William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

William Branham
Un grand trésor dans un vase de terre

Daniel Chiron

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7. Premières grandes réunions à travers l’Amérique



"Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu".  [1 Corinthiens 2:4].

"Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire". [Luc 10:19].

 

"Votre mari va mourir, votre mari vivra" (1948)

[L'histoire suivante rappelle celle du prophète Esaïe annonçant un jour au roi Ezéchias, de la part de l'Eternel, qu'il va mourir, puis revenant plus tard lui annoncer qu'il sera guéri de sa maladie mortelle en réponse à ses prières (2 Rois 20:1 à 11).]

"A Little Rock, on est venu me chercher pour prier pour un mourant. Je me suis préparé à prendre le premier avion... et j'ai entendu quelque chose comme un vent soufflant dans la pièce : Whew, whew, whew ! J'ai pensé : "Le vent est fort aujourd'hui."

J'ai continué à m'habiller en chantant. Le frère Brown devait tout arranger pour que j'aille là-bas. Ils avaient fait venir le Docteur Patton par avion, qui avait déclaré que cet homme allait mourir d'une pneumonie : "Il va mourir, il n'y a rien à faire." J'ai mis mon manteau, pensant que frère Brown n'allait pas tarder. Monsieur Kinney, un juriste, devait venir me chercher avec sa voiture qui avait une lumière rouge et une sirène, pour que je ne manque pas l'avion.

Et j'ai regardé, et il y avait une Lumière qui tourbillonnait dans la pièce, et je me suis agenouillé pour prier. Alors l'Ange du Seigneur a parlé : "Ne va pas là-bas, son temps est venu". Aussi je me suis relevé et j'ai retiré mon manteau.

Quelques instants plus tard, frère Kinney a sonné à la porte... Frère Brown l'accompagnait ...

"C'est un ami très cher."

"Mais vous le trouverez sans doute mort à votre retour, car AINSI DIT LE SEIGNEUR, cet homme va mourir. Le Saint-Esprit vient de me prévenir il y a un instant, et m'a dit de ne pas y aller."...

"Mais pour sa femme ... cela est tellement important pour elle."

"Mais je n'y peux rien. Je ne peux pas aller contre la volonté de Dieu."

"Cela veut-il dire que mon ami va mourir ?"

"Il sera sans doute mort à votre retour. Quand y serez-vous ?"

"Je serai de retour vers huit heures ce soir."

"Téléphonez-moi demain matin, je serai en prière. Son cas me touche. Faites-moi connaître son état, et informez-moi de sa mort, s'il est mort quand vous arriverez. N'essayez pas de me téléphoner ce soir, je serai dans une réunion et je ne serai peut-être pas de retour avant deux ou trois heures du matin."

Il est sorti en pleurant : "Mon ami, mon pauvre ami !"... Je suis allé à la réunion ce soir-là, c'était celle où le fou a été guéri [mars 1948]. Je suis revenu me coucher vers deux heures du matin. Au matin, je me suis réveillé, et une femme était assise au bord du lit, vêtue d'un ensemble brun clair, avec une ceinture blanche, les cheveux grisonnants, et l'air triste. Je me suis dit : "Comment cette femme a-t-elle pu entrer ici ? La porte est fermée et les clefs sont là, et pourtant cette femme se tient là."

Je m'apprêtais à me lever, et en tournant la tête j'ai vu assis là un homme de grande taille aux cheveux gris, avec un costume clair et une cravate rouge, et l'air très triste. Elle s'est tournée vers lui avec une sorte de sourire, et ils se sont regardés. Je me suis dit : "Qu'est-ce que c'est que çà ?"

J'ai levé les yeux, et je me suis vu debout sur l'estrade d'une église quelque part... J'ai compris que c'était une vision, et comme elle s'estompait, je les ai vus rire tous les deux en tournant la tête vers moi.

Alors je me suis levé et j'ai prié : "Mon Dieu, je ne comprends pas ce que cela signifie. Sans doute que quelqu'un correspondant à cette description va venir aujourd'hui." Parfois je vois les gens venir aux réunions de cette façon. Et quand je les vois, vous m'entendez souvent dire : "AINSI DIT LE SEIGNEUR, levez-vous", car Dieu a déjà parlé, et cela doit se produire. Je me suis dit : "Quelqu'un comme cela va venir."...

Puis j'ai pris ma Bible : "Seigneur où veux-tu que j'ouvre ta Bible ce matin ?"... Elle s'est ouverte là où Esaïe est envoyé vers Ezéchias pour lui dire que son heure est arrivée. Ezéchias a tourné son visage contre le mur et a prié le Seigneur. Et le Seigneur a entendu sa voix et est revenu parler à Esaïe : "Va lui dire que Je lui ajouterai quinze années" ... J'avais oublié ce passage. J'ai pensé : "... Comme c'est bizarre."

A ce moment-là, le téléphone a sonné. J'ai pensé que ce devait être frère Brown qui venait me chercher pour aller manger avec deux ou trois autres personnes ... C'était le frère Kinney de Memphis. Je croyais que personne ne savait quelle chambre j'occupais.

"Quelles nouvelles apportez-vous ?" Et à cet instant la vision m'est revenue à l'esprit.

"Frère Branham, nous avons veillé toute la nuit. Nous avons cru qu'il allait nous quitter. Nous attendons la fin d'une minute à l'autre" ... "Est-ce que sa femme est ici ?" "Oui."

"Est-ce qu'elle porte un ensemble brun, avec une ceinture blanche ? Elle a des cheveux gris ?" "C'est exact." "Est-ce que lui porte un costume clair et une cravate rouge ? Il a les cheveux gris ?" "Ils'habille toujours comme cela. Vous le connaissez ?" "Oui, dites à sa femme de venir au téléphone."

"Mais on s'attend à ce qu'il s'en aille d'un moment à l'autre... Je lui ai déjà dit que vous m'avez déclaré qu'il allait mourir."

"Mais je veux qu'elle vienne au téléphone." Elle est venue. "C'estfrère Branham. Etes-vousprête sœur ?" "Que voulez-vous dire ?"

"AINSIDIT LE SEIGNEUR, votre mari vivra. Le croyez-vous ?" Je n'ai pas eu de réponse. "Le croyez-vous ?" Pas de réponse. Elle s'était évanouie. Frère Kinney a pris l'écouteur et je lui ai expliqué.

Il m'a demandé s'il pouvait venir me chercher. "Je serai là au prochain avion."

Je suis allé à l'hôpital, tous les docteurs étaient là. Je suis entré, et sa sœur est venue à ma rencontre dans le hall : "Quelle idée ! Mon frère est mourant, et on fait venir un pasteur déséquilibré. C'est une honte."

Rien ne pouvait m'arrêter. Tout l'enfer n'aurait pu arrêter cela, car c'était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous imaginez comment je me sentais ! J'ai demandé à l'infirmière : "Y a-t-il quelqu'un dans la chambre ?"

"Oui, il y a deux docteurs."

"Dites-leur de sortir." Oh mon Dieu !... Ils sont sortis le regard moqueur. Sa femme était sur le point de s'évanouir... Je lui ai dit : "Prenez la Bible et tel passage dans Esaïe." Pendant qu'elle lisait, j'ai regardé l'homme, les yeux glauques, la bouche noirâtre, pas rasé, sous la tente à oxygène. J'ai pris sa main au travers de la tente, et je l'ai un peu secouée.

"Vous m'entendez ?"

Sa femme m'a dit : "Il est inconscient depuis deux jours." "Vous ne doutez pas de ce que je vous ai dit, n'est-ce pas ?" "Non, je n'en doute pas un mot." Une femme vraiment bien.

J'ai pris la main de l'homme : "O Dieu, tu m'as parlé ce matin en vision. Je me tenais sur l'estrade, et j'ai vu que ces gens viennent de l'Arkansas. Maintenant, que l'Ange de Dieu parle." J'ai senti la vibration disparaître. J'ai continué de prier. Je l'ai senti serrer ma main... j'ai attendu un peu et je l'ai vu humecter ses lèvres. Sa femme pleurait au coin du lit. Il a ouvert les yeux. Je lui ai demandé : "Me reconnaissez-vous ?" Sa femme s'est brusquement relevée. Il a soulevé sa tête : "Oui, c'est frère Branham." Elle s'est précipitée sur lui en l'étreignant et l'embrassant.

Je suis sorti de la pièce pour aller prendre l'avion... Trois jours après il était debout, rasé, et il mangeait ses œufs au bacon au petit-déjeuner !"

["Footprints" p. 579 à 584, d'après "Experiences", 14 décembre 1947, Phœnix, Arizona].

 

Une confirmation par un parler en langues (printemps 1947)

"Lors de la première réunion à San Antonio j'étais là avec frère Coots et l'Ecole Biblique Internationale. C'était le premier soir, et alors que je me dirigeais vers l'estrade, quelqu'un s'est levé tout au fond de la salle en parlant en langues comme une mitrailleuse. Et il venait à peine de s'asseoir que quelqu'un s'est levé sur l'estrade pour donner l'interprétation. Je me suis arrêté pour écouter ce qu'il disait, et je lui ai demandé : "Vous connaissez cet homme ?"

"Non."

"Comment êtes-vous venu ici ?

"Les gens pour qui je travaille sont ici ce soir, et ils m'ont emmené avec eux". (C'était un cow-boy).

J'ai demandé à l'autre : "Que faites-vous ? Le connaissez-vous ? "Non, je ne l'ai jamais vu."

"Quel est votre métier ?" C'était un commerçant de la ville. Avant d'en savoir plus, j'étais quelque peu sceptique sur le parler en langues. Je pensais qu'il y avait là beaucoup d'action charnelle, et que c'était peut-être le cas ici. Mais l'interprétation qui a été donnée était exactement ce que l'Ange du Seigneur avait dit onze ans auparavant [en 1933] près de la rivière : "AINSI DIT LE SEIGNEUR, l'homme qui se tient sur l'estrade s'avance avec un ministère ordonné par le Dieu Tout-Puissant. De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue du Christ, il vient avec un message qui provoquera la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ" . C'était Cela. Cet Ange, cette Lumière a été parfaitement identifiée par l'église, par la Parole, par la science. Tout l'a identifiée : elle est apparue la première fois en public vers deux heures de l'après-midi, au-dessus de l'endroit où je baptisais au pied du pont, juste en bas de Spring Street."

["A Man Sent From God", par Gordon Lindsay, Chapitre 13 (témoignage de Jack Moore) p. 105 ; "Looking Away To Jesus" p. 8, 29 décembre 1963à Jeffersonville, Indiana. "Footprints" p. 81 d'après "How The Angel Came To Me, And His Commission" le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois]

 

Le défi du fou de Portland, novembre 1947

Les portes du grand auditorium de Portland (Oregon) avaient été ouvertes de bonne heure ce soir de novembre 1947. Dès six heures, beaucoup faisaient déjà la queue depuis longtemps, espérant ainsi pouvoir entrer et avoir une bonne place. Lorsque le concierge est venu à l'heure habituelle ouvrir les portes, il a été plutôt surpris de voir une telle foule. Selon lui c'était surprenant car il n'y avait pas eu de publicité particulière, et, même lorsqu'elles faisaient l'objet d'une campagne publicitaire intense, les réunions religieuses n'attiraient que juste assez de personnes pour remplir une partie de la salle.

Il aurait pu remarquer aussi que, contrairement à la tendance habituelle selon laquelle les sièges du centre et du fond sont remplis les premiers, ici les gens se précipitaient pour avoir les places les plus en avant. Mais elles ont été rapidement occupées, de même que celles des balcons...

Des pasteurs de différentes dénominations occupaient une grande partie des sièges sur l'estrade...

Les réunions des deux premiers soirs avaient suscité un immense intérêt ; et pour cette troisième soirée, la salle était remplie de gens à nouveau impatients d'entendre William Branham. Tandis que l'assemblée debout chantait : "Crois seulement, toutes choses sont possibles à celui qui croit", un homme de petite taille, à l'allure modeste, souriant, est venu prendre place derrière le pupitre... S'inspirant des paroles de foi du chant précédent, il a commencé sa prédication : "Oui, toutes choses sont possibles à celui qui croit. Rien ne peut s'opposer à la foi devant Dieu, et si les gens ici ce soir croient Dieu avec moi, nous verrons que Dieu honorera cette foi et la confirmera devant les yeux de toute l'assemblée."

... Soudain l'attention fut attirée par un homme au fond qui s'est avancé à pas rapides vers l'estrade. D'abord nous avons cru qu'il y avait une urgence, une personne évanouie ou très malade dans l'auditoire. Mais quand il s'est approché nous avons remarqué, sans doute possible, ses ricanements diaboliques, laissant supposer que c'était sans doute un dément, ou un fou furieux échappé à ses gardiens. La vérité que nous avons apprise plus tard était plus inquiétante : ce n'était pas un fou ignorant ce qu'il faisait, mais un personnage querelleur bien connu qui avait déjà auparavant troublé et interrompu des services religieux. Des peines de prison ne l'avaient pas calmé, et saisissant la belle occasion qui se présentait, il s'avançait encore avec la même intention.

Il a franchi les marches sans hésitation. Il était maintenant sur l'estrade attirant l'attention de tout l'auditoire par l'étalage de son attitude menaçante. Deux policiers robustes, découvrant depuis les coulisses ce qui se passait, s'apprêtaient à mettre la main sur le perturbateur, et il était évident que cela allait dégénérer en une bagarre, et l'émotion qui s'ensuivrait risquait de ruiner la réunion. De plus, l'évangéliste s'était de lui-même placé au pied du mur en déclarant que tout est possible à celui qui croit, et que Dieu appuie toujours ses serviteurs qui lui font confiance... S'appuyer sur les forces de l'ordre ne semblait plus conforme à l'ordre divin. Nous n'avons pas cru devoir faire autrement que de leur faire signe rapidement de ne pas intervenir, et de prévenir l'évangéliste de ce qui se passait. Mais il avait déjà compris que quelque chose se passait, et demandant calmement à l'auditoire de l'accompagner dans une prière silencieuse, il se retourna pour relever le défi de cet adversaire.

Alors, avec un regard mauvais, semblable à celui de certaines statues païennes, l'homme se mit à accuser et à maudire avec impudence l'orateur : "Tu es du démon, et tu trompes les gens, tu es un imposteur, un serpent rampant, un falsificateur, un hypocrite, et je vais leur montrer que c'est vrai ! Je vais te briser tous les os !" C'était un défi effronté, et tous voyaient bien que ce n'était pas une menace en l'air. Tandis que l'intrus continuait à insulter l'évangéliste, il s'est avancé le bras levé pour mettre sa menace à exécution, sifflant et crachant. Pour tous il a semblé que l'instant était terrible pour ce petit homme sur l'estrade, et la plupart ont dû se sentir catastrophés. A nouveau, deux policiers, conduits au Christ peu avant par W. Branham, ont voulu intervenir mais W. Branham leur a dit de ne pas bouger : "Ce n'est pas une affaire de chair et de sang, c'est une affaire spirituelle" . En refusant leur aide, l'orateur acceptait délibérément le défi de cet adversaire mauvais, dont la taille et l'air farouche avaient maintenant convaincu l'auditoire du sérieux de ses menaces ... Il était clair qu'il n'y avait pas place pour la tricherie ... Il était si près qu'il a craché au visage de W. Branham. Ce dernier ne disait rien, attendant le AINSI DIT LE SEIGNEUR.

Cependant les secondes passaient sans que l'issue attendue ne se produise. Il semblait que quelque chose empêchait le perturbateur d'accomplir ses mauvais desseins ... il se contentait se siffler, de cracher, et de proférer les plus effroyables imprécations. On entendait maintenant l'évangéliste réprimer avec douceur mais d'une voix ferme la puissance mauvaise qui dominait cet homme. A condition d'être près, on pouvait entendre ceci : "Satan, parce que tu as défié le serviteur de Dieu devant cette grande assemblée, tu dois t'incliner devant moi. Dans le Nom de Jésus-Christ, tu vas tomber à mes pieds." Ces mots furent répétés plusieurs fois. Le provocateur s'est arrêté de parler, et il était évident que c'était lui qui rencontrait une opposition maintenant. Les forces méchantes qui le contrôlaient, malgré l'appui de tous les esprits mauvais dans la salle, succombaient peu à peu devant une autre Puissance plus grande que la leur, une Puissance qui répondait au Nom de Jésus ! ... Une intense bataille spirituelle submergeait ses dernières forces. La sueur coulait sur son visage tandis qu'il tentait un effort désespéré pour vaincre mais sans succès. Soudain ... il a poussé un grognement et il s'est effondré à terre en pivotant sur lui-même, la bouche écumante, avec des sanglots hystériques. Et il s'est enroulé autour des pieds du prédicateur : la police a dû venir le dégager. Il est resté assez longtemps dans la poussière tandis que l'évangéliste continuait la réunion comme si rien ne s'était passé.

William Branham raconte que lorsque l'homme s'est approché de lui, quelque chose s'est passé et que, au lieu de le mépriser, il l'a aimé : "Que s'est-il passé ? La foi ? C'est l'amour qui a accompli cela."

Inutile de dire que tout l'auditoire émerveillé ... a éclaté en louanges... Beaucoup de miracles de guérisons se sont produits ce soir là.

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, Chapitre 1, p. 19 à 25 ; "Footprints" p. 185 à 187 d'après "Early Spiritual Experiences" du15 juillet 1952 à Hammond, Indiana ; "When Love Projects" du 20 mai 1957 à Saskatoon, Saskatchewan ; "Look Away To Jesus" p. 8 le 29 décembre 1963 à Jeffersonville]

 

Guérison d'un fou furieux à Pensacola (Floride), mars 1948

Le sommet inoubliable des réunions a été atteint le dimanche après-midi ; mille cinq cents à deux mille personnes ont répondu à l'appel lors de cette seule réunion... Les gens pleuraient en confessant leurs péchés et en demandant la miséricorde de Dieu pour leur âme... puis les larmes de repentance se sont transformées en larmes de joie, et peu après des cris de victoire ont retenti sous la tente... Beaucoup de miracles ont eu lieu pendant cette campagne... A cause d'une violente tempête, il a fallu défaire la tente et les réunions se sont poursuivies dans le stade. Un jeune homme fou avait été amené depuis un asile de l'Etat. A la fin de la réunion, ceux qui l'avaient emmené ont essayé de le conduire hors du bâtiment, mais il a refusé. Quand nous nous en sommes aperçus, nous avons fait appel à une demi-douzaine d'hommes pour le faire sortir de force. Les puissances qui le possédaient étaient telles qu'il a fallu beaucoup d'efforts, mais finalement on l'a fait asseoir dans la voiture, et nous l'avons laissé là, croyant qu'il n'y aurait plus de problèmes. Mais, à notre grand désarroi, deux minutes plus tard, nous avons entendu un cri rauque, et nous l'avons vu surgir de la voiture et se précipiter vers le groupe de femmes et d'enfants debout près de l'entrée.

Ce fut si soudain que nous n'avons su que faire. Heureusement, les gens à la porte se sont enfuis dans toutes les directions avant qu'il ne les atteigne. Alors, furieux, il s'est élancé les bras levés, contre l'un des membres de l'équipe de W. Branham. Les démons peuvent briser des chaînes et accomplir d'autres exploits surhumains, mais ils ne peuvent heureusement rien contre le Nom de Jésus ! Bien que frappé à plusieurs reprises, ce frère n'a été ni touché ni blessé une seule fois. Quelque chose de surnaturel parait chaque coup lancé par le possédé. Il est impossible de dire combien de temps cela aurait pu durer, mais à cet instant, deux policiers de passage, entendant les cris des femmes, se sont précipités, et croyant qu'il s'agissait d'une simple bagarre, se sont mis à interroger les deux hommes. Mais le fou, avec des menaces, les a attaqués et ils ont été dépassés. Ils se sont roulés sur l'herbe, et les policiers ont dû employer des moyens énergiques pour en venir à bout et le maîtriser. Après un coup de téléphone, un car de police est arrivé et cet homme a été emmené au poste et placé dans une cellule spéciale pour la nuit.

Nous n'oublierons jamais les larmes de sa sœur après leur départ : c'était elle qui était responsable de sa présence à la réunion. L'âme déchirée, elle est venue nous supplier afin que W. Branham prie pour lui. C'était bien sûr impossible pour frère Branham de répondre à la multitude des requêtes quotidiennes de ceux qui voulaient qu'il visite chez eux les gens malades ne pouvant se déplacer. Mais sa douleur était telle que finalement frère Jack Moore a accepté d'en parler le matin à frère Branham.

Le matin suivant, le frère Moore a donc raconté les faits de la veille à frère Branham... Comme avec Elisée qui connaissait les projets du roi de Syrie, comme le Christ lui-même qui voyait Nathanaël à distance, ... Dieu avait déjà montré en vision cet homme fou à frère Branham, lui montrant qu'il prierait ce jour même pour lui et qu'il serait guéri. La vision de la guérison était caractérisée par la présence d'une voiture apparemment rouge, et par la façon dont l'homme serait vêtu.

Des démarches ont été entreprises auprès de la police de Pensacola pour qu'ils relâchent le jeune homme. Mais, à cause de ce qui s'était passé la veille, ils ont refusé de le relâcher, sinon en dehors de la ville, et à condition qu'on ne le ramène plus. Finalement, rendez-vous a été pris sur la plage Gulf Beach où les partis concernés devaient se rencontrer. Mais quand frère Branham est arrivé, il a regardé attentivement les voitures, et a remarqué que tout n'était pas conforme à la vision. Tandis qu'il hésitait, frère Moore a éloigné de l'homme fou sa nouvelle voiture où avaient pris place sa fille et une autre sœur. Frère Branham est alors sorti et s'est dirigé vers le jeune homme. Il a soudain remarqué qu'il était habillé comme dans la vision, et il lui a dit d'attendre à nouveau dans la voiture. Alors quelque chose de particulier s'est produit. Il a regardé la voiture de Moore. Or le sable de la plage était blanc, sauf là où la voiture de Moore était arrêtée : il y avait là un banc d'argile rouge, et, à cause du soleil, il se reflétait sur le vernis neuf de la voiture qui semblait ainsi de couleur rouge. Alors il s'est avancé vers le jeune homme : "AINSI DIT LE SEIGNEUR, le mauvais esprit va te quitter maintenant, et tu seras guéri." Immédiatement le jeune homme a été délivré, et s'est mis à converser normalement...

Quelques mois plus tard, ce jeune homme a donné son témoignage dans "La Voix de la Guérison" de juillet 1948 : "A l'âge de deux ans j'ai eu la polio... j'ai passé la plupart du temps dans des hôpitaux pour enfants... mais mon état a empiré... je suis devenu fou. J'étais à l'asile depuis près de sept mois quand ma famille a entendu parler de la réunion de frère Branham à Pensacola... J'ai maintenant 25 ans et j'ai un bon métier..."

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, Chapitre 16, p. 132 à 137]

 

Guérie pendant la nuit (avril 1948)

Après Pensacola, une campagne fut organisée au début du mois d'avril 1948 à Kansas City (Kansas)... Une femme est venue raconter qu'elle était gravement malade, mais n'avait pu entrer dans la ligne de prière à cause de la foule. Néanmoins sa foi avait grandi. Et une nuit à l'hôtel, elle a réveillé son mari déclarant qu'elle serait guérie si seulement elle pouvait se joindre à la ligne de prière. Son mari, un peu étonné, a conclu qu'elle était en train de rêver, et lui a dit d'y aller. Mais le lendemain matin elle s'est réveillée complètement guérie... Elle avait eu un contact de foi, et c'est tout ce qui avait été nécessaire pour sa guérison...

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, Chapitre 17 p. 139 à 140]

En avril 1948, après Sedalia (Missouri) il y eut les réunions d'Elgin (Illinois)... Voici le témoignage du responsable des réunions d'Elgin : "Il est impossible d'assister aux réunions de William Branham sans penser qu'il devait en être ainsi du temps des apôtres. Il n'est pas possible de décrire les explosions d'extase et de respect qui s'emparaient des gens qui expérimentaient pour la première fois la puissance de Dieu accomplissant des guérisons et des miracles ... des aveugles voyaient, des sourds entendaient, des muets prononçaient leurs premiers mots, des paralysés marchaient ... La modestie, la douceur de frère Branham reflétaient l'Esprit de Christ. Son amour pour les enfants aurait touché le plus endurci. Quand un enfant aveugle, ou sourd ou infirme passait près de lui, il l'entourait de ses bras et suppliait Dieu d'accomplir un miracle dans leur petit corps ; et à ma connaissance, dans tous les cas, Dieu a répondu par un miracle... Beaucoup ont été guéris sur leur siège sans passer par la ligne de prière." [D'après "A Man Sent From God" par

Gordon Lindsay, Chapitre 17, p. 141 à 143]

A Tacoma (Washington), un pasteur a émis la réflexion caractéristique suivante : "Après cette campagne [du 12 au 17 avril 1948], et pendant que toutes ces choses sont encore présentes à mon esprit, il faut que je parte pour être seul avec Dieu quelques jours." ...

Des miracles étonnants se sont produits ensuite à Eugene (Oregon) : une petite fille avait une jambe plus courte de trois centimètres ; elle a été guérie sur l'estrade. Un homme avec des béquilles n'avait pu entrer dans la ligne de prière ; à la fin de la réunion quelqu'un lui a dit : "Alors, vous n'avez pas eu votre guérison !" Il a répondu : "Si, maintenant !" et il a jeté ses béquilles et il s'est mis à marcher sous les louanges et les cris de ceux qui l'entouraient... Le responsable des réunions a affirmé avoir vu sous ses yeux deux goitres et un cancer du visage disparaître ...

["A Man Sent From God" par Gordon Lindsay, Chapitre 17, p. 144 à 146]

 

Quelques témoignages dans la presse

"Evening Sun", 12 juin 1947, Jonesboro (Arkansas) :

Bien que le Rév. Branham affirme avoir reçu le don il y a près de 11 mois, il nous a dit que c'était la première fois qu'il avait l'occasion de raconter son histoire directement à des journalistes : "Mes réunions quotidiennes me prennent tant de temps que les organisateurs m'ont demandé de refuser les interviews ; ils m'ont dit : il y en a tellement qui recherchent l'aide de vos prières, que toute publicité dans la presse ne ferait que surcharger davantage les lignes de prière."

Une visite au Bible Hour Tabernacle sur East Matthews confirmera qu'il n'a pas besoin de publicité. La semaine dernière, les lignes de prière où il a prié individuellement pour les malades, les paralysés, les sourds, les muets et les aveugles, ont été tenues deux fois par jour. Cette semaine, trois réunions sont tenues quotidiennement. Et il ne pourra pas venir à bout de la longue file avant la fin des réunions lundi.

Les gens affluent quotidiennement dans la ville pour solliciter "seulement une minute avec le Rév. Branham" . Un jour cette semaine, un bus de 45 personnes est venu de Fulton (Kentucky). Le même jour, un avion charter a amené 34 ex-GI, horriblement enflés par un cancer qui minait leur vie. Mercredi, le Rév. Branham s'est envolé en catastrophe vers El Dorado afin de prier pour une personne considérée comme près de la mort.

Les habitants d'au moins 25 Etats et du Mexique sont venus à Jonesboro depuis que le Rév. Branham a inauguré les réunions en plein air le 1er juin... Cet évènement spectaculaire a submergé les services de tourisme locaux et les maisons privées, et un dortoir a été spécialement aménagé derrière l'église.

Le Rév. Branham a déclaré : "Je ne suis qu'un homme. Je n'ai pas la puissance de guérir. Jésus-Christ est le seul qui peut guérir. Personne ne peut être guéri s'il n'a pas la foi en Jésus-Christ" explique-t-il.

Détecter les différents maux de ceux qui viennent à lui est un autre pouvoir revendiqué par le Rév. Branham. "Quand ils mettent leur main dans ma main gauche, je reçois des vibrations causées par les microbes dans la personne. Généralement je peux dire quelle est la maladie. Lorsque la maladie quitte la personne, les vibrations cessent" a-t-il déclaré. Lorsqu'il achève de prier pour une personne, il termine habituellement en disant : "Je t'adjure par Jésus-Christ, quitte cette personne." ...

Depuis sa visite en octobre dernier, le Rév. Branham a subi les effets de son programme quotidien. Il a perdu 13 kilos, et ses yeux se sont cernés et enfoncés. "Je dois garder secret le lieu où je demeure afin de pouvoir dormir un peu, a-t-il dit en souriant."

Selon les responsables de l'église, plus de vingt mille personnes auront assisté pendant deux semaines et d'ici dimanche aux réunions. Pendant deux jours, le reporter du Sun a assisté aux réunions de l'après-midi et a consacré une matinée à écouter l'histoire du Rév. Branham. Se mêlant à la foule, parlant à plusieurs personnes venues d'endroits divers, il n'a pas rencontré un seul sceptique. Plusieurs ont raconté des histoires qui semblent difficilement croyables.

Par exemple, M.N. Funk, un fabricant de chaussures de Seymour (Missouri), a dit qu'il n'avait pas marché depuis cinq ans et cinq mois lorsqu'il a assisté le 21 janvier à la réunion de Camden conduite par le Rév. Branham. "Je suis resté neuf mois à l'hôpital après être tombé et m'être blessé à la colonne vertébrale en travaillant sur une charpente. Les docteurs m'ont dit que je ne marcherais plus jamais, et c'est ce qui s'est passé pendant cinq ans et cinq mois. Je sais que c'est difficile à croire, mais frère Branham a prié pour moi et je me suis levé et j'ai aussitôt marché. Aujourd'hui je peux marcher aussi bien que vous ou que n'importe qui" .

C.C. Shepherd, pasteur de l'Eglise Pentecôtiste de St Charles près de De Witt, a montré à l'assemblée lundi après-midi, une bourre durcie semblable à de la peau et qui, dit-il, était un cancer qui l'avait tourmenté pendant 14 ans. Jeudi de la semaine dernière, le Rév. Branham a prié pour lui. Il a dit que le cancer sur son cou, résultat d'une coupure de rasoir, était rouge quand il est monté sur l'estrade, mais qu'il s'est mis à noircir immédiatement. "Il a noirci, séché et il est tombé" dit-il. Il y a un trou profond à son cou, là où la grosseur se trouvait.

Madame Hattie Waldrop, dont le mari tient un magasin d'installations sanitaires à Phœnix (Arizona), est venue jusqu'à Jonesboro pour témoigner que le Rév. Branham l'a ressuscitée des morts. "Mon pouls s'était arrêté complètement. Je souffrais d'un cancer du colon, avec des problèmes au cœur et au foie, sans aucun espoir de recouvrer la santé. Frère Branham a prié pour moi le 4 mars. Aujourd'hui je vais bien et je suis en bonne santé" , a-t-elle déclaré aux journalistes.

[Gordon Lindsay confirme, après avoir interrogé cette femme et son mari, que ce témoignage est véridique]

 

"The Albertan", 21 août 1947, Calgary, Canada.

Toutes les émotions humaines se sont manifestées chez les quelques trois mille personnes entassées au Victoria Pavilion mercredi soir pour être témoins ou pour recevoir de l'aide de William Branham, lors de sa campagne de guérison par la foi.

La réputation du pasteur américain d'avoir permis à plus de trente-cinq mille personnes d'être guéries de cécité, d'infirmités, de cancer, de polio, de tuberculose et d'autres maladies depuis qu'il a reçu un "don de guérison divine" il y a un an, avait attiré des hommes, des femmes et des enfants de toutes conditions sociales.

L'un des premiers dans la ligne de prière a été un certain Monsieur Andre d'Edmonton, disant souffrir d'une hernie discale. Il a affirmé avoir vu une vingtaine de médecins dans l'Ouest canadien, et aussi la clinique des frères Mayo à Rochester. "Ils ont dit qu'une opération de la colonne vertébrale était nécessaire" a-t-il déclaré.

Alors le "guérisseur divin" s'est approché de Monsieur Andre, qui a déclaré à notre reporter ne pas se souvenir de la dernière fois où il a pu toucher ses orteils sans plier les genoux.

Prenant la main droite d'Andre dans sa main gauche, Branham a décrit la maladie de cet homme et, après avoir prié, il lui a demandé de se courber et de toucher ses orteils. Andre l'a fait sans plier les genoux. La foule nombreuse a eu le souffle coupé, puis dans le brouhaha s'est abandonnée à la surprise et à l'émerveillement.

Cet homme d'Edmonton, entraîné par l'émotion, a chuchoté un simple merci au pasteur avant de se précipiter vers le micro pour dire à l'auditoire que les médecins lui avaient dit qu'une opération du dos serait nécessaire.

Le pasteur affirme avoir une mystérieuse vibration dans la main gauche qui le rend capable de discerner le cancer, la tuberculose et autres maladies.

 

"News-Sun", 14 mars 1949, Waukegan.

De nombreuses personnes affirment avoir été guéries, pendant les trois jours où le Rév. Branham a prêché. Chaque fois qu'il a prié pour un strabisme, les yeux étaient normaux à la fin de la prière ; beaucoup de paralysés, et de corps complètement tordus ont été redressés et des sourds ont entendu.

Hier soir, un jeune homme paralysé des bras, des jambes et du dos, le corps déformé, a été amené par sa mère de Bensenville (Illinois). Aussitôt après la prière, il a quitté l'estrade, marchant droit et fermement sans aucune aide.

Deux femmes, complètement aveugles depuis deux ans à cause de la cataracte, ont été guéries lors de la même réunion. Après avoir été conduites sur l'estrade pour la prière, la première a pu voir et marcher et, comme l'a dit son mari, "même les vaisseaux injectés avaient disparu de ses yeux."

 

"Community News", 24 mars 1949, Chicago.

La principale différence entre le Rév. William Branham et la plupart des autres c'est que, pour ces derniers, la Bible est de l'histoire ancienne, mais pour lui elle est une puissance aussi vitale et positive qu'aux jours de Jésus de Nazareth. Et ce qui change tout, c'est que le Rév. Branham agit de façon à prouver ce qu'il prétend.

Non qu'il soit prétentieux. Bien au contraire. Le Rév. Branham est plus humble que tous les hommes humbles que vous pourriez réunir. (Pouvez-vous imaginer un Blanc, né dans le Kentucky, prenant dans ses bras une petite Négresse de Market Street à Waukegan, atteinte de strabisme, et lui dire : "Ma fille, sois guérie dans le Nom de Jésus-Christ" ?) Et ses yeux se sont redressés, comme ce fut le cas pour beaucoup d'autres pendant cette réunion de guérison et de réveil tenue à la Grace Missionary Church.

Pour la seule réunion du lundi soir, neuf sourds-muets de naissance ont été guéris. La plupart d'entre eux étaient nés dans cette ville, ou bien étaient connus avant leur guérison. L'un de ces sourds-muets a aussi été guéri de cécité. Tous ont été capables de parler, bien que leur timbre ait été semblable à celui d'un enfant. Ils semblaient surpris aussi d'entendre leurs propres voix.

Un homme venu de l'Iowa avait un cancer à la jambe, du genou à la cheville : il a disparu immédiatement après la prière. Hier soir, des enfants atteints de paralysie, des handicapés et des déficients mentaux ont été guéris après la prière.

Plusieurs personnes importantes et respectées de Lake County ont vu et entendu Frère Branham "diagnostiquer" plusieurs maladies. Et surtout celui pour qui il priait pouvait voir l'effet produit par la maladie sur la main gauche du pasteur, jusqu'à ce que la maladie soit enrayée par la prière.

A plusieurs reprises, l'orateur a rappelé qu'il n'avait pas lui-même la puissance pour ces guérisons, mais qu'elles étaient des actions de Dieu au travers de la foi de ceux pour qui on priait.

 

"The Jeffersonville Post", 3 novembre 1949, Jeffersonville (Indiana) ... Des sources dignes de foi rapportent la guérison de deux cancéreux, informés que leur maladie était mortelle, et qui ont recouvré la santé en moins de trois mois ; à une personne immobilisée sur une chaise roulante depuis 18 ans et à une autre transportée à l'église sur un brancard, il a été demandé de se lever; des sourds ont entendu ; et tout cela par un homme qui guérit par l'imposition de sa main droite au Nom de son Divin Créateur.

Selon plusieurs, le jour des miracles n'est pas encore terminé ... même à Jeffersonville.

La foi de ce jeune combattant de la foi, qui travaille dans la journée, et annonce l'Evangile le dimanche, est telle qu'elle surmonte tous les obstacles. Pourtant il est parfois ridiculisé par les moqueurs dans sa propre ville qui devraient plutôt l'honorer comme choisi par l'Etre Suprême pour accomplir son œuvre.

Bien que sans instruction selon les normes actuelles, il a la capacité et la ferveur ardente nécessaires à la présentation de l'Evangile.

["A Man Sent From God", par Gordon Lindsay, Chapitre 19, p. 160 à 167].

 

Fin 1947, William Branham pouvait déclarer que 35 000 personnes avaient été guéries au cours de cette année-là, en prenant en considération les seuls cas constatés médicalement, dont plusieurs cas de cancers, surdités, mutités, etc... Un simple calcul montre ce que cela fait en moyenne par jour ! ["Footprint" p. 185 d'après "Experiences" le 21 décembre 1947 à Phœnix, Arizona]

Mais le rythme des réunions était trop intense : frère Branham, épuisé physiquement et nerveusement devra s'arrêter plus de six mois en avril 1948. Les réunions reprendront progressivement à partir du mois de décembre.

 

Un incrédule endurci sauvé

"Il y a quelque temps à l'automne, j'étais descendu dans le Kentucky pour chasser l'écureuil avec un ami, Monsieur Wood, un témoin de Jéhovah converti. Il faisait très sec, et chasser l'écureuil gris n'est pas facile quand les feuilles craquent sous les pieds.

Mr. Wood m'a dit : "Je connais un homme par ici qui tient une ferme. Il y a beaucoup d'écureuils, allons lui rendre visite. Mais c'est un païen, et il se pourrait qu'il nous injurie."

"Voilà deux semaines que nous campons ici sans trouver d'écureuils." Et nous étions sales et hirsutes.

"Eh bien allons-y."

Nous avons parcouru à peu près trente kilomètres. J'avais déjà été dans ce coin lors d'un rassemblement méthodiste pendant trois soirées où le Seigneur avait fait de grandes choses lors d'un service de guérison... Nous sommes donc arrivés à cette maison où étaient assis deux hommes âgés, avec leurs vieux chapeaux rabattus sur le visage. "C'est celui-là, c'est un coriace, il déteste le mot même de pasteur."

"Alors il vaut mieux que je reste dans la voiture sinon la chasse est finie. Tu vas lui demander si on peut chasser."

Il y est allé, et leur a dit quelques mots de politesse. "Je me demandais si on ne pourrait pas chasser un peu chez vous ?" L'homme avait dans les 75 ans, le tabac coulait au coin de la bouche, il a craché : "Comment vous appelez-vous ?"

"Je m'appelle Wood."

"Seriez vous parent de ce bon vieux Jim qui vivait ... ?" "Oui, je suis le fils de Jim, je suis Banks."

"Bon, ce vieux Jim était un brave homme. D'accord, faites comme il vous plaira. Etes-vous seul ?"

"Non, mon pasteur est là-bas." "Votre quoi ?"

"Mon pasteur est là-bas dans la voiture. Il chasse avec moi."

"Wood, ne me dites pas que vous êtes descendu si bas qu'il vous faut trimbaler partout un pasteur avec vous !" C'était un caractère pas commode, et j'ai pensé qu'il valait mieux que j'approche. "Alors c'est vous le pasteur hein ?"

"Oui monsieur." Il m'a regardé de haut en bas. J'ai ajouté : "Je n'en ai pas l'air." J'étais tout sale.

"Oh je préfère çà. Je vais vous dire quelque chose. J'ai la réputation d'être un païen."

"Eh bien je comprends cela. Mais je ne crois pas que cela vaille la peine de s'en vanter n'est-ce pas ?"

"Je ne sais pas, mais je vais vous dire ce que je pense des gars comme vous. Vous aboyez au pied du mauvais arbre." Cela voulait dire que j'étais un chien trompeur.

"Çà c'est votre opinion."

"Eh bien, regardez cette vieille cheminée là-bas. Je suis né là-haut il y a 75 ans. J'ai passé toutes ces années dans ces collines. J'ai regardé le ciel, j'ai regardé partout, et en 75 ans j'aurais eu le temps de voir quelque chose qui ressemblait à Dieu n'est-ce pas ?"

"Tout dépend de ce que vous regardez et de ce que vous cherchez."

"Je ne crois pas qu'un tel Etre existe. Et je crois que les gars comme vous, vous venez seulement pour soutirer l'argent des gens. C'est comme cela que ça marche."

"En tant que citoyen américain, vous êtes libre de vos opinions."

Il a continué : "J'ai entendu parler un jour d'un gars : si j'en avais l'occasion, celui-là, j'aimerais bien lui poser quelques questions. C'était un prédicateur, vous le connaissez peut-être. Il y avait eu une réunion là, à Campbellsville, il n'y a pas très longtemps, près de l'église. J'ai oublié son nom, il est de l'Indiana."

Et frère Wood s'est mis à dire : "Mais je ... " - "Chut, ne dis rien !"

Je lui ai demandé : "Pouvez-vous me parler de cet homme ?"

"Eh bien, la vieille dame était en train de mourir d'un cancer là-bas, en haut de la colline. Avec ma femme on y allait le matin pour arranger son lit. On ne pouvait même pas la soulever assez pour la mettre sur le bassin, alors on plaçait une alaise. Elle était mourante. Elle était allée à Louisville, et les docteurs l'avaient abandonnée en disant qu'elle allait mourir. Et sa sœur est allée à cette réunion et elle a raconté que le prédicateur sur l'estrade avait regardé l'assistance, l'avait appelée par son nom et lui avait dit de prendre un mouchoir en partant et de le mettre dans son porte-monnaie. Il lui avait donné le nom de cette femme en disant qu'elle était atteinte d'un cancer. Il lui avait dit de poser ce mouchoir sur la femme et que la femme serait guérie de son cancer. Ils sont venus ce soir là. A dire vrai, j'ai entendu des cris terribles là-haut : j'ai pensé que l'Armée du Salut s'était emparée de la colline. Je me suis dit que la brave femme était morte et qu'il faudrait sortir la voiture le lendemain pour la transporter jusqu'à la grand-route où les pompes funèbres se chargeraient d'elle. Nous avons attendu parce que ce n'était pas la peine d'y aller en pleine nuit, c'est à près de deux kilomètres d'ici. Le matin nous y sommes allés, et savez-vous ce qui s'était passé ?"

"Non."

"Elle était installée là en train de manger de la tarte aux pommes et de boire du café avec son mari !"

"Vous êtes sérieux ?"

"Parfaitement."

"Allons donc, vous ne parlez pas sérieusement."

"Ce qui me tracasse c'est... comment cet homme qui n'était pas du coin savait tout cela."

"Vous ne croyez quand même pas cela ?" "C'est la vérité." "Et vous croyez cela ?"

"Mais montons là-haut, je peux vous le prouver !" C'était lui qui me prêchait maintenant.

"Hmm". J'ai ramassé une pomme : "Je peux en manger une ?" Je l'ai essuyée contre moi.

"Les guêpes les dévorent, je pense que vous pouvez en avoir une." "Elle est bonne."

"Oui, j'ai planté cet arbre il y a environ quarante ans."

"Je remarque qu'il n'y a pas encore eu la gelée, c'est le début août, et les feuilles commencent à tomber."

"Oui, l'automne arrive, il sera en avance cette année."

Vous voyez, j'avais changé de sujet, et je lui ai dit : "Vous savez, c'est bizarre, la sève quitte l'arbre, les feuilles tombent, et pourtant il n'y a pas eu de gelée pour les tuer."

"Mais, qu'est-ce que cela vient faire avec ce que nous disions ?"...

"Vous savez, Dieu fait pousser ces pommes, et vous, vous en profitez et vous vous reposez à l'ombre des feuilles. A l'automne la sève descend puis elle remonte à nouveau pour donner des pommes et des feuilles."

"Oh, çà c'est seulement la nature."

"Bien sûr, c'est la nature. Mais quelqu'un doit la diriger. Dites-moi ce qui fait cela ? ... Quelle est l'intelligence qui fait descendre la sève dans les racines pour qu'elle s'y cache, comme dans un tombeau, et au printemps suivant elle remonte, produisant plus de fruits et plus de feuilles ?"

"C'est seulement la nature qui fait cela, le changement de température à l'automne."

"Alors mettez un seau d'eau sur le poteau là-bas, et voyez si la nature fait descendre l'eau au pied du poteau et la fait remonter ensuite."

"C'est pas idiot ce que vous venez de dire."

"Pensez-y pendant que nous allons chasser."

"Vous pouvez chasser où vous voulez."

"Quandje serai de retour, si vous me dites quelle est l'Intelligence qui fait se retirer la sève dans les racines, la fait rester là tout l'hiver et la fait revenir au printemps suivant, je vous dirai que c'est la même Intelligence qui m'a dit ce qu'il en était de cette femme là-bas."

"Vous ne seriez pas ce prédicateur !" "Voulez-vous savoir son nom ?"

"Oui." "Branham." "C'est lui !"...

Et j'ai conduit ce vieil homme au Christ, là même sur son propre témoignage... Un an après il était mort... Dans les dernières heures avant de mourir, il levait les mains en louant Dieu."

["Footprints" p. 255 à 260, d'après "Leadership", 7 décembre 1965 à Covina, Californie]

 

Des pasteurs rétrogrades démasqués

"Il n'y a pas longtemps à Harlington, Texas, des individus sont venus faire un article dans un petit journal disant que je n'étais rien d'autre que Simon le magicien [Actes 8:9], que j'ensorcelais les gens, que c'était de la télépathie, que c'était une tromperie, du grand spectacle, et que des agents du F.B.I. seraient à la réunion du soir pour me démasquer sur l'estrade.

Je suis monté sur l'estrade où se tenait Mr. Baxter. Et le concierge m' a dit tout en larmes : "C'est honteux ! Mon bébé a été guéri à cette réunion. La loi devrait se saisir de ce gars qui a fait cela."

J'ai répondu : "Ne vous en faites pas. Il y a une Loi plus élevée que la terre. Il va s'occuper de cela. Car quiconque parlera contre le Saint Esprit, il ne lui sera pas pardonné, ni dans ce monde ni dans le monde à venir [Matthieu 12:32]. C'est du dérèglement mental." Et une jeune femme qui venait d'être guérie est venue dire : "Je sais que ce n'était pas de la télépathie ce soir-là. Si le F.B.I. vous arrête sur l'estrade, je vais sortir de la salle et je ne sais pas de quoi je serai capable alors."

"Ne vous en faites pas sœur. Il y a déjà eu des gens du F.B.I aux réunions, deux ou trois fois, et à chaque fois ils se sont convertis. Et ce sera pareil cette fois-ci."

Je suis donc monté sur l'estrade, et j'ai dit : "Regardez, j'ai un article de journal" et j'ai fait sortir mon frère Howard et Mr. Baxter... "Un jour au Texas, un petit journal m'a sali aussi en affirmant qu'il avait fallu deux hommes pour transporter les offrandes reçues au cours d'une seule réunion... Ce n'est rien d'autre que le même esprit qui était sur Ananias et sur les prêtres qui ont renié le Seigneur Jésus ... C'était des hommes prédestinés à la perdition selon la Bible ... Et on m'a dit que le F.B.I. devait me démasquer ce soir. Très bien. Alors, vous du F.B.I., où que vous soyez, mon responsable est parti et je vous invite à monter sur l'estrade démasquer tout ce que j'aurais fait d'illégal, ou de contraire à la Bible, ou de contraire aux lois de ce pays. Montez, démasquez-moi et dites-moi où j'ai mal agi." Je savais qu'il n'y avait pas de gens du F.B.I. J'ai attendu un peu...

C'est alors que j'ai remarqué, se déplaçant au-dessus de l'assistance, un objet noir, et il s'est arrêté au-dessus de deux hommes, vêtus l'un en gris et l'autre en bleu. C'était des pasteurs. Et j'ai dit : "Non, il n'y a pas de F.B.I. Les types qui ont fait cela n'avaient pas assez de courage, et ils ont renoncé. Et ils sont ici même, cet homme-ci habillé en gris et celui-là habillé en bleu." Et ils sont descendus. "Je croyais que vous deviez me démasquer ? Vous n'êtes pas des agents du F.B.I mais des pasteurs rétrogrades, voilà ce que vous êtes. Et je vous lance un défi, dans le Nom du Seigneur Jésus. Vous avez écrit que j'étais Simon le magicien. Si c'est vrai, et si vous, par contre, vous êtes de saints hommes, alors montez sur l'estrade et que Dieu me frappe de mort. Et si par contre je suis un homme de Dieu, et que vous avez tort, alors montez et que Dieu vous frappe de mort. Venez maintenant."

Ils sont restés un instant sans bouger, et ils se sont enfuis aussi vite qu'ils le pouvaient. J'ai demandé qu'on joue "Crois seulement" ... "Vous voyez, quand on en vient aux faits ou que tout est exposé en pleine lumière, alors ce n'est plus que le Diable. L'œuvre de Dieu se poursuit tout pareil, Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement."

["Footprints" p. 201, 202, 205 et 206, d' après "Experiences", 15 juillet 1952, Hammond, Indiana]



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