Sans argent, sans rien payer (Le Salut sans rien payer)

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Date: 59-0802 | La durée est de: 1 hour and 15 minutes | La traduction: Shp
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1 C'est certainement un privilège d'être de retour au Tabernacle ce matin. Je me demande - frère Neville a dit que beaucoup n'arrivaient pas à suivre là derrière - entendez-vous très bien maintenant, là derrière? Ça va? Très bien. Je suis - je suis petit, aussi dois-je faire beaucoup de bruit pour que les gens sachent que je suis là.

2 Aussi, je me souviens qu'une fois, quand je travaillais aux Services Publics, je montais les marches, et j'avais coutume de porter de gros souliers cloutés, je revenais d'une tournée le long des lignes à haute tension; et je montais les marches, et Mlle Ehalt, une amie, était au central. Je suis sûr que M. Ginther là-bas se souvient d'elle assez facilement. Donc Edith dit : «Billy, pour un homme aussi petit, tu fais du bruit comme je n'en ai jamais entendu.» Je marchais d'un pas lourd avec ces gros clous, en montant les marches.

3 J'ai dit : «Eh bien, Edith, étant si petit, je dois faire beaucoup de bruit pour signaler à tout le monde ma présence.» Eh bien, c'est ce que je faisais.

4 Et je suis entré pour téléphoner. Frère Neville m'a dit que notre brave ami, frère Roy Roberson, n'assiste pas à la réunion ce matin, parce qu'il est malade. Il a - il a une dent coincée qui a causé une infection, et cela lui a donné la fièvre. Et il doit la faire arracher, je pense, sans tarder. Et Roy est comme un père pour nous ici, et nous l'aimons. Et j'ai dit : «Frère Roy, je m'en vais tout de suite à la réunion, juste dans quelques minutes.» J'ai dit : «Je vais demander à l'église que nous puissions tous prier pour vous ce matin»; demain aussi quand il ira là-bas pour qu'on soigne cela. La dent a poussé de travers, ou quelque chose s'est mal implanté, et on doit l'arracher, l'enlever.

5 Frère Roy est un ancien combattant, comme vous le savez tous, de la Seconde Guerre mondiale, qui avait été criblé de balles. Et n'eût été la bonté de Dieu, il n'aurait même pas survécu. On l'avait laissé pour mort pendant longtemps; on lui avait tiré dans les bras à ce niveau, et aux jambes, et les deux nerfs principaux étaient morts. Et le médecin avait dit : «Si jamais il survivait, il ne fera jamais un seul pas.» Par la grâce de Dieu, il travaille tous les jours, montant et tout le reste. Dieu a été bon envers lui, car c'est un brave homme, et nous l'aimons. Et nous - nous sommes - nous ne sommes pas du tout...

6 Si nous vivons correctement, cela ne signifie pas que nous sommes immunisés contre les problèmes. En toute franchise, cela signifie que tous les problèmes sont dirigés contre nous. «Car le malheur atteint souvent le juste, mais Dieu l'en délivre toujours.» Voilà qui est glorieux.

7 Ainsi, nous allons demander une prière spéciale ce matin pour frère Roy. Je me demande s'il y en a encore ici, ce matin, qui aimeraient qu'on prie pour eux, qui aimeraient qu'on se souvienne d'eux dans un mot de prière, qu'ils veuillent bien lever la main. Très bien, c'est bien. Voici... Levons nous simplement un instant, s'il vous plaît, pendant que nous prions.

8 Seigneur, nous venons aujourd'hui, en ce début de sabbat. Et le soleil vient de commencer sa course maintenant, pour traverser le monde, apporter la lumière et la vie à ces choses, tâche qui lui a été dévolue. Et au début de la réunion qui... Nous sommes une partie de Ton Eglise, celle qui est appelée à tenir les services de guérison, la guérison physique pour le corps, à accomplir les souhaits et les désirs de notre Seigneur béni, Lui qui a été blessé pour nos péchés, et par les meurtrissures Duquel nous avons été guéris. Et nous voudrions demander qu'au début de la réunion, pendant qu'elle commence à prendre son envol par les cantiques, et que nos coeurs commencent à être ravis, qu'on se souvienne ce matin, Seigneur, de notre précieux frère Roy Roberson, Ton humble serviteur. Et nous savons que Tu lui as épargné la vie sur le champ de bataille et que Tu as été bon envers lui. Un... Aujourd'hui, il souffre d'une affection, au point qu'il n'a pas pu venir à l'église.

9 Et, Seigneur, pendant qu'on priait dans la maison de Jean Marc, un ange descendit dans la prison où Pierre était lié, et là, il ouvrit mystérieusement les portes et le fit sortir.

10 Ô Seigneur, Tu es toujours Dieu. Ces anges sont à Tes ordres ce matin. Nous prions, Seigneur, pendant que nous prions ici dans la maison de Dieu, que les anges descendent chez frère Roberson. Son désir est d'être à son poste, ici, mais cette affection l'a terrassé. Puissent les anges de Dieu le délivrer, le guérir, afin qu'il puisse regagner son poste, dans la maison de Dieu.

11 Il y en a d'autres qui passent par des difficultés... Ils - ils sont malades. Et nous avons vu une femme assez âgée, alors qu'elle s'apprêtait à regagner son siège, lever les mains, car elle chancelait sur ses pieds. Elle est venue à la maison de Dieu pour être guérie. Et accorde, Seigneur, qu'elle sorte en marchant, avec l'énergie et la jeunesse d'une jeune femme.

12 Tous les autres ont levé leurs mains (beaucoup d'entre elles se sont levées), parce qu'il est écrit, et on a cité cela il y a un instant : «Le malheur atteint souvent le juste, mais Dieu l'en délivre toujours.» Puissions-nous aujourd'hui nous envoler dans la foi, dans les bras de la foi qui nous délivrera de toute maladie et de toute affliction. Qu'il n'y ait pas, à la fin de cette réunion, une seule personne faible parmi nous.

13 Accorde, Seigneur, que chaque incroyant devienne croyant. Et pendant que nous méditons Ta Parole, que le Saint-Esprit La prenne et La place dans nos coeurs, et L'y arrose, jusqu'à ce qu'Elle produise le fruit de la Parole. Fais-le pour nous, Seigneur, pendant que nous inclinons humblement la tête et le demandons au Nom de Jésus. Amen. (Vous pouvez vous asseoir.)

14 Juste avant d'aborder le message de la réunion de ce matin, je voudrais attirer un peu plus votre attention sur ceci. S'il y en a parmi vous qui sont en vacances et qui voudraient assister à l'une des réunions qui seront tenues à Middletown, dans l'Ohio, celles-ci commenceront le lundi prochain, ce sera sur le terrain de camping.

15 Connaissez-vous le nom de ce terrain de camping, Gene? [Frère Gene dit : «Il est à environ 12 km de Middletown.» - Ed.] Frère Sullivan... Middletown est une petite ville; je pense que c'est comme Jeffersonville, ici. C'est un centre du basket. C'est frère Sullivan qui est pasteur là-bas. Et n'importe quelle église du Plein Evangile, il y en a 60 et quelques qui coopèrent dans cette série de réunions, pourra vous renseigner sur le lieu où se trouve le terrain de camping.

16 Et il y aura beaucoup de maisonnettes sur le terrain de camping, aussi m'a-t-on dit de m'occuper des gens qui aimeraient venir. Et les réunions commenceront lundi et s'achèveront samedi, soit six jours. Elles ne se tiendront pas le dimanche à cause des autres églises, pour leur permettre de tenir leurs réunions habituelles. Peut-être qu'il y aura des services de guérison, la prière pour les malades, chaque soir. Et tout le monde est invité. Et cela ira du 10 au 15 août, ce sera du lundi au samedi. Et si vous êtes en vacances ou que vos vacances approchent, et que vous souhaitiez les passer de cette manière, eh bien, nous serons certainement heureux de vous accueillir.

17 Je voudrais aussi encourager tous ceux qui n'ont pas été baptisés du baptême chrétien, de rester ce matin et de bien y réfléchir. Et préparez-vous pour le service de baptême qui suivra donc dans environ 45 minutes, je pense. Ce sera ici à l'église.

18 Nous sommes vraiment porté à encourager les gens à être baptisés du baptême chrétien, sachant que c'est fondamental pour le salut. En effet, notre Seigneur a écrit Sa dernière commission, Sa dernière commission à l'Eglise, plutôt quand Il donnait la dernière commission à l'Eglise, Il a dit : «Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.» Nous savons donc qu'il est fondamental que nous soyons baptisés par immersion.

19 Et nous serons heureux de vous rendre ce service, à quiconque a la conviction dans son coeur que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu'Il est mort pour sauver les pécheurs, et qu'Il était mort pour vous sauver; et à vous qui voudriez venir pour être baptisé au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, disant au monde que vous croyez que vos péchés ont été pardonnés, et que vous allez devenir maintenant un disciple du Seigneur Jésus, et prendre votre position.

20 Si vous n'avez pas une église où aller, nous serions heureux que vous veniez communier avec nous. Nous ne faisons pas de membres ici. Ce Tabernacle est ouvert à tout le Corps de Christ dont les membres sont issus de chaque dénomination. Nous sommes une interdénomination. Et nous ouvrons la porte à tous, peu importe qui ils sont (leur couleur, leur race ou leur credo). Tout le monde est le bienvenu. «Que celui qui veut, vienne.» Et si vous n'avez point d'autre église, nous serions heureux que vous veniez tout simplement communier avec nous. Il n'y a rien à quoi adhérer. Entrez tout simplement sans tarder quand les portes sont ouvertes, et communiez avec nous. C'est tout ce qu'il vous faut; venez simplement comme cela. Venez avec un coeur ouvert, attelez-vous à la tâche, et aidez-nous, alors que nous persévérons pour le bien du Royaume de Dieu. Car, nous croyons vraiment que l'heure est imminente où tout ce qui a été annoncé dans la Bible va être accompli.

21 Sans aucun doute, beaucoup d'entre vous avez lu Khrouchtchev, sa déclaration aux Nations Unies l'autre jour. Telle qu'elle m'était lue par un ami dans un journal canadien... Il a dit : «S'il existe un Dieu, Il se prépare à nettoyer et à débarrasser à nouveau le temple des capitalistes que vous êtes, comme Il le fit au commencement.» Ainsi donc, vous pouvez lire entre les lignes. «Il se prépare à nettoyer à nouveau le temple.» Et n'est-ce pas terrible que ce soit un communiste qui fasse une telle déclaration? Il avait quand même quelque chose. C'est juste. Ce sont les capitalistes qui, au début ont causé le trouble. Nous sommes des capitalistes.

22 J'ai entendu notre cher et bien-aimé pasteur, le frère Neville, faire une remarque au cours de son émission télévisée, ou plutôt radiodiffusée, l'autre matin, ça ne faisait que tourner et retourner dans ma tête. Je ne puis tout simplement pas l'oublier. J'en ai parlé hier soir à un ami. Et c'était ceci, à savoir qu'il y... Après que le Saint-Esprit aura été retiré de la terre, cette religion de l'église formaliste va carrément continuer, comme si de rien n'était. Avez-vous jamais... Avez-vous... Combien ont entendu cela? [L'assemblée dit : «Amen.» - Ed.] N'était-ce pas remarquable? Ils ne connaissent pas le Saint-Esprit, c'est pourquoi ils ne sauront rien de Son départ, et ils continueront tout bonnement, malgré tout. Quand la dernière personne aura été scellée dans le Corps de Christ, ils continueront malgré tout, essayant d'y convertir des gens, car ils ignorent ce que c'est. Et leurs religions formalistes continueront exactement comme auparavant. Eh bien, vous pouvez ne pas ressentir ce que j'ai ressenti, ais pour une déclaration remarquable, c'en était une; à savoir qu'ils se seront à tel point égarés, juste dans des rituels religieux, qu'ils ne manqueront pas le Saint-Esprit, car ils ignorent ce que C'est, pour commencer.

23 Que Dieu aie pitié de nous! Frère, dans cette vie, j'aimerais mener une vie telle que (et c'est mon désir) je saurai dans mon coeur même la moindre tristesse qu'Il éprouverait. Si je devrais faire quelque chose qui L'attristerait, que je sois à même de le ressentir juste aussitôt après, vous voyez. Son absence, n'en parlons pas; je ne veux pas être ici quand Il ne sera plus ici. Je veux être parti à ce moment-là. Oui, monsieur.

24 Car il n'y aura plus de Sang sur le trône de miséricorde; il y aura des ténèbres et de la fumée, ainsi que de l'obscurité. L'Avocat ne sera plus là, dans le sanctuaire pour plaider notre cas à ce moment-là. Savez-vous que c'est ce que disent les Ecritures? Le sanctuaire était rempli de fumée. Il n'y avait plus de Sang sur le trône de miséricorde. C'est alors le jugement.

25 Si le Seigneur nous accorde quelques soirées de réveil un de ces jours, au début de cette automne, j'ai résolu de prendre ce Livre d'Apocalypse, pour l'étudier, parcourir tout simplement ce Livre d'Apocalypse pour l'étudier.

26 Bon, aujourd'hui, je sais qu'il y en a beaucoup qui viennent pour qu'on prie pour eux. Mais aujourd'hui, ou plutôt cette semaine, mon bureau était fermé. Et certains parmi ceux qui sont venus, n'ont pas eu la chance qu'on prie pour eux là-bas, car les garçons avaient pris un jour de repos ou quelque chose comme ça. Ils ont beaucoup à faire : leur travail personnel, sans compter le travail du Tabernacle, mes appels téléphoniques et tout. Bien vite cela vous tape sur les nerfs. Et c'est donc là la raison. Je sais qu'il me faut sortir pour aller quelque part, de temps en temps, et faire autre chose, et je sais qu'il en est de même pour eux. C'est pourquoi ils m'ont téléphoné. Et j'ai dit : «Je pense que ce ne serait pas mal.» Et nous allons prier pour les malades dans quelques instants.

27 Et je me suis dit que nous lirions quelque chose dans la Parole de Dieu. Si vous avez vos Bibles maintenant, ouvrons dans le Livre d'Esaïe. J'aime vous voir prendre votre Livre pour Le lire. Je - lire - je, même si nous ne lisions qu'une seule Parole ou deux. Elle demeure néanmoins l'éternelle et immortelle Parole de Dieu. Elle ne passera jamais. Le chapitre 55 d'Esaïe, le sujet c'est : «Le salut éternel». Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin... du lait, sans argent, sans rien payer. Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l'oreille, et venez à moi, Ecoutez, et votre âme vivra : Je traiterai avec vous une alliance éternelle, Pour rendre durables mes faveurs envers David.

28 J'aimerais vous parler, juste pendant quelques minutes, sur le sujet : «Sans argent, sans rien payer».

29 Il y a tant de divertissements de nos jours. Il y a tant de choses qui séduisent les gens et qui font qu'ils soient portés à ce que nous appelons les plaisirs, et cela est valable pour les gens de tous bords et de tous les âges.

30 Il y a les choses qui attirent les jeunes gens : les danses modernes, les parties de rock and roll, la musique qu'ils suivent et qui y est liée. Et tout cela est une séduction , comme divertissement.

31 Quelque bon que soit le foyer où un enfant a été élevé, et combien celui-ci a été enseigné à se comporter correctement, si cet enfant n'a pas accepté l'expérience de la nouvelle naissance, la musique du rock and roll captivera son attention aussitôt qu'il l'entendra. En effet, conformément à la nature, il est né avec un esprit charnel. Et la puissance du diable est si grande aujourd'hui, qu'elle s'empare de l'esprit de cet enfant.

32 Et combien plus aura-t-elle donc de l'effet sur les personnes âgées qui ont rejeté la nouvelle naissance? En effet, à moins que votre vie ait été changée, que vous ayez été converti et que vous soyez né de nouveau dans le Royaume de Dieu, vous aurez toujours la nature des choses du monde, quelque religieux que vous soyez, à moins qu'elle ait été changée en vous. Vous pourriez adorer et être religieux, mais cela exercera toujours un certain pouvoir d'attraction sur vous, car le vieil homme pécheur ainsi que ses désirs ne sont pas encore morts en vous.

33 Mais laissez une fois Christ occuper le trône de votre coeur, ces choses ne vous dérangeront plus; c'est de loin plus glorieux.

34 Je ne saurai pas citer le nom de cet homme, car je n'arrive pas à me rappeler son nom pour l'instant; mais beaucoup d'entre vous se souviendront de lui. On dit qu'il y avait une île où les hommes devaient se tenir en embuscade et les femmes sortir en chantant. Et leurs chants étaient si envoûtants que les marins qui passaient en bateaux s'approchaient, et alors les soldats en embuscade prenaient les marins au dépourvu et les tuaient. Et un certain grand homme voulut passer outre. Et il dit à ses marins de l'attacher à un mât, et - et - et de lui mettre quelque chose dans la bouche pour qu'il ne puisse pas crier; et - et il boucha les oreilles de ses marins pour qu'ils n'entendent ni ne s'approchent pour entendre cela. Et les femmes sortirent en dansant et - et en criant et en chantant. Et, oh! c'était si merveilleux qu'il s'écorcha la peau au niveau des poignets, criant aux marins : «Livrez-vous, livrez-vous!» Mais ils ne l'entendaient pas; ils avaient les oreilles bouchées.

35 Et alors, ils naviguèrent jusqu'à un certain endroit où l'on devait lui ôter le masque, ou plutôt lui délier les mains, et il devait leur déboucher les oreilles. Et là, pendant qu'il se promenait dans la rue, il entendit un musicien qui était de très loin meilleur que ces femmes qui étaient là-bas, si bien que lorsqu'il passa à nouveau, on lui dit : «Oh! grand voyageur, devons-nous t'attacher une fois de plus au mât?»

36 Il répondit : «Non, laissez-moi libre. J'ai entendu quelque chose de loin plus excellent, de sorte que cela ne me tentera plus jamais.»

37 Il en est de même pour un chrétien né de nouveau. Ils ont trouvé quelque chose de bien plus grand que le rock and roll et les divertissements de ce monde. C'est le Saint-Esprit qui les divertit. Et Il est de si loin plus excellent, que pour eux le monde est mort.

38 Mais lorsque vous vous rendez à ces misérables divertissements, vous devez vous souvenir qu'il vous faut avoir beaucoup d'argent. Un jeune homme qui amène sa petite amie à ces fêtes, à ces danses et ainsi de suite, dépensera une bonne partie de son revenu de la semaine. Et les personnes âgées qui essayent de trouver du plaisir en allant dans les tavernes pour noyer leurs chagrins de la semaine dans l'alcool, elles devront dépenser beaucoup d'argent. Et qu'en retirent-ils? Ils n'en retirent que le chagrin.

39 Et souvenez-vous, un jour, vous devrez rendre des comptes à Dieu pour cela. «Et le salaire du péché, c'est la mort.» En faisant cela, vous ne faites rien ici sur terre. C'est un mirage. Boire ne fera qu'ajouter au chagrin. Le péché ne fait qu'ajouter la mort à la mort. Et en fin de compte le prix à payer sera une séparation éternelle d'avec Dieu, dans l'étang de feu. Et vous ne pouvez rien gagner, au contraire vous perdez.

40 Donc, Dieu vient et pose la question : «Pourquoi dépensez-vous votre argent pour ce qui ne rassasie pas? Pourquoi faites-vous cela?»

41 Qu'est-ce qui pousse l'homme à vouloir le faire? Il dépense tout son avoir et tout ce qu'il gagne pour acheter de la boisson, pour vêtir une certaine femme avec laquelle il court, ou pour un genre de plaisirs mondains qu'il convoite.

42 Mais la Bible nous dit et nous prie de venir à Dieu pour acheter la joie éternelle et la Vie éternelle, sans argent, sans rien payer.

43 Ces choses ne peuvent pas satisfaire, et leur aboutissement, c'est la mort éternelle. Et ça vous coûte tout l'argent que vous pouvez réunir à vouloir passer pour être le - le gros bonnet qui offre le divertissement ou le garçon qui offre l'amusement, peu importe ce que vous êtes, la jeune fille populaire, ou quoi que ce soit. Faire cela vous coûte tout ce que vous pouvez réunir. Vous portez des vêtements les plus coûteux, et - et vous faites les choses que fait le monde, juste pour récolter une addition de condamnation éternelle.

44 Dieu a alors demandé : «Pourquoi?» Que ferons-nous au jour du jugement, quand on nous demandera pourquoi nous avons fait cela? Quelle sera notre réponse? Quelle sera la réponse pour l'Amérique moderne qui se dit être une nation chrétienne? Et annuellement on dépense plus d'argent pour le whisky que pour la nourriture. Pourquoi dépenser son argent pour ce genre de choses? Pourtant, le gouvernement vous enverra en prison à cause de cinq dollars destinés aux taxes que vous aviez peut-être envoyés à une institution qui n'a pas été correctement établie à recevoir des taxes, afin d'envoyer des missionnaires à l'étranger. Un jour, il nous sera demandé : «Pourquoi avez-vous fait cela?»

45 Nous sommes une nation chrétienne, et des milliards sont envoyés là-bas à ces gens dont nous essayons de gagner l'amitié. Et maintenant, ils sont en train de rejeter cela. Il n'est pas étonnant que Khrouchtchev ait dit : «S'il existe un Dieu, Il nettoiera de nouveau Son palais.» Et les païens peuvent faire de telles déclarations pour nous couvrir de honte. Quelle chose ridicule! Et nous nous disons chrétiens!

46 Dieu a dit : «Venez acheter la Vie éternelle, sans argent, sans rien payer.» La Vie, vivre éternellement, mais nous tournons le dos à Cela et Lui rions au nez. Que ferons-nous ce jour là? Qu'arrivera-t-il?

47 Si Dieu nous confie des choses à faire, et nous donne de l'argent, et fait de nous la nation la plus riche sous les cieux, Dieu nous demandera alors ce que nous en avons fait - pourquoi dépensons-nous notre argent pour ce qui ne rassasie pas? -, non seulement à une nation, mais aussi aux individus : des centimes aux millions de dollars qui auront été donnés à un chacun.

48 Alors que les hommes s'entre-tuent... Tout récemment, j'ai lu un article où il était question de deux gars qui travaillaient dans un domaine réservé à la chasse. L'un avait cinq enfants, l'autre en avait deux. Et l'un d'eux devait être licencié. Et celui qui avait deux enfants, plutôt qui avait cinq enfants trouva qu'il avait plus besoin de travailler que l'autre qui en avait deux, alors il est allé chasser avec lui et lui a tiré dans le dos.

49 L'argent, voilà le genre de nation que c'est; c'est ce genre de sentiments, c'est ce genre d'esprit qui domine les gens.

50 Vous pouvez donc voir combien il est fondamental qu'il y ait la nouvelle naissance. «Vous devez naître de nouveau; c'est obligatoire. Venez à Moi, et achetez sans argent.»

51 Ne dites pas : «Je n'avais pas d'argent.» Ce n'est pas l'argent qu'il vous faut. C'est offert gratuitement.

52 Nous... Nous Américains nous sommes très portés à payer notre part pour chaque chose. C'est notre slogan. «Nous payons tout. Nous avons de l'argent.» Nous exhibons nos billets de dollar aux autres pays et ainsi de suite, qui sont pauvres. On entre, on voit les touristes qui arrivent tout joyeux. Les Américains leur offrent de la nourriture. Ce truc, c'est de l'argent souillé aux yeux de Dieu. Cela n'achètera pas notre entrée au Ciel. Mais pour tout en Amérique, nous devons payer notre part.

53 Vous allez au restaurant et vous prenez votre dîner. Et si vous ne laissez pas sur la table un pourboire à la serveuse, un froncement de sourcils se dessine sur le visage : alors qu'elle est payée par la société pour laquelle elle travaille. Et le mieux serait au moins les dix pour cent, ou plus, de votre note. Sinon, cette serveuse vous méprisera, vous prendra pour un avare ou une espèce de grippe-sou. Pourtant, elle touche son salaire. A mon avis, c'est une disgrâce et une honte que de faire cela. Je pense que c'est un jugement malheureux sur cette nation. Autrefois, de braves gens, de bons endroits ne permettaient pas cela. Mais cela commence à devenir un esprit qui s'impose.

54 Je devais effectuer un voyage par train. Et un porteur... J'avais une petite mallette dans une main et une valise dans l'autre, ma trousse de rasage sous l'aisselle; et je marchais. Un porteur s'est approché, il a dit : «Puis-je porter cela pour vous?»

55 J'ai répondu : «Oh! je vais juste là à ce train, monsieur. Merci, beaucoup.» Juste à environ (oh!) 30 yards. [27,4 m - N.D.T.]»

56 Il a dit : «Je vais porter cela», et il prit la petite chose et la souleva, se mit à marcher.

57 Eh bien, quand il s'était amené, je m'étais dit : «Peut-être que je...» Je savais qu'il était payé, mais je voulais juste lui donner... Je lui ai donné 50 cents. Il avait peut-être porté mes biens pendant environ, disons une minute; à peu près sur une distance telle que d'ici jusqu'au bout de ce tabernacle, pour qu'il atteigne le train. Et je suis monté dans le train le premier et me suis juste penché et ai repris cela. Je lui ai donné 50 cents.
Il a dit : «Juste une minute!»
J'ai dit : «Qu'y a-t-il, monsieur?»
Il a dit : «J'ai porté vos trois sacs.»
J'ai dit : «Oui, monsieur, c'est juste. Quel- quel est le problème?»

58 Il a dit : «Je demande au minimum 25 cents par sac. Vous me devez encore 25 cents.»
Vous voyez, ça c'est de l'américanisme; on doit payer pour tout.

59 Si vous roulez dans votre voiture et qu'elle tombe dans un fossé, si vous sollicitez quelqu'un pour vous en faire sortir, vous feriez mieux de vous préparer à payer, car on va vous exiger quelque chose pour cela. Si une dépanneuse vient vous tirer, on vous taxera par kilomètre. Et si le fermier fait sortir son tracteur, neuf fois sur dix, ce sera pire que ça.

60 Vous devez payer pour tout service que vous avez sollicité. Tout c'est: «Payez! L'argent! Payez! L'argent!»

61 Et pourtant combien plus grand est le fossé dans lequel le péché vous a jeté? Qui pourrait jamais vous faire sortir du fossé du péché? Mais Dieu vous fait sortir du fossé du péché sans argent, sans rien payer, alors que personne ne pourrait vous faire sortir.

62 Si vous ne payez pas cher pour que la dépanneuse vous tire, vous resterez dans le fossé. Vous devez avoir l'argent, sinon vous restez dans le fossé.

63 Mais le pire des fossés dans lequel vous ayez été, c'est celui dans lequel le diable vous a jeté, le fossé du péché et de l'incrédulité. Dieu vous a fait sortir de bon gré, sans argent, sans prix. Et pourtant vous reposez dans le fossé, pataugeant tout simplement dans le péché, et vous ne faites même pas appel à Lui.

64 Quand vous faites venir la dépanneuse, d'habitude, on fait descendre une grosse chaîne tout au fond du fossé, on l'enroule autour du pare-chocs, ou quelque chose comme ça, et on commence à tourner la manivelle. Et la puissance du véhicule commence à tirer, et les moteurs se mettent en marche et on vous tire dehors.

65 Quand Dieu vous trouve dans le fossé du péché et vous entend L'invoquer, Il fait descendre une chaîne qui a été enroulée au Calvaire, l'amour de Dieu, et l'accroche à votre coeur, et y met la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci se mettra à tirer. Et cela ne vous coûte rien, et cependant nous sommes dans le fossé parce que nous n'arrivons pas à payer de nos poches. Nous les Américains, nous pensons que nous pouvons payer cela de nos propres poches, mais vous ne le pouvez pas. C'est sans argent, sans rien payer. Vous ne payez pas pour cela à l'église. Jésus a payé pour cela au Calvaire. Mais les gens en ont honte. Ils le veulent à leur façon. Dieu a une voie pour que vous receviez cela, et c'est gratuit si vous voulez l'accepter.

66 D'habitude, quand on vous tire d'un fossé, vous êtes tout égratigné, vous devez aller à l'hôpital. Et avant qu'on ne s'occupe de vous, avant qu'on ne fasse une seule chose, on demande : «Qui va payer la facture? Si l'on va suturer les plaies, si l'on va répandre de l'huile et donner des piqûres pour - pour vous vacciner contre la septicémie, quel genre d'assurance avez-vous?» Avant qu'ils ne fassent quoi que ce soit, la question d'argent sera posée.

67 Mais quand notre Seigneur passe Sa chaîne d'amour autour de votre coeur et vous tire du fossé du péché, Il guérit chaque coeur brisé, Il ôte tout le péché. Et la facture est jetée dans la mer de l'oubli, pour qu'on ne s'en souvienne plus, en votre défaveur. «Venez sans argent, sans rien payer.» Peu importe à quel point vous êtes blessé, à quel point vous êtes meurtri, ce que votre famille a fait, ou ce que vous vous avez fait, il n'y a point de facture pour cela. Il guérit les peines, il ôte tous vos chagrins. «Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.» C'est entièrement gratuit.

68 Et si nous ne recevons pas cela, c'est parce que nous sommes dominés par un faux esprit. Nous sommes dominés par un esprit national, l'esprit du monde, au lieu d'être dominé par l'Esprit de Dieu, le Saint-Esprit, qui nous conduit et nous guide dans toute la vérité, et qui confirme la Bible.

69 Il y a quelque temps, je parlais à un infidèle. Il disait : «Pensez-y, Monsieur Branham, toute cette misère de la vie, et la seule chose que nous ayons, par laquelle nous sommes sauvés, ce sont quelques vieux écrits juifs.»

70 «Oh, ai-je dit, Monsieur, il se pourrait que ce soit tout ce que vous ayez, mais j'ai plus que cela. J'ai l'Esprit de Celui qui a écrit cela, qui confirme et prouve cela, chaque promesse.» Il ne savait pas comment prendre cela.

71 Vous voyez, vous devez venir acheter sans argent, sans rien payer. Cela ne vous coûte rien. C'est gratuit pour celui qui veut; qu'il vienne. Dieu vous tire du fossé.

72 C'est comme l'homme à la porte appelée «la Belle». Il avait été jeté depuis sa naissance dans le fossé par le diable qui lui avait estropié les pieds. Pour vivre, il demandait l'aumône aux passants. Et alors qu'il était assis à la porte ce matin-là, il vit venir deux prédicateurs pentecôtistes : ils n'avaient même pas dix cents sur eux, car il dit : «Je n'ai point d'argent.» Et dix cents c'est la plus petite pièce d'argent.
«Je n'ai ni argent, ni or.»

73 Je pense que cet homme s'était dit quelque chose comme : «Il n'est pas nécessaire que je prenne mon récipient.» Peut-être qu'il tentait d'économiser assez d'argent. Il avait quarante ans, et peut-être qu'il tentait d'économiser assez d'argent; les médecins lui feraient une paire d'appareils orthopédiques pour marcher, car il avait les chevilles fragiles. Et peut-être qu'il lui fallait de l'argent pour payer avant que les médecins puissent lui porter assistance. Et assurément, ce n'était plus nécessaire qu'il tende ce récipient à ces prédicateurs pentecôtistes qui n'avaient rien. Ils étaient très pauvres - la perspective de pouvoir jamais obtenir un cents de ces hommes...

74 Mais lorsqu'il considéra leurs visages, l'un était jeune et rayonnait de jeunesse, et l'autre était vieux et ridé. Comme Jean... comme Pierre et Jean s'approchaient de la porte, il remarqua quelque chose dans ce jeune homme, c'est-à-dire qu'il rayonnait un peu plus que d'ordinaire. Il vit qu'au delà des rides et des peines dues au soleil de Galilée qui avait brûlé le visage du vieux pécheur, il y avait une joie inexprimable, et il était plein de gloire. Il vit quelque chose qui semblait un peu différent.

75 Vous savez, il y a quelque chose dans le christianisme, qui donne aux gens un air différent. Ils sont les personnes les plus gentilles du monde.

76 Et il prit son récipient et l'écarta. Et l'apôtre Pierre, qui était le plus âgé, dit : «Je n'ai ni argent ni or.» En d'autres termes : «Je ne peux t'aider à acheter ces béquilles. Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai...» Il venait d'acheter chez Celui qui avait du miel et le vin de la joie du salut. Il venait de la Pentecôte qui s'était produite, deux ou trois jours plus tôt, où quelque chose s'était passé.–E-

77 Et le jeune homme sauta en criant un très grand «amen» à cela et le regarda en face.

78 Que s'était-il passé? Cette chaîne de sympathie, la compassion de Celui qui a dit : «J'ai compassion des malades», ce même Esprit avait pris place dans le coeur du vieux pêcheur. Il a dit : «Pour ce qui est de l'argent, je n'en ai pas, mais j'ai quelque chose qui vaut des millions de fois cela. Ce que j'ai...»

79 Maintenant, souvenez-vous, Pierre était Juif, et naturellement, ils aiment l'argent, mais ce Juif était converti. Non pas ce que j'ai, je te le vends, mais ce que j'ai, je te le donne.»

80 «Ce que j'ai... Je n'ai pas un sou dans ma poche. Je ne sais pas acheter du pain, ou je ne sais pas acheter quelque chose. Je n'ai pas un sou. Mais si tu peux recevoir cela, ce que j'ai, je te le donne parce que cela m'a été donné. C'est ce dont nous avons besoin. «Ce que j'ai, je te le donne.»
«Qu'avez-vous, monsieur?»

81 «Je suis allé chez Celui qui vend du lait et du miel gratuitement. Je te le donne. Tu ne me dois rien pour cela. Si tu peux recevoir cela, je vais te le donner. Non pas comme quelqu'un qui va faire payer, mais comme celui qui va donner.»

82 En effet, «Puisque vous recevez gratuitement, donnez gratuitement». C'était cela la commission de son Seigneur, juste trois jours plut tôt. «Allez par tout le monde prêchez la Bonne Nouvelle. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé; mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; s'ils saisissent des serpents, ils ne leur nuiront point. Puisque vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.» Ce Juif était transformé.

83 Ce dont nous avons besoin en Amérique, c'est d'un changement venant du Saint-Esprit, qui prendra la place de certains de nos rites religieux. «Puisque vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.»

84 «Ce que j'ai, je te le donne. Au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche», la foi dans le Nom pur du Créateur. Pas étonnant qu'il soit parti bondissant, sautant et louant Dieu.

85 Oh, vous savez, les grandes choses! Ça faisait peut-être quarante ans qu'il était assis là, essayant d'obtenir assez d'argent pour s'acheter des béquilles, mais sans y parvenir. Cependant, juste à l'endroit le plus inattendu, au temps inopportun, et le plus inopportun, il a reçu de gens démunis, ce qu'il cherchait. Je suis si heureux que Dieu le fasse de cette façon.

86 Un soir, dans un petit groupe de soi-disant exaltés, j'ai trouvé ce que je cherchais, ce que l'argent ne pouvait acheter. Dans ce groupe de gens illettrés, incultes, pauvrement habillés, des Noirs pour commencer, là sur le sol d'un vieux petit bar aménagé, j'ai trouvé un prix, un bijou, quand ce vieux Noir m'a regardé en face, et a dit : «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?» Oh, c'était quelque chose que je cherchais. Je ne m'attendais pas à trouver cela parmi ces gens, mais ils avaient ce dont j'avais besoin.

87 Aujourd'hui les Nations Unies ne reconnaissent pas ce que nous avons, mais c'est ce dont elles ont besoin. Khrouchtchev, et tous les autres, il leur faut Christ par le baptême du Saint-Esprit. Cela va changer leur caractère. Cela les amenera à fraterniser avec les hommes qu'ils haïssent. Cela ôtera la cupidité, la malice, les querelles et mettra l'amour, la joie, la paix, la bonté et la grâce.

88 Oui, aux endroits inattendus, quelquefois, c'est là que vous trouvez ce que vous cherchez.

89 Qu'est-ce que les enfants d'Israël auraient donné (tout le butin de l'Egypte) quand leurs lèvres saignaient, quand leur langue pendait de la bouche? Ils auraient donné tout l'or dont ils avaient dépouillé les Egyptiens pour un bon verre de l'eau froide. Leurs conducteurs dans le désert les avaient conduits d'une oasis à une autre, des rigoles aux sources d'eaux, mais celles-ci étaient toutes sèches.

90 Alors, ils sont venus là, sans argent, sans rien payer. La Voix parla au prophète et dit : «Parle au rocher», la chose la plus sèche du désert, la chose la plus éloignée de l'eau. Là, leur soif fut étanchée, sans argent, sans rien payer. «Parle au rocher.» Non pas «paye le rocher», mais «parle au rocher».

91 Il est encore le Rocher, ce soir. Il est un Rocher dans une terre altérée. Si vous séjournez dans cette terre... altérée, parlez au Rocher. Vous n'avez pas à Le payer; parlez-Lui. Il est un secours immédiat en temps de détresse. Si vous êtes malade, parlez au Rocher. Si vous avez la maladie du péché, parlez au Rocher. Si vous êtes fatigué, parlez au Rocher.

92 Voyez, il semblait qu'il n'y en avait nulle part. Il semblait que s'il n'y avait pas d'eau là dans ces petits endroits où il y avait des sources d'eau, il n'y aurait pas d'eau non plus sur cette montagne, ni sur ce rocher. Dieu fait des choses contraires à ce que l'homme pense. Le rocher, l'endroit le plus sec du désert, mais Il a dit : «Parle au Rocher.»

93 Aujourd'hui, les gens sont si séduits. Ils pensent que s'ils peuvent aller faire leurs prières, payer un prêtre pour qu'il dise quelques prières pour eux, payer leur entrée, s'ils projettent de construire une grande église quelque part, alors un homme riche va parrainer cela, ils continueront à vivre dans la convoitise, en ayant quelqu'un d'autre qui prie pour eux; ils pensent que c'est ce qu'il faut. Dieu ne veut pas de votre sale argent. Tout ce qu'Il veut, c'est votre dévotion et votre vie pour que vous Lui parliez. Dieu vous a donné de l'argent; ne le dépensez pas pour des choses qui ne rassasient pas. Dépensez-le pour des choses qui rassasient. Et pour apporter une vraie satisfaction... Vous ne pouvez l'obtenir à moins que vous ne parliez au Rocher.

94 Il a produit des eaux qui donnent la vie, sans argent, sans rien payer. Et ils ont bu, et leurs chameaux ont bu, et leurs enfants ont bu, et c'est toujours une fontaine qui coule dans le désert.

95 Et c'est ce qu'est le Rocher aujourd'hui pour un peuple qui périt dans une terre altérée. «Quiconque croit en Lui ne périra point, mais il a la Vie éternelle.»

96 Remarquez, chaque soir, ils n'avaient pas à se tracasser pour le pain. Chaque soir, du pain frais leur était apporté.

97 Aujourd'hui, nous allons avoir du pain. Si vous êtes un mendiant, et que vous alliez là au magasin et disiez : «Je voudrais du pain.»

98 On dira : «Présentez-moi d'abord 25 cents. Il faut me remettre 25 cents contre ce pain.»

99 Et qu'est-ce que ça représente quand vous l'obtenez? Juste un peu de cette nourriture, et vous ne recevez que les éléments les moins riches contenus dans le blé. Ils en enlèvent toutes les - les vitamines; tout le son, et ils destinent cela aux cochons. Ils malaxent une quantité de pâte qui contient tout le son, ils la mettent à part, puis font du pain; du pain fait la plupart du temps par des mains sales et souillées. Considérez ce que vous trouvez quelquefois dans votre pain : des mèches de cheveux, des choses malsaines, et des morceaux de rat et tout, qui tombent dans cette boulangerie. Ce sont des pécheurs, ayant des maladies vénériennes et tout, qui s'en occupent. Si vous voyez comment on fabrique cela, vous ne voudriez même pas en manger. Et pourtant, si vous ne payez pas vos 25 cents, vous n'en aurez pas.

100 Et Dieu les nourrissait chaque soir, sans argent, sans rien payer, avec du pain fait par les mains des anges. Et aujourd'hui, ce pain représente Christ, la Vie spirituelle, qui est descendue du Ciel pour donner Sa Vie.

101 Et chaque jour, Dieu donne à Ses enfants une nouvelle expérience. Vous vous rappelez que s'ils gardaient ce pain plus longtemps, celui-ci se corrompait.

102 Lorsque vous entendez quelqu'un dire «Eh bien, j'ai... Je vous dis; je suis luthérien. Je suis presbytérien, baptiste. Je suis pentecôtiste», ça, c'est juste un vieux pain fait des mains d'homme. C'est tout ce qu'il en est. C'est tout aussi souillé, et c'est fait des mains d'homme.

103 Mais lorsque vous apprenez un témoignage frais d'une expérience qui dit : «Ce matin dans la prière, le Saint-Esprit a fraîchement baptisé mon âme», oh, frère, ça, c'est la Nourriture des anges. Chaque jour, Il les nourrit fraîchement à partir du Ciel. Nous avons besoin d'une pluie de bénédictions.
Des gouttes de miséricorde tombent autour de nous,
Mais nous réclamons les pluies.

104 Oh! oui, envoie fraîchement du Ciel, Seigneur, Christ, le pain de Vie. Mets cela dans mon coeur et laisse-moi jouir de Sa glorieuse Présence.

105 Ils étaient assurément heureux. Ils étaient reconnaissants. Et tout homme ou toute femme qui est né de l'Esprit de Dieu et qui reçoit le Saint-Esprit sera tout le temps heureux. Peu importe ce qui arrive, il en sera toujours reconnaissant.

106 C'est comme ce petit garçon aveugle, là dans les montagnes, le petit Benny. Huit mois environ après sa naissance, la cataracte s'est mise à croître sur ses yeux. Ses parents étaient pauvres; ils vivaient sur un vieux coteau argileux. Et ils savaient qu'une opération pourrait sauver les yeux du petit Benny, pour qu'il puisse voir. Il avait alors environ douze ans. Ses parents gagnaient juste de quoi avoir leur pain et leur nourriture pour l'année. Ils ne pouvaient pas se permettre cette opération.

107 Tous les voisins voyaient le petit Benny essayer de jouer là avec les petits enfants; il était aveugle et ne voyait pas ce qu'il faisait. Ils étaient chagrinés. Et cette année-là, chacun mit en réserve une partie de sa récolte. Ils travaillèrent un peu plus durement sous le soleil. Et quand les récoltes furent vendues en automne, ils prirent cet argent et mirent le petit Benny dans un train, et l'envoyèrent chez un médecin.

108 L'opération fut un succès. Et quand il revint, tous les voisins se rassemblèrent, comme le petit Benny descendait du train. Ses petits yeux lumineux brillaient. Il se mit à crier et à pleurer, pendant qu'il contemplait leurs visages.

109 L'un des chefs de train dit : «Fils, qu'est-ce que cette opération t'a coûté?»

110 Il dit : «Monsieur, je ne sais pas ce que cela a coûté à ces gens, mais je suis si content de voir leurs visages, les visages de ceux qui ont payé le prix.»

111 C'est ce que nous ressentons. Je ne sais pas ce que cela a coûté à Dieu. Je sais qu'Il m'a donné la meilleure chose qu'Il avait : Son Fils. Mais, je suis si heureux d'avoir cette vue spirituelle pour que je voie Son visage et reconnaisse qu'Il est mort pour moi. Je ne sais pas ce que cela Lui a coûté. Nous n'avons aucun moyen d'estimer cela. Le prix en est tellement élevé. Je ne pourrais pas vous dire combien. Mais j'en suis heureux. J'en suis reconnaissant; en effet, j'étais une fois aveugle, et maintenant je vois.

112 Je suis reconnaissant du fait qu'alors que les frères Mayo m'avaient dit que mon temps était fini, que les médecins m'avaient dit, il y a vingt-cinq ans, que je ne pouvais plus vivre, je sois encore en vie aujourd'hui. Je ne sais pas ce que cela a coûté à Dieu, mais je suis heureux d'être en vie.

113 Autrefois j'étais pécheur, lié par le péché, ayant du chagrin, redoutant la mort. Mais aujourd'hui, la mort est ma victoire (Alléluia!); cela m'amène simplement dans la Présence de Celui que j'aime, afin que je voie Son visage. Il transforma la chose par une opération; Il prit mon coeur et le renouvela. Je sais que quelque chose m'est arrivé.

114 L'automne dernier, dans un journal du Minnesota, on a rapporté qu'il y avait un petit garçon qui, un matin, avait pris son vélo pour se rendre à l'église, à l'école du dimanche. Un autre jeune homme du voisinage qui n'avait rien à faire avec l'école du dimanche, prit sa petite amie pour aller faire du patin. Et cet homme était un adulte, et il monta sur une mince couche de glace et tomba. En chemin ce dimanche-là, il s'était moqué du petit garçon; il avait dit à sa petite amie, il avait dit : «Ça, c'est une bande de fanatiques qui va à cette église.» Et lorsqu'il tomba sur la glace, sa petite amie était loin de lui. Etant souple, elle s'était éloignée. Mais quand il se releva et mit ses bras sur la glace, il était paralysé et resta étendu sur la glace.

115 Sa petite amie essaya de l'aider mais elle fut très lourde; elle brisa la glace. Il cria à son intention : «Recule! Recule! Tu vas simplement tomber dedans et nous allons nous noyer tous les deux.» Il cria, il pleura mais il n'y avait rien pour l'aider.

116 Un moment après, là sur le sommet de la colline vint un petit garçon sur un petit vélo, pédalant, portant une Bible sous le bras. Il entendit les cris et il pédala à toute vitesse sur son petit vélo, posa sa Bible par terre et courut sur la glace, il rampa sur son petit ventre, avec ses beaux habits jusqu'à ce qu'il saisisse la main de cet homme, et il continua à le tirer jusqu'à ce qu'il l'a fait sortir de la glace. Il courut et fit signe à une voiture de s'arrêter; ils appelèrent une ambulance et l'emmenèrent à l'hôpital.

117 Après qu'il a été payé pour l'ambulance, qu'il a payé les médecins pour les piqûres contre la pneumonie et autres qu'il avait dû recevoir, il vint vers le petit garçon et dit : «Fiston, qu'est-ce que je te dois?»
Il répondit : «Rien.»

118 Il dit : «Je te dois la vie.» Pensez-y. L'argent ne pouvait pas payer cela. C'était sa vie.

119 C'est le même sentiment que nous devons avoir envers Dieu, nous n'achetons pas notre entrée avec quelque chose; mais nous devons la vie à Dieu, car nous mourions et sombrions dans le fossé du péché. Dieu étendit Ses bras et m'en entoura. Dans le péché profondément je sombrais,
Loin de la rive de paix,
Au dedans si fort souillé,
Sombrant au point de non-retour.
Mais le Maître de la mer
Perçut mon cri d'angoisse,
Des eaux Il m'a tiré,
Maintenant, je suis sain et sauf.

120 Je Lui dois la vie. Vous Lui devez la vie. Vous Lui devez la vie afin de Le servir; non pour la donner, pour marcher et vous vanter de votre église dénominationnelle, non pour aller critiquer les autres; mais pour essayer de servir et de sauver les autres, et de les amener à la connaissance du Seigneur Jésus-Christ.

121 Le fils prodigue... Pour terminer, je dirai ceci : Lorsqu'il a gaspillé tous ses moyens de subsistance, les moyens de subsistance de son père, dans une vie déréglée, et quand il retournait à la maison... Il dormait dans une porcherie, et étant rentré en lui-même, il se dit : «Combien de mercenaires mon père possède, et ils ont du pain en abondance et voici que moi, je suis dans la disette.» Qu'en serait-il s'il avait essayé de dire : «Je me demande si je trouverai de l'argent pour pouvoir rembourser à papa ce que j'ai gaspillé en fuyant»? Mais il connaissait la nature de son père, et il se dit : «Je me lèverai et j'irai vers mon père.»

122 Le père n'a jamais dit : «Minute, fils. Ramènes-tu mon argent?» Non, il ne lui a jamais fait payer pour ses péchés. Il était heureux qu'il soit de retour. Il était heureux qu'il soit rentré en lui-même, car il était son fils. Il était son propre fils. Il était heureux qu'il soit de retour. Maintenant, il n'avait pas approuvé son péché, mais il était heureux qu'il fût rentré en lui-même et qu'il eût dit : «J'ai péché devant mon Dieu, et devant mon père. Je me lèverai et j'irai vers lui.»

123 Et lorsqu'il le vit de loin, il courut vers lui et l'embrassa. Et il dit : «Tuez le veau gras,» sans argent, «apportez la plus belle robe,» sans argent, «apportez l'anneau,» sans argent, «mettez-le-lui au doigt. Mangeons, buvons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était perdu et maintenant il est retrouvé; il était mort, et il est revenu à la vie. Réjouissons-nous pour cela.»

124 Puis-je dire ceci, mes amis, pour terminer? La seule chose qui satisfait, la seule vraie chose qu'il y a, la seule bonne chose qu'il y a, ne peut être achetée avec de l'argent. Ce sont des dons gratuits de Dieu, par Jésus-Christ: le salut de l'âme, la joie. Venez, mangez et soyez rassasiés. Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez-moi donc, et... mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l'oreille, et venez à moi, Ecoutez, et votre âme vivra : Je traiterai avec vous une alliance éternelle, Pour rendre durable mes faveurs envers David.

125 Tout ce qui dure, tout ce qui est bon, tout ce qui est agréable, tout ce qui est éternel est gratuit, et ne vous coûte rien. A la fin des écrits de ce Livre, il est dit : «Que celui qui veut, vienne boire gratuitement aux Eaux de la Vie, sans argent, sans rien payer.» Pourquoi gaspillez-vous votre argent pour ce qui ne rassasie pas, et laissez-vous les véritables choses qui rassasient réellement, qui libèrent, et ne les gardez-vous pas? Prions.

126 Pendant que vous gardez silence et êtes en prière, y a-t-il dans ce bâtiment, ce matin, ceux qui n'ont pas bu à cette Fontaine, ceux dont les vies ont encore les choses du monde, et qui aimeraient changer, ce matin, l'endroit où ils s'abreuvent, ou le taux d'intérêt de leur argent? Voudriez-vous venir acheter chez Dieu, sans argent, sans rien payer, du miel et du lait, la joie que donne le vin; voudriez-vous lever votre main et dire : «Souvenez-vous de moi, Frère Branham, pendant que vous priez»? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, soeur. Y en a-t-il d'autres qui voudraient dire : «Souvenez-vous de moi, Frère Branham, pendant que vous priez»?

127 Certains parmi vous jeunes gens, oui, qui gaspillez vos moyens de subsistance, les - les - les heures que maman et papa passaient en priant pour vous, tout l'enseignement qui vous a été donné, et vous avez pourtant rejeté cela pour écouter les murmures du diable. Et maintenant, vous aimez la musique du monde, les choses du monde. Rentrez donc en vous-même comme le fils prodigue dans la porcherie. Voudriez-vous lever la main, soeur, frère et dire : «Ô Dieu, souviens-Toi de moi. Fais-moi rentrer en moi-même ce matin; laisse-moi venir à la maison de mon Père»? Cela ne vous coûte rien. Il vous attend. Peu importe ce que vous avez fait : «Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.» Ceux qui sont dans la Présence divine, voudraient-ils bien lever la main?

128 Ceux qui sont malades et dans le besoin, dites : «Je - je suis tombé dans un fossé. Satan m'a - m'a fait du mal. Il m'a rendu estropié et malade, ou quelque chose de ce genre. Je désire ce matin que la chaîne de Dieu de la foi entre dans mon coeur, et me retire de ce fossé, comme cet homme à la porte appelée la «Belle». Levez la main. Que Dieu vous bénisse tous.

129 Seigneur, je T'apporte en cette heure ceux qui ont levé la main pour le pardon de leurs péchés. Tu es le seul et l'unique Dieu. Juste là où ils sont assis maintenant, c'est là que Tu leur as parlé. C'est là que Tu les as convaincus qu'ils étaient en erreur. Lorsque la Parole trouve Sa place, le Saint-Esprit commence à parler et à dire : «Tu as tort. Fais demi-tour et reviens à Dieu, le Père.» Et ils lèvent la main pour montrer qu'ils veulent sortir de cette porcherie terrestre pour venir à la maison du Père, où il y a l'abondance, où l'on n'a pas à apporter quelque chose. Comme le poète l'a bien déclaré : «Dans ma main, je n'apporte rien, je m'accroche simplement à Ta croix.» Puissent-ils venir doucement et humblement, qu'ils soient convaincus et qu'ils abandonnent leur vie. Et Tu apporteras la meilleure robe, et un anneau pour le mettre à leurs doigts, puis Tu les nourriras avec la Manne de l'Agneau immolé. Accorde-le, Seigneur.

130 Et il y a ceux qui sont malades et affligés; ils sont dans le besoin. Satan les a sans doute précipités dans un fossé, le manque d'argent pour les opérations. Sans aucun doute - peut-être beaucoup d'entre eux n'avaient pas de moyens pour se faire opérer. Peut-être que le médecin ne pouvait pas en ôter la cause, même s'il avait déjà reçu beaucoup d'argent. Mais Tu es Dieu. Et je prie qu'en cette heure même, sous l'onction du Saint-Esprit qui est présent maintenant, que Tu guérisses chacun d'eux. Puissent-ils être guéris de la tête aux pieds, chaque partie.

131 S'ils n'ont pas la joie de leur salut, ils ne pourront plus jouir de cela; comme David d'antan disait : «Redonne-moi la joie de mon salut.» Puissent-ils recevoir la joie et le bonheur à cause de leur tristesse et de leur lassitude, car Tu es un Rocher dans une terre altérée; Tu es un Abri au temps de trouble. Alors que le diable leur lance toutes les maladies et des missiles, Toi, Tu es un Abri au temps de trouble. Qu'il en soit ainsi aujourd'hui, Seigneur, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Doucement et tendrement Jésus appelle,
Il nous appelle, toi et moi;
Bien que nous ayons péché, Il accorde la miséricorde et le pardon,
Le pardon pour toi et pour moi.
Reviens à la maison...

132 Maintenant, si vous désirez venir à l'autel et vous agenouiller, nous pourrons prier avec vous, vous oindre et faire tout ce que nous pouvons; vous êtes le bienvenu. ...fatigué, reviens à la maison;
Ardemment, tendrement, Jésus appelle;
Il appelle, ô pécheur, reviens à la maison!

133 L'aimez-vous? Teddy, pouvez-vous nous donner l'accord de «Je L'aime, je L'aime, parce qu'Il m'aima le premier»? Pouvez-vous le donner?

134 Chantons cela juste un moment pour Sa gloire, avant de changer l'ordre du service. C'est l'adoration. Le message a été délivré. Je suis si heureux que vous l'ayez reçu. Priez que ça vous fasse du bien, car cela m'a fait du bien d'en parler. Je prie que la même inspiration qui m'a été donnée pour vous le proclamer, que vous le receviez dans la même inspiration; celle dans laquelle il a été envoyé. Puisse le Seigneur bénir cela dans votre coeur. Très bien. Je L'aime (Bon fermez simplement les yeux pendant que nous le disons; levons les mains), Je L'aime,
Parce qu'Il m'aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

135 Maintenant, inclinons seulement la tête, fredonnons-cela. [Frère Branham commence à fredonner «Je L'aime». - Ed.]. Vous L'aimez? N'est-Il pas réel à votre coeur? N'y a-t-il pas quelque chose de vraiment réel Le concernant? «Je L'aime parce qu'Il m'aima le premier», Il a lancé la ligne de sauvetage à partir du Calvaire, l'a accrochée à mon coeur.

136 N'oubliez pas, frère Kurmmond [Drummond] va nous prêcher ce soir, il y aura service de communion ce soir. Si vous aimez le Seigneur, venez prendre la communion avec nous. Dieu voulant, je serai ici avec vous. C'est le beau fils de frère Tony Zabel; frère Thom d'Afrique, son fils. Un bon garçon, un très bon et solide chrétien, un bon petit prédicateur. Parce qu'Il m'aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.

137 Pendant que nos têtes sont inclinées, et que le pianiste continue à jouer...

138 Seigneur Jésus, nous nous préparons à entrer dans un autre service, Seigneur. Nous Te remercions pour le Saint-Esprit qui a parlé à nos coeurs. Et nous sommes heureux, Seigneur, que Tu aies fait ceci pour nous. Et puisse Ta Parole ne pas retourner à Toi sans effet, mais qu'Elle accomplisse son but. Puisse-t-Elle demeurer dans nos coeurs à tous, pour que nous sachions que toutes les choses réelles et toutes les choses durables viennent de Dieu, sans argent, sans rien payer. Pourquoi lutterions-nous alors pour des choses, et ferons des choses qui périront une question de vie ou de mort? Luttons plus, Seigneur, pour des choses qui ne périront pas, qui n'ont pas de prix. Le prix est gratuitement payé et avec un souhait de bienvenue : «Que celui qui veut, vienne.»

139 Bénis la suite de ce service. Accorde-le, Seigneur. Et viens à notre rencontre, ce soir. Bénis le service de baptême. Qu'il puisse y avoir une grande effusion. Puissent ceux qui seront baptisés au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus, puissent-ils être remplis du Saint-Esprit. Puissent ceux qui ont levé la main se repentir de leurs péchés ce matin; puissent-ils venir mettre les vêtements du baptême et entrer dans la piscine; et pour prouver au monde qu'ils ont été pardonnés de leurs péchés, ils seront baptisés pour qu'on leur renvoie le Livre. Accorde-le, Seigneur.

140 Sois avec frère Kurmmond, ce soir, pendant qu'il va nous apporter, fraîchement du trône, le message; oints-le du Saint-Esprit. Et sois avec nous pendant que nous prendrons la communion. Puissent nos coeurs être nettoyés et purs. Puisse-t-il ne pas y avoir des souillures en nous. Puisse le Sang de Jésus nous laver de tout péché. Accorde-le, Seigneur. Ôte la maladie du milieu de nous et donne-nous la joie et la paix. Nous le demandons par Jésus-Christ. Amen. Je L'aime (L'aimez-vous? Maintenant, levez les mains vers Lui)
Je L'aime.
Par... (Maintenant, tendez la main et
saluez quelqu'un à côté de vous.)
... m'aima le premier. (Je suis positif. Je L'aime.)
Et acq... (C'est vrai, tendez la main tout autour de vous et saluez...)
.... salut sur le... du Calvaire.

141 Très bien, frère Neville, avec sa permission ou quelque autre chose...

1 It's certainly a privilege to be back at the Tabernacle this morning. I'm just wondering; Brother Neville said that many could not hear in the back. Can you hear me pretty good now, back there? Is all right? All right. I'm--I'm little, so I have to make a lot of noise so people will know I'm around.
So I remember one time when I was working at the Public Utilities. I was coming up the step, and I used to wear great big shoes, with hobnails in them, from walking on the high lines. And I was coming up the steps and Mrs. Ehalt, which is a friend of mine, was at the switchboard. I'm sure Mr. Ginther there would recognize her pretty well. So Edith said, "Billy, you make the most noise to be such a little fellow, that I ever seen," stomping these big hobnails, coming up the steps.
I said, "Well, Edith, I'm so small, I have to let everybody know I'm around, make a lot of noise."

4 Well, I would, just went in to call. Brother Neville had told me that our good friend, Brother Roy Roberson, is away from the service this morning on account of being sick. He's--he's got an embedded tooth, that's caused an infection, and give him some fever. And he's to have it pulled, I think, right away. And Roy has been like a father to us here, and we love him. And I said, "Brother Roy, I'm going in now just in a few minutes to the service." I said, "I'm going to ask the church that we'll all pray for you this morning," and tomorrow when he's going over to have this taken care of. The tooth has growed crooked, or something been embedded wrong, and they have to cut it out, and taken it out.

5 Brother Roy is a veteran, as you all know, from the Second World War, that's just been shot to pieces. And if it had not been for the goodness of God, he wouldn't have even lived. He was laid out among the dead for a long time; arms blowed out in here, and legs blowed out, and both main nerves killed. And the doctor said, "If he ever lived, he'd never walk a step." By the grace of God, he works every day, climbing and everything. God's been good to him because he is a good man, and we love him. And we--we are--we're not all...
If we live right, that doesn't mean that we are immune from troubles. Frankly, it means that all troubles are directed our way. "For many are the afflictions of the righteous, but God delivereth him out of them all." That's the glorious part.

7 So we are going to ask just special prayer this morning, for Brother Roy. I wonder if there's any in here yet, would like to be prayed for, would like to be remembered in a word of prayer, if they'd just raise their hands. All right, that's fine. Here... Let's just stand just a moment, if you will, while we pray.

8 Lord, we come today, at the beginning of the sabbath. And the sun is just taking its course now, to fly across the world, to bring light and life to those things which it is ordained to do so. And at the beginning of the service which... We are a portion of Your church, that's been called to hold forth the healing services, physical healing for the body, to fulfill the wishes and desires of our blessed Lord Who was wounded for our transgressions, and with His stripes we were healed. And we would ask at the beginning of the service, as it begins to take its wings in songs, and our hearts begin to be lifted up, that we would remember this morning, Lord, our dear precious Brother Roy Roberson, Your humble servant. And we know that You spared his life on the battlefield, and You've been good to him. A--and today he's suffering with affliction, that he could not attend church.

9 And, Lord, while they were praying in the house of John Mark, there was an Angel came down into the prison house where Peter was in bondage, and there opened the doors mysteriously and let him out.
O Lord, Thou art still God. Those Angels are at Your command this morning. We pray, Lord, that while we're praying here in the house of God, that the Angels will go down to Brother Roberson's house. His desire is to be at his place here, but affliction has held him down. And may the Angels of God deliver him, make him well, so he can take his place again at the house of God.

11 There are others who have come through difficult, they--they been sick. And we seen an elderly woman, as she was about to take her seat, raise her hands, when she was toddling on her feet. She's come to the house of God to be healed. And grant, Lord, that she'll go out walking, with the spring and youth of a young woman.
All others who raised their hands, many of them went up 'cause it is written, and has been formerly quoted, "Many are the afflictions of the righteous, but God delivereth him out of them all." May we fly away today into faith, the arms of faith, that'll deliver us from all sickness and affliction. When the service has ended, may there not be a feeble one in our midst.
Grant, Lord, that every unbeliever will become a believer. And as we meditate upon Thy Word, may the Holy Spirit take It and put It into our hearts, and there water It, until It becomes the fruit of the Word. Do this for us, Lord, as we humbly bow our heads and ask it in Jesus' Name. Amen. (May be seated.)

14 Just before entering the message of the service for this morning, I'd like to bear on your minds a little closer. If there's any of you that has vacations, and would want to attend one of the services that will be held in Middletown, Ohio, beginning Monday, week; it'll be at the campgrounds.
Do you know just the name of the campgrounds, Gene? [Brother Gene says, "Twelve miles out of Middletown."--Ed.] Brother Sullivan... Middletown's a small city; I suppose about like Jeffersonville here. It's a basketball center. Brother Sullivan is the pastor there. And any one of the Full Gospel churches, which there's sixty-some-odd cooperating in this meeting, will be able to tell you where the campgrounds are.

16 And there will be many cottages on the campgrounds, so I'm told, to take care of the people who would like to come. And the meetings will begin Monday through Saturday, six days. And it will not be on Sunday, because of the other churches, that they can go have their regular services. Perhaps there'll be healing services, or prayer for the sick, each night. And everyone's invited. And that'll begin on August the 10th through the 15th, Monday through Saturday. And if you're having vacation, and have your vacation coming up, and you'd wish to spend it in such a way, well, we sure be glad to have you.

17 I would also encourage all those who has not been baptized in Christian baptism, to remain this morning and think it over. And be ready for the baptismal service which will follow in about forty-five minutes now, I suppose. That'll be here at the church.
We're very prone to encourage people to be baptized in Christian baptism, knowing that it is essential unto salvation. For it was written by our Lord, His last commission, His last commission to the church, or as He commissioned the church last, He said, "Go into all the world, and preach the Gospel to every creature. He that believeth and is baptized shall be saved." So, we know that it is essential that we are baptized by immersing.

19 And we'll be happy to render this service to you, to anyone who is convict in their heart that Jesus Christ is the Son of God, that He died to save sinners, and you were one that He died to save; and would like to come and be baptized into the Name of Jesus Christ for the remission of your sins: saying to the world, that you believe that your sins are remitted, and that you are now going to become a disciple of the Lord Jesus, to take your stand.

20 If you have no church to go to, we would be glad to have you to fellowship with us. We have no members here. It's an open Tabernacle, for all the Body of Christ of every denomination. We stand as an interdenomination. And we open doors to all peoples, no matter who they are; color, race, or creed. Everybody's welcome. "Whosoever will, come." And if you have no other church, we'd be glad for you just to come and fellowship with us. There's nothing to join. Just come right in when the doors is open and fellowship with us. That's all you need; just come like that. Come with an open heart, put your shoulders to the wheel, and help us as we press forward for the Kingdom of God's sake. For, we do believe that the hour is soon at hand, that when all things that was spoke of in the Bible will be fulfilled.

21 No doubt but many of you read Khrushchev, his statement to the U.N. the other day. As it was quoted to me from a Canadian paper, by a friend... He said, "If there be a God, He's ready to wipe and clean out the temple again with you capitalists, like He did in the beginning." So now, you can read between the lines. "He's ready to wipe the temple out again." And awful, a communist would have to say a thing like that? He had something though. That's right. It was the capitalists in the beginning that caused the trouble. We are the capitalists.

22 I heard our dear beloved pastor, Brother Neville, make a remark on his television--or radio cast, the other morning, that just went over and over in my mind. I just can't forget it. I quoted it to a friend of mine last night. And that was this, that there will... After the taking away of the Holy Spirit out of the earth, that formal church religion will go right on, not knowing the difference. Did you ever... Did you... How many heard that? [Congregation says, "Amen."--Ed.] Wasn't that astounding? They don't know the Holy Spirit, so they won't know when It's gone, and they'll just be going right on just the same. When the last one is sealed into the Body of Christ; they'll still be going on, trying to bring converts to it, because they don't know what It is. And their formal religions will continue on just like they were. Now, it may not sink into you like it did to me, but that was really an astounding statement. That they'll be so far away, just in religious rituals, until they will not miss the Holy Spirit, because they don't know what It is to begin with.

23 God have mercy on us. Brother, I'd like to live in this life, in my desire, till if even the least bit of His grieving, I'll know it in my heart; if I should do something that would grieve Him, I'd be able to feel it just in a moment. See? Let alone, His absence, I don't want to be here when He's not here. I want to be gone then. Yes, sir. For there'll be no Blood on the mercy seat; it'll be dark and smoky and black. The sanctuary will have no Lawyer there to plead our case at that time. You know the Scripture says that? The sanctuary was smoking. There was no Blood on the mercy seat, then it's judgment.
If the Lord shall, sometime this early fall, will give us a few nights revival, I'd just made it in my mind I want to take that Book of Revelations, for a study on it, and just go right down through that Book of Revelations on it.

26 Now, today, I know that there's many comes in to be prayed for. And my office was closed today or this week. And some of the people that come in, didn't get a chance to be prayed for out there, because that the boys were gone off for a day or so to rest. They have a lot of work to do: their own work, plus the Tabernacle work, and my phone calls and everything. It soon gets you on your nerves. And so then that's the reason. I know I have to get out somewhere, once in a while, and do something different, and I know they do too. So they called me. And I said, "I think it'd be all right." And we're going to pray for the sick in a few moments.

27 And I thought we'd read some from the Word of God. If you have your Bible now, let us turn to the Book of Isaiah. I like to see you get your Book and read It. I--read--I, if there're no more than just one or two Words we read, yet It's God's eternal immortal Word. It can never pass away. 55th chapter of Isaiah, topic, "The everlasting salvation."
Ho every one that thirsteth, come ye to the waters, and he that has no money; come ye, buy, and eat; yea, come, buy wine... milk without money and without price.
Why do you spend money for that which is not bread? and your labour for that which satisfieth not? hearken diligently unto me, and eat ye that which is good, and let your soul delight itself in fatness.
Incline your ear, and come unto me: hear, and your soul shall live; and I will make an everlasting covenant with you, even the sure mercies of David.
I'd like to speak to you, just for a few moments, on the subject: "Without Money Or Without Price."

29 There is so many entertaining things of our days. There's so much to entice people to what we would call pleasures, and it's for all peoples and all ages.
There are the enticements for the young people: the modern dances, and the rock-and-roll parties, and the music that they have that goes with it. And it's all enticing, for entertainment.
I don't care how good a home a child has been brought up in, and how it's been taught to do right; if that child hasn't accepted the experience of the new birth, rock-and-roll music catches his attention just as quick as he hears it. Because in him is born in him by nature, a carnal spirit. And the power of the Devil is so great today, till it catches that spirit of that little one.

32 And how much more will it do to the old then, that has rejected the new birth. Because only as your life is changed, and you've been converted and born anew into the Kingdom of God; your nature will still be of the things of the world, no matter how religious you are, unless that has been changed in you. You could worship and be religious, but still that will have some kind of a drawing power to you, because the old man of sin and his desires is not dead in you yet.
But once let Christ take the throne in your heart, those things don't bother him; It is so much greater.

34 I cannot mention the man's name, 'cause I can't think of his name now, but many of you will remember him. They say there was an island where that the men would go in ambush, and the women would come out singing. And their songs were so tantalizing, that the sailors passing by in the ships, would come in, and then the ambush soldiers would--would catch the sailors off of guard, and slay them. And a certain great man wanted to pass by. And he had his sailors to tie him to a mast pole, and--and--and put something in his mouth, so he could not scream; and--and put plugs in his sailors' ears, so they could not hear and sail by to hear it. And the women came out, dancing, and--and screaming, and singing. And, oh, it was so great, till he turned the hide on his wrist, screaming to his sailors, "Turn in, turn in." But they couldn't hear him, they had plugs in their ears.

35 And then he sailed to a certain place where they was to unmask his, or untie his hands, and he was to take the plugs from their ears. And there, when walking on the street, he heard a musician that was so far supreme to that down there, that when he passed by again, they said, "Oh, great rover, shall we tie you to the mast pole again?"
He said, "No, just let me loose. I have heard something so much greater, till that'll never bother me no more."
That's the way it is to a borned again Christian. They've found something so much greater than the rock-and-roll's and the entertainments of this world. They are entertained by the Holy Spirit. And It's so much greater, till the world is dead to them.

38 But when you go to this cheap entertainment, you must remember that you've got to take lots of money. A young fellow who takes his girlfriend to these parties, and these dances, and so forth, is going to pay great lot of his week's earnings. And the old people who tries to find pleasure in going to the beer parlors to drink away their sorrows of the week, they're going to have to pay great money. And what do they get from it? They don't get nothing but heartache.

39 And remember, you've got to settle up with God someday for it. "And the wages of sin is death." You don't make nothing here on earth by it. It's a false mirage. Drinking will only add sorrow. Sin will only add death upon death. And your final check will be separation from God eternally into the lake of fire. And you cannot gain anything, but lose.
Then God comes and asks the question, "Why do you spend your money for those things that satisfies not? Why do you do it?"
What makes man want to do it? They spend all that they've got, and all that they can earn to buy drinking, to clothe some woman that they run with, or some kind of a worldly, lustful pleasures.
But we are told in the Bible, and are bid to come to God and to buy eternal joy and Eternal Life, without money or without price.

43 Those things cannot satisfy, and the end of them is eternal death. And it costs you all the money that you can muster together to be the--the big shot of the entertainment, or the fun-boy, or whatever you might be, or the popular girl, or whatever it is. It costs all you can get together to do that. Dress in the very highest of dressings, and--and do the things that the world does, only to reap a check of eternal damnation.

44 God said then, "Why?" What are we going to do at the day of judgment when we're asked why did we do that? What's going to be our answer? What's going to be the answer to modern America, who says that they are a Christian nation? And there's more money spent for whiskey in a year's time, than there is for food. Why spend your money for those kind of things? Yet, the government would send you to penitentiary for five dollars worth of taxes that you had sent maybe to some institution that wasn't correctly set in order to receive taxes to send some missionary overseas. We're going to be asked someday, "Why did you do it?"

45 We are a Christian nation, and billions are sent to those people over there, that we're trying to buy their friendship. And now, they're turning it down. No wonder Khrushchev said, "If there is a God, He'll sweep His palace clean again." And the heathens can make such statements to bring shame upon us. What a ridiculous thing it is. And we call ourselves Christians.
God said, "Come, buy Eternal Life, without money, without price." Life, to live forever, and we turn our backs on It and laugh in His face. What are we going to do on that day? What's going to be?
If God gives us things to do, and gives us money, and makes us the richest nation under the heavens, then God's going to ask what did we do with it. Why do we spend our money for things that satisfies not? Not only to a nation, but that'll be to individuals: from pennies to millions of dollars will each one be given.

48 When men kill one another... I read an article just recently, where two boys working in a hunting camp. One had five children, the other one had two. And one of them had to be laid off. And one of the boys that had two children or had five children, felt that he needed to work more than the one with the two children, and went hunting with him, and he shot him in the back.
Money, that's the kind of a nation; that's the kind of a feeling; that's the kind of a spirit that dominates the people.
Then you can see how essential that the new birth has to be. "You must be borned again; it's got to be. Come to Me, and buy without money."
You can't say, "I didn't have the money." You don't need any money. It's freely given.

52 We... Our Americans are so prone to paying our way for everything. That's our slogan. "We pay for things. We got money." Flash our dollar bills to other countries and so forth, that's poor. Walk in, you see the tourists come in, all in feathers and fine. Americans, cater to them. That stuff is filthy lucre in the sight of God. That will not buy our way to heaven. But everything in America, we got to pay our way.
You go to the restaurant, and you eat your dinner. And if you don't put money on the table to tip that waitress, there's a frown comes on the face: after she's paid by the company she's working for. And that had better be at least ten percent, or better, or your bill. If you don't, that waitress will look down upon you as a skinflint or some kind of a--a miser. And she's getting her money. I think it's a disgrace and a shame to do it. I think it's poor judgment upon the nation. Used to be, good people, good places wouldn't permit that. But it's all going into one big spirit.

54 I was going on a trip, on the train. And a porter... I had a little brief case in one hand, a suitcase in the other one, and my little shaving kit under my arm, and was walking. The porter walked up, said, "Can I pack it for you?"
I said, "Oh, I'm just going right there at the train, sir. Thank you very much." Just about, oh, thirty yards.
He said, "I'll take it," and he took the little thing and picked it up, walked on.
Well, when he come on, I thought, "Maybe I... I knowed he was paid, but I would just give him... I give him a half a dollar. He probably had in possession my goods for about, say, a minute; about as far as to the end of this Tabernacle, where he got on a train. And I stepped up on the train first, and just reached down and got it. I give him a half dollar.
He said, "Just a minute!"
I said, "What is it, sir?"
He said, "I packed three bags for you."
I said, "Yes, sir, that's right. What, what's wrong?"
He said, "My minimum charge is twenty-five cents a bag. You owe me another twenty-five cents."
See, that's Americanism; everything's has got to be paid.

59 You go a-riding in your car, and let it fall into the ditch, and you get somebody to pull you out. You better get ready to pay, 'cause they're going to charge you for it. If a wrecker comes and gets you, he'll charge you so much a mile. And if the farmer, nine times out of ten, gets his tractor out, it'll be worse than that.
You've got to pay for everything that you get done. Everything is "Pay! Money! Pay! Money!"
And yet how much greater ditch has sin throwed you in? Who could ever get you out of the ditch of sin? But God takes you out of the ditch of sin without money, without price, when there's no one could take you out.
If you don't pay dearly for your wrecker pulling, you'll stay in the ditch. You've got to have the money or you stay in the ditch.

63 But the worst ditch you ever got in, is what the Devil throwed you in, the ditch of sin and unbelief. God willfully will pull you out without money, without cost. And yet you lay in the ditch, just sloshing the sin, and don't even call upon Him.
When you get the wrecker out, usually they put a big chain way over into the ditch, wrap it around the bumper, or so forth, and begin to crank. And the power of the car begins to pull, and the motors go to operating, and pulls you out.

65 When God finds you in the ditch of sin, and hear you calling on Him, He sends down a chain that was wrapped around Calvary, the love of God, and hooks it onto your heart, and puts the power of the Holy Spirit there. It'll start pulling. And it don't cost you nothing, and yet we lay in the ditch because we can't pay it with our pockets. We Americans think we can pay it out of our pockets, but you can't. It's without money or without price. You don't pay it at the church. Jesus paid it at Calvary. But people's ashamed of it. They want it in their way. God has a way for you to receive it, and it's free if you'll take it.

66 Usually, when they pull you out of a ditch, you're all scratched up, you have to go to the hospital. And before they start working on you, before one thing is done, they ask, "Who's going to pay the bill? If we're going to sew up the wounds, if we're going to pour in the oils, and give the shots for--for to inoculate you from blood poison, what kind of an insurance do you have?" Before they do one thing, it's got to be money on the line.

67 But when our Lord puts His chain of love around your heart and pulls you from the ditch of sin, He heals every broken heart, takes away all the sin. And the bill's put in the sea of forgetfulness, to remember against you no more. "Come, without money or without price." No matter how bad you're cut up, how bad you're bruised, how your family's done, or what you've done, there's no bill to it. He heals the heartaches, takes away all your sorrows. "He was wounded for our transgressions, bruised for our iniquity; the chastisement of our peace was upon Him; and with His stripes we were healed." It's all free.
And we won't receive it, is because we're dominated by the wrong spirit. We're dominated by a spirit of a nation, the spirit of the world, instead of being dominated by the Spirit of God, the Holy Spirit, that leads us and guides us to all truths, and makes the Bible so.

69 Sometime ago I was talking to an infidel. He said, "Think of it, Mr. Branham. All this misery of life, and the only thing that we have, that we're saved, is some old Jewish writings."
"Oh," I said, "sir, that may be all you have, but I've got something more than that. I have the Spirit of the One that wrote it, that confirms it and makes it so, every promise." He didn't know how to take that.
See, you've got to come and buy without money, buy without price. It don't cost you nothing. It's free to whosoever will, let him come. God pulls you from the ditch.

72 Like the man at the gate called Beautiful. He had been ditched from his mother's womb by the devil who had crippled him in his feet. His way of livelihood was begging alms from the people that passed by. And as he set at the gate that morning, he saw two Pentecostal preachers coming: not one dime among them, for he said, "Silver have I none." And a dime is the smallest piece of silver. "Silver and gold have I none."
I suppose the man thought something like this, "There's no need of getting my cup." Maybe he was trying to save enough money. He was forty years old, and maybe he was trying to save enough money, the physicians could make him a pair of braces to walk on; for in his ankles is where he was weakened. And maybe he had to have the money to lay on the line before the physicians would give him a support. And surely there's no need of him holding his cup to these Pentecostal preachers that had nothing. The opportunity, they was very poor, of ever being able to find a penny from them fellows.

74 But when he looked into their face, one young and blushing with youth, the other one, old and wrinkled; as John... As Peter and John went up to the gate, he saw something in that youthful man, that is, the blush was a little greater than ordinary. He saw beneath the wrinkles and cares of the Galilean sun that had scorched the old fisherman's face, there was a joy unspeakable, and full of glory. He saw something that seemed to be a little different.
You know, there's something about Christianity, that makes people look different. They are the prettiest people in all the world.

76 And he got his cup and he held it off. And the apostle Peter, being the oldest, said, "Silver and gold have I none." In other words, "I can't help you any to buy these crutches. Silver and gold have I none, but such as I have..." He'd been to buy from Him that had honey, and the joys of the wine of salvation. He'd just come, two or three days before that, from Pentecost, where something had happened.
And the young man sprung with a great big "amen" to it, and looked into his face.
What happened? That chain of sympathy, the compassion of Him that said, "I have compassion on the sick," that same Spirit had taken place in the old fisherman's heart. He said, "As far as money, I have none, but I've got something that'll take its place a million times. Such as I have..."

79 Now remember, Peter was a Jew, and they love money, naturally, but this Jew had been converted. Not "such as I have, sell I thee." "But such as I have, give I thee. Such as I have... I haven't got a penny in my pocket. I couldn't buy a loaf of bread, or couldn't buy nothing. I don't have a cent. But if you can receive it, such as I have, I'll give to you because it was given to me." That's what we need. "Such as I have, give I thee."
"What do you have, sir?"
"I've been up to Him that sells milk and honey without price. I'll give it to you. You don't owe me nothing for it. If you can receive it, I'll give it to you. Not as one who would charge, but those who would give."

82 Because, "As freely as you receive, freely give." It'd been the commission of his Lord, just three days before. "Go into all the world, preach the Gospel. He that believeth and is baptized shall be saved; and he that believeth not shall be damned. These signs shall follow them that believe: In My Name they shall cast out devils; they shall speak with new tongues; if they drink deadly things, it shall not hurt them; if they take up serpents, it'll not bother them. As freely as you have received, freely give." That Jew had been changed.
What we need in America is a changing of the Holy Spirit to take the place of some of our religious rituals. "As freely as you receive, freely give."
"Such as I have, give I thee. In the Name of Jesus Christ of Nazareth, rise up and walk," faith in that unadulterated Name of the Creator. No wonder he went leaping, and jumping, and praising God.

85 Oh, you know, the great things. He'd maybe set there forty years, trying to get enough money to buy him some crutches, but he couldn't do it. But right in the most unexpected place, and the unexpected time, and the most unexpected, insufficient people, he got what he wanted. I'm so glad that God does it that way.
In a bunch of little, so-called holy-rollers one night, I found what I wanted, that money could not buy. In a bunch of illiterate, uneducated, poorly dressed people, Negroes, to begin with, out yonder in a little old converted saloon on the floor, I found a price, a jewel, when that old darkie looked in my face, and said, "Have you received the Holy Ghost since you believed?" Oh, it was something that I wanted. I didn't expect to find it amongst those people, but they had what I needed.

87 The U.N. today, they wouldn't accept what we got, but that's what they need. Khrushchev, all the rest of them need Christ in the baptism of the Holy Ghost. It'll change their dispositions. It'll make men, who they hate, become brothers. It'll take greed away, and malice and strife; and put love, and joy, and peace, goodness, and mercy.
Yes, in the unexpected places, sometimes where you find what you're looking for.

89 What would the children of Israel have given (all the spoils of Egypt) when their lips were bleeding, when their tongue was hanging from their mouth? They would've give all the gold that they spoiled the Egyptians for, for one good cold drink of water. Their leaders of the wilderness had led them from oasis to oasis, from ditches to springs, but they were all dry.
Then there come, without money or without price. The Voice spoke to the prophet and said, "Speak to the rock," the driest thing in the wilderness, the fartherest thing from water. There their thirst was quenched, without money or without price. "Speak to the rock." Not pay the rock, but "speak to the rock".

91 He's still the Rock tonight. He's a Rock in a weary land. If you're journeying in that will--weary land, speak to the Rock. Don't have to pay Him; speak to Him. And He's a very present Help in the time of trouble. If you're sick, speak to the Rock. If you are sin-sick, speak to the Rock. If you're weary, speak to the Rock.
See, it looked like it'd be anywhere. Looked like, if there's no water down in the little places where there was springs, there wouldn't be no water on up that mountain but the rock. God does things just backwards from what man thinks. The rock, the driest place in the wilderness, but He said, "Speak to the Rock."

93 Today people are so deceived. They think if they can go and say their prayers, pay some priest to say a few prayers for them, pay their way through, if they'll build some big church somewhere, and some rich man will sponsor it; go on living in lust, have somebody else to pray for them; he thinks that's it. God don't want your filthy money. All the thing He wants is your devotion and your life to speak to Him. God has given you money; don't spend it for things that satisfies not. Spend it for things that satisfies. But to bring real satisfaction, you can't get it until you speak to the Rock.
He brought forth life-giving waters without money or without price. And they drank, and their camels drank, and their children drank, and it's still a fountain flowing in the wilderness.
And so is He the Rock today in this weary land for a perishing people. "Whosoever believeth on Him shall not perish, but have Eternal Life."

96 Notice, every night they didn't have to wonder about bread. Their bread was brought to them every night, freshly.
We go today to get a loaf of bread. If you're a beggar, and you walk over here to the store, and say, "I wanted to desire a loaf of bread."
He would say, "Show me, first, your quarter. I must have twenty-five cents for this loaf of bread."
And what have you got when you get it? Just a little off of cater, but you've got the lowest that the wheat can produce. They take all the--the vitamin out of it, all the bran, and give it to the hog. Mix up a bunch of paste that holds the bran together, and sifts it out, and makes a loaf of bread, made up with dirty filthy hands, many times. You see what you find in your bread, sometime: lumps of hairs, and immoral things, and rat pieces, and everything else that falls into those bakeries. Sinful people, with venereal diseases and everything mixing into it. If you'd see it made up, you wouldn't even eat it. And yet you pay your twenty-five cents or you don't get it.

100 And God fed them every night with bread made by Angels' hands without money, without price. And today that bread represented Christ, spiritual Life, came down from heaven to give His life.
And God gives His children every day a new experience. You remember, if they kept the bread over it contaminated.
When you hear someone talking about, "Well, I've got... I tell you, I'm a Lutheran. I'm a Presbyterian, Baptist. I'm a Pentecostal," that's just an old handmade loaf of bread. That's all there is to it. It's just as filthy, and made up with hands of man.
But when you hear an experience of a testimony fresh, "This morning in prayer the Holy Spirit baptized my soul, freshly," oh, brother, that's Angels' Food. He feeds them freshly every day from heaven.
Showers of blessings we need.
Mercy drops round us are falling,
But for the showers we plead.
Oh, yes, send down from heaven a-freshly, Lord, Christ the Bread of Life. Cast it into my heart and let me enjoy His great Presence.

105 Sure, they were thankful. They were grateful. And any man or woman that's borned of the Spirit of God, and receives the Holy Ghost, will always be thankful. No matter whatever happens, you'll be grateful.
Like the little blind boy up in the mountains, little Benny. He was born; about eight months old, cataracts begin to growing over his eyes. His parents was poor; they lived on an old clay hillside. And they knew that those operation could save little Benny's eyes, so he could see. He was a boy now of about twelve years old. His parents could just get enough to get their bread and meat for the year. They couldn't afford the operation.

107 All the neighbors together, seeing little Benny trying to play with the little kiddies out there, blind, he couldn't see what he was doing. They felt sorry. And each one that year put in a little extra part of crop. They labored a little harder in the sunshine. And when the crops was sold in the fall, they took the money and put little Benny on the train, and sent him to the doctor.
They performed the operation successfully. And when he returned back, all the neighbors gathered around when little Benny got off the train. His little bright eyes was shining. He begin to scream and cry, as he looked upon their faces.
One of the conductors said, "Son, what did it cost you for that operation?"
He said, "Mister, I don't know what it cost these people, but I'm so glad that I can see their faces, who paid the price."

111 That's the way we feel. I don't know what it cost God. I know He gave me the best He had, His Son. But I am so thankful to have this spiritual sight, till I can look into His face and know that He died for me. I don't know what it cost Him. We have no way to estimate it. The price is too great. I could not tell you how it is. But I'm thankful. I'm grateful, that wherein I was once blind, I can now see.
I'm grateful that when Mayo Brothers told me my time was up, when the doctors told me that I couldn't live no longer twenty-five years ago, I'm alive today. I don't know what it cost God, but I am thankful I'm alive.
Once I was a sinner, bound in sin, with heartaches, dreading death. But today, death is my victory (Hallelujah.); it would only bring me in the Presence of Him I love, that I can look upon His face. He changed the thing by an operation; He taken my heart and made it anew. I know something happened to me.

114 In a paper last fall in Minnesota. There was a little boy who took his bicycle and went to church one morning to Sunday school. Another young man in the neighborhood, he didn't have no business with Sunday school, he took his girlfriend and went skating. And the man was a grown man, and he got on thin ice and fell. He'd laughed at the little boy that morning as he went down the road, told his girlfriend, said, "That's a bunch of fanatics going over to that church." And when he fell through the ice, his girlfriend was away from him. She was light, she got away. But when he come up and put his arms on the ice, he was paralyzed, and hung over the ice.
His girlfriend tried to reach out to him, but she was too heavy; she was breaking the ice. He screamed to her, "Go back. Go back. You'll only fall in, and we'll both drown." He screamed, he cried, and nothing to help him.

116 After while, over the top of the hill, come a little bicycle, pedaling, a little boy with a Bible under his arm. He heard the screams, and he speeded his little bicycle, laid his Bible down, and ran out on the ice, crawled on his little belly, with his good clothes on, till he got ahold of the man's arms, and kept pulling him back in until he got him off the ice. Run out and flagged a car, they called an ambulance and got him to the hospital.
After he'd went and paid the ambulance, paid the doctors for the pneumonia shots, and things that he would've took, he came to the little boy, and said, "Son, what do I owe you?"
He said, "Nothing."
He said, "I owe you my life." Think of it. Money could not pay it. It was his life.

119 That's the way we ought to feel towards God, not to buy our way through with something; but we owe God our life, for we were dying and sinking in the ditch of sin. God throwed His arms, a robe around me.
I was sinking deep in sin,
Far from the peaceful shore,
Very deeply stained within,
Sinking to rise no more;
But the Master of the sea
Heard my despairing cry,
From the waters lifted me,
Now safe am I.
I owe Him my life. You owe Him your life. You owe Him your life to serve Him, not to give it, to walk about and brag about your church denomination, not to go about and criticize others; but to try to serve and to save others, and to bring them to a knowledge of the Lord Jesus Christ.

121 The prodigal son... In closing I might say this. When he'd wasted all his living, the father's living, with riotous living, and when he was returning home... He was laying in a pig pen, and he come to himself, and he said, "How many hired servants, my father's got, that has enough to spare, and here I am dying for want." What if he tried to say, "Wonder if I've got some money, I could pay dad back, what I spent in running with"? But he knowed the nature of his father, and he said, "I will arise and go to my father."
The father never said, "Wait a minute, son. Are you bringing my money back?" No, he never charged him for his sins. He was glad that he was coming back. He was glad that he'd come to himself, because he was his son. He was his own child. He was glad he was on his road home. Now, he didn't endorse his sin, but he was glad when he come to himself and said, "I have sinned before my God, and before my father. I will arise and go to him."
And when he saw him, far off, he ran to him and kissed him. And he said, "Kill the fatted calf," without money, "bring the best robe," without money, "bring the ring," without money, "put it upon his finger. Let us eat, drink, and be merry, for this my son was lost and is now found; he was dead, and he's alive again. Let us be happy about it."

124 May I say this friends, to close. The only thing that satisfies, the only real things there is, the only good things there is, cannot be bought with money. They are free gifts of God by Jesus Christ: salvation of the soul, joy. Come and eat, and be satisfied.
Wherefore do you spend money for that which is not bread? and your labour for that which satisfies not? hearken diligently unto me, and eat... that which is good, and let your soul delight itself in the fatness.
Incline your ears, and come to me: hear, and your soul shall live; and I'll make an everlasting covenant with you, even the sure mercies of David.

125 All things that are lasting, all things that are good, all things that are pleasant, all things that are eternal, are free and cost you nothing. At the ending of the writing of this Book, It said, "Whosoever will, let him come and drink from the Waters of the fountains of Life, freely, without money, without price." Why do you spend your money for that which satisfieth not, and let the real things that does satisfy, free, go unpreserved by yourself? Let us pray.

126 While you are in silence and in prayer, is there in this building this morning, those who have not drinking from that fountain, that the desires of the world is still in your life, and you would like to change your drinking place this morning, or the usury of your money? You'd like to come and buy from God, without money, without price, honey and milk, joys of wine, would you raise your hand, say, "Remember me, Brother Branham, as you pray." God bless you, sir. God bless you, sir. God bless you, sister. Is there others who'd say, "Remember me, Brother Branham, as you pray"?

127 Some of you young people, yeah, that has wasted your living, the--the--the hours that mother spent in prayer for you, and dad, all the teaching that has been done to you, and yet you've turned it aside to listen to the whisper of the Devil. And now you're desiring the music of the world, the things of the world. And you're coming to yourself like the prodigal in the pig pen. Would you raise your hand, sister, brother, and say, "God, remember me. Bring me to myself this morning; let me come to Father's house"? It don't cost you one thing. He's expecting you. No matter what you've done, "Though your sins be as scarlet, they shall be white like snow; red like crimson, they'll be white like wool." Are those in the Divine Presence that would raise their hand?
Those who are sick and needy, say, "I--I fell into a ditch. Satan has--has done evil to me. He's crippled me and made me sick, or something. I desire this morning God's chain of faith to move into my heart, that'll pull me up from this ditch, like the man at the gate called Beautiful." Raise your hand. God bless you, each.

129 Lord, I bring to You this hour those who raised their hands, for the forgiveness of their sins. Thou art God, and God alone. Right where they are sitting now, that's where You spoke to them. That's where You convinced them that they were wrong. When the Word's found Its place, and the Holy Spirit begin to speak, and say, "You're wrong. Turn and come again to God the Father." And they raised their hands to show that they wanted out of this earthly pig pen, to come to Father's house where plenty is, where they'll not have to bring nothing. As the poet has well stated, "Nothing in my hands I bring, just simply to Thy cross I cling." May they come, sweetly, humbly, and be convicted, and surrender their lives. And You'll bring forth the best robe, and a ring, and put upon their fingers, and feed them with the Manna of the slain Lamb. Grant it, Lord.

130 And there are those who are sick and afflicted; they're needy. Satan has throwed them into a ditch, no doubt, lack of money for operations. No doubt, maybe many of them could not be operated. Maybe the physician could not remove the cause, even if he had ever so much money. But Thou art God. And I pray that this very hour, under the anointing of the Holy Spirit setting present now, that You'll heal every one of them. May they be healed from their head to their feet, every whit.
If they're without joy, their salvation, they can't enjoy it no more; as David said, of old, "Restore the joy of my salvation." May they receive joy and happiness for their gloom and weary. For Thou art a Rock in a weary land; You're a Shelter in the time of storm. When the Devil is hurling every sickness and missile at them, You're a Shelter in the time of storm. Let it be so today, God, for we ask it in Jesus' Name. Amen.

132 Softly and tenderly Jesus is calling,
Calling for you, for me;
Though we have sinned, He has mercy and pardon,
Pardon for you and for me.
Come home...
Now, if you desire to want to come up to the altar and kneel down, we might pray with you, anoint you, anything that we could do, you're welcome.
... weary, come home;
Earnestly, tenderly, Jesus is calling,
Calling, O sinner, come home!
Do you love Him? Teddy, could you give us a chord, "I love Him, I love Him because He first loved me." Could you get that?

134 Let's sing it to His glory, before we change the order of the service, just a moment. This is worship. The message has gone forth. I'm so glad that you received it. Pray that it'll do you good, for it did me good to speak it. I pray that the same inspiration that was given to me to speak it to you, you received it in the same inspiration it was sent in. May the Lord bless it to your heart. All right.
I love Him, (Now, just close your eyes as we say it; raise up our hands.) I love Him
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
Now, let's just bow our heads, hum it. [Brother Branham begin humming "I Love Him"--Ed.] You love Him? Isn't He real to your heart? Isn't there something about Him that's just so real? "I love Him because He first loved me," throwed out the Life line from Calvary, hooked it onto my heart.

136 Don't forget, Brother Kurmmond [Drummond] is going to preach for us tonight, communion night. If you love the Lord, come down and take communion with us. The Lord willing, I'll be here with you. That's Brother Tony Zabel's son-in-law; Brother Thom from Africa, his son. Fine boy, real good, solid Christian, good little preacher.
Because He first loved me
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
While we have our heads bowed now, as the piano will continue.

138 Lord Jesus, we're fixing to enter another service, Lord. We thank You for the Holy Spirit that spoke to our hearts. And we're happy, Lord, that You did this for us. And may Your Word not return to You void, but may it accomplish that which it was purposed to do. May it stay in all of our hearts to know that all real things and lasting things come from God, without money, without price. Why would we struggle then for things, and make it such a life-and-death affair for things that will perish? Let us struggle more, Lord, for things that will not perish, that has no price. The price is freely paid, and a-bidding welcome, "Whosoever will, let him come."

139 Bless the further part of this service. Grant it, Lord. And meet with us tonight. Bless the baptismal service. May there be a great outpouring. May these people, who will be baptized into the Name of Thy beloved Son, the Lord Jesus, may they be filled with the Holy Ghost. May these people, who raised their hands to repent, this morning, of their sins, may they come, step into the baptismal clothes, and go into the pool; and to prove to the world that they have been forgiven of their sins, and they're being baptized for them to be remitted off the Book. Grant it, Lord.

140 Be with Brother \chftn \*\footnote\chftn Drummond Kurmmond tonight as he brings us the message fresh from the throne, anoint him with the Holy Ghost. And be with us as we take the communion. May our hearts be clean and pure; may there be no defilement in us. May the Blood of Jesus cleanse us from all sin. Grant it, Lord. Keep sickness out of our midst and give us joy and peace. Through Jesus Christ we ask it. Amen.
I love Him. (Do you love Him? Now, raise up your hands to Him.) I love Him
Be... (Now, reach over and shake hands with somebody by you.) ... first loved me. (I'm positive I love Him.)
And pur... (That's right, reach right around and shake hands with...)
... salvation on Calvary...
All right, Brother Neville, with his word or whatever.

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