Le Chef-D’œuvre

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Le Chef-D’œuvre - VGR
Date: 64-0705 | La durée est de: 2 heures et 18 minutes | La traduction: Shp
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1          Inclinons la tête maintenant pour prier. Pendant que nous avons la tête et le coeur inclinés devant Dieu, je–je me demande combien ici auraient une requête dont ils aimeraient que Dieu se souvienne, en levant simplement la main? Maintenant, gardez votre requête dans votre coeur, là, pendant que nous prions.

2          Seigneur Jésus, Toi la–la Source, la Source inépuisable de la Vie, coule en nous aujourd’hui, Seigneur, et purifie-nous de toute incrédulité et de tout péché, afin que nous puissions nous tenir dans Ta Présence maintenant, en sachant qu’il y a des besoins parmi nous; en effet, nous savons que nous sommes des pécheurs et que nous ne–ne sommes dignes d’aucune bénédiction. Mais quand nous pensons à Celui qui est venu et qui a pris nos péchés... Alors, quand Son Sang est là, ce n’est pas–ce n’est pas nous qui sommes dans la Présence de Dieu, c’est Lui. C’est seulement notre voix à travers Son Sang. C’est Son Sang qui parle. Ô Dieu, purifie donc nos coeurs du péché et de l’incrédulité.

3          Accorde-nous le désir de notre coeur, car notre véritable désir, c’est de Te servir. Dans cet état de faiblesse et d’afflictions, les choses de ce monde qui nous sont infligées, c’est pour nous perfectionner; c’est ce qu’il nous a été dit. Alors, Il a dit? «Ne soyez pas surpris que ces épreuves arrivent.» Elles ne font que concourir à notre bien et servir à nous perfectionner, et à nous amener à ce point-là. Ces grands déserts de l’expérience, où des hommes justes sont façonnés pour devenir des saints, nous–nous Te remercions pour ces expériences-là, Seigneur. Nous ne voudrions absolument pas, en aucun cas, faire quoi que ce soit de contraire à Ta volonté. Mais nous prions, Père, que ces choses servent à nous rapprocher de Toi.

4          Et quand les fardeaux sont tellement lourds que nous ne pouvons plus avancer, alors nous levons les mains et nous crions vers notre Père. Alors, exauce-nous du Ciel, Père. Guéris-nous, donne-nous une bonne santé, dans l’intérêt du Royaume de Dieu. Bénis Ta Parole ce matin, Seigneur. Ta Parole est la Vérité.

5          Maintenant, nous nous sommes assemblés ici, à l’église. Nous prions pour frère Neville, pour frère Capps, frère Collins ainsi que tous les autres prédicateurs, et les–et les administrateurs, les diacres, tous les laïques et les nouveaux venus parmi nous. Que ce jour en soit un dont nous nous souviendrons longtemps, à cause de Ta Présence.

6          Nous nous attendons à de grandes choses ici ce matin, Seigneur. Nous avons annoncé à la dernière minute qu’il y aurait réunion. Nous avons le sentiment qu’il y a un but à accomplir. Que Ton but soit atteint, Seigneur. Car nous le demandons au Nom de Jésus, alors que nous nous soumettons à Toi. Amen.

7          C’est magnifique d’être ici et d’être réuni avec cette église pleine de gens. Je m’attendais à ce qu’il n’y ait pratiquement personne ici ce matin, vu que c’est tout juste si je le savais moi-même que je serais ici.

8          Nous arrivons de Philadelphie. Et alors, je suis rentré avec l’idée qu’il me faudrait repartir tout de suite pour l’Arizona, afin de procéder aux funérailles d’un ami à moi, le capitaine Jim Moseley, un très cher garçon rempli de piété, que j’ai conduit à Christ il n’y a pas longtemps, les trois frères Moseley. L’un d’eux s’est écrasé en avion l’autre jour, et il a été tué sur le coup. Il est resté dix heures dans les flammes avant qu’on puisse arriver jusqu’à lui. Donc, Lee a vingt-huit ans, son épouse en a vingt-six, et–et il laisse trois jeunes enfants; le plus âgé a sept ans. Très attristant. Et ils... Quand ils l’ont ramené, ils ont donc été obligés de l’enterrer le lendemain. Donc, j’ai juste... Je n’ai pas pu y aller. J’ai juste noté par écrit, ou envoyé par télégramme, ce que je me proposais de dire, ou ce que j’aurais dit aux funérailles de frère Moseley. Il y a de ces choses que nous n’arrivons pas à comprendre, mais Il fait quand même tout concourir au bien.

9          Nous sommes ici au service du Seigneur ce matin, en sachant que–que–que nous croyons Dieu, que nous croyons qu’Il arrangera les choses pour le mieux. Peu importe de quoi il peut s’agir et la tournure que prennent les choses, nous savons qu’elles doivent «concourir au bien». Il l’a promis. Ça ne peut pas être autrement. Parfois, nous n’arrivons pas à le comprendre; à des moments, les choses se compliquent terriblement, mais pourtant, nous savons que c’est la Vérité, parce que la Bible dit que c’est la Vérité. Et la Bible, pour nous, c’est Dieu sous forme écrite.

10        Or, nous devons trouver un endroit où faire reposer notre foi. Et si–si moi ou n’importe lequel d’entre nous, dans la vie, nous cherchions à réussir dans la vie, et que nous devenions bien des fois multimillionnaires, mais qu’allons-nous faire avec ça? Il nous faudra arriver au bout du chemin, et à quoi–à quoi cela va-t-il nous servir à ce moment-là? Voyez? Et l’argent, c’est un–un titre provisoire, c’est un moyen d’échange, mais on ne peut pas l’échanger contre la Vie. Dieu seul possède la Vie.

11        Alors, nous–nous sommes conscients que nous sommes ici sous forme de négatif. Et du moment qu’il y a un négatif, il faut qu’il y ait un positif. Il ne peut pas y avoir de négatif sans un positif, voyez, parce que c’est le positif qui produit le négatif. Disons que vous ayez un négatif d’un objet. Il faut qu’il y ait un objet quelque part, ou, pour frapper, pour que la lumière frappe l’objectif, sinon il n’y aurait pas de–de négatif. Donc, quand nous voyons que notre vie ici est sous forme de négatif, et que nous savons que nous sommes à l’image d’une vie qui existe quelque part, alors nous savons qu’il y a un positif quelque part que la lumière a frappé, ce qui a produit le reflet qu’il y a ici sur la terre. Et nous ne sommes que ce reflet-là. L’objet véritable est quelque part. Si ce n’est pas le cas, je suis l’homme le plus séduit du monde; j’ai consacré ma vie à une cause vaine. Mais je sais, sans l’ombre d’un doute, que c’est là. Voyez? Voilà pourquoi nous sommes ici. Voyez?

12        De vous voir venir de l’autre bout du pays, alors que vous avez été prévenus à la dernière minute, et parfois en présumant, alors je me sens vraiment petit, quand je me présente à une réunion comme celle-ci; de penser qu’il y a des gens ici dont je sais qu’ils ont parcouru des centaines de kilomètres de route, rien que pour être ici pour quelques minutes de réunion, rien que pour s’asseoir ici.

13        Dernièrement, une femme a fait une remarque, elle est venue l’autre jour et elle a dit? «Montrez-moi où cet homme a marché, je marcherai derrière lui, sur le sol, a-t-elle dit, et je serai guérie.» Alors, avec les gens qui ont ce genre de foi-là en vous et croient que vous êtes un représentant de Christ, alors, que devrions-nous faire? Nous devrions faire très attention, parce que ce n’est pas seulement vous que vous détruisez par l’erreur, vous détruisez les autres qui vous suivent.

14        Donc, je ne connais aucune dénomination ni rien vers quoi vous diriger. Il n’y a qu’une chose dans laquelle je mets ma foi. Si vous me croyez, suivez ce que je vous dis, parce que je crois la Bible, c’est la Parole de Dieu. Les autres choses faillissent. Je suis seulement... Il est la Vie. Il est la Parole.

15        Bon, je sais que vous... Quand je suis ici, je vous retiens longtemps. J’ai prié Dieu, quand j’ai eu à coeur de venir aujourd’hui. J’ai eu tellement d’entretiens et d’appels, et tout. Il a fallu que je m’occupe de quelques-uns d’entre eux ce matin. Et je me suis dit? «Eh bien, sans doute que frère Neville va me demander de prêcher.» Ça, c’était vendredi. Je me suis dit? «Frère Neville va probablement me demander de prêcher. Et à ce moment-là, alors je prie Dieu...» Il fait tellement chaud, il a fait tellement chaud. Et Il a été bon en  nous envoyant de la pluie pour atténuer cette chaleur vraiment extrême, et Il nous a donné une belle matinée ce matin. Je prie que Sa bonté descende comme une pluie sur chacun de vous, que vous vous souveniez toujours de votre présence ici ce matin. Que Sa grâce et Ses bénédictions soient sur vous!

16        Hier soir, je suis allé voir un ami malade, frère Bill Dauch. Je ne le vois pas ici ce matin. Pour une raison ou pour une autre, je ne le vois pas. Oh! Le voici. Il est... Oui. Je me disais? «Un vieillard de quatre-vingt-onze ans, et il se déplace encore comme un ouragan partout dans le–le pays, par les déserts et les montagnes enneigées, et sur les routes glissantes. Il n’est pas obligé de faire ça. Dieu a été bon pour lui; il n’est pas obligé de faire ça. Il pourrait rester assis chez lui avec des serviteurs pour l’éventer, s’il le voulait.» Mais il est arrivé quelque chose à Bill Dauch? il est né de nouveau. Et à ce moment-là, quelque chose est entré dans son coeur qui fait que sa seule raison de vivre, c’est d’assister à ces réunions. Alors, si je dois être la bouche de Dieu, tromperais-je un ami? Je préférerais mourir. Alors, que je lui dise l’exacte Vérité qui sort de cette Bible. Alors, c’est la Parole de Dieu. Je ne fais que répéter ce qu’Il a dit.

            Maintenant, je voudrais lire dans la Bible.

17        Avant que nous lisions, j’aimerais–j’aimerais dire que ce soir, je crois, c’est le soir de la communion. Alors, ceux d’entre vous qui sont d’ici... Naturellement, les autres vont probablement retourner chacun chez soi, parce qu’ils doivent aller travailler. Vous membres de l’assemblée locale ici, souvenez-vous, les frères vont servir la communion ce soir.

18        Maintenant, j’attends le dernier appel pour partir en Afrique. Ils ne voulaient pas... ne veulent pas me laisser entrer comme missionnaire. Alors, le seul moyen pour moi d’entrer, là-bas... Je vais au Kenya, en Ouganda, et–et au Tanganyika. Et le seul moyen pour moi d’entrer... D’abord, les églises ne veulent pas nous laisser entrer, parce qu’elles veulent que je prêche quelque chose pour appuyer ceci, et pour appuyer cela, là-bas en Afrique. Et je ne veux pas y aller dans ces conditions-là. Je ne serais pas assez hypocrite pour faire une chose pareille. Ainsi, soit je leur dis? «Non, non, je prêcherai seulement ce que Dieu me mettra à coeur, un point, c’est tout.» Voyez? Et je suis sûr que ce ne sera pas l’enseignement qu’eux veulent que je donne. Donc, les baptêmes trinitaires, et ainsi de suite, comme ça, et d’argumenter avec eux, non.

19        Mais j’ai reçu de Frère Boze une invitation à une grande convention. Il est sur le point de voir clair sur ce que nous croyons. Et alors, j’ai demandé à entrer comme si j’y allais pour un voyage de chasse. S’ils me laissent entrer, comme si j’y allais à la chasse... Si je peux trouver quelqu’un qui dise qu’il m’emmènera à la chasse, à ce moment-là, quand j’arriverai là-bas, le médecin–le médecin qui est là à l’ambassade, c’est mon ami personnel, de Chicago. Et dès que j’arriverai là-bas, il dira? «Eh bien, voici frère Branham, il est ici. Tenons une réunion.» Alors, une fois que je suis là, l’ambassade ne peut pas me refuser. S’ils... Ainsi, ils sont en train d’essayer d’arranger ça. Alors, j’ai confiance que ça... Si c’est la volonté de Dieu, ça va fonctionner comme ça. Voyez? Ce–c’est simplement entre Ses mains. Sinon, alors, je vous le ferai savoir. Je ne...

20        Si c’est la volonté de Dieu, alors, je voudrais prêcher sur les Sept Trompettes. Et ce sera une série de réunions d’environ huit jours, et on ne se réunira pas ici au tabernacle, peut-être. On va essayer d’avoir une salle, ici.

21        Eh bien, je n’y avais jamais pensé, cette nouvelle salle qu’ils viennent de construire ici se trouve à l’endroit précis où j’avais vu Jésus pour la première fois en vision. Or, elle est construite, la salle a été construite exactement au même endroit; je suis allé là-bas l’autre jour pour voir ça. Quand j’ai regardé et que je L’ai vu, regardant vers l’est, vous vous souvenez m’avoir entendu raconter ça, c’est quand j’étais là en train de prier pour mon père; un–un jeune homme, tout jeune prédicateur. C’est là que je L’ai vu. Un pas, je Le regardais; Il était de profil par rapport à moi. Je marchais tout autour, je m’éclaircissais la voix, dans un champ de genêts. J’observais sans arrêt, et Il ne s’est point retourné. Alors, j’ai appelé Son Nom? Jésus. Et Il s’est retourné, Il a étendu Ses bras, et c’est tout ce dont je me suis souvenu, jusqu’au lever du jour. Alors, je suis revenu du champ, vers l’aube.

            Alors, peut-être que le Seigneur me permettra de prêcher sur ces Trompettes là-bas. Où que ce soit, que la volonté de Dieu soit faite.

22        Maintenant ouvrez vos Bibles dans Esaïe, le cinquant-... le chapitre 53 d’Esaïe.

            Maintenant, nous avons confiance que Dieu bénira ces faibles efforts fournis de nous rassembler ce matin. Nous venons d’arriver de la Philadelphie, où j’étais à la convention des Hommes d’Affaires du Plein Évangile, et où j’ai écouté leurs divers témoignages et tout, là-bas.

23        Ensuite, je... sur le chemin de retour, j’étais... Billy Paul et moi, Rebekah et la petite fille des Collins, la petite Betty Collins. Billy est un très bon dormeur, et Becky en est une meilleure, et alors je... Betty et moi, nous causions. Elle était assise à l’arrière avec Becky, sur la banquette arrière. Et j’ai vu quelque chose se produire sur la route; et, à ce moment-là, quelque chose m’a frappé. Et Betty, si elle est ici, elle a remarqué que j’ai arrêté de parler et que je me suis mis à noter quelque chose. C’est là que j’ai trouvé le sujet de ce matin.

24        Maintenant, levons-nous. Si nous... Maintenant, nous nous tenons debout en l’honneur de la Parole de Dieu, pendant que je lis Esaïe, chapitre 53?

          Qui a cru à ce que nous avons annoncé? À qui le bras de l’Eternel s’est-il révélé? (Remarquez, ça commence par une question.)

          Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort de terre desséchée; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire.

          Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur... habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.

          Cependant, il a porté notre souffrance, il s’est chargé de nos douleurs; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.

          Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous avons été guéris.

          Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Eternel l’a frappé pour l’iniquité de nous tous.

          Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche.

          Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple?

          On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau parmi les riches, quoiqu’il n’ait point commis de violence et qu’il n’y eût point eu de fraude dans sa bouche.

          Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’OEUVRE de l’Eternel prospérera entre ses mains.

          Et délivré des tourments de son âme, il rassasiera ses regards; par sa sagesse beaucoup de serviteurs justes seront justifiés... beaucoup d’hommes, et il se chargera de leur iniquité.

          C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; ...partagera les butins avec les puissants, parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables.

25        Dieu notre Père, Ta Parole est une lampe, la Lumière qui éclaire le sentier de chaque croyant, pour le faire entrer dans la Présence de Dieu, alors qu’Elle nous fait avancer comme une lanterne que nous tenons à la main. Tu n’as pas fourni assez de lumière pour que nous puissions voir la fin dès le commencement et... mais je marche par la foi. Mais, comme un homme qui traverserait une forêt obscure la nuit,–et c’est là que nous sommes –, la lumière qu’il a à la main ne lui fournit que ce qu’il faut pour avancer pas à pas. Le sentier mène vers le haut, mais tout ce qu’il faut, c’est de marcher avec la Lumière. Alors, que la Lumière brille aujourd’hui sur la Parole pour nous faire avancer d’un pas de plus vers le Royaume de Dieu. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

            Vous pouvez vous asseoir.

26        Le sujet dont j’ai à coeur de parler à l’assemblée aujourd’hui, c’est? Le Chef-d’oeuvre.

            Ça peut paraître assez bizarre de choisir un–un passage des Ecritures comme celui-ci, sur–sur l’un des tableaux les plus éprouvants et les plus cruels de la Bible, où la Bible parle de «ce Serviteur parfait qui a été maltraité, brisé et déchiré», et malgré tout tirer de là ce sujet? Le Chef-d’oeuvre. Très bizarre. Mais je suis...

27        Je me souviens, ce matin, alors que nous faisons un retour en arrière, que j’en fais un, de quelques années, j’avais été invité à Forest Lawn, en–en Californie, au nord de Los Angeles. Mon but principal, en y allant, était d’aller voir le–le tombeau de–d’Aimee Semple McPherson, la fondatrice du Foursquare [Mouvement de l’Evangile de quatre coins]. Alors, je me suis rendu à sa–sa tombe. Et, bien qu’en désaccord avec cette femme, comme ministre de l’Evangile, mais, quand même, dans mon coeur, j’ai de l’admiration et du respect pour–pour ce qu’elle a défendu, à–à l’heure... avec la persécution et les choses qu’elle a dû endurer, au moment où elle était ici sur terre. Et pour son–son fils bien-aimé, un de mes amis intimes, Rolf McPherson.

28        Avec un groupe de ministres, nous sommes allés là-bas. Et ils... nous n’avons pas eu le temps d’aller à le–le–à le–l’endroit où ils font l’incinération et où ils mettent les–les corps dans une–une petite boîte le long du mur.

29        Et il y a des choses remarquables là-bas, par exemple, la Sainte Cène. Elle est illuminée par la lumière même du soleil. Et ils–ils se servent d’un volet qui leur donne... Quand les gens entrent, il fait clair; et ensuite, quand–quand ils se mettent à parler, ça s’assombrit progressivement. Au bout d’un moment, tout devient sombre, et alors les gens ressortent. Et là, il y a le Souper en entier.

30        La femme qui détenait le secret de ce procédé, de travailler le verre pour arriver à faire ça, eh bien, pour faire ces tableaux-là, eh bien, ça–ça s’était transmis dans la famille, depuis bien des années en arrière. Et cet art avait été passé aux enfants, et le dernier d’entre eux était une femme. Ils étaient en train d’agencer ce tableau; et quand ils en sont arrivés à tailler et à chauffer le–le verre, qu’ils ont cuit la pièce qui représentait Judas Iscariot, elle a éclaté. Alors, ils ont ressayé, et elle a éclaté de nouveau. Elle a dit? «Peut-être que notre Seigneur ne veut pas que Son ennemi soit représenté à Ses côtés.» Elle a dit? «Si elle éclate encore, nous ne terminerons pas le tableau. Mais cette fois-là, elle a tenu le coup. Alors, évidemment, c’était assez saisissant, de voir que des choses pareilles puissent se produire.

31        Mais, aussi, un des principaux points d’intérêt pour moi à Forest Lawn, c’était la grande sculpture de Michel-Ange, le–le monument de Moïse. Naturellement, là-bas, c’est une–une reproduction, ce n’est pas l’original. Mais c’était vraiment un–un chef-d’oeuvre remarquable. Et, comme je me tenais là à le regarder, je–j’ai aimé ça, quelque chose qui semble représenter... avoir de la substance.

32        J’aime l’art, beaucoup. Je crois que Dieu est dans l’art. Je crois que Dieu est dans la musique. Je crois que Dieu est dans la nature. Dieu est partout. Et tout ce qui est contraire à l’original, c’est une perversion. Dieu est dans la danse; pas le genre de danse qu’on exécute ici. Mais quand les fils et les filles de Dieu sont dans l’Esprit de Dieu, voyez, c’est ça danser. Par contre, celle qu’on a été obligés d’endurer jusqu’à deux heures du matin, là-bas dans la rue, ça, ça en est une perversion.

33        Mais ceci, et ce chef-d’oeuvre que Michel-Ange a–a produit, il–il lui a coûté quelque chose de faire cela–cela. C’était un grand homme, et cela lui a coûté une grande partie de sa vie, parce qu’il a passé bien, bien des années à le sculpter. Prendre un bloc et... de–de marbre, simplement, et le sculpter continuellement. Et, voyez, il n’y a que l’homme, le sculpteur lui-même, qui a en tête ce qu’il essaie de produire. Il–il est le seul. Vous pourriez vous avancer vers lui et lui dire? «Qu’as-tu à picoter cette pierre-là?» Pour le profane, qui ne sait pas ce qu’il a dans son coeur, c’est insensé. Mais pour l’homme, le sculpteur lui-même, lui, il–il a une–une vision dans son esprit, ce qu’il essaie de réaliser, et il cherche à reproduire ce qu’il a à l’esprit sous la forme d’un–d’un monument. C’est pour ça qu’il le taille dans ces pierres.

34        Et ceci, pour y arriver, vous devez commencer comme il faut, dès le départ, et vous devez suivre le modèle. Voyez? Vous ne pouvez pas prendre un petit bloc, pour commencer? «On va faire ça comme ceci; non, je crois...» Non, il faut qu’il ait un modèle bien précis. Et il a ce modèle-là dans son esprit. Il ne peut pas dévier de ce modèle. Maintenant, pour pouvoir arriver à ça, il lui a fallu se le représenter dans son esprit, parce que nous n’avons pas de vrai portrait de Moïse; mais il a fallu qu’il s’en fasse une image mentale, dans son esprit, de ce que Moïse était, de façon précise.

35        Or, un véritable sculpteur est inspiré, tout comme un véritable poète, ou tout véritable chanteur, ou musicien, ou quoi que ce soit. Tout ce qui correspond à une réalité doit venir par inspiration. Michel-Ange a dû recevoir l’inspiration de ce à quoi ressemblait véritablement Moïse. Et il l’a saisi dans son esprit, ce que Moïse devait être. Alors il s’est attaqué à ce grand bloc de marbre, il s’est mis à le tailler selon le modèle, à façonner et à rectifier, jusqu’à en arriver à la véritable image qui devait correspondre à ce qu’il avait dans son esprit.

36        Et alors, quand il est arrivé au point où tout était parfait, tous les angles arrondis, tout bien poncé partout, les yeux exactement comme il faut, chaque cheveu, la barbe, et que tout était juste tel quel, il a reculé et il l’a regardé. Je–je pense à–à bien, bien des dures années de labeur, et comme il lui a fallu garder tout le temps dans son esprit cette même vision-là, de ce qu’il allait faire. Et pensez un peu, cette vision-là à l’esprit pendant tant d’années, pour arriver à produire quelque chose qui y correspondrait parfaitement! Il a d’abord saisi la vision, et combien il a dû travailler selon cette vision à ciseler et à façonner de plus en plus! Et quand il l’eut amenée à la perfection, que la chose était vraiment parfaite, il s’est tenu là à la regarder, quand il l’eut terminée ce matin-là, avec son marteau à la main.

            Et il a été tellement inspiré quand il l’a regardée, parce que la vision qu’il avait à l’esprit se tenait devant lui, dans la réalité. Ce qu’il avait vu, et la... sa conception de ce que Moïse était, elle était là représentée devant lui, ce qu’il avait eu dans son coeur pendant toutes ces années. Le labeur, les heures de douleur et de détresse, les critiques, et tout le reste, mais malgré tout ça, il était resté attaché à la vision, jusqu’à ce que ce soit terminé.

37        Et alors, quand le monument a été terminé, il a reculé, tenant le marteau, ou le marteau de sculpteur à la main, et il l’a regardé. Et l’inspiration de la vision qu’il avait eue, qui lui avait indiqué comment procéder, l’a tellement inspiré qu’il... Il a été tellement saisi par l’inspiration qu’il était hors de lui, et il l’a frappé au genou, en disant? «Parle!»

38        Maintenant, cette grande statue a un défaut au genou, au genou droit. Juste au-dessus du genou, à environ six pouces [15 cm], il y a un endroit (J’y ai mis ma main) d’à peu près cette profondeur.

39        Après qu’il eut passé tout ce temps-là, pendant des années et des années, à produire ceci; ensuite, sous cette–cette influence de voir l’accomplissement de ce qu’il avait vu dans son coeur et dans sa vision et de ce qu’il avait désiré voir, c’était terminé. Et une fois terminé, il a été tellement inspiré par cela qu’il s’est dit que son propre chef-d’oeuvre devait lui parler. Il l’a frappé à la jambe, en criant? «Parle!» Et il a eu un défaut à cause de cela. La statue porte un défaut à cause de cela.

40        A mon avis, c’est ce défaut qui en a fait un chef-d’oeuvre. Or, peut-être que pour le–l’esprit qui voit la chose différemment, vous pensez qu’il a été gâché à cause de cela. Non, à mon avis, c’est–c’est ce qui en a fait ce qu’il était. Il–il... En effet, après tant d’années de travail soigné et de labeur, d’inspiration et tout, à produire cette oeuvre, son labeur n’avait pas été en vain, la preuve était là. Elle était parfaite, et c’est pour ça qu’il s’est écrié? «Parle!» En effet, il avait vu devant lui qu’il était... avait été capable d’exécuter, de réaliser la vision qu’il avait dans son esprit. C’est pourquoi, sous l’inspiration, il a fait quelque chose qui était contraire au bon sens, qui sortait de l’ordinaire. Il l’a frappée, en criant? «Parle!» Voyez, il n’aurait pas fait ça s’il avait réfléchi. Mais il n’a pas réfléchi. C’était l’inspiration de voir ce qu’il avait dans son esprit se retrouver parfaitement devant lui.

41        Son labeur, ses tracas, et les longues nuits, et isolé du monde pendant des jours. Peut-être qu’il mangeait un sandwich, et–et il ponçait, il s’y remettait, et? «Non, ce n’est pas du tout comme ça. Maintenant, il faut en venir à ceci», et il ponçait. Ensuite, quand il l’a vue dans toute sa perfection, alors il en a vu la réalité. Le négatif, ce qu’il avait dans son esprit, était devenu réel, était devenu positif, c’est pourquoi il a été saisi. Et c’était tellement réel qu’il n’a pas pu s’empêcher de s’écrier? «Parle!»

42        A mon avis, c’était un reflet. C’était–c’était une éloge à son oeuvre, sa propre oeuvre l’a tellement inspiré qu’il était hors de lui, il l’a frappée et il a dit? «Parle!»

43        Je me suis tenu là à regarder ce monument. J’ai pensé aux heures que cet homme avait dû y consacrer. Ils ont dit combien d’années il avait mis à le produire. Mais pour lui, ce–c’était un reflet parce que c’était un apport à son–à son grand art, à sa grande oeuvre, ce qu’il produisait. Et quand, finalement, il est parvenu à sa réalisation, elle était vraiment remarquable.

44        Maintenant, tournons la page sur Michel-Ange, fermons le livre. Et ouvrons un autre Livre, lisons l’histoire du grand Sculpteur, le Tout-Puissant. Celui qui, avant qu’il y ait un monde et que les fondements en soient posés, avait dans Son Esprit ce qu’Il voulait, Il voulait faire l’homme à Sa propre image. Il voulait produire la–la réalité de ce qui était pour Lui une vision, ce qu’Il avait dans Sa pensée.

45        Or, pour Michel-Ange, cette chose-là a été un attribut de sa pensée. De même, Dieu voulait faire un homme selon Son image, le grand Sculpteur, et Il s’est mis à l’oeuvre, pour le produire. Et nous remarquons, alors qu’Il faisait apparaître des choses à partir des matériaux. D’abord, peut-être qu’il y a eu les poissons, et puis les oiseaux, et–et ensuite les animaux rampant sur la terre, et–et bien des choses qu’Il a produites. Mais, finalement, en couvant la terre, comme Il était le Créateur, Il avait... Il n’était pas comme un homme, là, un sculpteur qui doit utiliser quelque chose qui a déjà été créé pour y tailler une statue. Il était le Sculpteur des choses éternelles. Il était le Sculpteur qui pouvait créer et amener à l’existence ce qu’Il a dans l’idée de faire. Ou, autrement dit, Il peut matérialiser ce que Ses attributs désiraient.

46        Et alors qu’Il s’est mis à l’oeuvre, sur les animaux rampants, comme les–les–les petits animaux qu’il y a sur la terre, Il est ensuite passé de cela à quelque chose d’autre, de plus évolué. Puis, finalement, Il est passé aux plus gros animaux, tels que le lion, le tigre, l’ours. Ensuite, Il est peut-être passé à la–la–la vie des–des singes et des primates, et tout. Or, il ne s’agit pas d’une évolution, comme on pense que quelqu’un serait venu de... Il s’agissait d’une création complète; Dieu qui oeuvrait selon un modèle.

47        Mais, finalement, quelque chose de parfait a surgi sur la terre, et c’était l’homme. Et alors, Il pouvait voir, en le regardant, que cet homme Lui ressemblait. Alors, quand Il l’a regardé, là, celui-ci était le reflet de ce qu’était son Créateur. Dieu était maintenant arrivé à réaliser ce qu’Il voulait, un homme à Sa propre image.

48        Je pourrais ajouter ici que, quand Il eut fait cet homme, on dirait que quelque chose clochait un peu chez lui, parce qu’il–qu’il était seul. Et c’est comme ça que Dieu avait été, seul; Il était l’Eternel. Et voilà que cet homme, qui était à l’image de Dieu, lui aussi, était seul, sur la terre. Alors, Il a dû lui donner un petit coup sur le côté gauche, et c’est à partir du morceau qui s’est détaché de lui qu’Il lui a fait une compagne, une Epouse; après quoi il n’a plus été seul. Il était–il était... il avait quelqu’un avec lui. Voilà Sa grande oeuvre.

49        Et Lui, comme tout grand sculpteur prendrait son–son–son chef-d’oeuvre... Bon, d’abord, Il avait un chef-d’oeuvre qui Lui correspondait. Mais maintenant, en voyant ce chef-d’oeuvre qui était solitaire, comme Lui, alors Il a divisé ce chef-d’oeuvre en le frappant sur le côté, et Il a produit une compagne.

50        Et maintenant, pour que les deux soient un, Il les a placés, comme le ferait tout grand sculpteur, dans un lieu qui–qui était magnifique. Un–un sculpteur ne produirait pas un grand chef-d’oeuvre, pour ensuite le prendre et l’installer quelque part dans une ruelle, ou le cacher derrière des bâtiments. Comme notre Seigneur nous l’a dit? «On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau.» Quand nous devenons les chefs-d’oeuvre de Dieu, nous ne nous tenons pas cachés quelque part dans une ruelle. Nous–nous devons répandre de la Lumière.

51        Donc, nous voyons que–que Lui, après avoir produit ce chef-d’oeuvre, Il l’a placé ici sur la terre, et Il l’a installé dans le lieu le plus magnifique qui soit, dans le jardin d’Eden. Il a placé Son chef-d’oeuvre, les deux qui faisaient un, dans le jardin d’Eden. Comme Il a dû être content de voir que ce chef-d’oeuvre se portait bien. Il... après ça, nous voyons qu’Il s’est reposé; Il était tellement content de Son oeuvre.

52        Or, souvenez-vous qu’à mon avis, le chef-d’oeuvre, c’est ce coup qui a déparé le chef-d’oeuvre de Saint-Ange, le monument de Moïse.

            Et c’est le coup qui a ouvert le côté de Son chef-d’oeuvre qui a fait sortir l’Epouse. Et maintenant, nous voyons qu’ils sont une famille, un chef-d’oeuvre, dans le jardin d’Eden. Comme c’était beau! Et Il en a été tellement content, qu’Il–qu’Il a alors pris du repos. Il a dit: «Je–Je vais me reposer.»

53        Mais, pendant qu’Il se reposait et qu’Il se fiait à Son chef-d’oeuvre, Son ennemi est arrivé et a trouvé ce grand chef-d’oeuvre. Et il, par tromperie, il–il s’est glissé sous les–les murs du jardin, et là, il–il a déparé ce beau chef-d’oeuvre. Il–il l’a déparé, ce qui a entraîné sa–sa chute.

54        Bon, j’essaie de garder l’oeil sur l’horloge. J’avais demandé à Mike, mon neveu, de faire sonner la cloche au bout de trente minutes, mais je... il ne l’a pas fait, et j’ai déjà pris mes trente minutes. Mais c’est... on va continuer un peu. Voyez? Bon, je ne veux pas enfreindre ces règlements. C’est–c’est moi qui ai établi ces règlements, voyez, et je–je... voilà ce que c’est qu’enfreindre son propre règlement.

55        Maintenant, remarquez donc, ce chef-d’oeuvre. Quand Satan s’en est emparé, le trompeur, il a fait une brèche dans les murs et–et il a déparé ce chef-d’oeuvre. En effet, la manière dont il s’y est pris, qu’est-ce que... Comment s’y est-il pris? Je vais détailler cela un peu plus. La manière dont il s’y est pris, c’est que... Ce chef-d’oeuvre était emmuré de la Parole, de la Parole de Dieu. Et le chef-d’oeuvre lui-même, cette famille, était à l’abri, derrière les fortifications de cette Parole. Mais le morceau qui avait été détaché, qui avait été détaché de l’original, est allé de l’autre côté de ce mur, ce qui a donné à Satan l’occasion de le déparer. Et maintenant, comme vous savez déjà ce que je crois là-dessus, alors, je n’aurai pas besoin de le dire. Mais le chef-d’oeuvre a été brisé.

56        Seulement le grand Sculpteur, ayant vu la chute de Sa famille, du chef-d’oeuvre, Il ne voulait pas l’abandonner là, la face contre terre, et détruit. Tout de suite Il s’est mis à l’oeuvre, pour le reconstruire. Il ne voulait pas qu’il périsse, qu’il reste là, comme ça, tout le temps. En effet, Il est Dieu, et Il ne subira aucun échec. Donc, Il s’est mis immédiatement à l’oeuvre, et Il a recommencé à construire un homme à Sa propre image.

57        Alors, nous voyons le monde antédiluvien, où tout a été détruit, parce que les alliances qui avaient été faites les avaient été sous condition? «Si tu ne fais pas ceci, ou si tu fais cela.» Dieu, le grand Sculpteur, a vu que l’homme ne pouvait pas–ne pouvait pas garder une alliance. Il ne le peut tout simplement pas. Il n’y a absolument pas moyen.

            Au cours de l’entretien d’il y a quelques instants, je parlais à une personne dans la pièce, elle est ici en ce moment. Elle disait? «Mais, Frère Branham, il y a en moi tellement de choses, de travers, dont je–je suis consciente», et une–une petite femme pieuse.

58        J’ai dit? «Mais–mais, écoutez, sur, ne regardez pas à vous-même. Ce qui compte, c’est votre désir et ce que vous essayez de faire. Et si vous aimez vraiment le Seigneur, vous essayez de Le servir de tout votre coeur, et alors toutes vos erreurs sont cachées dans le Sang du Seigneur Jésus.» Voyez? Voyez-vous, Il a pourvu d’un moyen.

59        Donc, Il a commencé, là, à dégager l’homme des alliances qu’Il avait conclues avec lui, où–où Il disait? «Si tu fais ceci, Je ferai cela.» Il a commencé, avec cet homme appelé Abraham, et Il a donné à Abraham une alliance sans condition. Chaque fois qu’Il commençait un chef-d’oeuvre, Satan s’en emparait, parce que la Parole... Mais quand Il a commencé avec Abraham, Il a dit? «Je l’ai déjà accompli. Maintenant, ceci, c’est sans condition; non pas... que–que? ‘Si tu fais ceci, Je ferai cela’, mais Je l’ai déjà accompli.» Maintenant, Lui, le–le Sculpteur est bien décidé à avoir ce chef-d’oeuvre.

60        Ensuite, d’Abraham sont issus les patriarches. Et vraiment, les patriarches... Qu’est-ce que Dieu est en train de faire, là? Il est en train de reconstruire ce chef-d’oeuvre qui était tombé. Donc, au nombre des patriarches, le premier, nous voyons que c’est Abraham.

61        Maintenant, regardez bien, chaque chef-d’oeuvre repose toujours sur un fondement, une sculpture. Le monument de Moïse de Michel-Ange repose sur une plaque de marbre de trois ou quatre pieds [0,9 ou 1,2 m]. Il a un fondement. Donc, Dieu, en préparant ce chef-d’oeuvre, Il l’a posé sur le fondement des patriarches. Et le fondement des patriarches, d’abord, c’était Abraham, puis Isaac, ensuite Jacob, ensuite Joseph, les quatre coins.

62        Or, Abraham, là, c’était le fondement de la foi. Disons qu’il y avait quatre fondements. Le fondement de la foi, c’était Abraham. Le fondement de l’amour, c’était Isaac. Le fondement de la grâce, c’était Jacob, la grâce de Dieu envers Jacob; tout le monde le sait. Mais en Joseph se trouvait la perfection. C’est là-dessus qu’il a pu poser le monument; pas sur le premier fondement, le deuxième fondement, le troisième fondement, mais sur le quatrième fondement.

63        Abraham représentait Christ, bien sûr. Isaac aussi, par l’amour. Abraham, par la foi. Isaac, par l’amour. Jacob, par Sa grâce. En effet, Jacob, ça veut dire trompeur, et c’est bien ce qu’il était, seulement la grâce de Dieu a été avec lui. Mais quand on en arrive à Joseph, il n’y a rien contre lui, juste une petite égratignure, car le fondement doit, lui aussi, être un chef-d’oeuvre. Quand il a dit à son père, le prophète? «Dis à Pharaon que les membres de ta famille sont–sont des éleveurs de bétail, et non des bergers, parce les bergers sont en abomination aux Egyptiens.»

64        Mais quand le vieux prophète s’est présenté devant Pharaon, il a dit? «Tes serviteurs sont bergers.» Alors, il y a eu une égratignure à cause de ça, voyez, c’est ce qui en fait encore le chef-d’oeuvre.

65        Donc, les fondements ont été posés, par la foi, l’amour, la grâce, et jusqu’à la perfection, à travers les patriarches.

66        Maintenant, le corps, la partie de l’ouvrage qui s’est ajoutée à ce grand chef-d’oeuvre, c’était les prophètes, c’est-à-dire la Parole. J’espère que vous comprenez. Voyez? Les prophètes; pas les lois! Les prophètes, parce que les prophètes étaient la Parole confirmée, qui forme le corps; pas les patriarches. Les prophètes, ils étaient la Parole.

67        Finalement, alors qu’Il avait commencé bien longtemps en arrière, à l’époque de Moïse, et qu’Il avait enchaîné avec les prophètes, chacun d’eux, finalement, Il construisait le corps, Il s’en rapprochait toujours plus. Et le plus grand d’entre eux, c’était Jean. C’est ce que dit la Bible. Jésus l’a dit. «Jamais un homme né d’une femme n’a été aussi grand que Jean-Baptiste», c’est parce qu’il était celui qui a pu présenter la Parole.

68        Et puis, finalement, la grande Tête est arrivée, la Tête de tout le reste. Le reste du corps ne faisait que L’annoncer. Le fondement a été posé par le patriarche, mais le corps a été construit par la Parole, c’est-à-dire les prophètes. Et voici qu’arrive la Tête de tout cela, Jésus est venu sur la scène. Là, quand ce morceau-là, la Tête, a été posé dessus, nous voyons en Lui l’oeuvre complète de Dieu. Nous voyons en Lui le reflet parfait de la Parole, car Il était la Parole, la plénitude de la Parole. Voilà qu’une fois de plus Dieu a le Chef-d’oeuvre parfait, de nouveau.

            Comme l’a dit Esaïe? «Voici Mon Serviteur, Mon Chef-d’oeuvre, Celui que J’ai représenté dans tous les âges, cet Etre parfait qui allait venir. Et Le voici devant Moi, Il est parfait!» Il était là, à Son image, reflétant Dieu! En effet, Il a dit, dans Saint Jean 14? «Quand tu Me vois, tu vois le Père.»

69        Et aussi? «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu», et la Parole a été taillée et a reflété ce que la Parole était au commencement. Lui, la Parole, Il s’est reflété dans le Chef-d’oeuvre, qui était à Sa ressemblance même, Dieu qui était de nouveau là, à Sa propre ressemblance, la forme Parole qui se reflétait à l’image d’un homme, le Chef-d’oeuvre.

70        Tous les prophètes avaient des défauts; ceux-là étaient tous une portion. Mais ici, enfin, de tout cela est finalement sorti le Chef-d’oeuvre, l’Etre parfait, absolument rien à Lui reprocher, un reflet tellement parfait du Constructeur Lui-même; Sa propre image se reflétait dans Son oeuvre. «Dieu et Christ étaient Un», au point qu’Il a placé Son propre Esprit en Lui, et à ce moment-là l’image même et le Constructeur sont devenus Un. Dieu et Son oeuvre sculptée, Son Chef-d’oeuvre! Là, Moïse–Moïse était dans l’oeuvre de Saint-Ange, était une... ou plutôt de Michel-Ange, était une–une oeuvre sculptée, morte, parce qu’elle avait été faite en pierre. Mais ici, le Grand Constructeur, quand Il amena Son oeuvre à la perfection, Il y entra.

71        Il L’a amené à une telle perfection, ce Rédempteur de l’homme, tellement parfait, tellement saint; et pourtant, Son aspect n’avait rien pour nous plaire. Quand ce Fils du Dieu vivant, né d’une vierge, est devenu tellement parfait, tellement humble, tellement à l’image de Dieu, que le grand Maître, qui avait transmis Sa Vie par les prophètes... Et Il était l’accomplissement de tous les prophètes. Il était tellement parfait que Dieu, en voyant ça, Il L’a frappé et s’est écrié? «Parle!», comme Michel-Ange l’avait fait. «Parle!»

            Vous dites? «C’est vrai, ça?»

72        Dans Marc 9.7, nous voyons, sur la montagne de la Transfiguration, au moment où Moïse était là, la loi, où Élie était là, les prophètes, à partir du commencement, des patriarches; les pères, la loi, les prophètes, ils étaient tous là. Nous entendons une Voix descendre de la nuée, et Elle a dit? «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé? Ecoutez-Le!» Et s’ils doivent écouter, c’est parce qu’Il va parler. Ça, c’était seulement quelques jours avant qu’Il soit frappé. «Celui-ci est Mon Fils, en Qui Je me plais à demeurer. Je L’ai façonné. Il M’a fallu quatre mille ans pour L’amener à ceci. Et maintenant, Il est tellement parfait que Je dois Le frapper, pour qu’Il puisse parler. Ecoutez-Le! Il est Celui qui a été rendu parfait. Il–Il est le Chef-d’oeuvre.»

73        Souvenez-vous, Il a été représenté à toutes les époques, tout au long de l’Ancien Testament.

            Nous voyons qu’Il était le Rocher qui a été frappé dans le désert, le Rocher dans le désert. «Je suis ce Rocher qui était dans le désert.» Mais il s’agissait là d’une pierre qui n’était pas encore parvenue à la perfection. Mais, sous forme de type, Cela suivait l’Eglise, pour ainsi attirer à Lui ceux qu’Il pouvait, donner la Vie à ceux à qui Il pouvait donner la Vie. Donc, Il était ce Rocher dans le désert. Il n’avait pas encore été fait homme. Il était seulement sous forme de type.

74        Moïse L’a vu, debout sur ce Rocher. Il L’a vu passer, et il a dit? «C’est le dos d’un homme.» Vous voyez, le Sculpteur présentait à Moïse, qui était une image potentielle de Christ, ce à quoi ressemblerait le grand Chef-d’oeuvre après avoir été rendu parfait. Il a passé Son... Il a injecté, ou–ou projeté devant Moïse la vision de ce à quoi ressemblerait le Chef-d’oeuvre. C’était le dos d’un homme, quand Il est passé près de lui dans le désert.

75        Souvenez-nous, Michel-Ange, tout ce qu’il a pu faire, c’est s’écrier, frapper la statue et dire? «Parle!»

            Mais combien c’était différent avec Dieu, le Grand Sculpteur! Après qu’Il eut fait un homme à Son image, tellement parfait qu’Il Le reflétait, Dieu a parlé dans cette image de l’homme, pour montrer ce qu’Il allait réaliser. Il avait parlé par les prophètes, qui formaient une image potentielle, alors qu’Il amenait tout cela vers la Tête. Mais quand Il est arrivé à la Tête, Il était l’image complète de Dieu; Il Se représentait Lui-même. Ensuite, frappé pour nous, Il est pour nous maintenant le Chef-d’oeuvre, le Don de Dieu, Jésus-Christ, la Vie Éternelle. J’espère que nous ne l’oublierons jamais.

76        Alors que nous voyons les jours s’assombrir, alors que nous voyons les ombres tomber! Alors que, je le prédis? «Encore seulement quelques révolutions du soleil. Ça en est fini de cette nation.» Savez-vous...

            Hier, c’était le 4 juillet. Thomas Jefferson avait signé la Déclaration d’indépendance, lui et les autres membres du comité avec lui, et la Cloche de la Liberté a sonné, nous avons été proclamés une nation indépendante. Selon l’histoire, il n’y a jamais eu, à aucun moment, une démocratie qui existe plus de deux cents ans. Et ça, ça s’est passé en 1776, le 4 juillet. Alors il ne nous reste plus qu’onze ans. Y arrivera-t-elle? Non, elle ne le peut pas, voyez-vous. Onze ans. Et, si elle y arrive, ce sera contraire à toute l’histoire.

77        Nous voyons l’état de l’époque. Nous voyons l’état des gens. Nous voyons l’état de la politique. Nous voyons l’état du monde. Il ne peut pas subsister. Il doit sombrer, comme le Titanic. Il doit couler, car ces choses doivent céder la place. Une nation cède la place à l’autre, alors qu’elle s’effondre. Et ce royaume-ci doit s’effondrer, de même que tous les autres royaumes, pour céder la place à ce Royaume qui vient, qui ne peut pas s’effondrer. «Nous recevons un Royaume inébranlable», grâce à cette image parfaite de Dieu, le Chef-d’oeuvre.

78        Dieu, quand Il L’a regardé, Il a été tellement inspiré. Il a été tellement... de voir Son aspect, et de voir la–la forme qu’Il avait, Il a été tellement inspiré, sachant que ce serait là le Chef-d’oeuvre parfait d’un Rédempteur, Jésus le Rédempteur. Alors, Dieu, pour pouvoir être frappé Lui-même, parce que, pour expier Lui-même Sa peine, Dieu et Christ sont devenus Un, pour que Dieu, dans cette Image, puisse être frappé, qu’Il puisse être meurtri. Voilà pourquoi Esaïe a dit? «Nous L’avons considéré comme frappé et affligé par Dieu. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

79        L’Image parfaite, l’Homme-Dieu! Dieu, en morphe, Il était passé du Surnaturel à la vision, et la vision avait été projetée dans l’Image. Et l’Image a été frappée pour que le Surnaturel puisse goûter la mort, le Chef-d’oeuvre parfait de Dieu.

            Il n’a pas pu le faire en Moïse. Il n’a pas pu le faire dans les prophètes. Esaïe qui a été scié avec des scies, au point qu’on l’a scié en morceaux. Il n’a pas pu le faire dans les prophètes qui ont été lapidés. Il n’a pas pu le faire, parce qu’Il n’aurait pas pu le ressentir; il n’y avait là qu’une partie de Lui.

            Mais dans ce Chef-d’oeuvre parfait, Il était la plénitude de la Divinité corporellement. Non seulement Il pouvait projeter Moïse, mais Il pouvait projeter tout Son Etre dans cette Personne-là et goûter la mort pour toute l’espèce humaine. Le Chef-d’oeuvre parfait de Dieu! Dieu a été tellement inspiré en Le voyant, Celui-ci est devenu le Rédempteur de tous les âges; pour répondre de ceux des époques passées, de ceux d’avant et de maintenant.

80        Toutes les promesses se sont réalisées en Lui. Il était la Perfection de la perfection. Tous les types se sont accomplis en Lui? Notre Parent Rédempteur, en Ruth et Boaz; notre Législateur, du mont Sinaï; notre Prophète, qui est sorti du désert, alors qu’Il est descendu de la montagne, qu’Il est sorti du désert, qu’Il est venu de l’Eternité, et Il est devenu Homme, l’Image parfaite!

81        Dieu, tout au long des âges, qui taillait constamment; par les patriarches, Il a construit Sa plate-forme, et Il les a fait passer par les différentes choses sur lesquelles Il allait poser le fondement en question. Là-dessus, Il s’est mis à ériger Sa Parole, les prophètes. Et finalement, Il en est donc arrivé au Prophète parfait, le Fondement parfait, la vision parfaite que Dieu avait.

82        Et maintenant, pour qu’elle puisse parler; Il est la Parole. Et pour que la Parole parle, Il doit entrer dans cette Image. Et puis, pour que l’Image parle, elle doit être frappée. Il entre dans l’Image, pour pouvoir donc parler, le Rédempteur parfait.

83        Tous les types de l’Ancien Testament se sont réalisés en Lui. Comme je le disais l’autre jour, le Jéhovah de l’Ancien Testament est le Jésus du Nouveau. Oui.

84        Comme beaucoup d’entre vous, hommes et femmes de mon âge, autrefois, nous avions dans le pays beaucoup de blanchisseries chinoises. Quand les Chinois ont commencé à s’installer ici, ils sont arrivés de la Côte Ouest et ils se sont déplacés vers l’est, ils arrivaient de l’Orient et ils se sont déplacés dans cette direction-ci. Et, à ce moment-là, c’était un peuple qui ne connaissait pas notre langue et nos coutumes, mais ils étaient d’excellents blanchisseurs. Ils ne pouvaient pas écrire sur le ticket, pour que vous puissiez récupérer votre linge à vous.

            Mais le Chinois, il s’est procuré un paquet de petites cartes sans rien du tout dessus. Alors, quand vous veniez faire faire votre blanchissage, il prenait cette carte et la déchirait d’une certaine manière; il vous en remettait un morceau, et il gardait l’autre morceau. Et, eh bien, c’est un système un peu meilleur que celui que nous avons maintenant, parce que, quand vous retourniez chercher vos biens, ces deux morceaux devaient s’ajuster parfaitement. Vous ne pouviez pas imiter ça, même s’il l’avait fallu. Il n’y a aucun moyen de le faire. Vous pouvez copier des lettres, mais vous ne pouvez pas imiter cette déchirure-là. Elle doit s’adapter très exactement à l’autre morceau. Par conséquent, vos vêtements sales que vous aviez apportés là-bas, vous pouviez les reprendre avec ce ticket-là, parce que le ticket correspondait à celui qui avait été remis.

85        De même, alors que Dieu, par les prophètes, et en vertu de la loi, nous condamnait au péché... et dans la loi, il n’y a aucune grâce, elle ne fait que vous signifier que vous êtes pécheur. Mais quand Jésus est venu, Il était l’accomplissement, Il était le–l’accomplissement de tout ce que Dieu avait promis. Il était l’image identique, parfaite, de la promesse. Par conséquent, toutes les promesses de l’Ancien Testament se sont réalisées en Jésus-Christ. Elles ne pouvaient pas se réaliser en Moïse, elles ne pouvaient pas se réaliser dans aucun des prophètes, mais elles se sont réalisées dans le Chef-d’oeuvre. Il correspondait à tout ce qui avait été annoncé qu’Il serait.

            De même, l’Eglise aussi devra correspondre à tout ce que Dieu a promis. Elle doit être ce morceau qui En a été détaché. Alors, si l’original est la Parole, les sujets qui En ont été tirés seront aussi la Parole, pour correspondre à Son côté.

86        Par conséquent, le Chinois, vous pouviez réclamer... Alors que la loi vous condamne, elle disait que vous étiez sale et que vous étiez coupable, et elle pouvait vous jeter en prison. Mais, quand Il est venu, Il était le Morceau qui correspondait, qui pouvait vous en faire sortir et vous ramener pour–pour former le ticket complet, la rédemption que Dieu avait promise, là-bas dans le jardin d’Eden. «Ta Postérité écrasera la tête du serpent. Mais Son talon le blessera–le blessera à la tête.»

87        Maintenant, nous voyons ce Chef-d’oeuvre parfait que Dieu avait achevé. Or, nous remarquons qu’Il était tout ce qui avait été promis à Son sujet. Il est toutes les promesses, toutes les prophéties, tout ce que Dieu avait promis. «Ta Postérité écrasera la tête du serpent.» Or, Il ne pouvait pas l’écraser par la loi, Il ne pouvait pas l’écraser par les prophètes, mais Il l’a bel et bien écrasée quand la Postérité de la femme est devenue le Chef-d’oeuvre, Christ. Il était la Pierre que Daniel a vue, détachée de la montagne. Il était Celui qui pouvait frapper. Il était Celui qui pouvait écraser, écraser la tête du serpent.

88        Sa Vie a correspondu exactement à la Vie de Moïse. Sa vie a correspondu à David. Voyons si c’est bien le cas, s’Il est le Morceau qui correspond.

89        Remarquez, David, un roi rejeté, qui gouvernait son propre peuple. Il a été... Un jour, pendant qu’il était... Son propre fils s’est soulevé, s’est mutiné contre lui, et il a séparé et divisé les armées d’Israël. Et il a été, David, a été chassé, chassé de son trône par les siens.

            Et quand il partait, il y avait un homme qui le haïssait, et il marchait là, crachant sur David. Le garde a dégainé son épée, il a dit? «Ne lui couperai-je pas la tête, à ce chien qui a craché sur mon roi?»

            David a dit? «Laisse-le. C’est Dieu qui lui a dit de faire ça.»

90        Ne voyez-vous pas? «Homme de douleur, habitué à la souffrance. Il se tient là, semblable à une brebis muette devant ceux qui la tondent.» Ils... C’est ce qu’il a dit. Peut-être que David ne savait pas ce qu’il disait.

            Mais environ cinq ou six cents ans plus tard, ou un peu plus, le Fils de David passait dans ces mêmes rues, et on Lui a craché dessus. Mais remarquez ce qui s’est produit quand David est revenu de son–revenu de son...quand, il avait été en fuite, et il est revenu de son exil. Quand il–quand il est revenu, cet homme-là a sollicité la paix et a imploré sa miséricorde. Même ceux qui L’ont frappé Le verront un jour, quand Il reviendra.

91        Et nous voyons donc, en Joseph, que Joseph était un garçon d’une naissance étrange, la dernière partie, du haut du fondement, sur lequel le Chef-d’oeuvre devait être construit. C’est passé de la foi, à l’amour, à la grâce, et de là à la perfection. Et ça a été la même chose, c’est passé des pieds, au commencement, pour en arriver à la perfection en Christ. Remarquez comme Il a été représenté en Joseph, le haut du fondement, le plus parfait de tous.

92        Nous voyons que Joseph est né de sa famille. Il est né de la femme légitime, en fait, qui était l’épouse de Jacob. Remarquez aussi qu’à sa naissance, son père l’a aimé; ses frères, eux, l’ont haï sans cause. Pourquoi le haïssaient-ils? Parce qu’il était la Parole.

            Voyez-vous le fondement même? Voyez-vous comment la tête du fondement est venue? Alors, regardez venir la Tête du Corps. Maintenant, regardez bien venir la Tête de l’Epouse. Il était la Parole.

            Ils le haïssaient parce qu’il était voyant. Il voyait des choses d’avance, et il les annonçait. Elles arrivaient. Peu importe le délai, elles arrivaient quand même. Et, parce qu’il était spirituel, il a été excommunié par ses frères. Ils auraient dû l’aimer. Mais ils le haïssaient, parce qu’il était prophète et qu’il était spirituel. Alors, ils le haïssaient.

93        Remarquez, il a été vendu pour presque trente pièces d’argent; on l’a jeté dans une fosse, et on le pensait mort, mais il a été sorti de la fosse. Et à l’heure de sa tentation... En prison, l’échanson et le–le panetier, nous savons que l’échanson a été sauvé et que le panetier a été perdu. Et dans la prison de Christ, sur la croix, une personne a été sauvée et l’autre a été perdue; deux voleurs, deux malfaiteurs.

94        Et nous remarquons qu’il a été sorti de la prison où il était pour aller à la droite de Pharaon; là, personne ne pouvait parler à Pharaon sans passer par Joseph. Et quand Joseph quittait le trône de Pharaon, la trompette sonnait dans toute l’Egypte, la sonnerie retentissait, et on disait? «Fléchissez le genou, tout le monde, Joseph arrive!»

95        Ce sera pareil pour Jésus. Comme Il a été aimé du Père et haï de ces frères dénominationnels, sans cause. Il a été vendu pour trente pièces d’argent, pour ainsi dire, et mis dans la fosse, on Le pensait mort. Sur la croix? une personne a été perdue et l’autre a été sauvée. Il a été élevé de la croix, et Il est assis à la droite de Dieu, dans la Majesté, le grand Esprit qui s’était reflété en Lui. Et personne ne peut parler à Dieu sans passer par Jésus-Christ. Pensez-y! Et quand Il quittera ce Trône, qu’Il s’avancera, «la trompette sonnera, tout genou fléchira et toute langue confessera.»

96        Souvenez-vous, il était le fils de la prospérité. Tout ce qu’il faisait réussissait. Que ce soit en prison, ou n’importe où, les choses prenaient une bonne tournure.

            Et n’a-t-Il pas promis que, pour Ses enfants, Il ferait concourir toutes choses à leur bien? Que ce soit la maladie, la prison, la mort, les peines, quoi que ce soit, ces choses concourraient au bien de ceux qui L’aiment. Il l’a promis, et il doit en être ainsi. Cela doit être là. Cela nous a été annoncé, au figuré, en Lui. Il était l’Image parfaite de Dieu. Maintenant, nous voyons aussi ici que, quand Il reviendra...

97        Souvenez-vous, Joseph, par révélation, a sauvé le monde grâce à sa grande prophétie. Sans Joseph, le monde aurait péri.

            De même, sans Jésus, le monde aurait–aurait péri. «Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point.» Dieu tient la Vie en réserve.

98        On pourrait continuer pendant longtemps! En effet, Il a correspondu tout à fait à David. Il a correspondu à Moïse. Il a correspondu à Elie. Il a correspondu à Joseph. Tout ce qui a été représenté ou prédit par Lui, dans l’Ancien Testament, a correspondu parfaitement (qu’est-ce?), pour montrer un Rédempteur parfait. Pour que nous puissions remettre nos vieux vêtements sales à la blanchisserie, et retourner les réclamer. Ils ont été lavés dans le Sang de l’Agneau. Nous pouvons réclamer ce qui est à nous. Et tout ce pour quoi Il est mort, nous pouvons le réclamer. Donc, Il était la Parole parfaite, représentée.

99        Il a plu à Dieu, le grand Sculpteur, de Le frapper, et de le faire de cette manière-là. Nous Le voyons, dans Esaïe, ici, comme je l’ai lu? «Nous L’avons tous considéré, nous avons détourné notre visage de Lui. Son aspect n’avait rien pour nous plaire», tout le monde parlait de Lui, se moquait de Lui. C’est de Lui que je parle maintenant, en ce jour-ci; tout le monde se moque de Lui. Voyez? «Nous L’avons considéré, nous L’avons vu.» Considérer, ça veut dire regarder. «Nous L’avons considéré comme frappé et affligé par Dieu.» Mais Lui, pourquoi a-t-Il fait ça? «Il était blessé pour nos transgressions; Il était brisé pour notre iniquité.»

100      Maintenant, on pourrait continuer pendant longtemps là-dessus, mais je crois que vous avez une vue d’ensemble de ce que je veux dire, là, Dieu qui reconstruit Son chef-d’oeuvre.

101      Mais n’oublions pas qu’au commencement, quand Il a frappé le côté d’Adam, Il a retiré quelque chose de son côté.

            Or, si Christ a été frappé, c’est dans un but, pour qu’Il puisse retirer de Lui quelqu’un pour former une famille, l’Epouse; qu’Il puisse prendre pour Lui une Epouse. Alors, quand Son Chef-d’oeuvre a été amené à la perfection, c’est alors qu’il Lui a fallu Le frapper, pour retirer de Lui, non pas un autre morceau, non pas une autre création, mais une partie de la même création.

102      Mon frère, ne le prenez pas mal, mais pensez-y un instant. Si c’est de Lui, la Création originelle, qu’Il a retiré un morceau pour former Son Epouse, Il n’a jamais procédé à une autre création. Il a pris une partie de la Création originelle. Dans ce cas, s’Il était la Parole, que doit être l’Epouse? Elle doit être la Parole originelle, le Dieu vivant dans la Parole.

103      A Kimberley, en Afrique du Sud, une fois, je regardais des diamants, la manière dont on les extrayait du sol. Et je les voyais par terre. C’est que, eh bien, le directeur de l’usine, ou de la mine, était un de ceux qui s’occupaient de l’ordre dans mes lignes de prière. J’ai remarqué que les diamants, qui étaient évalués à des dizaines de milliers de dollars, étaient empilés là, mais ils ne scintillaient pas, même pas à la lumière. Alors, j’ai dit au directeur des mines, j’ai dit? «Pourquoi ne scintillent-ils pas?»

104      Il a dit? «Monsieur, ils n’ont pas encore été taillés. Ils doivent être taillés. Ensuite, une fois taillés, c’est alors qu’ils reflètent la lumière.» Et voilà.

105      Le Chef-d’oeuvre doit être taillé. Remarquez, taillé pour quoi? Est-ce que le morceau est retranché? Non, non. Le morceau qui est retranché, on en fait une aiguille de phonographe, et l’aiguille de phonographe est posée sur un–un–un disque, une musique invisible aux yeux du monde. Mais c’est l’aiguille qui la fait ressortir, qui fait ressortir la véritable interprétation de la Parole.

106      Sa Vie a correspondu à tous les peuples. Il a plu à Dieu de Le frapper. Et, alors, pourquoi L’a-t-Il frappé? Pour la même raison qu’il Lui a fallu frapper Adam.

107      Maintenant nous Le voyons puni, frappé de Dieu, et affligé, l’Agneau parfait, immolé pour le pécheur... les pécheurs? un Chef-d’oeuvre parfait.

108      Maintenant, depuis près de deux mille ans, Dieu, a été de nouveau occupé à Lui préparer un Chef-d’oeuvre. En effet, Il a frappé Adam pour détacher un ch-...un morceau de lui, une partie de lui, une côte, pour lui faire une Epouse. Et maintenant, ce Chef-d’oeuvre parfait qu’Il a frappé au Calvaire, Il En a détaché un morceau. C’est simplement le Nouveau Testament, c’est tout. Il a accompli l’Ancien Testament; maintenant, c’est le Nouveau Testament, un autre morceau qui doit s’accomplir. Voyez, le Nouveau et l’Ancien sont mari et femme. Voyez? Et il a fallu le Nouveau pour pré-... l’Ancien pour présager le Nouveau; Christ est venu, le Chef-d’oeuvre, pour accomplir cela. Maintenant, Son Epouse va accomplir tout ce qui se trouve dans le Nouveau Testament. Un autre Chef-d’oeuvre est en train de se faire.

109      De même qu’il Lui a fallu quatre mille ans pour préparer ce Chef-d’oeuvre, voilà que, depuis près de deux mille ans, Il a été occupé à préparer un autre Chef-d’oeuvre, une Epouse pour Christ, un autre Chef-d’oeuvre. Et pour y arriver, Il le fait en utilisant Sa méthode qui ne change jamais, le même moyen qu’Il avait utilisé pour faire le Chef-d’oeuvre? Sa Parole. C’est ce moyen-là qu’Il utilise pour faire Ses Chefs-d’oeuvre, parce que c’est seulement par la Parole parfaite que Ce peut être un Chef-d’oeuvre parfait.

            Toute boue, tous déchets, tout élément injecté, ça passera. «Mais les cieux et la terre passeront, mais cette Parole ne passera jamais.» Rappelez-vous, quand on taille un diamant, il vous faut avoir un outil parfait pour le faire, n’importe quelle pièce ne fera pas l’affaire. J’en ai vu passer avec fracas dans de grands broyeurs de plusieurs tonnes, pousser ces poids de plusieurs tonnes, ce diamant, il passe à travers tout ça. Non, ça ne brisera pas le diamant. Il faut qu’il soit taillé.

110      Maintenant, Il fait la même chose, par Sa méthode qui ne change jamais. Nous voyons, dans Malachie 3, qu’Il a dit? «Je suis Dieu, Je ne change pas.» Il ne peut pas changer de méthode.

111      Donc, Il a commencé avec Abraham. Après la chute du premier chef-d’oeuvre, Il a commencé, avec Abraham, à poser un fondement pour ériger un autre chef-d’oeuvre.

            Le jour de la Pentecôte, Il a commencé à ériger un autre Chef-d’oeuvre, la Parole-Semence originelle, Il a commencé dans la première Eglise. Qu’était-ce? La Parole-Semence, la Parole manifestée, la promesse qui avait été faite. Joël avait dit? «Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens auront des visions.» Ce qu’Il ferait dans les derniers jours, les deux... les derniers deux mille ans.

112      Remarquez, et au commencement, c’était l’original. Comme Jésus l’a dit? «La Parole de Dieu est une Semence qu’un semeur a semée.» Et Il était le Semeur. La Semence, c’était la Parole. Et, remarquez, toute semence qui reste seule ne produira jamais rien. Elle doit tomber en terre pour donner de nouveau sa production. Et cette Semence, cette Eglise parfaite, Elle est tombée en terre à Nicée, Rome, quand Elle est devenue une dénomination.

113      Maintenant, les historiens, souvenez-vous. Et vous qui allez écouter cette bande, vérifiez cela et voyez si c’est bien juste. L’Eglise est morte à Nicée, Rome, quand elle a adopté des dogmes et des credos, à la place de la Parole originelle. Qu’était-ce? Dieu avait démontré, par cette première Eglise, qu’Il était Dieu. Il avait une Eglise parfaite; mais l’Eglise, comme toutes les autres semences, doit tomber en terre et mourir. Donc, elle est tombée en terre, elle est morte, elle a perdu sa force.

114      Vous savez, j’ai lu un livre, là, dernièrement. Quelqu’un avait écrit un–un livre, et il parlait du Dieu Silencieux. Vous l’avez peut-être lu. J’ai oublié, je–je pense que c’est Brumbach... Non, je ne... je ne suis pas sûr du nom de l’auteur. Mais, je n’arrive pas à me rappeler. Je l’ai dans mon bureau. Le Dieu Silencieux. Il disait? «Dieu, pendant les mille ans de l’âge des ténèbres, est resté là sans même bouger la main, et Il a regardé de fidèles martyrs aller dans la fosse aux lions et être brûlés par les Romains; des assassinats de tous genres; on déshabillait complètement les femmes, on mettait le feu à leurs cheveux longs, avec du goudron, et on les brûlait.» Souvenez-vous, les cheveux courts, c’est à Rome que ça a commencé, au début. Les femmes chrétiennes avaient les cheveux longs, alors on–on trempait ceux-ci dans du goudron et on y mettait le feu, et on les brûlait, alors qu’elles étaient nues; on les livrait aux lions. Et cet auteur ajoutait? «Où est ce Dieu?»

            Oh! Combien l’homme peut être aveugle parfois! Ne savez-vous pas que cette Semence devait mourir? Il n’a jamais cherché à les délivrer. Ils sont descendus en terre, victorieux. Ils sont descendus en terre, ensanglantés et à l’agonie, en donnant leur vie. Pourquoi? C’était une Semence. Elle devait tomber en terre, comme il nous est dit dans 1 Jean 12. «Le grain de blé doit premièrement tomber en terre et y mourir; et pas seulement mourir, mais pourrir.» Mais cette dénomination était loin de se douter que la Vie était encore là, bien que l’Eglise elle-même...

115      Au Concile de Nicée, de ces quinze jours de débats politiques avides de sang, au moment où les aristocrates sont arrivés et qu’ils voulaient injecter ces grands dignitaires dans l’église... Et des prophètes sont venus du désert, là, se nourrissant d’herbes sauvages et couverts de peaux d’animaux, de vrais prophètes, et on les a expulsés. Pourquoi? La Semence doit tomber en terre. Elle doit mourir.

116      Elle est morte à l’âge des ténèbres, enfouie sous la boue noire. On pensait que c’était sa fin. Vous savez, dans Saint Jean 12.24, Jésus a dit? «Si le grain de blé ne tombe en terre, il reste seul.» Et la première Eglise, c’était cette reproduction, cette Epouse, cette Semence, cette Parole manifestée, qui est tombée en terre à Nicée, Rome. [Frère Branham donne plusieurs coups sur la chaire.–N.D.E.]

117      Ecoutez, Eglise, vous qui entendrez ceci, dans toutes les nations. La voilà, votre boue, ce sont les dénominations. C’est là que la Parole a été crucifiée, et qu’ils ont accepté des dogmes. Et pendant les centaines et les centaines d’années qu’a duré l’âge des ténèbres, la puissance et la manifestation de la Parole étaient cachées au monde. Le catholicisme était seul à régner. Ça, nous le savons tous pour avoir étudié l’histoire. Le catholicisme était seul à régner.

118      Mais on–on ne peut pas cacher une Semence fécondée, Elle doit percer (pourquoi?), parce que le grand Sculpteur est à l’oeuvre. Il va reconstruire. Alors, Il... La Semence est tombée, la Parole.

119      Quand nous voyons saint Paul, Pierre, Jacques, Jean, tous ceux qui ont écrit la Parole; ils ont écrit, et la Parole qu’ils ont écrite est devenue Vie, a vécu, Elle a vécu. Et nous voyons, quand Elle est arrivée à maturité, que Jean s’est mis à écrire les épîtres, il a été expulsé sur l’île de Patmos, après avoir été brûlé dans de l’huile pendant vingt-quatre heures. Mais la Parole doit sortir. Elle doit être écrite. Ils n’ont pas réussi à faire sortir le Saint-Esprit de Jean en faisant bouillir celui-ci dans l’huile, alors Jean en est sorti. Son travail n’était pas terminé. Il est mort de mort naturelle.

120      Polycarpe, qui était un disciple de Jean, a continué à porter la Parole. Et de Polycarpe est venu Irénée. Irénée, le grand homme de Dieu qui croyait exactement le même Evangile que nous croyons? «La Parole est juste.» Et l’Eglise faisait pression pour s’En débarrasser.

121      Finalement, on en est venu à Nicée, Rome, et c’est là qu’elle est tombée en terre, après saint Martin, et elle a été assassinée. Saint Martin croyait la même chose que nous croyons. Il a défendu la même chose? le baptême du Saint-Esprit, le baptême d’eau au Nom de Jésus. Il a défendu exactement la même chose que nous. Il était un prophète, et il croyait la Parole entière de Dieu. Finalement, ils ont été crucifiés et mis dans la terre, et ils sont restés là des centaines d’années, jusqu’à ce que l’enveloppe de la Semence pourrisse. Les vieux cadavres se sont décomposés. Je suis allé aux catacombes de Saint-Ange, et j’ai vu où ils sont morts, leurs os réduits en morceaux et tout. Ils ont fini par se décomposer, si bien que leurs os étaient défaits, mais la Vie était toujours là.

122      Le grain de blé qui est tombé en terre le... au Concile de Nicée, il a recommencé à germer, en Martin Luther. C’est la même chose pour n’importe quel grain qui pousse, ou pour le blé; après que les semences ont pourri, la vie jaillit. Et il a commencé à produire en Martin Luther. Qu’est-ce que celui-ci a fait, pour commencer? Il a rejeté la dénomination du catholicisme, il a protesté en déclarant qu’elle était dans l’erreur. En effet, il a dit? «Le juste vivra par la foi.» Qu’était-ce? Une petite Vie, toute faible, qui produisait quelques petites pousses. Ça, c’étaient ceux de Luther. Ça ne ressemble vraiment pas au grain qui est allé en terre, mais là, la Vie est en train de sortir.

123      Puis, c’est devenu une tige. Alors, que s’est-il passé? John Wesley, à son époque, lui, qu’a-t-il fait quand il a introduit la sanctification? Il est resté avec la Parole. Et qu’est-ce que cela a produit? Les luthériens s’étaient organisés, ils avaient formé une organisation; alors, il était temps que quelque chose se produise. Le chef-d’oeuvre est en train d’être construit, là. Qu’a-t-il fait? Qu’a-t-il fait? Il a protesté contre l’Eglise anglicane, il s’est manifesté dans la réforme, comme l’aigrette. Qu’est-ce? La semence prend Vie, elle pousse maintenant.

124      Or, la tige ne ressemble pas à la semence, et l’aigrette non plus.

125      Maintenant, mes frères pentecôtistes de toutes les nations, je veux que vous écoutiez, mon frère. Si ce devait être le dernier Message que je prêche, Ceci, c’est mon chef-d’oeuvre. Remarquez-vous, au moment où le blé... le grain de blé qui tombe en terre, quand il recommence à former de nouveau le–le grain?

126      Observez la nature. La nature, c’est Dieu, précisément. Dieu oeuvre dans la nature, c’est tout ce qu’Il peut. Mais après le réveil pentecôtiste, qui, selon eux, était la Semence; ça ne l’était pas. Maintenant, regardez bien. Pourtant, quelque chose de tout à fait semblable à la Semence est apparu. Regardez bien ce que Jésus a dit, là, dans Matthieu 24.24, que «dans les derniers jours, les deux esprits seraient tellement proches, au point de séduire les élus, si c’était possible».

127      Or, la tige ne ressemble en rien au grain; et l’aigrette, non plus, ne ressemble pas au grain. Mais maintenant, remarquez, pas au jour de Luther, mais au dernier jour.

128      La première chose,   il y a des producteurs de blé assis ici,   la première chose qui sort pour produire la semence de blé, on croirait presque que c’est la semence, mais (c’est quoi?) c’est la balle. Une espèce de petite enveloppe se forme pour contenir la semence. La balle se forme. Mais la balle n’est pas la semence, pas plus que l’aigrette ou la tige ne l’étaient. Elle n’est qu’un porteur de la vie, du grain de blé dans ce cas-là. Jean 12, vous voyez, c’est Jésus qui parle.

129      Le blé, après l’aigrette (après Wesley), il produit la balle, ce qui ressemble le plus au grain, plus que tout le reste. La balle ressemble plus au grain. Ça se rapproche constamment du grain, de ce qui est allé en terre. Et quand la tige sort, elle porte la Vie à l’intérieur, mais ce n’est certainement pas le grain. L’aigrette sort, le pollen, là encore, ce n’est pas le grain. Et ensuite la balle sort, et celle-ci a la même forme que le blé, tout à fait semblable au grain de blé, mais pourtant, ce n’est pas le blé. Exactement la même forme, parfaitement.

130      Les pentecôtistes sont sortis, exactement de la même manière que le blé. Chacun sort du précédent, sort du précédent, mais ce ne sont que des porteurs. Ils deviennent une dénomination. Et c’est ce que la pentecôte a fait, elle est devenue une dénomination. Et qu’a fait le pentecôtisme, quand il est sorti, tout à fait comme le grain? Tout de suite il est retourné, comme dans Apocalypse 17, former une des soeurs dénominationnelles. C’est exactement ça. C’est ce que Jésus a dit.

131      Maintenant, observez. L’Evangile va sortir, en passant par Luther, par Wesley, par la pentecôte et, aux derniers jours, ça séduirait même les élus si c’était possible. Les élus! O mes frères pentecôtistes, ne voyez-vous pas?

132      Le blé, à son premier stade, ressemble tout à fait à la semence, quand il commence à prendre la forme de la semence, mais c’est la balle. Elle a formé une dénomination, elle a fait exactement la même chose que ce qu’ils avaient fait, ici, avec Luther. Apocalypse 17 démontre la même chose au sujet des Eglises.

133      Or, le grain de Semence, l’original, est tombé à Nicée, parce que c’est là qu’il y a eu la première dénomination.

134      Remarquez, là, la Vie qui se trouvait dans la tige, dans l’aigrette, tout aboutit dans la Semence. La Vie qui est sortie de la Semence originelle s’est transmise par différents processus (trois différents processus), pour revenir ensuite à Son état originel. Alléluia! Oh! la la! Je suis la personne la plus heureuse au monde, que Dieu m’ait permis de voir Ceci. Observez avec quelle perfection la Parole et la nature oeuvrent ensemble.

135      Juste comme nous démontrons la résurrection? le lever du soleil, le coucher du soleil, de nouveau le lever.

            La feuille qui se détache de l’arbre, tombe; la sève qui descend dans la racine, puis remonte, et–et la feuille qui revient en même temps. Elle tombe sur le sol; la vie de l’arbre va directement l’absorber, en absorber le calcium et la potasse, ce qui va faire réapparaître une nouvelle feuille.

            Voyez, la nature tout entière, tout oeuvre en harmonie avec–avec la Parole de Dieu. Et voici la même chose, exactement, parfaitement, dans les âges de l’Eglise. C’est pourquoi le Saint-Esprit est descendu et a dessiné ces choses, et nous les a présentées comme Il l’a fait. C’est tout à fait ça.

136      Remarquez, ici, la Vie qui était dans la balle; dans la tige, dans l’aigrette, dans la balle, tout se rassemble dans la Semence. Et la Vie qui était dans la tige a servi, l’une a servi à former l’autre. La justification a ouvert la voie à la sanctification. La sanctification a ouvert la voie au baptême du Saint-Esprit. Le baptême du Saint-Esprit a ouvert la voie au Saint-Esprit Lui-même, pour qu’Il descende dans Sa perfection, en ramenant de nouveau la Parole, afin de se manifester.

137      Par contre, tout ce qui a formé une dénomination est mort. Par exemple, la Vie qui était en Luther a servi à former Wesley. Et–et, de Wesley, Elle est passée dans la Pentecôte. Et, à partir de la Pentecôte, Elle a servi à former la Semence originelle. Elle sort du groupe de Wesley, où Elle reste jusqu’au moment de passer dans la Pentecôte. La raison pour laquelle la Pentecôte est sortie de Wesley, c’est parce qu’elle n’était pas une dénomination, la Pentecôte n’en était pas une. Ensuite, la Pentecôte a formé une dénomination, et (qu’a-t-elle fait?) elle est devenue la balle. Elle ressemblait à la Chose véritable.

138      N’importe qui... Combien ont déjà vu une–une semence de blé qui commence à pousser? La première petite chose, c’est quoi? C’est tout à fait semblable à la semence, mais c’est la balle.

            Voyez-vous les trois étapes? La tige, l’aigrette ou le pollen, ensuite la balle. Et alors, de la balle sort la Semence originelle. Voyez? Ce n’était pas une Semence; c’était la Vie de la Semence qui se développait à travers ces étapes, pour en arriver à la Semence. Amen! Amen! Le voyez-vous? Qu’est-ce? Une résurrection, pour former de nouveau un Chef-d’oeuvre, pareil à Celui qui est tombé en terre.

139      La pentecôte est sortie de Wesley, parce que Wesley était alors une organisation. La pentecôte, qui n’était pas une organisation, est sortie, et après, elle en est devenue une. Il le fallait, pour qu’elle forme la balle. La véritable Parole de Vie qui était sur elle allait donc former le Grain originel, à travers ces étapes. Elle est alors passée de la tige dans le pollen; du pollen, dans la balle; et de la balle, Elle a produit la Semence.

140      Non, la tige, l’aigrette, la balle, quand elles étaient en vie, elles ont produit (au début de leur réveil) un porteur d’une certaine partie de la Vie de la Semence; mais, quand elles ont formé une organisation, la Vie en est sortie. Nous en avons la preuve tout au long de l’histoire. Jamais une organisation n’a produit quoi que ce soit après s’être organisée. Elle était morte. C’est exact.

141      Regardez bien, la Vie continue son trajet, là. Elle continue à avancer.

142      Remarquez, ce qu’elles ont fait, ce que toutes celles-là ont fait, l’histoire nous prouve que c’est exactement comme ça que ça s’est passé pour les Eglises, elles n’allaient plus jamais Lui être utiles. L’organisation a été mise au rancard. Tout au long de l’histoire, il n’y a jamais eu une Eglise qui ne soit morte après s’être organisée. L’organisation est morte, et elle ne s’est plus jamais relevée. Ne le voyez-vous pas? Hommes aveugles, ouvrez les yeux! La nature et la Parole sont là oeuvrant en coordination, et elles le prouvent, ici même, que Ceci, c’est la Vérité, que c’est la Vérité. La Vie sort de la tige pour former l’aigrette; de l’aigrette, Elle forme la balle; et de la balle, Elle prend de nouveau forme dans le Grain originel. Remarquez, elles n’allaient jamais plus Lui être utiles.

143      Combien cette chose est vraiment remarquable! Son trajet dans le grain de blé est bien différent de son trajet dans l’arbre. Dieu a dit de Son peuple qu’il était semblable à un arbre; voyez, la vie descend dans l’arbre, et elle remonte; elle descend et elle remonte; voyez, elle descend et elle remonte. Mais dans le grain de blé, elle monte à partir de la tige originelle... dans la tige, l’aigrette, la balle; et ce qu’elle a traversé meurt, alors elle ne peut plus y retourner. Qu’est-ce? Ce n’est plus d’aucune utilité. Elle poursuit son chemin vers sa perfection.

            Amen! Ne voyez-vous pas pourquoi Il n’a jamais utilisé une organisation? Il ne peut plus y retourner. Elle est morte. Mais la Vie continue à se transmettre de l’un dans l’autre. Voyez, ils introduisent des credos, et ils injectent. «Quiconque ajoutera une seule parole, ou retranchera une seule Parole», voyez, il n’Y a plus accès. C’est la Semence de Vie qui doit continuer son trajet.

144      J’utilise ceci pour vous montrer en parabole, là, l’Epouse, le Chef-d’oeuvre qui est en train de percer. Comme le Chef-d’oeuvre qui est tombé, il y a un Chef-d’oeuvre qui est en train de se lever. Le Chef-d’oeuvre est tombé à la Pente-... à Nicée, Rome, à Nicée. Après Nicée, Rome, Elle a suivi un processus, mais voilà qu’Elle est en train de redevenir ce Chef-d’oeuvre, amené à la perfection, parce qu’Elle est une partie de cette Parole qui a été prononcée par Lui. Il aura «une Eglise sans tache ni ride». Elle ne sera reliée en aucune façon à quelque organisation ou à quelque dénomination que ce soit, à cette chose maudite. Elle est passée par ces choses-là, mais celles-ci ne seront jamais là.

145      Remarquez, la semence monte, cette Vie monte, elle ne retourne pas en arrière. Il n’y aura plus de résurrection après ceci. La Vie monte, pour atteindre sa perfection, une résurrection.

            Remarquez, la balle a produit le–le... Remarquez, la balle expulse la Semence originelle. C’est ce que nous voyons dans Apocalypse, chapitre 3.

146      Maintenant, souvenez-vous, Il n’a été expulsé d’aucune autre Eglise, dans la Bible, au long des Sept Âges de l’Eglise. Combien s’en souviennent? Il a traversé chaque Age de l’Eglise, pour continuer, produire autre chose. Mais, avec ceci, ça Y est. Il n’y a plus rien d’autre. Mais, le–le Sculpteur est arrivé de nouveau à la perfection, la Parole. Voyez? Ne retournez pas en arrière. C’est Quelque Chose de tellement différent. Oui. Oh!

147      Et remarquez, alors, la balle, quand elle apparaît, son aspect est tout à fait semblable à celui du Grain. Mais quand la Vie du Grain commence à sortir de la balle, pour aller former le Grain (l’Epouse), la balle s’ouvre et elle excommunie le Grain. Pas vrai? La nature, et c’est exactement ce qu’elle a fait.

148      Dans–dans Apocalypse 3, nous voyons que l’Age de l’Eglise de Laodicée L’a mis à la porte. Or, voyez-vous, ce n’était pas arrivé dans les autres âges, parce que quelque chose d’autre devait encore être produit. Elle n’a fait que passer de l’un à l’autre, continuer son trajet. Je vous le dis, depuis le début, il n’y a plus d’autres dénominations qui vont venir. Nous sommes à la fin. Et ils L’ont mis à la porte (pourquoi?), parce qu’Il–Il–Il est la Parole, de nouveau. Il est comme Celui qui est tombé, là. Il est la même Doctrine qui était apparue au commencement.

149      Et quand la Parole-Semence commence à se développer, la balle La repousse. La Vie quitte tous les autres, pour qu’ils La suivent. Voilà les vrais croyants, ils suivent la Vie partout où va la Vie.

150      C’est comme Israël, un type parfait, si nous avions le temps; il ne me reste que quelques minutes. Mais un type parfait. Au commencement, partout où allait cette Colonne de Feu, il y avait la Vie. Dieu était cette Lumière. Même s’il était minuit, ou qu’ils étaient dans un bel endroit de choix, peu importe, quand la Colonne de Feu se déplaçait, la trompette sonnait et Israël se déplaçait avec Elle.

            Alléluia! Et quand la trompette a sonné, Martin Luther a pris le départ avec Elle. Et il s’est organisé, ce qui a tué... pas lui personnellement, l’homme après lui. Alors, Dieu a ôté la Vie de là, Il Lui a fait continuer son trajet, Il les a fait descendre dans la tombe.

151      Alors, Wesley est sorti. Il a vu cette grande organisation, alors il a sonné la trompette de la sanctification? une plus grande portion de la Parole. Voyez? A ce moment-là, ils ont pris le départ, ils sont sortis directement–sortis directement de Luther pour entrer dans le méthodisme.

152      Et quand la Pentecôte L’a vu, ils ont sonné de la–de la trompette? c’était l’heure du retour des dons. Vous voyez ce qu’ils ont fait? Ils ont sonné de la trompette, et voilà, ils sont sortis. Ensuite, ils se sont organisés.

            Mais, souvenez-vous, après la balle,   ce sont les trois étapes que nous connaissons,   il ne reste plus que le Grain. Ô Dieu! Et ensuite, le Grain est expulsé de tout le reste. Amen et amen! Les Paroles de la Semence commencent à prendre forme, la Vie sort de... Maintenant remarquez, si l’Epoux, le commencement, le premier, l’Epoux... Ici, c’est l’Epouse qui est en train de se manifester.

153      Souvenez-vous, l’Eglise a commencé à la Pentecôte, et Elle est tombée à Nicée. Elle a germé, pas à la ressemblance du vrai Grain, non; il y avait là une partie de la Vie, mais elle a germé pour produire une organisation. Et Il s’est retiré de cette organisation. Et puis, qu’a fait la Vie? Ensuite, à partir de cette organisation-là, Elle est passée dans une autre organisation, Elle est passée dans une autre étape de la Parole? la justification, la sanctification, le baptême du Saint-Esprit. Voyez? Et comme Elle passait dans la tige et qu’Elle suivait le processus, Elle se développait de plus en plus.

154      Souvenez-vous, le petit pollen ressemble plus, l’aigrette ressemble plus à la Semence que la tige. Et la balle ressemble plus à la Semence que l’aigrette. Mais la Semence Elle-même, c’est plus que ça. Voyez? Elle s’en est seulement servie comme moyen de transport, pour Se rendre au bout.

155      Remarquez, l’Epouse. Si l’Epouse, au commencement, était la Parole, ou, l’Epoux, alors, si l’Epouse est tirée de l’Epoux, Elle doit, Elle aussi, être la Parole. Remarquez, c’est ce que l’Epouse doit être.

156      Pourquoi, pourquoi l’Epoux doit-Il être la Parole manifestée, exposée clairement? C’est parce que l’Epouse et l’Epoux sont Un. Elle est simplement un morceau qui s’est détaché de Lui quand Il a été frappé. Voilà le Chef-d’oeuvre. Il a été frappé. Dire...

157      Michel-Ange ne pouvait pas le reproduire de nouveau. Il ne pouvait pas le remettre en place.

            Mais Dieu, Lui, Il va le faire. Il va ramener la petite Epouse, qui a été frappée, tout droit aux côtés de la Parole originelle. Et Le voilà, voilà le Chef-d’oeuvre, la famille de nouveau de retour dans le jardin d’Eden.

158      Comment cette Epouse va-t-Elle y arriver? Comment ce Blé va-t-il y arriver? Malachie 4 a annoncé que, dans les derniers jours, ces choses seraient rétablies (quoi?), rétablies, comme elles étaient au commencement; qu’Il les ramènerait! «Je remplacerai, dit l’Eternel, toutes les années qu’ont dévorées le gazam, et le jélek, et toutes ces autres choses. Je les restituerai de nouveau.» Malachie 4 dit? «Il ramènera le coeur des gens, et la Foi des gens, aux premiers pères, de nouveau.» Voyez? C’est ce que nous voyons en plein devant nous, Eglise. Où en sommes-nous?

159      Maintenant, je vais terminer dans quelques minutes. Je voudrais que vous soyez très attentifs à quelque chose qui venait d’arriver dernièrement.

            Malachie 4 doit ramener, ramener à l’original.

160      Elle est retranchée de l’Eglise, du corps de l’Eglise; Elle est retranchée avec Son Maître, pour la même raison. Elle est la Parole. Tout comme Joseph a été retranché de ses frères parce qu’il était la Parole. Et Jésus a été retranché de Ses frères parce qu’Il était la Parole. L’Eglise est retranchée... L’Epouse est retranchée de l’Eglise parce qu’Elle est la Parole. Voilà encore vos étapes? un, deux, trois, voyez, très précisément.

161      La Parole, vivante et en action, l’Epouse de la Bible, et pas une Epouse faite de main d’homme; l’Epouse de la Bible, frappée et affligée par Dieu. «Son aspect n’avait rien pour nous plaire; mais nous L’avons considérée comme frappée et affligée par Dieu.» C’est exact. Elle reste seule. Elle est retranchée de toutes les dénominations, conformément à Apocalypse 3. Elle est retranchée de l’Age de l’Eglise de Laodicée, où Elle avait pris naissance. Voyez? Cette Eglise a pris naissance dans l’Age de l’Eglise de Laodicée, qui est la balle. Mais si les autres ont...

162      Ne le voyez-vous pas, vous les hommes, les pentecôtistes? Si l’autre, c’était la balle, et qu’elle est morte; si l’autre (la tige) a dû mourir, si l’aigrette a dû mourir, la balle aussi, il faudra qu’elle meure; les trois étapes des organisations.

           

163      Et, souvenez-vous, vous dites? «Bon, eh bien, il y a eu beaucoup d’aigrettes qui sont restées là. Il y a beaucoup de ceci.» Oui. Il y a eu les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les luthériens, l’Eglise du Christ, toutes ces autres petites choses qui s’y sont ajoutées, les feuilles et tout le reste sont restées là, mais l’original, c’étaient les réformes, là, voyez.

164      Elle reste seule, comme l’Epoux, «rejetée par les hommes, méprisée et rejetée par les Eglises». L’Epouse est dans cet état-là. Qu’est-ce? C’est Son Chef-d’oeuvre, voyez, c’est la Parole, à travers laquelle Il peut agir, qu’Il peut manifester. Le rejet!

165      Donc, la tige, l’aigrette et la balle ne sont jamais devenues la Semence, non, mais elles ressemblent de plus en plus à la Semence.

166      Maintenant, au temps de la moisson, la Semence retrouve sa Vie originelle, c’est un retour à la Bible. Malachie 4 a dit qu’elle en arriverait là. Oh! Oh! la la! Elle doit avoir tout! Pour être ainsi, Elle doit avoir toute la Parole. Pas vrai? [L’assemblée dit? «Amen.»–N.D.E.]

167      Maintenant qu’a-t-Il annoncé dans Apocalypse 10, qui arriverait? Quel a été le but de ce voyage à Tucson? Pour ouvrir à l’Eglise? «Aux jours du messager, du septième ange, du Message du septième ange, la Parole entière de Dieu serait manifestée. Le Sceau, tout ce que la tige avait laissé en suspens, le pourquoi et tout ce qu’il En était, serait manifesté en cette heure.»

            Est-ce bien ce que la Parole dit? [L’assemblée dit? «Amen.»–N.D.E.] Alors, nous le voyons. Dans ce cas, où en sommes-nous, voyez, où en sommes-nous? Il n’y a qu’une chose? c’est le moment de la moisson. Elle est parfaitement mûre. Maintenant, Elle est prête pour la Venue. Remarquez.

168      Non, elles ne seront jamais Cela. Au temps de la moisson, la Semence est revenue à son état originel, et elle doit avoir toute la Parole pour être la Semence. Or, vous ne pouvez pas avoir une moitié de Semence; ça ne pousserait pas. Voyez? Il faut que ce soit la Semence entière. Elle doit manifester, non pas... Vous dites? «Je crois au baptême du Saint-Esprit. Alléluia! Je crois au parler en langues.» Ça, ce n’est qu’une partie de la Semence, oui, mais maintenant, il y a plus que ça. Alléluia! Voyez? La Vie, pas les dons; la Vie des dons. Voyez? Vous voyez ce que je veux dire? Nous sommes au temps de la fin, frères.

169      La tige, l’aigrette, la balle, elles sont mortes et elles sont sèches maintenant. Il n’y a qu’une chose qui doit leur arriver, c’est qu’elles vont être rassemblées dans le Conseil mondial des Eglises pour être brûlées.

170      La Parole est devenue chair, exactement comme Il l’avait promis dans Luc 17, Malachie 4, et tout, voyez, c’est exact, Apocalypse.

171      Toute la véritable Vie, qui était dans la tige, l’aigrette et la balle, se rassemble maintenant dans la Semence, prête pour la résurrection, prête pour la moisson. L’Alpha est devenu l’Oméga. Amen! Le Premier est devenu le Dernier, et le Dernier est le Premier. La Semence, qui était allée en terre, a suivi un processus et est redevenue la Semence.

            La semence, qui est tombée dans le jardin d’Eden et qui y est morte, est revenue. De cette semence imparfaite, qui est morte là-bas, on en est revenu à la Semence parfaite, le Second Adam.

172      La première Ève, qui est tombée et a été utilisée dans la deuxième réforme... la deuxième venue, comme pour engendrer un enfant, est maintenant redevenue la véritable Epouse, la Semence, revenue tout droit à la Parole originelle. L’Alpha et l’Oméga, c’est le même. Il a dit? «Je suis l’Alpha et l’Oméga», Il n’a jamais dit être quelque chose entre les deux. Oui. «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier.» Oui, oui.

173      Le premier ministère et le dernier ministère, c’est le même. Le premier Message et le deuxième... dernier Message, c’est la même chose. «Je suis... J’étais dans l’Alpha; Je suis dans l’Oméga.» «Il y aura un jour qui ne sera ni jour ni nuit, mais vers le soir la Lumière paraîtra.» Voyez, l’Alpha et l’Oméga, on y est maintenant, le Premier et le Dernier. Oh! la la! Frères, on pourrait passer des heures là-dessus.

174      Le grand chef-d’oeuvre, cette famille, le Deuxième Adam et la Deuxième Ève, sont maintenant prêts pour le jardin, le Millénium (Amen!), à revenir sur terre. Alléluia! Le grand Sculpteur ne les a pas laissés là. Il a mis du temps, comme Il avait mis des millions d’années à façonner le premier couple parfait; et ils sont tombés. Maintenant Il a mis des milliers d’années à façonner de nouveau, et maintenant les voilà prêts.

175      Le Chef-d’oeuvre est venu et Il a été abattu; de Son côté est sortie Sa compagne. Et Elle est modelée, en suivant le même processus. Maintenant, La voici revenue, au moment où toute la nature, la Bible, et tout le reste, montrent que nous en sommes là.

                 Les nations se disloquent, Israël se réveille,

                 Les signes que la Bible a prédits;

                 Les jours des nations sont comptés (regardez toute cette racaille que nous avons),

                 Ils sont remplis d’effroi,

                 Revenez, ô dispersés, vers les vôtres.

            C’est exact. Vous ferez mieux de vous dépêcher d’entrer, si vous comptez partir.

            Je vais bientôt terminer, peut-être dans les cinq prochaines minutes, ou dix.

176      Remarquez le grand chef-d’oeuvre, la famille. Le mari et la femme ne peuvent pas vraiment former une famille s’ils ne sont pas un. Il faut qu’ils soient un. Sinon, ils ne sont pas une bonne famille; la femme tire d’un côté, le mari tire de l’autre. Ce serait une famille terrible, ça. Mais quand il y a un accord, avec de l’amour l’un pour l’autre, ça, c’est une famille. Et maintenant,–c’était ça, le chef-d’oeuvre de Dieu,–et maintenant, toute la famille véritable, ici, représente celle-là. Voyez?

            Et maintenant la famille, qui est le Chef-d’oeuvre, est revenue, Christ et Son Epouse sont prêts à venir. Le Deuxième Adam, la Deuxième Ève, sont maintenant prêts à revenir à leur Demeure. Et le tableau tout entier, c’était la rédemption. La ramener de là où elle se trouvait, voyez, exactement, la ramener de nouveau. Après...

177      L’autre jour, je me tenais devant les Hommes d’Affaires Chrétiens. Beaucoup d’entre vous, je pense, étaient là. Quand j’ai entendu ce prêtre luthérien, ou prédicateur (C’est ce qu’il prétendait être), se tenir là et faire cette déclaration ridicule, et se moquer de ce que nous croyons... Que les Hommes d’Affaires du Plein Evangile aient invité cet homme-là, et qu’il dise ça! Il portait son col tourné vers l’arrière. Beaucoup d’entre eux le font maintenant. Et il a dit? «Bon, les gens me demandent pourquoi je porte mon col tourné vers l’arrière; ils me disent? ‘Comment va-t-on vous distinguer d’un prêtre catholique?’» Il a dit? «Il n’y a aucune différence, et il ne devrait pas y en avoir.» Il a dit? «Nous sommes tous des enfants de Dieu.» Il a dit? «Je connais un prêtre catholique qui est omniprésent, voyez, qui peut être présent partout.»

178      Or, on ne peut pas être omniprésent sans être omniscient. Dieu n’est même pas omniprésent; Dieu est omniscient. En étant omniscient, Il est omniprésent, du fait qu’Il connaît toutes choses. Mais pour être un Etre, Il doit se trouver dans un seul Etre. Parce qu’Il est omniscient–omniscient, Il peut être omniprésent. En effet, Il connaît toutes choses, Il les connaissait avant la... Il savait, avant que le monde soit fondé, combien il y aurait de puces, de poux, combien d’insectes, et combien de fois ils cligneraient des yeux, et tout à leur sujet, voyez, parce qu’Il est omniprésent. On ne peut pas être omniscient–omniscient sans être infini. Et il n’y a qu’une chose qui soit infinie? Dieu. Amen! Et alors, nous...

179      Qu’est-ce? C’est le diable, qui les mène tout droit à ce massacre. Ils y entrent tous, exactement ce que la Bible a dit. Et nous y voilà, voyez, il s’introduit en plein chez les pentecôtistes, et il les attire tout droit, exactement comme... Quelle heure!

180      Oh! Après ce témoignage, quelqu’un m’a dit... Je–je... Heureusement que je n’ai pas dit grand-chose, parce qu’ils m’auraient probablement fait mettre en prison, là-bas. Mais j’ai simplement pensé? «Nous y voilà.»

            Les–les gens avertis, ils savent. Il est dit dans Daniel? «Ce jour-là, les sages connaîtront leur Dieu.» Oui, oui. Voyez? «Les sages connaîtront leur Dieu.» Ils guettent ces choses.

181      Mais quand j’ai vu cette chose-là arriver, et les pentecôtistes qui se tenaient là, à l’appuyer! Même Oral Roberts m’a regardé comme ça. J’ai dit? «Oh! la la!» Ah! Mais il était là, avec son instruction, ses manières raffinées, vous savez, et tout.

182      Ce n’est pas de cette manière-là que Dieu raffine les Siens. Il ne les raffine pas avec une instruction. Il les raffine par l’humilité, par–par la puissance de Sa Parole manifestée, pour montrer la forme du Grain, d’où Il a été tiré.

183      Alors, quelqu’un m’a dit, il a dit? «Frère Branham,» a-t-il dit, il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre à votre sujet.»

            J’ai dit? «Quoi donc?»

184      Debout, là-bas, dans un couloir... Je pense, soeur Dauch et les autres, après que j’eus serré la main à Bill, j’étais là; et ils ont tous tourné le coin, il y avait tout ce monde-là. Un ministre s’est frayé un passage jusqu’à moi, avec son col tourné vers l’arrière, il m’a dit? «Pourquoi êtes-vous toujours en train de réprimander les gens?» Il a dit? «Ces gens-là croient que vous êtes un serviteur de Dieu, et que vous devriez être doux et gentil avec eux, et tout.» Il a dit? «Chaque fois que je vous entends, quand vous vous levez, vous engueulez les femmes au sujet des cheveux courts, du port des shorts, du maquillage et de toutes ces autres choses; et vous engueulez les gens, vous leur dites qu’ils sont froids et formalistes et indifférents.» Il a dit? «Pourquoi faites-vous ça?» Il a dit? «Ces gens-là vous aiment. Comment pouvez-vous être un fils de Dieu rempli d’amour, et faire une chose pareille?»

            J’ai pensé? «Seigneur, permets-moi de répondre à cet homme intelligent. Tu vois? Permets-moi donc de lui répondre, quelque part, pour qu’il se pende avec sa propre corde.» Oui.

            J’ai dit? «Eh bien, ai-je dit, monsieur, avez-vous déjà lu l’histoire du grand producteur de musique appelé... du grand compositeur appelé Beethoven?»

            Il a dit? «Oh! Bien sûr, j’ai lu l’histoire de Beethoven.»

185      J’ai dit? «Il a probablement déchiré beaucoup de brouillons, des corbeilles pleines, mais il a donné au monde des chefs-d’oeuvre.» Il n’a plus ouvert la bouche, il n’a pas ajouté un seul mot. J’ai dit? «Quand il était assis dans son bureau sous l’inspiration, il écrivait quelque chose. Il allait dans son bureau pour prier. Ça ne correspondait pas, il le mettait au rebut, il le jetait dans la corbeille à papier. Mais quand il avait terminé, que tout était donné par inspiration, le monde avait un chef-d’oeuvre.

            Oh! combien la Parole tranche, mais Elle produit des chefs-d’oeuvre; oui, Elle enlève toute la balle et toute l’aigrette. Elle produit un Chef-d’oeuvre.

186      J’ai sept minutes pour vous raconter quelque chose qui s’est produit avant-hier, si on veut sortir à l’heure. Le 3 juillet, j’étais ici, dans le... au centre ici, au centre commercial, tout près de l’endroit d’où nous sommes, ici. J’ai été à Pigalle, à Rome, en France; j’ai été à New York, à Los Angeles. Mais le groupe des femmes les plus dégoûtantes que j’aie vues de toute ma vie, c’est à Jeffersonville, dans l’Indiana. Je n’ai jamais vu autant de barbouillage et de souillure de ma vie, comme j’en vois chez ces gens-là. J’étais là, ça me fendait le coeur à ce point-là, alors le Seigneur m’a donné une vision.

            Maintenant, je vais vous raconter la vision. Je ne sais pas si je peux l’interpréter, mais je–je vais raconter la vision pour la première fois.

187      Je suis entré en transe. Et, à ce moment-là, il y avait quelqu’un avec moi. Je n’ai pas vu la personne. C’était seulement une Voix. Et je–j’ai regardé. Et, comme je–je regardais dans cette direction-ci, Il a dit? «L’Epouse va apparaître pour une vision préalable.»

            J’ai regardé, et j’ai vu venir vers moi le plus–le plus beau groupe de femmes, proprement vêtues et les plus jolies que j’eusse jamais vues de ma vie. Mais chacune d’elles avait un habillement différent, semble-t-il. Elles avaient toutes des cheveux longs. Et elles avaient des manches et des jupes plus longues, et tout. Des jeunes femmes, elles avaient l’air d’avoir, disons, peut-être une vingtaine d’années.

188      Maintenant, ma Bible est ouverte ici devant moi. Voyez? Je peux seulement dire ce que j’ai vu.

            Si vous dites? «Que regardez-vous?» Je regarde une horloge. «Que cherchez-vous?» Je cherche des gens, je regarde des gens. «Que regardez-vous?» Je regarde la Bible. C’est ça. Je dis la Vérité. C’est ce que je vois. Et je peux seulement dire ce que j’ai vu. Je ne–je ne sais pas ce que... tout ce qu’il en est. Il faut que je vous le raconte, c’est tout.

189      Mais, en ce moment-là, cette Epouse, Elle avait les regards fixés sur... Celui qui me parlait, et moi, nous étions là ensemble. Les yeux, c’étaient les personnes les plus propres et les plus charmantes à voir que j’aie jamais vues de ma vie. Il devait y en avoir une douzaine ou plus, peut-être, juste... je ne sais pas combien il y en avait de front, mais il y en avait un groupe, simplement. Et Elle a défilé, doucement, sur un air. Et Elle levait les yeux, Elle regardait, en défilant. Oh! Elle était ravissante! Je L’ai regardée et... alors qu’Elle défilait. Il a dit? «Maintenant, nous allons passer en revue...» Il a dit? «Ça, c’est l’Epouse.»

            «Maintenant nous allons passer les Eglises en revue.» Et elles sont arrivées. Je les ai vues approcher. Et quand elles sont arrivées, chacune, semble-t-il, était pire que la précédente. Je n’avais jamais vu une bande de femmes aussi dégoûtantes de ma vie.

            Et quand Il a dit? «Ensuite,» j’ai entendu du bruit. Et Il a dit? «Ensuite, a-t-Il dit, voici le groupe américain.»

190      Maintenant, je suis moi-même Américain, mais ça–ça m’a soulevé le coeur. Je ne peux pas m’exprimer en termes assez éloquents pour, dans un auditoire mixte, pour dire ce qui se passait. Je–je–je... Vous devrez lire entre les lignes. Mais quand ces femmes se sont avancées, leur conductrice en tête, c’était une sorcière. Elle avait un nez très long et une très grande bouche. Et elles étaient toutes vêtues d’une espèce de vêtement qui couvrait la partie du bas, ici; mais le haut, c’était seulement une bande qui, juste une petite bande d’à peu près un demi-pouce [1,25 cm] qui montait et faisait le tour comme ceci. Et chaque femme avait une espèce de...

191      Beaucoup d’entre vous, il y a des années, autrefois, vous vous souvenez, quand on coupait du papier, là, vous savez, du papier journal, pour faire un chasse-mouches avec ça? Combien s’en souviennent? Vous savez. Tiens, je pense qu’ils s’en servent dans les carnavals, vous savez. Suspendu, comme ça, du papier dont on a découpé les bords, de la dentelle de papier.

            Elles avaient quelque chose qu’elles tenaient pour couvrir le bas, comme ceci, qu’elles tenaient pour couvrir la partie du bas. Toute cette partie-ci était découverte.

            Et chacune avait les cheveux coupés très court, et comme de petites frisettes partout, comme ça, les cheveux coupés vraiment très court; et toute maquillée. Elles ne ressemblaient à rien moins que des prostituées.

            Et elles marchaient avec ce morceau de papier; et quelle vulgarité! Bon, ce qu’elles avaient devant elles, c’était ce morceau de papier. Mais quand elles eurent défilé devant la tribune, leur dos... Et de voir la manière dont elles se comportaient, de devant et de dos, cette façon de se conduire! J’ai dit? «Est-ce que c’est ça, l’Eglise?»

192      Et elle a continué son chemin. Et elles chantaient ces chansons de twist-and-roll, là, vous savez, ou je ne sais comment vous appelez ça, elles allaient, elles chantaient ça et elles passaient. J’ai dit? «Est-ce que c’est ça, l’Eglise?» J’étais là, et dans mon coeur, je pleurais.

            Et la sorcière, là, d’après moi, elle n’est absolument rien d’autre que... Elle est ce Conseil mondial des Eglises, qui les conduisait tout droit sur le chemin où elle allait. Elles ont tourné à gauche, et elles ont disparu dans le chaos; elles continuaient cette musique et à faire des bruits vraiment bizarres, et à secouer leur corps, d’un côté puis de l’autre, puis, comme ça, elles se démenaient comme ça, en marchant.

193      Et, comme j’allais incliner la tête, alors Il a dit? «Attends, l’Epouse doit revenir.»J’ai regardé, et les voilà qui revenaient. Et elles ont défilé, des petites dames charmantes à voir. Elles avaient toutes les regards fixés sur moi, alors qu’elles défilaient. Et j’ai remarqué que chacune portait un habillement différent. L’une d’elles, qui était en arrière, avait comme les cheveux longs qui descendaient dans le dos, et elle les avait enroulés comme ceci; peut-être une Allemande, ou quelque chose comme ça. Et je les observais.

            Comme elles repartaient, deux ou trois d’entre elles, en arrière, ont un peu perdu le pas, et j’allais leur crier. Elles essayaient de reprendre le pas. Et je les voyais; la vision se retira peu à peu, et ça s’est transformé devant moi.

194      Maintenant, en voici l’interprétation. La raison... Eh bien, souvenez-vous, je venais juste de finir d’écrire... je n’avais pas fini, je n’avais pas encore écrit ces notes. Mais en prêchant, ce matin, j’ai compris ce que c’était, en pleine prédication. Avez-vous remarqué, l’Eglise est seulement apparue...

            Or, c’est la Vérité, mes amis. Le Père céleste, qui écrit la Parole, sait que je dis la Vérité. Voyez? Je sais que je dis seulement la Vérité.

            Et je ne l’ai su, on dirait, qu’il y a quelques minutes, ou tout récemment, voyez-vous. Avez-vous remarqué? L’Epouse est apparue deux fois? la première Semence et la deuxième Semence, et les deux, c’était exactement la même Semence. Et la raison pour laquelle elles étaient...?... portaient des vêtements de différents coins, Elle viendra de toutes les nations, pour former l’Epouse. Elles avaient toutes les cheveux longs, pas de maquillage, et de très jolies jeunes filles. Et elles me regardaient. Cela représentait l’Epouse qui sortira de toutes les nations. Voyez? Elle, chacune représentait une nation, alors qu’elles marchaient, parfaitement alignées sur la Parole. Voyez?

195      Et, alors, il faut que je L’aie à l’oeil. Elle sortira du pas de la Parole, si je n’ouvre pas l’oeil, pendant qu’Elle défile, si Elle passe comme ça. Peut-être que ce sera au moment où moi, j’aurai terminé, voyez-vous, quand j’aurai fini, ou quelque chose.

196      Quoi? Elles revenaient. Elles faisaient tout leur possible, elles revenaient, elles cherchaient à se mettre en ligne; c’est qu’elles–elles avaient les yeux ailleurs, elles regardaient cette Eglise qui venait de s’en aller dans le chaos. Mais deux... Celles d’en avant, jamais. Celles d’en arrière, seulement deux ou trois d’entre elles étaient un peu sorties des rangs, vers la droite, et elles avaient l’air de chercher à se remettre en ligne, pendant qu’elles défilaient. Elles venaient juste de passer devant moi. Oh! Elles étaient peut-être à la distance d’ici au mur, de moi. Et je me tenais là. Et alors, j’ai vu tout cela s’éloigner, s’en aller.

            Mais, si vous remarquez, l’église n’est apparue qu’une fois, chaque nation, l’église. Mais l’Epouse est apparue deux fois. Voyez? Vous voyez ce que c’était? Or, je ne le savais pas, mais comparez cela à mon Message de ce matin. Je ne le savais pas. Voyez? [Frère Branham donne plusieurs coups sur la chaire.–N.D.E.]

197      La Semence est tombée en terre à Nicée. Celle-là, c’était la Semence originelle. Et Elle a été formée, Elle a émergé de ces différentes dénominations, qui ne sont produites qu’une fois. Mais l’Epouse revient de nouveau dans les derniers jours. «Je restituerai.» Voyez, le Chef-d’oeuvre a été modelé. Voilà la raison pour laquelle Elle est apparue, a été passée en revue, la deuxième fois. Elle a été passée en revue la première fois, ensuite, elle a été passée en revue la deuxième fois. Et la deuxième fois, Elle était parfaitement identique à la première fois. Ô Dieu, aie miséricorde! Dépêche-toi, dépêche-toi, dépêche-toi, Vie, entre dans le Grain, en vitesse! Oui, oui.

198      Toutes les autres ne sont plus jamais réapparues. Elles sont reparties pour ne plus jamais revenir.

            Mais l’Epouse est revenue, parce qu’Elle était l’Alpha et l’Oméga. Dieu, le grand Sculpteur, s’est formé un Chef-d’oeuvre, parce qu’Elle est un morceau de Son premier Chef-d’oeuvre. Comme Il en avait fait un dans le jardin d’Eden, et Il en avait pris un morceau et avait fait un autre morceau avec, lequel a été gâché et est tombé, voilà qu’Il a mis tout ce temps à le reconstruire. Et Il a produit ce Chef-d’oeuvre, qui a été frappé, pour... Cette partie-là, qui a été frappée, c’était pour ramener de nouveau ce Chef-d’oeuvre, de nouveau.

199      Alors, le Chef-d’oeuvre et le Fils de Dieu, le Chef-d’oeuvre et l’Epouse, C’est un morceau de Lui, qui doit être l’accomplissement de la Parole. La Parole s’est accomplie, et nous sommes prêts pour la Venue du Seigneur.

200      Ô Eglise du Dieu vivant, inclinez vos coeurs et vos–vos êtres devant Dieu. Ces choses sont vraies. Je sais qu’on serait porté à croire qu’une chose aussi glorieuse que celle-là serait vraiment répandue dans toutes les nations. Ça ne l’a jamais été. Il ne change pas Sa manière de faire. Soyez seulement reconnaissants, Eglise, soyez reconnaissants d’être où vous êtes aujourd’hui, si vous êtes en Christ. En effet, vous voyez, là, et quand cette...

201      Souvenez-vous, cette Vie sera toute rassemblée dans le Grain, pour la résurrection, mais la tige doit être brûlée. Tout le reste, la balle et tout, doit être détruit, et ça le sera. Ne vous confiez pas à votre... à ces dénominations. Restez dans la Parole, la Vie, Dieu et Son Chef-d’oeuvre.

202      Alors, dans le Millénium, qu’est-ce? Christ et Son Epouse, de retour dans le jardin du Millénium. Amen!

                 Je L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

203      C’est là qu’Il a été frappé. «Nous L’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et affligé. Mais Il était blessé pour nos transgressions, brisé pour notre iniquité.»

204      Y a-t-il ici quelqu’un, ce matin, qui n’est pas dans ce Grain ce matin? Et comme la Vie est en train de détacher son dernier morceau de la balle, car la balle est en train de sécher... Combien savent que l’Eglise pentecôtiste est en train de sécher? [L’assemblée dit? «Amen.»–N.D.E.] Qu’est-ce? La Vie la quitte. Franchement, elle n’est plus là. Et si nous avons déjà eu la vision préalable de l’Epouse, dans ce cas je me demande si l’Epouse n’est pas déjà complète. [Frère Branham commence à fredonner Je L’aime.]

                 ...L’aime, je L’aime,

                 Parce qu’Il m’aima le premier

                 Et acquit mon salut

                 Sur le bois du Calvaire.

205      Avec nos têtes inclinées maintenant. Y a-t-il ici des gens qui aimeraient qu’on pense à eux? Si vous avez le sentiment que vous n’êtes pas...

            Mes amis, c’est trop clair. Jamais de ma vie je n’ai eu une vision sans que quelque chose arrive après. Je dis la Vérité. Toutes les autres fois, si j’ai dit la Vérité, que Dieu l’a démontré, alors, je dis la Vérité cette fois-ci.

206      Je ne sais pas en quel jour nous vivons, mais je sais qu’il ne reste plus rien à venir. Aucun politicien ne pourrait venir redresser la chose. La politique, la nation est fichue. Ô Dieu! Pouvez-vous–pouvez-vous aller assez en profondeur pour–pour–pour le ressentir? La nation est fichue; pas la nation, mais les nations. Celle-ci est la meilleure de toutes, et elle est fichue. Alors, si les nations sont fichues, le monde est fichu. Et les Eglises, à mon avis, la pentecôte, c’est la meilleure qu’il y ait eu, mais elle est fichue.

            Ô Dieu, sois miséricordieux envers nous!

207      Si vous ne Le connaissez pas, je vous en prie, dépêchez-vous, dépêchez-vous. Si vous pouvez ressentir la Vie, sortez du... sortez de votre péché, sortez d’où vous êtes. Allez dans le Grain, en vitesse. Dans la tige, ou dans la balle, vous mourrez.

            Priez, pendant que nous chantons, maintenant. Je L’aime.

            Il n’en tient qu’à vous maintenant. Nous n’avons aucune dénomination, rien du tout. Tout ce que nous avons, c’est Christ. Nous vous invitons à adorer avec Lui, avec nous, jusqu’à ce qu’Il vienne. Nous ne pouvons pas inscrire votre nom dans un livre; nous n’avons pas de livres. Nous voulons voir votre nom dans le Livre de Vie. C’est seulement par une naissance que vous pourrez y arriver. Ne voulez-vous pas le faire tout de suite? Demandez à Christ une Vie nouvelle, de vous faire entrer, de mettre votre nom dans Son Livre, s’il n’y est pas. Alors, vous pourrez fraterniser avec nous, nous aimerions beaucoup vous avoir avec nous. «Je...»

208      Dieu bien-aimé, maintenant aide-nous, chacun, à faire un inventaire, pour voir si nous sommes en Lui. Tu nous as aimés. Tu as été frappé pour nous, et nous T’avons considéré comme frappé et affligé par Dieu. Je Te prie, ô Dieu, d’appeler chacun. Seigneur, parle à mes enfants, à mes bien-aimés, à mes amis. Accorde-le, Seigneur, à l’instant, par le Nom de Jésus-Christ.

209      Que personne n’attende trop longtemps, Seigneur. On dirait que c’est terriblement proche. La moisson est vraiment mûre. La grande moissonneuse de Dieu parcourra le pays un de ces jours, les brins de paille vont voler de tous côtés, mais le Blé sera rassemblé au grenier, enlevé, parce qu’en Lui se trouve la Vie. Accorde-nous, Seigneur, que chaque demande soit exaucée, que chaque prière soit manifestée devant Toi.

210      Je prie pour eux, Seigneur. Je Te prie de ne pas laisser une seule personne ici être perdue, Seigneur. Ils–ils–ils sont restés assis dans des conditions difficiles; ils–ils–ils font des centaines de kilomètres en voiture. Alors, ce dont nous avons besoin, donne-le-nous, Seigneur, ce qui est bon pour nous, Seigneur; non pas ce qui est bon à nos yeux, mais ce qui est bon à Tes yeux. Nous voulons être une vierge pure, qui a été châtiée, réprimandée par Dieu, pour que nous puissions être purifiés de nos péchés. C’est ma prière, que j’adresse pour eux, Seigneur.

211      Je–je–je ne sais pas comment prier. Nous–nous parlons au Dieu Puissant. Et quel être humain, quel être mortel pourrait faire la prière qu’il faut devant le Dieu vivant? Mais, Seigneur, mes mots mal prononcés, et mes–et mes noms et mes pronoms là–là où il ne faut pas; si Tu as pu prendre les lettres de l’alphabet, un jour, et–et en former une phrase pour un petit garçon, Tu–Tu peux fermer les yeux sur mes noms et mes pronoms, et simplement regarder à ce que je crois, Seigneur.

            Je crois en Toi. Je crois cette Parole. Et j’ai la foi pour chaque personne qui est ici. Et je–je les amène à cet Autel, Seigneur, par la foi, là où entre nous et le Grand Jéhovah, il y a le Sang de Son Fils, Jésus. Et le Sang parlera pour nous. Quand Tu L’as frappé au Calvaire, Tu as dit? «Parle!» «Ecoutez-Le!» «Et le Sang, dit la Bible, parle mieux que le sang de l’agneau de l’Ancien Testament, car le Sang de Christ parle plus que le sang d’Abel; de plus grandes choses.» Parle, Seigneur, de rédemption pour nous, alors que nous faisons appel à Toi à travers le Sang.

212      Glorieux Père de la Vie, inclus-nous, Seigneur. Si nous–si nous avons péché, ôte ça de nous. Nous–nous ne voulons pas être comme ça, Seigneur. Ce n’est pas notre intention. Nous nous rendons compte que nous vivons sur un chemin vraiment horrible, sombre. Comme nous le disions au commencement, nous marchons en gravissant une montagne, nous passons dans des endroits raboteux. Sombre est le sentier, mais nous portons la Lumière. Puissions-nous voir le sentier pas à pas, alors que nous avançons maintenant, jusqu’à ce que nous nous retrouvions, comme dans le Voyage Du Pèlerin, jusqu’à ce que nous finissions par arriver au haut de la Colline. Guide-nous, ô Berger. Grand Jéhovah, conduis-nous par Ton Esprit.

213      Nous savons que nous sommes loin d’être un chef-d’oeuvre; mais nous considérons d’où nous avons été taillés, le vrai Chef-d’oeuvre, et c’est en Lui que nous nous confions. Amène-nous simplement à Lui, Seigneur. Accorde-le, Seigneur.

214      Guéris tous les malades qui sont ici, Seigneur. «Nous L’avons considéré comme frappé et affligé. Mais Il était blessé pour nos péchés.» Le Chef-d’oeuvre de Dieu a été frappé. «Et Il était blessé pour nos péchés; c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Guéris les malades, Seigneur, qui sont dans Ta Présence Divine en ce moment, car nous savons que Tu es ici.

215      Purifie nos âmes, nos coeurs, de tout ce qui est mauvais, de toutes mauvaises pensées, de toutes paroles mauvaises, de tout ce qui est mal. Purifie-nous. Et nous Te prions, Père, de guérir nos maladies, et que nous repartions d’ici avec le sentiment que nous sommes Tes enfants sanctifiés. Et couverts par le Sang, nous parlons à travers le Sang, la Parole. Accorde-le, Seigneur. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

216      Dieu notre Père, sur ces mouchoirs, oins-les de Ta Présence, Seigneur. Que Ta Présence soit avec eux, où qu’ils aillent. Là où ils seront posés, que tout corps malade soit guéri. Et peu importe de quoi il peut s’agir, s’il y a un foyer désuni quelque part, réconcilie-le, Seigneur, le grand Sculpteur. Accorde-le, Seigneur.

217      Façonne-nous, et fais de nous des fils et des filles de Dieu. Nous croyons que l’Epouse est en train de recevoir son dernier polissage. Elle sera retranchée de l’organisation entière, complètement, et alors ce sera la grande moisson. Jusque-là, Seigneur, donne-leur la santé et qu’ils soient heureux de Te servir. Au Nom de Jésus. Amen.

            Je L’aime, je... (L’aimez-vous vraiment?)

            Parce qu’Il m’aima le premier

            Et acquit mon salut

            Sur...

218      Maintenant, comprenez-vous pourquoi je vous gronde? Ce n’est pas parce que je vous aime... pas parce que je ne vous aime pas. Je vous aime, vraiment. Je veux un Chef-d’oeuvre pour le Maître. Il se peut que je doive en arracher quelques-uns comme ça, mais j’aurai un Chef-d’oeuvre un de ces jours, si je le tiens fermement attaché à cette Parole. Exact.

219      Or, Jésus a dit? «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, quand vous aurez de l’amour les uns pour les autres.» Nous devrions être tellement amoureux les uns des autres!

            Béni soit le lien

            Qui unit nos coeurs en Christ,

            La communion, fraternité,

            C’est comme là au Ciel.

            Tenons-nous par la main.

            Quand nous nous séparons

            Cela nous cause de la peine

            Mais dans le coeur nous sommes toujours unis

            Et espérons nous revoir.

            Prends le Nom de Jésus avec toi,

            Ô toi, enfant de tristesse et de malheur;

            Il va te procurer la joie,

            Prends-le partout où tu vas.

            Précieux Nom, ô Nom si doux!

            Espoir de la terre, joie du Ciel;

            Précieux Nom, ô Nom si doux!

            Espoir de la terre, joie du Ciel.

            Maintenant, souvenez-vous, pendant votre voyage?

                 Prends le Nom de Jésus avec toi,

                 Comme un puissant bouclier;

                 Quand les tentations sur-... (Que faites-vous, alors?) ...-viennent,

                 Murmure simplement ce saint Nom en priant.

                 Ô Précieux Nom, ô Nom si doux!

                 Espoir de la terre, joie du Ciel;

                 Précieux Nom, ô Nom si doux!

                 Espoir de la terre, joie du Ciel.

            Jusqu’à ce que nous nous rencontrions!

            Inclinons la tête. Oh! j’aime chanter!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrions

                 Aux pieds de Jésus;

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrions!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrions!

                 Que Dieu soit avec vous!

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