La Parole Faite Chair

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Date: 54-1003M | La durée est de: 1 hour and 36 minutes | La traduction: Shp
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1 Bonjour, les amis. C'est certainement un privilège d'être de nouveau ici au tabernacle ce matin. Bien sûr, comme on voyage dans les différentes parties du monde, parfois on se demande si on va revenir un jour, mais... vu les dangers et les périls qui se tiennent devant nous. Mais, comme frère Neville vient de le dire, le Seigneur prendra soin de nous. Ceci étant, on apprend à se confier en Lui pour... [Espace non enregistré sur la bande - Ed.] Et ce matin, c'est un...

2 Je crois avoir un amour plus profond pour le Seigneur Jésus que jamais j'en ai eu auparavant. Après avoir considéré les différentes religions du monde, leur fonctionnement, leur croyance, et leur théologie, etc., et puis en venir à constater que nous, en tant que chrétiens, avons le vrai Dieu vivant! Oh, toutes les autres religions semblent se réduire à rien quand - quand le christianisme est présenté.

3 J'ai la voix un peu faible. Si quelqu'un voulait s'avancer un petit peu plus près, eh bien, je serais ravi que vous le fassiez pendant que nous attendons.

4 Je veux seulement donner un bref rapport des réunions d'outre-mer, pour que vous ayez une - une idée de ce que le Seigneur a fait là-bas. Car nous sommes... vous faites partie du groupe qui m'y a envoyé, et vous avez prié pour moi pendant mon absence, aussi avez-vous le droit de savoir ce que le Seigneur a fait. On a eu là de glorieuses et merveilleuses réunions.

5 Au Portugal; à Lisbonne, au Portugal, nous avons tenu l'une des meilleures réunions que j'aie eue depuis longtemps; nous n'étions que de passage. C'est un pays strictement catholique, à cent pour cent. Les Portugais viennent de l'Espagne. Et les Espagnols étaient catholiques et y ont émigré. Tous - tous les Portugais sont catholiques. Mais au beau milieu de tout ça, le Seigneur a répandu Son Esprit sur les congrégations, et quelles réunions et quels miracles ont eu lieu!

6 Eh bien, bien des milliers... Maintenant, s'il y a des catholiques ici présents, je n'essaie pas de vous dire que les gens ont été convertis du catholicisme au christianisme, puisqu'il est représentatif du christianisme; mais ces gens qui vont à - à l'Eglise catholique juste par habitude ne sont pas vraiment des chrétiens fervents. On retrouve ça aussi chez les protestants. Ils disent tout bonnement: «Oh, je suis catholique parce que ma grand-mère l'était.» Et voilà, ils ne - n'examinent pas la chose. Mais ces gens, de cette façon, ont été conduits au Seigneur Jésus-Christ, par milliers, lors des réunions du Portugal.

7 De là, nous sommes allés à Rome. Et juste... Eh bien, j'ai visité les grandes catacombes où les chrétiens adoraient au début, dans les premiers âges. Là-bas nous avons eu une merveilleuse expérience, en particulier, de descendre dans des catacombes de Saint Angelo. Et, bien sûr, nos guides étaient strictement catholiques. Et ils essayaient de dire qu'ils étaient catholiques, mais toutes les inscriptions et le reste démontraient le contraire. Ils ne l'étaient pas. Vous voyez?

8 De là, nous sommes allés à la Cité du Vatican. J'y ai passé un temps formidable. J'ai tenu un service de guérison, directement à l'ombre de la basilique Saint-Pierre ; une grande réunion. Et littéralement tous ceux qui ont pu s'approcher, et il nous fallait tenir cela secret, tout en permettant aux gens de savoir où nous étions. Et des milliers sont venus et ont accepté le Seigneur Jésus-Christ. Il a accompli des miracles et des signes et des prodiges parmi le peuple. Dans la - à la Cité du Vatican. Pouvez-vous vous imaginer ça?

9 Et je pouvais... Cela a attiré plusieurs grandes célébrités du pays, cette fois, puisque le baron von Blomberg était avec nous; c'est lui qui était l'organisateur des réunions, et il est bien connu des monarques et potentats du monde, et ainsi de suite. A Lisbonne, eh bien, nous avons fait la connaissance du président du parlement; nous avons pris le dîner avec eux. Et à Rome, c'était avec tous les dignitaires de la place.

10 Et le roi Farouk, Farouk d'Égypte, ou quel que soit son nom, qui avait épousé la jeune dame peu de temps auparavant, vous savez, on a su qu'ils avaient encore divorcé. Il a le droit d'avoir quatre épouses aussi; il n'en a qu'une ou deux maintenant. Mais il épousa cette jeune fille, une étudiante, et vous avez vu la publicité dans les journaux, etc. Un homme agréable avec qui parler. Un grand gaillard, grand... je veux dire un grand gaillard. Il était grand. Donc, c'était un gentleman.

11 Ensuite, nous nous sommes entretenus avec quelques reines de l'Orient et ainsi de suite. Elles étaient donc venues à Rome. Et sachant que nous étions là, elles sont venues nous rencontrer.

12 Nous aurions pu avoir une audience avec le pape, nous aurions pu aller lui parler. «Mais quand j'ai su qu'il fallait embrasser sa bague et son orteil, j'ai dit : «Non, non. Non, non! Non.» Voyez? J'accorderai à tout homme le respect qui lui revient en tant que révérend, docteur, quoi qu'il soit, pour lui accorder l'honneur, soulever mon chapeau devant lui, en gentleman, etc., mais quand il s'agit d'adorer, il n'y en a qu'un, c'est le Seigneur Jésus-Christ. Et je ne l'aurais pas fait.

13 Aussi avait-il demandé au baron, et ainsi de suite, s'il pouvait m'y conduire le mardi après-midi, ou quelque chose du genre. Il m'a dit: «Quand vous entrez, la première chose à faire est de vous incliner devant lui. Ensuite il vous présente sa bague et vous l'embrassez. Puis il tire son pied, qui montre un orteil.»

14 J'ai dit: «Non, non, non. Non, monsieur. Oubliez ça. Nous ne ferons pas ça.»

15 Nous sommes ensuite allés au Caire en Égypte, et à Athènes en Grèce, et dans les différentes parties du pays, et nous sommes ensuite arrivés à Bombay. Je vais vous dire ceci, je ne crois pas que je pourrais oublier en dix ans ce que j'ai vu à Bombay, ce que c'était. Je... C'est l'endroit le plus pitoyable que j'aie jamais vu de ma vie, de partout dans le monde.

16 C'est l'extrême Orient, pour ainsi dire. J'ai presque visité tous les pays d'Europe et d'Asie, ainsi que - ainsi que cette partie-là du pays, jusqu'aux frontières de la Russie, mais je ne suis pas encore allé au Japon. Et c'est supposé être le prochain au programme : le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. L'arrêt suivant, je l'ai fait à Hong Kong, en Chine. On se trouvait juste de l'autre côté, par la voie qui aurait été la plus rapide pour le retour aux États-Unis, en venant comme ceci. Nous aurions simplement pu faire escale à Hong Kong, Tokyo, Formose, puis Guam et Wake aux Philippines, et puis rentrer au pays. Plutôt que cela, nous avons fait complètement le tour de l'autre côté pour - pour revenir. Mais là...

17 Il n'y a pas de pauvre en Amérique. Peu m'importe où il se trouve et combien il lui est difficile de vivre, il n'y a pas un seul pauvre en Amérique. Si vous l'apercevez dans une ruelle en train de manger à même la poubelle, nu comme un vers et tout le reste, il est un millionnaire. N'allez jamais croire qu'il est pauvre, parce qu'il ne l'est pas. Après avoir vu l'Inde et les pauvres du pays, eh bien, je vous le dis, un... dur...

18 Je ne m'émeus pas facilement. J'en ai vu beaucoup et j'ai dû supporter beaucoup de choses. Plusieurs ici pourraient ne pas comprendre l'effet que cela produit sur un être humain, quand vous voyez autant de choses et que vous devez passer par-dessus cela tout le temps, comme cela, cela change votre émotivité. Après un bout de temps, vous entrez dans cette sorte d'atmosphère où vous ne remarquez plus les choses, parce que vous - vous êtes - vous êtes arrivé à ce point-là.

19 Comme un chirurgien qui doit ouvrir un patient, allez voir à l'intérieur et lui enlever l'appendice. La première fois qu'il l'a fait, il s'est peut-être évanoui, ou je ne sais quoi. Mais après un certain temps, il réalise que l'opération doit être faite; bref, il va l'opérer. Que le patient vive ou meure, lui, il aura fait du mieux qu'il pouvait.

20 Et pour un ministre c'est pareil, quand vous êtes... particulièrement un apôtre. Ou - ou, ce que... Eh bien, un apôtre, c'est un missionnaire. Le mot mission... apôtre signifie «celui qui est envoyé». Et que les missionnaires veuillent être appelés missionnaires plutôt qu'apôtres, je ne comprends pas. L'ordre biblique est «apôtre»; et ainsi donc, il est envoyé. Il n'a pas exactement à être ministre. Il... l'apôtre n'a pas à être ministre. Il doit simplement être quelqu'un qui est envoyé. Dieu l'a envoyé accomplir certaines choses.

21 Et puis là-bas, je vous le dis, quand nous sommes allés en Inde, de voir ces pauvres gens qui se meurent de faim, étendus là dans les rues, de petites mamans avec leurs bébés qui suppliaient pour avoir quelque chose, elles-mêmes mourant de faim, mais elles ne laissent pas leur bébé mourir... Et pour avoir un petit vingt-cinq cents ou un petit penny, ou quoi que ce soit si elles parviennent à se trouver autant de nourriture tous les trois jours, elles s'en sortent. Ils n'habitent nulle part. Quand ils ont sommeil, ils s'étendent dans la rue. Et ils... Les pauvres sangliers ne deviennent peut-être pas plus gros que ça, leurs côtés sont rentrés à cause de la faim, et ils se mêlent aux gens. Même les pauvres boucs sont sur le point de périr, se mêlant aux gens. Et ils puent. Oh, vous n'avez jamais vu une telle conglomération comme celle dans laquelle est entrée l'Inde. Bien sûr, cela a presque toujours été ainsi, c'est rien de nouveau.

22 Ils ont obtenu leur indépendance il y a environ six ans, une faillite de l'Angleterre, comme vous le savez. C'est - c'est un peuple très particulier.

23 Dans toute l'Inde, je n'ai pas vu une personne, parmi les millions, dont les membres, au-dessus, les cuisses, ici, avaient cette grosseur. Ils sont tous très maigres, ils n'ont que les os et la peau. Et de ma fenêtre, oh, ceci briserait le coeur d'un homme, mon fils est à l'écoute à l'arrière. Il s'est assis devant la fenêtre pour regarder les gens dans les rues. Quand ils surent où je me trouvais, les lépreux, qui n'ont plus de mains, c'était comme des petits moignons levés dans les airs, suppliant pour avoir à manger ou quoi que ce soit. Et sans pieds, et blancs de lèpre. Et, oh, l'un peut difficilement aider l'autre. Oh, c'est tout ce qu'il y a de plus pitoyable à voir.

24 Puis j'ai dit aux missionnaires: «Je ne peux plus supporter ça.» J'ai donné tous les pennies que j'avais dans les rues. Je - je - je me suis dit: «Ils ont tout autant le droit de manger que Sarah et Rebekah.»

25 Et - et - et vous ne réalisez simplement pas que vous êtes bénis. C'est vrai, vous ne le réalisez pas. Vous savez, vous devriez lever la tête pour voir d'où cela vient. Oh! la la! Cela vient... Le peuple américain ressemble à un porc sous un pommier. Vous savez, il... À longueur de journée, les pommes lui tombent sur la tête, et il les mange sans jamais relever la tête pour voir d'où elles viennent. Et c'est comme cela que nous sommes. On ne s'arrête pas pour y penser, je veux dire, la nation. Je ne parle pas de vous ici. Vous êtes chrétiens. Mais je - je parle de la nation, comment ils... ils ne réalisent - ils ne réalisent pas qu'ils sont bénis et privilégiés.

26 Les poubelles de Jeffersonville nourriraient aujourd'hui le quart de la population de l'Inde. C'est vrai. C'est vrai, et de plus ils seraient contents de les avoir, n'importe quoi. Ils...

27 Vous voyez un homme en train de fouiller les poubelles, vous dites: «Eh bien, Frère Branham, qu'en est-il de celui-là? C'est à peine s'il a des habits, ils sont en lambeaux.» Mais, regardez, la seule chose qu'il a à faire est de demander de l'aide à une oeuvre de bienfaisance, et ils vont l'aider. Mais l'autre type, là bas, n'a pas d'ouvre de bienfaisance pour lui venir en aide. Lui, par contre, vit dans une cabane quelque part, et quand il pleut, il peut s'abriter dans un wagon.

28 L'autre n'a nul endroit où aller. Il couche là où il tombe. On les ramasse quand ils meurent, on les brûle, on les jette dans un gros trou ou quelque chose comme cela. On les enlève des rues ou que sais-je encore, les lépreux, et ainsi de suite. Personne ne les veut. Ils n'ont nul endroit où aller, rien. Ils ont faim. Ils sont des êtres humains tout comme nous.

29 Je vous le dis, frères, je - je ne pouvais plus le supporter. J'ai presque fait une dépression nerveuse. Je suis de retour maintenant, depuis quelques jours déjà, depuis dimanche passé. Je n'ai pas pu sortir de ma chambre. Ma femme qui est là sait que c'est la vérité, depuis à peu près cinq jours. Ça m'a presque tué. Même quand mon docteur a pris ma tension, il a dit: «Mon homme, tu ferais mieux de te reposer. Tu as un tel épuisement nerveux que ta tension artérielle est très basse. Ça ne suffira plus à pomper ton sang, comme cela, pour le faire remonter.» Je... Ça m'a presque mis en deux d'avoir vu de telles choses.

30 Et de ce fait, des missionnaires m'ont dit: «Frère Branham, si cela vous brise, n'allez surtout pas dans les territoires intérieurs, car c'est beaucoup plus grave qu'ici.» Bombay est la ville la plus grande et la plus belle qu'ils ont. Mais vous devriez voir ça!

31 Et maintenant pour en venir aux religions qu'il y a là-bas, j'en ai jamais vu de pareilles, autant de superstitions. Les gens sont devenus complètement aveugles à force d'avoir fixé le soleil, d'avoir adoré le soleil. Ils deviennent aveugles pour cette raison.

32 J'ai été reçu là-bas, eh bien, par les célébrités, c'est vrai, par monsieur Nehru et le président, le parlement et tous les autres. J'ai leurs cartes et autres ici dans ma poche, et ainsi de suite. Ils ont été gentils, ils n'auraient pu montrer plus de gentillesse. On vous traite bien.

33 Et je suis allé au bureau du maire de Bombay. Et, voyez, vos poulaillers ont de beaucoup meilleure apparence que ce qu'ils ont de mieux. Aussi ils n'ont rien à manger. Et dans les rues, c'est tout ce qu'il y a de plus pitoyable à voir. Si vous envoyez des colis destinés aux nécessiteux, envoyez-les en Inde. Oui, monsieur.

34 Bon, je ne suis pas ici en tant que critique. Je disais à ma femme en venant: «S'il est une chose dont je voudrais être délivré», et je demanderais à l'église de prier pour moi, «c'est d'arrêter de critiquer.» En moi-même je critique, et je - je ne veux pas être ainsi.

35 Aussitôt que j'eus touché le sol américain... Avant qu'on atterrisse, j'avais vu des Américains et je les avais aussitôt critiqués, quand j'avais vu une petite maman à l'arrière de l'avion. On voyageait en seconde classe, comme les prédicateurs devraient voyager il va sans dire. Et à l'arrière de l'avion, il y avait une petite maman avec de jeunes enfants, et il y avait assis là un individu qui s'en prenait aux enfants parce qu'ils... nous étions... Cela faisait cinquante-huit heures que j'étais dans les airs. Mais ils... et eux environ - environ trente-cinq heures et les pauvres petits ne restaient pas tranquilles et ils bougeaient tout le temps.

36 Et de voir alors les Américaines se lever, habillées de façon si immorale! Même dans leur condition immorale, leur - leur famine, ces femmes peuvent venir enseigner à ces Américaines la décence. C'est vrai. Jamais vous ne... Dans la rue, même votre femme, vous ne pouvez l'approcher à plus de quinze centimètres. Ils vous feraient enfermer, voyez ; c'est vrai. On ne voit personne se bécoter dans leurs rues, ces choses-là. Leurs femmes ne regardent jamais un homme dans les yeux quand elles lui parlent. Elles tiennent leur tête penchée comme ceci, et s'éloignent. Et ils - et ils ne les laissent pas dans la rue comme cela, et ainsi de suite. Ça fait partie de leur moralité. Et de venir trouver un peuple dans la famine, des païens, comme c'était le cas, et de voir le côté bas, dégradé de notre nation, ça me fait critiquer.

37 Je - je me trouvais à l'hôtel Taj, Taj Mahal... Billy, je pense... Billy, comment on prononce ça? Comment on... Billy Paul, comment on prononce ça, hôtel Taj Mahel? [Frère Billy Paul dit : «Taj Mahel.» - Ed.] Taj Mahel, oui, de toute façon, à - à l'hôtel qui est là. Et Billy est témoin.

38 Deux Américains sont arrivés. Et une fois dans la rue... on les a observés faire quand ils sont sortis et qu'ils se sont retrouvés parmi ces pauvres gens. Et un pauvre petit garçon est accouru vers eux. Et il y a une maladie qu'ils attrapent, il avait à peu près huit ans. Deux de ses orteils étaient à peu près gros comme ça, gonflés à peu près comme ça, et il devait traîner son petit pied de cette façon. Et il vint leur demander un penny, vous savez, ou quelque chose du genre, pour pouvoir manger. Et ces Américains ont répondu... [Frère Branham gesticule et imite leur réponse. - Ed.] Puis ils se sont détournés de lui et sont partis.
J'ai dit: «Ô Dieu, sois miséricordieux.»

39 Enflés! Et Nehru et les autres nous parlaient, disant: «Nous aimerions avoir votre façon de... et votre démocratie et le reste, mais nous ne voudrions pas votre esprit.» C'est exact. «Nous ne voulons pas de cette attitude emportée et hautaine que vous avez tous en Amérique. On n'en veut pas.» Vous voyez? Ils n'ont pas non plus hésité à nous le dire.

40 J'ai ajouté: «Ce n'est pas la véritable représentation du christianisme. C'est là une forme d'hypocrisie.» Absolument. J'ai dit: «Les chrétiens n'agissent pas de la sorte. Non, monsieur. En Amérique, ils n'agissent pas tous comme cela. Il y a aussi de ceux qui sont humbles et gentils, comme on en retrouve partout dans le monde. Mais on en a d'autres, c'est triste à dire, mais la plupart d'entre eux, la majorité sont du type hautain, emporté, enflé d'orgueil, comme cela.»

41 Et venir ici, me rend critiqueur, vous voyez, et je ne veux pas être ainsi. Et j'ai découvert, après tant de choses, après avoir vu tant de choses et tout ce qu'il y a de semblables, que, frère, soeur, vous mes vieux amis, ici du tabernacle, soyez bénis... Vous ne réalisez pas ce que j'ai traversé. Le temps que j'ai pris à vous nourrir, et tout, à essayer de mon mieux, car je répondrai devant Dieu un jour. Mais j'ai... Si parfois vous me voyiez mal agir, ne me condamnez pas; soyez simplement désolés pour moi, et essayez de me remettre sur la bonne voie, voyez, parce que ce n'est pas mon intention d'être ainsi.

42 Mais il vous faut passer par tant de choses, vous ne pouvez pas savoir, et il vous faut surmonter tant de choses. Je pourrais vous dire des choses, ce matin, qu'il ne serait pas loyal de ma part de vous dire. Vous comprendriez pourquoi je me suis enfermé cinq jours à la maison et que je ne pouvais plus en sortir. C'est vrai, vous ne pouvez le comprendre.

43 Ce qui est arrivé depuis qu'un pauvre petit prédicateur innocent s'est tenu ici à cette chaire, ce qui a transpercé ce coeur, l'a traversé, l'a bouleversé et l'a déchiré. Dieu seul le sait. Je n'en parle à personne, même pas à ma femme. Je garde cela entre Dieu et moi, et j'avance du mieux que je peux. Mais il faut comprendre qu'un être humain, son esprit peut supporter jusqu'à un certain point, après cela il n'en peut plus, vous voyez. Et ce qui m'a aidé, je ne sais pas, c'est Dieu seul qui l'a fait.

44 Maintenant, il y a toute sorte de religions en Inde. Tout a une valeur religieuse. Tout à ses propres particularités. J'ai été reçu par... historique... Jamais auparavant les religions de l'Inde ne s'étaient réunies pour recevoir un chrétien. Mais il y a deux semaines, jeudi dernier, j'ai été reçu par les religions de l'Inde.

45 Beaucoup d'entre eux adorent des mouches. Ils adorent aussi le bétail, et ils adorent, oh! ils adorent tout. Et ils étaient là les jaïns, on était assis ensemble dans leur temple, là où leurs prêtres... Cette religion a été fondée il y a trois ou quatre mille ans, bien avant que le christianisme n'ait vu le jour.

46 Ils ont un monastère, ils ont des moines, un type même du catholicisme. Ils s'arrachent la barbe avec leurs mains, et les cheveux de leur tête comme cela, avec leurs mains. Ensuite cela recommence à pousser. On ne peut empêcher cela.

47 Ils sont ainsi à tous égards, au point de prendre un - un balai et... ou une petite serpillière... Ce sont les moines qui les confectionnent. Et ils vous devancent, comme cela, ils veulent être certains que vous ne marcherez pas sur une fourmi ou un tout autre insecte, et que vous les tuiez. Si cela arrivait, ce serait un péché mortel, et vous ne seriez pas pardonnés. Ils portent une chose blanche sur leur bouche et autour des oreilles, au cas où il arriverait qu'en respirant, ils aspirent un petit insecte, ils ne seraient alors jamais pardonnés pour cela. Vous voyez, parce que cela - cela a tué quelque chose. Oh! la la!

48 Comment pourraient-ils jamais accepter le sacrifice de Sang du Seigneur Jésus-Christ? Ils ont entendu parler de Lui, mais ils n'y croient pas. Ils ont entendu parler de Jésus par les missionnaires. On nous a dit : «Oh! oui, mais vous êtes tout embrouillés vous - vous - vous pensez que cet homme, Jésus... S'Il était un saint Homme, pourquoi a-t-Il laissé des hommes Le crucifier? C'est absurde!» Ils ont dit : «Il est monté sur un cheval et est monté au Ciel; c'est là où il est allé.»

49 Et - et les sikhs, eux, portent le turban. A l'intérieur, ils y cachent un canif. Chaque fois qu'un chrétien leur tourne le dos, ils le poignardent. Voyez. Parce que quand il arrivera au Ciel... Le chrétien va au Ciel aussi, mais quand lui, il arrivera au Ciel, c'est lui qui sera le chrétien, et celui-ci sera le serviteur du jaïn, vous voyez. Ainsi il aura une foule de serviteurs s'il parvient à en éliminer un grand nombre ici sur terre, vous voyez. Donc, s'il vous tue, vous êtes mort, c'est tout. Et à l'arrière de leur turban, si on peut dire, ils y enfouissent un petit peigne et un canif, sur le côté. Tout ce qu'ils attendent, c'est que vous leur présentiez le dos. Il y a donc toutes sortes de choses, les religions du monde!

50 M'adressant à eux ce soir-là, ce premier soir des réunions, on n'aurait d'aucune manière pu estimer la foule qui s'y trouvait. Il n'y avait plus d'endroit où les mettre. C'était pendant la moisson, ce qui est un temps pluvieux, et la foule se tenait là, impuissante. Et, oh! des cas si déplorables. Et il s'est fait que la première femme s'est présentée, avec tout ce qu'on pouvait amener, un petit garçon, qui était, je crois, hindou. N'est-ce pas, Paul? Et il ne pouvait pas... Il était né sourd muet.

51 Puis j'ai dit : «Voici le premier cas, ce petit garçon. Tout jaïn essaiera de le faire devenir musulman, et les autres essaieront de vous faire devenir quelque chose d'autre, etc.»

52 Ils lisent tous une bible qui leur est propre, pas cette Bible. Ils ont le Coran, comme vous le savez. Ainsi, ils ont... C'est par l'intermédiaire des musulmans. Ils ont leurs différents fondateurs.

53 Quelques-uns d'entre eux croient qu'un homme est lui-même dieu, que tout homme est un dieu. Meilleur vous pouvez être, le meilleur dieu vous êtes. Et, oh! c'est - c'est terrible de voir ce qu'ils font.

54 Et là j'ai dit : «Maintenant regardez, gentlemen», je ne pouvais pas les appeler frères. Je m'adressais à eux comme des gentlemen des religions du monde. Voyez? Puis je dis : «Maintenant, j'aimerais vous demander quelque chose. Il... Nous sommes tous ici réunis aujourd'hui, plutôt ce soir. Et il y a toutes ces différentes choses; vous adorez le bétail, vous adorez tout. Ce sont là toutes des superstitions, si vous me permettez l'expression.» Tous pouvaient comprendre l'anglais. Ils n'auraient pas pu le parler, mais ils ont été sous l'empire britannique assez longtemps.

55 J'ai dit : «Vous êtes - vous êtes ici et nous sommes... chacun de vous, vous représentez différentes religions. Et vous partez et faites des prosélytes. Vous prenez un - un - un sikh pour en faire un jaïn, et vous prenez un musulman pour en faire un - un bouddhiste, et ainsi de suite, comme cela.» J'ai dit : «Ce n'est là qu'un changement de philosophie, c'est tout.»

56 J'ai dit : «Nous avons ces similitudes en Amérique. Nous ne sommes pas à l'abri de ces choses, toutefois nous croyons tous au même Dieu.» J'ai dit: «Nous avons les Méthodistes, Baptistes, Presbytériens, et ils font du prosélytisme entre eux, pour faire entrer dans l'organisation les gens.»

57 «Mais, vous faites tous du prosélytisme en allant d'un dieu à l'autre. Vous voyez? Mais, ai-je dit, qu'est-ce maintenant? Ce sont tous des superstitions.»

58 J'ai dit : «La créature même, la mouche que vous adorez, la vache que vous adorez, le cheval, ou quoi que ce soit, le Dieu tout-puissant a créé cet être.» Voyez? Puis j'ajoutai : «Vous adorez la création plutôt que le Créateur. Voyez? Pour moi, dans tout cela, pas un d'entre eux...» Et certains d'entre eux avaient des idoles, etc. J'ai dit : «Aucun d'entre eux ne peut vous aider. Aucun d'eux ne peut vous répondre. Ils sont tous muets, et aucun d'entre eux ne peut vous répondre. Aucun ne peut accomplir quoi que ce soit.»

59 «Mais il n'y a qu'un seul vrai Dieu vivant, et Jésus-Christ est Son Fils.» Puis j'ai dit : «Or, je suis ici pour Le représenter.»

60 J'ai dit : «Comme Élie le prophète convoqua tous les prophètes de Baal, et ainsi de suite, au mont Carmel, pour confirmer lequel était Dieu, maintenant il n'y a qu'une chose à faire. Si donc vos dieux sont les bons, alors je délaisserai le mien pour suivre les vôtres.

61 Maintenant, ici se tient un sourd-muet. Lequel de vos dieux peut le guérir, peut lui donner l'ouïe et la parole? C'est ce que je veux savoir. Voyez? Lequel peut rendre la parole à ce garçon?» Tous étaient silencieux.

62 J'ai ajouté : «Maintenant, le christianisme vous a été présenté sous forme de doctrine, par des pamphlets et par la Bible. Chose que j'approuve à cent pour cent. Que Dieu vienne en aide à ces missionnaires qui y vont pour rester! Oui, monsieur. Mais, ai-je dit, cela ne vous a pas été pleinement présenté.» Voyez? J'ai dit : «Il ne vous a été présenté qu'en paroles. Mais le Dieu qui a écrit cette Parole, que vous avez déjà mise dans votre coeur, en est maintenant arrivé à un point où Il va faire vivre la Parole, vous voyez, se manifester Lui-même dans la Parole.»

63 Puis je dis : «Ici se tient ce garçon. Il est sourd-muet. Il ne peut ni parler ni entendre ni rien d'autre. Il est né ainsi.» Et là le Saint-Esprit révélait les péchés des gens. Ils se sont presque évanouis en voyant cela se produire, vous savez.

64 Ils faisaient tous tant de bruit que vous ne pouviez pas comprendre. En effet, il n'y avait que les milices pour les surveiller, vous savez, et ils étaient tout remués. Oh! la la! On a su qu'il en était venu de toutes les régions de l'Inde. Vous - vous ne pouviez donc dire qui étaient là, vous voyez, ou d'en dénombrer la foule ni rien d'autre. C'était impossible à comprendre. Ainsi, ce petit garçon, quand je l'ai donc amené là...

65 J'ai dit : «Maintenant, Père céleste, Tu sais que je suis comme ces autres hommes. Je serais comme eux, et pire, si ce n'était Ta grâce. (voyez?) Tu m'as sauvé. Et je - je... Ceci est tout ordonné de Toi, non pour moi-même. Tu sais que je n'ai jamais dit pouvoir faire quelque chose. C'est Toi, Seigneur. Mais ici même, tandis que les religions et les superstitions de ce monde... Comme il en était du temps d'Elie le prophète, comme il en était du temps de Jésus Ton Fils, il en est de même encore maintenant.»

66 J'ai dit : «Afin qu'il soit connu une fois de plus, Seigneur Dieu, que Tu es le seul vrai Dieu vivant, et que Tu es Celui qui a créé le genre humain, et qui peut rendre la parole au muet et l'ouïe au sourd», j'ai dit, je Te le demande au Nom de Ton Fils, conformément à Sa Parole, laquelle dit : «Demandez n'importe quoi (en tant que croyants chrétiens), demandez n'importe quoi en Son Nom, au Père, cela sera accordé», j'ai dit, «je crois Sa Parole, et je demande que l'esprit sourd et muet sorte de l'enfant.» Comme cela.

67 Et j'ai tapé des mains, comme cela [Frère Branham tape ses mains une fois - Ed.] et il s'est retourné et a regardé tout autour. Il se tenait les oreilles comme cela. Et voilà, il pouvait parler et entendre tout aussi bien que quiconque dans l'assistance, comme cela.

68 Eh bien, c'est ce qui a déclenché l'affaire. Le suivant, vous ne pouviez alors... Ils ont été obligés de me sortir. Il n'y avait rien d'autre à faire. Simplement ils... Ils ont failli me déchausser, m'enlever mes vêtements. L'armée ne pouvait pas les retenir. La milice, les gardes, ne pouvaient pas les retenir. Ils allaient, c'est vrai, briser la ligne des gardes, comme cela. Ils vous adoreraient, vous voyez, s'ils - s'ils le pouvaient. Ils ne comprennent pas. Peu importe combien vous essayez d'aller vers eux, ils ne comprennent pas.

69 Le deuxième était un homme, le lendemain soir, qui était aveugle, oh, depuis quelque vingt ou trente ans, un adorateur du soleil, qui avait fixé le soleil jusqu'à en perdre la vue. C'était comme ça, il avait fixé le soleil jusqu'à en devenir totalement aveugle. Il n'avait pas vu depuis vingt ou trente ans. C'est lui qui a été le deuxième à se frayer un chemin jusque sur l'estrade, le lendemain soir.

70 J'ai dit : «Quels sont ceux qui étaient ici hier soir?» Une fois que j'ai terminé, vous ne pouviez plus vous entendre, vous voyez. Il y en avait partout, de toute religion, etc. J'ai dit : «Combien d'entre vous veulent accepter le Seigneur Jésus-Christ?» Vous voyez? Et aussi loin qu'on pouvait voir, ils acceptaient le Seigneur Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel, partout. Et - et, bien sûr, vous ne pourriez pas... Partout où je pouvais voir, quand bien même ma vue était obstruée.

71 Ce n'était pas possible d'avoir une réunion en plein air, il pleuvait, et des choses de ce genre. Les gens étaient là, et vous ne pouviez accéder à eux. Et, oh, c'était le spectacle le plus touchant que vous ayez jamais vu. Et - et on ne finissait pas d'en arriver par les routes et tout, tirant leur vieux bouc, vous savez, ou autre chose comme cela, essayant d'arriver aux réunions.

72 Donc, le soir où l'aveugle s'est avancé, j'ai dit : «Lequel de vos dieux peut lui rendre la vue?» J'ai dit : «Voici l'un de vos propres adorateurs qui, par superstition, s'est rendu aveugle en regardant le soleil.» J'ai dit : «Il adore le soleil parce qu'il croit que c'est un être qui a été créé, une créature qui a été créée, quelque chose.»

73 «Mais, ai-je ajouté, le Créateur même qui a créé le soleil a créé les yeux de cet homme; vous voyez, c'est le même Créateur.» Et j'ai dit : «Maintenant, si Dieu le veut, Il lui donnera la vue. Avant de vous demander autre chose, combien accepteront le Seigneur Jésus-Christ comme étant le Fils de Dieu, le Crucifié?»

74 Ils ne pouvaient comprendre comment ce saint Homme avait pu mourir étant donné ce que nous, les chrétiens, disons qu'Il est. J'ai dit : «La raison pour laquelle Il devait mourir, c'était pour enlever nos péchés. Il n'était pas la troisième Personne, ni la seconde, Il était la même Personne, faite chair afin d'enlever notre péché.» J'ai dit : «Il dut venir et faire...»

75 Je leur ai raconté la petite histoire au sujet de laquelle j'avais prêché ici la veille de mon départ, de l'abeille, vous savez, qui, une fois qu'elle a piqué, laisse son dard, vous savez, et ne peut plus jamais piquer. Et il fallait la chair humaine, pour que cette abeille de la mort la pique, parce que la mort n'est pas dans l'âme. La mort est dans l'espr... dans la chair. Donc, il fallait... Dieu a dû se faire chair, afin d'ôter l'aiguillon de la mort. Et ainsi, quand ils ont dû comprendre cela, vous savez, parce qu'il y a beaucoup d'insectes en Inde, et ils étaient - ils étaient...

76 J'ai dit : «Maintenant, regardez. Dieu peut, le Créateur même ... Cet homme, dans sa superstition, regardait le soleil, essayait de trouver miséricorde pour son âme, car il sait qu'il doit aller quelque part quand il meurt.» J'ai dit: «Bien qu'il ait perdu là la vue, et c'est par ignorance qu'il l'a fait, néanmoins le Créateur même qui a fait le soleil qu'il regardait peut lui rendre la vue.»

77 J'ai dit : «Serez-vous prêt, monsieur, à accepter le Seigneur Jésus-Christ comme votre Sauveur, et abandonnerez-vous toutes les idoles et tout le reste, et Le servirez-vous, Lui, le reste de votre vie? Si tel est le cas, levez la main.» Et ce pauvre vieil homme a levé une main tremblante. Ils ont tout juste un morceau de tissu autour des reins, vous savez. Et il leva ses mains, comme quoi il acceptait.

78 Jamais ils ne s'assoient à l'église; jamais... ils n'ont point de sièges ni rien de ce genre. Ils s'étendent ou s'assoient par terre, ou se prosternent, ou s'empilent les uns sur les autres, pour autant qu'ils ont une place. Vous pouvez vous imaginer à quoi ça ressemblait. Aussi loin que vous pouviez voir, les gens étaient dans cette position.

79 Aussi, j'ai prié le bon Seigneur de lui donner la vue. Et voici que, par la grâce de Dieu, cet homme, totalement aveugle, les larmes ont commencé à couler sur son visage ridé, vous savez, sur sa barbe blanche, elles coulaient comme cela. Et il s'est mis à crier quelque chose dans sa propre langue. Et tout le monde s'est mis à crier. Et il s'est mis à marcher là, touchant tout le monde comme cela. Il pouvait voir. Un homme qui avait été aveugle.

80 Maintenant, frère Cox, et les autres (je crois qu'il est assis derrière), il pourrait vous montrer des lettres confirmant ces choses qui se sont passées en Inde, mais cela prendrait beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps.

81 Mais dans les conditions où cela se déroulait, je - je n'ai pas pu rester. C'est... Je n'arrive pas non plus à comprendre comment j'ai pu y passer cinq soirs. N'eût été mon fils BilIy Paul qui est là derrière et l'aide de Dieu, je ne sais pas comment j'y serais parvenu. Billy est resté à mes côtés. Et il - il m'a fait passer, il a essayé de me faire passer. Ces gens, vous savez, c'est... Et ils sont très réservés. Ils ne veulent rien bousculer ni rien de semblable. Et on a dû passer par-dessus, vous voyez, parce que l'on aurait été écrasé par la foule, et on - on ne saurait pas, vous savez. Vous mourriez écrasé sous leurs pieds. Vous voyez, c'est ce qu'on a dû affronter.

82 Eh bien, je suis de retour à la maison par la grâce de Dieu. Je pourrais raconter davantage, mais c'est l'heure de l'école du dimanche. Je ne voudrais pas prendre le temps de la prédication de la Parole à raconter un voyage missionnaire.

83 Quelques colis destinés aux nécessiteux que vous aurez à donner, si vous voulez mon avis, envoyez-les en Inde. Je n'ai rien contre l'Allemagne, ce sont de braves gens, je n'ai rien contre ces autres peuples. Mais, frère, soeur, nous leur expédions ces choses pour les aider à se reprendre en main, et avoir ensuite avec eux une autre guerre, vous voyez. C'est vrai. Envoyons-les là où le besoin est réel, vous voyez. Si vous avez quelque chose à envoyer, envoyez cela en Inde. Ce sont eux qui sont vraiment dans le besoin. Ils sont pauvres, illettrés. Ils possèdent des richesses naturelles, mais ils ne sont pas assez instruits pour savoir comment les développer. La seule chose qu'ils savent, c'est mendier, et c'est ce qu'ils font.

84 Et ils allaient n'amener à une... Vous savez combien j'aime la chasse. Ils allaient m'amener à une chasse aux grands tigres du Bengale là-bas, à leurs frais. J'ai dit : «Faites-moi une faveur : Prenez l'argent qu'il fallait pour cela et donnez à manger à ces pauvres gens là-bas. Je m'en retournerai bien sans cela, vous voyez. C'est vrai, car je - je peux aller chasser ailleurs, vous voyez.»

85 Si jamais vous avez de vieux vêtements, des choses à envoyer, envoyez-les en Inde. J'ai quasiment parcouru le monde entier, et je - je - je sais de quoi je parle. En tant que frère chrétien, l'Inde est dans le besoin.

86 Je suis maintenant de retour, j'ai accompli tout ce que le Seigneur m'a demandé, autant que je sache, au mieux de ma connaissance. La semaine prochaine, je vous raconterai un petit quelque chose qui est arrivé.

87 Je dînais en compagnie du gouverneur. On m'avait servi là du riz dans lequel on avait cuit des pattes d'agneau, et assaisonné d'huile d'olive. Vous pouvez vous imaginer, c'était fade au possible. Je... Cela m'a tellement soulevé le coeur que j'ai pu à peine le supporter. J'étais sur le point de vomir. Le gouverneur m'a regardé, puis il a dit : «Monsieur, je crois que vous êtes malade.»

88 - Et j'ai dit : «Oh, ai-je dit, je pense que la nourriture est un peu différente.»

89 Quand nous sommes revenus à l'hôtel, le médecin privé du gouverneur était sur place. Il m'attendait. Il me dit : «Je vais vous examiner.» Il dit : «Je suis le médecin privé du gouverneur.»
Je répondis : «Oh! je vais bien.»

90 Il s'est donc mis à m'examiner d'un bout à l'autre, comme bien sûr le ferait un gentleman, puis il dit : «Je crois que tout va bien.» Tout allait bien jusqu'à ce qu'il prenne ma tension artérielle. Il me regarda par deux fois, et il dit : «N'êtes-vous pas très fatigué»

91 Je lui ai répondu : «Oui, monsieur.» J'ai commencé à lui expliquer l'effet qu'ont sur moi les réunions, ces visions, vous savez, qui viennent.

92 Il dit : «Je ne vois pas comment vous pouvez être en vie. Je ne voudrais pas vous alarmer, mais votre tension artérielle est descendue presque à la limite qu'elle peut atteindre.» Il ajouta : «Votre système nerveux est tellement affaibli qu'il ne pourra pas faire remonter votre sang.» Vous voyez? Il dit : «Votre tension artérielle est dangereusement basse.» Il me demanda : «Combien de temps passerez-vous ici?
J'ai répondu : «Oh! j'ai deux autres réunions.»

93 Il dit : Eh bien, «si vous voulez mon avis, il serait préférable que vous rentriez le plus tôt possible en Amérique et de vous faire examiner par un médecin vraiment compétent. A mon avis, vous ne devriez pas tenir de réunions pour un certain temps.» Vous voyez? Je lui avais parlé de ce que c'était. Bien sûr, il a appelé ça des dimensions, vous savez, qui passent de l'une à l'autre.

94 J'ai dit : «Eh bien, monsieur, quand je rentrerai...» J'ai dit : «J'ai promis aux Américains, j'ai tenu des réunions pour eux, que désormais, il n'en serait plus ainsi. J'ai dit : «Ils... Je ne ferai que prier pour les gens.» Vous voyez?

95 Et, en effet, je voyais que ça - ça ne donnait pas les résultats escomptés. Je considère mon frère Oral Roberts, et quelques-uns de ces frères-là qui tiennent des réunions, qui amènent même plus de gens au salut, ici en Amérique, que moi. C'est quelque chose que je crois avoir mal utilisé, un grand don divin, concernant un don prophétique, et que j'ai utilisé comme s'il s'agissait de guérison divine. Et, je ne crois pas que c'est encourageant pour Dieu, ou plutôt, que cela pousse Dieu à avoir une très bonne opinion de moi quand je faisais ça, sinon ça n'aurait pas eu un tel effet sur moi.

96 Il ne m'a jamais parlé de ce peuple-là, vous savez. Il m'a dit que ça s'était déjà fait. Il a représenté même Moïse de cette façon. Moïse était descendu en Égypte, et il avait accompli ses miracles, une seule fois. Cela a réglé l'affaire. Il prit sa main et l'a guérie de la lèpre. Il a changé un bâton en serpent, puis l'a rechangé en bâton. Et ce fut réglé une fois pour toutes.

97 Aussi je crois qu'après avoir sillonné l'Amérique pendant dix ans et m'être arrêté dans chaque ville, les gens comprennent donc que c'est la vérité, vous voyez. Cette fois, je prierai pour les gens, et c'est ce que j'ai l'intention de faire.

98 Je n'ai rien brusqué. Vous savez que je vous aime. Je vous aime d'un amour qui ne peut s'éteindre, et Dieu le sait. J'ai été obligé de m'isoler. Il y a des gens, dans cette - cette Amérique, à qui j'aimerais serrer la main, et à qui j'ai désiré ardemment le faire dans les réunions, mais je ne le pouvais pas, vous voyez. Vous ne savez pas quel effet la vision a sur vous. Dès que vous êtes devant la personne, voilà que c'est là, vous voyez. Des fois je ne veux pas parler aux gens, mais c'est là devant la personne. J'ai découvert des choses chez les gens que j'aurais souhaité ne pas savoir. Des gens qui sont censés être mes amis, et pourtant vous apprenez que ce n'était pas le cas. Si Dieu descendait en ce moment et me le permettait, je vous dirais des choses qui vous surprendraient.

99 Là j'ai demandé au Saint-Esprit, si c'était Sa volonté, ce qu'Il m'a dit... Je lui ai demandé s'Il voulait d'abord me ramener à l'endroit où j'étais quand j'ai quitté le tabernacle. De simplement m'y ramener et me permettre de me calmer, de sorte que quand je serai devant les gens, ce ne soit plus des visions. Que je puisse parler au frère sans voir sa condition. Et puis de simplement offrir une prière pour lui, d'être comme... C'est ce que j'ai demandé à Dieu.

100 Je suis de retour. Je sais entre autre que personne n'est venu à la maison cette semaine. C'est une bonne chose. J'ai fait là environ cinq jours, je ne pouvais même pas bouger. Je - j'étais dans un état tel que quand je me levais, c'était comme si mes os me faisaient mal, et tout. Bien sûr ce changement, il y a une différence exactement de onze heures et demie entre ici et Bombay. À l'heure qu'il est, ce serait pour moi l'heure de... oh, cela ferait une heure ou deux, que je - je serais endormi, vous voyez. C'est donc la nuit, il y a eu un changement. Et puis cette tension artérielle faible avait chuté à ce point, et j'avais des difficultés à me lever et même à m'étendre. C'est ça. C'est de ma faute, j'ai moi-même poussé trop loin. Donc, maintenant, je suis de retour, par la grâce de Dieu.

101 Maintenant, la semaine prochaine je prévois m'absenter, juste pour rester à l'écart un moment, deux ou trois semaines, seul; pour rester seul, pour prier, d'abord. J'irai à la chasse, si le Seigneur le veut. Mais avant de le faire, il se fera que je partirai quelques jours avant l'ouverture de la saison de chasse, et ainsi de suite. J'irais au Colorado. Je veux passer au moins deux ou trois semaines, ou même plus, rien que pour être complètement seul avec moi-même, et dire : «Ô Dieu, me voici.»

102 Je pourrais venir demander à M. Mishler de me réemployer, M. Mishler, à la Compagnie des Services Publics.

103 J'ai - j'ai accompli ce qu'Il m'a demandé de faire. Je suis ici au tabernacle, ce matin, tout comme quand j'étais parti, il y a dix ans. Je n'ai plus d'organisateur. Mon organisateur a résigné quand ç'a chauffé. Je n'ai plus d'organisateur.

104 Mon fils s'en va; mon garçon, qui est assis là derrière va faire son service militaire. Il m'a été un compagnon. Il est resté à mes côtés.

105 Il y en a qui me disent tout le temps : «Pourquoi gardes-tu Billy avec toi?»

106 Si seulement vous saviez que j'ai porté ce garçon dans mes bras quand il n'était qu'un nourrisson sans mère. Je gardais son biberon sous la tête la nuit, parce qu'il n'y avait pas de chauffage à la maison pour garder la bouteille chaude et le nourrir. Il a été mon ami, tout ce temps. On mourra comme ça, si Dieu le veut.

107 Il est probable qu'il aille directement dans l'armée; il a reçu ses formulaires hier pour décider si oui ou non il veut être volontaire ou - ou être détaché. Eh bien, je ne l'aurai plus.

108 Donc je - je vais être seul, mais pas tout seul, voyez. Il y a quelqu'un qui m'a tiré de ma mère, qui m'a nourri, qui m'a fait passer au travers de ces lourdes épreuves. Sa grâce m'a gardé en sécurité jusqu'à présent. Je mets en Lui ma confiance, qu'Il m'amènera jusqu'au bout. Je suis arrivé au point où j'ai...

109 Je veux demander une chose de plus à l'église avant de prendre un passage des Écritures à étudier, c'est que vous priiez pour moi. J'ai développé un esprit de critique, et cela me hante. J'en ai parlé hier à ma femme pour la première fois. Quelque chose était alors arrivé, j'étais assis dans le jardin et je lui en ai parlé. Elle me l'a rappelé, et c'est là que je lui en ai parlé. J'ai dit «Chérie, je suis arrivé à un point où je critique les gens.» Je ne veux pas être... Qui... De qui est-ce la tâche? Ce n'est pas la mienne. Dieu est Celui qui doit le faire, pas moi.

110 Il y a une femme, une Mme Dowd, qui s'y était rendue. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler d'elle ou non. Oh! quelle disgrâce était-ce en Inde! C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas pu tenir nos réunions en plein air. Elle s'y était rendue et elle avait essayé de prélever des offrandes auprès de ces gens. Et - et - et comme il ne voulait pas donner leurs petits roupies...

111 Une pauvre petite femme qui a un emploi, qui transporte du mortier sur la tête, de cinq heures à dix heures, montant des marches et tout comme cela gagne un roupie par jour, soit vingt et un cents, vous voyez. Elle doit bûcher pour garder cet emploi. Une femme qui patauge dans la boue lui arrivant aux genoux, etc., de pauvres petites créatures, pour prendre soin de ses petits enfants, etc.; un roupie, soit vingt et un cents.

112 Et elle s'en prenait à ces gens; elle prenait leurs roupies et les changeait en argent américain! Et ils dirent : «Vous ne venez pas nous aider, vous venez prendre ce qu'on a!» Vous voyez, «vous».

113 Ils n'ont pas eu à me donner un seul penny, pour y aller, ou pour revenir, ou pour payer mes dépenses, payer toutes les locations d'auditorium, tous les frais d'hôtel, tout le reste. Et de ce qu'il m'est resté, je l'ai distribué dans la rue ; je n'aurais pas donné ça à une société. J'ai pris le reste et l'ai donné à ces pauvres petites gens mourant de faim. C'est là où votre argent a été. C'est là où votre argent a été. [L'assemblée s'en réjouit. - Ed.] C'est exactement au mieux de ma connaissance, ce que j'ai pu faire moi-même. J'aurais seulement souhaité en avoir plus pour le faire.

114 Eh bien, mais, eh bien, mon frère, ma soeur, cette femme a commencé à prélever des offrandes et à leur faire des histoires. Ils ont dit : «Vous n'êtes pas venue nous aider, vous êtes venue prendre ce qu'on a. On pensait que vous étiez venue nous aider.» On disait qu'elle était un guérisseur divin.

115 Elle s'était fâchée contre moi, quand j'étais à la Côte Ouest. Elle dit : «Howard, j'aimerais voir ton père.» Elle s'était mariée à un Égyptien, je crois, ou quelque chose comme ça. Elle dit : «J'irai moi aussi en Inde.»

116 On a dit : «Eh bien, madame, quand cette onction est sur lui, nous... les gens ne l'approchent pas.»

117 Elle dit : «Allez lui dire que je suis Mme Dowd!» Et elle ajouta : «Quand je le précéderai en Inde, je prendrai en main la situation, le temps qu'il n'arrive.» Elle ajouta : «De toute façon, mes réunions sont plus grandes que celles qu'il a jamais eues.» Eh bien, c'est vrai, c'est bien possible, vous voyez. Je ne sais pas.

118 Mais de penser qu'elle avait le contrôle, au point que vous ne pouviez même pas tenir une réunion en plein air! C'est ce dont il s'agissait. Et ils - ils ont commencé une émeute; elle s'est mise à dire : «Vous, démons noirs!» Elle a dit de telles choses. Ils ont essayé de la faire sortir, mais elle ne voulait pas. Et quelqu'un l'a frappée à la tête avec une brique, puis ils l'ont sortie. Ils l'ont ensuite expulsée du pays. Elle se rendit dans un pays avoisinant, et le baron von Blomberg a dû se rendre sur les lieux pour rencontrer le roi, afin de la faire sortir du pays et d'éviter un massacre. Ensuite, donc ils... Voilà! Et je considérai cela et critiquai cela.

119 Quand je suis rentré, la première chose qui m'est tombée sous la main a été le journal The Voice of Healing. Et j'ai vu combien les réunions qu'avait tenues A.A. Allen n'était pas du tout scripturaires. Et puis j'ai critiqué cela, vous voyez. «Oh! la la!» me suis-je dit. Mais regardez ces pauvres gens, des gens sympathiques, suivent cela, voyez-vous, qui vont avec lui, des gens au coeur sincère.

120 Je regarde autour et vois ces autres choses qui se passent, et à cause de cela je - je me mets à critiquer dans mon coeur, vous voyez. Je ne veux pas être comme cela. Si je le fais, je perdrai la faveur de Dieu. Voyez? Et la seule chose...

121 Et de voir l'attitude des américains, de voir la manière de s'habiller des femmes, de voir le comportement des hommes - ils boivent, ils jurent, ils fument, ils chiquent, et ils se disent chrétiens, si bien que j'en ai simplement des nausées. Quand je compare l'autre côté à celui-ci, ensuite je fais le point et je pense : «Ô Dieu!» Mais écoutez ceci : A qui appartient la bataille? Dieu a dit : «Laissez croître l'ivraie et le blé ensemble. Les anges viendront les séparer à la fin des temps.» Ce n'est pas à moi.

122 Aussi, aidez-moi, comme je me tiens en chaire, ma main levée, aidez-moi à ne critiquer personne. Et aidez-moi, afin que Dieu mette dans mon coeur un esprit qui, au lieu de les critiquer, me fera les aimer, de toute façon, et continuer.

123 J'ai été sous tension constamment, au point que... je ne suis qu'un humain - mes forces mentales se sont effondrées comme ça, vous voyez. Aussi, je dois m'absenter, pour prendre un peu de repos.

124 C'est pour cette raison que je pars, pour me retrouver seul, pour demander à Dieu de retirer de moi ce sentiment de critique et de m'attendrir. Eh bien, je pourrais aller et faire comme si, mais ça ne viendrait pas de mon coeur. Je serais alors un hypocrite, à coup sûr! Voyez? Je veux que cela me vienne du coeur, d'aimer réellement ceux qui ne sont pas aimables. Cela, Jésus l'a fait. Quand j'ai critiqué, quand il fallait que je sois critiqué, pourtant, Il a continué malgré tout à m'aimer. Donc, c'est ainsi que je veux être. Priez pour moi.

125 J'espère pouvoir vous revoir dans le courant de novembre, peut-être revenir tenir un réveil, ici, au tabernacle, avant que nous...

126 Donc, eh bien, voici ce que j'ai fait, j'ai demandé ceci. Une chose de plus. J'ai... ne veux plus de service pour les malades, si ce n'est par le moyen des tissus, et ainsi de suite. J'essaie de me tenir loin de la vision, vous voyez. Surtout, faible comme je le suis maintenant, eh bien, commencer alors cela, la vision revient. Je veux me retirer et m'apaiser en vue de revenir tenir des réunions différentes. Vous prierez pour moi, n'est-ce pas? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Donc, je - je prie par - par le courrier, en envoyant des mouchoirs, etc., aux malades et aux affligés - affligés.

127 Mais quand les gens m'appellent pour la prière, je les renvoie à frère Neville, ou à l'un des autres, pour qu'il aille prier.

128 En effet, quand je me retrouve devant la personne, cela me ramène directement à cela, vous voyez. Et je veux m'en éloigner de la sorte, je pourrai déposer les armes et dire : «Maintenant, Seigneur, seulement à Ta volonté. A quelque moment que Tu veux que je sache quelque chose, fais-le moi savoir. Et je le garderai secret dans mon coeur, à moins que Tu me dises d'en parler.» Vous voyez ce que je veux dire? Ensuite, m'avancer là et prier pour les malades, et changer mon ministère complètement. Je pourrai avoir de plus longues réunions, de meilleures réunions, et tout le reste que j'ai eu, que j'aurais pu auparavant.
Que le Seigneur vous bénisse maintenant, tandis que nous courbons la tête.

129 Père céleste, nous te remercions, ce matin, pour le temps qu'on a de parler des missions, et combien tu nous a bénis et aidés. Quand les vagues s'élevaient et que de grandes épreuves venaient, que de fois me suis-je demandé si jamais je rentrerais chez moi.» Mais me voici de retour. Seigneur, Tu m'as toujours ramené. Je Te remercie pour cette église, pour son pasteur, pour ceux qui la fréquentent. Bénis-nous.

130 Et maintenant Père, ce matin, je... mon coeur a les yeux tournés vers l'Inde, là-bas, et je pense à ceux qui, ce matin, gisent là dans les rues. Tout le long de cette rive, dans ces vieilles petites huttes, là-bas, sont ces pauvres gens affamés, moribonds, sans instruction, ne connaissant pas le Seigneur Jésus, adorant une sorte de superstition ou une idole. Aussi, Père, comme je Te suis reconnaissant de savoir que Tu m'as laissé Te connaître; Te connaître, c'est la vie.

131 Je Te prie maintenant de m'aider. Retire de Ton serviteur cet esprit de critique, Seigneur. Ô Dieu, je ne veux pas... Si les hommes sont dans l'erreur, Toi sois le juge, Seigneur. Quant à moi, aide-moi à les aimer, malgré tout. Le feras-Tu, Père? Si les femmes sont indécentes, si elles se comportent mal et qu'elles deviennent des prostituées, si notre nation s'effondre, comment est-ce que je peux changer l'histoire alors que Tu l'as prononcée, Seigneur? Toutefois, je te demande de m'aider, et permets que je sois plein d'amour et de gentillesse, pour que je puisse être Ton serviteur et faire Ta volonté. Je Te demande ces choses, Père, pour Ta gloire.

132 Maintenant, bénis-nous. Comme on m'a demandé de prêcher la Parole un peu, Père, donne-nous donc un court Message, pour que Ta Parole sorte, pour que ce soit un grand jour pour nous. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

133 Très bien. Bon, j'ai onze heures moins le quart à ma montre. Est-ce exact? [Amen.] Eh bien, pouvons-nous prendre environ trente-cinq minutes? Est-ce que cela irait? Et nous sortirons vers les onze heures trente? [Amen.] Maintenant où allons-nous?

134 J'étais assis ici, me disant que j'allais enseigner à partir de l'Ancien Testament, mais habituellement, je... On est tout le temps dans l'Ancien Testament. C'est pour cela que quelqu'un m'a dit: «Frère Branham, vous ne connaissez rien d'autre que l'Ancien Testament?» Eh bien, c'est bien. Quand je le comprendrai, ensuite je comprendrai le Nouveau. Mais quand vous en comprenez un, vous comprenez les deux. Voyez. Ils vont ensemble.

135 Tournons dans le Nouveau Testament, quelque part. Je ne sais pas ce que vous êtes en train d'étudier, ni rien. Je vous le dis, écoutons saint Jean, retournons au 1er chapitre de saint Jean, et commençons à lire saint Jean. Eh bien, c'est juste... Je vais simplement dans cela. Je ne sais pas. Nous allons donc commencer à étudier dans saint Jean. Ça va, tout le monde? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Ça va? Très bien, saint Jean, le 1er chapitre.

136 Maintenant, peut-être que mercredi soir, à ce que j'ai entendu... Je veux être avec vous ce soir. Je désire venir être avec vous ce soir et mercredi soir aussi. Je ne crois pas qu'on partira avant mercredi, donc je serai là mercredi soir. Je suis presque certain que notre départ se fera jeudi ou vendredi prochain. Je serai donc ici mercredi soir, le Seigneur voulant, pour le service. Et nous voulons donc enseigner, peut-être, quelque chose mercredi soir, le Seigneur voulant.

137 Dites, Frère Fleeman, c'est une bonne idée, enlevez votre veste maintenant, sentez-vous bien à l'aise.

138 Quelqu'un a-t-il quelque chose contre un autre? Si c'est le cas, levez la main et allez vers eux. Maintenant, faisons cette bonne vieille grande fête d'amour, ce matin. Que dites-vous? Chacun, quoi que vous ayez, si la personne n'est pas ici, dites: «Seigneur Jésus...» Mettons cela sous le Sang à l'instant, et à partir d'aujourd'hui «je n'y penserai plus.» Allons simplement de l'avant, et que toute chose reparte maintenant à neuf.

139 Oh! si seulement vous saviez combien - combien heureux vous devriez être! Toutes les religions du monde, en les considérant toutes, oh, comme elles peuvent être chacune d'elles vide de sens. Une seule est réelle, c'est l'Évangile du Seigneur Jésus-Christ. Peu importe qu'il vienne de l'Eglise méthodiste, de l'Eglise baptiste, de l'Eglise presbytérienne, le Seigneur Jésus-Christ est la chose véritable. Amen. Voyez? Peu importe d'où il vient, le christianisme les dépasse toutes en éclat. C'est la seule chose qui possède un fondement. Les autres choses... Le sacrifice de Sang du Seigneur Jésus-Christ est le seul espoir de la terre.

140 Eh bien, j'ai vu leurs religions. J'ai vu leurs idoles. J'ai vu leurs superstitions. J'ai vu leurs dieux, et tout, et chaque... Je les ai étudiés, j'ai étudié le - le Coran, par tous les moyens disponibles que je connaissais. Et, dans leurs moindres parties, elles deviennent des superstitions. Cela vous fait véritablement apprécier que, oh! que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est le seul espoir de la terre. Il est le seul à être ressuscité des morts. Et nous pouvons prouver qu'Il est ressuscité des morts, et Il vit aujourd'hui. Amen. Oh! la la! Frère Neville, vous ne savez pas à quel point je suis heureux d'être un chrétien. Oh! vous devriez être si heureux.

141 Maintenant, ce grand Evangile de saint Jean, ici, selon saint Jean. Jean était le bien-aimé. Nous croyons que ce saint Jean était ce - ce bien-aimé qui était penché sur la poitrine de Jésus, et - et ainsi de suite. C'est lui qui parmi les apôtres a atteint le plus grand nombre d'années, ou qui a vécu plus longtemps que tous les autres. Et il - il...

142 Pierre a été crucifié la tête en bas, les pieds en haut. André a été crucifié les mains clouées de côté, comme ceci. J'ai vu l'endroit où ils avaient décapité saint Paul, là-bas à Rome.

143 Dites, j'ai quelques photographies, oh! que je - j'essaierai d'apporter la prochaine fois, des photographies de tous les martyrs, etc. Ils les jetaient aux lions, etc. J'ai tous les grands dépliants. Je les apporterai. On les affichera un peu partout, pour que vous les regardiez; ils sont tous en anglais.

144 Remarquez que ça crève le coeur de voir cet endroit où ils ont tranché la tête de Paul; ils l'avaient ensuite jetée dans un égout et l'avaient laissé... me suis dit que la hache l'avait à peine touché qu'il était déjà dans la Gloire. Amen. Pas étonnant que depuis la cellule de sa prison il ait écrit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô mort, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» Il a écrit: «J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée, celle que le Seigneur, le juste Juge, me donnera ce jour-là. »Oh! la la! Cela vous amène à réfléchir.
La vie des grands hommes nous rappelle
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes,
Et quand nous nous séparerons, nous laissons derrière nous
Des traces de pas sur les sables du temps.

145 Bon, Jean, le bien-aimé révélateur... Il y a plusieurs Jean dans la Bible. Toutefois le Jean, saint Jean, dont nous parlons ce matin, un apôtre du Seigneur Jésus-Christ, un missionnaire envoyé par Dieu...

146 Un missionnaire est quelqu'un qui est envoyé. Je me suis souvent demandé comment les gens d'aujourd'hui en arrivent à dire: «Il n'y a que douze apôtres, seulement douze.» Vous avez entendu ça. Eh bien, ce mot même signifie «celui qui est envoyé».

147 Si l'on considère les douze, Paul n'était pas un apôtre. Mais, avez-vous déjà remarqué qu'ils choisirent Matthias, je crois que c'était lui, ou Matthias pour remplacer Juda? C'est ce que les hommes ont fait. Il... on n'a plus entendu parler de lui. Mais le choix de Dieu s'est porté sur Paul, vous voyez. Et voyez ce que Paul a fait! Vous voyez, cela laisse voir la différence entre le choix des hommes et le choix de Dieu. Et cela fait... me donne abondamment de grâce en mon coeur face aux erreurs, et ainsi de suite.

148 Vous venez de suivre, tout à l'heure, à la radio, cet éminent Dr DeHaan, un remarquable enseignant, oh! la la! un frère formidable, je l'apprécie de tout mon coeur, Dieu le sait. Juste pour vous montrer que les grands hommes peuvent commettre des erreurs. Je me suis dit, dès que je me suis aperçu, frère, qu'il commettait une erreur, je me suis dit: «Ô Dieu, je commettrai peut-être les mêmes erreurs; regarde donc les miennes.»

149 Le Dr DeHaan disait: «Le baptême n'a été donné qu'une fois dans la Bible.» Je l'écoutais en venant ici à l'église ce matin. Il disait: «Le baptême du Saint-Esprit a baptisé chacun des apôtres, les a immergés quand ils étaient dans la chambre. Nous, nous sommes baptisés dans l'eau, pour représenter cela. Et c'est la seule fois qu'ils ont jamais été baptisés du Saint-Esprit. C'est la seule fois dans la Bible.»
J'ai pensé : «Oh! Dr DeHaan!»

150 Eh bien, environ dix jours après, Philippe était allé prêcher aux Samaritains. Il les a baptisés au Nom du Seigneur Jésus. Seulement, le Saint-Esprit n'était pas encore venu sur eux. Pierre descendit et leur imposa les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.

151 Environ deux ou trois mois plus tard, Pierre se trouvait sur le toit d'une maison quand il eut la vision, il se rendit à... chez Corneille. Tous se trouvaient là, d'un même accord, en train de prier. «Et comme Pierre prononçait ces paroles, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme Il l'avait fait au début.» Et ils n'avaient pas encore été baptisés d'eau, même pas. Il dit: «Peut-on refuser l'eau [du baptême] - étant donné que ceux-ci n'ont pas été baptisés - à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous L'avons reçu au commencement?» Aussi, comment ce seul petit corps a-t-il représenté... Oh, non, non.

152 Quelques années plus tard, quelque vingt ans plus tard, Paul devait passer par les hautes provinces d'Ephèse, où se trouvaient certains disciples. Il leur dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?»

153 Ils répondirent: «Nous ne savons même pas qu'il y a un Saint-Esprit.»

154 Il ajouta: «Avez-vous été baptisés? Comment avez-vous été baptisés?» Ils dirent: «Du baptême de Jean.»

155 Il dit: «Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, au Seigneur Jésus.»

156 Sur ces paroles, ils ont été rebaptisés d'eau, au Nom du Seigneur Jésus. Et dans le... Il leur imposa les mains, et le Saint-Esprit est venu là sur eux, vous savez, comme Il l'avait fait au début. Oh, oui! Le baptême du Saint-Esprit et le baptême d'eau existent toujours et existeront jusqu'à ce que Jésus revienne.

157 Mais quelle erreur, vous voyez, quelle erreur de la part d'un érudit de sa trempe! Cela démontre qu'en dépit de votre grande intelligence, de votre grande connaissance, vous n'êtes qu'un humain et sujet aux erreurs, aussi sûr que le monde existe. «La bataille est à l'Éternel.» C'est exact.

158 Je vois des choses, même dans les visions et autres que le Seigneur m'a montrées, et j'ai fait demi-tour pour faire exactement l'inverse. Vous imaginez-vous? Et Dieu me les montre! Cela m'est arrivé à Lisbonne. J'ai dit: «Seigneur, retire Ta main de moi, je ne suis pas digne d'être Ton serviteur.» De voir des choses qu'Il m'avait dites, et j'avais tout oublié à ce sujet, sans plus m'en préoccuper. Cela est arrivé. J'ai pensé: «Oh! ça par exemple! Alors, pourquoi ne m'en suis-je pas souvenu.?» Voyez? Je l'avais pourtant écrit ici, c'était ici dans ma poche, sur un bout de papier. Mais je suis allé faire exactement l'inverse. Vous voyez? Cela démontre bien ce que je vaux, vous voyez, de ne pas... Oh, je serais le pire de tous. La raison en est qu'après que Dieu vous a dit une chose, vous vous retournez et faites le contraire, c'est terrible. Voyez?

159 Aussi, vous voyez, peu importe qui l'homme est, il n'est qu'un être humain. Il commettra des erreurs. Pour cette raison, supportons-nous les uns les autres, et faisons le meilleur de nous-mêmes. C'est tout ce qu'on peut faire. Très bien.

160 Jean, maintenant, le 1er verset. Est-ce que tout le monde a ouvert sa Bible? Au commencement.. Oh, dites-moi, n'est-ce pas une bonne façon de commencer? Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Regardez! Elle était au commencement avec Dieu.

161 Dites, prenons ici plus bas le 14e verset ; je l'ai enseigné tant de fois, et j'ai médité là-dessus tant de fois. Regardez. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire... la gloire du Fils unique venu du Père... pleine de grâce et de vérité. Regardez! Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous...

162 «Au commencement...» Maintenant, prenons... vraiment... Ici, je vois quelque chose. Et le Saint-Esprit doit l'avoir ordonné ainsi, vous voyez. Je vois une grande chose ici. «Au commencement était la Parole!»

163 Maintenant, vous ne pouvez revenir plus en arrière, intellectuellement parlant, qu'au commencement. «Au commencement...», avant qu'il n'y ait un monde, avant qu'il n'y ait une étoile, avant qu'il n'y ait un soleil, une lune, et tout le reste, avant qu'il n'y ait de création, c'est «au commencement». Est-ce exact? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Le plus loin que l'on peut donc aller, c'est en arrière au commencement.

164 Et Dieu était au commencement. «Au commencement était la Parole, et la Parole était Dieu, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.» Donc, la Parole était Jésus-Christ. Est-ce exact? Oh! la la! Donc, Qui était... «Au commencement était Jésus-Christ.»

165 Donc, dans nos concepts catholiques du «Fils éternel», ça ne se pourrait pas. Car, s'Il était le Fils de Dieu, Il devait avoir un commencement de temps. Il devait «naître de» pour être un Fils, n'est-ce pas? S'Il était le Fils de Dieu.

166 Oh, nous allons nous envelopper dans les bonnes vieilles Écritures. Je Les aime tellement! Simplement... On se sent chez soi quand on Les lit, vous savez. Ne Les aimez-vous pas? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.]

167 «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» La Parole elle-même était Dieu. «Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous; et nous L'avons contemplé, dans la gloire du Père.» Vous voyez? Nous contemplons la Parole, qui était au commencement, devenir chair ici sur terre. Quelle chose merveilleuse donc de penser que Dieu s'est fait chair pour ôter le péché.

168 Si maintenant on pouvait prendre les superstitions du monde, leurs façons d'adorer et de vouloir devenir bons... Eh bien, certaines dénominations qu'ils ont là de leurs sectes, pensent que si un homme devient vraiment bon, il devient un dieu. Il est alors un dieu. Et ils l'adorent comme étant Dieu.

169 Et puis, une autre raison pour laquelle ils l'adorent... Cela peut difficilement être enseigné dans un - dans un auditoire mixte comme celui-ci. C'est la raison pour laquelle le germe de vie provient du mâle, vous voyez, et ils pensent que la vie, la Vie éternelle, la vie perpétuelle, y est, qu'elle vient par le mâle, de l'un à l'autre. Et que nous avons toujours été ici, nous avons toujours été, que le même esprit se déplace continuellement dans les gens, vous voyez. Et pour cette raison, ils adorent l'homme, parce que de lui vient le germe de vie.

170 Or, mais il nous est dit ici que c'était avant l'existence de l'homme. Avant! «Au commencement était la Parole, et la Parole était Dieu, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole a été faite chair!...» Maintenant, le plus loin que la pensée humaine peut aller, c'est le plus loin que l'on peut aller en arrière, «au commencement». N'est-ce pas vrai? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] «Au commencement était la Parole. »Et c'est donc le plus loin que l'on peut aller par la théologie. C'est le plus loin que l'on peut revenir par notre pensée. Mais la révélation nous transporte au delà de cela. N'est-ce pas vrai? [«Amen.» - Ed.]

171 Maintenant, si vous enseignez sur base de la théologie, vous pensez: «Au commencement était la Parole», c'était Dieu. «Et la Parole était Dieu», c'est exact. «Et cette même Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous», vous voyez. Donc, Dieu a été fait chair. C'est sans controverse, c'est vrai. «Dieu a été fait chair.» Nous le croyons. Mais maintenant, avant que ceci soit la Parole...

172 Qu'est-ce qu'une parole? Une parole, c'est la manifestation d'une pensée, c'est l'expression d'une pensée. Est-ce vrai? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Avant de dire quoi que ce soit, vous l'avez pensé de façon subconsciente. Est-ce vrai? [«Amen.»]

173 Donc, «au commencement était la Parole», c'est le plus loin que l'on peut aller en arrière, par ceci, par la théologie. Cependant, avant que la Parole soit, c'était une pensée; et une pensée s'est matérialisée. Voyez-vous ce que je veux dire? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.]

174 Maintenant, c'est comme cela qu'Il l'a dit. Premièrement, Il a pensé; puis Il a prononcé la Parole ; et la Parole a été faite chair. Oh, combien Dieu est infaillible! Remarquez, pour chaque pensée, quand elle est exprimée.

175 Ce n'est donc pas étonnant ce qui est arrivé lorsque Jésus est descendu de la colline ce soir-là, et qu'Il a regardé sur cet arbre, cherchant à manger, et qu'il n'y avait rien - qu'il n'y avait rien à manger sur cet arbre. Il dit alors: «Que plus personne ne mange de ton fruit.» Et Il poursuivit Son chemin. Le lendemain, de retour, l'arbre était sec. La pensée de Dieu. La pensée qui, au commencement, était d'abord une pensée avant d'être une Parole, qu'exprima Jésus-Christ, Le même exprimait de nouveau cette Parole. Voyez?

176 Et chaque Parole de la Bible est la pensée de Dieu reposant sous forme de semence, laquelle, si Elle est reçue dans l'être humain et prononcée par la même pensée qui a matérialisé la Bible, amène la chose à l'accomplissement. Voyez-vous ce que je veux dire? Combien puissante pourrait être l'Église! La Bible a dit : «Que cette pensée qui était en Christ soit en vous. L'homme est tel que sont les pensées de son coeur.» Maintenant, vos pensées, si elles deviennent une expression...

177 C'est comme lorsque Dieu a dit: «Qu'il y ait un monde.» Avant que ça devienne une Parole, il a fallu que ce soit une pensée. Aussi, Dieu, dans la création, créa d'abord le monde par Sa pensée, puis l'exp-... prononça cela. Et la pensée, une fois exprimée, se matérialisa. Voyez-vous ce que je veux dire?

178 Or, si ce même Esprit qui a dit : «Que la lumière soit», et il y eut la lumière, qui a dit : «Qu'il y ait des arbres», et il y eut des arbres, si cette même pensée qui était en Christ est en vous, elle pourrait aussi bien dire «Qu'il n'y ait plus de cancer», et il disparaîtrait. «Que l'aveugle recouvre la vue», et il en serait ainsi! Voyez? C'est votre pensée. Jésus a dit : «En vérité...» Vous direz : «C'était Jésus.»

179 Mais attendez un instant. Il a dit: «Ayez foi en Dieu. Car, en vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne : «Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et que vous ne doutiez point en votre coeur, mais croyiez que ce que vous dites arrivera, vous aurez ce que vous avez demandé.» Est-ce vrai? «Vous l'aurez. Pas Moi; vous l'aurez.» Oh! quelle puissance a été donnée à l'Église!

180 Cela toutefois peut être exprimé par une conception mentale; mais si cela devient une vraie révélation de Dieu, que vous voyiez cela avant que ça n'arrive, et que vous l'exprimiez sous forme de parole, cette parole prend effet et se concrétise. Une pensée exprimée. Oh! la la! Combien Dieu pourrait... Le voyez-vous? Votre coeur et votre esprit sont à tel point remplis de l'Esprit de Dieu, que vos pensées deviennent Ses pensées. Amen! Vous y êtes. Quand votre pensée, et votre conduite, et votre direction deviennent un lieu direct, plutôt une inspiration directe du Saint-Esprit qui dirige votre être mortel! Oh! la la!

181 Quel genre de personnes devrions-nous être? Si ce Saint-Esprit même S'est à ce point personnifié en vous, ou s'Il vous a à ce point rempli de puissance, que vous n'utilisez plus vos propres pensées, que vous n'utilisez plus votre propre esprit, que vous n'utilisez plus vos propres opinions, mais que le Saint-Esprit vous a amené à un point où vos pensées et votre être sont l'Esprit de Dieu s'exprimant à travers vous, quel genre d'Église serions-nous?

182 Quel genre de personnes serions-nous, ce matin, si ce Branham Tabernacle, ce matin était si rempli de la Présence de Dieu, eh bien, que vous n'utiliseriez même plus votre propre esprit, vous n'utiliseriez même plus vos propres pensées, que vous n'auriez même plus de choix qui vous soit propre, mais seriez simplement conduits par l'Esprit?

183 «Et ceux qui sont fils de Dieu sont conduits par l'Esprit de Dieu.» Ensuite, quand l'élément humain disparaît et que l'Esprit de Dieu comble ce vide, alors que vous vous êtes vidés (amen!), alors ce sera le moment où l'Eglise, dans la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus, marchera sur Ses pas, dans Sa puissance, dans Ses pensées, dans Son Être, dans Ses actions! Voyez-vous ce que je veux dire? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Vos pensées deviendront alors des paroles, et vos paroles se matérialiseront. C'est quand l'Église, dans sa puissance,...

184 Je crois que c'est en route, que lorsque l'Église sera si enveloppée en Christ, le Saint-Esprit, que le genre humain sera si dépouillé de lui-même, qu'ils ne se verront plus eux-mêmes, qu'ils n'auront plus... [Espace vide sr la bande - Ed.] ... que de servir Dieu. Et leurs pensées avancent. Ils refusent les choses du monde. Ils n'avancent que dans l'Esprit, ne vivent que dans l'Esprit, n'agissent que dans l'Esprit, ne marchent que dans l'Esprit, accomplissant ainsi la loi de Christ. Alors, l'amour de Christ dans le coeur humain, agissant dans le Saint-Esprit, cette grande et glorieuse Église s'avancera ayant la puissance et la divinité, car la divinité sera révélée dans les êtres humains, par le Saint-Esprit, amenant à l'accomplissement la pensée de leur coeur.

185 Nos pensées s'expriment différemment. Souvent nous allons au devant d'un frère et lui disons «Comment vas-tu, frère?» Mais cela ne vient pas vraiment de votre coeur. Souvent nous disons : «Je suis ceci et cela ; je ferai cela.» Cela ne vient pas de votre coeur. Voyez? Ça ne vient pas vraiment de mon coeur.

186 Mais quand on peut être si mort aux choses du monde, que Christ passe en premier, que Christ est tout, alors votre entière constitution est de l'Esprit du Seigneur Jésus-Christ. Il a le plein contrôle. C'est quand vos pensées seront propres, c'est quand vos pensées seront pures. Votre coeur - votre coeur...

187 Beaucoup disent «Eh bien, la religion vient du coeur.» Il n'y a pas de faculté mentale dans cette petite chose appelée «coeur». Vous ne pouvez pas penser avec votre coeur. La Bible dit: «Comme un homme pense dans son coeur, tel il est.» Vous ne pouvez pas penser avec votre coeur. Vous ne le pouvez pas, parce qu'il n'y a rien de mental avec quoi penser. Jésus ne parlait pas de l'être physique, Il parlait de l'être surnaturel.

188 Nous sommes un être trin; l'âme, le corps, l'esprit. Nous savons ce que cette chair est, nous en avons conscience, elle est ici. Nous savons ce qu'est l'esprit, il contrôle la chair. Mais qu'est-ce que l'âme? L'âme est la nature de l'esprit.

189 Quand un homme est converti, cela ne veut pas dire que... C'est ici un bon et profond enseignement et j'espère que vous le saisirez. Il y a quelque temps... Je le disais à quelques gars l'autre jour.

190 Un homme était assis sur mon perron, et il me dit: «Frère Branham, j'étais autrefois un homme d'affaires. Aussi, j'ai passé des années à essayer d'être sauvé.» Il m'a raconté tous les ennuis qu'il avait eus. Sa femme, me disait-il, était allée et avait reçu l'Esprit. Et elle ne réussissait pas... Lui ne réussissait pas à L'avoir.

191 J'ai dit: «Que voulez-vous dire, frère?» Il m'a dit d'où il venait, et il s'est ouvert. Il a dit... J'ai dit : «Vous essayez d'être sauvé?»
Il répondit: «Oui, j'essaie d'être sauvé.» J'ajoutai : «Le Seigneur veut...»

192 Il dit: «Je crois avoir franchi la ligne, frère Branham, où on ne peut plus être sauvé.»
J'ai répondu: «Oh! je ne sais pas.»

193 Il dit: «Regardez. J'étais allé aux réunions de Billy Graham, un grand et éminent prédicateur.» Et c'est un homme de Dieu, faisant une grande ouvre pour Dieu. Il dit: «Je suis allé à ses réunions. Il a dit: «Que tous ceux qui veulent être sauvés lèvent la main.» J'ai levé la main, et je suis allé dans une salle de recherche. Là, ils m'ont dit que je devais accepter Jésus. Je me suis agenouillé et j'ai prié. Et puis il m'a dit: «Maintenant, croyez-vous en Jésus-Christ?» J'ai dit que oui, je L'accepte comme mon Sauveur personnel. Il me dit: «Vous êtes maintenant sauvé.» Il ajouta : «Rien ne m'est arrivé.»

194 Il dit encore : «Je suis ensuite parti quelques années, et j'ai trouvé les Méthodistes Libres, qui m'ont dit que je devais devenir suffisamment heureux, au point de pouvoir crier.» Il ajouta: «Ils ont prié pour moi, et tout, jusqu'à ce que je sois suffisamment heureux pour crier.» Il dit: «Ils m'ont dit: «Cette fois, tu L'as eu. Tu as été sanctifié.'» Il dit: «Je suis sorti.» Il dit: «Je cherchais tout ce que je pouvais trouver. Je ne L'avais toujours pas.»

195 Il dit: «Je suis allé aux réunions du frère Roberts, Oral Roberts. Ils sont entrés dans la pièce et m'ont dit que je devais recevoir le Saint-Esprit, et que je devais parler en langues, sinon je ne L'avais pas.» Il dit: «J'y suis retourné, et ils sont devenus... ils ont prié pour moi, et - et m'ont demandé de parler au Seigneur.» Et - et il dit : «Je - j'ai parlé en langues.»

196 Il dit: «Frère Branham, je ne L'ai toujours pas.» Il ajouta: «Je ne sais plus quoi faire.»
J'ai dit: «Maintenant, mon frère...»

197 Il dit: «Je suis allé à Shreveport, à The Voice of Healing, et là ils m'ont dit que vous étiez prophète et de venir ici et que vous seriez capable de me révéler, quand l'Esprit vient sur vous, quel est mon problème.»

198 J'ai dit: «Frère, vous n'avez pas à être un prophète pour ça. La Parole de Dieu règle cette question.» J'ai dit: «Cela ne requiert pas de prophétie.»

199 J'ai dit: «Mon frère, la seule chose, vous n'êtes que confus.» J'ai dit: «Je veux vous poser une question. Avez-vous toujours aimé le Seigneur Jésus?»

200 Il répondit: «Eh bien, je - j'ai appartenu à l'Eglise presbytérienne, mais je ne faisais qu'y aller.»

201 J'ai dit: «Bien, j'aimerais vous demander, qu'est-il arrivé, qu'est-ce qui s'est passé, que vous ayez tout à coup changé votre façon de penser?»

202 Il dit: «Eh bien, ma femme était allée chez les pentecôtistes et elle avait reçu le Saint-Esprit. Elle m'était ensuite revenue toute heureuse.» Et il a dit...
J'ai dit: «Qu'avez-vous pensé de cela? Avez-vous critiqué ça?»

203 Il dit: «Non. J'ai simplement pensé : «Je vais voir combien de temps cela va durer.» Il ajouta: «Ça a duré. Elle semblait L'avoir reçu.»

204 Il dit: «Un jour que je rentrais dans la maison après avoir conclu une vente dans la cour, il m'est arrivé de mettre ma main dans ma poche, et quelqu'un m'avait remis un vieux petit pamphlet.» Il dit: «Je me suis assis dans mon bureau et je me suis mis à lire ce pamphlet.» Il ajouta: «Le sentiment le plus inexplicable est venu sur moi, comme quoi je devrais me mettre en ordre avec Dieu.» Il dit: «Depuis, je ne cesse de chercher.»

205 J'ai dit: «Je veux vous demander quelque chose? Quand ce sentiment est venu sur vous, vous n'avez jamais pu vous en débarrasser?»
Il répondit: «Non, monsieur, je n'ai jamais pu.»

206 J'ai dit: «Eh bien, c'est à ce moment que vous avez reçu Christ.» J'ai dit: «Cela ne veut pas dire de «lever vos mains». Ce qui est très bien. «Parler en langues», c'est très bien; «pousser des cris», c'est très bien. Mais ce sont là les attributs de Christ après qu'Il soit entré.» J'ai dit: «Recevoir Christ, c'est recevoir la Personne, Jésus-Christ. Le recevoir, c'est la vie.» J'ai dit: «Crier, parler en langues, et toutes les démonstrations, ce sont les attributs qui suivent Ceci. Mais le premier pas, c'est de recevoir Christ.»

207 Il dit: «Alors, Frère Branham, j'étais sauvé tout ce temps?»
J'ai dit: «Certainement. Regardez. L'aimez-vous?»
Il répondit: «De tout mon coeur.»
J'ai dit: «Autrefois vous ne L'aimiez pas?»
Il dit : «C'est vrai.»
- Mais maintenant vous L'aimez.
- Oui, c'est vrai, dit-il.
- Eh bien, vous L'aviez tout ce temps.

208 Et il a sauté en bas du perron et il s'est mis à crier et à me serrer dans ses bras. Il dit: «Ô Dieu, j'ai été un chrétien toutes ces années.»

209 Vous voyez, la chose était que ça n'avait pas été tiré au clair au début. Alléluia!

210 Eh quoi? Vous n'arriverez pas à faire d'un porc un agneau, si vous essayiez. C'est un porc, pour commencer. Il vogue à ses propres affaires, tout en laissant savoir à l'agneau de s'occuper des siennes. Le seul moyen que vous auriez d'amener ce porc à réaliser que ce n'est pas bien d'être dans la porcherie serait de mettre un esprit d'agneau en lui. Si jamais il recevait une âme d'agneau... Plutôt, un agneau n'a pas d'âme. Mais si jamais il recevait un esprit d'agneau, la nature même de la chose! C'est pourquoi vous ne pouvez convertir un porc, vous ne pouvez convertir un agneau, parce qu'il n'a pas d'âme. Ce qu'il est, dans son esprit, c'est cette nature qu'il aura toujours. Voyez?

211 Mais un être humain peut être changé d'un porc en un agneau, parce qu'il a une âme faite à l'image de Dieu. Amen.

212 Eh bien, ses pensées ont changé. Quelque chose le fait pour lui. Alléluia! «Comme un homme pense dans son coeur.» Voyez? Christ, le Créateur, vint à lui, sans se faire remarquer, et créa. Son propre Esprit retira de lui la nature de l'homme, qui aime danser, qui aime le monde, qui aime s'amuser, et depuis ce temps il a mis cela de côté et cherchait Dieu. Et Dieu était en lui tout ce temps. C'était Dieu, dès le début. Voyez? Vous y voilà. Amen.

213 Comme un homme pense! Ça doit devenir une pensée avant de devenir une parole. Et une parole, exprimée, se concrétise. Je crois dans mon coeur que je suis un chrétien parce que j'ai accepté le Seigneur Jésus-Christ, même si je ne pleure pas, même si je ne bouge pas, même si je ne fais rien. En mon coeur, premièrement, je crois que Christ est mort pour moi, à ma place. Amen. J'accepte cela, un chrétien. Je le crois, comme un chrétien. Ensuite c'est dans mon coeur. Puis je l'exprime en parole: «Je suis un chrétien.» Alléluia! Puis, je me mets à marcher comme un chrétien, à parler comme un chrétien, à vivre comme un chrétien, à être comme un chrétien. Et par mes fruits, je suis reconnu du monde comme étant un chrétien. Alléluia!

214 Dites, je n'ai pas voulu le dire si fort. Mais, La voilà, la Parole de Dieu. Jésus a dit... La voici! Oh, dites-le-moi quand j'aurai assez parlé. Mais, eh bien, Jésus a dit ceci. Regardez. «Au commencement!» Remarquez. Vous voyez? «Un homme, comme il pense dans son coeur.» Maintenant, écoutez ce que Jésus a dit. Nous n'allons pas...

215 Oh, si seulement vous voyagiez et voyiez les religions. L'une doit faire ceci, et l'autre doit faire cela, cette autre doit faire cela. Mais, frères, permettons à ce tabernacle-ci, une fois, d'être remis dans la bonne voie une fois pour toute.

216 Nous sommes chrétiens, par la foi. Par la grâce de Dieu, nous sommes chrétiens. Voyez? Dieu, dans Sa miséricorde infinie, nous a appelés à nous réconcilier avec Lui, par Son Fils, Jésus-Christ. Ça règle la question. Ce n'est pas ce que nous avons fait. C'est ce qu'Il a fait! Il détourna mon âme des choses du monde pour les choses de Dieu. Des courses de chevaux et des paris de l'adultère, du mensonge, du vol, Il changea mon âme, changea mes pensées. Après cela, mes pensées deviennent si réelles qu'elles deviennent des paroles sur mes lèvres. Et elles se concrétisent. Maintenant je suis un chrétien. Cela a fait de moi une autre personne. C'est ce qui vous est arrivé. Vous voyez?

217 Si vous êtes incertain, et que vous n'y croyez pas, et que vous dites: «Oui, eh bien, je me demande bien!» Vous feriez mieux de faire attention.

218 Vous dites: «Eh bien, frère, je - j'ai eu du temps.» Peu m'importe le bon temps que vous avez eu. Vous dites : «Eh bien, j'ai crié.» C'est bien, mais ça ne veut pas encore dire cela. Vous dites : «J'ai parlé en langues.» C'est bien, mais ça - ça ne veut pas encore dire cela. Vous dites: «J'ai guéri les malades.» Ça ne veut pas encore dire cela.

219 Jésus a dit : «Plusieurs viendront à Moi en ce jour et diront: «N'ai-je pas chassé les démons en Ton Nom, et fait de grandes choses?' Il leur répondra: Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d'iniquité. Je ne vous ai jamais connus.'» Oui, monsieur.

220 Paul a dit: «Quand je parlerais la langue des hommes et des anges, quand j'aurais la foi pour déplacer des montagnes, quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.»

221 Ce doit être un changement. Voici, un changement du coeur. Pas de cette chose physique, mais du coeur de votre âme. À l'intérieur, quelque chose s'ancre, au point que vos pensées à vous deviennent sans importance, elles ne vous intéressent plus. Vous ne voyez que le Seigneur Jésus. Vous voyez la justice, la sainteté, la pureté, l'amour, la grâce. C'est alors que vous avez été changé. Qu'est-ce qu'une conversion? Convertir signifie «Transformer quelque chose». Et vos pensées, vos habitudes, votre être ont été changés de ceux d'un pécheur à celui d'un chrétien. La première chose, vous le savez dans votre coeur. Ensuite vous l'exprimez de vos lèvres. Et puis cela se concrétise, et c'est ce que vous êtes.

222 Maintenant, si vous pensez que vous le pensez (quel mot!) mais si vous imaginez que vous le pensez, et que vous l'exprimiez et que ça ne se concrétise pas, c'est que vous n'êtes pas sur la bonne route. Le saisissez-vous? Je ferais peut-être mieux de laisser... de le dire plus lentement. Regardez, si vous vous imaginez être un chrétien, et que vous le déclarez de vos lèvres, mais qu'ensuite vous découvrez que vous ne l'êtes pas, vous feriez mieux alors d'avoir un changement de pensée, un changement du coeur. Voyez? Parce que ça ne rend pas témoignage, ça n'en porte pas le fruit. «Mais les fruits de l'Esprit sont la gentillesse, la paix, la longanimité, la bonté, la miséricorde, la foi.» Si à la moindre petite chose qui survient vous vous emportez, vous feriez mieux de faire attention, quelque chose ne s'est pas produit. Vous exprimez quelque chose ici, qui n'est pas ici.

223 Jésus a dit aux pharisiens: «Vous, hypocrites, comment pouvez-vous dire de bonnes choses?» C'est ce qui faisait d'eux des hypocrites. Dans leur coeur ils pensaient une chose, et de leurs lèvres ils en exprimaient une autre. C'est ça un hypocrite. C'est ce qui fait de lui un hypocrite. Il leur a dit: «Comment le pouvez-vous, hypocrites que vous êtes, car c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. Vous ne dites pas ce que vous pensez réellement.» Voyez-vous ce que je veux dire? Vous devez dire ce que vous pensez. Si vous ne le pensez pas, ne le dites pas. Voyez? Exprimez vos paroles, qu'elles viennent du fond de votre coeur.

224 Comme Jésus a dit de cet arbre: «Que personne ne mange de ton fruit.» Eh bien, il n'y avait pas - n'y avait pas l'ombre d'un doute en Son coeur que cet arbre se dessécherait. Et pourquoi? Son coeur venait d'un pur... C'était l'Esprit de Dieu en Lui qui Le rendait ainsi, qui enseignait aux disciples une leçon. Voyez-vous ce que je veux dire? Très bien.

225 Donc, que ce soit pur. Que vos pensées soient pures, et vos expressions pures. Vivez purs et soyez purs. De votre coeur proviennent les mauvaises pensées, les adultères, et toutes ces différentes choses. Si cela provient de votre coeur, c'est ce qu'il y a dans votre coeur. Mais si de votre coeur émanent la droiture, la paix, l'amour, la joie, oh! la la! alors cela vient d'une source ici qui en est rempli. Vous voyez ce que je veux dire? C'est remplie de l'Esprit de Dieu, ici, qui s'exprime par des oeuvres, et ce que vous dites alors s'accomplira.

226 Je vais vous donner un petit aperçu de quelque chose, de l'infaillibilité de la Parole de Dieu. Prenez garde à ce que vous dites. Quand Dieu parle, cela doit arriver, peu m'importe combien ça ne semble pas être le cas. J'ai vu des choses, comme ce fut le cas dans ce dernier voyage, j'ai vu Dieu accomplir quelque chose, les amis, que je pensais impossible, mais c'est arrivé. Après avoir vu l'erreur d'une chose que j'avais faite, c'était une erreur; j'étais censé avoir fait quelque chose. Dieu m'avait dit d'aller le faire. Je l'avais d'écrit, ici, dans ma poche. Et plutôt que de le faire, je l'ai oublié; je me suis retourné et j'ai fait autre chose. Mais la grâce de Dieu a carrément fait tourner cela et l'a fait s'accomplir en dépit de cela. Amen. Cela devait arriver.

227 Bien, je crois qu'ici, dans saint Jean, je lisais la même chose l'autre jour, quelque part ici. C'est quelque part, voyons voir, c'est le 12e chapitre; oui, c'est là. Regardez, saint Jean 12, le 37e verset. Ecoutez, commençons au 36e. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis Il s'en alla, et - et se cacha loin d'eux.

228 Maintenant, écoutez, c'est ici. Maintenant, suivez ceci très attentivement. Je l'ai noté ici. Je le lisais quand j'étais à Bombay. Malgré tant de miracles qu'Il - Il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui, ...

229 En dépit de ce qui avait été fait! Il accomplissait des miracles... Voyez cette nation, voyez ce peuple, voyez quels sont les signes et les miracles qui se sont accomplis juste ici dans ce tabernacle. Voyez ce qui a été dit, et ce qui a été prouvé être de Dieu. Regardez! Voyez! C'est prouvé comme étant de Dieu, et malgré cela, les gens de la ville vont en rire, s'en moquer, et dire: «C'est de la télépathie mentale, ou quelque chose du genre.» Ils ne comprennent pas. Ecoutez ici. Malgré tant de miracles qu'Il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui, afin que s'accomplît la parole qu'Ésaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu'Ésaïe a dit ceci:

230 Quand Dieu parle, cela doit arriver. Car c'est d'abord Sa pensée, ensuite Sa Parole est exprimée. Alors ce n'est rien... Peu importe les circonstances, cela doit arriver. Oh, pouvez-vous voir l'infaillibilité de la Parole? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Oh! la la! Il a aveuglé leurs yeux; et Il a endurci leur coeur, de peur qu'ils ne voient des yeux, qu'ils ne comprennent du coeur, qu'ils ne se convertissent, et que Je ne les guérisse.

231 Regardez! Dieu, par Son prophète Ésaïe, un homme qui avait ses hauts et ses bas comme nous, qui commettait des erreurs comme nous, mais Dieu a rendu cet homme si obéissant, en étant un prophète, que ses paroles... Les pensées de Dieu (alléluia!), les pensées de Dieu exprimées par les lèvres mortelles d'Ésaïe, un homme qui avait des péchés et autres comme moi, avec ses hauts et ses bas, comme moi et comme vous. Mais ce vase abandonné à Dieu exprimait la pensée, la pensée de Dieu, par des paroles. Et peu importe ce qu'elles étaient, les paroles d'Ésaïe devaient s'accomplir, car elles étaient la pensée de Dieu exprimée par Ésaïe.

232 Voilà. Alléluia! Ô Dieu. «Sur ce roc Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.» Oh! la la! Quand ce monde ne sera plus, «les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera pas». Pourquoi? Il exprimait - verbalement - la pensée du Dieu Tout-Puissant. Et quand nous pouvons accepter cette Parole par la foi, elle doit se concrétiser. Oh, comme cela excite mon cour de penser que «Ta Parole, à jamais dans le Ciel, Seigneur, est confirmée». Ce que sont les pensées de Dieu, Il les exprime par des Paroles, et ici est la Parole vivante de Dieu. [Frère Branham a frappé plusieurs fois sur le pupitre. - Ed.]

233 Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» Alléluia!

234 Non pas «celui qui va à l'église», ni «celui qui met son nom dans le livre», ni «celui qui professe», ni «celui qui pousse des cris», ni «celui qui guérit les malades», ni «celui qui ouvre les yeux des aveugles» ni «celui qui parle en langues», ni «celui qui prophétise».

235 Mais «celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M'a envoyé, a la Vie éternelle et ne vient jamais en jugement, mais il est déjà passé de la mort à la vie». Oh, frère, laissez cette foi s'ancrer une fois dans ce cour, au point que ces paroles seront reconnues devant Dieu. Ensuite, les cieux et la terre trembleront et passeront, mais la Parole éternelle, cette pensée qui est dans votre cour, qui est exprimée par Dieu, ne pourra pas plus faillir que les paroles d'Ésaïe pouvaient faillir.

236 Il y en a eu des milliers qui ont vu s'opérer ces miracles et qui ne pouvaient toutefois pas croire, parce qu'Ésaïe l'avait exprimé, en disant: «Ils n'y croiront pas.»

237 La Parole de Dieu est éternelle. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Dieu, au commencement, là en arrière quand Il vit le monde, Il nous vit vous et moi ici ce matin. Il vit mon enfant, qui est là derrière. Il vit tous ceux qui ont faim en Inde. Il vit tout prédicateur en chaire. Il vit marcher tout hypocrite. Il vit toute la chose. La pensée infinie de Dieu a vu cela à l'avance.

238 Et Il dit: «Afin de racheter cette race qui est tombée, J'enverrai Mon Fils, Jésus-Christ.» Là était la Parole. Au commencement, avant que ce soit une Parole, c'était une pensée. Avant, c'était une pensée; elle a été prononcée par des paroles. Et la Parole s'est concrétisée et Elle a habité parmi nous. Alléluia! Dix millions d'années, peut-être, avant que le monde ne soit formé, la pensée de Dieu a vu Son corps, le tabernacle de chair, pour enlever l'aiguillon de la mort. Fiou!

239 Éternelle est la Parole de Dieu! Oh! les temps changeront, les années passeront, des éons passeront, mais la Parole de Dieu ne passera jamais. Voilà!

240 «Ô Seigneur, permets-moi de cacher Ta Parole en mon cour, pour que je ne pèche point contre Toi. Laisse-moi la méditer jour et nuit. Laisse-moi écrire Tes commandements sur les montants de mon lit, et qu'ils soient - soient toujours devant ma face, ô Eternel, pour que je ne pèche point en mon cour contre Toi.» Mais laisse-moi y marcher. «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation...», Romains 8.1. Alléluia! «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, pour ceux qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit.» Amen!

241 Les pensées exprimées de Dieu, dans le coeur humain, poursuivent leur chemin, comme le Dieu immortel conduit Ses sujets de lieu en lieu. Et la Bible dit: «L'Eternel affermit les pas du juste.» Oh! la la! Combien nouveau est le monde? Quelle durée a l'éternité? Quand nous pensons à la Parole de Dieu exprimée par la bouche d'un mortel qui s'est tout à fait soumis à la Parole de Dieu!

242 Il a dit: «Ésaïe en a parlé. Et ils n'ont pu s'y soumettre, parce qu'Ésaïe l'avait dit sous inspiration.»

243 Ce Jésus-Christ, l'Emmanuel ici sur terre, avec toutes les Écritures Le concernant. Quand Il était ici sur terre, Il savait qu'Il allait ressusciter le troisième jour. Pourquoi? Parce que David, sous l'inspiration, avait dit: «Je ne livrerai pas Son âme au séjour des morts et ne permettrai que Mon Bien-aimé voie la corruption.» [Frère Branham a frappé six fois sur le pupitre. - Ed.] Il avait dit: «Aussi mon cour était dans l'allégresse, et mon corps était... était dans la joie...» Quand Jésus, sous une seule Parole, l'onction, parle... prononcée par Dieu à travers un homme qui avait ses hauts et ses bas, David. David dit: «Je ne livrerai pas Son âme au séjour des morts, et ne permettrai pas que Mon Bien-aimé voie la corruption.»

244 Jésus a dit: «Démolissez ce temple, et en trois jours Je le relèverai.» Alléluia! Il croyait à l'immortelle Parole de Dieu. Oui, monsieur. Peu importe...

245 Vous dites: «C'est pas ce qu'Il a dit. Vous savez, Il est mort le vendredi, puis Il est ressuscité. Qu'est-ce que c'est que ces trois jours?»

246 Jésus savait que la corruption du corps s'installe dans les soixante-douze heures. Il savait qu'entre ces trois jours, entre ça, Dieu allait ressuscité Son corps, parce que David, sous l'inspiration, avait dit qu'Il Le ressusciterait. Alléluia! Une seule Ecriture écrite dans la Bible! Il affronta la mort comme un héros, sachant que Dieu allait tenir Sa Parole; ce que Dieu avait d'abord pensé, et ensuite exprimé. Alléluia!

247 De même aujourd'hui, je crois ceci, que «ce Seigneur Jésus, qui est monté dans les lieux élevés, reviendra de la même manière que vous L'avez vu s'en aller». Il revient pour les rachetés qui sont nés de nouveau, lavés dans le Sang. «Comme Il s'en est allé, ainsi Il reviendra.» C'est exprimé dans la Bible. Des rois peuvent se lever, des différends peuvent survenir, le tonnerre peut arrêter la terre, la famine, les bombes atomiques, quoi que ce soit. Mais «Jésus, le Fils de Dieu, reviendra de la même manière que vous L'avez vu s'en aller», parce que c'est la Parole inspirée de Dieu qui l'a dit.

248 Je crois véritablement que Dieu guérira ce corps, les malades, parce qu'Il a dit: «Il était blessé pour mes péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Que les enseignants, la théologie, ou quoi que ce soit d'autre s'élèvent, que des séminaires soient suscités et tombent, mais la Parole de Dieu, Elle, continuera malgré tout. Oui, monsieur. Dieu l'a dit. Et ça devait être une pensée avant que Dieu ne le prononce. Et Dieu a pensé la chose entière, et l'a ensuite exprimée dans Ses Paroles, et cela devait se concrétiser.

249 Il n'y a pas longtemps, je lisais, ou j'ai vu l'endroit où une fille plaçait les aiguilles sur une montre, les trempait dans le radium. Et, par mégarde, il lui arriva de toucher le pinceau de sa bouche, et cela la fit mourir. De nombreuses années plus tard, ils ont déterré son crâne. Ils placèrent des stéthoscopes à leurs oreilles, et tout, et mirent cela dans le crâne, et vous pouviez entendre ce radium, «routt-routt-routt». Ça n'a pas de fin. Sans cesse cela continue à agir. Cela continue à agir. Des années et des années plus tard, quand le crâne n'était plus qu'un os blanc, le radium continuait à agir à l'intérieur, parce qu'elle en avait avalé. Une portion comme celle-là, et le radium continuait à agir.

250 Combien plus alors le fera le Dieu éternel, à travers Son Être divin et les puissances parlées de Sa Parole, quand Il prononce Sa Parole! Les temps changeront, les gens changeront, les nations changeront, les mondes changeront, mais cette Parole continue sans cesse à agir, à travers les siècles, parce qu'elle était d'abord la pensée de Dieu avant d'être exprimée. Alléluia!

251 Je L'aime de tout mon coeur. Après avoir vu les centaines de religions de ce monde, je puis dire, ce matin: «Sur Christ, le Roc solide, je me tiens. Tout le reste n'est que sables mouvants, tout le reste n'est que sables mouvants.» Prions!

252 Père céleste, oh! comme je suis heureux ce matin de savoir que Ta grâce rédemptrice, Ton Fils, nous a rachetés d'une vie de péché. Oh, quand je vois mon propre corps se flétrir, prendre de l'âge, grisonner et se rider, toutefois je sais qu'au-delà de cette ombre-ci là-bas, repose ce corps qui n'est pas fait de mains d'homme. Là-bas repose ce corps immortel, qui attend; et un jour, quand la vie se retirera de ce corps, il se réveillera, nouveau, là-bas en Sa Présence, pour être avec Lui à travers les siècles du temps.

253 Ô Dieu, que tout homme et femme, ce matin, ceux qui ont en eux cette espérance, se purifient des choses du monde. Et pour ces petites choses insignifiantes qui les entraîneraient et les maintiendraient misérables, accorde-leur d'être des chrétiens heureux de Te servir. Accorde-leur ces choses, Père, au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

254 Je pense avoir dépassé un peu l'heure, mais mon cour a été transporté par Sa Parole, par Son Être. Je suis venu sans m'être préparé, ne sachant pas que j'allais prêcher. J'ai simplement exprimé ces quelques mots. Je n'ai pris qu'un passage des Écritures, mais dans quelques dimanches, peut-être, nous repartirons de là et continuerons à parler de ce qu'était cette Parole.

255 L'aimez-vous? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] Écoutez, mes amis chrétiens. S'il y a quelque chose dans votre cour contre quelqu'un, allez vers lui maintenant et réconciliez-vous. Oubliez tout du passé. Et si vous avez une vie de hauts et de bas, rappelez-vous, quelque chose est entré dans ce cour, quelque chose s'est infiltré dans ces pensées. Qui que soit votre ennemi, aimez-le. Aimez-le. Peu importe ce qui s'est passé, oubliez ça. Après tout, vous êtes dans un champ où pousse aussi l'ivraie, on le constate, mais nous devons pousser tous les deux ensemble. Nous devons pousser ensemble.

256 En effet, un puits d'eau douce ne peut donner une eau amère, non plus un puits d'eau amère ne peut donner une eau douce. Un arbre ne donnera pas à la fois de bons et de mauvais fruits. Donc, que le puits tout entier soit propre, ou bien, que le puits tout entier soit souillé. L'un ou l'autre, voyez. Car, pour commencer ils sont souillés, nettoyons les puits, ce matin, et disons: «Seigneur, déverses-y Ton Esprit, et dirige-moi, ô Dieu, dirige-moi.»

257 Car, étant donné que nous... On est allé à une - une église catholique là-bas, là à Rome; ils avaient désiré m'emmener voir le lieu appelé le Temple des Os. Depuis des centaines d'années, ils enterrent là leurs moines, à même l'église. Chaque église est en quelque sorte un cimetière; c'est là où ils les enterrent. Après qu'ils ont fait là très longtemps, ils vont les déterrer. Une fois que leur chair s'est complètement décomposée et est devenue poussière, ils les déterrent.

258 Et ils ont pourvu une salle, de beaucoup plus grande que celle-ci, faite d'os humains qu'ils ont changés et liés ensemble. Et dans les extrémités, là où vous marchez, comme ceci, il y a des crânes et tout. Les supports des lampes sont faits de bouts de doigts et d'os. Les lampes sont faites avec des os et tout. Il n'y a rien que... Et il y a les tombes de ceux qui sont en train de se décomposer. Un panneau, au bout, très saisissant, dit ceci : «On a une fois été comme vous, et un jour vous serez comme nous.» C'est vrai.

259 Seuls ceux qui aiment Dieu auront la Vie immortelle. Et c'est vrai.

260 Je remarquai que là où passaient les gens - la religion catholique repose en grande partie sur les superstitions et des choses de ce genre - les crânes de ces moines étaient blancs à force d'être frottés. Quelques-uns étaient entamés, d'une épaisseur comme celle-là. Et les gens les frottaient, espérant obtenir des bénédictions, des choses du genre, des crânes de ces moines. C'est la preuve que, c'est un être humain, c'est un cour, et ils sont affamés de quelque chose.

261 Frère, la religion de Jésus-Christ ne consiste pas à frotter les os des hommes morts. Elle croit au Seigneur Jésus-Christ et à la vie immortelle. Oh! la la!

262 Mais de penser que c'est vrai, qu'une fois ces hommes ont été comme nous sommes ce matin. Ils ont eu leur opportunité, et nous avons la nôtre. Qu'allez-vous en faire?

263 Oh, faites que l'entièreté de cela compte pour le Seigneur Jésus. N'accordez pas de temps aux choses du monde. «Rejetons tout fardeau, qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.» Aimons le Seigneur Jésus.

264 Soyez bons les uns envers les autres. Soyez bons envers vos ennemis. Aimez tout le monde. Peu importe ce qu'ils ont fait, aimez-les, malgré tout. Et si ça vous est impossible, mon frère, ma soeur, alors s'il y a un temps où vous avez besoin...?... à l'autel, c'est maintenant. Quand vous pouvez revenir, créer...

265 J'ai reconnu l'autre jour qu'un esprit égoïste était venu sur moi, et qui disait: «Cet homme est dans l'erreur. Je devrais le lui dire.» C'est faux. Dieu est Celui qui lui dira. Ce n'est pas... Ça ne me regarde pas. Ce qui me regarde, c'est de prêcher l'Évangile et d'aimer tout le monde; et de persévérer et d'aimer mes ennemis, comme Jésus-Christ m'a aimé quand j'étais Son ennemi. C'est exact. Quand je n'étais pas digne d'être aimé, Il - Il m'a aimé et m'a pris sur Son sein. Et quiconque n'est pas aimable, aide-moi à l'aimer quand même. Que l'Esprit qui était en Christ soit en nous. Amen. Je L'aime. Je L'aime. Oh! la la! Ne convoite pas les vaines richesses du monde
Qui se détériorent très rapidement
Cherche à t'approprier les trésors célestes
Qui ne passeront jamais. Tiens l'immuable main de Dieu!
Tiens l'immuable main de Dieu!
Bâtis tes espoirs sur les choses éternelles
Tiens l'immuable main de Dieu! Quand mon voyage sera terminé,
Si je suis resté fidèle à Dieu,
Belle et lumineuse sera ma demeure dans la Gloire
Que mon âme enchantée contemplera! Donc, tenons l'immuable main du Dieu! Tiens l'immuable main de Dieu!
Bâtis tes espoirs sur les choses éternelles
Tiens l'immuable main de Dieu!

266 N'est-ce pas là la prière de tout homme et femme, garçon et fille, qui sont ici aujourd'hui? [Amen.] Que Dieu vous bénisse. Et puisse-t-Il vous garder ainsi, humbles d'esprit, l'âme pleine de tendresse, pardonnant aux autres, comme Christ vous a pardonnés pour l'amour de Dieu. Soyez bons, généreux, hospitaliers.

267 Y a-t-il une autre activité, quelque chose d'autre à l'église, Frère Neville?

268 Écoutez, mes chers amis chrétiens, comme vous voyagez d'ici, ce matin. On n'a pas beaucoup à vous offrir ici en ce qui regarde les choses matérielles, vous qui êtes étrangers, qui êtes parmi nous. Nous avons un petit vieux tabernacle. Nous sommes des pauvres, aussi pauvre que nous pouvons l'être. Nous sommes - nous sommes désolés de ne pas pouvoir vous offrir mieux que cela, pour que les gens se sentent les bienvenus. Par contre, frère, soeur, à l'intérieur de ces murs-ci, dont la structure n'offre rien de remarquable, vous y trouverez que le Seigneur Jésus-Christ est le bienvenu.
Venez L'adorer avec nous, si vous n'avez pas d'endroit où aller. Nous avons un gentil pasteur, de bons diacres ici dans le conseil des diacres, et ainsi de suite, de bons chrétiens. Venez, trouvez-vous une place, et vous serez toujours les bienvenus ici, au Branham Tabernacle.

269 Il y a une seule chose que nous pouvons faire, c'est d'aimer le Seigneur Jésus de tout notre cour. Nous croyons que la Parole est la... cette Bible est la Parole de Dieu. Nous n'avons pas d'autres livres; juste cette Bible. Nous n'avons pas de loi sur ceci, cela, sur... Eh bien, notre loi c'est l'amour; notre credo c'est Christ. Et nous vous aimons de tout notre cour. Revenez nous voir, si vous le désirez. Nous espérons qu'un jour nous nous reverrons dans un meilleur Pays, où nous...

270 Mais ce soir, marchons vers Sion, si vous voulez bien, alors que vous vous levez. Teddy, voudrais-tu bien venir ici, juste une minute, fils, très rapidement. Nous sommes...

271 Il y a service de communion, ce soir. Oh, je suis content d'être ici, pour cette occasion. Ecoutez, Jésus a dit: «Celui qui mange Ma chair et boit Mon Sang a la Vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.» Cette Parole est immortelle, pas vrai? [Amen.] Très bien.

272 Maintenant, tous ensemble, chantons : Nous Marchons vers Sion. Très bien. Venons, nous qui aimons le Seigneur,
Et faisons connaître notre joie,
Chantons ensemble d'un même coeur,
Chantons ensemble d'un même coeur,
Et entourons le Trône,
Et entourons le Trône, Maintenant, tournez-vous et serrez-vous la main. Nous marchons vers Sion,
Merveilleuse, merveilleuse Sion;
Nous montons tout droit vers Sion,
La merveilleuse Cité de Dieu. Oh, nous marchons vers Sion,
Merveilleuse, merveilleuse Sion;
Nous montons tout droit vers Sion,
Cette merveilleuse Cité de Dieu.

273 Maintenant, pendant que nous chantons encore une fois ce refrain, nous chanterons ensuite notre cantique de congédiement. Nous allons chanter Nous marchons vers Sion encore une fois. Présentez-vous auprès de l'étranger. Dites-lui que vous êtes content qu'il soit ici. En effet, il fait chaud dans l'église, et nous ne resterons pas longtemps dans l'église, nous partons. Le service est maintenant terminé. Nous allons simplement congédier dans quelques minutes. Maintenant, tournons-nous et disons : «Je suis M. Dupont, enchanté! Revenez au tabernacle.» Soyez amical, souriez, tout le monde. Très bien, maintenant. Nous marchons vers... Présentez-vous auprès de l'étranger, dites-lui de revenir. ... Merveilleuse Sion;
Nous marchons tout droit vers Sion,
Cette merveilleuse cité de Dieu.

274 Maintenant, l'immortel cantique de congédiement de Branham Tabernacle. Combien se souviennent de cet ancien cantique de congédiement? Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et peines;
Joie et réconfort Il te donnera,
Prends-le partout où tu vas. Oh! la la! Tous ensemble. Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et peines;
Joie et réconfort Il te donnera,
Prends-le partout où tu vas. Ô précieux Nom, ô Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel;
Précieux Nom, ô Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel; Prends le nom de Jésus avec toi,
Comme un bouclier face à chaque piège;
Quand les tentations t'environnent,
Oh, murmure ce saint Nom en prière. Ô précieux Nom, ô Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel;
Précieux Nom (Ô précieux Nom) ô Nom si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel;

275 Inclinons maintenant la tête en prière. Pasteur, venez nous congédier, le voulez-vous bien, mon frère.

1 Good morning, friend. It's certainly a privilege to be here in the Tabernacle again, this morning. Course, as we journey along through different parts of the world, and so forth, sometimes you wonder if you're ever going to be back again, but to--and to see the perils and dangers and things that lies ahead. But as Brother Neville has just said, "The Lord will take care of us." That's, we learn to trust Him for... [Blank.spot.on.tape--Ed.] And this morning, it's a...
I believe that I have a deeper love for the Lord Jesus than I've ever had in all my life. Just after seeing the different religions of the world, and their operation, and what they believe, and their theology and so forth, and then to come to realize that we, as Christians, have the true and living God... All other religions just seem to fade away into nothing, when--when Christianity is brought to the--the place.
Now, I'm not too loud to talk. If anybody wants to come just a little closer, why, you're--you're more than welcome to come forward while we're waiting.

4 I'll... just want to give the report of the meeting overseas, just briefly, and so that you'll have a--a conception of what the Lord did do overseas. For we are... You are part of the group that sent me, and you prayed for me while I was over there, so you have a right to know what the Lord did. It was a--a great and marvelous meetings we had. They...
In Portuguese--Lisbon, Portuguese, we had one of the best meetings that I had in a long time, just to drop in like we did. It's strictly, one hundred percent Catholic country, Portuguese is, which come from Spain. And the Spanish were Catholic, and moved in. And all--all Portuguese is Catholic. But right in the midst of all of it, the Lord poured His Spirit out upon the congregations, and we had such meetings and miracles.
And many, many thousands... Now, if there's Catholic people here, I'm not trying to say that people were converted to Christianity out of Catholicism; because it's a representative of Christianity. But they, people who usually just go to--to Catholic church, and not real devout Christians... We have it in Protestants, too. They just say, "Well, I'm a Catholic because my grandmother was a Catholic." And that's it; they don't--don't consider it. But these people, like that, were led to the Lord Jesus Christ by the thousands in the meeting in Portuguese.

7 Then we went from there to Rome. And right... Well, I visit the great catacombs where the Christians worshipped in the beginning, the early ages. And there we had such a marvelous experience to go down, especially in the Saint Angelo Catacomb. And of course, our guides strictly were Catholic. But they tried to say they were Catholic, but all the inscriptions and everything showed that it was different; it wasn't. You see?
And then from there we went to the Vatican City. And in the Vatican City, I had a marvelous time, and had a healing service, right in the shadows of Saint Peter's Cathedral there; a great meeting. And literally just all they could get around, where we had to do it secretly, and just let the people know where were at. And thousands come out and accepted the Lord Jesus Christ, and He worked miracles and signs and wonders among the people in the--at the Vatican City. Could you imagine that?

9 And I could... that met many of the great celebrity of the country on this time, because Baron Von Blomburg was with us; he was the manager of the meeting, and well-known by all the monarchs, and potentates, and so forth, of the world. In Lisbon, why, we met the governor of the parliament, had dinner with them. And in Rome, all the dignitaries there...
And this King Faruk, Faruk, ever what his name was, out of Egypt, that just married the young lady, you know, we understood, then they was divorced again. And he has a right to have four wives, so he--he only has about one or two now. But he married this young girl, school girl, and you heard the publicity in the paper and so forth. Nice man to talk to. Big fellow, great... I mean, big fellow. He was big. So he--he was a nice man.
Then we met a couple of the queens of down in the Orients and so forth. And then they were there at Rome, and knowing that we were there, come to meet us.

12 And had an audience with the pope, and could have went up and talked to him. But when I found out you had to kiss his ring and his toe, I said, "No, no. Huh-uh! No." See? I will give any man his due regards, as reverend, doctor, whatever he is, to give him honor, and take off my hat to him as a gentleman, or so forth. But when it comes to worship, there's only One, that's the Lord Jesus Christ. And I would not do that.
So he said... He had asked, asked the baron, and so forth, if he could have me over there on a Tuesday afternoon or something like that. He said, "Now, when you go in," said, "the first thing you do, you bow down before him. Then he holds out his ring, and you kiss his ring. Then he sticks his foot out, with a toe on that."
I said, "No, no, no. No, sir. Just forget that. We won't do that."

15 So then went on to Cairo, Egypt, and Athens, Greece, on down into--to different parts of the country, and then wound up in Bombay. And I--I tell you: I don't believe that I could come out of what I seen in Bombay in ten years, of what it was. I... It's the most pathetic sights that I ever seen in my life, from around the world.
This is practically all but the extreme East. I practically visited all the countries of Europe and Asia, and--and through that part of the country, even to the borderlines of Russia, but never been in Japan yet. And that's supposed to be next on the program, this, Australia and New Zealand and Japan. My next stop, from where I was at, was Hong Kong, China. We was just around on the other side, way closer to come to the United States, coming this a way. We just had to stop at Hong Kong, Tokyo, Formosa, and Guam, Wake, Philippines, then here. Instead of that, we go plumb back around this other way, to come--come in again. But in there...

17 There is no poor people in America. I don't care where he is, and how hard he has to live, there's ne--not one poor person in America. If you find him in an alley, eating out of a garbage can, his clothes all off of him, and everything else, he's a millionaire. Don't never think he's poor, 'cause he's not; after you once visit India, you see the poor people there. Why, I tell you, a hard...
I'm hard-hearted. I've seen so much and had to go through so much. Many of you might not understand how it, effect it has on a human being, when you see so many things, and you have to ride over the top of it all the time, like that, make yourself feel different. After while, you get into that kind of an atmosphere, until you look at things and just don't notice it, 'cause you you've--you've got yourself to that place.

19 Like a doctor, have to cut a man open, reach in and take his appendix out. First time he did it, perhaps he fainted or something. But after while, he gets to a place, he knows it's got to be done, so he just goes and does it. And if the patient lives or dies, why, he just, he's done the best he can.
And a minister gets in the same way, when you're... especially an apostle. Or--or, what... Well, an apostle is a missionary. The word mission-- "apostle" means "one sent." And why the missionary wants to be called a missionary, instead of an apostle, I don't know. The Bible order of it is, is apostle. And so then he's sent out. He's not exactly has to be a minister. He... Apostle don't have to be a minister; he just has to be one that's sent. God sent him to do certain things.

21 And then in there, I tell you, when we went into India, and to see those poor people laying on the streets, and starving to death, and little mothers with their babies, and begging for something, and them dying themself, from starvation, but don't let their baby die... And for just little, quarter, pennies, or anything, if they can get that much food every three days, they can make it. They don't have no home to go to. Just when they get sleepy, they lay on the street. And they... old razorback hog, maybe don't get over about that big, and his sides pulled together from starvation, walking around over the people. And old goat, and him about to reel to pieces, too, walking over the people. And they stink. And, oh, you never seen such a conglomeration as India is in. Course, it's practically always been that way. It's nothing new.
They just got their independence about six years ago on bankruptcy from England, as you know. And they're--they're a very odd people.

23 I never seen a man in all India, with the millions that I got to see, that had limbs, up above anywhere in their thigh, up here, that big around: all real skinny, bony people. And at my window, it would break the heart of a man, as my son sitting back there, listening. And he sit at the window and watched as people sitting on the streets. When they found out where I was at, and lepers with no hands on, things like little stubs raising up in the air, begging for something to eat, or anything; and no feet, and white over with leprosy. And, oh, it's, one couldn't help the other one, hardly. And, oh, it's the most pitiful sight you ever seen.
And I said to the missionaries, I said, "I just can't stand it." I give every penny I had away, and everything, on the streets. And I--I--I thought, "They got just as much right to eat as my Sarah and Rebekah has."

25 And--and--and you just don't realize how blessed you are, people. Now, that's right; you don't realize it. You know, you ought to look up and see where it comes from. My, it come... And American people is like a hog under an apple tree. You know, he... all day long the apples will hit him on the head, and he will eat them, and never look up to see where they're coming from. And that's the way we are. We never give it the thought. I mean, in whole; I ain't meaning you people here. You're Christians. But I--I mean the people in whole, how they just... They don't--they don't realize how blessed and how well off they are.

26 The garbage of Jeffersonville would feed, today, would feed a quarter part of India. That's right. That's right, and they'd be happy to get it, anything. They...
You see the man in the garbage can; say, "Well, Brother Branham, what about that fellow? There is no clothes, hardly, and ragged." But look, only thing he has to do is ask charity, and they'd help him. That fellow ain't got no charity over there. He, especially, is living in a shack somewhere, where, if it rains, he can get in a box car.
He ain't got nothing to go to. Where he falls, he just lays there. And they pick them up when they die, and cremate them, throw them in a big pit, or somewhere like that, and put them away off the streets, or whatevermore, lepers, and so forth: no one wants them, no place to go, nothing. They're hungry. They're human beings just the same as we are.

29 And I tell you, brother, I--I couldn't stand it. I almost had a nervous breakdown. And I've been home now all these days, since last Sunday. And I couldn't get out of the room. My wife there knows the truth, for about five days. It liked to killed me. Even when our doctor taken my blood pressure, he said, "Man, you better get some rest." Said, "Your nerves are so low till your blood pressure has went way down, and won't even put, pick your blood up, like that, to bring it up again." I... It just nearly broke me in two to see such things.
And that, and some of the missionaries said, "Brother Branham, if this hurts you, don't you never go to the interior, 'cause it's many, many times worse than this." Bombay is their biggest city, and nicest city they got, and you ought to see it.

31 And now, to the religions to that side, I never seen such, so many superstitions: people, total blind from looking at the sun, worshipping the sun; just go blind, looking at the sun.

32 I was entertained there by, well, the celebrity, that's true, from Mr. Nehru, and the president, and the parliament and all of them. I got their tickets and things, right here in my pocket, their little cards, and so forth. They were nice. Couldn't be any nicer. Treat you nice.
But I went to the mayor of Bombay, to his office. Your chicken house looks a lot better (See?), from the best that they had. And so there's nothing to eat. And on the streets, it's the most pathetic sight that you ever seen. When you send your "care" packages, send them to India. Yes, sir.

34 Now, I am not here as a critic. I told my wife, coming down, "If anything, I want to get away from," and ask this church to pray for me, "is quite criticizing." I'm critical in my heart, and I--I don't mean to be that way.
Just as soon as I reached the American soil, 'fore I got over here, I seen the American people and started criticizing right then, when I looked and seen a little old mother in the back of a plane. We were coming second class, the way, really, preachers should travel. And back in a plane, a little mother back there with some little children, and here was the fellow sitting there fussing at those children because they... we'd been... I'd been in the air fifty-eight hours. But they was--and they'd been in about--about thirty-five hours; the poor little fellows was restless, and them carrying on.

36 And then see the American women raised up, dressed like so immoral... Even to their immoral being, their--their starvation, them women can come here and teach these American women how to live decent. That's right. You never... On the street, I don't care if it's your wife, you can't stand within six inches of her. They'll take you in. See? That's right. There's no smooching up and loving, and things, on the streets there. And their women never look at a man in his face; when they're talking to him, they keep their head down like this and walk away. And they--and they don't let them on the street like that and so forth. And it's--it's the morals. And to come to find a people in starvation, and heathens, as it was, as that was, and to see the low, degraded part of our nation here, it makes me critical.

37 And I--I stood in the hotel, at the Taj, Taj Mahal. I guess Billy... How do you pronounce that, Billy? How'd you... Billy Paul, how do you pronounce that, Taj Mahal Hotel? [Brother Billy Paul says, "Taj Mahal."--Ed.] Taj Mahal, yeah, anyhow, and at--at the hotel there. And Billy is a witness.
Two Americans come in. And when they went to the street... We watched them as they walked out, and walked out amongst those poor people out there. And a little old boy run up to them. There's some kind of disease they get. He was about eight years old. His toe was about that big around, two of them; they stuck up about that high, and he had to pull his little feet like that. Walked up and asked for a penny, you know, or something like that, to get him something to eat. And those Americans said... [Brother Branham gestures and imitates their response--Ed.] Turned around like that, and walked away.
Said, "God, be merciful."

39 High-headed... And Nehru and them was talking to us, said, "We would like to have your all's way of how... and your democracy, and so forth like that, but we don't want your spirit." That's right. "We don't want the heady, high feeling that you all have in America. We don't want it." See? They didn't pull no bones about telling us either. Said, "We don't want that."
And I said, "That's not true representation of Christianity." I said, "That's a form of hypocrisy." Absolutely. I said, "Christians don't act like that. No, sir." I said, "All in America don't act like that." I said, "We have just as humble and sweet a people as they do anywhere in the world. But we have some..." I said, "To--to my sorrow, to say it," I said, "the most of the them, and the majority, are that high, heady, high-minded type, like that."

41 And to come here, it makes me critical (You see?), and I don't want to be that way. And I found out after so much, seeing so much, and everything like that, till, brother and sister. My old friends here from the Tabernacle, bless your hearts; you don't realize what I've went through in my days of trying to...?... you and everything, and trying to do the best that I can to answer before God someday. But I have... Now, if you see me doing wrong, don't condemn me, just feel sorry for me, and try to correct me (You see?), 'cause I--I don't mean to be that way.
But you just have to go through so much, you don't realize, and you have to ride over so much. I could tell you things this morning, which would not be lawful for me to tell you this morning, you'd realize why I was up there five days at home and couldn't move around. That's right. You don't realize it.
How, what's happened since a little old innocent preacher standing here in the pulpit, what has crossed over that heart, and cut through, and beat through, and pulled through. God only knows. I don't even tell it to the people, not even to my own wife; I just keep it between God and I, and move on the best I can. But you realize that, a human being, his mind can only stand so much, and then he goes out. You see? And what's held me, I don't know; it's just been God alone that's done it.

44 Now, there's all kinds of religions in India. Everything's got a religion. Everything's got its own way. I was entertained for the historical... Never before, that the religions of India ever got together to entertain a Christian. But two weeks ago, last Thursday, I was entertained by the religions of India.
And many of them worship flies. And they worship cattle. And they worship, uh, oh, everything. And they were there, the Jains, when we was sitting together in their temple, where their priests... That religion formed before Christianity was ever born, three or four thousand years ago.
They have a monastery; they have monks, very type of Catholicism. They pull their beards out with their hands, and their hairs off their head like that, with their hands, then start coming back. You can't cut it.

47 And they're are so every way, till they--they take a--a broom or a little mop. They sit there; the monks make these little mops. And they go before, like that, to be sure that you don't step on an ant or something, kill it. If it would, it would be a mortal sin, and you wouldn't be forgiven. They carry a white thing over their mouth, and around their ears, where, if they'd breathe, they'd happen to breathe a little gnat in, they'd never be forgiven for it. You see, it--it killed something. And, oh, my.
How could they ever accept the Blood sacrifice of the Lord Jesus Christ? They've heard of Him, but they don't believe it. They know about Jesus. The missionaries take it. He said, "Oh yes, but you people are all mixed up." Said, "You--you--you think of that Man Jesus... If He was a holy Man, let cruel men crucify Him, nonsense?" Said, "He got on a horse and rode up to heaven. That's where he went."

49 And--and the Sikhs, they wear a turban; in here they have a knife. And every time they get a Christian with his back turned, they kill him (See?), because when he gets to Heaven... The Christian's going to heaven too. But when he gets to heaven he's going to be the Christian; he's going to be the servant to the Jain. You see? So he'd have a lot of servants if he can get rid of a lot of them down here on earth. You see? And so if he kills you, you're just killed; that's all. And back in their turban, you can tell, they got a little comb sticking here, and a knife sticking around the side there. And they just only want you with your back turned, that's all they want to do. And then, just everything, the religions of the world...

50 And addressing that night, the first night of the meeting, when there was no way at all to estimate the people that was there. There was no place you could put them. In the monsoon, which was the rains, was on; and the people laying out there, and just helpless. And, oh, such pathetic cases. And it happened to be that the first one that come up, with anything that they could get up, was a little boy, which was a... I believe he was a Hindu. Wasn't he, Paul? And he couldn't... the little deaf and dumb child, and was born deaf and dumb.
And I said, "Now, here is the first case, a little lad here." I said, "Now, each one of you, one, the Jains, will try to get them to be Mohammedans; and the other ones, they try to get you different things, and your A-yal-icks."

52 And they all read their Bibles they have, not this Bible, and they have the Koran Bible, you know that. So they have... That's through the Mohammedans. And they--they have different founders.
Now, there's some of them there that believes that a man is god himself, that every man is a god. And the better you are, the better god you are. And, oh, it's--it's a horrible to see how they do.

54 And over there, I said, "Now look, gentlemen," I couldn't call them brethren. I just addressed them as gentlemen of the religions of the world. See? And I said, "Now, I want to ask you something. There... We're all here today, or tonight, rather. And all these different things; and you worship cattle; you worship everything." And I said, "It's all, if you'll excuse me, superstition." All of them could understand English; they couldn't talk it back. But England has controlled them so long.
I said, "Your are--you're here, and we're... Each one, you're representing different religions." I said, "And you go and proselyte. You take a--a--a Sikh, to make him a Jain; and you take a Mohammedan, to make him a--a Buddha, and so forth like that." I said, "It's only change of thought. That's all."
I said, "We have something similar in America. We're not immune from these things," I said, "but we all believe in one God." I said, "Then, we have Methodists, and Baptists, and Presbyterian, and they proselyte one among one another to get into organizations.
"But you all proselyte from one god to another. You see?" But I said, "Now, which is it? It's every one's superstitions."

58 I said, "The very creature, the fly that you worship, the cow that you worship, the horse, or whatever it may be, God Almighty created that being. See?" And I said, "You're worshipping the creation instead of the Creator (See?) to me," I said, "In all of it... Now, if there's none of them..." And some of them with idols and so forth. I said, "There's none of them that can help you. There's none of them that can speak back. They're all dumb, and none of them speak back. None of them can come in action."
"But there's only one true and living God, and Jesus Christ is His Son." And I said, "Now, that's Who I'm here to represent."

60 I said, "Now, as the Elijah the prophet brought all the prophets of Baal, and so forth, to Mount Carmel, to prove and say who is God," I said, "now there's only one thing to do. And, then, if your gods are right, then let me leave mine and serve yours.
"Now, here stands a deaf and dumb boy. Which one of your gods can make him whole, give him--give him his--his hearing and speech? That's what I want to know. See? Which one can restore speech to this boy?" And everybody was silent.
I said, "Now, Christianity has been represented to you in the form of doctrine, and in pamphlets, and in Bible." Which, I am for it, one hundred percent. God help those missionaries that go there to live there. Yes, sir." But I said, "It's not fully been represented to you." You see? I said, "It's been represented to you in Word only. But the God that wrote that Word, that you've already got placed in your heart, has now come to a place till He's going to make the Word live (See?), make Himself in the Word."

63 Now, I said, "Here stands the lad. He's deaf and dumb. He can't speak or hear, nor nothing. He's been born that way." And the Holy Spirit there and reveal the sins and the things, the people. And they'd just almost faint when they'd see that, you know.
And all of them make so much noise, you couldn't understand, 'cause they just had militia to watch them, you know. And they was just up-and-down. Oh, my. They said people from all over India was there. So you--you couldn't tell what was there (You see?), how many or nothing; you couldn't understand it. So then-- then this little boy, when I brought him up there...

65 And I said, "Now, heavenly Father, You know that I'm just like these other men here. I'd be in their shape, and worse, if it wasn't for Your grace. See? You saved me. And I--I... This is all ordained of You, not for myself. And now, You know that I never say that I can do one thing. It's You, Lord. But right here, while the religions and superstitions of this world... As it was in the days of Elijah the prophet, as it was in the days of Jesus Your Son, so is it now again."
I said, "That it might be known, Lord God, once more, that You're the only true and Living God, and the One Who made the mankind, and can make the dumb to speak, or the deaf to hear." I said, "I ask You, in the Name of Your Son, according to His Word; said, 'ask You anything,' as a Christian believer, 'ask anything in His Name, to the Father, it would be given.'" I said, "Now I believe His Word, and I ask for the dumb and deaf spirit to leave the child," like that.

67 And I clapped my hands like that. [Brother Branham clapped his hands together one time--Ed.] He turned and looked around. He was holding his ears up like that. And there he was, could speak or hear as good as anybody in the audience, like that.
Well, that started it. The next, then you couldn't... They had to take you out. There's no way. And they just... They pulled my shoes off nearly, my clothes off. The armies couldn't hold them back. The militia, the guards, couldn't hold them back. They'd run, right, break that line of guards, like that. They'd worship you (You see?), if they--if they could. They don't understand. It don't matter how much you try to get to them, they don't.

69 The next was a man, on the next evening, was a man had been blind, oh, about twenty or thirty years, a sun-worshipper, watching the sun until his eyes had gone out, and like that, looking right in the sun, till he was totally blind. Hadn't seen for twenty or thirty years. He happened to be the next, wind his way through, to get up there, on the next night.
I said, "Now, which one is last night?" After I got through, you couldn't hardly hear. You see? They was just everywhere, every religion and thing. I said, "How many of you now want to accept the Lord Jesus Christ?" You see? And everything that could be seen, accepted the Lord Jesus Christ as personal Saviour, everywhere. And--and, of course, you couldn't... Where I could see, as I couldn't see very much.
We couldn't have an open-air, the rains a pouring, and things like that. And just people there and you couldn't get to them. And, oh, it was the most pathetic sight you ever seen. And--and them still coming over the roads and things, pulling an old goat along, you know, or something another like that, trying to get to the meetings.

72 And then the night when the blind man, I said, "Now, which one of your gods can give him his sight?" I said, "Here's one of your own worshippers, though superstition, has put his eyes out, looking at the sun." I said, "He worships the sun, because he know it's some created being that's created, been created, some creature that's been created, something."
But I said, "The very Creator that created the sun, created the eyes in this man (See?), the same One." And I said, "Now, if He will, God will give him his sight... Before I ask you any more, how many of you will accept the Lord Jesus Christ as the Son of God, the crucified?"

74 They couldn't understand how that that holy Man could ever, being what we say, the Christian saith, would die. I said, "The reason He had to die was to take away our sins." I said, "He wasn't no third Person, or second Person; He was the same Person, made flesh in order to take away our sins." I said, "He--He had to come and make..."
And I give them the little story I preached on here, the night before I left, of the bee, you know, how it stings, then leaves its stinger, you know, and it can't sting no more. And it had to be human flesh, for the--for the bee of death to sting, because death is not in the soul. Death is in the spir... in the flesh. So it had... God had to become flesh, in order to take away the sting of death. And so then when... They got to see that, you know, 'cause there's a lot of insects in India, and they were--they were...

76 Uh, I said, "Now, look. God can, the very Creator... This man, in his superstition, looking at the sun, trying to find mercy for his soul, for he knows that he's got to go somewhere when he dies, from here..." I said, "Though there, his eyes has went out; and through ignorance he did this. But the very Creator Who made the sun that he looked at, can make sight back into his eyes."
I said, "Will you be willing, sir, to accept the Lord Jesus Christ as your Saviour, and will forsake all idols and everything else, and will serve Him as long as you live? If you will, raise your hands." And the poor old fellow raised up his trembling hand. Everything there just merely wears a piece of loin cloth around them, you know. And he raised his hands, that he would.

78 And they never set when there's church. Never... They never have no seats or nothing. They just lay down, or set down, or fall down, or pile on one another, anything they can. You can imagine what it would be like. Just as far as you can see, you know, the people's like that.

79 And so I prayed to the good Lord to give him his sight. And there, by God's grace, that total blind man, the tears begin to run down his old wrinkled face and beard, you know, whited beard, running down like that. And he begin to yell something in his own language. And everybody begin screaming. And here he went walking out through there, patting everybody like that. He could see, a man that had been blind.

80 Now, Brother Cox and them, I think, he's sitting in the back. He can show you letters of vindication of these things that's come in from India, and it would just take long, long, long.
But in the way that we had it, I--I couldn't stay. It's... I don't see how I ever got five nights in. If it hadn't been for my boy back there, Billy Paul, and the help of God, I don't know how I'd have ever made it. Billy stuck by me. And he--he taken me through, tried to get me through. And them people, you know, that's... They're just... They're very timid. They don't want to hurt nothing, or nothing. And you just have to go over (See?), 'cause you'd get mashed down under the crowd, and we--we wouldn't know, you know. It'd just tramp you to death. You see, just have to get through it.
So, well, I'm back home again, by God's grace. I could tell more, but it's Sunday school time. I don't want to take up the preaching of the Word in a missionary talk.

83 Any "care" package you have, and you want to take advice, send it to India. I'm not nothing against Germany; they're fine people, against these other people. But, brother, sister, we only send them stuff over to build them up, and then have another war with them. See? That's right. Let's send it somewhere where it really needs to be. See? If you got anything to send, send it to India. They're the ones in need. And poor, illiterate, they have natural resource, but haven't got the intelligence to know how to develop it. The only thing they know is beg; and that's what they do.

84 And they were going to take me on a... You know how well I like hunting. They were going to take me on a big Bengal tiger hunt up there at their expense. I said, "Do me a favor. Take the same money you'd spend on that, and feed them poor people out there. I will go home without it. You see? That's right, 'cause I--I can have hunting somewhere else." You see?
If you ever got any old clothes, anything you want to send over, send it to India. See? I've almost traveled the world now, and I--I know what I'm speaking of. And as a Christian brother, India is in need.

86 Now, I come home; I fulfilled everything that the Lord has told me to do, as far as I know of, to the best of my knowledge. This next week... I'm going to tell you a little something that happened.
I was having dinner with the governor. They was to give me some old rice there, with sheep feet cooked in it, and seasoned with olive oil. You can imagine, just flat as it could be. I... made me so sick I couldn't hardly stand it. I just almost ready to vomit. The governor looked over and said, "Sir, I believe you're ill."
And I said, "Oh," I said, "I think the food's a little different."

89 When we got to the hotel, here was the governor's private doctor there waiting for me. Said, "I want to examine you." Said, "I'm the governor's private doctor.
I said, "Oh, I'm all right."
And so he begin, 'course, as a gentleman, like, he went looking all over me. And he said, "I think you're all right." Went everything fine till he took my blood pressure. He looked back at me, said, "Aren't you awfully tired?"
I said, "Yes, sir." I begin to tell him the effects the meetings had, those visions, you know, breaking into them.
Said, "I don't see how you're living." Said, "I don't want to alarm you," but said, "your blood pressure's about as low as it can get." He said, "Your nerves are so weak, till it won't pump your blood up." See? Said, "Your blood pressure's dangerously low." Said, "How long you going to be here?"
I said, "Oh, got two more meetings."
He said, "Well, I advise you to return to America as soon as possible, and get some real good doctor to look at you" he said, "because I'll advise you to have no meetings for awhile." See? I told him how that was. Of course, he called it "dimensions," you know, breaking from one to the other one.
I said, "Well, sir, when I go home," I said, "I have promised the American people that, I had given them meetings, from now on it wouldn't be that." I said, "They... I would just pray for the people." See?

95 And 'cause, I see it--it doesn't take effect as it should. I look at my brother, Oral Roberts, and some of those fellows there, who has meetings, and even get more people saved, here in America, than I do. It's just something that I believe that I have misused a great Divine gift, of a prophetic gift, and used it in a way of Divine healing. And I do not think that it's encouraged God, or caused God to think so much of me, in doing so, 'cause it wouldn't have such an affect.
He never told me about that people, you know. He said that was once done. He represented even Moses in the same way. Moses went down to Egypt and performed his miracles one time. That settled it. He took his hand, and healed with leprosy; and turned a stick into a snake, and back to a stick, and that settled it forever.
And I think, after ten years of crossing America, back and forth, and combing through every city, the people understand that it's the Truth now. See? This time, it's to pray for the people, and that's what I intend to do.

98 I have been very--been very nice. You know I love you people. And I love you with undying love, and God knows that. I've had to be in isolation. There's people, across this--this America, that I'd love to shake hands with, and have longed to do it in the meetings. I couldn't. See? You don't know what affect that vision has to you. Just as soon as you stand before the person, there it is. You see? And I just wouldn't say it to the people sometimes, but there it is before the person. I found out things with people, I wish I didn't know. People that's to be my friends, and yet, you'd know that it was wrong. God would come down now and permit me, I could tell you things that would be surprising to you.
And there I have asked the Holy Spirit, if He will, which He's told me... I've asked Him if He'd just let me first get myself settled back to a place to where I was when I left the Tabernacle, just back to there, and let me get quietened down, that when I stand before the people, it won't be vision. It'll be... I can talk to the brother and not see his condition. Just then just offer prayer for him (See?), and be like... I've asked God to do that.

100 I come home. And I know, this week, that no one has been around the house. It's a good thing. I've been about five days up there; I couldn't even move. I--I have been to a place I'd raise up, look like my bones was aching and everything. 'Course, that change around, exactly eleven hours and a half difference, between Bombay and here. Right now it's just about time I'd oh, I--I'd done been sleeping an hour or two ago (See?), so it's nighttime, and just changed around. And then that weak blood pressure had went way down like that, and I just couldn't hardly get up and down. That's all. I brought it on myself, trying to overdo myself. So now, I've come back home, by God's grace.
And now, this next week I'm going away, just to stay awhile, two or three weeks out to myself: to stay alone, to pray, first. I'm going to go hunting, if the Lord willing. But before I do that, it's going to be... I'm going a few days before the seasons and so forth. I'm going up into Colorado. I want to stay at least two or three weeks or maybe more, just to be alone by my real lonesome self, and say, "God, here I am."

102 I may come down and ask Mr. Mishler for a job again, Mr. Mishler, back to the Public Service Company.
I've--I've fulfilled what He told me to do. And I stand at the Tabernacle, this morning, just the way I left ten years ago. I have no manager. My manager resigned when the heat was on. I don't have any manager.
My boy is leaving. And my boy, setting back there, is going to the Army. He's had been my buddy. He stuck by me.
Some of them always fussed at me, "Why you got Billy with you?"
If you'd only knowed how I packed that boy on my arm when he was a suckling baby, without a mother... I kept his bottle under my head at night, with no fire in the house to keep his bottle warm, and fed him. He's been my pal all the way along. We're going to die that way, if God willing.
Probably go to the Army right away; he got his papers yesterday to make his decision, whether he wants to volunteer or--or be drafted. Well, I won't have him.

108 And then, I--I'm by myself, but not by myself. See? There's One Who brought me from my mother, Who's fed me, Who's taken me through these deep trials. His grace has brought me safe thus far. I'm trusting that to take me on through. And I have come to a place to where I have...
I want to ask the church one more thing before we get some place to study in the Scriptures: that is, that you'll pray for me. I've developed a critical spirit, and it haunts at me. I told my wife yesterday, the first time. Something happened now, that I was sitting in the yard, and I told her. She had reminded me, and I told her about it. I said, "Honey, I've got to a place till I'm become critical of people." I don't want to be... Who--whose job is it? It's not mine. And God's the One to criticize, not me.

110 There's a woman, went over there, Mrs. Dowd. I don't know whether you ever heard of her or not. Oh, such a disgrace that was in India. That's the reason we couldn't even have our meetings in the open air. She got over there and tried to take offerings from them people. And--and--and because they wouldn't give their little rupee's...
A poor little woman that's got a job, packing mortar on top of her head, up steps and things like that, from five o'clock to ten o'clock, gets a rupee a day, at twenty-one cents. See? She has to work hard to keep that job. A woman wading in mud to their knees, and so forth, poor little old things, take care of her little babies and so forth: a rupee, twenty-one cents.
And there fussing at them people, and taking those rupee's and turning them back into American money... And they said, "You come to take what we got, not to help us." See, "You people..."

113 They didn't have to give me a penny, to go over or come back, pay my expenses, pay all auditorium rents, all the hotel bills, everything. And then everything I had left, I took it on the street, not to give it to some society. I took it out and give it to the poor little people that's starving to death. That's where your money went. That's where your money went. That's exactly, the best of my knowledge, that I could do it myself. I only wished I'd had more to do it with.

114 Now but, now, my brother, sister, this woman started taking up offerings and fussing at them. They said, "You come to take what we got, not to help us. I thought you come to help us." She was supposed to be a Divine healer.
She was angry with me, when I was over on the West Coast. "Howard," she said, "I want to see your daddy." She had married some man from down there in Egypt or something. Said, "I'm going to India, too."
Said, "Well, madam, when that Anointing is on him, we--the people just don't come around."
Said, she said, "You tell him that I'm Mrs. Dowd." And said, "When I'm going to India before him, I will have the situation under control time he gets there." Said, "My meetings is greater than he ever had anyhow." Well, that's true, might been. See? I don't know.

118 But to think, she had it under control to a place till you couldn't even have a meeting in the open air. That's what it was. And they--they started a riot, and she stood there and said, "You black devils, you." Said on like that. And they tried to get her to get out, and she wouldn't do it. And somebody hit her on the head with a brick, and they packed her out. So they, then they rushed her out of the country. And she went down into another country there, and Baron Von Blomburg had to go down and see the king, and things, to get her out of there, keep from a massacre. So then, so they... There it was, and I look at that and I criticize that.

119 I come back, and the first thing was placed in my hands was a "Voice Of Healing," and I seen this A. A. Allen's meeting and seen how unscriptural that is. Then I criticize it. You see? "Oh, my," I think. But look at the poor people, lovely people, is out there following that (See?), going with him, and honest-hearted people.
I look around and see these other things that goes on and in that I--I start criticizing in my heart. See? And I don't want to get that way. If I do that, I will lose favor with God. See? And the only thing...
And I look at the Americans and see the way, look at women, how they dress; and look at men, how they act; and how they drink, and cuss, and smoke, and chew, and claim to be Christians, till it just nauseates me. When I see what the other side is, and see this, then look between, think, "O God." But hear this, whose battle is it? God said, "Let the weeds and the wheat grow together. The angels would come and separate them at the end of time." It's not me.

122 So you help me, as I stand here with my hand up at the pulpit, help me to criticize nobody. And help me that God will give me a spirit in my heart, that instead of criticizing it, I will love them anyhow, and go on.
It's just been a constant grind, and a grind, and a grind. Till I'm just human. My mental powers are breaking like that. You see? And I've got to get away for some rest.
And that's what I'm going away for I to stay by myself to pray that God will take that critical feeling away from me, and mellow me down, till... I could go and act like it, but that wouldn't come from my heart. And I'd be a hypocrite then, sure enough. See? I want it to come from my heart, that I really have love for those who are not lovely. That Jesus did. When I was critical, when I needed to be criticized, and still, He still loves me anyhow. So that's the way I want to be. You pray for me.
Hope to see you again, long about November, maybe come back and hold a revival here at the tabernacle before we...

126 So, now, here's one thing I've done, asked this, one more thing. I have--don't want to have ministering to the sick, no more than just by handkerchiefs or so forth. I'm trying to get away from that vision. You see? And especially as weak as I am now, and go to stand before people, well, then you start that--that vision comes back. I want to get away and get myself quietened down to where I can come forth and have a different meeting. You'll pray for me, won't you? And now, and I'm--I'm praying, in--in the mail, and sending handkerchiefs and things to the sick and afflicted--afflicted.
But when people call me for prayer, I'm referring them to Brother Neville, or some of the rest of them, to go pray. 'Cause, when I stand before the person, that shakes me right back to it again. You see? And I want to get away from it, so I can lay down, say, "Now, Lord, just at Your will. Whenever You want me know anything, You let me know. And I will keep it a secret to myself, 'less You tell me to tell it." See what I mean? And then go out there and pray for the sick, and change my ministry altogether. I can have longer meetings, better meetings, and everything else than I--than I could before.
The Lord bless you now, while we bow our head.

129 Heavenly Father, we thank Thee this morning for the time of talking of missions, and how that You have blessed us and helped us. And how many times have I thought, when the waves was rolling high, and the great trials was on, would I ever be back home again. But here, here I am again. Lord, You always bring me back. I thank You for this church, for its pastor, for its peoples. Bless us.
And now, Father, this morning, I... My heart looks across there to India, and thinking, laying out there on that street, this morning, all down along by the side of that shore, down in those little old haunts, down there, those poor, hungry, starving, uneducated people, not knowing the Lord Jesus, worshipping some kind of a superstition or an idol. Then, Father, how thankful I am to know that You've let me know You: to know is Life.

131 Now, I pray that You'll help me. Take the critical spirit from Thy servant, Lord. God, I don't want to... If the men are wrong, You be the Judge, Lord. Let me just love anyhow, will You, Father? If the women misdress, and misuse themselves, and become prostitutes, and our nation sinks, how can I change history when You've spoke it, Lord? But I pray that You'll just help me, and let me be loving and kind, that I can be Your servant and do Your will. These things I ask, Father, for Your glory.
Now bless us. And as I've been asked to teach the Word, a little. Father, just give us a little short message now, that the Word may go forth, that it'll be a great day for us. We ask it in Jesus' Name. Amen.

133 All right. Now, I got a quarter to eleven. Is that right? Well, can we have about thirty-five minutes? Will that be all right, and then get out about eleven-thirty? Now, where we going?
I was setting here thinking about teaching out of the Old Testament. But, you, usually I just... You get in the Old Testament all the time. So somebody said, "Brother Branham, don't you know nothing but the Old Testament?" Well, it's good. When I learn that, then I will learn the New one. But when you learn one, you learn them both. See, they're both together.
But let's turn over in the New Testament somewhere. I don't know where you all been studying or nothing. Let's... I tell you, let's get Saint John. Let's go back to the 1st of Saint John, and begin to read Saint John. Now, that's just... I'm just turning over to it. I don't know. So we'll just start to study in Saint John. Is that all right with everybody? [Congregation, "Amen."--Ed.] It is? All right, Saint John, the 1st chapter.

136 And now, maybe, this coming Wednesday night, I heard... I want to be with you tonight. I want to come down and--and be with you tonight, and then Wednesday night also. I think that we won't leave before Wednesday, so I will be here Wednesday night. I'm pretty sure it'll be next Thursday or Friday, one, before we get away. So then I will be here Wednesday night, if the Lord willing, for service. And now we want to--to teach some, maybe, Wednesday night, the Lord's willing.
Say, Brother Fleeman, that's just a good idea, just take off your coat now and feel at home.

138 Has anybody got anything against anybody? If you have, raise up your hand and go to them. Now, let's just make this one great big old love feast this morning. What do you say? Everybody, and whatever you have, if the person is not here, let's say, "Lord Jesus..." Let's put it under the Blood right now, and, "From this day henceforth, I will think of it no more." Let's just go, and let everything begin anew now.
Oh, if you only knew how--how happy you ought to be. In all the religions of the world, to see them, every one, just as bottomless as they could be. And only one is real; that's the Gospel of the Lord Jesus Christ. Regardless, if it comes from Methodist church, Baptist church, Presbyterian church, the Lord Jesus Christ is right. Amen. See, no matter where it comes from, Christianity outshines. It's the only thing that's got a foundation to it, at all. Other things... The Blood sacrifice of the Lord Jesus Christ is the only hope of the world.
Now, I've seen their religions. I've seen their idols. I've seen their superstitions. I've seen their gods and all, and every... Studied them, and studied the--the Koran, by everything I know to study. And how that every religion becomes superstitions. And it just makes you appreciate, so real, oh, that Jesus Christ, the Son of God, is the only hope of the world. He's the only One that ever raised from the dead. And we can prove that He raised from the dead, and He lives today. Amen. Oh, my, Brother Neville. You don't know how happy I am to be a Christian. Oh, you should be so happy.

141 Now, this great Gospel of Saint John here, according to the Saint John. John was the beloved. We believe this Saint John was the--the beloved one who leaned on Jesus' bosom, that--and so forth. He lived to be the oldest of the apostles, or lived longer than any of the rest of them. And he--he...
Peter was crucified with his head turned down, his feet up. Andrew was crucified with his hands sideways like this, and nailed. I seen down there where they beheaded Saint Paul, there at Rome.

143 Say, I've got some, oh, I--I will try to bring that the next time I come, the pictures of all that martyrdom and everything, and the feeding to the lions, and so forth. I got all in a big folder. I will bring it down, and put one on one pole, and one on the other one, so forth, so you can see them and look them over, all in English.

144 Notice, oh, what a heart breaking sight, where they cut Paul's head off there, and dumped him out in the sewer like... I thought, oh, my, the axe never no more than touched his head till he was in glory. Amen. No wonder, he stood there in that cell, when he wrote, "O death, where is your string? Grave, where is your victory? But thanks be to God, Who gives us the victory through our Lord Jesus Christ." He wrote, said, "I have fought a good fight. I've finished the course; I've kept the faith. Henceforth there is a crown of righteousness laid up for me; that the Lord, the righteous Judge will give me at that day." Oh. Why, it makes you think:
Lives of great men all remind us,
And we can make our lives sublime,
But partings leave behind us
Footprints on the sands of time.

145 Now, John, the beloved, the revelator... And, John, there's several John's here in the Bible. But the John, Saint John, the one we're speaking of this morning, an apostle of the Lord Jesus Christ, a missionary sent out by God...
A "missionary" is a "one that is sent." I've often wondered how that people today say, "Oh, there's only twelve apostles (See?), only twelve." You've heard that. Well, the very word itself means, "one that is sent."
Paul was not an apostle according to the twelve. But did you ever notice, they chose Matthias, I believe it was, or Matthias, to take Judas' place. And that's what man done. He... Never hear no more of him. But God chose Paul to take his place. You see? And look what Paul did. See, it shows the difference between the choosing of man and the choosing of God. And that makes--gives me a lot of grace in my heart towards things and errors, and so forth.

148 Just listened, a few moments ago, on the radio, this great famous Dr. DeHaan, marvelous teacher, my, a lovely brother, love him with all my heart; God knows that. Just to see how great men can make errors. I thought, just as soon, brother, as I seen the error he was making, I thought, "God, I will make the same things, perhaps, so You look over mine."
Dr. DeHaan said, "Baptism was only one time in the Bible." Just listened as I come to church here this morning. Said, "The Holy Ghost baptism baptized every one of the apostles, immersed them in the room. And we're baptized by water to represent that. And that was the only time that they were ever baptized with the Holy Ghost: One time only in the Bible."
I thought, "Oh, Dr. DeHaan!"

150 Why, about ten days later, Philip went down and preached to the Samaritans. He baptized them in the Name of the Lord Jesus, only the Holy Ghost hadn't come on them yet. Peter went down and laid hands on them, and they received the Holy Ghost.
About two months or three months after that, Peter was on a housetop, and had a vision, went up into--up to Cornelius' house. And they were all standing there, and they were one accord, and praying. "And while Peter spake these Words, the Holy Ghost fell upon them, like He did at the beginning." And they hadn't been baptized with water yet, even. He said, "Can a man forbid water, seeing that these hasn't been baptized; has received the Holy Ghost like we did at the beginning?" So how did that one little body there represent... Oh, no, no.

152 About several years later, some twenty years later, Paul had to pass through the upper coasts of Ephesus, he find certain disciples. He said unto them, "Have you received the Holy Ghost since you believed?"
They said, "We know not whether there be any Holy Ghost."
He said, "Have you been baptized? How was you baptized?"
Said, "Unto John's."
Said, "John baptized unto repentance, saying that you'd believe on Him to come, on the Lord Jesus."
When they heard this, they were baptized over, with water, in the Name of the Lord Jesus. And in the... He laid hands on them, and the Holy Ghost came upon them there (you see?), same way as It did at the beginning. Oh, yes. Holy Ghost baptism, water baptism, exists right on, and it will be till Jesus comes again.

157 But what an error (See?), what an error for a great, smart scholar like that. It goes to show, no matter how smart you are, how much you know, you're a human and you're going to error just as sure as the world. "The battle belongs to the Lord." That's right.

158 I see things, even in visions and things the Lord has showed me, and turned right back around and do vice versa. You imagine? And God showing me... I had it in Lisbon. I said, "Lord, just take Your hand off of me; I'm not even worthy to be Your servant." To see something He told me, and I had forgot all about it, and went right up. It happened. I thought, "Oh, my. There, why didn't I remember that." See? Here I had it wrote down in my pocket here on a piece of paper, and walked right in and done something vice versa. See? There it shows how much of a... how much, how good I am (You see?), not... Oh, the worst of all of them, would be me. For after God telling you to do something, and you turn right around and do something vice versa, that's terrible. See?
So, you see?, no matter who the man is, he's nothing but a human being to me. He's going to make mistakes. So let's just suffer with one another, and do the best we can. That's the only thing we can. All right.

160 John, now, 1st verse. Everybody got your Bibles open?
"In the beginning..." Oh, say, this is good, isn't it, to start with?
In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. (Listen.)
The same was in the beginning with God.

161 Say, let's take on down here, the 14th verse. I've taught on this so many times, and thought of it. Look.
And the Word was made flesh, and dwelled among us, (and we beheld his glory, the glory... of the only begotten of the Father,) full of grace and truth. (Look!)
In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.
And the Word was made flesh, and dwelled among us,...

162 "In the beginning..." Now let's get some real... Here, I see something. And the Holy Spirit must have ordained this to be so. See? I see a great thing here. "In the beginning was the Word."
Now, you can't go any farther back, mentally speaking, than in the beginning. "In the beginning," before there was a world, before there was a star, 'fore there was a sun, moon, anything else, 'fore there was any creation, that's, "In the beginning." Is that right? Now, as far as we can go, is back to the beginning.
And "In the beginning, God was... In the beginning was the Word, and the Word was God, and the Word was with God. And the Word was made flesh, and dwelled among us." Then, the Word was Jesus Christ. Is that right? Oh, my. Then Who was... "In the beginning was Jesus Christ."

165 Then in our Catholic thoughts of the Eternal sonship, there could not be. For if He was the Son of God, He had to have a beginning of time. He had to be borned off of to be a Son (is that right?), if He was the Son of God.

166 Oh, we'll wind ourself out here in the good old Scripture. How I just love It. Just... You feel at home when you get into It, you know. Don't you love It?

167 "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God." The Word Itself was God. "And the Word was made flesh, and dwelt among us; and we beheld Him in the glory of the Father." You see? We beheld the Word that was in the beginning, become flesh here on earth. Now, what a marvelous thing: to think that God, made flesh, to take away sin.

168 Now, if we could get the superstitions of the world, how they worship and want to become good... Now, certain of their denominations there, or their--the sects, they think, "If a man becomes real good, he becomes a god. And, he, he is a god then." And they worship him as God.
And then another reason they worship it... It can't hardly be taught in a--in a mixed audience like this. Because, the germ of life comes out of the male (you see?), and they think that "life lays in it, and Eternal Life, perpetual life, coming through the male, from one to another. We've always been here. We've always been." Same spirit, moving over and over, in people. You see? And therefore, they worship the man because out of him comes the germ of life.

170 Now, but, here it tells us, that before there was a man. Before. "In the beginning was the Word, and the Word was God, and the Word was with God. And the Word made flesh..." Now, just about as far as the human mind can go, that's as far as we can go back now to "the beginning." Is that right? "In the beginning was the Word." But now, that's as far as we can go by theology. That's as far as we can go by our mind. But revelation carries us beyond that. Is that right?
Now, if you're teaching something on theology, you think, "'In the beginning was the Word,' that was God. 'And the Word was God,' that's right. 'And this same Word was made flesh and dwelt among us.' (See?) 'And then, God was made flesh. That's without controversy,' that's true. 'God was made flesh.' We believe that." But now, before This was Word...
What is a word? A word is the manifestation of a thought, is expression of a thought. Is that right? Before you say anything, subconsciously you think it before you speak it. Is that right?

173 So, "In the beginning was the Word," that's as far as we can go back by This, by theology. But before the Word was, It was a thought, and a thought was made manifest. You see what I mean?
Now, that's how that He said. First, He thought, and He spoke the Word, and the Word was made manifest. Oh, how infallible God is. Notice. Every thought when it's spoken...

175 When, Jesus, no wonder, when He come off of the hill that night, and looked around that tree, for food, there was no--there was no food on the tree. And He said, "No man eateth from thee." And He went on away. And the next day, coming back, the tree had withered. God's mind; the mind, that in the beginning, that was a thought before it was a Word, that expressed Jesus Christ, the same One was expressing that Word back again. See?
And every Word in the Bible is God's thoughts laid in seed form, that if received into the human being, and spoke by the same thought that materialized the Bible, brings the thing to pass. See what I mean? How powerful could the Church be? The Bible said, "Let this mind that was in Christ be in you. As a man thinketh in his heart, so is he." Now, your thoughts, if they become expression...
Like, God said, "Let there be a world." Before it could be a word, it had to be a thought. So God in the creation, created the world by His thought first, then exp--spoke it, and the thought, expressed became material. See what I mean?

178 Now, if that same Spirit that said, "Let there be Light," and there was Light, that said, "Let there be trees," and there was trees; and if that same mind that was in Christ be in you, how much could it say, "Let there be no cancer," and it would be gone; "Let the blind eyes be opened," and it would be so. See? It--it's your thought. Jesus said, "Verily..."
You said, "That was Jesus."
But wait a minute. He said, "Have faith in God. For verily, verily, I say unto you, if you shall say to this mountain, Be moved, plucked up and cast into the sea, and don't doubt in your heart, but believe that what you say will come to pass, you'll have whatever things thou sayest." Is that right? "You shall have it, not me, you shall have it." What power has been given to the Church, that...

180 Now, you can express it by mental conception, but if it becomes a real revelation of God, that you see it before it happened, and express it in word form, that word takes a hold and becomes material: a thought expressed. Oh, my, how God could... See? If your heart and your mind is so, and infilled with God's Spirit, until your thoughts become His thoughts... Amen. There you are. When your mind, and your leading, and your guiding, becomes a direct place, or a direct inspiration of the Holy Spirit that's moving your mortal being... Oh, my.
What kind of people should we be? If the very Holy Spirit has you so embodied or empowered, that you don't use your own thoughts, you don't use your own mind, you don't use your own opinion; but the Holy Spirit has you so built, until your thoughts and your being is God's Spirit expressing Itself through you, what kind of a church would we be?
What kind of a people would it be, this morning, if this Branham Tabernacle, this morning, was so filled with the Presence of God, why, when you didn't even use your own mind, didn't even use your own thoughts, didn't even have no alternative of your own, but just to be led by the Spirit...?

183 "And they that are sons of God are led by the Spirit of God." Then when the human element goes out, and the Spirit of God fills that vacancy, where you empty yourself (amen), then will be when the Church in Its power of the resurrection of the Lord Jesus, will walk in His steps, in His Power, in His thoughts, in His Being, in His moving... You see what I mean? Then your thoughts will become words, and words will become material. That's when the Church in its power...
I believe it's on its road, that when the Church will be so wrapped in Christ, the Holy Spirit, mankind so away from theirselves, that they don't see themselves, they don't have no... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... thoughts but to serve God. And their thoughts move on. They refuse the things of the world. They just move in the Spirit, live in the Spirit, move in the Spirit, walk in the Spirit, so fulfill the law of Christ. Then the love of Christ in the human heart, moving in the Holy Ghost, that great wonderful Church will go forth with power and Deity; because Deity will be revealed in human beings by the Holy Spirit bringing to pass the thought of their mind.

185 Our thoughts run different. A lot of times we walk up, say "How do you do, brother?" And you don't mean it in your heart. A lot of times we say, "I am this and that. I will do that." You don't mean it in your heart. See? I don't mean it in my heart.
But when you can become so dead to the things of the world, that Christ is first, Christ is all, then your entire makeup is of the Spirit of the Lord Jesus Christ, He has full control. That's when your thoughts will be clean. Your thoughts will be pure. Your heart--your heart...
Many people say, "Well, religion comes from your heart." There's no mental facilities in that little being called "heart." You can't think with your heart. The Bible said, "As a man thinketh in his heart, so is he." You can't think with your heart. You can't, 'cause there's nothing mentally in there to think with. Jesus wasn't speaking of the physical being; He was speaking of the supernatural being.

188 We are a threefold being: soul, body, spirit. We know that what this flesh is; we realize that; it's here. We know what the spirit is; it controls the flesh. But what is the soul? The soul is the nature of the spirit.
When a man is converted, it doesn't mean that... Here is a good, deep teaching. I hope you get it. Sometime ago... I was just telling some boys the other day.

190 A man sat on my porch, and he said, "Brother Branham, I was once a businessman. And I've spent years trying to get saved." And telling me all of his troubles. Said his wife went down and got the Spirit. And she couldn't... He couldn't get the Spirit.
I said, "What do you mean, brother?" And he told me where he was from, and expressed himself. He said... I said, "You're trying to get saved?"
He said, "Yes. I'm trying to get saved."
And I said, "The Lord wants..."
Said, "I believe I've crossed the line, Brother Branham, where you can't get saved."
I said, "Oh, I don't know."

193 He said, "Look, I went to Billy Graham's meetings, a great, famous preacher." And he is a wonderful man of God, doing a great work for God. And he said, "I went to his meetings, and he told, 'All that wants to be saved, raise up your hands.'" And said, "I raised my hand up, and went into an inquiry room." Said, "Then they told me, back there, I had to accept Jesus."
And said, "I got down and prayed. And he told me, 'Now, do you believe in Jesus Christ?' I said, 'Yes,' said, 'I accept Him as personal Saviour.' Said, he said, 'Now, you're saved.'" Said, "Nothing happened to me."
Said, "I went then for a couple of years, and I found the Free Methodist people, who said I had to get happy enough to shout." And he said, "They prayed over me, and everything, till I got happy enough to shout." Said, "They said, 'Now you got It. You got sanctification.'" Said, "I went out." And said, "I was searching for all I could." Said, "I still didn't have It."

195 Said, "I went to Brother Roberts' meetings, Oral Roberts." He said, "They went into the room and told me I had to receive the Holy Ghost, and I had to speak with tongues or I didn't have It." Said, "I went back in there, and they got... prayed over me, and--and told me to talk to the Lord." And--and said, "I--I spoke with tongues."
He said, "Brother Branham, I still ain't got It." He said, "I don't know what to do."
I said, "Now, my brother..."
He said, "I've been down to Shreveport, "The Voice Of Healing," and they told me that you was a prophet, to come up here and you'd be able to reveal to me, when the Spirit come on you, what was my trouble."
I said, "Brother, you don't have to be a prophet to do that. The Word of God settles that." I said, "It don't need prophecy."

199 I said, "My brother, the only thing, you're just confused." I said, "I want to ask you something. Did you always love the Lord Jesus?"
He said, "Well, I--I belonged to the Presbyterian church," but said, "I just went there."
I said, "Well, I want to ask you. What happened, what taken place, that you changed your mind all at once?"
He said, "Well, my wife, she went down to the Pentecostals," and said, "she got the Spirit." And said, "Then she come back up, and," said, "she was happy." And said...
I said, "What did you think about that? Did you criticize It?"
He said, "No." He said, "I just thought, 'Well, I will see how it lasts.'" And said, "It went on." Said, "She seemed to have It."

204 And he said, "One day, I was coming in from making a sale out in the yard, and I happened to reach in my pocket, and somebody had give me a little old tract." And said, "I sit down in the office and begin to read this tract." And said, "The awfullest feeling come over me, that I ought to get right with God." He said, "I've been searching ever since."
I said, "I want to ask you something? When this feeling come over you, you've never been able to get out of it?"
He said, "No, sir, I haven't."
I said, "Well, that's when you received Christ." I said, "It doesn't mean raising up your hands. That's all right. Speaking in tongues, that's all right." And I said, "Shouting, that's all right. But that's the attributes of Christ after He come in." I said, "To receive Christ is to receive the Person, Christ Jesus, to receive Him is Life." I said, "Shouting, speaking in tongues, and all demonstrations," I said, "that is attributes that follows This. But first, is to receive Christ."

207 He said, "Then, Brother Branham, I've been saved all the time?"
I said, "Sure. Look," I said, "Do you love Him?"
He said, "With all my heart."
I said, "One time you didn't love Him."
He said, "That's right."
"And now you love Him?"
He said, "Well, that's the truth."
"Well, you had Him all the time."
And he jumped off the porch, and begin crying, and holding me in his arms, and said, "O God, I've been a Christian all these years."
You see, the thing of it was, he wasn't straightened out in the beginning. Hallelujah.

210 What? You couldn't make a lamb out of a pig, if you had to. He's a pig to begin with; he tends to his own business, and tell the lamb to take care of his own business. The only way that you could make that pig believe that it's wrong to be in the pig pen, would put a lamb spirit in him. If he ever gets a lamb's soul in him... Or, a lamb ain't got no soul. But if he ever gets a lamb's spirit in him, the very nature of the thing... That's the reason you can't make, convert a pig; you can't convert a lamb, because he ain't got no soul. What he is in his spirit, he's got that same nature forever. See?
But a human being can be changed from a pig to a lamb, because he's got a soul made in the image of God. Amen.

212 Well, his thoughts changed. Something does it for him. Hallelujah. "As a man thinketh in his heart." See? Christ the Creator come to him in a still form, and created. His Own Spirit took the man's nature away, to love dancing, and the world, and carrying on, and from that time he just laid it aside and was hungering after God. And God was in him all the time. It was God in the beginning. See? There you are. Amen.
"As a man thinketh..." It has to become a thought before it can become a word. And a word expressed, materializes. I believe in my heart that I am a Christian, because I have accepted the Lord Jesus Christ; if I don't cry, if I don't move, if I don't do a thing. In my heart first, I believe that Christ died for me in my stead. Amen. I accept it as a Christian; I believe it as a Christian; then it's in my heart. Then I express it in a word, "I am a Christian." Hallelujah. Then I start walking as a Christian, talking as a Christian, living as a Christian, being as a Christian. And by my fruits I'm recognized by the world as a Christian. Hallelujah.

214 Say, I didn't aim to get that loud. But I... But there It is, God's Word. Jesus said... Here it is. Oh, just tell me when I'm long enough. But well, Jesus said this. Look, "In the beginning..." Notice. See, "A man, as he thinketh in his heart." Now, listen what Jesus said. We won't get...

215 Oh, if you'd only travel around and see the religions; and one has to do this, and one has to do that, and one has to do that. But, brethren, let's let this old tabernacle, one time, let's get straightened out forever.
We are Christians by the faith. Through grace of God, we are Christians. See? God in His infinite mercy, called us to be reconciled to Him through His Son, Christ Jesus. Settles it. Not what we done, what He did; He changed my soul from the things of the world unto the things of God, from horse races, and gambling, and adultery, and lying, and stealing. He changed my soul, changed my thoughts; and then my thoughts become so real till they become words in my lips; and they materialize, and now I am a Christian. It made me a different person. That's what made you. See?

217 Now, if you got a dull mind, and you don't believe It, "Yeah," you say, "well, I just wonder." You better watch out!
You say, "Well, brother, I--I had a good time." I don't care how much good time you had. Say, "Well, I have shouted." That's good, but that still don't mean it. Say, "I've spoke with tongues." That's good, but that--that still don't mean it. You say, "I've healed the sick." That still don't mean it.
Jesus said, "Many will come to me in that day, and say, Haven't I cast out devils in Your Name, done might things? He will say, Depart from Me, you workers of iniquity. I don't even know you." Yes, sir.
Paul said, "Though I speak with tongue, and men and angels, though I have faith to move mountains, though I bestow all my goods to feed the poor, and have not charity, I am nothing."

221 It's got to be a change (Here it is.), a change of the heart, not of this physical thing, but the heart of your soul. In something anchors, till your thoughts that way is dull; you don't see that no more. You just see the Lord Jesus. You see righteousness, and holiness, and purity, and love, and grace. That's when you've been changed. What is a convert? "Convert" means "to change something over." And your thoughts, your habits, your being, has been changed from a sinner to a Christian. First thing, you know it in your heart; then you express it with your lips; and then it materializes, and that's what you are.
Now, if you think that you think it (what a word!), but you imagine you think it, and you express it, and it doesn't materialize, then you're on the wrong road. You get it? Maybe I better let--talk a little slower. Look, if you imagine you're a Christian, and you speak it out with your lips, but you find out that you're not, you better get your thoughts changed, get your heart changed (See?), because it doesn't bear the record, it doesn't bear fruit of it. "But the fruit of the Spirit is gentleness, peace, long-suffering, goodness, mercy, faith." If every little thing comes along, and you fly up at it, better be careful. There's something hasn't happened. You're expressing something here, that's not here.

223 Jesus said to the Pharisees, "You hypocrites. How can you say good things?" That's what made them a hypocrite; they thought one thing in their heart, and expressed their lips with something else. A hypocrite is that. That's what makes a hypocrite. Said, "How can you, being hypocrites. For out of the abundance of the heart speaketh the mouth. You don't speak what you really think." And see what I mean? You must say what you think. If you don't think it, don't say it. See? Speak your words; let them be come from the bottom of your heart.
Like Jesus said of that tree, "No man eateth from thee." Why, there wasn't a--wasn't a shadow of doubt in His whole heart, what that tree would wither away. Why? His heart was coming from pure, from... It was the Spirit of God in Him, that was making Him that way, teaching those disciples a lesson. See what I mean? All right.

225 Then let that be pure. Let your thoughts run pure, and your expressions pure. Live pure and be pure. Now, out of your heart proceedeth evil thinking, adultery, and all these different things; if that comes out of your heart, that's what's in your heart. But if out of your heart comes righteous, peace, love, joy, oh, my, then it's coming from a resource here that's made up of that. See what I mean? It's made up of the Spirit of God here that's expressed Itself through the words, and what you say then will come to pass.

226 I will give you a little insight of something, how infallible God's Word is. Watch what you're saying. When God speaks anything, it has to be; I don't care how much different it looks. I've seen things, like in this very itinerary just now. I seen God do something, friends, that I thought was impossible for it to ever happen, but it happened. After I done seen the mistake of something that I made, was a mistake; was supposed to have done something. God told me go do it; got it wrote here in my pocket. And instead of doing that, I forgot about it, and turned around and done something else. And the grace of God whirled it right back and took it through, anyhow. Amen. It's got to happen.

227 Well, I believe, here in Saint John, I was just reading the other day, somewhere here, the same thing. About, let's see, that's the 12th. Yeah, here it is. Look, Saint John 12, and the 37th verse. Listen, 36, we begin.
While ye have light, believe in the light, that ye may be the children of the light. These things spake Jesus, and departed, and--and did hide himself from them.
Now, listen. Here it is. Now, watch this, real close. I got it marked here. I was reading it in... over in Bombay.
But though he--he had done so many miracles before them, (see?) yet they believed not on him:

229 No matter what had done, He performed miracles. Look at this nation; look at this people; look what signs and wonders has happened right here in this tabernacle. Look what things has been said, and what's been proved to be of God. Look. See? Proved of God, and, yet, the people in the city will laugh at It, make fun of It, say it's mental telepathy or something another. They don't understand. Listen here.
... though he had done so many miracles before them, yet they believed not on him:
That the saying of Isaiah the prophet might be fulfilled, which... spake, Lord, who hath believed our report? and to whom has the arm of the Lord been revealed?
Therefore they could not believe, because... Isaiah said this,

230 When God speaks anything, it's got to happen; for it's His thought first, then His Word is expressed. Then it's nothing... No matter what comes or goes, it's got to happen. Oh, can you see the infallibility of the Word? Oh, my.
He hath blinded their eyes, he has hardened their heart; that they should not see with their eyes, nor understand with their heart, and be converted and I should heal them.
Look. God, through His prophet, Isaiah, a man who had his ups-and-downs like we do, had his mistakes like we do, but God got that man so yielded, by being a prophet, that his words... God's thoughts (Hallelujah!), God's thoughts expressed through those mortal lips of Isaiah; a man with sin and things I have, with his ups-and-downs like I have, and like you have; but a yielded vessel to God, expressed the thought, God's thought through word. And no matter what they done, Isaiah's words had to be fulfilled, for it was God's thought expressed through Isaiah.

232 There you are. Hallelujah. O God. "Upon this rock I will build My Church, and the gates of hell shall not prevail against It." Oh, my. When the world is no more, "Heavens and earth will pass away, but My Word shall never pass away." Why? He was expressing, in Word the thought of Almighty God. And when we by faith can accept that Word, it's got to become material. Oh, how it thrills my heart to think, "Thy Word, forever, in heaven, Lord, is confirmed." What God's thoughts is, He expresses them in Words, and here is the living Word of God.
Jesus said, "He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life, and shall not come into condemnation; but has passed from death unto Life." Hallelujah!

234 Not "he that goes to church." Not "he that puts his name on the book." Not "he that professes." Not "he that shouts." Not "he that heals the sick." Not "he that opens the blinded eyes." Not "he that speaketh with tongues." Not "he that prophesies." "But he that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life, and shall never come into condemnation, but has already passed from death unto Life." Oh, brother, let that faith anchor one time in that heart, till them Words will be true before God. Then heavens and earth will shake and go away, but that eternal Word, that thought within your heart, that's expressed by God, can no more fail than Isaiah's words could fail.
There has been thousands looking at them miracles was done, and yet could not believe, because Isaiah had expressed it and said, "They will not believe It."

237 God's Word is eternal. "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God." God, in the beginning back there when He seen the world, He seen you and I here this morning. He seen my baby sitting back yonder. He seen every hungry person in India. He seen every preacher in the pulpit. He seen every hypocrite walking. He seen the whole thing. The infinite mind of God foresaw it.
And He said, "Now, to redeem that fallen race, I will send forth My Son, Christ Jesus." There was the Word. In the beginning, before it was a Word, it was a thought. Before, it was a thought; it was expressed in a word; and the Word become material and dwelt among us. Hallelujah. Ten million years, maybe, before the world was ever formed, God's thought seen His body tabernacled in flesh to take the sting out of death. Whew!

239 How eternal is the Word of God. Oh, times will change; years will come and go; eons of time will pass away; but God's Word will remain forever. There it is.
"O Lord, let me hide Your Word in my heart, that I sin not against You. Let me meditate it day and night. Let me write Your commandments upon my bedpost. And let them always be--be before me. And, Lord, that I sin not in my heart against You. But let me walk in there." "There is therefore now no condemnation," Romans 8:1. Hallelujah. "There is no condemnation to them that are in Christ Jesus, that walk not after the flesh, but after the Spirit." Amen.

241 God's expressed thoughts into the human heart, moves right on, as the immortal God leads His subjects from place to place. And the Bible said, "The footsteps of the righteous man is ordered of the Lord." Oh, my. How new is the world? How long is Eternity? When we think of the Word of God expressed through the lips of a mortal being, yet so submissive to the Word of God...
He said, "Isaiah spoke of it. And they could not do it, because Isaiah had said it under inspiration."

243 That Jesus Christ, the Emmanuel here on earth, with all the Scriptures from everywhere... As He walked on the earth, He knew that He was going to raise up the third day. Why? Because David, under inspiration, said, "I will not leave His soul in hell; neither will I suffer my holy One to see corruption." He said, "Therefore my heart rejoiced and my flesh was made... hath made glad." When Jesus, under one word, unction, speak--spoke by God through a man that had his ups-and-downs, David. David said, "I will not leave His soul in hell; neither will I suffer My holy One to see corruption."
Jesus said, "Tear down this temple, and I will raise it up in three days." Hallelujah! He believed the immortal Word of God. Yes, sir. No matter...
"He didn't, He didn't say that," you say, "Well, you know, He died on Friday, and He raised up. What about 'three' days?"
Jesus knew in seventy-two hours comes mortal--comes corruption to the body. He knew, sometime between those three days, sometime in there, God was going to raise it up. Because David, under inspiration, said that He would raise it up. Hallelujah! One Scripture wrote on the Bible, He walked forward as a hero to death, knowing that God would keep His Word: what God thought, first, and then expressed. Hallelujah!

247 So today, I believe that that Lord Jesus that ascended up yonder on high is coming again in like manner, as you seen Him go. And He's coming for the redeemed that's born again, Blood-washed. "As He went away, so shall He come." It's expressed in the Bible. Kings may rise; difference may come, the thunder may stop the earth, famine, atomic bombs, and whatever it is. But, "Jesus the Son of God will come again in like manner as you seen Him go," for it's God's inspired Word that said so.
I truly believe that the God would heal the body of the sick, because he said, "He was wounded for my transgressions, bruised for our iniquity, the chastisement of our peace upon Him, and with His stripes we were healed." Let teachers, theology, whatever there might be raise up, seminaries rise and fall, but God's Word will move just the same. Yes, sir. God said so. And before God could say it, it had to be a thought. And God thought the whole thing through, and expressed it in His Words, and it had to materialize.

249 Not long ago, I was reading, or seen a place, where a girl was putting these dials on a watch, dipping it in the radium. And she happened to lick this, the brush to her tongue. It killed her. Years and years later, they dug up her skull; and they put their scopes in their ears, and things, and stuck it down in the skull. And you could hear that radium, "rutt-rutt-rutt." It has no end. It just keeps moving on and on and on and on. There is no end to radium. It keeps moving on. After years and years and years, and the skull was nothing but a white bone, the radium was still moving through there, because she dipped it into her mouth, a portion of it like that, and radium moves on.
How much more then will the eternal God, through His Godhead Being, and the spoken powers of His Word, when He speaks His Word. Times will change; people will change; nations will change; worlds will change; but that Word moves on and on forever and ever, 'cause it's God's thought before it was expressed. Hallelujah.

251 I love Him with all my heart. And after seeing the hundreds of religions of this world, I say, this morning, "On Christ the solid Rock, I will stand; all other grounds is sinking sand, All other grounds is sinking sand."
Shall we pray. Heavenly Father, oh, how happy I am this morning to know that Thy redeeming grace, Thy Son, has redeemed us from a life of sin. Oh, when I see my own body withering away, getting old, and turning gray and wrinkling up, yet I know that beyond this shadow here, yonder lays the body not made with hands. Yonder lays the immortal one, waiting; and that, someday, when the life is pulled from this body, it'll awake anew in His Presence yonder, to be with Him through the ages of time.
God, let every man and woman, this morning, that has this hope in them, purify themself from the things of the world. And these little old petty things that would drag them down, and keep them miserable, let them be happy Christians serving Thee. Grant these things, Father, through Jesus' Name, Thy Son. Amen.

254 I think I went just a little bit overtime for you, but my heart got carried away on His Word, on His Being. I come unprepared, not knowing I was going to speak; just happened to say these words. And I didn't get but one verse out of the Scripture, but maybe in a few Sundays we'll pick it up from there and go on, what the Word was.

255 Do you love Him? [The congregation says, "Amen."--Ed.] Listen, my Christian friend. If there is an ought in your heart against anyone, go to them now and be reconciled. Forget all the past. And if you've been having an up-and-down life, remember, something has come into that heart, something has moved into those thoughts. No matter who your enemy is, love him. Love him. No matter what's happened, let it go. After all, you're in a field with weeds; we realize that; but we must both grow together. We've got to come up together.
For a good well cannot pour forth evil waters, neither can an evil well pour forth good waters. A tree cannot bring forth corrupt fruit and good fruit at the same time. So let's either make the whole well clean, or make the whole well dirty: one or the other. See? For it is dirty to begin with, so let's clean out the wells this morning, and say, "Lord, pour in Your Spirit, and lead me, O God, lead me."

257 For seeing how we... Going down into a--a Catholic church over there, down there in Rome, and they wanted to take me to what they call the Bone church. And their monks, for hundreds of years, they taken and put them in the ground, down in the church, and bury them. Every church is a graveyard nearly. And they get those fellows in there. And after they're in there so long, they go dig them up. After the flesh is rotted away into the dust, they dig them up.
And they've made a room, many, many times bigger than this, just out of human bones, how they made them and stacked them together. And on the corners, where you walk down like this, the skulls and everything. The light fixtures are made out of little pieces of the fingers and bones. The lights are made out of bones and everything. Nothing but just... And there's the graves of others rotting away. A sign thing and very striking, said, "One time we were as you, and sometime you'll be as we." That's right.
And only those who love God will ever have immortal Life. And that's true.

260 And I noticed there, were people coming through. Catholic religion is a whole lot on superstitions and things. Them skulls on monks there, had rubbed till they were white, some of them corroded over that deep. But the people were rubbing them, trying to get blessings and things like that, off the skulls of these monks. It only goes to show, it's a human being. It's a heart in there hungering for something.
Brother, the religion of Jesus Christ doesn't consist of rubbing dead men's bones. It believes in the Lord Jesus Christ, and accepting immortal Life. Oh, my.

262 But to think that it's true, one time those men were as we are here this morning. They had their opportunity, and we've got ours. What are you going to do with it?
Oh, make every ounce of it count for the Lord Jesus. Have no time for things of the world. "Lay aside every weight does easily beset you. Let's run this race with patience, that's set before us." Let's love the Lord Jesus.
Be kind to one another. Be kind to your enemies. Love everybody. No matter what they done, love them, anyhow. And if you can't do that, brother, sister, if there ever was a time then you need a...?... at the altar, it's then. When you can come back, create...

265 And I recognized the other day, a selfish spirit coming up in me of saying, "This man's wrong. I ought to tell him about it." That's wrong. God's the One to tell him about it. That's not... It's none of my business. But my business is preach the Gospel and love everybody, and move on and love my enemies, as Jesus Christ loved me when I was His enemy. That's right. When I was unlovely, He--He loved me to His bosom. And anybody that's unlovely, let me love them the same. Let the Spirit that was in Christ, be in us. Amen. I love Him. I love Him. Oh, my.
Covet not this world's vain riches,
That so rapidly decay,
Seek to gain those heavenly treasures,
They will never pass away!
Hold to God's unchanging hand!
Hold to God's unchanging hand!
Build your hopes on things eternal,
Hold to God's unchanging hand!
When my journey is completed,
If to God I have been true,
Fair and bright my home in glory,
My enraptured soul shall view!
So let's hold to God's unchanging hand!
Hold to God's unchanging hand!
Build your hopes on things eternal,
Hold to God's unchanging hand!

266 Is that the prayer of every man and woman, boy or girl in here today? God bless you, and may He keep you that way: humble in your spirit, soft in your soul, forgiving others, as Christ, for God's sake, forgive you. Be kind, generous, welcome.

267 Is there more activity, anything in the church, Brother Neville?

268 Listen, my dear Christian friend, as you journey from here, this morning. We haven't got much here to offer you in the way of materials, you strangers in our gates. We got a little, old tabernacle. We're a poor people, just as poor as we can be. We are--we are sorry that we can't have something a little better to here represent a--a welcome to the people. But, my brother, sister, on the inside this little walls here, that the structure is not so very much to look at, but you'll find a welcome for the Lord Jesus Christ. Come, worship with us, if you haven't a place to go. We got a lovely pastor here, some fine men here on the deacon boards, and so forth, some fine Christians. Come, find you a seat, and you'll always be welcome here at the Branham Tabernacle.

269 We only have one thing we can do: we love the Lord Jesus with all of our heart. We believe the Word to be the--this Bible to be the Word of God. We don't have any textbooks, just this Bible. We don't have no law here of this, that, of... Well, our law is love. Our creed is Christ. And we just love you with all of our hearts. Come back and be with us if you wish to. And we hope some day to see you in a better land, where we'll...
But on this time, let's go marching to Zion, if you will, while you stand to your feet. Teddy, would you come up here just a minute, son, right quick. We're...
Communion service tonight. Oh, I'm glad to be here for that. Listen, Jesus said, "He that eats My flesh and drinks My Blood has Everlasting Life, and I will raise him up at the last days." That Word's immortal. Is that right? All right.

272 Now, all together now, let us sing "Marching To Zion." All right.
Come, we that love the Lord,
And let our joys be known,
Join in a song of sweet accord,
Join in a song of sweet accord,
And thus surround the throne,
And thus surround the throne. (Now, turn around and shake hands.)
We're marching to Zion,
A beautiful, beautiful Zion;
We're marching upward to Zion,
The beautiful city of God.
Oh, we're marching to Zion,
Beautiful, beautiful Zion;
We're marching upward to Zion,
That beautiful city of God.

273 Now, while we sing that chorus one more time, then our dismissing song. We're going to sing "Marching To Zion," one more time. Introduce yourself to the stranger. Tell him you're happy he's here. 'Cause church is hot, and we won't tarry long in the church going. Service is over now. We're just going to dismiss in a few minutes. Now, let's turn around and say, "I am Mr. Jones, and I'm glad to meet you. Come back in the tabernacle." Be friendly, smile, everybody. All right, now.
We're marching to... (Introduce yourself to the stranger, tell him to come back.)
... beautiful Zion;
We're marching upward to Zion,
That beautiful city of God.

274 Now, for the immortal song of the Branham Tabernacle, dismissing. How many remembers the old-time dismissing song?
Take the Name of Jesus with you,
Child of sorrow and of woe;
It will joy and comfort give you,
Take it, everywhere you go. (Oh, my! Everybody, together.)
Take the Name of Jesus with you,
Child of sorrow and of woe;
It will joy and comfort give you,
Take it everywhere you go.
O precious Name, O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven;
Precious Name, O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven.
Take the Name of Jesus with you,
As a shield from every snare;
When temptations 'round you gather,
Oh, breathe that holy Name in prayer.
O precious Name, O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven;
Precious Name (O precious Name), O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven.
Shall we bow our heads now in prayer. Pastor, come dismiss us, will you, my brother?

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