Faites Dans Cette Vallée Des Fosses, Des Fosses

Date: 53-0609E | La durée est de: 49 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1          Je suis très content d’entendre ces choses. Et remarquez bien, après mon départ d’ici, longtemps après, et vous les ministres dans vos églises, vous entendrez les gens qui apparaissent dire: «Vous savez, cela m’a simplement quitté.» Il y en a tellement que je ne peux pas les mentionner. Je vois Cela suspendu au-dessus d’eux, et ici entre les deux, quiconque se tient ici à l’estrade, il y a ici entre les deux un lieu sombre. Et parfois, je vois le mouvement, mais je n’arrive pas à voir la personne. Voyez-vous? Très bien. Et surtout quand on est sous l’onction, on–on ne voit simplement pas cela. Et si Cela n’agit pas vite, eh bien, Cela ira ailleurs. Voyez-vous? Et aussi, pendant que je me tiens ici à l’estrade, je sens Cela pendant que Cela est ici; et puis, Cela va disparaître. Je peux voir Cela suspendu, j’observe Cela, Cela se suspendra au-dessus de quelqu’un. Voyez-vous? Et puis, une–une vision apparaît.

            Et je sais qu’il y a beaucoup, beaucoup de gens qui n’ont même jamais été ici ni nulle part, dans ce genre de ligne, qui sont guéris ici. Et je ne les désigne même pas du–du haut de la chaire ici. Je commence simplement... Généralement, jusqu’au dernier service, on dirait que parfois il y a une espèce de foi puissante qui se meut simplement partout. Voyez-vous? Il y en a beaucoup qui acceptent cela. Voyez-vous? En ce qui concerne votre guérison, eh bien, je sais que Christ a guéri tout le monde quand Il est mort pour eux. Voyez-vous? Donc, la seule chose, c’est que votre foi croie cela.

2          Il y a quelques instants, un ministre a conduit jusque là où je reste, et il a dit... Il s’est présenté, il prie aussi pour les malades. Et il a un–un cas d’une jeune fille malade. Elle est dans un état très grave. J’ai dit: «Venez discrètement, frère, à la réunion.» J’ai dit: «Peut-être qu’on distribuera des cartes aujourd’hui.» Nous n’en avons pas distribuées de toute façon cet après-midi. Et j’ai dit...

            Et il a dit: «Frère Branham, nous n’avons pas besoin de carte de prière. Nous voulons simplement voir: C’est l’inspiration du Seigneur qui nous amène à la guérison.» Cet homme a raison. Oui, oui. Il en a une conception. C’est exactement ce qu’il faut. Voyez-vous? C’est l’inspiration de cela qui vous amène là où vous voyez ce que Dieu est en train de faire... Sa Présence est ici.

            Eh bien, savez-vous que Dieu va à certains endroits, et puis, Il sera quelque part ailleurs, et Il sera quelque part ailleurs? Saviez-vous cela? Je n’ai pas entendu beaucoup d’amens, mais c’est la vérité. Voyez? Voyez? «Et la Présence du Seigneur était là pour guérir les gens.» Est-ce vrai? «Et le Seigneur rencontra Moïse en chemin», vous rappelez-vous? Il l’a rencontré en chemin, quand Il descendait.

3          Une dame de mon église... Frère Beeler, une certaine madame Weber. Elle se mourait de la tuberculose. Elle avait été au sanatorium, cela avait atteint le dernier stade. On l’avait renvoyée mourir à la maison; on a dit qu’il n’y avait rien qui pouvait être fait pour elle. Madame Grace Webber, de Jeffersonville. Elle habitait juste derrière le tabernacle, et elle avait eu cinq ou six petits enfants. Alors, l’Ange du Seigneur est venu vers moi cette nuit-là et a dit: «Va, dis à madame Webber et... dis à monsieur Webber, plutôt, de mettre les choses en ordre; car il restera avec la charge de ses enfants, car sa femme va partir.» Eh bien, je suis allé, j’en ai parlé à monsieur Webber. J’ai dit à sa fillette, la petite Jean Rose, qui est une infirmière maintenant. C’était une toute petite fille à l’époque. Elle est une jeune dame maintenant. Il y a de cela sept ans ou plus.

            J’ai dit: «Eh bien, Jeanie, votre maman va mourir. Elle ne peut vivre que peu de temps.»

4          Et deux jours plus tard, ou trois jours, il y avait des dames qui étaient venues d’un entrepôt de l’Etat, là où elle travaillait, elles sont arrivées. Et elle... Et Grace, madame Webber, a dit: «Si–si seulement je pouvais obtenir que frère Branham prie encore pour moi, a-t-elle dit, j’ai vu quand mon cousin Opal avait été guéri de ce cancer-là, alors que le médecin lui accordait de vivre jusqu’au matin, et sa fille est aussi infirmière.»

            Elle a dit... Et cela... les jeunes filles de l’administration avec qui elle travaillait ont dit: «Il n’y a rien chez ce gars-là.» Elles ont dit: «Il n’est qu’un hypocrite.» Elles ont dit: «Tout ce en quoi consiste cette religion-là, c’est juste un tas de fanatisme, de supercherie.»

            Et alors mademoiselle Weber a dit: «Regardez, je me meurs. Et je le sais, mais pour ça, je ne garderai pas silence.» Elle a dit: «Je suis mieux avisée que ça.» Elle a dit: «J’ai été... J’ai vécu ici même dans cette ville, à côté de cet homme-là tout le temps. Je l’ai vu grandir depuis l’enfance.» Elle a dit: «Je sais.» Elle a dit: «Vous pouvez taxer cela de supercherie si vous le voulez, a-t-elle dit, mais j’ai vu cela juste comme... tellement, et j’ai vu Dieu guérir les gens.» Elle a dit: «Et je connais la vie de cet homme-là et je sais que c’est la vérité.»

5          Et il s’est fait que l’Ange du Seigneur avait entendu cela. Et cette même nuit-là, pendant que j’étais assis à côté de mon fauteuil, dans la chambre, après m’être réveillé, je suis allé, j’ai bu de l’eau, vers trois heures du matin, j’étais assis sur un fauteuil, je L’ai vu franchir la porte. Il a dit: «Demain (Dimanche), on ira prendre mademoiselle Webber et l’amener ici. Elle sera assise à droite, au fond du tabernacle.» Il a dit: «Je l’ai entendue, dis-lui que Je l’ai entendue, ce qu’elle a dit. Et dis-lui qu’AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle vivra, elle ne mourra pas.» Elle...?... Vous y êtes. Vous pouvez aller la voir si vous le voulez. Il y a de cela environ sept ans. Exact. Voyez? Sa Présence était là quand elle prenait position pour ce qui était correct. Voyez? Sa Présence était là, et Il–Il l’a trouvée. Il l’a vue. Alors, Il est venu me dire ce qu’elle avait dit–ce qu’elle avait dit à ces femmes-là, et elle avait dit... Et Il l’a honorée à cause du respect qu’elle avait témoigné envers ce qui représentait Dieu. Dieu fera donc la même chose pour vous. Pas par égard pour moi, mais par égard pour Lui, pour Christ, Celui qui est mort pour votre guérison. Si seulement vous témoignez du respect pour Lui et Sa Parole, Dieu accomplira l’oeuvre pour vous. Amen. C’est vrai.

6          Maintenant, ce soir nous aimerions parler un peu de la Parole. Et cet après-midi, je pense avoir plutôt prêché [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            ... en effet, il va avoir une attaque cardiaque. J’ai vu mon père s’abaisser, marquer sa place, il m’a dit qui cela... où cela était, et où il allait. «J’ai eu un songe.» Non, j’étais là debout, en train de regarder ces choses, je regarde ces autres choses ici qui sont arrivées. Et le jeune homme était parfaitement fort, en bonne santé et tout. Et il y a quelques soirées, il s’est affaissé sur la table de suite d’une crise cardiaque, et il est étendu au... Eh bien, c’est à peine qu’il vit maintenant. Voyez? Ça ne sert à rien de prier. Son temps est arrêté, et il le sait, il va s’en aller. Voyez? C’est mon frère.

            Or, si j’étais un guérisseur, je le guérirais, n’est-ce pas? C’est mon frère. Mais je ne suis pas le guérisseur, et s’il y a un quelconque message d’encouragement que je peux lui apporter, j’aimerais le lui apporter. Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’il va mourir, car c’est ce que Dieu m’a dit. Voyez? Et il va mourir. C’est vrai. Ainsi donc, voyez, pour moi, cela... Si j’étais un guérisseur, Dieu sait que je serais certainement parti guérir mon propre frère. Oui, oui. Mais je ne peux pas le faire. C’est tout. Et Dieu a–a même...

            Tout ce que je sais, il peut, comme Ezéchias autrefois, tourner son visage contre le mur, pleurer, et dire à Dieu ce qu’il ferait, et Dieu pourrait ainsi l’épargner, mais cela... Je ne sais pas, c’est entre lui et Dieu. Tout ce que je peux faire, c’est apporter le message tel qu’Il me l’a confié.

7          Maintenant, j’aimerais lire un passage dans 2 Rois. Qui aime entendre la prédication du genre sassafras, à l’ancienne mode, du pain de maïs avec les haricots? Aimez-vous cela? Juste le genre à l’ancienne mode? Eh bien maintenant, je ne suis pas un fameux prédicateur, mais je–j’aime ça, à l’ancienne mode. C’est l’unique mode que je connais. Cela m’a sauvé, et je vous assure, cela vous fera du bien. Cela vous sauvera. Cela ne vous raffinera pas tellement, mais... Cela ne vous blanchira pas, mais cela vous rendra blanc, si vous–si vous... Oui, oui. Je crois dans une de ces religions à l’ancienne mode, du fond des bois, à ciel bleu, qui tue le péché. Et c’est vrai. Je crois que cela nous rend tous un en Jésus-Christ. Cela fait que celle qui est en robe en soie et celle qui est en robe en calicot s’embrassent et se disent soeurs. Cela fera que celui qui est en smoking et celui qui est en salopette s’étreignent et se disent frères. Et c’est vrai. Cela nous rendra tous les mêmes. Cela a ainsi sauvé John Wesley, Dwight Moody, Sankey, et Finney, et Knox, Paul, Pierre, Jacques, Jean et tous... Eh bien, Cela va... C’est assez bon pour moi. C’est–c’est tout.

8          Maintenant, dans 2 Rois, chapitre 3, à partir du verset 10, juste lire quelques portions des Ecritures ici, ou quelques versets plutôt. Et nous allons directement commencer la ligne de la guérison aussi vite que possible. Ou, pas la ligne de la guérison; la ligne de la guérison, c’est au Calvaire. Nous allons prier pour les malades.

            C’était un grand jour, à l’époque d’Israël, juste un temps de décision, comme nous en connaissons aujourd’hui; un groupe de gens divisés, des mécontents. Ecoutez.

            Alors le roi d’Israël dit: Hélas! L’Eternel a appelé ces trois rois pour les livrer entre les mains de Moab.

            Mais Josaphat dit: N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Eternel, par qui nous puissions consulter l’Eternel? L’un des serviteurs du roi d’Israël répondit: Il y a ici Elisée, fils de Schaphath, qui versait l’eau sur les mains d’Elie.

            Et Josaphat dit: La parole de l’Eternel est avec lui. Le roi d’Israël, Josaphat et le roi d’Edom, descendirent auprès de lui.

            Elisée dit au roi d’Israël: Qu’y a-t-il entre moi et toi? Va vers les prophètes de ton père et vers les prophètes de ta mère. Et le roi d’Israël lui dit: Non! car l’Eternel a appelé ces trois rois pour les livrer entre les mains de Moab.

            Elisée dit: L’Eternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant! si je n’avais égard à Josaphat, roi de Juda, je ne ferais aucune attention à toi et je ne te regarderais pas.

            Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe. Et comme le joueur de harpe jouait, la main de l’Eternel fut sur Elisée.

            Et il dit: Ainsi parle l’Eternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses!

            Car ainsi parle l’Eternel: Vous n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail.

            Mais cela est peu de chose aux yeux de l’Eternel. Il livrera Moab entre vos mains;

            Vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs.

            Or le matin, au moment de la présentation de l’offrande, voici, l’eau arriva du chemin d’Edom, et le pays fut rempli d’eau.

9          Inclinons la tête juste un instant. Maintenant, Père céleste, la foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de Ta Parole. Et maintenant que nous avons lu sur ce grand événement dans Ta Parole, les gens se sont assemblés ici ce soir, Seigneur, croyant que le même Dieu qui était avec les prophètes autrefois, qui est avec Israël, comme dans le pèlerinage, au désert, qui était avec Daniel dans la fosse aux lions, les enfants dans la fournaise ardente, le Fils de Dieu avec les apôtres, au cours de l’âge, est toujours le même Dieu ce soir.

            Maintenant, nous prions pour une bénédiction de Sa part, car nous, en tant que pauvres indignes, cependant des enfants nécessiteux, nous nous tenons dans Sa Présence, confessant humblement nos péchés, que nous avons mal agi, et nous demandons pardon, et nous prions, ô Dieu, que s’il y a quelque chose dans notre vie ou sur notre chemin, toute incrédulité qui empêcherait cette réunion de ce soir d’être un succès, ô Dieu, pardonne-nous maintenant, nous prions. Que l’Esprit de Dieu ait libre passage dans la réunion ce soir; qu’Il bénisse les gens, qu’Il les guérisse; qu’Il sauve les pécheurs et qu’Il tire gloire de la réunion et de nos efforts. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ, Ton Fils bien-aimé. Amen.

10        Le roi de–de Jérusalem, au temps où les Juifs... le roi Josaphat était le roi de Juda, en fait, il y avait scission. Et quand n’importe lequel de... comme les églises, tant que nous subissons ces scissions dans l’église, nous ne sommes jamais unis. Les Indiens ont perdu ces Etats-Unis au profit des Blancs, à cause du manque d’organisation parmi eux: la scission. Ils avaient des guerres tribales. S’ils s’étaient rassemblés, ils auraient pu conserver leur terre. S’il y a des gens qui me font pitié, ce sont des Indiens. Ce sont eux les véritables Américains, pas nous. Nous, nous sommes des immigrants. Ce sont eux les Américains pour qui Dieu avait fait l’Amérique.

            Récemment, j’ai tenu une réunion pour eux là à Carlsbad, je m’excuse. J’oublie le nom de... C’étaient les Apaches, à San Carlos, en Arizona. Je n’oublierai jamais cette nuit-là. C’était la première fois que j’aie jamais prié pour les Indiens. Deux d’entre eux étaient passés et le Seigneur avait révélé ce qui clochait chez eux, et j’ai dit: «Seigneur, si Tu les guéris, j’irai à la réserve.» Et Il l’a fait. Et le missionnaire m’avait aidé à bien m’y prendre. Je suis donc allé à la réserve. Il y avait environ, peut-être vingt mille ou plus qui étaient assemblés cette soirée-là. Ils avaient une petite estrade bâtie comme celle-ci, juste devant une petite église, avec des projecteurs. Et c’était la vue la plus belle jamais vue, voir tous ces petits feux installés tout autour. Les Indiens étaient assis sur leurs petites couvertures, leurs petits bébés, peau rouge là et–et le... Ce sont de petits bébés, et eux tous, les vieillards, là, avec de longues et grosses pipes, en train de fumer, et ils causaient.

11        Et quand je me suis mis à parler... Eh bien, un Indien est un homme très étrange. Eh bien, il est... il peut se tenir là et vous écouter, mais il ne va pas–il ne va pas prendre sa décision jusqu’à ce qu’il soit sûr.

            Billy Paul a eu une expérience avec un ici il y a quelque temps. J’avais dit: «Billy (Il distribuait ces cartes de prière), donne-les à ceux qui sont réellement... aux malades. Pas à quelqu’un qui a juste un mal de tête ou un mal de dent, et à ceux qui se meurent du cancer; donne-les à quelqu’un qui est gravement malade.»

            Il a dit: «D’accord.» Il est descendu, et c’était à Phoenix. Et alors, il distribuait les cartes de prière. Un Indien est passé, il a dit... [Frère Branham tapote.–N.D.E.] Il l’a tapoté dans le dos, il a dit: «Moi malade.»

            Il a dit: «Eh bien, qu’est-ce qui cloche chez vous, chef?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Eh bien, il s’est simplement retourné, il s’est éloigné de lui. Le chef a continué à le suivre avec les mains derrière lui. Directement, il était vers... Le chef voyait ces cartes de prière diminuer sans cesse, alors il [Frère Branham démontre.–N.D.E.] il l’a frappé de nouveau dans le dos. Il s’est retourné, et a dit: «Qu'y a-t-il, chef?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Il a dit: «Chef, je suis censé donner ceci aux gens qui sont gravement malades.» Il a dit: «Quelle est votre maladie?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Alors, il est allé un peu plus loin, il l’a attrapé. Il lui restait environ deux ou trois cartes de prière. Il a dit: «Chef, quelle est votre maladie?»

            Il a dit: «Moi malade.»

            Billy a dit: «Ecris alors sur la carte de prière: ‘Moi malade.’» Vous savez, comme cela. «Moi malade.» Et il était–il était malade. Il ne voulait pas dire ce qui clochait chez lui, mais tout ce qu’il savait... peut-être que c’était tout ce qu’il pouvait dire; quelqu’un lui avait dit de dire cela, vous savez: «Moi malade.» C’est tout ce qu’il savait.

            J’en ai eu un une fois qui a été converti et il ne savait comment crier; alors il ne connaissait que deux mots, et c’étaient juillet et août. Il courait à toute vitesse, criant à tue-tête: «Juillet, août; juillet, août; juillet, août», juste... C’est tout ce qu’il savait dire; c’étaient les seuls mots qu’il savait dire. Il criait tout autant que nous quand nous sommes... Oui, c’est bien. Il le faisait pour la gloire de Dieu, c’est tout ce qu’il savait dire.

12        Alors, à la série de réunions de San Carlos cette soirée-là, je parlais, j’ai dit: «Vous, je suis désolé. Et je pense que c’est une tache sur notre drapeau, envoyer de l’argent en Grande Bretagne et ailleurs comme cela. Ces gens n’en reçoivent pas, les pauvres. Je ne suis ni démocrate ni républicain; je suis chrétien. Voyez? Ainsi donc... Laissez-moi vous le dire, c’est un tas de non-sens. J’ai été là même pour voir. J’ai été là même avec... le roi m’avait envoyé chercher, je suis allé et j’étais dans son palais et tout, je suis allé là.

            Et je sais que ces gens meurent à moitié de faim; ils ne reçoivent pas cet argent-là. La Russie vous le fera voler en éclats en retour, très bientôt, alors donc... comme le Japon l’avait fait, alors... Frère, je dois garder l’Amérique en Amérique; c’est là sa place. Laissez-moi vous dire... Ami, quand je suis allé là et–et que j’ai vu ces pauvres Indiens étendus là, certains d’entre eux... Des centaines parmi eux meurent chaque année parce qu’ils ne gagnent que quelques pièces de cinq cents par mois, ou quelques dollars par mois, de pension, et ils ne peuvent pas vivre de cela. Ils... Et puis, ils viennent par ici... Ils élevaient des brebis, on leur a tout arraché, et je ne sais pas ce qu’ils avaient fait. Juste... Les gens gèlent, crèvent de faim, et tout, et je pense que c’est une disgrâce. Oui. Je soutiens les Indiens.

13        Et alors, j’ai dit: «Maintenant, je n’y peux rien, je suis juste un parmi eux.» J’ai dit: «Nos pères vous ont repoussés, et tout, ils vous ont arraché ce que vous aviez, et ils ont récupéré vos terrains de chasse. Et un homme blanc est un meurtrier pour commencer: il va sortir et tirer sur des bisons, pas pour avoir la viande, mais juste pour voir combien il peut tuer.»

            Et c’est la bonne voie. J’ai été garde chasse ici dans l’Indiana pendant environ sept ou huit ans. Je sais que c’est la vérité. L’homme blanc est... Quand il reçoit... n’est pas converti, il n’est qu’un meurtrier. Il va simplement prendre, tuer tout ce sur quoi il peut mettre la main, juste tirer pour voir s’il peut tirer dessus. Cela allait très profondément, mais frère, ceci est l’Evangile que je vous apporte par ici. C’est la vérité; c’est vrai.

            Les lois autorisent cinq écureuils, il en prendra six ou sept, huit ou dix, s’il peut en avoir. C’est vrai. Eh bien, je sais que c’est sa nature. Pas un Indien. S’il en attrape un, et qu’il y en a un plus grand là, il en a eu deux, il va relâcher un et garder l’autre. Il est un véritable conservateur de la nature.

14        Bon. Mais de toute façon, j’ai dit: «Ils vous ont repoussés, et c’est ce qu’ils vous ont fait, ils vous ont repoussés et repoussés. Vous avez subi un traitement injuste.» Mais j’ai dit: «Je n’y peux rien; je ne suis pas... ce n’est pas moi qui élabore les... ou... un... les lois de cette nation.» Mais j’ai dit: «J’essaie de vous parler ce soir de Quelqu’Un qui vous traitera correctement, et c’est Jésus-Christ, le Fils de Dieu.» J’ai dit: «Il est mort pour vous sauver, tout autant qu’Il est mort pour sauver les autres.» Et j’ai dit: «Evidemment, vous avez le droit de–de–de douter de cela, maintenant même, je suppose; mais si Dieu prouve clairement que je vous dis la vérité, eh bien alors, il n’y a pas du tout moyen pour vous d’en douter davantage.»

            J’ai donc formé une ligne de prière, et d’habitude, si vous formez une ligne de prière sans cartes, vous savez ce qu’on attrape: Une débandade. Ainsi donc, je–je n’avais pas de carte de prière; j’étais donc simplement arrivé là, juste quelques minutes à l’avance, et j’ai dit: «Nous n’avons pas de cartes de prière. Combien aimeraient donc qu’on prie pour eux? Levez la main.» Il y avait juste un seul interprète là. Personne n’a levé la main. J’ai dit: «Tous ceux qui aimeraient qu’on prie pour eux, alignez-vous de ce côté-ci.» Personne ne s’est mis en ligne. Eh bien, alors la missionnaire est rentrée dans la petite église, elle a fait sortir quelques femmes qu’elle avait là-dedans. Et elles sont toutes sorties ici.

15        Et vous les femmes, vous devriez voir ces petits enfants Indiens: la petite créature la plus mignonne, mais ils... Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est qu’on les avait suspendus tous aux patères, alors ils se ressemblent tous. Comment arrivaient-elles à les distinguer? Je ne peux pas le dire. Et je... L’une allait en prendre un, le mettait au dos. Le petit enfant ne criait point ni rien, il restait simplement assis là.

            Je jouais avec l’un d’eux; une dame est passée, et–et aussitôt que j’ai parlé... cherchant à lui parler juste quelques instants, j’ai vu qu’elle souffrait d’une maladie vénérienne, non pas parce qu’elle était immorale. Le mode de vie qu’elle a dû mener. J’ai donc dit: «C’est une maladie vénérienne», et l’interprète a dit... Elle s’est retournée et m’a regardé, me jetant un coup d’oeil, de ses yeux noirs.

            Elle a encore regardé la dame, et l’interprète a demandé: «Est-ce vrai?»

            «Oui, mais comment a-t-il su cela?» Voyez? C’est ce qu’elle voulait savoir.

            J’ai dit: «Eh bien, elle n’est pas immorale, c’est une femme fidèle; mais ce qu’il y a, c’est ainsi qu’elle doit vivre.» Mais c’était une maladie vénérienne. Alors, elle voulait alors s’adresser à l’interprète pour que ce dernier me demande si Dieu va la guérir. J’ai dit: «Oui, si vous croyez cela.» Alors, j’ai prié pour elle. Le suivant est passé, c’était un... oh! un glaucome sur–sur les yeux, ce qui est très fréquent chez les Indiens.

16        Et la suivante est passée, c’était une fillette; elle était sourde-muette. J’ai dit: «Eh bien, la fille est sourde-muette. Elle a fait la fièvre il y a quelque temps et cela l’a rendue sourde-muette.»

            Et la maman de l’enfant a dit: «C’est vrai. C’est tout à fait vrai.»

            Et j’ai dit: «Croyez-vous que Dieu guérira l’enfant?»

            «Oui», elle croyait cela.

            Alors, j’ai demandé au Seigneur de bien vouloir la guérir, l’enfant. Quand j’ai terminé, j’ai fait... [Frère Branham tape les mains.–N.D.E.] Elle s’est retournée, elle m’a regardé, cette fillette-là. J’ai dit: «M’entends-tu?»

            Et l’interprète s’est mis à lui parler, et elle–elle entendait, elle pouvait parler. Elle s’est mise à marmonner quelque chose comme cela. J’ai dit: «Oh! Elle parlera mieux d’ici peu.»

            Elle a dit: «Mmmm. Son parler s’améliore maintenant.» Elle était donc...

17        Alors, le suivant dans la ligne, c’était un petit garçon aux yeux louches. Tout le monde pouvait voir qu’il avait des yeux louches. Je n’ai jamais vu Dieu renvoyer un enfant aux yeux louches jusque là. Jamais. Je pense donc que ce qui est à la base de cela, c’est que j’avais eu une grande horreur en regardant cela. Quand ma petite Sharon, ma petite enfant se mourait à l’hôpital il y a de cela plusieurs, plusieurs années, la petite créature avait tellement souffert. Quand je suis arrivé auprès d’elle, ses petits yeux bleus louchaient, et cela me tue pratiquement de voir un enfant aux yeux louches. Je m’en souviens.

            Vous savez, il vous faut parfois presser une fleur pour en retirer du parfum, n’est-ce pas? Et là, ce petit enfant a levé les yeux vers moi, sa drôle de petite chevelure raide et épaisse, cavalière, lui retombait. Il m’a regardé, son petit visage était rouge. Et j’ai pris le petit enfant. Je me suis dit: «Eh bien, si Dieu fait cela devant ces Indiens, cela m’accordera une faveur.» J’ai serré le petit enfant contre moi, et j’ai dit: «Dieu bien-aimé, s’il Te plaît, aie pitié. Je Te prie de guérir ce petit enfant et de m’accorder une faveur devant ces gens, afin que je leur parle de Ton Fils bien-aimé.» Evidemment, l’interprète n’interprétait pas cela.

            Ils se tenaient simplement là, regardant. Et je savais que Dieu avait guéri cet enfant-là. J’ai dit... Maintenant, avant que je le dégage de mon épaule, j’ai dit: «Maintenant, dites-leur de regarder tous dans cette direction-ci.» Ils ont regardé dans cette direction-là. J’ai dit: «Maintenant, si Dieu a guéri cet enfant aux yeux louches, allez-vous croire?» Ils se sont regardés, vous savez, sans dire mot. J’ai tourné son petit visage comme cela, et ses petits yeux étaient tout aussi normaux que ceux de n’importe qui ici. Oh! la la! Vous parlez d’une ligne de prière; j’en ai eu une véritable quelques instants après. On dirait une débandade, alors que la poussière s’envolait. Et on a dû repousser...

            Combien connaissent le révérend Jack Moore? Org-...Je pense que certains parmi vous le connaissent, Gordon Lindsay et les autres étaient là. Et alors, il y a un... la ligne de prière se formait.

18        La personne suivante, c’était une vieille femme indienne, on a eu du mal à la calmer. Elle avait deux morceaux de bois de balai ou une espèce de bâtons, recouverts de lambeaux au bout. Elle semblait avoir environ soixante-quinze ou quatre-vingts ans. Elle avait de longues tresses, qui pendaient, et des–et des cheveux tannés. Elle devait être la suivante dans la ligne. Mais ils se pressaient, se bousculaient tant à l’estrade, on a pris un groupe d’Indiens, on les a placés là pour les empêcher de descendre. Et alors, il y a eu un jeune garçon indien qui a sauté sur l’estrade, il est monté là d’un bond, pour être le suivant. Eh bien, frère Moore n’arrivait pas à lui faire comprendre de reculer. Alors, frère Moore est un peu court, trapu, un Irlandais. Il l’a simplement soulevé par les côtes comme cela, et il l’a remis en arrière, pour laisser la femme s’avancer. Elle était la suivante.

            Et alors, elle est arrivée là. Et la pauvre vieille créature, elle a tendu ces béquilles et elle était... l’arthrite, vous savez, vraiment très grave. Et que son vieux coeur soit béni, j’espère la rencontrer dans la Gloire un jour. Quand elle s’est approchée de moi, comme cela, elle a levé les yeux vers moi, et il y avait ces grands creux sur son visage, une vieille mère. Et les larmes se frayaient une voie dans ces creux; elle avait connu plus d’un jour ardu dans ce désert-là, une vieille mère qui probablement avait bercé ses enfants plusieurs fois et avait vécu de tout ce qu’elle pouvait attraper là. Elle a levé les yeux vers moi comme cela, et ses lèvres tremblotaient. Elle a un peu souri, elle a battu les yeux. Elle a tendu la main, elle a pris une béquille, et de l’autre, elle a pris une autre dans sa main, elle m’a tendu cela, elle s’est redressée et s’est mise à marcher partout sur l’estrade, juste comme cela. Qu’était-ce? On n’avait pas prié pour elle, elle n’avait pas demandé cela. Dieu l’avait récompensée pour sa foi. Encore une chose au sujet de cette réunion chez les Indiens, avant de terminer là-dessus.

19        C’était tard vers trois heures du matin, j’ai vu des Indiens passer, ils étaient mouillés jusqu’à ce niveau. J’ai dit: «Qu’y a-t-il?»

            L’interprète a dit: «Au départ, ils pensaient que c’était faux, mais, a-t-il dit, maintenant, ils vont dans des déserts et ils transportent leurs bien-aimés. Et le gué est loin d’ici, à environ vingt miles [32 km]. Ils n’attendent pas d’atteindre le gué; ils traversent directement la rivière avec eux, et ils traversent comme cela.»

            Ainsi donc, j’ai regardé, une file venait, et il y avait un gaillard qui se tenait là, un Indien robuste, aux lèvres vraiment bleues. Il fait froid au désert un matin comme cela. Et il tremblait simplement. J’ai regardé, il avait une très large planche avec un morceau de bois de travers dans ce sens-ci et un morceau de travers dans ce sens-là et un vieil homme indien était étendu là-dessus avec ses mains sur ce bâton, et ses jambes sur l’autre. Et un autre homme portait cela. Il n’y avait pas de brancards, cela servait simplement de brancard. Et j’ai demandé: «Parlez-vous anglais?»

            Il a dit: «un peu.» [Frère Branham imite son accent.–N.D.E.]

            Et j’ai dit: «N’avez-vous pas peur de contracter la pneumonie?» «Non. Jésus-Christ prend soin de moi. J’amène mon père.»

            J’ai dit: «Oh! C’est ça.» J’ai dit: «Croyez-vous que si je demande à Jésus de guérir votre père, Il le guérira?»

            «Oui, c’est pourquoi je l’ai amené.»

            J’ai dit: «Faites-le passer.» Et alors qu’il passait, j’ai imposé les mains sur le vieil homme; j’ai dit: «Dieu bien-aimé, voici couché ici un ancien et vieux père, estropié, tremblant de paralysie, comme cela, ai-je dit; aie pitié de lui, ô Dieu, et guéris-le, je prie au Nom de Jésus.» J’ai dit: «Maintenant, amenez-le. Il vous sera fait selon votre foi.»

            J’ai fait venir un autre, le suivant passait. J’étais si fatigué que j’arrivais à peine à me tenir là. J’ai entendu quelqu’un... des cris continuaient. J’ai regardé, et le vieil homme avait la planche sur ses propres épaules, il allait çà et là, faisant signe à tout le monde comme cela, parcourant çà et là. Tout aussi simple. Mais vous cherchez à comprendre tout cela, comme ça arrive, et c’est pourquoi vous manquez cela. C’est vrai. Eux croient simplement.

20        Eh bien, c’est là la simplicité de la foi. Mais Israël s’était éloigné de Dieu en ce temps-là et la foi était très rare. Il y eut alors un homme, Josaphat, qui était un homme juste, le roi de Juda. Lui et le roi Achab montèrent; vous savez combien ce dernier était mauvais. Et Elie le prophète avait prophétisé à son sujet, à son sujet et à cause du jardin qu’il avait arraché par Jézabel. Il avait fait tuer Naboth, il avait arraché sa vigne. Et Elie avait dit: «Les chiens lècheront ton sang.» Un prophète, envoyé de Dieu, lui avait dit que les chiens lècheraient son propre sang, à cause de ce qu’il avait fait à un homme juste et il l’avait dupé, pour lui arracher sa vigne.

            Et alors, ici, son fils lui avait succédé, Jéroboam, il avait pris la place de son père et c’était un homme très méchant, il adorait toujours les idoles de sa mère Jézabel, une petite princesse égyptienne. Ils s’étaient mariés en dehors de leur communauté, c’est ce qui était à la base de cela. Cela se fera aussi dans votre maison. Epousez des incroyants et voyez ce qui arrive. Vous perdez votre victoire là même.

21        Observez. Puis, quand ils sont allés... Et Josaphat, quelle gaffe il avait faite, de contracter une alliance avec une telle personne, un incroyant. Il a connu les mêmes ennuis que nous avions connus quand nous avons contracté une alliance avec la Russie et que nous leur avions envoyé là tous nos avions et tout durant l’autre guerre. Eh bien, ils vont nous les renvoyer en nous tirant dessus. Voyez? «Deux hommes marchent-ils ensemble sans en être convenus?» Nous n’avons pas voulu accepter la croix de Christ qui a été prêchée, et maintenant nous avons une double croix. C’est tout à fait vrai. C’est ce qui s’était passé là. Et là, Josaphat est allé avec le–le roi Jéroboam, le roi de Jérusalem, et ils sont allés mener la guerre contre les–contre les rois ou les Philistins, ou plutôt les Moabites. Ils avaient effectué sept jours... Maintenant, regardez, ils étaient tout absorbés par leurs affaires, ils ne se sont pas arrêtés pour consulter Dieu.

            Quand vous êtes venu à la réunion ce soir, si vous êtes malade, êtes-vous venu en disant: «Maintenant, Père, je vais là. Je Te demande d’être miséricordieux envers moi et accorde que ma foi s’élève ce soir à un niveau où je peux croire en Ton Fils et être guéri»? Avez-vous pensé prier quand vous avez appris qu’il se tiendra des réunions ici à Connersville? Avez-vous prié? Etes-vous allé chercher des voisins et tenir de petites réunions de prière? Nous oublions ces choses, et c’est pourquoi nous avons des ennuis.

22        Ils sont allés sept jours durant dans le désert. Ils n’avaient point de boussole. Et ils ont fini par découvrir qu’ils avaient des ennuis; ils étaient allés sans avoir consulté Dieu. Et tout l’approvisionnement en eau était coupé. C’est ça le problème de l’église ce soir. L’approvisionnement en eau est coupé, alors qu’on cherche à faire marcher l’église sans le surnaturel. On essaie de fournir des efforts pour faire marcher l’église rien qu’avec le naturel. On essaie d’imiter les autres églises du monde, et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas de bénédictions comme nous avions autrefois.

            Quelqu’un disait: «Je parcourrais encore soixante-dix miles [112,63 km] sur des routes asphaltées, pieds nus, pour suivre un réveil à l’ancienne mode du Saint-Esprit. Qu’y a-t-il? Dieu est toujours Dieu. Vous ne L’avez pas consulté ces derniers temps. Priez. C’est l’unique moyen de découvrir.

            Nous chantions un petit cantique: Priez, priez, c’est l’unique moyen de s’élever plus haut, Priez, priez, la prière de la foi fera descendre les bénédictions de Dieu. C’est l’unique moyen pour s’y prendre.

23        Très bien, mais eux sont allés sans avoir consulté Dieu. Et ils ont vu que leur approvisionnement en eau était coupé. Ils étaient en plein désert, en train de mourir. Alors, il s’est fait que l’un d’eux avait assez de religion pour penser consulter Dieu, et c’était Josaphat, le roi de Juda, un homme juste. Il a dit: «N’y a-t-il pas un prophète de l’Eternel quelque part par qui nous pouvons consulter au sujet de cette affaire?» Il y a donc pensé on dirait tard, n’est-ce pas? «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et le reste vous sera donné par-dessus.»

            Il a dit: «N’y a-t-il pas quelqu’un quelque part?»

            L’un de ses serviteurs est venu et a dit: «Si, il y a ici Elisée qui versait de l’eau sur les mains d’Elie.» Oh! la la! Subissons-en un peu l’influence de temps en temps.

24        Je me rappelle un soir, je me suis fait reprendre là-dessus. J’avais dit: «Vous tous chrétiens, qui vous mêlez aux pécheurs, tout comme la variole, cela fera éruption sur tout votre corps.» Environ deux soirées après cela, sous la même tente, lors d’un réveil jadis quand je tenais encore des réveils chez les baptistes, cette petite femme s’est levée, les cheveux peignés par derrière, si lisses et brillants que son visage brillait comme un oignon pelé, elle a dit: «J’ai entendu des prédicateurs dire: ‘Je m’assois près de vous, cela m’influencera donc.’» Elle a dit: «Dieu soit béni, cela ne m’a jamais influencée.» Elle a dit: «J’ai payé le prix comme les autres pour avoir cela.» Je me suis dit: «Oh! la la... Que je reste tranquille.» C’est exact. Ça ne se contamine pas; vous devez être disposé à recevoir cela.

25        Mais Elisée avait versé de l’eau sur les mains d’Elie. Quel merveilleux prophète! Il avait eu une double portion. J’aime ça, Elie et Elisée, en type. Voyons une minute de quoi ils étaient le type. Regardez. Elie, le vieux prophète représentait Christ. Elisée, l’église, représente l’église, le jeune prophète. Eh bien, quand ils marchaient... J’aimerais vous faire remarquer leur voyage. Quand Elisée a trouvé Elie, il travaillait dans un champ. Il a pris son manteau, il l’a jeté sur lui et a dit: «Suis-moi.» Il a tué le veau, il a organisé une fête pour les pauvres, il a suivi Elisée. Et quand Elisée a dit: «Je dois aller à Dothan», quand il est donc allé, il s’est mis en marche, il a parlé au jeune prophète et a dit: «Reste.»

            Il a dit: «L’Eternel est vivant, et ton âme ne mourra jamais, je ne te quitterai point.» J’aime ça: S’y accrocher fermement. Il a continué à monter.

            Et il a dit: «Maintenant, reste ici. Je dois monter à l’école des prophètes.» La deuxième étape du voyage.

26        La première étape: L’étape de Martin Luther, la première étape du voyage. La deuxième étape, c’était l’école du prophète. Elie est monté là et il a dit à Elisée: «Maintenant, reste ici, je te prie, car l’Eternel m’appelle au Jourdain.»

            Mais Elisée était un vrai prophète. Il a dit: «L’Eternel est vivant, et ton âme ne mourra point, je ne te quitterai point.» J’aime ça. La deuxième étape du voyage, sans cesse... C’est ce que Dieu a toujours fait.

            Remarquez, il a ensuite dit: «Je vais au Jourdain.» Et Elisée...

            Certains de ces prophètes-là à l’école ont dit: «Sais-tu que ton maître va être enlevé par-dessus ta tête aujourd’hui?»

            Il a dit: «Je le sais, mais taisez-vous.» Il savait ce qui arriverait, aussi l’a-t-il suivi. Il est arrivé au Jourdain. Un type parfait de l’église. La première étape du voyage, c’était la justification par Martin Luther: Dothan. La deuxième étape du voyage avec John Wesley, à l’école des prophètes, la sanctification. Maintenant, il va au Jourdain, le temps de la mort. Le Jourdain représente la mort, la traversée. Nous quittons tous les âges de l’église.

27        Je sais que j’ai des méthodistes, des baptistes et autres sont assis ici. Je n’ai rien contre vous. Dieu connaît mon coeur. Vous êtes mes frères, au même titre que tous les autres. Et je suis moi-même membre de l’Eglise baptiste. Mais j’ai simplement trouvé quelque chose de bon. J’essaie de vous en parler, quelque chose qui va un peu plus profondément. Vous dites: «Y a-t-il plus de profondeur?» Certainement. C’est encore plus profond. Ne soyez pas cristallisés.

            Dans le pèlerinage des enfants d’Israël autrefois, ils voyaient chaque fois cette Colonne de Feu. Est-ce vrai? Et quand cette Colonne de Feu s’arrêtait, ils s’arrêtaient et construisaient en dessous d’Elle. Ils étaient sous le Feu. Et puis, il y avait mille sacrificateurs. Suivez ça. Et chaque fois que cette Colonne de Feu se déplaçait, que ça soit à dix heures, à vingt-deux heures, la nuit, à midi, n’importe quand que c’était, on sonnait de ces trompettes, Israël défaisait le camp et suivait la Lumière. Est-ce vrai? D’accord.

28        A chaque étape de la journée que la Colonne de Feu avançait, Israël La suivait. Que Cela aille dans telle direction, ils allaient dans cette direction-là. Si Cela allait dans telle autre direction, ils La suivaient dans cette direction-là. A droite ou à gauche, ils continuaient à suivre.

            Remarquez, c’est un beau type. Lors de la première réforme, il y eut un petit homme du nom de Martin Luther dont les yeux s’étaient ouverts sur les Ecritures. Et il a su que le juste vivra par la foi. Et la Colonne de Feu a commencé à sortir de ces mille cinq cents ans d’âges de ténèbres, et Martin Luther a vu la Colonne de Feu se déplacer, il a sonné la trompette de l’Evangile, il est allé avec Cela, il a construit sous Cela. Mais le problème en était que Luther a organisé l’église.

            Ceci va blesser. Mais, frère, juste comme ma mère, je pense qu’elle est ici ce soir. Quand j’étais un petit enfant, il nous fallait manger, juste prendre des peaux de viande que nous achetions au magasin, mettre cela dans une–une casserole à pain, extraire cela, en faire du saindoux, et mettre... y mélanger la farine, et faire des gâteaux de maïs. Je ne sais pas si vous connaissez ce que c’est ou pas. La chose horrible qu’il y avait, c’était que, chaque samedi soir, il nous fallait prendre une forte dose d’huile de ricin. Je ne peux même pas supporter, à peine, de mentionner le nom. Chaque... Je me tenais le nez; j’avais haut-le-coeur, je disais: «Maman, je ne peux simplement pas prendre cette huile. Cela me rend très malade.»

            Elle disait: «Chéri, si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.» Je dirais donc que c’est pareil ce soir. Si cela ne vous rend pas bien malade, cela ne vous aidera pas, peut-être. D’accord.

29        Dieu n’a jamais traité avec des organisations. Dieu traite avec des hommes. Le Saint-Esprit n’est jamais descendu sur des organisations, Il descendait sur des hommes. C’est vrai. Remarquez, la première église organisée, ce fut l’église mère, l’Eglise catholique. Et les autres sont ses progénitures. Eh bien, mais le mot église veut dire appelé à sortir, séparé.

            Remarquez donc. Ensuite Luther, le modèle, il a organisé l’Eglise luthérienne. Et un jour, la Colonne de Feu a quitté. Et Luther était tellement organisé, et il avait ses rites et tout, qu’il ne pouvait pas se déplacer avec.

30        Il y eut alors un petit homme en Angleterre du nom de John Wesley, il vit la Colonne de Feu se déplacer, il alla avec Elle et prêcha la sanctification. Luther ne pouvait pas prêcher la sanctification, car il avait prêché la justification. Alors, Wesley s’est mis à prêcher la sanctification et eux, ils sont partis. Le Feu a continué à avancer. Eh bien alors, la chose suivante, vous savez, Wesley devint très organisé. Il vous fallait même être un méthodiste wesleyen, sinon vous n’étiez rien; vous n’y avez pas été. C’est vrai. Et puis, ces autres petits bourgeons sont sortis de cela.

            Et un jour, la Colonne de Feu a commencé à partir. Et les groupes pentecôtistes ont vu Cela. Wesley ne pouvait donc pas parler en langues, avoir les dons de l’Esprit et autres. Ils... il a dû rester là, il a donné un enseignement contraire à cela. Alors, il fut tellement organisé qu’il ne pouvait pas bouger, et la Colonne de Feu l’a quitté. Et la Pentecôte s’est déplacée avec Cela. C’est vrai. Mais maintenant ici, maintenant la Pentecôte est tellement organisée que la Colonne de Feu se déplace encore et eux ne peuvent pas se déplacer. C’est tout à fait vrai. Amen. Mais, frères, le Feu de Dieu est en train de se déplacer malgré tout [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... malgré tout. Et Dieu...

31        Ecoutez ça. L’église organisée, c’était Moïse, le législateur. Et le législateur, Moïse, s’était glorifié plutôt que de glorifier Dieu, il ne lui a pas été permis de faire traverser le Jourdain aux enfants. Et l’église aujourd’hui se glorifie: «Je suis membre chez les assemblées»; «Je suis membre de l’Eglise de Dieu»; «Je suis membre de ceci, cela ou autre.» Qu’êtes-vous après tout? C’est vrai. C’est la vérité. Eh bien, il y a des hommes bien dans chacune d’elles. Nous sommes frères; brisez cette histoire-là.

            Mais regardez. Un homme qui était avec eux depuis tout le temps, Josué, un type des signes et des prodiges, c’est lui qui a été autorisé, pas un groupe d’église, pas une organisation, mais Josué a été retiré, il a fait traverser le Jourdain aux enfants d’Israël. C’est vrai. Amen.

32        Remarquez, pour revenir à mon passage des Ecritures. J’ai pratiquement envie de prêcher ce soir. Regardez. Et je... Regardez ça. Quand ils ont effectué le premier voyage, quand il a trouvé l’église, la première étape là...?... Il y eut la justification. John Wesley, je veux dire, l’âge de Luther. La deuxième étape, l’école des prophètes, la sanctification, l’âge de Wesley. Les écoles, les organisations et autres. Troisième étape, la pentecôte, la traversée de la rivière.

            Remarquez quand il est arrivé là. Le Jourdain était là devant lui. Il a enlevé son manteau, il a frappé l’eau, il a traversé. Et il a dit: «Maintenant... (Oh! la la!) Maintenant que tu as traversé, garde les yeux sur moi. Eh bien, après que tu as traversé et que tu t’es séparé de tout, tu t’es séparé de toi-même, garde les yeux sur moi.» Nous avons trop de chrétiens aux yeux louches (Si vous voulez le recevoir comme ça...): un oeil sur Christ et un autre sur le monde. Détournez-en le regard. Regardez-Le exclusivement. «Je vais voir ce que mon voisin dit de cela. Je vais voir ce que ce gars dit.» Et pourquoi me soucier de ce qu’ils disent? Ce ne sont pas eux qui vous sauvent. C’est Dieu qui vous sauve. Gardez le regard sur Lui.

33        Ils ont traversé la rivière. Il a dit: «Que vas-tu demander?» J’aurais voulu disposer du temps pour aborder, avant ceci, la–la loi d’adoption. La pentecôte est née (C’est vrai.) comme un fils. Mais ce même fils qui naissait dans une famille devait aussi être adopté. C’est vrai. Et c’est là que vous avez manqué votre appel, ami. Quand le temps de l’adoption arrivait, si le tuteur qui avait élevé l’enfant trouvait que l’enfant n’était pas digne, celui-ci restait absolument un fils, mais il manquait son adoption. Mais s’il était adopté dans la famille, alors, il avait la pleine autorité, tout chèque qu’il établissait était tout aussi valable que celui établi par son papa.

            C’est ça le problème aujourd’hui, frère. L’église devrait être adoptée maintenant même, jouir de la pleine faveur de Dieu, mais la chose... Nous avons des hauts et des bas, un pied dehors, un pied dedans, des hauts et des bas, un pied dehors, un pied dedans au point que Dieu ne peut pas nous faire confiance pour quoi que ce soit, pratiquement pas. «Aujourd’hui, je suis membre des assemblées, et le jour suivant, je suis membre de quelque chose d’autre. Je suis méthodiste le jour suivant, baptiste l’autre jour.» Vous avez trimbalé vos lettres d’adhésion d’une église à l’autre, et chaque petit groupe que... Vous entrez dans un groupe, et: «Je suis maintenant baptiste», et la chose suivante, vous savez, «quelqu’un m’énerve; les diacres se disputent avec moi. Le pasteur dit quelque chose que je ne crois pas, je récupère mes titres d’adhésion et je vais chez les méthodistes. Si les méthodistes ne reçoivent pas cela, je les prends et je m’en vais chez les mé-... les assemblées, ou je vais à l’Eglise de Dieu.» Vous avez trimbalé vos titres d’adhésion au point que cela s’est usé. Inscrivez votre nom dans le Livre de Vie de l’Agneau et oubliez ça. C’est vrai.

            Je suis dans la famille Branham ça fait quarante-quatre ans et on ne m’a jamais demandé d’y adhérer. J’y suis entré par la naissance. Je suis un Branham de naissance. Et vous êtes un chrétien de naissance. Alléluia! Vous n’adhérez pas à la Famille de Dieu. Vous entrez dans la Famille de Dieu par la naissance. C’est vrai. Exact.

34        Remarquez, il a dit: «Demande-moi ce que tu veux maintenant, et Je te l’accorderai.» Suivez. Il n’a pas eu peur de demander. Il a dit: «Je veux une double portion de ton Esprit. Amen. J’aime ça. Demandez beaucoup. Demandez de grandes choses. Croyez pour de grandes choses. Il a dit: «Une double portion de ton Esprit.»

            Il a dit: «Tu as demandé une chose difficile. Mais néanmoins, si tu me vois partir, tu l’auras.» Oh! la la! Je vous assure, il a eu une seule pensée. Ce prophète ne disparaissait pas de sa vue. Il s’est accroché à lui, il le surveillait.

            Il a continué, il a continué. Il gravissait la montagne, descendait la vallée. Il gravissait la montagne, descendait la vallée, mais il gardait le regard sur ce prophète là. Peu après, ils sont montés au sommet de la colline, et du ciel est descendu un char de Feu qui les a séparés. Elie a sauté dans le char, il a regardé en arrière vers Elie, il a enlevé son manteau, il le lui a jeté, et il est allé au ciel.

            Elie a pris ce manteau-là, il est descendu au Jourdain, il s’est tenu là et il y avait là l’école des prophètes qui le regardait, pour voir ce qu’il ferait. Il a pris ce manteau-là, il l’a plié en deux, de part et d’autre, il a frappé ce vieux Jourdain et a dit: «Où est le Dieu d’Elie?» Et cela s’est divisé de part et d’autre: un beau type de l’église qui est passée par l’âge luthérien, l’âge méthodiste, l’âge de la pentecôte, et maintenant elle traverse le Jourdain.

35        Gardez vos yeux sur Jésus. Suivez. Jésus était un Type de l’église. Un jour, Il était là, et une femme est venue vite, elle a dit: «Eh bien, j’aimerais que mon fils s’assoie d’un côté et qu’un autre s’assoie de l’autre.»

            Il a dit: «Pouvez-vous boire la coupe que Je bois?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur.»

            Il a dit: «Oui, vous le pouvez. Mais pouvez-vous être baptisé du baptême dont Je suis baptisé.»

            Ils ont dit: «Oui, Seigneur.»

            Il a dit: «Certainement, vous le pouvez. Mais quant à s’asseoir à Ma droite et à Ma gauche, cela ne relève pas de Moi, mais de Mon Père qui est aux cieux.»

            Eh bien, Il les a rassemblés là, Il les a bénis juste avant qu’Ils s’en aillent. Et Il a dit: «Restez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais et vous en ferez de plus grandes.» Une double portion a été promise à l’église. Et je vous assure, ils sont montés dans la chambre haute, ils sont restés là-bas jusqu’au jour de... où Jésus a été enlevé. Et le même baptême du Saint-Esprit qu’Il avait sur Lui, est descendu sur les gens à la Pentecôte. Alléluia! Voilà votre double portion.

36        Eh bien, vous qui soutenez avoir baisé le bord de la coupe d’or des bénédictions de Dieu, qui peut rester tranquille en un tel jour (Ah!), une fois que vous avez reçu une double portion parmi vous? Où est le Dieu qui était sur Jésus-Christ? Où est-Il? Celui qui connaissait les pensées de l’esprit des gens, Celui qui faisait ceci, cela ou autre, Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Vous serez baptisé du même baptême que Moi et une double portion viendra.» Alléluia! Où est le Dieu qui était sur Jésus-Christ? Il est ici à Connersville, dans l’Indiana, parcourant cette salle ce soir, le même Saint-Esprit. Le problème en est que vous avez senti Cela et vous savez que Sa Présence est ici, mais vous avez peur de vous dégager de cela. Amen.

37        «Oui.» Il a dit: «Cet homme versait l’eau sur les mains d’Elie. C’est un vrai proph-...» Oui, il l’était. Il a eu une bonne compagnie. Ils ont dit: «Allez le chercher.» Alors, ils sont montés dans leur char, ils sont allés, ils se sont tenus devant la maison du prophète. Celui-ci est sorti, il les a regardés, un peu en colère. Il a regardé tout autour, il a dit: «Pourquoi ne... s’adressant–s’adressant à Jéroboam. Pourquoi ne vas-tu pas vers les prophètes de ta mère, là-bas aux idoles de Baal? Pourquoi ne vas-tu pas vers eux? Pourquoi es-tu venu vers moi?» Il a dit: «Si je n’avais égard à Josaphat, je ne te regarderais même pas.» Il s’est un peu emporté, ce prédicateur-là. Vous savez, ils en sont capables. On a dit...Il a dit: «Je n’étais pas... je ne te regarderais même pas, mais néanmoins faites venir un joueur de harpe.» Voyez? Il avait un tempérament colérique. Il devait se calmer.

            Eh bien, vous qui ne croyez pas dans la musique dans l’église, qu’en est-il de ça? Le joueur de harpe s’est mis à jouer et l’Esprit est venu sur le prophète. Voyez? Si la musique a aidé à faire venir l’Esprit sur le prophète en ce temps-là, elle fera la même chose ce soir. L’Esprit d’Elie...

38        Maintenant, je ne peux pas produire beaucoup de musique. J’ai juste un instrument à dix cordes ici, et je peux sûrement faire–faire de mon mieux avec cela, comme ça. [Frère Branham tape ses mains.–N.D.E.] Eh bien, vous direz: «Je ne suis pas prophète.» Soyez alors un des instruments. Faites un peu de musique quelque part. Faites quelque chose.

            Et l’Esprit du Seigneur est venu sur lui. Et quand l’Esprit est venu, il a commencé à voir des choses. Une vision est apparue. Il a regardé là; il a dit: «AINSI PARLE L’ETERNEL. Sortez là et mettez-vous à creuser des fosses, car vous n’entendrez pas le bruit du vent, vous ne verrez pas de pluie. Mais AINSI PARLE L’ETERNEL, les fosses se rempliront d’eau.» Frère, je vous assure, ils se sont mis à creuser. Juste là dans ce désert-là. Comment cela va-t-il se passer? Il n’y aura pas de pluie. C’est à Dieu de s’en occuper. Votre affaire à vous, c’est de creuser des fosses. C’est vrai.

39        Ils se sont mis à creuser. Certains d’entre eux ont dit: «Eh bien, j’ai la pelleteuse.» Plus profondément vous creusez, plus d’eau vous aurez. C’est pareil ce soir. Mettez-vous à creuser des fosses afin que le Saint-Esprit puisse passer par-là. Cette eau vient de ce Rocher-là qui était dans ce désert, là-bas, qui avait été frappé du temps de Moïse. Cela était toujours là. Cela est toujours ici ce soir. Ce même Rocher duquel les enfants d’Israël avaient bu. Il était ce Rocher-là. «Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croie en Lui, ne périsse point.» Un peuple qui périssait a survécu grâce au Rocher. Il est le Rocher frappé ce soir, pour un peuple qui périt, l’unique espoir de la Vie qu’il y a. Un type parfait. Il était là.

40        Le problème en est que vous vous mettez à creuser; la première chose, vous savez, vous enfoncez votre pelle. On dit: «Payez dix pour cent.» Oh! Oh! On ne peut pas faire ça. Vous n’obtenez pas beaucoup d’eaux. La suivante, vous attrapez... Si vous continuez à creuser, frère, vous continuez à creuser, vous déterrez ces vieux doutes, toutes ces vieilles bassines, ces pierres, ces cailloux et autres comme cela, vous creusez assez profondément pour déterrer tout cela, et faire couler assez d’eau par là de sorte que vous puissiez avoir une bonne eau potable de temps à autre... Que se passe-t-il aujourd’hui? Vous devez creuser ailleurs dans votre église, creuser dans ceci, et creuser dans cela, et creuser en Jésus-Christ. Alléluia!

41        Le lendemain matin, ils ont fini par découvrir qu’ils avaient de l’eau. Les Moabites ont regardé et ont dit: «On dirait du sang.» Ils se sont mis à courir dans... Ils ont dit, ils ont pensé que les autres s’étaient massacrés. Et Israël a remporté la victoire; ils ont bouché tous les puits là ce jour-là; ils ont détruit chaque ville, ils ont remporté l’une des plus grandes victoires de tous les âges. Frère, si vous creusez cette fosse dans votre vie ce soir, et que vous déterriez toute cette vieille matière désagréable de votre vie et un coeur qui n’est pas à sa place, déterrez toute cette vieille incrédulité et ce que docteur Untel a dit, et arrêtez les actions de...?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

Up