LA PERFECTION

Date: 56-0610 | La durée est de: 1 heure 33 minutes | La traduction: Shp
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1.         Merci, Frère Neville. Bonjour, mes amis. Je suis heureux d’être ici ce matin. Moi aussi, je peux faire le même commentaire sur notre frère. Je lui avais promis d’être à l’émission radiodiffusée, et je–j’ai manqué cela une semaine, et la semaine qui suivait, j’ai oublié cela. Je me disais donc que je… la troisième fois devra être un–un temps vraiment libre pour le faire.

            Je n’ai donc fait là qu’une minute, juste une minute. Et frère Snyder était dehors, nous nous sommes donc très vite faufilés et–et, finalement, nous étions à l’émission radiodiffusée. Et je pense que nous les avons dérangés, c’est ce que nous avons fait, en arrivant comme ça, juste pour très peu de temps. Ainsi… Et j’étais là, j’ai… En route vers là, je–je pensais à un sujet sur lequel prêcher, vous savez, et généralement avec moi, il faut environ une heure et demie, et j’ai eu environ quinze, dix-huit minutes pour m’y mettre. Et puis, j’ai levé les yeux, et l’horloge indiquait qu’il était temps de quitter. Nous continuerons donc le samedi prochain ou une autre fois. C’est bien.

            Le dimanche passé, nous étions sur l’Epître aux Hébreux, chapitre 10, et nous avions commencé par le verset 1 et nous ne sommes pas allés plus loin.

            N’oubliez pas les réunions d’Indianapolis cette semaine-ci. Et si quelqu’un parmi vous est.. a des amis par là, eh bien, écrivez-lui pour l’en informer. Les réunions commenceront demain soir à 19 h, au Cadle Tabernacle, à l’Indianapolis.

            Et il y a beaucoup de sièges, ça–ça fait asseoir à peu près onze mille personnes. C’est une petite convention. C’est une–une petite organisation. En fait, je ne connais même pas le nom de cette organisation. Ils ont un–un rassemblement là, ou plutôt une convention, et ils m’ont demandé d’être l’orateur du soir dans cette convention. Alors, le... je pense que la communauté elle-même, l’église, l’organisation, n’a que très, très peu de membres. Ainsi donc… Et alors, le soir, j’aurai le–le service de prédication, chaque soir, du lundi au vendredi. La convention prendra fin le vendredi soir.

3.         Si donc vous avez des amis à Indianapolis, eh bien, venez-y. Et le 23, le 23 matin, s’il arrive que quelqu’un voyage par là, en vacances, comme c’est généralement le mois des vacances, juin, à Minneapolis, il y aura une convention internationale des Hommes d’Affaires Chrétiens, à Minneapolis, et le service d’ouverture aura lieu le 23. Le petit-déjeuner, le petit-déjeuner, du matin, ce sera le 23 juin. Je dois parler au petit-déjeuner le matin, au service d’ouverture.

            Puis, le 24, je serai encore à Minneapolis, je serai à Heart’s Harbor Tabernacle, chez le révérend Gordon Peterson. Et ils ont là une émission télévisée, si vous êtes–vous êtes donc là, eh bien, faites un saut. Et puis, le 24, le 25 plutôt, on commence la convention, et nous serons là.

4.         C’est un programme très inhabituel. M. Roberts, M. Hicks, moi-même, beaucoup d’autres prédicateurs seront là, et il n’y a pas de programme fixe. Les Hommes d’Affaires Chrétiens, comme ce sont des Hommes d’Affaires Chrétiens du Plein Evangile, ils ont juste voulu laisser cela à la conduite du Saint-Esprit, tout ce qu’Il ordonnera; ils nous ont tous invités là. Ils n’en ont donc jamais tenu une comme ça, ils n’ont point annoncé les orateurs. Le seul ora… l’unique orateur annoncé, c’est–c’est celui du matin du 23, et c’est moi qui suis censé parler à leur petit-déjeuner ; ça, ça a été annoncé. Autrement dit, nous nous retrouverons tous là à nous attendre au Saint-Esprit.

            Ça doit être très bien, n’est-ce pas ? Si seulement nous pouvons tous nous soumettre au Saint-Esprit, c’est ça, et Le laisser nous utiliser comme Il aura... comme Il le voudra.

5.         Eh bien, et–et ensuite, la prochaine réunion au programme, à ce que je sache, sera le rassemblement sur la vieille rue Azusa. C’est… Cela aura lieu le 15 septembre. Je parlerai au service d’ouverture là, à l’International Rally of Azusa Street [Rassemblement international de la rue Azusa] ; ça fait cinquante ans de la Pentecôte aux Etats-Unis. Ils totaliseront cinquante ans, en septembre prochain, depuis que le Saint-Esprit est descendu pour la première fois sur la mission de la rue Azusa, la vieille… Je pense que c’était une ancienne mission baptiste, ou sur la rue Azusa, à Los Angeles, en Californie ; c’est là que le Saint-Esprit est descendu pour la première fois ; ça fera cinquante ans en septembre prochain.

            Et quand j’étais à Cow Palace, il y a quelques années, j’avais dit : « Eh bien, cinquante… Le mot pentecôte signifie cinquante ; alors, pourquoi ne tenons-nous pas un grand rassemblement ? » Et vous savez, cela a pris feu, et on aura un rassemblement international. Il se tiendra à Angelus Temple, et cinq jours avant cela, je dois faire un petit tour à divers endroits dans les parages. Oh ! là à Eastgate et... je veux dire à South Gate, et jusque dans la–la ville de… Oh ! beaucoup de ces petites villes, cinq différentes villes, faire un petit tour, une seule réunion par soirée, et puis, aller jusqu’au–au grand rassemblement.

            Et si vous êtes en Californie ou par là… Certains parmi vous qui viennent de la Californie, souvenez-vous-en. Nous nous attendons à un glorieux moment de communion avec le peuple de Dieu en ce moment-là.

6.         Maintenant, prions. Notre Père céleste, nous Te rendons grâces ce matin pour ce grand et glorieux privilège que nous avons d’entrer dans Ta Présence avec des cœurs joyeux et des actions de grâces, parce que Jésus, le Fils de Dieu, a donc rendu cela possible pour nous ; et Sa grâce nous a préservés jusqu’en ce temps-ci, et nous sommes contents d’être ici aujourd’hui, contents d’avoir ce petit endroit où nous rassembler. C’est un endroit ouvert, il y a une Bible ouverte, et des cœurs ouverts pour recevoir la Parole de Dieu et Son Message.

            Et nous prions que le Saint-Esprit vienne remplir de Sa bonté chaque fente de notre cœur alors que nous lisons Sa Parole. Car il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. »

            Ainsi, ô Dieu, ouvre notre bouche aujourd’hui, de sorte que ce soit Toi qui parles, et nos cœurs, de sorte que ce soit le Saint-Esprit qui entend. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

7.         Le dimanche passé, nous avions commencé par le chapitre 10 de l’Epître aux Hébreux, et puis, nous sommes passés à un autre sujet, sans savoir exactement où le Saint-Esprit nous conduirait dans–dans l’enseignement, il n’y avait rien de prémédité, on s’attendait simplement à Son action.

            De là, nous sommes retournés à la prescience… Dites donc, au fait, je suis content de voir sœur Hooper assise là ce matin. Sœur Flo, je suis certainement content de vous voir. Beaucoup parmi vous ne la connaissent peut-être pas, certains parmi vous ; et elle était tuberculeuse pendant des années et des années, elle était clouée au lit, on a cherché la délivrance partout dans le pays. Et aujourd’hui, nous sommes content de la voir aujourd’hui assise au tabernacle, avec une bonne mine. Grâces soient rendues à Dieu.

8.         Donc, c’est Paul qui est censé être l’écrivain de l’Epître aux Hébreux. En effet, c’est son style. Et l’Epître aux Hébreux a été adressée aux Juifs, aux Hébreux. Paul cherchait à séparer la loi de la grâce, montrant la–la différence entre ce qu’était la loi et ce qu’est la grâce, car les Hébreux étaient sous la loi. Et alors, Paul cherchait à leur montrer ce qu’était la grâce.

            Et je pense, moi-même, que le verset 1 du chapitre 10, ici, est la clé parfaite de tout. Eh bien, nous avons le chapitre 1 qui commence par :

            Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, Jésus-Christ. 

            On est passé au chapitre 7, l’apparition de Mélchisédek. Nous sommes allés au chapitre 9, le sacerdoce. Comment Christ devient notre Souverain Sacrificateur pour prendre la place de l’ancien souverain sacrificateur.

9.         Ensuite, on rattache cela au chapitre 10. Nous sommes arrivés à la loi qui possède une ombre des biens à venir. Nous entrons au chapitre 11 ; et il porte entièrement sur les–les merveilleuses ombres de la foi, les héros de la foi. Comment, par la foi, ils ont fait telle et telle chose, et comment, sans nous, ils ne pouvaient pas parvenir à la perfection, parce qu’ils sont l’ombre de ce qui est à venir.

            Et puis, nous abordons le chapitre 11 et Paul… Ou plutôt le chapitre 12, Paul dit : « Puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. »

            Le chapitre 13, le dernier chapitre, dit... se termine par ceci, vers la fin :   « Jésus-Christ est tout en tout, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement » (voyez-vous ?), montrant que c’était Christ avant la loi, c’était Christ dans la loi, c’était Christ au jour de la grâce et ça sera Christ éternellement : « Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement. » Quel beau tableau nous peint l’Epître aux Hébreux ! 

10.       Bon, on reprend maintenant par le verset 1, reprenons. Le dimanche passé, nous pensions que nous aborderions le sujet La Perfection. Mais après, Dieu nous a fait revenir et nous avons pris La Prescience, nous montrant qu’avant donc la fondation du monde… Combien étaient ici le dimanche passé ? Faites voir les mains. Avez-vous compris cela ? Avant donc la fondation du monde, nous avions été placés en Christ. Pensez-y. Dieu étant infini, Lui qui ne peut pas mentir, qui ne peut pas se contredire, Il sait toutes choses, tout aussi parfaitement au commencement qu’Il le sait à la fin, et Il est tout aussi parfait à la fin qu’au commencement. Dieu n’a pas de fin, comme l’Eternité. Vous ne pouvez jamais trouver un coin dans un cercle parfait. Vous pouvez tourner, tourner pendant des âges et l’éternité, cela ne connaîtra jamais, jamais, jamais de fin, et c’est pareil pour Dieu. Et quand Il… était d’abord Dieu, Celui qui a toujours été ; Il était infini et parfait pour commencer. Et Il le sera toujours. Il ne peut jamais changer. Il est parfaitement le même.

11.       Or, cette grande chaîne de perfection a été brisée par l’espace du temps. Le temps est apparu à cause du péché. Représentons un tableau qui montre le temps. Ayons à l’esprit un cercle parfait, éternel, éternel. Et puis, tout d’un coup, le péché s’y introduit et introduit un–un petit, comme ma femme l’appelle, un petit machin ou une petite dépression dans la chaîne, de sorte que cela pend maintenant. L’Eternité continue, mais elle n’est plus dans son état parfait.

            Il y a une petite brèche qui descend, ça s’enfonce comme ceci, et ça ressort comme ça. Dieu a dû faire cela, Satan en ayant été à la base. Alors, cela pendait vers l’espace du temps en vue de l’épreuve, du perfectionnement et de la purification des perdus, afin que Dieu, par Sa grâce souveraine, puisse un jour relever ce petit machin ou cette petite brèche dans le cercle parfait. Alors, le cercle tournera correctement. Voyez-vous cela ?

12.       Le temps! Bon, le temps, c’est ce petit maillon qui est défait. Jésus existe d’éternité en éternité, mais Il est entré dans l’espace du temps, Il a été fait chair, Il est venu ici pour sanctifier ou mettre une rayure de Sang en ce lieu, afin de le racheter et de le rattacher à Dieu une fois de plus pour toute l’éternité. Voyez-vous cela ?

            C’est ça tout ce que le temps est. Alors, Dieu, quand cela a commencé ici, au bout de cette petite déformation du cercle parfait, cela avait causé une petite déformation là. Quand Dieu a commencé là, Il était parfait. Tout ce qu’Il avait dit était parfait. Tout ce qu’Il avait fait... qu’Il fait est parfait. Aussi, la Bible dit-Elle que Jésus-Christ était l’Agneau immolé depuis le commencement de cette petite déformation, le commencement du monde. Christ était immolé au commencement.

13.       Oh ! En réalité, Il n’a été immolé que quatre mille ans plus tard. Mais la raison pour laquelle Il avait été immolé en ce temps-là, c’est que : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Voyez-vous cela, Frère Egan, ce que je veux dire ? Voyez ? Il était Dieu au commencement. Et quand… Eh bien, Satan pouvait… Ce n’est pas lui qui a–qui a créé cette boucle, ce petit machin… Ce n’est pas lui qui a créé cela. Satan ne peut pas créer. Satan ne peut que pervertir ce que Dieu a créé.

14.       Regardez. Je dis ceci afin que vous compreniez. Celle-ci est une classe des adultes, et nous sommes pratiquement tous des mariés, probablement quatre-vingt-dix pour cent. Et j’espère que les jeunes femmes et les jeunes hommes comprennent, ou des jeunes garçons, ce que je… Vous me comprenez, c’est juste pour expliquer quelque chose. Si un homme se choisit une épouse, une femme, et qu’elle devienne son épouse, et qu’il vivent ensemble comme mari et femme pendant cent... pendant cinquante ans, ils sont tout aussi purs, nets et sans souillure comme s’ils ne s’étaient jamais connus l’un l’autre. Ça, c’est le plan de Dieu.

            Mais que cet homme ou cette femme se mette à vivre avec un autre homme ou une autre femme, c’est une perversion, cela engendre des enfants illégitimes. Mais s’ils vivent ensemble dans cette parfaite harmonie, c’est la voie de Dieu ; mais si Satan vient et met la convoitise dans l’homme ou la femme, et qu’ils vivent contrairement à ces vœux de mariage, là alors, c’est une perversion. C’est le même acte sexuel, mais il est perverti. C’est donc cela que Satan fait d’une chose correcte de Dieu. Il la pervertit. C’est ce que Satan fait aujourd’hui du vrai et authentique (écoutez), du vrai Message de Dieu. Il Le pervertit, il En fait autre chose, et il présente Cela comme quelque chose que Cela n’est pas.

15.       Aujourd’hui dans le monde, nous trouvons des gens (la Bible l’a prédit.), il y a trois catégories de gens. L’une d’elles, ce sont des gens froids, empesés, formalistes et indifférents. Ils vont carrément de l’avant, ce n’est pas plus qu’être membres d’une loge. Ils fréquentent l’église, ils parlent un peu de ceci, de cela et du Seigneur et autres, ils rentrent, mais ils n’ont pas la véritable expérience de la nouvelle naissance.

            Oh ! Certains parmi eux prétendent l’avoir, mais leur vie prouve que ce n’est pas ça. Voyez ? Eh bien, là, c’est d’un côté, là loin. Et alors, ici de l’autre côté, les fanatiques… Et une véritable et authentique Eglise… C’est Jésus qui l’a dit : « Ils seront si proches qu’ils séduiraient même les élus. »

16.       Eh bien, beaucoup de gens, aussitôt qu’ils voient du fanatisme mêlé à la Chose réelle : « Ah ! disent-ils, il n’y a rien Là », ils vont de l’avant. Voyez, c’est ce que les pharisiens avaient fait. Satan ne perd pas le temps à essayer de pervertir cela. Il cherche à pervertir cette Vérité-ci. Et ce fanatique-ci essaye d’imiter cette Vérité-là. Voyez ? C’est là que se trouve votre zone dangereuse, là même. Bon, il nous convient de rester spirituels, de lire la Parole. Et tout ce qui est suscité qui est en dehors, et qui est contraire à la Parole, mettez-le donc de côté.

            C’est pourquoi bien des fois où je suis… On dit que je suis trop dur envers les femmes prédicateurs. La Bible dit qu’elles ne doivent pas parler dans l’église. La Bible leur interdit de parler en langues, ou n’importe quoi, dans l’église. Je dois m’accrocher à la Parole, voir où Elle en est, considérer Cela.

17.       Aujourd’hui dans le monde, où tout cet isme se lève, regardez, tous ces cultes, de ne pas manger la viande. Et les légalistes disent : «Je dois faire telle et telle chose.» «Si je ne parle pas en langues, si je ne fais pas telle chose, si je ne crie pas, si je ne danse pas, il y a quelque chose qui cloche en moi.» C’est du légalisme. C’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi.

            Ce n’est pas par quelque chose que vous ayez fait. C’est par ce que Lui a fait. Il a fait ce que vous ne pouviez pas faire. Et si vous pouviez vous sauver, alors Il n’aurait pas eu à mourir. Mais Il est mort pour vous sauver, comme vous ne pouviez pas vous sauver.

            Un vieux proverbe qui déshonore Dieu dit : «Si tu ne peux pas t’aider, le ciel t’aidera », ou plutôt « Aide-toi, le ciel t’aidera », dit-on. C’est juste le contraire. Si vous êtes capable de vous aider, Dieu s’attend à ce que vous le fassiez. Dieu aide ceux qui ne peuvent pas s’aider. Et vous ne pouvez pas vous aider à vous sauver, aussi Dieu vous a-t-Il sauvé par Sa grâce.

18.       Eh bien, voyez combien c’est beau. La loi, glorieuse dans l’éternité, comment Dieu avait d’avance vu cette boucle. Et s’Il est infini, et Il ne peut pas... Il ne peut être rien d’autre. Laissez-moi prendre environ cinq minutes pour enfoncer fortement ceci, river cela de sorte que ça ne puisse plus jamais s’échapper de votre esprit. Puisse le Saint-Esprit venir donc et souder cela ensemble avec l’amour, de telle sorte que vous ne laisserez jamais échapper cela. Maintenant, écoutez. Le Dieu qui ne peut pas mentir, le Dieu infini… Et je le répète à l’intention des gens qui n’arrivent pas, on dirait, à se concentrer sur la guérison divine : Si Dieu l’a promis, Dieu doit s’occuper de Sa promesse, Il ne peut pas abandonner cela.

19.       Ecoutez donc. Avant qu’Il ait donc mis cela sous forme de Parole imprimée...  et Celle-ci est la pensée de Dieu. La voici. Ceci est la pensée de Dieu, qu’Il avait conçue avant la fondation du monde. C’est ça. C’est pourquoi Il a pu mettre cela sous forme de Parole imprimée et dire ce qui arriverait, parce qu’Il avait vu cela avant la fondation du monde et Il savait bien ce qui se passerait; alors, Il l’a prononcé.

            Et puis, Il a transmis Sa connaissance aux prophètes, et ces derniers ont écrit Cela. Et année après année, siècle après siècle, nous voyons Cela s’accomplir exactement, Dieu nous montrant les ombres de l’Ancien pour préfigurer le Nouveau. Et nous voyons Cela être accompli Parole sur Parole. Quelle foi devrions-nous avoir, ancrée en Dieu !

20.       Regardez-Le donc : «Christ immolé avant la fondation du monde. » Quand Dieu a regardé sur la terre et qu’Il a vu l’unique chose qui pouvait sauver l’homme perdu, Il a dit… Je ne sais pas si c’était en ces termes-ci, mais ça a dû être quelque chose comme ceci : « L’homme ne peut pas être sauvé; en effet, il va pécher. Mais je regarde là et Je vois des dizaines de milliers de cœurs sincères qui aimeront venir. Je vois des milliers de gens qui aimeraient être sauvés et qui n’aimeraient pas subir cette destruction horrible que Je vais devoir créer pour le diable et ses anges ; en effet, eux doivent aller dans le châtiment perpétuel. Et des gens sincères verront cela.»

            «Eh bien, J’aurai – J’aurai un homme du nom d’Esaü qui naîtra. Il y aura un autre, Jacob. Et Jacob sera, il ne sera pas tellement bon pour commencer, mais dans son cœur, il aimera les choses de Dieu. C’est pourquoi Je vais choisir Jacob.»

21.       Il vous avait vu, et Il savait que vous vouliez être sauvé. Il a alors dit : « Tout ce que Je peux faire, c’est descendre Moi-même, naître comme un Fils ou avoir un corps de chair et devenir comme eux.»

            L’antidote, c’est que Dieu Lui-même est devenu péché afin qu’Il puisse payer le prix, car il fallait la chose la plus élevée qui soit pour élever l’homme de la condition déchue. Et, regardez, Il est au-dessus de chaque Ange, chaque Archange. Le Très Haut qui soit, est descendu ici sur terre, Il a vécu parmi les hommes, Il est allé dans la ville, à la plus basse altitude sur terre : Jéricho.

22.       Il a atteint un point si bas que l’homme le plus chétif de la ville, Zachée, a dû le regarder d’en haut; et ensuite, Il est mort pour les péchés des hommes. Il est entré par l’étable, pauvre. Le plus riche (Oh! j’espère que vous comprenez cela.), Le plus riche est devenu le plus pauvre. Et même par une nuit orageuse, Il a dit : «Les oiseaux ont des nids, les renards ont des tanières, mais Moi, Je n’ai même pas un lieu où reposer ma tête. » Le Très Haut de tous les cieux est devenu le plus bas de tous les bas, et même par rapport aux animaux, ceux-ci avaient plus de privilèges que Lui, ils étaient au-dessus de Lui, quant au confort de la vie. Non seulement cela, mais dans Sa mort, Il a subi une mort qu’aucun homme n’a jamais subie. Jamais homme n’a eu un cœur aussi brisé au point que Son Sang et Son eau s’étaient séparés avant Sa mort.

23.       Le plus pauvre, du plus riche au plus pauvre, du plus béni à la souffrance la plus horrible. Et puis, à part ça, Il est descendu dans les profondeurs les plus basses, de la plus basse partie de l’enfer, portant nos péchés, et Il a atteint le bout du fil, ou plutôt le bout de la corde, de la boucle. Là, Il a révélé cela lors de la résurrection et Il l’a raccordé à l’autre partie de l’éternité, Il a frayé la route de la sainteté, de telle manière que les impurs peuvent passer et être purifiés par la fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel ; les pécheurs une fois plongés dans le flot, perdent toute trace de leur culpabilité.

            Passer sur la route. Et un jour, Celui qui était au commencement des temps se tiendra comme l’Ancien des temps et Il tirera la corde du glorieux Evangile. Et tous ceux qui sont sur cette route depuis le commencement des temps, jusqu’à l’ancien des temps, jusqu’à la fin des temps, seront relevés jusque dans l’ éternité, alors qu’Il met fin au temps. Voyez-vous cela ?

24.       Le voilà, l’unique Vrai Potentat, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Comment a-t-Il fait cela ? Par prescience. Il le savait. Puis, Il a dit cela, qu’Il était l’Agneau immolé. Si donc Il l’était, quatre mille ans plus tard, cela s’est simplement accompli, le temps s’étant écoulé. Il était né. On Lui a fait ce qu’Il avait dit qu’on Lui ferait et, ensuite, Il a été crucifié et immolé. Mais Il a été précisément immolé avant la fondation du monde, car Dieu L’avait vu d’avance et Il avait dit ce qui arriverait. Et quand Dieu parle, ça doit arriver. Comprenez-vous cela ? Oh ! la la ! Dieu avait vu Christ d’avance, et cela doit arriver. C’est pourquoi c’était déjà terminé. Une fois que Dieu a prononcé la Parole, c’est fini. Voilà pourquoi Il était effectivement immolé, en préfiguration, un fois que Dieu avait prononcé la Parole avant le monde.

25.       Remarquez! Non seulement Christ avait été immolé pour ôter les péchés, mais votre nom a été inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde. Dieu a inscrit votre nom, associé au Sien, avant la fondation du monde. Eh bien, Satan effraie les gens aujourd’hui, il les amène à douter de cela.

            Avant donc le commencement du monde, Dieu a appelé votre nom, vous les chrétiens, Il l’a inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau avant donc le commencement du monde, dit la Bible. C’est la Parole de Dieu. Il a parlé jadis, Il l’a révélé par Ses serviteurs, les prophètes ; et nous nous réjouissons des bénédictions du repos, attendant la Venue du Seigneur. Nous attendons patiemment. Tout est terminé.

26.       Oh! il n’est pas étonnant que les maladies, les périls, la mort, rien ne puisse nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ. En effet, la fondation du monde... Il nous a placé sur cette grande et ancienne route, Il a gravi l’arc-en-ciel à l’horizon jusqu’à atteindre le sommet du commencement des temps une fois de plus, tenant les cordes dans Sa main. Et un jour, Il dira: «Monte!» Nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts sur cette grande route. Car la trompette du Seigneur sonnera et les morts en Christ ressusciteront. Et nous serons tous ensemble enlevés à leur rencontre, alors que cette chaîne est relevée pour être reconnectée au cycle de l’éternité. Et alors, au fil des âges, nous Le louerons dans des chants.

27.       Que fait-Il ? Il nous bâtit une demeure là-haut : « Il y a plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père ; si cela n’était pas, Je vous l’aurais dit ; et Je suis descendu ici, mais Je m’en vais vous en préparer une, l’apprêter. Et si Je m’en vais, Je reviendrai pour vous recevoir auprès de Moi.»

            Oh! la la, et Il prépare une demeure. Quand ce voile mortel qui est ici sur terre sera… nous en serons séparés, il sera rejeté d’un côté de la chaîne de l’éternité. Il sera de l’autre côté du gouffre qu’aucun homme ne peut traverser ou n’a jamais traversé, ou ne traversera jamais. Et quand cette maille, ici en bas, sera relevée pour être rattachée à cette partie qui est la route sainte et goudronnée, dont Dieu a dit au commencement que rien ne souillera, que rien ne détruira. Et c’est le péché qui a causé cette maille.

28.       Alors, quand cette maille continuera d’un trait jusqu’ici pour faire sortir les délégués, et quand cela est relié pour unir les deux bouts, l’éternité se déploie. Les rachetés marcheront là. Saisissez-vous cela? [L’Assemblée dit : «Amen.» – N.D.E.]

            Oh ! je souhaiterais pouvoir chanter. J’aimerais chanter ce vieux cantique :

Il y a une belle demeure là de l’autre côté de la mer ;

Il y a des demeures bénies pour vous et pour moi ;

Et des tours dépassant le soleil en éclat ;

Un jour, cette demeure céleste sera mienne.

C’est pourquoi, que j’aie une tente ou une cabane, pourquoi devrais-je m’en faire ?

Il y a un palais en construction pour moi là-bas,

Des rubis et des diamants, de l’argent et de l’or ;

Ses coffres en regorgent ; Il a des richesses ineffables.

Oh ! grâce étonnante ! quel doux son,

Qui sauva un vil comme moi !

Autrefois j’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé,

J’étais aveugle, mais maintenant je vois. ( Sans que j’aie fait quoi que ce soit)

C’était la grâce qui m’avait appris la crainte,

C’était la grâce qui avait ôté mes peurs ;

Oh ! combien précieuse parut cette grâce

Au début quand j’ai cru !

29.       De savoir qu’il n’y avait rien que je pouvais faire, ou que je ferais, ou je n’avais aucune idée, ou je n’ai pas eu le privilège de le faire. C’est ce que Lui a fait pour moi. Il est descendu et Il m’a racheté, Il m’a mis sur la grande route, et Il s’est tenu à l’autre bout pour relier les deux bouts, pour tourner l’éternité sans chaînon. J’ai le droit d’entrer dans cette éternité, parce qu’Il est mort à ma place, ôtant mes péchés. Merveilleux!

30.       La loi qui possède une ombre, une ombre des biens à venir. Une ombre, c’est quoi ? Une ombre, c’est le reflet d’un objet. Vous savez, souvent les gens citent Psaume 23 comme ceci : « Quand je marche dans les ombres sombres de la vallée de la mort. » C’est faux. Voici ce qui y est dit : « Quand je marche dans l’ombre. » Non pas l’ombre sombre ; si c’était sombre, ça ne formerait pas une ombre. Il doit y avoir un certain pourcentage de lumière pour qu’une ombre soit projetée. C’est pourquoi la loi avait suffisamment de lumière pour qu’on voie l’ombre de la chose réelle à venir.

            Christ était représenté dans cette loi, de l’ombre. Il était représenté, Il avait été vu d’avance, dans Joseph, sous la loi, Joseph étant l’ombre de Christ, aimé de son père, parce qu’il était un homme spirituel. Il avait des visions, il interprétait des songes, il était très spirituel, mais méprisé de ses frères; exactement comme Christ.

            Il avait des visions de la part du Père, et c’était un homme spirituel. Et Ses frères l’ont haï sans cause, et Il était censé être tué, un vêtement ensanglanté a été renvoyé à son père. (Oh! comme c’est beau! Oh! si je m’emballe là-dessus, je ne vais jamais en arriver à cette leçon-ci.) Le vêtement ensanglanté fut ramené au père, pour lui signifier que son fils était mort. Isaac. Et aujourd’hui, le vêtement du Seigneur Jésus, Sa Vie sanctifiée, et Son sang versé pour les pécheurs, se tient devant Dieu, comme un mémorial du prix payé. Voyez-vous cela ?

31.       Et il était vendu pour pratiquement trente pièces d’argent comme Christ. On l’a fait sortir du fossé, la fosse où il avait été jeté. Et Christ aussi a été retiré de la tombe. Il s’est assis à la droite de Pharaon ; personne ne pouvait aller chez pharaon sans passer par Joseph. Et on faisait la proclamation quand Joseph approchait; il y avait quelqu’un qui précédait Joseph, un héraut, qui disait : « Que tout genou fléchisse ; Joseph arrive. » Or, la Bible dit : « Tout genou fléchira et toute langue confessera le Nom du Seigneur Jésus. » Il pouvait à son gré lier les serviteurs du Pharaon. Toute la puissance et toute l’autorité de l’Egypte lui avaient été confiées. Et quand le char passait dans la rue, tout le monde, quand le cri retentissait, chaque Egyptien, peu importe à quel point on le détestait, on fléchissait les genoux devant Joseph.

32.       Un jour, ami pécheur, peu importe combien vous voulez taxer Cela de fanatisme, peu importe combien vous cherchez à dire que C’est faux, combien vous tenez à vous pervertir, à vivre dans le monde et à mépriser l’Eglise et les choses de Dieu, un jour, vous fléchirez les genoux que vous le vouliez ou pas.

            Mais combien glorieuse parut la chose pour ceux qui aimaient Joseph ! Oh ! comme ils l’aimaient, ils disaient : « Oh! Joseph, le grand prince, arrive ! » Ils fléchissaient les genoux et disaient : « Oh! Joseph, tu nous as sauvé la vie. Nous aurions crevé de faim n’eût été… » [Espace vide sur la bande – N.D.E.] Mais les autres ne l’aimaient pas. « Ah ! du non-sens. » Ingrats, nous avons ce genre de personnes dans le monde aujourd’hui. Vous ne vous rendez pas compte que le pain que vous mangez et l’air même que vous respirez viennent de Dieu. Et ils le louaient.

33.       Il y a quelque temps, quand M. Baxter était mon organisateur, quand le roi d’Angleterre... Nous étions alors là en visite, quand la reine est apparue ; une dame aimable, vêtue de sa belle robe, sa chevelure grisonnante. Et le roi était assis, très malade en ce temps-là, il pouvait à peine supporter cela. Il souffrait de la gastrite ainsi que de la sclérose en plaques. C’était juste avant qu’on ait prié pour lui. Mais c’était à peine s’il pouvait se lever, mais, cependant, son sang royal exigeait qu’il gardât sa petite poitrine bien redressée, et il passait dans la rue à bord d’une voiture.

            M. Baxter se tenait là ; et quand le roi passait, j’ai regardé M.Baxter : ses lèvres tremblaient, les larmes lui coulaient sur les joues. Il a passé son gros bras autour de moi, disant : « Frère Branham.»

            J’ai dit : « Oui, Frère Baxter ? »

            Il a dit : « Tu sais, je suis–je suis Canadien. »

            « Oui. »

            Il a dit : « La personne qui gouverne notre territoire, le roi, lui et son aimable épouse, sa femme, passent. C’est au point que je ne peux pas retenir mes émotions. Je dois donner libre cours à cela.» J’ai passé le bras autour de lui. J’ai dit: «Frère Baxter, en tant qu’un chrétien à côté de vous, qu’arriverait-t-il un glorieux jour, lorsque le Roi viendra avec Son Epouse ? Si un homme peut avoir de telles pensées en voyant un roi terrestre, un mortel comme nous, qu’en sera-t-il lorsque nous verrons le Roi des rois venir de la Gloire? Quel moment glorieux ce sera! »

34.       Joseph était Son type. David était Son type. La loi était le type de Christ. David, Christ étant le Fils de David. Et puis, lorsque... Christ étant en David, sous forme d’ombre, cela a fait que David, lorsqu’il avait été détrôné, rejeté par ses propres frères, non seulement ses propres frères, mais son propre sang, Absalom et ses propres enfants. Voilà la chose. Ils avaient méprisé leur propre père, ils réclamaient son sang, et ils l’avaient détrôné. Alors, il gravissait la colline, le mont des Oliviers, il a regardé en arrière, il a pleuré sur Jérusalem. Oh! qu’il… Dieu préfigurait Christ en David. En effet, quand Il avait été détrôné, Il s’est retourné, et Ses propres délégués, Son propre peuple, les Juifs, ont réclamé Son sang : «Otez un tel Homme.»

            Il s’est assis sur le mont des Oliviers, Il a regardé Jérusalem et a pleuré, disant : « Jérusalem, ô Jérusalem, combien de fois ai-Je voulu te rassembler comme une poule rassemble sa couvée, mais tu ne l’as pas voulu. »

35.       Christ était aussi préfiguré en Melchisédek, dans le sacerdoce, au chapitre 9 et au chapitre 7 des Hébreux. Comment ce Melchisédek… Abraham aussi L’avait préfiguré… tous, dans le passé, tous les biens, c’était juste une ombre. Et comment ce Melchisédek, au chapitre 7, nous avons lu à Son sujet ici. Nous allons lire cela un instant.

         Car ce Melchisédek, le Roi de Salem, le Sacrificateur du Dieu Très-haut, qui rencontra Abraham qui revenait du massacre des rois, le bénit. (Amen.)

36.       Abraham… Lot, son cousin, avait rétrogradé. Voyez-vous ce véritable et authentique Esprit de Christ? J’espère que vous comprenez cela. Peu importait à quel point il s’était éloigné en rétrogradant, quand il était en difficulté, Abraham est allé à sa recherche avec une armée. Ces étrangers-là, dans des vallées de Sodome, étaient descendus, s’étaient emparé de Sodome et de son roi. Et ils avaient pris là-dedans, ils avaient pris Lot avec le roi. Et Abraham, son oncle, son parent sanguin, les enfants de son frère, il a regardé et a vu que l’ennemi avait emporté son frère de sang, il a constitué une armée composée de ses propres serviteurs et l’a poursuivi.

            Cela représentait Christ. Quand Il a vu l’Eglise du Dieu vivant emportée dans une erreur du diable, Il a formé une légion d’Anges et Il est venu sur terre pour poursuivre le diable, Il l’a rattrapé (Alléluia !), Il a semé la panique chez l’ennemi. Oh ! combien nous L’aimons pour ça ! Il a rattrapé l’ennemi. Et Il l’a exterminé et Il lui a arraché tout ce qu’il avait pris, Il l’a jeté de côté.

37.       Et qu’avaient-ils fait en premier lieu? Abraham, victorieux, sur le chemin de retour avec Lot, sa femme, ses enfants, et tous les biens, il rentrait chez lui une fois de plus, il a rencontré Melchisédek. Melchisédek était le Roi de Salem. Salem, c’est Jérusalem. Quand les Juifs sont entrés à Jérusalem, ils l’ont appelés J-u- Salem. Jérusalem. Salem signifie la cité de paix. Il était le Roi de… Ecoutez, lisons cela.

             ... à qui Abraham donna la dîme de tout, – qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom 

(Qui était ce Roi qu’il a rencontré? Il retournait victorieux, comme l’Eglise aujourd’hui, du Calvaire),

             ensuite le Roi de Salem,c’est-à-dire roi de paix, – qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie,

38.       Qui était ce Roi de Salem ? Un grand Roi de Jérusalem, pas celle qui est terrestre, mais céleste. La Jérusalem terrestre est un type de la Jérusalem céleste. Et voici venir le Roi de Salem qui est d’abord Roi de justice, le Roi de paix. Il n’avait pas de Père, Il n’avait pas de mère. Il n’avait pas de commencement de vie ni de fin de jours. Oh! la la! Il n’avait pas de généalogie, ce n’était rien d’autre que Christ Lui-même. C’est Lui que l’Eglise rencontrera en montant dans les airs.

            Et quand Abraham L’a rencontré, il Lui a donné la dîme de tout ce qu’il avait eu. Savez-vous ce qu’ils ont fait ? La première chose qu’ils ont faite, c’était qu’ils s’étaient assis. (Je me sens vraiment ému.) Ils se sont assis, ils ont rompu le pain, ont bu du vin et ils ont pris la communion après que la bataille était terminée.

39.       Et la Bible nous dit, c’est Jésus qui l’a dit que nous allons... « ... ne mangerai plus de ce fruit de vigne, jusqu’à ce que J’en prenne à nouveau avec vous dans le Royaume de Mon père. » Cela, quand la dernière bataille aura été livrée et la victoire remportée, que les rebelles auront été ramenés dans le Royaume de Dieu, nous nous assiérons dans le Royaume de Dieu, avec notre Melchisédek qui n’a ni commencement de jours ni fin d’années. Oh ! la la ! C’est Lui l’Eternel, sans chaînons, nous prendrons une fois de plus la communion avec Lui. Oh ! quel beau tableau, ce merveilleux  Ancien Testament présente aux croyants du Nouveau Testament !

40.       La loi qui possède une ombre des biens à venir et non… Ecoutez. La loi qui possède une ombre des biens à venir, et non pas l’image exacte de ces biens. C’était une ombre de l’image.

            David a régné sur le monde pendant l’âge d’or d’Israël. Qu’était-il ? Une ombre, David était assis sur le trône, le monde entier était à ses pieds. De quoi cela était-il l’ombre ? C’était l’ombre de quelque chose, voilant le Fils de David, qui est le Fils de Dieu, qui est Melchisédek, qui n’a ni commencement de jours ni fin d’années. L’ombre, pendant le millénium, Il s’assiéra sur le trône de David et régnera sur toutes les nations, l’ombre des biens.

41.       Qu’est-ce aujourd’hui? Nous regardons et nous voyons l’ombre. Les hommes et les femmes qui confessent être chrétiens et qui vivent comme le monde. Ils disent : «Oh! je suis membre d’église. Qu’est-ce que ça change ? » C’est une ombre du séducteur, depuis le Jardin d’Eden, qui prétendait être bon, qui prétendait avoir la Lumière, qui prétendait avoir la sagesse, mais qui était un séducteur. C’est ce que font les hommes et les femmes aujourd’hui, ceux qui invoquent le Nom de Jésus-Christ et qui ne s’éloignent pas du péché. Ils préfigurent le châtiment qu’ils recevront avec le séducteur. Jésus a dit aux pharisiens religieux : « Vous êtes de votre père le diable. »

42.       J’espère que vous comprenez cela. J’espère que cela entre très profondément, une ombre de la séduction. Que fait alors ce chrétien très loyal, cent pour cent chrétien, né de l’Esprit de Dieu, dont le nom est inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau dès avant la fondation du monde? Advienne que pourra, ils s’accrochent à la main immuable de Dieu.           

            Qu’y a-t-il dans le cœur de ceux qui ont faim de quelque chose là? Car ceux qui font cela, dit la Bible, confessent clairement par leur témoigne et leur vie qu’ils cherchent une Cité à venir dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur.

            De quoi avez-vous faim dans votre cœur ce matin, de vous tenir dans Sa Présence ? De quoi avez-vous faim dans votre cœur ce matin, de tendre la main avec tout ce qui est en vous ? Toute votre âme et votre vie réclament quelque chose au point que vous dites : «Advienne que pourra.» Ô Dieu, Quelque chose en vous regarde le monde et les larmes coulent dans votre coeur.

43.       «Ô frère égaré ! » vous voyez des femmes dans leur vile condition et immorale, vous voyez des hommes qui boivent, fument la cigarette, maudissent, jouent au jeu d’argent tout en fréquentant l’église. Qu’est-ce qui crie dans votre cœur: «Mon frère égaré et têtu » ? Vous avez touché Quelque chose ici en haut. Vous êtes connecté à l’autre bout de la ligne. Vous avez touché une–une chaîne, une route qui était au début rattachée à l’éternité; quand votre nom avait été inscrit là et qu’il avait été vu par le grand attribut, ou par Sa grande préscience, Dieu a baissé le regard et a vu que vous, reviendriez à la Maison, mais cependant, vous serez aveuglé ici par les choses du monde, selon la conception que vous, vous en avez.

            Quand le Saint-Esprit fait descendre cette chaîne de Sang et que cela s’accroche à votre cœur, Cela parle d’un meilleur Pays, d’un meilleur Endroit et d’une meilleure Cité. Vous pouvez donc dire :

ce monde n’est pas chez moi,

Je ne suis juste qu’un passant.

Mes trésors sont entassés de l’autre côté du ciel.

44.       C’est Dieu qui parle. Advienne que pourra, votre cœur reste toujours centré. C’est une ombre, l’ombre est devant vous. C’est ce qui forme l’ombre. La loi qui possède une ombre du baptême du Saint-Esprit. «La loi qui possède une ombre», c’est pourquoi Il dit dans la Bible que vous devez prendre et comparer les Ecritures avec les Ecritures, et faire concorder cela, et s’il y a là une interruption, dites-vous que vous êtes en dehors de la ligne. Restez dans cette voie, cette–cette ligne des Ecritures.

45.       Eh bien, la loi qui possède une ombre ne peut jamais amener l’adorateur à la perfection. Cela ne peut jamais amener celui qui vient à la perfection. Car… Ecoutez le verset 2, nous allons essayer d’aborder cela dans les cinq prochaines minutes. Ecoutez :

            Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir ? 

            Si le sang des taureaux, des boucs, des brebis, des génisses et la sacrificature étaient une ordonnance correcte, alors le monde aurait continué. La mort aurait pris fin sous cela. Saisissez-vous cela ? Laissez cela s’enfoncer juste une minute.

            Si Caïphe, le souverain sacrificateur... si l’offrande de la vie animale pouvait amener l’homme à la perfection et lui donner la Vie Eternelle, alors il n’y aurait pas eu de raison que quelque chose d’autre les remplace. Cela aurait continué tout bonnement. La Vie Eternelle aura eu lieu et aurait continué à prospérer, mais il devait y avoir une ombre du véritable Agneau de Dieu qui allait venir ôter le péché du monde, et qui avait été annoncé d’avance par Dieu.

            Et aujourd’hui les hommes et les femmes, qui avaient été connus d’avance par Dieu avant la fondation du monde, leurs noms étaient inscrits dans le Livre de Vie de l’Agneau. S’ils crient, c’est en ordre ; s’ils ne le font pas, c’est en ordre ; s’ils font telle chose, c’est en ordre ; s’ils ne le font pas, c’est en ordre ; car Dieu l’a déjà dit, et cela doit se passer.

            « Cela ne dépend pas de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. » C’est le choix de Dieu, pas le nôtre.

46.       Remarquez donc. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir ? En effet, n’auraient-ils pas cessé de les offrir? Parce que... Pourquoi ? Nous tendons vers la fin maintenant. La leçon est terminée, ceux qui rendent ce culte… Pourquoi ? Parce que... Oh! je me sens maintenant comme un petit enfant avec son jouet de Noël. J’en suis vraiment si heureux.

            Oh ! combien j’aimerais apporter Cela à l’église, à vous les croyants, pour vous faire voir ce qu’est la Vérité! Si cela était correct, cela n’aurait jamais cessé. Cela aurait continué, la Vie Eternelle. « Parce que ceux qui rendent ce culte… Maintenant, lisez Cela avec moi.

            Ceux qui rendent ce culte, étant une fois… (non pas à chaque réveil, non pas à chaque dimanche matin, mais) ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu conscience de leur péché.

            Quoi ? « Ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés… » Le sang purificateur de l’Agneau, une fois répandu partout, nettoie l’adorateur ; il n’a même plus conscience du péché. Pensez-y. Le mot conscience, la bonne interprétation que nous retiendrons là, ça, c’est la version King James; en Angleterre, ça signifie une conscience. Ici, ça veut dire le désir. Ceux qui rendent ce culte, une fois purifiés par le purgatoire du Calvaire de Christ, n’ont plus le désir du péché. Les choses anciennes sont passées ; toutes choses sont devenues nouvelles.

47.       Eh bien, vous pouvez chanter comme une alouette et avoir toujours de la haine, de la malice, de dispute dans votre corps, dans votre âme. Vous pouvez crier comme je ne sais quoi, vous avez toujours cela. Vous pouvez danser par l’Esprit ; vous pouvez parler en langues ; vous pouvez prophétiser, vous pouvez prêcher, n’importe laquelle de ces choses, et avoir toujours de la malice, de l’envie, et de dispute dans votre cœur.

            Mais lorsque la véritable et authentique prédestination de la Parole éternelle de Dieu... (et votre nom a été inscrit là), et que le Sang purifie donc cette personne, les pensées même sur cela le condamnent sur-le-champ. Il a dit : « Ne me condamnez pas. Je vais à ces endroits et… Je ne me condamne pas. » Pourquoi cela ne se fait-il pas ? Vous, en tant qu’adorateur sous forme négative, vous n’avez jamais été purifié par le sang de Jésus-Christ.

48.       Et les légalistes s’emparent de cette pensée : « Alléluia, je vais m’habiller comme ceci, de mes robes, comme cela. Je laisserai pousser les cheveux et je serai bien en ordre. » C’est un mensonge.

            Et elles pointent une femme qui a des cheveux courts et qui portent de robes courtes, disant : « Elle ira en enfer. » Je ne peux pas le dire ; cependant, je pense que ces choses sont toutes bonnes. Je ne les condamne pas, mais lorsque vous reposez votre espérance éternelle ainsi que votre salut sur cette doctrine-là, vous êtes condamnée avec ça.

            Homme ou femme, peu importe que vous soyez ceci, cela ou autre, venez à la fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel, et laissez le Sang purificateur du Seigneur Jésus-Christ vous purifier de vos péchés.

49.       Frère, cela importe peu qu’on porte toujours de très longues robes. Peut-être que vous ne portiez plus de chemises manches courtes, vous les hommes, et des choses semblables, ou quoi que vous vouliez, mais si vous avez toujours de la malice, de l’envie, de dispute... peut-être que vous avez couru, dansé, parlé en langues, crié, prêché l’Evangile ou n’importe quoi, mais vous êtes perdu tant que le Sang ne vous a pas purifié, n’a pas déversé l’Amour divin du Seigneur Jésus-Christ dans votre cœur, et laissé les empreintes de la Vie de Christ derrière vous. Amen.

            « Les langues cesseront ; les prophéties prendront fin, la connaissance disparaîtra ; mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. »

50.       Et aujourd’hui, nous nous reposons, comme des légalistes, sur une chose  que nous avons faite en légaliste. Eh bien, quand j’étais pécheur, j’étais un léopard. Plus j’essayais d’arrêter ceci et d’arrêter cela, plus brillantes devenaient mes taches. J’étais un hypocrite avec cela, vous aussi. mais le jour où vous êtes venu au Calvaire, à la purification, où le véritable Agneau… Dans l’Ancien Testament, on apportait un agneau. Ils partaient et commettaient adultère. Ils se fâchaient, se disputaient, se battaient, se maudissaient. Et, après avoir fait cela, ils apportaient un agneau, ils l’apportaient au sacrificateur et disaient : « Oh ! sacrificateur de Dieu. »

            « Oui! »

            « J’ai injurié mon voisin. J’ai–j’ai commis adultère. J’ai proféré un mensonge. J’ai volé. » Il posait les mains sur cet agneau sans tache qui mourait. Le sacrificateur l’examinait. On devait le garder pour vérifier s’il était sans défaut. Il posait les mains sur l’agneau, et on lui coupait la gorge. Et le sang se déversait sur ses mains ; alors, le petit agneau bêlait, gigotait et mourait. Et l’adorateur se tenait là, disant : « Oui. Ça devait être moi, mais cet agneau prend ma place. »

51.       Mais il retournait avec le même désir. Il faisait de nouveau cela, aussitôt qu’il en avait l’occasion. C’est ce que les gens font aujourd’hui. Ils viennent, confessent et disent : « J’ai telle, telle, ou telle autre chose. » Ils rentrent, font volte face et commettent le même acte une fois de plus. Ils adhèrent à une église, et à telle autre, et si un petit quelque chose commence, eh bien, ils vont à telle église, ou à telle autre. Mais de quoi cela était-il l’ombre ? C’était imparfait. Cela ne pouvait jamais ôter le péché, mais c’était l’ombre d’une véritable double cure à venir.

            Et quand Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vint et mourut au Calvaire, et une fois que l’adorateur place ses mains sur la tête du Seigneur Jésus et se rend compte des cris et des pleurs à la croix, de cette mort, de cette souffrance à notre place, c’est Lui qui devait payer cela Lui-même, dans les profondeurs de l’enfer où il devrait aller. Il s’est rendu compte que Christ avait payé à sa place et il confesse ses péchés.

            Qu’est-il donc arrivé ? Qu’est-ce qui fait la différence ? Qu’est-ce qui sortait de l’agneau, du sang ? C’est la vie qui sortait. Et la cellule du sang était sur sa main. La vie entourait l’autel, mais la vie de l’agneau ne pouvait pas revenir sur l’adorateur, quand bien même il avait confessé avoir été en erreur, et que l’agneau avait pris sa place. En effet, un adorateur a une âme, et il ne pouvait pas mener la vie comme un animal. C’est vrai.

52.       Mais, ô Dieu, relève les deux chiens du fusil, et puissent les deux canons se diriger vers cette église-ci ! c’est ma prière. Mais quand l’adorateur… « Celui qui entend Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle, le Saint-Esprit. Il ne viendra pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »

            Quand l’adorateur place ses mains sur la tête de l’Agneau mourant du Calvaire, confesse ses péchés, et que Dieu reconnaît que c’est la vérité que, de son coeur, il confesse son péché, cette Vie environnante, appelée le Saint-Esprit de Jésus-Christ, revient entrer dans l’adorateur, il est purifié, il n’a plus le désir du péché. Car il est désormais conduit par l’Esprit de Dieu et non par sa propre vie.

            Il commettra des erreurs, certainement, mais cette Vie le soutiendra. Observez. Descendons au verset 4... 14. Nous n’avons pas le temps de terminer cela. Prenons le verset 12.

            Mais cet homme… (non pas l’Agneau)… Christ…

            Mais cet homme…

53.       Il parle maintenant de l’ordre du souverain sacrificateur, disant que le sacrificateur entrait dans le temple, et tout, adorait. Comment l’adorateur rentrait avec le même désir. Un homme vient à l’autel et dit : « Oui, je ne veux pas aller en enfer. » Le prédicateur prêche, disant qu’il fait chaud en enfer, alors l’autel est plein de gens. « Ô Dieu, je ne voudrais pas aller en enfer. »

            Mais ils ne sont point disposés à s’abandonner et à dire : « Oui, Seigneur. Désormais, non pas ma volonté, mais la Tienne. » Sachant réellement ce que vous faites, vous dites : « Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. »

54.       Le sang de Jésus est sur vos mains en ce moment-là. Ne sortez pas pour vous mettre à mener la même vie que vous meniez. Ce Sang vous condamnera à la fin, au Jugement. Vous feriez mieux de faire que la Vie qui est dans ce sang-là revienne au sang de votre vie, revienne à votre cœur et vous fasse vivre un Christ différent, une personne différente.

            Ceux qui rendent ce culte étant une fois purifiés… Suivez ceci :

            Mais cet Homme, après qu’Il avait offert un seul sacrifice pour le péché pend… (jusque quand ?)… éternellement… (cette éternité sans chaînons)… éternellement, s’est assis à la droite de Dieu… ( Au bout du chemin.) Où est-Il ? Au bout du chemin.

55.       Vous souvenez-vous du dimanche avant le dimanche passé, le dimanche où j’avais prêché et j’avais donné une illustration sur la petite arche de Moïse qui parcourait les joncs et tout ? Vous souvenez-vous, vous les personnes âgées, comment vous vous étiez mis à pleurer et à pousser des cris alors que je prêchais aux enfants? On avait fait asseoir tous ces enfants aux yeux noirs et bleus dans la rangée de devant, je leur disais que s’ils perdaient leur vie, ils la retrouveraient. S’ils la gardaient, ils la perdraient. Vous souvenez-vous de cela, église ?

            Vous souvenez-vous, quand je donnais une illustration. Je me suis servi de l’exemple de ce matin-là, quand Jokébed et Amram, Aaron et Miriam, eux tous étaient à genoux avant l’aube, avec leurs mains en l’air, disant : « Ô Dieu, c’est Toi qui nous as donné cet enfant. Maintenant, nous Te le remettons. Tu nous l’as donné. Il n’est pas nôtre. Il est Tien. Tu nous l’as donné, et maintenant, nous Te le remettons. » [Espace vide sur bande – N.D.E.] Si nous le gardons, les sorcières de l’enfer le tueront. Ces femmes au long nez crochu surgiront là, et elle prendront sa petite tête, la feront éclater contre le mur. Nous le perdrons si nous le gardons, mais si nous le remettons entre les mains de Celui qui nous l’a donné, nous le conserverons.

56.       C’est la même chose pour votre petite barque ce matin, frère et sœur. Vous avez une cargaison là-dedans, une précieuse cargaison du monde ; cela est appelé votre âme. Allez de l’avant, gardez-la et vivez comme vous voulez, vous la perdrez aussi certainement que je me tiens ici. Mais si vous la remettez à Dieu et que vous abandonnez votre volonté, vous la conserverez. Vous la retrouverez. C’est Jésus qui l’a dit.

57.       Rappelez-vous. Et quand ils ont repoussé ce trésor de leur cœur, quand ils l’ont repoussé dans le fleuve, les vieux crocodiles se sont approchés. Je peux voir Dieu, comme je l’avais dit, se lever de Son Trône.         

            Vous savez, il se passe beaucoup d’épreuves ici bas, mais il y a Quelqu’un qui les observe tout le temps. Ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Quand le pauvre vieux Amram avec son unique petit enfant bien-aimé, la petite Jokébed venait de l’allaiter, et puis, elle a été obligée de le placer dans une arche et de pousser cela dans les joncs, où les alligators s’étaient engraissés de petits enfants. Alors qu’elle se tenait là, les larmes lui coulant sur les joues, Dieu dit : «Viens ici, Gabriel, viens ici une minute. J’aimerais te montrer quelque chose. J’ai quelqu’un qui croit réellement en Moi. » Amen.

58.       Ô Dieu, laisse-moi être ce genre de personne qui peut dire : « Dieu l’a dit. C’est vrai. », et être tellement mort à tout autre chose que ça deviendra comme de l’airain qui résonne ou une cymbale qui retentit.

            Il a dit : « Viens ici, Gabriel. Vous tous les anges, venez ici. J’aimerais vous montrer quelque chose. Voyez cet homme là à genoux, les mains levées. Il a repoussé son propre enfant. Je le lui avais donné, et maintenant il le remet. Je veillerai à ce qu’il le conserve. » Amen. Il a dit : « Gabriel, fais venir dix mille anges, ordonne-leur de se mettre en route. Je veux qu’ils viennent ici. » Gabriel a sonné la petite trompette et cela a parcouru les corridors de l’éternité. Dix mille anges armés sont descendus. Il a dit : «Déployez-vous le long du fleuve. Veillez à ce qu’aucun alligator ni rien d’autre ne touche l’un d’eux. Cela M’a été remis. »

            Gabriel a demandé : « Seigneur, Capitaine en Chef, où vas-Tu Te tenir ? »

            « Je Me tiendrai au bout de la ligne. Je vais recevoir cela là-bas. » C’est la même chose qu’Il fait aujourd’hui. Quand un homme place sa confiance dans le Seigneur Jésus, confesse son péché, le Saint-Esprit s’empare de cet homme, et Christ se met au bout pour le recevoir.

59.       Quand bien même on peut passer au travers de plusieurs tourbillons, au milieu des alligators, au milieu des fantômes épouvantables, et tout le reste par lequel nous passons.

A travers beaucoup de dangers, d’épreuves et de pièges

par lesquels je suis déjà passé ;

c’est la grâce qui m’a gardé sain et sauf jusqu’à présent ;

c’est la grâce qui me conduira jusqu’au bout.

Qui est au bout où l’on reçoit ? Ecoutez.

... éternellement, assis à la droite de Dieu ;

            Depuis lors… (là, au bout du chemin)… Attendant que Ses ennemis deviennent Son marche pied.

60.       Etes-vous prêts ? Voici la chose. Voici le dernier tour sur la vis. Voici le dernier repérage avec la torche. Voici le dernier coup de clou. Voici Celui qui rive l’éternité à éternité. Et c’est grâce à cela que l’Epée de la délivrance de Dieu a transpercé le cœur, suspendant Ses délégués au Saint-Esprit. Voici la chose. Hébreux 10.14. Ecoutez. Ce n’est pas ma parole, mais la Parole de Dieu, c’est Lui qui a proclamé Cela avant la fondation du monde. Il doit en être ainsi.

            Car, par une seule offrande, Il a… ( la p-e-r-f-e-c-t-i-o-n ) à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.

            Amenés à la perfection jusqu’à quand ? Jusqu’à la prochaine fois où vous serez hors de vos gongs vis-à-vis de votre voisin? Jusqu’à la prochaine fois où vous verrez quelqu’un, un homme ou une femme avec de la convoitise ? Jusqu’à la prochaine fois où vous aurez l’occasion de dire un gros mensonge ? Jusqu’à la prochaine fois où vous pourrez piéger quelqu’un, le blesser et l’éloigner de l’église ? Jusqu’à ce que vous pourrez une fois critiquer quelqu’un ? Il a sanctifié pour toujours, amené à la perfection pour toujours, où le Saint-Esprit…

61.       Vous pourrez parfois dire quelque chose de faux ; c’est vrai. Vous pourrez parfois faire quelque chose de faux. C’est vrai, mais aussitôt que vous le faites, observez le verset suivant.

            C’est ce que le Saint-Esprit… (Oh! la la! Je ne peux simplement plus prêcher. Ecoutez.)…

            Le Saint-Esprit est pour nous un témoin (oh ! la la !)…

            Le Saint-Esprit est pour nous un témoin ;…

            Après avoir dit : Voici l’alliance que Je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et Je les écrirai dans leurs esprits ; et Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. (Ô Dieu !)

            Tout homme qui a cette espérance se purifie, de même que Dieu est pur.

62.       Prions. Père céleste, nous Te rendons grâces ce matin pour la purification par le Saint-Esprit, pour la grâce du Dieu vivant. Nous étions des pécheurs, des injustes, des impies, des gens qui ne sont pas aimables, sans Dieu, sans espérance, étrangers dans ce monde ; et Christ est venu et a pris notre place. Dieu, par la prescience, nous avait vus dans cette condition, Il savait que nous allions avoir faim et soif. Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit : « Il seront rassasiés. » Non pas devenir membre, non pas qu’ils vont adhérer, mais ils seront rassasiés, ceux qui ont faim et soif de la justice. En d’autres termes, faim et soif, sachant que nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes, peu importe ce que nous faisons. Le diable peut nous amener à imiter chaque don, il peut nous amener là dehors et imposer les mains aux malades, et les malades vont être guéris ; il peut nous amener à parler en langues, il peut nous amener à interpréter les langues, il peut nous amener à avoir la sagesse, la connaissance, mais cela ne remplace pas la Chose, Seigneur.

            Tu as dit : « Beaucoup viendront en ce jour-là et diront : ‘Seigneur, Seigneur, n’ai-je pas fait ces choses en Ton Nom ? »

            Tu as dit : « Eloignez-vous de moi, vous, ouvriers d’iniquité. Je ne vous ai même jamais connus. »

63.       Ô Dieu, accorde donc que notre espérance ne repose sur rien d’autre que le sang et la justice de Jésus ;

Quand tout autour de notre âme cédera,

Il sera alors tout notre espoir et notre appui.

Car sur Christ, le Roc solide, je me tiens ;

Tous les autres terrains ne sont que du sable mouvant.

            Le connaître, c’est la Vie, non pas connaître les instructions, Le connaître, Lui, la Personne.

            Je Te prie, Père, de sauver à l’instant même chaque pécheur qui est dans la salle aujourd’hui. Et puissent-ils être sauvés, sans émotion, sans aucune contradiction de la part du diable, mais que cela soit par une foi pure et sans mélange, qu’ils croient ce qu’ils ont entendu être prêché et qu’ils acceptent le Saint-Esprit qui a apporté Cela. Accorde-Le, Seigneur, car c’est en Son Nom que nous le demandons.

64.       Et avec nos têtes inclinées, je me demande s’il y a donc ici, ce matin, quelqu’un... J’aimerais que vous soyez loyal, honnête et véridique, peu importe ce que vous avez fait, peu importe combien de fois vous avez commencé, ou depuis quand vous êtes membre d’église. Êtes-vous sincère là-dessus du fond de votre cœur, de savoir que les choses du monde vous ont quitté? De savoir que, jour après jour et année après année, cela continue, votre ancre tient ferme ? Il y a là Quelqu’un qui était montré sous forme de type au bout du chemin, là où cette grande déformation va être redressée. Il y a là quelqu’un qui frappe à votre cœur, sachant qu’un jour vous serez élevé.

65.       Si cela n’a pas quitté votre cœur aujourd’hui, ami, concitoyens, pèlerins, pauvre petit troupeau, que Dieu bénisse votre cœur. En vous voyant assis ici avec des cheveux grisonnants et des épaules voûtées, en voyant ces pauvres petits enfants qui peut-être ont dû manquer des repas, me tiendrais-je ici pour vous dire quelque chose de faux? Cela, eh bien, que Dieu m’en garde. Je serais un… Je devrais m’agenouiller et me repentir avant même de prêcher. Je vous aime et c’est d’un véritable amour chrétien.

            Soyez maintenant sincères avec le Saint-Esprit. Est-ce que toutes ces choses vous ont quittés, ou Satan vous a-t-il séduit et vous menez juste, de moitié, une vie ?

66.       Parfois, vous vous dites : « eh bien, c’est en ordre. » La fois prochaine, eh bien, vous… « Eh bien, je ne sais pas. » Puis surgissen des problèmes que vous connaissez. Si c’est cela votre situation, alors, ce matin, il vous faut abandonner tout cela à Christ. Rappelez-vous ce qu’Il a dit : « Celui qui entend Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a (maintenant même) la Vie Eternelle. » Le jugement est passé. Dès ce moment-là, la chose sera morte. Si vous acceptez réellement cela, ça se confirmera. Maintenant, écoutez. Ne soyez pas séduit.

67.       Vous rappelez-vous, il y a plusieurs années, lorsque nous mettions l’église en ordre ? (C’est à vous que je m’adresse. Vous priez, têtes inclinées.) Rappelez-vous lorsque nous mettions l’église en ordre ; quand un message était donné par prophétie, ou en langues avec l’interprétation, alors nous écrivions cela et on le déposait ici sur la chaire, cela était confirmé par trois témoins ! Je donnais le message à partir de l’estrade. Si cela ne s’accomplissait pas, c’est un mauvais esprit était parmi vous. On venait ici et on mettait la chose en ordre.

            Si une personne avait mal agi, une sœur ou un frère avait vu cette personne agir mal, il allait auprès d’elle. Quand ils venaient à l’église, il prenait la personne par le bras, ils se retiraient dans une petite pièce ici, et il lui disait : « Frère, je vous ai vu à un mauvais endroit. Je ne dirai pas cela devant l’église, parce que je vous aime. Vous étiez dans l’erreur. Prions maintenant. » Voyez-vous ?

68.       Maintenant, soyez sincère envers vous-même. Si l’amour de Christ est dans votre cœur, par dessus tout, que Dieu vous bénisse. Vous êtes bien en ordre. Mais si ce n’est pas le cas, ne soyez pas séduit. Ces esprits sont aussi séducteurs que possible. Ils vous séduisent.

            C’est ce que l’un a fait à Eve, il lui a raconté une grande partie de la nouvelle vérité. « Oh ! Oui, Dieu l’a dit. Ah! hein! » Mais il y avait une petite faille là-dedans. C’est ce que… c’est ce qui nous a amené dans la chute ce matin, nous voyons la petite faille sur la chaîne. C’est ce qui est à la base de tout le problème.

            Frère, si cela ne marche pas parfaitement avec le cœur de Dieu, voudriez-vous lever la main maintenant vers Dieu pour dire : « Ô Dieu, par ceci, je veux vraiment me mettre en ordre. » Personne ne regardera, à part moi. Levez la main. Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, vous, vous, vous, vous. Que Dieu vous bénisse.

69.       Eh bien, Il vous connaît. Il connaît chacun de vous. Il connaît exactement votre désir. Maintenant, notre vieille coutume (pendant que vous avez la tête inclinée), c’est que les gens doivent venir à l’autel. C’est bien. J’aime ça. Ce n’est pas biblique. C’est juste une doctrine de l’église. « A tous ceux qui L’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir fils et filles de Dieu. »

            Exact, pendant que vous êtes assis, la main levée, une douzaine ou plus parmi vous ici, voulez-vous maintenant accepter du fond de votre cœur, après avoir dit et senti que vous devriez le faire? Vous, le même groupe de gens qui ont levé la main, voudriez-vous lever la main pour dire : « Maintenant, j’accepte ceci, Frère Branham. J’accepte maintenant Jésus. Peu importe ce que j’ai fait, je L’accepte maintenant comme mon Amour et mon Sauveur » ? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame.

70.       « Je vais maintenant L’accepter. Quelque chose me dit dans le cœur que je–je–je dois le faire. Quelque chose me dit que je dois le faire maintenant même. Celui-ci est mon jour. Peut-être que la fois prochaine, je serai trop éloigné. » Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, madame, je vois votre main.

            « Maintenant, je sens que je dois le faire. » Amis, l’église est en train de se refroidir. L’Amérique va être jugée très bientôt. Chaque nation a reçu cela. Que serez-vous dans cent ans ? Vous allez vous retrouver quelque part. D’ici cent ans, un jour, vous quitterez ce monde.

            Vous feriez mieux d’être sûr. Ne jouez pas avec cela. La Parole a été prêchée par le Saint-Esprit, et c’est la Vérité de la Parole de Dieu. Il y a Quelqu’Un qui vous aime.

71.       Eh bien, vous ne pouvez pas lever la main, à moins que Quelqu’Un vous invite à la lever. C’est le Saint-Esprit. « Nul ne peut venir à Moi à moins que Mon Père ne l’attire premièrement. » Et s’Il vous aime assez pour frapper à votre cœur et dire : « Oui, c’est toi que Je veux. Voici le temps. Je veux entrer avant que Je ne sois obligé de te retirer prématurément de cette terre », je vais maintenant vous demander de lever la main. Ne voudriez-vous donc pas le faire ?

            Quelqu’un d’autre qui dira : « J’accepte Cela maintenant du fond de mon âme »? Maintenant, je vais prier pour vous. Que Dieu vous bénisse, madame. Je viens de percevoir cela, sœur bien-aimée, que c’était vous. Je me suis retourné là... Evidemment, vous tous, vous êtes conscients qu’il reste encore quelques jours, quelques heures avant cette réunion-là. Je reste donc longtemps dans mon bureau, en train de prier. Le service de guérison; l’Ange du Seigneur est proche. De grandes choses se passeront.

            Je regardais au fond et j’ai vu Quelque Chose se tenir dans la salle, Cela était au-dessus d’une jeune femme. J’ai vu les autres lever les mains. J’ai vu un témoin qui était vrai.

72.       Je me disais que si je faisais encore l’appel, que cette femme veuille bien lever juste la main, et c’est ce qu’elle a fait. C’était ça. Maintenant, Dieu, l’Amant de notre âme, qui sommes-nous après tout ? Eh bien, avant la fondation du monde, Tu connaissais chaque moustique qui serait sur terre, chaque fourmi, chaque parasite. Tu es infini. Et Tu savais que ce matin-ci, ces gens lèveraient la main. Tu le savais. Eh bien, Tu les avais vus avant la fondation du monde. Tu l’as toujours su, Tu savais que cette chose arriverait afin d’exprimer Ton amour à Ton peuple. Tu as dit que Tu avais suscité Pharaon et endurci son cœur afin que Tu puisses manifester Ta puissance, combien plus exprimeras-Tu Ton amour ?

73.       Satan, toi ce mauvais qui a perverti le bien en mal, Tu l’as laissé faire cela, pour exprimer alors Ton amour à Ton peuple. Et, Ô Dieu, nous T’aimons beaucoup. Nous T’apprécions. Et je prie, ô Dieu, que ces gens mènent une humble vie chrétienne à partir d’aujourd’hui, comme ils T’ont accepté. Et s’il y en a d’autres, peut-être que je ne les ai point tous vus, peut-être que Tu ne me les as point montrés, mais Tu leur as parlé. S’il y en a d’autres, bénis-les aussi. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

Il y a une fontaine remplie de Sang,

Tiré des veines d’Emmanuel,

Les pécheurs plongés dans ce flot,

Perdent toutes les traces de leur culpabilité.

74.       Doucement maintenant, sœur. Vous savez, hier, frère Roberson était chez frère Wood. Je m’y suis faufilé. J’attendais la visite de prédicateurs. Il a brandi une photo, et c’était une photo… Nous les regardions, il y en avait beaucoup, mais l’une des photos montrait la sortie de l’église par la porte. Et je me suis vu, sortant là, et j’ai regardé. Oh! la la ! Mon vieux, qu’est-ce que quelques années ont fait de vous? J’ai de nouveau regardé. Cela m’est revenu à l’esprit ce matin. Nous avons ces épreuves et ces péchés juste pendant quelques jours.

            Et je pense au moment où j’ai entendu ce cantique être entonné, je les ai vus se frayer un chemin ici, se tenir à l’autel pour prendre la communion. J’ai entendu le grincement des roues du cercueil alors que cela avançait dans la salle, on les emportait.

75.       Rappelez-vous, la prédication de cette Parole sera un... se fera entendre au Jugement. Et j’aurai à me tenir dernière Cela, me tenir là. Il me faudra En être un témoin. Je ne peux pas retirer Cela. J’ai déjà dit Cela. Je dois m’en tenir à Cela. Cela me rencontrera au Jugement, de même que Dieu a proclamé Sa Parole et ne peut pas La retirer. Voyez-vous ? Et, premièrement, je pèse chaque mot dans mon cœur et j’examine si c’est de moi-même que je veux dire cela. Si cela paraît faux, je ne le dis pas. Je Le laisse le dire. Si–s’Il dit quelque chose de contraire, quand bien même je ne pourrais pas croire cela, je le dirai de toutes les façons, car c’est Lui. J’aimerais être sûr, car je ne voudrais pas d’erreurs en ce jour-là.

76.       Vous savez, il fera horriblement sombre là, à la rivière ce jour-là. Il n’y aura personne là pour vous aider. Vous n’amènerez pas de l’argent là-bas. Vos amis vont se retrouver dans la même situation que vous. Il fera horriblement sombre. Il vous faudra traverser. J’aimerais être bien sûr d’avoir mon billet. J’aimerais être sûr, en regardant cela, que je verrai le Sang rouge de mon Maître. Ainsi, lorsque j’entendrai peu après le vieux bateau retentir, tout sera alors en ordre. Mais, je n’aimerais donc pas avoir des ennuis là. J’aimerais régler cela maintenant. S’il y a des ennuis, j’aimerais que ça soit réglé maintenant. J’aurai besoin de chaque portion de grâce dont je peux m’emparer en ce jour-là. Je vais être sincère.

77.       L’autre jour, il y a un grand enseignant qui avait dit qu’Il ne voulait pas être populaire. Il voulait être sincère. Je joins ma voix à la sienne. J’aimerais être sincère. J’aimerais dire la Vérité. Ainsi, en ce jour-là, lorsque cela arrivera, j’entendrai des cris sur le rivage, j’aimerais regarder là et être sûr.

            C’est comme les enfants Hébreux, quand ils ont vu ces ailes noires de la mort venir, le petit garçon demandait à son papa : « Es-tu sûr que le sang est sur le linteau ? »

            Le père regardait : « Oui, fils. Le sang est là. »

            « Eh bien, c’est bien en ordre alors. Nous sommes en sécurité. »

            Si cela n’est pas là ce matin, ami, soyez-en sûr. Eh bien, Ora May, je sais que tu es venue pour qu’on prie pour toi, sœur. Cette pauvre petite fille, oh ! elle est assise là dans la rangée comme une toute petite créature. La petite Shirley assise ici, pleurant, nous venons de rentrer d’Arizona.

78.       Je pense à ces petits enfants. Vous tous, vous vous souvenez d’eux, ici dans la vieille petite – petite maison en carton. Leur pauvre vieux papa s’asseyait derrière l’église ici pour eux. Rappelez-vous, ces petites enfants, oh ! je... Oh ! nous les connaissons tous. La pauvre Ora May… Il en faut deux pour élever une famille. Ô Dieu, cette chose horrible de mariage et divorce ! Oh! comment Curtis a fait de tout son mieux pour eux ! Il a durement travaillé. Mais c’est un enfant, peu importe ce que c’est, il a besoin de l’amour maternel, de quelqu’un qui l’aime. C’est la nature, pour calmer votre sentiment.

            Je suis un chasseur. J’observe la faune. C’est juste… c’est… Et je vais là et j’observe simplement cela. Une vielle mère biche, lorsqu’elle rentre en automne, elle met bas, pour devenir encore mère. Elle éloigne tous ces petits. Elle en a un ou deux. Elle les éloigne. Elle les amène à hiberner seuls afin qu’ils puissent s’habituer à cela.

79.       L’année prochaine, quand elle sortira, elle aura encore deux petits, un ou deux de plus. Elle leur accorde des soins maternels pendant l’été, puis en automne, elle les laisse partir. Elle en aura encore deux en été suivant.

            Mais qu’arrive-t-il si cette année-là elle n’a pas de petits ? Savez-vous ce qu’elle fera ? Elle sortira, elle cherchera à retrouver ces petits. Ils seront devenus aussi gros qu’elle. Si elle n’arrive pas à les retrouver, elle adoptera deux petits loups. Elle adoptera deux coyotes. En fait, elle peut prendre un bébé humain. Assurément, ça s’est fait. Elle prendra ce petit enfant ou n’importe quoi, et elle lui accordera des soins maternels. C’est simplement la nature. Elle ne peut pas s’en empêcher.

80.       Observez une petite fille avec sa poupée. Eh bien, elle n’a pas trois ans. J’ai vu ma petite Sara l’autre soir, je suis entré dans la chambre. La petite créature nerveuse, elle dormait là avec sa petite poupée dans le bras. Je me suis tenu là et j’ai regardé. Je me suis dit : « Pauvre petite créature! Vous savez, d’ici peu, pas plusieurs années, papa vieillira, d’ici peu, je le suis maintenant, j’aurai des cheveux grisonnants et je mourrai, mais cela est un type de ce qu’un jour, un véritable enfant sera là. Cela est simplement en vous. »

            Et si vous n’aimez pas ces petits enfants, quelque chose d’autre prendra sa place. Si un homme n’adore pas Dieu, il adorera son véhicule. Il se rendra au bar. Il–il fera autre chose. Il va courir çà et là, parce qu’il y a quelque chose qui doit prendre cette place-là.

81.       Eh bien, notre sœur, ce n’est pas que je cherche à avoir des émotions. Mais quand on est privé de bons soins maternels, quelque chose d’autre prendra cette place. Et ce matin, la pauvre petite créature souffre de la dépression nerveuse, avec deux petits enfants. Elle a commis des fautes, moi aussi ; qui n’en a pas commises ? Et je cherche à dire qu’il y a Quelqu’Un qui nous a déjà pardonnés pour cela. Elle a levé la main il y a quelques instants. Tout est parti. Cela venait d’un cœur sincère, je veux bien croire que c’était le cas. Observez bien ce qui arrive. Quand elle sera devenue une vieille femme aux cheveux grisonnants, cela subsistera toujours. C’est vrai, mais elle est nerveuse.

82.       Il n’y a pas de médicament dans ce monde qui peut soulager les nerfs. Si vous prenez des médicaments pour soulager les nerfs, ils vous rendront deux fois pire quand leurs effets cessent. Il n’existe pas de médicament contre la nervosité, mais je suis très content qu’Il ait une cure. Vous savez, j’en ai aussi souffert. Il y a une cure, pas un remède, une cure, une double cure.

            Dans mon sermon d’hier, à la radio, La Flèche de la délivrance, les prédicateurs ne lancent pas très loin, comme Joas. Il aurait dû en lancer davantage.

83.       Mais écoutez, mon frère, ma sœur, le remède, c’est Christ. Ou, puis-je dire ceci du haut de la chaire, derrière cette petite vieille caisse qui a été construite ici, mais c’est tout aussi sacré que toute chaire pour l’Evangile ; ça a été consacré à Dieu. Nous sommes un peuple pauvre. Peut-être qu’on n’a pas recouvert cela d’une couche d’or, mais le Saint-Esprit est venu et a accompli de grandes choses pour nous.

            Ma sœur bien-aimée, que Dieu bénisse ton petit cœur. En tant que mère et en tant qu’enfant, si tu acceptes ce que frère Bill a dit ou vient de te dire maintenant, je t’assure, chérie, que tu sortiras d’ici, rétablie.

            Eh bien, quand tu as levé la main il y a quelques instants, à ce moment là tu as accepté Christ. J’aimerais que tu… dans quelques minutes, j’aimerais que tu montes ici, et je peux te prouver par (sois-en juge) – par la grâce de Dieu, et le Saint-Esprit qui est maintenant ici, je peux chasser cela de toi. C’est vrai. Je n’ai jamais vu cela faillir, mais après, cela reviendra sur toi une fois que tu te seras éloigné d’ici (tu vois ?), si tu laisses faire cela. Mais si tu ne reçois plus cela, peu importe ce que tu sens, va de l’avant, disant : « Jésus-Christ me guérit. »

84.       Tu vois, tu es tombée, Ora May, d’ici en haut où tu étais heureuse, tu roulais à bicyclette, montais et descendais la rue ici ; tu étais alors heureuse. Tu n’avais pas les sentiments que tu as maintenant, n’est-ce pas ? Tu vois ? Maintenant, tu es tombée ici. C’est parce qu’il n’y avait rien là pour te soutenir, chérie. Tu es tombée ici.

            Mais maintenant, il te faut croire que tu es ici en haut, alors croire cela. Et la foi sans les œuvres est morte. Si tu crois cela, qu’ensuite tu agis comme étant ici en haut, alors Dieu t’élèvera directement ici en haut une fois de plus.

85.       Voilà tante Meda assise là derrière, elle a eu la même chose. Moi aussi. Je sais ce que c’est, mais c’est Dieu qui est la cure. Vas-tu croire cela ce matin, Ora May ? Je veux que tu viennes ici.

            N’importe qui parmi vous qui êtes malade, pour être oint. Très bien. Inclinons la tête juste un instant.

86.       Oindre le…?… Au Nom de Jésus-Christ, que tu l’aides et que ce trouble disparaisse alors que je lui impose les mains… de Jésus. Maintenant, Père céleste, accorde que Ta miséricorde soit étendue jusqu’à elle au Nom de Christ. Eglise, tous vous connaissez Curtis. Vous connaissez Ora May. Rien qu’en regardant Ora May, vous pouvez voir qu’il s’est passé quelque chose. Elle est fatiguée et bouleversée. Ora May, ceci est le temps de décision.

            Je voudrais te poser une question. Bien des fois, Ora May, tu as dit : « Si seulement je peux trouver par où commencer. Si seulement en ce moment-ci je peux me sentir mieux, je pense que ça pourrait m’aider à m’en sortir. » Voyez, c’est vrai, n’est-ce pas ? Eh bien, tu y es maintenant Ora May. Tu es au meilleur endroit au monde, à l’autel, là où est l’unique Personne qui peut t’aider au monde, qui le fera. C’est Dieu. J’aimerais que vous incliniez la tête, tout le monde, et joignez-vous à moi dans la prière.

87.       Bien-aimé Père céleste, comme cette pauvre jeune fille... la vie est si courte. Maintenant, elle est une jeune mère. Je sais, il y a quelque temps, quand elle a levé la main, que tout péché a été ôté. Ô Dieu, je… Ta Bible en est témoin. Tu l’as dit du haut des cieux : « Celui qui croira recevra. » Maintenant, elle a un grand combat à mener, Seigneur. Et Satan voulait la terrasser, lui retirer ces petits enfants, et la jeter dans un asile de fous pour cogner sa tête contre le mur. Mais elle est venue au bon endroit aujourd’hui, à l’autel. Elle est venue dans la maison du Dieu vivant. Elle se tient ici, pour ainsi dire, seule à l’autel, mais elle n’est pas seule. Les anges de Dieu campent tout autour. Le Saint-Esprit est aussi proche, et elle est témoin d’avoir vu beaucoup de choses arriver, et elle sait que Tu es Dieu.

88.       Je prie de tout mon cœur, de toute mon âme que Tu aides Ora May en ce jour-ci. Maintenant, Père, je prends de cet autel, qui se trouve ici en cet endroit sacré, couvert par l’ombre du Saint-Esprit... C’est appelé l’huile d’olive ou une huile ointe, c’est une huile d’onction. Et c’est conforme à Ton ordonnance, c’est une huile qui provient des branches d’olivier. Et maintenant, alors que je m’avance pour oindre ma sœur de cette huile, Tu as dit : « La prière de la foi sauvera les malades. »

            Après la prédication de l’Evangile, sachant qu’il y aura ce grand service, que Ta volonté soit faite ici à Indianapolis, où beaucoup de névrosés, de sourds, de boiteux, d’aveugles et tout se tiendront là. Mais nous n’avons peur de rien. Tu as dit cela avant la fondation du monde. Nous avons là une touche du Ciel qui nous dit que c’est la vérité.

89.       Nous nous avançons donc pour défier ce démon. Notre peuple connaît des ennuis. Juste comme Lot, dans le sermon de ce matin, Abraham est allé à sa recherche.

            Satan, nous te pourchassons ce matin. Notre pauvre petite sœur oubliée a des ennuis, et nous te pourchassons avec l’huile d’onction, avec le baptême du Saint-Esprit, avec la Parole divine de Dieu, l’Evangile. Nous nous avançons pour imposer les mains à notre sœur au Nom de Jésus-Christ et nous te chassons d’elle. Jésus a dit: « Allez », et Cela ne peut pas faillir. Il a dit : « En Mon Nom, ils chasseront les démons. » Et tu es un démon. Par obéissance à Son ordre, nous te chassons de ma petite ici présente... Nous intercédons maintenant, elle est apparemment oubliée. Le Sang de Jésus-Christ la purifie de tout péché. Aujourd’hui elle devient pure, sainte aux yeux de Dieu, par la confession de ses péchés, la purification de cet Evangile. Nous chassons cette nervosité. Oh ! oui, tu la réclamais. Mais tu ne peux pas la toucher. Nous invoquons le Sang de Jésus-Christ entre elle et cela. Il se tient comme un Médiateur. Et maintenant, quitte cette jeune dame. Laisse-la aller libre. Et à partir d’aujourd’hui, puisse-t-elle être heureuse, pour ces petits enfants assis là et pour son mari ! Puisse-t-il aussi venir et devenir chrétien ! Puissent tous les siens aussi, et qu’un jour le grand cercle de la famille se retrouver là dans la Gloire, non brisé. Que sa mère, son père, tous les siens, tout le monde, soient là.

            Ô Dieu, accorde-le. Puisse-t-elle être désormais libre ! Nous la libérons par l’amour parfait, et ordonnons cela par...?… La Bible et la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus-Christ, par Son Sang et le Saint-Esprit, nous Te l’amenons par le Nom de Jésus-Christ. Amen.

            Très bien, vas-y maintenant. Les choses redeviendront normales. Te sens-tu bien maintenant ? Ça ne te fait pas mal maintenant, tu te sens bien maintenant. [Espace vide sur la bande – N.D.E.] ...soit comme ça tout le temps, ce sera bien. Assurément. Amen. Cette fois-ci, c’est fini, soeur. Ça te soulage, n’est-ce pas? Maintenant, tu peux partir d’ici, sortir, être de nouveau Ora May, seulement une nouvelle Ora May, une jeune fille heureuse en Christ. Que tout ça prenne fin. Reviens ici dans un an, environ, Dieu voulant, reviens et dis : « Frère Branham, te souviens-tu de ce matin-là quand tu avais prié pour moi, là à l’autel ? C’était réglé.» Que Dieu te bénisse. Gloire au Seigneur. Inclinons maintenant la tête.

90.       Notre Père céleste, c’est par obéissance à la commission de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ ; nous T’aimons aujourd’hui d’un amour pur, saint et sans mélange. Que Ta bonté et Ta miséricorde reposent sur tout un chacun. Nous Te remercions pour les étrangers qui sont dans nos murs, et nous Te prions de bénir tout le monde.

            Bénis notre bien-aimé pasteur, notre frère Neville, qui se tient avec nous dans le harnais de l’Evangile, non pas sous le joug avec le monde, mais dans le harnais avec Christ, tous dans le harnais de Dieu, tirant continuellement le vieux char de l’Evangile, étant tous sous le même joug comme des concitoyens et serviteurs de Dieu.

            Bénis tous les diacres, les administrateurs, le trésorier, tout le monde qui a une charge, tous les membres, les laïcs, les étrangers.

91.       Ô Dieu, il y aura une réunion là à Indianapolis. Ô Dieu, je ne suis pas digne d’être béni, mais veux-Tu bénir le peuple par la prédication de la Parole. Sans doute que des centaines se tiendront debout. Nous oignons aussi cette dame au Nom de Jésus-Christ, que Tu l’aides et que ses troubles disparaissent alors que nous lui imposons les mains par le Nom de Jésus-Christ. Maintenant, Père céleste, accorde que Ta miséricorde soit étendue jusqu’à elle au Nom de Christ.

92.       Maintenant, avec nos têtes inclinées, je me demande donc s’il y a ici quelqu’un qui aimerait–qui aimerait venir à l’autel, qui aimerait venir s’agenouiller pour un mot de prière, quelqu’un qui a accepté Christ, ou qui a envie de prier un tout petit peu après la visitation du Saint-Esprit. Ne vous sentez-vous pas très bien à ce sujet ? Ne vous sentez-vous pas bien ? Venez ici, Frère Neville.

            Combien aimeraient simplement lever la main, pour dire : « J’aimerais venir à l’autel juste pour une petite prière » ? Voudriez-vous maintenant lever la main pour dire : « J’aimerais maintenant me purifier un peu » ? Oh ! que Dieu vous bénisse. Très bien.

93.       Maintenant, voyez, notre frère Neville, je pense, je l’ai observé dans toutes ses voies, c’est un véritable homme. Je le trouve le même tous les jours. Que la bataille fasse rage ou que tout aille bien, frère Neville reste le même. Je remercie Dieu pour cela. Frère Neville ne peut pas faire cela de lui-même. Il faut Dieu pour que cela se fasse. Et je suis content que ce troupeau de brebis ait un berger comme frère Neville. Je prie que le Saint-Esprit l’aide et qu’Il le bénisse. Je l’aime. Et j’aime sa famille. Et vous tous, nous vous aimons et nous prions que Dieu vous bénisse. Mais maintenant, pendant que nous avons de nouveau nos têtes inclinées, je vais demander que ceux qui veulent qu’on prie pour eux et qui veulent s’agenouiller et se purifier viennent humblement à l’autel. Maintenant, Frère Neville, dites un mot de prière pour eux, s’il vous plaît. J’aimerais que vous y soyez impliqué. Que tout le monde prie. [Frère Neville se met à prier. – N.D.E.]

 

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