Des dons de guérisons et plus encore
Chapitre 2
Par F. F. Bosworth
Pendant plus de trente ans, au cours de grandes campagnes d’évangélisation, je me suis dépensé à prier pour les malades et les affligés. Au cours de cette période, nous avons dirigé le National Radio Revival pendant quatorze ans, où nous avons reçu quelque deux cent cinquante mille lettres, pour la plupart des demandes de prière de gens malades et souffrants, qui n’auraient pu se rétablir sans l’action directe du Saint-Esprit réagissant à la « prière de la foi ». Nous avons reçu plusieurs milliers de témoignages spontanés de gens qui ont été guéris miraculeusement, de tous les genres d’afflictions physiques qui existent à ma connaissance, y compris la lèpre. À Dieu soit toute la gloire, car de tels résultats ne peuvent être attribués à nul autre que Lui. À la suite de ces miracles, plusieurs milliers de personnes se sont converties avec joie, des gens que nous n’aurions pu atteindre si nous n’avions prêché, une fois par semaine, dans toutes nos campagnes d’évangélisation, l’aspect guérison de l’Évangile.
Comme ce ministère de guérison exigeait un travail bien au-dessus de nos forces humaines, ô combien instamment nous avons prié Dieu de susciter plus d’ouvriers, pour aider dans cet aspect du ministère qui avait été fortement négligé. Aussi, au cours des dernières années, j’ai souvent pleuré de joie, en pensant au don que Dieu a fait récemment à l’Église, en la personne de notre bien-aimé frère, William Branham, avec son extraordinaire « Don de Guérison ». Voici un exemple d’une situation où Dieu a fait « infiniment au-delà de tout ce que nous pouvions demander ou penser » (Éph. 3.20); en effet, de tout ce que j’ai vu et lu, rien ne peut égaler le ministère de guérison de William Branham.
UN ANGE APPARAÎT
Le 7 mai 1946, un Ange – qui a parlé à Frère Branham d’une voix audible à plusieurs occasions, depuis son enfance jusqu’à ce jour – lui est finalement apparu et, entre autres choses, lui a annoncé que la Venue de Christ était proche. Et le Messager Céleste a dit : « J’ai été envoyé de la présence du Dieu Tout-Puissant pour t’annoncer... que Dieu t’a envoyé pour apporter un don de guérison aux peuples de la terre. »
À la page 1291 de la Bible Scofield [en anglais], C. I. Scofield, docteur en théologie, dans son annotation sur les Anges, déclare : « Bien que les anges soient des esprits (Ps. 104.4; Hé. 1.14), le pouvoir leur est donné de se manifester sous une apparence humaine (Ge. 19.1 et de nombreux autres passages, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament). Dans Exode 23.20, Dieu dit à Moïse : “Voici, J’envoie un Ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que J’ai préparé.” Et, dans Genèse 24.40, voici ce que nous lisons : “L’Éternel enverra Son Ange avec toi, et fera réussir ton voyage.” »
Voilà précisément ce que Dieu a fait pour Frère Branham. Il ne commence pas à prier pour la guérison des gens souffrant d’afflictions physiques, dans la ligne de prière, chaque soir, tant que Dieu ne l’a pas oint pour que le Don puisse se manifester, et tant qu’il n’a pas conscience de la présence de l’Ange avec lui, sur l’estrade. Sans cette conscience, il semble parfaitement impuissant.
DEUX SIGNES LUI SONT DONNÉS
Maintenant remarquez que, non seulement Dieu a envoyé un Ange pour accompagner Moïse, mais Il a aussi donné à celui-ci deux miracles parfaits, qui allaient servir de signes et de preuves pour les gens, démontrant que Dieu lui était apparu et qu’Il lui avait donné la commission d’être, sous la conduite divine, leur libérateur (Exode 4.1-31). Le premier signe, ce fut le bâton de Moïse qui devint un serpent, et le deuxième signe, ce fut de mettre sa main dans son sein et que celle-ci se couvre de « lèpre, blanche comme la neige », etc. Dieu dit à Moïse : « S’ils ne te croient pas et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe » (Exode 4.8). Aux trois derniers versets de ce même chapitre, nous lisons que, lorsque ces signes furent exécutés « aux yeux du peuple, le peuple crut... et ils s’inclinèrent et se prosternèrent ».
De même Dieu, en plus d’envoyer un Ange pour accompagner Frère Branham et le faire réussir, Il a aussi donné à celui-ci deux signes absolument miraculeux, qui ont servi à faire grandir la foi de milliers de gens humainement incurables, jusqu’au niveau où le « Don de Guérison » pouvait entrer en action.
DIAGNOSTIC SURNATUREL
Le premier signe : Lorsque l’Ange est apparu à Frère Branham, il lui a dit de quelle manière il serait capable de détecter et de diagnostiquer toutes les maladies et toutes les afflictions; pendant que le don était en action, en prenant la main droite du patient, il allait sentir différentes vibrations ou pulsations physiques qui lui indiqueraient les différents maux dont souffrait chaque patient. Les maladies microbiennes, qui indiquent la présence et l’action d’un esprit d’affliction « oppressant » (Actes 10.38) peuvent être senties de façon très nette. Quand l’esprit d’affliction entre en contact avec le don, la perturbation physique est telle qu’elle devient visible sur la main de Frère Branham, et elle est si réelle que sa montre s’arrête aussitôt. L’effet produit sur Frère Branham est celui qu’on ressent quand on saisit un fil électrique parcouru par un courant trop élevé. Quand l’esprit oppressant a été chassé au Nom de Jésus, on peut voir la main rouge et enflée de Frère Branham redevenir normale. Si l’affliction n’est pas une maladie microbienne, alors Dieu, par l’Esprit, révèle toujours à Frère Branham la nature de l’affliction. Généralement, le premier signe suffira pour faire grandir la foi de l’individu jusqu’au niveau de la guérison; sinon, le deuxième signe le fera.
UN VOYANT
Le deuxième signe : L’Ange lui a dit que l’onction lui permettrait de voir et de relater aux personnes souffrantes de nombreux événements de leur vie depuis leur enfance. Frère Branham va même jusqu’à dire à certaines personnes quelles étaient leurs pensées alors qu’elles venaient sur l’estrade ou avant qu’elles viennent à la réunion. Dernièrement, je l’ai entendu dire à une mère qui amenait sa petite fille : « Madame, votre enfant est sourde et muette de naissance; dès que vous avez découvert qu’elle n’entendait pas, vous l’avez amenée chez le médecin. » Ensuite Frère Branham a répété à la mère exactement ce que le médecin avait dit. La mère a dit : « C’est tout à fait exact. » L’auditoire nombreux entend toutes ces paroles transmises par le système de sonorisation. Frère Branham voit la scène se dérouler devant lui, puis, éloignant le microphone pour que l’auditoire ne l’entende pas, il signale au patient tout péché dans sa vie, qu’il n’aurait pas confessé ou abandonné et qui doit être délaissé avant que le Don puisse entrer en action afin de produire la délivrance. Dès que ces personnes admettent que c’est la vérité et promettent d’abandonner le ou les péchés qui ont été révélés de cette manière, alors leur guérison se produit souvent instantanément, avant même que Frère Branham ait eu le temps de prier. L’exactitude des déclarations de l’Ange est confirmée tous les soirs au cours des réunions Branham, sous les yeux de milliers de personnes.
Ainsi, chaque soir, les auditoires nombreux sont maintes et maintes fois les témoins de trois types différents de miracles. Les deux premiers ne guérissent pas les gens qui souffrent, mais ne servent que de signes visant à faire grandir la foi des affligés jusqu’au niveau où le « don de guérison entre en action afin de produire leur délivrance ». Bien entendu, ces deux signes miraculeux ne sont possibles que lorsque l’onction du Saint-Esprit est sur Frère Branham dans ce but.
PLUS QUE DES « DONS DE GUÉRISON »
Au cours de l’Âge de l’Église, sans doute qu’il s’est déjà trouvé ici et là quelques Chrétiens, et qu’il s’en trouve encore quelques-uns à l’heure actuelle, qui ont été revêtus du « Don de Guérison » figurant parmi les neuf dons spirituels du chapitre 12 de I Corinthiens, chacun de ces dons étant défini comme étant « la manifestation de l’Esprit » (I Cor. 12.7-11). Il devrait se trouver, dans toutes les églises, des laïques ainsi revêtus.
Or, Frère Branham est un canal où coule plus qu’un simple don de guérison; il est aussi un Voyant, comme l’étaient les Prophètes de l’Ancien Testament. Il voit les événements avant qu’ils se produisent. Je lui ai demandé : « Qu’entendez-vous par là? Comment les voyez-vous? » Il a répondu : « Exactement comme je vous vois; seulement je sais qu’il s’agit d’une vision. » Tout aussi clairement qu’on peut voir des choses matérielles autour de soi, Frère Branham, pendant qu’il est en prière au cours de la journée, voit en vision quelques-uns des principaux miracles avant qu’ils se produisent. Il voit certaines personnes entrer, transportées sur des civières d’ambulance ou assises dans des fauteuils roulants, et il peut décrire leur apparence, comment elles sont vêtues, etc. Au moment où ces miracles lui sont montrés à l’avance, il perd généralement conscience des choses qui se passent autour de lui. Il y a plus de six ans qu’il a reçu le don, et pas une seule fois ces révélations n’ont produit autre chose que des miracles parfaits, tels qu’il les avait vus en vision. Dans ces circonstances, il peut dire avec une certitude absolue : « Ainsi dit le Seigneur », et il ne se trompe jamais. Il m’a dit qu’il ne fait que refaire ce qu’il s’est vu faire auparavant dans la vision. Le taux de réussite de cet aspect de son ministère est de cent pour cent, très précisément.
REGARDER À L’INVISIBLE
Pendant que le don est en action, Frère Branham est, de toutes les personnes que j’aie jamais connues, la personne la plus sensible à la présence et à l’action du Saint-Esprit, de même qu’aux réalités spirituelles. Sous l’onction qui met en action ses dons spirituels, et lorsqu’il est conscient de la présence de l’Ange, il semble franchir le voile de la chair pour pénétrer dans le monde des esprits, et semble alors être complètement pénétré par la conscience de l’invisible. Paul a écrit (II Cor. 4.18) : « Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »
Ces paroles de Paul indiquent que nous vivons actuellement dans deux mondes à la fois : le monde des sens et le monde des esprits. Le monde des esprits entoure, enveloppe et pénètre le monde des sens. Les deux mondes occupent le même espace en même temps. Les réalités matérielles que nous voyons avec nos yeux naturels existent au milieu de réalités bien meilleures qui, elles, ne peuvent être perçues par le nerf optique. Les Écritures nous enseignent que les réalités « éternelles », qui sont supérieures, nous environnent actuellement. Quels spectacles s’offriraient aux yeux de chacun de nous, à chaque moment de notre existence, à chaque tournant de notre sentier, si nos yeux étaient oints pour les voir! Les choses « visibles » existent au milieu des choses « invisibles », les choses « passagères » au milieu des choses « éternelles ».
Paul dit : « Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui. » Remplis du Saint-Esprit, notre esprit et l’Esprit de Dieu se fondent en un seul, de la même façon que l’océan et la baie sont un du fait que l’océan se déverse dans la baie. C’est alors que les glorieuses réalités spirituelles exercent leur ascendant et leur suprématie. Nous voyons la vérité et les réalités spirituelles par les yeux de Dieu. En de tels moments, des événements futurs semblent être dans le présent, comme le serait l’avant-première d’un film à venir. Jésus a dit que « l’Esprit vous annoncera les choses à venir ».
DES MIRACLES VUS À L’AVANCE
Lors d’une réunion à Fort Wayne, une dame est venue dans la ligne de prière en portant une enfant née avec un pied bot, et dont la jambe était plâtrée. Dès que Frère Branham les a vues, sans s’arrêter pour prier pour la guérison de l’enfant, il a dit à la dame : « Oh, oui, êtes-vous prête à faire ce que je vous dirai? » La dame a répondu : « Oui. » Alors, il lui a dit : « Rentrez à la maison et enlevez ce plâtre, et quand vous reviendrez demain soir, amenez l’enfant, et elle aura un pied parfait. » Le microphone porta ces paroles vers tous les gens qui formaient le nombreux auditoire. Il fallut plus d’une heure, ce soir-là, pour enlever le plâtre. Le lendemain soir, quand la dame a amené l’enfant, celle-ci avait un pied parfait, elle portait une paire de petites chaussures blanches toutes neuves et elle marchait. Le médecin a radiographié le pied et a constaté qu’il était en parfait état. Le lendemain j’ai demandé à Frère Branham pourquoi il avait fait passer la dame et l’enfant dans la ligne de prière sans prier pour la guérison de l’enfant. Il a répondu : « Ce n’était pas nécessaire, car, l’après-midi, j’avais vu en vision cette enfant guérie. » Cet article deviendrait trop long si je faisais le récit de nombreux autres cas qui, racontés en détail, sont encore plus merveilleux que celui-ci. Cet aspect de son ministère à lui seul donnerait matière à tout un livre.
Au chapitre 5 de Jean, Jésus dit : « Mon Père agit jusqu’à présent; Moi aussi, J’agis. [...] Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et Lui montre tout ce qu’Il fait. » Qu’est-ce que Jésus voulait dire? Évidemment, Jésus était un Voyant comme l’étaient les Prophètes de l’Ancien Testament. Il voyait Ses miracles avant qu’ils se produisent. Il avait vu l’homme qui était infirme depuis trente-huit ans, qui ne pouvait descendre dans la piscine au moment où l’Ange descendait agiter l’eau. Jésus s’est approché de lui et lui a dit : « Prends ton lit et marche. » Jésus avait vu Lazare ressuscité des morts, avant qu’Il accomplisse le miracle. Il a dit à Nathanaël : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, Je t’ai vu » (Jean 1.48). Sans avoir été là, Il avait vu où l’ânon était attaché. Il a dit à deux de Ses disciples : « Allez à la ville; vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le » (Marc 14.12-16). Et le Christ qui habite à l’intérieur de l’homme perpétue maintenant Ses œuvres par l’intermédiaire de celui-ci, selon Sa promesse pour cet âge : « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que Je fais [...] parce que Je m’en vais au Père, et tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14.12-13).
PERCEPTION DE LA TRACTION EXERCÉE PAR LA FOI
Dans le cas de la femme qui a touché le bord du vêtement de Jésus et a été guérie, Jésus a dit : « J’ai connu qu’une force était sortie de Moi » (Luc 8.46). Nous lisons dans Marc 6.55-56, que, quand la chose s’est sue : « En quelque lieu qu’Il arrive, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on Le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de Son vêtement. Et tous ceux qui Le touchaient étaient guéris. » Que Dieu soit remercié de ce que cette même force coule encore du Christ qui habite à l’intérieur, pour se déverser dans les corps des malades et des affligés, et ceux-ci sont guéris.
Les deux signes miraculeux, que Dieu manifeste à travers Frère Branham afin de faire grandir jusqu’au niveau requis la foi des gens qui sont dans la ligne de prière, sont également donnés afin de faire grandir jusqu’au même niveau la foi des affligés qui sont dans l’auditoire. Cette foi va puiser la même force dans le Christ qui habite à l’intérieur et qui met le don en action, et c’est elle qui va guérir ceux qui sont assis dans l’auditoire. Que ce soit vos maladies à vous qui aient été diagnostiquées de façon surnaturelle ou bien celles des personnes qui sont dans la ligne de prière, peu importe, ce sont les mêmes signes, et ils produisent le même effet sur ceux qui sont assis dans l’auditoire. Pourquoi faudrait-il répéter les signes pour chaque individu, puisqu’il les a déjà vus? Moïse n’a pas répété ses deux signes pour chaque Israélite individuellement. Mille personnes peuvent être témoins de cette démonstration et être toutes amenées à croire en même temps. Quand, quelque part dans le grand auditoire, la foi atteint le niveau requis, elle tire sur la force du Christ qui habite à l’intérieur et qui met le don en action; et ceci ne peut se produire sans que Frère Branham le sache. Il le sent aussi distinctement que vous le sentiriez si je tirais sur votre veste, et il sait de quelle direction cela provient; et il va même désigner du doigt l’individu dont la foi touche Christ.
Un jour, au cours des réunions de Louisville, pendant qu’il priait pour les malades sur l’estrade, il sentit une traction continue de la foi en provenance de l’auditoire, et dès que cette traction eut cessé, il pointa son doigt dans la direction d’où c’était venu, et il dit : « Une dame là-bas vient d’être guérie d’un cancer. » Et c’était exact.
Au moment où il lisait l’Écriture devant un autre auditoire, il s’arrêta et pointa son doigt vers un homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, et il lui dit : « Frère, votre foi vient tout juste d’opérer la guérison du cancer qui suppurait entre votre genou et votre cheville. » Le cancer sécha instantanément.
Pendant une réunion à Flint, alors qu’il priait pour les gens qui étaient dans la ligne de prière, il s’arrêta et pointa son doigt vers le deuxième balcon à sa droite, en disant : « Je viens d’avoir une vision d’une dame vêtue d’un tailleur bleu et d’un corsage rayé. Elle vient d’être guérie d’un cancer. » Cette femme se leva d’un bond et dit avec beaucoup de joie : « Je suis la dame en question. » Sa foi fit pour elle, au deuxième balcon, ce que la foi faisait pour ceux qui se trouvaient sur l’estrade.
Une jeune fille qui louchait de naissance, et qui suivait l’enseignement de l’institut biblique de Fort Wayne au moment des réunions là-bas, dit à Mme Bosworth qui était à l’arrière, au stand de librairie : « Je ne vois vraiment pas comment je pourrais entrer dans cette ligne de prière, il y a tellement de monde. » Mme Bosworth lui dit : « Ce ne sera pas nécessaire. Vous n’avez qu’à vous asseoir ici, et à demander à Dieu de faire grandir votre foi jusqu’au niveau requis pour la guérison, et vous tirerez alors du don la force de guérison. » C’est ce qu’elle fit, et pendant le service Frère Branham s’arrêta, pointa son doigt vers elle, et dit : « Une jeune fille, tout au fond là-bas, vient d’être guérie de strabisme. » Depuis ce moment-là, ses yeux sont bien droits.
Une jeune femme fut transportée à la réunion sur une civière. Elle se mourait de la leucémie. Aussi bien à la clinique Johns Hopkins qu’à la clinique Mayo, on lui avait dit que tout ce qui était possible avait été fait et qu’il n’y avait plus d’espoir. Son esprit avait commencé à lâcher. Je suis descendu discrètement de l’estrade, je me suis approché de sa civière et je lui ai dit de prier que Dieu fasse grandir sa foi jusqu’au niveau requis pour la guérison, et que cela aurait pour effet, soit de mettre le don en action, soit d’attirer Frère Branham vers elle. J’ai vu ses lèvres bouger pendant qu’elle priait. Tout à coup Frère Branham a senti cette traction de la foi, il est descendu brusquement de l’estrade, il est allé vers sa civière, a prié pour cette jeune femme et lui a dit : « Au Nom de Jésus, levez-vous de votre civière, recevez la force divine et soyez rétablie. » Elle a obéi et, les mains levées, avec des larmes de joie et d’adoration coulant sur ses joues, elle a marché de long en large devant tous les gens et dans les allées. Plus tard, sa soeur m’a dit : « Ma soeur se porte à merveille. »
À Dallas (Texas), dans la grande salle Fair Park, un soir que la fosse d’orchestre était remplie de gens sur des brancards et dans des fauteuils roulants, alors que Frère Branham était occupé à prier pour ceux qui se trouvaient dans la ligne de guérison, il sentait constamment cette traction de la foi, venant de sa droite, puis cela s’arrêta. Quand il eut terminé avec les gens, il désigna du doigt un homme sur une civière dans la fosse d’orchestre et lui dit : « Monsieur, levez-vous, cela fait près de cinq minutes que vous êtes guéri. » Il se leva en louant Dieu. Sa femme s’approcha de lui, et ils s’étreignirent, en pleurant de joie. On l’avait amené mourant de Chicago, les poumons rongés par un cancer. Il fut guéri et, quelques jours plus tard, il vint à la réunion de Fort Wayne pour y donner son témoignage. Depuis lors il a assisté à deux autres réunions. Je pourrais encore vous citer des pages et des pages de telles guérisons se produisant alors que les gens étaient assis dans l’auditoire ou étendus sur des brancards, sans même que Frère Branham les touche.
AUCUN CAS DIFFICILE
Avec Dieu, il n’y a pas de cas difficile. Une dame venant de la Grèce, qui n’avait pas d’ouverture dans la gorge, entra dans la ligne de prière. Elle ne pouvait pas avaler une seule goutte d’eau, ni aucune nourriture. Dès que Frère Branham eut prié pour elle, elle but un verre d’eau et mangea une barre de chocolat. Un soir ou deux plus tard, au cours de la même série de réunions, neuf sourds-muets entrèrent dans la ligne de prière, et tous les neufs furent guéris.
Ceux qui étaient aveugles de naissance reçurent la vue. Après avoir prié pour un homme complètement aveugle, Frère Branham lui dit : « Marchez jusqu’à la chaire et mettez votre doigt sur le nez de ce prédicateur. » Il marcha droit vers le ministre et lui tira le nez, ce qui fit rire l’auditoire.
Un missionnaire bien connu, qui travaillait en Palestine, était atteint d’une tuberculose en phase terminale. On le transporta en ambulance à la salle municipale de Seattle, depuis Yakima, dans le Washington. L’État avait payé son rapatriement par avion. Quand il lui fut ordonné, au Nom de Jésus, de se lever et d’être rétabli, il le fit et, deux jours plus tard, il faisait du travail manuel autour de sa maison.
LA GUÉRISON COLLECTIVE
Tout comme un appel à l’autel ou une invitation aux pécheurs suit un sermon d’évangélisation, de même après le diagnostic surnaturel et la guérison de ceux qui se trouvent dans la ligne de prière, l’invitation est alors faite à ceux qui se trouvent dans l’auditoire et qui se sont préparés à recevoir leur guérison. La guérison des personnes, une par une, sur l’estrade, n’est qu’un préliminaire au service de guérison principal. Ce n’est, pour ainsi dire, qu’un sermon sous forme de démonstration, pour tous les gens de l’auditoire qui ont besoin de recevoir les bienfaits de l’aspect guérison de l’Évangile.
De même qu’une centaine de pécheurs pourraient répondre à l’invitation de l’évangéliste et expérimenter collectivement ce miracle plus grand encore qu’est la nouvelle naissance, ainsi il a été étonnamment démontré que les malades peuvent être guéris collectivement par le don de guérison. Généralement, vers la fin du service Frère Branham désigne rapidement une personne après l’autre, en disant : « Christ vous a guéri. » Alors certains lancent leur carte de prière en l’air, jettent leurs béquilles par terre, ceux qui ne pouvaient pas se tenir debout ni marcher se lèvent d’un coup, certains vont même bondir de joie, en louant Dieu. Une telle démonstration est indescriptible. Dans une certaine réunion, un garçon en fauteuil qui ne pouvait ni se lever ni marcher, se leva d’un bond, en louant Dieu. Quelques minutes plus tard je lui ai fait signe, et j’ai demandé aux gens de s’écarter pour lui permettre de venir sur l’estrade. Il s’est avancé jusqu’au micro et il a pour ainsi dire prêché à l’auditoire qui pleurait. Le don était entré en action pour la guérison collective, tout comme il l’avait fait dans la ligne de prière, où les personnes avaient été guéries une par une.
LES PÉCHEURS S’ABANDONNENT MASSIVEMENT
Ce qui est plus glorieux encore, c’est que les pécheurs sont ainsi amenés à reconnaître leur culpabilité en ce qui concerne le péché, et désirent alors recevoir le salut. Dans Romains 15.18-19, Paul parle « d’amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu... depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu’en Illyrie ». J’ai vu jusqu’à trente mille pécheurs en larmes se lever pour donner leur cœur à Dieu, en un seul jour. Ce n’est pas étonnant que Jésus ait dit : « Dans quelque ville que vous entriez – guérissez les malades qui s’y trouveront. »
Citant le Psaume 68.18, l’apôtre Paul dit dans Éphésiens 4.8 : « Étant monté dans les hauteurs, Il a emmené des captifs, et Il a fait des dons aux hommes. » En six brèves années, la nouvelle de ce don divin fait à l’Église a parcouru la terre, et les appels urgents affluent de toutes les parties du monde. Des malades venant de pays d’outre mer ont été emmenés par avion aux États-Unis pour qu’on prie pour eux.
Avant de terminer, je tiens à dire à ceux qui lisent ces lignes mais qui n’ont pas la possibilité d’assister à une réunion de l’équipe Branham, que ceci ne doit pas vous empêcher d’être guéris aussi. Des milliers de gens ont été miraculeusement guéris grâce à leur propre prière. Dieu désire votre guérison plus que vous ne pourriez jamais la désirer. Jésus est mort pour rendre cela possible. Le Calvaire fait de tout ce que Dieu a promis votre propriété personnelle. « Guéri tout entier », voilà la volonté de Dieu, qui a été prouvée et démontrée aux multitudes. Notre documentation sur la guérison, conjointement avec « la prière de la foi », a mis la guérison à la portée de plusieurs milliers de personnes. Un flot ininterrompu de témoignages spontanés nous parviennent encore de nos amis de la radio, et de leurs connaissances. Mon livre « CHRIST LE GUÉRISSEUR », qui en est à sa septième édition (deux cent cinquante pages), contient et explique clairement les vérités bibliques qui ont libéré des multitudes de gens de toutes espèces d’afflictions corporelles humainement incurables, alors qu’il n’y avait personne de présent avec le don de guérison, pas même un ancien pour prononcer la prière de la foi. Ils furent guéris en croyant simplement et en se conformant aux Écritures se rapportant à la guérison de leur corps, de la même manière que les pécheurs croient et se conforment aux Écritures se rapportant à la guérison de leur âme. Ma brochure intitulée « La confession chrétienne », qui montre quelles doivent être nos affirmations pour nous permettre d’obtenir toutes les bénédictions rattachées à la rédemption, fait des prodiges. La mise en application des vérités qui y sont contenues produira l’accomplissement de la promesse de Dieu, qu’il s’agisse de guérison ou de toute autre promesse qu’Il a faite dans la Bible.
Rév. F. F. Bosworth