j’aborderais cela. C’est ce qui m’est venu concernant un message sur lequel j’allais parler, et nous voyons que le reste cadrait tout à fait avec cela. Eh! comme j’aime cela; j’ai eu vraiment un–un Esprit véritable, qui me poussait à crier de joie, là-bas dans les bois.

29        Ainsi donc, lisons maintenant dans 1 Pierre, ou plutôt 2 Pierre, au chapitre 1, une portion de cela.

          Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ:

            J’aime la manière dont c’est dit, parce que tout mon sujet ce matin s’appuie sur la foi. Voyez? Laissez-moi le relire; écoutez attentivement.

          Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix... par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ:

            Remarquez, il dit: «J’ai reçu en partage cette foi, et j’adresse ceci à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix.» Je veux... Ce n’est pas pour le monde, à l’extérieur; c’est pour l’Eglise, voyez, ceux qui sont en Christ.

          Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur!

          Comme sa divine puissance nous a donné tout (Sa divine puissance nous a maintenant donné tout) ce qui contribue à la vie... la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,

          Lesquelles nous assurent–nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles (par ces promesses) nous devenions participants de la nature divine...

            Maintenant, laissez cela pénétrer très profondément. Je ne prêche pas ce matin; nous ne faisons qu’enseigner cette leçon. La nature divine... Permettez-moi de relire ce verset 4 maintenant, afin que vous ne le manquiez pas:

          Lesquelles nous assurent–lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles (par ces promesses) nous devenions participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.

30        Voyez, le monde... nous avons fui cela maintenant. Il adresse ceci à l’Eglise. C’est pourquoi nous sommes ici ce matin, c’est afin de découvrir ce qu’est le chemin, ce que sont les exigences de Dieu. Il n’y a pas ici une seule personne qui aime Dieu et qui ne veuille devenir davantage comme Christ. Maintenant, c’est exposé ici. Chaque chrétien... Je suis un vieux vétéran. Regardez frère et soeur Kidd ici; ce sont probablement les plus âgés dans ce bâtiment. Mais si je leur demandais: «Quel est le désir de votre coeur?», ce serait: «Nous approcher davantage de Dieu.» Quand vous apprenez de Christ, il y a à Son sujet quelque chose de si aimant; vous essayez simplement d’entrer directement en Lui.

31        Excusez cette expression: J’ai dit à mon épouse ici, il n’y a pas longtemps qu’elle... Nous vieillissons tous les deux, et je lui ai dit, j’ai dit: «M’aimes-tu comme auparavant?»

            Elle a répondu: «Certainement!»

32        Et j’ai dit: «Tu sais, je t’aime tellement que j’aimerais te prendre et te tirer à l’intérieur de moi, afin que nous soyons vraiment un.» Mon vieux, or cela... multipliez cela par cent millions, et vous découvrirez alors comment le croyant, qui tombe amoureux de Christ, veut entrer en Lui, à cause de cet amour. Et ici, Il va nous montrer comment, à travers ces promesses, nous pouvons devenir participants de la nature divine de Christ. Ces corps mortels, comment nous pouvons devenir participants...

33        Je pourrais dire quelque chose ici. La raison pour laquelle je crois... Quelqu’un m’a compris tout de travers ici, il n’y a pas longtemps. J’ai reçu une lettre de l’Association Pastorale, qui disait que je croyais qu’il y avait... que nous étions unis à l’âme soeur, et que nous devons quitter notre compagnon si ce n’était pas une union d’âmes soeurs, pour en épouser un autre avec lequel il y avait cette union d’âme. Oh! la la! J’ai dit: «Je ne suis pas coupable d’une telle hérésie.» J’ai toujours été contre cela. Je–je ne crois pas à cela. Certainement pas! Je crois que Dieu nous donne un compagnon, c’est vrai. Et alors, nous devenons une partie l’un de l’autre. C’est juste. Et avant qu’un homme se marie, il devrait réfléchir à ces choses, étudier la question.

34        Un jeune homme m’a demandé l’autre jour, disant: «Frère Branham, pensez-vous que je pourrais... devrais épouser telle et telle jeune fille?»

            J’ai dit: «Quelle importance a-t-elle pour vous?»

            Il a répondu: «Oh! la la! Qu’est-ce que je l’aime!»

35        J’ai dit: «Eh bien, si vous ne pouvez pas vivre sans elle, alors vous feriez mieux de l’épouser. Mais si vous pouvez vivre sans elle, vous feriez mieux de ne pas le faire, alors elle... Mais si vous risquez d’en mourir, vous feriez mieux–vous feriez mieux d’aller de l’avant et de vous marier», ai-je dit. Donc, ce que j’essayais de lui faire comprendre, c’était ceci: c’est que, si vous l’aimez tellement... Eh bien, en ce moment même, avant d’être mariés, tout est bien, tout est beau; mais une fois mariés, alors le labeur et les épreuves de la vie commencent. C’est alors que vous devez être tellement amoureux que vous vous comprendrez l’un l’autre. Quand elle vous décevra, ou que vous la décevrez, vous continuerez à vous comprendre.

36        C’est pareil avec Christ. Voyez, nous devons être tellement amoureux de Lui que, lorsque nous demandons quelque chose et qu’Il ne nous le donne pas, cela ne nous ébranle pas du tout. Voyez? Voyez? Pourquoi? Et la seule manière pour vous de faire ceci, c’est de devenir participants de Sa nature divine. Alors, vous comprendrez pourquoi Il ne peut pas vous le donner. Participants de Sa nature divine. Alors, regardez ici: «En fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.» Nous avons fui cela. Voyez-vous à qui cela s’adresse? C’est pour l’Eglise. Ceux qui sont en Christ ont été élevés au-dessus de ces choses, non pas celui qui s’est élevé lui-même, mais Christ l’a fait monter.

37        Pour mes frères et soeurs de couleur ici présents ce matin, je ne dis pas ceci pour faire du mal. Mais nous étions dans une réunion il y a un certain temps. Je ne sais pas si j’ai déjà raconté cela au tabernacle; je l’ai raconté dans bien des endroits. Il y avait une soeur de couleur qui a dit: «Puis-je avoir un témoignage... ou témoigner?»

            «Certainement, soeur, allez-y.»

            Elle a dit: «Je veux donner ce témoignage pour la gloire de Dieu.» Elle a dit: «Vous savez, je ne suis pas ce que je devrais être»; et elle a dit: «Je–je ne suis pas ce que je voudrais être; mais, a-t-elle dit, une chose est certaine, je ne suis plus ce que j’étais.»

38        Voyez-vous, elle était venue de quelque part; elle avait été élevée. C’est ainsi que nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie. Nous regardons en arrière, en direction du trou d’où nous sommes sortis. Voyez, nous ne sommes pas ce que nous voudrions être; et nous ne sommes même pas ce que nous devrions être; mais nous sommes reconnaissants d’une chose: nous ne sommes plus ce que nous étions. Exact. Nous sommes en route, et «ayant fui la corruption qui est dans le monde»; ayant fui cela, la convoitise et la corruption qui sont dans le monde. Vous êtes au-dessus de cela.

39        Eh bien, c’est... eh bien, à ce type de personne qu’Il parle, la personne qui a fui ces choses, voyez, la corruption qui existe dans le monde.

          A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,

          A la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.

40        Maintenant, Il nous a donné ici un aperçu de ce qu’il faut faire, et savoir comment le faire. Maintenant, comme je l’ai dit, nous essayons tous de nous approcher de Dieu. C’est pourquoi j’ai choisi ce message ce matin pour l’Eglise, sachant que les gens voyagent sur... Hier soir, j’ai demandé: «Combien ici viennent de l’extérieur de la ville?» Environ quatre-vingt-dix-huit pour cent des gens venaient de l’extérieur de la ville. «Combien ici viennent de cent miles [160 km]?» Eh bien, je pense que cela dépassait les quatre-vingts pour cent. «Combien ici viennent de plus de cinq cents miles [760 km]?» Et près du tiers des gens étaient ici venant de cent... cinq cents miles [160... 800 km] Pensez-y, ces gens qui voyagent. Eh bien, ces gens ne viennent pas à l’église comme cela, simplement pour être vus. Il n’y a pas ce que le monde extérieur pourrait voir comme beauté dans cet endroit. Ce sont tous des gens ordinaires, pauvres, habillés simplement. Il n’y a pas de grands hymnes chantés par une soi-disant chorale angélique, d’orgues à tuyaux et de vitraux. Il vous est difficile de trouver un siège sur un banc et même de vous tenir debout le long des parois. Ils ne viennent pas pour une telle chose, mais ils viennent parce qu’à l’intérieur d’eux il y a quelque chose qui voit une beauté que l’oeil naturel ne voit pas. C’est un oeil spirituel qui saisit la beauté de Christ. Voilà pourquoi ils viennent.

41        Donc, plusieurs jours avant que nous tenions le service, je reste constamment en prière, je vais dans les bois, je prends dans ma poche... je dis à mon épouse: «Je vais à la chasse à l’écureuil ce matin.» Et je mets un crayon et un calepin dans ma poche. Aussitôt qu’il fait suffisamment jour pour voir, je m’assieds contre un arbre quelque part, les mains en l’air, et je dis: «Seigneur, que puis-je faire aujourd’hui? Que vas-Tu me donner pour Tes enfants?» Alors, quand je tombe sur quelque chose qui semble s’enflammer... Cela se passe un peu comme ceci: Lorsque Sa Présence est proche, je commence à entendre quelque chose comme au loin, quelque chose comme:

     Deux........fois........deux........font........quatre; (plus proche:)

     Deux......fois......deux......font......quatre;

     Deux....fois....deux....font....quatre;

     Deux fois deux font quatre;

            [Frère Branham prononce ces mots de plus en plus vite.–N.D.E.]... et ainsi de suite comme cela. C’est Sa Présence qui arrive.

42        Vous vous abandonnez et, peu après, vous vous détachez de vous-même. Alors la vision apparaît: «Va à tel endroit, et fais telle et telle chose.» Vous voyez, cela commence avec la méditation, votre pensée sur Dieu, détachée du monde, loin du monde, seul dans un endroit désert, et cela commence à venir: «Un... Un...» Je dis... N’importe quel chiffre, n’importe quoi, cela commence à venir graduellement, faiblement. Puis cela vient de plus en plus vite. Vous êtes assis là, et vous levez les mains; vous ne dites pas un mot, vous gardez simplement les mains en l’air. Tout à coup, vous savez, votre être entier est transporté. Alors, vous voyez des choses qu’Il veut que vous sachiez, Il vous montre les choses à venir. Parfois, cela arrive à un certain point, à un certain point, puis cela s’arrête; cela ne se transforme pas en vision.

            Alors, les passages des Ecritures commencent à affluer. Je saisis mon crayon, afin de ne pas les oublier, et je les note. Je les note, et quand je rentre à la maison je les examine, et je les étudie. Et, parfois, cela me semble dénué de sens quand je les parcours. Et puis, peu après, ça y est: cela me frappe à nouveau, et ça se met en route. Alors, je prends un petit carnet comme ceci, et je commence à relever cela aussi vite que possible, ce qu’Il me dit. Et j’ai pensé: «Seigneur, je vais au tabernacle, et je leur dirai que je... ‘Venez donc’, j’ai quelque chose pour eux.» Eh bien, c’est ainsi que cela vient. Exactement. Tant que Lui ne me l’a pas donné premièrement, je ne peux pas l’apporter.

43        C’est pourquoi vous me voyez jeter un coup d’oeil sur ces petits croquis. Quand j’ai commencé avec ceci, je n’avais pas cette partie, jusqu’à... il y a un ou deux jours dans les bois.

44        Maintenant, ces gens sont–sont... Pierre dit ici comment il nous faut être participants de Sa nature divine. Or, chacun de nous ici, nous essayons de croître dans la stature de Dieu.

45        Eh bien, après que nous aurons terminé avec les Sept Sceaux, alors, au moment où les Sept Sceaux se font entendre, ou sont brisés... Evidemment, nous savons ce qu’est un Sceau; c’est pour délier un ministère, briser Sept Sceaux. Et nous verrons bien cela sur le graphique. Cela délie un message, quelque chose de scellé.

46        Le soir du dimanche dernier, j’ai prêché sur La Clé. Et la clé, c’est la foi. La foi tient la clé; et la clé, c’est l’Ecriture, et Christ est la Porte. Voyez? Donc, la foi prend les petites charnières des Ecritures et révèle les splendeurs et les bontés de Dieu à Son peuple. Voyez? Donc, si la foi tient la clé qui ouvre Christ aux gens, elle ouvre cela, elle révèle cela.

47        Donc, aujourd’hui, nous allons essayer de prendre cette même clé pour révéler le chemin qui permet de devenir un chrétien vertueux, à la stature de Dieu, cela... et être un tabernacle vivant de... afin que le Dieu vivant y habite.

            Rappelez-vous, Dieu se révèle de trois manières. Pour commencer, Il s’est révélé dans une Colonne de Feu. Cela fut appelé la Paternité. Puis, ce même Dieu s’est manifesté en Jésus-Christ. Il a formé un corps, Il a créé ce corps. Troisièmement, par la mort de ce corps, Il a sanctifié une Eglise dans laquelle Il peut habiter. C’était Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous: le même Dieu.

48        C’est la raison pour laquelle cela a été appelé Père, Fils, Saint-Esprit. Pas trois dieux; trois fonctions d’un même Dieu. S’ils avaient seulement pensé à cela au Concile de Nicée, nous ne serions pas tout embrouillés, n’est-ce pas? C’est juste. Pas trois dieux...

49        Les gens ne pouvaient pas comprendre comment Jésus parlait au Père, alors que Lui et le Père sont Un. Eh bien, c’est là que réside tout. Certainement. Cela se dévoile, certainement. Voyez, il ne s’agit pas de trois dieux, mais de trois fonctions. Trois mani-... Qu’est-ce? Dieu condescendant vers Sa création. Dieu veut être adoré. Le mot Dieu signifie objet d’adoration. C’est Dieu, essayant de conditionner Son peuple, afin qu’Il puisse obtenir d’eux ce pour quoi Il les a créés.

50        Il ne vous a jamais fait pour être autre chose qu’un fils ou une fille de Dieu. Si vous avez manqué cela (c’est-à-dire être fils et fille de Dieu), vous avez manqué le but. Et manquer... Le mot pécher signifie manquer le but, manquer le but. Alors, si je tire sur une cible pour faire mouche à cinquante yards [45,72 m], donc je tire... si je prends mon fusil et que je tire, et que je manque le centre de quatre ou cinq pouces [10 cm ou 12,7 cm], qu’est-il arrivé? Mon fusil a besoin d’un réglage. Quelque chose cloche. Et si je manque d’avoir foi en Dieu, si je manque d’être chrétien...

51        Dieu vous place ici pour être un chrétien, et si vous filez d’un côté, revenez et passez par un réglage. Et il n’y a qu’une chose qui peut vous régler, c’est l’Ecriture. Le Saint-Esprit dans l’Ecriture vous règle, Il vous ramène directement sur la cible. C’est vrai.

52        Maintenant, nous allons étudier Sa Parole. Etienne a dit dans Actes 7, et aussi dans... Lisons donc cela. Nous parlons de... Eh bien, nous parlons d’un Tabernacle de Dieu. Eh bien, Etienne a dit, étant donné que cela va être un Tabernacle vivant du Dieu vivant... Etienne a dit, dans Actes 7, et je crois que nous... dans Actes, chapitre 7, en commençant au verset 44:

          Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu.

          Et nos pères, l’ayant reçu, l’introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu’aux jours de David.

          David trouva grâce devant Dieu, et demanda d’élever une demeure pour le Dieu de Jacob; et ce fut Salomon qui Lui bâtit une maison.

          Mais le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme dit le prophète:

          Le Ciel est Mon Trône, et la terre Mon marchepied. Quelle maison Me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de Mon repos?

53        Maintenant, dans le... Eh bien, un tabernacle, bien sûr, c’est un endroit où nous allons nous reposer, eh bien... pour y trouver de la fraîcheur, et tout, comme le repos que nous procure le sommeil ou autre. Et maintenant, dans Hébreux 10, au verset 5, Paul introduit cela:

          C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais Tu M’as formé un corps;

54        C’est quoi un tabernacle, maintenant? Un corps. Dieu, tabernaclant dans un corps.

55        Dieu, une fois là-haut, quand Il est descendu sur la montagne, même si un taureau ou une vache touchait la montagne, il devait être tué. Dieu est saint.

56        Hier soir, quand ces anges se couvraient la face, de saints séraphins ayant de saintes faces, qui ne savent même pas ce que signifie le péché, et ils doivent se couvrir la face en Présence de Dieu, couvrir leurs pieds dans l’humilité.

57        Eh bien, le Dieu saint ne pouvait pas fermer les yeux sur le péché. Ainsi, rien ne pouvait toucher la montagne où Dieu se trouvait. Puis, Dieu est devenu chair et a habité parmi nous, sous la forme de Jésus-Christ, Son Fils, Sa Création. Alors, ce Fils a donné Sa Vie, et la cellule sanguine de Dieu fut brisée afin que la Vie puisse sortir du Sang vers nous. A travers ce Sang, nous sommes purifiés. Et maintenant, notre sang, notre vie, qui est venue par un désir sexuel qui a amené notre vie dans le monde... le Sang de Jésus-Christ nous purifie, Il change notre nature en envoyant sur nous le Saint-Esprit. Alors, nous acquérons la nature divine de Dieu; nous devenons donc un lieu d’habitation pour Dieu.

58        Jésus a dit: «En ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis en Mon Père, et que le Père est en Moi; que Je suis en vous, et que vous êtes en Moi.» Vous voyez, vous saurez comment Dieu est dans Son Eglise.

59        L’Eglise est maintenant censée prendre la place de Christ et continuer Son ministère. «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde.» C’est cela: continuant Son oeuvre.

60        Eh bien, Dieu... Ou la Bible dit ici qu’Etienne a parlé de Salomon, qui construisit un temple; mais le Très-Haut n’habite pas dans des temples faits de main d’homme. Car «le Ciel est Mon trône, et la terre est Mon marchepied. Et où est le lieu de Mon repos? Mais Tu M’as formé un corps.» Amen! Vous y êtes! «Tu M’as formé un corps.»

61        Dieu habite dans la stature d’un homme, se reflétant dans cet être: une adoration parfaite. Dieu en nous, étant Son Tabernacle; Dieu se manifestant. Oh! comme nous pourrions rester là-dessus jusqu’à ce que vous suffoquiez presque de chaleur ici dedans!

62        Remarquez que Dieu s’est toujours, en tout temps, reflété dans un homme. C’était Dieu en Moïse; regardez-le. Il est né un leader: Christ. Au temps de sa naissance, il y a eu une persécution des enfants, on cherchait à le retrouver; ce fut pareil avec Christ. Et il a été–il a été délivré à ce moment-là, il en fut de même pour Christ. Il était un législateur; comme Christ. Moïse est monté pendant quarante jours et a reçu les Commandements, puis il est descendu; Christ est allé au désert quarante jours, et Il est revenu en disant: «Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens: Tu ne commettras point d’adultère. Mais Moi, Je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle.» Voyez? Toutes ces différentes choses, par lesquelles Dieu s’est reflété...

63        Regardez Joseph, un garçon spirituel dès sa naissance, parmi ses frères. Ils étaient tous de braves hommes, tous ces patriarches. Mais quand Joseph est venu, il était différent. Il avait des visions, interprétait des songes; et il fut haï par ses frères à cause de cela. A cause de l’oeuvre même pour laquelle Dieu l’avait placé sur la terre, ses frères l’ont haï pour cela, voyez. Et tout cela indiquait la croix.

64        Et, regardez, il fut vendu pour presque trente pièces d’argent par ses frères; jeté dans une fosse et laissé pour mort par ses frères, il fut retiré de cette fosse et alla s’asseoir à la droite de Pharaon. Et personne ne pouvait s’approcher de Pharaon (qui dirigeait le monde en ce temps-là), personne ne pouvait venir vers Pharaon sans passer par Joseph. Aucun homme ne peut venir à Dieu sans passer par Christ. Et quand Joseph quittait le palais, avant qu’il parte, une trompette sonnait, et des coureurs le précédaient, en criant: «Fléchissez le genou; Joseph arrive.» Peu importe où vous étiez, ou ce que vous faisiez, ou combien votre travail était important, il vous fallait tomber sur vos genoux jusqu’à ce que Joseph arrive là. Et quand la trompette sonnera un de ces jours, chaque genou fléchira et chaque langue confessera. Quand Christ, notre Joseph, quittera la Gloire et viendra, votre travail ne sera plus important à ce moment-là. Chaque genou fléchira et confessera qu’Il est le Fils de Dieu. C’est vrai.

65        Oh! Comme nous Le voyons en David! Comment David, un roi rejeté, détrôné par ses frères, son propre fils, s’est assis sur le mont des Oliviers, alors qu’il montait sur la montagne des Oliviers, et il a regardé en arrière, vers Jérusalem, il a pleuré; car, là, son propre peuple qu’il avait servi et auquel il avait parlé de Dieu... Et son propre peuple l’a chassé et il lui a jeté des choses, a craché sur lui et s’est moqué quand il s’est mis à gravir la colline; il était rejeté. Oh! Comme cela représente parfaitement le Fils de Dieu, huit cents ans plus tard: un Roi rejeté parmi Son propre peuple, Il s’est assis sur la montagne et a pleuré sur Jérusalem, en tant que Roi rejeté. Qu’était-ce? Dieu se reflétant dans ces prophètes, reflétant Christ.

66        Puis, il en vint Un, qui était la perfection de Dieu. C’était Dieu parmi nous. Et, depuis ce moment-là, Il s’est reflété dans Son Eglise de ce côté-ci du Calvaire. Donc, vous voyez, nous essayons tous d’arriver à ce lieu d’habitation, ce Tabernacle du Dieu vivant.

67        Maintenant, il y a des gens, comme nous le remarquons ici; Il a dit que, premièrement, nous avons la foi, la vertu, la science, la tempérance, la patience, la bonté ou la piété, et l’amour fraternel. Très bien. L’affection fraternelle, et puis ajoutez l’amour. Laissez-moi relire ceci, afin que vous soyez certains de bien le saisir. Eh bien, nous allons commencer au verset 5:

          A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,

          à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,

          à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité (ce qui est l’amour).

          Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.

            Eh bien, Pierre dessine ici quelque chose pour nous, pour nous montrer comment y arriver.

68        Maintenant, j’aimerais dire ceci: Il y a des gens qui ont une portion de cette vertu, de cette science, de cette sagesse, de cette patience, et autres, qui ne confessent même pas être chrétiens. (Maintenant, nous... nous enseignons l’école du dimanche.) Et c’est vrai. Il y a des gens qui ont une portion de ceci, sans même prétendre être chrétiens. Mais cela ne... cela ne suffira pas. C’est pareil à un merle qui essaie de mettre des plumes de paon dans ses ailes pour se transformer en paon. Il ne fait que se déshonorer. Il ferait mieux de rester un merle. Voyez? Quand il essaie de manifester ces choses sans être chrétien, il est juste complètement en dehors de sa place. C’est comme un sycomore qui essaie de fabriquer des pommes. Il ne le peut pas, voyez, bien qu’il soit un arbre; mais il ne peut pas fabriquer des pommes.

69        C’est comme un mulet qui essaie de fabriquer de la laine, qui essaie d’être une brebis, alors qu’il est un loup... Oh! il est un mulet Vous voyez, il ne peut pas fabriquer de la laine. Il ne le peut pas. La laine est un don accordé aux brebis, pas à un mulet. Il peut essayer d’agir comme une brebis, mais il est toujours un mulet. Voyez? Vous direz donc: «Je peux manger comme une brebis; je peux faire ceci comme une brebis», mais, peu importe ce que vous pouvez faire, vous devez être une brebis afin d’avoir de la laine.

70        Et permettez-moi de m’arrêter ici une minute. La brebis ne fabrique pas de laine. Elle porte de la laine, parce qu’elle est une brebis. Bien des gens essaient de dire: «Eh bien, j’essaierai de devenir bon. J’essaierai de faire ceci.» Ne fabriquez rien. Non, vous ne le pouvez pas. Une brebis ne... On ne lui demande pas, on ne s’attend pas à ce qu’elle fabrique de la laine; elle porte de la laine. Et elle le fait parce que c’est une brebis. Et quand vous êtes un chrétien, vous portez simplement le fruit de l’Esprit. Vous ne–vous ne le fabriquez pas. Vous n’essayez pas de l’inventer. Vous n’essayez pas... ne cherchez pas à être quelque chose que vous n’êtes pas. Vous devenez simplement ce que vous êtes censé être, et alors, cela s’arrange de soi.

71        Avez-vous entendu des gens dire: «Eh bien, laissez-moi vous dire: Je suis... j’ai adhéré à l’église; je–je devrais vraiment cesser de mentir comme ceci»? Vous essayez de nouveau de fabriquer quelque chose là; vous ne le pouvez pas. Cela ne sert donc à rien d’essayer, pas plus qu’un–qu’un mulet ne peut avoir de laine. Il ne le peut pas.

72        Ou un vautour qui essaie de manger avec une colombe, un vautour qui essaie de–un vautour qui essaie d’être une colombe. Pourriez-vous vous imaginer une buse, là, qui dit: «Eh bien, vous savez, je suis une colombe»? Elle met quelques plumes sur elle et dit: «Voyez, je ressemble à...» Voyez? Elle serait bien mal en point. C’est un homme qui professe être quelque chose, alors qu’il ne l’est pas. Voyez, vous ne le pouvez pas.

73        Vous ne pouvez pas dire: «Eh bien, là, regardez, je suis censé avoir de la vertu, j’aurai donc de la vertu. Je suis censé avoir de la piété, ainsi je vais donc l’avoir.» Eh bien, vous essayez simplement de placer des plumes, bien qu’elles soient à votre portée, mais vous ne pouvez pas mettre les plumes sur un oiseau à qui cela n’est pas destiné. Cela ne marchera pas. Cela montre simplement l’hypocrisie de cet oiseau. Voyez?

74        Pourriez-vous vous imaginer une vieille buse qui essaie d’avoir deux ou trois plumes de colombe, et qui dit: «Regardez un peu. Voyez, je suis une colombe»? Voyez? Eh bien, nous savons tous que c’est une buse. Voyez? Voyez? C’est tout. Nous pouvons reconnaître que c’est une buse.

75        Eh bien, c’est ainsi lorsqu’on essaie de–de fabriquer le christianisme. Vous ne le pouvez pas. La première chose qu’il vous faut faire, c’est naître de nouveau. Vous devez être changé. Voyez? Et quand vous êtes changé, vous devenez une nouvelle création. Maintenant, vous commencez bien, là. Voyez? Alors, vous n’avez pas à vous inquiéter pour les plumes; cela s’arrangera tout seul quand–quand–quand vous naissez de nouveau. Oui, oui.

76        Comme je l’ai toujours dit: Prenez un–un porc, frottez-le bien, mettez sur lui un smoking, un smoking plutôt et relâchez-le; il retournera immédiatement se vautrer dans la boue, parce que, voyez, cela ne lui fera aucun bien. C’est un porc; c’est sa nature. Se vautrer, c’est sa nature. Vous devez changer sa nature, et vous... le reste s’arrangera de soi.

77        Maintenant, remarquez, vous devez naître de nouveau, c’est-à-dire changer; il doit y avoir une transformation. Vous me direz: «Eh bien, Frère Branham, je connais cette certaine femme, par ici; eh bien, elle n’a jamais rien fait de mal; c’est une brave femme. Ou tel et tel homme, c’est un brave homme; il ne fait jamais rien; vous savez, il ne fait de mal à personne.» Cela ne veut rien dire du tout. Il est peut-être un bon voisin, mais il n’est pas un chrétien avant de naître de nouveau.

78        Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau (Saint Jean 3), il ne peut même pas voir le Royaume.» Or, cela signifie... Voir signifie comprendre. Vous regardez quelque chose, et vous dites: «Je ne vois simplement pas cela.» Vous voulez dire que vous ne le comprenez pas.

79        Un homme ne peut pas comprendre pourquoi les gens jubilent. Un homme ne peut pas comprendre pourquoi le langage d’un être humain changerait et qu’il parlerait en langues. L’homme naturel ne peut pas voir comment la gloire de Dieu viendrait sur les yeux d’un homme, et il aurait une vision et dirait à quelqu’un certaines choses, et ce qu’il doit faire, lui disant des choses qui sont sur le point d’arriver, des choses à venir, comme le Seigneur l’a fait pour nous hier soir même. Voyez? Voyez?

80        Le–l’esprit naturel essaie de comprendre: «Eh bien, qu’a-t-il fait?» Ou: «Quelle sorte de supercherie pratique-t-il? Quel truc a-t-il?»

81        Voir un homme parler en langues, on dit... et quelqu’un interpréter et dire exactement à un certain membre du Corps ce qu’il a fait et ce qu’il ne devrait pas faire. Voyez? Voyez, ils pensent que c’est une sorte de supercherie. «Ils ont monté quelque chose entre eux.» Ils ne peuvent pas comprendre cela tant que cet homme n’est pas né de nouveau. Mais quand cet homme naît de nouveau, il est alors prêt pour la communion, parce qu’il est une nouvelle création. Ce vieux personnage méfiant et incrédule qu’il était est mort; maintenant, il est une nouvelle création. Vous voyez donc qu’il n’a pas besoin d’ajouter quoi que ce soit à son... maintenant, parce que cela s’ajoutera automatiquement.

82        Remarquez: Vous devez naître de nouveau. Et quand vous naissez de nouveau... vous ne pouvez pas naître de nouveau sans avoir la foi. C’est vrai. Donc, vous voyez, sur mon croquis ici, j’ai le fondement même. La foi est le fondement de tout cela. «Car, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu; car celui qui vient à Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le recherchent.» Voyez? Il doit l’être. Et quand vous êtes un sceptique de la Bible, quand vous êtes sceptique de la véracité de la Parole, vous feriez tout aussi bien de rester en arrière, jusqu’à ce que vous le croyiez premièrement.

83        C’est quoi le péché? L’incrédulité. Il n’y a que deux éléments qui contrôlent l’être humain: C’est soit le doute, soit la foi; l’un ou l’autre. Vous êtes possédé par celui qui domine votre vie. C’est de la quantité de foi que vous avez que dépendra la hauteur que vous pourrez atteindre. Mais, premièrement, il doit y avoir la foi. Maintenant, permettez-moi de m’arrêter sur ce fondement un instant.

84        Eh bien, la foi, c’est ce que vous devez croire. C’est quoi la foi? «La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère.» C’est... Vous avez déjà cela quand vous avez la foi, parce que c’est révélé dans la foi. «La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère (Hébreux 11), une démonstration...» Quelle sorte d’évidence? Une sainte évidence.

85        C’est pourquoi, quand vous dites: «Frère Branham, je crois que Dieu est un Guérisseur.» Eh bien, si vous croyez cela, et qu’ensuite vous L’acceptiez, Lui, comme votre Guérisseur, et sans mentir, mais que vous croyiez effectivement que c’est par Ses meurtrissures que vous êtes guéri, rien ne va vous en éloigner. C’est une affaire réglée. Or, vous pouvez avoir l’espérance, juste sauter sur ceci et sauter sur cela, sans cesse, mais quand vous avez la foi, vous le savez, parce que c’est l’évidence que vous possédez déjà la chose.

86        J’étais... Combien ont entendu Oral Roberts ce matin, quand il prêchait ce matin, Oral Roberts? Et–et je l’ai entendu dire quelque chose, qu’il y a une foi pour la délivrance, d’offrir la prière de la foi pour la délivrance. Il a dit: «Etablissez le contact en touchant la radio, établissez le contact en touchant quelque chose, afin...» Cet homme faisait cela, afin que cela donne aux gens quelque chose de tangible, quelque chose leur permettant de dire: «Je l’ai reçu maintenant, parce qu’il m’a dit de toucher ma radio. Je le possède.» Voyez? Eh bien, c’est très bien. Mais une foi véritable et authentique n’a pas besoin de toucher une de ces choses. Or, je ne condamne pas frère Oral, pas du tout. Il fait un grand travail, et c’est un homme pieux; et je–j’ai beaucoup d’estime pour Oral Roberts. C’est dommage que nous n’en ayons pas davantage comme lui. Mais ce que j’essaie de dire, c’est que–que la foi n’a besoin de rien. Voyez? La foi croit la Parole de Dieu. Car la foi vient de ce que l’on touche? Non. «La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu.» Cela s’ancre. C’est là. Voyez? Et la foi, comme je l’ai dit, ne connaît pas la distance. La foi est immédiate. La foi est ici.

87        Eh bien, comme, par exemple, si quelqu’un... Ce petit bébé l’autre jour, cette mère, dont soeur Kidd et les autres ont parlé, dont le petit bébé avait les intestins à l’extérieur, sans aucune ouverture au rectum pour permettre le passage de la nourriture... Eh bien, cette dame, entendant soeur Kidd et les autres témoigner, a cru que si elle pouvait entrer en contact, et que je priais pour ce bébé... Maintenant, voyez, Dieu nous donne des gens... Certains parmi nous ont fait avec Dieu des expériences si–si réelles que Dieu devient comme... alliez ici parler à frère Neville, ou à quelqu’un que vous connaissez. Et, parfois, nous demandons à ces personnes de prier pour nous. C’est ce que nous sommes censés faire. Alors, si nous avons la foi que cet homme, ou cette femme, ou la personne qui prie pour nous, est en train de parler à Dieu, alors notre foi est accrochée, elle est fixée solidement, elle est affermie.

88        Tenez, ce Romain qui est allé à la rencontre de Jésus, et il a dit: «J’étais... je ne suis pas digne que Tu viennes sous mon toit. Je–je ne suis pas–je–je ne suis pas digne, et je–je n’ai pas... je ne m’estime pas digne»; mais il a dit: «Mon fils est très malade; dis seulement un mot (Voyez?), et mon fils vivra.» Qu’était-ce? La distance ne changeait rien, voyez, parce que Dieu est omniprésent. Dieu est omnipotent. Et partout où Dieu se trouve, l’omnipotence s’y trouve. Et, Dieu étant omniprésent, cela fait que Dieu est partout, partout! Voyez, Dieu est tout aussi grand en Allemagne, en Suisse, et là-bas en Afrique, à cette minute précise, qu’Il l’est ici. Vous y êtes!

89        Ainsi donc, il a dit: «Je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit; dis seulement un mot.» Qu’était-ce? C’était la foi de ce Romain. C’est ce qu’il croyait.

            Et Jésus a dit: «Va-t’en, ton fils vit.»

90        Et il a effectué un voyage de deux jours. Et le jour suivant, avant d’arriver à la maison, il a rencontré quelques-uns de ses serviteurs qui venaient. Et ils lui ont dit: «Ton fils vit.»

            Et le Romain était si réjoui qu’il a dit: «A quelle heure de la journée a-t-il commencé à aller mieux? A quel moment de la journée?»

            Il a dit: «C’est vers la onzième heure que son état a commencé à changer.»

            Et le Romain reconnut que c’était à cette heure précise que Jésus avait dit: «Ton fils vit», et qu’il avait cru. Amen.

91        Omnipotent, omniprésent, omniscient, infini; voilà Dieu! Donc, lorsqu’ils donnent un coup de téléphone et qu’ils disent: «Priez!», cela établit un contact, et votre foi amène Dieu. C’est la chose qui amène la prière et Dieu ensemble sur la scène. La prière, la foi se déplace d’ici jusque là! Elle réunit cela.

92        «Dis un mot. Tout ce que je veux que Tu fasses, c’est que Tu prononces la Parole, et tout ira bien.» Voyez? Il n’avait pas besoin de s’y trouver. «Dis simplement un mot.» Pourquoi? Dieu est omniprésent. Il est Tout-Puissant. Il est tout aussi Puissant à l’une des extrémités de la terre qu’à l’autre, ou d’un côté ou d’un autre. Il est Dieu. Et la seule chose que Tu as à faire, c’est seulement dire un mot, a-t-il dit.

93        Et alors, la foi s’occupe du reste; la foi s’en occupe. Il vous faut donc avoir la foi comme fondement. Tout le christianisme, tout ce que vous êtes, tout ce que vous serez un jour, est fondé sur la foi dans la Parole.

94        C’est la raison pour laquelle je crois la Parole. Voyez? Je ne peux placer ma foi sur rien d’autre. S’il me fallait la placer sur l’église, sur quelle église la placerais-je? L’Eglise catholique, luthérienne, méthodiste, baptiste, pentecôtiste? Sur quoi la placerais-je? Je ne sais pas. Elles sont tout embrouillées, et tout le reste; leurs lignes sont tout emmêlées et tout. Mais, quand je place ma foi dans Sa Parole, elle est ancrée. Personne ne l’interprète, c’est ici: AINSI DIT LE SEIGNEUR. Alors, je crois cela. Voilà une base.

95        Un bon petit médecin, ici en ville, un copain à moi, le docteur Sam Adair... Nous étions des garçons ensemble. Vous connaissez tous Sam. Et il m’a dit: «Bill...» C’était après que cette vision était venue, qu’il lui fut dit où il construirait son bâtiment, quel aspect le bâtiment aurait. Maintenant, allez une fois lui demander si ce n’est pas vrai): deux ou trois ans avant que cela arrive, il lui a été dit où cela se trouverait. Je lui ai dit: «Tu prendras presque tout ce pâté de maisons.» Et il ne reste plus qu’une chose entre lui et cela, et c’est ce centre de réadaptation. Le docteur Adair en possède le reste avec l’apothicaire. C’est tout.

96        Le docteur Adair a accompli exactement cette vision. C’est un lieu dont il disait: «On ne peut même pas y toucher pendant vingt-cinq ans, sur ordre du tribunal.»

            Je lui ai dit: «Docteur, le Seigneur te le donne, à cause de ton humilité.»

            Il a dit: «Je ne vaux rien.»

            J’ai dit: «Tu es comme une tortue. Tu as une carapace à l’extérieur, une croûte à partir de laquelle tu regardes tes amis, mais, à l’intérieur, tu es un type formidable. Sors de cette carapace.» J’ai dit: «Dieu te le donne.»

            Il a dit: «Je n’ai jamais douté de toi, Billy, mais je devrai douter de cela.»

            J’ai dit: «Va à ton cabinet.» Il est donc parti.

            Le lendemain matin, il m’a téléphoné, en me disant: «Je meurs de froid.»

            J’ai dit: «Que se passe-t-il?» (C’était vers le mois de juillet.) Je lui ai dit: «Doc, que se passe-t-il?»

            Il m’a répondu: «Billy, je viens d’acheter cet endroit. Ils ont eu une réunion hier soir à Boston et, ce matin, j’ai déjà acheté cet endroit.»

            J’ai dit: «Je t’avais bien dit.»

97        J’y étais l’autre jour, et je parlais avec lui, quand ce fusil m’avait explosé au visage. Il a dit: «Je m’imagine que j’ai bien raconté cela à un millier de personnes qui sont entrées ici», comme cela. Qu’est-ce? Eh bien, lorsque Dieu dit quelque chose, cela doit arriver.

98        Hier soir, quelques amis sont venus. Ils avaient entendu parler de cette vision du caribou qui avait des bois de quarante-deux pouces de long [106 cm] et de cet ours grizzly argenté. Je ne sais combien sont passés à la maison pour voir cela. J’ai dit: «Voici le mètre à ruban; posez-le sur les bois.» Cela vous a été dit avant que cela arrive. Voyez? Pourquoi? Quand Dieu dit quelque chose, cela doit arriver; en voilà la raison. C’est fondé.

99        Maintenant, voici le plan du salut. Et alors, si Ses visions s’accomplissent parfaitement, exactement comme annoncées (et cette église ici sait que c’est juste), alors qu’en est-il de Sa Parole? Voyez, Elle est encore plus sûre que la vision. Si la vision ne parle pas conformément à la Parole, alors la vision est fausse. Mais c’est la Parole d’abord, parce que la Parole est Dieu. Voyez? Il est donc omniprésent. Il l’a dit ici, et Il l’a fait s’accomplir au Canada. Amen. Voyez, Il est omniprésent.

100      Très bien. Premièrement, vous devez naître de nouveau. Et alors, quand vous naissez de nouveau, vous avez la foi, vous croyez la Parole. Tant que vous n’êtes pas né de nouveau, vous argumentez avec Elle. Si vous avez simplement une prédisposition religieuse, et que–que vous ayez un–un petit peu de connaissance humaine, vous disant de bien agir, vous ne pourrez jamais tomber d’accord sur la Parole de Dieu. Vous ne le pourrez jamais. Vous devez naître de nouveau; et, en naissant de nouveau, cela produit la foi.

101      Très bien. Puis, après que vous avez obtenu la foi, ceci bien ici: f-o-i, la foi, alors vous êtes juste en position de croissance.

102      Eh bien, beaucoup de personnes s’avancent à l’autel, prient et disent: «Seigneur, pardonne-moi», et une grande expérience de sanctification leur arrive, et des choses. Alors, on passe un temps glorieux, on se relève à l’autel en jubilant. On retourne à sa place, en disant: «Dieu soit béni, J’ai reçu cela.» Non, vous vous êtes juste mis en position de croissance. Vous n’avez encore rien fait. Voyez, tout ce que vous avez fait, c’est simplement poser le fondement.

103      Eh bien, vous allez construire une maison. Et vous coulez les fondations et vous dites: «Ô mon gars, je l’ai!» Voyez, vous avez les fondations sur lesquelles vous pouvez construire votre maison. Maintenant, il vous faut construire la maison.

104      Or, c’est là que se présente la chose dont nous allons parler ce matin. Très bien. Une maison: cette fondation vient en premier. Quel est le fondement du christianisme? La foi dans la Parole de Dieu. Voilà votre fondement. Alors, vous commencez à croître. Alors, vous vous mettez en route. Vous commencez à ajouter à ce fondement.

105      Eh bien, quand vous construisez une maison, vous mettez vos montants et tout le reste. Frère Wood et certains de ces charpentiers et entrepreneurs, ici présents, pourraient nous dire comment on bâtit sa maison, voyez; mais je vais vous dire comment construire votre maison spirituelle, là où Dieu peut habiter. Il veut habiter en vous. Il veut que vous deveniez comme Lui. Il veut être reflété, que vous reflétiez plutôt Son Etre.

106      Vous savez, autrefois, quand ils préparaient l’or (avant qu’ils aient des fonderies pour le purifier), ils le martelaient pour le débarrasser de toutes les impuretés, du fer, du cuivre et des autres choses; ils le battaient, le retournaient, et le battaient encore. Les Indiens font cela aujourd’hui: la batte de l’or. Ils le battent. Vous savez comment ils savaient que tout le fer en était sorti, que toute la terre et les impuretés en étaient sorties? C’est lorsque celui qui battait y voyait son reflet comme dans un miroir. Il était propre et suffisamment pur pour refléter le batteur.

107      C’est ce que Dieu fait. Il prend l’or qu’Il a découvert dans la terre, et Il le bat par le Saint-Esprit, le retourne plusieurs fois de suite, et Il le bat jusqu’à ce qu’Il recouvre... qu’Il puisse voir Son reflet. Et c’est ce que nous sommes censés faire: refléter le Fils de Dieu.

108      Et maintenant, nous sommes censés accomplir Son oeuvre. Il a dit: «Celui qui croit en Moi (Saint Jean 14.7)... Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Vous commencez à refléter les oeuvres de Christ. Mais tellement beaucoup parmi nous essaient de faire les oeuvres de Christ avant que le reflet de Christ soit en nous. Eh bien, voilà le problème. Nous voyons ces choses arriver. Vous le savez; et moi aussi. Nous voyons, le long de la route, ceux qui ont trébuché. Nous voyons, le long de la route, ces amoncellements de prédicateurs, de chrétiens, qui ont été mis au rancard. C’est parce qu’ils ne s’y sont pas pris correctement.

109      Voilà pourquoi je suis ici ce matin: c’est afin d’essayer d’enseigner à cette petite église, et à moi-même, la manière de devenir le lieu d’habitation du Dieu vivant. Combien aimeraient être cela? Le lieu d’habitation du Dieu vivant.

110      Maintenant, voici ce que nous faisons. Quelle est la première chose? Avoir la foi et naître de nouveau; c’est poser les fondations. Puis, après avoir posé les fondations, deuxièmement, vous ajoutez à vos fondations. «Joignez à votre foi», a dit Pierre ici. Joignez à votre... Premièrement, vous avez la foi, puis vous joignez la vertu à votre foi. Ceci, c’est la colonne suivante. Premièrement, coulez vos fondations: la foi. Puis, à votre foi, joignez la vertu.

111      Eh bien, c’est là que beaucoup de nous sont jetés à terre. Oui, oui. Oui, joignez la vertu à votre foi. Cela ne veut pas juste dire mener une vie pure, vous savez, comme une femme ou un homme, et autre. Cela n’a rien à voir avec cela. La Bible dit... Nous lisons ici, dans l’Evangile de Luc, qu’il est dit: «La vertu est sortie de Lui.» Est-ce juste? Si nous nous attendons à être comme Lui, nous devons alors avoir de la vertu. Nous devons l’avoir pour être comme Lui. Si...

112      Le premier chant que j’ai aimé parmi–parmi les cantiques (l’un des plus beaux) était: Etre comme Jésus. Eh bien, si je m’attends à être comme Jésus, je dois avoir de la vertu, et un passage qui fait que cela peut passer de moi aux gens; en effet, la vertu sortait de Lui pour atteindre les gens; la vertu. Et avant que vous puissiez la laisser sortir, il vous faut premièrement l’avoir. Si vous ne l’avez pas, elle ne sortira pas. Elle ne peut sortir de rien.

113      Et si quelqu’un essayait de faire sortir de la vertu de nous? Le–le chèque reviendrait avec la mention: Sans provision. Voyez? Non, non, il n’y a rien là à partir duquel tirer. Le chèque est refusé. Quelqu’un vous considère comme un chrétien et, demain, il vous voit ici dehors vous conduire mal, comme un pécheur; on ne peut pas en tirer beaucoup de vertu. Voyez? C’est juste.

114      La vertu doit être en nous, et avant de l’avoir... Alors, quand nous obtenons cette véritable vertu, nous pouvons la joindre à notre foi. C’est le mur de fondement suivant.

115      Donc, premièrement, vous devez avoir la foi. La foi seule ne suffira pas. Vous avez... Pierre a dit: «Alors, joignez la vertu à votre foi.» Vous devez avoir la vertu afin de l’ajouter à votre foi. Eh bien, donc... Il se peut que la raison pour laquelle vous n’en avez pas, c’est que beaucoup d’églises aujourd’hui enseignent qu’il n’est pas nécessaire que vous l’ayez, ou que le temps pour cela est passé. «On n’a pas à l’avoir: La seule chose qu’il vous faut faire, c’est vous joindre à l’église. Oui, ces jours sont passés.» La vertu, n’importe qui sait ce que signifie le mot vertu, voyez, et nous devons l’avoir.

116      Si la vertu est sortie de Lui pour guérir la femme qui était malade, Il s’attend à ce que la même vertu soit dans Son Eglise, parce qu’Il était notre Exemple. Et s’Il avait de la vertu à donner aux gens, Il s’attend à ce que nous ayons de la vertu à donner aux gens. Et qu’est-ce que la vertu? La vertu, c’est la force, la puissance. Certains d’entre eux ne croient même pas à la puissance de Dieu. Ils disent: «Ce–ce–c’est passé. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est inscrire votre nom dans un registre. Soyez aspergés, inondés ou baptisés, ou autre chose encore, et c’est tout ce qu’il vous faut faire.» Mais Pierre a dit ici: «Joignez la vertu.»

117      Or, Pierre parle de la construction d’une Maison de Dieu, voyez, le Temple de Dieu, préparer cet endroit. Et, après que vous avez de la vertu, vous devez avoir... après que vous avez la foi, vous devez avoir la vertu avec cela. C’est juste. Ayez la vertu pour le monde entier.

118      J’ai prêché un sermon, il y a, me semble-t-il, une vingtaine d’années, sur Monsieur le révérend Lys, le pasteur Lys. J’ai tiré cela de ce texte, où Jésus a dit: «Considérez les lys: ils ne travaillent ni ne filent; cependant, je vous dis que Salomon, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.»

119      Regardez le lys d’eau. Il vient de tout en bas, dans la boue. Et à chaque minute du jour, il doit puiser dans la terre. Voyez? Et que fait-il avec cette vertu qu’il tire? Il la distribue. Il présente un spectacle magnifique pour l’admirateur. Il s’ouvre et s’offre pour du miel, pour que l’abeille vienne prendre sa part. Il ne se plaint pas; ce qu’il a est là pour être distribué. Et si une abeille entrait là-dedans, et que ce soit marqué sans provision, point de miel? Cette petite abeille se gratterait la tête et dirait: «Quel genre de lys est-ce là?»

120      Si un homme qui recherche le salut va dans une église qui croit que les jours des miracles sont passés... Comme Jack Coe l’a dit une fois: il est entré dans un restaurant qui avait une carte de menu bien fournie. II a commencé à lire; il était marqué: biftecks d’aloyau et ainsi de suite. Il a dit: «Je prendrai un bifteck d’aloyau.»

            «Eh bien, c’était pour une autre époque. Nous n’en avons plus.» Vous feriez tout aussi bien de poser la carte de menu et de sortir. Voyez? C’est juste. En effet, de toute manière, ils n’ont rien à manger. Vous feriez donc tout aussi bien d’aller dans un restaurant qui a quelque chose à manger.

121      Et un homme spirituel en croissance a besoin de quelque chose à manger. C’est la Parole de Dieu. J’En crois chaque Mot.

                 Dieu a une table préparée

                 Où les saints de Dieu sont nourris,

                 Il invite Son peuple élu: «Venez dîner.»

                 Il nourrit avec Sa manne, Il pourvoit à tous nos besoins;

                 Oh! Qu’il est bon de souper avec Jésus tout le temps!

122      C’est exact. Oui, oui. Il l’a. L’Eglise l’a. L’Eglise du Dieu vivant s’édifie pour devenir cet homme parfait, par la connaissance de Christ.

123      Eh bien, alors, vous devez avoir la vertu. J’ai donc dit: La première chose, vous savez, c’est que quelqu’un aime en sentir le parfum. Il n’est pas égoïste, il a un parfum. Avant qu’il puisse répandre son parfum, il doit en avoir. Avant qu’il puisse distribuer du miel, il doit en avoir. Avant qu’il puisse montrer sa beauté, il doit en avoir. Avant que vous puissiez distribuer la vertu, vous devez en avoir. Joignez donc à votre foi la vertu. Amen! Comprenez-vous? Nous pourrions rester longtemps là-dessus, mais notre temps s’écoulerait rapidement. Joignant la vertu à votre foi...

124      Eh bien, premièrement, c’est la foi; puis, la vertu. Et alors, troisièmement, vous joignez la science. La connaissance, eh bien, il ne s’agit pas là d’une connaissance selon le monde, car cela est une folie pour Dieu, mais d’une connaissance pour juger. Juger quoi? Le juste du faux.

125      Alors, comment jugez-vous cela, si vous avez la connaissance chrétienne? Avec votre vertu et votre foi, vous jugez si la Parole est juste ou fausse. Et si vous pouvez mettre de côté tous vos credo et toute votre incrédulité, tout ce que vous prétendez avoir fait, alors vous avez la connaissance pour croire que Dieu ne peut pas mentir. «Que toute parole d’homme soit tenue pour mensongère, mais la Mienne pour véridique.» Voyez, maintenant, vous recevez la connaissance. C’est la connaissance suprême. Il ne vous faut pas avoir quatre diplômes universitaires, ou quelque chose comme cela, pour l’avoir, parce que toutes ces vertus vous sont données par Dieu afin de les placer sur le fondement de votre foi, afin que vous puissiez atteindre la pleine stature d’un véritable homme de Dieu vivant. Oui, oui.

126      Joignez–joignez la connaissance, parce que... la connaissance de Sa Parole. Vous devez le croire de cette manière. Tel que... vous devriez croire aujourd’hui que le... et accepter que les jours des miracles ne sont pas passés, savoir que ce que Dieu dit, Dieu peut aussi l’accomplir.

127      Abraham croyait cela. Et à cent ans, il ne douta point, par incrédulité, de la promesse de Dieu. Regardez combien cette Parole paraissait ridicule!

128      Voici un homme de cent ans qui s’attend à ce qu’un bébé naisse dans son foyer, d’une femme de quatre-vingt-dix ans, voyez, près de cinquante ans après, alors qu’elle était stérile et qu’il avait vécu avec elle depuis qu’elle était jeune fille, ou une adolescente. Et le voici là: son cycle de vie était mort, et le sein de Sara était mort, et il n’y avait plus d’espoir, tout espoir. Mais, cependant, espérant contre toute espérance, il crut, parce qu’il avait la connaissance que Dieu pouvait tenir tout ce qu’Il avait promis.

129      Or, quand vous l’avez comme cela, alors ajoutez cela à votre foi. Quand vous avez la vertu véritable, ajoutez-la à votre foi. Quand vous marchez ici dans la rue en vivant comme un chrétien, en agissant comme un chrétien, en étant un chrétien, ajoutez cela à votre foi. Quand vous avez la connaissance... Vous direz: «Eh bien, je ne sais pas maintenant si ce passage de l’Ecriture est tout à fait juste. Maintenant, voici Actes 2.38: je ne sais pas comment m’y prendre...?... avec cela; Actes 28.19, je ne...» Très bien, ne faites pas... n’ajoutez rien parce que vous ne l’avez pas encore. Voyez? Qu’allez-vous faire? Parce que vous n’avez pas encore suffisamment de connaissance pour savoir, de la part de Dieu, que la Bible ne se contredit pas. Laissez ça tranquille. Ne dites plus rien à ce sujet. Voyez? Laissez cela tranquille. Mais quand vous pouvez voir que l’Ecriture n’est pas contradictoire, que vous pouvez dire que... et pouvez voir, par la révélation de Dieu, que la Parole entière est écrite en mystères, et seule la connaissance de Dieu peut La révéler. Alors, quand vous obtenez cela et que vous pouvez ponctuer chaque Parole de Dieu par un Amen, alors ajoutez cela à votre foi.

130      Oh! Vous commencez à devenir là maintenant quelqu’un d’assez bien, voyez. Vous êtes en train de monter, voyez. Avec quoi? Avec la foi, puis avec la vertu, et ensuite la connaissance. Voyez-vous comment cela construit cet homme? Vous pouvez voir qu’il n’y a pas–pas moyen d’échapper à cela. C’est le moyen d’arriver à la pleine stature de Christ. Oui, oui.

131      Juger, juger correctement; juger si c’est juste ou faux de croire la Parole de Dieu. Juger si c’est juste ou faux pour moi de servir un credo ou de servir Dieu. Juger si c’est juste ou faux pour moi de naître de nouveau ou de me joindre à une église. Alors, vous commencez... Avoir un jugement correct quand le prédicateur dit: «Les jours des miracles sont passés.» La Bible déclare: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

            Maintenant, lequel allez-vous croire? Quand vous dites: «Je prendrai Dieu», eh bien, vous ne le dites pas simplement pour dire: «Eh bien, je–je prendrai cela», comme venant de votre coeur, mais quelque chose en vous... votre foi se fraye un passage. Vous y êtes. Votre foi dit: «Je sais qu’Il est le même. J’en suis témoin, qu’Il est le même.» Rien ne peut vous l’ôter. «Je sais qu’Il est réel.» Amen. Alors, ajoutez cela à votre foi. Posez cela sur le fondement.

132      Voyez, vous êtes en train de monter maintenant. Vous vous avancez vers le Royaume. Vous en êtes à ce niveau maintenant. Très bien.

133      Maintenant, la chose suivante que vous dira le prédicateur, comme beaucoup d’autres: «Ces choses, que vous lisez dans la Bible, étaient pour un autre jour. Maintenant, je vais vous dire pourquoi. C’est parce que nous n’en avons plus besoin aujourd’hui. Nous n’en avons pas besoin. Voyez, nous ne devrions pas; nous n’avons pas besoin de pratiquer ces choses: la guérison divine; nous ne pratiquons pas le parler en langues dans l’église pour–pour garder notre église d’aplomb; nous ne faisons pas ceci.» Nous allons y arriver; j’ai noté ici un passage de l’Ecriture sur cela, voyez, où il est dit si nous devrions encore le faire ou non.

134      Eh bien, mais ici il a dit: «Je ne sais pas; nous ne devrions pas faire cela aujourd’hui. La seule chose que je pense que nous devrions faire, c’est que nous devrions apprendre à parler correctement devant les gens. Nous devrions aller chez le psychiatre pour qu’il teste notre intelligence et voir si nous pouvons... être capables de nous présenter, si notre quotient intellectuel est suffisamment élevé pour faire cela, et–et ainsi de suite comme cela. Je pense que nous avons les plus grandes assemblées; nous construisons notre organisation.»

135      Nous ne construisons pas une organisation! Je ne suis pas ici, ce matin, pour construire une organisation! Christ ne m’a jamais envoyé pour construire une organisation! Christ m’a envoyé pour construire des individus et les amener à la stature de Jésus-Christ, afin qu’ils soient le lieu d’habitation de Son Esprit et les distributeurs de Sa puissance, par Sa Parole–Oui, oui.–par Sa Parole. Voyez-vous? Edifier l’individu et l’amener à cette position. Pas construire une organisation pour en faire une plus grande dénomination, mais construire les individus pour en faire des fils et des filles de Dieu. Voilà l’idée.

136      Voyez, joignez à votre foi la vertu; à votre vertu, joignez la connaissance. Eh bien, maintenant, vous arrivez quelque part.

137      Maintenant, quand ils commencent à dire: «Eh bien, nous n’avons pas à accepter cela aujourd’hui», vous devez l’accepter! Il le faut. Les Ecritures ne peuvent pas mentir, et: «Elles ne peuvent être l’objet d’interprétation particulière», déclare la Bible. Vous le croyez simplement tel que c’est écrit ici. Voyez, il vous faut avoir ces choses. Et le seul moyen pour vous de pouvoir donc avoir cela, c’est d’avoir la connaissance d’origine céleste. Et la connaissance d’origine céleste confirmera la Parole.

138      Voyez, il vous faut croire maintenant, pas faire semblant de croire cela. Aucune de ces choses n’est un trompe-l’oeil. Voyez-vous, si vous essayez de dire: «J’en ai», ne soyez pas un merle mettant sur vous des plumes de paon, (voyez), parce qu’elles vont tout de suite tomber. Elles n’ont pas poussé là naturellement; elles ont été juste enfilées par la suite.

139      Je pense à ce que David a dit, là, dans Psaume 1. Il a dit: «Il sera comme un arbre planté près d’un courant d’eau.» Vous savez, il y a une différence entre être planté et être posé, être enfilé.

140      Comme le vieux chêne; il a été planté, il est enraciné profondément et il tient ferme. Ce petit bout de bois qui est posé là, vous ne savez pas ce qui va lui arriver. Il n’a point de racines, point de fondement. Voyez? C’est comme certaines personnes qui sortent d’un séminaire ou d’ailleurs, vous voyez. N’ayez pas cela. Eh bien, c’est le docteur Untel qui m’a ordonné au ministère.» Peu importe ce que c’était. Christ vous y a fait entrer par la naissance, voyez, par votre foi. Voyez? Vous êtes régénéré, et vous y entrez par la naissance. Alors, après que vous y êtes entré par la naissance, voici les choses auxquelles Il s’attend que vous ajoutiez. Continuez simplement à les ajouter. Maintenant, nous parcourons la ligne jusqu’au bout.

141      Maintenant, il y a une autre chose que nous pourrions dire sur cette connaissance, la connaissance selon Dieu, voyez. La Bible, en ce jour-ci, a-t-Elle perdu de Son sens? Voyez, ils... bien des gens vous disent cela, que la Bible ne veut vraiment pas dire ce qu’Elle dit. Si Dieu veille sur moi et me corrige dans mon péché... Et si je suis un fils de Dieu, Il fait cela. Il le fait ainsi pour vous. Des fils et... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] des filles, quand vous faites quelque chose de faux, Il vous corrige. Alors, si Dieu est si attentif à votre sujet, qu’Il veille sur vous et vous corrige, à combien plus forte raison Il le fait pour Sa Parole, Laquelle est votre Exemple, Laquelle est Lui-même. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu, et Elle a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.»

142      La Parole, c’est la Révélation de Jésus-Christ; c’est la Bible qui le déclare, Christ étant révélé dans Sa Parole. Et s’Il a veillé sur vous quand vous transgressiez ces lois, Il vous condamne pour cela, à combien plus forte raison a-t-Il veillé sur Sa loi, qui vous condamne? Amen...?...

143      Allons, mon gars, ne me raconte pas ces histoires! Je crois dans une connaissance authentique par le Saint-Esprit. La connaissance par le Saint-Esprit ponctuera toujours la Parole par un amen. Quand vous trouvez dans la Bible ces choses qui semblent se contredire, vous vous asseyez et vous étudiez cela dans la prière, comme cela; et, tout à coup, vous savez, le Saint-Esprit commence à se manifester. Peu après, vous voyez que cela se rattache. Et là, vous l’avez. Voyez? C’est la connaissance.

144      Certains d’entre eux disent: «Eh bien, là, la Bible déclare qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Et l’Eglise dit: «Dans un certain sens, Il est le même.» Oh! oh! oh! Non, vous venez d’ouvrir la brèche, juste là. Voyez? Oui, oui. Non non, Il est le même. Certainement. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il n’y a du tout aucune différence en Lui. Il vit dans Son Eglise, faisant les mêmes choses.

145      «Encore un peu de temps (comme je l’ai cité tout à l’heure), encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez. Car, a-t-Il dit, Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Il a encore dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Il a aussi dit: «Je serai le Cep; vous serez les sarments.» Et le sarment vit uniquement de la vie du cep. Ce qu’il y a dans le cep sort à travers le sarment. Gloire! Alors, Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Cela produit la Vie du Seigneur Jésus-Christ. Amen!

146      La connaissance, pas selon le monde; celle-ci raisonne. N’importe quelle espèce de connaissance selon le monde raisonne. Voyez? Mais la foi n’a aucun raisonnement. Si Dieu vous révèle qu’une certaine–certaine chose va arriver, tous les hommes de science au monde pourraient dire le contraire, que cela ne peut pas arriver; vous, vous le croyez malgré tout.

147      Absolument. Cela ne raisonne pas. La Bible déclare que nous renversons les raisonnements. Vous ne raisonnez pas avec la foi. La foi n’a aucun raisonnement; la foi sait où elle se tient. La foi agit. La foi tient bon. Elle ne peut pas bouger. Rien ne peut l’ébranler. Peu m’importe si quelqu’un dit ceci, cela ou autre, elle ne bouge pas du tout. Elle reste là même. S’il faut attendre, attendre, attendre, attendre, cela ne fait aucune différence, elle reste là même.

148      Dieu a dit à Noé que ces choses allaient arriver; il l’a cru. Voyez? Dieu a dit à Moïse que ces choses allaient arriver; il l’a cru. Dieu a dit aux disciples que certaines choses allaient arriver, d’aller là-bas à la Pentecôte et d’attendre; ils y sont restés. Oui, oui.

149      Très bien; maintenant, la connaissance. Cependant, pas la connaissance selon le monde, mais il s’agit de la connaissance céleste. Et la connaissance céleste, comme Dieu est la source de toute connaissance, et Dieu est la Parole, alors, si vous avez la connaissance céleste, vous croyez la Parole, et vous raisonnez de tout par la Parole.

150      Cette affaire d’impôt dans laquelle l’église s’est trouvée, ou dans laquelle je me suis trouvé... Un des hommes, une fois, au cours d’une petite audition, m’a dit... J’ai dit: Ils ne pouvaient rien trouver de mal. Ils commencèrent alors à... J’ai dit: «Eh bien, s’il n’y a donc rien de mal, pourquoi ne me laissez-vous pas tranquille?» Voyez?

151      Il s’est mis à me citer quelques passages des Ecritures. Il a dit (c’était un grand, gros gaillard avec une cigarette à la main), il a dit: «Monsieur Branham, j’étudie la Bible.»

            J’ai dit: «Je suis content de l’entendre.»

            Il a dit: «Eh bien, je voudrais savoir ce qu’il en est de cette superstition. Vous faites payer pour ces mouchoirs que vous envoyez, cette petite superstition, où vous priez sur des mouchoirs et les envoyez; ces tissus oints, comme vous les appelez, ces tissus.» Il a dit: «Vous les faites payer.»

            J’ai dit: «Non, monsieur, c’est gratuit.»

            Et il a dit: «Eh bien, à propos de cette superstition...»

            J’ai dit: «Vous appelez ça une superstition, monsieur? Vous m’avez dit, il y a quelques minutes, que vous étudiez la Bible.»

            II a dit: «Certainement.»

            J’ai dit: «Citez-moi Actes 19.11.» La connaissance, il s’est pris lui-même au piège. Il a essayé de changer de sujet. J’ai dit: «Alors, citez-moi Jean 5.14.» Il ne pouvait pas le faire. J’ai dit: «Alors, Jacques 5.14.» Il ne pouvait pas le faire. J’ai dit: «Alors, connaissez-vous Jean 3.16?» Voyez? La connaissance, intelligent selon le monde, mais quand...

            Il a dit: «Mais, Monsieur Branham, vous essayez de juger cette affaire par la Bible. Nous la jugeons d’après les lois du pays.»

            J’ai dit: «Monsieur, les lois du pays ne sont-elles pas fondées sur la Bible? Alors, c’est justice.» Amen!

152      Certainement. La connaissance, pas selon le monde, la connaissance spirituelle de la Parole, savoir ce que Dieu a dit, faire ce que Dieu a dit. C’est juste. Alors, si vous avez cela, et que vous puissiez croire toutes ces choses, qu’Il est le même dans toutes ces choses que la Parole déclare que c’est vrai, et que vous ponctuez chacune d’elles par un amen, alors, c’est bien. Joignez cela à votre foi. C’est très bien.

153      Oui. Si quelqu’un essaie de vous dire que la Bible a perdu Sa puissance, que le baptême du Saint-Esprit n’existe pas (oui, oui), n’ajoutez pas cela. Cela ne marchera pas. Cela va se détacher. C’est comme mettre de l’argile sur un rocher; cela ne tiendra pas, cela s’effritera.

154      Alors, les gens vous disent: «On ne peut faire confiance à la Bible aujourd’hui. Faites bien attention maintenant. Ne commencez pas à être un... On ne peut pas faire confiance à...» Vous avez entendu cela tout le temps, ce petit dicton: «On ne peut pas faire confiance à la Bible.» Eh bien, si–si vous avez cela dans votre pensée, ne–n’essayez pas de l’ajouter, parce que cela ne marchera pas. Tout le bâtiment s’écroulera immédiatement. Il doit être cimenté par le Saint-Esprit, je veux dire, collé ensemble, le mortier qui scelle cela. Et la même chose qui scelle cela... Vous savez qu’une chambre à air vulcanisée dure toujours plus longtemps qu’une vieille rustine qu’on a collée. Lorsqu’une vieille rustine sur un pneu reçoit un peu de chaleur, que ce pneu devient un petit peu chaud pour avoir roulé un peu vite, elle va fondre et se décoller.

155      Oui, oui. Voyez? Et c’est ça le problème avec beaucoup de gens aujourd’hui: ils essaient de coller leur connaissance sur de la connaissance selon le monde, avec un petit peu de colle terrestre. Et lorsque les épreuves viennent: «Eh bien, peut-être que je me suis trompé.» Voyez? Alors, l’air s’en va, et vous vous dégonflez en quelques minutes. Tous vos cris de joie et vos bonds ne vous ont servi à rien. Les gens vous voient de nouveau dans le même pétrin. Voyez? C’est vrai. Mais si vous restez là, avec suffisamment de chaleur du Saint-Esprit, jusqu’à ce que cela fasse que vous et la chambre à air deveniez un, alors, ça y est! Vous et la chambre à air, vous devenez un. Quand vous restez là jusqu’à ce que vous et chaque promesse de Dieu deveniez un, alors ajoutez cela à votre foi. Sinon, ne l’ajoutez pas du tout.

156      Vous dites: «On ne peut pas faire confiance à la Parole.» N’essayez pas d’ajouter cela. Si vous dites: «Les promesses qui sont ici, du baptême du Saint-Esprit, étaient seulement destinées aux douze apôtres», comme l’affirment certaines églises aujourd’hui, n’essayez pas d’ajouter cela. C’est là où leur fondation s’effrite totalement.

157      C’est comme avec Ozias hier soir, quand Esaïe a vu la fondation de cet homme, dans lequel il s’était confié, qui s’effritait, alors qu’il était frappé de lèpre. Cela ne valait donc rien. «Juste pour les douze apôtres entièrement, seulement les douze apôtres.»

158      Je me trouvais chez frère Wright (Je pense qu’il est là derrière quelque part) un soir, et il y avait un prédicateur. Je parlais; il y avait quatre ou cinq prédicateurs réunis. Ce prédicateur s’est levé et a dit: «Maintenant, je veux vous dire quelque chose, chers amis. Oh! Je pense que vous êtes de braves gens.»

159      J’ai dit... j’ai parlé à quelqu’un, disant: «En voilà un, assis juste là; observez.» Donc, Junior Jackson, là derrière, venait juste de terminer de parler, et il a dit... (Il a parlé de la grâce de Dieu.) Oh! la la! II bouillonnait, attendant son tour.

            Il s’est levé, et il a essayé de dire quelque chose. «Maintenant, je veux dire que monsieur Branham, ici présent, je vous assure, est un antichrist.» Et il a commencé ainsi toute la nuit.

160      Certains des prédicateurs ont commencé... J’ai dit: «Attendez une minute; eh bien, ne dites rien, frères. Lui est seul de son côté, et nous, plusieurs.» J’ai dit: «Laissez-le tranquille à présent. Il s’en est pris à moi.» Je voulais tellement m’en occuper moi-même que je ne savais plus que faire, voyez.

161      Il a donc dit: «Monsieur Branham est un antichrist», et il est allé de l’avant, disant toutes sortes de choses, vous savez, à propos de... Il a dit–il a dit: «La... Concernant le baptême du Saint-Esprit, a-t-il dit, la Bible déclare que douze seulement ont reçu le baptême du Saint-Esprit.» A propos de la guérison divine, «seuls les douze apôtres avaient la guérison divine.» Il a dit: «Nous parlons quand la Bible parle; nous nous taisons quand la Bible se tait.»

162      J’ai attendu environ une demi-heure qu’il ait terminé de débiter son affaire, et j’ai dit: «Attendez juste une minute. J’ai noté beaucoup des choses ici, ai-je dit, je... Donnez-moi l’occasion de répondre à quelques points.» Et quand je me suis levé, j’ai dit: «Ce monsieur déclare qu’il parlait où la Bible parlait (c’est ce que faisait son église), et qu’il se taisait là où Elle se taisait. Vous en êtes tous témoins.»

            «Oui.»

            J’ai dit: «Eh bien, il a déclaré qu’il n’y en avait que douze qui ont reçu le Saint-Esprit. Ma Bible déclare ici qu’il y en a eu cent vingt au premier coup.»

163      Amen! Jetez dehors cette sorte de connaissance, vous voyez, qu’il essayait de...

164      J’ai dit: «Alors, je pense que Paul n’a pas reçu le Saint-Esprit, alors qu’il disait qu’il L’avait reçu.» Voyez? J’ai dit: «Là-bas en... Quand Philippe est allé prêcher aux Samaritains, ils avaient été uniquement baptisés au Nom de Jésus; le Saint-Esprit n’était pas venu sur eux. Et ils envoyèrent chercher Pierre et Jean, qui sont allés leur imposer les mains, et le Saint-Esprit est venu sur eux. Je suppose qu’il n’y avait que les douze.» J’ai dit: «Dans Actes 10.49, quand Pierre était sur le toit de la maison et qu’il a reçu par vision d’aller chez Corneille; alors que Pierre prononçait encore ces paroles, le Saint-Esprit est descendu sur ceux qui entendaient la Parole.» J’ai dit: «La Bible parle encore; où en est votre église?» Elle se retrouve dans les soi-disant. C’est juste. Voyez?

165      J’ai dit: «A propos de la guérison divine, vous avez dit que seuls les douze apôtres avaient la guérison divine. La Bible déclare qu’Etienne est descendu en Samarie, et il a chassé les démons et guéri les malades, et il y eut une grande joie dans la ville, et lui n’était pas l’un des douze. Il n’était pas un apôtre, il était un diacre.» Amen. Amen!

166      J’ai dit: «Si Paul n’était pas l’un des douze qui se trouvaient dans la chambre haute, et il avait le don de guérison...» J’ai dit: «Regardez simplement aux dons de guérison; et encore, trente ans plus tard, dans Corinthiens, il plaçait toujours le don de guérison dans le Corps.» Voyez-vous ça?

167      Eh bien, cette sorte de connaissance que vous apprenez dans un livre, vous feriez mieux de la jeter à la poubelle. Venez à cette Connaissance-ci. Quand Dieu dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, dites: «Amen!» Oui, oui. Oui, oui.

            Pas pour les douze, c’est pour tous. Quand vous obtenez cette sorte de foi, quand votre foi ponctue cela, chaque partie de cela, par un amen, alors vous dites: «Très bien.» Ajoutez-y cela.

168      Quatrièmement... (Nous devrons nous dépêcher, parce que je... Cela fait tellement de bien de se tenir ici et de parler de cela...?... Oui.) Quatrièmement (Merci!), ajoutez la tempérance. Oh! la la! Nous arrivons à la tempérance. Maintenant, vous avez eu la foi en premier. Il vous faut avoir cela pour commencer. Puis, vous joignez la vertu à votre foi (si c’est la sorte correcte de vertu). Ensuite, vous joignez la connaissance (si c’est la sorte correcte de connaissance). Maintenant, vous allez joindre la tempérance.

169      La tempérance ne signifie pas non plus qu’il faut arrêter de boire de l’alcool. Non, non. La tempérance ne parle pas d’un traitement pour alcoolique. Pas dans ce cas. Ceci, c’est la tempérance de la Bible, la tempérance du Saint-Esprit. Celle-là est juste l’une des convoitises de la chair. Mais nous parlons de la tempérance du Saint-Esprit. Cela veut dire comment contrôler votre langue: ne pas être une commère; comment contrôler votre tempérament: ne pas vous emporter chaque fois que quelqu’un vous parle avec colère. Oh! la la! Mon gars, beaucoup d’entre nous vont tomber avant même de commencer, n’est-ce pas? Voyez? Alors, nous nous demandons pourquoi Dieu n’est pas dans Son Eglise, accomplissant des miracles et autres, comme autrefois.

170      Oui, oui. Voyez, ajoutez ces choses. Ajoutez-y la tempérance. Oh! La tempérance! Comment répondre gentiment lorsqu’on vous parle avec colère. Si quelqu’un dit: «Vous, espèces de saints exaltés, là-bas», ne bondissez pas en retroussant vos manches, maintenant. Voyez? Pas cela; mais parlez avec de l’amour divin. La tempérance, la gentillesse. Est-ce ainsi que vous voulez être?

171      Quand on vous injurie, ne répliquez pas avec injure. Laissez-Le, Lui, être votre exemple. Quand on Lui a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pain», Il pouvait le faire et montrer qu’Il était Dieu, mais Il avait la tempérance. Quand on L’a appelé Béelzébul, Il a dit: «Je vous pardonne pour cela.» Est-ce vrai? Ils Lui arrachèrent du visage la barbe par poignées, Lui crachèrent au visage et Lui dirent: «Descends de la croix.»

            Il a dit: «Père, pardonne-leur, ils ne savent même pas ce qu’ils font.»

172      Quand Il avait le don... Il connaissait toutes choses, car en Lui était la plénitude de la Divinité corporellement. Ils L’avaient vu accomplir des miracles en disant aux gens ce qui clochait chez eux, et tout comme cela. Ils mirent un chiffon autour de Sa tête, comme cela, sur Ses yeux, et Le frappèrent sur la tête avec un roseau, en disant: «Prophétise! Dis-nous qui T’a frappé; nous Te croirons.» Voyez? Il avait la tempérance.

173      Maintenant, si vous l’avez comme cela, joignez-la à votre foi. Si vous explosez encore, que vous répondiez avec insolence, que vous fassiez des histoires, du remue-ménage, que vous fassiez une scène (oui, oui), vous n’avez pas de... vous ne pouvez pas ajouter cela, parce que cela ne s’ajoutera pas.

174      Voyez, cela ne vulcanisera pas. Vous ne pourriez pas prendre un morceau de caoutchouc, vous savez, et le vulcaniser avec un morceau de fer. Cela ne marchera simplement pas. Non, ce doit être souple comme le caoutchouc, voyez-vous. Et quand votre foi... et votre tempérance devient la même sorte de tempérance que le Saint-Esprit avait, alors elle vulcanisera avec Lui. Vous y êtes joint.

175      Quand votre vertu est comme Sa vertu, alors cela s’ajoutera. Quand votre connaissance est comme Sa connaissance–«Je viens pour faire Ta volonté, ô Dieu»... Avec la Parole du Père, Il a vaincu chaque démon. Les cieux et la terre passeront, mais la Parole ne passera pas. Voyez, lorsque vous avez ce genre de connaissance, elle vulcanisera avec votre foi. Quand vous avez le bon genre de tempérance, comme Lui, elle vulcanisera. Si vous ne l’avez pas, si vous n’avez qu’une demi-croyance, ou une tempérance frelatée, faite de main d’homme: «Oh! je devrais le tabasser, mais–mais peut-être que je ferais mieux de ne pas le faire, parce qu’on pourrait mettre mon nom dans le journal à ce sujet», ce n’est pas de cette sorte de tempérance qu’Il parle. N’essayez pas d’ajouter cela; cela ne marchera pas. Mais quand vous pouvez vraiment, avec la douceur de votre coeur, pardonner à chaque homme, rester tranquille, oublier la chose, voyez, alors cela vulcanisera. Vous pouvez joindre cela à votre foi.

176      Fiou! Il n’est pas étonnant qu’il y ait un tel manque dans l’église. N’est-ce pas vrai? Ce n’est pas étonnant.

177      Si je dis: «Repentez-vous, et soyez baptisé, déclare la Bible, au Nom de Jésus-Christ», et qu’un rigide trinitaire, qui ne croit pas cela, disait: «Ce vieil antichrist! Ça en est un du Nom de Jésus. C’est un Jésus Seul», fais attention, mon gars! Je me demande où en est ta tempérance en ce moment. Voyez?

178      Pourquoi ne venez-vous pas me dire: «Discutons ensemble de ceci, Frère Branham. J’aimerais entendre une explication à ce sujet»? Voyez? Alors, venez et écoutez cela; et alors, c’est placé devant vous, et ensuite, vous vous en allez. Nous allons–nous allons prendre cela dans quelques minutes, par rapport à la piété.

179      Mais quand vous–quand vous vous emportez et que vous voulez tirer des conclusions trop hâtives, ce n’est–ce n’est pas cela, voyez. Vous n’avez pas encore la tempérance de la Bible, lorsque vous faites cela, sur la manière de répondre. Alors, si vous avez tout ceci, vous pouvez l’ajouter à votre foi.

180      Alors, après cela, quatrièmement, vous voulez joindre la patience à votre foi. «Si vous avez la foi, elle produit la patience», déclare la Bible. Voyez? Ainsi, ceci, c’est la patience. Maintenant, c’est la chose suivante qui va construire cette stature. Vous savez, Dieu a des matériaux véritables dans Son bâtiment. Voyez-vous ce qui nous manque, frères? Voyez? Voyez-vous pourquoi... où nous en sommes? Oui, oui. Voyez, nous avons la gloire; vous avez des cris de joie et différentes choses, parce que nous avons la foi; mais lorsque nous arrivons à ces choses, ici, Dieu ne peut pas nous construire pour former cette stature. Voyez? Il ne peut pas–Il ne peut pas nous amener à cette sorte d’endroit. Nous tombons et nous glissons avec toutes ces autres choses. Voyez, Il ne peut pas construire Son Eglise.

181      De la patience avec quoi? Quelle sorte de patience? Premièrement, il faut avoir de la patience avec Dieu. Si vous avez une foi véritable et authentique, vous aurez une véritable patience authentique, parce que la foi produit la patience. Quand Dieu dit quelque chose, vous le croyez. C’est tout. Vous avez de la patience. Vous direz: «Eh bien, je Lui ai demandé hier soir de me guérir et, ce matin, je suis tout aussi malade.» Oh! la la! Quelle patience! Dieu a parlé à Abraham et, vingt-cinq ans plus tard, il n’y avait même pas un signe de cela; il a continué à le croire. Il fut patient avec Dieu. Placez-Le, Lui, toujours devant vous. Laissez-Le être le prochain croisement. Vous ne pouvez pas Le dépasser, gardez-Le donc simplement devant vous. «Il l’a dit et je suis... cela va arriver.» Voyez? Gardez-Le devant vous. C’est juste.

182      Noé avait de la patience. Oui. Noé avait une véritable patience selon Dieu. Dieu a dit: «Je vais détruire ce monde par la pluie.» Et Noé a prêché cent vingt ans là-dessus. Beaucoup de patience; même pas de la rosée est tombée du ciel. Il n’y avait rien. C’était aussi poussiéreux que jamais, pendant cent vingt ans, mais il était patient.

183      Alors, Dieu éprouve votre patience. C’est vrai. Dieu les éprouve. Après qu’Il a dit à Noé... Eh bien, Il a dit: «Noé, Je veux que tu ailles de l’avant et que tu entres dans l’arche. Je vais y faire entrer les animaux. Je–je veux que tu entres et que tu grimpes tout en haut afin de pouvoir regarder par la fenêtre en haut. Maintenant, Je veux que tu entres là-dedans. Je veux que tu dises à ces gens: `Demain, ce que j’ai prêché pendant cent vingt ans va se produire.’ Très bien, va là-bas le leur dire.»

184      Quel fut le premier signe? Noé est entré dans l’arche. Il n’y avait point de pluie.

185      Noé s’est préparé, il a revêtu son imperméable et tout, afin de pouvoir regarder dehors une fois de temps en temps. Il s’est préparé. Mais, le jour suivant, il a peut-être dit à sa famille, et à ses belles-filles, et à tous, il a dit: «Oh! la la! Demain, vous allez voir quelque chose de jamais vu, parce que le ciel sera tout noir, il y aura du tonnerre et des éclairs. La grande épée de Dieu va tracer un sillon dans le ciel. Il va condamner cette bande de pécheurs qui nous ont rejetés pendant ces cent vingt ans. Attendez, et vous verrez.»

            Voyez, certains de ces semi croyants, vous savez, qui traînent là autour, sans jamais entrer, vous savez... On–on en a encore, vous savez. Ils–ils sont donc venus et ont dit: «Eh bien, peut-être que ce vieil homme a raison; nous allons donc aller là et attendre quelques jours, ou attendre quelques heures demain matin et voir.»

186      Le lendemain, plutôt qu’un nuage noir, voici le soleil qui se lève, comme il l’a toujours fait. Noé a regardé dehors et a dit: «He, il n’y a point de nuages.»

187      Ce gars s’est avancé et a dit: «Oh! Je savais que tu étais l’un d’eux. Je te vois là-haut en train d’attendre!»

            «Eh bien, pardonnez-moi, monsieur. Ah! ah! Peut-être que je–je–j’étais... vous savez que c’était juste de l’enthousiasme; vous savez, une sorte... Ah! Ah! Ah!»

188      Mais Noé avait de la patience. Il a dit: «Si cela ne vient pas aujourd’hui, cela sera ici demain.» C’est exact. Pourquoi? Dieu l’a dit!

            «Quand te l’a-t-Il dit, Noé?»

            «Il y a de cela cent vingt ans. Je suis arrivé jusqu’ici, je vais donc simplement attendre ici maintenant.» Voyez, peu après, nous voyons aussi que Dieu est arrivé jusqu’ici et qu’Il attend l’Eglise. Mais Elle sera là, ne vous inquiétez pas. Il l’a promis. On a attendu tout ce temps une résurrection. Il y en aura une, ne vous inquiétez pas. Dieu l’a promis. Attendez simplement patiemment. Cela aura...

189      Vous allez vous endormir; ce ne sera pas... vous allez peut-être faire un petit somme avant que cela arrive, mais vous vous réveillerez à ce moment-là. Il l’a promis, vous voyez. Ce que nous appelons le petit somme de la mort, vous savez; ce que nous appelons la mort, juste un petit somme, ou dormir en Christ. Mourir en Christ, ça n’existe pas. La Vie et la mort n’existent pas ensemble. Voyez? Nous piquons juste un petit somme, un petit somme duquel nos amis ne peuvent pas nous tirer en nous appelant. Il est le Seul qui puisse nous appeler. «Il appellera, et je Lui répondrai», a dit Job. Job dort maintenant depuis quatre mille ans. Ne vous inquiétez pas; il–il se réveillera. Ne vous inquiétez pas, il attend toujours.

190      Noé a attendu; le quatrième jour passa; point de pluie. C’est bien, cela va arriver. Je peux entendre madame Noé s’approcher et dire: «Papa, es-tu certain?»

191      «Ne parle pas comme cela.» Il avait de la patience parce qu’il avait la foi. Oui, oui. Il avait la vertu. Il avait la connaissance, que Dieu avait raison. Il avait de la tempérance. Il ne s’est pas emporté, en disant: «Eh bien, je ne sais pas ce qu’il en est de tout ça. J’ai perdu toute ma popularité là-bas.» Non, non. «Les gens ne se soucient plus de moi. Je vais aller là-bas et tout recommencer à zéro.» Absolument pas. Il avait de la patience. Dieu avait promis; Dieu le fera. Dieu le fera, parce que Dieu l’a dit.

192      Je peux voir son fils s’avancer et dire: «Papa, tu sais...» Caressant ses longs cheveux gris, vous savez (et il était âgé des centaines d’années, vous savez, assis là), il a dit: «Je sais que tu es un vieux patriarche. Je–je t’aime, papa. Mais serait-il possible–possible que tu te sois légèrement trompé?»

            «Oh! Absolument pas.»

            «Pourquoi?»

            «Dieu l’a dit.»

193      «Eh bien, papa, cela fait six jours que nous nous trouvons ici, assis dans cette grosse arche sèche, assis ici même. Elle est–elle est enduite de poix en dedans et en dehors. Et nous avons passé toutes ces années à la construire. Et toi, tu t’es tenu là et tu as prêché jusqu’à ce que tes cheveux deviennent tout gris et que tu deviennes chauve. Et te voici maintenant, essayant de dire telle et telle chose. Et les gens sont en train de rire et de jeter des tomates pourries et différentes choses contre son flanc. Regarde un peu ce que tu es en train de faire. Eh bien, tu sais...»

            «Sois patient, mon fils.»

            «Es-tu certain?»

            «Il pleuvra!»

            Sa belle-fille a dit: «Père, tu sais, je...»

            «Il pleuvra!»

194      «Mais nous avons attendu depuis toutes ces années; nous nous sommes préparés. Et tu nous as dit qu’il allait pleuvoir, voilà une semaine de cela. Et nous sommes ici à l’intérieur, et toutes les portes sont fermées; et nous voici en train de faire les cent pas ici à l’intérieur, et le soleil est toujours autant de plomb.»

            «Mais il pleuvra!»

            «Comment le sais-tu?»

            «Dieu l’a dit.»

195      Maintenant, quand vous devenez ainsi, ajoutez cela. Mais si vous ne l’avez pas ainsi, ne–n’essayez pas de l’ajouter. Cela ne marchera pas. Cela ne marchera pas pour la guérison; cela ne marchera pas pour autre chose. Voyez? Cela doit s’allier avec la même matière que celle avec laquelle il est vulcanisé. C’est exact. Il vous faut ajouter cela. La patience avec la promesse de Dieu. Oui, oui. Noé a cru cela, et il a été patient avec Dieu pendant cent vingt ans.

196      Moïse, il avait de la patience avec Dieu. Oui, oui. Il a dit: «Moïse, J’ai entendu le cri de Mon peuple. J’ai vu leurs afflictions. Je suis descendu pour les délivrer. Je vais t’envoyer là-bas.» Et la petite opposition là, entre lui et Dieu, et Dieu lui a montré Sa gloire. Il a dit: «J’y vais.» Dès qu’il eut vu la gloire de Dieu, vous voyez, il eut la foi.

            Il a dit: «Qu’y a-t-il dans ta main, Moïse?»

            Il a répondu: «Une verge.»

            Il a dit: «Jette-la par terre.»

            Elle devint un serpent. Il a dit: «Oh! la la!» Il commença...

            Il a dit: «Saisis-le, Moïse. Si Je suis capable de la transformer en serpent, Je peux aussi la ramener à sa condition première.» Ah! Amen! Si Dieu peut me donner une vie naturelle, Il peut me donner une Vie spirituelle. Si Dieu peut me donner la première naissance, Il peut me donner la nouvelle naissance. Amen! Si Dieu peut guérir ceci par la guérison divine, Il peut le ressusciter, à Sa gloire, dans les derniers jours. Exact!

197      «Je peux jeter cette verge par terre; elle deviendra un serpent. Je peux le faire redevenir une verge.»

            «Saisis-le par la queue!» Moïse a étendu la main et l’a attrapé, c’était une verge. Gloire! Alors, il a commencé à ajouter la connaissance. Voyez?

            «Que se passe-t-il avec ta main, Moïse?»

            «Rien.»

            «Mets-la dans ton sein.»

            «Très bien; et alors?» Blanche de lèpre.

            «Ô Seigneur, regarde ma main.»

            «Remets-la dans ton sein, Moïse.» Il l’a remise comme cela, elle est redevenue comme...

198      Il a commencé alors à les ajouter comme ceci. Voyez? Oui, oui!

199      Il est arrivé là-bas, et la première opposition qu’il a eue là-bas, Il est arrivé là et a dit: «Le Seigneur Dieu a dit: ‘Laisse aller Mon peuple.’ Pharaon, je veux que tu saches ceci: Je viens en tant que représentant de Dieu. Tu dois m’obéir.»

            Pharaon a dit: «Obéir? Sais-tu qui je suis? Je suis Pharaon. T’obéir, à toi, un esclave?»

            Il a dit: «Tu vas m’obéir, sinon périr. Tu vas choisir ce que tu veux.» Bien...?... Pourquoi? Il savait de quoi il parlait. Il avait une commission. Il était là-bas, et il avait parlé à Dieu. Il avait la foi. Il savait où il se tenait.

            «Tu veux que moi, je t’obéisse? Sors d’ici!»

            «Je te montrerai.»

            «Montre-moi un signe.» Il a jeté la verge par terre; elle est devenue un serpent.

            «Oh! a-t-il dit, ce n’est qu’un tour facile de magicien. Venez ici un instant. Venez ici, Jannès et Jambrès; jetez vos verges par terre!» Ils les jetèrent par terre, et elles devinrent des serpents. Il a dit: «Maintenant, toi, piètre personnage, tu viens ici vers moi, un Egyptien, un pharaon de l’Egypte, et tu viens ici avec quelques-uns de tes tours faciles de magicien.» (Ta supercherie, vous savez; comme la lecture de pensée. Vous savez ce que je veux dire. J’espère que vous lisez...?... la télépathie mentale ou quelque chose comme cela, voyez. Oui. «Tu viens ici avec des choses comme ça.» Il a dit: «Eh bien, nous pouvons faire la même chose que toi.»

200      Qu’a fait Moïse? Il n’a pas dit: «Oh! Monsieur Pharaon, je–je regrette, monsieur. Je serai votre esclave.» Non, non. Il est resté tranquille (Amen!), il est resté bien là! Dieu a dit; il n’y avait point de doute dans son coeur. «Reste tranquille, Je te montrerai quelque chose.»

201      Quand vous avez fait exactement ce qu’Il a dit de faire, et qu’il vous semble que cela a mal tourné, restez tranquille. Soyez patient. Moïse a dit: «Tu sais, lorsque j’ai été placé sur ce fondement, il y avait de la patience qui avait été placée là. Je vais donc attendre et voir ce que Dieu fera.»

202      Ces vieux serpents étaient là, rampant de partout, soufflant et sifflant l’un à l’autre. Tout à coup, vous savez, le serpent de Moïse est venu: Gob, gob, gob, et il les a tous engloutis. Il avait de la patience. Ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force. Ils s’élèveront avec des ailes, comme un aigle. (Est-ce vrai? Voyez? C’est...) Ils courront, et ne se fatigueront pas, ils marcheront, et ne se lasseront point...

            Voyez-vous? Attendez-vous simplement au Seigneur. Ayez de la patience. Voyez?

203      Oui, oui. Alors, Israël allait sortir. Il y eut de fortes oppositions et on a pris... Moïse a attendu. Puis, il est arrivé dans le désert. Cela ne fait qu’un voyage de trois ou quatre jours; c’est seulement quarante miles [64, 36 km], depuis l’endroit où il a traversé, là, jusqu’à l’endroit où ils ont traversé de nouveau. Mais Moïse, dans le désert, a attendu quarante ans! La patience. Amen. C’est juste. Il a attendu quarante ans. Oh! Oui, oui.

204      Et nous devrions aussi avoir de la patience les uns avec les autres. Voyez? Parfois, nous devenons–nous devenons tellement impatients les uns avec les autres. Nous pensons qu’il nous faut être comme Moïse. Moïse avait de la patience avec les gens. Regardez, c’est ce qui a fait qu’ils n’ont pas pu traverser. Voyez, si vous essayez de faire quelque chose... Comme j’ai essayé de faire comprendre ce Message au tabernacle, veiller à ce que chaque membre du tabernacle devienne ceci. C’est difficile à faire. J’ai essayé d’avoir de la patience; cela fait trente-trois ans (Voyez?), avoir de la patience. Les femmes continuent à se couper les cheveux, malgré tout. Mais ayez simplement de la patience, ayez simplement de la patience, attendez. Il vous le faut. Si vous n’en avez pas, n’essayez pas de construire sur ceci. Ayez de la patience.

205      Même, une fois, quand cette bande de rebelles furent tellement impatients qu’ils amenèrent Moïse à faire quelque chose de faux... Mais cependant, lorsqu’on en arriva à une confrontation, Dieu en eut marre de leurs agissements. Il a dit: «Sépare-toi, Moïse. Je vais tuer toute cette bande et recommencer à zéro.»

206      Il s’est jeté dans la brèche, en disant: «Ô Dieu, ne le fais pas.» Quoi? La patience pour les gens qui se rebellaient contre lui.

207      Je me demande si nous pourrions faire cela. Si vous ne le pouvez pas, n’essayez pas de construire là-dessus, parce que cela–cela ne change pas, vous savez. C’est ainsi que le premier est vulcanisé à ceci; c’est ainsi que chacun d’eux doit être vulcanisé. Si vous ne le faites pas, vous n’atteindrez pas cette stature du lieu d’habitation du Dieu vivant. Vous n’avez pas la patience, la patience les uns avec les autres.

208      Très bien. Les enfants hébreux avaient de la patience. Certainement. Dieu leur avait promis... leur avait dit: «Ne vous prosternez devant aucune statue.» Mais ils avaient de la patience. Ils ont dit: «Notre Dieu est capable. Mais, néanmoins, nous n’allons pas nous prosterner devant votre statue.» Voyez? La patience, sachant ceci, que Dieu le ressusciterait dans les derniers jours. Cette vie ne représente pas grand-chose de tellement important après tout, voyez? «Dieu la ressuscitera dans les derniers jours. Mais, quant à se prosterner devant une statue, nous ne le ferons pas.»

209      «Eh bien, nous donnerons à César ce qui est à César, mais quand on en arrive à ce que César interfère avec Dieu, Dieu passe en premier. Dieu a dit: ‘Ne vous prosternez pas devant cette statue”; alors, je ne le ferai pas. Notre Dieu peut nous délivrer, mais, s’Il ne le fait pas, je ne me prosternerai pas devant la statue.»

            On a dit: «Très bien, voici la fournaise.»

            «Eh bien, a-t-il dit, je pense qu’il va pleuvoir très fort cette nuit et cela éteindra tout.» Mais ce n’est pas arrivé. Toujours patient.

210      Le lendemain matin, quand le cas fut présenté à la cour, eh bien, Nebucadnetsar était assis là, et il a dit: «Bon, les gars, êtes-vous prêts à me reconnaître en tant que votre roi?»

            «Certainement, vis éternellement, ô roi!»

            «Maintenant, prosternez-vous devant ma statue.»

            «Oh! Non!»

            «Eh bien, vous allez être consumés. Vous êtes des hommes sages, vous êtes intelligents. Vous nous avez été d’une grande aide. Vous avez été une bénédiction pour notre royaume. Ne pouvez-vous pas comprendre que je ne veux pas faire ceci? Mais j’ai–j’ai fait une proclamation ici, et on doit y obéir. Je ne veux pas vous jeter là-dedans. Ô hommes, que se passe-t-il avec vous?»

            «Je sais que cela sonne bien, mais notre Dieu peut nous délivrer; mais néanmoins...» Ils avaient de la patience. Ils ont commencé à gravir la rampe, se regardant l’un l’autre: «Ça va?» «Tout va bien. Nous avons de la patience.» Ils ont fait un pas; Dieu n’était pas là. Deux pas; Il n’était pas là. Trois pas, quatre pas, cinq pas; ils ont continué à avancer; Il n’était toujours pas là. Et ils sont entrés directement dans la fournaise ardente. Ils avaient de la patience; mais Il était là. Voyez, juste suffisamment de feu les a atteints pour brûler les liens qu’ils avaient aux mains et aux pieds. Et alors, lorsqu’ils atterrirent au fond du trou, Il s’y trouvait. Voyez, ils eurent de la patience.

211      Pour Daniel, ce fut pareil. Daniel avait de la patience. Certainement. Il n’allait pas abandonner. Non, non. Qu’a-t-il fait? Il a ouvert ces fenêtres et a quand même prié; c’était une exigence de Dieu. Il avait de la patience. Il s’est attendu à Dieu, sachant que Dieu pouvait tenir Sa Parole. Ils l’ont jeté dans la fosse aux lions, en disant: «Nous laisserons les lions te dévorer.»

212      Il a dit: «C’est bien.» Il avait de la patience. Pourquoi? «Eh bien, je me suis attendu tout ce temps à Dieu. Si je dois attendre encore quelques milliers d’années, je ressusciterai dans les derniers jours. J’ai donc de la patience; j’attendrai simplement.»

213      Paul avait de la patience. Certainement. Regardez ce que Paul a dû faire.

214      Vous parlez de la patience. Qu’en est-il des gens à la Pentecôte? Aussi longtemps qu’ils avaient la commission: «Attendez jusqu’à ce que. (Voyez?) Attendez jusqu’à ce que vous soyez revêtus de puissance»...

            «Jusqu’à quand?»

            «Le temps d’attente n’entre pas en ligne de compte.» Ils ont reçu la réponse: «Attendez jusqu’à ce que.»

            Ils sont donc montés là-haut et ils ont dit: «Très bien, les gars, peut-être que dans l’espace de quinze minutes, le Saint-Esprit sera venu sur nous, et nous allons avoir notre ministère.» Quinze minutes s’écoulèrent. Personne. Un jour s’écoula: Perso... Deux, trois, quatre, cinq, six, sept... Peut-être que certains parmi eux ont dit: «Hé! Ne pensez-vous pas que nous l’avons déjà reçu?»

            «Non, non; non, non.» Exact.

            «Vous feriez mieux de sortir d’ici, les gars.»

            Le diable a dit: «Vous–vous–vous savez, vous avez déjà reçu ce que vous vouliez. Allez-y, et commencez votre ministère.»

215      «Non, non; nous ne l’avons pas encore reçu, parce qu’Il a dit: ‘Il y aura un... ce qui arrivera dans les derniers jours. Par des lèvres balbutiantes et d’autres langues, Je parlerai à ce peuple, et voici le repos dont J’ai parlé’. Voyez-vous? Esaïe 28.19 dit... C’est–c’est cela. Vous–vous le recevrez quand... «Eh bien, nous saurons quand cela viendra. Nous saurons quand cela viendra. Nous le saurons. Le Père l’a promis.» Ils ont attendu neuf jours, et alors, le dixième jour... Maintenant, vous y êtes. Ils ont eu de la patience pour attendre.

216      Maintenant, si vous avez cette sorte de patience après que Dieu vous a donné une promesse, et que vous l’ayez vue dans la Bible: «C’est à moi», alors attendez. Alors, si vous avez cette sorte de patience, joignez-la à votre foi. Vous voyez à quelle hauteur vous arrivez maintenant? Vous arrivez ici, tout en haut, maintenant. Très bien. (Les aiguilles de la pendule tournent bien aussi, n’est-ce pas?)

217      Très bien. Très bien. Joignant ceci à votre foi, Le plaçant, Lui, toujours devant vous, vous rappelant que c’est Lui qui l’a promis. Ce n’est pas moi qui l’ai promis; ce n’est pas le pasteur qui l’a promis, (notre frère Neville); ce n’est pas un autre prédicateur qui l’a promis; ce n’est pas un prêtre ou un pape; ce n’est pas un homme de la terre; c’est Dieu qui a fait la promesse. Et Dieu peut tenir tout ce qu’Il a promis.

218      Très bien. Si vous avez cette sorte de foi pour savoir que Dieu l’a promis...Vous direz: «Frère Branham, je suis malade. J’ai terriblement besoin de guérison.» Acceptez-la. C’est un don qui vous est fait. Certainement. «Si tu peux croire.» «Eh bien, direz-vous, je le crois effectivement.» Alors, oubliez ça. C’est tout. C’est entièrement terminé. Voyez? Ayez de la patience.

219      Si vous avez de la patience... Si vous n’en avez pas, cela va s’effriter, et vous allez tomber de cet édifice, voyez. Cela fera s’écrouler tout le reste, cette unique chose. Il vous faut avoir cela. Ne l’ajoutez pas, parce que cela va démolir votre bâtiment. Si vous n’avez pas de la patience, si vous n’avez pas de la vertu à ajouter à votre foi que vous prétendez avoir, et si vous n’avez pas de foi, et que vous essayiez de poser la vertu sur cela, cela va démolir votre foi. Vous direz alors: «Eh bien, là, attendez une minute. Peut-être qu’après tout, tout ceci n’est qu’une erreur. Peut-être que Dieu n’est pas Dieu. Peut-être qu’il n’existe point de Dieu.» Voyez, cela cassera la chose en deux. Voyez?

220      Mais si vous avez la foi authentique, alors posez-y la vertu authentique, puis la connaissance authentique, puis la tempérance authentique, puis la patience authentique. Vous voyez, vous gravissez les échelons. Très bien.

221      Cinquièmement, ajoutez la piété. Oh! la la! La piété doit être ajoutée... Que signifie piété? J’ai consulté dans quatre ou cinq dictionnaires, et je n’ai même pas pu trouver ce que cela signifiait. Finalement, j’étais chez le frère Jefferies, et nous avons trouvé cela dans le... dans un dictionnaire. Piété signifie être comme Dieu.

222      Oh! la la! Après que vous avez eu la foi, la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, alors: être comme Dieu. Ouf! Vous dites: «Je ne le peux pas, Frère Branham.» Oh! Si, vous le pouvez! Permettez-moi simplement de vous lire quelques passages des Ecritures ici, une minute. Matthieu 5.48. Nous prendrons celui-ci, et nous verrons ce que cela donne–– Matthieu 5.48–– , et nous verrons si vous êtes censés être comme Dieu.

223      Vous savez, la Bible déclare: «Vous êtes des dieux.» C’est Jésus qui l’a dit. Pourquoi? Toute la vertu... Tout ce qui est en Dieu est en vous. Matthieu 5.48: «Soyez... (C’est Jésus qui parle dans les béatitudes.) Soyez donc p-a-r-f-a-i-t-s (Qu’est-ce?), parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Vous êtes arrivés ici, en haut, avant qu’Il vous fasse faire cela. Toutes ces choses doivent être ajoutées premièrement. Alors, quand vous arrivez ici, en haut, Il vous demande maintenant d’être parfaits,–la piété–, des fils et des filles de Dieu. C’est juste. Que des choses je pourrais dire sur la même lancée!

224      Prenons Ephésiens 4, et voyons ici ce qu’il est dit dans l’Epître aux Ephésiens, à propos de cette chose également, sur la manière de procéder. Ephésiens, chapitre 4, depuis le verset 12. Ephésiens 4, et nous commencerons avec le verset 12. Très bien. Commençons ici au verset 11:

          Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes...

            Souvenez-vous d’hier soir; n’essayez pas de remplir la fonction de l’autre homme. Voyez?

          Les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,

          Pour le perfectionnement des... (Dieu... Est-ce écrit comme ça? Le perfectionnement des quoi?) des saints. (Qui sont les saints? Ceux qui sont sanctifiés, ceux qui ont commencé ici, en bas.) ...le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère... (le ministère de Jésus-Christ)... de l’édification du corps de Christ (de l’édification, la construction, l’édification),

          Jusque–jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait... (jusqu’à l’assurance, oh! la la!), à la mesure de la stature parfaite de Christ.

225      Pour être parfaits, il faut de la piété. Il vous faut joindre à votre foi de la piété. Voyez, vous commencez ici, en bas, avec la vertu. Puis, vous passez à la connaissance; puis, vous passez à la tempérance, ensuite, vous passez à la patience; et maintenant, vous êtes sur la piété, la piété.

            Oh! la la! Notre temps s’écoule rapidement, je vois. Mais vous savez ce que signifie piété. Vous chantez ce cantique:

                 Etre comme Jésus, être comme Jésus;

                 Sur terre je languis d’être comme Lui.

                 Tout au long du voyage de ma vie de la terre à la Gloire,

                 Je demande seulement à être comme Lui.

226      C’est la piété. Lorsqu’Il fut frappé sur un côté du visage, Il a tourné l’autre. Quand on Lui a parlé crûment, Il n’a pas parlé; Il n’a pas répliqué par l’injure, voyez? Pieux, cherchant toujours une chose: «Je fais toujours ce qui est agréable au Père.» Amen. Oui, oui. Toujours. C’est la piété.

227      Voyez, après que vous avez passé d’ici, ici, ici, ici, ici, ici, vous arrivez maintenant à la pleine stature d’un fils de Dieu. Mais il vous faut avoir ceci, plus tout ceci; et vous ne pouvez même pas commencer avant d’avoir ceci.

228      Maintenant, rappelez-vous le merle avec des plumes de paon. Ne l’oubliez pas, voyez. N’essayez pas d’ajouter cela tant que vous n’êtes pas effectivement né de nouveau, parce que vous... cela ne marchera pas. Cela... Vous ne pouvez pas le faire marcher. Cela arrivera à ceci, ou ceci ici, et cela s’effritera quelque part. Mais quand vous obtenez, là, une authentique colombe née de nouveau, alors vous n’ajoutez rien. Cela s’ajoute à vous, voyez, cela va en montant.

229      Très bien. Nous arrivons à la perfection maintenant. Très bien. Alors, sixièmement, joignons, déclare la Bible ici, joindre l’amour fraternel... l’affection fraternelle. Eh bien, ça, c’est bon. Juste ici, le sixième... septième. Très bien. Joindre l’affection fraternelle. Très bien. Quand nous arrivons à cela, l’affection fraternelle, mettez-vous à sa place dans cette affaire. Maintenant, vous direz: «Mon frère a péché contre moi», comme l’a dit Pierre, «faut-il lui pardonner, a-t-il dit, sept fois par jour?»

            Il a répondu: «Soixante-dix fois sept.»

230      Voyez, l’affection fraternelle. Maintenant, voyez, si un frère est tout en désaccord, ne soyez pas impatient avec lui. Voyez? Non. Voyez? Soyez aimable avec lui. Allez-y quand même.

231      Quelqu’un m’a dit, il n’y a pas longtemps, il a dit: «Comment pouvez-vous croire ces choses comme vous le faites et continuer à aller chez les Assemblées de Dieu, chez les Unitaires, et chez tous les autres?» Eh bien, voyez, l’affection fraternelle, voyez, espérant un jour. Voyez? La patience avec lui, voyez, la tempérance, le supportant; la connaissance pour comprendre ce qu’il croit. Et souvenez-vous, c’est dans son coeur, c’est cela. La vertu en vous-même pour la laisser sortir avec gentillesse, douceur vis-à-vis de lui; ayant foi qu’un jour Dieu le fera entrer. Voyez? L’affection fraternelle, la septième chose. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept. Voyez? Sept choses.

232      Alors... Maintenant, vous arrivez. Ensuite, la chose que vous ajoutez, c’est la charité, ce qui est l’amour. C’est la pierre de faîte. Un de ces jours, dans l’église...

233      Maintenant, s’il vous plaît, que sur bande l’on sache, et partout, que je n’enseigne pas ceci comme une doctrine, ce que je vais dire maintenant. Mais je veux simplement vous montrer, avec l’aide de Dieu, ce que c’est vraiment, et que la première Bible que Dieu a écrite, c’était le zodiaque dans le ciel. Cela commence par une vierge. Cela se termine par Léo, le lion. Et quand j’arriverai à ce Sixième, et Septième Sceau, vous verrez ce qu’il en est. Quand cet autre Sceau fut ouvert, le signe du zodiaque de cet endroit, c’était le cancer, les poissons entrecroisés. C’est l’âge du cancer dans lequel nous vivons maintenant. C’est révélé. Et la chose suivante que le Sceau, une fois brisé, a révélé, c’est Léo, le lion: la Seconde Venue de Christ. Il vient la première fois par la vierge; il vient ensuite comme Léo, le lion. J’apporterai ceci à travers ces... Maintenant, je ne sais pas si je vais avoir le temps ce matin; je vais faire de mon mieux pour vous montrer que ces marches sont tout à fait dans la pyramide, la seconde Bible que Dieu a écrite. Enoch les a écrites et les a placées dans la pyramide.

234      Et la troisième (Dieu est toujours rendu parfait en trois), alors Il s’est fait Lui-même Sa Parole. Ici. Maintenant, rappelez-vous, dans la pyramide... (Je pense que beaucoup d’entre vous, soldats, et autres, vous étiez en Egypte.) La pyramide n’est pas coiffée. Elle ne l’a jamais été. Ils ont la–la pierre de Scone et tout le reste, mais pourtant...

235      Si vous avez un billet d’un dollar dans votre poche, regardez ce billet d’un dollar, et vous verrez que, du côté droit, il y a un aigle avec le drapeau américain. Et il est dit: «Le Sceau des Etats-Unis.» Et, de l’autre côté, il y a la pyramide, avec une grosse pierre de faîte et l’oeil d’un homme. Et il est dit de ce côté-ci: «Le Grand Sceau.» Eh bien, si ceci est une grande nation, pourquoi ce grand sceau ne serait-il pas son propre sceau, celui de la nation? Dieu leur fait rendre témoignage, peu importe où ils vont.

236      Je parlais une fois à un médecin, et il me savonnait sur la guérison divine. Nous nous tenions dans la rue. Il a dit: «Monsieur Branham, vous ne faites que troubler les gens.» Il a dit: «La guérison ne s’opère que par la médecine.»

237      Comme je me retournais, je regardai son insigne sur la voiture; il portait ce serpent sur le poteau. J’ai dit: «Vous feriez mieux alors de retirer cet insigne de votre voiture, parce que votre propre insigne témoigne que Dieu est un Guérisseur.» Un véritable médecin croit cela. Ça, ce sont ces charlatans. Oui, oui. Le serpent sur la perche, Moïse a élevé le serpent sur la perche; et Il a dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Et pourtant, ils ont regardé ce serpent pour recevoir la guérison divine. Et ils témoignent contre cela, alors que leur propre insigne témoigne contre eux. Ouf!

238      Ecoutez notre nation dire ce qu’on est, se moquer de ces choses, alors que son propre argent, sa monnaie témoigne que le Sceau de l’univers entier, c’est Dieu. Voyez-vous cet oeil qui se trouve au-dessus de cela, sur ce billet d’un dollar? C’est le Grand Sceau.

239      Elle n’a jamais été placée au sommet de la pyramide. Ils ne pouvaient pas comprendre. Pourquoi? La Pierre de faîte a été rejetée, la Tête, Christ. Mais elle viendra un jour.

240      Maintenant, en bâtissant la vertu, en bâtissant ce monument, en bâtissant cette stature, voyez, cela commence par le fondement qui est la foi, la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, l’affection fraternelle. Maintenant, qu’est-ce que cela fait? Alors, ils attendent la Pierre de faîte, qui est l’amour. Car Dieu est amour, et II contrôle, et Il est la force de chacune de ces choses. Oui, oui. Juste ici. Juste ici. Voyez, je l’ai entre toutes ces oeuvres ici, et j’ai fait passer ici ces petites vagues. Qu’est-ce? Le Saint-Esprit descendant à travers Christ, voyez, le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est au-dessus de tout ceci, soudant ceci ensemble, construisant quoi? Une Eglise parfaite pour que la Pierre de faîte vienne la coiffer. Qu’est-ce que cela a aussi fait, tout du long? Cela s’est manifesté à travers sept âges de l’Eglise et sept messagers à l’Eglise.

241      Cela a débuté ici, en arrière. Où l’Eglise a-t-elle été fondée, au tout début? Où l’Eglise pentecôtiste a-t-elle été fondée, au début? Par saint Paul, à Ephèse; l’étoile de l’âge de l’Eglise d’Ephèse, Ephèse. Le deuxième âge de l’Église, c’était Smyrne: la vertu. Irénée, cet homme remarquable qui a soutenu l’Evangile de Paul. L’âge de l’Eglise suivant, c’était Pergame, qui était le... Martin était l’homme remarquable qui est resté. Paul, Irénée, Martin; puis, avec Thyatire, est venu Colomba. Rappelez-vous, voici, c’est dessiné juste là. Colomba. Après Colomba (les âges des ténèbres sont venus dans cette période) est venu Sardes, ce qui signifie la mort: Luther. Alléluia! Puis quoi? Qu’est-ce qui a suivi? Après Sardes, Luther, alors est venue Philadelphie: la piété. Wesley, la sainteté. «Le juste vivra par la foi», a dit Luther. La sanctification à travers Wesley. Puis est venue l’affection fraternelle, à travers Laodicée. Et nous croyons que le grand Message de la seconde apparition d’Elie, dans les derniers jours, va balayer le pays.

242      Vous y êtes: sept âges de l’Eglise, sept marches. Dieu bâtit Son Eglise comme une personne dans un individu... en Lui-même. La gloire, la puissance de Dieu descendant à travers ceci, soudant ceci ensemble. C’est pourquoi les pentecôtistes ont mis dehors les luthériens, ont mis dehors les wesleyens et les autres choses; ils ne savent pas de quoi ils parlent. Vous voyez, ils ont vécu dans cette partie-ci du temple. Voilà pourquoi certains peuvent monter jusqu’à cette hauteur, puis retomber. Mais il y a une partie véritable de cela qui continue à former ce bâtiment. «Venez, Je restaurerai», a dit l’Eternel.

243      Vous rappelez-vous le–l’Arbre-Epouse? Vous rappelez-vous le sermon sur l’Arbre-Epouse? Ils l’ont dévoré jusqu’à sa base, mais Il l’a émondé. II avait des branches dénominationnelles; Il les a émondées. Ils ont commencé une autre église, des branches dénominationnelles; Il les a émondées. Mais le coeur de cet arbre a continué à croître. «Au temps du soir, la lumière paraîtra.» Voyez, c’est alors que vient Christ, le Saint-Esprit. Jésus descend et s’installe alors à la tête de l’Eglise, et Il ressuscitera cette Eglise qui est Son propre Corps. Là-dedans se trouve le Corps, et la manière dont Dieu s’attend à ce que nous croissions, en tant qu’individus, c’est la manière dont Il a fait entrer Son Eglise, pour qu’elle croisse. Chaque âge de l’Eglise, cela forme une grande Eglise.

244      Voyez, il n’était pas exigé de ces gens la même chose que de ces autres. Il n’était pas exigé de celui-ci la même chose que de celui-là. Voyez, mais Il a construit Son Eglise de la même manière. Il a construit Son Eglise de la même manière qu’Il construit Son peuple. Alors, Pierre, ici, dit premièrement (sept choses): La foi, la vertu (vous voyez, ça monte), la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel (l’affection fraternelle), et ensuite l’amour de Dieu, le Saint-Esprit. Christ, dans la Personne du Saint-Esprit, vient sur vous dans le vrai baptême du Saint-Esprit, et vous avez toutes ces vertus scellées en vous; alors, Dieu vit dans un tabernacle appelé l’édifice, le Tabernacle vivant du lieu d’habitation du Dieu vivant.

245      Quand un homme possède ce genre de choses, alors le Saint-Esprit vient sur lui. Peu importe que vous parliez peut-être en langues, que vous imitiez peut-être tous les dons que Dieu possède, que vous fassiez peut-être cela, mais tant que ces vertus, ici, ne sont pas entrées en vous, vous êtes encore à côté du fondement véritable de la foi. Mais quand ces vertus grandissent là-dedans, et que vous ajoutez cela à cela, alors vous êtes un monument vivant. Vous êtes une idole vivante en mouvement.

246      Mais vous savez, les païens se prosternent devant une idole, un dieu imaginaire, et, d’une façon imaginaire, ils croient que ce dieu imaginaire leur répond. C’est du paganisme.

247      C’est du romanisme. Ils se prosternent devant toutes sortes de saints et tout le reste. Ils ont sainte Cécile, dieu domestique, et tellement d’autres choses comme cela. Ils se prosternent devant cela et croient effectivement cela d’une façon imaginaire. De quoi–de quoi cela est le type? Du véritable Dieu vivant!

248      Mais quand nous, non pas d’une façon imaginaire, mais que nous nous prosternons devant un Dieu vivant, une vertu vivante, une connaissance vivante, une patience vivante, une piété vivante, une puissance vivante, venant par le Dieu vivant, cela fait d’un homme vivant une image vivante, la statue de Dieu.

249      Que fait-Il? Les mêmes oeuvres que Jésus a faites, marchant de la même manière que Lui, faisant les mêmes oeuvres que Lui, parce que ce n’est pas quelque chose d’imaginaire! Il y a une réalité qui le démontre!

250      Voyez-vous ce que je veux dire? Voyez-vous de quelle manière ces vertus, ces matériaux de construction, s’associent avec les messagers de l’Eglise, avec les âges de l’Eglise?

251      Eh bien, un de ces jours, nous allons prendre chacun de ces mots et les étudier à fond, et montrer que cela démontre ceci. Tout cela va ensemble. Assurément. Voyez? Oh! la la! Comme c’est merveilleux (voyez?) de voir ce que cela–ce que cela fait!

252      Bon. C’est la maison dans laquelle Dieu habite. Non pas un bâtiment avec une grosse cloche au sommet et un haut clocher, voyez, mais «Tu M’as formé un corps», un corps dans lequel Dieu peut habiter, Dieu peut marcher, Dieu peut voir, Dieu peut parler, Dieu peut agir. Amen! Un agent vivant de Dieu. Dieu marche sur deux pieds en vous. Gloire! «Les pas du juste sont dirigés par Dieu.» Dieu marche en vous, car «vous êtes des épîtres écrites, lues de tous les hommes.» Et si la Vie qui est en Christ est en vous, vous manifesterez la Vie que Christ a manifestée.

253      Comme je l’ai toujours dit: Retirez la sève d’un pêcher, et si vous pouviez la transférer par une transfusion dans un pommier, le pommier porterait des pêches. Assurément. Certainement. Peu importe l’apparence des branches, il y a en lui de la sève de pommier, vous voyez, ou de tout autre arbre. Voyez? Si vous retirez la vie d’un pommier, que vous retiriez cela complètement et que vous lui donniez une transfusion de sève, et que vous la fassiez passer du pêcher dans le pommier, qu’arrivera-t-il? Il ne produira plus de pêches. Voyez? Absolument pas. Il ne va pas... Si la vie du pêcher entre dans le pommier plutôt, il ne produira plus de pommes. Il produira des pêches (Voyez? Voyez?), parce que c’est cette vie qui est en lui.

254      Eh bien, quand vous nous prenez, nous qui ne sommes que des gourdes sauvages, des andouilles (Voyez?), et il n’y a rien de bon en nous, car nous sommes tous morts dans le péché et les offenses. Nous sommes tous dans ce genre de conditions; et alors, quand nous, personnellement, nous pouvons nous prosterner et nous consacrer, au point que Dieu prend Son tuyau de transfusion–le Nom de Jésus-Christ (parce qu’il n’y a point d’autre nom sous le ciel par lequel l’homme puisse être sauvé)–et transfère en nous la Vie de Christ, alors nous avons cette sorte de foi, la foi que Christ avait. Et la foi de Christ n’était pas fondée sur ces pharisiens ou sadducéens, ou sur le lavage des cruches, des bouilloires ou des marmites. Elle était fondée sur la Parole de Dieu (Amen!), autant Christ était la Parole.

            La Parole a été faite chair. Et alors, quand nous pouvons avoir la transfusion par Sa puissance au point que nous mourons à notre propre façon de penser, et que notre foi devient une foi authentique (Alléluia!), alors la Vie de Christ est transfusée en nous. Nous devenons des créatures vivantes de Dieu, une habitation où le Saint-Esprit peut envoyer Ses bénédictions rayonnantes à travers cela, et nous sommes à la stature de Christ.

255      Jésus a dit: «N’est-il pas écrit... Vous Me condamnez, parce que Je dis que Je suis le Fils de Dieu. N’est-il pas écrit que vous êtes des dieux? Votre propre loi ne dit-elle pas cela?» Comme Moïse, comme Elie, comme ces prophètes, qui ont vécu si près de Dieu que Dieu s’est simplement transféré en eux, et ils ont parlé, non pas eux, mais Dieu. «Ne vous inquiétez pas de ce que vous direz, parce que ce n’est pas vous qui parlerez; c’est le Père qui habite en vous qui parlera.» Ses paroles ne sont pas ses propres paroles, parce que sa vie... il est mort.

256      Si quelqu’un meurt, on retire son sang. On l’embaume. Le problème, c’est que beaucoup parmi eux n’ont jamais été embaumés. Voyez? Si on retire d’un homme le sang, il meurt. Alors, tout ce qu’on peut faire, c’est lui mettre un autre sang s’il doit vivre de nouveau, car on a retiré son sang. Et maintenant, nous plaçons le Sang de Jésus-Christ à l’intérieur. Voyez? Et cela amène la foi de Jésus-Christ, la vertu de Jésus-Christ, la connaissance de Jésus-Christ, la tempérance de Jésus-Christ, la patience de Jésus-Christ, la piété de Jésus-Christ, l’affection fraternelle de Jésus-Christ, et l’amour de Dieu, qui est Jésus-Christ! Il est la Tête qui vous contrôle! Et vos pieds sont le fondement, la foi. Amen! Contrôlés par la Tête. Prenez les gens...?... Vous y êtes. Voilà le parfait homme de Dieu, une fois qu’il possède ces vertus.

257      Alors, Dieu, représentant Son Eglise comme une Epouse, une femme... Dieu représente Son Eglise comme une Epouse. Et la façon dont Il amène chaque individu à être Son fils pour entrer dans cette Epouse, c’est la même façon qu’Il a aussi amené l’Epouse à travers ces âges, jusqu’à amener cette Eglise complète dans ceci.

258      Mes pieds bougent. Pourquoi? Parce que ma tête l’ordonne. Or, ils ne peuvent pas bouger comme mes mains, parce que ce sont mes pieds. Luther ne peut pas faire les choses que nous avons faites; et les méthodistes non plus, parce qu’ils étaient quelque chose d’autre. Vous voyez, les pieds bougent parce que la tête l’ordonne. Et la tête ne dit jamais: «Maintenant, pieds, devenez des mains. Oreilles, devenez des yeux.» Voyez? Mais, dans chaque âge, Dieu a placé ces choses dans Son Eglise, et Il a présenté un modèle en montrant que chaque individu a ces... possède ces qualités. Et cet être, quand il est terminé, c’est l’Eglise de Dieu qui va dans l’Enlèvement! Et cet être, quand il est terminé, c’est un serviteur de Dieu dans l’Eglise de Dieu, qui va dans l’Enlèvement! Gloire! Voyez-vous ce que je veux dire? Vous y êtes! Voilà la chose complète.

259      Voici venir un homme, Paul, qui a posé le fondement. Irénée a commencé à déverser ceci là-dessus; le suivant a déversé ceci; le suivant a déversé ceci; le suivant cela, et cela, et cela, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on en arrive au dernier âge. Mais qu’est-ce? Le même Esprit. Le même esprit, qui habite en moi, dit: «Mains, saisissez cette caisse», le même esprit dit: «Pieds, faites un pas.» Voyez-vous ce que je veux dire?

260      Alors, la stature entière de votre être est gouvernée et contrôlée par ces choses, mais elle ne peut pas être complètement contrôlée tant qu’elle ne possède pas complètement ces qualités.

261      Avez-vous déjà entendu ceci? Maintenant, permettez-moi de vous dire ceci, et restez vraiment... soyez bien à l’écoute. Voyez? La solidité d’une chaîne se mesure à son maillon le plus faible. Est-ce vrai? Elle n’est pas plus solide que son maillon le plus faible. Peu importe avec quelle solidité ceux-ci sont fabriqués, ceci est fabriqué, s’il y a un maillon faible, c’est là qu’elle se casse. Et elle n’est pas plus solide que son maillon le plus faible.

262      Eh bien, si vous possédez... vous dites que vous avez ceci, ceci, ceci, mais que vous n’avez pas ceci, eh bien, c’est là qu’elle se brisera. Si vous avez ceci et n’avez pas cela, elle se brisera précisément là. Si vous avez ceci et n’avez pas cela, elle se brisera; ceci, et que vous n’avez pas ceci, elle se brisera; ceci, et n’avez pas ceci, elle se brisera. Vous voyez? Et vous n’avez pas... Vous ne pouvez pas avoir ceci sans avoir ceci. Ainsi, lorsque vous livrez tout votre être, alors le Saint-Esprit se déverse en vous avec ces vertus. Alors, vous êtes un tabernacle vivant.

263      Alors, les gens regardent et disent: «Voilà un homme rempli de vertu, de connaissance, il croit la Parole, avec tempérance, patience, piété, il a l’affection fraternelle, il est rempli de l’amour du Saint-Esprit, qui se promène.» Qu’est-ce? Une stature que les incroyants peuvent regarder, et ils disent: «Voilà un chrétien. Voilà un homme, ou une femme, qui sait de quoi il parle. Vous n’avez jamais vu de personne plus aimable, plus douce, plus pieuse qu’elle.»

264      Vous êtes scellé. Un sceau apparaît de deux côtés. Que vous partiez ou que vous veniez, ils voient chaque fois le sceau. Vous y êtes. Vous voyez? Quand un homme ou une femme possèdent ceci, alors la Pierre de faîte descend et les scelle dans le Royaume de Dieu, ce qui est le Saint-Esprit.

265      Alors, la Parole, venant d’ici, se manifeste à travers chacun de ces êtres (Voyez?) et fait de tout cet être un tabernacle du Dieu vivant, un exemple vivant de christianisme qui marche.

266      Ce que Christ était, ces gens le sont, parce que Sa Vie est ici à l’intérieur. Ils sont en Christ, et leur vie est morte et cachée en Christ à travers Dieu, et est scellée là-dedans par le Saint-Esprit: 1 Corinthiens 12. C’est exact. Voyez? Vous vous reconnaissez comme mort. Alors, vous naissez de la foi, puis de la vertu et de ces autres choses qui vous sont ajoutées jusqu’à ce que vous soyez une image de Dieu, vivante et parfaite.

267      N’est-ce pas merveilleux? Et c’est aussi au travers de cela que Dieu a amené sept âges de l’Eglise, montrant les sept marches par lesquelles Il a édifié Son individu à Son image. Il a construit une Église complète à Son image. Et, à la résurrection, ce Corps complet ressuscitera pour vivre avec Lui pour toujours, parce que c’est une Epouse. Voyez? Cela intervient donc dans chaque âge, chaque âge qui arrive.

268      Et il est exigé davantage, rappelez-vous. Rappelez-vous ce que Paul a dit ici dans Hébreux 11. Permettez-moi juste de vous lire quelque chose avant que nous terminions ici, juste une minute. Et alors, vous... Cela donne toujours un sentiment assez étrange quand je–je lis ceci. Je vais prendre Hébreux 11, et je vais commencer au verset 32:

          Et que–que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, ... Samson, ... Jephthé, de David, ...Samuel, ... des prophètes,

          Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,

          éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.

          Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d’autre passèrent par des tourments... furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection; (Ici, bien plus tard, vous voyez. Très bien.)

          d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison;

          ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,

          (eux dont le monde n’était pas digne)... (vous voyez, c’est entre parenthèses là, remarquez, dans votre Bible)... errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.

          Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage (ici), à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis (Voyez?),

          Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

269      Comprenez-vous cela? Ces gens, qui sont morts ici, comptent sur nous et attendent après nous. Cette Eglise doit donc arriver à la perfection pour provoquer la résurrection, et il y a sous... des âmes sous l’autel, qui attendent que cette Eglise arrive à sa perfection. Mais quand Christ vient effectivement... et cette Eglise, vous voyez, devient toujours plus petite, une minorité. (En fait, c’est beaucoup plus pointu que cela, mais c’est juste afin que je place cette croix là. Voyez? Cela arrive à la forme d’une pointe d’aiguille et, finalement, cette Eglise minoritaire doit arriver à avoir le même genre de ministère que ceci a laissé. Parce que, lorsque cette Pierre de faîte revient... Il y a on dirait une poche ici, dans laquelle elle va venir s’installer, juste là-dedans, comme sur une pyramide ordinaire. Ce n’est pas juste un chapeau qui vient recouvrir le sommet; il y a un petit rebord. Et cela doit venir se poser là-dessus, parce que cela fait rejaillir l’eau. Et quand elle vient, cette Eglise doit être polie. Toutes les autres pierres dans la pyramide sont placées si parfaitement que vous ne pouvez pas glisser une lame de rasoir entre elles. Et elles pèsent des tonnes. Comment ils les ont montées là-haut, on ne sait pas, mais ils ont réussi à les construire.

270      Et ici, en haut, quand la Pierre de faîte de la pyramide vient effectivement, la pyramide elle-même, le Corps de Christ, devra être polie,–il ne faudra absolument pas un credo, ou une doctrine, ou quelque chose que nous avons examiné–, cela devra être si parfaitement comme Christ que, lorsqu’Il viendra, Lui et ce ministère vont plaquer parfaitement l’un sur l’autre. Alors viendra l’Enlèvement, le départ pour la maison.

271      Regardez maintenant où nous vivons: dans Laodicée, où l’église était le pire âge de l’Eglise qu’on ait jamais eu. Dans la Bible, nous voyons que c’était le seul âge de l’Eglise où Dieu se trouvait à l’extérieur de l’Eglise, frappant pour essayer de revenir dans Son propre bâtiment. Les credo et les dénominations L’avaient même exclu de Sa propre Eglise. «Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un a soif et qu’il ouvre la porte, J’entrerai chez lui, et Je souperai avec lui.» Voyez?

272      Le voici, dans cet âge de l’Eglise, où ils L’ont graduellement mis dehors, jusqu’à Le mettre définitivement à la porte. Ils ne veulent rien avoir à faire avec cela.

273      Maintenant, vous voyez où nous allons aujourd’hui. Même à la fin de cet âge, l’Eglise de Laodicée est devenue si formaliste qu’elle et le catholicisme (qui l’a dispersée juste ici) se mettent ensemble et s’unissent en une seule grande église. Avec une fédération d’églises, c’est pareil au catholicisme.

274      Il n’y a qu’une différence, s’ils arrivent simplement à la surmonter: c’est prendre la communion. C’est la seule chose dans le diocèse qui–qui–qui empêche le–le catholicisme et le protestantisme de s’unir: c’est le sens donné à la communion. L’Eglise catholique dit: «C’est le corps», et l’Eglise protestante dit: «Cela représente le corps.»

275      Les catholiques en font une messe. Une messe signifie qu’ils prennent la communion, espérant être pardonnés. Les protestants la prennent par la foi, remerciant Dieu, dans la communion, qu’ils sont pardonnés. Les protestants disent: «Nous sommes pardonnés.» Les catholiques disent: «Nous espérons que nous sommes pardonnés.» La messe et la communion...

            Ils l’appellent une messe; nous l’appelons une communion. Une messe, c’est l’espérance qu’il en sera ainsi. Une communion, c’est savoir qu’il en est ainsi, et Le remercier pour cela. Voyez? Voilà la seule chose sur laquelle ils ne peuvent s’accorder. Ils le feront.

276      Oh! Cela paraît très joli. Ils s’uniront pour évoluer. Cela va–cela va conduire tous les... Eh bien, la Bible déclare: «Et ces bêtes donnèrent leur puissance à la prostituée.» Voyez, ils se sont unis. Voyez?

277      Exactement ce que la Bible a dit qu’ils feraient, ils le font maintenant; c’est justement en cours cette semaine même. Exact. Ce n’est pas que j’aie quelque chose contre les catholiques, pas plus que contre les protestants. Vous, méthodistes et baptistes, et beaucoup de vous pentecôtistes, quand vos églises sont directement entrées dans cette fédération des églises; quand ils ont construit cette grande morgue, là-bas à New York, de cette fédération d’églises, c’est la même chose que les Nations Unies et les autres choses; ils essaient de réunir tout le protestantisme.

278      Maintenant, les catholiques sont vigilants à ce sujet et vont amener... ce pape Jean XXIII, ou XXII (que sais-je?), il essaie d’une manière très humble et effacée d’amener toute la foi protestante et la foi catholique à une seule foi. C’est exactement ce que la Bible a dit qu’ils feraient. Vous y êtes. Et les protestants s’y laissent prendre et avalent l’hameçon, la ligne et le plomb. Pourquoi? Pourquoi? Parce qu’ils ne possèdent pas ces choses. La connaissance: la Parole est juste; la patience: «Ceux qui s’attendent à l’Eternel...» Voyez-vous ce que je veux dire?

279      Comme l’a dit cet évêque méthodiste l’autre jour, quand ils ont passé cela,–et n’importe qui sait que... comment... ce qui a inspiré cela–, ils essaient de faire en sorte qu’une certaine prière soit dite à l’église, ou à l’école, et ils voulaient... Je crois, je pense qu’il s’agissait d’un livre de prières presbytérien ou l’une ou l’autre chose. Et les parents ont intenté un procès à–la–la l’école, parce qu’ils n’acceptaient pas que cette prière soit dite à l’école. Cet évêque méthodiste était un vieil homme sage. Il s’est levé et a dit: «C’est faux.» Il a dit: «C’est contraire à la constitution.» Il a senti le vent venir. Il a dit: «C’est comme dans notre église méthodiste...» Il a dit: «Dans notre église méthodiste, a-t-il dit, bien des gens parmi nous parlent sans arrêt du scandale d’Hollywood, et quatre-vingt-quinze pour cent d’entre eux vont quand même le voir.» Que se passe-t-il? Ils ont laissé ceci. Exactement. Ils ont laissé cela.

280      L’autre jour, ici même, je parlais à un représentant officiel de l’une des plus grandes églises méthodistes de Falls City, l’une des églises méthodistes les plus spirituelles qu’il y a à Falls City, pour montrer que l’âge méthodiste vient juste à côté de notre âge, là, l’âge pentecôtiste. Et il a dit: «A St Louis, dans le Missouri, ils ont effectué une enquête, il y a environ trois ou quatre mois, et ils ont découvert...» Il se peut que cet homme soit assis ici ce matin. Eh bien, c’est un entrepreneur qui construit ce... qui répare le bâtiment pour nous. Il appartient à l’Eglise méthodiste de la rue Principale, où frère Lum est pasteur, ainsi que les autres.

            Nous découvrons donc que, là-dedans, il y avait, je crois, environ soixante-dix pour cent des méthodistes, selon une enquête... Cette enquête montrait qu’à St Louis soixante-dix et quelques pour cent des méthodistes fumaient, et que soixante-huit pour cent d’entre eux prenaient des boissons alcooliques, parmi les méthodistes. Et, chose étrange, quand on a donné le résultat de l’enquête et estimé la proportion d’hommes et de femmes, il y avait soixante-dix, ou soixante-dix et quelques pour cent de femmes contre environ cinquante pour cent d’hommes. Plus de femmes qui fumaient et buvaient que d’hommes! Soixante-dix pour cent... soixante-dix et quelques pour cent de femmes, plus de femmes que d’hommes.

281      Maintenant, et si nous prenions la doctrine biblique sur le port des shorts, des cheveux coupés et des trucs comme cela? Voyez? Eh bien, c’est de l’impiété,–des femmes qui professent la piété et la sainteté, des parties de cartes, et tout le reste, des commères, des bavardes, incapables de retenir leur langue–leur langue, parlant et cancanant, et allant çà et là. Et qu’en est-il des hommes? Des parties de cartes, le golf, dehors, à moitié habillés, portant de petits habits d’apparence douteuse, avec toutes ces femmes là autour.

282      Ce n’est pas étonnant! Vous voyez ce sale coup qu’ils ont monté à ce prédicateur, ce prédicateur dans les prisons, ce matin? Oui, oui. Je ne crois pas que cet homme soit coupable de cela. Qu’est-ce que cela a fait? C’est frère... Je ne peux pas me souvenir de son... Oui, Dan Gilbert, un prédicateur dans les prisons. Quand cet homme est entré en courant et a assassiné Dan, il y a quelques mois, et maintenant, sa femme va avoir un bébé. Bien sûr, Dan est mort; ils ne peuvent pas faire une transfusion sanguine au bébé maintenant. Elle a dit que Dan l’avait violée, et que c’est sa... c’est le bébé de Dan. Une telle... Je ne crois pas ça pas plus que je ne crois qu’un–qu’un corbeau a des plumes de pigeon. Non, non. Je crois que c’est un mensonge. Je crois que Dan Gilbert était un homme de Dieu. Je crois que c’est un coup du diable.

283      C’est comme cette chose qu’ils ont essayé de faire passer à propos de ces prières. Ce vieil évêque méthodiste était assez intelligent pour saisir cela. S’il avait... était passé... c’était seulement inspiré par quelque chose d’autre. C’est juste.

284      C’est comme le problème de ségrégation dans le Sud; c’est pareil. Je crois que les hommes devraient être libres. Je crois que cette nation défend la liberté. Je ne blâme pas monsieur Kennedy pour avoir envoyé là-bas les troupes, bien que je ne sois pas un New Dealer, et je ne suis pas un démocrate, je ne suis pas un républicain; je suis un chrétien. Ainsi, je suis... Mais je ne crois pas à cela. Je ne crois pas non plus que les gens de couleur devraient vendre leur droit d’aînesse pour de telles affaires. Il y avait une dette... comme le parti républicain...

            Le sang d’Abraham Lincoln a libéré ces gens parce qu’il était un homme pieux. Je pense que vous devriez au moins rester attachés au parti, si vous décidez de voter. Mais je vais vous dire une chose: Ce garçon n’était pas là-bas simplement à cause de leurs écoles; ce garçon est un citoyen. C’est un Américain. C’est la liberté pour tous. La couleur d’un homme ne devrait rien changer. «Nous tous...» Dieu a dit que d’un seul homme et d’un seul sang sont issues toutes les nations. Nous sommes tous un.

285      Mais ce garçon, il était un soldat; il était un vétéran. Il a combattu pour ce qui est juste. Il avait le droit d’aller à l’école; c’est juste. Mais il y avait beaucoup d’écoles où il pouvait aller. Ça dépend de quoi il s’agit. Si vous soutenez cela, c’est ce truc dénominationnel, qu’on a là-bas à présent, qui inspire cela. Pourquoi? Ils font passer les votes de ces gens de couleur, des républicains aux démocrates et, ce faisant, ils vendent leur droit d’aînesse. C’est l’exacte vérité. Le Saint-Esprit est ici. «Que celui qui a de la sagesse, que celui qui a de la connaissance»; exactement.

286      C’est juste comme cette église, cet âge présent, se vendant... Ne pouvez-vous pas voir ce qui va arriver? Peu m’importe si c’est enregistré, le voici venir! Oui! Que se passe-t-il? Ma propre mère avait coutume de dire: «Il faut faire la part du diable.» Il y a un seul homme qui a fait quelque chose de sensé, c’était Castro, là-bas. Oui, oui. Il est allé là-bas... Et les capitalistes avaient toute la canne et tout le reste... Cela–cela repose sur un étalon-or comme les Etats-Unis. Qu’a-t-il fait? Il a acheté tous ces titres. Il s’est procuré de l’argent par tous les moyens possibles. Et qu’a-t-il fait alors? Il a contrefait la monnaie et l’a changée. Il a immédiatement remis cela en circulation... C’est la seule chose que cette nation puisse faire.

287      Avez-vous entendu Lifeline l’autre matin? Eh bien, vous savez, c’est comme quand vous vendez des titres sur l’or. Les titres sont déjà ramassés, et l’actuel gouvernement dépense maintenant l’argent (de quoi?) des impôts qu’ils percevront dans quarante ans. Elle est finie. C’était sur Lifeline, émis en direct de Washington, D.C., et diffusé dans tout le pays. Ils dépensent l’argent des impôts, et ils essaient d’acheter des... étrangères... Eh bien, de toute manière, ils distribuent de l’argent partout. Ne voyez-vous pas que c’est exactement ce qu’ils vont–ce qu’ils vont faire? Voyez, qu’est-ce? Maintenant, si cette nation fait faillite... Tout ce qu’elle peut faire, c’est faire faillite. La seule chose qu’elle puisse faire, c’est faire faillite. La seule chose sensée que l’on puisse faire, c’est changer la monnaie. Mais ils ne le feront pas. Sous l’administration actuelle, l’Eglise catholique romaine possède l’or du monde; et ce qu’ils feront, ce sera liquider tout. Ces hommes riches et autres de la terre, comme le dit la Bible, que feront-ils avant de perdre la compagnie de tabac Brown et Williamson (la plupart d’entre eux sont catholiques de toute façon), et toutes ces autres choses, que feront-ils? Ils accepteront cela, et ils prendront l’argent venant de Rome. Et alors, elle a vendu son droit d’aînesse même! Rome l’épaule. Oui, oui.

288      Elle l’épaulera. Et ils font maintenant suffisamment d’arrangements politiques, ils s’en entourent suffisamment, introduisant cela dans son cabinet. Regardez ce que monsieur Kennedy demande.

289      Et quand vous avez vu ceci l’autre jour... ça ne sert plus à rien de voter. A quoi sert-il de voter? Quand ils ont mis ça dans le journal et qu’ils l’ont démontré devant le public, et qu’ils ont refusé de faire quoi que ce soit à ce sujet, quand il a été prouvé que les machines, à travers le pays, étaient préprogrammées, et qu’ils ont élu monsieur Kennedy par un vote faussé... La Bible ne dit-elle pas qu’il entrerait par ruse? Un mensonge.

290      Or, je ne suis pas contre le parti démocrate, pas plus je ne suis contre que le parti républicain, mais j’expose simplement des faits tirés de la Bible. A quoi cela sert-il de voter? Ils savent qui va se trouver là.

291      Combien parmi vous se rappellent l’émission télévisée qui présente deux femmes, debout, l’une disait: «Je vais voter pour...» Une femme protestante disait: «Je vais voter pour monsieur Kennedy.»

            On a demandé: «Pourquoi?»

            Elle a répondu: «Parce que je pense qu’il est plus intelligent que monsieur Nixon. Il fera un meilleur président.»

            Puis, ils ont dit: «Cette femme-ci est catholique. Pour qui allez-vous voter?»

            Elle a dit: «Je suis catholique, catholique romaine, une fidèle catholique.» Elle a dit: «Mais je vais voter pour monsieur Nixon.»

            «Pourquoi?»

            Elle a répondu: «Parce que je pense que monsieur Nixon ferait un meilleur président, parce qu’il est plus expérimenté. Il connaît mieux le communisme.» Cette femme a dit un mensonge.

292      J’ai ce qu’ils appellent The Facts of our Faith [Les Réalités de notre Foi], c’est le livre catholique le plus avancé que l’on puisse acheter. II est dit là-dedans: «S’il y a un catholique, sur une liste électorale, qui se présente en même temps qu’un protestant, et qu’un catholique vote pour un protestant, il est excommunié de la communion avec l’église catholique.» Exact. Et s’il y a deux catholiques qui se disputent le même poste, ils choisiront le catholique le plus fidèle à l’ Eglise mère et voteront pour lui.

293      Voyez-vous cette tromperie, ce qu’ils essaient de faire? Ils distribuent de l’argent, pour acheter quoi? Ils essaient de le ruiner! Et ils le font, et il est ruiné.

294      Qu’est-ce? Il utilise l’étalon-or, et l’Eglise catholique, la hiérarchie, possède l’or du monde, cent soixante-huit milliards de dollars. Vous y êtes!

295      On le ramène directement sur l’étalon-or. Et vous pouvez garder vos maisons et vos autres choses, mais vous appartenez à l’Eglise catholique. La nation appartient à l’Eglise catholique. On s’empare de tout, comme cela, par le truchement de leur monnaie.

296      La Bible n’en parle-t-Elle pas? Est-ce l’image que la Bible nous présente? Ce que j’essaie de dire, frère, c’est qu’aujourd’hui ils disent: «Cela fera, avec ça, une bonne Eglise. Cela unira le protestantisme.» Cela semble beau à l’oeil naturel, mais la connaissance de ce monde, c’est de la folie pour Dieu. Et il a plu à Dieu, à travers la–la folie de la prédication, de sauver ceux qui sont perdus, par une fonction divine qu’Il a établie dans Son Eglise, afin de construire l’Eglise sur ces qualités spirituelles et non sur quelque chose qui a rapport à la terre.

297      Pierre a dit: «Et parce que vous avez fui la corruption qui existe dans le monde par la convoitise de l’argent, et la convoitise des amusements, du plaisir, manger, boire, et la convoitise que nous avons, vous avez fui cela; et maintenant, vous êtes édifiés pour former une maison vivante.» «J’adresse cela à l’Eglise», a-t-il dit. Vous y êtes. L’avez-vous lu? L’avez-vous saisi? L’avez-vous entendu, quand nous l’avons lu auparavant? Dans 2 Pierre, écoutez bien ce qu’il dit ici; c’est très bien écrit ici, et la manière dont il–il le présente. Très bien. Ecoutez-le maintenant parler. Très bien:

          Pierre... Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ; ... la paix vous soient–soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus-Christ notre Seigneur!

          Comme Sa divine puissance nous a donné tout... (Qui va hériter la terre et toutes choses? Certainement, ce qui contribue... Oui, très bien.) ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa propre gloire à la gloire, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption (écoutez cela) qui existe dans le monde par la convoitise,

298      La convoitise de l’argent. La convoitise de grandes choses. La convoitise de la popularité. Ces choses sont mortes pour le croyant. Cela nous importe peu; une tente ou une petite maison, pourquoi m’en faire? Que je vive ou que je meure; quoi qu’il advienne, voici ce qui m’intéresse: le Royaume de Dieu. Que je conserve ma maison, que je conserve ma famille, que je conserve n’importe quoi, laissez-moi conserver Christ, l’espérance de la gloire.

299      Fais-moi grandir dans ceci, ô Seigneur. Que Christ soit ma Tête! Que cela agisse à travers moi, sur le fondement de ma foi qui est en Lui. Que la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, et l’affection fraternelle agissent en moi, ô Seigneur; c’est ma prière. Peu m’importe que je vive ou que je meure, quoi qu’il advienne, dénomination ou pas de dénomination, ami ou pas d’ami, que cela agisse en moi. Que la vertu de Christ, Sa connaissance, Sa... coulent, afin que je puisse enseigner ceux-là. Car Dieu a placé dans l’Eglise des apôtres, des prophètes, des docteurs, des pasteurs et des évangélistes; tous, pour le perfectionnement et l’introduction en elle de toutes ces vertus, pour arriver à cette perfection de la Venue du Fils de Dieu.

300      Chacune de ces pierres est tirée de celle-là. Cette matière est tirée de celle-ci. Chacune de ces vertus se trouve en Lui; et elles coulent de Lui et descendent à travers tout ceci. Amen!

301      Il est midi. Où est allé tout le temps? Amen. L’aimez-vous? Croyez-vous cela? Ecoutez, petits enfants...

302      Soeur Kidd a dit ce matin: «Frère Bill, je ne sais pas si j’aurai l’occasion de vous voir de nouveau.» Cela m’a presque donné le coup de grâce. Voyez? Elle pense qu’elle devient âgée; et c’est le cas. Je prie que Dieu lui prête vie, et à frère Kidd, pendant encore longtemps. Permettez-moi de vous dire: Nous ne savons pas jusqu’à quand nous nous aurons les uns les autres. Je ne sais pas jusqu’à quand je serai avec vous. Dieu peut me retirer du monde. Il peut m’appeler à un autre champ de travail. Il peut vous appeler quelque part. Nous ne savons pas. Mais obtenons... Ne laissons pas ceci nous passer par-dessus. Prenons cela. Le voici, dans la Bible. Cela sert ici de modèle pour tout le reste. Et si seulement j’avais le temps de le faire (on ne peut pas le faire en un jour, vous le savez), je pourrais relier cela. Regardez, lorsque nous avons terminé avec ce message, là, vous voyez ce que le Saint-Esprit a fait, là sur le mur, n’est-ce pas? Combien étaient présents à ce moment-là? Voyez? Certainement. Il est descendu et a dessiné la même chose, cet Ange du Seigneur.

303      Vous voyez, c’est vrai. Ne laissez pas cela vous échapper. Enfants, accrochez-vous-y. Accrochez-vous-y. Ne l’oubliez pas, construisez sur votre foi: la vertu, la connaissance, la patience...

304      Tenez, je pense que j’avais un morceau de papier ici, si je ne l’ai pas laissé tomber quelque part pendant que je prêchais. Eh bien, le voici. (Merci, frère. Merci beaucoup.) Si vous voulez regarder là-dessus et voir s’il y a quelque chose ici que vous pouvez peut-être... (Peut-être que c’est un modèle un petit peu meilleur que celui-là.) afin que vous puissiez peut-être recopier certaines de ces choses. Je vais simplement le fixer ici avec une punaise, et vous pourrez bien le regarder et le retaper.

305      Maintenant, je désire que vous preniez cela, que vous l’étudiiez, le compariez et, ensuite, que vous agissiez d’après cela. Ne l’étudiez pas simplement, ni ne le comparez, mais agissez d’après cela quand vous le ferez. Prenez-le sincèrement pour vous.

306      Ne dites pas: «Eh bien, j’ai eu du plaisir à écouter cela.» Moi aussi. Mais l’écouter, et ensuite le recevoir, sont deux choses différentes. Voyez? Voyez? C’est différent. Voyez, il y a sept qualifications pour avoir la stature de Dieu. Il y a sept âges de l’Eglise, que Dieu a utilisés pour amener l’Eglise à ces qualifications, et Il a eu sept messagers pour le faire. Cela fait sept, sept, sept. Voyez? Sept, c’est–c’est le chiffre de Dieu pour l’achèvement. Et trois, c’est le chiffre parfait de Dieu. Donc, il y a trois, et sept trois. Donc, mathématiquement, spirituellement, par la Parole, par le témoignage du Saint-Esprit, tout cela a achevé la chose.

307      Etudions cela. Joignons à notre foi ces choses donc, afin que nous puissions atteindre la pleine stature de Christ, étant unis par un amour divin, la crainte de Dieu, le respect dans notre coeur les uns pour les autres, un profond respect envers chacun, de l’affection fraternelle de la part des frères et des soeurs, jamais de vulgarité. Rien, si ce n’est la pureté d’une vie selon le Saint-Esprit. Voyez? Vivre ensemble, être un chrétien; marcher avec foi; laisser la vertu de Dieu couler à travers vous; laisser la connaissance de Dieu, quand on en arrive à différencier le juste du faux... Quand le diable vous présente quelque chose qui n’est pas exactement l’Ecriture, éloignez-vous-en. Exactement.

308      Je peux imaginer que ces apôtres n’ont jamais agi comme nous. Ils allaient de lieu en lieu, probablement qu’ils parlaient peu, jusqu’au moment où ils montaient à la chaire. Ils entraient et faisaient ce qu’ils étaient censés faire et retournaient. Oui, oui. Ils avaient la puissance, ils avaient la vertu. Ils n’avaient point de disputes avec des hommes; ils connaissaient leur position. C’est tout. Ils savaient en Qui ils avaient cru. Ils continuaient à marcher dans l’Esprit, faisant seulement... Comme je l’ai dit l’autre soir: «Juste un petit signe de tête, c’est tout ce que Dieu devait faire. Et alors, rien ne les arrêtait.» Ils ne remettaient pas en question, ils étudiaient, ils bredouillaient, et ils ne se faisaient pas de souci comme nous, pour savoir s’ils devaient faire ceci ou cela. Ils allaient de l’avant et le faisaient malgré tout. Juste un petit signe de tête de la part de Dieu, c’était réglé. C’est ça. Pourquoi? Comment pouvaient-ils savoir que c’était un signe de tête venant de Dieu? Ils avaient toutes ces vertus, là à l’intérieur, toutes ces qualifications. Et le premier petit signe de tête de la part de Dieu s’identifiait chaque iota de cela et avec la Parole; ils savaient que C’était la Parole de Dieu, et ils allaient. Ils ne devaient pas s’inquiéter pour autre chose. Quand Dieu parlait, ils partaient.

309      Nous parlons... Dieu nous parle, et nous disons: «Eh bien, nous allons commencer. Nous verrons si nous pouvons mener cette Vie.» Tout à coup, vous savez, quelqu’un vous dérange. Eh bien, assurément, c’est le diable.

310      Vous auriez dû le voir essayer de me retenir loin de cette réunion, ce matin. Vous devriez avoir cela une fois. Oh! Miséricorde, je dois me battre chaque fois que je programme une réunion. Si je vais prier pour les malades, et que quelqu’un soit en train de mourir sans être sauvé, il y aura trente appels téléphoniques en dix minutes (s’ils peuvent arriver aussi vite que cela) pour m’en empêcher. «Oh! Frère Branham, vous devez faire ceci.» Cependant, il y a une âme en jeu. Oui!

311      L’autre soir, j’ai été appelé quelque part. Un jeune homme... Je lui avais parlé ici au (Comment l’appelez-vous?) supermarché il y a quelques années. Il est devenu alcoolique. Je connaissais ce garçon, c’était un brave garçon, mais il était un pécheur. Et sa mère a donc téléphoné. Je pense qu’elle a téléphoné à Doc deux ou trois fois, et j’ai appelé... on a appelé Billy, et–et finalement, j’ai reçu le message. Et quand j’ai reçu le message, franchement, je n’ai jamais eu autant à lutter de ma vie pour arriver à ce garçon. Et quand j’y suis arrivé, le pauvre garçon ne pouvait plus me reconnaître. Il était étendu là, inconscient, et il était agité. Son père essayait de lui donner de petites tapes, en disant: «Mon chéri...» Et cet homme a cinquante... environ cinquante et un ans. Et il disait: «Mon chéri, ceci: Reste tranquille.» Il essayait de se lever, ses petits bras étaient à peu près gros comme ça. Le garçon avait un cancer si généralisé qu’il n’y avait finalement plus que ça. Tous les organes de son corps avaient le cancer. Même sa circulation sanguine était cancéreuse. Tout. Et il était là, cherchant à se lever et faisant toutes sortes d’histoires comme cela.

312      Je l’ai pris par la main et j’ai dit: «Woodrow, Woodrow, c’est frère Branham.»

313      Son papa lui a dit: «Ne le reconnais-tu pas? C’est frère Bill, Woodrow; c’est frère Bill.»

314      Il faisait: «Huh! Huh! Huh», comme cela.

315      Et son papa a regardé et a dit: «Billy, tu viens un peu tard.»

316      J’ai dit: «Jamais trop tard. Il est ici. J’ai eu un combat.» Et alors, les autres garçons, quelques autres garçons, des pécheurs, se tenaient là, des membres de sa famille. J’ai dit: «Vous voyez, mes garçons, préparez-vous, parce que vous en arriverez là. Il vous faut arriver à cette situation. Voyez? Peut-être pas à travers un cancer; il se peut que vous y veniez par quelque chose d’autre, là-bas sur la route, en train de saigner à mort, ou quelque chose d’autre comme cela. Il vous faut en arriver là.» Nous leur avons parlé. J’attendais pour voir ce que l’Esprit me dirait de faire. J’attendais.

317      Tout à coup, vous savez, j’ai senti ce petit signe d’approbation. «Impose-lui les mains.» J’ai fait le tour, et j’ai dit: «Inclinez tous la tête.» Ils ont tous incliné la tête. (Il y avait là deux ou trois jeunes gens.) J’ai posé mes mains sur lui, et j’ai dit: «Seigneur Dieu, permets à ce garçon de reprendre conscience pour savoir, car il doit faire face à cette chose. Il se meurt. Ce démon l’a entortillé, et il s’en va. C’est la boisson qui l’a tué. Le voici dans cette condition. Je Te prie d’être miséricordieux envers lui.» Et après avoir prié pour lui, le lendemain matin, il était assis dans son lit, parlant à son papa.

318      Busty Rodgers. Quand ils m’ont appelé, à l’hôpital ici, il n’y a pas longtemps, je me trouvais là-bas ce jour-là après avoir prêché à Middletown, où la petite Georgie Carter fut guérie. Vous vous en souvenez tous. Il y avait le frère Smith, un prédicateur méthodiste, qui a dit: «Si jamais quelqu’un s’est fait baptiser au Nom de Jésus-Christ, qu’il quitte ma tente!», comme ça, alors qu’il tenait cette réunion à Totten’s Ford. Et, oh! il m’a condamné de tout ce que vous pouvez penser. Je n’ai point dit un mot. J’ai continué. J’avais une commission. Le Seigneur m’avait montré en vision un agneau là-bas entrelacé quelque part dans un lieu désert. Vous vous rappelez tous la vision, vous tous. Je pense que c’est le cas. Vous en souvenez-vous?

319      Très bien. Je parcourais donc ce lieu désert, à sa recherche. Je suis allé à Totten’s Ford. Frère Wright, qui est là, sait que nous y sommes allés; je ne savais que faire. J’ai acheté une petite caisse à savon pour dix cents. J’allais me rendre là, me tenir là et prêcher sur cette sorte d’escabeau. Il a dit qu’il allait monter au sommet de la colline pour y conclure quelques affaires. Je suis allé avec lui. Il y avait une ancienne grande église baptiste, qui se trouvait là, vide. Le Seigneur m’a dit: «Arrête-toi là.»

320      J’ai dit: «Permets-moi de sortir ici même, Frère Wright.» Je me suis arrêté. Il a continué là et il est revenu. Je suis allé là, et il ne pouvait pas ouvrir la porte. J’ai dit: «Seigneur, si Tu es dans ceci et que Tu veux que j’entre dans l’église, ouvre-moi la porte.»

321      Je me suis assis là, et je réfléchissais. J’ai entendu quelqu’un venir, s’approcher. Il a dit: «Bonjour.» J’ai dit... Il a ajouté: «Voudrez-vous entrer dans cette église?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «J’ai ici la clé.» J’ai commencé une série de réunions. La première semaine, pratiquement rien. Le premier soir, j’ai eu une assemblée: frère Wright et sa famille. Et puis, vous savez, à la fin de la semaine, il n’y avait presque plus assez de place pour rester debout dans la cour. Cependant, cet agneau ne s’était pas encore montré. Frère Hall a été sauvé pendant ce temps-là; il est maintenant leur pasteur à tous là-bas. Mais je ne pouvais pas trouver où se trouvait cet agneau. Peu après, il y avait cette petite fille de l’Eglise de Christ, en bas de la colline, qui n’avait pas bougé de son lit neuf ans et huit mois; elle était étendue là, elle était là. Vous connaissez tous l’histoire.

322      Oui, oui. Cet après-midi-là, quand Busty Rodgers (un vétéran grand et costaud) se tenait là, je me suis avancé, et là se trouvait l’assemblée de frère Smith, pour rire de moi, se moquer de moi, parce que je baptisais au Nom de Jésus. Je me suis avancé dans ces eaux boueuses de Totten’s Ford, où on avait un... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... une rivière là, rugissent aussi fort que possible. Deux ou trois diacres se sont avancés avec moi. Et j’ai dit: «Je me tiens ici cet après-midi, en tant que représentant des Saintes Ecritures de Dieu.» J’ai dit: «Je lis ici dans la Bible que Pierre a dit: ‘Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés’.» Je me suis retourné, j’ai tendu le Livre à l’un des diacres, je me suis avancé là, et j’ai dit: «Quiconque le désire et se repent de ses péchés, peut venir.» Je me suis avancé là dans l’eau et j’ai dit: «Il me semble qu’il y a des anges assis sur chaque branche, en train de nous regarder.»

323      Oh! la la! Après que j’ai baptisé deux ou trois personnes, toute son assemblée–ces femmes en jolies robes en soie–est entrée dans l’eau, en criant de toutes ses forces. J’ai baptisé toute son assemblée dans le Nom de Jésus-Christ. Vous le savez. J’en ai une photo.

324      Voilà. Qu’était-ce? Joignant à votre vertu. Voyez? Laissez cela tranquille. Dieu sait comment s’y prendre. Dieu sait comment amener ces choses à s’accomplir. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, cela ne change rien. Continuez à avancer.

325      Busty Rodgers se tenait là; quand il a vu cela, il a dit: «Alors, j’ai cru cela de tout mon coeur», et il est entré dans l’eau dans ses beaux habits et il fut baptisé au Nom de Jésus-Christ.

326      Il y a environ trois ou quatre ans, on m’a appelé ici à l’hôpital, à New Albany. Il se mourait du cancer, qui l’avait dévoré. Les docteurs ne lui donnaient que jusqu’au lendemain matin à vivre. On a dit: «Il se meurt...?... ont-ils dit, venez immédiatement.»

327      Je suis entré dans la chambre. Et alors que je me tenais là, en train de prier, il a dit: «Billy, il y a un arc-en-ciel, là dans le coin, en train de tourner.»

328      Je me suis retourné pour regarder. J’ai dit: «Busty, c’est une alliance. Vous n’allez pas mourir. L’alliance du sang vous sauve.» J’ai posé mes mains sur lui, en disant: «Seigneur Dieu, cette vision là-bas prouve que Tu es ici, Ton alliance est ici: C’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.» Je lui ai imposé les mains, et il s’est rétabli là. On l’a renvoyé à la maison.

329      Environ quatre ou cinq ans–environ quatre ans–il pêchait le long de la rivière, et tout suivait son cours. Et à l’endroit (vers l’oesophage et l’estomac) où le cancer s’était trouvé, le tissu s’était durci et formait un gros noeud dur. Les médecins, les vétérans de l’hôpital, lui ont dit qu’ils avaient un traitement au cobalt qui pouvait étirer cela, pour permettre à davantage de nourriture de descendre à la fois. (Ça lui était difficile de prendre beaucoup de nourriture; il devait manger très lentement.) Il y est donc allé, pour faire cela. Je ne savais pas qu’il s’y trouvait.

330      Alors, quand ils l’ont opéré, cela lui a donné des convulsions, et il a eu une attaque. Cela a paralysé tout son côté, comme cela. Et tout ce qu’il pouvait faire, c’était crier à moitié. Et il a pris un crayon, comme cela, et il faisait: «Aaa... aaa...», et il a essayé d’écrire, en tremblant comme cela, avec sa main valide. Son côté gauche était atteint, ainsi que sa main. «Jésus a sauvé en mil neuf cent et quelques», et il n’y arrivait pas.

331      Ainsi donc, quand sa femme m’a dit: «Frère Branham, je ne sais pas ce qu’il veut dire par là», j’ai dit: «Madame Rodgers, ce qu’il veut dire, c’est qu’en mil neuf cent et quelques il a été sauvé et baptisé au Nom de Jésus là-bas en bas. Cela porte maintenant ses fruits. Il n’a pas peur de mourir.»

332      J’ai dit: «Seigneur Dieu, épargne sa vie. Je Te prie, au Nom de Jésus, d’épargner sa vie.» Je lui ai imposé les mains. L’attaque l’a quitté, les convulsions se sont arrêtées, et il s’est levé du lit. Et il est debout maintenant, apportant son témoignage.

333      Joignez à votre foi la vertu; joignez à votre vertu, la connaissance; à votre connaissance, la tempérance; à votre tempérance, la patience; à votre patience, la piété; à votre piété, l’amour fraternel; à votre amour fraternel, le Saint-Esprit; et Christ viendra. Parce que, juste en dessous de Lui, le Saint-Esprit, se trouve l’Esprit de Jésus-Christ dans l’Eglise, pour manifester ces vertus.

            Oh! la la! C’est midi et quart.

                 Je L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier (Tout là-bas, avant que vous soyez quoi que ce soit),

                 Et acquit (Qu’a-t-Il fait?) mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

            Comment suis-je ceci? C’est parce qu’Il m’aima le premier.

                 Je L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier (En voilà la raison),

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

334      Je Lui promets ce matin, de tout mon coeur, qu’avec Son aide et Sa grâce, je prierai et chercherai quotidiennement sans m’arrêter, jusqu’à ce que je sente couler chacune de ces choses dans cette vieille petite stature, à moi, jusqu’à ce que je puisse devenir une manifestation du Christ vivant, car Il est devenu péché comme moi, afin que je puisse devenir justice de Dieu comme Lui. Il a pris ma place. Seigneur, laisse-moi prendre la Sienne maintenant, parce que c’est dans ce but qu’Il est mort.

335      Combien voudraient promettre la même chose par la grâce de Dieu? Avec nos têtes inclinées maintenant, et nos mains levées.

                 Je L’aime... (Je le promets, Seigneur. Cette église le promet. La pleine Stature de Jésus-Christ...)

                 Parce qu’Il m’aima le premier,

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

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