La parole faite chair

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Date: 54-1003M | La durée est de: 1 heure 41 minutes | La traduction: MS
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1     Bonjour les amis. C’est certainement un privilège d’être de nouveau ici au tabernacle ce matin. Bien sûr, comme on voyage dans les différentes parties du monde, parfois on se demande si on va revenir un jour, vu les dangers et les périls qui se dressent devant nous. Mais comme frère Neville vient de le mentionner, le Seigneur prendra soin de nous. Ceci étant, on apprend à se confier en Lui.

2     Je crois avoir un amour plus profond pour le Seigneur Jésus que jamais j’en ai eu auparavant. Après avoir considéré les différentes religions du monde, leur réalisation, leur croyance et leur théologie, et j’en passe, et puis arriver à la constatation que nous, en tant que chrétiens, avons le vrai Dieu vivant, oh, toutes les autres religions semblent se réduire à rien quand le christianisme est présenté.

3     J’ai la voix un peu faible. Si quelqu’un voulait s’avancer plus près, eh bien, vous seriez plus que les bienvenus.

4     Je veux seulement donner un bref rapport des réunions d’outre-mer, pour que vous ayez une idée de ce que le Seigneur a fait là-bas. Car vous faites partie du groupe qui m’y a envoyé, et vous avez prié pour moi pendant mon absence. Aussi vous avez le droit de savoir ce que le Seigneur a fait. On a eu là de glorieuses et étonnantes réunions.

5     À Lisbonne, au Portugal, nous avons tenu l’une des meilleures réunions que j’avais eue depuis longtemps. C’est un pays strictement catholique, à cent pour cent. Les Portugais viennent de l’Espagne, et les Espagnols étaient catholiques et y ont émigrés. Tous les Portugais sont catholiques. Mais au beau milieu de tout ça, le Seigneur a répandu Son Esprit sur les congrégations, et nous avons eu de glorieuses réunions, et des miracles se sont accomplis.

6     Maintenant, s’il y a des catholiques ici présents, je n’essaie pas de vous dire que les gens ont été convertis du catholicisme au christianisme, puisqu’il est représentatif du christianisme; mais ces gens qui vont à l’église catholique, sans plus, ne sont pas vraiment fervents. On retrouve ça aussi chez les protestants. Ils disent tout bonnement: «Oh, je suis catholique parce que ma grand-mère l’était.» Et voilà, ils ne vont pas plus loin. Mais ces gens, de cette façon, ont été conduits au Seigneur Jésus-Christ par milliers, lors des réunions du Portugal.

7     De là nous sommes allés à Rome. J’ai visité les grandes catacombes où les premiers chrétiens adoraient au début, dans les premiers âges. Là-bas nous avons eu une merveilleuse expérience, en particulier aux catacombes de Saint-Angelo. Et, bien sûr, nos guides étaient strictement catholiques. Du moins, ils essayaient de dire qu’ils l’étaient, mais toutes les inscriptions et le reste démontraient qu’ils ne l’étaient pas.

8     De là, nous sommes allés à la Cité du Vatican. J’y ai passé un temps formidable. J’ai tenu un service de guérison, directement à l’ombre de la basilique Saint-Pierre; une grande réunion. Et littéralement tous ceux qui ont pu s’approcher, - et il nous fallait tenir cela secret, tout en permettant aux gens de savoir où nous étions, et des milliers sont venus et ont accepté le Seigneur Jésus-Christ. Il a accompli des miracles et des signes et des prodiges parmi le peuple. C’était à la Cité du Vatican. Pouvez-vous vous imaginer ça?

9     Cela a attiré plusieurs grandes célébrités du pays, cette fois, puisque le baron von Blomberg était avec nous. C’est lui qui était le directeur des réunions, et il est bien connu des monarques et des potentats du monde. À Lisbonne, nous avons fait la connaissance du premier ministre du parlement; nous avons pris le dîner avec eux. Et à Rome, c’était avec tous les dignitaires de l’endroit.

10     Et le roi Farouk d’Égypte, où quel que soit sont nom, qui venait d’épouser la jeune dame, vous savez, on a su qu’ils s’étaient divorcés. Il a le droit d’avoir quatre épouses. Il en a une ou deux en ce moment. Mais il a épousé cette jeune fille, une étudiante, et vous avez vu la publicité dans les journaux, etc. C’est un homme agréable à qui parler, un type costaud… je veux dire imposant. Oui, il était imposant, mais gentleman.

11     Ensuite, nous nous sommes entretenus avec quelques reines de l’Orient. Elles étaient venues à Rome. Et sachant que nous étions là, elles ont voulu nous rencontrer.

12     Nous aurions pu avoir une audience avec le pape, mais quand j’ai su qu’il fallait embrasser sa bague et son orteil, j’ai dit non, non, hum! non! Vous voyez? J’accorderai à tout homme le respect qui lui revient en tant que révérend, docteur, quoi qu’il soit, lui accorder l’honneur, soulever mon chapeau devant lui, en gentleman, etc. Mais quand il s’agit d’adorer, il n’y en a qu’un, c’est le Seigneur Jésus-Christ. Et je n’aurais pas fait une telle chose.

13     Aussi avait-il demandé au baron de m’y reconduire le mardi après-midi, s’il le pouvait, ou quelque chose comme ça. Il m’a dit: «Quand vous entrez, la première chose à faire est de vous incliner devant lui. Ensuite il vous présente sa bague et vous l’embrassez. Puis il tire son pied, qui montre un orteil…»

14     J’ai dit: «Non non non, non monsieur. Oubliez ça. Non. On ne fait pas ces choses-là.»

15     Nous nous sommes ensuite dirigés vers Le Caire en Égypte, et Athènes en Grèce, et dans les différentes parties du pays, et nous sommes ensuite arrivés à Bombay. Je vais vous dire ceci: je ne crois pas que je pourrai oublier en dix ans ce que j’ai vu à Bombay, ce que c’était. C’est l’endroit le plus pitoyable que j’avais jamais vu de ma vie, de partout dans le monde.

16     C’est l’Orient le plus lointain, pour ainsi dire. J’ai presque visité tous les pays d’Europe et d’Asie, ainsi que cette partie-là du pays, jusqu’aux frontières de la Russie, mais je ne suis pas encore allé au Japon. Et c’est supposé être le prochain au programme. Le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. L’arrêt suivant se faisait à Hong Kong, en Chine. On se trouvait juste de l’autre côté, par la voie qui aurait été la plus rapide pour le retour aux États-Unis. Nous aurions simplement pu faire escale à Hong Kong, Tokyo, Formose, puis Guam et Wake au Philippines, et puis rentrer au pays. Plutôt que cela, nous avons passé par l’autre côté.

17     Il n’y a pas de pauvres en Amérique. Peu importe sa situation, ou combien il lui est difficile de rejoindre les deux bouts, il n’y a pas un seul pauvre en Amérique. Si vous l’apercevez dans une ruelle en train de manger à même la poubelle, nu comme un vers, il est un millionnaire. N’allez jamais croire qu’il est pauvre, parce qu’il ne l’est pas. Après avoir vu l’Inde et les pauvres du pays, eh bien, je vous le dis…

18     Je ne suis pas affecté par l’émotion facilement. J’en ai vue beaucoup et j’ai dû supporter beaucoup de choses. Plusieurs ici pourraient ne pas comprendre l’effet que cela produit sur un être humain, quand vous voyez autant de choses et que vous devez comme ignorer cela tout le temps, comme si vous ne voyiez rien de tout cela. Après un temps vous entrez dans cette sorte d’atmosphère où vous ne remarquez plus les choses, parce que vous vous êtes hissé à cet endroit, pour ne plus les voir.

19     Comme un chirurgien qui doit ouvrir un patient, allez voir à l’intérieur et lui enlever l’appendice. La première fois qu’il l’a fait, il s’est peut-être évanoui ou je ne sais quoi. Mais après un certain temps, il réalise que l’opération doit être faite; donc il y va et l’opère. Que le patient vive ou meure, lui, il aura fait du mieux qu’il pouvait.

20     Et pour un ministre, c’est pareil, particulièrement un apôtre. Un apôtre est un missionnaire. Le mot apôtre signifie «celui qui est envoyé». Et que les missionnaires veuillent être appelés missionnaires plutôt qu’apôtres, je ne comprends pas. L’ordre biblique est «apôtre», et il est envoyé. Il n’a pas besoin d’être un ministre. Un apôtre n’a pas à être un ministre. Il doit simplement être quelqu’un qui est envoyé. Dieu l’a envoyé accomplir quelques tâches.

21     Et puis en cela, eh bien, quand nous sommes allés en Inde, de voir ces pauvres hères qui se meurent de faim, étendus là dans les rues… Des petites mamans avec leurs bébés qui suppliaient pour avoir quelque chose. Elles aussi se meurent de faim, mais elles ne laissent pas leur bébé mourir. Et pour vingt-cinq sous, un petit penny, si elles parviennent à se trouver tant de nourriture aux trois jours, elles passeront au travers. Ils n’habitent nulle part. Quand ils ont sommeil, ils s’étendent dans la rue. Les cochons ne deviennent pas plus gros que ça, et ils se mêlent aux gens. On dirait même que les vieux boucs te demandent à manger. Et ils puent. Oh! vous n’avez jamais vu une telle conglomération, comme celle dans laquelle est entrée l’Inde. Bien sûr, cela a presque toujours été ainsi, c’est rien de nouveau.

22     Ils ont obtenu leur indépendance il y a environ six ans, une faillite de l’Angleterre, comme vous le savez. C’est un peuple très particulier.

23     Dans toute l’Inde, je n’ai pas vu une personne, parmi les millions, dont les membres au-dessus de leur taille étaient de cette grosseur. Ils sont tous très maigres, que les os et la peau. Et de ma fenêtre, oh, ceci briserait le cœur d’un homme. Comme mon fils est à l’écoute, derrière, il s’est assis devant la fenêtre pour regarder les gens dans les rues. Quand ils ont su où je me trouvais, les lépreux - qui n’ont plus de mains… c’est comme des moignons levés dans les airs, - suppliaient pour avoir à manger. Et sans pieds, et blancs de lèpre. Et, oh, l’un peut difficilement aider l’autre. Oh, c’est l’endroit le plus pitoyable que vous n’ayez jamais vu.

24     Puis j’ai dit aux missionnaires: «Je ne peux plus supporter ça.» J’ai donné dans les rues tous les pennies que j’avais. Je me suis dit: «Ils ont tout autant le droit de manger que Sarah et Rebekah.»

25     Vous ne réalisez simplement pas votre privilège. C’est vrai, vous ne le réalisez pas. Vous savez, vous devriez lever la tête pour voir d’où cela vient. Le peuple américain ressemble à un cochon sous un pommier. À longueur de journée, les pommes lui tombent dessus et il les mange sans jamais lever la tête pour voir d’où elles viennent. Et c’est comme cela que nous sommes, sans plus. On ne s’arrête pas pour y penser, je veux dire, la nation. Je ne parle pas de vous ici, vous êtes chrétiens. Mais je parle de la nation, ils ne réalisent pas qu’ils sont bénis et privilégiés.

26     Les poubelles de Jeffersonville nourriraient le quart de la population de l’Inde. C’est vrai. C’est vrai, et de plus, ils seraient contents de les avoir, n’importe quoi.

27     Vous voyez un homme en train de fouiller les poubelles, vous dites: «Eh bien, frère Branham, qu’en est-il de celui-là? Il est à peine vêtu et ce qu’il a, c’est tout plein de trous!» Mais, voyez, la seule chose qu’il a à faire c’est de demander de l’aide à une œuvre de bienfaisance, et ils vont l’aider. Mais l’autre type, là-bas, n’a pas d’œuvre de bienfaisance pour lui venir en aide. Lui, par contre, vit dans une cabane quelque part, et quand il pleut, il peut s’abriter dans un coffre de voiture.

28     L’autre n’a pas d’endroit où aller. Il couche là où il tombe. On les ramasse quand ils meurent; on les brûle, on les jette dans un gros trou, ou quelque chose comme cela, on débarrasse leurs corps des rues. Personne ne veut d’eux. Ils n’ont aucun endroit où aller, rien du tout. Ils ont faim. Ils sont des êtres humains tout comme nous.

29     Je vous le dis, frères, je ne pouvais plus le supporter. J’ai presque fait une dépression nerveuse. Je suis maintenant de retour, depuis déjà quelques jours, depuis dimanche passé. Je n’ai pas pu sortir de ma chambre. Ma femme sait de quoi il s’agit, depuis à peu près cinq jours. Ça m’a presque tué. Quand mon docteur a pris ma pression, il a dit: «Mon homme, tu ferais mieux de te reposer. Tu as un tel épuisement nerveux, que ta tension artérielle est presque imperceptible. Ça ne suffira plus à pomper ton sang, comme cela, pour le faire remonter.» Ça m’a quasiment tué d’avoir vu de telles choses.

30     Des missionnaire m’ont dit: «Frère Branham, si cela vous blesse, n’allez surtout pas dans les territoires intérieurs, car c’est beaucoup plus grave qu’ici. Bombay est la ville la plus populeuse et la plus florissante qu’ils ont.» Et vous devriez voir ça!

31     Et pour les religions, j’en ai jamais vu de pareilles, autant de superstitions. Les gens sont complètement aveugles d’avoir fixé le soleil, d’avoir adoré le soleil. Ils deviennent aveugles pour cette raison.

32     Toutefois j’ai bien été accueilli par les célébrités, il est vrai, par monsieur Nehru et le président, le parlement et tous les autres. J’ai leurs cartes ici dans ma poche. Ils ont été accueillants, ils n’auraient pas pu mieux nous recevoir. On vous traite bien.

33     Je suis allé à l’office du maire de Bombay. Et, voyez, vos poulaillers ont de beaucoup meilleure apparence que ce qu’ils ont de mieux. Aussi, ils n’ont rien à manger. Et dans les rues, y a rien de pire à voir. Si vous envoyez des colis, envoyez-les en Inde. Oui monsieur.

34     Bon, je ne suis pas ici en tant que critique. Je disais à ma femme, en m’en venant: «S’il est une chose dont je voudrais être délivré, et je demande à l’église de prier pour moi, c’est d’arrêter de critiquer.» En moi-même je critique, et je ne veux pas être ainsi.

35     Aussitôt que j’eus touché le sol américain… Avant l’atterrissage, j’avais remarqué des Américains et je les avais aussitôt critiqués. Il y avait une petite maman à l’arrière de l’avion - on voyageait en seconde classe, comme les prédicateurs devraient voyager, il va sans dire - et à l’arrière de l’avion, il y avait une petite maman avec de jeunes enfants… et aussi un individu qui s’en prenait aux enfants parce qu’ils… Je volais depuis cinquante-huit heures, eux depuis environ trente-cinq heures, et les pauvres petits ne restaient pas tranquilles et ils bougeaient tout le temps.

36     Et de voir les Américaines habillées de façon si immorale! Même dans leur condition immorale, leur misère, ces femmes peuvent venir enseigner à ces Américaines la décence. C’est vrai. Dans la rue, même votre femme, vous ne pouvez l’approcher à plus de quinze centimètres. Ils vous feraient enfermer, vous voyez. C’est vrai. On ne voit personne se bécoter dans leurs rues, ces choses-là. Leurs femmes ne regardent jamais un homme dans les yeux. Quand elles lui parlent, elles ont leur tête penchée comme ceci et s’éloignent de lui. Ils ne les laissent pas dans la rue comme cela, et ainsi de suite. Cela fait partie de leur moralité. Et de trouver un peuple dans la misère, des païens, comme c’était le cas, et de voir le côté bas, dégradé de notre nation, ça me fait critiquer.

37     Je me trouvais à l’hôtel Tâj Mahal… Billy, comment on prononce ça? … De toute façon, à l’hôtel qui était là, et Billy en est témoin.

38     Deux Américains sont venus. Et une fois sortis dans la rue… On les a regardé faire quand ils sont sortis et qu’ils se sont retrouvés parmi ces pauvres gens. Et un jeune est accouru vers eux. Et il y a une maladie qu’ils attrapent. Il avait à peu près huit ans, et puis deux de ses orteils étaient gros comme cela, et tout enflés, gonflés comme cela, et il devait se traîner le pied de cette façon. Et il est venu leur demander un penny, vous savez, ou quelque chose du genre, pour pouvoir manger. Et ces Américains ont répondu… [Frère Branham gesticule et imite leur réponse. - Éd.] Puis ils se sont détournés de lui et sont partis.
    J’ai pensé: «Ô mon Dieu, soit miséricordieux.»

39     Enflés! À ce moment-là, Nehru et les autres étaient avec nous. Il a dit: «Nous aimerions avoir votre démocratie et le reste, mais nous ne voudrions pas votre esprit.» C’est exact. «Nous ne voulons pas de ce sentiment de supériorité que vous avez tous en Amérique. On n’en veut pas.» Nous n’avons pas eu non plus à les payer pour nous le dire.

40     J’ai ajouté: «Ce n’est pas la véritable représentation du christianisme. C’est là une forme d’hypocrisie.» Absolument. J’ai dit: «Les chrétiens n’agissent pas de la sorte.» Non monsieur. «En Amérique, ils n’agissent pas tous comme cela. Il y a aussi ceux qui sont simples et gentils, comme on en retrouve partout au monde. Mais on en a d’autres, c’est triste à dire, la plupart d’entre eux, la majorité sont du type emporté, enflé d’orgueil, comme c’est là le cas.»

41     Ici je trouve à redire, vous voyez, et je ne veux pas être ainsi. Et j’ai découvert, après tout ceci, après avoir vu autant de choses semblables, que, frères, sœurs, vous mes vieux amis, dans votre innocence… Vous ne réalisez pas ce que j’ai traversé. Le temps que j’ai pris à vous nourrir, et tout, à essayer de mon mieux, car je répondrai devant Dieu un jour. Si parfois vous me voyiez mal agir, ne me jugez pas; soyez simplement désolés pour moi, et essayez de me remettre sur la bonne voie, vous voyez, parce que ce n’est pas mon intention d’être de la sorte.

42     Mais il vous faut passer au travers tant de choses, vous ne pouvez pas savoir, et il vous faut rester au-dessus de vos émotions. Je pourrais vous dire des choses, ce matin, qu’il ne serait pas loyal de ma part de vous dire. Vous comprendriez pourquoi je me suis enfermé cinq jours à la maison et que je ne pouvais plus en sortir. C’est vrai, vous ne pouvez pas le comprendre.

43     Comment… qu’est-il advenu depuis qu’un petit prédicateur naïf debout à cette chaire, qu’est-ce qui a traversé ce cœur, l’a transpercé, l’a bouleversé et l’a tiré de là. Seul Dieu le sait. Je n’en parle à personne, même pas à ma femme. Je garde cela entre Dieu et moi, et je fais du mieux que je peux. Mais il faut comprendre qu’un être humain, son esprit peut supporter jusqu’à un certain point, après cela il n’en peut plus, vous voyez. Et ce qui m’a aidé, je ne sais pas, c’est Dieu seul qui l’a fait.

44     Maintenant, il y a toute sorte de religions en Inde. Tout a une valeur religieuse. Chacun a sa façon d’agir. J’ai été reçu par… Jamais auparavant les religions de l’Inde ne s’étaient réunies pour recevoir un chrétien. Mais il y a deux semaines, jeudi dernier, j’ai été reçu par les religions de l’Inde.

45     Beaucoup d’entre eux adorent des mouches. Ils adorent aussi le bétail, et ils adorent, oh, ils adorent tout. On s’était assis ensemble dans le temple des jaïns. Cette religion a été fondée il y a trois ou quatre mille ans, bien avant que le christianisme n’ait vu le jour.

46     Ils ont un monastère, ils ont des moines, un type même du catholicisme. Ils attachent leurs barbes à leurs cheveux comme cela, avec leurs mains. […] On ne peut leur couper.

47     Ils sont tellement différents, au point de prendre un balai… ou une petite serpillière, qu’ils tiennent près… Ce sont les moines qui les confectionnent. Et ils vous devancent, comme cela, ils veulent être certains que vous ne marcherez pas sur une fourmi ou un tout autre insecte, et que vous les tuiez. Si cela arrivait, ce serait un péché mortel, et vous ne seriez pas pardonnés. Ils portent une chose blanche sur leur bouche et autour des oreilles, au cas où il arriverait qu’en respirant ils aspirent un petit insecte. Ils ne seraient alors jamais pardonnés pour ce péché. Vous voyez, parce que cela a tué quelque chose. Oh là là!

48     Comment pourraient-ils jamais accepter le sacrifice ensanglanté du Seigneur Jésus-Christ? Ils ont entendu parler de Lui, mais ils n’y croient pas. Ils ont entendu parler de Jésus par les missionnaires. On nous a dit: «Oh oui, mais vous êtes tout mêlés. Pensez à cet homme, Jésus, s’il était un saint homme, pourquoi a-t-il laissé des hommes le crucifier? C’est absurde!» Ils ont dit: «Il est parti sur un cheval et il est monté au Ciel; c’est là où il est allé.»

49     Les sikhs, eux, portent le turban. À l’intérieur, ils y cachent un canif. Chaque fois qu’un chrétien leur tourne le dos, ils le poignardent. Vous voyez? Parce que lorsqu’il arrivera au Ciel… Le chrétien va au Ciel aussi, mais quand il arrive au Ciel, il veut que ce soit lui le chrétien, et celui-ci sera le serviteur du jaïn, vous voyez. Aussi il aurait une foule de serviteurs, s’il parvenait à en éliminer un grand nombre ici sur terre, vous voyez. Donc, s’il vous tue, vous êtes mort, c’est tout. Et derrière leur turban, si on peut dire, ils y enfouissent un petit peigne, et sur le côté, un canif. Tout ce qu’ils attendent, c’est que vous leur présentiez le dos. Et toutes sortes de choses, les religions du monde!

50     M’adressant à eux ce soir-là, ce premier soir des réunions, on n’aurait d’aucune manière pu estimer la foule qui s’y trouvait. Il n’y avait plus d’endroit où les mettre. La pluie tombait, la mousson comme ils l’appellent, et la foule reposait là, sans ressources. Des situations si déplorables. Et la première femme s’est présentée avec son petit garçon, qui était, je crois, hindou. N’est-ce pas, Paul? Il était né sourd et muet.

51     Puis j’ai dit: «Voici le premier cas, un petit garçon. Tout jaïn essaiera de le faire devenir musulman, et les autres essaieront de vous faire devenir quelque chose d’autre, etc.»

52     Ils lisent tous une bible qui leur est propre, pas cette Bible. Ils ont le Coran, comme vous le savez. C’est par l’intermédiaire des musulmans. Ils ont leurs différents fondateurs.

53     Quelques-uns d’entre eux croient qu’un homme est lui-même Dieu, que tout homme est un dieu. Meilleur vous pouvez être, le meilleur dieu vous ferez. C’est terrible de voir ce qu’ils font.

54     C’est là où j’ai dit: «Considérez, gentlemen…» Je ne pouvais pas les appeler frères, je m’adressais à eux comme aux «gentlemen des religions du monde». Vous voyez? Puis je dis: «Maintenant, j’aimerais vous demander quelque chose. Nous sommes tous ici réunis ce soir, avec toutes ces croyances différentes - vous adorez les bêtes, vous adorez tout. Ce sont là toutes des superstitions, si vous me permettez l’expression.» Tous pouvaient comprendre l’anglais. Ils n’auraient pas pu le parler, mais ils ont été sous l’Empire britannique assez de temps pour le comprendre.

55     J’ai dit: «Vous êtes ici et chacun représente sa religion. Et vous partez et faites des prosélytes. Vous prenez un sikh pour le transformer en jaïn, et vous prenez un musulman pour le transformer en bouddhiste, et ainsi de suite, comme cela.» J’ai dit: «Ce n’est là qu’un changement de philosophie, c’est tout.»

56     J’ai dit: «Nous avons ces similitudes en Amérique. Nous ne sommes pas à l’abri de ces choses, toutefois nous croyons tous au même Dieu.» J’ai dit: «Nous avons les méthodistes, baptistes, presbytériens, et ils font du prosélytisme entre eux, pour les tirer de leur bord.

57    «Vous, vous faites du prosélytisme d’un dieu à l’autre. Mais, ai-je dit, qu’est-ce que c’est? Ce sont, du tout au tout, des superstitions.»

58     J’ai dit: «La créature même, la mouche que vous adorez, la vache que vous adorez, le cheval, ou quoi qu’il puisse être, le Dieu tout-puissant a créé cet être.» Voyez? Puis j’ai ajouté: «Vous adorez la création plutôt que le Créateur. Pour moi, en tout ceci, pas un d’entre eux ne peut vous aider. Aucun d’entre eux ne peut vous répondre. Ils sont tous muets, et aucun d’entre eux ne peut vous répondre. Aucun ne peut accomplir quoi que ce soit.» Et certains d’entre eux étaient là avec leurs idoles.

59     «Mais il n’y a qu’un seul vrai Dieu vivant, et Jésus-Christ est Son Fils.» Puis j’ai dit: «Or, je suis ici pour Le représenter.»

60     J’ai dit: «Comme Élie le prophète convoqua tous les prophètes de Baal, et ainsi de suite, au mont Carmel, pour confirmer lequel était Dieu, j’ai dit, maintenant il n’y a qu’une chose à faire.» Et d’ajouter: «Si vos dieux sont les bons, alors je délaisserai le mien pour suivre les vôtres.

61     «Ici se tient un sourd et muet. Lequel de vos dieux peut le guérir, lui donner l’ouïe et la parole? Je veux le savoir, voyez. Lequel peut donner la parole à ce garçon?» Tous étaient silencieux.

62     J’ai ajouté: «Maintenant, le christianisme vous a été présenté sous forme de doctrine, par des brochures et par la Bible, lesquelles j’approuve à cent pour cent.» Que Dieu vienne en aide à ces missionnaires qui y vont pour rester. Il ne vous a été présenté que verbalement. Mais le Dieu qui a écrit cette Parole, que vous avez déjà mise dans votre cœur, est maintenant sur le point de faire vivre la Parole, de se manifester Lui-même dans la Parole.»

63     Puis j’ai dit: «Voici le garçon. Il est sourd et muet. Il ne peut ni parler ni entendre. Il est né ainsi.» Et le Saint-Esprit révélait les péchés des gens. Ils se sont presque évanouis en voyant cela se produire, vous savez.

64     Ils faisaient tant de bruit que vous ne pouviez vous entendre. Il n’y avait que les milices pour les contrer, vous savez, et ils étaient tout remués. Oh là là! On a su qu’il en était venu de toutes les régions de l’Inde. Vous ne pouviez dire qui étaient là ou d’en dénombrer la foule. C’était impossible à comprendre.

65     Donc, après avoir emmené là le petit garçon, j’ai prié: «Père céleste, Tu sais que je suis comme ces autres hommes. Je serais comme eux et pire, si ce n’avait été de Ta grâce. Tu m’as sauvé. Ceci est tout ordonné de Toi, non pour moi-même. Tu sais que je n’ai jamais dit pouvoir le faire moi-même. C’est Toi, Seigneur. Mais ici même, tandis que les religions et les superstitions de ce monde… comme du temps d’Élie le prophète, comme du temps de Jésus Ton Fils, ça se répète de nouveau.»

66     J’ai dit: «Qu’il soit connu une fois de plus, Seigneur Dieu, que Tu es le seul vrai Dieu vivant, et que Tu es Celui qui a créé le genre humain, et qui peut rendre la parole au muet et l’ouïe au sourd.» J’ai dit: «Je Te le demande au Nom de Ton Fils, conformément à Sa Parole, laquelle dit: Quelle que soit la chose que l’on demande, nous les croyants chrétiens, quelque soit la chose que l’on demande en Son Nom, au Père, cela nous est accordé.» J’ai dit: «Je crois Sa Parole, et je demande que l’esprit sourd et muet sorte de l’enfant.» Comme cela.

67     Et j’ai tapé des mains, comme cela, et il s’est retourné et a regardé tout autour. Il se tenait les oreilles comme cela. Et voilà, il pouvait parler et entendre tout aussi bien que quiconque dans l’auditoire.

68     Bon, c’est ce qui a déclenché l’affaire. Le suivant… Oh, vous ne pouviez… Ils ont été obligés de me sortir. Il n’y avait rien d’autre à faire. Ils m’ont arraché mes souliers, ils m’ont presque arraché mes vêtements. L’armée ne pouvait les retenir. La milice, les gardes ne pouvaient les retenir. Ils allaient briser la ligne des gardes, comme cela. Ils vous adoreraient s’ils le pouvaient. Ils ne comprennent pas. Vous pouvez essayer autant comme autant, ils ne comprennent pas.

69     Le deuxième était un homme, ce lendemain soir, qui était aveugle depuis quelque vingt ou trente ans, un adorateur du soleil, qui avait fixé le soleil jusqu’à en perdre la vue. C’était comme ça, il avait fixé le soleil jusqu’à en devenir totalement aveugle. Il n’avait pas vu depuis vingt ou trente ans. C’est lui qui a été le deuxième à se frayer un chemin jusque sur l’estrade, ce lendemain soir.

70     J’ai dit: «Quels sont ceux qui étaient ici hier soir?» Une fois sur l’estrade, vous ne pouviez plus vous entendre, vous voyez. Il y en avait partout, de toutes religions, etc. J’ai dit: «Combien d’entre vous veulent accepter le Seigneur Jésus-Christ?» Et aussi loin qu’on pouvait voir, ils acceptaient le Seigneur Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel. Et, bien sûr, partout où je pouvais voir, bien que ma vue était obstruée…

71     Ce n’était pas possible d’avoir une réunion à ciel ouvert, il pleuvait. Les gens étaient là, et vous ne pouviez accéder à eux. C’était le spectacle le plus touchant que vous ayez jamais vu. Il ne finissait plus d’en arriver par les routes, tirant leur vieux bouc, vous savez, ou autre chose comme cela, essayant de s’introduire aux réunions.

72     Donc le soir où l’aveugle s’est avancé, j’ai dit: «Lequel de vos dieux peut lui rendre la vue?» J’ai dit: «Voici l’un de vos propres adorateurs qui, par superstition, est devenu aveugle à regarder le soleil.» J’ai dit: «Il adore le soleil parce qu’il sait que c’est un astre qui a été créé, une créature qui a été créée, quelque chose.

73     «Mais, ai-je ajouté, le Créateur même qui a créé le soleil a créé les yeux de cet homme, ce même Créateur.» Et j’ai dit: «Maintenant, si Dieu le veut, Il lui donnera la vue. Avant de vous demander autre chose, combien accepteront le Seigneur Jésus-Christ comme étant le Fils de Dieu, le Crucifié?»

74     Ils ne pouvaient comprendre pourquoi ce saint Homme avait pu mourir, étant donné ce que nous, les chrétiens, disons qu’Il est. J’ai dit: «La raison pour laquelle Il devait mourir, c’était pour enlever nos péchés. Il n’était pas la troisième personne, ni la seconde, Il était la même personne, fait chair afin d’enlever notre péché.» J’ai dit: «Il dut venir et…»

75     Je leur ai raconté la petite histoire que je vous avais prêchée ici la veille de mon départ sur l’abeille, vous savez, qui, une fois qu’elle a piqué, y laisse son dard et ne peut plus jamais repiquer. Et ce devait être dans une chair humaine que cette abeille de la mort pique, parce que la mort n’est pas dans l’âme. La mort est dans la chair. Dieu a dû se faire chair, afin de détruire l’aiguillon de la mort. Ils ont dû comprendre cela, vous savez, parce qu’il y a beaucoup d’insectes en Inde.

76     J’ai dit: «Maintenant, regardez. Dieu peut, le Créateur même, … Cet homme, dans sa superstition, qui regardait le soleil, qui essayait de trouver miséricorde pour son âme - car il sait qu’il doit aller quelque part quand il meurt - j’ai dit, à travers cette superstition, il a perdu la vue, et c’est par ignorance qu’il l’a fait. Mais le Créateur même qui a fait le soleil qu’il regardait peut lui redonner la vue.»

77     J’ai dit: «Serez-vous prêt, monsieur, à accepter le Seigneur Jésus-Christ comme votre Sauveur, et d’oublier toutes idoles et tout le reste, et Le servir, Lui, le reste de votre vie? Si tel est le cas, levez votre main.» Et ce pauvre vieux a levé une main tremblante. Ils ont tout juste un morceau de tissu autour des reins, vous savez. Et il leva ses mains, comme quoi il acceptait.

78     Jamais ils ne s’assoient à l’église; ils n’ont jamais de bancs, rien de cela. Ils s’étendent ou s’assoient par terre, ou s’évanouissent, ou s’empilent les uns sur les autres, pour autant qu’ils ont une place. Vous pouvez vous imaginer à quoi ça ressemblait. Aussi loin que vous pouviez voir, les gens étaient dans cette situation.

79     Aussi, j’ai prié le bon Seigneur de lui donner la vue. Et voici que, par la grâce de Dieu, cet homme, totalement aveugle, les larmes ont commencé à couler sur son visage ridé, vous savez, sur sa barbe blanche. Et il s’est mis à crier quelque chose dans sa propre langue. Et tout le monde s’est mis à crier. Et il s’est mis à marcher dans la foule, touchant tout le monde comme cela. Il pouvait voir. Un homme qui avait été aveugle.

80     Maintenant, frère Cox, et les autres (je crois qu’il est derrière), il pourrait vous montrer des lettres confirmant que ces choses se sont passées en Inde, et il y en aurait très très long à raconter.

81     Mais sous ces conditions précaires, je n’ai pas pu rester. Je n’arrive pas non plus à comprendre comment j’ai pu y passer cinq soirs. S’il n’avait été de mon fils Billy Paul et de l’aide de Dieu, je ne sais pas comment j’y serais parvenu. Billy s’est tenu à mes côtés. Il m’a fait passer au travers… il a essayé de me faire passer au travers. Ces gens, vous savez, sont très réservés. Ils ne veulent rien bousculer. Et on a dû passer par-dessus, parce que l’on aurait été écrasé par la foule. Vous mourriez écrasé sous leurs pieds. Vous voyez ce qu’on a dû affronter.

82     Toutefois je suis de retour à la maison, par la grâce Dieu. Je pourrais en parler beaucoup plus, mais c’est l’heure de l’école du dimanche. Je ne voudrais pas prendre le temps de la prédication de la Parole à raconter un voyage missionnaire.

83     Quelque colis que vous ayez à donner, si vous voulez mon avis, envoyez-les en Inde. Je n’ai rien contre l’Allemagne, ce sont de braves gens, je n’ai rien contre ces autres peuples. Mais, frère, sœur, nous leur expédions ces colis pour les aider à se reprendre en main et avoir ensuite avec eux une autre déclaration de guerre. C’est vrai. Envoyons-les là où le besoin est réel. Si parfois vous aviez des choses à donner, envoyez-les en Inde. Ce sont ceux qui sont vraiment dans le besoin. Ils sont pauvres, illettrés. Ils possèdent des richesses naturelles, mais ils ne sont pas assez instruits pour savoir comment les développer. La seule chose qu’ils savent, c’est de quêter, et c’est ce qu’ils font.

84     Ils devaient aussi me prendre à une… Vous savez combien j’aime la chasse. Ils devaient m’emmener à une chasse aux tigres, à leurs frais. J’ai dit: «Faites-moi une faveur: Prenez l’argent qu’il aurait fallu pour cette excursion, et donnez à manger à ces pauvres gens dehors. Je m’en retournerai bien sans cela.» C’est vrai, je peux aller chasser ailleurs, vous voyez.

85     Vous avez des vêtements, des choses à donner, envoyez-les en Inde. J’ai quasiment parcouru le monde entier, et je sais de quoi je parle. En tant que frère chrétien, l’Inde est dans le besoin.

86     Je suis maintenant de retour, j’ai accompli tout ce que le Seigneur m’a demandé, autant que je sache, au meilleur de ma connaissance. La semaine prochaine, je vous raconterai un petit quelque chose qui m’est arrivé.

87     J’étais en train de prendre le dîner en compagnie du président. On m’avait servi du riz cuit dans des pattes d’agneau, et assaisonné d’huile d’olive. Avez-vous une idée? Aussi peu ragoûtant que cela. Cela m’a tellement levé le cœur que j’ai pu à peine le supporter. J’étais sur le point de vomir. Le président m’a regardé, puis il a dit: «Monsieur, je crois que vous êtes malade.

88     - Oh, c’est que la nourriture est un peu différente» lui ai-je dit.

89     Quand nous sommes revenus à l’hôtel, le médecin privé du président était sur place. Il m’attendait. Il m’a dit: «Je vais vous examiner.» Il a dit: «Je suis le médecin privé du président.»
    Je lui ai dit: «Oh, je vais bien.»

90     Il s’est mis à m’examiner d’un bout à l’autre, comme bien sûr le ferait un gentleman, puis il a dit: «Oui, je crois que tout va bien.» Tout allait bien jusqu’à ce qu’il prenne ma pression. Il m’a regardé par deux fois, et il a dit: «N’êtes-vous pas près de l’épuisement?»

91     Je lui ai répondu: «Oui, monsieur.» J’ai commencé à lui expliquer l’effet qu’ont sur moi les réunions, ces visions, vous savez, qui apparaissent devant eux.

92     Il a dit: «Je ne vois pas comment vous pouvez être en vie. Je ne voudrais pas vous alarmer, mais votre tension artérielle est presque à la limite de ce qu’elle peut atteindre.» Il a ajouté: «Votre système nerveux est tellement affaibli qu’il ne pourra pas faire remonter votre sang.» Il a dit: «Votre pression est dangereusement basse.» Il m’a demandé: «Combien de temps passerez-vous encore ici?
    - Oh, le temps de deux autres réunions.»

93     Il a dit: «Si vous voulez mon avis, il serait préférable que vous rentriez le plus tôt possible en Amérique et vous faire examiner par un médecin compétent. À mon avis, vous ne devriez pas tenir de réunions pour un certain temps.» Je lui avais parlé de ce que c’était. Bien sûr, il a appelé ça des dimensions, vous savez, qui passent de l’une à l’autre.

94     J’ai dit: «Eh bien, monsieur, quand je rentrerai... j’ai promis à ceux de mon pays, ceux à qui je prêche, que dans l’avenir il n’en serait pas ainsi. Je ne ferais que prier pour eux.»

95     Parce que ça n’a pas le résultat escompté. Si je considère mon frère Oral Roberts, et quelques-uns de ces frères qui tiennent des réunions, qui amènent même plus de gens au salut, ici en Amérique, que moi je ne le fais... C’est quelque chose que je crois avoir mal utilisé, un grand don divin, qui m’avait été donné en prophétie, et que j’ai utilisé comme s’il s’agissait de guérison divine. De fait, je ne crois pas que c’est encourageant pour Dieu, ou plutôt, que cela incite Dieu à penser beaucoup de moi, en faisant ça, sinon ça n’aurait pas un tel effet sur moi.

96     Il ne m’a jamais parlé de ce peuple-là, vous savez. Il m’a dit que ça s’était déjà fait. Il a représenté Moïse de cette façon. Moïse était descendu en Égypte, et il avait accompli ses miracles, une seule fois. Ça a réglé l’affaire. Il a pris sa main et l’a guéri de la lèpre. Il a changé un bâton en serpent, puis l’a changé de nouveau en bâton. Et ce fut réglé une fois pour toutes.

97     Aussi je crois qu’après dix ans à faire la navette à travers l’Amérique et à m’être arrêté dans chaque ville, les gens comprennent maintenant que c’est la vérité. Cette fois, je prierai pour les gens, et c’est ce que j’ai l’intention de faire.

98     Je n’ai rien brusqué. Vous savez que je vous aime. Je vous aime d’un amour qui ne peut s’éteindre, et Dieu le sait. J’ai été obligé de m’isoler. Il y a des gens, dans ce pays, à qui j’aimerais serrer la main, et à qui j’ai désiré ardemment le faire dans les réunions, mais je ne le pouvais pas. Vous ne savez pas quel effet la vision a sur vous. Dès que vous êtes devant la personne, voilà que c’est là. Des fois je n’en parlerais pas aux gens, mais c’est là devant la personne. J’ai découvert des choses chez les gens que j’aurais souhaité ne pas savoir. Des gens qui sont censés être mes amis, et pourtant vous apprenez que ce n’était pas le cas. Si Dieu descendait en ce moment et me le permettait, je vous dirais des choses qui vous surprendraient.

99     Là j’ai demandé au Saint-Esprit si c’était Sa volonté, ce qu’Il m’a confirmé... je lui ai demandé s’Il voulait d’abord me ramener à l’endroit où j’étais quand j’ai quitté le tabernacle. De simplement m’y ramener et me permettre de me calmer, que lorsque je serai devant les gens, ce ne soient plus des visions. Que je puisse parler au frère sans voir sa condition. Et puis de simplement offrir une prière pour lui. C’est ce que j’ai demandé à Dieu.

100     Je suis de retour. Je sais entre autres que personne n’est venu à la maison cette semaine. C’est une bonne chose. Je me suis enfermé pendant cinq jours, je ne pouvais même pas bouger. C’était au point où, quand je me levais, c’était comme si mes os me faisaient mal, et tout. Bien sûr, il y a une différence de onze heures et demie entre ici et Bombay. À l’heure qu’il y est, ce serait pour moi l’heure de... J’ai dormi il y a une heure ou deux, vous voyez. C’est donc la nuit, et je suis tout à l’envers. Et puis cette basse pression est complètement descendue, et j’avais de la difficulté à me lever et même à m’étendre. C’est ça. C’est de ma faute, j’ai essayé d’en faire plus que je le pouvais. Donc, maintenant, je suis de retour, mais c’est par la grâce de Dieu.

101     Maintenant, cette semaine je prévois m’absenter, rester à l’écart deux ou trois semaines, pour être seul, pour prier d’abord. J’irai à la chasse, si le Seigneur le veut. Mais avant de le faire, j’irai y passer quelques jours avant l’ouverture de la chasse, et ainsi de suite. Je vais monter au Colorado. Je veux passer au moins deux ou trois semaines, ou même plus, rien que pour être complètement seul avec moi-même, et dire: Dieu, me voici.

102     Je pourrai demander à M. Mishler de me réemployer à la compagnie de service public.

103     J’ai accompli ce qu’Il m’a demandé de faire. Je suis ici, ce matin, tout comme je l’ai laissé il y a dix ans. Je n’ai pas de gérant. Il a résigné quand la pression a été trop forte. Je n’en ai plus.

104     Mon fils s’en va, lui qui est assis derrière; il ira faire son service militaire. Il m’a été un compagnon. Il s’est tenu à mes côtés.

105     Il y en a qui me dise tout le temps: «Pourquoi gardes-tu Billy avec toi?»

106     Si seulement vous saviez combien j’ai pris ce garçon dans mes bras quand il n’était qu’un nourrisson, sans sa mère. Je gardais son biberon sous mon oreiller la nuit, parce qu’il n’y avait pas de chauffage à la maison, pour garder le lait chaud et le nourrir. Il a été mon ami, tout le long. On mourra comme ça, si Dieu le veut.

107     Il est probable qu’il doive s’enrôler immédiatement; il a reçu ses papiers hier et il doit rendre une décision, à savoir s’il veut être volontaire ou être désigné. Je ne l’aurai plus.

108    Donc je vais être seul, mais pas tout seul, voyez. Celui qui m’a tiré de ma mère, qui m’a nourri, qui m’a fait passer au travers de ces lourdes épreuves, est avec moi. Sa grâce m’a soutenu jusqu’à présent. Je mets en Lui ma confiance, qu’Il m’amènera jusqu’au bout. Je suis parvenu au point où j’ai...

109     Je veux demander une chose de plus à l’église avant d’aller aux Écritures, c’est que vous priiez pour moi. J’ai développé un esprit de critique, et cela me poursuit. J’en ai parlé hier à ma femme pour la première fois. Quelque chose s’est passé, j’étais assis dans la cour et je lui en ai parlé. Elle me l’a rappelé, et c’est là que je lui en ai parlé. J’ai dit: «Chérie, j’ai atteint l’endroit où je critique les gens.» Je ne veux pas être… À qui revient cette charge? Ce n’est pas la mienne. Dieu est Celui qui doit le faire, pas moi.

110     Il y a une femme, une Mme Dowd, qui était là-bas. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler d’elle ou non. Oh, elle a assurément été une disgrâce en Inde. C’est aussi la raison pour laquelle nous n’avons pas pu tenir nos réunions en plein air. Elle s’y était rendue et elle essayait de prélever des offrandes de ces gens. Et parce qu’ils n’ont pas donné leurs roupies…

111     Une pauvre petite femme qui a un emploi, qui transporte du mortier sur sa tête de cinq à dix, gagne un roupie par jour, soit vingt et un cents, vous voyez. Elle doit bûcher dur pour garder cet emploi. Une femme qui travaille dans la boue jusqu’aux genoux, etc., une pauvre femme, pour prendre soin de ses enfants; un roupie, soit vingt et un cents.

112     Et elle s’en prenait à ces gens; elle prenait leurs roupies et les changeait en argent américain! Et ils ont dit: «Vous ne venez pas nous aider, vous venez prendre ce qu’on a!»

113     Ils n’ont pas eu à me donner un seul penny, soit pour y aller, soit pour revenir, ou pour payer mes dépenses, payer toutes les locations d’auditorium, tous les frais d’hôtel, tout le reste. Et de ce qu’il m’est resté, je l’ai distribué dans la rue; je n’aurais pas donné ça à une société. J’ai pris le reste et l’ai donné à ces pauvres gens qui ont faim. C’est à cela qu’a servi votre argent. C’est à cela qu’a servi votre argent. [L’assemblée s’en réjouit. - Éd.] C’est exactement… c’est de la meilleure façon que j’ai pu l’utiliser. J’aurais seulement souhaité en avoir plus.

114     Mais cette femme a commencé à prélever des offrandes et à leur faire des histoires. Ils ont dit: «Vous n’êtes pas venue nous aider, vous êtes venue prendre ce qu’on a. Je pensais que vous étiez venue nous aider.» Elle était supposée être un guérisseur divin.

115     Elle s’était fâchée contre moi, sur la Côte Ouest. Elle a dit: «Howard, j’aimerais voir ton père.» Elle s’était mariée à un Égyptien, je crois. Elle a dit: «J’irai moi aussi en Inde.»

116     On a dit: «Eh bien, madame, quand cette onction est sur lui, les gens ne l’approchent pas.»

117     Elle a dit: «Allez lui dire que je suis Mme Dowd et que je le précéderai en Inde pour prendre en main la situation, le temps qu’il n’arrive.» Elle a ajouté: «De toute façon, mes réunions sont supérieures à celles qu’il n’a jamais eues.» Eh bien, c’est vrai, c’est bien possible, je ne sais pas.

118     Mais de penser qu’elle avait cela sous son contrôle, au point de ne pas même pouvoir tenir une réunion en plein air! … Elle a été jusque là. Et cela a déclenché une émeute; elle s’est mise à dire: «Vous, démons noirs!», des choses comme celles-là. Ils ont voulu qu’elle s’en aille, mais elle ne voulait pas. Et quelqu’un l’a frappée à la tête, avec une brique, puis ils l’ont sortie. Ils l’ont ensuite expulsée du pays. Elle est allée dans un pays avoisinant, et le baron von Blomberg a dû se rendre sur les lieux et rencontrer le roi, afin de la faire sortir du pays et d’éviter un massacre. Voilà comment ça se passait. Et je repense à ces choses et je trouve à redire.

119     Quand je suis rentré, la première chose qui m’est tombée sous la main a été le journal The Voice of healing. Et j’ai vu que les réunions qu’a tenu A. A. Allen ne sont pas du tout scripturaires. Et puis j’ai critiqué cela. «Oh là là! me suis-je dit, et ces pauvres gens, des gens sympathiques, qui suivent cela, qui vont avec lui, des gens au cœur sincère.»

120     Je vois partout ces autres choses qui se passent, et en cela je me mets à critiquer au-dedans de moi. Je ne veux pas être comme cela. Si je le fais, je perdrai la faveur de Dieu. Vous voyez?

121     Et de voir l’attitude des Américains, de voir la manière de s’habiller des femmes, de voir le comportement des hommes - ils boivent, ils jurent, ils fument, ils chiquent, et ils se disent chrétiens. Tout cela me fait lever le cœur. Quand je compare l’autre côté à celui-ci, ensuite je fais le point et je pense: «Oh Dieu!» Mais écoutez ceci: À qui appartient la bataille? Dieu a dit: «Laissez croître l’ivraie et le blé ensemble. Les anges viendront les séparer à la fin des temps.» C’est pas à moi que revient la charge.

122     Aussi aidez-moi, comme je me tiens en chaire, ma main levée, aidez-moi à ne critiquer personne. Et aidez-moi, afin que Dieu me donne un esprit qui, au lieu de les critiquer, me fera les aimer quand même et continuer.

123     J’ai été sous tension constamment, au point où… Je ne suis qu’un humain, mes forces mentales se sont effondrées, vous voyez. Aussi je dois m’absenter, pour prendre un peu de repos.

124     C’est pour cette raison que je pars, pour me retrouver seul, pour demander à Dieu de retirer de moi ce sentiment de critique et de m’attendrir. Oh, je pourrais faire comme si, mais ça ne viendrait pas de mon cœur. Je serais un bel hypocrite, pour ça! Vous voyez? Je veux que cela me vienne du cœur, de pouvoir véritablement aimer ceux qui ne sont pas aimables. Cela, Jésus l’a fait. Quand j’ai critiqué, quand j’avais besoin d’être repris, malgré cela, Il a continué à m’aimer. Donc, c’est ainsi que je veux être. Priez pour moi.
    J’espère pouvoir vous revoir dans le courant de novembre et vous tenir un réveil, ici, au tabernacle, avant que nous…

125     Donc, voici ce que j’ai fait, c’est ce que j’ai demandé. Une chose de plus: Je ne veux plus de service pour les malades, si ce n’est par le moyen des tissus, et ainsi de suite. J’essaie de me tenir loin de la vision, vous voyez. Surtout aussi que je suis dans un état de faiblesse, comme en ce moment, et d’aller me tenir devant les gens, eh bien, vous déclenchez ça, la vision revient. Je veux me retirer et m’apaiser en vue de revenir tenir des réunions qui soient différentes. Vous prierez pour moi, voulez-vous? [Amen.] Et puis je réponds au courrier dans la prière, en envoyant des mouchoirs, etc., aux malades et aux affligés.
    Mais quand les gens m’appellent, je les réfère à frère Neville, ou à d’autres frères, pour qu’ils aillent prier pour eux.

126     Parce que lorsque je me retrouve devant la personne, cela me ramène directement à ces visions, vous voyez. Et je veux m’en éloigner, pour pouvoir simplement dire: «Maintenant, Seigneur, seulement à Ta volonté. Si Tu veux que je sache quelque chose, Tu me le laisses savoir. Et je le garderai secret dans mon cœur, à moins que Tu me dises d’en parler.» Vous voyez ce que je veux dire? Ensuite, m’avancer et prier pour les malades, et changer mon ministère du tout au tout. J’aurai de plus longues réunions, de meilleures réunions que j’ai eu auparavant.
    Que le Seigneur vous bénisse, tandis que nous courbons nos têtes.

127     Père céleste, nous Te remercions, ce matin, pour le temps qu’on a parlé des missions et de quelle façon Tu nous a bénis et aidés. Quand les vagues étaient menaçantes et que les épreuves m’accablaient, oh, combien de fois j’ai pensé: «Vais-je un jour revoir mon chez moi?» Mais me voici, je suis de retour. Seigneur, Tu m’as toujours ramené. Je Te remercie pour cette église, pour son pasteur, pour ceux qui la fréquentent. Bénis-nous.

128     Père, ce matin, je repense à l’Inde, je revois ceux qui, ce matin, gisent dans les rues. Tout le long de la côte, dans ces vieilles huttes, ces pauvres gens affamés, moribonds, sans instruction, ne connaissant pas le Seigneur Jésus, adorant une sorte de superstition ou d’idole. Aussi, Père, comme je Te suis reconnaissant de savoir que Tu t’es laissé connaître à moi. De te connaître, c’est la vie.

129     Je Te prie maintenant de m’aider. Retire de Ton serviteur cet esprit de critique, Seigneur. Ô Dieu, je ne veux pas… Si les hommes sont dans l’erreur, c’est Toi le juge, Seigneur. Quant à moi, permets que je les aimes, malgré tout. Le feras-Tu, Père? Si les femmes sont indécentes, si elles se comportent mal et qu’elles deviennent des prostituées, et si notre nation s’effondre, comment est-ce que je peux changer l’histoire alors que Tu l’as prononcée, Seigneur? Toutefois, je Te demande de m’aider, et permets que je sois plein d’amour et de gentillesse, pour que je puisse être Ton serviteur et faire Ta volonté. Je Te demande ces choses, Père, pour Ta gloire.

130     Bénis-nous. Comme on m’a demandé de prêcher la Parole, Père, donne-nous un court Message, pour que Ta Parole sorte, pour que ce soit un grand jour pour nous. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

131     Très bien. Bon, j’ai onze heures moins quart à ma montre, est-ce exact? [Amen.] Eh bien, pouvons-nous prendre quelque trente-cinq minutes? Est-ce que cela vous irait? Et ce serait terminer vers les 11 heures 30? [Amen.] Maintenant, par où commencerons-nous?

132     Tout à l’heure je pensais que j’allais enseigner à partir de l’Ancien Testament, mais habituellement, je… on est tout le temps dans l’Ancien Testament. C’est pour cela que quelqu’un m’a dit: «Frère Branham, ne savez-vous rien d’autre que l’Ancien Testament?» Bon… Quand je le comprendrai, ensuite je comprendrai le Nouveau. Mais quand vous en comprenez un, vous comprenez les deux. Vous voyez? Ils vont ensemble.

133     Tournons donc dans le Nouveau Testament, quelque part. Je ne sais pas ce que vous êtes en train d’étudier, je ne suis pas au courant. Prenons, écoutons Saint Jean, le 1er chapitre. Je vais trouver la place, je ne sais pas… Nous commencerons à étudier dans Saint Jean. Ça va pour tout le monde? [Amen.] Très bien. Saint Jean, le 1er chapitre.

134     Et pour ce mercredi qui vient, j’ai entendu… Je veux être avec vous ce soir et mercredi soir aussi. Je ne crois pas qu’on partira avant mercredi; donc j’y serai aussi mercredi soir. Il me semble davantage que notre départ se fera jeudi ou vendredi prochain. Je serai donc ici mercredi soir, le Seigneur voulant, pour le service.
    Frère Fleeman, c’est une bonne idée, enlevez votre veste, sentez-vous bien à l’aise.

135     Quelqu’un a-t-il quelque chose contre un autre? Si c’est le cas, levez votre main et allez vers eux. Maintenant, faisons de ceci une bonne vieille grande fête amicale, ce matin. Que dites-vous? Vous tous, et quel que soit votre problème, si la personne n’est pas ici, dites: «Seigneur Jésus…» Mettons cela sous le Sang à l’instant, et je n’y penserai plus à partir d’aujourd’hui. Allons simplement de l’avant, et que toute chose reparte maintenant à neuf.

136     Oh! si seulement vous saviez combien heureux vous devriez être! De toutes les religions du monde, en les considérant toutes, oh, comme elles peuvent être vides de sens. Une seule est réelle, c’est l’Évangile du Seigneur Jésus-Christ. Sans se préoccuper que cet Évangile vienne de l’église méthodiste, de l’église baptiste, de l’église presbytérienne, le Seigneur Jésus-Christ est le véritable. Amen! Voyez? Peu importe d’où il est prêché, le christianisme les dépasse toutes en éclat. C’est la seule chose qui possède un fondement. Le sacrifice ensanglanté du Seigneur Jésus-Christ est le seul espoir de la terre.

137     J’ai vu leurs religions. J’ai vu leurs idoles. J’ai vu leurs superstitions. J’ai vu leurs dieux, et tout. Je les ai sondés, et j’ai étudié le Coran, par tous les moyens disponibles que je connaissais. Et, dans leurs moindres parties, elles deviennent des superstitions. Cela vous fait véritablement apprécier que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le seul espoir de la terre. Il est le seul à être ressuscité des morts. Et nous pouvons prouver qu’Il est ressuscité des morts et qu’Il vit aujourd’hui. Amen! Oh là là! frère Neville, tu ne sais pas à quel point je suis heureux d’être un chrétien. Vous devriez être si heureux.

138     Maintenant, ce grand Évangile selon Saint Jean, ici… Jean était le bien-aimé. Nous croyons que ce saint Jean était ce bien-aimé qui était penché sur la poitrine de Jésus, et ainsi de suite. C’est lui qui a atteint le plus grand nombre d’années d’entre les apôtres, oui, qui a vécu le plus vieux.

139     Pierre a été crucifié la tête en bas, les pieds en haut. André a été crucifié les mains de chaque côté, comme ceci, et clouées. J’ai vu l’endroit où ils avaient tranché la tête de saint Paul, là-bas à Rome.

140     J’ai quelques photographies que j’essaierai d’apporter la prochaine fois, des photographies de tous les martyrs, etc. Ils les jetaient aux lions, etc. J’ai tous les grands dépliants. Je les apporterai. On les affichera un peu partout, pour que vous les regardiez; ils sont tous en anglais.

141     Un spectacle à crever le cœur, cet endroit où ils ont tranché la tête de Paul; ils l’avaient ensuite jetée dans un égout. La hache l’avait à peine touché qu’il était déjà dans la Gloire. Amen! Pas étonnant que depuis la cellule de sa prison il ait écrit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô mort, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» Il a écrit: «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée, que le Seigneur, le juste Juge, me donnera dans ce jour-là…» Oh là là! Cela vous porte à réfléchir.
La vie des grands hommes nous rappelle
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes
Et leur départ laisse derrière nous
Des traces de pas sur les sables du temps.

142     Jean, le bien-aimé révélateur… Il y a plusieurs Jean dans la Bible. Toutefois, saint Jean, celui dont nous parlons maintenant, un apôtre du Seigneur Jésus-Christ, un missionnaire envoyé par Dieu…

143     Un missionnaire st quelqu’un qui est envoyé. Je me suis souvent demandé comment le gens d’aujourd’hui en arrivent à dire: «Il n’y a que douze apôtres, seulement douze.» Vous avez entendu ça. Eh bien, ce mot-là signifie «celui qui est envoyé».

144     Paul n’était pas un apôtre du même type que les douze. Avez-vous déjà remarqué qu’ils choisirent Matthias pour remplacer Judas? C’est ce que les hommes ont fait. On n’en a plus entendu parler. Mais le choix de Dieu s’est porté sur Paul, vous voyez. Et voyez ce que Paul a fait! Cela laisse voir la différence entre le choix des hommes et le choix de Dieu. Et cela me donne abondamment de grâce en mon cœur face aux erreurs, et ainsi de suite.

145     Écoutez bien, tout à l’heure, à la radio, cet éminent Dr DeHaan, un remarquable enseignant, oh, un frère formidable, je l’apprécie de tout mon cœur, Dieu le sait, mais juste pour vous montrer que les grands hommes peuvent faire des erreurs. Je me suis dit, dès que je me suis aperçu de son erreur, je me suis dit: «Ô Dieu, je risque de faire les mêmes erreurs peut-être; garde-moi de les faire.»

146     Le Dr DeHaan disait: «Le baptême n’a été donné qu’une fois dans la Bible.» Je l’écoutais en m’en venant à l’église, ce matin. Il disait: «Le baptême du Saint-Esprit a baptisé chacun des apôtres, les a immergés dans la chambre. Nous, nous sommes baptisés dans l’eau, pour représenter cela. Et c’est la seule fois qu’ils ont jamais été baptisés du Saint-Esprit. Une fois seulement dans la Bible.»
    J’ai pensé: «Oh! Dr DeHaan!»

147     Dix jours après pourtant, Philippe était allé prêcher aux Samaritains, les baptisant dans le Nom du Seigneur Jésus. Seulement, le Saint-Esprit n’était pas encore venu sur eux. Pierre descendit et leur imposa les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.

148     Deux ou trois mois plus tard, Pierre se trouvait sur le toit de la maison quand il eut la vision de se rendre à la maison de Corneille. Tous, d’un même accord, étaient en prière. Et comme Pierre prononçait ces paroles, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme Il l’avait fait au début. Et ils n’avaient pas encore été baptisés d’eau, même pas. Il dit: «Peut-on refuser l’eau du baptême - comme je vois que ceux-ci n’ont pas été baptisés - à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous?» Aussi, comment ce seul petit corps a-t-il représenté… Oh, non, non.

149     Quelques années plus tard, quelque vingt ans plus tard, Paul devait passer par les hautes provinces d’Éphèse, où se trouvaient certains disciples. Il leur a dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»
    Ils ont répondu: «Nous ne savons même pas qu’il y a un Saint-Esprit.»
    Il a ajouté: «Avez-vous été baptisés? Comment avez-vous été baptisés?»
    Ils ont dit: «Du baptême de Jean.»
    Il a dit: «Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus.»

150     Sur ces paroles, ils ont été rebaptisés - d’eau - au Nom du Seigneur Jésus. Il imposa ses mains sur eux, et le Saint-Esprit est venu sur eux, vous savez, comme Il l’avait fait au début. Oh oui! Le baptême du Saint-Esprit et le baptême d’eau existent toujours et existeront jusqu’à ce que Jésus revienne.

151     Mais quelle erreur, quelle erreur de la part d’un érudit de sa trempe! Cela démontre qu’en dépit de  votre grande intelligence, de votre grande connaissance, vous n’êtes qu’un humain et sujet aux erreurs, aussi sûr que le monde existe. «La bataille est à l’Éternel.» C’est exact.

152     J’ai vu des choses, même dans les visions que le Seigneur m’a montrées, et j’ai fait demi-tour pour faire exactement le contraire. Vous imaginez-vous? Et Dieu qui me les avait montrées! Cela m’est arrivé à Lisbonne. J’ai dit: «Seigneur, retire Ta main de moi, je ne suis pas digne d’être Ton serviteur.» Des choses qu’Il m’avait dites, et j’avais tout oublié à ce sujet, sans plus m’en préoccuper. Cela m’est arrivé. J’ai pensé: «Oh! ça par exemple! Comment il se fait que je ne m’en suis pas souvenu?» Vous voyez? Je l’avais pourtant d’écrit ici, dans ma poche, sur un bout de papier. Mais je suis allé faire exactement le contraire. Vous voyez? Cela démontre bien ce que je vaux, vous voyez, de ne pas… Oh, le pire d’entre tous serait moi. Car, une fois que Dieu te demande une chose et que tu t’en vas faire le contraire, c’est terrible. Voyez?

153     Aussi, vous voyez, peu importe qui est l’homme, il n’est qu’un être humain. Il fera des erreurs. Pour cette raison, supportons-nous les uns les autres, et accomplissons le meilleur de nous-mêmes. C’est tout ce qu’on peut faire.
    Jean, maintenant, le 1er verset. Est-ce que tout le monde a ouvert sa Bible?
    Au commencement…
    Oh, dites-moi, n’est-ce pas une bonne façon de commencer?
    Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
    Regardez!
    Elle était au commencement avec Dieu.
    Prenons ensuite le 14e verset; je l’ai enseigné tant de fois, et j’y ai songé tant de fois. Regardez!
    Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous… et nous avons contemplé Sa gloire… du Fils unique venu du Père… pleine de grâce et de vérité…
    Regardez!
    Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. (…) Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…

154     «Au commencement…» Ici je vois quelque chose. Et le Saint-Esprit doit l’avoir voulu ainsi. Je vois une grande chose ici. «Au commencement était la Parole!»

155     Maintenant, vous ne pouvez revenir plus en arrière, de façon intellectuelle, qu’au commencement. «Au commencement…», avant qu’il n’y ait un monde, avant qu’il n’y ait une étoile, un soleil, une lune, et tout le reste, avant la création, c’est «au commencement». Est-ce exact? Le retour au commencement est le plus loin que l’on peut revenir.

156     Et Dieu était au commencement. «Au commencement était la Parole, et la Parole était Dieu, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.» Donc, la Parole était Jésus-Christ. Est-ce exact? Oh là là! Donc, «au commencement était Jésus-Christ.»

157     Or, dans nos conceptions catholiques du «Fils éternel», ça ne se pourrait pas. Car s’Il était le Fils de Dieu, Il devait avoir un commencement de temps. Il devait «naître de» pour être un Fils, n’est-ce pas, s’Il était le Fils de Dieu.

158     Oh, on va se mettre dans la bonne vieille Écriture! J’aime tellement ça. On se sent chez soi quand on la lit, vous savez. N’aimez-vous pas la lire?

159     «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» La Parole elle-même était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous; et nous L’avons contemplée, dans la gloire du Père. Vous voyez? Nous contemplons la Parole, laquelle était au commencement, devenir chair ici sur terre. Quelle chose merveilleuse de penser que Dieu s’est fait chair pour enlever le péché!

160     Si maintenant on pouvait prendre les superstitions du monde, leurs façons d’adorer et de vouloir devenir bons… Voici, certaines de leurs dénominations, de leurs sectes pensent que si un homme devient vraiment bon, il devient un dieu. Il est un dieu alors. Et puis ils l’adorent comme étant Dieu.

161     Et puis, une autre raison pour laquelle ils l’adorent (cela peut difficilement être enseigné dans un auditoire mixte comme celui-ci), c’est parce que le germe de vie provient du mâle, vous voyez, et ils pensent que la vie repose en cela, et que la vie éternelle, la vie perpétuelle, vient par le mâle, de l’un à l’autre. Et que nous avons toujours été ici, nous l’avons toujours été. Le même esprit se déplace continuellement dans les gens, vous voyez. Et pour cette raison ils adorent l’homme, parce que de lui vient le germe de vie.

162     Mais ici, il nous est dit qu’avant le premier homme, qu’avant… «Au commencement était la Parole, et la Parole était Dieu, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole, faite chair, …» Maintenant, le plus loin que la pensée humaine peut revenir, c’est le plus loin que l’on peut revenir, «au commencement». N’est-ce pas vrai? «Au commencement était la Parole.» Mais c’est le plus loin que l’on peut revenir par la théologie. C’est le plus loin que l’on peut revenir par notre pensée. Mais la révélation nous transporte au delà de cela. N’est-ce pas vrai?

163     Maintenant, si vous enseignez par la théologie, vous pensez: «Au commencement était la Parole», c’était Dieu. «Et la Parole était Dieu.» C’est exact. «Et cette Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.» Voyez! Donc, «Dieu a été fait chair.» C’est sans controverse, c’est vrai. «Dieu a été fait chair.» Nous le croyons. Mais maintenant, avant que ceci soit une Parole…

164     Qu’est-ce qu’une parole? Une parole est la manifestation d’une pensée, c’est l’expression d’une pensée. Vrai? Avant de parler, avant de le dire, vous l’avez pensé de façon subconsciente. Vrai?

165     Donc, «au commencement était la Parole», c’est le plus loin que l’on peut revenir, par ceci, par la théologie. Cependant, avant que la Parole soit, c’était une pensée; et une pensée s’est matérialisée. Voyez-vous ce que je veux dire?

166     C’est comme cela qu’Il l’a dit. Premièrement, Il a pensé; puis Il a prononcé la Parole; et la Parole a été faite chair. Oh! l’infaillibilité de Dieu! Remarquez, chaque pensée, quand elle est exprimée...

167     Ce n’est donc pas étonnant que lorsque Jésus est descendu de la colline ce soir-là, et qu’Il a regardé en direction de l’arbre pour prendre de son fruit... il n’y avait rien à manger dans l’arbre. Il dit alors: «Que plus personne ne mange de ton fruit.» Et Il poursuivit Son chemin. Le lendemain, en remontant, l’arbre était sec. La pensée de Dieu, la pensée, laquelle au commencement était d’abord une pensée avant d’être une Parole, laquelle exprima Jésus-Christ, le même Dieu exprimait de nouveau cette Parole. Voyez?

168     Et toute Parole de la Bible sont les pensées de Dieu reposant sous forme de semence, laquelle, si elle est reçue dans l’être humain et prononcée par la même pensée qui a matérialisé la Bible, amène la chose à l’accomplissement. Voyez-vous ce que je veux dire? Puissante pourrait être l’Église! La Bible a dit: «Que les pensées qui étaient en Christ soient en vous.» Et «l’homme est tel que sont les pensées de son âme.» Maintenant, vos pensées, si elles deviennent une expression! ...

169     C’est comme lorsque Dieu a dit: «Qu’il y ait un monde.» Avant que ça devienne une Parole, il a fallu que ce soit une pensée. Aussi, Dieu, dans la création, créa le monde par Sa pensée, puis l’exprima. Et la pensée, une fois exprimée, se matérialisa. Voyez-vous ce que je veux dire?

170     Maintenant, si ce même Esprit qui a dit: «Que la lumière soit», et qu’il y eût la lumière, qui a dit: «Qu’il y ait des arbres», et qu’il y eût des arbres, si cette même pensée qui était en Christ est en vous, elle pourrait aussi dire: «Qu’il n’y ait plus de cancer», et il disparaîtrait. «Que l’aveugle recouvre la vue», et il en serait ainsi. Voyez-vous? C’est votre pensée. Jésus a dit: «En vérité...»
    Vous direz: «C’était Jésus.»

171     Mais attendez un instant. Il a dit: «Ayez foi en Dieu. Car, en vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et que vous ne doutiez point en votre cœur, mais croyiez que ce que vous dites arrivera, vous aurez ce que vous avec demandé.» Vrai? Vous l’aurez. «Pas Moi; vous aurez ce que vous avez demandé.» Oh! quelle puissance a été donnée à l’Église!

172     Cela toutefois peut être exprimé par une conception mentale; mais si cela devient une réelle révélation de Dieu, que vous voyiez cela avant que ça n’arrive, et que vous l’exprimiez sous forme de parole, cette parole prend effet et se concrétise. Une pensée exprimée. Oh là là! Combien Dieu pourrait... Le voyez-vous? Votre cœur et votre esprit sont tels, et remplis de l’Esprit de Dieu, que vos pensées deviennent Ses pensées. Amen! Vous y voilà. Quand votre pensée, et votre conduite, et votre gouverne deviennent un lieu direct, ou une inspiration directe du Saint-Esprit qui dirige votre être mortel! Oh là là!

173     Qui ne devrions-nous pas être? Si ce Saint-Esprit s’est à ce point exprimé en vous, ou s’Il vous a à ce point rempli de puissance, que vous n’utilisez plus vos propres pensées, vous n’utilisez plus votre propre esprit, vous n’utilisez plus vos propres opinions, mais que le Saint-Esprit s’est à ce point épris de vous, que vos pensées et votre être sont l’Esprit de Dieu s’exprimant à travers vous, quel genre d’Église ne serions-nous pas?

174     Quel genre de personnes serions-nous ce matin, si ce Branham Tabernacle était ainsi rempli de la Présence de Dieu, que vous n’utiliseriez plus votre propre esprit, vous n’utiliseriez plus vos propres pensées, vous n’auriez plus la conscience de vous-mêmes, mais seriez simplement conduits par l’Esprit?

175     «Et ceux qui sont fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu.» Ensuite, quand l’élément humain disparaît et que l’Esprit de Dieu remplit cet espace, où vous vous êtes vidés de vous-mêmes (amen!), cela se fera quand l’Église, dans la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus, marchera dans Ses pas, dans Sa puissance, dans Ses pensées, dans Son Être, dans Ses actions! Voyez-vous ce que je veux dire? Vos pensées alors deviendront des paroles, et vos paroles se matérialiseront. C’est quand l’Église entrera dans sa puissance.

176     Je crois que c’est en route, que lorsque l’Église sera si enveloppée en Christ, le Saint-Esprit, le genre humain sera si peu trouvé en eux, qu’ils ne se verront plus eux-mêmes, qu’ils n’auront plus... [...] ... que de servir Dieu. Et leur intelligence se renouvelle. Ils refusent les choses du monde. Ils n’avancent que dans l’Esprit, ne vivent que dans l’Esprit, n’agissent que dans l’Esprit, ne marchent que dans l’Esprit, accomplissant ainsi la loi de Christ. Ensuite, l’amour de Christ dans le cœur humain, agissant dans le Saint-Esprit, cette grande et glorieuse Église poursuivra avec puissance et divinité, car la divinité sera révélée dans les êtres humains, par le Saint-Esprit, amenant à l’accomplissement la pensée de leur cœur.

177     Nos pensées s’expriment différemment. Souvent nous allons au devant d’un frère et lui disons: «Comment vas-tu, frère?» Et c’est pas vraiment ce que l’on pense. Souvent nous disons: «Je suis ceci et cela; je ferai cela.» Et on n’y croit pas vraiment. Vous ne le pensez pas vraiment de votre cœur. Voyez? Je ne le pense pas vraiment de mon cœur.

178     Mais quand on peut devenir si mort aux choses du monde, que Christ passe en premier, que Christ est tout, alors votre structure entière est de l’Esprit du Seigneur Jésus-Christ. Il a le plein contrôle. C’est quand vos pensées seront propres, c’est quand vos pensées seront pures. Votre cœur, votre cœur...

179     Beaucoup disent: «Eh bien, la religion vient du cœur.» Non, il n’y a pas de conceptions mentales dans ce petit être appelé «cœur». Vous ne pouvez pas penser avec votre cœur. La Bible dit: «Comme un homme pense dans son âme, tel il est.» Vous ne pouvez pas penser avec votre cœur. Vous ne le pouvez pas, parce qu’il n’a pas de faculté mentale avec laquelle il puisse penser. Jésus ne parlait pas de l’être physique, Il parlait de l’être spirituel.

180     Nous sommes un être trin: l’âme, le corps, l’esprit. Nous savons ce que cette chair est, nous le constatons, elle est ici. Nous savons ce qu’est l’esprit, il contrôle la chair. Mais qu’est-ce que l’âme? L’âme est la nature de l’esprit.

181     Quand un homme est converti, cela ne veut pas dire que… C’est ici un profond enseignement et j’espère que vous le saisirez. Je disais aux garçons l’autre jour…

182     Un homme et moi discutions sur mon perron, et il me disait: «Frère Branham, j’étais autrefois un homme d’affaires. Aussi, j’avais passé des années à essayer d’être sauvé.» Il m’a raconté tous les ennuis qu’il avait eus. Sa femme, me disait-il, était allée à l’église et avait reçu l’Esprit. Lui ne réussissait pas à L’avoir.
    J’ai dit: «Que voulez-vous dire, frère?» Il m’a dit d’où il venait, et il s’est ouvert. J’ai dit: «Vous essayez d’être sauvé?»
    Il a répondu: «Oui, j’essaie d’être sauvé.»
    J’ai ajouté: «Le Seigneur veut…»
    Il a dit: «Je crois avoir franchi la ligne, frère Branham, où on ne peut plus être sauvé.»
    J’ai répondu: «Oh, … je ne sais pas.»
    Il a dit: «Regardez: J’étais allé aux réunions de Billy Graham, un prédicateur éminent.» - Il est effectivement un grand homme de Dieu, faisant une grande œuvre pour Dieu. Il a donc dit: «Je suis allé à ses réunions où il demandait à ceux qui voulaient être sauvé de lever leurs mains. J’ai levé ma main, et je suis allé dans une pièce à part. Là, ils m’ont dit que je devais accepter Jésus. Je me suis agenouillé et j’ai prié. Et puis il m’a dit: ‘Maintenant, croyez-vous en Jésus-Christ?’ J’ai dit que oui, je L’accepte comme mon Sauveur personnel. Il m’a alors dit: ‘Vous êtes maintenant sauvé’» Il a ajouté: «Rien ne s’est passé.»

183     Il a encore dit: «Je suis ensuite parti une couple d’années, et j’ai trouvé les Méthodistes Libres, qui m’ont dit que je devais devenir suffisamment heureux, au point de pouvoir crier.» Il a ajouté: «Ils ont prié pour moi, et tout, jusqu’à ce que je sois suffisamment heureux pour crier.» Il a dit: «Ils m’ont dit: ‘Cette fois, tu L’as eu. Tu as été sanctifié’» Il a dit: «Je suis sorti.» Il a dit: «Je cherchais comme pas un. Je ne L’avais toujours pas.»

184     Il a dit: «Je suis allé aux réunions du frère Roberts, Oral Roberts. Ils sont entrés dans la pièce et m’ont dit que je devais recevoir le Saint-Esprit, et que je devais parler en langues, sans quoi je ne L’avais pas.» Il a dit: «J’y suis retourné, ils ont prié pour moi, et m’ont demandé de parler au Seigneur.» Il a dit: «J’ai parlé en langues.»
    Il a dit: «Maintenant, mon frère…»
    Il a dit: «Je suis allé à Shreveport, à The Voice of healing, et là ils m’ont dit que vous étiez un prophète et qu’en venant ici vous seriez capable de me révéler, quand l’Esprit vient sur vous, ce qui m’en a empêché.»
    J’ai dit: «Frère, vous n’avez pas à être un prophète pour ça. La Parole de Dieu règle cette question.» J’ai dit: «Cela ne requiert pas de prophétie.»
    J’ai dit: «Mon frère, la seule chose, vous n’êtes que confus.» J’ai dit: «Je veux vous poser une question. Avez-vous toujours aimé le Seigneur Jésus?»
    Il a répondu: «Eh bien, j’ai appartenu à l’église presbytérienne, mais je ne faisais qu’y aller.»
    J’ai dit: «J’aimerais vous demander: Il est arrivé quoi, il s’est passé quoi, que vous ayez tout à coup changé votre façon de penser?»
    Il a dit: «Eh bien, ma femme était allée chez les pentecôtistes et elle avait reçu le Saint-Esprit. Elle m’était revenue toute heureuse.»
    J’ai dit: «Vous avez pensé quoi de ça? Avez-vous critiqué ça?»
    Il a dit: «Non. J’ai simplement pensé: Je vais voir combien de temps ça va durer.» Il a ajouté: «Ça a duré. Elle paraît L’avoir reçu.»
    Il a dit: «Un jour que je rentrais dans la maison après avoir conclu une vente dans la cour, il m’est arrivé de mettre ma main dans ma poche, et quelqu’un m’avait remis un tract.» Il a dit: «Je me suis assis dans mon bureau et je me suis mis à lire ce tract.» Il a ajouté: «Le plus étrange sentiment est venu sur moi, que je devrais me mettre en ordre avec Dieu.» Il a dit: «Je ne cesse de chercher depuis.»
    J’ai dit: «Je veux vous demander quelque chose? Quand ce sentiment est venu sur vous, vous n’avez jamais pu en sortir?»
    Il a répondu: «Non, monsieur, je n’ai jamais pu.»
    J’ai dit: «Eh bien, c’est à ce moment que vous avez reçu Christ.» J’ai dit: «Cela ne veut pas dire ‘lever vos mains’, ce qui est très bien; ‘parler en langues’, c’est très bien; ‘pousser des cris’, c’est très bien. Mais ce sont là les attributs de Christ après qu’Il soit entré.» J’ai dit: «Recevoir Christ, c’est recevoir la personne, Jésus-Christ. Le recevoir, c’est la vie.» J’ai dit: «Pousser des cris, parler en langues, et toutes les démonstrations, ce sont les attributs qui suivent ceci. Mais le premier pas, c’est de recevoir Christ.»
    Il a dit: «Alors, frère Branham, j’étais sauvé tout ce temps?»
    J’ai dit: «Certainement. … Dites-moi, L’aimez-vous?»
    Il a répondu: «De tout mon cœur.»
    J’ai dit: «Vous ne L’avez pas toujours aimé?»
    Il a dit: «C’est vrai.
    Et maintenant vous L’aimez.
    Oui, c’est cela, a-t-il dit.
    Eh bien, vous L’aviez tout ce temps.»
    Et il a sauté en bas du perron et il s’est mis à crier et à me serrer dans ses bras. Il a dit: «Ô Dieu, j’ai été un chrétien toutes ces années.»
    Vous voyez, c’est que ça n’avait pas été tiré au clair au début. Alléluia!

185     Eh quoi, vous ne feriez pas un agneau d’un cochon, si vous essayiez. C’est un cochon, pour commencer. Il vogue à ses propres affaires, tout en laissant savoir à l’agneau de s’occuper des siennes. Le seul moyen que vous auriez d’amener ce cochon à réaliser que ce n’est pas bien d’être dans la soue des cochons serait de mettre un esprit d’agneau en lui. Si jamais il recevait une âme d’agneau - un agneau n’a pas d’âme, bien entendu, mais si jamais il recevait un esprit d’agneau, la nature même de la chose! C’est pourquoi vous ne pouvez convertir un cochon, vous ne pouvez convertir un agneau, parce qu’il n’a pas d’âme. Ce qu’il est, dans son esprit, c’est cette nature qu’il aura toujours. Vous voyez?
    Mais un être humain peut être changé d’un cochon en un agneau, parce qu’il a une âme faite à l’image de Dieu. Amen!

186     Ses pensées ont changé. Quelque chose le fait pour lui. Alléluia! «Comme un homme pense en son âme», vous voyez. Christ, le Créateur, est venu à lui, sans se faire remarquer, et a créé. Son propre Esprit a retiré de lui la nature de l’homme, qui aime danser, qui aime le monde, qui aime s’amuser. Et il avait mis ces choses de côté depuis ce temps et cherchait Dieu. Et Dieu était en lui tout ce temps. C’était Dieu, dès le début. Vous voyez? Vous y voilà. Amen!

187     Comme un homme pense! Ça doit devenir une pensée avant de devenir une parole. Et une parole, exprimée, se concrétise. Je crois que je suis un chrétien parce que j’ai accepté le Seigneur Jésus-Christ. Si je ne pleure pas, si je reste sans bouger, si je ne fais rien… Je crois d’abord en mon cœur que Christ est mort pour moi, à ma place. Amen! J’accepte le fait comme un chrétien. Je le crois, comme un chrétien, ensuite c’est dans mon cœur. Puis je l’exprime en parle: «Je suis un chrétien.» Alléluia! Puis je me mets à marcher comme un chrétien, à parler comme un chrétien, à vivre comme un chrétien, à être comme un chrétien. Et par mes fruits, je suis reconnu du monde comme étant un chrétien. Alléluia!

188     (Je ne voulais pas le dire si fort.) Mais c’est ici, la Parole de Dieu. Voici de quoi il est question… Oh, dites-le-moi quand j’aurai assez parlé. Mais voilà, Jésus a dit ceci: «Au commencement…» Remarquez: «Un homme, comme il pense en sont âme…» Maintenant, écoutez ce que Jésus a dit.

189     Oh, si seulement vous voyagiez et voyiez les religions. L’une doit faire ceci, et l’autre doit faire cela, cette autre doit faire cela. Mais, frères, permettons à ce tabernacle de rectifier ça une fois pour toute.

190     Nous sommes chrétiens par la foi. Par la grâce de Dieu, nous sommes chrétiens. Vous voyez? Dieu, dans Sa miséricorde infinie, nous a appelés à nous réconcilier avec Lui, par Son Fils Jésus-Christ. Ça règle la question. Ce n’est pas ce que nous avons fait, c’est ce qu’Il a fait. Il détourna mon âme des choses du monde pour les choses de Dieu. D’un gageur de chevaux, d’un adultère, d’un menteur, d’un voleur, Il changea mon âme, changea mes pensées. Ensuite mes pensées deviennent si réelles qu’elles deviennent des paroles sur mes lèvres. Et elles se matérialisent. Je suis maintenant un chrétien. Cela a fait de moi une autre personne. C’est ce qui vous est arrivé. Vous voyez?

191     Si vous n’en êtes pas certain, et que vous n’y croyez pas, et que vous vous dites: «Oh, je me demande bien! …» Vous feriez mieux de veiller là-dessus.

192     Vous dites: «Eh bien, frère, j’ai eu du bon temps.» Peu m’importe le bon temps que vous avez eu. «J’ai poussé des cris.» C’est bien, mais ça ne veut pas encore dire cela. «J’ai parlé en langues.» Ça ne veut pas encore dire cela. Vous dites: «J’ai guéri les malades.» Ça ne veut pas encore dire cela.

193     Jésus a dit: «Plusieurs viendront à Moi en ce jour et diront: ‘N’ai-je pas chassé les démons en Ton Nom, et fait de grandes choses?’ Il leur répondra: Éloignez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité. Je ne vous ai jamais connus.» Oui monsieur.

194     Paul a dit: «Quand je parlerai la langue des hommes et des anges, quand j’aurai la foi pour déplacer des montagnes, quand je distribuerai tous mes biens aux pauvres, et que je n’aie pas la charité, je ne suis rien.»

195     Ce doit être un changement. Voici: un changement du cœur. Pas de celui qui est physique, mais le cœur de votre âme. Quelque chose s’ancre à l’intérieur, au point que vos propres pensées deviennent sans importance, elles ne vous intéressent plus. Vous ne voyez que le Seigneur Jésus. Vous voyez la justice, la sainteté, la pureté, l’amour, la grâce. C’est quand vous avez été changé. Qu’est-ce qu’une conversion? Convertir signifie «passer d’une forme à une autre». Et vos pensées, vos habitudes, votre être ont été changés de celui d’un pécheur à celui d’un chrétien. Primo, vous le savez dans votre cœur. Ensuite vous l’exprimez de vos lèvres. Puis cela prend forme, et c’est ce que vous êtes.

196     Maintenant, si vous pensez que vous le pensez (que dites-vous de cela!), si vous imaginez que vous le pensez et que vous l’exprimiez et que ça ne se réalise pas, c’est que vous n’êtes pas sur la bonne voie. Le saisissez-vous? Je ferais peut-être mieux de le dire plus lentement. Regardez: si vous vous imaginez être un chrétien et que vous le déclarez de vos lèvres, mais qu’ensuite vous découvrez que vous ne l’êtes pas, vous feriez mieux alors d’avoir un changement de pensée, un changement du cœur. Vous voyez? Parce que ça ne rend pas témoignage, ça n’en porte pas le fruit. «Mais les fruits de l’Esprit sont la gentillesse, la paix, la longanimité, la bonté, la miséricorde, la foi.» Si au moindre petit obstacle vous vous emportez, soyez prudent, quelque chose ne s’est pas produit. Vous exprimez quelque chose d’ici, qui n’est pas ici.

197     Jésus a dit aux pharisiens: «Vous, hypocrites, comment pouvez-vous dire de bonnes choses?» C’est ce qui faisait d’eux des hypocrites. Ils pensaient une chose dans leur cœur, et de leurs lèvres ils en exprimaient une autre. Un hypocrite est comme ça. C’est ce qui fait de lui un hypocrite. Il leur a dit: «Comment pouvez-vous, hypocrites que vous êtes, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Vous ne dites pas ce que vous pensez réellement.» Voyez-vous ce que je veux dire? Vous devez dire ce que vous pensez. Si vous ne le pensez pas, ne le dites pas. Vous voyez? Exprimez vos pensées, et qu’elles viennent du fond de votre cœur.

198     Comme Jésus a dit de cet arbre: «Personne ne mangera désormais de ton fruit.» Eh bien, il n’y avait là pas l’ombre d’un doute en Son cœur que cet arbre se dessécherait. Et pourquoi? Son cœur venait d’un pur… C’était l’Esprit de Dieu en Lui qui Le rendait ainsi, qui enseignait aux disciples une leçon. Voyez-vous ce que je veux dire? Très bien.

199     Donc, que tout soit pur. Que vos pensées soient pures et vos expressions pures. Vivez purs et soyez purs. De votre cœur proviennent les mauvaises pensées, les adultères et toutes ces différentes choses; si ces choses sortent de votre cœur, c’est qu’elles sont dans votre cœur. Mais si de votre cœur émane la droiture, la paix, l’amour, la joie, oh, alors cela vient d’une source ici qui en est rempli. Vous voyez ce que je veux dire? C’est rempli de l’Esprit de Dieu, ici, qui s’expriment par des œuvres, et ce que vous dites alors s’accomplira.

200     Je vais vous donner un petit aperçu de quelque chose, de l’infaillibilité de la Parole de Dieu. Prenez garde à ce que vous dites. Quand Dieu parle, cela doit être, et même si ça ne semble pas le cas à première vue. J’ai vu des choses, comme ce fut le cas dans ce dernier voyage, j’ai vu Dieu accomplir quelque chose, les amis, que j’aurais cru impossible d’accomplissement, mais c’est arrivé. Après avoir vu l’erreur d’une chose que j’avais faite, c’était une erreur… j’étais censé avoir fait quelque chose, Dieu me l’avait demandé. Je l’avais d’écrit, ici, dans ma poche. Et plutôt que de le faire, je l’ai oublié; j’ai passé à autre chose. Mais la grâce de Dieu a fait tourner cela et l’a fait s’accomplir en dépit de cela. Amen. Cela devait arriver.

201     Je crois qu’ici, dans Saint Jean, je le lisais l’autre jour, quelque part ici il est arrivé la même chose. Voyons voir, c’est le 12e chapitre; oui, c’est là. Saint Jean 12, le 37e verset. Commençons au 36e.
    Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis Il s’en alla, et se cacha loin d’eux.
    Écoutez, c’est ici. Observez très attentivement. Je l’ai noté ici. Je le lisais quand j’étais à Bombay.
    Malgré tant de miracles qu’Il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui…

202     En dépit de ce qu’Il avait fait! Il accomplissait des miracles. Voyez cette nation, voyez ce peuple, voyez quels sont les signes et les miracles qui se sont accomplis ici dans ce tabernacle. Voyez ce qui a été dit, et ce qui a été prouvé être de Dieu. Regardez et voyez! C’est prouvé comme étant de Dieu, et malgré cela, les gens de la ville vont en rire, s’en moquer, et dire: «C’est de la télépathie mentale» ou quelque chose du genre. Ils ne comprennent pas. Écoutez bien.
    Malgré tant de miracles qu’Il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui,
    afin que s’accomplît la parole qu’Ésaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé?
    Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Ésaïe a dit encore:
    Quand Dieu parle, cela doit arriver. Car c’est d’abord Sa pensée, ensuite Sa Parole s’est exprimée. Peu importe la circonstance, cela doit arriver. Oh, pouvez-vous voir l’infaillibilité de la Parole? Oh là là!
    Il a aveuglé leurs yeux; et Il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent du cœur, qu’ils ne se convertissent, et que Je ne les guérisse.

203     Regardez! Dieu, par Son prophète Ésaïe, un homme qui avait ses hauts et ses bas comme nous les avons, qui faisait des erreurs comme nous en faisons, mais Dieu a rendu cet homme si obéissant, étant un prophète, que ses paroles… les pensées de Dieu, alléluia! les pensées de Dieu s’exprimaient par les lèvres mortelles d’Ésaïe, un homme qui faisait des erreurs, comme moi, avec ses hauts et ses bas, comme je les ai et comme vous les avez. Mais ce vase abandonné à Dieu exprimait la pensée, la pensée de Dieu, par des paroles. Et peu importe ce qu’elles étaient, les paroles d’Ésaïe devaient s’accomplir, car elles étaient la pensée de Dieu qui s’exprimait par Ésaïe.

204     Voilà. Alléluia! Ô Dieu. «Sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.» Oh là là! Quand ce monde ne sera plus, «la terre et les cieux passeront, mais Ma Parole ne passera pas». Pourquoi? Il exprimait - verbalement - la pensée du Dieu tout-puissant. Et quand nous pouvons accepter cette Parole par la foi, elle doit se matérialiser. Oh, comme cela excite mon cœur de penser que «Ta Parole, à jamais dans le Ciel, Seigneur, est confirmée». Ce que sont les pensées de Dieu, Il les exprime par des Paroles, et ici est la Parole vivante de Dieu.

205     Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» Alléluia!

206     Non pas «celui qui va à l’église», ni «celui qui met son nom dans le livre», ni «celui qui professe», ni «celui qui pousse des cris», ni «celui qui parle en langues», ni «celui qui prophétise».

207     Mais «celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient jamais en jugement, mais il est déjà passé de la mort à la vie». Oh, frère, laissez cette foi s’ancrer une fois dans ce cœur, au point que ces paroles seront reconnues devant Dieu. Ensuite, les cieux et la terre trembleront et passeront, mais la Parole éternelle, cette pensée qui est dans votre cœur, qui est exprimée par Dieu, ne pourra pas plus faillir que les paroles d’Ésaïe pouvaient faillir.

208     Il y en a eu des milliers qui ont vu s’opérer ces miracles et qui ne pouvaient toutefois pas croire, parce qu’Ésaïe l’avait exprimée, en disant: «Ils n’y croiront pas.»

209     La Parole de Dieu est éternelle. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Dieu, au commencement, quand Il vit le monde, Il nous vit vous et moi ici, ce matin. Il vit mon enfant, qui est là, derrière. Il vit tous ceux qui ont faim en Inde. Il vit tout prédicateur en chaire. Il y vit marcher tout hypocrite. Il vit toute la chose. La pensée infinie de Dieu a vu cela à l’avance.

210     Et Il dit: «Afin de racheter cette race qui est tombée, J’enverrai Mon Fils Jésus-Christ.» Là était la Parole. Au commencement, avant que ce soit une Parole, c’était une pensée. Au départ, c’était une pensée; elle a été prononcée par des paroles. Et la Parole s’est matérialisée et elle a habité parmi nous. Alléluia! Dix millions d’années peut-être avant que le monde ne soit formé, la pensée de Dieu a vu Son corps, tabernaclant dans la chair, pour enlever l’aiguillon de la mort. Fiou!

211     Éternelle est la Parole de Dieu! Les temps changeront, les années passeront, des éternités passeront, mais la Parole de Dieu ne passera jamais. Voilà.

212     «Ô Seigneur, permets-moi de cacher Ta Parole en mon cœur, pour que je ne pèche point contre Toi. Laisse-moi la méditer jour et nuit. Laisse-moi écrire Tes commandements sur les montants de mon lit, et qu’ils soient toujours devant ma face. Et, Éternel, que je ne pèche point en mon cœur contre Toi.» Mais laisse-moi y marcher. «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation…» - Romains 8.1. Alléluia! «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, (…) qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit.» Amen!

213     Les pensées exprimées de Dieu dans le cœur humain poursuivent leur chemin, comme le Dieu immortel conduit Ses sujets de lieu en lieu. Et la Bible dit: «Les pas du juste sont conduits par le Seigneur.» Oh là là! Combien nouveau est le monde? Quelle durée a l’éternité? Quand nous pensons à la Parole de Dieu exprimée par la bouche d’un mortel qui s’est tout à fait soumis à la Parole de Dieu!
    Il a dit: «Ésaïe en a parlé. Et ils n’ont pu s’y soumettre, parce qu’Ésaïe l’avait dit sous inspiration.»

214     Ce Jésus-Christ, l’Emmanuel ici sur terre, avec toutes les Écritures Le concernant. Quand Il était ici sur terre, Il savait qu’Il allait ressusciter le troisième jour. Pourquoi? - Parce que David, sous inspiration, avait dit: «Je ne livrerai pas Son âme en enfer, ni ne permettrai que Mon Saint voit la corruption.» Il avait dit: «Aussi mon cœur se réjouit-il, et ma chair est vivifiée…» Jésus, se confiant à une seule Parole, une onction, qu’avait prononcée Dieu par la bouche d’un homme qui avait ses hauts et ses bas, David. David avait dit: «Je n’abandonnerai pas Son âme en enfer, ni ne permettrai à Mon Saint de voir la corruption.»
    Jésus a dit: «Démolissez ce temple, et en trois jours Je le relèverai.» Alléluia! Il croyait à l’immortelle Parole de Dieu. Oui monsieur.
    Vous dites: «C’est pas ce qu’Il a dit. Vous savez, Il est mort le vendredi, puis Il est ressuscité. Qu’est-ce que c’est que ces trois jours?»

215     Jésus savait que la corruption du corps s’installe dans les soixante-douze heures. Il savait qu’entre ces trois jours, entre ça, Dieu allait ressuscité Son corps, parce que David, sous inspiration, avait dit qu’Il Le ressusciterait. Alléluia! Une seule Écriture écrite dans la Bible! Il affronta la mort comme un héros, sachant que Dieu allait tenir Sa Parole; ce que Dieu avait d’abord pensé, et ensuite exprimé. Alléluia!

216     De même aujourd’hui, je crois ceci, que «ce Seigneur Jésus, qui est monté dans les lieux élevés, reviendra de la même manière que vous L’avez vu allant au Ciel». Il revient pour les rachetés qui sont nés de nouveau, lavés dans le Sang. «Comme Il s’en est allé, ainsi Il reviendra.» C’est exprimé dans la Bible. Des rois peuvent se lever, des différends peuvent survenir, le tonnerre peut arrêter la terre, la famine, les bombes atomiques ou tout le reste. Mais «Jésus, le Fils de Dieu, viendra de la même manière que vous L’avez vu s’en aller», parce que c’est la Parole inspirée de Dieu qui l’a dit.

217     Je crois véritablement que Dieu guérirait ce corps, s’il est malade, parce qu’Il a dit: «Il a été blessé pour mes transgressions, meurtri pour nos iniquités, le châtiment de notre paix repose sur Lui, et par Ses meurtrissures nous avons été guéris.» Que les enseignants, la théologie, ou quoi que ce soient d’autres s’élèvent, que des séminaires soient suscités et tombent, mais la Parole de Dieu, elle, ne s’arrêtera tout simplement pas. Oui monsieur. Dieu l’a dit. Et ça devait être une pensée avant que Dieu ne le prononce. Et Dieu a pensé la chose entière, et l’a ensuite exprimée dans Ses Paroles, et cela devait se matérialiser.

218     Il n’y a pas longtemps, j’ai lu ou j’ai vu l’endroit où une fille trempait les cadrans des montres dans le radium. Et, par mégarde, il lui est arrivé de toucher le pinceau de sa bouche, et cela l’a fait mourir. De nombreuses années plus tard, ils ont déterré son crâne. Ils ont placé des sondes dans les orifices, à l’intérieur du crâne, et vous pouviez entendre ce radium, routt-routt-routt. Ça n’a pas de fin. Sans cesse il continue à émettre sa radiation. Ça n’a pas de fin. Des années et des années plus tard, quand le crâne n’était plus qu’un os blanc, le radium continuait à agir à l’intérieur, parce qu’elle en avait avalé. Une infime portion comme celle-là, et le radium continuait à agir.

219     Combien plus alors le fera le Dieu éternel, à travers Son Être divin et les puissances parlées de Sa Parole, quand Il prononce Sa Parole. Les temps changeront, les gens changeront, les nations changeront, les mondes changeront, mais cette Parole poursuit sans cesse sa route, à travers les siècles, parce qu’elle était d’abord la pensée de Dieu avant d’être exprimée. Alléluia!
    Je L’aime de tout mon cœur. Après avoir vu les centaines de religions de ce monde, je puis dire, ce matin :
Sur Christ, le solide Roc, je me tiens.
Tout le reste n’est que sables mouvants
Que sables mouvants.
    Prions.

220     Père céleste, comme je suis heureux ce matin de savoir que Ta grâce rédemptrice, Ton Fils, nous a rachetés d’une vie de péché. Oh, quand je vois mon propre corps se flétrir, prendre de l’âge, grisonner et rider, malgré cela je sais qu’au delà de cette ombre-ci repose ce corps qui n’est pas fait de main d’homme. Là-bas repose ce corps immortel, qui attend; et un jour, quand la vie se retirera de ce corps, il se réveillera, nouveau, là-bas en Sa Présence, pour être avec Lui à travers les siècles du temps.

221     Ô Dieu, que tout homme et femme, ce matin, ceux qui ont en eux cette espérance, se purifient des choses du monde. Et pour ces petites choses insignifiantes qui les feraient trébucher et les rendraient misérables, accorde-leur d’être des chrétiens heureux de Te servir. Accorde-leur ces choses, Père, par le Nom de Jésus, Ton Fils. Amen!

222     Je pense avoir dépassé un peu l’heure, mais mon cœur a été transporté par Sa Parole, par Son être. Je suis venu sans être préparé, ne sachant pas que j’allais prêcher. J’ai simplement exprimé ces quelques mots. Je n’ai pris qu’un passage des Écritures, mais dans quelques dimanches, peut-être, nous repartirons de là et continuerons à parler de ce qu’était cette Parole.

223     L’aimez-vous? [Amen.] Écoutez, mes amis chrétiens, s’il y a quelque chose dans votre cœur contre quelqu’un, allez vers eux maintenant et réconciliez-vous. Oubliez tout du passé. Et si vous avez une vie de hauts et de bas, rappelez-vous, quelque chose s’est infiltré dans ce cœur, quelque chose s’est infiltré dans ces pensées. Qui que soit votre ennemi, aimez-le. Aimez-le. Peu importe ce qui s’est passé, oubliez ça. Après tout, vous êtes dans un champ où pousse aussi l’ivraie, on le voit bien, mais nous devons grandir tous les deux ensemble. Nous devons grandir ensemble.

224     Un puits d’eau douce ne peut donner une eau amère, pas plus qu’un puits d’eau amère ne saurait donner une eau douce. Un arbre ne donnera pas à la fois de bons et de mauvais fruits. Donc, que le puits tout entier soit propre, ou bien que le puits tout entier soit souillé. L’un ou l’autre, voyez? Car, vu qu’ils sont d’abord souillés, nettoyons-les, ce matin, et disons: «Seigneur, déverses-y Ton Esprit et dirige-moi, ô Dieu, dirige-moi.»

225     À Rome, ils ont désiré m’emmener voir le lieu appelé le Temple des Os, qui est à même une certaine église catholique. Ils enterrent là leurs moines, à même l’église, depuis des centaines d’années. Chaque église est en quelque sorte un cimetière; c’est là où ils les enterrent. Après un temps indéterminé, ils vont les déterrer. Une fois que leur chair s’est complètement décomposée dans la poussière, ils les déterrent.

226     Et ils ont pourvu une salle, beaucoup plus grande que celle-ci, faite d’os humains. C’est de voir comment ils les lient ensemble. Et dans les bouts, là où vous marchez, comme ceci, il y a des crânes et tout. Les appareillages électriques sont faits de bouts de doigts et d’os. Les lampes sont faites avec des os. Et il y a les tombes de ceux qui sont en train de se décomposer. Un panneau, au bout, très saisissant, dit ceci: «On a une fois été comme vous, et un jour vous serez comme nous.» - C’est vrai.
    Seuls ceux qui aiment Dieu auront la vie immortelle. Et c’est vrai.

227     Je remarquai que là où passaient les gens - la religion catholique repose en grande partie sur les superstitions et ces choses, - les crânes de ces moines étaient blancs à force d’être frottés. Quelques-uns avaient percé, de cette épaisseur-ci. Les gens les frottaient, espérant obtenir des bénédictions, des choses du genre, des crânes de ces moines. Cela va sans dire, c’est un être humain, c’est un cœur, et ils sont affamés de quelque chose.

228     Frère, la religion de Jésus-Christ ne consiste pas à frotter les os des hommes morts. Elle croit au Seigneur Jésus-Christ et à la vie immortelle. Oh là là!

229     Mais de penser que c’est vrai, qu’une fois ces hommes ont été comme nous sommes, ce matin! Ils ont eu leur opportunité, et nous avons la nôtre. Qu’allez-vous faire avec ça?

230     Oh, faites que chaque gramme de cela compte pour le Seigneur Jésus. N’accordez aucun temps aux choses du monde. «Rejetons tout fardeau, qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.» Aimons le Seigneur Jésus.

231     Soyez bons les uns envers les autres. Soyez bons envers vos ennemis. Aimez tout le monde. Peu importe ce qu’ils ont fait, aimez-les, malgré tout. Et si ça vous est impossible, mon frère, ma sœur, alors s’il y a un temps où vous auriez besoin de venir à l’autel, c’est maintenant.

232     J’ai reconnu l’autre jour qu’un esprit égoïste était venu sur moi, et qui disait: «Cet homme est dans l’erreur. Va lui dire.» C’est faux. Dieu est Celui qui lui dira. Ça ne me regarde pas. Ce qui me regarde, c’est de prêcher l’Évangile et d’aimer tout le monde; et de persévérer et d’aimer mes ennemis, comme Jésus-Christ m’a aimé quand j’étais Son ennemi. C’est exact. Quand je n’étais pas digne d’être aimé, Il m’a pris sur Son sein. Et quiconque n’est pas aimable, que je les aime quand même. Que l’Esprit qui était en Christ soit en nous. Amen! Je L’aime, je L’aime. Oh!
Ne convoite pas les vaines richesses du monde
Qui se détériorent si rapidement
Cherche à t’approprier les célestes
Qui te suivront à jamais.
Tiens la main du Dieu vivant
Tiens la main du Dieu vivant
Bâtis tes espoirs sur les choses éternelles
Tiens la main du Dieu vivant.
Quand mon voyage sera complété
Si parfois je suis resté fidèle à Dieu
Belle et lumineuse sera ma demeure dans la Gloire
Que mon âme enchantée contemplera.
Tiens la main du Dieu vivant
Tiens la main du Dieu vivant
Bâtis tes espoirs sur les choses éternelles
Tiens la main du Dieu vivant.

233     N’est-ce pas là la prière de tout homme et femme, garçon et fille, qui sont ici aujourd’hui? [Amen.] Que Dieu vous bénisse. Et puisse-t-Il vous garder ainsi, doux et humbles d’esprit, l’âme pleine de tendresse, pardonnant aux autres, comme Christ vous a pardonnés. Pour l’amour de Dieu, pardonnez-vous. Soyez bons, généreux, hospitaliers.

234     Écoutez, mes chers amis chrétiens, quand vous rentrerez chez vous… On n’a pas beaucoup à vous offrir ici en ce qui regarde les choses matérielles, pour vous qui êtes étrangers, qui êtes parmi nous. C’est un petit tabernacle. On est plutôt pauvres… oui, pauvres. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir vous offrir mieux que cela, pour que vous vous sentiez les bienvenus. Par contre, frère, sœur, à l’intérieur de ces murs-ci, dont la structure n’offre rien de remarquable, vous y trouverez que le Seigneur Jésus-Christ est le bienvenu.

235     Venez Le louer avec nous, si vous n’avez pas d’endroit où aller. Nous avons un gentil pasteur, de bons diacres, et ainsi de suite, de bons chrétiens. Venez, prenez-vous un siège, et vous y serez toujours les bienvenus, au Branham Tabernacle.

236     Y a une seule chose que nous pouvons faire, c’est d’aimer le Seigneur Jésus de tout notre cœur. Nous croyons que cette Bible est la Parole de Dieu. Nous n’avons pas d’autres livres que cette Bible. Nous n’avons pas de loi ici qui nous dicte ceci, cela.

237     Notre loi c’est l’amour; notre credo c’est Christ. Et nous vous aimons de tout notre cœur. Revenez nous voir, si vous le désirez. Nous espérons qu’un jour nous nous reverrons dans un monde meilleur.

238     C’est ce soir le soir de la communion. Oh, je suis content d’être ici, pour cette occasion. Écoutez, Jésus a dit: «Celui qui mange Ma chair et boit Mon Sang a la vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.» Cette Parole est immortelle, pas vrai?
    Maintenant, tous ensemble, chantons Marchons vers Sion.

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