Voici, Je Me Tiens À La Porte Et Je Frappe

Date: 58-0521 | La durée est de: 1 heure et 44 minutes | La traduction: Shp
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1          Inclinons la tête juste un instant pour la prière.

            Ô Dieu, nous Te remercions ce soir pour cette bonne communion que nous avons eue cette semaine qui vient de passer, autour de Ta Parole, avec Ton peuple. Et nous Te demandons, notre Dieu, de bénir ceux-ci qui ont assisté à cette série de réunions, et qui l’ont supportée en tout point de vue. Et que cette petite fleur du salut ne meure jamais dans ces gens. Puisse-t-elle continuer à bourgeonner jusqu’à ce qu’il y ait un réveil à l’ancienne mode qui balaie le pays d’un bout à l’autre. Accorde-le, Père.

            Nous Te confions toutes ces choses maintenant, faisant tout ce que nous croyons être le meilleur que nous puissions faire, et Te confiant le reste.

            Accorde-nous infiniment au-delà de toute mesure ce soir, Père. Qu’il n’y ait aucune personne faible parmi nous à la fin du service, tant sur le plan spirituel que physique. Et que toute la gloire Te revienne, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

2          Vous pouvez vous asseoir.

            [Frère Branham parle à quelqu’un en ajustant le microphone.–N.D.E.] (Si ça ne vous dérange pas. Ça va. C’est en ordre, frère.)

            Je suis juste un peu enroué, je rapprochais donc davantage de moi ce petit instrument, ici.

            Je ne sais quand j’ai apprécié la communion avec les gens, comme je l’ai fait cette semaine qui vient de passer, dans votre ville. Ça a été donc un véritable jubilé pour moi. Je regrette d’avoir eu à venir vers vous, fatigué, mais je suis pratiquement ainsi tout le temps, parce que je suis tout le temps en déplacement.

            Et nous quittons donc demain pour Concorde, je pense que c’est ça, dans le New Hampshire, pour deux soirées.

            Ceci a été un long séjour. Et nous vous sommes reconnaissant pour tout ce que vous avez fait; au World Harvest qui nous parraine, nous le remercions certainement pour... de nous avoir amené ici; et à vous les ministres qui avez collaboré ainsi qu’aux laïques, et à vous, qui nous avez donné des offrandes, et autres, qui ont couvert les dépenses.

            Et frère Vayle venait de me dire qu’il y avait une sorte d’offrande qui avait été prélevée là pour les missions et pour moi-même. Ce dont je vous remercie de tout mon coeur. Au mieux de la connaissance de Dieu... de ma connaissance, ce que Dieu me donnera, je ferai de tout mon mieux pour veiller à ce que cela soit affecté au Royaume de Dieu.

3          Et maintenant, si je peux vous être en bénédiction à tout moment, ou vous aider d’une façon quelconque, faites-le-moi simplement savoir. Ecrivez-moi: c’est boîte postale 325, à Jeffersonville, Indiana; ou si vous ne pouvez pas vous souvenir de la boîte postale, écrivez simplement Jeffersonville, Indiana. Et cela me parviendra. Et si je peux vous envoyer un tissu oint, prier pour vous et... ou n’importe quoi que je peux faire pour vous aider, pour vous rendre la vie un peu meilleur, je suis votre frère en Christ.

            Et puis, je fais confiance au Seigneur qu’un jour, si cela plaît à Dieu et que c’est la volonté du peuple, nous pourrons revenir vers vous; en effet, nous avons certainement apprécié ce séjour-ci, d’avoir été ici.

4          Et le docteur Vayle et moi-même, monsieur Sweet, Billy Paul, Léo et Gene, les jeunes gens chargés des bandes, frère Sothmann et son fils, nous aimerions tous vous remercier pour votre gentillesse et votre communion. Je n’en ai jamais vu de meilleur au monde. Et je pensais quand j’allais... je suis arrivé en Nouvelle Angleterre, qu’il y aurait un groupe de gens très raides, indifférents, des prétentieux, des conservateurs. Mais j’ai découvert que c’est faux.

            Comme je suis quelqu’un du Sud, on a toujours eu une espèce de petit ressentiment au sujet du Sud; évidemment, vous savez tous, nous avions gagné la guerre. Voyez? Vous le savez. Il ne restait plus de Yankees, juste un seul du Sud. Je l’ai dit à quelqu’un dans un restaurant, ici l’autre jour; il s’est arrêté et m’a regardé. De penser à ce problème-là: «Avez-vous vu ce que quelqu’un du Sud avait dit au Yankee quand il se mourait? Il lui avait envoyé un télégramme, disant: ‘Que Dieu te bénisse, Yankee, j’espère te revoir.’ Pourquoi cela ne pouvait-il pas avoir lieu au début? C’est vrai. C’est vraiment dommage que nous ayons eu à avoir cela.

            Mais j’ai été très bien traité, et on parle de l’hospitalité des gens du Sud, il vous faut venir au Nord voir cela; c’est vrai, on est vraiment sérieux là-dessus, c’est très agréable. Donc: «Que Dieu vous bénisse», c’est la meilleure chose que je puisse dire, et je suis sûr que s’Il le fait, nous nous rencontrerons tous de nouveau un jour. Si pas peut-être dans cette vie-ci, nous nous rencontrerons dans la vie à venir. C’est celle que nous attendons impatiemment.

5          Au cours de cette semaine, les quelques dernières soirées surtout, j’ai plutôt eu une mauvaise voix. Je vous ai dit que j’aurais bien voulu prêcher sur certains sujets, par exemple Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, et autres, mais je n’ai simplement pas eu de voix pour le faire.

            J’ai été plutôt brutal sur certaines choses que j’ai dites. Mais je cherchais à jeter un fondement, en les tirant des Ecritures, afin que, sur base de ce fondement-là, si vous recevez cela, la Nouvelle Angleterre puisse avoir un réveil qui balayera, non pas la Nouvelle Angleterre, mais le monde. En effet, nous avons tous faim du Pain de Vie, de revenir aux anciennes voies une fois de plus, revenir à l’Evangile à l’ancienne mode. Alors, laissons évoluer cela. Il y a suffisamment de gens ici ce soir, qui prendront cela à coeur, je vous assure; vous en ferez l’objet de gros titres dans des journaux d’ici une semaine, d’un bout à l’autre de la Nouvelle Angleterre. Cela peut se faire, si seulement vous laissez Dieu remplir votre coeur, votre âme et votre vie, vous... Le reste de cela aura lieu. Il vous guidera désormais.

6          Et maintenant, ce soir, c’est... Nous arrivons à la fin de notre petit pèlerinage dans la Nouvelle Angleterre. Nous avons environ huit autres soirées à travers les Etats de la Nouvelle Angleterre, ici, et on termine à New York, au centre Manhattan.

            Et pour la suite, je pense que ça sera le premier juillet, nous serons en Philadelphie, à la Convention Internationale des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Je ne sais pas exactement où ça sera... La salle de convention, je pense, là, c’est là que ça aura lieu. Et ça sera une Convention Internationale des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Il y aura là des gens de partout dans le monde. Je serai l’un de leurs orateurs en ce moment-là.

            Nous serons donc content d’avoir là certains parmi vous, si vous êtes dans les parages. Nous ne tiendrons pas de services de guérison, juste parler. J’aimerais alors avoir une occasion de vous serrer la main, et de refaire connaissance.

7          Et maintenant, ce soir, j’aimerais prendre les Ecritures ici. Je ferais mieux de repousser cet appareil. Je suis–je suis sûr que c’est... Vous pouvez de toute façon m’entendre. M’entendez-vous très bien? Tout au fond, m’entendez-vous très bien? Là-haut au balcon? Levez la main si vous le pouvez, levez simplement... Eh bien, c’est bien.

            Il n’y a rien de comparable à la–la Parole de Dieu. J’aime vraiment La lire, car je sais qu’on peut se fier à ce qu’on lit.

            Et maintenant, Gypsy Smith a dit une fois, alors qu’il atteignait le bout de son pèlerinage, quelqu’un lui a demandé, disant: «Monsieur Smith, quel est l’événement le plus ravissant dont–dont vous pouvez vous souvenir dans votre ministère?»

            Il a dit: «C’était une offrande.» Et on l’a regardé d’un air plutôt étrange. Il a dit: «Une nuit, on prélevait une offrande pour moi, et quand je franchissais la porte de derrière, a-t-il dit, il y avait une–une fillette qui était debout là avec un–un petit morceau de papier en main, elle était vraiment en lambeaux et pauvre. Et elle a dit: ‘Tenez, monsieur Smith, on a constitué votre offrande là, dans le plateau, a-t-elle dit, mais je redoutais qu’ils acceptent la mienne, aussi ai-je pensé vous la remettre donc ici, monsieur Smith.’ Elle a dit: ‘Mon père a été sauvé, et ma mère a été sauvée dans votre réunion, et j’ai tenu à vous remettre mon offrande. C’est tout ce que j’ai.’»

            Il a dit, il a dit: «Que ton coeur soit béni, chérie.» Il l’a tapotée sur la tête et il est allé de l’avant. Et vous ne devinerez jamais ce que c’était: Un petit bonbon enveloppé dans un bout de papier. Il a dit que cela l’avait frappé aussi fort que tout.

8          Et puis, hier soir, quand je montais les marches, j’y pensais. Il y avait une petite fille, du genre de la Nouvelle Angleterre, de six ou sept ans environ, debout là en bas à l’appareil de coca.

            J’aime les petits enfants. J’ai un drôle de petit garçon à la maison, le petit Joseph, et les autres; aussitôt que j’arrive, eh bien, nous... je dois le porter sur le dos, vous savez, aller çà et là, le trémoussant; et nous allons à la chasse, vous savez, et alors...

            Et il y avait une petite fille là debout. J’ai dit: «Je parl–parlais aux gens qui montaient, elle regardait... elle... cette petite... comment appelez-vous ça, des cheveux tressés comme cela? La queue de cheval? Là? Juste là? Et mes fillettes ont aussi cela. Ainsi donc, j’ai dit: «Comment vas-tu, chérie?»

            Et elle a dit: «Dis donc, Frère Branham, je t’apprécie.» Je m’en suis souvenu plusieurs fois la nuit quand je me réveillais hier soir. Cela représentait donc quelque chose pour moi, que cette petite enfant dise cela: «Je t’apprécie, Frère Branham.» Je m’en souviendrai.

            J’ai dit: «Chérie, c’est réciproque. Moi aussi, je t’apprécie.» Les petits enfants, n’est-ce pas?

9          Je me rappelle en Finlande, après la résurrection de ce petit garçon-là, j’avais–j’avais un tas de cette monnaie-là qui juste, on dirait, oh, je pense qu’il vous faudrait avoir un tas aussi grand pour faire vingt-cinq cents, et alors, ça ne représentait–ça ne représentait rien pour nous. Alors, j’attendais que tous les organisateurs et eux tous, qu’on les amène là où tous on parlait, vous savez; je sortais dans la rue, je prenais cet argent (Des gens me remettaient cela, ils mettaient cela dans mes poches en sortant, vous savez.) Et j’achetais tous les bonbons que je pouvais, j’avais un fil d’enfants, juste, sur un pâté de maisons, tous les petits enfants.

10        Je me rappelle quand ce petit garçon a été ressuscité, vous avez lu cela dans le livre, hmm, et alors, cela a parcouru tout le pays. Et ce soir-là, à mon arrivée, j’étais, oh! à deux ou à trois pâtés de maisons avant que nous puissions arriver, même à Messuhalli; là, nous recevions vingt-cinq mille personnes là, et on me laissait leur parler; et puis on les faisait sortir, on faisait entrer vingt-cinq mille autres, comme cela. Ainsi, pendant que je descendais la rue, de petits soldats finlandais, des petits enfants, qui ne s’étaient jamais rasés, ils, de petits enfants au visage lisse, en longs manteaux, portant de très grosses bottes, ils passaient là, assurant la garde, pendant qu’ils descendaient, pour empêcher les gens de part et d’autre.

            Et j’ai vu quelque chose arriver là: Les soldats russes se tenaient là, exécutant le salut à la Russe, les larmes leur coulant sur les joues, ils disaient: «Nous recevrons un tel Dieu, qui a la puissance de ressusciter les morts.» Qu’est-ce qui était à la base du communisme? Le relâchement de l’église. Exact. «Nous recevrons un tel Dieu.» Et j’ai vu les soldats russes entourer de leur bras un Finlandais, l’étreindre et le tapoter dans le dos. Tout ce qui peut amener un Russe à tapoter un Finlandais, ou un Finlandais à tapoter un Russe, mettra fin aux guerres. Christ est en tout temps la réponse.

11        J’entrais, avec cinq ou six petits soldats autour de moi, ils avaient leurs petits couteaux ressortis le... Nous allions entrer dans un petit bâtiment, nous montions les marches, comme vous en entrant, et ils étaient alors en train de chanter Crois seulement dans leur propre langue.

            Et là, dans le dortoir des femmes, une petite fille en sortait. C’était la scène la plus pitoyable que j’aie jamais vue, sa petite chevelure défaite, sa petite jupe toute en lambeaux, et elle avait (c’était une enfant affligée), elle avait un–un appareil orthopédique autour d’elle, à ce niveau-ci. Sa photo est dans le livre, les détails là-dessus n’y sont pas, mais juste la photo, et un peu de détails. Elle avait un gros appareil orthopédique autour d’elle, dans ce sens-ci, et une jambe était à peu près, oh! trois ou quatre pouces [7,6 cm ou 10 cm] plus courte que l’autre, et elle ne se servait pas du tout de cette jambe-là, elle ballotait librement. Elle avait des appareils orthopédiques qui soutenaient de chaque côté et un gros soulier, et au bout de ce soulier-là, elle avait une attache servant à fermer, et une lanière qui passait sur son épaule, qui était rattachée dans le dos par sa ceinture derrière elle: avec deux béquilles. Et la façon dont elle marchait, cette lanière s’était un peu refermée, elle faisait avancer ses petites béquilles, elle soulevait sa petite épaule, et soulevait cette jambe qui n’était pas en bon état, alors elle faisait reposer cela sur ces appareils orthopédiques, et alors elle pouvait effectuer un pas.

            Quand... Elle était à la distance d’à peu près ce mur-là quand je suis arrivé; et quand elle a vu que c’était... qui... que c’était moi, eh bien, elle–elle s’est arrêtée, elle ne savait pas ce que... On leur avait dit de ne pas me déranger quand j’entrais, vous savez. Et je... C’était pratiquement sans coeur, mais vous auriez euh... vous suffoqueriez simplement, ils s’entasseraient donc sur vous. Et–et alors, j’ai regardé la petite créature; je savais que cette enfant-là voulait venir vers là. Et le–le soldat derrière moi faisait signe; je ne parlais aucun mot, je lui ai donc simplement dit: «Juste une minute.» Et les deux ou les trois autres se sont retournés: «Juste une minute.»

            J’ai regardé la fillette, j’ai dit: «Veux-tu venir ici, chérie?» Evidemment, elle ne comprenait pas ce que je disais.

12        Et alors, je lui ai fait signe comme ceci, et elle est venue. Elle a fait avancer ses petites béquilles, elle a soulevé sa petite jambe, elle a fait avancer cela, et elle est venue. Et je suis simplement resté là pour voir, voir ce que cette enfant ferait. Et elle s’est directement approchée de moi, elle s’est arrêtée, elle a fait avancer ses petites béquilles. Elle a tendue la main et a saisi le... ma poche; elle a soulevé cela vers ses petites lèvres, elle a baisé ma poche, elle a fait retomber mon manteau. Comme les fillettes finlandaises sont toujours très polies, elle a tenu ses petites béquilles, elle a déployé sa petite jupe, elle a dit: Kiitos. Kiitos veut dire merci. Kiitos. J’ai regardé, et ces petites lèvres tremblotaient, ses petites joues pâles, et les larmes lui coulaient sur ses petites joues; plus tard, j’ai découvert qu’elle était une petite orpheline de guerre. Son père et sa mère avaient été tués par les Russes pendant la guerre, et elle vivait sous une tente. (Et cette affaire, on l’avait confectionnée pour elle.) Elle n’avait ni père ni mère. Je crois que si j’avais été le plus gros hypocrite au monde, Dieu aurait honoré la foi de cette enfant-là.

            Je ne pouvais pas lui parler. Je ne faisais qu’essuyer plutôt un peu de larmes de mes yeux, et j’allais... et je l’ai vue debout devant moi en vision, sans appareils orthopédiques, toute aussi bien portante. Je me suis dit: «Comment puis-je lui faire comprendre cela?» J’ai dit: «Chérie, Jésus, Il t’a guérie.»

            Elle avait dit cela, Kiitos, elle pensait que je la suivais, elle retournait comme cela.

            Je me suis dit: «Eh bien, que son petit coeur soit béni, elle découvrira cela à un moment.» Je suis entré.

            Vers la fin du service, mon–mon frère, en ce temps-là (Billy était trop petit pour m’accompagner), monsieur Baxter et les autres étaient là, ils ont pensé que j’en avais pratiquement assez, ils quittaient le–le... Ils allaient me faire quitter l’estrade. Et j’ai dit: «Oh! Eh bien, faites venir juste cinq, à peu près cinq autres, et qu’ils montent.»

13        On avait donc dû trouver un interprète qui avait distribué les cartes de prière, nous ne pouvions pas parler le finlandais, et quelqu’un devait distribuer les cartes là. Et par la grâce de Dieu, elle était la suivante dans la ligne. J’ai dit à madame Isaacson (qui doit me rencontrer à New York, elle était là l’autre soir, mon interprète, elle est Américaine de naissance, elle parle finlandais), et j’ai dit: «Soeur Isaacson, répétez exactement ce que je dis.»

            Et j’ai dit: «Que ton petit coeur soit béni, chérie. C’est toi la petite fille qui était là dehors il y a quelques minutes... Jésus t’a guérie, chérie. Va là, demande à certains d’entre eux de te débarrasser de ces appareils orthopédiques, et tiens tes petites mains au niveau de tes hanches, et au fur et à mesure qu’on enlève l’appareil orthopédique, fais donc glisser ta petite main le long de ta jambe, vers le bas. Et puis, reviens me montrer.» Et la suivante, c’était une femme, on l’a fait monter. Tout d’un coup, j’ai entendu un cri, et elle venait là avec ces appareils orthopédiques sur ses épaules, criant à tue-tête, montant et descendant les marches en courant, et courant comme ceci, à toute vitesse; ces petits yeux tout brillants.

            Je vous assure, cela me pousserait à essayer de nager dans l’océan, en voyant Dieu faire quelque chose comme cela pour quelqu’un d’autre. Il y avait quelque chose de tendre chez la petite fille. Je l’aime vraiment. Peut-être que je ne la reverrai plus jamais dans cette vie, mais je pense que je la reverrai de l’autre côté.

14        Maintenant, nous allons ouvrir la Parole. Eh bien, je vais parler ce soir sur l’âge de l’Eglise de Laodicée. En fait, je suis sûr que nous tous, ce soir, nous savons que nous vivons dans l’âge de l’Eglise de Laodicée. Croyez-vous cela? C’était le dernier âge de l’église, et ceci est le Message à l’âge de l’Eglise de Laodicée. Comme j’ai été trop dur sur les moeurs des gens, et du pays, la façon dont l’église a relâché, je me suis dit que j’en parlerai peut-être ce soir.

            Avant d’ouvrir le Livre, parlons premièrement à l’Auteur, avec nos têtes inclinées.

15        Père, nous sommes maintenant sur le point d’ouvrir cette Parole, de tourner les pages, et de lire ici en vue d’un contexte. Nous voudrions Te demander d’être miséricordieux et de nous interpréter la Parole, car nous savons qu’il n’y a personne qui soit capable, comme nous l’avons vu dans les Ecritures, personne ne pouvait ouvrir le Livre ni En rompre les Sceaux, personne au Ciel, sur la terre, sous la terre; mais l’Agneau vint, prit le Livre, et Il L’ouvrit, Il prit les Sceaux, et Il Les ouvrit, et révéla Cela. Ô Agneau de Dieu, viens ce soir et révèle-nous Ta Parole, ouvre-La largement afin que notre entendement soit parfait.

            Seigneur Dieu, je suis insuffisant pour parler à cet aimable groupe de gens. Je ne dis pas ceci afin qu’ils m’entendent, car ça serait faire l’hypocrite, mais Tu le sais, Seigneur; et je Te prie de m’accorder quelque chose à dire en ce moment-ci, qui pourrait amener le réveil à vraiment se répandre. Accorde-le, Seigneur.

            Que les malades soient guéris; que les sourds et les muets parlent et entendent, que les aveugles voient, que les estropiés marchent. Qu’ils voient et comprennent que Jésus est présent. Et quand nous quitterons ce soir, puissions-nous dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Car nous le demandons en Son Nom, et pour Sa gloire. Amen.

16        Dans le Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, verset 20, j’aimerais lire ce seul verset. Beaucoup parmi vous liront... ont lu tout le Livre. J’aimerais que vous lisiez ce chapitre 3, de toute façon, une fois rentrés chez vous ce soir. Mais voici ce qui est écrit au verset 20.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

            C’est juste une petite portion de ce grand message adressé à l’âge de Laodicée. Mais vous voyez, il y a là assez, si seulement Dieu nous ouvre largement cela, alors nous en aurons assez. C’est Sa Parole. Et il arrive souvent, comme dans le message, parfois nous pouvons prêcher pendant des heures, et parfois juste dix minutes. Cela dépend de l’aspect de la Parole que Dieu nous ouvre.

            Ce sont les petites choses que nous manquons de faire, pendant que nous cherchons à faire de grandes choses. Et la résistance d’une chaîne se mesure uniquement à son–son meilleur... à son maillon le plus faible. Rappelez-vous, peu importe combien les autres maillons sont forts, sa résistance ne dépassera jamais le maillon le plus faible. Et c’est pareil pour l’église, elle n’est pas plus forte que son membre le plus faible.

            Et nous essayons de penser que si nous pouvons avoir de grandes foules de gens, ou de très puissants orateurs, ou avoir quelque chose de grand qui s’accomplit, ou attirer l’attention de grandes personnes, mais vous voyez, Dieu ne regarde pas toujours à ce que nous, nous appelons grand. Dieu voit aussi de petites choses.

17        Là dans la nation voisine à la nôtre, le Canada, il y a quelque temps, mon cher ami, frère Baxter de Vancouver. Nous étions là lors de la visite du roi George. C’était avant qu’il soit guéri de sclérose en plaques et de son estomac ulcéré. Et j’ai certainement de la considération pour l’homme. Et pendant qu’il descendait la rue ce jour-là, alors qu’il éprouvait, disait-on, une douleur intense provenant de ces scléroses en plaques et de son ulcère, il se tenait tout droit, faisant des courbettes devant ses sujets alors qu’il passait dans la rue.

            Et j’ai vu mon ami, au passage du roi, rougir? Rougir simplement sous cap, et pleurer. Il a dit: «Frère Branham, penses-y, voilà le roi, et regarde la reine dans sa belle robe.»

            Et je me suis dit: «Si cela amène un Canadien à se sentir si bien (chose que je respecte, et je pense que c’est bien) et s’il peut éprouver un tel sentiment, en tant que Canadien, au passage du roi George et de la reine, qu’en sera-t-il quand nous verrons Jésus, notre Roi, passer?»

18        Toutes les écoles étaient fermées, et les enseignants avaient remis de petits drapeaux anglais aux petits enfants afin que ceux-ci les agitent au passage du roi.

            Et après que le roi était passé dans la rue, à bord de sa voiture, eh bien, tous les petits enfants étaient censés retourner à l’école, et une petite fille manquait. Alors, elle, l’enseignante s’est précipitée dans la rue pour voir où était allée l’enfant dans la grande multitude, et elle l’a retrouvée derrière un poteau télégraphique, pleurant à faire éclater son petit coeur. Et l’enseignante l’a prise et l’a étreinte donc dans ses bras, alors elle lui a demandé: «Chérie, qu’est-ce qui ne va pas?» Elle a dit: «N’es-tu pas parvenue à voir le roi passer?»

            Elle a dit: «Si, je l’ai vu.»

            «As-tu agité ton drapeau?»

            Elle a dit: «Oui, j’ai agité mon drapeau.»

            «As-tu crié et hurlé des louanges à son égard à son passage?»

            «Oui, je l’ai fait.»

            Elle a dit: «Et tu es parvenue à voir le roi?»

            «Oui.»

            «Mais, a-t-elle dit, eh bien, pourquoi pleures-tu?»

            Elle a dit: «Monitrice, j’ai vu le roi, mais j’étais trop petite pour être vue par le roi. Il ne m’a pas vue et j’ai agité mon drapeau, mais j’étais trop petite.»

            Cela peut être vrai, mais ça ne l’est pas pour Dieu. Peu importe combien vous êtes petit, et combien insignifiant vous pourrez paraître, Dieu voit chaque petite adoration que vous faites pour Lui; chaque petite chose, Il est là même pour regarder cela et vous bénir, tout autant qu’Il le fait pour la grande personne.

19        Maintenant, nous avons un sujet inhabituel ce soir, et Dieu est inhabituel, et Il fait des choses inhabituelles; non pas à Sa propre manière, mais c’est inhabituel à notre façon de penser.

            Et j’oublie à présent le nom de l’artiste qui a peint ce célèbre tableau de Jésus frappant à la porte. Et de toute façon, une fois qu’un tableau est peint, avant qu’il devienne célèbre, il doit premièrement passer par ce qu’on appelle la commission de censure. Cependant, cela avait coûté à cet homme sa vie, toute sa vie, pour préparer ce tableau, comme c’était le cas pour Le Dernier Souper.

20        Et après qu’un tableau est passé par la commission de censure, alors il peut être accroché au musée. Quel type est-ce de l’église: avant qu’elle puisse jamais être enlevée, vers le musée du Royaume de Dieu, elle doit passer par les critiques, pour voir si elle peut endurer l’épreuve. «Ne trouvez pas étrange des épreuves ardentes qui vous surviennent.» Tout cela, c’est pour éprouver votre foi. «Tout ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ subiront des persécutions.» Il n’y a pas d’exception, tous (Dieu ne fait pas d’exception là-dessus.), tous doivent être formés comme enfants.

            Et quand ce grand tableau fut soumis aux critiques, il y eut un critique remarquable qui se présenta devant ce compositeur, et il lui dit: «Monsieur, je pense que votre portrait de Christ est merveilleux. Je pense que la porte et le bâtiment sont merveilleux. Et l’expression d’attente, d’entendre la réponse de l’intérieur, je pense que tout cela est merveilleux. Mais il y a juste une chose que vous avez omise.»

            Et l’artiste a dit: «Gentil monsieur, qu’ai-je omis dans mon tableau?»

            Il a dit: «Il n’y a pas de loquet à la porte.»

            «Oh! a dit l’artiste, c’est ainsi que j’ai peint cela.»

            Il a dit: «Eh bien, comment peut-Il entrer, peu importe combien Il frappait, s’il n’y a pas de loquet à la porte?»

            Il a dit: «Monsieur, dans ce cas-ci, le loquet est à l’intérieur. C’est à celui qui est à l’intérieur d’ouvrir.»

            Il ne peut pas ouvrir de l’extérieur. Il ne peut pas vous sauver contrairement à votre volonté. Il ne peut pas vous guérir contrairement à votre volonté. Il ne peut pas envoyer un réveil contrairement à votre volonté. Vous devez être disposé et ouvrir la porte, et L’inviter à entrer.

21        Pourquoi quelqu’un frapperait-il à la porte d’un autre? [Frère Branham frappe huit fois sur la chaire.–N.D.E.] Oh! Quel tableau! Et voici ce qu’Il dit: «Je me tiens à la porte et Je frappe.» Eh bien, Il cherche à entrer.

            Il y a quelque chose qui fait que quelqu’un frappe à votre porte, un ami, ou quoi que ça puisse être, il cherche à entrer dans votre présence afin de pouvoir vous parler ou vous remettre quelque chose, ou vous demander quelque chose. Beaucoup de grands hommes, au cours des âges, ont frappé à des portes.

            Par exemple, que pensez-vous qu’il arriverait si le grand César, à son époque, descendait à la porte d’un paysan et frappait à la porte, et que ce paysan allait à la porte et voyait le grand et puissant César se tenir là? Il ouvrirait largement la porte, tomberait sur son visage et dirait: «Sa Majesté, entrez dans ma maison. S’il y a quelque chose que vous voulez chez moi, ou que vous voulez de ma part, ça me ferait plaisir que vous le receviez. Vous m’avez honoré, Votre Majesté, le grand Empereur de Rome, en venant à ma porte. En effet, je suis un homme pauvre, et vous m’accordez de l’honneur en vous tenant sur mes marches.»

22        Ou, s’il arrivait qu’en Allemagne il y a quelques années, si feu Adolphe Hitler descendait chez l’un des fantassins de l’Allemagne et qu’il frappait à sa porte? [Frère Branham frappe sept fois sur la chaire.–N.D.E.] et que le soldat allait à la porte, qu’il ouvrait la porte, et que là se tenait le puissant Führer de l’Allemagne. Ce petit soldat se mettrait à garde-à-vous, exécutant son salut à l’allemande, son coeur plein de joie, les larmes lui coulant sur les joues, il dirait: «Grand Führer de l’Allemagne, vous m’avez honoré, Votre Majesté, le plus grand homme de l’Allemagne, en entrant chez moi. Et s’il y a ici quelque chose que vous désirez, c’est à vous. Que puis-je faire pour notre grand Führer de l’Allemagne?» Vous voyez, ça dépend de l’importance de la personne qui est à votre porte.

23        Vous savez, ce soir, si le... Ça serait un honneur pour le meilleur démocrate dans cette ville si le président Dwight Eisenhower venait frapper à votre porte. Même si vous étiez en désaccord avec lui sur la politique, néanmoins monsieur Eisenhower est l’un des hommes les plus grands parmi les autorités aux Etats-Unis d’Amérique. Et quel sentiment vous éprouveriez, même si vous étiez en désaccord avec lui, de savoir que le président de ces Etats-Unis se tenait à votre porte en train de frapper? [Frère Branham frappe quatre fois sur la chaire.–N.D.E.] Vous vous sentiriez honoré parce que c’est lui le président.

24        Ou, tout récemment, la reine d’Angleterre était en visite au Canada, et elle est venue aux Etats-Unis. Et quand elle était ici aux Etats-Unis, que serait-il arrivé si elle était venue à Bangor, à Maine, et qu’elle était allée chez la femme la plus pauvre qu’il y a dans cette ville, à la maison la plus modeste qu’il y a, et qu’elle avait frappé à la porte? Non seulement cela, mais la maison la plus grande de la ville, ou n’importe quelle maison? Vous seriez honoré de ce que cette reine serait venue, qu’elle aurait frappé, même si vous n’êtes pas son sujet; mais cependant, de savoir qu’elle est la plus grande reine sur toute la terre, cette reine d’Angleterre présentement, alors vous seriez honoré.

            Et si vous alliez à la porte, et qu’elle disait: «C’est moi la reine d’Angleterre. Je suis venue vous rendre visite», vous diriez: «Grande reine, entrez chez moi. Tout...» Si elle demandait, vous pourriez avoir un petit colifichet que vous estimiez beaucoup, mais si cette reine vous le demandait, ce serait avec plaisir que vous le lui remettriez, car ce serait un honneur pour vous de donner cela à une reine, à la plus grande reine au monde.

            Et si elle faisait cela, chaque radio en Amérique, ou dans le monde, répandrait la nouvelle. Chaque télévision, chaque journal dirait: «La grande reine d’Angleterre est venue en Amérique, elle s’est humiliée jusqu’à descendre à la maison d’un pauvre paysan, elle a visité tel et tel.» Elle est si importante.

25        Mais, qui est plus important que Jésus? Et qui est plus rejeté que Jésus? Jésus peut venir frapper à la porte du coeur, cherchant à entrer pour vous donner la Vie Eternelle, et Il est rejeté comme un fanatique. Et si vous L’acceptez, vous avez des critiques, cela pourrait être appelé une espèce de diffamation: «Une bande de fanatiques. Vous n’avez jamais entendu pareille chose de votre vie.»

            Cela montre que le monde a toujours sa conception de Christ, comme ils avaient dit au Calvaire: «Donne-nous Barabbas, et crucifie Jésus»; c’est ce qui est toujours dans leurs coeurs.

26        Et Jésus veut entrer pour vous bénir. La reine peut vous avoir pris quelque chose, mais... et monsieur Eisenhower peut vous demander de changer de politique, mais Jésus veut seulement entrer vous bénir. Et vous Le rejetez, vous ne voulez pas de Lui.

            Il est rejeté... Il a été rejeté de devant plus de portes que tous les grands hommes dans le monde entier. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Roi du Ciel, l’unique Médiateur entre Dieu et les hommes, le plus Grand parmi tous les grands: Il est descendu depuis les hauteurs les plus élevées du Ciel jusqu’au niveau le plus bas de la terre, les fosses du séjour des morts, pour sauver la race d’Adam; Il a librement donné Sa Vie en rançon et comme moyen de défense. Les hommes et les femmes Le rejettent chaque soir, ils sont trop égoïstes, vous redoutez de ruiner votre prestige, vous redoutez que quelqu’un parle de vous, que quelqu’un dise que vous êtes, eh bien, que vous êtes un fanatique religieux. Non. On a toujours parlé de Lui, quand Il était ici sur terre, et on le fait encore ce soir: «Si on a appelé le Maître de la maison Béelzébul, de quel nom appellera-t-on Ses sujets?» Et combien Il désire ardemment entrer dans votre coeur!

27        Eh bien, vous pourrez me dire: «Juste une minute, monsieur Branham, j’aimerais vous faire comprendre mon cas. Et j’aimerais vous le présenter: J’ai laissé Jésus entrer il y a longtemps, et Jésus est entré dans mon coeur il y a plusieurs années.»

            Eh bien, je suis–je suis reconnaissant pour cela. Et je suis tout heureux (peu importe de quelle église dénominationnelle vous êtes membre: méthodiste, baptiste, presbytérien, catholique, quoi que vous puissiez être), je serais tout aussi content que si vous l’aviez fait ici même. Je suis content que vous ayez fait cela, et je remercie Dieu de ce que vous l’avez fait. Mais pourquoi L’avez-vous laissé entrer? Juste pour vous sauver des feux de l’enfer? Ou L’avez-vous laissé entrer pour qu’Il soit votre Seigneur? Or, si vous L’avez laissé entrer pour vous sauver du châtiment à venir, Il n’est pas encore votre Seigneur. Seigneur veut dire Celui qui possède, Celui qui règne. Quand vous Le laissez entrer, vous devez Le laisser avoir le droit de passage quand Il entre.

            Or, dans le coeur humain, il y a de petits compartiments à l’intérieur de cette première porte, beaucoup de petites portes; examinons certaines de ces petites portes pendant quelques minutes.

            La première petite porte, après que Jésus entre: «Que pensez-vous, si je frappais chez vous à la porte, que vous veniez là et que vous disiez: ‘Soyez le bienvenu, monsieur Branham’?»

            Je dirais: «Merci.» J’enlèverais mon chapeau et j’entrerais chez vous.

            Et si vous disiez: «Maintenant, monsieur Branham, je–je vous ai laissé franchir la porte, mais restez ici même. N’allez pas plus loin qu’ici même. Je ne veux pas de votre ingérence dans ma maison.»

            Je ne me sentirais pas le bienvenu.

28        Et quand vous laissez Jésus entrer tout bonnement afin que vous puissiez adhérer à l’église, et avoir un... entrer dans une classe un peu meilleure, Jésus n’est pas le bienvenu dans ce genre de coeur. Il ne l’est certainement pas. Si vous me laissez entrer dans votre maison...

            Si je vous accueillais chez moi à la maison et que je disais: «Soyez le bienvenu», si je vous faisais entrer, allez de l’avant, faites tout ce que vous voulez, vous êtes dans ma maison. Je ne vous ferais pas entrer si je n’avais pas confiance en vous.

            Et si vous me faisiez entrer dans votre maison et que j’avais faim, j’irais au réfrigérateur, et je me ferais des tranches, des morceaux de bolognaise, je me couperais un pain, un bon morceau d’oignon, et j’irais m’asseoir, je me ferais un sandwich; si j’étais fatigué, j’enlèverais mes souliers, je m’étendrais sur le lit, je dormirais un petit moment. Certainement. J’aurais l’impression, puisque vous m’avez accueilli, que j’étais votre ami, que j’avais accès à tout dans votre maison, si vous aviez assez de considération pour moi, pour m’accueillir. Certainement.

            Mais quand nous laissons Jésus entrer, nous disons: «Christ, ne me laisse pas aller en enfer; mais ne Te mets pas à tripoter à mes petites portes ici dedans.» Examinons certaines de ces portes.

29        Juste après l’entrée dans le coeur humain, vers la droite, il y a une petite porte dans chaque être humain, qui est appelée sa vie privée. Vous ne voulez pas que quelqu’un s’y mêle, même pas Jésus.

            «Eh bien, je vais adhérer à Ton église, Seigneur; je deviendrai un bon membre. Je paierai mes dix pour cent, ou mes engagements envers l’église. Je fréquenterai l’école du dimanche chaque dimanche matin, si le pasteur ne prêche que vingt minutes. Et je ferai toutes ces choses, mais ne touche pas à ma vie privée.»

            Eh bien, n’est-ce pas là le christianisme moderne? Pourquoi? C’est l’âge de l’église de Laodicée. Il n’est pas le Seigneur. Il n’est pas le chef dans le coeur du chrétien moderne. Non, absolument pas.

            «Eh bien, si Tu vas parler contre les jeux des cartes... Eh bien, nous sommes membres d’une petite association de joueurs de carte, moi et madame Jones, et–et madame John Doe, et nous tous. Et maintenant, si Tu vas toucher à nos associations, reste à l’écart.» C’est vrai. «Eh bien, nous prenons un petit verre amical, et nous pensons qu’il n’y a rien à cela. Et maintenant, je pense que je ne devrais pas faire ceci, cela ou autre. Mais ne T’ingère pas dans ma vie privée.»

            Eh bien, pensez-vous qu’Il serait le bienvenu dans un tel coeur? Certainement pas.

30        Puis, il y a une autre petite porte juste–juste, c’est juste au coin, il y a une autre petite porte, c’est la porte de l’égoïsme: «Je Te laisserai entrer, Seigneur, je vais adhérer à Ton église», et ensuite, «Juste voir ce que je peux en tirer.» Et parfois, cela concerne les prédicateurs. Et vous savez, ils disent: «Assurément, je deviendrai un prédicateur, si tout le monde me tapote dans le dos, et dit: ‘Tu es un bon gars.’»

            Si tout le monde me tapotait dans le dos et disait que j’étais un bon gars, j’irais à l’autel tout aussi vite que je le peux. Hmm. Je sais que quelque chose clocherait, car la Bible déclare: «Malheur à vous quand tous les hommes parlent en bien de vous!» Voyez. Le monde reconnaît les siens; le monde vous haïra. Mais Dieu vous aimera.

            Et ce petit égoïsme et, oh! combien nous pouvons nous attarder là-dessus, l’égoïsme.

31        Ensuite, il y a une autre petite porte, juste la porte à côté de cela, appelée l’orgueil. Maintenant, je vais Te dire quoi, Seigneur, ne me dis pas juste ce que je dois porter ou ce que je dois enlever. Reste en dehors de cette porte-là. Je vais... occupe-Toi de Tes affaires, je m’occuperai des miennes.»

            «Oh! Eh bien, je ne dirais pas ça.»

            Mais vos actes prouvent que vous le faites. J’ai une vieille mère du Sud qui me dit que les actes parlent plus fort que les paroles. Vos actes sont si forts que nous n’arrivons pas à entendre votre témoignage.

            Et quand vous prenez des gens qui agissent différemment: «Eh bien, ne me dites pas, prédicateur, ce que je dois faire. Peu m’importe ce que dit la Bible, je sais ce que je pense dans ma propre tête.» C’est vrai, vous ne pensez plus dans votre coeur.

            «Je sais quoi faire, et je n’ai pas besoin de votre conseil, je n’aimerais pas que vous me lisiez l’une de vos histoires des saints exaltés.» Voyez? Et pourtant, vous dites: «Je suis... laisse Jésus entrer.»

            Et il y a une autre petite porte juste à l’autre coin, appelée la foi: «Maintenant, regarde, Jésus, Tu peux franchir la porte, mais c’est tout ce dont j’ai besoin comme foi.»

            Dieu fait de Son mieux pour franchir cette porte-là de votre foi et ouvrir largement votre coeur afin que vous puissiez croire en Lui.

            Vous dites: «Oh! J’ai laissé Jésus entrer il y a longtemps, mais les jours des miracles sont passés.» Cela montre qu’Il n’est pas encore Seigneur de votre coeur.

            «Je crois qu’ils ont reçu le baptême du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, mais je ne crois pas que cela est pour aujourd’hui.» Cela montre qu’Il n’est pas encore entré. Hmm.

32        Quand vous ouvrez cette petite porte de la foi et que vous dites: «Seigneur Dieu, peu importe ce que quelqu’un d’autre dit, j’aimerais que Tu entres confirmer cette Parole pour moi.» Alors, Il est le bienvenu. Vous n’aurez pas alors à bondir de lieu en lieu, demander à Oral Roberts de vous imposer les mains, et–et à un autre de faire ceci, faire cela; vous prendrez simplement Dieu au Mot, et vous irez de l’avant, une fois qu’Il peut se tenir à la porte de votre foi.

            A quelle église s’adresse-t-Il? A cette église de Laodicée. Elle L’a simplement laissé à la porte. «Je me tiens à la porte et Je frappe: Je cherche à entrer.» Il veut ouvrir largement les domaines dont vous ne savez rien jusque là. Il veut vous montrer des phénomènes, des signes et des prodiges dont vous n’avez jamais rêvé jusque là.

            Oh! Si seulement Il pouvait franchir la porte de ce petit groupe de gens ici ce soir! S’Il pouvait franchir la porte et se tenir à la porte de la foi, je vous assure, il y aurait un réveil; eh bien, il y aurait... il balaierait la Nouvelle Angleterre d’un bout à l’autre le matin, si seulement Il pouvait franchir la porte.

33        Il n’y aurait pas... Ce gentleman ne resterait pas dans le fauteuil roulant, cette dame ne resterait pas assise là; vous, là derrière, qui souffrez du cancer, de la maladie du coeur, estropié, aveugle, cela arriverait aussitôt si Christ pouvait franchir la porte et dire: «Ceci est Ma Parole et Mon Esprit; Je me tiens et Je frappe.» [Frère Branham frappe douze fois sur la chaire.–N.D.E.] Il cherche à entrer.

            Que faisons-nous? Nous laissons le monde Le garder au loin: nos théologies, notre affiliation, beaucoup d’histoires que nos églises nous enseignent, que ces choses-là sont finies. Eh bien, votre église n’a simplement pas ouvert largement la porte de la foi jusque là. La Bible déclare: «Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» C’est ce qu’Il veut vous dire.

            Et puis, s’Il entre dans cette partie-là, il y a juste une autre porte dont j’aimerais vous parler, c’est la porte de vos yeux. Vous savez, un homme peut être aveugle, sans le savoir: Spirituellement aveugle. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

34        «... alors, si je suis un incroyant, frappez-moi de cécité.»

            J’ai dit: «Vous êtes déjà aveugle.»

            Il a dit: «Eh bien, frappez-moi de cécité, comme Paul l’avait fait.»

            J’ai dit: «Je vais vous dire la même chose que mon Seigneur avait dite à votre père: ‘Arrière de moi, Satan.’» Voyez?

            Et il a dit: «J’aimerais vous poser une question. Si vous me frappez de cécité...»

            J’ai dit: «Monsieur, vous êtes aveugle maintenant.»

            Il a dit: «Je peux voir aussi bien que vous.»

            J’ai dit: «Je vous demande pardon. Oui, oui. Vous ne le pouvez pas.» J’ai dit: «Vous êtes aveugle, spirituellement aveugle, ce qui est dix millions de fois pire qu’être physiquement aveugle.» S’il me fallait devenir un genre d’aveugle, ô Dieu, laisse-moi ne plus voir la lumière du jour plutôt qu’être aveugle par rapport à Christ et aux Ecritures, car j’aurais des yeux de toute façon.

35        C’est comme la prophétesse aveugle qui était au temple, Anne. Elle est venue sous la conduite du Saint-Esprit, elle s’est dirigée vers l’Enfant Christ, conduite, aveugle, au lieu de la réunion parmi tous ces gens-là, elle s’est tenue là et a prophétisé sur Jésus; alors que Siméon, sous la conduite du Saint-Esprit, est entré au temple: Les fils et les filles de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu.

36        Qu’en est-Il de Guéhazi et Elisée alors qu’ils étaient à Dothan? Et l’armée syrienne avait découvert, on pensait qu’il était à Dothan, et cette nuit-là, ils ont encerclé la ville. Et quand le serviteur s’est réveillé le lendemain matin, Guéhazi, il a regardé là dehors, il a vu toute l’armée syrienne. Et il a dit: «Oh! Mon père, a-t-il dit, nous sommes tout encerclés par les Syriens.»

            Il a dit: «Mais ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.» Ce vieux prophète se tenait là tout aussi ferme et calme: «Ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.»

            Et Guéhazi a regardé tout autour, il a dit: «Je ne vois personne.»

            Et Dieu a dit: «Seigneur», ou plutôt Elisée a dit: «Seigneur, ouvre les yeux de ce jeune homme, pour qu’il voie.» Et quand sa véritable vue lui a été accordée, il y avait des chars de feu tout autour de ce vieux prophète, des montagnes embrasées, et des chars de feu.

            Et il est sorti de la ville, il s’est dirigé droit vers le capitaine en chef, il l’a frappé de cécité, ainsi que toute l’armée. La Bible dit: «Ils étaient aveugles.»

37        Et puis, il a dit: «Qui cherchez-vous? Elisée?»

            Ils ont dit: «Oui, monsieur. C’est lui que nous cherchons.»

            Il a dit: «Venez, je vais vous montrer où il est.» Et c’était Elisée qui leur parlait. C’est là la mauvaise cécité. Il a dit: «Venez ici, je vais vous montrer où il est. Venez, suivez-moi.» Et Elisée a conduit toute l’armée syrienne, regardant chaque arbre, regardant tout le monde, regardant Elisée, pourtant aveugles.

            Béni soit le Nom du Seigneur. Ô Dieu, ouvre-nous les yeux. Aveugles, mais ils ne le savent pas.

            Et il est allé tout droit dans le... parmi... des Israéliens, là où ils étaient en embuscade. Et puis, il s’est tourné vers eux, et leurs yeux se sont ouverts, et ils ont vu que c’était Elisée. Ils étaient aveugles pendant qu’ils regardaient tout, avec une vue parfaite, et pourtant ils ne se rendaient pas compte que c’était Elisée.

            Jésus n’avait-Il pas aveuglé deux de Ses disciples toute la journée jusqu’à ce qu’Il était entré à l’intérieur et qu’Il eut accompli un miracle juste comme Il avait fait avant Sa crucifixion? Et leurs yeux s’ouvrirent.

38        Oh! Si seulement Dieu pouvait entrer dans nos yeux et nous permettre de voir Sa Présence, Sa gloire et la manifestation de Son Esprit, mais nous sommes aveugles. Sans doute que les gens, si nos yeux s’ouvraient dans ce rassemblement, ici même ce soir, Christ est ici, Il a promis d’être là où deux ou trois sont assemblés.

            Et maintenant, remarquez, aveugles, cette petite porte de vos yeux. Mais vous savez, la Bible dit de cette église-ci, Il a dit: «Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi...» (Est-ce là la condition de l’église aujourd’hui? Plus riche que jamais.) «Je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien.» Nous avons les meilleurs pasteurs, nous avons les meilleurs érudits, nous avons la meilleure instruction jamais eue, nous avons les meilleurs bâtiments jamais eus, nous avons les meilleurs théologiens jamais eus, et plus de péchés jamais eus. Il a dit: «Parce que tu dis que tu es riche, et que tu t’es enrichi; et tu ne le sais pas (Ecoutez, je cite les Ecritures, trois versets après là où j’ai lu le texte.), que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu; et tu ne le sais pas.»

            Le Saint-Esprit a dit que ce serait là la condition de cette église d’aujourd’hui. Comment allez-vous vous en tirer?

39        «Nu, misérable, pauvre; alors que tu dis: ‘je suis riche.’» Pauvre: Oh! Miséricorde! L’église est anémique; elle est plus pauvre qu’elle ne l’a jamais été. Misérable: Portant les haillons de justice propre d’une dénomination. «Pauvre, misérable, malheureux, nu et aveugle (Maintenant, écoutez le passage qui suit.), et tu ne le sais pas.» Je lis cela dans les Ecritures, qui déclarent que cet âge de l’Eglise d’aujourd’hui serait dans cette condition-là. «Aveugle, et tu ne le sais pas.»

40        Or, si un homme se retrouvait dans la rue, un pauvre homme, et qu’il était nu, froid, misérable, malheureux, aveugle; s’il le savait, il se trouverait une solution. Mais vous parlez d’un cas pathétique: quand un homme se retrouve dans cette condition-là, et qu’il ne le sait pas, il ne va pas accepter l’assistance. Et si un tel homme descendait la rue et que le policier de la ville sortait. Quelques-uns parmi eux feraient venir les policiers. Ils diraient: «Monsieur, vous–vous–vous–vous... Nous devons vous couvrir.»

            «Débarrassez-moi de votre manteau.»

            «Eh bien, nous–nous allons vous couvrir. Nous–nous n’allons vous faire aucun mal, nous cherchons à vous aider. Nous sommes des agents de la ville. Nous avons une oeuvre philanthropique par ici, nous pouvons prendre soin de vous et vous nourrir; vous avez l’air si maigre, et–et votre corps est exposé, et–et vous êtes dans un état piteux.»

            «Je sais où je me tiens. Eloignez-vous de moi!» On ne pourrait pas faire grand-chose pour un tel homme, n’est-ce pas?

            C’est pareil avec l’église: AINSI DIT LE SEIGNEUR: nue!

            Mais que dit l’église? L’église a dit: «Je suis riche, je me suis enrichie, je n’ai besoin de rien.» Voilà la réponse de l’église. Vous voyez cette folie, spirituellement parlant, de l’église?

41        Qu’est-ce qu’un policier ferait, que pourrait... Un...? un homme sort en courant, même s’il n’est pas un policier, un homme de la maison, il dit: «Entrez, monsieur. Je vais vous faire entrer dans ma maison, vous deviendrez mon frère. Je–je vous donnerai à manger, je vous donnerai des habits.»

            S’il disait: «Eloignez-vous de moi!» Qu’allez-vous faire avec une telle personne?

            Eh bien, que va faire un homme qui prêche le plein Evangile tel qu’il est écrit dans la Bible et que les gens ne veulent pas recevoir cela? Mais il vous faut Le prêcher de toute façon. Dieu a dit: «Faites-le.»

            «Et tu ne le sais pas; aveugle, et tu ne le sais pas.» C’est la pensée misérable: «La cécité spirituelle. Je préférerais avoir un homme à mes côtés, de part et d’autre, qui me conduit, si je suis physiquement aveugle, plutôt que d’être spirituellement aveugle.

42        Eh bien, quand nous grandissions dans les montagnes du Kentucky, là où je suis né, nous avions de drôles de petits bardeaux; et maman avait l’habitude de nous prendre la nuit, et (nous les petits enfants) et nous dormions sur une paillasse avec des plumes au-dessus. On n’avait pas des couvertures piquées, on déposait simplement une toile dessus, de la sorte la neige qui tombait la nuit ne pouvait pas nous frapper au niveau de nos petits visages. Nous étions environ cinq petits Branham en ce temps-là, on nous entassait tous dans un lit, certains aux pieds et d’autres à la tête; nous n’en avions qu’un seul.

            Et la brise froide, en traversant les fissures de la maison, nous donnait le froid aux yeux. Et le matin, quand maman venait nous prendre, parfois elle devait nous soulever, et cela... Nous avions, ce que nous appelons dans le Sud, de la matière aux yeux. Le pus, je pense, ce serait le terme exact, quelque chose: le froid. Et cela formait de la matière dans nos yeux toute la nuit, nous refermait les yeux, et nous n’arrivions pas à voir.

43        Et alors, le grand-père chassait les ratons-laveurs. Et quand il attrapait des ratons-laveurs, il en extrayait de la graisse, il extrayait de la graisse et faisait ce qu’on appelle la graisse de ratons-laveurs. C’était un bon remède contre tout, pour un Kentuckien.

            Et maman prenait la graisse de ratons-laveurs, quand nos yeux étaient tous recouverts de la matière, elle allait prendre la graisse de raton-laveur et mettait cela sur une vieille cuisinière, un petit escabeau, ce que nous appelons une «cuisinière de singe», elle chauffait la graisse de ratons-laveurs, elle venait nous lubrifier les yeux avec cela jusqu’à ce que ce froid quitte nos yeux. Alors, nous pouvions voir.

            Frère, l’église a été rattrapée dans un courant d’air froid. Une bande de théologiens, sans dénigrer mes frères, mais je suis responsable devant Dieu. J’aime mes frères, j’aime chaque église, mais elle a été rattrapée dans un courant d’air froid à l’intérieur, oh! le modernisme; et le thermomètre spirituel de l’église est descendu à quatre-vingt-dix degrés en dessous de zéro. J’ai horreur de voir ces grandes vieilles morgues froides; quand on y entre, cela me rappelle une morgue.

44        Vous savez, dans une morgue, on y amène un mort et on l’embaume pour se rassurer qu’il ne reviendra plus à la vie. On lui administre assez, plus de mort qu’il n’en avait.

            Et c’est pareil parfois à ce que vous faites: vous entrez dans ces morgues, ils vous endoctrinent avec une espèce de théologie qui vous gardera mort (C’est vrai.), pour se rassurer que vous ne pouvez pas dire amen; pour se rassurer que vous ne pourrez pas apprécier l’Esprit de Dieu. Ils vous introduisent là, et ils ont fait prendre l’église dans ces brises modernes du monde entier, et les choses du monde, et cela vous a fermé les yeux. [Frère Branham frappe cinq fois sur la chaire. N.D.E.]

            Et, frère, il faudra plus que la graisse du raton-laveur pour les ouvrir aussi. Mais Jésus a dit: «Je te conseille d’acheter de Moi de l’or pur éprouvé par le feu, et de prendre le collyre.» Les Ecritures déclarent qu’Il avait le collyre: «Et d’appliquer le collyre sur tes yeux, et d’ouvrir largement tes yeux, que ton... afin que tu voies.»

45        C’est ce dont nous avons besoin ce soir, c’est de l’huile du Saint-Esprit pour oindre l’intérieur de notre coeur, d’où nous voyons, afin que nous puissions comprendre. Dieu a cela ici sous forme de la Bible, mais il faut un peu de feu pour faire couler correctement cela. Juste comme un moteur sur la piste: nous fabriquons les meilleurs moteurs, les bancs confortables en peluche, nous faisons entrer tout le monde là, on est prêt à partir; et on découvre qu’on n’a pas de feu dans la boîte, le moteur ne peut pas tourner, ça ne peut même pas donner un coup de sifflet.

            C’est ça le problème de l’église aujourd’hui. Nous avons besoin d’un–d’un véritable réveil de la Pentecôte, à l’ancienne mode, d’un temps d’ouverture de l’oeil. L’ennui, c’est que Dieu envoie les dons et autres à travers le pays, et nous manquons de voir cela.

46        Que disent-ils quand ils voient Oral Roberts à la télévision et les petits enfants malades, ou de petits estropiés, peut-être, être guéris dans ses réunions, ou dans les réunions de A. A. Allen, ou–ou dans les réunions des autres frères? Qu’est-ce qu’ils en disent? Ils disent: «C’est une télépathie, ou une–ou une psychologie, ils sont seulement–seulement travaillés mentalement.» Un ministre a eu l’audace, parmi tous les différents... Je peux produire des milliers de déclarations médicales et autres concernant les gens qui étaient étendus mourant de cancer, qui étaient estropiés, qui étaient aveugles.

            Qu’en est-il du membre du Congrès Upshaw ici? Il a fait soixante six ans dans un fauteuil roulant. Et il était dans la réunion de Billy Graham sur les marches de la Maison Blanche et il a chanté Reposant sur les Bras Eternels.

            Il a été guéri par Dieu dans ma réunion ce soir-là en Californie, à un pâté de maisons de là où il était, pratiquement, quand je l’ai vu et que j’ai dit qui il était; je lui ai demandé de se lever du fauteuil roulant. C’était la première fois qu’il se tenait sur ses pieds (Il avait une quatre-vingtaine d’années) depuis qu’il avait dix-sept ans. Et il a couru à l’estrade, il a touché ses orteils.

            Le membre du Congrès William D. Upshaw, il avait postulé comme président en 1926 et il a été battu parce qu’il s’opposait à la boisson.

            Et j’ai dit: «Monsieur, je ne sais qui vous êtes, mais vous étiez tombé sur un... d’une vieille meule de foin et vous avez cogné une construction pour le foin. Vous êtes devenu estropié depuis que vous étiez un petit garçon.

            Il a dit: «C’est vrai.»

            J’ai dit: «Je vois que vous avez perforé... on perforait des trous dans la maison afin que votre lit puisse... lorsqu’on marche sur le pavement, il y a des vibrations, cela vous faisait mal au dos.»

            «C’est vrai.»

            Et j’ai dit: «Vous êtes devenu un grand homme.» Il était le président de la Convention Baptiste du Sud. Et j’ai dit: «Ensuite, vous êtes devenu un grand orateur; et vous venez de la Maison Blanche.»

            Monsieur Baxter est vite allé avec un micro à long fil là derrière pour voir qui c’était. Il est revenu en courant vers moi, il a dit: «C’est... Savez-vous qui est-ce?» Il a dit: «C’est le membre du Congrès Upshaw.»

            J’ai dit: «Je n’ai jamais entendu parler de lui de ma vie. Je ne sais rien sur la politique.»

            Alors, ils ont dit, ou il a dit: «Il a dit, il aimerait vous parler à travers ce micro.»

            Il a dit: «Mon fils, comment avez-vous su que j’étais dans cet état-là?»

            J’ai dit: «Monsieur, je ne peux que dire ce que je vois.»

47        Et pratiquement à ce moment-là, j’ai regardé ici, j’ai vu un médecin portant des lunettes à monture d’écaille, une de ces blouses de médecin, en train d’effectuer une intervention chirurgicale sur une petite fille de couleur, et cela l’avait paralysée. J’ai dit: «Je vois un homme debout devant moi, en lunettes à monture d’écaille. C’est un médecin. Il a effectué une intervention chirurgicale sur une petite fille de couleur, d’environ quatre ans, et cela l’a paralysée.»

            Et à ce moment-là, à environ trois fois la distance de cette salle, une tante Jemima, typique, avec ces grosses joues noires et engraissées, a lâché un cri; elle avait un brancard, elle s’est avancée là. «C’était mon enfant», a-t-elle dit. On n’arrivait pas à l’empêcher. Seize huissiers n’arrivaient pas à l’arrêter; elle ne faisait que se cogner contre eux de gauche à droite, avec ses gros bras potelés, en allant.

            Et j’ai dit: «Eh bien, arrêtez, madame.» J’ai dit: «Avez-vous une carte de prière?»

            Elle a dit: «Non, monsieur. Je n’ai pas de carte de prière, a-t-elle dit, je viens d’arriver par ici, mais c’est l’homme, le médecin qui avait opéré mon enfant, il y a deux ans.»

            J’ai regardé l’enfant en bas. L’interniste ou l’homme avec l’ambulance était là. J’ai dit: «C’est l’enfant là.»

            Elle a dit: «Est-ce que mon enfant va se rétablir?»

            J’ai dit: «Tantine, je ne sais pas. Tout ce que je peux faire, c’est dire ce que je vois.» Elle a dit... J’ai dit: «Je prie simplement Dieu, d’une façon ou d’une autre. Votre foi L’a touché, je ne vous avais jamais vue.»

48        Et le vieux membre du Congrès a dit: «Monsieur, vais-je me rétablir?»

            J’ai dit: «Je ne peux pas vous le dire, monsieur. Je ne sais pas. Je ne peux que vous dire ce que je vois. Si Dieu est si près de vous, assurément qu’Il a un but pour cela.»

            J’ai dit à mon frère: «Faites venir le patient suivant.» Et une femme est montée.

            Et alors, j’ai regardé, il y avait cette petite fille de couleur, qui descendait une rue ou une allée, une petite poupée sous ses bras, berçant la poupée. Frère, il n’y avait pas assez de démons en enfer pour pouvoir donc empêcher cela. Dieu l’avait déjà dit. J’ai dit: «Tantine, le Seigneur Dieu a exaucé votre prière, et votre petite enfant est guérie.» Elle s’était agenouillée, elle ne faisait que pleurer, attirant l’attention. Et j’ai dit: «Votre fillette est guérie.»

            Elle a dit: «Oh! Parson, est-ce que...?» Parson, c’est prédicateur dans le sud. Voyez? Et elle a dit: «Est-ce que mon enfant va–va vivre?»

            J’ai dit: «Elle est guérie maintenant même.»

            Et à ce moment-là, la fillette s’est levée, elle a dit: «Regarde ça, maman!» Et elle a bondi sur ses pieds. Et la femme s’est évanouie, comme cela, et nous avons amené tout le monde à se tenir calme. Et la mère a tenu la fillette par la main, elles sont descendues dans une longue allée parcourant cette longue salle, comme cela. Et le... L’entrepreneur des pompes funèbres a pris son brancard et il est allé de l’autre côté.

49        J’allais me retourner vers la–la jeune fille, ou plutôt vers la dame qui se tenait là, j’ai regardé, et là sur l’estrade devant moi passait un vieil homme en costume rayé, brun, en deux tons, costume rayé, portant un petit chapeau, comme vous le voyez posé là. C’est lui qui me l’a donné. Et il traversait ce... traversait l’estrade comme une ombre, saluant de son chapeau tout le monde, à la manière des gens du Sud, comme ça, alors qu’il faisait des courbettes.

            J’ai dit: «Membre du Congrès.» Il portait un costume bleu et une cravate rouge, comme vous les politiciens vous savez, c’était sa façon de s’habiller. Et j’ai dit: «On dirait que Dieu vous aurait guéri jadis, alors que vous aviez dix-sept ans, quand vos os étaient au complet, avaient beaucoup de calcium. Mais Il a attendu que vous ayez quatre-vingt-quatre ans, avant qu’Il vous guérisse.»

            Il a dit: «Mon fils, veux-tu dire que Dieu me guérira?»

            J’ai dit: «Monsieur, avez-vous un–un costume brun, brun sombre, aux rayures claires?»

            Il a dit: «J’en ai acheté un hier.»

            J’ai dit: «Vous portez un petit chapeau mi-western, n’est-ce pas?»

            Il a dit: «Oui, monsieur, j’en porte un.»

            J’ai dit: «Au Nom du Seigneur Jésus, sortez de ce fauteuil roulant là, et venez ici.»

            Il a dit: «Voulez-vous dire que je peux me lever?» Sa femme a vite couru à ses pieds, comme cela, elle a dit: «Oh! Chéri, tu vas tomber.»

            Il a dit: «Si cet homme-là a pu me dire...» Il a dit: «C’est docteur Roy Davis qui vous avait ordonné dans l’Eglise baptiste, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Il a dit: «C’est lui qui m’a envoyé ici.» Il a dit: «Si Dieu vous a permis de savoir comment j’avais été fracturé, certes, je peux sortir de ce fauteuil.» Et il en est sorti là, il a couru à l’estrade, il a touché ses orteils, tout aussi souple qu’un jeune garçon de seize ans.

            Le membre du Congrès Upshaw, il était à la réunion de Billy Graham à Washington, D.C., il s’est tenu sur les marches, et il a chanté Reposant sur le bras de l’Eternel.

            Et quoi? «Aveugle.» Oh! Cette chose misérable! «Aveugle.» Cela devrait secouer le monde. Qu’est-ce? Ils sont aveugles et ne le savent pas, prétentieux, «ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.» La Bible dit que c’est ce qui arrivera dans les derniers jours: «Aveugle.»

            Ô Dieu, ce soir, je Te prie, Seigneur, apporte le collyre; ouvre les yeux des gens afin qu’ils voient que Jésus est encore vivant, qu’Il règne, qu’Il est omniprésent, et qu’Il est ici.

            Vous avez tellement vu que c’est devenu ordinaire pour vous. C’est ça le problème.

50        Une fois, un vieil homme a dit: «Je pense que je vais descendre à la mer en contempler la beauté. Je n’ai jamais vu la mer.» Et il a dit: «Je veux flairer l’air, cet air salé. Je veux entendre les mouettes crier en traversant le ciel, et voir de grandes vagues salées, alors qu’elles bondissent, reflétant le bleu du ciel sur cette mer salée.»

            Et sur son chemin vers là, il a rencontré un marin qui en revenait, et le marin lui a dit (on appelle le marin un vieux loup de mer), et il a dit: «Où vas-tu, mon bon homme?»

            Il a dit: «Oh! Gentil monsieur, je vois que vous êtes un marin, a-t-il dit, je descends à la mer. Je brûle d’être inspiré par sa beauté. Je brûle de voir ses grandes vagues blanches en mouvement, je ne les ai jamais vues, j’ai seulement vu des tableaux. Je brûle de flairer la brise salée. Je brûle d’écouter le mugissement au bord de la mer.»

            Et le marin a dit: «Je n’y vois rien de ravissant. Je suis né sur la mer.» Vous voyez, c’était devenu si ordinaire pour lui qu’il n’y avait plus rien de ravissant.

            Et je crains que l’Amérique ait vu tant de choses et qu’ils aient tourné leur dos, au point qu’il n’y a plus rien de ravissant là. Maintenant, je m’adresse maintenant à vous de la pentecôte et à vous du Plein Evangile. Vous avez vu le Seigneur Dieu se manifester et faire ce qu’Il a dit qu’Il ferait, au point que cela est devenu si ordinaire qu’il n’y a plus de ravissement pour ça. Ô Dieu, secoue-nous ce soir.

            Dieu est si bon envers vous. Et vous du Plein Evangile, qui croyez toute la Bible: Dieu a accompli beaucoup de miracles, Il a fait beaucoup de choses pour vous, Il a été si bon, mais vous ne reconnaissez pas cela. Réveillez-vous! Ouvrez les yeux! Il se tient là, et frappe [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.], cherchant à entrer: pour vous diriger, faire de vous ce que vous devriez être, vous débarrasser du monde, et faire de vous de nouvelles créatures pour Lui. C’est pourquoi Il vous donne des choses qu’Il vous a données.

51        Là loin dans le Sud, il y avait autrefois un vieux nègre. C’était un vieil homme bon, mais il ne voulait simplement pas se mettre en ordre avec Dieu. Et son pasteur, un ami à moi, aimait chasser. Je chassais avec le pasteur. Et le vieux Gabe, comme nous l’appelions (son nom était Gabriel) mais il ne voulait simplement pas servir le Seigneur. Et il avait une bonne femme, elle priait pour le vieux Gabe jour et nuit. Le pasteur lui parlait, prêchait des sermons et tout. Et le vieux Gabe se tenait simplement loin de l’église, il allait et jouer aux dès le dimanche matin, il allait à la pêche, ou quelque chose comme cela. Il ne voulait simplement pas se mettre en ordre avec Dieu, jusque-là, il prétendait être membre de l’Eglise baptiste.

            Un jour, son pasteur et lui étaient à la chasse. Et le vieux Gabe n’arrivait pas à atteindre le paroi d’une grange, simplement il–simplement il... Un oiseau pouvait s’envoler de ce côté-ci et lui pouvait tirer de n’importe quel côté, il n’arrivait donc à rien atteindre. Alors, ce jour-là, ils avaient tous deux passé une magnifique journée dans le champ, et ils s’étaient simplement chargés des écureuils, des lapins, et de bons oiseaux à manger et tout. Et le vieux Gabe avait un fardeau lourd, c’est à peine qu’il arrivait à le porter, il suivait le pasteur. Ils empruntaient un vieux sentier familier, et le soleil se couchait à l’ouest.

            Et, frère et soeur, si jamais il y a eu un temps où le soleil se couche sur la civilisation, c’est maintenant.

52        Et peu après, alors que le pasteur passait par ce chemin familier, un certain chemin, il a senti quelque chose le toucher sur l’épaule. Il s’est retourné et le vieux Gabe avait des larmes qui lui coulaient sur ses joues noires. Il a dit: «Parson [Pasteur], le matin, ça sera dimanche.»

            Il a dit: «Oui, Gabe; quel est le problème?» Il s’est arrêté, il s’est retourné.

            Il a dit: «Le matin, j’irai dans ton église. Je me ferai baptiser. Je serai au banc des pénitents. Je vais me mettre en ordre devant Dieu. Je vais me trouver un siège et je vais assister là à chaque service, jusqu’à ce que Dieu ramène mon âme à la Maison.»

            Et le vieux pasteur fidèle, de couleur, a dit: «Gabe, tu sais que cela me–me réjouit.» Il a dit: «Je–je–j’ai essayé. Et ta femme va être très heureuse, et toute l’église va être très heureuse, a-t-il dit, et tous tes associés seront aussi heureux, Gabe. Mais, a-t-il dit, quel sermon ai-je donc prêché, Gabe, ou à quel moment ai-je prié pour toi, qui soit à la base de ce changement soudain? J’aimerais savoir ce qui est à la base de cela.»

            Il s’est retourné et a encore regardé le soleil. Il a dit: «Pasteur, je devrais apprécier chaque prière que vous avez tous offerte, et–et chaque sermon que tu as prêché. Mais tu sais, il m’est simplement arrivé de reconnaître combien Il est bon envers moi.» Il a dit: «Pasteur, tu sais que je ne peux tirer sur rien, a-t-il dit. Quand je fais de mon mieux, j’attrape juste deux ou trois oiseaux par an, a-t-il dit; «voici, je suis tellement chargé de gibiers.» Il a dit: «Pasteur, tu sais, Il doit m’aimer, sinon Il ne m’aurait pas donné cela.»

            Il a dit: «C’est vrai, Gabe.»

53        Et ce soir je me demande simplement si nous, en tant que peuple américain, je me demande si...? C’est glorieux même d’être vivant. Mais ne vous rendez-vous pas compte qu’Il doit vous aimer, sinon Il ne vous aurait pas donné ces réveils? Ne vous rendez-vous pas compte qu’Il doit vous aimer, sinon Il n’aurait pas envoyé Son Fils manifester Sa Présence, Son Etre? Ne savez-vous pas qu’Il doit vous aimer, sinon Il ne vous aurait pas sauvé, Il ne vous aurait pas guéri, Il ne vous aurait pas envoyé ces réunions?

            Il se tient à la porte et Il frappe, chaque jour, avec toutes sortes de bonnes choses, et nous rejetons constamment cela.

54        Inclinons la tête juste un instant. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... que vous êtes une personne privilégiée de vivre en ce jour-ci? De grands hommes, Sankey, Moody, Knox, Calvin, Finney, eux tous avaient vivement désiré voir ce jour-ci, où Jésus viendrait et accomplirait les oeuvres qu’Il avait accomplies autrefois. Des prophètes et de grands hommes ont attendu ce jour-ci, et vous avez vu cela, mais vous avez attrapé une grippe spirituelle, et vos yeux se sont refermés.

            Y a-t-il une personne comme cela ici? Aimeriez-vous lever la main, le dernier de ce réveil maintenant? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... prendre pleine possession de ma vie. Allez-vous lever la main, membre d’église, qui que vous soyez? Que Dieu vous bénisse. C’est bien, partout. «Je vais Te laisser entrer, Seigneur. Je promets que Tu peux devenir mon Seigneur. Tu peux dominer ma vie. Tu peux ôter toute la folie de ma vie, m’en débarrasser, Seigneur, entrer simplement. Je veux que Tu sois ici dans mon coeur. Je veux que Tu me diriges, que Tu contrôles mes émotions, que Tu contrôles mes habitudes, que Tu contrôles mon orgueil: «Oh! Je pense être quelqu’un, Seigneur. Je peux sortir ici dans la rue et me dandiner dans la rue.’ Ôte cela, Seigneur.»

            Levez simplement la main vers Lui maintenant, pendant que vous avez la tête inclinée. Que Dieu vous bénisse, jeune dame. C’est bien. J’aime voir ces jeunes gens commencer, la jeune fille. Là-haut au balcon? Hmm. Que Dieu vous bénisse. Au balcon en arrière? Levez simplement la main pour Lui; si vous êtes réellement sérieux là-dessus, Dieu recevra cela. Evidemment, si vous êtes aveugle, c’est bien dommage. Vraiment dommage. Au balcon à droite? Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Jeune homme, vous pouvez avoir fait beaucoup de grandes choses, mais c’est la chose la plus noble que vous n’ayez jamais faite. Un grand nombre de mains ont été levées. Y en a-t-il bien d’autres avant que nous priions? J’aimerais prier pour vous. Vous dites: «Frère...» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

55        ... moment déterminera ce qui va arriver. J’ai parlé de Toi, pendant ces vingt-huit ans depuis que j’étais un jeune garçon, soutenant que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement, que Tu ne changes pas. La Bible dit que Tu restes le même, que Tu n’es pas mort, la tombe ne pouvait pas Te retenir. Tu es ressuscité le troisième jour, le premier matin de Pâques, Tu T’es manifesté vivant devant les gens, Tu les as commissionnés d’aller par tout le monde, et que Tu serais avec eux jusqu’à la fin du monde. Et Tu as dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» Et Tu as dit: «Je ne fais rien de Moi-même, à moins que Je Le voie d’abord faire au Père. Je fais donc ce que le Père Me montre.» Et nous Te suivrons dans les Ecritures, et nous verrons dans chaque cas que c’était ce que le Père Te montrait à faire.

56        Les gens touchaient Ton vêtement, et par la puissance de Dieu, Tu Te retournais vers eux et Tu leur disais ce qui clochait, et leurs maladies. Nous Te remercions, Seigneur. Tu as promis de continuer; et Tu étais le Cep, et nous étions les sarments. Seigneur, ce n’est pas le cep qui porte les fruits, c’est le sarment. Agis donc au travers de nous ce soir, Seigneur, de chacun de nous. Je sais que si Tu oignais une seule personne ici présente, et pas les autres, cela ferait peu de bien. Seigneur, oins-nous tous, nous tous, ouvre-nous les yeux, Seigneur, afin que nous puissions voir que Tu es ressuscité d’entre les morts, et que Tu es ici sous forme du Saint-Esprit, pas une autre personne, mais la même personne: Dieu, sous forme du Saint-Esprit, appelé Dieu, le Saint-Esprit.

            Ô Père, accorde qu’Il en soit ainsi. Tu es venu et Tu as habité dans un corps humain autrefois, Ton Fils, un corps pur, né d’une vierge, afin que Tu puisses, au travers de ce Sang saint, briser les cellules et offrir à l’adorateur maintenant un accès vers Toi. Et par cette cellule de sang brisée, nous sommes purifiés de toute impureté et devenus un vase au service du Maître. «C’est par la grâce que nous sommes sauvés.»

            Et maintenant, Père, nous Te prions donc de baisser le regard sur nous, de nous pardonner et de nous ouvrir les yeux, afin que nous voyions Ton Être ressuscité, que nous puissions partir d’ici ce soir sachant ceci que, chaque pierre qui pouvait être retournée, nous l’avons retournée pour voir un réveil à l’ancienne mode dans ces Etats de la Nouvelle Angleterre parmi Ton merveilleux peuple. Je T’offre ce service, au Nom de Jésus. Amen.

57        Eh bien, ce soir, nous commençons; et j’aimerais que tout le monde soit tout aussi respectueux, peu importe votre condition, les maladies dont vous souffrez, croyez simplement, priez, croyez.

            Les visions ne vous guérissent pas. Vous ne pouvez pas être guéri par une vision.

            Premièrement, j’aimerais vous poser une question: Combien savent dans ce–dans ce groupe de gens que Christ n’a guéri personne avant que le Père, Dieu, Lui ait montré en vision quoi faire? Combien savent que les Ecritures déclarent cela? Presque cent pour cent.

58        Alors, quand Il était sur terre, comment s’était-Il manifesté comme Fils de Dieu à la race juive (n’oubliez jamais cela), comment s’était-Il manifesté comme Fils de Dieu à la race juive? Un homme vint vers Lui aussitôt après qu’Il eut été oint du Saint-Esprit (Saint Jean, chapitre 1), et c’était un pêcheur, un homme du peuple sans instruction, il ne pouvait même pas signer de son propre nom. Et aussitôt que son frère l’avait amené dans la Présence du Seigneur Jésus, Jésus lui a dit: «Ton nom est Simon, et ton père s’appelle Jonas; désormais, tu seras appelé Simon.» Combien savent que c’est scripturaire? Qu’est-ce que cet homme-là avait pensé? Comment l’avait-Il connu? C’était Sa façon de se manifester, car Il avait dit: «Je ne fais donc rien avant de le voir premièrement faire au Père», Saint Jean 5.19: «Rien.» Il ne pouvait pas mentir et être Dieu, Il a dû dire la vérité. Il a donc dit: «Je ne fais rien avant que le Père me le montre premièrement.»

            Puis, nous voyons un autre homme être converti le jour suivant, il est allé de l’autre côté de la montagne, à quinze miles [24 km], et il a trouvé un très fervent membre d’église sous un arbre en train de prier, un homme de bien. Et il l’a ramené, il a dit: «Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»

            Il a dit: «Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?» Voyez; en effet, il n’était pas affilié à son église, il ne voulait pas croire cela.

            Il a dit: «Viens, et vois.» C’est le meilleur moyen. Ne restez pas à la maison à critiquer, venez simplement, regardez de vous-mêmes; examinez cela par les Ecritures.

59        Ainsi donc, quand il est arrivé, tout au long, sans doute que Philippe lui avait dit ce que Jésus avait déjà fait à ce vieux pêcheur qui ne pouvait même pas signer un reçu pour son poisson. Et quand il s’est tenu devant Jésus, la première fois que Jésus voyait donc cet homme, Il a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Eh bien, ce n’était pas par son habillement, ils s’habillaient tous de la même façon. Comment un–un Israélite, cela représentait ce qu’il était, nous dirions un «croyant.» Et pas de fraude: un homme pur, honnête, saint.

            «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude»

            Il a dit: «Rabbi, quand m’as-Tu donc connu?»

            Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Est-ce vrai? Comment l’avait-Il vu, à de quinze miles [24 km] la veille, sous un arbre? Quels yeux! Le Père le Lui avait montré.

            Et il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu; Tu es le Roi d’Israël.»

            Jésus a dit: «Parce que Je t’ai dit cela, tu as cru tu verras alors de plus grandes choses que ça.»

            Mais il y en avait qui se tenaient là à côté, qui ont dit: «Cet Homme a simplement un mauvais esprit, Il est en train de lire leurs pensées, Il est un diseur de bonne aventure.»

            Jésus a dit: «Je vous pardonnerai pour cela, mais (en d’autres termes) un jour, le Saint-Esprit viendra vers les Gentils, et Il fera la même chose que Je fais; alors, un seul mot contre Cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.» Il est parti. C’était là un Juif.

60        Maintenant, rappelez-vous, Il n’avait jamais fait cela devant un Gentil, dans toute la Bible. C’est ainsi qu’Il s’était manifesté comme Fils de Dieu. Voyez, Il n’avait jamais traité avec les Gentils auparavant. Alors, Il est allé, un jour, auprès des Samaritains, et une belle jeune femme était venue au puits, pour avoir à boire. Tout le monde avait quitté le puits sauf Jésus. Et alors, quand la femme est arrivée là, elle L’a vu, elle s’est mise à descendre la cruche pour puiser de l’eau.

            Et Il a dit: «Apporte-Moi à boire, femme.»

            Elle a dit: «Eh bien, nous connaissons la ségrégation par ici. Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez aux Samaritains pareille chose. Je suis une femme de Samarie.»

            Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

61        Ils se sont mis à parler au sujet de là où ils devraient adorer, jusqu’à ce que Jésus a découvert son problème. Quelqu’un sait-il ce qu’était son problème? Oui, oui. Elle avait été mariée cinq fois, six fois. Alors, Jésus a dit: «Va chercher ton mari et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «C’est vrai. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»

            Eh bien, qu’a-t-elle dit? A-t-elle dit: «Tu as un mauvais esprit en faisant cela?» Elle a répliqué, disant: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète.» Qui était ce «Prophète-là»? Moïse avait dit: «L’Eternel ton Dieu te suscitera un prophète.» Voyez? Elle a dit: «Car, Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Nous (nous les Samaritains), nous savons que quand le Messie sera venu, Celui qu’on appelle Christ, quand Il sera venu, Il nous annoncera ces choses. Mais, Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis Moi, qui te parle.» Elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?»

62        Si cela était alors le signe du Messie, pour les Juifs et les Samaritains, les descendants de Cham, de Sem et de Japhet, c’est tout ce qui est resté, les Juifs, les Gentils et les Samaritains.

            Et maintenant, nous avons eu deux mille ans avec l’église: Dieu a appelé l’Epouse des Gentils à sortir, dans l’âge de Finney, Sankey, et les autres. Maintenant, nous sommes à la fin de l’âge des Gentils, à la fin du temps, comme j’en parlais hier soir. Quelque chose peut arriver à tout moment.

            Le monde est nerveux. Vous avez suivi le discours du président hier et, eh bien, nous ne savons simplement pas ce qui va arriver. Ça peut arriver avant l’aube. Les spoutniks dans les cieux, et Jésus a dit qu’il y en aura. Et tout, le monde entier tremble, des hommes meurent de crise cardiaque, les temps de perplexité, la détresse parmi les nations.

            Et en ce jour-là, Il a promis de revenir et de faire comme Il avait fait jadis: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous. Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»

            Maintenant, Il ne peut pas se manifester aux Juifs et aux Samaritains de cette manière-là, et laisser les Gentils de côté. C’est donc maintenant le jour.

63        Maintenant, à vous qui êtes là dans l’assistance, juste avant que nous commencions la prière: Il y eut une fois une femme qui n’avait pas de vision pour elle, avant qu’elle vienne toucher Son vêtement. Elle souffrait d’une perte de sang. Elle a fui dans l’assistance. En effet, elle se disait dans son coeur: «Je crois que cet Homme est un Homme Saint; et si j’arrive à Le toucher, je serai guérie.» Les médecins avaient échoué pendant plusieurs années, dix-huit ans environ. Elle a donc fui dans l’assistance après avoir touché. Jésus s’est arrêté et a dit: «Qui M’a touché?»

            Et Pierre a dit: «Eh bien, eux tous Te touchent.»

            Il a dit: «Mais Je me suis senti faible; la vertu est sortie de Moi.» Et Il a promené le regard sur l’assistance jusqu’à repérer la petite femme. Et Il lui a parlé de sa maladie, et que sa foi l’avait guérie. Savez-vous que c’est la Bible?

64        La Bible dit-Elle qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement? Les Ecritures déclarent-Elles qu’Il est maintenant même le Souverain Sacrificateur, qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités? S’Il est le Souverain Sacrificateur et qu’Il peut être touché par le sentiment de nos infirmités, et le même Souverain Sacrificateur, le même Jésus, n’agirait-Il pas de même?

            Priez donc. Vous qui n’avez pas de cartes, qui ne monterez pas à l’estrade, ou vous qui avez des cartes, où que vous soyez, priez simplement et regardez de ce côté-ci. Et dites: «Seigneur Jésus, je suis malade. Je ne monterai pas là à l’estrade.» Et: «Confirme-moi Ta Parole ce soir. Touche mon corps. Et fais-moi savoir, pendant que nous savons que l’Esprit est ici, et Ton Esprit me dit de croire en Toi, et Ton Esprit est sur frère Branham; fais qu’Il se retourne et qu’Il me dise, comme Toi, Tu avais fait pour la femme au puits, je croirai en Toi; comme Tu avais fait pour la femme qui avait touché Son vêtement, je croirai en Toi.» Voyez s’Il est le Souverain Sacrificateur.

65        Maintenant, s’il vous plaît, ne vous déplacez pas pendant les quelques prochaines minutes. Cela va montrer si Dieu est vivant. Si ce n’est pas vrai, alors Sa Parole n’est pas vraie; si c’est vrai, chaque Parole est vraie.

            Bonsoir, monsieur. Maintenant, rapidement, cet homme ici, je ne l’ai jamais vu, je ne le connais pas. Et si–si c’est vrai, que nous sommes inconnus l’un à l’autre, levez la main, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vu, ceci est notre première rencontre. Et puis, ce serait juste comme notre Seigneur qui avait trouvé Philippe, qui est allé chercher Nathanaël et qui le Lui a amené. Maintenant, si je dis: «Vous êtes malade», que je vous impose les mains: «Allez, soyez guéri», vous pourrez en douter. Mais si le Seigneur Dieu me révèle ce pour quoi vous êtes ici, ou qu’Il fasse quelque chose comme Il l’avait fait dans la Bible, alors, Il–Il est ici. Voyez? Ça ne serait plus moi, car je ne vous connais pas.

            Je ne connais personne dans cette salle à part frère Lloyd Sweet, docteur Vayle, Billy qui était ici, mon fils; je pense qu’il est parti; sauf ces deux hommes ici debout, ce chanteur, assis ici même, je ne connais pas son nom, mais il a été avec nous dans la campagne précédente. A ce que je sache, c’est ça, ce sont les personnes que je connais dans la salle. Mais Dieu nous connaît tous.

66        Si le Seigneur Dieu fait cela, cela doit être un miracle, car il n’y a aucun moyen au monde pour moi–moi de pouvoir connaître cela. Voici ma main, ma Bible; je ne crois pas dans le fait de jurer, mais je n’ai jamais vu cet homme de ma vie; c’est notre toute première rencontre à ma connaissance, de quoi que ce soit. Et ceci, à peu près la vérité sur le fait de vous connaître, soyez-en donc témoins: je ne vous connais pas. Mais Dieu, qui vous connaît certes, s’Il me révèle quelque chose que vous, vous savez que moi, je ne connais pas, s’il y a quoi que ce soit à votre sujet, alors vous avez le droit de croire, n’est-ce pas? Combien dans l’assistance accepteraient cela? Nous voici partir. Merci.

            Maintenant, Père, tout est entre Tes mains. Ceci est Ton service. Je T’attends. Amen. Vous dites: «Pourquoi attendez-vous?»

            Vous avez vu la photo de cette Colonne de Feu qui avait conduit les enfants d’Israël. Quand Elle était ici sur terre, quand Elle était dans le buisson ardent, C’était Christ. Tous les enseignants de la Bible savent cela. Quand Il était ici sur terre, Il a dit: «J’étais avec... Avant qu’Abraham fût, JE SUIS.» Le JE SUIS était dans le buisson ardent. Il a dit: «Je viens de Dieu, Je retourne à Dieu.» Il est venu sous la forme de la Colonne de Feu, Il a été fait chair et a habité parmi nous, sous la forme du Fils de Dieu, le Christ; Il est mort, Il a été enseveli, Il est ressuscité; et la même Colonne de Feu est revenue sous le Nom de Jésus, le Saint-Esprit.

            Quand Paul était en route vers Damas, Il a été terrassé, une Lumière ayant brillé en face de lui. Il a dit: «Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»

            Il a dit: «Qui es-Tu, Seigneur?»

            Il a dit: «Je suis Jésus.»

            Est-ce scripturaire? Eh bien alors, si ceci est le même Saint-Esprit qui était en ce jour-là, le même Jésus, le même Cep ne porterait-Il pas les mêmes fruits, si c’est le même Cep? «Je serai avec vous, en vous.»

            Maintenant, ô Dieu, ouvre-nous les yeux, afin que nous puissions voir.

67        Maintenant, si on peut encore entendre ma voix, entre moi et cet homme passe cette Lumière-là. Maintenant, je vois l’homme. Ce pour quoi il veut que je prie pour lui, principalement, c’est l’ouïe, ses oreilles deviennent sourdes. [L’homme dit: «C’est vrai, frère.»–N.D.E.] C’est la vérité. Voyez, Il peut encore me répondre. Voyez? Et depuis qu’il est là, vous écoutez mieux tout le temps. C’est vrai. Levez la main si c’est vrai. Voyez, il est simplement dans la Présence de Christ, pas la mienne, maintenant: Ceci.

            Vous avez dit: «Vous avez deviné cela, Frère Branham.» Que le Seigneur en soit Juge.

            Il a dû y avoir quelque chose pour causer cela: Cela était causé par une maladie dans votre nez, une affection nasale qui vous a rendu sourd. Croyez-vous que je suis Son serviteur? Croyez-vous que Son Esprit est ici maintenant? Votre nom est monsieur Neelon. Rentrez chez vous, vous avez recouvré votre ouïe, Dieu vous a récompensé.

            Ça ne sert à rien de prier pour lui, sa foi l’a guéri. Voyez?

68        Nous sommes inconnus l’un à l’autre, monsieur. Nous avons des années de décalage, nous sommes peut-être nés à des kilomètres de distance, et c’est notre première rencontre. Maintenant, soyez très respectueux. Nous sommes sûrement, mon cher ami: Je n’ai aucun moyen de faire ces choses. Vos yeux sont-ils ouverts pour savoir que le Seigneur Jésus, le même Esprit, est ici?

            Si mon père avait vécu, il aurait probablement votre âge. Oh! Comme je donnerais tout, si j’avais des millions de dollars, pour voir mon père se tenir là comme ça, une fois; mais il s’en est maintenant allé dans la Gloire. Je suivrai un jour. Je suis seulement ici pour essayer d’aider.

            Vous êtes un chrétien, monsieur. Vous êtes un chrétien. Vous pouviez être un infidèle ou un imposteur, mais vous êtes un chrétien. En effet, votre esprit est accueilli par cette onction de l’Ange du Seigneur. Et vous savez qu’il se passe quelque chose. Si c’est vrai, levez la main afin que les gens voient.

            Le Seigneur Dieu est très bon. Je ne vous connais pas, je ne sais rien sur vous, mais maintenant même, l’onction du Saint-Esprit peut me révéler ce qu’est votre problème, ou quelque chose à votre sujet.

            Et l’homme souffre aussi d’une affection de l’oreille, c’est dans son oreille; et puis, vous avez une tumeur sur votre cou. C’est vrai. Vous n’êtes pas de cette ville, vous n’êtes pas de cette nation, vous êtes venu de l’est vers ici. Vous venez de New Brunswick, dans le Canada. Oui, oui, oui, oui. Votre nom, croyez-vous que Dieu peut me révéler qui vous êtes, comme Il avait connu Pierre? Cela vous aiderait-il? Très bien, monsieur. Votre nom est George Robison. C’est vrai, n’est-ce pas? Maintenant, soyez un... vous êtes guéri, monsieur; vous n’aurez pas à subir une intervention chirurgicale. Dieu vous a guéri.

69        Ne voudriez-vous pas venir? Soyez respectueux autant que possible. Soeur bien-aimée, vous êtes en effet ma soeur, vous êtes une chrétienne; car aussitôt que je vous ai regardée, l’Esprit du Seigneur était là.

            Et ceci est un beau tableau de la Bible, de Saint Jean 4, un homme et une femme qui se rencontraient pour la première fois. C’est une femme au puits, Jésus lui a dit quel était son problème et elle a dit: «C’est là le Signe du Messie.»

            Serait-ce la même chose pour vous? Ça le serait. Vous souffrez d’une maladie grave de nerfs, et cette maladie de nerfs vous a causé des troubles d’estomac; et vous souffrez de l’estomac, d’une affection peptique, on dirait que c’est de l’ulcère et... En effet, quand vous mangez ou que vous buvez quelque chose comme du café, c’est sensible, quand ça entre dans votre bouche et tout.

            Et puis, vous avez à coeur quelque chose pour lequel vous priez. Voyez, votre vie, vous ne pouvez pas la cacher maintenant même s’il vous le fallait; voyez, vous êtes dans la Présence de Christ, pas dans la mienne: de Christ. Vous priez pour quelqu’un d’autre; cette personne est sourde. C’est vrai. C’est votre fils. Croyez-vous qu’il va être guéri? Allez donc et recevez cela. Qu’il vous soit fait selon que vous avez cru. Que Dieu vous bénisse, ma soeur.

70        Bonsoir. Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. Maintenant, soyez très respectueux.

            Il y a une femme en train de prier, c’est une femme avancée en âge, quelque part dans cette salle. La voici. Elle est assise ici même, avec un couvre-oeil. Je ne vous connais pas, madame. Dieu vous connaît certes. Si je ne vous connais pas, faites signe de la main, afin que les gens voient que je ne vous connais pas. Mais vous étiez assise là à prier: «Seigneur, touche-moi ce soir.» C’est vrai. Votre maladie, vous avez été gravement, gravement malade, vous avez des complications, et ce qui vous dérange le plus, c’est la maladie du coeur. Vous êtes sortie récemment de l’hôpital aussi. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Oui, oui. N’ayez pas peur; votre foi vous a guérie. Croyez en Lui.

            J’aimerais poser une question à quelqu’un: Demander à la femme, journaliste, qui que vous voulez; voyez si je l’avais déjà vue. Qu’a-t-elle touché? Elle ne m’a point touché; elle est à vingt pieds [6 m] de moi, ou trente [9 m]. Qu’a-t-elle touché? Le Souverain Sacrificateur: Christ, Celui dont la photo est ici. Et par l’Esprit, Il parle. Simplement je... Je ne sais pas ce que la femme... ou ce qu’était son problème, je ne peux pas vous le dire. L’unique moyen pour moi de le savoir donc, ce sont ces bandes ici. C’est une vision.

            Elle a ensuite parlé à la femme qui était assise à côté d’elle, et cette femme-là est en train de prier aussi.

71        Croyez-vous que je suis Son serviteur, madame? Vous priez pour quelque chose aussi. Vous assise à côté d’elle. Si Dieu me dit quel est votre problème, allez-vous me croire? Si je ne vous connais pas, levez la main. Si vous me croyez de tout votre coeur, cette arthrite vous quittera. C’est pour cela que vous priiez, l’arthrite. Si c’est vrai, faites signe de la main. Maintenant, cela vous a quittée. Votre foi vous a guérie. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Est-ce vous la dame pour qui je dois prier, la suivante? Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît certes. S’Il me dit ce pour quoi vous êtes ici, allez-vous croire que je suis Son serviteur, croire que Cela est Son Esprit? Je ne suis qu’un homme, sans aucun moyen de... C’est notre première rencontre donc.

            Eh bien, pardonnez-moi. Voyez, je dois simplement, où qu’Il... Il y a des gens là dans l’assistance qui croient, ça devient vraiment difficile de tenir la ligne; beaucoup croient. Voyez?

            Ça y est: Vous souffrez d’une affection artérielle. C’est vrai. A part cela, vous avez des yeux en mauvais état; votre vue est en train de vous quitter. Vous êtes extrêmement nerveuse. Et c’est vrai. Vous n’êtes pas d’ici non plus. Vous êtes Canadienne. C’est vrai. Mademoiselle Conklin, c’est ce que vous êtes, rentrez chez vous, votre foi vous a guérie.

72        Croyez-vous de tout votre coeur? Il y a un esprit sur la femme qui traverse la salle. Je ne peux pas guérir, je ne suis pas un guérisseur, je suis juste un serviteur du Guérisseur. Mais il y a quelqu’un dans cette salle qui est en train de prier maintenant même, en train de prier intensément, ou un groupe en train de prier pour quelqu’un qui souffre de la même chose que vous. Vous devenez aveugle; ce sont vos yeux.

            C’est une jeune fille assise là derrière vers le fond; et vous priez pour un ami à vous qui devient aveugle. Je ne peux pas guérir. Croyez-vous en Dieu? Prions.

            Seigneur, cet esprit horrible, mais, Seigneur, que l’oeil spirituel s’ouvre maintenant pour voir la gloire de Dieu, et que ce démon de cécité soit ôté, car je le demande au Nom de Jésus. Amen.

            Maintenant, regardez-moi encore. C’est différent maintenant, n’est-ce pas? Levez la main si c’est différent. Vous avez votre vue. J’espère que vous irez trouver cela tel que vous le croyez, avec les autres aussi. Que Dieu vous bénisse.

            Soyez vraiment respectueux, s’il vous plaît, vraiment respectueux.

73        Je ne vous connais pas, monsieur. Je deviens terriblement faible de toute façon, voyez; les visions m’affaiblissent. Si Jésus, le Fils de Dieu, une seule femme L’avait touché, et Il a dit: «Je me sens faible», qu’en est-il de moi, un pécheur sauvé par grâce? Cela ne serait jamais arrivé si–s’Il n’avait pas dit: «Vous en ferez davantage.» Je ne vous ai jamais vu, monsieur. Nous sommes tous deux en route vers l’Eternité. Si je pouvais vous aider, je le ferais. Si Christ était ici avec mon... portant ces habits qu’Il m’a donnés, Il ne pourrait pas (Si vous êtes malade, je ne sais pas si vous avez besoin de la guérison, vous pourrez être ici pour quelqu’un d’autre, je ne sais pas.), mais s’Il était ici portant ces habits, Il ne pourrait pas vous guérir, si vous êtes malade. Il pourrait vous dire qu’Il l’a déjà fait, et faire quelque chose comme Il le faisait, pour vous faire savoir que c’était Lui. C’est vrai. Vous souffrez du dos. Vous n’êtes pas d’ici. Vous êtes un Canadien aussi. Vous êtes un prédicateur aussi. Rentrez chez vous, votre foi vous a guéri.

            Juste là derrière, au bout de la rangée, à cause du rhumatisme, croyez-vous que Dieu vous rétablira, madame? Vous assis juste là derrière, environ deux rangées, au bout de la rangée, en train de prier: le rhumatisme. Croyez-vous de tout votre coeur? Croyez-vous cela? Vous avez de petites fleurs là sur le chapeau, la petite dame assise là. Croyez-vous et acceptez-vous cela? Très bien. Levez donc la main. Très bien, rentrez chez vous, rétablie. Jésus-Christ vous guérit. Je vous demande de croire la vérité.

            Qu’en est-il de vous dans l’assistance, pouvez-vous croire?

74        Ça y est. Ici même, à côté de cette dame, là même, elle souffre d’une maladie gynécologique, une maladie de femme, la petite dame en petit chapeau blanc. C’est vrai. Croyez-vous que Jésus-Christ vous rétablira? Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Mais vous avez un écoulement à partir de cela. Je vous vois dans la salle de bain. Ce qu’il y a, c’est un abcès sur l’ovaire, qui peut dégénérer en cancer. Mais cela ne se fera pas. Votre foi vous a guérie. Rentrez chez vous, vous êtes rétablie. Votre foi a touché Dieu.

            Croyez-vous? Vous assis ici même au bout, la dame et l’homme, vous avez votre bras autour d’elle, c’est votre femme. Une chose, c’est que l’un de vous est nerveux, et l’autre, c’est la maladie du coeur. C’est vrai. Acceptez-vous votre guérison? Levez les mains si vous acceptez. Très bien. Que Dieu vous bénisse. Rentrez chez vous et soyez rétablis.

            Il y en a beaucoup là dans l’assistance qui souffrent de la maladie dont vous souffrez, madame. Mais le diabète, ce n’est rien à guérir pour Dieu. Croyez-vous qu’Il peut guérir cela? De tout votre coeur?

            Tous ceux qui souffrent de diabète, levez-vous maintenant même, levez-vous, allons très vite, partout, partout: Je vais vous montrer ce que Dieu peut faire. Levez-vous une minute. Tenez-vous debout là même juste un moment. Recevez celle-ci.

75        Tous ceux qui souffrent de la nervosité, Levez-vous, juste un moment. Cela tire très fortement depuis l’assistance. Je ne peux pas... Regardez ça, voyez? Chacun de vous croit. Comment (Voyez?), comment puis-je dire ceci, cela, et ceci, et cela, et c’est simplement partout. Voyez?

            Vous tous qui voulez la prière et qui croyez que Dieu va vous guérir, levez-vous.

            Croyez-vous que Christ vit? Croyez-vous qu’Il est le même? Vos yeux sont-ils ouverts maintenant pour voir? Combien disent: «Ô Dieu, mes yeux sont ouverts»? Levez les mains comme ceci vers Lui. «Mes yeux sont ouverts, Seigneur. Je crois que le Fils de Dieu est avec nous.»

            Maintenant, pendant que vous priez à votre manière, je vais demander à Dieu de laiss... d’ôter tous les doutes de la salle. Ensuite, j’aimerais que tout le monde parmi vous se lève et Lui rende des actions de grâce. Et je vous déclarerai guéris, au Nom de Jésus-Christ, si vous m’obéissez.

76        Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, et Donateur de tout don excellent, envoie Ta bénédiction sur ce peuple.

            Satan, oh! par l’instruction et par les systèmes du monde, tu as aveuglé les gens pendant des années, mais tu es exposé. Nous ne t’acceptons pas. Nous soutenons que tu as été vaincu au Calvaire quand Christ est mort, et Il est ressuscité, et tu as été dépouillé de chaque puissance que tu avais. Il ne te reste plus de puissance, tu n’es qu’un bluffeur. Et nous repoussons ton bluff, au Nom de Jésus-Christ, par l’autorité de l’Ange de Dieu, qui nous a chargé de cette réunion: Sortez des gens, vous tous, esprits des maladies, et laissez les gens tranquilles, au Nom de Jésus-Christ.

            Levez-vous maintenant, et rendez gloire à Dieu. Je vous déclare guéris, au Nom de Jésus-Christ.

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