William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

Daniel Chiron

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14. Témoignages



"Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire notre ville et notre nation"

[Jean 11:47, 48].

"Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui" [Matthieu 11:11].

 

Témoignages divers

[Parmi ces témoignages, certains paraîtront outranciers. D'autres proviennent de serviteurs de Dieu célèbres qui, par la suite, ont préféré oublier ce qu'ils avaient déclaré dans le passé. Paradoxalement, beaucoup de ceux qui qualifient Branham d'hérétique ou de spirite n'ont pas conscience qu'ils ont connu la puissance de l'Evangile en partie grâce à l'action de Dieu en cet homme. En effet, son ministère a inspiré des hommes tels qu'Oral Roberts, Tommy Osborn, Moris Cerullo, etc., dont les ministères ont eu des conséquences incalculables sur les mouvements évangéliques charismatiques.]

Aux temps bibliques, il y avait des hommes de Dieu qui étaient prophètes et voyants, mais de tous les écrits sacrés, aucun ne semble avoir eu un plus grand ministère que celui de William Branham, un prophète et un voyant,... William Branham a été utilisé par Dieu pour ressusciter les morts dans le Nom de Jésus.

[Thomas R. Nickel, tiré du journal "Full Gospel Men's Voice", février 1961]

La majorité de ceux qui ont participé au réveil de la guérison divine (qui fit irruption en 1947) considère William Branham comme étant son initiateur... William Branham devint un prophète pour sa génération ... Soir après soir, devant des milliers de croyants stupéfaits, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris. La puissance des réunions de William Branham ... demeure légendaire et inégalée dans l'histoire du mouvement charismatique.

[David Edwin Harrell Jr. ; tiré de son livre "All Things are Possible""]

Dieu appela cet homme humble ... oignit son ministère à un tel degré qu'en moins de quelques courtes années, son nom fut connu jusque dans le fin fond de la jungle. Partout où vous irez dans ce monde, vous constaterez que le nom de ce messager vous a précédé.

[M orris Cerullo; tiré de l'introduction de "Wind over the 20th Century"]

L'histoire de William Branham est tellement hors de ce monde et au-delà de l'ordinaire, que si l'on n'était pas en présence de preuves irréfutables, attestant son authenticité, on pourrait donner raison à quiconque la jugerait exagérée et incroyable. Mais les faits sont si bien connus, et d'une nature telle qu'ils sont facilement vérifiables par tout examinateur sincère, qu'ils demeurent un témoignage de la ferme intention divine de se révéler à nouveau aux hommes, comme au temps des prophètes et des apôtres. L'histoire de la vie de ce prophète - car il est prophète, même si ce terme est peu commun - témoigne en effet de la réalité que les jours bibliques sont à nouveau ici.

[Gordon Lindsay; tiré de l'introduction de son livre "William Branham, un homme envoyé de Dieu"]

 

Dieu ... pour être certain que nous ne manquerions point de reconnaître le caractère immuable de son alliance ... a envoyé un vase humain particulier, entouré de signes surnaturels pour attirer l'attention et pousser cette génération perverse à regarder, réfléchir, chercher et penser. Ainsi, ce halo de Lumière qui apparut à sa naissance, l'étoile, l'Ange, le discernement, les dons, toutes ces choses furent données dans ce but : nous montrer Dieu à nouveau !... Certainement que Dieu voudrait que sans autre pensée, nous le remerciions pour le prophète, l'homme de Dieu, le signe du ciel, qui est venu nous donner la vie au crépuscule de cette génération.

[Tommy Osborn : tiré de son allocution du 26 janvier 1966, lors du service en mémoire de William Branham à Phœnix, Arizona]

[Jésus a dit : "Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu'on vous persécutera, et qu'on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, car votre récompense est grande dans les cieux ; car on a persécuté ainsi les prophètes qui ont été avant vous" [Matthieu 5:11-12], et encore : "Il suffit au disciple qu'il soit comme son Maître, et à l'élève qu'il soit comme son Seigneur : s'ils ont appelé le Maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ?" [Matthieu 10:25]. Mais plusieurs religieux ont dit de Jésus : "Celui-cine chasse les démons que par Béelzébul, chef des démons. Et Jésus, connaissant leurs pensées, leur a dit: ... si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ?" [Matthieu 12: 22 à 32].

Plusieurs disent qu'eux n'auraient pas réagi comme les pharisiens, s'ils avaient vécu à cette époque. Que dire alors des déclarations suivantes :]

Nous pensons que Branham et tous les branhamistes ont été séduits par les artifices du diable, ... (p. 24)... De quel droit Branham ose-t-il déclarer quelqu'un coupable et prêt pour le jugement ? Il s'arroge une faculté que seul le Seigneur possède. L'attitude de Branham nous fait penser directement à l'accusateur des frères, le diable ! ... Le faux prophétisme se caractérise selon Branham par le fait qu'il règne par la peur. Mes amis, n'est-ce pas justement l'attitude de William Branham ? ... Certains pourraient se demander comment ... j'ose ainsi dénoncer le ministère de William Branham ? Je ne vous cacherai pas que cela n'a pas été sans mal. Une lutte serrée s'est engagée dans laquelle je pouvais ressentir l'assaut des forces mauvaises qui essayaient de me décourager d'aller plus avant... Les mauvais esprits à l'œuvre derrière les témoins de Jéhovah, les mormons et les armstronguiens ne s'étaient pas manifestés avec une telle intensité... William Branham, un homme qui possédait d'exceptionnelles capacités médiumniques ... En fait , Branham était simplement un esclave de son ange ... Quelle est donc l'identité de cette "Chose" (qui est à l'intérieur de Branham) ?... Nous suspectons grandement que cette "puissance" en activité soit ... celle de l'imitateur de Dieu ! ... (Plusieurs) photographies nous mettent mal à l'aise ... où, à l'instar des ectoplasmes fréquents lors des réunions spirites, une vapeur se dégage d'auprès de Branham pour former dans ce cas particulier une tête de Christ derrière lui ... Les manifestations miraculeuses de Branham sont par trop spectaculaires pour ne pas être suspectes ! ... La Bible nous met en garde : Galates 1:8, 1 Corinthiens 11:14, Matthieu 24:24, 2 Thessaloniciens 2:9, Apocalypse 13:14 et 16:14... Il ne s'agit aucunement dans ce cas du don spirituel de "discernement des esprits" mais d'une manifestation occulte bien connue de télépathie... Faux prophète ... faux enseignant ... son enseignement pernicieux a fait et continue de faire des ravages dans certains milieux composés de personnes instables continuellement à la recherche d'émotions spirituelles à bon marché ...

[Christian Piette, extraits de "Lumière sur le branhamisme", 1985. Ces extraits ne rendent pas compte de toute l'argumentation de l'auteur]

L'évangéliste Ern Baxter a participé très étroitement au ministère de Branham de 1947 à 1953-54, puis il abandonna toute coopération en s'expliquant avec condescendance et sans ménagement comme suit : "Branham se considérait comme un enseignant de vérités pour initiés. Selon moi, une partie était plutôt ésotérique. Je me suis rapidement rendu compte qu'il y avait du mélange dans son ministère. Je l'ai exhorté à ne pas dire certaines choses publiquement. Tant que nous avons travaillé ensemble, il s'est retenu. Il s'est mis à dire des choses gravement fausses et ce fut l'une des raisons pour lesquelles je l'ai quitté. Quand cela, ajouté à d'autres circonstances, est devenu finalement insupportable, j'ai abandonné. En tant qu'ouvrier dans le domaine des miracles, Branham avait une vraie place, mais en tant qu'enseignant, il était en-dehors de sa vocation."

[Les propos suivants, extraits de la même interview dans la revue "New Wine", ne peuvent donc pas être suspectés de complaisance excessive :]

Question : Dans son livre All Things Are Possible, qui est un exposé historique des réveils de guérisons et charismatiques dans l'Amérique moderne, David Harrell déclare : "Peu d'observateurs instruits ont reconnu la portée des énormes campagnes de guérison des années 50 et très peu, parmi ceux qui sont fascinés par le mouvement charismatique actuel comprennent ses origines." Pourriez-vous nous dire quel genre de climat religieux existait dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, et quelles circonstances ont rendu possibles les réveils de guérison ?

Baxter : L'atmosphère religieuse de ce temps-là était plutôt spirituellement faible. Tout évènement surnaturel se passant dans le monde était diffusé et considéré comme important. A mon avis, l'aspect surnaturel du pentecôtisme était généralement très faible. Il y avait ça et là des bénédictions, mais pas de réveil de grande envergure. C'est parce qu'il n'y avait pas eu de vague de guérisons depuis longtemps, que le mouvement de guérisons eut cet impact. En 1933 lors d'une grande conférence pentecôtiste, la plus grande partie des interventions des délégués fut consacrée à discuter des raisons pour lesquelles les gens ne recevaient plus le baptême du Saint-Esprit, et des causes du manque de guérisons et de conversions. C'est pourquoi je me sens obligé de dire que le climat spirituel était très bas. Ceci a donc fourni une toile de fond pour l'avènement du réveil de guérison.

Quand William Branham est apparu sur la scène, il était à l'époque le seul à avoir un authentique ministère de guérison. Même le sommet du ministère des frères Jeffreys de Grande Bretagne, à la fin des années 30, était du passé.

Ainsi dans ce climat religieux il semblait que le surnaturel avait cessé. Alors quand Branham a fait irruption en manifestant une telle qualité de surnaturel, c'était tout à fait opportun et d'une relative nouveauté.

Question : Qu'est-ce qui vous a conduit à vous joindre à son équipe ? Vous l'a-t-il demandé, ou avez-vous eu simplement un contact avec lui avant de développer des liens ?

Réponse : Je partais en vacances et j'ai lu dans l'avion un article à son sujet dans le magazine Time. Je me rendais à Winnipeg, au Canada, rendre visite à des amis. A table, mon hôte, un homme d'affaires très en vue à Winnipeg, m'a dit : "Il y a un prédicateur qui sort de l'ordinaire à l'Eglise de Sion. Il s'appelle William Branham." J'ai répondu : "Je viens juste de lire un article à son sujet dans l'avion." Et nous avons donc décidé d'y aller... Nous sommes arrivés vers neuf heures à cette église plutôt grande (elle pouvait contenir près de 2000 personnes je crois). Le spectacle était, pour l'époque, très impressionnant. Il y avait foule dehors, écoutant Branham grâce aux haut-parleurs, car il n'était pas possible d'entrer. Je suis resté là à l' écouter dans l'obscurité.

Ce que j'ai entendu était unique, inhabituel ! Je n'avais jamais rien entendu de semblable auparavant. C'était simple et direct. Il parlait des démons et de la puissance de Dieu pour guérir. C'était un enseignement de base, mais avec quelque chose de très attirant.

Dans l'obscurité j'ai dit à mon hôte : "Je sens que j'aurai quelque chose à faire avec cet homme." Nous sommes rentrés et nous n'avons pas essayé de le contacter. Peu après je suis revenu à Vancouver. Plus tard, Branham est allé à Calgary en Alberta. Sa réputation était depuis lors bien établie, et j'ai décidé d'amener plusieurs personnes à Calgary.

... Il priait pour plusieurs milliers de personnes chaque soir. Son fardeau était si pesant, que d'autres pasteurs aptes à faire face à de grandes foules étaient invités pour s'occuper des réunions de l'après-midi. Comme j'étais connu à Calgary, j'ai été invité à m'occuper d'une réunion un après-midi... Après deux ou trois jours, je suis rentré à la maison, sans essayer là encore de contacter personnellement Branham. De retour à Vancouver, plusieurs pasteurs se sont réunis : "Il faut faire venir William Branham ici." On m'a demandé de diriger les réunions, ce que j'ai fait.

Plus tard, Branham a demandé à me voir personnellement. Il m'a dit qu'il était en prière quand l'ange du Seigneur lui avait parlé, lui disant que je serais son compagnon dans le ministère. Il m'a invité à me joindre à lui.

A cette époque, j'étais pasteur d'une grande église, et j'ai été autorisé à les quitter et à rejoindre Branham à Ashland dans l'Oregon. J'ai commencé à voyager avec lui aussi souvent que je pouvais m'éloigner de mon église. Une année, j'ai été ainsi éloigné huit mois.

Quand il parlait, surtout en ces premiers temps, il disait des choses affreusement provocatrices, inutilement selon moi. Aussi, quand nous parlions ensemble, nous avons convenu que lui donnerait des témoignages et raconterait sa vie, que moi je parlerais, et que lui s'occuperait entièrement des malades. Quand nous étions ensemble, cela se passait ainsi. J'ai été avec Branham de 1947 jusqu'à 1953 ou 1954 lorsque j'ai dû le quitter.

F. F. Bosworth s'est joint à nous plus tard et s'est chargé de quelques réunions.

Question : Pourriez-vous brièvement décrire le ministère de Branham et quelques-uns de ses traits dominants ? Pourquoi a-t-il surgi sur la scène internationale ?

Baxter : Branham avait une parole de connaissance extraordinaire... Avant de prier pour une personne, il donnait des détails précis concernant la maladie, la vie, le domicile, le métier, les activités de la personne, même jusque très loin dans l'enfance. Durant toutes les années où j'ai été avec lui, Branham ne s'est jamais trompé une seule fois avec cette parole de connaissance. Cela couvre, en ce qui me concerne, des milliers de cas.

L'emploi de la parole de connaissance a de fait commencé par un phénomène dans sa main. Il prenait la main de la personne dans la sienne. Aussitôt, à la base du pouce, dans la partie charnue, une manifestation spécifique selon la maladie ou le besoin se produisait. A force de voir si souvent ces phénomènes, j'ai appris à les reconnaître et à les interpréter. La tuberculose était rosée. Le cancer était d'un rouge vif au milieu duquel le gras du pouce semblait ressortir comme une vague.

Question : C'était vraiment visible ?

Baxter : Oui, ça se voyait. Ensuite cela débouchait sur des paroles précises donnant des détails précis sur la personne. Il ne s'est jamais trompé, et cela faisait un effet extraordinaire.

Branham a aussi introduit à cette époque la délivrance dans le programme. Il chassait les esprits. Cela rendait des foules immenses sensibles à la présence des puissances démoniaques. C'était très primaire. Par exemple, il insistait pour que les gens baissent la tête pendant l'exorcisme de peur que les esprits n'entrent dans une autre personne ! Tout son ministère était si nouveau et si puissant que lorsque je l'ai rencontré en 1947, son courrier était énorme.

Beaucoup de ministères ultérieurs de guérison ont trouvé leur origine en lui. Il a vraiment été la source du réveil de guérison des années 50 et 60. Beaucoup de ceux qui ont commencé leurs réunions de guérisons à la suite de Branham ont eu des ministères de courte durée. Beaucoup n'ont pas pu supporter ce qu'un tel ministère et la célébrité qui l'accompagnait impliquaient pour eux personnellement.

La prééminence et la notoriété ainsi créées étaient incroyables. Beaucoup ne savaient pas que la guérison ou le surnaturel existaient. Ce ministère a atteint et touché les gens dans les dénominations. Cela a été ainsi très efficace. Les gens évidemment se soucient de leur santé, et donc ils venaient, parcourant des centaines ou des milliers de kilomètres. C'était difficile de maîtriser les flatteries et les louanges. C'était presque comme l'expérience de Paul et Barnabas quand ils ont été considérés comme des "dieux descendus du ciel".

Question : Pourriez-vous nous raconter quelques-uns des moments les plus mémorables passés avec lui, et quelques-uns des évènements partagés en sa compagnie qui vous ont particulièrement frappés ?

Baxter : A vrai dire, essayer de se rappeler ou de choisir quelque évènement extraordinaire lié à Branham est assez difficile, car ce n'était qu'un défilé continu du surnaturel. Une fois, nous étions dans les états du Sud, dans une grande réunion. Le premier ou le deuxième soir, frère Branham s'est approché d'un homme dans la ligne de prière. Il l'a regardé : "Monsieur, je vois que vous êtes venu dans cette ligne de prière pour me tendre un piège. De fait, je vous vois hier soir dans une chambre, assis autour d'une table avec quatre autres pasteurs." Puis il a tendu le doigt vers le balcon : "Ces quatre hommes assis là sont vos amis, et vous avez comploté hier soir pour me tromper : je vous aurais dit ce qui n'allait pas et vous l'auriez nié." Ils ont tourné le dos et se sont enfuis de la salle.

J'étais avec lui en Afrique du Sud à une époque où beaucoup de gens religieux rejetaient le ministère de guérison, d'où une véritable opposition. Il y avait un homme intéressé dans la salle : il appartenait à une dénomination qui nous attaquait très fortement. Comme il rentrait chez lui, cet homme a senti une main se poser dans le dos de sa chemise. Il s'est retourné, mais il n'y avait personne. Arrivé chez lui, il a ôté sa chemise et a découvert une empreinte de main dessus. La chemise a été montrée le lendemain dans le journal.

Une fois, à Des Moines, Iowa, un missionnaire du Pacifique Sud qui était rentré par avion à cause d'une grave maladie, s'est présenté devant lui: Branham lui a d'abord dit : "Oh, vous êtes missionnaire. Vous êtes arrivé aujourd'hui par avion", puis il a indiqué l'endroit d'où il venait. Toute la foule a éclaté de joie devant cela.

Question : Est-ce que Branham avait eu des contacts avec les précurseurs tels Smith Wigglesworth ou Jeffreys ? Cela aurait-il pu inspirer son ministère ?

Baxter : J'ai vérifié très soigneusement ce fait à cette époque. Branham n'avait aucun lien direct avec le pentecôtisme pour ce qui est de son don. Il n'y avait pas eu de vie spirituelle profonde dans sa famille d'origine, mais il m'a raconté des histoires indiquant que ce don était en lui dès l'enfance ... Il m'a dit une fois : "Si on écrit un jour ma biographie, tu es le seul à qui j'ai tout raconté." Nous avons eu ensemble des conversations de plusieurs heures. Ainsi une fois il m'a dit qu'il ne croyait pas que le don des langues était la preuve du baptême du Saint-Esprit. Je l'ai donc questionné sur le parler en langues, et il m'a raconté avoir été à une réunion pentecôtiste et avoir dit à Dieu : "Ces gens semblent être les seuls à pouvoir accepter mon don, accorde-moi de parler en langues afin qu'ils me reçoivent." Et il m'a dit que Dieu lui a permis de parler en langues, mais qu'il n'avait plus reparlé ensuite. Il semble que c'est ainsi qu'il est entré en contact avec les pentecôtistes, et ils l'ont accepté apparemment à cause de cela. Peu connaissent cette histoire, mais je la mentionne parce qu'au fur et à mesure que son don devenait plus manifeste avec le temps, il a vu que les pentecôtistes étaient sans doute les seuls qui le recevraient.

Il était sans instruction, et avait peu lu. C'était un grand chasseur. Ses aptitudes étaient du domaine de la nature et de l'intuition. Je l'ai questionné sur plusieurs personnes. Il ne connaissait ni le Dr Charles Price qui avait eu un ministère de guérison dans les années 20-30, ni aucun de ceux que je lui ai mentionnés.

Je ne vois pas que son ministère ait pu s'inspirer de ces précurseurs, surtout en ce qui concerne le domaine de la parole de connaissance. Au sujet de ce que Dieu a pu faire dans l'Esprit, je n'en sais rien. Mais pour ce qui est de la parole de connaissance, il n'y a pas eu apparemment de modèle humain auquel il aurait pu se conformer. Il semblait être issu d'une toute autre source. C'était un missionnaire baptiste, or cette filiation ne le rattachait pas au pentecôtisme.

Question : Comment fut-il reçu par les gens des années 50 ?

Réponse : Il a été reçu avec joie par les gens ordinaires à cause de la manifestation de Dieu dans son ministère. Mais pour la plupart des pasteurs, il était dès le début une énigme. D'abord il était inculte, tant du point de vue académique que théologique. Quand il parlait, sa grammaire anglaise était défectueuse et sa théologie encore pire. Beaucoup de pasteurs grinçaient des dents et se tordaient les mains quand il prêchait. C'est pour essayer d'ordonner et de prendre la défense de son ministère que je me suis joint à lui.

Question : Quelles sont les expériences personnelles que vous avez eues avec lui en tant qu'ami et compagnon dans le ministère ?

Baxter : Nous étions très intimes. Nous avons beaucoup marché et chassé ensemble.
Branham était un homme très simple. Il entretenait et vérifiait les lignes électriques de la
régie d'électricité de la région et le plein air était sa vie. Ainsi nous avons marché et parlé
ensemble. Nous étions de vrais amis         

[Extrait d'un entretien paru dans la revue "New Wine" , décembre 1978]

Le réveil de guérison qui fit irruption en 1947, amena un groupe d'hommes, dont on n'aurait sinon jamais connu l'existence, à des positions de renommée mondiale. Deux hommes apparurent au premier rang. Ces deux géants du réveil de guérison furent William Branham et Oral Roberts. Ils étaient de personnalités plutôt différentes, mais ils se reconnurent mutuellement comme étant les premiers conducteurs du réveil.

La plupart des participants de ce réveil considèrent William Branham comme étant son initiateur. Des témoignages de centaines de miracles et de prodiges se répandirent à la suite des grandes réunions de 1947. Branham semble considéré comme un conducteur sans pareil. Ses prédications étaient hésitantes et d'une simplicité à peine croyable. Mais William Branham est devenu le prophète d'une génération. Ce petit homme d'âge moyen, humble, les yeux perçants, tenait ses auditoires fascinés par les récits de ses communications continuelles avec Dieu et les anges. Soir après soir, devant des milliers de croyants émerveillés, il discernait les maladies des malades et les déclarait guéris...

La puissance de guérison du frère Branham est devenue légendaire dans le monde entier ; des témoignages continuels disant qu'il avait ressuscité des morts circulaient. Déjà en 1949 frère Branham avait oint et prié sur des milliers de morceaux de tissus envoyés de par le monde entier...

[Extraits de "All Things Are Possible" de l'historien David Harrell Jr.]

Dans les années 50, le champ missionnaire a été rempli d'une foule de guérisseurs charismatiques. Mais le nom de Branham inspirait le respect, même des nouveaux venus les plus audacieux ... Oral Roberts, cet évangéliste énergique et talentueux, qui graduellement dominait le réveil ... respectait profondément Branham ...

Il était le numéro un. De tous les évangélistes qui œuvrent actuellement, alignez vingt d'entre eux d'un côté et mettez William Branham de l'autre, et il les surpasse tous.

[Extrait d'un entretien "In Memory of a Prophet" paru dans "Shield of Faith", nov. déc. 1969]

C'était absolument merveilleux de voir ces deux hommes confiants, tous deux appelés de Dieu, tous deux ayant entendu la Voix du même merveilleux Sauveur, tous deux envoyés pour délivrer l'humanité, alors qu'ils s'entretenaient des choses merveilleuses de Dieu ... Tous les deux avaient entendu la Voix de Dieu et sentaient la puissance de la guérison dans leur main. Branham la percevait par des vibrations dans la main gauche, Oral Roberts détectait la présence, le nombre et le nom des démons par la main droite.

[Extraits de "Healing Waters", revue d'Oral Roberts, mars 1949, p. 6]

 

La guérison de Hattie Waldrop (mars 1947)

Je veux vous saluer au Nom de notre Seigneur et vous parler de ma guérison survenue il y a dix ans alors que j'assistais couchée, mourante, sur une civière, à une réunion du frère Branham. Je fais cet effort pour aider tous ceux qui souffrent du cancer.

Pendant 26 ans, j'avais souffert par intermittence d'une douleur au côté droit, juste au-dessus de la hanche. En 1947, je commençai à avoir des périodes pendant lesquelles je ne pouvais garder aucune nourriture, pas même de l'eau. Plus tard, j'ai eu des périodes pendant lesquelles je n'arrivais pas à me rassasier et je mangeais tout le temps.

Un jour je vis une annonce dans le journal local faite par un certain docteur de la ville, offrant de vous radiographier pour la somme modique de 5 dollars. Mon mari me dit d'aller le voir, que peut-être il pourrait découvrir la maladie dont je souffrais. Donc, le lundi suivant, j'étais chez le docteur pour me faire examiner.

Le docteur ne fut pas du tout satisfait de ce qu'il vit et demanda à mon mari de venir de bonne heure le lendemain matin. Le matin suivant nous vînmes à 10 heures et le docteur nous dit que j'avais une grave entérite et qu'il pensait pouvoir me guérir en six séances. Nous fûmes d'accord. Le traitement consistait à faire circuler pendant une heure de l'eau à une température légèrement supérieure à celle du corps dans le côlon, et quelquefois pendant plus longtemps.

Vers la fin de la deuxième semaine, je m'évanouis sur la table et quand le docteur et l'infirmière me ranimèrent, je demandai : "Ai-je le cancer ?" Le docteur répondit : "Oui, ma pauvre dame, pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour vous faire soigner ?"

Quand le docteur découvrit ceci, il me fit un autre examen radio qui révéla que le côté droit du côlon transversal tenait comme par des fils. Il demanda qu'un autre docteur vienne m'examiner mais je refusai, car j'avais peur qu'ils m'emmènent à l'hôpital, et je ne voulais pas y aller. Il me dit alors qu'il y avait des médecins en ville qui pourraient m'opérer et m'enlever la partie inférieure de mon estomac, mais que je mourrais d'ici vingt jours. Je n'avais rien à faire que de rentrer chez moi et attendre...

J'allais de mal en pis et devais prendre des pilules pour soulager la douleur qui augmentait de jour en jour. Mais oh, merci Seigneur, et aussi aux saints qui ont prié pour moi pendant ces sombres jours si douloureux ! Comme ils sont restés à mes côtés pendant des nuits tandis que j'étais si bas !

Le docteur augmenta la dose de calmants jusqu'à ce que mon cœur commence à réagir aux effets du violent narcotique. Puis je dus prendre des médicaments pour le cœur et pour réagir contre l'empoisonnement.

Un dimanche matin, une sœur dans le Seigneur vint dans notre petite maison. Elle m'appela "Ma", comme tout le monde m'appelait à l'église. Elle m'apprit que frère Branham venait dans la ville et me parla du don de guérison que Dieu lui avait donné, et comment il priait pour les malades. Elle dit : "Il vient à Phœnix, Ma, et je sais que tu vas être guérie. Je t'en prie, tiens bon encore onze jours jusqu'à ce qu'il soit là !" Ce sont les propres paroles de mon amie. Le docteur avait dit à mon mari que la prochaine attaque grave serait fatale et qu'il s'y prépare. Je le savais.

Après onze jours, frère Branham commença ses réunions dans l'église de frère Outlaw. La première réunion eut lieu de 2 mars 1947, et la petite église était tellement pleine qu'ils durent transférer la réunion dans un endroit plus vaste. Je suis allée à la réunion dimanche soir, mais il y avait tellement de gens devant moi qui avaient besoin de prières que je n'ai pas été appelée. Le lendemain soir, ce fut la même chose, mais frère Branham dit qu'il prierait pour les malades mardi matin à 10 heures.

De bonne heure le mardi matin, je rangeais des affaires dans la cuisine, et une voix me dit : "Cours pour sauver ta vie" . J'appelai une sœur qui avait passé la nuit avec nous et je lui dis : "Nous devons nous dépêcher" ; et nous partîmes en courant pour l'église. Dans mon état, je ne pouvais courir longtemps et Jésus le savait, car alors que nous quittions la cour, un autre frère et une sœur dans le Seigneur nous conduisirent en hâte à l'église.

Vers 8 h 30, nous entrions dans l'église et le frère Outlaw me salua et me dit : "Allez directement au premier rang, sœur Waldrop, je veux que l'on prie d'abord pour vous ce matin" . Je me hâtai vers le premier rang sans rien dire. Alors que j'étais assise là, un huissier vint vers moi et me demanda si j'étais aveugle. Je lui répondis que non. Alors il s'excusa et me dit que je devais reculer de quatre rangs, car les quatre premiers rangs étaient réservés aux aveugles. Pendant qu'il parlait, je sentais le cancer me torturer l'estomac.

Après le départ de l'huissier, j'essayai de changer de place, mais en vain. Il revint et me trouva haletante. Je lui dis : "Emmenez-moi dans la pièce du fond." Il dit : "Je regrette, mais je ne le peux pas." Je murmurai : "Allez chercher frère Outlaw", et je le repoussai. Frère Outlaw et d'autres sœurs vinrent vers moi et me dirent : "Vous êtes simplement nerveuse, sœur Waldrop. Nous prierons pour vous." Alors la sœur qui était venue avec moi intervint et dit : "Non, ceci n'est pas de la nervosité, mais la mort !" A ce moment, frère Hooper et sœur MacDaniel s'avancèrent et dirent à frère Outlaw que c'était très sérieux, et que si frère Branham était là, ils feraient bien d'aller le chercher très vite. Frère Outlaw demanda à quelqu'un d'aller chercher une civière, et un d'autre courut dans la pièce du fond pour avertir frère Branham. J'entendais tout ce que l'on disait, mais je ne pouvais pas parler, et tout devenait de plus en plus sombre. Frère Branham arriva très vite, alla vers le micro et dit à tout le monde d'être recueilli, car une sœur était en train de mourir du cancer. Puis frère Branham se tourna vers moi en disant : "Regardez-moi, sœur." Ses paroles n'étaient qu'un faible murmure pour moi, mais il les répéta jusqu'à ce que les épaisses ténèbres disparurent. Puis il me demanda si je croyais que l'Ange était venu à lui. Je ne pouvais pas parler, mais il sentit que je le croyais. Alors il dit : "Remerciez Dieu, sœur, votre foi vous a sauvée !"

La première fois qu'il a prié, je n'ai rien ressenti, puis, quand il recommença, une sensation de chaleur m'envahit et elle partait de ma tête et s'étendait à l'extérieur et à l'intérieur, et toute douleur quitta mon corps. Je me levai de la civière. Frère Branham me dit que durant 72 heures je souffrirais beaucoup et serais très malade quand le cancer abandonnerait mon corps. Il dit que le cancer était mort, jusque dans ses moindres racines ! Il me dit aussi d'observer une diète liquide comme le docteur me l'avait conseillé, et que

Jésus me ferait savoir quand je pourrais manger de la nourriture solide. Il me dit qu'une bouchée de nourriture solide me tuerait.

Pendant 72 heures, j'ai souffert terriblement jusqu'à ce que je ne puisse plus pleurer. J'essayais d'appeler mon mari qui dormait, mais la douleur était si forte que je ne pouvais pas parler. Aussi je me traînais vers lui pour lui demander de prier pour que j'aie la force de supporter la douleur. Puis la douleur me laissait pendant quelques heures et je pouvais me reposer. Cela continua pendant une période de quatre à six semaines, mais la douleur diminuait avec le temps.

Finalement, j'appelai le docteur et lui demandai s'il voulait radiographier mon estomac, et il accepta. La radio révéla que tout était en parfait état. Mon cœur, qui avait grossi à cause des poisons que j'avais absorbés, était normal, et les calculs aussi gros que l'ongle du pouce, et qui étaient dans mon foie, étaient partis.

Si vous avez un cancer et que l'on prie pour vous et que la douleur persiste, continuez simplement à louer le Seigneur pour votre guérison. Le diable essayera d'empêcher votre guérison, mais continuez à louer Jésus-Christ, regardant à lui.

A l'époque de ma guérison, mon petit-fils de 6 ans, pour la guérison de qui on avait aussi prié, fut guéri d'un goitre. Martin a aujourd'hui 16 ans, il est parfaitement guéri.

[Témoignage recueilli par André Morin dans "Biographie de William Branham" , chapitre 14]

 

Un cancer expulsé (octobre 1956)

... En juin 1955 Mme Eckenburg se rendit au Stanford University de San Francisco. M. et Mme Eckenburg étant de condition modeste, n'avaient pas les moyens de payer les services d'autres docteurs et d'acheter des médicaments [la Sécurité Sociale n'existe pas aux Etats-Unis], et Mme Eckenburg s'était donc inscrite comme malade expérimentale : les soins étaient gratuits et les docteurs excellents.

Le cancer dont elle souffrait était profondément enraciné et avait attaqué le foie et d'autres organes. Elle refusa une opération lors du premier rendez-vous, et elle avait annulé le second rendez-vous de janvier 1956. Pour le troisième rendez-vous elle n'hésita pas, la douleur ne lui laissant plus le choix. C'était sa troisième tentative pour se faire soigner.

Le 18 octobre, elle prit donc son billet d'autobus, pensant à ce qu'allaient faire les médecins et à ce qu'il adviendrait de sa famille si elle mourait. Les médecins devaient commencer l'expérience le lendemain. Elle pensait aussi à Dieu, mais comme elle n'était pas croyante, ces pensées ne faisaient que l'effleurer. Elle avait cependant emporté un livret de prières.

Le 19 octobre au matin, l'autobus arriva à Oakland, Californie, pour un arrêt de 10 minutes avant de poursuivre vers San Francisco, juste de l'autre côté de la baie. A l'arrêt, tous les passagers descendirent, mais Mme Eckenburg, fatiguée, resta à sa place. Elle entendit soudain une voix dire : "Va marcher dans la rue" avec une telle insistance qu'elle obéit aussitôt. Elle marchait sans but quand elle entendit la voix lui dire : "Arrête­toi à la 14ème Rue". Là, fatiguée, elle entra au Café Foster, prit une tasse de café, et après quelques minutes ressortit. Elle marcha encore un peu, et, à nouveau fatiguée, elle s'adossa contre un mur. Elle vit une femme assise sur un banc attendant le passage d'un bus local. Elle alla s'asseoir près d'elle, et remarqua que cette femme lisait un livre. Alors elle sortit son livret de prière. Peu après elles engagèrent la conversation, et Mme Eckenburg parla de sa maladie. L'autre femme lui dit : "Regardez le livre que je suis en train de lire, 'Un homme envoyé de Dieu', et cet homme est ici à Oakland et commence ses réunions ce soir. Il priera pour vous. Beaucoup sont guéris du cancer." Et elle poursuivit en lui racontant des récits passionnants sur Dieu répandant sa miséricorde et guérissant l'humanité souffrante. Mme Eckenburg n'avait jamais rien entendu de tel, elle fut réconfortée et aussi encouragée.

Mme Eckenburg alla retenir une chambre à l'hôtel proche où s'était installée l'autre femme. Là elle se mit à réfléchir à ce que la femme lui avait dit, et,, pour la première fois de sa vie, elle entra dans l'esprit de la prière, et elle pria très longtemps, jusqu'à ce qu'une paix qu'elle n'avait encore jamais ressentie lui remplisse le cœur. Elle passa l'après-midi à prier et à pleurer, en communion avec sa nouvelle amie.

Le soir, son amie la conduisit à la réunion. Billy Paul lui donna une carte de prière. Bientôt le service commença. Mme Eckenburg n'avait jamais entendu un tel sermon de sa vie ; il la fit pleurer et la remplit de crainte. Sa carte de prière fut tirée au sort et elle s'avança. Pendant que l'on priait pour les 14 personnes avant elle, et que d'autres étaient appelées dans l'assistance, elle sut que cet homme allait lui révéler ce que les docteurs et elle ignoraient.

Branham lui dit qu'elle était couverte de l'ombre de la mort et qu'elle avait un cancer du foie, et lui demanda si elle croyait que Dieu la guérirait s'il priait pour elle. Elle répondit : "Oui", et éclata en sanglots.

Le lendemain, le 20 octobre 1956 à 7 heures du matin, Mme Rose Eckenburg rejetait de son corps de gros morceaux de chair corrompue et de sang très infecté. La semaine suivante, le 24 octobre à 11 heures du matin, elle rejeta une grosse tumeur indurée et d'autres déchets, puis une hémorragie normale débarrassa son sang de toute corruption et de toute odeur.

C'était le fruit d'un témoignage sur un banc public.

[D'après un témoignage recueilli par André Morin dans "Biographie de William Branham", chapitre 14]

 

Délivrés de l'alcoolisme (juillet 1952)

Voici le témoignage de Mlle Rossella Griffith de Joliet, Illinois :

Je suis fille unique, ... je cherchais la paix et la joie. Enfant, j'allais à l'Eglise Méthodiste. A six ans, j'accompagnais ma grand-mère à un réveil et m'avançais pour donner mon cœur à Jésus, mais personne ne vint m'aider ou me conseiller... J'allais à l'école du dimanche, à l'église et au camp de jeunes de notre église, mais malgré tout cela, je ne connaissais pas Jésus comme mon Sauveur.

Puis nous avons déménagé dans une autre ville et, diplômée de l'enseignement secondaire, j'ai commencé à travailler dans un bureau... Lorsque mes compagnes et moi avions une soirée libre, nous en profitions pour sortir ensemble. Nous dansions et prenions quelques verres. Mes compagnes pouvaient s'arrêter de boire quand elles le voulaient mais pas moi. Je n'étais pas immorale, mais Dieu dit qu'un péché est aussi grave qu'un autre à ses yeux. En 1949, j'étais une alcoolique invétérée, mais je ne voulais pas me l'avouer. Mes parents voulaient m'aider, mais ils ne savaient comment faire car ils ne buvaient pas. J'ai tout essayé pour oublier la boisson, mais sans succès.

Finalement j'ai rejoint les Alcooliques Anonymes, pensant qu'ils pourraient peut-être m'aider. Je n'étais pas heureuse dans cette organisation, mais je suis restée sobre neuf mois en allant à leurs réunions. J'ai prié chaque soir pour que Dieu me garde sobre. Je n'étais ni heureuse ni libre... Auparavant j'avais séjourné dans plusieurs hôpitaux. J'étais très faible, je perdais du poids, et j'étais tout à fait malheureuse. Cinq docteurs m'avaient abandonnée, l'un d'eux m'avait dit que dans six mois je serais dans un asile d'aliénés. Les voisins m'avaient abandonnée, les pasteurs ne savaient que faire.

Mon père a dit à ma mère de renoncer à prier pour moi, car je ne changerais jamais ; mais elle ne l'écouta pas, disant que je ne changerais peut-être pas, mais que Dieu était capable de me changer. Je suis si heureuse que ma mère se soit tenue à mes côtés et se soit accrochée à la Parole de Dieu.

Je devins Catholique, cherchant la paix du cœur, mais n'y croyant pas. Ils me dirent que j'avais besoin d'aide, mais ils ne m'ont pas conduite au Christ. Tous m'avaient abandonnée, sauf ma mère. Alors que j'étais pire que jamais, ma mère me vit en vision, sauvée, derrière une chaire, ouvrant la Bible...

Des gens me parlèrent d'une série de réunions à Hammond, Indiana, où un prophète de Dieu, le Rév. William Branham, priait pour les malades, et où les boiteux marchaient, les aveugles étaient guéris, des cancers étaient guéris, des miracles s'opéraient au Nom de Jésus-Christ. Je m'accrochai à ces paroles, car je pensai que si ces gens étaient guéris, alors moi aussi je pourrais être guérie. Ma mère, son amie et moi, nous sommes allées à la réunion du 11 juillet 1952. J'ai reçu une carte de prière...

Après la prédication frère Branham appela les cartes J25 à J50, la mienne était J27. Je m'avançai sachant que si je me tenais devant cet homme de Dieu, je serais guérie. Lorsque j'arrivai dans la ligne de prière, frère Branham dit qu'il me voyait dans les ténèbres. Il dit : "Croyez-vous au prophète de Dieu ?" Je dis : "Oui." Frère Branham dit : "Si Dieu me révèle ce qui ne va pas en vous et si Jésus vous guérit, le servirez-vous le reste de votre vie ?" Je répondis : "Oui."

Frère Branham demanda à l'auditoire de courber la tête, il posa ses mains sur ma tête et chassa le démon de l'alcool de ma vie dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, et je quittai libre l'estrade. J'étais si heureuse de savoir que, pour la première fois de ma vie, j'étais LIBRE. Gloire à Son saint Nom.

Ce soir-là je vins à Dieu, lui demandant de me montrer que j'étais sauvée, car je savais que j'étais guérie. Je demandai à Dieu de pardonner tous mes péchés, car j'en étais désolée. J'attendis environ dix minutes, et alors que j'étais allongée sur mon lit les bras étendus, mon âme quitta mon corps et monta au plafond, et j'eus très peur. J'appelai ma mère et elle me dit que je venais d'être sauvée. J'étais très heureuse.

Une semaine après avoir été sauvée et guérie, j'allai à la réunion (après cela j'allai chaque jour jusqu'à la fin des réunions). Un homme alcoolique vint avec mon père et ma mère. Après avoir prêché, Branham appela les cartes de prière... Je demandai à Dieu de guérir cet alcoolique, comme il l'avait fait pour moi, et aussi de guérir mon père et de le sauver. Frère Branham se retourna et dit : "La jeune fille là-haut dans le balcon a été guérie il y a une semaine de la même chose que vous, monsieur. Elle prie pour vous, et elle prie aussi pour quelqu'un d'autre. C'est son père. Qu'il se lève. Mettez votre main sur sa tête. Qu'il accepte le recouvrement de l'ouïe et son salut."

... Nous avons maintenant un foyer heureux et j'ai vraiment une nouvelle vie en Christ : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" [2 Corinthiens 5:17]...

[Témoignage recueilli par André Morin dans "Biographie de William Branham", chapitre 14]

 

Témoignage de Billy Paul Branham

C'était au cours d'une réunion sous la tente à Vandalia, Illinois. Papa et moi étions dans une chambre et son frère Donny était avec nous. Nous étions dans un petit hôtel bon marché, il n'y avait pas de salle de bain, il y avait juste un petit lavabo dans le coin. Un matin, vers 2 ou 3 heures, papa m'a réveillé, il avait mis un oreiller sur mon visage. Il m'a dit : "Paul, te souviens-tu lorsque papa te parlait de l'Ange du Seigneur qui venait le visiter ?"

"Oui."

"Eh bien, il est ici. Je lui ai demandé si je pouvais te réveiller, toi et Donny, afin que vous puissiez le voir. Il m'a dit que je pouvais te réveiller. Aimerais-tu le voir ?"

"Oui." Vous savez, j'étais alors un jeune garçon [environ 14 ans à l'époque], je ne savais pas ce que ce pouvait être. Je pensais que ce pouvait être quelque chose qui voltigeait ici et là. Je suis honnête avec vous. Je n'avais pas d'idée."

Papa m'a dit : "Tu sais où se trouve le lavabo ?"

"Oui."

"Lorsque j'enlèverai l'oreiller de sur ton visage, alors regarde dans le coin et il y sera."

Et lorsqu'il a enlevé l'oreiller de mon visage, j'ai regardé. Un Homme vêtu d'un vêtement blanc se tenait là, le teint foncé, les mains croisées. Oh ! cela m'a donné une peur bleue. Je me suis cramponné à papa, je ne savais pas ce que c'était. Il ne m'a jamais parlé, Il m'a seulement regardé. Et il est passé de cette forme ... vous savez comment frère Branham l'a décrit ... et il est devenu une Lumière et il est sorti de la pièce. Et depuis ce moment-là, chaque fois que je voyageais avec papa dans les réunions, je pouvais toujours vous dire lorsque l'Ange du Seigneur venait sur l'estrade.

J'avais 16 ou 17 ans, et je ne servais plus le Seigneur, j'avais rétrogradé. J'avais développé un ulcère duodénal, et cet ulcère m'avait rongé à un tel point que la paroi s'était perforée et que l'intérieur s'était répandu. Papa était parti et je vivais avec ma grand-mère à Jeffersonville. Ils essayèrent pendant plusieurs jours de le contacter ; pendant ce temps, je me trouvais à l'hôpital. Alors que mon état empirait, le docteur est entré et m'a dit : "Billy, tu n'es qu'un jeune homme, et cela m'ennuie vraiment de faire cette opération, mais nous devons faire une colostomie afin de sortir tes intestins sur le côté. C'est ou cela ou alors la gangrène qui va s'installer et tu en mourras. J'aurais souhaité contacter ton papa, mais je n'y arrive pas. Nous avons essayé pendant plusieurs jours, mais nous ne pouvons pas attendre plus longtemps parce que la péritonite commence maintenant."

On allait m'opérer vers 9 h le matin. Vers 7 h ou 7 h 30 ce matin-là, quelqu'un m'a réveillé. J'ai levé les yeux et j'ai aperçu papa qui se tenait là près de moi. Il m'a regardé, et je n'oublierai jamais ce qu'il m'a dit : "La voie des perfides est rude" [Proverbes 13:15].

"Oui."

Il m'a dit : "Je me trouvais au sommet de la montagne dans le Colorado quand l'Ange du Seigneur m'a parlé : Va vers Billy immédiatement." Il a ajouté : "Tu t'es éloigné du Seigneur n'est-ce pas ?"

"Oui. Mais papa, si tu pries pour moi, je serai guéri."

Il m'a regardé et a répondu : "Ce n'est pas moi qui ai péché, c'est toi qui as péché, donc c'est à toi de prier. Si tu es prêt à revenir à lui ce matin, le Seigneur te guérira."

Ainsi, j'ai prié et j'ai redonné mon cœur au Seigneur, et je lui ai demandé de me pardonner. Je lui ai promis de le servir le reste de ma vie. Ensuite, papa a fait une petite prière toute simple et le docteur Burner est entré.

Il a dit : "Oh ! Je suis content de vous voir, frère Branham. Vous savez, Billy est vraiment en très mauvais état." Papa a répondu : "Oui, je le sais docteur, mais peut-être est-il suffisamment fort pour s'en sortir. Toutefois, je dois vous dire docteur, que Billy s'était éloigné du Seigneur, mais ce matin il est revenu vers lui. Ainsi, vous pourriez peut-être le ramener dans votre cabinet et l'examiner encore une fois ?"

"Frère Branham, nous l'avons suivi pratiquement heure par heure, et c'est perforé."

"Je le sais, mais seulement juste une fois de plus."

Il m'ont donc ramené dans la salle d'examen, ils ont pris des radiographies, et je suis revenu. Le docteur a dit : "Frère Branham, je ne comprends pas ceci, mais cet ulcère a cessé de saigner, et par conséquent, Billy sera épargné."

Environ deux jours plus tard, je suis rentré à la maison, tout à fait rétabli.

Une fois, nous nous trouvions à Bakersfield, en Californie. J'espère que vous comprendrez ceci : il était mon papa, mais aussi plus que mon papa. Ainsi, ce soir-là, nous nous préparions pour aller manger, je crois que c'est le même soir où frère Branham prêcha le message intitulé "Le Signe" [8 février 1964]. Je suis donc monté à la chambre de papa, et j'ai frappé à sa porte. Et quand il est venu à la porte, il portait sa perruque. Je lui ai demandé : "Vas-tu porter cette perruque pour aller à l'église ce soir ?" "Oui."

"Eh bien, je ne vais pas y aller." "Pas aller où ?"

"Je n'irai pas à l'église avec toi." Vous voyez : une remarque stupide comme cela.

Et tout à coup il a changé. Il a dit : "Frères, allez donc manger tout seuls, je n'ai pas faim. Je ne vais pas manger maintenant, ainsi frères, allez manger ensemble."

J'ai su à ce moment-là que j'avais fait quelque chose de mal. Nous sommes donc allés manger, et j'ai dit à frère Borders : "Oh, vous savez, je crois que j'ai blessé papa."

"Oh, tu n'as pas blessé ton papa."

"Si, je l'ai blessé."

Je suis donc revenu et j'ai frappé à sa porte, et il a répondu : "Entre, Paul." Il était amical et m'a demandé : "Avez-vous bien mangé ?" "Papa, je viens m'excuser auprès de toi." "Maispourquoi Paul ?"

"C'est au sujet de ce que j'ai dit tout à l'heure, du fait que tu allais mettre ta perruque pour aller à l'église ce soir." Il m'a dit : "Assieds-toi."

J'ai compris que j'allais entendre quelque chose. Il a continué : "Crois-tu que tu puisses blesser papa ?" "Mais c'est ce que j'ai fait, papa."

"Non, non, tu ne pourrais pas blesser papa ; peu importe ce qui arrive, tu seras toujours mon garçon. Tu ne pourrais pas blesser papa. Mais cette chose à l'intérieur de moi, que je ne peux pas contrôler, n'a pas apprécié ce que tu as dit. Te rappelles-tu la fois où je prêchais au tabernacle, je ne pouvais pas lire ma Bible, et j'ai donc mis mes lunettes et j'ai commencé à lire les Ecritures ? Tu te souviens, c'était un des diacres de l'église ; ce frère est venu vers nous à l'extérieur, puis a commencé à me ridiculiser. Je te disais continuellement : "Il faut que nous partions d'ici."

Ce frère disait : "Frère Branham, j'ai honte de vous, vous prêchez laguérison divine et vous portez des lunettes."

Frère Branham lui a répondu : "Mais je n'y peux rien, ma vue baisse et je ne peux simplement pas lire ma Bible."

Et ce frère répétait continuellement : "Mais j'ai honte de vous."

Et frère Branham disait : "Mais je n'y peux rien, cela n'a rien à voir avec la guérison divine, je ne peux pas voir c'est tout."

Et cet homme revenait toujours à la charge, et papa disait : "Billy, allons-nous-en, allons-nous-en." Et j'ai essayé par tous les moyens, mais cet homme continuait toujours à le harceler.

Papa m'a demandé : "Te rappelles-tu ce qui est arrivé ? Trois jours plus tard, nous l'avons enseveli." "Oui."

"Tu te souviens lorsqu'Elisée descendait la route et que les enfants sont sortis et ont crié : Eh ! vieux chauve, eh ! vieux chauve [2 Rois 2:23]. C'était un prophète en colère, mais ils se moquaient de ce Dieu qui était en lui. Tu ne pourrais pas blesser papa, mais cette chose qui est à l'intérieur n'a pas aimé ce que tu as dit. Je sais que tu n'as pas fait exprès de le dire, mais j'ai dû m'éloigner de toi avant que tu n'en dises trop."

Lors d'une autre occasion, nous étions en tournée de chasse et mes nerfs étaient à fleur de peau, et je ne pouvais pas manger le repas que mes frères avaient préparé. C'est alors que j'ai vu papa retirer son vieux chapeau noir, courber la tête et puis le remettre. Et tout à coup, ma tension nerveuse a commencé à diminuer et mes nerfs se sont calmés, j'ai pu manger un bon repas.

Ce soir-là, alors que nous étions tous assis autour du feu de camp, papa a fait quelque chose que je n'oublierai jamais. Il s'est adressé à tous : "Je vais vous dire quelque chose, frères. Vous vous rappelez, il y a quelques instants, Billy ne pouvait pas manger lorsque vous avez préparé le repas. J'ai simplement ôté mon chapeau et j'ai demandé au Seigneur de l'aider et d'aider ses nerfs, afin qu'il puisse prendre son repas et jouir de ce voyage. Voyez-vous combien instantanément le Seigneur l'a guéri ?"

Nous avons répondu : "Oui."

Alors il a commencé à retirer ses bottes, puis nous avons vu que sa cheville était toute enflée et toute bleue. Puis il a ajouté : "Ily a six mois, je me suis blessé cette cheville, et j'ai prié chaque soir, demandant au Seigneur de me guérir ; mais cela n'a fait qu'empirer. Voyez-vous, ce don n'est pas pour moi, mais il est pour vous."

Un jour, un frère m'a demandé : "Quel est le plus grand miracle que vous ayez vu ?"

J'ai répondu : "J'ai vu des morts ressusciter, des aveugles et des sourds guéris. J'ai vu le même défi être lancé dans tous les pays. Mais la plus grande chose que j'aie jamais vue, c'est la façon dont frère Branham savait maîtriser chaque situation."

Quelqu'un m'a dit : "Je ne comprends pas que ce soit un miracle."

J'ai répondu : "Dans chaque situation, Dieu lui a donné la connaissance pour savoir comment la maîtriser."

[D'après le témoignage enregistré de Billy Paul Branham : "Vivre le Message""]



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