Sur ta parole

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Date: 53-0608E | La durée est de: 36 minutes | La traduction: MS
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1    Bonsoir, amis chrétiens. C’est un grand privilège d’être de nouveau ici ce soir pour débuter une nouvelle semaine de service. Je pense que le frère vous a dit que nous pouvons occuper l’endroit pour une semaine. Et nous en sommes reconnaissants. Nous aimerions remercier ces hommes-ci, les pasteurs qui collaborent et ceux qui se sont engagés pour obtenir–obtenir cela. Nous aimerions remercier chacun de vous pour nous avoir invités à rester. Par-dessus tout, bien entendu, nous remercions Dieu pour la promesse. Nous aimerions remercier le maire de cette ville, et les autorités de la ville de nous avoir permis d’avoir cet endroit. Puisse le Seigneur leur accorder aussi Ses riches bénédictions.
    Et nous essaierons avec l’aide de Dieu et au mieux de notre connaissance d’assister les malades et les nécessiteux cette semaine; ceux qui ont besoin du salut ainsi que ceux qui aussi ont des besoins pour leurs corps, au mieux de notre connaissance, au Nom de notre Seigneur.

2    C’est en quelque sorte une nouvelle tâche que nous sommes maintenant en train d’essayer. Depuis un certain temps, j’essaye de mon mieux de conduire moi-même les réunions et… je veux dire, sans mon organisateur et les autres. Il n’y a personne ici, sinon mon petit garçon et moi – un garçon de 17 ans. Ainsi, je dois prêcher et ainsi de suite. Et je–j’ai toujours pensé que le Seigneur m’aiderait peut-être à le faire un jour ou l’autre, et je suis–je suis en train d’essayer cela. Ainsi, supportez-moi un peu.
    Et d’habitude, je reste à la maison, je ne mange pas, je viens aux réunions après avoir jeûné et prié; on me conduit directement à l’estrade et de là, je commence aussitôt à prier pour les malades; bien sûr que cela fait que la réunion soit meilleure, je le sais, parce que vous êtes déjà sous l’onction. Mais maintenant, j’aime venir et lire un texte, parler un moment sur la Parole, et ensuite prier pour les malades. Ainsi, c’est ce que les organisateurs font d’habitude.
    Maintenant, que le Seigneur vous bénisse. Nous vous remercions pour votre bonne collaboration partout.

3    Et maintenant… et hier soir, ou plutôt hier après-midi, c’est plutôt hier soir, ici à la réunion, qu’on a prélevé une offrande d’amour pour moi. J’aimerais vous remercier. Je ne mérite pas que vous me la donniez. Je n’y avais pas pensé jusque hier soir quand ils m’ont apporté le… et qu’ils ont dit: «Voici l’offrande d’amour pour vous.» Eh bien, j’en étais vraiment heureux.
    Et je voudrais vous assurer ceci, amis chrétiens, que je sais quoi faire de chaque centime de cela, je le donnerai pour la gloire de Dieu. Tout le monde sera le bienvenu, le bienvenu autant que possible, pour vérifier ce que je fais de l’argent. Chaque sou que je ne dois pas destiner à ma famille, et ce qu’il me faut pour mes dépenses et autres, va tout droit dans l’œuvre missionnaire. Et j’amène moi-même l’Évangile dans d’autres parties du monde; alors, je sais donc ce qu’il en est.

4    Je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. Je n’ai jamais su le faire. Je me souviens une fois… Il y a des gens de mon église qui sont assis ici. Et je me souviens qu’il n’y a pas longtemps, j’en suis arrivé au point où on… Êtes-vous jamais arrivés au point où vous ne parvenez pas à joindre les deux bouts? Je–j’ai prêché là dans mon tabernacle pendant 12 ans sans un seul sou. J’étais aussi garde-chasse de l’État dans ce comté-ci de l’État d’Indiana pendant plusieurs années. Et je faisais la ronde des lignes de haute tension, et tout; je travaillais, je gagnais ma vie. Je n’avais pas besoin de–de… Je me disais toujours: «Si un homme…» Eh bien, j’étais jeune et pouvais travailler, pourquoi ne pas travailler. Et puis en plus, je prêchais.

5    Presque chaque soir, pendant la semaine, je longeais les lignes de haute tension en uniforme. Et quand je trouvais quelqu’un qui se repentait, je l’amenais au ruisseau, le baptisais et continuais mon chemin avec des habits mouillés. C’est vrai. Les fermiers et d’autres gens, là dans le champ, se mettaient à parler du–du Seigneur, et ils pleuraient et donnaient leur cœur à Dieu; je les prenais, ils enlevaient le chapeau de paille et nous descendions au ruisseau, réglions cela sur-le-champ, et je poursuivais mon chemin en me réjouissant. Je l’ai fait quand je devais briser la glace. J’entrais carrément là-dedans; j’avais des habits qui gelaient, et jamais de ma vie je n’ai attrapé un gros rhume à cause de cela.
    Ainsi, je me souviens qu’une fois… Maintenant, ma femme est aussi présente; ainsi, j’entendrai probablement parler de ceci après le service. Ainsi, nous en étions arrivés au point où nous n’arrivions pas à joindre les deux bouts, alors je lui ai dit: «Je vais prélever une offrande.»
    Elle a dit: «Je vais t’observer.» Ainsi, je suis allé au tabernacle… J’ai dit: «Penses-tu que je ne puisse pas le faire?»

6    Maintenant, non pas qu’elles ne veuillent pas le faire, ces chères personnes seraient–seraient disposées à se couper les bras pour moi, mais je ne voulais tout simplement pas qu’elles le fassent. Ainsi, je sais toujours que l’argent est une faiblesse qui, d’habitude, éloigne les ministres de l’œuvre de Dieu. Ainsi, «l’amour de l’argent est la racine de tous les maux». Ainsi nous sommes venus ici. Tous les Branham sont des vagabonds et pauvres au possible. Je désire être comme les autres Branham
    Il n’y a pas longtemps, un homme allait me donner une voiture Cadillac, là-bas en Californie. Sa femme avait été guérie d’un cancer, et il m’a dit «Bien, Frère Branham, nous vous offrons une Cadillac Avack.» Il a dit «Nous irons simplement là-bas vous en acheter une.»
    J’ai dit: «Merci, frère. Ma vieille camionnette Chevrolet est encore en très bon état», ai-je dit. On m’a offert une Pontiac, et chaque fois je n’ai cessé de la retourner, et ainsi on… Il a dit: «Je… Nous voulons que vous ayez une Cadillac.»

7    J’ai dit: «Ne serais-je donc pas remarquable en traversant l’Arkansas à bord d’une grosse Cadillac, alors que les miens viendraient là vers moi, de pauvres vieilles femmes là-bas à moitié mortes, souffrant de maux de dos et de troubles féminins, traînant un sac de coton à travers le champ comme cela, traînant derrière elles environ 50 livres [23 kg–N.D.T], 100 livres [45 kg] de coton – peut-être qu’elles ont pris du lard gras et du pain de maïs comme déjeuner et elles diraient: ‘Oh! Voilà Frère Branham qui passe en Cadillac!’» Cela–cela ne me paraît pas juste.
    Eh bien, si vous avez une Cadillac, c’est très bien, comprenez-moi, vous voyez, mais je parle simplement de moi-même.
    Je me rappelle que je m’étais rendu à une convention, l’une des conventions de la Voix de la guérison. Je m’étais arrêté. Voici qu’un homme se tenait là avec une très grosse Packard fabriqué sur commande. Une autre personne avait là une Lincoln; et moi, j’avais une vieille Chevrolet modèle 35. Je vous assure qu’au milieu de ces grosses voitures, elle faisait tache. Néanmoins, elle m’a amené là-bas, tout autant que les leurs. Je suis quand même arrivé là-bas.
    Ainsi, je n’oublie pas le prélèvement de cette offrande-là. Je me rendis là-bas et le vieux frère Wisehart – que son âme soit bénie, il est ce soir dans la gloire – un vieux diacre, un homme âgé, était là. J’ai dit: «Je vais prélever une offrande. Je veux que vous le fassiez. J’ai quelque chose…»

8    Et tout le monde se mit à me regarder. Et le vieux frère Wisehart… Beaucoup d’entre vous ici au Tabernacle se souviennent de lui. Et ainsi, il alla… J’ai dit: «Prenez mon chapeau, je désire le faire passer, c’est quelque chose…» Et, bien sûr, tout le monde se mit… Une pauvre petite femme était assise là devant, ça fait des années, c’étaient des temps difficiles. Elle plongea la main dans l’un de ces petits portefeuilles qu’on porte sous un petit tablier, vous savez, et le portefeuille est en-dessous du tablier. Ainsi, elle en fit sortir ce petit portefeuille ayant un petit bouton-pression dessus. Elle l’ouvrit et se mit à en sortir des pièces de cinq cents. Ma foi, je ne pouvais pas prendre l’argent de cette pauvre vieille créature. J’ai commencé à sentir cela peser sur mon cœur, et celui-ci à devenir gros comme ça, j’ai dit: «Oh, je ne faisais que plaisanter, pour voir ce que vous en diriez.» Ça par exemple! Je me tenais là comme cela. J’ai dit: «Je plaisantais.»

9    Frère Ryan, un vieil homme, je pense qu’il est assis ici quelque part. Vous le voyez d’habitude s’asseoir ici. Il porte de longs cheveux et une longue barbe. Il vient de quelque part là dans le Michigan. Il vint là sur une vieille bicyclette qu’il m’a offerte par la suite. Il ne put plus la reprendre, il avait glissé avec. Ainsi, je l’ai arrangée un peu et l’ai peinte. Je l’ai emmenée et l’ai vendue à cinq dollars, et je n’étais plus obligé de prélever l’offrande. Ainsi, je… Le Seigneur a de toute façon pourvu, n’est-ce pas? Ainsi, Il pourvoira. Et je vous remercie beaucoup, les amis, avec toute la sincérité de mon cœur. Et avec l’amour chrétien le plus chaleureux, je–je vous remercie; et par la grâce de Dieu, quand nous nous rencontrerons là-bas en ce jour glorieux, vous venez que j’ai fait de mon mieux. Puisse le Seigneur vous bénir.
    Maintenant, j’aimerais lire très rapidement un passage des Écritures et parler un peu sur base de cette Parole de Dieu. Et ensuite, nous allons commencer la ligne de prière. Rappelez-vous, les services se poursuivent jusque dimanche soir, le Seigneur voulant. Nous voulons donc prendre quelques soirées, juste–juste quelques soirées peut-être, au courant de la semaine. J’aimerais peut-être simplement voir si nous pouvons débuter la ligne de prière, et prier pour tous ceux qui sont ici présents… [Espace vide sur la bande–N.D.É.]

10    …simplement le manque de foi, croyez cela juste là. Et juste du fait qu’on vous l’a dit, eh bien, ensuite vous… Si vous continuez–si vous continuez à refuser de mettre cela en ordre, d’abandonner votre méchanceté et ce que vous faites, cela ne vous fera aucun bien. Voyez-vous? Ainsi, la guérison, c’est simplement votre foi en Christ, toujours.
    Maintenant, dans Saint Luc au chapitre 5, je lis ces paroles:
    Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la Parole de Dieu (J’aime cela).
    Il vit au bord du lac deux barques, d’où les pécheurs étaient descendus pour laver leurs filets.
    Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule.
    Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon: Avance en pleine eau, et jetez pour–jetez le filet pour pêcher.
    Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.
    L’ayant jeté, il attrapa une grande quantité de poissons, et leurs filets se rompaient.
    Ils firent alors signe à leurs compagnons qui étaient avec eux dans la barque de venir les aider. Et ils vinrent, et remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.
    Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.
    Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite;
    Il en était de même de Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheurs d’hommes.
    Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

11    Maintenant, inclinons juste la tête un moment pour un mot de prière.
    Notre Père céleste, c’est le début d’une nouvelle semaine, de nouvelles choses sont devant… Il y a une semaine dans l’histoire, au cours de laquelle Tu as accompli beaucoup de signes et de prodiges pour nous. Nous en sommes reconnaissants. Nous Te prions maintenant, Père, de nous assister durant cette semaine qui vient. Et puisse-t-elle être de loin plus glorieuse, pour la seule gloire de Dieu. Accorde-le, Père. Que beaucoup de malades soient guéris, de rétrogrades ramenés, que beaucoup de pécheurs naissent dans le Royaume de Dieu. Seigneur, qu’il y ait un réveil à l’ancienne mode dans toute cette contrée-ci, un réveil qui fera vraiment que des milliers d’âmes viennent, que les nécessiteux viennent à Christ pour le salut de leurs âmes et la guérison de leurs corps malades; car nous le demandons au Nom de Ton Fils bien-aimé Jésus-Christ. Amen.
    Maintenant, s’il faut que je prenne ce que j’appellerais un sujet, pour un moment, ça serait: Sur Ta Parole. J’aime lire la Parole. Elle inspire. La Bible dit: «La foi vient de ce qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole de Dieu.» C’est vrai. Quand nous écoutons la Parole de Dieu, cela produit alors la foi.

12    Ce soir, j’aimerais considérer ceci, vu que j’ai pris cela peut-être un lundi. Un lundi après que tout le monde avait écouté un grand sermon le dimanche, peut-être, une prédication, et que Lui S’en était allé; et Il n’avait point d’endroit qui Lui était assigné; néanmoins Il tenait les réunions au bord de la mer. D’habitude, Il se tenait loin des riches et des gens qui avaient beaucoup de biens de ce monde; Il allait donc chez les pêcheurs, les paysans, les gens de basse classe, considérés comme la classe inférieure, les gens dépourvus de biens de ce monde, mais qui étaient riches en foi. Je préférerais être comme ça.
    C’est donc là qu’on Le trouvait, là où les gens croyaient en Lui. Et c’est là que vous Le trouverez ce soir, là où les gens croient en Lui. C’est là qu’il sera. Il est toujours là où Il est… Et vous aussi, d’habitude, vous vous trouvez là où vous êtes le bienvenu.
    Eh bien, ensuite, nous le voyons pendant qu’ils étaient réunis là-bas; je peux Le voir venir accompagner de quelques hommes. Et Il s’est arrêté au bord du–du rivage. J’ai vu une photo de l’endroit même où Il–Il avait prêché ce sermon, comme ça se présente de nos jours. Il y a encore là un petit port, des barques où l’on fait accoster des bateaux. Et j’espère y tenir un service de guérison dans les quelques semaines qui viennent, le Seigneur voulant.

13    Maintenant, Il était… Il commença à parler, et je peux voir les femmes descendant le flanc de la colline, et les hommes là dans le champ, avec leurs bœufs, labourant et tout. Ils entendirent dire que ce célèbre Prédicateur qui venait d’apparaître au monde était là à la mer en train de prêcher. Je peux les voir abandonner leur lessive et partir, arrêter les boeufs et les attacher, et descendre pour écouter la Parole de Dieu. Oh! j’aurais certainement aimé L’entendre prêcher, pas vous? Tout ce que j’aime, c’est écouter une bonne prédication, écouter un homme prêcher. Je crois cependant que, de toutes les prédications que j’aie jamais entendues de ma vie, j’aurais vraiment aimé vivre pour L’entendre quand Il s’était tenu là et qu’il a dit: «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos.» N’auriez-vous pas aimé entendre cela? Je pense que nous n’entendrons plus jamais cela. Mais voici une chose que nous entendrons si nous sommes fidèles: «Vous qui êtes bénis, entrez dans la joie du Seigneur qui a été préparée pour vous avant la fondation du monde.» Vous avez été fidèles en peu de choses, Dieu nous confiera beaucoup.

14    Quel temps merveilleux en pensant à ce soir-là, lorsque toutes les batailles seront terminées, et que nous serons assis autour de ce grand souper des noces, ne sera-ce pas merveilleux? Je regarderai de l’autre côté de la table, et il arrivera que je verrai, assis là de l’autre côté, Frère Willets. En regardant les autres personnes ici …?… «Eh bien, ils étaient à la réunion de Connersville.» Vous savez, je–je crois bien que nous aurons à pleurer juste un peu, ne le pensez-vous pas? Quand je serai de l’autre côté de la table, et que je verrai cela, tous ceux qui seront là, les vétérans portant des cicatrices de la vieille bataille, inclinés par-dessus la table, se tenant les mains les uns les autres, pleurant de joie. Ne sera-ce pas merveilleux? Et je peux entendre une annonce claire, le retentissement de trompettes, et le Roi sortira dans Sa beauté, revêtu de Ses robes majestueuses. Il marchera le long de la table. De Ses propres mains, Il essuiera les larmes de nos yeux et dira: «Maintenant, ne pleurez pas, c’est fini.» Amen. Et je vis pour ce jour-là. C’est la raison pour laquelle je me presse, j’implore, je plaide pour les âmes perdues, et je fais tout ce que je peux pour les amener au Seigneur Jésus. Ensuite, j’aimerais m’asseoir à Ses pieds et L’entendre comme firent ces gens-là.
    Il se mit à prêcher. Et les gens commencèrent à croire et des multitudes se mirent à descendre les collines. Ce nouveau Personnage Qui accomplissait des miracles, Qui faisait des signes et des prodiges, Qui semblait connaître les choses avant qu’elles ne se produisent… Quel phénomène! Et tous ceux qui étaient venus L’écouter commençaient à se presser vers Lui, à s’approcher de Lui.

15    Maintenant, tournons la caméra d’un autre côté juste un moment dans notre pensée. Je vois assis là sur une souche, ou un vieux et gros morceau de bois le long du rivage; je vois assis là, Pierre ainsi que Jacques, Jean, les fils de Zébédée; ils étaient assis là, découragés, après avoir péché toute la nuit. N’importe qui d’entre vous, pécheurs, sait ce que c’est que pêcher toute la nuit sans rien attraper. C’est vraiment décourageant.
    Ainsi, ils avaient nettoyé leurs filets et les avaient suspendus pour qu’ils sèchent; et ils étaient là assis sur une souche. Puis l’un d’eux avait dit: «Eh bien, voici venir ce gars, ce prédicateur; voyons ce qu’Il va dire.»
    Je peux voir le vieil apôtre prendre le gros morceau de bois et s’y asseoir. Après un instant, il s’est mis à écouter et a dit: «Il y a quelque chose d’un peu différent dans cet homme.» Il avance un peu plus près avec son gros morceau de bois. Après un moment, le voilà debout juste en face de Lui. Il avait quelque chose qui attirait les hommes à Lui. Il a toujours cette même puissance. «Quand J’aurais été élevé, J’attirerai tous les hommes à Moi.»

16    Peu importe combien simple est l’Évangile, si Christ Y est, Cela attirera les gens. Comme nous en avons parlé cet après-midi, Il est le plus puissant aimant que le monde ait jamais connu: «J’attirerai tous les hommes à Moi.»
    Alors quand la foule s’est accrue, je Le vois regarder autour – je crois qu’Il savait que cette barque était là. Ainsi, Il monta dans la barque. Il dit «Pierre, mets-toi juste un peu de côté; je voudrais prêcher un moment.» Et pendant qu’Il se tenait là, Il se mit à prêcher aux gens; eh bien, ensuite, après qu’Il eut terminé, Il avait emprunté la barque de Simon. Et Il n’emprunte jamais quelque chose sans payer pour cela. Et Il dit: «Maintenant, Simon, Je voudrais que tu lances, que tu avances en eau profonde.»
    Oh! si je… J’aimerais parler de cela un moment: Avancer. C’est ça le problème avec la foi des gens ce soir: vous avez peur de la libérer. Il y en a beaucoup d’entre vous qui ont la foi, cependant vous avez peur de la libérer. Sans les œuvres, votre foi est morte, tout comme le corps sans esprit est mort. Voyez-vous? Si vous avez la foi, montrez-moi votre foi par vos œuvres.

17    Eh bien, voyez-vous, Paul justifiait donc Abraham par la foi. Jacques l’a justifié par les œuvres. Paul dit qu’Abraham fut justifié par la foi, Romains 4. Et ensuite Jacques vient et dit qu’il fut justifié par les œuvres. Maintenant, tous les deux, l’un a confirmé l’autre. Or, Paul parlait de ce que Dieu avait vu: sa foi. Jacques, lui, parlait de ce que l’homme avait vu: ses œuvres. Et si vous dites: «J’ai la foi en Dieu», et que vous ayez peur de mettre votre foi à l’œuvre, alors cela ne vous fera aucun bien. Vous devez avancer.
    Aujourd’hui, c’est ça le problème avec les gens de ce monde. Beaucoup d’entre eux ont la foi, mais ils ont peur d’avancer avec cela. Vous avez simplement peur de vous engager un petit peu, de dire simplement: «Bien, je peux–je peux tout faire avec Christ Qui me fortifie.» Amen.
    Regardez à Lui qui a dit: «Avance en eau profonde et jette [le filet] pour tirer.»

18    En d’autres termes, je peux entendre Pierre dire: «Bon Seigneur, eh bien, nous sommes des pêcheurs. Eh bien, nous–nous sommes nés et avons été élevés ici à côté de la mer. Eh bien, nous savons quand la lune est dans une position favorable, et quand tous les signes sont favorables; il n’y a même pas un seul poisson dans cette eau. Eh bien, nous avons peiné toute la nuit. Et nous savons quand les signes sont favorables; et nous n’avons même pas attrapé un seul poisson. Nous n’avons rien attrapé. Et puis Toi, Tu viens ici me dire de retourner aux mêmes eaux où j’ai pêché à la seine, de jeter mon filet pour attraper des poissons à en remplir toute une barque! Eh bien, ça c’est impossible.» S’il avait dit cela, il n’en aurait pas alors attrapé.
    Il dit plutôt: «Seigneur, j’ai peiné toute la nuit, et je n’ai rien attrapé; mais néanmoins, sur Ta Parole je vais jeter le filet.» Voilà! Voilà le secret: Prendre Dieu au Mot.
    S’il n’y avait pas de poissons là, Dieu était capable d’y mettre des poissons. C’est ce qu’Il fit effectivement. C’était ce même filet qu’on avait jeté partout dans cette eau toute la nuit et qui n’avait rien attrapé. Par contre, regardez quand Dieu a dit: «Jette-le là.»

19    Bien, ce soir, il se peut que vous ayez pêché à la seine dans tous les cabinets médicaux du pays. Peut-être que vous avez été à des réunions de guérison et que vous avez été oint bien des fois. Mais ce soir: «Sur Ta Parole, Seigneur, me voici.» Voilà comment il faut s’y prendre. «Sur Ta Parole, Seigneur, je vais jeter le filet, car Tu m’as dit que si je demandais quoi que ce soit en Ton Nom, Tu le ferais. Et je crois que c’est la vérité, et maintenant même, sur Ton ordre, je jette le filet.»
    N’ayez pas peur; demandez beaucoup. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. Vous ne demandez pas parce que vous ne croyez pas. C’est vrai. «Demandez et vous recevrez; cherchez, vous trouverez; frappez, on vous ouvrira.» C’est ça la Parole de Dieu.
    Maintenant, nous allons jeter le filet pour pêcher. Je peux voir ce vieil apôtre plonger cette grande seine là dans l’eau, il se préparait. Et lorsqu’il s’est mis à tirer le filet, il a tiré deux ou trois fois, il n’y avait rien. Après un moment, quelque chose commença à tirer, commença à s’accrocher. Jetez simplement une fois et essayez. En vous efforçant un peu, vous pourriez ne pas sentir grand-chose. En vous efforçant un peu une seconde fois, vous pourriez ne pas sentir grand-chose. Vous pouvez effectuer plusieurs tentatives; mais après un moment, vous sentirez une traction. Quelque chose s’est accrochée. Il y a quelque chose à l’autre bout de la ligne.

20    C’est comme le petit garçon qui avait capté l’électricité dans une bouteille; il s’écria: «Je l’ai eue, je l’ai eue.» Il ne savait pas ce qu’il avait eu, cependant il avait quelque chose. Croyez Dieu, prenez-Le au Mot. «Sur Ta Parole, Seigneur, je jetterai le filet.» Et c’est ce qu’il fit, et il attrapa une grande quantité de poissons.
    L’incrédulité – la première chose, vous savez, ils auraient attrapé cela quand Il a dit: «Jetez le filet pour pécher», là où ils avaient péché de fond en comble. Combien c’est absurde pour l’esprit charnel! «Bien, dirent-ils, il n’y a pas de poissons là.»
    Mais Dieu y avait mis des poissons à cause de Sa Parole, car Il avait déjà dit: «Jetez le filet pour pêcher», et si–s’il n’y a rien là pour accomplir cela, Dieu y mettra quelque chose pour l’accomplir, s’Il l’a dit. Si vous Le croyez, prenez-Le au Mot.

21    Et maintenant, de plus ils avaient eux-mêmes pêché là à la seine toute la nuit et n’avaient rien attrapé. Mais une fois qu’ils eurent cru Dieu sur paroles, ils attrapèrent tous les poissons, et même [que] leurs barques commencèrent à enfoncer. Dieu entre en scène quand l’homme est à bout. Quand vous avez fait tout ce que vous pouviez, quand le médecin a fait tout son possible pour vous, c’est–c’est à ce moment-là que Dieu peut se mettre à vous parler. Cependant, quand vous avez quelque chose, sur quoi vous pouvez vous appuyer, en dehors de Dieu vous le ferez. Mais quand on est au bout du rouleau, alors–alors on peut parler à une personne concernant son âme.
    Je connais un homme; il n’y a pas longtemps, je ne pouvais pas du tout lui parler. Je dirais qu’il se moquait des réunions. Il disait: «Oh! Billy est toqué.» Il continua à dire toutes sortes de choses. Et il était aussi un médecin, un spécialiste en médecine interne à l’hôpital.

22    Et l’autre nuit, il y a quelques semaines, j’étais là-bas pour répondre à un appel urgent. Il m’appela là dans la chambre, il dit: «Frère Branham…» C’était alors un petit peu différent, il dit: «On va m’amputer le bras.»
    Il dit: «J’ai cinq enfants, dit-il, que vais-je faire?»
    «Bien, dis-je, je ne sais pas.»
    Il dit: «Frère Branham, je connais une de nos infirmières ici qui avait des problèmes aux pieds, et que nous avons soignée pendant trois ans environ.» Et il dit; «Maintenant, elle s’est rendue une fois là-bas, on a prié pour elle et elle est normale et bien portante.»
    J’ai dit: «Je la connais, c’est Margie Morgan.»
    Il a demandé: «Frère Branham, pensez-vous que Dieu m’aidera?»
    J’ai dit: «Si vous changez d’attitude et que vous croyiez en Lui.»

23    Et quelques jours avant que je ne vienne ici, on m’a appris que le médecin avait dit: «Il n’est même plus nécessaire d’opérer le bras de cet homme.» Dieu l’avait guéri. Dieu en est capable, et Il tiendra Sa Parole si on Le prend au Mot. Voici le secret: prenez-Le au Mot, si vous croyez cela. Tous ceux qui sont parvenus à faire quelque chose étaient des gens qui ont pris Dieu au Mot. Croyez-vous cela?
    Moïse, là autrefois, comment avait-il pu donc descendre pour faire une invasion en Égypte? Il se tenait là dans le désert, et il dit: «Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile.» Il avait un défaut d’élocution. Il dit: «Je ne sais pas parler.» Il se mit à présenter toutes sortes d’excuses. Mais après que Dieu eut terminé de lui parler et de lui montrer Sa gloire, sur la Parole de Dieu, il se mit en route pour l’Égypte.

24    Pourriez-vous vous imaginer… n’était-ce pas un spectacle bien drôle à voir en ce jour-là? Un homme prenant Dieu au Mot, un vieil homme de 80 ans… Maintenant, voici quelque chose pour les sceptiques. Cet homme était âgé de 80 ans, il avait une longue barbe blanche qui pendait, une longue chevelure blanche qui lui tombait dans le dos, un vieux petit corps maigre; c’était un homme de 80 ans. Et le voici traversant le désert, tenant dans sa main un bâton crochu, avec une femme assise à califourchon sur une vieille petite mule, un enfant sur chaque hanche.
    «Où vas-tu, Moïse?»
    «En Égypte, pour conquérir.»
    Une invasion par un seul homme, se rendant… Pourquoi? Il avait pris Dieu au Mot. C’est vrai.
    «Comment sais-tu, Moïse, que tu vas conquérir?»
    «Dieu me l’a effectivement dit, et je m’en vais pour conquérir.»

25    Eh bien, ces troupes motorisées qu’on avait là-bas en Égypte… C’était à cette époque-là la plus grande ville au monde ou la plus grande nation; ils avaient asservi le monde, ils avaient des chars et des cavaliers. Mais, voilà qu’un vieil homme s’y rendait, il portait une longue barbe blanche et tenait un bâton dans sa main, il conduisait un mulet, accompagné de sa femme et ses deux enfants; il descendait pour tout conquérir. Et il le fit. Amen! Quand Dieu dit quelque chose, Il ne plaisante pas. «Comment sais-tu que tu y parviendras, Moïse?» «Dieu l’a dit; cela règle la question.» Amen! J’aime cela, des hommes qui accepteront la Parole de Dieu.

26    Une fois, il y avait un petit garçon qui avait un sandwich en main et un petit tas de poissons. Il y avait au total environ cinq mille personnes qui se tenaient là. Assis sur un roc, Jésus s’adressait au peuple. Peut-être que le petit garçon avait fait l’école buissonnière, à ce que je sache, dans l’Indiana, nous appelons cela «faire l’école buissonnière», «sécher les cours», peu importe comment vous voudriez l’appeler. Peut-être qu’il était allé pêcher, et il a vu cet Homme; il y avait quelque chose en Lui; il avait aimé L’entendre parler. C’est un tout petit garçon qui était allé là avec son petit déjeuner sous le bras. Eh bien, les gens étaient si affamés qu’ils allaient s’évanouir. Il demanda: «Avez-vous quelque chose à manger?»
    Ils répondirent: «Il y a ici un petit garçon qui a cinq petits sandwiches.»
    Il dit: «Amenez-le ici»

27    Oh! la la! je peux me représenter cela, peindre cela dans mon esprit sous forme d’une scène. Je peux voir le petit garçon… Eh bien, tout ce qu’avait ce petit garçon–ce qu’il avait n’était pas grand-chose, c’est à peine s’il pouvait s’en rassasier lui-même. Mais une fois qu’il a donné à Jésus ce qu’il avait, Jésus nourrit cinq mille personnes.
    Vous pouvez ne pas avoir grand-chose, mais donnez une fois cela, donnez-Lui ce que vous avez. Si vous avez une telle foi, placez-la en Lui. Déployez-la et voyez ce qu’elle fera. Tant que cela était dans sa main, ce n’était pas grand-chose; mais dès que c’était tombé là dans la main de Jésus, ça valait quelque chose. Ça n’aurait nourri que lui, là, et ça aurait à peine suffi. Mais cela a nourri cinq mille personnes; après, on emporta des paniers pleins. Alléluia! Oh! la la! quand j’y pense, mon âme frémit et tremble. Dieu, sur Sa Parole.
    Il a dit: «Faites-les tous asseoir.»
    Je peux Le voir baisser le regard sur le petit garçon et dire: «Crois-tu que je puisse le faire?»
    Il a dit: «Oui, Jésus, je Te soutiens. Je crois que Tu peux le faire.»

28    C’est ce qu’Il essaye de trouver ce soir: quelqu’un ayant la foi comme celle d’un enfant, qui prendra position et dira: «Jésus, je crois que Tu peux le faire.» S’il peut trouver quelqu’un pour faire cela, Il le fera. Mais si vous battez en retraite et que vous dites: «Je ne sais pas, j’ai simplement peur; je sais que je Te crois, mais je–je ne…» Oh! Il ne peut pas vous utiliser. S’il y a quelque chose d’impuissant, c’est bien quelqu’un qui est dépourvu de caractère, qui prétend être chrétien et qui a peur de se tenir sur ses convictions. Dieu n’a pas besoin de poltrons comme cela; Il ne peut pas les utiliser.
    C’est comme le vieux Buddy Roberson. J’aimais… je lisais son livre; c’était vraiment un homme. Il a dit: «Seigneur, donne-moi la fermeté d’une scie à rondins et accorde-moi beaucoup de sagesse au tréfonds de mon âme, et laisse-moi combattre le diable aussi longtemps que j’aurai une dent dans la bouche, ensuite je le mastiquerai avec les gencives jusqu’à ce que je meure»
    C’est le genre de foi et de détermination qu’il nous faut: quelqu’un qui fera quelque chose. «Sur Ta Parole, Seigneur.» Oui, monsieur. Sur Ta Parole. Il a dit: «Sur Ta Parole, Seigneur.» «Tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai.»
    Alors «sur Ta Parole, Seigneur, me voici, je viens.»

29    Ensuite, je puis voir qu’un jour, comme nous le disions hier, un homme était mort; il était en train de pourrir dans la tombe. C’était Lazare; mort depuis quatre jours. Je vois Marthe et Marie se tenant là, plutôt Marthe, qui dit: «Mon frère est mort, il est même en train de puer en ce moment. Mais sur Ta Parole, Seigneur, demande-le simplement. Dis-le et il en sera ainsi.»
    C’est ce qu’il faut: prendre Dieu au Mot. Tout ce que Dieu dit, Dieu est capable de l’accomplir. Dieu, au cours des âges… Je peux voir les enfants hébreux cette nuit-là quand ils sont arrivés à la fournaise ardente. Ils étaient là-bas à Babylone. Quelle condition, quel temps, là à Babylone! Ces garçons étaient déterminés à ne pas se laisser vaincre. Ils allaient prendre Dieu au Mot. Ce soir, nous avons encore besoin de gens comme Schadrac, Méschac et Abed-Nego.

30    Le roi fit une annonce, une déclaration, et dit: «Quiconque ne se prosternera pas devant cette statue sera jeté dans la fournaise ardente.»
    Ils dirent: «Notre Dieu est capable de nous délivrer de cette fournaise ardente, et néanmoins, s’Il ne le fait pas, nous ne nous prosternerons pas devant toi.» J’aime cela, une telle détermination.
    Le roi dit: «Je vais alors brûler certains adeptes de cette religion d’exaltés.»
    Ainsi, ils chauffèrent la vieille fournaise sept fois plus que jamais auparavant. Je les vois leur lier les mains au dos. Ils avaient tenu une réunion de prière toute cette nuit-là. Le jour suivant, la marche de la mort allait commencer; ils marchèrent sur une planche, une route, quoi que ce fût, une route de pierres qui menait à la fournaise, et on les précipita dans la fournaise. Je peux voir des hommes très forts, le roi se lever et dire: «Eh bien, nous verrons ce que vaut cette religion, si vraiment Il tiendra Sa Parole ou pas.»

31    Mais Dieu leur avait recommandé de ne pas se prosterner devant des statues. Prenez Dieu au Mot. Je peux les voir commencer la marche de la mort; les cieux étaient rouges de feu. Il leur demanda: «Voulez-vous retirer ce que vous avez dit?»
    Ils répondirent: «Non, monsieur, notre Dieu est capable de nous délivrer de ceci. Toutefois, nous ne nous prosternerons pas devant ta statue.»
    Ils poursuivirent ainsi leur marche. Comme ils s’approchaient… Ne vous en faites pas, prenez Dieu au Mot; et le diable fera pression sur vous. Ne pensez pas qu’il ne le fera pas.
    Ils poursuivirent leur marche. Il faisait de plus en plus chaud au fur et à mesure qu’ils s’avançaient. Je peux entendre Schadrac demander à Méschac: «Es-tu sûr d’avoir bien prié?»
    «Oui, tout est en ordre.»
    «Allons-y alors!»

32    Ils continuèrent, continuèrent, et ils commencèrent à chanceler à cause de l’intense chaleur qui en provenait, alors qu’ils s’approchaient. Un pas de plus, et ils étaient dedans. Ça semble être un tableau sombre pour un croyant, n’est-ce pas?
    Tournons notre caméra. Chaque fois qu’il y a quelque chose qui se passe ici-bas, il y a aussi quelque chose qui se passe là-haut. Regardons là-haut et voyons ce qui se passe. Je peux Le voir assis dans Ses grandes robes sacerdotales pendant autour de Lui, regardant là de l’autre côté. Je peux voir ce grand Archange Gabriel s’avancer, dégainer son épée, sortir son épée du fourreau, se tenir là et dire: «Maître, as-Tu regardé là à Babylone? Eh bien, il y a là-bas des hommes, trois personnes, qui ont accepté Ta Parole et qui s’Y tiennent. Et ce matin, on est sur le point de les brûler.»
    Je peux L’entendre répondre: «Oui, Gabriel, Je veille sur eux.»
    Je peux l’entendre dire: «Regarde, je me tiens à Tes côtés; laisse-moi descendre là; je changerai la scène ce matin.» Je crois qu’il aurait pu le faire.
    Je L’entends dire: «Gabriel, tu es un bon ange; depuis que Je t’ai créé, tu fais exactement ce que Je t’ai toujours demandé. Mais, rengaine cette épée-là.»

33    Gabriel la remit dans le fourreau, puis prit place à Ses côtés. Voici venir un autre ange, surgissant comme un éclair; son nom est Absinthe; c’est lui qui a l’autorité sur les eaux. Je peux l’entendre dire: «Maître, regarde là à Babylone. As-tu vu ce qui se passe à Babylone? Eh bien, dit-il, laisse-moi descendre là-bas. Lors de la destruction du monde antédiluvien, Tu m’avais donné le pouvoir sur les eaux. J’avais ouvert les sources et fait baisser l’atmosphère. J’avais inondé la terre entière. Laisse-moi descendre là-bas ce matin. J’effacerai Babylone de la surface de la terne.» Je crois qu’il aurait pu le faire. C’est vrai. Il demanda: «Les as-Tu vus?»
    Il répondit: «Oui, j’ai veillé sur eux toute la nuit» Amen.

34    Il veille sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. Je chante parce que je suis heureux. Il veille à chaque heure. Il sait tout ce que vous faites. C’est vrai. Il répondit: «J’ai veillé sur eux toute la nuit. Et vous les anges, vous êtes des braves créatures et vous faites ce que Je vous demande de faire, mais ce matin, Je ne peux pas vous laisser aller, car J’y vais Moi-même; c’est une affaire d’homme.» Amen! Il a dit: «Regardez, il ne leur reste qu’une marche. Ils vont du coup entrer.»
    Des fois, Dieu se tient tranquille et laisse faire la chose jusqu’à la dernière minute. C’est vous seuls qui êtes pressés, pas Dieu. Il sait ce qu’il va faire. Vous, croyez-Le simplement; Il a–Il a la réponse.

35    Je peux Le voir descendre. Je peux Le voir se lever de Son trône, Ses vêtements sacerdotaux tombent comme ceci autour de Lui, le grand et majestueux Roi. Comme tout Lui obéit, je peux voir un énorme nuage orageux suspendu là au nord, je peux L’entendre dire: «Vent d’est, vent du sud, du nord et de l’ouest, venez ici!» Tout Lui obéit, tout sauf l’homme. L’homme en sait plus que Lui, ou plutôt pense en savoir plus que Lui.
    Je peux entendre dire: «Montez sur ce nuage orageux-là et amenez-le vite ici; J’ai une mission à vous confier.» Les vents et les vagues Lui obéissent. Tout le reste Lui obéit. Je peux voir ce gros nuage orageux aller là en roulant, et Lui monter dessus comme sur un char. Oh! la la! Il lève le bras et saisit un éclair faisant des zigzags, le fait retentir dans les cieux pour leur faire savoir qu’Il entend… Alléluia! «Je veille sur vous, Je sais où vous êtes.» Faisant jaillir l’éclair…

36    Pendant qu’Il est en route, j’entends Schadrac dire: «Tour ira bien. Ne vous inquiétez pas.»
    Juste à ce moment-là, je peux Le voir passer près de la Mer de la Vie et prendre une palme de la Mer de la Vie. Et au moment où Schadrac, Méschac et Abed-Nego ont fait leur entrée dans la fournaise ardente, Quelqu’un se tenait là à leur côté en train de neutraliser le feu. Après des heures et des heures de réjouissances là-bas, le roi a dit: «Ouvrez les portes et voyez s’ils sont là.» Il a dit: «Je pensais que vous y aviez mis trois personnes; j’en vois quatre, et l’une d’elles est comme un Fils de Dieu.» Pourquoi? Quelqu’un avait pris Dieu au Mot.
    Le jour de la Pentecôte, 120 personnes étaient entrées dans une chambre haute, prends Dieu au Mot. «Eh bien, comment cela va-t-il Se faire? Qu’est-ce que le Saint-Esprit? Que voulez-vous dire par la promesse du Père?»
    «Je ne sais pas comment Il viendra; je ne sais pas ce qu’Il fera quand Il viendra; mais je prends Dieu au Mot.» Amen.

37    Les éloigner de Jérusalem? Vous n’auriez pas pu le faire. Ils avaient reçu l’ordre de rester là jusqu’à ce que le Saint-Esprit vienne. Alléluia! Ils avaient pris Dieu au Mot. «Comment cela va-t-il se faire?»
    «Ce n’est pas là la question. On est censé rester là jusqu’à ce qu’Il vienne.» Amen.
    «Jusque quand?»
    «Jusqu’à ce qu’Il vienne, restez juste là.»
    Et quand le Saint-Esprit vint comme un vent impétueux, la Parole de Dieu fut confirmée, et ils s’en allèrent dans les rues, partout.
    Il est temps que le peuple de Dieu reçoive la Parole de Dieu. Marc 16 dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Prenez Dieu au Mot. «Imposez les mains aux malades et les malades seront guéris.» Que Dieu vous bénisse! Croyez-vous cela? Inclinons la tête.

38    Seigneur Jésus, je pense aux hommes et aux femmes qui T’ont pris au Mot. Oh! jamais Tu ne les laisseras ni ne les abandonneras. Tu es toujours à l’heure. Viens ce soir, Seigneur Jésus, manifeste-Toi ici ce soir; et peut-être qu’il y a ici beaucoup de malades qui ont essayé – et les médecins ont fait de leur mieux pour les aider, mais ils n’y arrivent pas. Peut-être qu’il y a quelque chose là dans leur passé; et cette morsure de serpent ne peut pas être guérie tant que cela n’est pas réparé.
    Mais, puissent–puissent-ils ce soir mettre simplement tout de côté et dire: «Ô Dieu, c’est Ta Parole; me voici venir, je Te prends au Mot. J’ai vu des gens être guéris; j’en ai entendu parler. J’en ai vus d’autres; j’en ai vus dans mon voisinage qui étaient paralysés et qui marchent maintenant, qui étaient aveugles et qui maintenant voient, qui étaient rongés par le cancer, abandonnés par les médecins et qui maintenant sont en vie, bien portants et en bonne santé. Et maintenant, Seigneur, sur Ta Parole, moi aussi je viens ce soir.» Accorde-le, Seigneur. Et puisse Ton Esprit être ici pour répondre. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

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