William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

Daniel Chiron

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16. Une troisième phase (troisième “pull”)



"Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible" [Matthieu 17:20].

[En décembre 1955*, lors de la "vision de la tente" William Branham était prévenu de la manifestation prochaine d'une troisième phase mystérieuse, ou troisième "pull", dans son ministère.

Ce troisième "pull" (ou "phase d'attraction") devait succéder à deux phases annoncées en mai 1946 lors de la visite de l'Ange :

- un premier "pull" caractérisé par un signe surnaturel dans la main,

-  un second "pull" caractérisé par la connaissance des secrets du cœur et le discernement des choses cachées.

L'Ange avait déclaré que ces deux signes étaient donnés au serviteur de Dieu de même que deux signes avaient été donnés à Moïse.

Les déclarations et faits suivants peuvent éclairer le lecteur sur la nature sans précédent de cette "troisième phase".]

 

Un grand vent dans la salle (janvier 1958)

"Avez-vous entendu cela ? ce grondement au travers de la salle ? C'était Dieu qui répondait ! ... Il n'y a pas longtemps dans ma chambre Dieu m'a dit d'agir ainsi, et il vient de le confirmer à l'instant... C'est la première fois que cela se produit depuis le voyage en Afrique du Sud. Combien de temps allez-vous tâtonner dans l'incrédulité ?...

Le vent vient de balayer l'estrade, tandis que le Saint-Esprit passait, et c'est la Parole Parlée de Dieu qui a provoqué cela... Combien parmi vous sont guéris ? Levez la main... Si votre oreille ne peut entendre, mettez-y votre doigt et écoutez, vous entendrez. Si vous ne pouvez pas marcher, levez-vous. Si vous ne pouvez pas voir, enlevez les bandeaux de vos yeux, vous pourrez voir... Le Saint-Esprit vient de traverser la salle pour confirmer la Parole.

C'est comme un vent qui a traversé la salle. Ceux qui l'ont ressenti, levez la main... Comme un grand vent d'amour, whoosh, et je l'ai entendu traverser l'auditoire... C'est sa Présence... comme le jour de la Pentecôte. Ceux qui en ont été témoins, levez la main, honnêtement. Le même Saint-Esprit, par la même Parole. Béni soit le Nom du Seigneur ! Amen !

Que ceux qui croient avoir été guéris se lèvent ... chantez : "C'est mon histoire, c'est mon chant, je loue le Seigneur le jour durant." ... Il est Merveilleux, Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant ...

Certains croient que ce n'était que le bruit d'un avion qui passait, je ressens cet esprit de doute jusqu'ici. Mais Dieu est mon juge, en passant sur l'estrade, il a soulevé ma veste ... c'est le Saint-Esprit. Souvenez-vous, quand Jésus a prié une fois, un grondement est descendu du ciel. Certains ont dit que c'était le tonnerre : le même esprit sceptique existe encore, mais Dieu aussi est encore vivant !"

["Footprints"p. 301 d'après "Tower Of Babel", 28 janvier 1958, à Waterloo, Iowa]

En mai 1958 un jeune couple à la conduite scandaleuse perturbait la réunion, mais William Branham, prévenu par le Saint-Esprit d'un piège, n'écouta pas les injonctions d'une voix lui demandant de proférer une parole de condamnation. Il prononça au contraire ces paroles : "Je vous pardonne." Le Seigneur prévient ainsi son Eglise que le contrôle de la langue est indispensable pour la manifestation de la Puissance de l'Esprit Saint dans les temps de la fin.

["Footpints" p. 308 d'après "Speak To This Mountain" le 23 novembre 1959 à Jeffersonville, Indiana]

 

Résurrection d'un petit poisson (juin 1959)

[M. Banks Wood, témoin de Jéhovah, était entrepreneur. Malgré son scepticisme, il vint à une réunion à Louisville. Il vit un garçon s'approcher sur une chaise roulante avec des appareils orthopédiques au-dessus des hanches et une jambe plus courte que l'autre : l'enfant fut guéri instantanément et se mit à courir sur l'estrade. Encouragé, M. Woods emmena son fils dont les jambes étaient déformées par la polio.]

"Ce soir-là, le Saint-Esprit ... a dit : "L'homme assis là-bas au fond s'appelle Banks Wood. Il vient de Crestwood dans le Kentucky et il est témoin de Jéhovah. Il a un garçon avec lui, du nom de David, et qui a la polio, une jambe plus courte que l'autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri." Il ne savait quoi faire, mais après quelques instants la mère du garçon a dit : "David, lève-toi !". Il s'est levé, aussi normal qu'il est possible. Cela l'a convaincu...

Un de ses frères du nom de Lyle est venu lui rendre visite, car il avait été excommunié du fait de sa croyance en la guérison divine. Eux disaient que c'était du diable... Lyle a demandé : "Qu'est-ce que c'est que ce charlatan avec qui tu t'es associé ?"

"Il est là dehors, dans le champ en train de couper le foin. Veux-tu lui parler ?"

"Oui, j'aimerais lui parler une minute et voir ce qu'il a dans le ventre."

M. Wood m'a appelé. J'étais sale et en sueur... "C'est donc vous le prédicateur qui avez détourné Banks ?"

"Non, je n'ai pas fait cela, je suis son frère en Christ et je prêche l'Evangile." Nous nous sommes assis pour parler, il était plutôt raisonnable et sympathique...

Et alors le Saint-Esprit dans sa bonté et sa miséricorde m'a donné une vision : "Monsieur Wood, je vois que vous êtes marié. Votre femme est blonde. Vous avez deux petits garçons d'environ six et huit ans."

Il a regardé un peu amusé vers Banks... J'ai ajouté : "Vous pensez que Banks m'a raconté cela, mais ce n'est pas vrai. Mais peut-être savez-vous ceci : vous êtes infidèle à votre femme. La nuit dernière vous étiez avec une femme aux cheveux châtain clair, beaucoup plus jeune que vous. Vous étiez ensemble dans une chambre, et un homme est venu frapper à la porte. Vous vous êtes sauvé par la fenêtre : heureusement, sinon vous auriez reçu une balle dans la tête, car il avait un pistolet à la main." Il en est tombé à la renverse : il savait que Banks ne m'avait pas raconté cela.

... Et, là même dans la pièce, le Seigneur Jésus le sauva. Il alla le raconter à son père qui lui dit : "Maintenant c'est toi qui es emberlificoté."

Et alors sa sœur est venue : et à la première réunion, elle s'est convertie, et je l'ai baptisée dans la foi chrétienne. Le papa a alors explosé, et le voici qui vient...

Il me dit : "J'aimerais aller à la pêche avec vous. Auriez-vous le temps ?"

... Cette nuit-là il n'a pas cessé de pleuvoir, et le lendemain M. Wood m'a dit : "Ce n'est pas la peine d'y aller je pense, les ruisseaux seront tout boueux."

J'ai répondu : "Nouspouvons essayer." ... Et j'ai prié le Seigneur de m'aider. Je ne voulais pas parler de religion, je voulais le laisser aborder ce sujet... Quand nous avons traversé la rivière, j'ai eu une vision : "Monsieur Wood, sachez qu'aujourd'hui, chaque ruisseau que nous traverserons sera boueux, mais lorsque nous arriverons au lac, il sera clair et bleu. Nous pêcherons jusqu'à près de trois heures trente cet après-midi sans attraper un seul poisson. Alors je commencerai à en attraper, près de cinquante livres. Vous en attraperez un, et votre fils Lyle également. Nous cesserons de pêcher à minuit. Le matin suivant nous retournerons encore pêcher. Je prendrai un poisson de grande taille. Les poissons qu'ils attraperont seront des poissons-chats bleus, et le suivant sera un poisson de grande taille. Puis nous pêcherons le restant de la journée sans faire une seule touche. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR." Il jeta un coup d'œil à Banks avec un sourire moqueur et regarda autour de lui.

Mais les choses se passèrent exactement comme cela ... et je l'ai baptisé, il y a environ trois dimanches, lui et sa femme, dans la foi chrétienne...

Quelques semaines plus tard, nous sommes retournés à la pêche ... M. Banks Wood a dit à son frère Lyle : "Nous devrions retourner chez cette vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Lorsque nous étions encore de jeunes garçons témoins de Jéhovah, nous avions l'habitude d'aller chez elle et elle nous donnait du pain et du beurre... Nous devrions aller lui dire que nous sommes sauvés."

C'était la chose à dire... c'est parfois la manière dont vous dites les choses qui change toute la situation : ... à ce moment précis, le Saint-Esprit est tombé sur moi ... : "AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va se produire la résurrection d'une petite vie ou d'une sorte de petit animal. Je n'ai pas vu exactement de quel animal il s'agissait, mais c'était quelque chose qui est revenu soudain à la vie."

Je me suis dit : "C'est le chaton que mon jeune fils Joseph a tué en le serrant trop fort." J'ai pensé à cela en moi-même, mais je n'ai rien dit.

Nous avons pêché cette nuit-là et le matin suivant ... et Lyle Wood a attrapé un petit blue-gill qui a avalé complètement le gros hameçon. Frère Lyle n'arrivait pas à sortir l'hameçon. Il a tiré tout simplement, et toutes les entrailles et les ouïes ont été arrachées. Et il l'a rejeté dans l'eau. Le petit poisson a fait quatre ou cinq soubresauts ... puis il est mort là à la surface de l'eau. Lyle a dit : "Mon petit, tu as tiré ta dernière cartouche."

Je lui ai dit qu'il ne devait pas retirer son hameçon de cette façon... Le poisson est resté là une demi-heure, puis avec le vent il a dérivé ... Tout à coup quelque chose est arrivé. C'était comme une onction que je n'avais jamais ressentie auparavant : "Debout !" et je me suis levé. Lyle et Banks ont laissé leurs lignes : "Qu'est-ce qui lui arrive ?" Banks a répondu : "Regarde, il va se passer quelque chose."

Et quelque chose m'a dit : "Parle à ce petit poisson, et il vivra de nouveau."

Ses ouïes étaient déjà blanches et pendaient de sa bouche. J'ai dit : "Petit poisson, Jésus-Christ te redonne la vie !"... Ce poisson s'est retourné et s'est enfoncé en nageant aussi vite qu'il pouvait ! Lyle Wood est tombé à la renverse dans la barque et il m'a demandé : "Etait-ce pour moi, parce que j'ai dit qu'il avait tiré sa dernière cartouche ?"

"Non, ce n'était pas cela" . Ce qui me semble étonnant, c'est comment Dieu, le grand Jéhovah-Dieu, utilise sa puissance pour ramener à la vie un petit poisson, alors que nous en avons attrapé deux ou trois cents la veille... Et j'ai au moins trois cents enfants infirmes en attente pour que je prie et reçoive une vision pour eux. C'est une chose que je ne peux pas comprendre, que Dieu puisse faire une telle chose avec ce petit poisson, alors que des êtres humains dans le monde entier se meurent de cancer, de leucémie, de toutes sortes de maladies. Et c'est ce petit poisson qu'il ramène à la vie.

Et à ce moment-là quelque chose m'a dit : "Marc 11: 23" ["Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir".]

Alors qu'il y avait des lépreux et des malades dans tout le pays, Dieu utilisa aa puissance pour maudire un arbre ! Dieu s'intéresse aux arbres, aux poissons, tout appartient à Dieu... Je ne pouvais pas comprendre cela."

["Speak To This Mountain", 23 novembre 1959 à San Jose, Californie ; "Les Actes du Prophète" par Perry Green, chapitre 9 ; "Footprints" p. 284 à 286, d'après "I Have Heard But Now I See" p. 11 à 26, le 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane]

 

Des écureuils créés en Indiana (8 octobre 1959)

"Il y a quelques semaines cet automne, j'ai pris un peu de repos avant de venir à cette réunion : je suis allé chasser l'écureuil [NDT : Le rat-écureuil ou "sciurus niger" vit en Amérique. Gros et vorace, il est chassé en automne pour sa graisse abondante]. Dans notre région on ne chasse à peu près que le lapin et l'écureuil... J'étais avec M. Sothmann qui vient du Canada, et M. Wood... C'était un samedi, le dernier jour où je pouvais chasser en Indiana, car je devais partir le dimanche pour le Wyoming, et la saison se terminait le mardi. Les écureuils étaient décimés, car beaucoup de chasseurs vont chasser l'écureuil en Indiana.

C'était une matinée mauvaise, le vent soufflait, et ils ne sortent pas par un temps pareil. J'ai marché dans les bois jusqu'à neuf heures sans rien voir.. Il faisait froid. Je suis redescendu le long d'un ruisseau jusqu'à quelques sycomores. Les écureuils n'y demeurent pas. Ils se tiennent dans les hêtres, les chênes et sur les gros arbres où il y a beaucoup de feuillage... Il y avait là des paysans moissonnant leur champ de maïs.

Je me suis dit : "Il n'y aura pas d'écureuils ce matin. Et il n'y a là qu'un fourré de caroubiers et des noyers qui sont sans feuilles. Je vais m'asseoir un peu pour me réchauffer." Je n'avais que ma chemise et pas de veste. Je me suis assis entre deux arbres, là où le soleil tombait sur moi... Je m'apprêtais à m'assoupir ... quand ce verset m'est revenu : "Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et vous le verrez s'accomplir" [Marc 11:23].

J'ai pensé : "Pourquoi ce verset me poursuit-il alors que je suis incapable de prêcher dessus car j'en ignore tout. Je ne pourrais pas essayer de l'expliquer devant une assemblée... Si on me demande de prêcher là-dessus, voilà ce que je dirai : Jésus a dit cela à ses disciples et il leur a donné cette autorité. Cela s'est passé environ un an et demi avant l'expiation à la Croix... Jésus était encore vivant alors, et il n'avait pas encore été blessé pour nos transgressions et nous n'étions pas encore guéris par Ses meurtrissures. C'est pourquoi il leur a donné ce pouvoir avant l'expiation."

Et alors soudain quelque chose m'a parlé, et cela s'est mis à se dévoiler : "Qu'en est-il des prophètes ? Que penses-tu qu'il se passe dans les réunions où tu es, crois-tu que c'est toi qui connais les gens ? Crois-tu que c'est toi qui prédis et parle aux gens : vous allez faire telle chose, et telle chose vous est arrivée, et telle chose vous arrivera ? ... "

"Non, certainement pas Seigneur, c'est toi."

"Crois-tu que c'était les prophètes qui parlaient ? Ne viens-tu pas de prêcher sur ce sujet, et de dire que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que ce n'était pas eux qui parlaient ? C'était le Saint-Esprit en eux qui criait. Alors, quoi que tu dises, si tu es oint, ce ne sera pas toi qui parleras, mais ce sera le Saint-Esprit."

Je me suis dit : "C'est vrai. Si quelqu'un, au travers de l'expiation de la Croix, sanctifié par le Sang de Jésus-Christ, pouvait vivre si intimement dans la sphère de Dieu qu'il soit complètement revêtu en Dieu par le Sang de Jésus, alors ce ne serait pas lui qui parlerait, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses." Et je venais à peine de dire cela que l'onction du Saint-Esprit m'a frappé comme jamais auparavant dans toute ma vie. Je me suis levé effrayé.

Et quelque chose m'a dit : "Voilà, ceci est le début de ton nouveau ministère.

Maintenant demande ce que tu veux et cela te sera accordé."

J'ai pensé : "Je ne veux pas me laisser embarquer n'importe où... J'ai peut-être trop étudié ce verset, et je n'arrive pas à m'en débarrasser. D'habitude, quand l'onction est forte, elle est suivie par une vision. Je vais donc attendre un peu."

Quelque chose a dit : "Dis ce que tu veux et cela te sera accordé."

"Où es-tu Seigneur?"

"Demande ce que tu veux et cela te sera accordé. Je suis en train de confirmer les choses que je ferai."

J'ai répondu : "A qui est-ce que je parle ? ... Je ne vois personne. Où est la Lumière ? C'est à elle que je parle habituellement. Il n'y a pas de Lumière ici. Qui es-tu ? Que veux-tu ?"

"Demande ce que tu veux."

"Qu'est-ce que je pourrais demander ? Il n'y a pas de malades ici... Je suis en train de perdre la tête peut-être... Qu'est-ce que je dois demander ?"

"N'es-tu pas en train de chasser et n'as-tu pas encore pris aucun gibier ?"

"C'est vrai. Seigneur, si je me trompe, pardonne-moi. Est-ce toi ? Est-ce ce verset que tu essaies de me faire comprendre ? Est-ce cette nouvelle marche que nous devons franchir ? Tu m'as donné une vision et tu m'as dit que ce serait confirmé dans un petit local, lors d'une réunion où une tente serait dressée. Est-ce cela qui y conduit ? Si c'est cela, Seigneur, alors je vais te prendre au mot... Je vais trouver quelque chose d'impossible."

J'ai repéré le fourré de caroubiers, et j'ai dit : "A cinquante mètres un jeune écureuil va venir s'asseoir sur cette branche dénudée là-bas, et je le tirerai d'ici." Et voilà l'écureuil qui vient !... J'ai tiré et je suis allé le ramasser : "Il y a du sang, ce n'est pas une vision." C'était un vrai écureuil. J'ai eu peur. Alors je me suis dit : "Oh, c'est arrivé comme ça, c'est tout... Pourtant, un écureuil dans ce fourré ! Les écureuils sont au fond des bois, ils ne viendraient pas jusqu'ici... Seigneur, si c'est toi, la Bible dit que deux ou trois témoins constituent une confirmation. Cela ne peut pas arriver une seconde fois."

J'ai gravi le versant de la colline et je me suis assis : "Je deviens fou ... il faut que je m'apprête à rentrer à la maison maintenant... Je crois que je vais pourtant essayer." Et j'ai dit : "Un autre écureuil va venir s'asseoir au milieu de ces vignes là-bas" . J'ai rabaissé mon doigt, j'ai regardé : il n'y avait pas d'écureuil... puis il y en a eu un, là à cinquante mètres, qui me regardait. J'ai tiré, je suis allé le chercher pour voir si c'était une vision. Ce n'était pas une vision ... je les ai mangés... Je me sentais tout drôle. J'ai pensé : "En voilà deux, mais on a dit trois... Je crois que c'était toi Seigneur. Peut-être vas-tu faire quelque chose pour les gens maintenant, tu vas venir en aide à ton peuple. Je t'en rends grâce Père." J'avais enlevé mon chapeau. "Maintenant je vais rentrer à la maison."

"Mais tu as dit que tu en voulais trois."

On aurait dit qu'il y avait quelque chose au-dedans de moi. Je n'entendais pas une voix, mais c'était quelque chose en moi qui disait cela. Je me suis dit : "Je vais demander quelque chose de si extraordinaire, que ce devra être surnaturel." Et j'ai regardé du côté des champs : il y avait une souche dénudée avec une grosse branche qui en partait. J'ai dit : "Un jeune écureuil va venir sur cette branche, il va s'asseoir à son extrémité et il regardera les paysans en train de ramasser le maïs. Et je le tuerai d'ici même. Il en sera ainsi." J'ai attendu une minute : pas d'écureuil. Après cinq minutes toujours rien. "Bon, avec celui-ci c'est assez, il est temps de rentrer." Et j'ai commencé à m'éloigner.

Et alors quelque chose a dit : "Mais tu as déjà parlé. Et l'Ecriture dit : si tu ne doutes pas dans ton cœur, mais crois que ce que tu as dit..." Alléluia !

J'ai attendu, appuyé contre un arbre. J'ai regardé : pas d'écureuil. J'ai encore attendu en vain dix minutes. J'ai pensé : "Comment serait-il possible qu'un écureuil vienne là ? Je crois que je vais m'en aller, il est temps d'aller prendre M. Sothmann et les autres." ...

"Est-ce que tu doutes ?" Dieu sait comment vous former ! "Mets-tu en doute ce que tu as dit ?"

"Non, je ne doute pas". Et je venais juste de dire cela, qu'un écureuil s'est avancé jusqu'au bout de la branche, il s'est arrêté et il regardait les fermiers. J'ai tiré, j'avais mes trois écureuils. Je me suis alors dit : "Je vais voir s'il y a un autre écureuil dans le secteur." Trois heures plus tard, quand j'ai retrouvé M. Sothmann, je n'en avais pas entendu un seul ! De retour à la maison, je leur ai tout raconté. Cela me préoccupait et je ne savais qu'en penser."

["I Have Heard But Now I See", p. 120 à 150, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; "Footprints" p. 312 à 316, d'après "Speak To This Mountain", 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]

 

Des écureuils créés au Kentucky (fin octobre 1959)

Deux semaines plus tard, William Branham chassait à nouveau l'écureuil, au Kentucky cette fois, avec M. Woods et le beau-frère de ce dernier. Les conditions étaient défavorables : il y avait du vent, il faisait froid, et la couche épaisse de feuilles sur le sol rendait toute approche discrète impossible. A nouveau il fut frappé par la Voix :

"Demande ce que tu veux."

"Père céleste, que se passe-t-il ? Est-ce toi qui me parles ? Est-ce toi Seigneur ? Où es-tu ? D'habitude il y a ta Lumière. Parle-moi Seigneur... " "Demande ce que tu veux, et cela te sera accordé."

"Alors si c'est Toi, j'aurai mes trois écureuils gris (ceux de l'Indiana sont roux)." "De quelle direction vont-ils venir ?"

William Branham indiqua trois directions différentes. Il attendit quelques minutes, appuyé contre un tronc. A cent vingt mètres il distingua un petit écureuil sur un tronc. Malgré la distance, il tira et tua l'écureuil.

"Le prochain viendra de cette direction." Il attendit près d'un quart d'heure, et un second écureuil apparut. Il le tua. Il venait de recharger son fusil quand il vit un troisième écureuil courir, sauter sur une branche et grignoter une noix. De cinquante mètres, il tira ... et atteignit la branche. Mais l'écureuil se contenta de sauter de l'autre côté de la branche. William Branham tira une seconde fois et, à son grand étonnement, frappa soixante centimètres au-dessus. Or, William Branham, avec son passé de garde forestier et de garde-chasse était un excellent chasseur manquant rarement sa cible. L'écureuil sauta de la branche et s'enfuit en présentant son flanc. A trente-cinq mètres, Branham tira ... et le manqua encore. C'est alors qu'il nota que l'écureuil n'était pas dans la direction voulue !

Il commençait à faire sombre. William Branham attendit : "Si le troisième vient, ce sera de ce fourré proche." Puis il pensa : "Bien, l'onction cette fois-ci n'était pas la même, j'ai peut-être eu ces deux-là comme ça." Il s'apprêtait à rentrer.

"Qu'en est-il de cet autre écureuil ? Retourne le chercher. Tu as déjà parlé."

Il avait à peine fait dix pas qu'il vit un écureuil grimper à un arbre à plus de soixante mètres. A cause de l'obscurité grandissante il ne voyait pas grand-chose. Il crut voir une tête. Il tira. L'écureuil dégringola de l'arbre le long du tronc. William Branham entendit le bruit d'une chute, mais il vit un écureuil escalader un autre tronc. Il crut que c'était le même. Il le tira, et pensa l'avoir atteint. En allant le chercher, il passa au pied du premier tronc et trouva l'écureuil qu'il avait vu dégringoler et qu'il pensait avoir manqué. Il était exactement dans la direction prévue. William Branham se mit alors à la recherche du quatrième écureuil qu'il était certain d'avoir tué. Mais il ne trouva rien. Après avoir fouillé le coin, il pensa cependant que le corps de l'écureuil devait se trouver au fond d'une vieille souche où il avait senti quelque chose de mou avec un bâton. Il marqua la souche avec une pierre, pensant revenir le lendemain avec une hache pour l'éventrer.

Le soir, il raconta cette histoire à ses amis. L'un d'eux, un diacre, pria ainsi : "Seigneur, pour confirmer que notre frère a dit la vérité, qu'il trouve cet écureuil demain dans la souche." William Branham fut blessé par ce manque de confiance. De plus il pensait que la "parole parlée" ne concernait que trois écureuils, et non quatre, mais il ne dit rien.

Le lendemain, il partit à la recherche de l'écureuil et une pensée l'assaillit : "Et s'il ne s'y trouve pas ? Que va penser ton diacre ?"

L'onction le frappa alors à nouveau et dit : "S'il n'y est pas, dis qu'il y soit, et tu trouveras l'écureuil."

"Seigneur, je te prends au mot, je trouverai l'écureuil... Je n'ai plus besoin de m'inquiéter." ... Arrivé sur place, il commença les recherches : la souche était vide. Or il devait bientôt rejoindre ses compagnons.

"... Je vais redescendre et faire venir les frères, et je leur montrerai où était la souche et ils sauront que j'ai dit la vérité."

Alors qu'il s'apprêtait à redescendre, quelque chose lui dit : "Mais tu as dit en montant que tu trouverais l'écureuil."

"Le trouver où?... Il ne pouvait se trouver que dans cette souche."

"Tu as dit que tu le trouverais."

Ses nouvelles recherches s'avérèrent infructueuses.

"Si cela est la confirmation de mon ministère qui commence, alors l'écureuil doit être quelque part par ici. Mais je ne peux pas le trouver. Où est-il ?" "Regarde sous ce morceau d'écorce."

Il se pencha pour la soulever en disant : "Gloire au Seigneur, il est sous l'écorce." Et en même temps il se dit : "Et s'il n'y était pas ?"

Il dit : "Ily sera !" Mais il n'y avait pas d'écureuil sous l'écorce !

"C'est bizarre" . Il se souvint alors que, par la même inspiration, il avait annoncé l'apparition de trois écureuils. Et il regarda à nouveau sous l'écorce : il repéra quelques poils gris pointant sous les feuilles. L'écureuil était là.

["Footprints" p. 316 à 323, d'après "Speak To This Mountain", 23 novembre 1959 à San Jose, Californie]

 

"Demandez ce que vous voulez et vous le recevrez" (novembre 1959)

[Hattie Wrigth Mosier est une chrétienne pauvre de l'Indiana, dont le mari alcoolique avait été écrasé sous son tracteur, et dont les deux fils commençaient à mal tourner. Sa sœur Edith, également convertie, était liée par la polio depuis son enfance. William Branham avait souvent prié pour sa guérison, et il ne comprenait pas pourquoi il ne recevait pas de vision en sa faveur. Pour sa part, le père, octogénaire, avait été miraculeusement guéri à la suite d'une vision accompagnée d'un AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c'est lui qui se chargeait de faire le vin pour l'église. Un jour, William Branham est allé avec M.Wood chez M. Wright prendre livraison de ce vin.]

 

"Alors sa fille Judith m'a demandé : "Frère Branham, est-ce que vous pourriez m'apporter un lièvre avant de repartir ?"

"Bien sûr Edith, frère Wood et moi nous allons t'en trouver un."

... Nous sommes revenus avec deux lièvres. Mme Wright nous avait préparé le dîner, et sa fille veuve, Hattie ... était venue l'aider.

Nous parlions à table. Ils m'aiment et il y a une chambre là-bas qu'ils appellent "ma chambre"... J'étais en train de parler des visions, et de ce qui devait arriver : "Tout ce que je sais, ... ce sera une foi que Dieu devra me donner, car lorsque cette onction vient sur moi, c'est comme une super-foi qui se lève en moi, quelque chose qui ne laisse pas subsister l'ombre d'un doute... C'est comme avec les visions que j'ai eues. Quand le Seigneur me dit "Va faire telle chose" alors il n'y a aucun doute dans ma pensée ! Cela n'a jamais failli, et cela doit se produire. Vous devez croire, avoir foi et confiance." ...

Il ne m'a jamais trahi, et j'ai des visions depuis l'âge de dix-huit mois, et pas une seule fois elles n'ont failli, et cela n'arrivera pas car c'est Dieu...

D'où venaient ces écureuils ? ... Ils venaient de nulle part. Et j'étais en train de leur dire que la seule explication pour ces écureuils,... et si ceci est mon nouveau ministère qui arrive, quelque chose de plus grand, alors c'était comme en Genèse 11:22 où Abraham avait eu besoin d'un sacrifice à la place de son fils : et lorsque Dieu a retenu la main d'Abraham qui allait sacrifier son fils, un bélier se trouvait là. D'où venait ce bélier ? Ils étaient à cent cinquante kilomètres de toute civilisation... En ce temps-là, la seule façon de voyager c'était soit à dos d'âne soit à pied, et Abraham avait marché trois jours... De plus, ce bélier était au sommet de cette montagne où il n'y avait pas d'eau. Que faisait là ce bélier ? Il aurait dû être tué par les bêtes sauvages si loin de toute civilisation. D'où venait ce bélier ? C'est pourquoi Abraham appela cet endroit "Jéhovah-Jireh", c'est-à­dire "Le Seigneur pourvoira un sacrifice pour lui-même". Il peut créer en parlant.

J'ai ajouté : "Si le Seigneur confirmait là mon ministère pour me faire savoir qu'il allait venir en aide à son peuple par mon intermédiaire, j'avais besoin d'un écureuil de même qu'Abraham avait besoin d'un bélier, et je crois que Jéhovah-Jireh l'a mis là par sa même Parole parlée. De toute façon ce n'était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais, c'est lui qui a parlé."

Et sœur Hattie, assise là tranquillement ... a dit : "Cela, c'est tout à fait vrai." Elle a dit la chose juste. J'ai à peine entendu ce qu'elle venait de dire, sa mère a dit quelque chose, mais je ne l'ai pas saisi... L'Esprit du Seigneur m'a alors dit : "Dis-lui de demander ce qu'elle veut, et tu le lui donneras." Je ne pouvais plus parler ! Dans cette pièce tous se sentaient bizarres.

J'ai dit : "Sœur Hattie, AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous voulez savoir si Dieu m'a donné ce ministère, énoncez quelque chose que vous désirez, peu m'importe ce que c'est. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous l'énoncez, je parlerai après vous, et vous l'aurez immédiatement !" Il y avait là huit personnes qui regardaient.

Elle a répondu : "Frère Branham, qu'est-ce que je vais demander ?"

"C'est votre affaire." Il y avait là sa sœur paralysée, son père âgé, elle était pauvre et pouvait demander de l'argent. Elle pouvait demander tout ce qu'elle voulait...

"Demandez n'importe quelle chose que vous avez dans le cœur, ce que vous voulez, vous le demandez et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous et vous l'aurez."

Elle a dit : "Le salut de mes deux garçons."

J'ai dit : "Vous l'avez, dans le Nom du Seigneur !"

Et ces deux jeunes adolescents marqués par l'esprit moderne, qui détestaient la cause même du Christ, se sont agrippés l'un à l'autre et se sont mis à crier les bénédictions de Dieu. La puissance de Dieu a frappé cet endroit. Banks s'est affaissé dans son assiette. Pendant dix minutes, je ne sais pas ce qui s'est passé.

Mes amis, est-ce que vous comprenez ce que c'était ? Je n'ai jamais ressenti une telle onction dans toute ma vie. C'était la première fois que cela arrivait à un être humain. C'est passé au-dessus des aristocrates, et c'est arrivé à une pauvre veuve là-haut sur la colline. Dieu savait ce qu'elle demanderait. Ses deux garçons ont été glorieusement sauvés au moment même où la parole a été prononcée. Si elle avait demandé dix mille dollars, ou la guérison de sa sœur, ou n'importe quoi, cela lui aurait été donné.

Je crois que l'Eglise du Dieu vivant se dirige vers une sphère qui va secouer le monde entier ! Alléluia ! C'est la première fois depuis Jésus de Nazareth qu'il a été dit à un être humain : "Demande ce que tu veux et cela te sera accordé" . Ne voyez-vous pas que les Paroles de Jésus-Christ sont en train de s'accomplir ? Oh, cela va arriver très bientôt. Je m'attends à ce que cela arrive dans cette réunion. Je veux que cela arrive maintenant, que cette onction frappe l'Eglise du Dieu vivant, qu'elle se lève comme une puissante armée en marche. Les malades seront guéris par une parole, les aveugles verront, les sourds entendront, les morts ressusciteront, et la puissance de Dieu secouera le monde par l'Eglise du Dieu vivant. Nous en sommes à la phase de préparation maintenant. Je crois que cela va se produire très bientôt. Je crois que cela se passera exactement de cette façon-là, je crois que cela va bientôt frapper l'Eglise de Dieu et introduire un réveil qui secouera le monde. Je le crois... Et je me tiens ici maintenant devant vous, dans le Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies !

Mon cœur est dans une attente fiévreuse, je n'arrive pas à dormir, cela ne me quitte pas... Je n'arrive pas à me reposer parce que je sais que quelque chose est sur le point de se produire. Notre Dieu va entrer en scène, c'est aussi sûr que nous sommes ici ! aussi sûr que ce qu'il avait dit au sujet du signe dans la main et du discernement des secrets des cœurs. Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé au milieu des gens !... La bénédiction n'a pas quitté la maison des Wright ... Et cette jeune femme qui n'avait sans doute jamais crié auparavant, on l'entendait crier les louanges de Dieu trois rues plus loin ! ... Nous étions tellement saisis et paralysés par la puissance de Dieu, que je ne pouvais plus parler et j'ai dû sortir, sous l'onction de la puissance de Dieu.

Il est Dieu, il vit. Je sens qu'une grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant. Je crois que nous devrions nous consacrer ce soir. Es-tu prête Eglise de Dieu pour un tel mouvement ? Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ, avez-vous confessé toutes vos fautes ? ... Serviteurs de l'Evangile, mes chers frères, je vous dis la vérité... Nous pressentons que quelque chose est sur le point d'arriver, je ne sais pas où, ni quand ni comment, mais je vous ai dit la vérité de Dieu... Lorsque cela arrivera, la venue du Seigneur Jésus-Christ sera imminente."

["Speak To This Mountain"23 novembre 1959 à San Jose, Californie. Voir aussi:

"Looking Away To Jesus", 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; "Footprints" p. 323 et 324, d'après "I Have Heard But Now I See" p. 151 à 164, 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana]

 

L'Epée du Roi (janvier 1963)

[L'expérience suivante est intervenue après la vision dramatique "des trois constellations" du 21 décembre 1962. Cette vision, relatée au chapitre 19, avait donné à penser à William Branham que Dieu voulait peut-être le prévenir de sa mort. Mais il n'en était pas certain et cela le rendait nerveux et il ne savait plus que faire.]

"Un matin le Seigneur m'a dit : "Monte au sommet du Sabino Canyon".

Je suis allé jusque là où les aigles volent. J'ai observé une biche qui se trouvait là. Je me suis agenouillé pour prier.

Je me tenais là-haut les bras levés en prière. Le vent a soufflé mon chapeau à terre. J'ai senti soudain quelque chose frapper ma main. Est-ce que je m'étais endormi ? Est-ce que je suis tombé en extase ? Etait-ce une vision ? Je ne sais pas. C'était une épée, brillante, étincelante, scintillante au soleil... J'ai abaissé le bras et je l'ai examinée ... La lame brillante était faite d'un métal comme le chrome ou l'argent de certains couteaux, de certains récipients métalliques, très aiguë et très fine. Il y avait une garde en or, ce que les duellistes utilisent pour éviter de se couper les mains, et la poignée était enchâssée de perles. Elle convenait parfaitement à ma main. Je me suis frotté le visage et j'ai regardé autour de moi. A ce même endroit un autre jour j'avais vu descendre une petite colombe blanche. Je vous en reparlerai.

Et je la tenais en main et je me disais : "C'est curieux. Seigneur, est-ce que je perds la raison ? Il n'y a personne ici. Je suis à des kilomètres de quiconque et voici une épée sur ces rochers tout au sommet de la montagne." On pouvait même voir Tucson tout en bas. "Il y a quelqu'un par ici qui peut créer une épée et la placer dans ma main. Ce ne peut être que le Dieu même qui a créé un bélier pour Abraham et qui a créé ces écureuils. Et je tiens cette épée avec ces trois différentes matières tout aussi réellement que si j'avais quelque chose en main."

Et j'ai entendu une Voix qui a fait trembler les rochers dire : "C'est l'Epée du Roi !"

Je me suis dit : "D'où cela vient-il ? C'est venu de ces rochers-là." Et j'ai levé les bras ainsi, et j'ai dit : "Une épée de roi." J'ai regardé autour de moi, et l'épée avait disparu. J'avais dit "une épée de roi" en pensant à ceux qu'on armait chevaliers à l'armée : "Il s'agit sans doute de cela. Un roi arme un homme chevalier avec une épée. Cela signifie que peut-être je vais imposer les mains aux pasteurs, ou quelque chose de semblable, pour qu'ils deviennent ministres."

Et une Voix a de nouveau parlé : "L'Epée du Roi !"

Non pas l'épée d'un Roi, mais l'Epée du Roi. J'ai pensé : "Je perds la tête ...". Et alors, je ne sais pas comment vous expliquer ... c'est l'impression la plus étrange...

"Celui qui est ici, c'est Celui qui me parle depuis ma tendre enfance, et je ne peux absolument pas le voir... Dieu est le Roi. Quelle est cette Epée ?"

Après cette vision, je me tenais là, et quelque chose est venu. Je n'ai pas entendu une voix, c'est comme si quelque chose avait parlé au-dedans de moi.

"C'est la Parole. Elle a été placée dans ta main. Ne crains rien, ceci c'est le troisième "pull". C'est la confirmation de ton ministère. N'aie pas peur de la mort, c'est ton ministère."

Vous vous souvenez de la vision [de la tente] ? Il m'avait dit : "N'essaie pas de l'expliquer. Ceci est le troisième "pull", mais c'est là que je te rencontrerai."

Je suis descendu de la montagne en bondissant sur les rochers, en pleurant, en criant de toutes mes forces."

["Footprints" p. 420 et 421, d'après "Trying To Do God A Service Without God's Will", 27 novembre 1965 à Shreveport, Louisiana ; "What Is The Attraction On The Mountain", § 130 à 133, 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana ; "The Seventh Seal", 24 mars 1963 à Jeffersonville]

 

Le signe éternel des sept sommets de la montagne (début juin 1963)

En octobre ou novembre 1962, William Branham rêva qu'il était clochard et qu'il errait dans l'obscurité, abandonné de tous, dénué de tout. Il avait froid et s'approcha d'un feu qui s'avéra être celui d'une décharge publique : il y avait des fosses et c'est dans ces fosses qu'il y avait le feu. Entre ces fosses, de nombreux clochards étaient installés et étendus dans des creux. Parmi eux, il vit James Fletcher Broy, son beau-frère (ce garçon, dans la réalité, était devenu alcoolique, sa femme et ses enfants l'avaient abandonné ; il était devenu effectivement un clochard). Dans le rêve, Fletcher dit à Branham : "Bill, je vais te chercher une place pour te réchauffer. Tu as nourri mes enfants quand ils étaient affamés. Tu as été un père pour eux." ... Tout en marchant dans l'obscurité, Branham pensa : "Dire qu'un temps, le Dieu Tout-Puissant m'a donné de diriger son Eglise, de prêcher son Evangile et de voir des âmes sauvées. Des hommes et des femmes venaient du monde entier pour me parler quelques instants. Et voilà où j'en suis : un clochard, et personne ne veut de moi. J'ai froid, que dois-je faire." Branham se réveilla alors et il pensa que cela signifiait que Fletcher était dans le besoin. Il se mit en quête de lui, mais ne put rien faire de plus pour lui.

Et ainsi, un peu plus tard, en revenant du Canada en 1963, il se sentait un peu déprimé : "Si les gens ne veulent pas écouter mon message, eh bien, rien ne les y oblige... D'habitude je n'accepte de me rendre à des réunions que si le Seigneur me le montre, or, ces derniers mois il ne m'a pas indiqué où aller."

Arrivé au Montana, William Branham prit le volant vers quatre heures du matin, et il se mit à penser : "... Un de ces jours j'emmènerai ma femme là-bas ... loin de toute civilisation, dans le désert, je n'aurai pas besoin de me raser ou de m'habiller comme il faut, je serai un vrai montagnard. Avec mes fusils, je pourrai être guide. Si le Seigneur me demande d'aller parler à quelqu'un, alors j'irai, puis je remonterai."

Vers sept heures, ils s'arrêtèrent dans un restaurant. Ils découvrirent à une table deux hommes crasseux et enfumés comme s'ils avaient passé la nuit près d'un feu de camp : l'un ressemblait à Fletcher et l'autre à Branham lui-même ! Billy s'écria : "Papa, on dirait toi et Fletcher !" Branham fut saisi et troublé. Cependant il reprit le volant tandis que Billy se reposait de la conduite nocturne.

Peu après, William Branham entendit distinctement une Voix, comme lors de la création des écureuils : "Mets à exécution tes plans et tu deviendras ainsi."

"Seigneur, je ne veux pas devenir ainsi."

"Ta femme aussi s'en ira. Elle ne voudra pas vivre dans les montagnes comme cela. Et tu finiras clochard comme le rêve te l'a montré."

"Ce n'est pas ce que veux, je veux faire quelque chose de différent. J'ai cru comprendre que tu m'as appelé à être prophète, et je veux vivre dans le désert comme les prophètes."

Dieu lui répondit : "Cela était valable pour les prophètes de l'Ancien Testament. Tu as été appelé à une fonction beaucoup plus haute que cela. En outre tu as plus de dons. Tu as été appelé à prier pour les malades et à prêcher l'Evangile. Et sous une forme apostolique, tu connais des choses plus glorieuses, et tu as beaucoup de grands dons.

Pourquoi attends-tu que je te pousse chaque fois que tu dois avancer ? Où est ta récompense ? Souviens-toi de ce que je t'ai dit hier, de la vision que t'a racontée frère Roberson : tu as fait comme Moïse [Dans la vision de Roy Roberson, une Voix disait du sein d'une Nuée : Celui-ci est mon serviteur. Je l'ai appelé à être un prophète de cet âge pour conduire le peuple comme Moïse l'a fait. L'autorité lui a été donnée. Il peut introduire à l'existence par la parole. Il a fait ce que Moïse a fait.]. Tu as oublié les sentiments de ton peuple. Tu as oublié l'appel que je t'ai adressé."

Branham reconnut son erreur : être tenté de délaisser les malades parce que son message n'était pas accepté. Il poursuivit sa route en se demandant ce que cela signifiait exactement. Puis la Voix se fit de nouveau entendre : "Reviens ! Ne t'ai-je pas dit au commencement de faire l'œuvre d'un évangéliste ? Lorsque je me suis adressé à toi près de la rivière, ne t'ai-je pas dit : De même que Jean Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue ...? Jean n'était-il pas plus qu'un prophète ? Jésus n'a-t-il pas dit : Qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, et plus qu'un prophète."

Branham se remémora alors des faits passés, en particulier la vision des deux arbres, le matin de la pose de la première pierre de son Tabernacle [Voir ch. 2, "La première pierre" : Deux arbres avaient été détachés d'une même branche puis plantés par Branham, et ils étaient les seuls à porter du fruit et montaient rapidement droit jusqu'au ciel ; tous les autres arbres qui avaient poussé d'une dizaine de mètres ne croissaient plus. Dieu lui avait dit : Etends tes mains pour recueillir le fruit. La Colonne de Feu avait alors parlé, lui demandant de lire 2 Timothée 4]. Branham comprit alors qu'il devait faire l'œuvre d'un évangéliste, et, bien que le temps vienne où les gens ne supportaient plus la saine doctrine, il ne devait pas les abandonner, mais persévérer.

La Voix poursuivit : "Je vais te donner un signe éternel."

"Seigneur, quel est ce signe éternel?"

"Regarde vers l'Ouest."

L'onction de l'Esprit était très forte, mais Branham ne vit qu'une montagne aux sommets enneigés.

"Je ne vois pas de signe éternel là." "Ton nom est écrit dessus."

Branham se sentait fatigué, et il ralentit. Billy se réveilla, se demandant ce qui se passait. Branham leva ses mains couvertes de sueur : "Billy, il se passe quelque chose. Je sais maintenant où j'ai fait erreur, j'ai failli envers Dieu." Il lui semblait voir des milliers de gens boiteux ou aveugles alignés, et il entendait chanter ce cantique : "Impur, impur, les mauvais esprits se sont emparés de lui. Mais Jésus est venu libérer le captif." Il arrêta la voiture et regarda cette montagne, près de Lima, au sud du Montana près de la frontière avec l'Idaho.

"Seigneur je ne comprends pas ce que cela signifie."

"Combieny a-t-il de sommets ?"

"Il y en a sept." "Combien y a-t-il de lettres à ton nom ? " WILLIAM,   M.A.R.R.I.O.N, B.R.A.N.H.A.M.

Trois des sommets étaient remarquables. Le Seigneur continua : "Ces trois pics sont le premier, le second et le troisième "pull". Le premier sommet est la première partie de ton ministère, une petite colline. Puis vient le premier "pull", déjà assez haut" [Avec le signe dans la main]. L'intervalle suivant correspondait à la période où Branham trop fatigué avait abandonné le ministère. Le sommet suivant correspondait au second "pull" [Avec le discernement des secrets des cœurs]. Les petits sommets suivants couvrent quelques années. Puis venait le troisième grand pic.

"N'oublie pas cela. Si jamais un doute te venait à l'esprit, souviens-toi de cet endroit et reviens-y."

Billy frappa alors l'épaule de son père, et lui fit remarquer sur le côté Est de la route, à des kilomètres de toute agglomération, un tas d'ordures en train de brûler.

["Footprints" p. 444 et 451, d'après "Standing In The Gap" p. 99 et139, 23 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana]

Le 28 juillet 1963, William Branham déclare que le "troisième pull" est à portée de la main ["at hand"].

["Footprints" p. 469 d'après "Christ Is The Mystery Of God Revealed" le 28 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana]

 

Blizzard calmé au Colorado (24 octobre 1963)

"Nous étions à la chasse au Colorado là-haut. Le temps était très sec... Et le signal du danger est arrivé.... Dans cette région, quand le blizzard est annoncé, il vaut mieux partir sur le champ, sinon on risque d'être immobilisé plusieurs semaines. Frère Palmer et les autres sont aussitôt partis... La radio annonçait la venue d'un blizzard. Tous les véhicules sont partis. Mais les frères Welch Evans et son fils Ronnie avaient un permis pour chasser le chevreuil, et ils ne voulaient pas s'en aller. J'ai dit : "D'accord" bien qu'ayant une réunion prévue six jours plus tard à Tucson...

Je suis allé avec frère Mann faire les courses et j'ai téléphoné ... pour souhaiter un "bon anniversaire" à ma femme : c'était le 23. Puis nous sommes rentrés. Le lendemain matin, le ciel était tout nuageux et j'ai dit aux frères : "A la première goutte de pluie ou au premier flocon, rejoignez le campement aussi vite que possible, car quinze minutes après vous ne pourrez plus distinguer votre main. Et même si vous connaissiez bien le coin, vous péririez. Il est même parfois impossible de seulement respirer. En attendant, montez vers ces ravins, et moi je vais grimper là-haut et faire rouler des pierres pour faire peur aux chevreuils et les faire descendre ... "

J'étais arrivé haut, et les nuages devenaient de plus en plus noirs ... et quelques minutes plus tard la pluie s'est mise à tomber. J'ai mis mon fusil sous ma veste pour éviter que la lunette ne s'embue, pour le cas où je rencontrerais un ours en revenant. Je me suis arrêté un moment sous un arbre, et j'ai prié : "Seigneur, Dieu, tu es le Grand Jéhovah et je t'aime."... J'ai fait tant de merveilleuses expériences avec mon Seigneur là-haut dans ces montagnes. On ne peut y aller sans le voir : il est partout.

Le grésil s'est mis à tomber et le vent à tourbillonner... Je ne voyais plus le fond de la vallée, et les nuages tourbillonnaient et se tordaient et le blizzard annoncé depuis plusieurs jours est arrivé...

Je me suis engagé dans la descente sur huit cents mètres. Les flocons étaient énormes et je ne voyais pas à dix mètres devant moi, mais je connaissais le chemin à suivre... Et alors à mi-chemin environ j'ai entendu très distinctement quelque chose me dire : "Arrête et fais demi-tour !"

J'ai pensé : "Qu'est-ce qui me prend ? Ce n'est peut-être que mon imagination." Mais je ne pouvais pas faire un pas de plus... "Je vais m'arrêter un peu pour manger le sandwich que j'ai sous ma chemise."... Quand j'ai terminé, j'ai pensé : "Ça va aller maintenant" et j'ai repris la descente. Mais quelque chose m'a dit : "Retourne d'où tu viens !"

"Revenir dans cette tempête ?" A plus de huit cents mètres, là-haut, dans ces bois sombres et sans visibilité ! Mais je suis chrétien depuis trente-trois ans, et je sais qu'il faut toujours obéir au Seigneur, même si cela semble ridicule. Faites ce que le Seigneur dit !

Je suis remonté, et le grésil était de plus en plus épais. Je me suis assis... "Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi être revenu ici ?" Je n'ai attendu que quelques minutes, et je m'apprêtais à me lever quand une Voix a dit très clairement : "Je suis le Créateur des Cieux et de la terre ! Je crée le vent et la pluie." J'ai enlevé mon chapeau.

"Grand Jéhovah, est-ce toi ?"

"Je suis Celui qui a fait cesser le vent sur la mer. Je suis Celui qui a calmé les vagues. J'ai créé les Cieux et la terre. Ne suis-Je pas Celui qui t'a dit de parler et ainsi des écureuils ont été créés ? Je suis Dieu."

Si une voix vous parle, consultez l'Ecriture. Si ce n'est pas scripturaire, laissez-la de côté, aussi claire qu'elle puisse être...

"Parle au vent dans cette tempête, et il s'éloignera."

Je me suis relevé : "Je ne mets pas ta Voix en doute Seigneur... Nuages, neige, pluie, grésil, votre venue me déplaît. Au Nom de Jésus-Christ, retournez en votre lieu ! J'ordonne que le soleil sorte immédiatement et brille durant quatre jours jusqu'à ce que notre tournée de chasse soit terminée et que je parte avec mes frères."

Il y a eu un jaillissement comme çà, 'Whoooossssh", puis c'est devenu "Whoosh", puis "whew, whew,... whe". C'était terminé ! Je suis resté immobile. Mes frères là-bas se sont demandés ce qui se passait... Et un vent est venu tournoyer sur la montagne, les nuages ont été soulevés et ils sont partis vers l'Est, le Nord, l'Ouest et le Sud. Quelques minutes après, le soleil brillait et chauffait. Et moi je regardais, mon chapeau enlevé...

[Plusieurs personnes dans la région furent témoins de l'arrêt brutal et inattendu de cette tempête]

Je suis devenu tout engourdi : "Le Dieu même de la Création, tout est dans sa main. Que veut-il me montrer ?" J'ai ramassé mon fusil, et j'ai commencé à redescendre la colline.

Quelque chose m'a alors dit : "Pourquoi ne viens-tu pas te promener et faire quelques pas avec Moi en ce lieu sauvage?"

"Oui, Seigneur, de tout mon cœur. Marcher avec toi c'est l'une des choses les plus merveilleuses que je puisse faire." Et le fusil sur l'épaule, j'ai traversé ce bois vierge où la hache n'avait jamais pénétré...

Je me suis arrêté, j'ai à nouveau ôté mon chapeau et je l'ai mis sur mon cœur : "Jésus, j'ai eu un tel fardeau sur le cœur. Je n'ai pas besoin de te dire que j'ai un fardeau. Je me suis repenti, j'ai fait tout ce que je savais. Alors pourquoi ce fardeau ne me quitte-t-il pas ?"

J'ai repris ma marche ... j'ai commencé à me sentir très fatigué... Je me suis appuyé contre un arbre, la tête inclinée, le soleil me frappant le dos, et alors que je pensais : "C'est Dieu lui-même qui a éloigné cette pluie et ce vent", j'ai entendu un bruit : "pat, pat, pat"... C'était les larmes de mes yeux tombant sur les feuilles que Dieu avait asséchées ... "Dieu, je ne suis pas digne d'être ton serviteur. Je suis désolé, j'ai commis tant d'erreurs. Je ne voulais pas Seigneur. Tu as été si bon avec moi." Alors j'ai entendu quelque chose qui s'approchait, "stomp, stomp, stomp".

J'ai levé la tête, et devant moi se tenaient trois chevreuils, une femelle et deux faons. J'ai pensé : "Il y a celui de frère Evans, celui de frère Wood... Il y en a trois." J'ai tendu le bras pour saisir mon fusil. "Je ne peux pas faire cela, j'ai promis à Dieu de ne pas faire cela."

Et quelque chose m'a dit : "Mais c'est là !"

Je me suis dit : "Oui, un jour Dieu a livré le roi Saùl entre les mains de David, et Joab lui disait de le tuer, mais David a répondu que Dieu interdisait d'agir ainsi, de toucher à Son oint."

Et ces chevreuils étaient là à me regarder. "Ils ne peuvent pas s'enfuir, çà leur est impossible. J'ai mon fusil et ils sont à moins de trente mètres ... mais je ne peux vraiment pas faire cela." Je n'ai pas bougé ... Cela faisait quatre ou cinq jours qu'une centaine d'hommes cherchaient à leur tirer dessus et j'avais ma chemise rouge, or à la première tache de couleur rouge, au moindre signe, ils se sauvent, et la mère s'est pourtant approchée.

J'ai dit : "Mère, prends tes petits et sauve-toi dans les bois. Tu es à ma merci ... mais je ne te ferai pas de mal, je l'ai promis à Dieu." Elle s'est encore approchée, et les petits aussi, et elle me regardait : ils auraient presque pu manger dans ma main. Et le vent soufflait vers eux. Elle a fait demi-tour, ils se sont éloignés un peu tous les trois, puis elle est revenue... Je pouvais les tuer tous les trois en quelques secondes... Je suis resté là, et ils sont partis dans les bois. J'ai essuyé mon visage, et alors quelque chose s'est passé.

Une Voix s'est faite entendre de ce ciel bleu et sans nuage : "Tu t'es souvenu de ta promesse n'est-ce pas ?"

"Oui Seigneur."

"Je me souviendrai aussi de la mienne. Je ne te quitterai ou ne t'abandonnerai jamais."

Mon fardeau a quitté mon cœur et il n'y est plus jamais revenu."

["Footprints" p. 469 à 477 d'après "He That Is In You", 10 novembre 1963 à Jeffersonville]

 

La parole prononcée fait disparaître une tumeur (27 novembre 1963)

Vers 1947, William Branham recevait la visite d'une chrétienne malade. Elle posa sa main sur celle de Branham qui, grâce à la manifestation du signe dans la main, discerna aussitôt une phlébite. Pour montrer qu'une personne en bonne santé ne déclenchait aucun phénomène surnaturel, il fit approcher son épouse Meda, mais il décela aussitôt en elle un kyste ovarien. Or Meda ne ressentait rien. Lorsque la petite Sarah vint au monde par césarienne, le docteur ne remarqua rien d'anormal, alors qu'il lui avait été demandé d'examiner l'ovaire gauche. Il en fut de même lors de la naissance de Joseph.

De nombreuses années plus tard, Meda, excédée et fatiguée par ses responsabilités ménagères fit un reproche à son époux. Une Voix attira alors l'attention de William Branham et lui demanda de lire le chapitre 12 des Nombres et d'aller rapporter cela à sa femme. Il s'agit du passage où Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse, parlèrent contre Moïse. Et l'Eternel parla soudain ainsi : "Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Eternel, je me révèlerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai. Il n'en est point ainsi de mon serviteur Moïse. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Eternel. Pourquoi n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ?" Et Marie fut frappée d'une lèpre.

Peu après cela, Meda ressentit des douleurs sur le côté, et le docteur décela une tumeur ovarienne de la grosseur d'une noix. Branham et son épouse pleurèrent et prièrent. Deux mois plus tard, la tumeur avait la grosseur d'un citron. Plus ils priaient et plus elle grossissait, et Meda n'avançait plus qu'en boitant. L'opération était à envisager. Pendant que Meda était partie quelques jours pour l'examen pré-opératoire à l'hôpital de Tucson, William Branham, de passage à Jeffersonville après une campagne à New York, continuait d'intercéder pour son épouse, et c'est alors qu'il entendit une Voix lui parler : "Debout ! Maintenant, quoi que tu dises, il en sera ainsi."

Il prononça alors ces mots : "Avant que la main du docteur ne la touche, la main de Dieu enlèvera la tumeur et elle ne pourra plus être retrouvée." Considérant l'affaire réglée, et devant partir d'urgence à une réunion à Shreveport, il ne prévint pas sa femme.

Le lendemain, sa femme était examinée : elle grimpa difficilement sur la table d'examen à cause de la tumeur protubérante. Mais, alors que la main du docteur allait la toucher, la tumeur disparut. Les divers examens entrepris ne retrouvèrent aucune trace de la tumeur.

Arrivé à Shreveport, William Branham téléphona à son épouse. Elle lui dit : " Oh, Bill, sais-tu ce qui est arrivé ?... "

"Tout va bien ma chérie, je sais ce qui s'est passé."

"Comment le sais-tu?" ...

["Footprints" p. 488 à 494, d'après "Look Away To Jesus", 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana ; "Les Actes du prophète" de Perry Green, chapitre 9 ; "His Unfailing Words Of Promise", le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona]

 

"Il sera manifesté en plénitude" (29 décembre 1963)

"Je vais maintenant vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit jusqu'à présent. C'est la chose à laquelle nous nous attendons depuis quatre ou cinq ans, peut-être plus : le troisième "pull" a maintenant été confirmé, et je suis certain que vous savez tous ce que c'est.

Souvenez-vous qu'il n'y en aura jamais aucune imitation car cela n'est pas possible. Dès à présent il existe, et j'ai été prévenu que bientôt ... En ce moment même, cela vient de se produire afin qu'il puisse identifier sa présence parmi vous. Mais il ne sera pas mis en œuvre de façon grandiose avant que le Conseil mondial des églises ne se renforce. Les Pentecôtistes et les autres peuvent imiter pratiquement presque tout ce qui peut être fait, mais alors, quand ce moment viendra, quand la pression viendra, alors, ce que vous avez vu manifesté temporairement, vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa ["its"] puissance.

Pour le moment je dois continuer à évangéliser. Comme cela me l'a été ordonné au début, je dois continuer. Ainsi donc, vous avez eu la Parole, et vous savez quoi attendre, et comment vous tenir... Mes amis, restez tranquilles et continuez d'avancer, car l'heure où quelque chose va être fait approche rapidement.

Vous allez peut-être voir des petites choses bizarres se produire ... comparées à la tendance habituelle. Etant donné le point où j'en suis dans mon ministère, je vais me tenir en retrait, observant ce point et attendant le moment de l'utiliser. Mais ce sera utilisé ! Le premier "pull" a été identifié, et le second "pull" de même. Et si ceux qui sont spirituels réfléchissent sérieusement ... le troisième "pull" est identifié comme il convient. Nous savons où il est. Ainsi le troisième "pull" est ici.

C'est tellement sacré, que je ne dois pas beaucoup en parler, ainsi qu'il me l'a dit au commencement il y a des années : "Ne dis rien au sujet de celui-ci". Cela parle par soi-même. J'ai essayé d'expliquer les autres, et ce fut une erreur. Ceci, selon moi (je ne dis pas que le Seigneur m'a dit cela), ce sera ce qui va faire démarrer la "foi de l'enlèvement". Et je dois rester tranquille quelque temps.

Souvenez-vous, vous allez peut-être voir un déclin proche dans mon ministère ... Nous sommes encore dans l'âge maintenant, et il ne peut aller plus loin. Nous devons attendre ici un petit moment jusqu'à ce qu'on arrive à la fin où tout se rejoint, ALORS le moment sera venu. Mais c'est déjà parfaitement identifié.

Le moment vient où cette nation va exercer tout le pouvoir que la Bête avait auparavant (lorsque la Rome païenne est devenue la Rome papale) ... ainsi qu'Apocalypse 13 l'expose clairement. Le faux agneau est sorti de la terre. L'autre Bête est sortie de l'eau, c'est-à-dire du milieu des peuples. Mais cet agneau vient de là où il n'y avait personne.

Un agneau représente une religion - l'Agneau de Dieu. Mais celui d'Apocalypse 13 ressemble à un agneau, c'est un agneau et peu après il reçoit la puissance et parle comme un dragon, et il exerce toute la puissance que le dragon avait avant lui. Et le dragon c'est toujours Rome. Ne voyez-vous donc pas : la dénomination romaine et une dénomination protestante marquée, une image de la Bête, ce qui donnera une puissance qui imposera une sorte d'union à tous les Protestants. Il faudra que vous soyez dans ce Conseil des églises, sinon vous ne pourrez avoir de communion ou... c'est pratiquement ainsi dès maintenant : on ne peut aller prêcher dans une église à moins d'avoir une carte d'affiliation ou une accréditation.

Et alors les gens comme nous, nous serons retranchés de tout cela. Car ils ne pourront pas le faire. C'est une pression. Et quand cela arrivera, et quand la pression sera telle que vous serez expulsés ["pressed out"], alors observez ce dont je vais vous parler dans un instant, observez alors le troisième "pull" ! Ce sera vers ceux qui sont complètement perdus, mais ce sera pour l'Epouse, l'Eglise.

Nous en sommes plus près qu'il ne semble. Je ne sais pas quand, mais c'est très, très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu'un d'autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas... Mais je crois que nous en sommes si proches que je ne mourrai pas vieux et j'ai déjà 54 ans... A moins que je ne sois abattu, ou tué d'une façon ou d'une autre avant... Et je veux dire ceci que je n'ai encore jamais dit : ... ce ne sera peut-être pas par moi, mais ce message présentera Jésus-Christ au monde..."

[Peu après ces propos, au cours de cette même prédication, William Branham rappela les expériences suivantes : la création des écureuils, le salut accordé aux deux fils de Hattie Wright, le blizzard apaisé au Colorado, la disparition de la tumeur de son épouse. Et il ajouta : "Je sais ce qu'est le troisième "pull", et je sais ce qu'il produit. Maintenant soyez respectueux, tenez-vous tranquilles. L'heure où Dieu va faire de grandes choses pour nous arrive bientôt."]

["His Unfailing Words Of Promise", le 20 janvier 1964 à Phœnix, Arizona . "Footprints" p. 480 à 494 d'après "Look Away To Jesus" p. 157 à 167, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]

[Ces quelques extraits sont loin d'épuiser toutes les déclarations et expériences de William Branham rattachées à ce "troisième pull" . Il y sera encore fait référence ou allusion dans les chapitres suivants.]

• Il est à noter que c'est dès 1955 que William Branham est entré dans cette nouvelle phase de son ministère. Plusieurs de ses détracteurs affirment en effet, sans présenter de preuves, que c'est vers la fin de son ministère, c'est-à-dire à partir de 1962-1963, qu'il aurait commencé à propager un enseignement pernicieux. Or, outre qu'il n'est pas possible de discerner une telle modification de l'enseignement dispensé, il paraît difficile de reconnaître la marque de Dieu avant 1963, et celle de Satan ou de l'homme à partir de 1963, puisque c'est la même inspiration qui est à l'œuvre ! Ce qui croît par contre, à partir de 1955, c'est l'autorité et la solennité des affirmations faites en chaire, accompagnées par des signes et des miracles dont la nature est de plus en plus impressionnante.



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