Des Visions De William Branham

Date: 60-0930 | La durée est de: 36 minutes | La traduction: VGR
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1 Cette bande est enregistrée pour le Royaume de Dieu, puisque je vais la remettre à Frère Lee Vayle pour qu’il en fasse un manuscrit. Frère Vayle m’a demandé, ici, en présence de Frère Mercier, de–de raconter quelques-unes de mes premières visions. Bien sûr, les visions, ç’a été... je... la... L’une des premières choses dont je peux me souvenir, ce sont les visions qui venaient. Les visions viennent à tout moment. Mais c’est plutôt celles d’après ma conversion, je pense, qui vous intéressaient, Frère Vayle.

2 Eh bien, je me rappelle, après avoir été ordonné dans l’église, l’église baptiste, par le Dr Roy Davis, ici à Jeffersonville, sur la rue Watt, où se trouvait l’église à l’époque. Je me rappelle une vision remarquable; pas plus de quelques semaines après mon... environ... je dirais, quelques jours après mon ordination. Je... j’ai vu en vision un vieil homme étendu à l’hôpital, il avait été écrasé. C’était un homme de couleur. Et il a été guéri instantanément, si bien que ça a créé beaucoup de confusion. Et il est sorti du lit, et il est parti.

3 Alors, deux jours, environ deux jours plus tard, je coupais des services, des services à New Albany, là où les factures d’eau, de gaz et–et d’électricité n’avaient pas été payées. Et... J’étais tellement rempli de joie! Chaque fois que je voyais une vieille maison, j’y entrais pour prier, vous savez, une maison qui n’était pas habitée.

4 Et je me rappelle que j’avais raconté ça à M. Johnny Potts, qui est encore vivant aujourd’hui. Il a tout près, je pense, de soixante-dix ou quatre-vingts ans. C’était un ancien releveur de compteurs. On l’avait enlevé du service de relevés de compteurs, et alors on l’avait placé au bureau, pour qu’il enregistre les plaintes et autres, – c’était juste à l’entrée, – et les appels de service. Et je lui racontais ce que le Seigneur m’avait montré. Et il allait, de temps à autre, relever quelques compteurs isolés, là où l’employé habituel n’avait pas été. Et, là, il–il racontait à un homme...

5 Et j’avais vu dans le journal, là, qu’il y avait une vieille charrette... À l’époque, on faisait tirer ça par deux chevaux, et on ramassait les déchets et les ordures dans la ruelle. Il y avait un vieil homme de couleur, du nom de M. Édouard J. Merrell. Il habitait mille vingt, rue Clark, à New Albany. Et il avait été heurté par deux blancs – une jeune fille blanche et un–et un jeune homme – qui roulaient en voiture. Celui-ci avait perdu le contrôle de la voiture, et il avait écrasé cet homme contre la roue de la charrette. Et ça avait fracturé pratiquement tous les os de son corps, et surtout ceux du thorax. Le choc lui avait déboîté le dos. On l’avait transporté à l’hôpital, dans un état très grave.

6 Et M. Potts, qui passait par le–l’hôpital, là à New Albany, il lui avait dit que le Seigneur était en contact avec moi. Et il m’a envoyé chercher, pour que je vienne prier pour lui. Tout de suite, je me suis dit : “C’est lui l’homme que j’ai vu dans cette vision.”

7 Alors, je–j’avais un peu peur d’y aller, parce que c’était l’une des premières fois, voyez-vous, où j’y allais comme ça. Alors, mais, toujours est-il que je suis allé chercher mon copain, qui venait de se convertir, un jeune Français qui s’appelait Georges DeArk. Je venais de conduire celui-ci à Christ. Alors nous y sommes allés. Et je lui ai dit : “Bon, Frère Georges, je–je–je veux que tu te souviennes de ceci. Les choses, là, qui m’arrivent, je ne comprends pas ce que c’est. Mais, souviens-toi de ceci, cet homme va être guéri. Et, au moment où il sera guéri, là... Je ne peux pas prier pour lui, tant que les deux blancs ne viendront pas se tenir de l’autre côté du lit, parce que je dois procéder de la façon dont ça m’a été montré.”

8 Alors je me suis rendu à–à l’hôpital, et j’ai demandé où se trouvait M. Merrell. Je suis allé là, et sa femme m’a dit qu’il était très gravement touché. Il ne pouvait pas bouger, parce que les radiographies avaient montré que quelques-uns de ces os se trouvaient juste à côté du poumon. Alors, s’il bougeait, eh bien, ça allait, ça pourrait lui perforer les poumons, et lui faire faire une hémorragie mortelle. Et il était dans un état très grave. Il y avait effectivement un peu d’hémorragie dans la gorge, et tout, parce qu’il saignait au niveau de la bouche. Ça faisait environ deux jours qu’il était étendu là. Cet homme avait, à l’époque, à peu près soixante-cinq ans, je suppose, soixante ou soixante-cinq. Un homme âgé : sa moustache, qui était longue, était devenue blanche, et ses cheveux étaient gris.

9 Je suis entré, et j’ai quand même raconté à cet homme la vision que le Seigneur m’avait montrée. Et les jeunes gens sont arrivés, ceux qui l’avaient heurté. Alors je me suis mis à genoux pour prier pour lui. Et, tout d’un coup, cet homme a poussé un cri, en disant : “Je suis guéri!”, et il s’est levé d’un bond. Sa femme essayait de le retenir au lit. L’un des internes est arrivé, pour essayer de le maintenir au lit. Et il a sauté du lit, ce qui a causé beaucoup d’agitation. Et quand je suis allé... j’ai dit à Frère Georges...

10 Et alors, l’une des religieuses – c’était un hôpital catholique – est entrée, et elle m’a dit que j’allais être obligé de sortir, que c’était à cause de moi que cet homme était si agité. Parce qu’il faisait environ cent quatre degrés [quarante degrés Celsius] de fièvre. Mais, chose étrange, quand on l’a remis au lit; le–le prêtre, là-bas, et quelques-uns des médecins l’avaient mis, l’avaient forcé à se remettre au lit, parce qu’il était en train de mettre ses vêtements. Et quand on a pris sa température, il ne faisait pas de température.

11 Or, il y a bien des gens qui sont encore vivants aujourd’hui, qui ont vu la vision, l’ont vue s’accomplir, ou qui sont au courant de ça.

12 Alors je suis sorti, j’étais là sur les marches, et j’ai dit à Frère Georges : “Maintenant, regarde bien. Il va porter un manteau brun et un chapeau en tuyau de poêle. Il va descendre ces marches, dans quelques minutes.” Et c’est bien ce qu’il a fait. Voilà, il est sorti et il a descendu les marches.

13 Et environ une–une–une nuit après ça, le Seigneur m’est encore apparu, un matin, presque au lever du jour, et Il m’a montré une infirme horriblement contrefaite, qui allait être guérie. Alors j’ai dit : “Eh bien, je vais–je vais probablement découvrir où elle se trouve.”

14 Et alors je suis allé, je coupais l’eau sur, je crois que c’était vers la Huitième rue à New Albany. Et je... C’était une maison à deux logements, et je craignais d’avoir coupé l’eau des deux côtés. D’un côté, les gens avaient déménagé, et de l’autre côté, les gens s’y trouvaient toujours. Alors je suis allé du côté où il y avait les–les gens, celui qui était occupé. Et j’ai frappé à la porte. C’étaient des–des–des gens vraiment pauvres. Et une jeune fille ravissante est venue à la porte; assez pauvrement vêtue. Et elle–elle a dit : “Que désirez-vous?”
J’ai dit : “Voudriez-vous ouvrir le robinet, pour voir si l’eau est coupée?”

15 Elle a dit : “Oui, monsieur.” Et elle y est allée. Elle a dit : “Non. L’eau coule encore.”
J’ai dit : “Merci.”

16 Et sa mère, qui était alitée, s’appelait Mme Marie Der Ohanian. Elle était Arménienne. Son fils était arrière, je crois, dans l’équipe de base-... de football de New Albany. Et elle, sa fille, allait à l’école secondaire. Elle s’appelait Dorothée. Et elle a dit... Dorothée m’a dit : “N’est-ce pas vous l’homme de Dieu qui a opéré cette guérison ici, à l’hôpital, l’autre jour? Ma mère désire vous parler.” Et je suis entré.

17 Et elle m’a dit qu’elle était alitée, infirme. Elle était infirme, alitée depuis dix-sept ans, depuis la naissance de cette jeune fille. Et donc la jeune fille avait dix-sept ans. Alors je lui ai dit que... Elle a dit : “Est-ce vous l’homme de Dieu qui a guéri cet homme-là?”

18 J’ai dit : “Non, madame. Je ne suis pas un guérisseur. J’ai tout simplement–simplement prié pour ce–ce malade, ça m’avait été montré par Quelque Chose qui m’avait dit ce qu’il en était.” Je ne savais pas comment appeler ça : une vision, ou bien quoi. Je ne savais pas encore ce que c’était. J’étais encore tout jeune, célibataire, et tout. Et alors, il y avait... Cette–cette dame m’a demandé de prier pour elle. Et je lui ai dit : “Je vais d’abord prier, et puis si le Seigneur me le montre, je reviendrai.”

19 Et puis, quand je suis allé prier... Je suis allé chercher Frère Georges. Je lui ai dit : “C’est elle la femme dont je–je te parlais, au sujet de laquelle j’avais prié. Je sais que c’est la même femme. Viens avec moi.”

20 Et nous sommes allés là-bas pour–pour prier. Alors, cette jeune fille de dix-sept ans, – évidemment, moi je n’étais qu’un jeune homme, – elle avait un frère d’environ six ou huit ans, quelque chose comme ça. Il y avait un sapin de Noël dans la maison, c’était juste après Noël. Et ils se sont placés derrière ce sapin de Noël pour se moquer de moi. “Rétablir leur mère.” Je lui ai dit que le Seigneur allait la guérir. Et je... Frère Georges et moi, nous nous sommes mis à genoux pour prier.

21 Et quand je me suis mis à prier, eh bien, cet Ange que je vois, Celui que vous voyez sur la photo, je L’ai vu suspendu au-dessus du lit. Eh bien, j’ai étendu le bras, je lui ai pris la main. J’ai dit : “Mme Ohanian.” Actuellement elle vit à New Albany, là, elle et son mari, sa famille. Et j’ai dit : “Mme Ohanian, le Seigneur Jésus m’a envoyé, et Il m’a dit, avant que je vienne, que, de prier pour vous, et que vous alliez ‘être rétablie’. Levez-vous, et soyez rétablie, au Nom de Jésus.” Elle avait les jambes atrophiées, repliées sous elle. Avec sa Bible en arménien contre son coeur, elle a commencé à avancer vers le côté du lit. Et à ce moment-là, elle...

22 Alors Satan m’a parlé, il a dit : “Si tu la laisses toucher le sol, elle va se casser le cou, en descendant de ce lit élevé.” J’ai eu peur pendant un instant.

23 Mais j’avais toujours su que ces visions, – je ne savais pas ce que c’était à l’époque, – ce qu’elles m’avaient dit était toujours juste. Alors, je suis allé de l’avant, je l’ai quand même laissée descendre du lit. Et, Dieu m’en est témoin, à l’instant même où elle allait sauter du lit, ses deux jambes se sont redressées. Sa fille a poussé un cri, en se tirant les cheveux, elle est sortie dans la rue, en courant, en criant de toutes ses forces. Des voisins sont venus de partout. Et elle était là, pour la première fois depuis dix-sept ans, elle allait et venait dans cette pièce, en louant Dieu. Je suis parti tout de suite, pour m’éloigner de là.

24 Plus tard, j’ai fait connaissance avec cette jeune fille, et je l’ai fréquentée. Évidemment, il n’est pas nécessaire de faire mention de ceci, mais j’ai fréquenté cette jeune fille.

25 Peu après, quelques semaines plus tard, j’étais chez ma mère, un soir. Ce jour-là j’avais été en prière, et c’était comme si je–je n’arrivais tout simplement pas à me frayer un passage jusqu’à la–jusqu’à la–la victoire, dans ma prière. Alors je me suis dit que j’allais simplement rester... vous savez, aller me coucher. À l’époque j’habitais à la maison. Alors, je suis entré dans la–la chambre, pour–pour prier. Et je... C’était vers une heure du matin, je pense. Et je–j’ai prié.

26 Et, tout à coup, j’ai regardé. Et maman, elle avait l’habitude de prendre ses vêtements et de les empiler sur une chaise, vous savez. Nous étions des gens très pauvres. J’ai regardé, il y avait Quelque Chose de blanc qui venait vers moi, et j’ai pensé que j’étais en train de regarder la chaise qui avait les vêtements dessus. Mais c’était cet Ange du Seigneur, cette–cette Nuée, vous savez. Et Il est venu jusque là où j’étais.

27 Et je–et je me suis retrouvé dans une pièce, une petite maison, ce que nous appelons une “maison de fusil de chasse” [en anglais : “shotgun house”], une petite maison de deux pièces, tout en longueur. Et il y avait des boiseries rouges, ici, sur le côté, vous voyez. Il y avait un petit lit à colonnes en fer, à ma droite. Il y avait une femme aux cheveux noirs, debout contre la... Cette pièce se prolongeait jusque dans la cuisine. Cette femme était debout contre la porte de la cuisine, elle pleurait. Il y avait un père debout devant moi, il m’avait amené son petit, qui avait quelque chose sur sa petite poitrine. Une de ses jambes, la gauche, était tellement recroquevillée qu’elle était repliée contre son petit corps. Et la jambe droite était recroquevillée dans l’autre sens. Les deux bras aussi étaient recroquevillés, repliés contre son corps. Et son petit corps était tordu, tout recroquevillé, jusqu’au cou, ici. Et je me suis demandé : “Qu’est-ce que ça veut dire?” J’ai regardé, et à ma gauche une vieille femme était assise, elle ôtait ses lunettes et en essuyait les larmes, ou quelque chose qu’il y avait sur ses lunettes. À ma droite, assis sur un canapé rouge assorti au fauteuil, il y avait un jeune homme aux cheveux blonds frisés, qui regardait par la fenêtre.

28 J’ai regardé, et debout là, plus loin, à ma droite, se tenait... l’Ange du Seigneur. Et Il m’a dit : “Ce petit pourra-t-il vivre?”
Et j’ai dit : “Monsieur, je ne sais pas.”
Il a dit : “Pose tes mains sur lui. Il vivra.”

29 Et je–je l’ai fait. Le petit a bondi de... hors des bras de son père, et sa petite jambe droite s’est redressée, et le côté droit s’est redressé, le bras droit s’est redressé. Il a fait un autre pas, et l’autre côté s’est redressé. Il a fait un autre pas, et l’autre côté s’est redres-... le corps, la partie du milieu s’est redressée. Il a placé ses petites mains dans les miennes, et il a dit : “Frère Branham, je suis parfaitement guéri.” Le petit portait une combinaison, ou, une salopette en velours côtelé bleu, une petite salopette à plastron. Il avait les cheveux châtains, et une toute petite bouche.

30 Et puis l’Ange du Seigneur m’a dit qu’Il m’emmenait ailleurs. Alors j’ai été transporté très loin. Il m’a déposé à côté d’un vieux cimetière, et Il m’a montré les chiffres inscrits sur une pierre tombale, près d’une église. Et Il a dit : “Ceci sera ton point de repère.”

31 Il m’a transporté dans un autre lieu. Et il y avait... c’était comme une petite ville, qui avait peut-être deux magasins. Il y en avait un avec une devanture jaune, des planches de bois jaune sur les murs. Je me suis approché, ou, je me suis tenu là. Et un vieil homme en sortait, il portait une veste en velours côtelé bleu, ou une veste en jean bleu et une combinaison bleue, et une casquette en velours côtelé jaune. Il avait une grosse moustache blanche.
Il a dit : “Il va t’indiquer le chemin.”

32 Ensuite, quand j’ai repris conscience, cette fois j’ai vu que j’entrais dans une pièce, je suivais une jeune femme assez corpulente. Et en entrant dans la pièce, les motifs du papier qui tapissait les murs étaient rouges. Au-dessus de la porte, il y avait une inscription : “Que Dieu bénisse notre foyer.” Il y avait, à ma droite, un genre de grand lit à colonnes, en cuivre. Et à gauche, il y avait un poêle à bois. Dans un coin de la pièce, une jeune fille d’une quinzaine d’années était étendue. Elle avait eu la polio, ou quelque chose du genre, et à cause de ça sa jambe droite était atrophiée. Et son pied était tourné de travers, et il était replié. Et elle–et elle avait l’air d’un garçon, sauf qu’elle avait des cheveux de fille, et elle avait les lèvres en forme de–de coeur, comme une fille.
Et Il m’a dit : “Cette jeune fille pourra-t-elle marcher?”
Et j’ai dit : “Monsieur, je ne sais pas.”

33 Il a dit : “Va poser les mains sur son ventre.” Alors j’ai pensé qu’il s’agissait sûrement d’un garçon, puisqu’Il me faisait poser les mains sur son ventre. J’ai fait ce qu’Il m’a dit.

34 Alors j’ai entendu quelqu’un dire : “Loué soit l’Éternel.” Et j’ai levé les yeux. Et, quand j’ai regardé, cette jeune fille se levait. Et quand elle s’est levée, le pyjama qu’elle portait, la jambe de son pyjama s’est soulevée, laissant voir un genou qui était rond, comme un genou de fille, et non pas noueux, vous savez, comme un genou de garçon. J’ai su qu’il s’agissait d’une fille. Elle était en pyjama. Et elle s’est avancée vers moi, en se peignant les cheveux. Elle est blonde. Elle se peignait les cheveux.

35 Aujourd’hui, cette jeune fille habite à Salem; elle est mariée et elle a trois ou quatre enfants. Et sa mère et son père sont encore là, eux aussi.

36 Alors, je–je–j’ai repris conscience. Et j’entendais quelqu’un qui disait : “Frère Branham!”, ou, “Frère Bill! Oh, Frère Bill!” Et ma mère m’appelait. Et j’ai pensé... J’entendais une voix, dans une direction. En sortant de cette vision, vous savez, j’étais un peu sonné. Et j’ai dit : “Qu’est-ce que tu veux, maman?” Dans la chambre voisine, où elle dormait.
Elle a dit : “Il y a quelqu’un qui frappe à ta porte.”

37 Et je l’ai entendu : “Frère Bill!” Et j’ai ouvert la porte. Un homme est entré. Il s’appelait Jean Emil. Il habite maintenant à Miami, en Floride. Et il a dit : “Frère Bill, vous ne vous souvenez pas de moi.”
J’ai dit : “Non. Je ne crois pas.”

38 Il a dit : “Vous m’avez baptisé, moi et ma famille. Mais”, il a dit, “j’ai pris une mauvaise voie.” Il a dit : “J’ai tué un homme, ici, il y a quelque temps. Je lui ai donné un coup de poing, au cours d’une bagarre, et je lui ai cassé le cou.” Et il a dit : “J’ai perdu un de mes jeunes fils, l’aîné.” Et il a dit : “Le cadet est couché à la maison, il est mourant en ce moment.” Et il a dit : “Le médecin de la ville ici, vient de partir, et il a dit : ‘L’enfant fait une pneumonie double.’ C’est à peine s’il arrive à respirer.” Et il a dit : “Je–je–je–je, tout simplement... C’est vous qui m’êtes venu à l’esprit. Je me demande si vous accepteriez de venir prier pour lui.” Et il a dit : “Bon, comme vous le savez, je suis un cousin de Graham Snelling.” En fait, Graham Snelling, qui est maintenant le révérend Graham Snelling, n’était pas encore ministre à l’époque; c’était un Chrétien, un jeune homme très bien. Il a dit : “C’est mon cousin. Je m’en vais le chercher.” Il habitait à un demi-mille [huit cents mètres] de chez moi, au centre de la ville. Et il a dit : “Je m’en vais le chercher. Est-ce que vous viendrez là-bas?”
J’ai dit : “Oui, M. Emil, aussitôt que je me serai habillé.”
Alors, il a dit : “Je vais prendre ma voiture, et je vais vous y amener.”
J’ai dit : “D’accord.”

39 Il a dit : “Aussitôt que j’aurai pris Graham. Et je voudrais que vous priiez tous les deux pour le petit.”
J’ai dit : “D’accord.”

40 Et, donc, je me suis préparé. Et maman a dit : “Qu’est-ce qu’il y avait?”
J’ai dit : “Il y a un petit qui va être guéri.”
Alors, elle a dit : “Guéri?”
J’ai dit : “Oui, maman.”
Et alors j’ai dit : “Je t’en dirai plus long à mon retour.”

41 Alors, quelques instants après, il a frappé à la porte, et Frère Graham était avec lui. Nous avons passé, par ici, à côté de ce que nous connaissons aujourd’hui comme le chantier de construction pour bateaux, ce qui était, à l’époque, le vieux chantier naval Howard. J’ai dit : “M. Emil, est-ce que vous... Où est-ce que vous habitez maintenant?”
Il a dit : “Au nord d’Utica.”

42 J’ai dit : “Vous habitez une petite maison, ce que nous appelons une ‘maison de fusil de chasse’, une petite maison de deux pièces.
– Oui, monsieur.
– Elle est située sur une colline.
– Oui, monsieur”, il a dit.

43 J’ai dit : “Votre–votre plinthe, ici, est faite de planches à rainure et languette, et elle est peinte en rouge.”
Il a dit : “C’est exact.”

44 J’ai dit : “Le petit est couché sur un lit à colonnes en fer. Et il a, du moins il a ça à la maison, une salopette en velours côtelé bleu.”
Il dit : “Il la porte en ce moment.”

45 Et j’ai dit : “Et c’est un enfant qui est tout petit, il a environ trois ans. Et il a aussi une toute petite bouche, des petites lèvres très minces. Et il a les cheveux châtain clair.”
Il a dit : “C’est la vérité.”

46 J’ai dit : “Mme Emil est une femme aux cheveux noirs. Et dans cette pièce, vous avez un canapé rouge et un fauteuil rouge.”
Il a dit : “Est-ce que vous y avez déjà été, Frère Branham?”
J’ai dit : “Tout à l’heure.
– Tout à l’heure?”, il a dit.
J’ai dit : “Oui.”
“Mais,” il a dit, “je ne vous ai pas vu.”

47 J’ai dit : “Non. C’était en esprit.” J’ai dit : “M. Emil, vous m’avez entendu parler – si c’est moi qui vous ai baptisé – des choses qui m’arrivent. Il se peut que... Je vois des choses avant qu’elles arrivent.”

48 Il a dit : “Oui. Est-ce qu’il vous est arrivé quelque du genre, Frère Branham?”

49 J’ai dit : “Oui. Et, M. Emil, Celui qui m’a dit ce qu’il en était, Il ne m’a jamais dit un mensonge. Votre petit va être guéri quand j’arriverai là-bas.”

50 Il a arrêté la voiture, il s’est affalé sur le volant, et il a dit : “Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Ramène-moi, ô Seigneur.” Voyez? “Et je Te promets de vivre pour Toi, le reste de ma vie, si Tu épargnes la vie de mon petit.” Et là il a donné son coeur à Christ. Nous sommes entrés dans la maison, tout excités à cause de lui, une âme qui avait été ramenée à Christ.

51 Quand nous–quand nous sommes entrés dans la maison, tout était là, exactement tel quel, sauf que la vieille femme n’était pas là. Émotif, surexcité, j’ai dit : “Amenez-moi le petit.” C’est à peine si le petit était encore en vie. Voyez? Ce “recroquevillement”, ça voulait dire que la vie avait quitté le petit. Il était tout recroquevillé, jusqu’à sa petite gorge, ici. Et j’ai dit : “Amenez-moi le petit”, sans attendre que la vision s’accomplisse.

52 Frère Vayle, si ce bloc-notes était censé se trouver ici, je ne peux pas prononcer une seule parole, tant que ce bloc-notes n’aura pas été posé là. Voyez? Il faut que ce soit exactement tel qu’Il me l’a montré.

53 Donc j’ai dit : “Amenez-moi le petit.” Et le papa m’a amené son petit, et j’ai prié pour lui. Son état s’est aggravé. Alors, je me suis dit : “Là, quelque chose...” Il était vraiment à bout de souffle, et ils ont dû lutter, le secouer, et tout, pour le réanimer. Je me suis dit : “Là, il y a quelque chose qui cloche.”

54 Tout à coup la pensée m’est venue : “Où se trouve la vieille femme?” Ça, ça n’y était pas encore.

55 Alors, ils ont recouché leur petit. Ils lui mettaient des trucs sous le nez, et tout, et ils pleuraient. Sa mère criait comme une hystérique, et tout. Mais le petit, c’est à peine–à peine s’il respirait.

56 J’ai pensé : “Eh bien, à cause de ma–ma stupidité, j’ai fait mauvais usage de la vision de Dieu; en effet, je n’ai pas du tout attendu qu’elle s’accomplisse, tellement j’étais surexcité.”

57 Vous pouvez voir par là, Frère Vayle, pourquoi j’attends. Peu m’importe qui me dit quoi. Je vous aime en tant que mon frère. Frère, n’essayez jamais de me dire ce que je dois faire, alors que je–alors que j’estime que je–j’ai déjà la volonté du Seigneur. Voyez? Peu importe combien l’autre voie peut sembler être la bonne, je vais L’attendre, Lui. Voyez? Et–et alors, je–j’ai tiré une leçon de ça, il y a bien, bien, bien des années : il faut faire exactement ce qu’Il dit, et ne pas le faire avant qu’Il ait dit que c’est le moment de le faire.

58 Le petit luttait pour reprendre son souffle. Or je ne pouvais pas leur dire ce que j’avais fait, je devais simplement attendre. Je me suis dit : “Peut-être que la grâce ne tiendra pas compte de ça, et qu’Il va me pardonner.” Eh bien, je suis allé m’asseoir.

59 Jusqu’à l’aube, ils ont lutté pour que le petit reste en vie. Quand le jour a commencé à se lever, ils pensaient que le petit allait partir d’un moment à l’autre. Eh bien, je suis resté assis là. Et ils ne cessaient de me demander : “Frère Branham, qu’est-ce que nous devons faire?”, ou, “Frère Bill,” c’est comme ça qu’ils m’appelaient, “qu’est ce que je dois faire?”

60 Je disais : “Je ne sais pas.” Voyez? Je restais assis là, la tête basse, je disais : “Seigneur, pardonne-moi, je T’en prie.”

61 Eh bien, alors le jour s’est levé. Il fallait que Frère Graham Snelling aille travailler. Comme M. Emil devait le ramener, je savais que j’allais devoir quitter cette maison.

62 Et pourtant, Frère Graham était censé être assis là; en effet, il a les cheveux blonds frisés, comme vous le savez. Il était censé être assis sur ce canapé. Alors, moi j’étais assis là où Frère Graham était censé être assis, mais la vieille femme n’était pas là. Et il n’y avait pas de vieille femme dans la maison. Alors, je suis resté assis là. Et donc, M. Emil a mis son pardessus.

63 Et puis je savais que, si Frère Graham partait, à quel moment il allait bien pouvoir revenir, c’était difficile à dire. Voyez? Et puis je savais que, même si cette femme arrivait, alors Frère Graham ne serait plus là. Alors, vous voyez dans quelle situation je me trouvais.

64 Et alors, M. Emil a dit : “Frère Branham, est-ce que vous voulez partir?”, ou, “Frère Bill, vous voulez rentrer à la maison? Vous voulez que je vous ramène à la maison?”

65 J’ai dit : “Non, monsieur. Je vais attendre, si ça ne vous dérange pas.” Ça me coûtait de rester dans la maison, seul avec le petit et sa mère, parce que c’était des jeunes gens. Ils, lui, il avait environ vingt-cinq ans, je suppose. Et j’avais à peu près le même âge. J’ai dit : “Non. Je vais–je vais attendre, si ça ne vous dérange pas.”
Il a dit : “C’est en ordre, Frère–Frère Bill.”

66 Et alors, la mère qui faisait les cent pas, comme une hystérique, et qui essayait de... qui pleurait, et tout, vous savez. Et l’état du petit qui s’aggravait toujours. Voyez? On aurait dit que, d’un moment à l’autre... c’était comme si la respiration lui manquait, comme ça, il faisait... [Frère Branham imite une respiration très faible entrecoupée de deux hoquets légers.–N.D.É.] C’est tout ce qu’il y avait comme souffle en lui. Et rien... On n’avait pas de pénicilline et tout ça, à l’époque, voyez-vous. Alors, on leur mettait seulement–seulement des cataplasmes et des choses comme ça. Mais le petit, il y avait déjà plusieurs jours qu’il souffrait de ça. Et il s’en était allé, voyez-vous, ou il s’en allait.

67 Et alors je–je me suis assis là. J’ai pensé : “Oh, si Graham part...” Graham a mis son manteau, et il allait franchir la porte pour sortir.

68 Et il a dit à sa femme, il a dit : “Eh bien, nous serons de retour dans un petit instant.”

69 Je me suis dit : “Ô Dieu, alors il va falloir que je passe toute la journée ici, et peut-être encore toute la nuit, Tu vois, à attendre cette vision. Qu’est-ce que je peux faire?”

70 Et j’ai regardé par la fenêtre. Et voici, la grand-mère du petit arrivait sur le côté de la maison. Je l’ai appris plus tard, là, que c’était sa grand-mère. Et elle portait des lunettes. Je me suis dit : “Ça y est, Seigneur, pourvu que–que Graham ne sorte pas.” Alors elle arrivait toujours par la porte de devant, mais, pour une raison ou pour une autre, qu’on ignore même jusqu’à ce jour, elle est passée par la porte de derrière, elle est entrée par la cuisine. Et elle est entrée dans la cuisine de la petite maison. Quand elle est arrivée dans l’embrasure de la porte, sa fille y a accouru, et elle l’a embrassée, – parce qu’il s’agissait de la mère de la fille, vous savez, – et elle l’a embrassée. Et Frère Graham...
Et puis elle a dit : “Est-ce que le petit va mieux?”

71 Elle a dit : “Maman, il est mourant.” Et elle s’est mise à crier comme ça, et sa mère pleurait.

72 Alors je me suis dit : “Pourvu que ça marche, là, que Graham ne sorte pas.”

73 Et je me suis levé. Mais je ne pouvais rien dire, voyez-vous, je ne pouvais qu’attendre. Et Frère Graham a fait quelques pas. Je m’étais levé pour qu’il puisse s’asseoir. Et il... Et c’étaient des membres de sa famille, voyez-vous, alors il s’est mis à pleurer, lui aussi, et il s’est assis sur le canapé, là où il était censé être assis.

74 Je me suis dit : “Maintenant, pourvu que cette vieille dame vienne s’asseoir dans ce fauteuil rouge!” Et je m’étais reculé vers la porte où se tenait M. Emil, il portait son pardessus, et il était prêt à partir. C’était par un temps très froid, un froid de blizzard. Et je me suis dit... Et la vieille dame s’est assise dans le fauteuil.

75 Puis Graham s’est assis, et il a baissé la tête. Et la mère du petit a posé sa main contre la porte, et elle s’est mise à pleurer. Exactement la vision! Et la vieille dame s’est assise. Mais, au lieu que ce soit juste des larmes sur ses lunettes; vu qu’il faisait froid, quand elle est entrée, celles-ci s’étaient embuées. Alors elle a plongé la main dans sa petite serviette, et elle en a sorti un petit mouchoir, et – ou, dans sa petite sacoche – et elle a commencé à essuyer ses lunettes. [Frère Branham fait claquer ses doigts une fois.–N.D.É.] Frère, avec ça, ça y était.

76 J’ai dit à M. Emil, j’ai dit : “M. Emil, est-ce que vous avez toujours confiance en moi, en tant que serviteur de Christ?”
Il a dit : “Certainement, Frère Branham.”

77 J’ai dit : “Maintenant je peux vous le dire. Quand j’avais parlé tout à l’heure, j’avais devancé la vision, voilà pourquoi ça ne s’est pas produit. Si vous avez toujours confiance en moi, allez, amenez-moi votre petit.” Oh! la la! J’ai vu, à ce moment-là, que c’était juste, voyez-vous. “Allez, amenez-moi votre petit.”

78 Il a dit : “Je vais faire tout ce que vous me demandez de faire, Frère Bill. Je n’aurais pas peur de le prendre dans mes bras.” En effet, quand ils le prenaient dans leurs bras, il s’en allait, il perdait le souffle. Il m’a amené le petit. Il a étendu les bras pour prendre celui-ci, il me l’a amené, et il s’est tenu là.

79 J’ai posé ma main sur lui, j’ai dit : “Seigneur, pardonne la stupidité de Ton serviteur. Voyez? Quand j’avais parlé, j’avais devancé Ta vision. Mais maintenant, que l’on sache que Tu es le Dieu des cieux et de la terre.”

80 À peine avais-je dit ça, le petit entoure son papa de ses deux bras, et il se met à crier et à pleurer, en disant : “Papa, je me sens bien maintenant.” Voyez?

81 J’ai dit : “M. Emil, laissez le petit tranquille. Il faudra trois jours pour que ça le quitte, parce qu’il avait fait trois pas, en se déroulant.

82 Je suis rentré chez moi. J’ai raconté ça à mon église. J’ai dit : “Je vais y retourner.” C’était un lundi. J’ai dit : “Mercredi soir, avant le culte, j’irai là-bas.” C’étaient des gens pauvres, alors nous leur avons préparé un panier de provisions, pour le leur apporter. Alors, j’ai dit : “Je veux que vous y alliez tous, quand j’irai là-bas. Et vous vous placerez autour de la maison. Et quand j’arriverai là-bas, à cette maison-là, regardez bien et vous verrez si ce petit ne va pas traverser le plancher, avec une petite moustache dessinée ici, du fait qu’il a bu du chocolat au lait ou quelque chose comme ça. Voyez? Et il va placer ses mains dans les miennes, et prononcer les paroles suivantes : ‘Frère Bill, je suis parfaitement guéri.’ Ce petit, âgé de trois ans. Regardez bien, et vous verrez si ça ne va pas se produire.”

83 Mon épouse actuelle, Méda, – c’était bien avant que nous soyons mariés, là, – elle faisait partie du groupe. Et tout un camion plein de gens était allé là-bas, et ils s’étaient placés autour de cette maison, voyez-vous, pour me voir, quand j’allais arriver dans le vieux camion de la Compagnie des Services Publics, que j’avais chez moi ce soir-là. Je n’avais pas de voiture personnelle. L’arrière était plein de goudron, et de choses, vous savez, que j’avais transportées ce jour-là, pour faire des réparations. Je suis arrivé devant la maison, je me suis arrêté. Je suis monté sur le perron, j’ai frappé à la porte. Il n’y avait pas de tapis sur le vieux plancher. La mère a traversé la pièce, elle a dit : “Tiens, mais c’est Frère Bill!”, comme ça. Et les gens regardaient à l’intérieur, par les fenêtres, à ce moment-là, pour voir ce qui allait se produire.

84 Et dans le coin, le petit garçon était en train de jouer : c’était le troisième jour. Je me suis arrêté, je n’ai pas dit un seul mot. Tout doucement, il a traversé la pièce, il est venu, et il a placé ses petites mains dans les miennes. Avec... Il avait bu du chocolat au lait, il avait comme une petite moustache, partout là, due au chocolat au lait. Il a placé ses mains dans les miennes, et il a dit : “Frère Bill, je suis parfaitement guéri.” Ah!

85 Ce soir-là, à l’église, j’ai raconté ça. J’ai dit : “Il y a une jeune fille infirme quelque part, qui est dans le besoin.” J’ai dit : “Église, je ne sais pas ce que ces choses-là veulent dire. Je ne peux pas vous le dire.”

86 Et–et alors, je travaillais pour les services publics. Et je me rappelle, un jour, environ une semaine après ça, j’allais sortir de la bâtisse, je sortais. M. Herb Scott, qui habite actuellement ici, en ville, c’était mon patron. Et il a dit... J’allais descendre. Il a dit : “Billy?”
J’ai dit : “Oui.”
Il a dit : “Avant que tu partes, j’ai une lettre ici pour toi.”
J’ai dit : “D’accord, Herbie. Je viens la chercher dans un instant.”

87 Et–et alors, je suis allé faire le reste de mon travail, je procédais à des vérifications. Alors je suis allé faire le reste de mon travail. Et quand je–j’ai eu fait ça, je me suis rappelé la lettre. Je suis allé la prendre, je l’ai ouverte. Elle disait : “Cher Monsieur Branham,” voyez-vous, elle disait, “je m’appelle Nail. Je suis Mme Harold Nail. Nous habitons un endroit qui s’appelle South Boston.” Et elle disait : “Nous sommes de confession méthodiste. J’ai eu l’occasion de lire une petite brochure que vous avez écrite, intitulée Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours, un petit traité. Nous faisions une réunion de prière dans notre maison, l’autre soir. Et nous avons appris que vous avez du succès à prier pour les malades.” Et elle disait : “J’ai une fille de quinze ans qui est affligée,” elle disait, “qui est couchée sur un lit d’affliction. Et je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à me défaire de la pensée que je dois vous inviter à venir prier pour ma fille. Voudriez-vous, s’il vous plaît, venir prier pour elle? Bien à vous, Mme Harold Nail. South Boston, Indiana.”
J’ai dit : “Vous savez, c’est cette jeune fille-là. C’est elle.”

88 Je suis rentré à la maison, j’ai raconté ça à ma mère, je leur ai raconté ça. J’ai dit : “C’est–c’est cette jeune fille-là.” Et puis ce soir-là, à l’église, j’ai dit à l’église, j’ai dit : “Voici, c’est à cet–cet–cet–cet endroit.” J’ai dit : “Est-ce que quelqu’un sait où se trouve South Boston?”

89 Et Frère Georges Wright, vous le connaissez tous, il a dit : “Frère Branham, c’est... je pense que c’est au sud.”

90 Alors le lendemain, deux de mes amis, et mon épouse actuelle, ainsi qu’un homme et sa femme, du Texas. Eux, ils s’appelaient Brace, Ad Brace; il habite maintenant par ici, au sud de Milltown, c’est un fermier. C’était un propriétaire de ranch là-bas, dans l’ouest. Et il était venu s’installer ici, pour être près de l’église. J’avais prié pour sa femme, et elle avait été guérie de la tuberculose. Et alors, il voulait voir la chose se produire. J’ai dit : “Venez avec moi, et vous verrez si ça ne va pas se produire exactement comme ça.” Alors, cette dame n’avait jamais vu une vision, Mme–Mme Brace. Alors, ma femme m’a accompagné. Frère Jim Wisehart, l’ancien âgé, vous vous souvenez, à l’église, là, le diacre âgé, lui aussi voulait voir ça. Je n’avais à l’époque qu’un vieux roadster, et je les ai tous entassés là-dedans.

91 Nous sommes descendus au sud de New Albany. Là j’ai vu un panneau, et j’ai constaté qu’il ne s’agissait pas de South Boston. Il s’agissait de New Boston. Alors, à ce moment-là, je ne savais plus où aller. Alors, je suis remonté à Jeffersonville, et je me suis renseigné auprès de quelqu’un. Quelqu’un est allé au bureau de poste, où on a dit : “South Boston, c’est au nord, au-dessus de Henryville.”

92 Alors, je–je suis monté à Henryville, et je me suis renseigné là-bas. Et ils ont dit : “Prenez cette route-ci. C’est à une quinzaine de milles [vingt-quatre kilomètres], passé les petites montagnes, ici, vous verrez une petite ville. Faites attention, sinon vous allez la manquer,” ils ont dit, “parce qu’il n’y a qu’un seul petit magasin. Et il y a le bureau de poste, et tout le reste, dans ce magasin. South Boston, c’est par là, où il y a ces petites montagnes.” De ces petites montagnes, il y en a sur une superficie de dix-sept mille acres, là-bas, voyez-vous. Et c’est de l’autre côté, dans les collines, là-bas.

93 Alors, nous avons continué à rouler. Et tout à coup, j’ai eu une sensation très étrange. Après avoir fait cinq ou six milles [huit à dix kilomètres] en voiture, j’ai eu une sensation très étrange. J’ai dit : “Je ne sais pas.”
Ils ont dit : “Qu’est-ce qu’il y a?”

94 J’ai dit : “Je crois que–que Celui qui me parle, veut me parler, alors je vais devoir quitter la voiture.”

95 Alors, je suis descendu de la voiture. Les femmes étaient assises sur les genoux l’une de l’autre, vous savez, et tout, dans ce vieux roadster. Je suis descendu de la voiture, et je suis allé derrière la voiture. Et j’ai courbé la tête, j’ai posé mon pied sur le pare-chocs, à l’arrière de la voiture. Et j’ai dit : “Père Céleste, que veux-Tu faire savoir à Ton serviteur?” Et j’ai prié. Il ne s’est rien passé. J’ai attendu quelques minutes. Et je me suis dit : “Eh bien, Il...” D’habitude, là où il y a beaucoup de monde, comme ça, il faut que je m’isole. Et alors, j’ai attendu quelques minutes.

96 J’ai été comme attiré à regarder là-bas, la pensée m’est venue : “Eh bien, dis donc, il y a cette vieille église, qui se trouve par ici.” Et si jamais vous y... C’est l’Église de Bunker Hill. Et j’ai regardé à côté, l’Église Chrétienne de Bunker Hill, et il y avait là les pierres tombales du cimetière, juste devant l’église.

97 Et je suis allé là-bas. J’ai dit : “Maintenant, vous avez tous noté ces lettres.” Je n’avais jamais été dans cette région-là de ma vie. Je n’avais jamais été nulle part par là de ma vie. Et j’ai dit : “Venez ici, avec ces noms et ces chiffres, et voyez si ce ne sont pas les mêmes que sur cette pierre tombale.” Et voilà, c’était exactement ça. J’ai dit : “Ça y est. Maintenant nous sommes sur la bonne route.” J’ai dit : “C’était l’Ange du Seigneur.” Voyez-vous, j’étais passé juste à côté, sans le savoir. Alors, oh, Il est parfait.

98 Et alors nous avons continué à rouler, et à rouler. Un moment après, j’ai rencontré un homme, et je lui ai dit : “Monsieur, pouvez-vous m’indiquer où se trouve South Boston?”

99 Il a dit : “Allez en cahotant à droite, et puis à gauche”, vous savez, et ainsi de suite, comme ça. Et nous avons donc continué à rouler.

100 Alors, au bout d’un moment, nous sommes arrivés, j’ai remarqué que j’arrivais dans un petit endroit, où il y avait comme un petit village. Et je–j’ai regardé. J’ai dit : “C’est ça. C’est ça, c’est en plein là.” J’ai dit : “Voilà la... Voilà, voilà la devanture jaune du magasin.” J’ai dit : “Maintenant, regardez bien. Un homme va sortir de là, il portera une combinaison bleue, une casquette en velours côtelé blanc... ou, en velours côtelé jaune, il aura une moustache blanche, et il va m’indiquer le chemin. Si ça n’arrive pas, je suis un gros menteur.”

101 Et alors, ils étaient tous dans l’attente. Et–et je suis arrivé en voiture devant cet endroit; et juste au moment où j’arrivais là devant, l’homme est sorti, il portait cette combinaison bleue, et cette casquette en velours côtelé jaune, et il avait une moustache blanche. Et Mme Brace s’est évanouie dans la voiture, en voyant la chose s’accomplir, comme ça.
J’ai dit : “Monsieur, vous êtes censé me dire où se trouve Harold Nail.”
Il a dit : “Oui, monsieur.” Il a dit : “Est-ce que vous venez du sud?”
J’ai dit : “Oui, monsieur.”

102 Il a dit : “Vous l’avez dépassé. À environ un demi-mille [huit cents mètres] plus bas sur la route, prenez la première route à gauche. Plus haut sur cette route, vous allez voir une grande étable rouge, tournez du côté de cette étable rouge.” Il a dit : “C’est la deuxième maison à votre droite, quand vous arrivez sur cette petite route semblable à un sentier.”
J’ai dit : “Oui, monsieur.”
Il a dit : “Pourquoi?”
J’ai dit : “Il a une fille affligée. N’est-ce pas?”
Il a dit : “Oui, monsieur. C’est exact.”

103 J’ai dit : “Le Seigneur va la guérir.” Et le vieil homme s’est mis à pleurer. Voyez? Il ne savait pas du tout, – et alors il était inclus dans la vision, – il ne savait pas ce qui se passait.

104 J’ai fait demi-tour. Nous avons réussi à ranimer un peu Mme Nail. Et nous sommes allés là-bas, nous sommes entrés à pied dans la cour; nous sommes descendus de la voiture, nous sommes allés là. Nous sommes allés là où... vous savez, là où ça se trouvait. Et une jeune femme corpulente s’est présentée à la porte. J’ai dit : “La voilà.” Voyez?
Et alors, elle a dit : “Bonjour.”
Et j’ai dit : “Bonjour.” J’ai dit : “Je suis–je suis Frère Bill.”

105 “Oh,” elle a dit, “je–je–je pensais bien que c’était vous.” Elle a dit : “Vous avez reçu ma lettre?”
J’ai dit : “Oui, madame, je l’ai reçue.”
Elle a dit : “Je suis Mme Harold Nail.”

106 J’ai dit : “Eh bien, je suis content de faire votre connaissance, Mme Nail. Et voici le petit groupe de gens qui sont venus avec moi, pour prier pour votre fille.”
Elle a dit : “Oui.”
J’ai dit : “Elle est sur le point d’être guérie.”

107 Elle a dit : “Quoi?” Et ses lèvres se sont mises à trembler. Elle s’est mise à pleurer.

108 J’ai dit : “Oui, madame.” Et je–je ne sais pas, mais je ne suis pas resté là avec cette femme.

109 Je suis allé tout droit dans le hall, et mon groupe me suivait. Quand j’ai ouvert la porte qu’il y avait à droite du hall de cette grande maison rustique, quand j’ai ouvert la porte, il y avait les papiers jaunes... ou le papier peint jaune sur le mur, avec les motifs rouges; l’inscription : “Que Dieu bénisse notre foyer”; le vieux lit à colonnes en cuivre; le poêle à bois à ma gauche. Et il y avait un tout petit lit de camp qui se trouvait là, dans lequel cette fille qui avait l’air d’un garçon était couchée.

110 Là il s’est passé quelque chose. J’étais là dans le coin de la pièce, et j’observais mon corps s’avancer vers ce lit. Et j’ai posé mes mains là, sur son ventre, exactement comme le Seigneur l’avait dit. Et quand j’ai fait ça, quand Mme Nail est entrée dans la pièce et qu’elle a vu ça, elle s’est écroulée sur le parquet, de nouveau, elle s’est évanouie. C’est une personne assez fragile, alors elle est tombée évanouie sur le parquet, de nouveau. Et Frère Nail essayait de la ranimer. Et le vieux Frère Jim, debout là, il disait : “Le Seigneur soit béni!”, en se tenant les mains ensemble, si vous savez un peu comment il agissait. Et donc, j’ai regardé ça, et j’ai vu ça.

111 J’ai posé mes mains sur elle, ou, sur son ventre, comme ceci. J’ai dit : “Seigneur, je fais ceci suivant ce que je considère comme l’ordre que Dieu m’a donné, de le faire.” Et à peu près au même moment, elle s’est mise à pleurer, et, d’un bond, elle s’est mise debout.

112 On venait de relever Mme Nail. Elle s’était réveillée de son évanouissement.

113 Et quand la jeune fille a bondi hors du lit, alors, voilà, la jambe de son pyjama s’est soulevée, sur la jambe droite, exactement comme la vision l’avait montré : c’était un genou rond de fille, et non celui d’un garçon.

114 Et Mme Nail s’est écroulée de nouveau. Voyez? Elle s’est évanouie. Ça faisait trois fois qu’elle s’évanouissait.

115 Et cette jeune fille est sortie de là, de cette pièce-là. Et elle est allée dans sa chambre, en pleurant, elle a mis son kimono, et elle est revenue en se peignant les cheveux, à l’aide de sa... à l’aide de la main infir-... Elle–elle était aussi paralysée d’une main, de la main droite. Et elle se peignait les cheveux à l’aide de cette main infirme.

116 Elle est mariée, elle a une tripotée d’enfants. Son nom, je ne sais pas quel nom elle porte maintenant. Mais Nail, – n’importe qui pourra vous le dire, – Harold Nail.

117 Et ces visions sont vraies. [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.] Je pourrais retracer de ces choses, et vous conduire auprès de gens, on pourrait produire une quantité de livres, rapportant des choses comme celles-là, qui se sont produites. Or, c’est vrai, ça, Frère Vayle.

118 Moi, je vais faillir; je suis un homme. Je suis voué à l’échec, pour commencer, et je suis un piètre substitut, comme serviteur de Christ.
[espace non enregistré sur la bande –N.D.É.]

119 [Frère Vayle dit : “Épelez Merrell?”] M-e-r-r-e, deux l.[“Je pensais bien que c’était ça, là. Oui.”] C’est tout ce qu’il y a, ceux-là? [“Nail, c’était N-e-i-l?”] N-a-i-l. [“Brace, B-r-a-c-e?”] B-r-a-c-e, Ad, Ad Brace. [“Maintenant je pense que je les ai tous notés. Un petit instant. Et Graham Shelling?”] Graham, G-r-a-h-a-m. [“C’est un ‘n’, là.”] S-n-e, deux l, i-n-g. [“Oh, Snelling. Maintenant, c’est compris.”]

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